Photos et vidéo du jour:Le vélo est la mort lente de la planète

 

Le vélo est la mort lente de la planète.

Le directeur général d’Euro Exim Bank Ltd. a fait réfléchir les économistes lorsqu’il a déclaré :

« Un cycliste est une catastrophe pour l’économie du pays : il n’achète pas de voitures et n’emprunte pas d’argent pour acheter. Il ne paie pas les polices d’assurance. Il n’achète pas de carburant, ne paie pas l’entretien et les réparations nécessaires. Il n’utilise pas de parking payant Il ne cause pas d’accidents graves Il n’a pas besoin d’autoroutes à plusieurs voies Il ne grossit pas.
Les personnes en bonne santé ne sont ni nécessaires ni utiles pour l’économie. Ils n’achètent pas de médicaments. Ils ne vont pas dans les hôpitaux ou les médecins. Rien n’est ajouté au PIB du pays (produit intérieur brut).
Au contraire, chaque nouveau restaurant McDonald’s crée au moins 30 emplois : 10 cardiologues, 10 dentistes, 10 diététiciens et nutritionnistes, et bien sûr + des personnes qui travaillent dans le restaurant lui-même. »

Choisissez bien : cycliste ou McDonald’s ? Cela vaut la peine d’être considéré.

C’est un excellent moyen de garder un système immunitaire fort et de vivre plus longtemps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La Gigantesque Arnaque du COVID-19:CDC: 5 888 DÉCÈS et 329 021 Blessures dues aux injections COVID-19 – Plus que les 29 années précédentes de décès par le vaccin VAERS

 

Les décès enregistrés à la suite des injections COVID-19 expérimentales ont grimpé en flèche cette semaine alors que le CDC a ajouté hier davantage de données dans le Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), une base de données financée par le gouvernement américain qui suit les blessures et les décès causés par les vaccins.

 

 

 

 

Alors que les informations contenues dans le VAERS sont des informations accessibles au public, les médias d’entreprise continuent de les censurer, et quiconque ose publier des informations accessibles au public du gouvernement américain est qualifié de « fausses nouvelles » par les « vérificateurs de faits ».

Les données publiées hier 11 juin 2021, répertorient 5 888 décès parmi 329 021 cas de blessures suite à des injections COVID-19. Il y a également 5 884 autres cas mettant la vie en danger, 43 892 visites aux urgences, 4 583 incapacités permanentes et 19 597 hospitalisations.

 

 

 

 

 

Pour mettre cela en perspective, ces totaux représentent une période de 6 mois depuis décembre 2020, date à laquelle la FDA a autorisé l’utilisation en urgence de ces injections, et le total des décès dépasse désormais les décès enregistrés dans le VAERS suite aux vaccinations des 29 dernières années, depuis le début 1992.

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est un génocide. Et comme de nombreux médecins et scientifiques dissidents l’ont déclaré, il s’agit de injections d’armes biologiques conçues par des eugénistes pour réduire la population mondiale.

Le CDC et la FDA admettent enfin des problèmes d’inflammation cardiaque dus aux injections COVID

Le CDC et la FDA se sont rencontrés la semaine dernière le 10 juin 2021 et ont finalement admis qu’il y avait des centaines de cas signalés de myocardite et de péricardite (inflammation du cœur) suite à des injections d’ARNm.

Avant cette réunion, la seule chose qu’ils étaient prêts à admettre était qu’il y avait des cas « rares » de caillots sanguins dans le cerveau, tout en choisissant d’ignorer une myriade d’autres conditions signalées, y compris de nombreux autres types de caillots sanguins.

Le rapport du 10 juin indiquait qu’il y avait eu 216 rapports d’inflammation cardiaque après les premières doses des injections Pfizer et Moderna, et 573 rapports après les deuxièmes injections.

L’âge médian après la première dose était de 30 ans, tandis que l’âge médian après la deuxième dose n’était que de 24 ans. Elle touche plus de deux fois plus d’hommes que de femmes.

Étant donné que ces cas signalés ne représentent qu’une infime minorité des cas réels, en raison de la nature passive de la déclaration au VAERS, il est évident que nous avons une crise nationale entre nos mains causée par les sociétés pharmaceutiques et leurs injections expérimentales.

Le gouvernement n’est pas votre ami, et peu importe que vous viviez dans un État rouge ou bleu, car ils sont tous pro-vaccins.

Alors que certains gouverneurs de l’État rouge ont pris des mesures pour empêcher la discrimination via les passeports vaccinaux, pas un seul gouverneur aux États-Unis ne s’est manifesté pour mettre un terme aux campagnes massives visant à injecter autant de personnes que possible avec ces armes biologiques, qui sont désormais axées sur les enfants, même s’ils ont le pouvoir de le faire par le biais de leurs pouvoirs exécutifs.

Pas une. Ils sont TOUS complices de meurtre.

Par Brian Shilhavy;  Rédacteur en chef, Health Impact News

Source : Health Impact News


Les vaccins expérimentaux contre la Covid sont des systèmes d’administration d’armes biologiques qui inondent les organes vitaux et la circulation sanguine de protéines de pointe inflammatoires

 

 

Après la publication des courriels de Fauci, il est maintenant clair que de hauts responsables de la santé publique ont conspiré pour dissimuler l’origine de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2, une toxine de laboratoire qui est maintenant injectée sous forme d’ARN messager et traduite dans des cellules humaines. Les protéines de pointe inflammatoires sont maintenant répliquées dans les cellules humaines, subvertissant la synthèse protéique naturelle des cellules, tout en s’infiltrant dans la circulation sanguine et en s’accumulant dans les organes vitaux. Une étude montre que la protéine de pointe peut envahir et vivre dans le tissu neural, infectant les neurones et provoquant un neurotropisme

La sous-unité S1 de la protéine de pointe pénètre dans le tissu parenchymateux du cerveau dans les modèles murins. Les cellules endothéliales du cerveau tentent de cacher la protéine de pointe dans le glycocalyx capillaire cérébral, ce qui peut entraîner une dégradation du glycocalyx, un dysfonctionnement de la barrière hémato-encéphalique (BHE) et un œdème cérébral.

Les protéines de pointe causant des lésions cérébrales, sont dix fois plus puissantes lorsqu’elles sont injectées

Lorsque ces protéines de pointe traversent la BHE, elles induisent une inflammation des neurones et altèrent le fonctionnement de base du système nerveux central. Une étude de Nature Neuroscience révèle que la protéine de pointe S1 du SRAS-CoV-2 est conçue pour se fixer à l’enzyme de conversion de l’angiotensine-2 (ACE2), traverser la BHE et endommager les systèmes cardiovasculaire et nerveux central. La protéine de pointe peut manipuler le système nerveux central, provoquant un afflux de cytokines et déclenchant une tempête de cytokines. Cet afflux de cytokines peut également traverser la barrière hémato-encéphalique, endommageant davantage la réponse immunitaire. Lorsque la protéine de liaison virale traverse la barrière hémato-encéphalique, elle permet au virus de traverser également la barrière hémato-encéphalique, permettant au virus d’influencer directement les régions du cerveau qui régulent la fonction respiratoire. Selon l’étude, les protéines de pointe injectées dépassent la BHE environ dix fois plus que l’exposition intranasale.

 

 

La protéine de pointe se fixe principalement à l’ACE2, mais peut également se fixer à d’autres protéines. La protéine de pointe traverse non seulement la barrière hémato-encéphalique, mais elle se déplace également dans la circulation sanguine, provoquant des caillots sanguins. Cette toxine attaque également le bulbe olfactif, le foie, la rate et les reins.

Les protéines de pointe déployées via des vaccins imitent un système de livraison d’armes biologiques

Byram Bridle, immunologiste viral et professeur agrégé à l’Université de Guelph, en Ontario, a déclaré que la communauté médicale « avait fait une grosse erreur » en déployant des programmes de protéines de pointe par le biais de campagnes de vaccination de masse. Le Dr Bridle était l’un des scientifiques qui ont travaillé sur le développement d’un vaccin contre la Covid-19. Le Dr Bridle mentionne une « étude de bio distribution » qui montre comment la protéine de pointe s’échappe dans le sang après la vaccination et circule pendant plusieurs jours, s’accumulant dans les organes et les tissus. La protéine de pointe peut attaquer la rate, la moelle osseuse, le foie, les glandes surrénales et à des « concentrations assez élevées » dans les ovaires.

« Nous savons depuis longtemps que la protéine de pointe est une protéine pathogène. C’est une toxine. Elle peut causer des dommages à notre corps s’il entre en circulation », a déclaré Bridle. Les scientifiques ont supposé que le vaccin n’affecterait que les muscles deltoïdes, reproduirait les protéines de pointe dans les cellules du site de vaccination et déclencherait une réponse immunitaire localement. Cependant, les protéines de pointe s’échappent du site de vaccination et s’échappent dans la circulation sanguine. Ces toxines peuvent provoquer une agglutination du sang ou des saignements cérébraux. 

Les méthodes de déploiement de ces vaccins expérimentaux contre la Covid ne sont pas non plus indicatives de la médecine. Il n’y a actuellement AUCUN consentement éclairé pour ces injections et AUCUN respect pour la dignité humaine ou l’auto-décision. Les méthodes de son déploiement sont des tactiques de guerre, et nos propres gouvernements et systèmes médicaux sont armés contre nous. Le vaccin peut être décrit plus précisément comme un système de distribution d’armes biologiques car il est déployé par la coercition, la fraude médicale, la corruption, l’intimidation, la discrimination et la ségrégation. 

Les gouvernements ont forcé à plusieurs reprises les citoyens à se verrouiller pour forcer l’adoption. On dit aux citoyens que leur vie ne reprendra pas son cours normal tant qu’ils ne se soumettront pas. Les gouvernements ont volé de l’argent aux contribuables et l’affichent maintenant comme des prix dans les loteries de vaccins. Le CDC essaie d’utiliser les passeports vaccinaux pour diviser la nation, en profilant et en contrôlant les vaccinés tout en séparant et en persécutant les non vaccinés.

Apprenez-en plus dans l’interview avec l’immunologiste Byram Bridle :

https://www.brighteon.com/2495a88b-90ad-4411-9171-faef76358dbc

 


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Réécrire l’histoire:Les Vikings étaient-ils en Amérique du Sud plus de 400 ans avant Colomb ?

 

Ici est présenté le récit largement rejeté selon lequel probablement au milieu du XIe siècle, des Vikings danois du Schleswig et du Danelaw (comme le prouvent les inscriptions rupestres runiques) sont arrivés à Santos au Brésil et se sont rendus à l’intérieur des terres jusqu’au Paraguay.

Depuis une colline fortifiée près de la frontière brésilienne, ils ont occupé une position défensive pendant une partie de deux siècles, surveillant une petite montagne voisine. Il a été rapporté qu’au 20ème siècle, sous la montagne sous observation, a été découvert une vaste zone dont les murs et le toit sont construits en béton inconnu de la science et ne peuvent pas être ouverts mais sont censés cacher un réseau de tunnels. Ce qui suit dévoile l’histoire présentée par quelques défenseurs des Vikings en Amérique du Sud. Comme tant de ces histoires, elle nécessite une enquête plus approfondie pour permettre la vérification, mais néanmoins, elle donne matière à réflexion.

Les Vikings en Amérique du Sud

Les historiens universitaires n’admettent généralement la présence de visiteurs européens en Amérique du Sud qu’après l’arrivée de Christophe Colomb. Par conséquent, pour eux, toute discussion sur les Vikings voyageant n’importe où au sud de la Nouvelle-Écosse avant 1492 après JC n’est même pas hypothétique mais pure fiction. Afin de maintenir ce prétexte, les historiens ont jugé nécessaire de rejeter ce qui pourrait être pour d’autres du bon sens et de le remplacer par une théorie absurde. Le meilleur exemple en est le cas des chiens de berger du Bundsö.

C’était la coutume des Incas d’avant la conquête d’être momifiés avec leurs chiens. Une variété de chiens trouvée dans des tombes à Ancon, au Chili, par le professeur Nehring en 1885 a été analysée par deux zoologistes français dans les années 1950 qui ont déterminé que cette variété ne pouvait pas être descendue des chiens sauvages d’Amérique du Sud. Ils les ont associés à Canis familiaris L.patustris Rut dont de nombreux restes squelettiques ont été découverts, tous à Bundsö sur l’île danoise d’Als/Jutland.

La coïncidence anatomique étant jugée parfaite, la difficulté résidait alors dans l’explication de l’arrivée de ces chiens danois en Amérique du Sud avant la conquête espagnole. Les scientifiques français se sont concertés et ont décidé que : « les Vikings danois ont dû donner certains de leurs chiens de berger du Bundsö à des Vikings norvégiens qui les ont emmenés au Vinland. Lorsque les Norvégiens ont été expulsés du Vinland par les indigènes, les chiens ont dû être transportés de du Vinland au Canada moderne où ils ont dû être passés de main en main toujours vers le sud par des tribus qui n’en voulaient pas, impliquant des voyages par terre et par mer, puis l’ascension de montagnes jusqu’au Pérou où ils ont été adoptés par les Incas. »

Cette explication absurde était la seule théorie scientifique disponible, c’est-à-dire qui correspondrait à l’histoire acceptée de la découverte des Amériques. Mais si ce récit était faux, une explication plus logique pourrait être que les Vikings danois ont amené les chiens avec eux lorsqu’ils ont navigué vers l’Amérique du Sud depuis l’Europe au XIe siècle.

 

Le protectorat viking au Paraguay ?

En 1085 après JC, le roi Knut II avait 1700 navires pour « l’expansion vers l’ouest ». Pour les distances plus importantes, un type spécial de voile en laine, qui avait été développé pour une plus grande vitesse et une navigation beaucoup plus près du vent, comme le prouvent les expériences d’Amy Lightfoot avec le Viking Ship Museum, Roskilde. Étrangement pour les Européens si loin de chez eux au 11ème siècle, les Vikings du Danemark-Schleswig dans ce récit semblaient savoir exactement où ils se dirigeaient.

Ils débarquèrent à Santos, au Brésil, trouvèrent le chemin qui avait été préparé depuis longtemps et se dirigèrent à pied vers les hautes terres situées à Amambay, à 25 kilomètres (16 mi) au sud-est de la ville moderne de Pedro Juan Caballero au Paraguay.

Le Cerro Corá est un anneau de trois petites montagnes de cinq kilomètres de diamètre. À trois kilomètres au nord de cet anneau se trouve la montagne Itaguambype, qui signifie « forteresse ». Bien avant l’arrivée supposée des Vikings, il avait été creusé pour en faire un, d’où son nom.

L’anthropologue qui a enquêté sur la région dans les années 1970, Jacques de Mahieu, était un anthropologue franco-argentin et chef du groupe néo-nazi espagnol CEDADE, qui a proposé diverses théories de contact précolombiennes et affirmé que certains groupes autochtones d’Amérique du Sud descendent des Vikings. Grâce à ses observations, il a décidé qu’à un moment indéterminé dans le passé, le but de la construction devait être une sorte de poste d’observation militaire assez grand pour une colonie ou un refuge.

La basse montagne Itaguambype s’étend sur un axe nord-sud. Il mesure deux kilomètres de long et cent mètres de haut. L’ex-forteresse est une section coupée à l’extrémité sud, longue de 300 mètres (984 pieds) avec une ouverture d’accès de 20 mètres de large (66 pieds). Les parois sont en roche naturelle, à un quart de la hauteur du sol avec au-dessus des blocs de pierre de taille inégale taillés sur mesure pour s’emboîter parfaitement à la manière des murs anti-séisme au Pérou et en Bolivie.

Le long de la crête, un chemin plat de 3 mètres de large (10 pieds) s’étend; à l’extrémité sud se trouve une plate-forme avec les ruines d’une tour de guet ronde élevée à 5 mètres au-dessus de la crête pour un panorama sur l’ensemble du territoire mais particulièrement sur Cerro Corá. La forteresse aurait été abandonnée soit vers 1250 après JC, lorsqu’une rébellion indigène a réussi à expulser les Vikings, soit plus tôt, une fois qu’elle avait atteint son véritable objectif.

Le temple nordique de Tacuati mis au jour dans les années 1970 présente un intérêt supplémentaire dans la région et le fait que le total des inscriptions runiques gravées au Paraguay se compte par milliers et dépasse celui de toute la Scandinavie : 71 ont été traduits du dialecte sud-américain de Futhorc. . Une inscription runique de 5 lettres a été trouvée à l’intérieur d’Itaguambype mais a défié la traduction.

700 ans plus tard – Fritz Berger enquête

Fritz Berger était un ingénieur mécanicien de 50 ans, originaire de ce qui était alors les Sudètes. Il a admis qu’il souffrait de troubles mentaux de temps à autre. Il a erré en Amérique du Sud en faisant des petits boulots, et pendant la guerre du Chaco entre le Paraguay et le Brésil en 1932-1935 a servi l’armée paraguayenne dans l’un de leurs ateliers en reconditionnant les armes ennemies capturées. De 1935 à 1940, il a déclaré qu’il avait prospecté sans succès pour des gisements de pétrole dans l’État brésilien du Paraná, mais plus probablement au cours de cette période, il a recueilli les informations menant à l’enquête qui a suivi.

En février 1940, Berger a traversé le Paraguay au poste frontière de Pedro Juan Caballero et a contacté l’armée du Paraguay. Simplement à la suite de ce qu’il leur a dit, ils ont accepté de former avec lui une société connue sous le nom d’Agrupación Geológica y Archaeológica (AGA). Une clause de l’accord stipulait que le trésor appartenait au Paraguay. Le signataire paraguayen était le major Samaniego, plus tard le ministre paraguayen de la Défense.

Représentation d’un chef Viking et de ses hommes se dirigeant vers la terre

Au cœur de ce contrat se trouvait la Légende du Roi Blanc d’Amambay. La tradition raconte :

« A cette époque régnait dans cette région un roi puissant et sage appelé Ipir. Il était blanc et portait une longue barbe blonde. Avec des hommes de sa race et des guerriers indiens qui lui étaient fidèles, il vivait dans une communauté située sur la crête d’un montagne. Il possédait des armes redoutables et possédait d’immenses richesses en or et en argent. Un jour pourtant, il fut attaqué par des tribus sauvages et disparut à jamais. C’est ce que m’a dit mon père, qui l’avait entendu de son père.

Le lecteur doit noter ici que le roi Ipir n’a jamais été identifié et que ses partisans ont « disparu » et rien n’indique qu’ils ont été massacrés.

Berger avait une correspondante à Munich à qui il écrivait occasionnellement pour décrire les développements au Paraguay, peut-être pour les transmettre au gouvernement allemand, et des copies de ces lettres passèrent en possession de de Mahieu beaucoup plus tard pour être incluses dans son livre. En mai 1940, Berger a écrit à Munich en mentionnant qu’il connaissait des tunnels dans la région de Cerro Corá « 130 kilomètres de long » (81 mi). En octobre 1941, il avait dressé un plan des installations souterraines et des croquis de quatre tunnels, comprenant des mesures minutieuses mais des informations insuffisantes pour identifier les emplacements des différentes entrées.

La mystérieuse montagne chauve et la dalle impénétrable

Un autre jour de 1940, sur la base d’informations mystérieuses qu’il a probablement apportées avec lui du Brésil, Berger « a remarqué » un grand rocher de quarante mètres (131 pieds) de hauteur dans la direction de dix kilomètres (6 mi) au sud-sud-est de Cerro Cora. Le rocher était en deux parties et recouvert d’une végétation dense à mi-hauteur. Pour cette raison, les indigènes l’appelaient Yvyty Pero – « Montagne chauve ».

Les raisons secrètes de Berger pour vouloir creuser là-bas ont convaincu le major Samaniego d’installer un campement militaire permanent avec des maisons en bois à moins de vingt mètres (66 pieds) du mont Chauve, et il a également rebaptisé la chaîne de collines « Cerro Ipir ». Une fois que ses sapeurs ont commencé à creuser, à leur grande surprise, ils auraient trouvé « un morceau d’or de forme triangulaire, qui semblait être le coin cassé d’une table » et « un bâton de marche avec une tête en or ».

Ensuite, la saison des pluies s’installe, entravant la progression par les inondations : l’excavation est suspendue une fois que tous les explosifs disponibles n’ont pas pu endommager une grande dalle de béton armé rencontrée au niveau du sol de la montagne à dix-huit mètres (59 pieds) de profondeur. À ce stade, de Mahieu nous laisse deviner ce qui s’est passé ensuite dans l’année allant de « fin 1941 » à « fin 1942 », au cours de laquelle le Troisième Reich s’est impliqué et semble avoir accepté d’envoyer au Paraguay un type spécial de perceuse pneumatique. Nous le savons parce qu’en novembre 1942, des agents américains ont signalé à leur attaché naval à Montevideo l’arrivée d’un sous-marin allemand à la base navale argentine de Bahia Blanca et cela a coïncidé avec la visite inexpliquée du major Pablo Stagni, commandant en Chef de l’armée de l’air paraguayenne,

Suite à cette « coïncidence », selon Berger, en décembre 1942, les travaux à Bald Mountain ont repris. Les sapeurs paraguayens ont travaillé obliquement dans le flanc de la montagne pour se connecter au puits vertical. À 23 mètres (75 pieds), ils ont de nouveau rencontré l’énorme dalle de béton, qui ne pouvait même pas être rayée par la perceuse ou les explosifs et était maintenant décrite comme « un matériau définitivement artificiel plus dur que le béton armé et inconnu de la science ». Après que d’autres tentatives en 1944 aient été déjouées pour la même raison, les fouilles ont été abandonnées. Fritz Berger est mort au Brésil en 1949. Cette partie d’Amambay est aujourd’hui inaccessible en tant que zone militaire.

Conclusion

Ainsi, pour lier cette théorie, en utilisant la légende, les preuves runiques possibles et l’implication nazie, bien avant le 11ème siècle, le riche et puissant roi blanc Ipir et ses disciples, inconnus des historiens du monde, habitaient la crête de la forteresse de montagne Itaguambype . Lorsqu’ils ont été attaqués par une force écrasante d’indigènes, Ipir et sa cour se sont retirés en sécurité sous le mont Chauve. Peut-être que les Vikings ont été envoyés à Amambay plus tard pour protéger et superviser l’installation du toit et des côtés en béton impénétrables au-dessus du portail sous le mont Chauve.

Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est que tous les acteurs principaux cachent quelque chose. Tous les historiens et scientifiques universitaires, certains sciemment, adhèrent au mensonge apparent selon lequel aucun Européen n’a atteint l’Amérique du Sud avant Colomb en 1492. Par conséquent, « aucun Viking n’aurait pu être là ». Fritz Berger n’a jamais révélé la source de ses informations sur le mont Chauve et le réseau de tunnels s’étendant à travers le pays, mais lorsqu’il est entré au Paraguay depuis le Brésil, il savait exactement où il allait, tout comme l’armée paraguayenne.

Représentation des premiers Vikings arrivant dans les Amériques

L’auteur, l’anthropologue/archéologue Jacques de Mahieu, un hors-caste de la fraternité scientifique pour avoir été officier dans la division française Waffen-SS, a peut-être révélé beaucoup d' »histoire cachée », ils préféreraient qu’il ne l’ait pas mentionné. Des décennies après la guerre, le serment SS qu’il avait prêté le liait, et il y avait encore des secrets officiels allemands sur lesquels il était obligé de garder le silence. Par conséquent, dans son livre, il a omis toute mention de l’année 1942 et des détails sur l’origine du marteau pneumatique.

Le Troisième Reich était au milieu d’une guerre majeure, qu’il risquait déjà de perdre. Son issue dépendait de la bataille de l’Atlantique, mais ils pouvaient épargner un sous-marin pour faire un détour par l’Argentine avec un marteau pneumatique pour une fouille archéologique au Paraguay. Probablement qu’ils ne se souciaient pas de deux huées pour le roi Ipir et donc leur intérêt était dans deux choses :

(i) Ils avaient besoin de la plus petite puce du toit et des murs en béton réputés impénétrables du refuge souterrain pour une analyse scientifique afin d’obtenir la formule.

(ii) Ils avaient besoin de savoir où menait le tunnel sous Bald Mountain ? La montagne était-elle l’un des portails du monde Vril ou similaire ?


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Émission du 21 février 2021 qui avait été brouillée par une cyberattaque

Il y a plusieurs mois,j’essayais de revenir sur les ondes.Lors de l’enregistrement de cette émission,on tenta de  prendre le contrôle de mon ordinateur et les dommages à mon système opérationnel furent très grands.

Voici donc,après plusieurs mois,cette fameuse vidéo…je vous reviendrai dès demain…parce que beaucoup de choses ont changé!

 

 

Depuis ce temps,je suis devenu membre du Parti Conservateur du Québec et je fabrique un dossier pouvant aider à lutter contre François Legault dans son propre comté.

Ici je tiens dames mains un générateur Vril,comme en possédait un Maria Orsic.C'est une source de concentration dans mon travail,un objet qui aide à toute forme de méditation.
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La Gigantesque Arnaque du COVID-19:Crimes contre l’humanité et Nuremberg 2.0

Le Dr Reiner Fuellmich, un avocat membre du barreau allemand et californien depuis 26 ans, discute des conclusions du comité d’enquête international sur le coronavirus qui a été formé le 10 juillet 2020 par des avocats, des médecins et des scientifiques. Le Comité est parvenu conjointement à la conclusion que le COVID-19 pourrait être le plus grand crime contre l’humanité de l’histoire. Le Dr Fuellmich présente une affaire légale de crimes contre l’humanité pour avoir appliqué des verrouillages basés sur l’utilisation frauduleuse de résultats de tests PCR défectueux. Fuellmich a déclaré: « Les mesures COVID-19 imposées, telles que la distanciation sociale, le port d’un masque, le verrouillage et la quarantaine sont conçues pour faire paniquer les gens afin qu’ils croient que leur vie est en danger. Le coronavirus prétendument nouveau et « très dangereux » n’a pas causé une surmortalité partout dans le monde, mais les mesures anti-corona, dont la seule base est les faux résultats des tests PCR, ont entre-temps causé la perte d’innombrables vies humaines et détruit l’existence économique d’innombrables entreprises et individus dans le monde. Si les tests PCR n’avaient pas été utilisés comme outil de diagnostic des infections corona, il n’y aurait pas de « pandémie » et il n’y aurait pas de verrouillage, mais plutôt, tout aurait été perçu comme une simple onde de grippe moyenne ou légère. En raison de la panique délibérée et des mesures corona permises par cette panique, la démocratie risque d’être remplacée par des modèles totalitaires fascistes. Comme le montrent de plus en plus d’études indépendantes et de déclarations d’experts, en vertu des règles du droit de la responsabilité civile, tous ceux qui ont été lésés par ces blocages induits par les tests PCR ont le droit de recevoir une indemnisation intégrale pour leurs pertes. » Stephen Kohn, un fonctionnaire du ministère allemand de l’Intérieur, a rédigé le document False Alarm Paper récemment divulgué. Ce document arrive à la conclusion qu’il n’y avait et n’existe pas de preuves suffisantes de risques graves pour la santé de la population, comme l’affirment les autorités sanitaires allemandes et l’OMS. Kohn conclut qu’en raison de la prépondérance des preuves, le gouvernement sera tenu responsable des dommages qu’il a infligés à la population. Le Dr Fuellmich affirme que les crimes commis par diverses autorités sanitaires et l’OMS sont maintenant soumis à des dommages-intérêts compensatoires et à des conséquences politiques par le biais de recours collectifs. — comme le prétendent les autorités sanitaires allemandes et l’OMS. Kohn conclut qu’en raison de la prépondérance des preuves, le gouvernement sera tenu responsable des dommages qu’il a infligés à la population. Le Dr Fuellmich affirme que les crimes commis par diverses autorités sanitaires et l’OMS sont maintenant soumis à des dommages-intérêts compensatoires et à des conséquences politiques par le biais de recours collectifs. — comme le prétendent les autorités sanitaires allemandes et l’OMS. Kohn conclut qu’en raison de la prépondérance des preuves, le gouvernement sera tenu responsable des dommages qu’il a infligés à la population. Le Dr Fuellmich affirme que les crimes commis par diverses autorités sanitaires et l’OMS sont maintenant soumis à des dommages-intérêts compensatoires et à des conséquences politiques par le biais de recours collectifs.

