Constatation évidente que La troisième guerre mondiale approche rapidement

La guerre en Ukraine connaît-elle ses dernières convulsions avant que l’armée ukrainienne ne soit anéantie par la puissance de feu russe ? Le parti d’opposition à la guerre en Ukraine aux États-Unis, désormais incarné par Tucker Carlson et son nouveau copain Victor Orban de Hongrie, les Trumpistes et certains médias alternatifs, Scott Ritter etc. tous chantent la fin de la guerre en Ukraine est là, les Ukrainiens portent un toast, les Russes ne peuvent pas être vaincus. Les Ukrainiens n’ont même pas traversé la « zone de déformation », ils n’ont même pas atteint la première ligne de défense russe, etc.

Mais faisons une analyse sobre de la situation.

Il me semble que nous nous dirigeons directement vers la Troisième Guerre mondiale planifiée à l’avance. Juste comme ça.

À l’heure actuelle, les Ukrainiens sont utilisés par les Américains pour sonder et cartographier autant que possible les systèmes défensifs russes – l’emplacement et les capacités de toutes leurs capacités de télédétection, le temps de réponse et les contre-mesures, etc. Des éclaireurs sacrificiels sont envoyés pour tester les capacités défensives, d’abord sur la ligne de front, puis plus loin, à 300 km, puis à 700 km, et ainsi de suite, le tout planifié à l’avance par les bellicistes stratégiques américains. Cela ressemble beaucoup à ce qu’ils ont fait lors de la guerre du Golfe avec les défenses de Saddam Hussein. Il y a eu pendant plusieurs années une zone d’exclusion aérienne, puis une partition du Nord, où les Kurdes étaient utilisés par les États-Unis pour enquêter sur l’armée irakienne, puis au Sud, où les Koweïtiens étaient utilisés pour permettre à l’armée américaine de surveiller de près les capacités de Saddam. Nous sommes maintenant dans ce délai de pré-préparation.

Mais Biden, comiquement incompétent et dément, peut-il conduire l’Occident dans une Troisième Guerre mondiale ? CERTAINEMENT PAS!

Réfléchissons-y à nouveau. La Seconde Guerre mondiale a commencé vers 1932 avec l’accession d’Hitler au poste de chancelier de l’Allemagne, sous la direction du vieux et décrépit président allemand, Hindenburg. Il a fallu encore près de 10 ans de mobilisation industrielle allemande, puis de mobilisation populaire, de propagande de guerre, de transfert secret de technologie militaire fournie par le côté américain (comme la technologie radar) et ainsi de suite avant que tout le monde comprenne que tout cela signifiait la guerre.

Le rôle de Biden aujourd’hui est le même que celui d’Hindenburg. Ce n’est qu’un leurre, un clown trompeur, pas un adversaire sérieux.

Mais pendant ce temps, l’Axe occidental se forme et se construit de minute en minute. Oh, Orban nous l’assure, la Russie est un peuple de 145 millions d’habitants, uni autour de l’âme de la Mère Russie, ils ne sont pas émus par une propagande illusoire comme la liberté ou la démocratie . Leur objectif central est la sécurité de leur peuple, la défense de leurs terres ancestrales, la centralité de leur nation. Ajoutez à cela 1,4 milliard de Chinois, plus certains peuples d’Asie centrale, l’Iran, etc.

Les États-Unis peuvent-ils rêver de vaincre un tel colosse, près de 2 milliards de personnes armées jusqu’aux dents ?

Oui, ils peuvent fantasmer, et le résultat n’est pas joué d’avance. Oui, l’option nucléaire est un facteur de complication possible, mais faisons quelques calculs supplémentaires.

Près de 350 millions d’Américains, 450 millions d’Européens, 70 à 80 millions de Canadiens et d’Australiens, plus 100 millions de Japonais, 50 millions de Sud-Coréens – cela représente déjà une armée d’un milliard. Et ce sont des nations de premier ordre, contrairement à leurs challengers « en développement », encore majoritairement ruraux. Il existe quelques indécis comme les 115 millions de Philippins, les 275 millions d’Indonésiens, les Centraméricains, etc. Et qu’en est-il des Indiens qui, seuls, peuvent rivaliser en nombre avec les Chinois ? Et ils sont assidûment travaillés par l’Axe occidental.

En rappel:George W Bush et ses rabbins chéris!