Comme on pouvait s’y attendre,la vidéo de cette entrevue a été supprimée de You Tube qui ,comme on le sait,est à la base du système de censure du Nouvel Ordre Mondial!

https://www.youtube.com/watch?v=2UQLqWJJ8AY…

 

Mais heureusement,Alexis Cossette-Trudel en parle dans sa dernière vidéo:

 

 


Un livre intitulé « The Virus » a été publié en 1982, préfigurant la pandémie de coronavirus que nous vivons aujourd’hui. Certains des faits saillants des livres incluent:

1.) Pandémie déclenchée par un animal à l’étranger

2.) Un vaccin est le seul moyen de sauver tout le monde

3.) Un président « tâtonnant » qui se moque et se moque

4.) Une deuxième vague

5.) La politique et le réchauffement climatique entrent en jeu pendant l’épidémie

6.) Le kicker and smoking gun : L’auteur est Stanley Johnson, le père de Boris Johnson, l’actuel Premier ministre du Royaume-Uni !

Certains d’entre vous souffleront cela comme une coïncidence, tandis que d’autres verront comment le coronavirus a été planifié depuis des décennies. Les responsables de cette fausse pandémie adorent cacher la vérité à la vue de tous, le dernier endroit où vous regarderiez !

Quelles sont les chances que le père de Boris Johnson ait écrit un livre reflétant COVID-19 en 1982, puis 38 ans plus tard, son fils devienne un acteur clé pour pousser le LOCKDOWN sans fin et bientôt le vaccin toxique dont il est question dans le livre de son père ?

Pourquoi 1982 pour l’année de publication ? Ajoutez 1+9+8+2 et vous obtenez 20 – alias 2020 l’année de l’épidémie.

Boris a été élu Premier ministre le 23/07/2019, exactement 161 jours avant l’annonce du coronavirus le 31/12/2019. 161 jours décode en 911, alias le deuxième 11 septembre est le coronavirus.

Vous pouvez parier que Boris a été sélectionné il y a 30 ans pour être en poste aujourd’hui ! Il n’y a pas de coïncidences aussi grandes, notre monde est mis en scène de toutes les manières imaginables !

Êtes-vous éveillé, conscient et préparé?

 


LE TWEET DU 16 octobre 2020 de DONALD TRUMP

UNE VAGUE ROUGE MASSIVE EST À VENIR

Laissons parler Donald Trump:

L’élite parle par codes, ou dans ce cas, elle vous dit ce qui s’en vient avant que cela n’arrive. Le 1er octobre(2020), j’ai posté la première dame en robe rouge avec le titre « La chasse à l’octobre rouge ».

Avance rapide vers le tweet de Trump où il met en évidence les mots RED WAVE. Préparez-vous pour un grand événement avant la fin octobre. Quel genre d’« événement » ? Un décès de haut rang, un tir de missive, une guerre ou un bombardement, un changement nouveau ou massif dans le système, une chute du secteur bancaire ou financier, ou un changement massif dans les élections.

La liste des possibilités à ce stade est longue compte tenu de l’enfer du CV-19 que nous vivons tous actuellement.

Bouclez votre ceinture, 2021 a été  pire que 2020 de loin et qu’attendez -vous pour 2022?

Êtes-vous éveillé et préparé ?


LES GRANDS PRÉCURCEURS DE LA FAUSSE PANDÉMIE: DARK WINTER PRESQUE  20 ANS DÉJÀ

Aperçu

L’ exercice Dark Winter , qui s’est tenu à Andrews AFB, Washington, DC, du 22 au 23 juin 2001, dépeint un scénario fictif illustrant une attaque secrète de variole contre des citoyens américains. Le scénario se déroule en 3 réunions successives du Conseil national de sécurité (NSC) (segments 1, 2 et 3) qui se déroulent sur une période de 14 jours. D’anciens hauts fonctionnaires du gouvernement ont joué le rôle de membres du CNS répondant à l’évolution de l’épidémie ; des représentants des médias figuraient parmi les observateurs de ces simulacres de réunions du NSC et ont joué le rôle de journalistes lors des conférences de presse du scénario.

Joueurs clés

  • President: The Hon. Sam Nunn
  • National Security Advisor: The Hon. David Gergen
  • Director of Central Intelligence: The Hon. R. James Woolsey
  • Secretary of Defense: The Hon. John White
  • Chairman, Joint Chiefs of Staff: General John Tilelli (USA, Ret.)
  • Secretary of Health & Human Services: The Hon. Margaret Hamburg
  • Secretary of State: The Hon. Frank Wisner
  • Attorney General: The Hon. George Terwilliger
  • Director, Federal Emergency Management Agency: Mr. Jerome Hauer
  • Director, Federal Bureau of Investigation: The Hon. William Sessions
  • Governor of Oklahoma: The Hon. Frank Keating
  • Press Secretary of Gov. Frank Keating (OK): Mr. Dan Mahoney
  • Correspondent, NBC News: Mr. Jim Miklaszewski
  • Pentagon Producer, CBS News: Ms. Mary Walsh
  • Reporter, British Broadcasting Corporation: Ms. Sian Edwards
  • Reporter, The New York Times: Ms. Judith Miller
  • Reporter, Freelance: Mr. Lester Reingold

L’ exercice Dark Winter était le fruit de la collaboration de 4 organisations. John Hamre du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) a lancé et conçu un exercice dans lequel d’anciens hauts fonctionnaires répondraient à une crise de sécurité nationale induite par des bioterroristes. Tara O’Toole et Tom Inglesby du Johns Hopkins Center for Civilian Biodefense Studies et Randy Larsen et Mark DeMier d’Analytic Services, Inc., (ANSER) étaient les principaux concepteurs, auteurs et contrôleurs de Dark Winter . Sue Reingold du SCRS a géré les arrangements administratifs et logistiques. Le général Dennis Reimer du Memorial Institute for the Prevention of Terrorism (MIPT) a financé Dark Winter .

 

J’ai eu l’honneur de jouer le rôle du président dans l’exercice Dark Winter. . Vous ne savez souvent pas ce que vous ne savez pas tant que vous n’avez pas été testé. Et c’est une chance pour les États-Unis que, comme le disait le réseau de diffusion d’urgence, « ce n’est qu’un test, ce n’est pas une véritable urgence ». Mais Monsieur le Président, notre manque de préparation est une véritable urgence.  L’honorable Sam Nunn, Audition de la Chambre sur la lutte contre le terrorisme : Réponse fédérale à une attaque aux armes biologiques, 23 juillet 2001  

*C’était en 2001,avant  le 11 septembre…et pratiquement 20 ans avant la fausse pandémie,donc on voit bien que tout a été prévu et préparé d’avance!


LA PREMIÈRE ÉTAPE DU LAVAGE DE CERVEAU…SOUVENEZ-VOUS EN

 

Enlevez vos masques d’esclaves !!!! Non seulement vous privez votre cerveau d’oxygène et vous respirez indéfiniment votre dioxyde de carbone, mais vous ne vous protégez pas vous-même ni personne d’autre.

C’est simplement un SIGNE de votre conformité. C’est pourquoi vous pouvez porter N’IMPORTE QUOI sur votre visage.

Votre créateur vous a conçu pour respirer de l’air frais quotidiennement et expirer les toxines à travers votre dioxyde de carbone. C’est un fait prouvé, plus vous portez votre masque longtemps, plus vous détruisez de cellules cérébrales et plus vous avez de chances de développer des cellules cancéreuses, car le manque d’oxygène provoque la multiplication des cellules cancéreuses.

Sans parler d’un RISQUE MASSIF de pneumonie bactérienne dû à l’accumulation de toxines dans vos voies nasales et votre gorge en raison de la RÉINPIRATION répétée de votre dioxyde de carbone.

Vous portez atteinte à votre santé en en portant un!

FAIT

De nombreux vrais médecins et scientifiques se sont exprimés, mais sont censurés parce que l’ENNEMI NE veut PAS que la PEUR disparaisse, ce qui n’entraîne plus la MANIPULATION ET LE CONTROLE qui sont NÉCESSAIRES pour la prochaine étape .


LES PROCHAINES ÉTAPES CAR IL Y EN AURA PLUSIEURS ENCORE

 

Premièrement,les grands penseurs et stratèges de cette fausse pandémie bien organisée…se rendent compte actuellement qu’ils ont échoué et que la Vérité sur l’origine réelle du COVID-19 commence à sortir!

Tôt ou tard,ces responsables indirects savent qu’ils devront faire face à la Justice des Peuples et des Nations qu’ils ont opprimés!

Tôt ou tard,la Puissance Ultime,le sommet du Triangle de la Pyramide Illuminati qui caché derrière les rideaux,règne en Maître absolu sur le Nouvel Ordre Mondial,risque d’être mise à jour et livrée aux Peuples et Nations du Monde!

Ce qui explique les déconfinements et les changements actuels dans les mesures sanitaires un peu partout dans le monde …et particulièrement au Québec et aux États Unis d’Amérique!

Il est à remarquer que tout cela survient immédiatement après le dévoilement des courriels d’Antony Fauci qui mettent au jour une nauséabonde corruption ,un système issu de l’antiquité romaine où la gouvernance  s’efforçait de diviser pour régner!

Un peu comme l’expliquait Danton lors de l’érection des barricades dans Paris,en 1789: « …peu importe ce qui adviendra à partir de maintenant,plus rien ne sera pareil comme avant! »

Cette belle phrase tirée de l’histoire passée de la France,s’applique encore et plus que jamais …maintenant,et pour le monde entier!

Deuxièmement,les grands économistes du système corrompu se doivent de lancer rapidement le « Grand Reset » et le plus rapidement possible …avant que l’économie américaine n’implose sous la masse extraordinaire de dettes qui menace de la détruire complêtement…surtout au niveau de la confiance.Ceci sans compter que le peuple américain comprend maintenant qu’il va rester à jamais esclave du système sensé être  le centre mondial de la Liberté.

À tout moment,une Seconde Révolution Américaine risque sérieusement d’éclater depuis l’élection frauduleuse de Joe Biden!


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Dictature néolibérale du Canada:Maxime Bernier arrêté et accusé au Manitoba

Maxime Bernier a été arrêté vendredi après-midi alors qu’il allait prendre la parole lors d’un rassemblement illégal contre le confinement près du village de Saint-Pierre-Jolys, au Manitoba. Le chef du Parti populaire du Canada (PPC) fait face à diverses accusations pour avoir brisé la loi et devra se présenter en cour.

Le PPC avance, dans un message transmis à sa base, qu’«il est possible que Maxime soit en prison pendant plusieurs jours». «Maxime savait qu’en allant au Manitoba, il se heurtait au despote provincial Brian Pallister, et que cette arrestation était une possibilité réelle», est-il écrit.

 

Le porte-parole du PPC, Martin Masse, a déclaré via le communiqué: « Il ne s’agit plus de la COVID. C’est de la répression politique. C’est le genre de choses que font les pays comme la Chine et la Russie. M. Bernier a été arrêté pour s’être opposé aux mesures de confinement injustifiées et non scientifiques imposées aux Canadiens par nos gouvernements fédéraux et provinciaux incompétents depuis plus de 15 mois».

Dans une vidéo diffusée sur son compte Twitter, M. Bernier est vu en train de se faire passer les menottes aux poignets alors que le conducteur du véhicule filme la scène sur un téléphone intelligent. Il ne résiste pas à l’arrestation. Lorsque le policier lui demande s’il a quelque chose de dangereux sur lui, l’homme de 58 ans répond qu’il n’a «que des mots» et que sa «philosophie».

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) du Manitoba a confirmé son arrestation par courriel peu avant 16 h, suivie du ministère de la Justice manitobaine vers 17 h.

«M. Bernier était au courant des ordonnances sanitaires et avait déjà reçu une contravention. Le fait de continuer à enfreindre les ordonnances de santé publique en vigueur au Manitoba a mené à son arrestation», a déclaré une porte-parole du corps policier, ajoutant qu’«il sera conduit devant un magistrat.

En plus d’avoir contrevenu à la Loi sur la santé en organisant un rassemblement et en refusant la quarantaine obligatoire dans la province, M. Bernier a été arrêté «pour prévenir d’autres infractions liées à la présence, à la participation et à l’organisation de rassemblements publics dans toute la province», a relaté une porte-parole du ministère de la Justice du Manitoba.

«Tous les événements précédents font toujours l’objet d’une enquête et on s’attend à ce que d’autres accusations soient portées», a-t-on fait savoir.

 

C’était la deuxième présence publique de M. Bernier de la journée. Il avait tenu un rassemblement plus tôt à Niverville, non loin de Saint-Pierre-Jolys. M. Bernier a publié une vidéo peu après 14 h dans laquelle un agent de police lui remet une contravention de 1296 $ et le prévient qu’il pourrait se faire arrêter s’il «continue avec de nouvelles actions» du genre.

M.Maxime Bernier a estimé qu’il était dans son droit en s’appuyant sur l’article 2(c) de la Charte des droits et libertés, qui garantit le droit de réunion pacifique.

Maxime Bernier est présentement en tournée à travers le Manitoba. L’événement a été baptisé «Mad Max au Manitoba».

Le leader du PPC collectionne les contraventions depuis quelques mois. Cette dernière est au mois la cinquième qu’il a reçue relativement à des manifestations contre le confinement.

Si jusqu’à présent vous étiez assez naïf pour croire que le Canada  était encore l’une des rares démocraties survivantes dans le monde,alors  aujourd’hui,vous n’avez plus aucune raison d’y croire!

Exprimer sa véritable opinion au Canada,comme au Québec,est devenu un acte criminel…et comme nous sommes administrés par des sociétés secrètes et le crime organisé,le meilleur endroit  a être dans ce cas est en prison,si l’on est un honnête homme…comme Maxime Bernier!

En passant,votre humbe serviteur qui vous livre cet article aujourd’hui,est l’un des membres fondateurs du Parti Populaire du Canada…pour qui je vous invite à voter…s’il y aura des élections…encore dans ce pays!


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LaGigantesque Arnaque du COVID-19:Les masques tombent et Fauci tombe dans la fausse aux lions

La déclassification des courriels d’Anthony Fauci est accablante pour la clique des conspirateurs qui ont manigancé la pandémie préparatoire (entraînement et pratique) à une éventuelle troisième guerre mondiale. Et c’est parfaitement expliqué, avec précision et simplicité, par Radio Québec:

Vidéo du 3 juin 2021 – Anthony Fauci, premier domino sacrifié dans le scandale de la fausse pandémie. 

 

Résumé:
– Fauci, via le CDC, et Bill Gates via l’OMS,  ont conspiré dès le début pour interdire de soigner les patients du Covid-19. la chloroquine et une dizaine de traitements homologués non seulement auraient soigné les gens, mais empêché le confinement, le vaccin, le pass sanitaire, la répression, les masques futiles et les lois liberticides, l’effondrement économique, et l’expansion de la pauvreté, etc.
– Fauci (et de nombreux autres responsables) avait financé des laboratoires militaires et universitaires pour des projets visant à faire passer le virus des chauve-souris aux humains (à gain de fonctions), de façon à créer et à répandre une arme biologique
– Fauci se parjure devant le Sénat.
– Une personne qui a eu le Covid ne transmet pas la maladie : la personne vaccinée non plus. Donc les masques sont  inutiles pour ceux qui ne sont pas malades: Fauci le savait et l’écrivait le 5 mars 2020 !!!!
– Fauci est sous enquête du Département de la Justice américain.
– Toute la fraude de la  pandémie bidon s’effondre, car les asymptomatiques ne transmettent pas le virus. Fauci le savait et l’a écrit.
– Amazon retire les livres de Fauci de la vente, ainsi que Barnes and Noble!
– Fauci savait que ni confinement, ni masques, ni vaccins, ni distanciation sociale n’avaient le moindre sens médicalement parlant.
-Mais les médias US tentent de blanchir Fauci, car c’est un pilier de Big Pharma depuis 40 ans, c’est aussi l’homme du SIDA.
– Voilà pourquoi plusieurs pays renoncent au « passeport vaccinal », dont l’Angleterre, les US, Israël et l’OMS!!!! Tout le plan de gestion des populations tombe à l’eau prétend Radio Québec.
– La vaccination, comme les tests PCR, repose sur des expériences incomplètes et patentées.
– Le gouvernement canadien ment, il n’a pas réussi à vacciner 75% de la population.
– Certaines factions des classes dirigeantes sont en train de reculer, pour se protéger, car des factions adverses organisent leur riposte.
– Les tests de la chloroquine ont été faits sur des sujets déjà très malades, avec des doses MORTELLES intentionnelles pense Radio Québec.
– La mobilisation populaire + beaucoup de travail de lanceurs d’alerte au coeur de nombreuses institutions, en particulier de la part des militaires (sic) nous donnent la victoire: la troisième guerre mondiale contre la population mondiale n’aura pas lieu…pense Radio Québec.
– Delfraissy est un correspondant de  Fauci, et lui demande comment faire pour interdire l’hydroxychloroquine et autres traitements peu couteux. Les stocks ont été pillés pour que les médecins ne puissent pas l’utiliser et maintenir les vaccins comme unique solution coûteuse.

 

 

 

 

 

NOTES  IMPORTANTES

Le gouvernement US ne prépare clairement rien de bon, car des gens qui savent probablement mieux la réalité (comme le CDC) disent des choses – beaucoup de choses – qui sont manifestement fausses. Et tout le monde chante les mêmes cantiques, dont chaque gouvernement occidental et chaque organisation de presse grand public. Ainsi, nous savons que le « Récit Officiel » est un gros et gros mensonge. Étant donné que le récit est un mensonge, cela nous laisse 2 possibilités.

Une possibilité est que COVID-19 soit un nouveau virus artificiel, légèrement dangereux, mais très contagieux. Il a été conçu quelque part en Occident (probablement les États-Unis ou le Canada). Il a été relâché, par les faux sportifs américains, à Wuhan (une plaque tournante des transports en Chine) et programmé pour atteindre des taux de reproduction de pointe juste avant le Nouvel An chinois, lorsque la majeure partie du pays voyage quelque part (comme si on combinait à la fois la fête du Travail, Thanksgiving et les vacances de Noël aux États-Unis). Le virus a été créé pour promouvoir un programme de surveillance et de contrôle mondiaux, mais sa diffusion en Chine a eu quelques avantages secondaires :

A : Cela pourrait nuire à l’économie chinoise. La puissance économique de la Chine est devenue une sorte de monstre de Frankenstein pour notre élite mondiale : un Golem, comme diraient les Juifs. Si le virus pouvait les faire tomber d’un cran ou deux, ce serait utile.

B : Cela pourrait aussi nuire à la réputation internationale de la Chine. Si le virus est né naturellement dans des marchés humides, cela donne aux Chinois une apparence insalubre. Si le virus s’est échappé de l’Institut de virologie de Wuhan, cela fait paraître les Chinois incompétents, sinistres ou les deux.

C : La diffusion du virus en Chine offre plusieurs niveaux de déni plausible. “ Le virus est venu de Chine. Quelle que soit l’histoire, c’est la faute de la Chine, d’une manière ou d’une autre. ”

C’est donc une origine possible de la grande crise de 2020 : un virus conçu par l’homme, plus une campagne massive et coordonnée de propagande et de guerre psychologique. Deuxième possibilité. Cependant, comme le soulignent certaines personnes, un virus de conception humaine n’était peut-être pas nécessaire. Peut-être qu’une campagne massive et coordonnée de propagande et de guerre psychologique était suffisante. Dans ce cas, il n’y avait pas de virus, ou du moins il n’y avait pas de virus créé par l’homme. Comme on le sait, les coronavirus sont extrêmement fréquents. Le rhume et la grippe peuvent tous deux être causés par les coronavirus. Plusieurs nouvelles variantes de la grippe apparaissent chaque année. Le vaccin annuel contre la grippe est un cocktail de vaccins conçu pour lutter contre les variantes jugées les plus susceptibles d’être menaçantes cette année-là. (Deux variantes sont typiques, si je me souviens bien, et je crois que le vaccin contre la grippe pour 2019 contenait des vaccins pour trois variantes.) Donc, dans ce cas, le « même vieux virus » a été reconditionné et présenté comme quelque chose de nouveau, sinistre et menaçant .

Oui, Fauci est un porte-parole. Oui, il est effrayant. Il ressemble à un pervers louche qui pourrait s’en prendre aux petites filles (ou garçons). Qui sait? C’est peut-être un imposteur, mais pour autant que je sache, cette expression béate et stupide sur son visage pourrait être une posture. C’est peut-être un génie maléfique.

Cependant, les e-mails que j’ai vus ne révèlent rien de surprenant.

Un e-mail dit que les masques ne vous protègent pas des virus flottant dans l’air, car les virus sont beaucoup plus petits que les espaces entre les fibres du masque. C’est vrai. C’est aussi ce que lui (et tout le monde) disait publiquement lorsque cet e-mail a été envoyé. Plus tard, tout le monde a fait marche arrière et a déclaré que le port de masques était d’une nécessité vitale. (Cette deuxième affirmation est un mensonge. Les masques en papier ou en tissu bon marché ne vous protègent pas des virus : tout comme ils ne vous protègent pas des gaz neurotoxiques, et pour la même raison : les espaces à peine visibles entre les fibres sont bien plus grands que les virus invisibles /molécules de gaz.)

L’autre e-mail remercie le Dr Fauci d’avoir dit que le virus provenait des chauves-souris. C’est en effet ce qu’il disait publiquement à l’époque. De plus, c’était le récit officiel à l’époque et il l’est resté jusqu’à tout récemment. Tous ces courriels révèlent que le Dr Fauci a changé sa position sur ces questions. Rien de tout cela, cependant, n’est une révélation surprenante, car il a publiquement changé ses positions.

Il est toujours un porte-parole effrayant, pervers et méprisable, mais les e-mails sont un énorme « hareng rouge » pour vous distraire de problèmes plus importants.

C’est comme lorsque que vous commencez à construire un mur à la frontière américano-mexicaine et que vous passez votre temps à essayer de convaincre vos ennemis que, puisque vous adorez les juifs et Israël, vous n’êtes pas raciste. Ou bien lorsque vous enfermez 2 millions de personnes dans un ghetto appelé Gaza, que vous les privez d’eau, d’électricité, de médicaments, d’entrer ou de sortir, de se baigner en mer ou de pêcher, et que, dès qu’ils manifestent leur mécontentement, vous détruisez leurs écoles et leurs hôpitaux, leurs maisons et leurs stations TV, etc. et que vous prétendez être la meilleure démocratie du Moyen-Orient. 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

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La Gigantesque Arnaque du COVID-19:L’anarchie qui vient

« Depuis un an et demi, nous pouvons constater que l’emprise technologique sans cesse grandissante s’accomplit bel et bien en un totalitarisme de type nouveau. »
« Soit nous inventons de nouvelles formes de démocratie, et ici la « tradition » anarchiste et elle seule peut nous être salutaire, soit nous allons subir, pour des décennies, un totalitarisme mondial dont le régime chinois est le prototype : une société de contrôle technologique absolu, où toute forme de dissidence est éliminée. »
« 
En réalité nous sommes tous anarchistes sans le savoir. »
« 
Sous couvert de « crise sanitaire » mondiale décrétée arbitrairement par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on a détruit les pauvres, les jeunes, les écoles, l’Université, les arts, la culture, les PME, les classes moyennes, et bien d’autres choses. Les seuls qui soient sortis gagnants de cette « crise » montée de toutes pièces sont les oligarques du monde entier, enrichis de manière obscène « .
« 
Jamais je n’aurais cru que la propagande pourrait générer autant de comportements somnambuliques dans la population. Jamais je n’aurais cru assister, de mon vivant, à un totalitarisme qui fera passer, dans la mémoire des hommes (s’il en reste…) le nazisme et le stalinisme pour des jeux d’enfants. »
« Oui, Schwab a raison : nous étions déjà dans le « Great Reaset », mais la « crise du COVID », décidée par Bill Gates, a permis de renforcer le processus. Nous avons été pris au piège, et il se refermera implacablement sur nous si nous ne réagissons pas, ici et maintenant. »
« 
Bientôt, sera accusé de « complotiste » quiconque ose mettre deux neurones en contact. Mais les puces électroniques implantées dans nos cerveaux arrivent… »
« Dieu » désigne, depuis l’invention de son concept, une entité omnisciente, omnipotente, immortelle.  Or, la technologie contemporaine satisfait à tous les réquisits par lesquels on définit le mot « Dieu ». »
« Le véritable « virus » n’est pas la grippe virulente qui sert à terroriser toutes les populations, mais l’information frelatée que font circuler les médias de masse et les gouvernements à ce sujet »
« Si j’ai, par rapport à ce qui nous arrive, une conviction absolue, c’est bien celle-là. Communauté contre transhumanisme, telle est ma « philosophie politique ». »


VOICI UNE IMPORTANTE ENTREVUE:

Mehdi BELHAJ KACEM

 

 

Mehdi BELHAJ KACEM répond à des questions de Nika Dubrovsky

Who came up with the word « anarchy » anyway and what is in it for you?

Je ne sais pas qui a créé le mot anarchie, qui existe depuis fort longtemps. Je ne sais pas non plus quand a été utilisé pour la première fois, probablement au dix-neuvième siècle, le terme « anarchisme ». On sait que c’est Proudhon qui l’utilise pour la première fois de manière positive. Jusqu’à lui, le mot avait des connotations seulement péjoratives : désordre, chaos, cataclysme… Je donne, pour ma part, trois définitions principales au mot anarchie.

Le premier : c’est celui, à point nommé, des anarchistes historiques, toutes tendances confondues. La meilleure synthèse de ce qu’est l’anarchisme a été formulée par Goodman :

« L’anarchisme se fonde sur une proposition assez claire : qu’un comportement valable ne peut naître que de la relation directe d’individus ou de groupes volontaires aux circonstances que leur présente leur environnement historique. Il affirme que dans la plupart des affaires humaines, qu’elles soient politiques, économiques, militaires, religieuses, morales, pédagogiques ou culturelles, on fait plus de mal que de bien en utilisant la coercition, le commandement hiérarchique, l’autorité centrale, la bureaucratie, les prisons, la conscription, les États, la standardisation préétablie, la planification excessive, etc. Les anarchistes veulent accroître le fonctionnement intrinsèque et diminuer le pouvoir extrinsèque. »

Avant d’approfondir ce point, savoir ce que pourra bien signifier une politique anarchiste à notre époque, je vais m’arrêter aux deux autres définitions que je donne au mot anarchie.
Le second sens me vient de la lecture d’un livre très important de Reiner Schürmann, Le principe d’anarchie. An-archie veut dire : absence d’archè, de commandement, de principe directeur. Il s’agit d’un oxymore : du principe de l’absence de principe. Jusqu’ici, les sociétés occidentales avaient toujours réussi à vivre, agir et penser selon un grand principe directeur : l’Un pour les grecs, la Nature pour les romains, Dieu pour le moyen-âge, la conscience-de-soi pour les modernes depuis Descartes et surtout Kant… or, tous ces principes se sont effondrés, nous dit Schürmann, et aucun nouveau principe ne sera en mesure d’en prendre la relève. L’autre grand livre de Schürmann s’appelle : Les hégémonies brisées, qui désigne le même problème. Nous n’en sommes sans doute qu’au début de cette « ère anarchique », la nôtre. Mais prenons, par exemple, la revendication de beaucoup de philosophes académiques (quasi-pléonasme…) de notre temps : le « matérialisme ». Il s’agit, là encore, d’un Principe, censé donner assise et consistance au discours, pour savoir comment s’orienter dans la pensée et l’agir. Ce « nouveau » référent, repris aux philosophes des lumières et aux marxistes, ne risque pas de faire long feu non plus. Choisir « l’anarchie » au sens que je viens de dire, c’est renoncer à tout commencement qui serve d’appui supposé inébranlable à la pensée. Être un « philosophe anarchiste », c’est avancer dans l’inconnu. 

Je me dois, ici, de signaler une philosophe dont les analyses sont extrêmement proches des miennes, Catherine Malabou. Elle s’apprête à publier un livre, que j’attends avec impatience, qui demandera pourquoi l’essentiel de la philosophie moderne, comme Derrida, Deleuze, Foucault, Schürmann… sont anarchistes « ontologiquement » mais n’ont jamais ouvertement revendiqué d’être anarchistes politiquement. Dans une préface à un livre de Schürmann sur justement l’anarchie (et notamment sur la question « Comment se constituer en sujet anarchique ? » chez Foucault), je pose la même question que Malabou : pourquoi est-ce que Schürmann, probablement sans les avoir lus, tient-il à se démarquer de Proudhon, Bakounine, Kropotkine, etc. ? Car il s’agira ici d’élucider la communauté sémantique qui peut bien exister entre anarchie ontologique et anarchisme politique. Un autre philosophe contemporain qu’on peut ranger dans la catégorie ontologico-politique de l’anarchie est Giorgio Agamben. Tu verras comme tout cela n’est pas anodin.

Les anarchistes historiques (essentiellement au dix-neuvième siècle, des ouvriers) auront donc été des précurseurs : en refusant autant que possible tout principe directeur local, toute coercition circonscrite, comme la police ou le  clergé, ils ont annoncé ce que la philosophie moderne, de Heidegger et Wittgenstein à Schürmann et Derrida, en passant par Deleuze et Foucault, nous a appris : la pensée moderne se heurtait pour la première fois à la question de « l’abîme », du non-sens, de l’absence de fondement au penser, au vivre et à l’agir.

Le troisième grand sens que je donne au mot anarchie est une création personnelle, mais cohérente avec ce qui précède. La philosophie moderne a pour programme, depuis Kant, ce qu’on a appelé la « déconstruction de la métaphysique ». Cette déconstruction fut elle-même passablement « anarchique » : Kant ne déconstruit pas la métaphysique comme le feront Kierkegaard et Schopenhauer, Marx proposera une sortie différente de la métaphysique que tous ceux-là, Nietzsche proposera une sortie de la métaphysique rigoureusement opposée à celle de Marx, Heidegger ne pratiquera pas la même déconstruction que Derrida, et je ne déconstruis pas la métaphysique de la même manière que ne le fait mon maître en la matière, Reiner Schürmann. Ou que Malabou ou Agamben, ou encore Nancy ou Meillassoux.

Or, comme l’a découvert Heidegger, la métaphysique s’accomplit aujourd’hui sous une forme et une seule : la technologie planétaire. Schürmann parlait de « totalitarisme technologique »… je crois qu’il ne croyait pas si bien dire. Depuis un an et demi, nous pouvons constater que l’emprise technologique sans cesse grandissante s’accomplit bel et bien en un totalitarisme de type nouveau, dont ceux du vingtième siècle n’étaient que les précurseurs. Une grande philosophie met toujours quelques siècles pour s’accomplir (j’en donnerai quelques exemples). Si ma définition de la modernité philosophique est juste, à savoir qu’elle est la déconstruction de la métaphysique, alors elle s’accomplira, politiquement, par la déconstruction du Léviathan technologique planétaire qui a pris le pouvoir comme jamais auparavant, au prétexte de ce qu’on appelle la « crise sanitaire ». J’y reviendrai.

Mais ici, il s’agit de souligner l’affinité des trois définitions principales que je donne du mot anarchie : l’anarchisme, au sens de la récusation de tout principe de commandement, de hiérarchie, etc. ; l’anarchie, au sens de l’époque de l’absence de principe unitaire pour conduire la pensée et l’agir ; enfin, l’anarchie au sens de la déconstruction des grandes hégémonies qui nous ont jusqu’ici dominé, dont la dernière en date (la « dictature sanitaire »), dont il faudra donc reparler, car elle jette un éclairage très cru sur ce qu’il faut entendre aujourd’hui par le terme « anarchie ».

– How did you learn about anarchism?

Essentiellement par l’ultra-gauche, c’est-à-dire par les situationnistes, que j’ai lus à seize ans et qui sont toujours restés ma référence principale en matière politique. J’ai ainsi participé au groupe Tiqqun, qui devait devenir le mondialement célèbre « comité invisible » plus tard. Enfin, je suis en ce moment engagé dans le seul mouvement d’opposition politique réel qui existe actuellement en France, les gilets jaunes. Le reste est mascarade « médiatico-parlementaire », comme je le dis depuis vingt ans. Depuis un an et demi, on voit que les régimes occidentaux de démocratie libérale ne sont plus seulement à l’agonie, comme je l’ai annoncé il y a vingt ans dans un livre intitulé La chute de la démocratie médiatico-parlementaire, qui m’a valu beaucoup d’ennemis, mais cliniquement morts. La démocratie bourgeoise telle qu’elle a existé bon an mal an en Occident depuis un peu plus de deux siècles est définitivement dernière nous. La question de savoir pourquoi c’est à l’occasion d’une « crise sanitaire » qu’a été mondialement signé cet avis de décès méritera qu’on s’y arrête.

Au moins la situation est-elle désormais claire : soit nous inventons de nouvelles formes de démocratie, et ici la « tradition » anarchiste et elle seule peut nous être salutaire, soit nous allons subir, pour des décennies, un totalitarisme mondial dont le régime chinois est le prototype : une société de contrôle technologique absolu, où toute forme de dissidence est éliminée. Nous ne sommes pas dans une « crise sanitaire », mais dans une guerre civile mondiale à peine larvée, déclenchée par les oligarchies de tous les pays pour imposer ce qu’on nous annonce depuis longtemps : le « nouvel ordre mondial ». Comme toute hégémonie, ce « nouvel ordre » est destiné à s’effondrer : c’est ça le sens de ce que disait Schürmann. D’ores et déjà, nous voyons que ce « nouvel ordre » ne produit que la terreur, la misère, la mort : le contraire même de l’ordre, c’est-à-dire le chaos. L’« anarchie » au sens vulgaire.

Mais je dirais encore plus volontiers que mon « anarchisme », avant d’être politique, a été essentiellement esthétique. J’ai lu Lovecraft puis Lautréamont à douze ans, et ils ont changé ma vie. Pour moi, ils sont anarchistes. Rimbaud et Verlaine sont anarchistes poétiquement comme ils l’ont été politiquement (participation à la Commune, faite à 80% par des ouvriers anarchistes). Goya et Sade étaient anarchistes avant l’heure. Les impressionnistes étaient anarchistes, comme le seront Dada et les surréalistes. Francis Bacon ou Antoine d’Agata sont anarchistes. Schönberg est l’anarchiste de la musique, mais aussi bien les punks ou les rappeurs. Burroughs ou K.Dick sont des visionnaires du monde qui est le nôtre, et ils étaient clairement anarchistes eux aussi. Et je pourrais allonger la liste à l’infini… tout l’art moderne depuis la Révolution française est spontanément anarchiste, c’est-à-dire qu’il nous montre le chaos du monde anthropologique, au lieu d’en montrer l’Ordre, ce qui fut la fonction de la Propagande de toutes les époques, et tout particulièrement le nôtre (le « nouvel ordre mondial », qui accouche sous nos yeux du plus grand chaos planétaire de tous les temps). La plus grande de ces propagandes, c’est justement la métaphysique elle-même, comme discours destiné à la fois à épeler l’ordre du monde tel qu’il existe déjà, et à prescrire celui qui doit advenir. Je reviendrai aussi sur cette disjonction essentielle, qui est la disjonction, fondamentalement, entre science et politique. 

Tout cela pour dire que je ne suis pas, hélas, un grand militant comme David, mais avant tout un anarchiste « esthétique » (j’ai commencé en écrivant de la littérature, j’a écrit récemment un poème musical sur la situation actuelle…) puis je me suis « découvert », en pratiquant la philosophie, anarchiste ontologiquement. Un de mes livres s’appelle Esthétique du Chaos, ce qui résume bien les choses. A condition d’ajouter : ce que j’entends par « anarchisme ontologique », ce n’est pas du tout que l’être lui-même soit chaotique. Je pense au contraire que l’être comme tel est régi par d’innombrables lois, celles que nous épelle la science. Il n’y a donc pas de chaos au niveau de l’être lui-même. Ma question sans doute centrale en philosophie, c’est : pourquoi est-ce que, à mesure que nous nous approprions les lois de l’être par la science, sommes-nous d’autant plus incapables de trouver des règles de coexistence civiques (c’est ce qu’on appelle  la politique) à peu près viables ? C’est la disjonction entre ces deux régimes de la pensée et de l’agir, la science d’un côté et la politique de l’autre, que j’appelle « chaos ». 

-How does anarchism relate to anthropology? David called himself an anthropologist but got annoyed when he was called an anarchist. He did not belong to any party.

C’est une excellente question ! D’abord, je tiens à dire qu’il y a autant à apprendre des grands anthropologues modernes, selon moi, que des grands philosophes modernes : notamment, en ce qui me concerne, Lévi-Strauss, Jared Diamond ou Graeber, qui m’ont autant appris que les plus grands philosophes de tous les temps.

Que nous ont-ils appris d’essentiel, concernant le « principe d’anarchie » ? Qu’aucune société dite « primitive » (David préférait dire : « libre ») ne fonctionnait comme une autre. Que chacune avait ses règles de coexistence extrêmement singulières, mais qui fonctionnaient. « L’anarchie, c’est l’ordre sans le pouvoir », disait Proudhon. Les sociétés « primitives » nous le démontrent, et c’est le génie de David que d’avoir repéré une jonction essentielle entre anthropologie et anarchisme.

C’est ce qu’a compris David, et la raison peut-être pour laquelle à la fois il assumait l’étiquette d’ »anarchiste », et était embarrassé par elle. La vérité très difficile à saisir, pour nous qui nous considérons comme anarchistes, c’est qu’en réalité nous sommes tous anarchistes sans le savoir. J’y reviendrai bien sûr, mais j’insiste ici sur ce point : les anthropologues nous prouvent que, quand une communauté existe à échelle limitée (quelques centaines ou milliers de personnes), comme toutes les tribus de chasseurs-cueilleurs sans exception, les choses fonctionnent plutôt bien, quoique chaque fois singulièrement, puisqu’aucune société « primitive » ne fonctionne selon les mêmes règles de coexistence multiple, selon la même représentation du monde, etc., que les autres. C’est quand les choses commencent à « grandir » que les ennuis commencent. C’est avec les chefferies que commence la « kleptocratie », nous dit Jared Diamond : kleptocratie qui vient d’atteindre récemment son paroxysme absolu, avec la soi-disant « crise sanitaire ». Plus on va vers la collectivisation, l’universalisation, l’impérialisation, l’étatisation, etc., plus on peut s’attendre à de graves ennuis. Et tel est exactement le moment que nous vivons, au prétexte de la « crise sanitaire », qui a transformé le monde entier en assignation à résidence oppressive, répressive, néo-totalitaire. Sous couvert de « crise sanitaire » mondiale décrétée arbitrairement par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on a détruit les pauvres, les jeunes, les écoles, l’Université, les arts, la culture, les PME (petites et moyennes entreprises), les classes moyennes, et bien d’autres choses. Les seuls qui soient sortis gagnants de cette « crise » montée de toutes pièces sont les oligarques du monde entier, enrichis de manière obscène grâce à elle, et la République chinoise. Il y a une logique profonde qui anime tout cela, que masquent depuis un an et demi les intenables propagandes médiatico-gouvernementales du monde entier au titre de la « crise sanitaire ».

La kleptocratie que Diamond démontre être née avec les chefferies n’a cessé de s’agrandir depuis le néolithique, voire le paléolithique supérieur, jusqu’à des proportions proprement monstrueuses. L’homme est l’animal voleur : tout commence avec l’invention, au paléolithique supérieur, du stockage, qu’ignorent toutes les autres espèces animales. Le Capital de Marx n’est qu’une annotation historique de l’évolution que suit l’humanité depuis son origine. C’est pourquoi j’ai créé ce concept : le « pléonectique », qui veut dire : avoir-toujours-plus. Les 3000 oligarques qui possèdent désormais le monde (les gouvernements ne sont que leurs marionnettes) ne sont pas satisfaits de tout ce qu’ils possèdent déjà, le « stockage » devenu délire financier illimité : ils veulent désormais posséder nos corps. La soi-disant « pandémie mondiale » décrétée par l’OMS leur sert de prétexte pour faire désormais main basse sur nos organismes, notre santé, notre hygiène de vie. J’y reviendrai bien sûr, car c’est cela qui est en jeu avec la soi-disant « crise sanitaire ».

– Tell us about David Graeber.

Le plus grand anthropologue de sa génération avec Jared Diamond, mais aussi le plus grand penseur anarchiste de sa génération. Je pense simplement que, quand tu me dis qu’il était un peu embarrassé d’être étiqueté anarchiste (tout en le revendiquant ! Nous sommes tous un peu schizophrènes !), c’est qu’il était conscient de ce que j’ai essayé de lui dire, avec mon très mauvais anglais, dans nos entretiens : qu’en réalité l’anarchie, au triple sens où je l’ai défini, était en réalité partout depuis l’origine de l’humanité, qu’on la date au sens large (2.000.000 d’années) ou au sens strict (30 ou 40.000 ans). L’homme est celui qui dérègle, et de plus en plus, les lois de la Nature, en se les appropriant. La chasse, c’est une appropriation des lois de la prédation. L’agriculture, c’est une appropriation des lois de l’efflorescence naturelle. Beaucoup plus tard, les mathématiques seront l’appropriation des lois de l’être lui-même. La physique mathématisée, l’appropriation des lois de tout le monde cosmique au-delà de la minuscule planète terre. La biologie, l’appropriation des lois naturelles extrêmement diverses qui habitent cette même petite planète terre. La physique quantique, c’est l’appropriation des règles qui régissent les particules élémentaires. Etc. Or, aucune des autres espèces parmi les millions qui ont habité et qui continuent à habiter la minuscule planète terre ne s’est montrée susceptible de s’approprier les lois de la Nature et de l’être. L’homme est l’animal appropriateur. L’homme est l’animal pléonectique : avoir toujours plus. Et ça ne se réduit malheureusement pas au compte en banque de ceux qui contrôlent aujourd’hui l’information officielle et la politique mondiale. Ca touche à toutes les dimensions de nos vies.

Tout commence avec la science elle-même : la chasse et l’agriculture (d’ailleurs, quand on dit « chasseur-cueilleur », on ne pose pas la question de savoir pourquoi l’augmentation proto-pléonectique de la prédation qu’est la chasse, ce serait un « Mal », tandis que l’interdiction anti-pléonectique de l’agriculture qu’est la cueillette, c’est un « Bien ». Ce sont des questions qui se poseront très vite à l’humanité, car tout va désormais très vite). Tout commence avec ce que j’appelle donc le pléonectique. Le capitalisme n’est qu’un épiphénomène du pléonectique. Tout, en nous, est volonté d’avoir-plus. Beaucoup (et ce sont les plus criminels) veulent avoir plus d’argent et de pouvoir (pléonasme). D’autres (les moins criminels) veulent avoir plus de savoir ou d’émotions esthétiques. Mais nous sommes tous criminels. L’humanité, censée être depuis la naissance de la métaphysique l’animalité douée de « raison », est la cause de la sixième extinction de masse de l’histoire de la planète, et, virtuellement, de la suppression pure et simple de toute vie sur terre, ce miracle scientifique extraordinaire, qu’aucun scientifique n’est encore en mesure d’expliquer (on appelle ça « l’ajustement fin »). Nous avons d’ores et déjà supprimé 90% de la biosphère. Les américains ont exterminé les « indiens », c’est-à-dire les sociétés de chasseurs-cueilleurs pluralistes qui habitaient le continent qu’ils ont colonisé. Les nazis ont exterminé presque tous les juifs d’Europe. Les Cro-magnons ont commencé par l’extermination des ures et des mammouths.

Aujourd’hui, on nous dit : « un virus va exterminer l’humanité ». La dernière fois qu’on nous a dit ça, c’était les nazis (le « virus juif »), qui ont failli exterminer la terre entière. Et que constatons-nous ? C’est la « politique sanitaire » décidée par un petit nombre de personnes sur la planète entière qui est déjà en train de détruire la vie de centaines de millions de personnes sur terre, c’est-à-dire demain des milliards. 3.500.000 de personnes mortes du « COVID » à ce jour (chiffres très probablement grossis par les autorités publiques, pour les besoins de leur propagande terroriste) ; 150.000.000 de personnes qui sont déjà dans un stade « d’extrême pauvreté » depuis les « politiques sanitaires », c’est-à-dire le confinement mondial. En termes clairs : ces gens sont en train de mourir de faim. Où sont les images dans les médias ? Où sont les articles dans la grande presse? Il n’y en a que pour les lits de réanimation dans les hôpitaux, et pour les pseudo-débats entre « experts » la plupart du temps corrompus. Jamais on n’a assisté, pas même sous le nazisme ou le stalinisme, à une propagande aussi massive, à un lavage de cerveau planétaire. Tout ça pour une grippe un peu virulente, qui tue 0,15% de la population, dont la moyenne a 82 ans, la plupart du temps des gens perclus de comorbidités. Vous mourez à 96 ans d’un cancer terminal, mais avec le COVID ? Vous êtes mort du COVID. Vous mourez à 45 ans d’un accident de mobylette, mais avec le COVID ? Vous êtes mort du COVID. Les chiffres ont donc été volontairement grossis. Jamais je n’aurais cru que la propagande pourrait générer autant de comportements somnambuliques dans la population. Jamais je n’aurais cru assister, de mon vivant, à un totalitarisme qui fera passer, dans la mémoire des hommes (s’il en reste…) le nazisme et le stalinisme pour des jeux d’enfants.

Donc  des milliards d’êtres humains sont en train de voir leurs vies détruites par les politiques « sanitaires » décidées par l’OMS et par Davos. Regardez les vidéos de Véra Sharav sur Internet, une rescapée de la Shoah, qui explique qu’elle n’aurait jamais cru que, de son vivant, elle verrait la même chose que ce qu’elle a vu dans son enfance se reproduire, mais à échelle mondiale. Elle est extrêmement brillante et lucide (elle a été médecin, et a milité toute sa vie contre les magouilles de l’industrie pharmaceutique).

J’avoue avoir mis du temps à m’éveiller à la situation. Lors du premier confinement en France, je me suis réfugié dans une sorte de bulle autistique, je m’informais très peu, je ne comprenais rien à ce qui se passait. Puis à l’issue de ce confinement, ma mère a été retrouvée pendue dans son petit studio parisien. Elle était en parfaite santé, n’avait pas de précédent dépressif, seulement voilà : elle vivait depuis des années sur le fil du rasoir du seuil de pauvreté. Elle arrivait à peine à payer son loyer en tant que gardienne de musée. Elle ne voulait plus être un poids pour personne (mon frère l’aidait tant bien que mal financièrement) et s’est supprimée.

Ma mère n’est qu’un chiffre statistique des milliards de victimes que fait nous nos yeux non pas le « virus », mais la « politique sanitaire » mondiale impulsée par l’OMS et Davos, et appliquée contre toute raison dans la quasi-totalité du monde. Un médecin canadien, qui dénonce par ailleurs les graves effets secondaires produits sur ses patients par le « vaccin », a eu un mot savoureux : le « virus » fait perdre trois sens : l’odeur, le goût, et le bon sens. Une gouvernementalité mondiale folle est parvenue à rendre la majorité de la population terrestre complètement folle aussi. Il faudra examiner de près le lien qui unit la question de la folie à la question de l’anarchie.

La mort de ma mère a été un choc très rude, et j’ai mis six mois à, non pas m’en remettre, mais à simplement à faire en sorte que mon cerveau fonctionne à nouveau. Il n’y a que depuis six mois que je m’informe, que j’essaye d’analyser la situation, que je me pose mille questions. Et ce que je vois est proprement terrifiant. Nous vivons la crise la plus grave, le guerre la plus totale, de l’histoire de l’humanité. Et cette crise n’a rigoureusement rien à voir avec un virus grippal un peu virulent. Il faut être tout simplement aveugle pour ne pas le voir. Mais 80% de l’humanité est devenue complètement aveugle.

-So there are different kinds of anarchism? What is « anarchism from above? »

C’est en abyme : bien sûr que, dans sa définition même, la notion d’anarchisme recouvre la notion de « pluralité », comme le prouvent tous nos grands anthropologues à commencer par David.

Bien sûr qu’il y a un « anarchisme par le haut », et c’est là que les choses deviennent inquiétantes. Quand vous ne disposez plus d’un principe directeur pour dicter le penser et l’agir des êtres humains, alors, vous n’avez plus recours qu’à la force pure. Le mensonge propagandiste de la « crise sanitaire » est en train de se dissiper dans la tête de centaines de millions de personnes. Ce qui se passe derrière, c’est la plus grave crise économique de tous les temps. Je ne me fais plus aucune illusion à ce sujet : nous sommes d’ores et déjà dans la troisième guerre mondiale, peut-être même dans la première guerre civile mondiale de l’histoire de l’humanité. Il va y avoir des milliards de morts. C’est ça, et rien d’autre, qui advient sous nos yeux, sous forme d’une propagande absolument matraquante des médias de masse. 

C’est ça, « l’anarchisme par le haut ». Dans le Salo de Pasolini, les bourreaux disent : « nous sommes les vrais anarchistes ». Je ne cesse de penser à cette phrase depuis que je comprends de quoi retourne cette soi-disant « crise sanitaire ». Celle-ci a servi de prétexte, dans tous les pays occidentaux et au-delà, à supprimer les lois constitutionnelles, l’état de droit, et ce qui restait de la démocratie représentative, à laquelle je ne crois de toute façon plus depuis vingt ans. Mais maintenant, ça avance à visage découvert : nous assistons depuis un an et demi à la prise de pouvoir mondiale d’un fascisme oligarchique de type entièrement nouveau, où les grands médias diffusent la même propagande abrutissante et pleine de contradictions, et où les gouvernements ne sont plus que les marionnettes de cette oligarchie mondialiste, la seule à profiter ouvertement, financièrement et politiquement, de la soi-disant « crise sanitaire ».

Je le dis dans une chanson qu’on peut trouver sur le Net, « Bienvenue » : « bienvenue dans un monde où la nouvelle dictature consiste à changer tous les jours de règles du jeu, afin de nous rendre tous fous. » Bernard Stiegler, peu avant sa mort, avait déjà posé la question : comment, dans la « disruption » capitaliste mondiale et l’emprise sans cesse grandissante de la technologie, ne pas devenir fou ? Les bonnes vieilles dictatures imposaient une loi martiale à tout le monde une bonne fois pour toutes : vous vous y soumettiez ou vous mourriez. Les nouvelles dictatures vont beaucoup plus loin : elles improvisent tous les jours des lois nouvelles, pour vous rendre fous avant que vous ne soyez purement et simplement assassinés. Tel est le sens terrible aujourd’hui dont il faut aussi recouvrir le mot « anarchie ». L’arbitraire de la règle civique, quand le pouvoir est détenu par une infime minorité de l’humanité.

En France comme ailleurs, c’est à quoi nous assistons depuis au moins un an : la constitution est foulée aux pieds et ne vaut plus rien. Il n’y a quasiment plus d’état de droit. Chaque jour, un parlement entièrement corrompu fait passer de nouvelles lois chaque fois encore plus absurdes que celles qui étaient valables la veille : lois dictées par le seul et unique gouvernement, qui lui-même ne fait qu’entériner les caprices d’un président de la république conseillé par un « conseil scientifique » parfaitement opaque, et dont les membres sont perclus de conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique. « Scandale » est un mot très faible pour dénoncer ce qui est en train de se passer.

Qui peut encore sérieusement croire qu’une maladie qui tue, dans le monde entier, 0,14% de la population, pour une moyenne de gens de 82 ans perclus de comorbidités, qui peut encore sérieusement croire que cette soi-disant « pandémie » décidée par l’OMS, massivement financée par Bill Gates et la Chine (Bille Gates a demandé à l’OMS en mars 2020 d’ « étendre » très largement la définition de ce qu’était une « pandémie »…), justifie à ce qu’on tue tous les droits civiques acquis par des siècles de luttes, à ce qu’on assassine les PME, l’hôtellerie et la restauration, à ce qu’on abîme très gravement l’Université, l’école et les hôpitaux (en France, le gouvernement a promis la construction de milliers de nouveaux lits de réanimation, et il en a finalement supprimé des milliers…), à ce qu’on sacrifie non seulement les pauvres et la jeunesse, mais aussi les classes moyennes et les enfants, etc. ? Eh bien, l’hallucinant est qu’une majorité des gens y croit. Il s’agit quasiment d’une nouvelle religion, la religion du « virus », qui fait que, de manière commode, on n’a plus à parler de conflits sociaux, d’économie, de politique et de géopolitique, d’arts et de culture, etc. Il n’y en a plus que pour le « virus ». Mais il suffit d’ouvrir les yeux pour se rendre à l’évidence : ce qui détruit, et en masse, la vie des gens, ce n’est assurément pas cette grippe un peu virulente probablement sortie d’un laboratoire, mais la « politique sanitaire » qui a été un peu partout adoptée pour soi-disant le contrecarrer. Orwell est fréquemment évoqué pour décrire ce qui se passe, et on ne peut que souscrire : les mots, les slogans gouvernementaux et médiatiques, désignent systématiquement le contraire de ce qu’ils signifient. Les mesures les plus malsaines sont présentées comme « sanitaires ». On nous dit : « luttons ensemble contre le virus » pour nous assigner à résidence et nous retourner, avec succès, les uns contre les autres, dans une sorte de paranoïa démocratisée. Le Mal est présenté comme le Bien, et le Bien, comme le Mal. Mike Yeadon, biologiste et ex-vice-directeur du laboratoire pharmaceutique Pfizer, de nationalité anglaise, le dit depuis un an : son gouvernement a menti a la population sur tout. Sur absolument tout. La même chose advient en France, et nos « intellectuels médiatiques » ne mouftent pas; les autres se taisent. Rien de ce que nous a raconté le gouvernement français depuis un an n’était vrai, absolument rien. Il s’est sans cesse renié lui-même, sans cesse fait circuler de fausses informations et prescrit des lois délirantes, et les gens n’ont cessé d’obéir de manière exactement proportionnée. Je le répète : jamais je n’aurais cru pouvoir assister à un tel spectacle de mon vivant, qui dépasse les pires scénarios contenus dans les livres ou films d’horreur et de science-fiction. 