En ce qui concerne les progrès de la technologie de guerre, il y a beaucoup à découvrir par le public et reconnu par les développeurs d’armes secrètes. Des avancées de tous côtés sont réalisées presque quotidiennement.

Sur le théâtre politique, Trump est tout autant un charlatan que Biden est un politicien véreux, un bon matériau pour distraire le public. Aujourd’hui, le candidat Trump est contre la guerre en Ukraine et contre les masques et les vaccins obligatoires, censés être employés par les Bidens pour bloquer les chances de réélection de Trump. Mais rappelez-vous, c’est Trump, le président, qui a introduit les confinements et les masques, qui a nommé le bouc de Judas, Fauci, qui a dirigé le développement d’un vaccin « à vitesse fulgurante », etc. C’est Trump qui a introduit les premières sanctions contre la Russie, puis contre la Chine. . Biden ou Trump, cela ne fait aucune différence. Peut-être que Trump est préférable uniquement pour Israël.

Alors, quelle est l’alternative pour l’Occident, sinon la guerre ? L’Occident est en faillite, la vitesse de l’industrialisation en dehors de l’Occident est époustouflante. La Chine vient d’annoncer une avancée majeure dans la conception et la production du chipset 5G, dernier bastion de la domination technologique américaine. Dans la course à l’espace, même l’Inde a devancé les États-Unis et, avec les autres grandes puissances, la Russie et la Chine, ils disparaissent rapidement.

Alors, de quelles alternatives l’Occident dispose-t-il pour protéger son magnifique jardin ? Au cours des deux guerres mondiales précédentes, il a manœuvré pour mettre le feu au reste du monde et le faire s’autodétruire. C’est quelque chose qui pourrait changer la donne pour l’Occident. Pas de guerre? Mort avec certitude. Encore pire. Tôt ou tard, des tribunaux se profilent. Mais une guerre dévastatrice crée un nouvel environnement au niveau du sol et ceux qui sont les maîtres pyromanes peuvent espérer s’en sortir et aller de l’avant.

Cela ne veut pas dire que la prochaine guerre ressemblera à un jeu vidéo du genre de la guerre du Golfe. Non, pas du tout. Cela ne signifie pas que l’Occident soit le vainqueur assuré, ni même le favori. — Mais qui a les meilleures chances dans une telle guerre ? On veut savoir. Mais c’est précisément l’affaire de la guerre que de déterminer cela. Une guerre n’est possible que lorsque les deux camps sont également forts, ou du moins lorsque chaque camp croit pouvoir gagner. Et parfois, seul le pur hasard peut faire pencher la balance en sa faveur, comme dans le cas du gigantesque typhon qui a sauvé la marine japonaise de la défaite face à l’invasion mongole en 1281.

Cela signifie simplement que l’Occident n’a pas d’autre choix qu’entre une mort lente et une guerre totale. Le temps d’un compromis négocié est révolu. La longue série historique de crimes et de mensonges ne peut être gardée secrète.

Mais même les Africains peuvent voir clair et exiger justice. L’atterrissage sur la Lune, le 11 septembre, le génocide du Covid sont des mensonges, et les crimes – les coups d’État, les atrocités coloniales et les crimes de plusieurs siècles contre la majeure partie de l’humanité – figurent en bonne place à l’ordre du jour d’un éventuel tribunal à venir.

Il n’y a pas si longtemps, le dilemme entre guerre et compromis était essentiellement théorique. Mais nous sommes désormais arrivés à un carrefour historique, où il ne s’agit plus d’un débat académique. Les préparatifs de guerre sont très avancés et l’échéance est proche.

Et il semble que nous allons nous lancer dans une guerre totale. Bientôt.

 


EN COMPLÉMENTAIRE HISTORIQUE

 

 

Invasions mongoles du Japon 5 – 1281, le souffle des esprits

 

Au premier mois lunaire de l’année 1281, les marins s’agitent tout au long de la côte sud de la Chine. Quelque 600 navires quittent les ports, lourdement armés et chargés de soldats. Peu de temps après, ce ne sont pas moins de 900 navires qui vont cingler vers le Japon depuis les côtes coréennes. Le premier débarquement gigantesque de l’histoire de l’Homme, voulu par Kubilaï Khan empereur de Mongolie et de toute la Chine, est engagé. Un seul objectif : la soumission totale du Japon.