 On prend les gens pour des enfants parce qu’au niveau politique, ce sont des enfants. L’irresponsabilité totale dont font preuve les dirigeants mondiaux reflète l’irresponsabilité de populations débilisées par des décennies d’abrutissement par le « totalitarisme technologique ». qui peut croire que les 3.500.000 morts du « CORONAVIRUS » à ce jour dans le monde justifient qu’on jette 150.000.000 d’êtres humains à ce jour dans la famine, c’est-à-dire, demain, des milliards d’êtres humains ? Les gens meurent des mesures anti-« CORONA », et non pas du « CORONA ». Comme le dit le grand avocat Reiner Fuellmich (qui a fait condamner la Deutshbank et Volswagen) : il s’agit, d’ores et déjà, du plus grand crime contre l’humanité jamais perpétré. Véra Sharav fait rigoureusement le même constat, et à vrai dire des dizaines de millions de personnes dans le monde. Une majorité de gens sont rendus proprement somnambules par la propagande d’Etat, mais, fort heureusement, des gens de plus en plus nombreux se réveillent et prennent conscience de tout l’incroyable carnage social qui a été perpétré au nom de la « crise sanitaire ».

Mais le pouvoir a cru avoir trouvé la parade : tous ce gens sont des « complotistes ». C’est un mot qui désigne exactement aujourd’hui ce que la bourgeoisie française reconnaissait comme « anarchistes » au dix-neuvième siècle, ce que le mot « résistant » désignait dans la France vychiste des années quarante du siècle dernier, ou ce que le mot « dissident » désignait dans les dictatures européennes de l’est dans le même siècle. Pourquoi des dizaines de milliers de médecins en Europe, au risque de perdre leur réputation et parfois leur droit d’exercer, se sont-ils érigés contre ce diktat ? Pourquoi, en face, dans les grands médias et pour entourer nos gouvernements, n’a-t-on que des médecins ultra-corrompus par des conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique ? Pourquoi des milliers d’avocats dans le monde, là encore au risque de leur réputation, voire d’être radiés des barreaux, ont-ils lancé la campagne « Nuremberg 2 » pour dénoncer et faire tomber la gigantesque manipulation qui a cours depuis maintenant un an et demi dans le monde ? Mais voilà : lorsque vous dites l’évidence, et que les deux organisations les plus influentes dans cette affaire sont la fondation Bill et Melinda Gates et le Forum de Davos, vous êtes traité de « complotiste ». Lorsqu’on dit que Billa Gates, fort d’une idéologie eugéniste, hygiéniste et « bioéthique » proprement délirante (et de sucroît, bien sûr, « transhumaniste »), rêve depuis des décennies d’une « pandémie mondiale », et qu’il a quasiment acheté l’OMS à cet effet, vous êtes traité de « complotiste ». Lorsqu’on rappelle que le même rêve, depuis des décennies, à vacciner la terre entière (mais pas ses trois enfants…) sous n’importe quel prétexte, on vous traite de « complotiste ». Lorsqu’on signale que le même a professé publiquement, l’année dernière, que « le vaccin est la solution finale contre le virus », on vous traite de « complotiste ». Lorsque vous dites que ne pas prendre aujourd’hui au sérieux The great Reaset, de Klaus Schwab, le porte-parole de ceux que Reiner Fuellmish surnomme « la clique de Davos », est comme ignorer ou ne pas prendre au sérieux Mein Kampf dans les années vingt ou trente ou quarante du siècle qui a précédé, on vous traite de « complotiste ». Lorsque vous montrez que ces personnes ont de gigantesques réseaux d’influence qui décident de tout (gouvernements, grands médias, GAFAM, OMS…), vous êtes traité de « complotiste ». Vous aurez beau citer des dizaines de milliers de documents sourcés et d’innombrables preuves empiriques à l’appui, vous serez de toute façon toujours tamponné « complotiste ».

Bref : « complotiste », d’après ce que j’en comprends et ce que j’en vois, c’est quelqu’un qui, généralement, a le courage de la vérité. Un « complotiste », c’est généralement quelqu’un d’intègre. Un « complotiste », c’est quelqu’un qui n’a pas peur de risquer sa vie symbolique et biologique pour sauver ce qu’il pense être le bien commun. Un « complotiste », c’est quelqu’un qui dit que le roi est nu.

J’ai écrit, il y a des années, un livre un peu prémonitoire sur un de mes héros, Antonin Artaud, qui s’appelait Artaud et la théorie du complot. Je préfère, quant à moi, parler de « plus grande manipulation de masse de tous les temps » ; mais il est un autre de mes héros qui, lui, n’avait pas peur du mot « complot ». Il s’agit de Guy Debord, dont les Commentaires sur la société du spectacle ont toujours été, pour moi, un « manuel de survie » à chaque phase critique de ma biographie. A chaque fois dans ma vie que j’ai compris que, précisément, c’était ma vie biologique qui était en jeu, j’ai relu ce livre, comme récemment. Je cite ces passages essentiels, écrits il y a déjà trente-cinq ans :

« Autrefois, on ne conspirait jamais que contre un ordre établi. Aujourd’hui, conspirer en sa faveur est un nouveau métier en grand développement. Sous la domination spectaculaire, on conspire pour la maintenir, et pour assurer qu’elle seule pourra appeler sa bonne marche. Cette conspiration fait partie de son fonctionnement même. (…)

Ainsi, mille complots en faveur de l’ordre établi s’enchevêtrent et se combattent un peu partout, avec l’imbrication toujours plus poussée des réeseaux et des questions ou actions secrètes ; et leur processus d’intégration rapide à chaque branche de l’économie, la politique, la culture. La teneur du mélange en observateurs, en désinformateurs, en affaires spéciales, augmente continuellement dans toutes les sphères de la vie sociale. Le complot général étant devenu si dense qu’il s’étale quasi au grand jour, chacune de ses branches peut commencer à gêner ou inquiéter l’autre, car tous ces conspirateurs professionnels en arrivent à s’observer sans savoir exactement pourquoi, ou se rencontrent par hasard, sans pouvoir se reconnaître avec assurance. Qui veut observer qui ? Pour le compte de qui, apparemment ? Mais en réalité ? (…)

Thucydide (…) dit, à propos des opérations d’une autre conspiration oligarchique, quelque chose qui a beaucoup de parenté avec la situation où nous nous trouvons : « qui plus est, ceux qui y prenaient la parole étaient déjà du complot et les discours qu’ils prononçaient avaient été soumis au préalable à l’examen de leurs amis. Aucune opposition ne se manifestait parmi le reste des citoyens, qu’effrayait le nombre des conjurés. Lorsque quelqu’un essayait malgré tout de les contredire, on trouvait un moyen commode le faire mourir. Les meurtriers n’étaient pas recherchés et aucune poursuite n’était engagée contre ceux qu’on soupçonnait. Le peuple ne réagissait pas et les gens étaient tellement terrorisés qu’ils s’estimaient heureux, même en restant muets, d’échapper aux violences. Croyant les conjurés bien plus nombreux qu’ils étaient, ils avaient le sentiment d’une impuissance complète. La ville était trop grande et ils ne se connaissaient pas les uns les autres, pour qu’il leur fût possible de découvrir ce qu’il en était vraiment. Dans ces conditions, si indigné qu’on fût, on ne pouvait confier ses griefs à personne. On devait donc renoncer à engager une action contre les coupables, car il eût fallu pour cela s’adresser soit à un inconnu, soit à une personne de connaissance en qui on n’avait pas confiance. Dans le parti démocratique, les relations personnelles étaient partout empreintes de méfiance et l’on se demandait toujours si celui auquel on avait affaire n’était pas de connivence avec les conjurés. Il y a avait en effet parmi ces derniers des hommes dont on n’aurait jamais cru qu’ils se rallieraient à l’oligarchie.  »

Ces commentaires… se passent de commentaires, tant ils décrivent avec exactitude ce que l’on voit se passer sous nos yeux aujourd’hui. « Le complot est devenu si dense qu’il s’étale quasi au grand jour » : on peut aujourd’hui enlever l’adverbe : il s’étale au grand jour. Au fond, le « complotisme », ce terme inventé par l’Etat pour désigner ses opposants, renvoie à la structure de la lettre volée d’Edgar Poe : le meilleur moyen de dissimuler une preuve judiciaire accablante, c’est de l’étaler au grand jour. La fondation Bill et Melinda Gates ne cache pas qu’elle finance l’OMS et de nombreux médias de masse mondiaux, ni ses accointances « transhumanistes » avec les GAFAM, ni les liens extrêmement amicaux qui lient l’ami Bill aux principaux gouvernants du monde, à commencer par notre misérable président français, ou au président chinois (la Chine est le second bailleur de fonds de l’OMS après la fondation BMG…), ni les conflits d’intérêt faramineux qui le lient aux laboratoires pharmaceutiques : il a avoué dans une interview que rien ne lui a rapporté autant d’argent que cette industrie-là, et pour cause, c’est l’industrie la plus juteuse au monde, au-dessus même de l’industrie immobilière. Cette fondation ne cache pas avoir simulé une pandémie mondiale « CORONAVIRUS », avec la participation du forum de Davos, le 18 octobre 2019, pour aviser aux « moyens d’y remédier » (le confinement mondial, en attendant la « solution finale » du « vaccin »). Le forum de Davos, avec la parution du Great reaset, ne cache en aucune façon, et ce depuis des années, que la démocratie représentative lui devenait embarrassante, et qu’il fallait passer à la « quatrième révolution industrielle », après les trois autres qui ont fait tant de bien à l’humanité : assigner les gens à domicile et ne plus accepter que la « démocratie » de l’Ordinateur et d’Internet. Le « COVID », nous dit Klaus Schwab (c’est-à-dire tous ceux qu’il représente : l’oligarchie mondiale et nos gouvernants) en toutes lettres, est une aubaine : école numérique, Université numérique, « entreprises numériques » donc infédoées aux multinationales, art numérique (« la dernière série de Netflix ! »), amour numérique (les sites de rencontre et le porno), santé numérique. En France, Laurent Alexandre opine docilement du bonnet, bien conscient de la docilité qu’a déjà atteint la population. Oui, Schwab a raison : nous étions déjà dans le « Great Reaset », mais la « crise du COVID », décidée par Bill Gates, a permis de renforcer le processus. Nous avons été pris au piège, et il se refermera implacablement sur nous si nous ne réagissons pas, ici et maintenant.

Voilà, pour résumer de manière très concrète, la différence entre « anarchisme par le haut » – les oligarques multimilliardaires, les grands médias, les gouvernements, les GAFAM – et « anarchisme par le bas » -. J’ai toujours pensé, – je n’entre pas ici dans le détail car c’est trop complexe – que l’anarchisme authentique était un « dépassement par bas ». Le « communisme », par exemple, était un tel « dépassement par le haut » : comme dans toutes les « grandes hégémonies » au sens où en parle Schürmann, le « communisme » aura dit : « oubliez vos expériences individuelles et égoïstes ! Pensez en très grand, pour l’intérêt commun majeur ! » L’anarchiste, tant au sens politique qu’au sens ontologique de Schurmann, rétorquera toujours : « Pour savoir ce qu’est la bien commun, examinez avant tout où se trouve votre intérêt individuel « égoïste », examinez les traits qui constituent votre quotidienneté, rompez avec les injonctions qui vous poussent à vous dépasser « par le haut » ».  

Badiou, Zizek, Rancière, auront mis un poins d’honneur à ne rien comprendre à la « crise du COVID ». Badiou, qui nie la crise écologique et n’a rien voulu comprendre non plus à l’insurrection des gilets jaunes, a même ouvertement avalisé les « mesures sanitaires », jusqu’à blâmer les manifestants contre la loi de réforme retraite en France en tant que dangers pour le restant de la population, lors même que la fameuse « pandémie » n’avait pas encore été déclarée ! Et les gens se demandent encore pourquoi j’ai rompu avec lui… Badiou a passé sa vie à poser à la « résistance » au sens de la période de Vichy en France, en avançant que son père avait été résistant et que donc, en quelque sorte, ça se transmettait génétiquement. Hélas ! Au moment historique où il aurait fallu entrer en résistance radicale, au sens de Vichy, Badiou aura claironné un diagnostic totalement erroné, voire collaborationniste. L’histoire le jugera de manière extrêmement sévère. Ma rupture avec Badiou m’a énormément coûté au niveau social et symbolique, tant il représentait, en grande partie grâce à moi, la « gauche radicale » en France. Je n’ai jamais regretté ma rupture. Et, depuis ce texte désastreux et stupide, je le regrette moins que jamais.

Agamben, lui, a tout de suite compris de quoi il s’agissait, car cela faisait des années qu’il fourbissait les armes contre une telle catastrophe, qu’il ne pouvait imaginer comme telle (il n’y a pas de philosophe-prophète, mais j’y reviendrai). En ce sens, nous sommes dans un nouveau « dévoilement de la vérité », comme aurait dit Heidegger : il y a nombre de philosophes et d’intellectuels dont les thèses apparaissent visiblement comme fausses, du fait que, tout « rebelles » et « critiques » qu’ils soient envers le système, ils aient entériné sa propagande et sa politique proprement criminelle, et de rares philosophes et intellectuels qui sortent grandis de cette crise, du fait d’avoir annoncé de longue date ce qui risquait de se passer, puis d’avoir immédiatement alerté l’opinion sur ce qui était en train d’arriver.

Moi je dis : observez d’abord votre situation « individualiste et égoïste », et jugez ensuite. Les gouvernements vous veulent-ils du bien ? Les grands médias et les GAFAM vous veulent-ils du bien ? Les oligarques vous veulent-ils du bien ? Les industries pharmaceutiques vous veulent-elles du bien (toutes celles qui ont fabriqué des « vaccins » ont été condamnées, du temps où l’état de droit existait, à des peines très lourdes, à commencer par Pfizer) ? Si vous répondez : « oui », c’est que vous avez cessé de penser. Si vous répondez : « non », c’est que vous pouvez encore penser. Je n’aurais jamais cru, de mon vivant, que le pouvoir pourrait atteindre un tel niveau de décervelage des populations. Je n’aurais jamais cru assister, de mon vivant, à la naissance d’un totalitarisme d’une telle envergure. Je me répète, mais on ne répète assez jamais les choses importantes.

On appelle aujourd’hui « complotiste » quelqu’un qui se contente de rapporter des faits, dûment sourcés et vérifiés, et de les mettre en relation les uns avec les autres. Debord l’avait diagnostiqué : ce que la « société du spectacle » détruit en premier lieu, c’est l’aptitude à la simple logique.  Les « anti-complotistes », sont ceux qui écoutent aveuglément les ordres absurdes de nos gouvernements et les informations totalement incohérentes de nos grands médias. Bientôt, sera accusé de « complotiste » quiconque ose mettre deux neurones en contact. Mais les puces électroniques implantées dans nos cerveaux arrivent…

Je citerais ici Wittgenstein : « Ce qui est caché ne nous intéresse pas ». Je suis « complotiste » tendance Debord : là où le « présent perpétuel » de la propagande médiatico-comportementale a détruit toute capacité logique dans les cerveaux de ceux qui reçoivent ce que j’appelle la « désinformation en continu », il s’agit, simplement, de relier les faits les uns aux autres, d’interroger les chiffres, et de dégager, à travers le discours proprement délirant qui nous est tenu en haut lieu depuis un an et demi, de dégager, à point nommé, la logique de tout cela.

– What does it mean Anarchists want to increase intrinsic functioning and decrease extrinsic power. — do you have a story? 

C’est à peine une question pour moi. J’y ai répondu de diverses manières par ce qui précède. La démocratie représentative, quand elle n’est plus appuyée sur un corps législatif stable et un état de droit fonctionnel, ne veut plus rien dire. Soit nous reprenons le pouvoir à un niveau local – comme avec le municipalisme libertaire -, soit nous serons des esclaves planétaires pour des décennies et des décennies. Il y a eu quatre tentatives de prise de pouvoir anarchiste « en grand » : la Commune de Paris, la Révolution espagnole, mai 68, les gilets jaunes. Toutes ont échoué et je reconnais que nous nous retrouvons là face à une aporie. Je suis, depuis longtemps, un anarchiste mélancolique : je pense que l’anarchisme est une excellente solution à échelle locale, mais qu’il n’a rien à dire à échelle globale, contrairement au « communisme » de Badiou et de tant d’autres. La réponse de l’anarchisme aux « globalismes » en tous genre, c’est tout simplement la déconstruction au sens que j’ai précisé plus haut, voire la destruction. Mais cette déconstruction-destruction des grandes instances globalisantes (Etats, « gouvernance mondiale », institutions supranationales, entreprises mondiales, etc.) prendra des siècles à s’accomplir : je ne me fais aucune illusion sur ce point, et l’anarchisme politique ne peut tout au mieux qu’agir locelement dans le monde où nous sommes. Il ne peut que résister à la mondialisation et non pas l’abattre de but en blanc. 

Mais la « crise sanitaire », par son degré d’imposture et de criminalité sans précédent, m’a ouvert les yeux sur ce qui était en jeu. Jusqu’ici, nous étions tous culpabilisés par une sorte de « Surmoi » historique, qui nous disait, en gros : « Vous êtes rebelles, d’accord. Le système démocratico-capitaliste laisse à désirer, d’accord. Mais enfin, c’est toujours mieux que le nazisme ou le stalinisme… » Ce que la « crise sanitaire » a révélé, c’est que ce temps était révolu : ce qui se passe est pire que le nazisme ou le stalinisme, car à échelle mondiale. Le capitalisme n’a plus besoin de démocratie. Bien plus : il a désormais un besoin vital de supprimer la démocratie, et c’est ce qu’il fait depuis un an et demi. Vital, parce que s’il ne l’avait pas fait, c’est lui qui n’aurait pas survécu : la crise économique mondiale serait devenue si visiblement grave que des gens seraient venus demander des comptes à ses principaux responsables. Lesquels ont justement avalisé la « crise sanitaire mondiale »….

Je suis un anarchiste mélancolique. Je suis persuadé que l’anarchisme, littéralement et en tous sens, est la seule politique viable pour l’humanité : au fond, Proudhon est un prophète qu’on commence à peine à découvrir. Mais j’ai bien conscience que l’anarchisme ne peut répondre aux problèmes à l’échelle globale, sauf sur le mode auquel nous assistons en ce moment : le fascisme oligarchique mondialisé, qui détruit les populations au nom de leur « santé ».  C’est vraiment « anarchisme par le haut » – état d’exception mondial perpétué – ou « anarchisme par le bas » – inventer des règles de coexistence civique toujours circonstanciées -.

Je ne pose, au fond, qu’une seule et unique question en philosophie : pourquoi est-ce que l’être humain, d’être le seul animal capable de technologie et de science, c’est-à-dire le seul étant capable de s’approprier les lois de ce qui est, est-il incapable, sauf à échelle locale, de se donner des règles civiques de coexistence à peu près viables ? C’est ce qui éclate au grand jour avec la « crise sanitaire » : jamais nous n’aurons été aussi avancés au niveau de la science et de la technologie – la « techno-science », c’est la science au service du Capital -, et jamais nos régimes politiques n’auront été si précaires et si délirants. Ils ne savent plus comment garder le pouvoir, donc ils terrorisent à grande échelle et exterminent par procuration. Voilà le réel de ce qui se passe aujourd’hui.

Ici il me faut donc saluer le philosophe précurseur de ce qui nous arrive aujourd’hui : Giorgio Agamben. Cela fait trente ans qu’il annonce que la différence entre démocratie et dictature risquait de s’estomper de manière irréparable. Cela fait trente ans qu’il alerte sur les risques du « biopouvoir », c’est-à-dire du moment, expérimenté pour la première fois par les nazis, où la « médecine » devient une politique d’Etat (Véra Sharav dit exactement la même chose). La lucide et loyale Naomi Wolf appelle l’installation actuelle « biofascisme », mais ce qu’Agamben nous a de longue date montré, c’est qu’à partir du moment où une politique devenait biopolitique, vous pouviez être sûr que le fascisme n’était pas bien loin. « Biofascisme » est donc un pléonasme. Cela fait trente ans qu’Agamben nous annonce que l’état d’exception pourrait bien devenir la règle : tout s’est réalisé très au-delà de ses prédictions (la question étant pour moi : l’humanité comme telle n’est-elle pas, dès ses origines, un état d’exception ?). Agamben a beaucoup scandalisé, quand son livre-référent, Homo sacer, est paru, d’avoir tenu que « le paradigme de la biopolitique moderne était le camp de concentration ». Davos et l’OMS décident qu’il faut « confiner » ? Les trois quart de la planète s’exécute ! La vérité est que nous vivons dans le rêve de Gates et de Davos, comme d’autres ont vécu dans le rêve de Hitler et Staline. Et ce rêve est, pour presque tout le monde, un cauchemar éveillé. Et ça risque de n’être que le début, s’il n’y a pas quelque part un soulèvement à grande échelle et même, osons le mot, une révolution.

L’état d’exception mondiale. L’anarchie mondiale. Nous y sommes. Le « nouvel ordre mondial », c’est l’état d’exception permanent : des règles parfaitement arbitraires et chaque jour changeantes de coexistence civique. L’anarchie est à présent au sommet de l’Etat, des Etats. Il faut que les gens se réapproprient l’anarchie et posent leurs propres règles de coexistence civique. C’est ça que j’entends par le mot « pléonectique » : un régime d’appropriation monstrueux qui se solde par un régime d’expropriation monstrueux jamais vu sur terre. Celui-ci n’a fait que se renforcer depuis un an et demi au nom de la « crise sanitaire » : le nombre de milliardaires chinois a explosé pendant la soi-disant « pandémie » redéfinie par Bill Gates, tous les oligarques du monde se sont enrichis sans exception, tandis que des milliards d’êtres humains se sont appauvris. Combien de temps allons-nous continuer comme ça ? De même que Schurmann ne croyait pas si bien dire avec « totalitarisme technologique », je ne croyais pas si bien dire, depuis dix ans que j’ai forgé le concept, avec « pléonectique ». La maladie de l’être humain, de l’animal humain et lui seul, c’est d’avoir toujours plus. Ce qui ont déjà presque tout veulent aller plus loin : posséder nos pensées, posséder nos corps (le « vaccin » !).

-How is it possible to live without a state and without armies? Who will protect us from our enemies? 

Question très complexe, mais il y a plus que des éléments de réponse dans ce qui a précédé. Tu touches là, pour sûr, à mon « anarchisme mélancolique » : à mesure que l’Etat se mondialise, sur un mode para-hégélien, nous nous nous voyons davantage expropriés de notre pouvoir de décision politique.

La réponse simple est, à point nommé, la réponse anarchiste : demandez-vous pourquoi il n’y a ni armée, ni police, ni prisons, ni hôpitaux psychiatriques dans les tribus de chasseurs-cueilleurs. J’ai beaucoup d’affinités avec les « anarcho-primitivistes » sur ce point. Mais, je le répète, je suis un anarchiste mélancolique : je ne crois pas vraiment à une solution immédiate aux problèmes à quoi nous sommes confrontés, car nous sommes allés trop loin dans la totalisation, l’universalisation, la « mondialisation » qui en réalité est en cours depuis les origines strictes de l’humanité, 30.000 ou 40.000 ans. Mais on peut constater une chose : plus on va vers la totalisation, plus c’est l’état d’exception, comme dit Agamben, qui devient la règle : car personne ne sait, surtout pas Bille Gates ou « la clique de Davos », comment « gérer » sept milliards d’êtres humains (avant eux, Hitler ou Staline ont fait le même rêve et ont tout aussi catastrophiquement échoué). Là réside le peu d’espoir qu’il nous reste. J’ai toujours été catastrophiste et négativiste, « collapsologue » avant la lettre, mais, quand on sait ce qui s’est passé à échelle planétaire depuis un an et demi, il y a de quoi être plus désespéré que jamais. Le « seul » espoir qui nous reste, c’est que les classes mondiales dirigeantes « veulent » la guerre civile totale, sans même forcément s’en rendre compte (en voulant le contrôle absolu sur nos vies). Eh bien, s’ils la veulent vraiment, ils l’auront. Mon diagnostic est simple : ils l’ont en réalité déjà. C’est nous contre eux. Si on n’est pas conscient de ça, il est inutile de parler encore de « politique ». Et je suis accablé par le fait que, parmi tant d’intellectuels qui nous ont sans cesse intimidés avec la chanson du « plus jamais ça », – plus jamais de nazisme, de stalinisme-, au moment même où quelque chose de pire est en train de se mettre en place et d’exterminer de manière sournoise sous leurs yeux, eh bien, vous n’avez plus personne. Le silence des intellectuels est assourdissant pendant cette « crise sanitaire ». Ils seront jugés très durement par l’histoire, et c’est bien fait. Ils n’avaient déjà pas compris grand-chose à la « crise de gilets jaunes »…  

Qui va nous protéger de nos ennemis ? Me demandes-tu. Ici je ferais une réponse parfaitement circonstanciée : depuis au moins un an et demi, de façon de plus en plus visible, la question n’est pas : est-ce que la police va nous protéger de l’ennemi de l’extérieur, mais de l’intérieur. En France, les Gilets jaunes sont au courant depuis plus de trois ans : la police ne veut pas notre bien, elle a obéi au Gouvernement et au Président. Elle a traumatisé et mutilé la population de façon à ce que tous y regardent à deux fois avant de se soulever une seconde fois. Que dire de l’armée aujourd’hui partout dans le monde ? que dire de ce qui reste, en Europe par exemple, de l’Etat-nation ? Ce que tu pointes sans le savoir par ta question, c’est quelque chose qui court depuis des années dans les débats politiques, et dont la « crise des gilets jaunes » est le révélateur : ce n’est plus le clivage gauche/droite qui est le plus structurant des débats politiques toutes échelles confondues, mais le clivage souverainisme/mondialisme. Je ne peux ici entrer dans les subtilités infinies qu’induit ce nouveau clivage. Je me contente ici de dire : ça a tout à voir avec la question d’une position anarchiste aujourd’hui en politique. Et, si on traverse les subtilités infinies, la position anarchiste ne peut pas être autre, aujourd’hui, que souverainiste. 

Nous sommes en état de guerre civile généralisée. De quelle armée parle-t-on, de quel pays ? Par exemple, chez vous, aux Etats-Unis, que penserez-vous quand l’armée viendra vous forcer chez vous à vous faire « vacciner » ? Qu’elle vous défend contre vos « ennemis » ? Que ferez-vous si elle vient vous obliger à « vacciner » votre bébé? Souvenez-vous du nazisme : d’abord, les handicapés et les malades mentaux ; ensuite, les juifs ; enfin, le reste de l’humanité pour l’avènement de la race « aryenne ». Aujourd’hui, c’est : d’abord, les « porteurs du COVID » ; plus tard, toute l’humanité, pour l’avènement de la « race » « transhumaniste », ceux qui sont déjà au pouvoir et qui aspirent, de manière délirante, à l’« immortalité ».

Telle fut l’une des promesses de la métaphysique : l’immortalité. Tel est l’un des sens tout à fait concret de la déconstruction de la métaphysique depuis Kant : accepter la finitude. L’endurer. La « pâtir », dirait Schürmann. Il y a eu un débat intéressant, entre ce sujet, entre Jean-Luc Nancy, avec qui je co-dirige la collection « Anarchies », et Agamben. Jean-Luc a opposé à Agamben qu’à la faveur de la « crise sanitaire », nous n’assistions pas tant à l’avènement de l’état d’exception, mais à une nouvelle modalité d’exposition collective à la finitude. Je m’abstiens ici de commenter plus avant cette polémique passionnante entre deux grands philosophes. Je me contenterai de poser une question à Jean-Luc : es-tu bien sûr que cette question de l’exposition à la finitude ressortisse du seul « virus » ? Ou s’agit-il, sous couvert de « virus », de tout autre chose, d’une toute autre modalité d’exposition à la finitude et donc à la mort, qui s’appelle la guerre civile ? En attendant celle-ci, qu’est-ce qui a fait le plus de mal : le « virus », ou la peur du « virus »? Une grippe un peu virulente, ou les politiques mondiales délirantes qui ont été mises en place pour y « remédier »? La réponse, pour quiconque est encore capable de penser, coule de source.

Elle est là, la guerre civile entre « l’anarchie par le haut » et « l’anarchie par le bas ». Il faut au moins créditer les religions monothéistes d’avoir été démocratiques sur ce point : l’immortalité, c’est pour tout le monde, pourvu que vous acceptiez la Loi prescrite par le Livre Sacré. Même le nazisme était plus démocratique que le « transhumanisme », puisqu’il voulait sauver le peuple allemand de tout le reste du monde, qui avant la prise de pouvoir d’Hitler lui faisait effectivement beaucoup de Mal. Solution ? Identifier l’ennemi « de l’intérieur ». Le « juif », qui n’était pas seulement l’agent de la « mauvaise idéologie », mais véritablement un agent infectieux porteur de plein de maladies physiques. Exactement le type de discours que nous avons en ce moment, sic Véra Sharav. Et Hitler a « réussi » à sauver la « nation allemande »… en restructurant l’économie, en refusant les diktats financiers de son époque, en restaurant le plein emploi. Le résultat, on le connaît. Le « troisième Reich millénaire » a duré quinze ans. C’est à cette profondeur-là qu’il faut lire Schurmann, parce que celui-ci savait très bien que Heidegger avait été nazi, mais il a essayé de comprendre pourquoi il l’avait été, et pourquoi il a assez vite compris qu’il avait fait « la plus grosse erreur de sa vie ». Il a répondu plus tard cartes sur tables : « je croyais que le nazisme était une réponse adéquate à la toute-puissance de la technologie ». Et, à la fin de sa vie, Heidegger n’en a pas démordu : « Je ne crois pas que la démocratie soit le meilleur moyen d’administrer la technologie ». Tout ça, c’était des questions, et, en philosophie, il n’y a que des questions. C’est ce qui la différencie de la politique, qui n’a que des solutions. Généralement « finales »… la République de Platon, la somme théologique de Saint Thomas d’Aquin, l’individu génial autonome de Kant, l’Etat universel de Hegel, la dictature du prolétariat de Marx, reprise par Lénine, pour soi-disant abolir l’Etat à niveau universel, le « surhomme » de Nietzsche… Heidegger a compris quelque chose de très important en qualifiant Nietzsche de « dernier métaphysicien ». 

Je marque ici ma solidarité avec Malabou et Agamben, car ils sont les seuls philosophes contemporains qui ont compris tout ce qui était en jeu dans cette affaire. Moi, pendant huit ans, j’ai cru en une « perpétuation de la métaphysique » en la personne d’Alain Badiou. Un jour, j’ai compris que tout cela n’allait nulle part, sauf vers le massacre de masse, qui ne fera jamais sourciller le maoïste Alain Badiou. Ce qui se passe en ce moment, il s’en fout complètement, ses prises de positions publiques le prouvent. Ce qu’il veut, c’est le « communisme » divin, déjà en place et en état de constat avancement depuis 30.000 ou 40.000 ans : la collectivisation planétaire de l’humanité aux moyens de la technologie. Je le soupçonne (Badiou) d’être extrêmement complaisant envers les « transhumanistes », dont il ne touche jamais mot dans ses livres. Je suis sûr que, « l’immortalité » technologiquement assistée, il est pour. Le « surhomme » de la Silicon Valley. Le fait que le monde soit en train de se « chiniser », il serait plutôt pour, puisqu’il l’a défendu publiquement. Peu importe nous a-t-il toujours dit, qu’il y ait des camps de concentration (les logoai chinois) et des camps d’extermination. L’important, c’est l’avancée de l’humanité vers les vérités über alles. J’ai exprimé mon profond désaccord avec cette vision dans Système du Pléonectique, je ne peux y revenir avec toute la profondeur nécessaire ici. J’attends avec gourmandise la prochaine intervention publique de Badiou, après son texte inepte sur la « crise sanitaire » et un an de silence. Il dira : « vaccinez-vous ! ». « Vacciner »… contre qui, contre quoi ? Le « grand » Badiou a posé toute sa vie à l’héroïsme et à la résistance héritée de son père sous Vichy : et, comme Zizek, au moment même où il faut résister, collectivement, à un ennemi beaucoup plus puissant encore que ne le fut le nazisme, il n’y a plus personne. Zizek, presque pareil. Rancière, il porte un masque quand il passe à la télévision. Voilà pour ce que j’appelle depuis dix ans le « gauchisme universitaire ». Ils ne voient pas ce qui est en jeu avec l’état d’exception mondial qui a été mis en place depuis un an. Et, ce qui se passe, c’est qu’il y a un tel désespoir au sujet de l’Universel positif que les détenteurs du monde n’ont plus qu’une chose à dire : « vaccinez ! ». C’est le nouvel universel, qui demain sera remplacé par un autre. « Anarchie par le haut ». 

Je mets le verbe « vacciner » entre guillemets car ces « vaccins » n’ont suivi aucun des protocoles sanitaires et de pharmacoviligance usuels courants pour être utilisés. Là encore, état d’exception délirant. Les contrats signés avec les industries pharmaceutiques – Pfizer, Moderna, Astrazeneca, etc. – sont à moitié opaques au grand public et, pour le peu qu’on peut en lire, se déchargent de toute responsabilité en cas d’effets secondaires plus ou moins graves. Ce sont les Etats qui devront en répondre, d’où le peu d’empressement de ceux-ci à faire état, c’est le cas de le dire, des effets secondaires plus ou moins graves liés à ces soi-disant « vaccins », qui sont en réalité des thérapies géniques expérimentales. Là encore, c’est lettre volée sur table : ceux qui sont « vaccinés » sont dans la phase d’expérimentation dite de « phase 3″, c’est-à-dire qu’ils sont tous des cobayes. Comment peut-on accepter de se faire « soigner » quand on dispose de si peu de garanties, c’est-à-dire aucune ? Mais l’hypnose médiatique a atteint des sommets de sophistication qui font passer les totalitarismes du vingtième siècle pour des amateurs. C’est-à-dire : pour des précurseurs. Comme je l’ai dit dans un texte pour les gilets jaunes : « les totalitarismes n’étaient pas un accident ». Goebbels était le grand précurseur de tout ce qui est en train de se passer. « Plus c’est gros, plus ça marche ». Il y a une histoire avec Goebbels que je tiens à raconter, avec le grand cinéaste Fritz Lang (qui définissait Goebbels comme « very clever »). Goebbels invite Fritz Lang pour lui dire que le Führer, adorant de manière générale le cinéma, considérait Lang comme le plus grand cinéaste vivant, et qu’il voulait qu’il soit le cinéaste officiel du régime nazi. Lang répond : « Il y a un petit problème ici : je suis juif. » Goebbels rétorque : « Nous décidons de qui est juif et de qui ne l’est pas. » Et la question qu’en ce moment je pose à tout le monde, c’est : qui décide de ce qu’est une pandémie et de ce qui ne l’est pas ?

Toujours « l’anarchie » au triple sens que j’entendais plus haut : il n’y a plus de règles arrêtées, et surtout pas « sanitaires » (les règles « sanitaires » qu’on prescrit depuis plus d’un an et demi à échelle mondiale sont les plus malsaines de toute l’histoire de l’humanité). Comment peut-on leur faire confiance ? C’est comme si vous achetiez une voiture en signant un contrat qui vous stipule que le volant n’est pas sûr, que la pédale de frein n’est pas sûre, que le moteur n’est pas sûr. Acheteriez-vous cette voiture ? C’est pourtant ce que des centaines de millions de gens font, totalement abrutis par la propagande d’Etat incessante. « Je veux être libre, donc je me vaccine ! ». « Je veux êtres libre, donc j’accepte le passeport vaccinal qui me tracera partout et fera que le pouvoir saura tout de moi ! » Agamben avait raison : à partir du moment où la « médecine » s’invite dans les débats politiques et prétend prendre les rênes pour le bien commun, vous pouvez être sûr que le fascisme n’est pas bien loin. 

On marche sur la tête. Voilà pour « l’anarchie par le haut » : vous ne l’avez pas seulement au niveau de Gates et Davos, pas seulement au niveau des gouvernements, mais au niveau des industries pharmaceutiques, et ce depuis longtemps. Sauf que, désormais, tous ce gens marchent ouvertement la main dans la main. « L’anarchie couronnée », disait Artaud à propos d’Héliogabale. Le plus souvent, je suis totalement désespéré par ce à quoi j’assiste. Il va falloir un sérieux réveil de nos populations, sans quoi nous entrerons dans la période la plus sombre de toute notre histoire. Et je suis d’ores et déjà persuadé que les atrocités qui ont rempli l’histoire du vingtième siècle étaient des jeux d’enfant par rapport à ce qui nous attend dans celui-ci, tant au niveau des guerres que de la torture, tant au niveau de la santé que des inégalités sociales, tant au niveau du développement des techniques de contrôle que des chaos civiques sans nom qu’ils produiront.

C’est ce fascisme oligarchique qui a imposé cet état planétaire d’exception, où on ne sait pas qui est l’ami ou l’ennemi. C’est pire que l’Etat d’exception fasciste théorisé par le nazi Carl Shmidt, où l’ami et l’ennemi sont clairement définis (le juif, l’étranger, le communiste, le bourgeois…). C’est la guerre civile larvaire, entre « vaccinés » et anti-« vaccins », entre pass-sanitaire et non-pass sanitaire… on essaie de créer un apartheid mondial. Les Etats-Nations se disloquent tous de l’intérieur. Et, quand un Etat se disloque de l’intérieur – en d’autres termes : la guerre civile – la seule question que doit se poser une armée est : sommes-nous du côté du peuple ? Ou des irresponsables qui le gouvernent ?

Donc je réponds, pour finir, à ta question, de manière parfaitement circonstanciée au moment précis où nous parlons : en France, des rumeurs persistantes parlent d’une volonté de coup d’Etat par l’armée contre l’atroce Marcon. Eh bien, tu veux que je te dise ? Je pense que ce serait une bonne chose. Je préfère vivre dans une dictature militaire « à l’ancienne », avec un minimum de règles civiques stables, que dans le fascisme oligarchique psychopathe de la Silicone Valley ou de Davos, qui retournent les peuples contre eux-mêmes et essaient de les rendre fous en dictant aux gouvernements, chaque jour, de nouvelles règles du jeu. En Australie, on va en prison sans procès si on ne porte pas le masque à l’extérieur, ou si on le porte pas correctement. Aux Philippines, c’est une balle dans la tête sans sommation pour le même délit. Alors qu’il est prouvé que le masque en extérieur ne sert rigoureusement à rien. En France, ça fait six mois qu’on le sait, mais l’Etat ne fait rigoureusement rien. Bon, la moitié des gens, dont moi, s’en foutent, du masque à l’extérieur, et ne le portent pas… c’est un timide début…

Ce qui arrive est terrible. Terrible. Le monde est devenu totalement fou. Tout ce que je peux faire, en tant que penseur, c’est donner les outils pour comprendre ce qui nous arrive. Et force m’est de constater que, sur bien des points, mon Système du pléonectique était prémonitoire… Par exemple, je parle, à un moment, du “quatrième Reich transhumaniste ». Je plaisantais à moitié, je n’arrivais pas à y croire. Et, désormais, ça se déroule sous nos yeux… je n’en peux plus d’avoir même autour de moi des gens censément cultivés, intelligents, ayant une connaissance minimale de l’histoire, ne pas se rendre à l’évidence : nous assistons à la tentative d’imposition de la plus grande tyrannie de toute notre histoire, ce qui n’est évidemment pas peu dire. Il n’y qu’un philosophe vivant, à ma connaissance, qui soit en accord avec moi sur ce point précis : il s’appelle Pierre-Henri Castel et il prévoit, comme moi, de nouvelles formes du Mal qui relégueront celles qui ont existé jusqu’ici au rang d’enfantillages.

– If we abolish prisons, will we be attacked by criminals?

Mais ne sommes-nous pas déjà en prison depuis plus d’un an ? Sous « liberté conditionnelle », expression dont on pourrait facilement montrer qu’elle est un pléonasme : je renvoie à ce que j’en ai dit dans notre livre avec David et, pour aller plus en profondeur dans la nature du problème, à mon Système du pléonectique, à l’entrée éponyme. Comme dit David : « tout commence par le fouet ». On pourrait ajouter : la liberté commence par la capacité à asservir et emprisonner. C’est ça la définition de la liberté depuis Kant : la capacité à poser des règles qui ne sont pas dans la nature. La liberté a donc une définition d’abord négative, à partir de laquelle seulement on peut parler de « liberté positive », de liberté au sens où on l’entend communément. Je développe cela longuement dans mon travail. Tout commence par les prisons de toutes sortes, comme l’habillage (aucune espèce animale n’éprouve le besoin de se vêtir, ce n’est par excellence pas une loi inscrite dans la nature), le travail, les impôts et les factures… la liberté positive, c’est la marge étroite laissée entre les mailles de ce filet législatif où, nous humains, nous nous sommes pris nous-mêmes pour coexister civiquement sans trop de dégâts. Mais souvent, comme aujourd’hui, la peine appert comme perdue, et c’est la guerre civile qui gagne à nouveau. La liberté, c’est d’abord le fouet, c’est d’abord la prison, c’est d’abord ces règles non-naturelles que nous nous imposons à nous-mêmes.

Mais je ne vais pas jouer au plus fin et prendrai le mot « prison » au sens strict du terme. J’ai, d’une certaine façon, répondu plus haut : il n’y a pas de prisons dans les sociétés par ailleurs si diverses des chasseurs-cueilleurs. Maintenant demande-toi ce qui se passerait si les drogues étaient légalisées. Eh bien, tu dépeuplerait les prisons de 80% de ses effectifs!

C’est la question fondamentale, dans mon travail, du jeu de la transgression et la législation. C’est trop complexe pour que j’entre ici dans le sujet comme il faudrait. J’appelle ça le « transcendantal législatif-transgressif ». A savoir que nous, animaux humains, et nous seuls, sommes constamment pris dans des jeux sans cesse changeants de transgressions et de législations. S’il fallait que j’applique cette méthode transcendantale à la seule « crise sanitaire » sur la base de tout ce que je sais, j’écrirais un livre d’au moins dix mille pages. J’essaie, à la faveur des questions que tu me poses, d’aller à l’essentiel. Regarde ce que font nos gouvernements. Transgression des règles de la constitution. Transgression de toutes les règles de la démocratie. Des milliers de brevets falsifiés. Des contrats pharmacologiques violant toutes les lois de l’éthique médicale et de la parmacovigilance jusqu’ici admises, à commencer par le code de Nuremberg. « L’anarchie par le haut ». « Nous sommes les vrais anarchistes. » Port du masque à l’extérieur. « Distanciation sociale ». Pas de réunions à plus de six personnes. En France, l’Académie de médecine, qui veut désormais rendre le « vaccin » obligatoire, a conseillé, pendant les repas, de remettre son masque après chaque bouchée, ce qui revient à rendre les gens totalement fous. La même « Académie » de charlatans stipendiés a conseillé aux gens de ne pas parler dans le métro, derrière leurs masques (ils risqueraient, sacrilège! de s’informer un peu à contre-courant médiatico-politico-académique….). Au Canada, pays aux taux de mortalité au « COVID » ridicule, les équivalents des cette « Académie » ont prescrit aux gens de faire l’amour avec masque.  On voit des gens mettre le masque tout seuls dans leur voiture (se poser une règle). On nage en pleine démence. 

Bon, la prison. Je me contente de redire ce que j’ai dit plus haut : pourquoi l’homme, d’être l’animal susceptible de science, est-il de plus en plus incapable d’instaurer, à échelle mondiale, des règles de coexistence civique pérennes ? Pourquoi les « vaccins » improvisés de Pfizer, Moderna, Astrazeneca, etc., sont-ils par un putsh parlementaire déclarés « légaux » – et même bientôt obligatoires – alors que la marijuana ne l’est pas ? Où sont les pires criminels ? En prison, ou au sommet de l’Etat ? C’est un problème vieux comme l’humanité. Comme disait Deleuze, la philosophie est l’art de bien poser les questions, et non pas d’apporter des réponses péremptoires. Sur l’armée, la police, la prison, etc., je n’ai aucune réponse « solutionniste » à apporter à tes questions. Mais j’ai une manière inédite, qui s’appelle philosophie, de reformuler la question : de bien la poser.

Et la question, ici, est à la fois immémoriale et relativement inédite. Pourquoi est-ce que l’animal susceptible de virtuosité technologique et de science est-il aussi l’animal obligé de se poser des lois de coexistence civique qui ne sont pas dictées par la nature, comme les autres animaux ? C’est ça la définition de la liberté depuis Kant : je me pose une règle qui n’existe pas dans la nature. Mais Kant n’a pas vu que cette règle ne venait jamais entièrement « de moi-même ». Elle vient toujours d’un Autre qui me l’impose : s’habiller, par exemple. Ca devient, comme on dit si bien, une « seconde nature », où je m’impose quotidiennement de me vêtir avant de sortir dehors (sans quoi je finirais… en prison !). Ici j’aimerais tant que David soit encore là, car je lui demanderais, lui qui s’y connaît tellement mieux que moi : mais, même dans n’importe quelle tribu de chasseurs-cueilleurs, n’y a-t-il pas des règles de coexistence qu’on s’impose en commun que tout le monde accepte sans être menacé d’aller dans une prison qui n’existe pas ? Ce consensus est-il créé par le fait que ces sociétés vivent plus à proximité de la Nature que nous, et doivent donc d’abord aviser aux règles de leur survie ? Que pouvons-nous, aujourd’hui, retirer pour nous de ces innombrables expériences de coexistence civique positive ?

La question concrète, aujourd’hui, est : comment avons-nous pu accepter si passivement des règles aussi absurdes que celles qui nous sont imposées depuis plus d’un an ? Comment vous, new-yorkais, pouvez-vous accepter le « confinement », dont toutes les études sérieuses ont démontré qu’il ne servait rigoureusement à rien au niveau épidémiologique, alors que New York est depuis si longtemps l’une des plus grandes villes des libertés positives ?

En 1927,la justice américaine condamnait à la peine de mort,Nicola Sacco et Bartoléo Vanzetti pour des considérations plus politiques que judiciaires.

 

Tout ceci, paradoxalement, pourrait s’avérer une chance tout à fait inouïe pour la renaissance à échelle mondiale de l’anarchisme politique. Car la leçon de la « crise du Covid » est tout de même très claire : les gouvernements ne nous veulent pas du bien. Les Etats ne nous veulent pas du bien. La mondialisation ne nous veut pas du bien. Les grands médias ne nous veulent pas du bien. Les démocraties représentatives ne nous veulent pas du bien. Les organisations internationales, comme l’OMS, ne nous veulent pas du bien. Tout ce qui pourra déconstruire ou détruire ces grandes entités ira dans le bon sens. Nous n’avons, de toute façon, plus le choix. Toutes ces macro-organisations ont démontré, par les trésors de coercitions, de manipulations et de propagande qu’elles ont déployé depuis un an et demi, qu’elles étaient là pour nous faire le plus de Mal possible. Dans des pays comme le Pérou, la Colombie, le Chili ou les Philippines, la situation est d’ores et déjà politiquement atroce, et ce sera partout pareil si les peuples ne réagissent pas. 

A ce sujet Agamben parle depuis quelques temps de « capitalo-communisme », à la chinoise. Le diagnostic me paraît tout à fait juste. Nous aurons le pire du capitalisme (le maximum de pouvoirs et de richesses concentré dans le minimum de mains) et le pire du communisme (l’aliénation totale de nos libertés individuelles et collectives positives). Donc, quelque part, ce cataclysme planétaire est une “bonne” nouvelle pour l’anarchisme politique, en ce qu’il appert raisonnablement comme la seule alternative possible au système terrifiant qui est en train de se mettre en place. En France, les gilets jaunes, la plupart du temps (mais pas toujours) sans s’en rendre compte, sont les héritiers directs de l’anarchisme. L’espoir, chez nous, viendra de là. Ce n’est pas un hasard si l’écrasante majorité des gilets jaunes ont très vite compris ce qui était en jeu sous couvert de « crise sanitaire », lors même que l’extrême-gauche classique dans son écrasante majorité, pour ne rien dire de la gauche parlementaire (je l’appelle « la France soi-disant insoumise »), a complètement embrayé sur la Grande Terreur propagée par la propagande médiatico-gouvernementale.

– We were told in school that political parties and elections are the foundation of our democracy, and democracy is the foundation of prosperity and freedom. What is this story about when anarchists reject the state? With the polite excuse that he is from New York, David never voted. New Yorkers always elect Democrats anyway.

Eh bien, je t’ai déjà en grande partie répondu. Le mythe de la démocratie libérale et représentative est définitivement mort avec la « crise sanitaire », – qui est la plus grande opération de manipulation politique de tous les temps -. Nous étions nombreux à nous douter que quelque chose n’allait pas avec ce modèle – celui de la démocratie représentative libérale -. Au moins les choses sont aujourd’hui claires : il n’y a plus de « démocraties », nulle part, il n’y qu’une oligarchie mondialiste qui tire toutes les ficelles des gouvernements et des médias. C’est ce que j’appelle le « stade terminal du pléonectique » : quand une poignée d’êtres humains, en plus de posséder des comptes en banques chiffrés en centaines de milliards d’eurodollars, veut encore s’approprier non seulement les esprits, mais les corps du restant de l’humanité. Nous assisterons à l’imposition d’un nouvel esclavagisme si nous ne réagissons pas. 

Je suis comme David, je n’ai jamais voté. « Élections, piège à cons », disait-on en France en mai 68 [1]. Quant aux « démocrates » américains, je préfère m’abstenir de dire ce que j’en pense.

-What might political life look like for a collection of singular people?

A l’anarchisme tel qu’il a toujours existé ! Je pense tous les jours à jeter mon ordinateur et mon smartphone, et à aller vivre dans une ZAD : à fuir le totalitarisme oligarcho-technologique chaque jour grandissant. Pense aux kibboutzs… Je souffre beaucoup de ma solitude, mais l’avantage de cette soi-disant « crise sanitaire », c’est que les gens recommencent à se parler à échelle locale pour résister au totalitarisme inédit qui s’est mis en place. Je vis dans un village et, pour la première fois, je parle à pas mal de mes voisins. Nous songeons à aller envahir la mairie. Municipalisme libertaire… Il y a beaucoup de moyens d’action. Les gilets jaunes sont très actifs en ce moment, et très souvent efficaces, mais les grands médias, bien sûr, n’en parlent jamais… parce que leurs actions sont très souvent dirigées contre les grands médias! Et leurs mensonges gros comme des maisons.

La question de la singularité, qui est au cœur de mon travail philosophique, est trop complexe pour que je l’aborde ici comme il faudrait. Je me contenterai de quelques grandes lignes : comme le disait Schopenhauer (le plus grand nom, à mon avis, de réelle « sortie de la métaphysique »), seul l’être humain s’individue, l’animal ne fait que se caractériser. Qu’est-ce que ça veut dire ? Dans mon vocabulaire, « singulier » signifie exactement ce que veut dire Schopenhauer par « individuation » (et, plus tard, Simondon, qui verra très bien que « l’individuation » n’existe que pour l’animal capturé par le dispositif technologique, à savoir nous).

Que faire à l’époque de l’avènement du techno-oligarchisme mondial devenu fou ? Résister, autant que possible, aux règles sans cesse changeantes qu’il nous impose. Imposer ses propres règles de coexistence civique qui échappent au « modèle » dominante, qui n’a même plus de modèle mais des stratégies de modélisation toujours plus poussée de l’ingéniérie sociale. Créer des tribus, des villages, faire la fête, faire communauté. Ne pas avoir peur de mourir pour la liberté. « La liberté ou la mort », « la révolution ou la mort » : tous ces vieux slogans anarchistes sont redevenus pleinement d’actualité. Je préfère mourir libre que vivre en esclave, surveillé dans le moindre de mes faits et gestes, empêché dans mes déplacements et mes rencontres, « vacciné » contre mon gré, et bientôt directement déshumanisé par une puce électronique sous-cutanée. Je préfère mourir dans la vérité que vivre dans le mensonge.

Et, si on ne peut plus rien faire de tout ça (sortir, se déplacer, rencontrer autrui : vivre, tout simplement) : écrire, comme je fais en ce moment. Foucault décrivait déjà très précisément comment l’écriture pouvait se constituer en « création de soi » dans la marge de manœuvre étroite que, déjà, son époque laissait au sujet constitué par les dispositifs de savoir/pouvoir. Il n’avait pas vu notre époque…

Pour l’instant, je fais d’ores et déjà partie de ceux dont le fascisme oligarchique mondial a décidé qu’ils seraient du mauvais côté de l’apartheid planétaire qu’ils veulent mettre en place. De ceux que les transhumanistes appellent les « inutiles ». Si le « vaccin » devient obligatoire, je n’aurai plus le droit de sortir de chez moi. Je vais voir, à Paris, la semaine prochaine, des gilets jaunes très radicaux pour réfléchir à des moyens d’action. Donc je ne peux pas t’en dire plus pour l’instant sur « l’action collective », au-delà des vagues indications que j’ai posées… Dans une vidéo que j’ai faite sur la situation, j’ai comparé l’état actuel de la France à un « Vichy biopolitique ». Eh bien, il va sans aucun doute falloir aviser à des moyens de résistance comparables à ceux employés pendant la période de l’occupation nazie en France. Je n’en dirai pas plus.

Une chose est sûre : nous sommes dans la guerre totale. La marge de manœuvre que nous laisse le néofascisme oligarchique mondial est très étroite. L’ennemi n’est pas trop difficile à définir. Ce qui est difficile, c’est de traverser la division délirante que le système a introduit au sein des peuples eux-mêmes « COVID »-croyants et « COVID »-sceptiques, « vaccinés » et non-« vaccinés », pro-masques et anti-masques, pro-distanciation sociale et anti-… Là encore, il y a des stratégies concrètes à mettre en place. Là encore, je n’en dirai pas beaucoup plus. Tout ne peut pas être étalé sur la place publique. Je n’ai pas peur d’entrer dans la clandestinité s’il le faut.

Mais, en somme : tout ce que vous pouvez faire pour détruire l’installation de ce totalitarisme mondial, faites-le.  Le mensonge, la manipulation, le chantage, la corruption ont atteint un point critique de non-retour avec la soi-disant « crise sanitaire ». Chacun, de là où il est, doit faire tout son possible avec ce qu’il a. Nous avons face à nous des pouvoirs qui agissent hors de tout cadre légal et juridique préexistant. A chacun d’en tirer les conclusions qui s’imposent. 

– Talk about God and how anarchism relates to metaphysics. 