 

Le 22 mai 1281, l’armada de l’Est part de la Corée avec quelque 100.000 hommes. Cela prit considérablement plus de temps qu’en 1274 pour atteindre le détroit de Tsushima. La raison en est probablement le gigantisme de la flotte qui comportait 900 navires de toutes sortes. De plus, si les Coréens étaient bons navigateurs, ce n’était pas le cas des Mongols. Il fallut attendre le 9 juin pour atteindre Tsushima et le 14 juin pour Iki. Sur Tsushima, So Moriaki marchait dans les pas de son père présent lors de l’invasion précédente et tenta de mener la vie dure à l’envahisseur. Mais ses 300 guerriers ne firent guère le poids face à l’énorme machine de guerre mongole et tous furent tués, même après s’être enfuis et cachés dans la montagne.

Une désobéissance désastreuse

Une fois solidement installée sur l’île de Iki, la flotte devait atteindre l’armada du Sud qui était attendue aux alentours du 2 juillet. Mais quel que soit le niveau de préparation d’une guerre, l’élément humain reste toujours la variable la plus imprévisible. Et c’est exactement ce qui se passa. Pour une raison encore inconnue, les généraux mongols, sûrs de leur force, choisirent de tirer toute la gloire pour eux seuls et n’obéirent pas aux ordres du grand Khan. Ils attaquèrent seuls le Japon. C’était une décision extraordinaire, car les Mongols étaient parfaitement au courant du renforcement de la baie d’Hakkata et de la construction du mur défensif. C’est la raison précise pour laquelle Kubilaï Khan avait insisté en personne pour qu’une force écrasante débarque d’un seul coup. C’est donc avec une semaine d’avance sur le plan d’invasion (le 23 juin), que le débarquement commença, en dépit de la parole de leur Khan.

Mais la seconde décision étonnante fut le choix de diviser les troupes pour débarquer en différents points. 300 navires furent envoyés à travers le détroit de Shimonoseki, à la pointe de l’île d’Honshu, dans la province de Nagato. L’idée n’était pas mauvaise en soi, mais avant même d’avoir pu dire ouf, les samouraïs de la région avaient repoussé les Mongols à la mer. Dans la baie d’Hakkata, le gros des troupes avait les plus grandes difficultés à y installer une tête de pont. Il faut dire que les Japonais étaient cette fois bien préparés. Non seulement le mur joua parfaitement le rôle escompté pour protéger les troupes nippones et gêner les avancées mongoles, mais la solidarité entre grands samouraïs fut au rendez-vous. Dès que l’alerte retentit, des troupes nombreuses vinrent de l’intérieure des terres pour renforcer les défenses côtières.

débarquement baie hakata

Incapables de mettre un pied sur la plage, les Mongols se replièrent sur les deux îlots situés dans la baie, ceux de Shiga et Noko. Ils pensaient pouvoir souffler à la fin du premier jour du conflit, mais l’îlot de Shiga était connecté à la terre par une bande de sable qui se découvrait à marée basse. Les Japonais en profitèrent pour attaquer de nuit et harceler les forces mongoles qui se croyaient à l’abri. L’îlot de Noko et la flotte qui était à l’ancre n’étaient pas mieux lotis. Les samouraïs mirent à l’eau des dizaines de petits bateaux à fond plats, chargés d’archers et de sabreurs désireux de mettre une pression constante sur l’ennemi. Il existe même des témoignages parlant de samouraïs nageant avec leur armure pour prendre d’assaut un navire plus isolé que les autres. Il faut dire que le système de récompense des Japonais se faisait au nombre de têtes décapitées qu’ils pouvaient ramener. Puisque les Mongols n’étaient pas sur les plages, il fallait aller les chercher sur leurs bateaux. Le moins qu’on puisse dire est que cette fois-ci, la peur avait changé de camp.