Ah, j’ai bien senti dans nos entretiens avec David et Assia que cette question vous « titillait » !  Eh bien, j’ai publié il y a quelques années un livre qui s’appelait « Dieu », et qui soutenait que le vrai signifié du signifiant « Dieu », depuis qu’on l’utilise (surtout dans sa guise monothéiste), c’était la technologie. Presque personne n’a parlé de ce livre, et pourtant tous les théoriciens transhumanistes ont repris depuis cette idée ! Ai-je déjà une puce dans le cerveau ? Les Maîtres du monde sont-ils au courant de tout ce que je pense depuis des années ? Étions-nous déjà dans un fascisme planétaire dont la « crise sanitaire » ne sert qu’à renforcer de plusieurs crans l’emprise ?

« Dieu » désigne, depuis l’invention de son concept, une entité omnisciente, omnipotente, immortelle.  Or, la technologie contemporaine satisfait à tous les réquisits par lesquels on définit le mot « Dieu ». Sur ce point, les oligarques transhumanistes sont dans une ambivalence : oui, Dieu, c’est la technologie. Or, nous contrôlons la technologie. Donc, « nous » sommes Dieu. Mais nous ne pouvons pas tous être « Dieu ». Donc : nous sommes « des » dieux (paganisme plutôt que monothéisme : cyborg). La technologie va nous permettre d’être immortels demain. Donc il faut trier, et drastiquement : entre ceux qui ont « droit » à l’immortalité, qui sont comme par hasard ceux qui détiennent déjà les richesses, le pouvoir et l’information de masse (le pléonectique en un mot), et ceux qui n’ont « droit » qu’à la mortalité : nous tous (« nous sommes les 99% » était un slogan prophétique, mais au sens cette fois de Véra Sharav…).

Je suis du côté de ceux qui ont « droit » à la mortalité. C’est ce que j’aurais à répondre à Jean-Luc, Nancy du nom, sur la crise que nous traversons (qui n’a de « sanitaire » que le nom de propagande). Je développerai tout ça dans un livre plus fouillé à l’avenir, ici je te réponds en catastrophe, je vide mon sac trop plein d’informations, un peu en vrac. Blanchot parlait de « la littérature et le droit à la mort ». Et nous devons désormais faire de ce droit un devoir. Le grand philosophe David Bowie me disait il y a des années : « faites quelque chose de votre mort. Ne la laissez pas traîner dans un coin. Moi, j’enregistrerai ma mort. » Et il l’a enregistrée, c’est son dernier disque… David était déjà un anti-transhumaniste convaincu. « David », nom du roi d’Israël, est un prénom qui porte bonheur !

Dieu, c’est l’information. L’être humain est un big-bang informationnel et cognitif sans équivalent dans le restant du règne vivant. Aucun animal n’a de « connaissance » qui dépasse celle de la symbiose de ses sens avec son milieu. Kant et Schopenhauer disaient : ils ont de l’entendement (la « connaissance » des liens causaux qui les entourent), mais pas de raison. La raison est ce qui dépasse le milieu symbiotique immédiat. Aucune espèce animale ne sait qu’elle habite sur une planète qui s’appelle la terre. Un tigre du Bengale est inconscient de l’existence d’un tigre en Afrique. Une fourmilière est inconsciente de la fourmilière qui existe à un kilomètre de distance d’elle. Seul l’animal humain, par la science, sait qu’il habite une planète miraculeuse située dans une infinité cosmique de non-vie ; qu’il fait partie d’une espèce animale commune qui s’étend à la planète entière (c’est pourquoi je suis néo-humaniste et anti-anti-spéciste) ; qu’il a sept milliards de congénères…

Dieu, c’est cette extraordinaire explosion d’informations qui circulent à travers nos consciences, mais que seule la technologie peut stocker dans son entièreté en permanente expansion. Aucune conscience individuelle n’est aussi peu que ce soit à la mesure de toutes les connaissances qu’il y aurait à engranger. Et c’est ce que croient avoir « compris » les transhumanistes : si nous parvenions à « augmenter » la conscience par la technologie, alors nous pourrions accoucher de véritables dieux « incarnés ». Je montrerai ailleurs comme il s’agit d’un sophisme. 

La question qui se pose en ce moment, depuis un an et demi, est quasi-théologique, au sens des gnostiques. L’information, comme chacun sait, est en guerre. Le véritable « virus » n’est pas la grippe virulente qui sert à terroriser toutes les populations, mais l’information frelatée que font circuler les médias de masse et les gouvernements à ce sujet. Oui, la question est quasi-théologique. Au sens d’un démiurge mauvais qui nous dissimulerait le « vrai » Dieu plein de bonté et de vérité. Depuis un an et demi, c’est le mensonge, la manipulation éhontée et le Mal qui se sont emparés de l’écrasante majorité de l’information. Là est le vrai « virus » : celui de la falsification et de la Terreur de masse.

C’est une question très complexe, que je pose dans mon travail : et si le mensonge était plus originaire que la vérité ? Je m’explique : pour manipuler les autres animaux et la nature, dès l’invention de la chasse et de l’agriculture, nous avons dû apprendre à être les animaux menteurs, pour prendre les ures ou les mammouths à nos pièges diaboliques. Telle est la question : et si la folie était plus originaire que la Raison glorifiée par la tradition métaphysique ? Je vais bientôt écrire un livre là-dessus. Si nous voyions un chimpanzé frotter deux silex, nous serions terrifiés et serions tentés de l’abattre. Nous le considérerions comme « fou ». En ce sens, oui, la folie est plus originaire que la Raison glorifiée par la métaphysique. Et la folie n’est pas l’Autre de la Raison, mais, en un sens bien précis, elle est au cœur de la raison elle-même : dans l’acte insensé par lequel l’animal humain a, comme on dit, dépassé sa condition par l’invention de la Science. Nous savons au fond de nous-mêmes ce que dit l’Ancien Testament : que la technologie et la science sont des cadeaux empoisonnés. Si nous voyions une autre espèce que la nôtre se rendre capable de ce que j’appelle la « virtuosité techno-mimétique », nous considérerions, à juste titre, cette espèce comme extrêmement dangereuse. Au fond, nous ne sommes pas dupes de nous-mêmes. 

Pareil avec le partage du mensonge et de la vérité. En un sens, l’animal humain a inventé la science grâce à sa capacité à leurrer des animaux mille fois plus puissants que lui, donc grâce au mensonge. On pourrait facilement prouver qu’il en va de même avec la sexualité : l’homme est le seul mammifère à être capable de manipuler de bout en bout sa sexualité. Tout commence à vrai dire par la manipulation : par l’aptitude à s’approprier les lois de la nature pour en faire un usage détourné, perverti : ce que j’appelle donc le pléonectique.

Heidegger a réinventé la notion même de vérité en revisitant la notion grecque de l’alétheia : c’est-à-dire que la vérité est toujours un mélange inextricable de voilement et de dévoilement, c’est-à-dire de vérité et de mensonge. Schürmann parlera de « la conflictualité sans accord qu’est la vérité ». Lacan dira que « rien n’est incompatible avec la vérité : on crache dedans, on pisse dedans ». Badiou parlera de la vérité comme d’une entité incorporelle, indiscernable et infinie : la « somme » de tous les énoncés qui peuvent se tenir de véridique et de faux sur une situation donnée. Ce qui veut dire : il faut distinguer rigoureusement la question de la vérité de celle du savoir. Badiou crédite Heidegger d’avoir été le premier à distinguer les deux. Mais, en réalité, vous trouvez cette distinction énoncée très nettement dans le Thétèète de Platon. Socrate, dans ce dialogue, dit à son interlocuteur : tout citoyen athénien a un savoir. Le mathématicien a un savoir, le médecin a un savoir, le cordonnier a un savoir. Il ajoute : moi, ce qui m’intéresse, ce n’est pas tant le savoir (même si je me renseigne), mais la vérité. La vérité, c’est ce qui résulte du savoir. Qu’est-ce que ça veut dire? Ce que disent Heidegger (qui, en effet, a redécouvert de fond en comble le problème), Lacan, Schurmann ou Badiou. Nous, animaux humains, sommes des êtres de savoir. Nous savons comment fonctionnent les formes ontologiques, par les mathématiques, nous savons comment fonctionnent les particules élémentaires, par la physique mathématisée, nous savons comment fonctionnent les plantes et les animaux, par la biologie (et ça a commencé avec l’agriculture et la chasse…), nous savons comment fonctionnent les précessions des équinoxes… nous savons, nous savons, nous savons. La question que je pose est toujours la même : pourquoi n’arrivons-nous pas, à mesure même que nous nous approprions tous ces savoirs, à savoir la chose qui serait la plus essentielle : comment fonctionnons-nous nous-mêmes? Et ça va de mal en pis, comme la « crise sanitaire » l’aura prouvé d’abondance. Plus nous avançons dans la conquête des savoirs, moins nous comprenons comment nous fonctionnons nous-mêmes. C’est ça, le coeur de la crise de la métaphysique initiée par Kant : « critique de la raison pure » veut dire : la Raison autonome, ça n’existe pas. Oui, nous sommes, et nous seuls, comme l’a dit la métaphysique à son envoi, des êtres doués-de-raison. Chasse et agriculture : nous instrumentalisons les lois de la Nature pour un bénéfice purement égoïste, ce que j’appelle le pléonectique. Plus nous instrumentalisons, plus nous devenons opaques à nous-mêmes (ce que Freud a appelé « l’inconscient », et aucun autre animal n’a d' »inconscient »).  Mais la « crise sanitaire » marque un point de non-retour absolu sur cette question. Quand ce sont des gouvernements corrompus, des grands médias corrompus (pléonasme), des industries pharmacologiques corrompues, qui nous disent quoi dire et quoi faire, eh bien je pense qu’on touche vraiment du doigt, si tu me passes l’expression, ce qu’on appelle « fin de la métaphysique ». Et ce qu’il faut entendre, à la fois par « anarchie », dans tous les sens du terme, et par « anarchisme » au sens politique. 

Donc, tu vois que tout ça est lié : le savoir n’est pas la vérité (Socrate, plus honnête que Platon, mourra en disant : « je sais que je ne sais rien », et c’est ça la philosophie). Quand Heidegger te dit que la vérité, c’est toujours un mixte de mensonge et de savoir (la chasse, l’agriculture…), il dit ce que tous les grands anthropologues de notre temps ont dit après lui. Quand Lacan te dit, en réponse à la question, « en quoi savoir et vérité sont-ils compatibles? », et qu’il répond, en très grand dialecticien : « Pour vous répondre comme ça me vient, rien n’est incompatible avec la vérité : on crache dedans, on pisse dedans. » Le mensonge est compatible avec la vérité : on le voit parfaitement bien aujourd’hui. Quand Badiou vous fait un schème – génial, et trop peu étudié encore aujourd’hui, à part par moi – de la « vérité indiscernable » comme étant un ensemble infini qui « reçoit » sans moufter les énoncés à la fois véridiques et mensongers qui peuvent se recevoir autour d’une même situation, il ne fait que radicaliser la conception de Lacan, qui ne fait que radicaliser la conception de Heidegger. Et Schurmann, sans rien comprendre à Lacan ni Badiou, dira donc : « la contradiction sans accord qu’est la vérité ».

J’ai radicalisé toutes ces conceptions en démontrant qu’en un sens précis, le mensonge et la falsification étaient la condition de la vérité. La vérité n’est pas le véridique ou l’exact (par exemple : « le mur en face de moi est vert », « j’habite un village qui s’appelle Turenne », « j’écris sur un ordinateur PC et non pas Mac Intosh »). La vérité est la guerre entre le véridique et l’exact , d’un côté, et le faux et le mensonge, de l’autre. Par exemple, depuis un an et demi, nous assistons à une guerre pure et simple entre les scientifiques et les médecins intègres, et les scientifiques et les médecins corrompus. La vérité, c’est le résultat de cette guerre à échelle mondiale. La vérité, c’est tout simplement cette guerre elle-même. Et il est très naïf de croire qu’il ne s’agit pas, d’ores et déjà, d’une véritable guerre, et la plus terrible qui ait secoué l’humanité depuis ses origines, ce qui n’est évidemment pas peu dire. Il est naïf de ne pas voir que cette guerre, d’ores et déjà, va se chiffrer en milliards de morts. Les « trois cent cinquante millions de morts-du-COVID » ne sont qu’une devanture trompeuse, qui cachent le plus grand crime de masse de toute l’humanité. Et derrière ce chiffre lui-même, se cache sans doute une énorme quantité de mensonges. Je t’ai déjà parlé de la confusion « savamment » entretenue entre morts avec « COVID » et morts du « COVID ». Mais l’imposture va en réalité encore plus loin. Car même pour être diagnostiqué avec « COVID », il faut avoir été testé. Avec quoi? Avec les fameux « tests PCR ». Or, ceux-ci relèvent de la pure et simple escroquerie, à l’instigation d’un charlatan en grand, le professeur Drosen, conseiller principal en « santé » pour Mme Merkel. Les « tests PCR » ont déjà été condamnés comme étant de l’imposture pure et simple par des tribunaux portugais, autrichiens et allemands. Comme le dit Reiner Fuellmich, c’est le point stratégique de toute l’affaire. Si vous démontrez que les « tests PCR » sont de l’escroquerie, c’est tout le chaeau de cartes de la prétendue « pandémie » qui s’effondre. On estime jusqu’à 97% de faux positifs à cause de ces tests! Je te laisse déduire toute la suite, et à quel point cette « crise du COVID » est la plus grande manipulation de masse à avoir été pratiquée de toute l’histoire de l’humanité. Pour l’anecdote : Elon Musk a fait le « test PCR » quatre fois en une journée. La première fois, il était positif. La seconde fois, il était négatif. La troisième fois, il était positif. La quatrième fois, il était négatif. Tout cela ne serait que burlesque, si les conséquences n’avaient été si tragiques sur des milliards d’êtres humains. Mais voilà pourquoi cette « crise » montée de toutes pièces illustre parfaitement la crise moderne qu’endure la philosophie sur la question de la vérité, telle que je te l’ai exposée plus haut. En un sens, si nous parvenons à réagir avec toute la force populaire nécessaire, cette « crise du COVID » aura été une aubaine : le mensonge voulu et concerté par les plus hautes instances du pouvoir nous aura permis d’entrer dans la vérité de ces instances. On peut interpréter en mille sens mon « le mensonge est la condition de la vérité », y compris en ce sens-là. La mythomanie publique de la « crise sanitaire » aura révélé la vérité profondément mortifère du système politique où nous vivons. Quelque part, nous devrions lui en savoir gré.

Revenons, sur l’entrefaite de toutes ces considérations, sur ma question peut-être centrale en philosophie : pourquoi est-ce que, à mesure que la techno-science accroît ses pouvoirs (c’est-à-dire la science et la technologie au service des plus voraces « animaux » pléonectiques qui composent notre espèce, mais qui ne se considèrent plus comme des êtres humains), la politique devient-elle d’autant plus… anarchique, il n’y a pas d’autre mots ? Pourquoi est-ce que le « nouvel ordre mondial », qui se réclame partout dans la propagande de la « science », accouche-t-il du plus grand chaos planétaire auquel on aura jamais assisté ? Pourquoi n’y a-t-il décidément pas de « transition », comme l’a cru à son envoi la métaphysique (Platon et Aristote), entre la science et la politique (surtout, évidemment, quand la « science » officielle devient indigne de cette appellation)? Pourquoi, est-ce qu’à mesure même que nous devenons davantage capables d’épeler, par la science, l’ordre des étants inanimés et animés, sommes-nous d’autant plus incapables de mettre de l’ordre dans notre coexistence civique ? La question que pose mon concept de pléonectique, c’est : pourquoi, à mesure que nous nous approprions davantage les lois de l’être et de la nature, créons-nous, de manière exactement proportionnée, un régime monstrueux d’expropriation tel qu’on n’en a jamais vu sur terre ? Et la « crise sanitaire », c’est le summum du summum de ce processus. En un an et demi, on a assisté au plus grand transfert de richesses jamais observé sur terre, ce qui n’est pas peu dire. Les 3000 plus grandes fortunes du monde se sont enrichies, le reste de l’humanité s’est appauvrie, jusqu’à la famine, concernant 150.000.000 d’êtres humains à ce jour, mais le chiffre va s’accroître vertigineusement demain. La famine va être à nos portes « occidentales » très bientôt. Les transhumanistes avancent lettre volée sur table : l’humanité elle-même est à déconstruire. Il s’agit, au fond, d’un cancer évolutionniste, qu’il est temps, sinon d’éliminer, du moins d’élaguer drastiquement. Au profit, bien entendu, d’eux. Comment déconstruire cette pseudo-déconstruction? (Il y a beaucoup de pseudo-ententes du mot « déconstruction » aujourd’hui, mais je ne peux m’y arrêter).

Sur l’entrefaite, encore, de toutes ces considérations, tu peux mieux saisir l’affinité profonde qui existe entre mes trois définitions principales du mot « anarchie » : la déconstruction de la métaphysique, c’est le démantèlement de la technologie. Plus celle-ci prétend « gouverner » le monde, plus celui-ci s’enfonce dans le chaos.  

Je me demande de plus en plus si le jugement de Heidegger, que j’ai longtemps contesté sous l’influence de Badiou (qui est terriblement « scientiste », comme les transhumanistes au fond), n’était pas juste : « la science ne pense pas ». La science calcule et constate. Le domaine de la science authentique, c’est le savoir : c’est le véridique. La vérité, c’est autre chose. C’est ce qui échappe à la science. Les scientifiques intègres disent le véridique, quel que soit leur domaine. Laissons donc le conflit entre les scientifiques intègres et les « scientifiques » corrompus, entre Didier Raout et Jérôme Salomon, entre Ioannidis et le Dr Fauci, entre Maître Reiner Fuellmish et Mr Drosten (combat décisif, qui décidera de l’avenir même de l’humanité). Les premiers disent le véridique, les seconds mentent. La philosophie est plus importante que la science, car elle examine le résultat de ce conflit intra-scientifique, qui est en réalité en cours depuis les origines mêmes de l’humanité. Nous ne devons plus nous préoccuper de la « crise sanitaire », cette imposture mondiale « décidée », à l’aveugle, par Bill Gates et Davos. Nous devons aviser au résultat des « solutions finales » proposées contre le « virus » depuis un an et demi désormais. 

Et le résultat est accablant, annoncé par Agamben et surtout rappelé par Véra Sharav : à partir du moment où vous mettez le « médecin » aux postes de commande (en France, le plus grand infectiologue du monde, Didier Raout, a immédiatement démissionné du « conseil scientifique » qui s’est mis en place autour de notre lamentable président de la république), l’atrocité politique est garantie. Nous y sommes. « Le vaccin est la solution finale pour le virus », a dit publiquement le « médecin du monde » selon CNN, nommément Bill Gates. Le Mal absolu est aux postes de commande, et jamais je n’aurais cru de ma vie pouvoir dire ça. Le mensonge est Roi, mais peut-être à cause de ce que j’ai dit : la vérité scientifique elle-même, au fond, doit sans doute plus, originairement, au mensonge qu’à la vérité. Nietzsche est sans doute devenu fou d’avoir été le premier à pressentir que le partage classique de la vérité et du mensonge était en train de défaillir.  

– You and David talked a lot about the nature of evil. Why do people care at all about the violence which is not affected them directly?

Question éminemment complexe, là encore ! Mais je peux donner une réponse simple : le Mal, c’est la collectivisation. Le Mal, c’est l’universalisation forcée (le colonialisme par exemple). Le Mal, c’est la transition « simple » de la science à la politique. Ou, depuis un an et de demi, de la pseudo-science et de la politique… Le Mal, c’est de dire « puisque nous pouvons universaliser les lois qui régissent les animaux, les planètes et les particules élémentaires, nous pouvons universaliser les règles de coexistence civique de l’humanité tout entière ». Et c’est exactement le contraire qui a lieu… C’est ça, dans mon travail, la singularisation : c’est chacun de nous pris individuellement, tel qu’il échappe aux règles de coexistence civique imposées par les hiérarchies de toutes sortes. Parfois, on se singularise collectivement : les tribus de chasseurs-cueilleurs, les anarchistes. Ils sont presque toujours éliminés, exterminés. Adorno : « l’histoire de l’humanité n’est pas l’histoire du Bien, mais de l’horreur ». L’humanité est l’espèce suicidaire (il y a eu plus de suicides dans le monde en 2020 que de « morts-du-COVID »). L’humanité est l’espèce exterminatrice. C’est une insulte aux autres espèces que de dire : « les oligarques mondiaux sont des prédateurs ». Un lion n’extermine personne, il tue une biche isolée pour se nourrir, il n’extermine pas l’espèce « biche ». Nous, nous exterminons à tour de bras, depuis 30.000 ou 40.000 ans. Désormais, nous nous exterminons nous-mêmes. Les commanditaires : les transhumanistes possesseurs du monde, les « champions » du pléonectique. Ils pensent ouvertement qu’ils sont des dieux, qu’ils sont le Dieu technologique qui domine tout. Le reste : une sous-espèce qu’il faut au mieux esclavagiser, au pire supprimer.

Sur cette bonne base, je réponds à la seconde partie de ta question, qui est la question, dans mon travail, de la katharsis dans l’art depuis Aristote. Aristote demandait : « nous prenons plaisir à contempler les images les plus exactes de choses dont la vue nous est pénible dans la réalité, comme les formes d’animaux les plus méprisés et des cadavres ». Ce diagnostic, pour moi le plus profond jamais fait de toute l’histoire de l’art, ne s’est pas démenti depuis : il s’est, au contraire, sans cesse renforcé. Pourquoi prenons-nous un tel plaisir, par exemple, à lire Sade, alors que, si ça arrive sous nos yeux, nous serions à jute titre horrifiés ? Question plus profonde en ce moment : pourquoi prenons-nous autant de plaisir à regarder des films qui décrivent un monde proche du monde où nous vivons depuis un an et demi, comme mettons le film Infection ou la série bien nommée Black Mirror, mais qu’évidemment nous ne prenons aucun plaisir à vivre tout à coup dans la situation effective que décrit un tel film ou une telle série ? 

J’ai déjà répondu, en un sens, à la question. Le mensonge est plus originaire que la vérité. La vérité ne transparaît que par le mensonge. Nous mentons aux ures et aux mammouths pour les prendre au piège. Nous nous sommes approprié les lois de leur fonctionnement, pour les exproprier de leurs vies. C’est ce que font actuellement les oligarques, les gouvernements, les GAFAM, et les grands médias avec nous depuis un an et demi, et sans doute beaucoup plus longtemps. « Charité bien ordonnée commence par soi-même », dit un proverbe français. L’humanité étant l’espèce exterminatrice, il n’y a aucune raison rationnelle ultime pour qu’elle n’en fasse pas autant avec elle-même. Nouveau pli définitionnel que tu peux donner à l’expression « anarchie par le haut »….

Nous sommes fascinés par les images du Mal car nous croyons que ces images nous protègent du Mal réel. Nous avons raison. Tant que ces images sont créées par Sophocle ou David Lynch, le Mal est tenu à distance. Mais que se passe-t-il quand les images du Mal sont diffusées par les gouvernements, les grands médias, etc. ? Alors il n’y a plus aucune distance. Le Mal est là. Mais justement les choses s’inversent, de manière saisissante : là où l’œuvre d’art met le Mal à distance en nous montrant quel est le Mal réel, de Sophocle à Sade, les dictatures de toutes sortes nous cachent le Mal réel en nous montrant sans cesse un Mal fictif (le « virus », le « Juif », les lits de réanimation, les images tronquées du Brésil ou de l’Inde…). Au fond, la plupart des gens sont « philosophes » au mauvais sens du terme : il croient plus facilement à des abstractions (la propagande médiatique expliquant que la seule chose qui existe, c’est le « virus »), qu’à ce qu’ils voient autour d’eux : la destruction de tout leur mode de vie antécédent : the great reset. La solution finale de Davos. C’est ma fidélité à la phénoménologie sur ce point, telle que je l’ai revistée plus haut : pour juger d’une situation, partez de ce que vous pâtissez personnellement, et non pas de ce que les pouvoirs vous présentent comme le « bien publique ». Vous verrez beaucoup plus clair dans la situation générale elle-même que si vous partez de ce que dit le consensus du moment. 

Ma définition du Mal est liminaire : il s’agit de la création de souffrances innombrables, incommensurables et gratuites, non nécessitées par les besoins strictement animaux. Seul l’animal humain est susceptible d’une telle création. Des philosophes tels qu’Adorno, Anders, Schurmann ou Lacoue-Labarthe auront eu beau tirer la sonnette d’alarme, « pourquoi nous infligeons-nous de telles souffrances à une telle échelle ? », rien n’y a fait : ce que nous vivons actuellement est pire encore que ce qui est advenu sous le nazisme, sous le stalinisme ou sous le pol-potisme. Tout le monde en sera conscient très vite : malheureusement, et comme d’habitude, sans doute quand il sera trop tard, quand l’atrocité sera visiblement à nos portes. C’est pourquoi les quelques personnes déjà éveillées doivent combattre de toute leur force, jusqu’à la mort s’il le faut, pour que le pire ne s’installe pas trop impunément. Comme le dit le mathématicien Vincent Pavent, qui a réfuté les modélisations absurdes d’un autre escroc notoire, Niels Ferguson, sur lesquelles s’est basé notre président français de la République, et bien d’autres dans le monde, pour décréter l’absurde « confinement » : il s’agit d’une lutte à mort entre la vérité et le mensonge (entre le véridique et le mensonger, dans mes termes). Ceux qui ont menti dès le début sont désormais dans une fuite en avant désespérée, une surenchère criminelle, pour ne pas dire génocidaire. Ceux qui défendent coûte que coûte le véridique et donc la vérité au sens neuf où je la définis, savent qu’ils seront diffamés, persécutés, peut-être éliminés. Tant pis. 

Je suis très fier de la définition que je donne, dans Système du pléonectique, de la tristesse : « Les vérités gagnent toujours. Presque jamais ceux qui les défendent. » La nouvelle hégémonie, au sens de Schurmann, qui s’organise autour du complexe « pandémie »-oligarchie-gouvernements-médias de masse-transhumanisme, s’effondrera tôt ou tard, comme toutes les autres. La question que posent des gens comme Schurmann ou moi, c’est : quand tirerons-nous enfin les leçons qui s’imposent du massacre à grande échelle qui définit quasiment à lui seul l’humanité depuis sa naissance (bien plus que la « rationalité »…). 

– What does « technological totalitarianism » mean, and how can it be stopped? Can it be?

 J’ai déjà un peu répondu à cette question, mais on peut approfondir, en enchaînant avec ce que je viens de dire. Ce seront comme des variations sur un thème musical déjà familier.

Malabou a raison de dire que personne, pas même Kant, n’a « décidé » de la déconstruction de la métaphysique. C’est un processus immanent à son histoire. La métaphysique est immunodéficiente. Si mon hypothèse est bonne, et que le nom phénoménologique, le nom de « l’effectivité » de la déconstruction de la métaphysique, c’est le démantèlement de la technologie, et qu’à son tour le nom effectif de ce démantèlement, c’est la vie politique, alors le constat s’impose : nous sommes déjà dans l’anarchie. Le moment actuel du « totalitarisme technologique », la « crise sanitaire » commandée par des oligarques mégalomanes et psychopathes, relayés par des gouvernements, des médias de masse hyper-contrôlés et une « science » corrompue, accouche du contraire de ce qu’il escomptait : non pas un « nouvel ordre mondial », mais un nouveau désordre mondial, une guerre à échelle planétaire comme on n’en avait jamais vue. 

Or, ça a toujours été comme ça. Toutes les prophéties de la métaphysique se sont réalisées, en échouant. La République de Platon a mis plus de deux millénaires à se réaliser ; je ne pense pas que Platon aurait été satisfait du résultat. Descartes a annoncé le règne de « l’homme maître et possesseur de la nature » : je ne pense pas qu’il se serait réjoui outre mesure du résultat. Hegel a annoncé l’Etat de droit démocratique et universel, dont le réel était le progressisme de la démocratie libérale-bourgeoise depuis deux siècles : je ne pense pas qu’il aurait sauté au plafond en constatant ce que ça a donné, surtout aujourd’hui. Marx, c’est encore plus évident. Nietzsche ne se serait pas beaucoup réjoui de ce qu’en on fait les nazis, et je pense qu’il se réjouirait encore moins de voir que le cœur de ses thèses sur le « surhomme » sont reprises par aujourd’hui par qui de droit : l’apartheid des « transhumains » technologiques et des « sous-hommes » planétaires, exterminés par procédés plus sournois, mais plus rapidement efficaces, que ceux du nazisme.

Nietzsche est mon adversaire favori en philosophie, pour cette raison et pour quelques autres. Mais faisons-lui crédit de ceci : il a été le premier grand philosophe anti-universaliste de l’histoire de la philosophie. Métaphysique, universalisme, technologie : ces concepts recoupent un seul et même phénomène, celui de l’avènement, effectivement « totalitaire », de l’espèce animale Cro-Magnon il y a 30.000 ou 40.000 ans.

Il y a d’abord eu les grands philosophes anti-universalistes « de droite », voire fascistes : Nietzsche, Heidegger notamment, mais aussi Wittgenstein (aux tendances fascisantes près). Il y a eu, en France, un anti-universalisme « de gauche » : Derrida, Deleuze, Foucault. Il y a un regain, comme je l’ai montré, de l’universalisme positif récemment avec Badiou, Zizek ou Meillassoux (les « matérialistes »). Comme je l’ai montré, ça ne peut plus marcher. Mais c’est là que le cercle est vicieux. C’est que même la « déconstruction de la métaphysique », elle est vouée à fonctionner en échouant. C’est en abyme. « L’auto-déconstruction de la métaphysique » dont parle lucidement Malabou, c’est peut-être tout simplement l’auto-suppression de l’espèce humaine comme telle : une simple impasse évolutionniste, à ceci près qu’elle risque d’entraîner avec elle la disparition de la quasi-totalité du vivant sur terre. En transgressant toutes les règles de la survie animale simple, l’espèce humaine a simplement passé son temps (et « l’histoire de la métaphysique » ne serait rien d’autre) à tresser la corde pour se faire pendre. Il s’agit de l’espèce suicidaire. Seul l’animal humain se suicide (même s’il y a un doute sur les baleines et les orques). Et elle ne se suicide pas qu’individuellement. Elle se suicide collectivement (et là, le doute n’est plus permis avec les baleines et les orques : eux ne se suicident pas collectivement, comme nous sommes en train de le faire).

J’ai trouvé une autre piste que le grand flux moderne de la philosophie anti-universaliste. Mon travail s’est surtout nourri de philosophes un peu « maudits », peu connus, qui ont été des philosophes négatifs. Adorno, Schürmann et Lacoue-Labarthe, hantés par les atrocités qui se sont perpétrées au vingtième siècle : notamment Auschwitz.

J’en ai déduit ceci : on ne peut pas être simplement « anti-universaliste ». L’universalisme est notre élément inné. Je ne te parlerai pas en ce moment s’il n’y avait pas cet élément d’universalité qui nous unifie planétairement en tant qu’espèce, avec tous les prix à payer qu’on sait. Un anthropologue ne pourrait pas aller étudier une tribu amazonienne sans ce minimum d’universalité qui le relie à elle. L’universel est l’élément « inné » de l’animal technologique (techno-mimétique, comme j’aime mieux dire).

Universalisme négatif, donc : telle est ma voie. Ce que je démontre, dans mon travail, c’est qu’il n’y aurait pas de singularisation de chacun d’entre nous si nous n’appartenions à l’universel positif révélé par la science : « le carré de la de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés », « l’oviparité est une stratégie de reproduction d’une espèce où l’ovule à maturation au sein de la femelle est ensuite reproduit sous la forme d’un oeuf », tandis que les mammifères « sont une classe d’animaux vertébrés qui ont pour caractéristiques principale que les représentants femelles allaitent leurs juvéniles à partir d’une sécrétion cutanéo-glandulaire spécialisée appelée « lait » », « la précession des équinoxes est le décalage progressif de la direction où sont vues les étoiles, d’un siècle à l’autre, à raison d’une rotation complète, tous les 26.000 ans environ, effet produit par un lent changement de direction de l’axe de la direction de la Terre, dans la même durée ») : des millions et des millions de lois de la nature et de l’être ont ainsi été appropriées par la science au cours de notre courte histoire. Le « phénomène humain », comme disait le bon père Teilhard de Chardin? Un big-bang cognitif sans équivalent dans l’histoire de l’évolution. Nous sommes censés « tout » savoir. Aucun d’entre nous, surtout pas ceux qui nous manipulent (les oligarques), nous dominent (les gouvernements) et nous « informent » (les médias de masses), aucun, dis-je, ne sait tout. C’est devenu matériellement impossible, parce que ça l’a toujours été (Debord, avec ses moyens propres, constatait strictement la même chose : la masse d’informations disponibles aux mains du pouvoir est sans cesse grandissante, mais il n’y a personne qui puisse singulièrement en faire le tour). C’est ce que voulait dire Lacan quand il disait : je dit toujours la vérité, mais pas toute. La dire toute, c’est matériellement impossible.

La science nous dit tout de la manière dont tout fonctionne, des planètes aux particules élémentaires en passant par les autres animaux que nous et par la logique. « Nous » sommes censés « tout » « savoir ». Et aucun de nous, pour diriger sa vie quotidienne concrète, ne sait quoi que ce soit. Chacun de nous, à sa manière, échappe aux catégorisations que ces lois universelles imposent à l’étant, ce qu’en philosophie on appelle : subsomption. Soumettre un cas particulier à la loi universelle du concept scientifique. Comme ça ne marche pas, on a depuis longtemps aussi inventé des lois qui ne se trouvaient pas dans la nature et dans l’être : les lois politiques et civiques qui elles aussi se comptent par millions. Comme le sait tout anthropologue, ce sont déjà des lois de singularisation.

C’est ce que veut dire Schopenhauer quand il parle de la différence entre caractérisation et individuation. Il y a eu des millions et des millions d’espèces animales sur terre, d’une extraordinaire variété entre elles. Mais aucune n’est capable de se différencier à l’intérieur d’elle-même comme l’espèce humaine présente de différences à l’intérieur d’elle-même. C’est ce que mon travail apporte aux « philosophies de la différence » du vingtième siècle, si volontiers « anarchisantes » : je démontre, de façon quasi mathématique, que la capacité qu’a l’animalité humaine de s’approprier les différences des autres étants aboutit à une capacité à sdifférencier que ne connaît aucun autre étant. J’ai pu appeler ça le « queer » ontologique. Preuve de plus que l’espèce humaine, par sa capacité presque illimitée à se singulariser, est en quelque sorte intrinsèquement « anarchiste ».

 -Tell us about the technology and the destruction of metaphysics. Maybe a short sentence or two about Descartes and Leibniz? 

 J’ai déjà répondu sur Descartes. Leibniz, quant à lui, est une sorte de prophète du « transhumanisme » : Dieu est un Grand Ordinateur. Là encore, il n’est pas sûr que, s’il ressuscitait, il se réjouirait outre mesure de la « réalisation » de Dieu que sont en train d’opérer les GAFAM et le big data, pour ne rien dire du délire hygiéniste réalisé de Bill Gates et du great reaset programmé par ce que Reiner Fuellmich la « clique de Davos ». Là encore, le résultat est tout sauf l’Ordre impeccable escompté, mais un chaos sans nom : une véritable guerre de l’information, par exemple en ce moment sur la « crise sanitaire », avec une censure sans précédent (« jamais censure ne fut si parfaite », disait déjà Debord de la « société du spectacle » il y a trente-cinq ans, quand il n’y avait pas d’Internet) : une guerre sans merci entre le véridique et le mensonger, qui donne cette « conflictualité sans accord qu’est la vérité ». Si on a un peu de mémoire historique, il convient de se poser une question simple pour choisir son camp dans la guerre en cours : de manière générale, sont-ce les persécuteurs qui disent la vérité ? Ou sont-ce les persécutés ? Réfléchissez bien. Actuellement, sont-ce les centaines de milliers de médecins intègres, qui risquent leurs carrière, qui disent la vérité, ou sont-ce les médecins que tu vois sur les plateaux télévisés? Réponds à cette questions, et fais ensuite des déductions à l’avenant. Car tout est comme ça. La vérité, c’est ce qui résulte du conflit entre le véridique et le mensonger. Tu as des médecins, assez tard venus dans la discussion, à part quelques collabos patentés (en France : Jérôme Salomon, Karine Bertrand, des gens qui méritent la potence), qui disent : « le vaccin est la seule solution! Oui il y a une pandémie mondiale! Il faut confiner, ça sert à quelque chose! », et d’autres qui disent : « il y a des traitements précoces, et la « pandémie » n’est qu’un mythe monté de toutes pièces, le confinement ne sert à rien ». Les premiers mentent éhontément depuis le début, les seconds disent le véridique depuis le début. L’affaire du philosophe, sur ces bonnes bases, c’est la vérité, c’est-à-dire ce qui résulte de tout ça. Et le résultat, au bout d’un an et demi de propagande médiatico-gouvernementale insultante pour l’intelligence humaine, n’est pas beau à voir.    

Sur la destruction de la métaphysique et la technologie, j’ai déjà abondamment répondu. Mais pose-toi cette fois cette question : si l’humain est l’animal suicidaire, la technologie n’est-elle pas le nom global de ce suicide ? N’est-ce pas à ce spectacle atroce (pour revenir à la question de « l’art », c’est-à-dire de la représentation) que nous sommes en train d’assister ? Dans un livre d’entretien avec Jean-Luc Nancy, celui-ci me dit, à un moment : mais est-ce si grave que l’espèce humaine disparaisse ? Je lui ai dit (je laisse aux curieux le soin de reprendre le fil de nos arguments dans ce livre d’entretiens sur la sexualité, qui s’appelle Immortelle finitude) : mais alors, tu veux dire que la technologie est le suicide de la vie ? Il a répondu affirmativement. Donc je reviens au débat que j’ai évoqué plus haut entre lui et Agamben : si la « crise sanitaire » est une occasion d’expérimenter à nouveaux frais notre communauté d’exposition à la mort et à la finitude (mais orchestrée par qui…?), devons-nous pour autant accepter les conditions que les pouvoirs de toute sorte (oligarques, gouvernements, médias de masse, médecins corrompus, etc.) imposent à cette communauté ? Mais, « contre » Agamben, je repose une question que j’ai déjà soulevée : certes, sa « prophétie » s’est définitivement accomplie : l’état d’exception est devenu la règle. Mais ce qui se révèle à nous, n’est-ce pas le fait que l’humanité a toujours été un état d’exception, par la science et la technologie, aux règles pléonectiques « faibles » du restant du règne animal sans… exception ? A savoir : les animaux ont des capacités limitées d’appropriation (prédation et broutage, notamment). Nous, nous sommes l’espèce de l’appropriation illimitée. C’est ça le pléonectique.

Question donc à Jean-Luc, Nancy du nom : que devrions-nous faire s’il s’avérait que le « confinement » mondialisé fait infiniment plus de morts que le « virus » ? Si les « vaccins » s’avéraient un « remède » bien pire encore que le Mal qu’ils sont censés combattre ? Et si cette histoire de « virus » nous faisait replonger dans les pages les plus sombres de notre histoire, comme le démontre à mes yeux Véra Sharav, et comme Jean-Luc lui-même l’a magistralement démontré, avec Philippe Lacoue-Labarthe, dans un livre qui s’appelle Le mythe nazi, que je conseille à tout le monde. J’ai proposé à Jean-Luc d’écrire ensemble, comme il l’avait fait avec Lacoue-Labarthe, un livre qui s’intitulerait Le mythe transhumaniste. Mais il faudrait beaucoup de courage aujourd’hui pour faire ça. C’est-à-dire une exposition littéralement guerrière à la mort. Et je m’empresse de préciser l’essentiel : ce n’est pas à Nancy, Jean-Luc, du prénom, que je jette la pierre, mais d’abord à moi-même. Depuis deux ans et demi, je n’écris presque pas, et, depuis un an, je me suis tu sur la « crise sanitaire ». C’est toi, Nika, qui m’aura poussé à m’exprimer là-dessus pour la première fois. Et, comme tu le vois, « j’en ai gros sur la patate », comme on dit en français.

Je conclus sur une variation encore différente de la question. J’admire immensément, comme tout le monde, Spinoza, mais au fond j’ai toujours été en désaccord avec lui. Je ne peux évidemment résumer ce désaccord en quelques lignes, mais je peux pointer sur un sujet qui nous intéresse, et qui est justement la question du… sujet. Spinoza dit : « c’est un empire dans l’empire », ça n’existe pas. Pourquoi ? Parce que Spinoza est un philosophe de la Nature. Il ne croit, au fond, qu’aux rapports de force (c’est pourquoi Schopenhauer jugeait sa philosophie, à juste titre, « immorale »). Je pense que Spinoza – peut-être le plus grand métaphysicien, à point nommé, de toute l’Histoire de la philosophie -, plus qu’à son tour, s’il revenait parmi nous, se rétracterait : le sujet, non au sens individuel mais au sens global de l’espèce humaine, est effectivement un « empire dans l’empire ». Le suicide écologique, qui est au « virus » ce qu’un incendie forestier est à une étincelle, le prouve par l’absurde. Par exemple, en discutant avec Bernard Stiegler, je lui ai demandé : d’accord, le « sujet » (individuel, de Descartes à Husserl) a été « déconstruit ». Mais n’en reste-t-il pas quelque chose ? Et je lui ai là-dessus avancé la question de l’inflation de l’autisme dans nos civilisations dites « avancées » (en quoi ? Nul ne le sait). Il m’a répondu, fort pertinemment, que lui assistait à l’inflation de l’autisme infantile due à la technologie, notamment aux smartphones : il travaillait directement sur ces questions-là. Les dirigeants des GAFAM veulent que tout le monde utilisent leurs outils, mais ils envoient leurs enfants dans des écoles privées où il n’y a pas de GAFAM. Eux aussi se singularisent, « par le haut ». Le problème, c’est que nous, ils nous singularisent « par le bas », en posant des règles universelles d’une parfaite absurdité « sanitaire », économique, politique, psychologique, et tout ce qu’on voudra. Le Mal se fait passer pour le Bien, le mensonge pour la vérité, la transgression pour la législation. 

J’en tire un enseignement qui en est à l’état embryonnaire, mais précieux : je deviens presque « manichéen ». Et j’attribue ça au fait d’avoir fait le contraire de ce que fait le gros des philosophes professionnels : j’ai essentiellement travaillé sur la question du Mal, non du Bien. J’ai toujours considéré, à la lecture de toute la tradition qui va de Platon à Badiou en passant par Saint Thomas et Descartes, que la question du Bien était très confuse, ce qui innerve jusqu’au moindre de nos actes quotidiens. La question « Qu’est-ce qui est bien? Qu’est-ce qui est mal? » est obscurcie par la simplification de la question par la métaphysique : « Qu’est-ce qui est bien, et seulement bien? » La réponse est toujours « prescriptive », comme dit Badiou : il faut faire ceci, il faut faire cela. Tout mon travail est une pure et simple démolition de cette manière immémoriale de procéder en philosophie.  Ce que la soi-disant « crise sanitaire » m’a fait comprendre, c’est que, en effet, mon travail était nécessaire et salutaire : nous devons d’abord identifier où est le Mal avant de parler de « Bien ». Le Bien ne surgit qu’à la lumière du Mal, savoir des milliards de souffrances inutiles que nous nous infligeons à échelle planétaire. Démontez le mécanisme du Mal, et vous aurez une petite idée de ce qu’est le Bien. Il ne faut surtout pas procéder en sens inverse : définir, de manière unilatérale, ce qu’est le Bien, pour ensuite dire que le Mal, c’est ce qui n’obéit pas aux prescriptions que vous délivrez sans compter pour que le Bien Universel advienne. C’est précisément cette procédure qui donne le Mal à grande échelle (pléonasme…). Il faut, à chaque fois, partir des cas singuliers. Qu’est-ce qui me fait du Mal? Est-ce le « COVID », ou sont-ce les « mesures anti-COVID »? Il faut partir  du singulier pour aller vers l’universel, et pas le contraire. Quand l’Universel, c’est devenu cette organisation criminelle qu’est l’OMS et ce débile mental de Bill Gates, vous savez, au moins, à quoi vous en tenir : au pire. Comme le dit Rabbi Weismann : aucune tyrannie ne se présente à vous en disant : « nous voulons que vous disparaissiez ». Elle se présente toujours à vous en disant qu’elle veut votre Bien. 

Aujourd’hui, le « virus » fait de nous tous des autistes. A titre personnel, cela fait vingt ans que je suis « autiste » : que j’essaie de me protéger de la société, des grands médias, des réseaux sociaux, et de je ne sais quoi encore. Schizophrénie, paranoïa, autisme, Alzheimer, dyslexie, aphasie, anorexie… tous ces phénomènes singuliers n’adviennent qu’à l’espèce humaine. Pourquoi ? Mon travail fournit de larges réponses à cette question, mais je les approfondirai dans ce livre sur la folie que je compte écrire bientôt.

Mais mon minuscule cas personnel prouve qu’on n’en sort pas : j’ai voulu résister à l’universalisme positif, à la « mondialisation », à la propagande des mass médias, à à peu près tout. J’ai échoué. Mais, dans cet échec, je me suis singularisé. Ce n’est pas « contre », mais grâce à ces pouvoirs effarants de la « technologie comme auto-destruction de la métaphysique », que je me suis singularisé. Tout le propos de Schürmann, qui met en échec toute « dialectique », est là. C’est une philosophie qui est encore extrêmement peu comprise aujourd’hui. C’est dommage, attendu ce qui nous arrive. D’où ma rupture avec Badiou, que “parachève” la “crise sanitaire » où nous sommes : il n’y a plus d’« universel positif » (« le vaccin pour tous ! ») : toutes les hégémonies sont brisées et continueront à l’être. C’était soit Badiou, soit Schürmann. J’ai compris que la vérité de notre époque était du côté de Schürmann (il dit quelque part à peu près : « le philosophe critique est incapable de prendre la pose du philosophe-Roi »), non des grandes prescriptions de Badiou (« le communisme ! »). Comme le disent aussi bien Nancy que Graeber (et, désormais, Agamben) : le communisme est déjà là, technologiquement organisé par les « réseaux sociaux » (demain, ça sera autre chose). Je soupçonne fort Badiou et Zizek d’envier Gates et Schwab, comme ils ont envié Mao et Staline… le grand Timonnier qui dicte tout… Problème, et là Heidegger les avait d’avance réfutés avec ce qu’il a compris de sa méprise quant au nazisme : aujourd’hui, seul celui qui contrôle la technologie « contrôle tout ». Certainement pas un philosophe professionnel, qui est même incapable d’organiser la résistance armée quand ça s’impose, à l’époque où ça s’impose : Vichy ou la nôtre. Mais, comme nous l’a appris Badiou lui-même; le Tout n’existe pas, et surtout pas dans la clôture anthropologique. Toute totalisation est un « phantasme », comme dit Schürmann. Toute hégémonie a pour destin d’être brisée. La question de l’anarchisme politique doit être uniquement et seulement celle-ci : à quelles conditions allons-nous perpétuer l’emprise incontournable de la science et de la technologie sur nos vies ? Peut-on penser un usage « non totalitaire » de la science et de la technologie ? Telle est la question aporétique que nous pose « l’anarchie » au sens large.

Je pense à présent avoir été suffisamment clair sur les raisons pour lesquels je suis un « anarchiste », littéralement et en tous sens. Quand le message de Jésus, « je suis la resurrection et la vie » est repris par une marchandise, le « vaccin », c’est que la situation est très grave, et que nous sommes effectivement dans l’anarchie, au sens large que nous aurons parcouru jusqu’ici.

– Let’s talk about the difference between « game » and « play »? Do you have a story about coming up with the rules of a new game? How do you even make up the rules if we don’t have One Big rule anymore? Is it Freedom? Or does it mean we are abundant and never be safe and happy?

Aïe, j’ai mal à la tête ! Il y a trop de questions à la fois ! Essayons de procéder par ordre.

La distinction entre « game » et « play » m’a passionné dans nos discussions avec David, car elle n’existe pas en français. Le « game » est un jeu dont les règles sont fixées une fois pour toutes. Le « play » un jeu dont les règles ne préexistent pas au jeu lui-même, et sont donc constamment changeantes. La réponse est « simple » par rapport à la situation présente : déjouer les règles du jeu sans cesse changeantes que les régimes d’exception actuels nous imposent. C’est clairement le « play » contre le « game ». Chaque jour le système nous impose de nouvelles règles coercitives du jeu social. Chaque jour nous devrons les déjouer. C’est loin d’être gagné. Cela fait des mois que, sachant ce que je sais, j’ai refusé d’avance d’être « vacciné » par des thérapies géniques expérimentales. Et je ne te dis rien du « passeport vaccinal » : il y a six mois, quand on disait qu’il y aurait un « passeport vaccinal », tout le monde vous traitait, à poins nommé, de « complotiste ». Et le « passeport vaccinal » arrive, sous un nom plus avenant, le « pass sanitaire ». Il y a une blague sur Internet que j’aime bien : « Quelle est la différence entre une théorie du complot et le vérité? Entre six et douze mois… ». Une autre blague que j’aime bien : « Quelle est la différence entre un complotiste et un génie? Un génie a un coup d’avance. Un complotiste en a deux. » Tout ce que les « complotistes » du « COVID » ont annoncé depuis en an s’est réalisé, systématiquement, implacablement. Là, nous touchons à un des points-clés de ce que décrivait Debord dans les Commentaires sur la société du spectacle : une des plus grandes victoires de celle-ci sur le citoyen moyen est la destruction totale de la logique dans le cerveau de celui-ci. Les gens ont beau avoir du bon sens, le fait simple d’être constamment en contact avec les médias de masse fait qu’ils ne sont plus capables d’établir des raisonnements de continuité entre ce qu’on leur dit un jour et ce qu’on leur dit le lendemain. Le gouvernement leur dit un jour ceci? Ils le font. Le lendemain, cela? Ils le font aussi. Ils sont comme des moutons, comme des poulets en batterie. « Les français sont des veaux », disait le Général de Gaulle. Toujours l’illusion de dresser l’humanité comme nous avons dressé, puis exterminé, les mammouths ou les ures. Ca ne marche pas et ne marcherai jamais. La révolte est désormais un devoir, un « impératif catégorique » au sens de Kant, car, si nous les laissons faire, ils exterminerons des milliards d’êtres humains. Et c’est déjà ce qu’ils sont en train de faire, au nom d’une grippe un peu virulente dont les chiffres officiels nous disent que 99,85% de nous échapperont. Ou auraient échappé s’il n’y avait pas eu le « vaccin »… Astrazénéca? Des milliers de morts dans la seule Angleterre. Des centaines de milliers d’effets neurologiques graves. Des centaines de problèmes visuels tout aussi graves, et déjà cinquante aveugles recensés. 63 enfants entre 0 et 3 ans morts après l’injection. Tout ça pour sauver d’une grippe saisonnière un peu virulente… Comme le dit le résistant israélien Rabbi Weissman, en toute simplicité : le gouvernement israélien a menti sur la grippe saisonnière, à savoir qu’il a dit qu’il n’y avait aucun cas de grippe saisonnière en 2019-2020. En France, on nous a raconté presque la même chose : 7 morts de la grippe saisonnière 2019-20. Ca fait des décennies que la grippe saisonnière fait entre 20.000 et 30.000 morts par an en France. Où sont-ils passés cette année? La réponse coule de source : classés « COVID ». Et, comme le dit encore Rabbi Weismann, s’ils mentent là-dessus, c’est qu’ils mentent sur absolument tout. Et c’est effectivement ce qu’on fait les gouvernements de quasiment le monde entier. On nous a menti sur absolument tout depuis un an et demi. Qu’est-ce que la philosophie peut déduire de cet « événement » négatif? C’est une très vaste question. Force est d’avouer que, si la situation est dramatique, comme peut-être jamais à ce point dans notre histoire, elle est intellectuellement passionnante. 

Nous jouons tous, depuis un an et demi, un jeu extrêmement pervers, imposé par le néo-totalitarisme présent « au jour le jour » : ils jouent avec nous, avec nos âmes et avec nos corps. Je ne peux pas, dans ces conditions, proposer de « nouveau jeu », car par définition un jeu se joue à plusieurs, et donc fixe collectivement ses propres règles, par exemple une nouvelle communauté anarchiste. Je verrai dans quelques jours avec les groupes de gilets jaunes radicaux ce que nous pourrons faire. Il semble que nous soyions condamnés à être seulement réactifs au néo-totalitarisme présent, mais peut-être trouverons-nous le moyen d’être proactifs collectivement et d’inventer un « nouveau jeu ».

J’en profite pour dire que, depuis que nous avons fait l’entretien avec David, je souscris entièrement à son affirmation selon laquelle la vraie pensée est dialogique. La preuve : c’est la première fois depuis deux ans et demi que j’écris quelque chose de substantiel depuis mon Système du pléonectique. Je souffre beaucoup de ma solitude depuis plus de deux ans mais ne veux pas me satisfaire des fausses communautés des réseaux sociaux. J’ai besoin de me mettre en contact, penser et agir avec des communautés réelles. Les lois d’exception qu’on nous impose depuis un an ont pour finalité ultime de rendre impossible toute communauté réelle. Les nouveaux tyrans veulent que nous n’entretenions de rapports que sous leur contrôle numérisé. La communauté est devenue, comme telle, révolutionnaire.

Je suis, tu le vois, un peu parti dans tous les sens. Je me suis un peu répété, car j’écris comme au coeur d’une catastrophe, d’un bombardement. Mais si j’ai, par rapport à ce qui nous arrive, une conviction absolue, c’est bien celle-là. Communauté contre transhumanisme, telle est ma « philosophie politique ».

Mehdi Belhaj Kacem ; samedi 5 juin 2021

Mehdi Belhaj Kacem  est un philosopheécrivain et acteur francotunisien.


NOTES COMPLÉMENTAIRES

1-VOTER [élire des maîtres], C’EST ABDIQUER

Elisée Reclus

 

On devrait relire souvent cette lettre d’Élisée Reclus datant du 26 septembre 1885.

 

« Compagnons,
Vous demandez à un homme de bonne volonté, qui n’est ni votant ni candidat, de vous exposer quelles sont ses idées sur l’exercice du droit de suffrage.
Le délai que vous m’accordez est bien court, mais ayant, au sujet du vote électoral, des convictions bien nettes, ce que j’ai à vous dire peut se formuler en quelques mots.
Voter, c’est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période courte ou longue, c’est renoncer à sa propre souveraineté. Qu’il devienne monarque absolu, prince constitutionnel ou simplement mandataire muni d’une petite part de royauté, le candidat que vous portez au trône ou au fauteuil sera votre supérieur. Vous nommez des hommes qui sont au-dessus des lois, puisqu’ils se chargent de les rédiger et que leur mission est de vous faire obéir.