La bataille de Takashima

Au début du 7e mois lunaire la grande armada du sud de la Chine arriva finalement et longue et complexe tâche d’associer les deux flottes autour de l’île d’Iki pu démarrer. Il fallut un mois pour cela. Au lieu de revenir se frotter au mur de la baie d’Hakata, trop bien défendu malgré l’infériorité numérique des samouraïs, les Mongols décidèrent de descendre la côte plus à l’ouest vers la baie d’Imari, et d’attaquer l’île de Takashima le 11 août 1281.

imari bay

Le lendemain la réplique japonaise ne se fit pas attendre et le même scénario des petits bateaux à fond plat se répéta, mais à une échelle plus grande encore. La réaction des Mongols fut d’attacher leurs navires les uns aux autres à l’aide de chaînes, afin de former comme une muraille flottante et d’éviter toute attaque sur les flancs. Par ailleurs, le souvenir cuisant de la tempête de 1274 leur avait mis en tête que cette manœuvre permettrait de résister à tous les coups de vent. Quoi qu’il en soit, la bataille dura toute la nuit du 12 au 13 août et à l’aube, les Japonais battirent en retraite. Le surnombre du rouleau compresseur mongol avait l’avantage. Le débarquement prévu pour le lendemain ne laissait aucun doute sur son issu : c’était la fin de la résistance japonaise dès lors que l’armée du grand Khan aurait mis pied sur terre.

Le vent divin

Dans toutes les mémoires, envahisseurs comme défenseurs, jamais on n’avait vu une telle tempête se lever depuis des siècles. Avant même que le vent se lève, le moral des troupes mongoles était déjà assez bas. L’inactivité, l’incapacité à débarquer complètement, la vie sur des bateaux (pour des cavaliers rien de pire) et l’odeur pestilentielle des bêtes et des hommes sur des espaces confinés avaient miné la détermination. Or, les généraux savaient que chaque heure de retard les rapprochait inéluctablement de la saison des typhons.

Dans le Yuan Shi (le classique de la dynastie Yuan – les Mongols) on peut lire d’autres explications davantage en accord avec l’esprit de l’époque :

« Quand ils virent les ombres de collines dansantes parmi les vagues, ils suspectèrent que des rochers se cachaient sous la surface près de l’entrée de la baie, de telle manière qu’ils ne purent s’approcher. Puis ils virent un grand serpent à la surface de l’eau, et l’eau sentit le souffre. Il y eut maintes choses bizarres et étranges encore, aussi bien que le moral des troupes fût grandement affecté ».

Puis le vent se leva. Alors que les navires étaient attachés les uns aux autres de l’île de Takashima jusqu’à la terre ferme vers Matsuura, un typhon gigantesque souleva l’océan. Les bateaux se frottèrent les uns contre les autres, les hommes furent emportés comme des fétus de paille, les navires proches des côtés se fracassèrent ou échouèrent sur les plages. Ceux qui étaient en mer coupèrent leur ancre pour tenter de fuir vers le large.

 

Il y encore débat entre historiens sur le nombre de morts que ce typhon provoqua. Seule la source coréenne est fiable, car le royaume avait enregistré le départ de 26 989 hommes. 7592 ne revirent jamais, soit environ 30%. Mais comme dit plus haut, les Coréens étaient de loin les meilleurs marins du lot. Du côté sino-mongol, les sources évoquent une perte qui se situerait entre 60% et 90% des hommes. En tout état de cause, le résultat fut catastrophique et définitif.

Ce qui est plus parlant encore est la réaction des généraux. Ceux qui avaient survécu au vent des esprits (kamikaze), se réunirent au 5e jour et filèrent droit vers la Chine, laissant derrière eux des milliers, voire des dizaines de milliers d’hommes flottant sur des bouts de bois, sans chercher à les récupérer et les sauver des eaux. Les Japonais qui ressortirent immédiatement de leurs abris après le typhon massacrèrent tous les rescapés. Il est dit toutefois que les Chinois Song furent épargnés, mais sans certitude historique. Seul le témoignage d’un chinois parle en ce sens :

« Premier jour : un typhon coula la flotte

Cinquième jour : Le général Fan Wenhu et les autres prirent les meilleurs navires encore en état et filèrent, laissant au moins 100.000 hommes dans la montagne (sur Takashima). Après 3 jours sans vivres ni commandement, les hommes choisirent le capitaine Chang qu’ils appelèrent Gouverneur Chang. Sous sa direction, nous coupâmes les arbres pour fabriquer des bateaux afin de repartir chez nous.

Septième jour : les Japonais nous ont attaqués et quasiment annihilés. Les quelques dizaines de milliers restants furent capturés.