Voter, c’est être dupe ; c’est croire que des hommes comme vous acquerront soudain, au tintement d’une sonnette, la vertu de tout savoir et de tout comprendre. Vos mandataires ayant à légiférer sur toutes choses, des allumettes aux vaisseaux de guerre, de l’échenillage des arbres à l’extermination des peuplades rouges ou noires, il vous semble que leur intelligence grandisse en raison même de l’immensité de la tâche. L’histoire vous enseigne que le contraire a lieu. Le pouvoir a toujours affolé, le parlotage a toujours abêti. Dans les assemblées souveraines, la médiocrité prévaut fatalement.


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Voter c’est évoquer la trahison. Sans doute, les votants croient à l’honnêteté de ceux auxquels ils accordent leurs suffrages — et peut-être ont-il raison le premier jour, quand les candidats sont encore dans la ferveur du premier amour. Mais chaque jour a son lendemain. Dès que le milieu change, l’homme change avec lui. Aujourd’hui, le candidat s’incline devant vous, et peut-être trop bas ; demain, il se redressera et peut-être trop haut. Il mendiait les votes, il vous donnera des ordres. L’ouvrier, devenu contre-maître, peut-il rester ce qu’il était avant d’avoir obtenu la faveur du patron ? Le fougueux démocrate n’apprend-il pas à courber l’échine quand le banquier daigne l’inviter à son bureau, quand les valets des rois lui font l’honneur de l’entretenir dans les antichambres ? L’atmosphère de ces corps législatifs est malsain à respirer, vous envoyez vos mandataires dans un milieu de corruption ; ne vous étonnez pas s’ils en sortent corrompus.

N’abdiquez donc pas, ne remettez donc pas vos destinées à des hommes forcément incapables et à des traîtres futurs. Ne votez pas ! Au lieu de confier vos intérêts à d’autres, défendez-les vous-mêmes ; au lieu de prendre des avocats pour proposer un mode d’action futur, agissez !

Les occasions ne manquent pas aux hommes de bon vouloir. Rejeter sur les autres la responsabilité de sa conduite, c’est manquer de vaillance.

Je vous salue de tout cœur, compagnons. »

Élisée Reclus


 

Elections…piège à cons

En réponse au commentaire suivant d’Eddie :

« Dans tous les pays occidentaux “démocratiques”, une poignée d’oligarques achète tous les médias. Puis, avant une élection, ces oligarques choisissent leur candidat : un larbin insignifiant, ultra servile et traître à son pays de préférence. L’élection de leur larbin se fait par bourrage de crâne médiatique via quasi l’intégralité des médias leur appartenant, y compris et surtout les journalistes. Et l’obéissance naturelle, entre 65% et 67%, d’une quelconque population, démontrée par le test d’obéissance de Stanley Milgram, fait le reste : leurs divers larbins sont élus à chaque fois!!!

Les élections sont devenues une grosse mascarade, une gigantesque fumisterie. Mais le résultat non voulu par ces grosses ordures est la révolte des populations dans le monde entier. »  Eddie24 mai 2020 à 07:23

 

« « Élections… Piège à cons« .

Le slogan a fait ses preuves en 68. On pourrait peut-être le ressortir de la naphtaline aujourd’hui, l’aérer et en profiter pour se poser des questions pas vraiment inutiles au vu de l’usage qu’on fait un peu partout dans le monde de ce mode d’expression pour lequel l’humanité s’est tant battue. » Patrick Adam

Que de crimes n-a-t-on pas commis ces derniers temps au nom d’une démocratie qu’on prétend vouloir imposer aux « Arabes, Vénézuéliens, Iraniens,  et autres « sous-développés » récalcitrants aux sirènes de l’Empire». On nous dit qu’une démocratie est un régime politique dans lequel les décisions sont prises en fonction de la volonté du peuple. Mais qu’est-ce que la volonté du peuple ? En d’autres termes, quelle est la bonne façon de tenir compte des préférences de chaque individu pour en déduire la préférence collective ? Depuis quelques décennies, les mathématiciens se sont penchés sur ces questions, et sont arrivés à des conclusions… surprenantes !

Le principe de démocratie existe depuis environ 2600 ans.

 

 

La démocratie athénienne est réputée pour être l’ancêtre des démocraties modernes. Le mot démocratie vient de deux mots grecs : dêmos (le peuple) et kratos (le pouvoir). À la même époque que la démocratie grecque, un autre type de démocratie était appliqué à Carthage.  L’organisation politique de Carthage était louée par de nombreux auteurs antiques qui mettaient en avant sa « réputation d’excellence » [PolybeHistoires, VI, 43.]. Aristote (-384 ; -322)   la dépeint comme un modèle de constitution « mixte », équilibrée et présentant les meilleures caractéristiques des divers types de régimes politiques, c’est-à-dire mêlant des éléments des systèmes monarchique (suffètes), aristocratique (Sénat) et démocratique (assemblée du peuple). 

Qu’en pensaient les anciens ?

Platon,selon une représentation

–      Platon (entre  -427 ; -347) avait écrit, dans La République, qu’à son avis, la « démocratie apparaît lorsque les pauvres, ayant emporté la victoire sur les riches, massacrent les uns, bannissent les autres, et partagent également avec ceux qui restent le gouvernement et les charges publiques ; et le plus souvent ces charges sont tirées au sort. » Ainsi, voter pour élire un président ou des représentants n’est pas, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, une garantie de vie en démocratie.

–      Pourtant Aristote, le père de la philosophie, écrivait déjà dans Les politiques que : «  Le choix judicieux est l’affaire des gens de savoir : par exemple le choix d’un géomètre appartient à ceux qui sont versés dans la géométrie, et le choix d’un pilote à ceux qui connaissent l’art de gouverner un navire. Car, en admettant même que, dans certains travaux et certains arts, des profanes aient voix au chapitre, leur choix en tout cas n’est pas meilleur que celui des hommes compétents. Par conséquent, en vertu de ce raisonnement, on ne devrait pas abandonner à la masse des citoyens la haute main sur les élections de magistrats. ». Aristote était donc contre la démocratie comme nous l’entendons et sa conception de l’État se rapprochait plus d’une dictature que d’une démocratie, mais d’une dictature dirigée par des hommes de savoir : des dictateurs éclairés.

Le théorème d’Arrow

Pour « gouverner » tout d’abord, il faut à un moment ou à un autre faire des choix et trancher entre plusieurs alternatives. Comme dans une démocratie c’est le « peuple » qui est supposé diriger, ces choix devront être réalisés collectivement. Or ces choix collectifs ne sauraient être réalisés à partir d’autre chose que les choix des individus composant le peuple. Il va donc falloir, d’une manière ou d’une autre, agréger les choix individuels en un choix collectif.

Justement, le vote est le moyen d’agréger les convictions personnelles de chacun en un choix collectif unique.

Depuis cette époque lointaine, une multitude de méthodes de vote ont vu le jour sans que jamais aucune ne semble forcément surpasser les autres.

Dans les années 1970, l’Américain Kenneth Arrow (prix Nobel d’économie) énonça et démontra son théorème dont le résultat est pour le moins surprenant et qui passe pour le théorème le plus important de ce siècle en théorie du choix social.

Ce « théorème d’impossibilité » s’énonce ainsi (en simplifiant, car il s’agit d’un théorème mathématique de théorie des ensembles qui réclame une démonstration élaborée) :

« Il n’existe pas de fonction de choix social (un système de vote) qui puisse convertir des préférences individuelles en une décision agrégée cohérente, hormis dans le cas où la fonction de choix social coïncide avec les choix d’un seul individu (« dictateur »), indépendamment du reste de la population. »

La dictature éclairée serait-elle plus démocratique que la démocratie ?

Si on posait la question aux Irakiens, aux Syriens,  ou aux Libyens, la réponse serait  évidente. La vie sous la dictature de Saddam Hussein, de Bachar Al-Assad ou de Mouammar Kadhafi, est infiniment préférable, non seulement à la démocratie que voudrait leur imposer l’Occident à coup de bombes, mais aussi aux sinistres et obscurantistes dictatures des rois islamo-fainéants. De même, pour la grande majorité des Tunisiens, la vie quotidienne sous le « dictateur » Ben Ali était, de loin, préférable à la « démocratie islamise » (oxymore) qui a suivi son renversement, et qui leur a été imposée par la France et les USA. Pourquoi ? Parce que sous le régime « dictatorial » de Ben Ali, la démocratie ne signifiait certes pas « élections libres », mais signifiait : sécurité (la première des libertés),  égalité homme femme, propreté, bien-être, travail, etc. Toutes choses disparues avec la « démocratie » islamiste d’aujourd’hui. Lorsqu’on suit les débats à l’Assemblée des Représentants du Peuple (défense de se fendre la pipe), on a l’impression d’assister à des querelles et au langage de gamins des rues sans aucune éducation ni aucune valeur morale.

Il semble a priori, qu’une dictature éclairée soit un oxymore, au même titre que qu’un « islamiste modéré » ou qu’un « gentil terroriste ». Car, être dictateur signifierait prendre les décisions (et en assumer les conséquences) pour son peuple, et être éclairé signifierait à la fois avoir les capacités et les compétences lui permettant de faire les bons choix pour son peuple en toute connaissance de cause (Voir Aristote ci-dessus).

Le dilemme des Alliérins (par Rémi Peyre)

Suite à une révolution, le département de l’Allier est devenu indépendant. La Constitution du nouvel État prévoit que des élections démocratiques soient organisées pour désigner sa capitale. Il se trouve que l’Allier présente la particularité d’avoir trois villes principales de tailles comparables, villes que nous noterons par leur dernière lettre : Montluçon (N), Moulins (S) et Vichy (Y). Chacune des ces villes a déposé une candidature pour devenir capitale, et chaque citoyen souhaite naturellement que la future capitale soit la plus proche possible de chez lui. Ainsi [voir la carte ci-dessous], les habitants de N, à défaut de voir leur ville choisie, préfèreraient S à Y, les habitants de S préfèreraient Y à N, et les habitants de Y préfèreraient S à N. (Nous négligerons ici les citoyens n’habitant aucune des trois villes).

 

Si la Constitution dit bien que c’est par une élection démocratique que doit être désignée la capitale, elle ne précise en revanche pas quelle méthode électorale doit être suivie. Plusieurs méthodes concurrentes, toutes clairement démocratiques, ont été proposées. Nous n’en montrons que trois :
·   Méthode A : Chaque électeur vote pour une ville ; la ville qui reçoit le plus de suffrages gagne.
·   Méthode B : Dans un premier tour, chaque électeur vote pour une ville, puis un second tour est organisé entre les deux villes ayant reçu le plus de suffrages au premier tour ; la ville qui reçoit le plus de suffrages au second tour gagne.
·   Méthode C : Chaque électeur vote contre une ville ; la ville qui reçoit le moins de suffrages gagne.
Diantre, que de possibilités ! Mais bon, vu que ces méthodes sont toutes démocratiques, peut-être donnent-elles en fait la même ville vainqueure… Hélas, non. Imaginons par exemple que 40 % des électeurs habitent N, 35 % habitent Y et 25 % habitent S. Alors :
–  Suivant la méthode A, N gagne par 40 % des suffrages contre 35 % pour Y et 25 % pour S.
– Suivant la méthode B, Y gagne au second tour contre N par 60 % des suffrages contre 40 %, vu que les habitants de S se reportent sur Y au second tour.
–   Suivant la méthode C, S gagne par 0 % des suffrages contre 40 % pour Y et 60 % pour N, vu que les habitants de S et de Y votent contre N et que ceux de N votent contre Y.
La conclusion qu’on tire de cet exemple simplifié, c’est que le concept de “volonté du peuple” se révèle ambigu, dans la mesure où plusieurs définitions a priori raisonnables de cette volonté sont en fait contradictoires… Par conséquent, le concept de démocratie, en tant que régime politique dans lequel les décisions sont prises en fonction de la volonté du peuple, est trompeur ! Aussi bien Aristote que Platon avaient raison. Ainsi, derrière l’idée “naturelle” de démocratie, se pose le délicat problème suivant : comment déterminer la volonté du peuple à partir des préférences individuelles ? Y a-t-il des méthodes qui soient meilleures que d’autres, et si oui lesquelles ?

Le paradoxe de Condorcet

En démocratie, on dit souvent « la majorité a toujours raison », ce qui paraît très simple à première vue. Ainsi, si le choix doit se faire entre 2 options seulement (ce que nous appellerons un référendum), les trois méthodes que nous avons données dans le « dilemme des Alliérins » se confondent en une seule et même méthode : c’est l’option que la majorité des électeurs préfère à l’autre, qui gagne ! 
Toutefois, cette belle simplicité s’écroule dès qu’il y a au moins 3 options ! La découverte de ce phénomène est due au mathématicien français du XVIIIe siècle Nicolas de Condorcet, qui fut le plus important précurseur de l’étude mathématique de la démocratie avec son Essai sur l’application de l’analyse à la probabilité des décisions rendues à la pluralité des voix écrit en 1785. Dans cet ouvrage, Condorcet démontre que la méthode de la majorité peut aboutir à des incohérences, et qu’il n’est donc pas raisonnable de poser le principe que « la majorité ait toujours raison » :
Paradoxe de Condorcet (1785) : « Il existe des situations où les préférences majoritaires des électeurs sont incohérentes, au sens où on peut trouver trois options X, Y et Z telles qu’une majorité d’électeurs préfèrent X à Y, une majorité d’électeurs préfèrent Y à Z, mais pourtant une majorité d’électeurs préfèrent Z à X»

 

Conclusion (provisoire)

La problématique de déterminer la volonté du peuple à partir des préférences individuelles n’a pas de solution parfaite et indiscutable, en particulier à cause du fait que les électeurs ont la possibilité de manipuler le scrutin en exprimant une opinion mensongère afin de mieux faire triompher leur camp. Quand il n’y a que 2 options en lice, la méthode de la majorité surmonte cette difficulté et s’impose comme la méthode la plus convenable ; mais dès qu’il y a au moins 3 options, le paradoxe de Condorcet sur l’incohérence des préférences majoritaires empêche l’existence d’une telle méthode “parfaite”.
C’est pour cela que, quelque soit le mode de scrutin, et quel que soit le pays, les électeurs « gagnants » ont, a posteriori, souvent l’impression de s’être « fait avoir ». Pourquoi ? Parce que la véritable démocratie :
–    Est celle des travailleurs et des petites gens, elle n’est pas le droit de voter pour celui qui, durant plusieurs années, servira de chef de file aux oligarchies dirigeantes et d’un appareil d’État, qui eux n’ont été choisis et ne sont révocables par personne.
–    Ne consiste pas à cacher la réalité de la lutte des classes qui fait qu’une infime minorité accapare toutes les richesses.

 

    Doit être organisée par et pour les classes opprimées et non pour les classes exploiteuses.

    ne cherche pas à camoufler la nature de classe de l’État (État populaire ou État bourgeois) mais au contraire à la rendre consciente.

–    c’est quand des millions d’opprimés font de la politique et chassent les oligarques et leurs valets qui tiennent les rênes du pouvoir afin de les enrichir toujours plus .

 

« J’ai la mémoire hémiplégique

Et les souvenirs éborgnés

Quand je me souviens de la trique

Il ne m’en vient que la moitié

Et vous voudriez que je cherche

La moitié d’un cul à botter ?

Dans ces temps on ne voit pas lerche…

Ils n’ont mêm’ plus d’cul les Français ! »

Léo Ferré – Ils ont voté… et puis après ?

 

 

 

Le plan illuminati de dépopulation mondiale se réajuste:La Chine signale le premier cas humain connu de grippe aviaire H10N3

 

Ici,contrairement à ce que fait l’OMS (Office Mondial de la Santé administré par un ex-ministre communiste),nous ouvrons toutes grandes les portes des pseudo-scientifiques rationnels qui ,eux,nous censurent et jettent l’anathème contre des libre- penseurs comme moi,en les discréditant comme étant des complotistes!

Voici de quoi lire:

 

Un homme en Chine a attrapé le premier cas de grippe aviaire H10N3 jamais signalé chez un humain, a annoncé la Commission nationale chinoise de la santé (NHC) mardi 1er juin.

Représentation de AH10N3

La souche H10N3 de la grippe aviaire provoque normalement une maladie bénigne chez les oiseaux, et jusqu’à présent, aucun cas d’infection virale n’avait été signalé chez l’homme, selon un communiqué publié sur le site Web du NHC, tel que traduit par Reuters . Mais le 23 avril, un homme de 41 ans de la ville de Zhenjiang a développé une fièvre qui a progressé au cours des jours suivants, et le 28 avril, il s’est rendu dans un hôpital local pour se faire soigner. 

(Bien que le H10N3 ne provoque qu’une maladie bénigne chez ses hôtes naturels, cela peut ne pas être vrai lorsque la souche passe aux humains.)  

Le 28 mai, le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CCDC) a effectué une analyse génétique sur des échantillons de l’homme infecté et a déterminé qu’il était infecté par le H10N3, selon le communiqué. Le CCDC a ensuite surveillé la province environnante du Jiangsu pour détecter d’autres cas d’infection et a spécifiquement recherché les contacts étroits de l’homme, mais ils n’ont découvert aucun cas supplémentaire. L’homme est maintenant dans un état stable et prêt à sortir de l’hôpital, note le communiqué.

 

Les scientifiques devront examiner en profondeur le matériel génétique de la souche qui a infecté l’homme pour voir en quoi il diffère des échantillons de H10N3 collectés dans le passé, Filip Claes, coordinateur régional du laboratoire du Centre d’urgence des Nations Unies pour les maladies animales transfrontalières au Bureau régional pour l’Asie et le Pacifique, qui fait partie de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’agence, a déclaré à Reuters. 

En général, le H10N3 n’apparaît pas très souvent chez ses hôtes naturels, les oiseaux, a noté Claes. De la fin des années 1970 à 2018, les scientifiques ont isolé environ 160 échantillons de la souche virale d’animaux infectés, principalement d’oiseaux sauvages et d’oiseaux aquatiques, et la souche n’avait pas été détectée chez les poulets, a-t-il déclaré. 

Le CCDC n’a pas précisé comment ni quand l’homme infecté aurait pu attraper le virus d’un oiseau, a noté Reuters. Mais sur la base des évaluations du CCDC jusqu’à présent, il y a peu de risque que le virus se propage à grande échelle, a déclaré l’agence. Lorsque les virus de la grippe aviaire passent des oiseaux aux humains, ils ne se propagent généralement pas entre les humains, et lorsqu’ils le font, leur transmission est généralement « limitée, inefficace et non soutenue », selon les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis . 

Cependant, dans de rares cas, la grippe aviaire peut en effet déclencher des épidémies majeures parmi les personnes, de sorte que la surveillance des nouveaux cas d’infection reste très importante pour la santé publique, selon le CDC. Par exemple, la dernière grippe aviaire à avoir provoqué des épidémies importantes chez l’homme était le H7N9, qui a tué plus de 300 personnes en 2016 et 2017, a rapporté le magazine Science . Cette souche virale a un taux de létalité d’environ 40%, selon un numéro de 2016 de la revue CDC Morbidity and Mortality Weekly Report .

Et en 1957, le virus de la grippe aviaire H2N2 a échangé des gènes avec des virus de la grippe humaine et a déclenché une véritable pandémie, a rapporté Gizmodo . Les preuves (Notes de Michel Duchaine: quelles preuves?…nommez les experts)suggèrent que la souche de grippe qui a causé la pandémie de 1918, H1N1, provenait également d’oiseaux, réfutant certaines études plus anciennes qui suggéraient qu’elle provenait d’un mélange de virus humains et porcins, a rapporté Nature en 2014 . 

Plus tôt cette année, les autorités russes ont signalé les premiers cas connus d’un virus de la grippe aviaire appelé H5N8 transmis de la volaille à l’homme, a précédemment rapporté Live Science . Sept travailleurs d’une usine de volaille ont attrapé cette souche, mais il n’y avait aucune preuve de transmission interhumaine, ce qui signifie que le virus s’est propagé directement des oiseaux aux travailleurs et ne s’est pas propagé des travailleurs aux autres humains.


EN COMPLÉMENTAIRE

Virus de la grippe A(H10N3) chez les humains

Le virus de la grippe A(H10N3) n’est pas vraiment nouveau et circule depuis un certain temps chez les canards domestiques en Asie du Sud-Est [1,2] . Aucune nouvelle là-bas, mais l’intérêt des nouvelles nouvelles était que ce virus a franchi une barrière d’espèce et qu’il a maintenant été démontré qu’il est également capable d’infecter les humains.

Le 28 avril 2021, un patient de la ville de Zhenjiang située dans le nord-est de la Chine a été hospitalisé pour de la fièvre et d’autres symptômes pseudo-grippaux. Quelques jours plus tard, le patient était dans un état stable et pouvait sortir de l’hôpital. Tous les contacts étroits étaient sous observation médicale.

Le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a effectué une détermination complète de la séquence du génome des échantillons de patients. Le résultat était positif pour le virus Influenza A(H10N3).

Les scientifiques pensent que – pour le moment – ​​la grippe A(H10N3) a une faible pathogénicité, ce qui signifie qu’elle provoque une maladie relativement moins grave chez les volailles et qu’il est peu probable qu’elle provoque une épidémie à grande échelle. Ils espèrent. Aucun autre cas d’infection humaine par la grippe A(H10N3) n’a jamais été signalé dans le monde.

Seuls environ 160 isolats du virus ont été signalés au cours des 40 dernières années jusqu’en 2018, principalement chez des oiseaux sauvages ou des oiseaux aquatiques en Asie et dans certaines régions limitées d’Amérique du Nord, et aucun n’avait été détecté jusqu’à présent chez les poulets.

L’analyse des données génétiques du virus sera nécessaire pour déterminer s’il ressemble à des virus plus anciens ou s’il s’agit d’un nouveau mélange de virus différents.

[1] Wisedchanwet et al: Influenza A virus surveillance in live-bird markets: first report of influenza A virus subtype H4N6, H4N9, and H10N3 in Thailand in Avian Diseases – 2011
[2] Zhang et al: Characterization of the Pathogenese of H10N3 , Virus de la grippe aviaire de sous-type H10N7 et H10N8 circulant chez les canards dans les rapports scientifiques – 2017


Ma conclusion:

Il s’agit du même scénario que l’on a vu,au-début de la fausse pandémie de covid 19.
Dans un article précédent,j’avais bien développé l’étude de celle qui connue internationalement sous le  pseudo de Batwoman.Celle-ci ,après un nombre  fantastique d’heures de travail ordonnées par le Parti Communiste Chinois,réfutait la thèse que le COVID 19 venait  naturellement des chauves-souris vers les humains.Elle avait démontré scientifiquement que le COVID 19 venait d’une manipulation humaine,possiblement une influence génétique de laboratoire (coïncidence?) avant de se faire exiler ailleurs,au nord de la Chine!

Batwoman s’est fait fermer la gueule par le Parti Communiste Chinois…comme en occident,la Vérité est devenu un mensonge officiel
N’oublions pas les 2 laboratoires « top secret » de Wuhan,gracieuseté du gouvernement français!

 

 

 

 

 

 

 

 

Les laboratoires militaires secrets de Wuhan,vus du ciel.

 

 

 

 

 

 

 

 

…à suivre mes ami(e)s!


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Alerte désastre écologique:Des tonnes de granulés toxiques recouvrent les plages du Sri Lanka, provoquant une catastrophe environnementale

Un porte-conteneurs en feu a jeté des tonnes de débris plastiques sur les plages du Sri Lanka.

 

Les soldats de la marine sri-lankaise travaillent pour enlever les débris qui se sont échoués sur un porte-conteneurs en feu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un porte-conteneurs en feu a jeté des tonnes de débris de plastique sur les plages du Sri Lanka, provoquant une catastrophe écologique généralisée, selon de récents rapports de presse.

Smoke billows from the Singapore-registered container ship MV X-Press Pearl, which has been burning for the ninth consecutive day in the sea off Sri Lanka’s Colombo Harbour, on a beach in Colombo on May 28, 2021. (Photo by Ishara S. KODIKARA / AFP) (Photo by ISHARA S. KODIKARA/AFP via Getty Images)

Le navire, le X-Press Pearl, avait navigué vers le Sri Lanka depuis l’Inde et était ancré près de Colombo le 20 mai, lorsque l’équipage a signalé pour la première fois de la fumée provenant de sa soute, selon le X-Press Pearl Incident Information Center . Le 21 mai, un incendie s’est déclaré sur le pont et au cours de la semaine suivante, l’incendie s’est intensifié et a continué de se propager. Le 24 mai, l’équipage de 13 personnes et l’équipage de lutte contre les incendies de 12 personnes ont été évacués du navire.

Le 31 mai, avec l’aide de la marine sri-lankaise, des remorqueurs pompiers et des garde-côtes indiens, l’incendie a été maîtrisé, sans flammes visibles, mais toujours de la fumée, selon le centre d’information. On ne sait pas encore comment l’incendie a commencé, mais les autorités suggèrent qu’une fuite des conteneurs du navire a déclenché les flammes, selon le Washington Post .

Le navire transportait 327 tonnes (297 tonnes métriques) de fioul lourd, 56 tonnes (51 tonnes métriques) de fioul marin et 81 conteneurs remplis de « marchandises dangereuses », dont 28 tonnes (25 tonnes métriques) d’acide nitrique, un composé corrosif. Le navire transportait également trois conteneurs ou 86 tonnes (78 tonnes métriques) de granulés de plastique, dont certains sont tombés du navire et couvrent maintenant des plages jusqu’à la côte sud du Sri Lanka, selon Mongabay .

Les autorités avertissent les gens de ne pas toucher aux granulés, appelés nurdles, car ils peuvent être contaminés par des produits chimiques, selon Mongabay. Les nurdles, qui sont la matière première utilisée dans la fabrication d’autres articles en plastique, peuvent absorber des produits chimiques au fil du temps, et si les espèces marines les avalent, ils peuvent contaminer la chaîne alimentaire.

«C’est une catastrophe environnementale», et les courants peuvent transporter les pellets jusqu’à l’autre côté du Sri Lanka, tuant potentiellement la faune et endommageant les écosystèmes, a déclaré la biologiste marine Asha de Vos au Post. Vos a décrit les plages comme étant remplies de tas de «neige» en plastique.

Les autorités ont également temporairement interdit la pêche dans ces zones ; et l’Agence nationale de recherche et de développement sur les ressources aquatiques échantillonne et analyse les poissons morts et les tortues trouvés le long de la côte ouest pour voir si leurs décès sont liés aux déversements.

Les débris du navires s’échouent partout sur les rivages.

 

La protection du milieu marin et le personnel militaire du Sri Lanka s’efforcent de retirer les nurdles des plages avant que les granulés ne retournent dans l’eau. Les équipes les jettent temporairement dans un parc à déchets dangereux et une fois que les scientifiques auront analysé les granulés, les autorités les détruiront, selon Mongabay.

Le nettoyage sera probablement difficile, a déclaré à Mongabay Muditha Katuwawala, coordinatrice de Pearl Protectors, une organisation à but non lucratif qui envoie des volontaires pour nettoyer les plages. « Nous prévoyons que le processus de nettoyage sera une opération de longue haleine, nous avons donc commencé à créer des outils qui peuvent aider les opérations de nettoyage et sensibiliser à la pollution des plages d’une telle ampleur. »

En raison d’un verrouillage national du COVID-19 au Sri Lanka, Pearl Protectors n’a pas pu nettoyer après cet incident, selon Mongabay. 

Il faudra des mois,sinon des années pour tout nettoyer!

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