Neuvième jour : arrivés dans la baie d’Hakata, les Japonais tuèrent tous les Mongols, les Coréens et les Hans (chinois du nord du pays). Ils épargnèrent la vie de ceux qui avaient été récemment soumis à l’empire mongol en disant qu’ils étaient les fils des Tang (dynastie qui avait de bonnes relations avec le Japon). Ils en firent des esclaves à la place. Moi, Chang, je fus l’un d’entre eux. »

 

chasse à l'homme après typhon

Épilogue

Si les pêcheurs remontèrent des débris et des pièces archéologiques tout au long des siècles dans leurs filets, ce n’est qu’en 1981 qu’une campagne systématique et scientifique de fouilles fut menée avec grands renforts de publicité. Les habitants des baies d’Imari et d’Hakata sortirent tout ce qu’ils possédaient chez eux, sans se douter de la valeur des objets, comme le sceau d’un général ou même une statue de bouddha saucée des eaux au 18e siècle. Ces fouilles permirent de comprendre la force du kamikaze, car les débris étaient très largement dispersés sur des kilomètres carrés. On retrouva aussi des morceaux de coques avec des planches reclouées à la hâte. Sans hésitation, le typhon sauva le destin de la nation nippone.

fouilles archéologiques baie imari

Mais d’autres raisons peuvent expliquer l’échec de l’entreprise de Kubilaï Khan. L’immense empire des Yuan (nom donné à la dynastie mongole en Chine) était faible sur ses frontières. C’étaient des cavaliers de la steppe et l’eau n’était pas leur élément. Ils durent s’en remettre entièrement à l’expertise des peuples nouvellement conquis qui n’avaient pas forcément envie d’aider leurs nouveaux maîtres. Cette dernière hypothèse est celle qui a le plus de poids, car les troupes chinoises et mongoles du Sud qui s’étaient combattues peu de temps auparavant, étaient aguerries à la guerre et auraient pu faire nettement mieux, mais elles n’avaient aucune confiance l’une envers l’autre.

Le point de vue japonais est bien entendu très différent. Le succès de la défense en revient avant tout aux samouraïs et à leur bravoure. Il est indéniable qu’à tout moment ils étaient fortement en infériorité numérique. Et pourtant, ils réussirent à résister. Le mur d’Hakata fut une dépense judicieuse pour la sauvegarde du pays. La réactivité des provinces intérieures est l’autre explication avancée par les Japonais. En effet, la nouvelle de la victoire mit une semaine à arriver à Kamakura. À ce moment-là, le bakufu pensait que Kyushu était tombée. Le neveu de Hojo Tokimune était en train d’installer une seconde ligne de défense dans la province d’Harima, ce qui montre que tout le pays était mobilisé sous les ordres du Shogun.

Mais la conséquence la plus visible encore aujourd’hui et à travers toute l’histoire du Japon (notamment l’épisode de la 2nde guerre mondiale) fut la croyance renforcée dans les kamis protecteurs de l’archipel. L’empereur lui-même remercia les esprits et un simple sujet de Sa Majesté laissa ces notes historiques :

« Les yeux du Divin sont clairs comme le cristal. Que pourrait-il être plus heureux que cela dans le monde ? Car ceci n’est pas un phénomène courant. Bien que nous vivons dans des âges de ténèbres, ceci est néanmoins incroyablement inspirant. Et désormais nous devons nous dévouer à l’adoration des dieux et des bouddhas ».

Mais le plus curieux dans cette histoire fut le sort du bakufu de Kamakura. Lors de l’invasion, le pays était dans une bataille continue entre les supporters de l’empereur et ceux du shogun Hojo Tokimune. La popularité du régent fut immense après les événements, mais il mourut prématurément 3 ans plus tard. Aussitôt le pays se divisa de plus en plus, car les régions qui résistèrent aux Mongols étaient les moins soumises au pouvoir du shogun. C’étaient donc la preuve que sans le shogunat, on pouvait tout de même battre une grande armée. Cette idée fit rapidement son chemin et en 1333 les samouraïs qui voulaient le retour de l’empereur (Go Daigo) au pouvoir rasèrent la ville de Kamakura. Les derniers membres du clan Hojo firent un acte de seppuku massif devant une cave bouddhiste, devant un temple qui s’appelait ironiquement « le temple de la victoire ».

Une autre page venait de commencer, mais ça, c’est une autre histoire.

 

Note de Michel Duchaine:L’histoire est un continuel apprentissage de la Vie,même devant la plus horrible des  morts!

 

 

 

 

 

 

 

 

Un commentaire sur “Constatation évidente que La troisième guerre mondiale approche rapidement

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.