Zainab Alkhawaja: We’re living in a country where the criminals are the most powerful people

Recherches paranormales:Les incubes et les sucubes ,les démons du sexe

Tout à propos de ces créatures infernales  qui attaquent  les hommes et les femmes durant la nuit  afin de  les pervertir, de voler et de tuer votre énergie sexuelle dans le lit.
Introduction:
C'est dans notre sommeil que les esprits de la nuit cherchent à nous influencer.
C’est dans notre sommeil que les esprits de la nuit cherchent à nous influencer.
Bien que la tradition judéo-chrétienne et d’autres cultures monothéistes ont considérés les incubes et les succubes comme des êtres maléfiques,de  monstrueuses  projections de  nos convoitises et de nos  travers, des métaphores de  fantasmes alarmistes qui provoquent des rêves humides ou la paralysie du sommeil, les théories modernes les  ont  exclu, les qualifiant de fraudes ou (comme dans le cas de Jung)  les relient directement à l’archétype de «l’âme».
D’autre part, il y a des théories laïques qui voient les démons lubriques comme des êtres qui peuvent maîtriser et utiliser pour atteindre des formes supérieures de plaisir sexuel et les états altérés de la conscience. William Burroughs est l’un des rares écrivains modernes qui redéfinissent et qui a traité le sujet dans ses livres, des articles et des interviews. Dans son roman The Place of Dead Roads (1984), un personnage de Burroughs parle  des esprits japonais, des démons capables de prendre n’importe quelle forme (homme, femme ou enfant) pour séduire leurs victimes et, dans une conversation avec Victor Bockris l’écrivain lui-même dit:
 
 “Le cauchemar et le succube peut être nocif et destructeur. Comme dans toute situation sexuelle, le danger dépend de comment vous manipuler. Toute activité  sexuelle  est potentiellement dangereuse, parce que nos sentiments sexuels nous rendent vulnérables. Combien de personnes ont été ruinés par un amant? Le sexe  implique un point d’invasion de l’esprit et du corps ,et ainsi , les  succubes et les  incubes tout simplement,nous font  intensément prendre conscience  de cela. (…) Le sexe est physique. S’il était possible pour quiconque d’appuyer sur un bouton pour faire apparaître un incube ou une succube, je pense que la plupart des gens préfèreraient avoir des rapports sexuels avec un de ces démons pervers que d’entreprendre  d’ ennuyeuses copulations  avec des personnes réelles. “
Nos cauchemards sont des portes ouvertes,des tentatives  de communications entre ces entités et notre esprit.
Nos cauchemards sont des portes ouvertes,des tentatives de communications entre ces entités et notre esprit.

Invoquer les succubes et les incubes

Dans l’école tantrique Kaula, ce sont des rituels compliqués pour  invoquer ce type de démons sexuels. Toujours dans le monde de la magie, il y a des rituels pour attirer l’ incube et le succube, par exemple à travers la gnose liminal (un état intermédiaire entre le sommeil et la raison dans laquelle vous pouvez contrôler l’action et  un onirique voyage astral), les pratiques  du chamanisme (dans certaines tribus africaines, là ,il y a des  sorciers capables d’invoquer des démons lubrifiant dans un miroir, puis les exterminer) ou une évocation érotique (accumuler de l’énergie sexuelle et de  l’imagination à travers la pornographie, la masturbation sans orgasme et d’autres techniques, se concentrant sur la création d’une forme mentale d’ombre pour faire l’amour).
 
En outre, il y a des experts spiritualistes, comme Burroughs, qui ont parlé de l’utilisation et du contrôle des incubes et succubes, c’est à dire prendre le diable par les cornes de l’utiliser à leur avantage, que ce soit pour l’exploration de soi, pour le plaisir ou de confier certaines actions soit sur le plan psychique (de la divination, les mystères de résolution, etc.) ou dans le physique (l’attribution de certaines tâches).
 
Cependant, toutes ces pratiques sont  imprudentes  pour les individus qui  n’ont  pas d’expériences  sur les batailles magiques et spirituelles . L’invocation et le fait  de jouer avec une succube ou un incube peut être très nocif pour la santé physique  et  mentale, non seulement parce que les relations avec l’entité sucent beaucoup d’énergie (parce que le corps absorbe et parce que le travail dans certains états de conscience est fatigant), mais parce que  le plus grand plaisir sexuel atteint peut  prendre une nouvelle tournure,une nouvelle dimension :l’appelant pourrait  générer une unité qui  créerait un «couplage» de copulation avec le diable, et vous faire  glisser vers un état d’épave physique et mentale.
 
Personnellement, je vous suggère de NE JAMAIS  faire ou participer à des  rituels sataniques avec  une telle entité comme étant potentiellement dangereuse  comme un démon et c’est la souche la plus basse,et elle  peut causer des dommages sérieux  aux humains .Une pareille entité condamne les gens qui sont autour de lui ,à un véritable enfer.
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LES INCUBES

Son nom vient du latin incubare – «mentir» – c’est le nom de ce démon, ce qui signifie “Je m’allonge sur vous.”
C’ est un démon  de sexe masculin qui s’attaque aux femmes la nuit, dans leur  lit, généralement pendant le sommeil. L’apparition de l’incube n’est pas forcément intéressante, car il  ne cherche pas la séduction,ni de  réveiller sa victime, mais réveiller  les instincts sexuels les plus bas et primordiaux. Selon les pays, l’incube  est parfois représenté comme un nain ventru, d’autres comme un monsieur grand, maigre et velu, parfois comme un beau jeune homme, d’autres bien habillés ou  encore comme un reptile,un lézard. Dans tous les cas, il est toujours muni d’un attribut sexuel  de grande taille.
Les plus connus sont: Zabulon, Leviathan, ou Alpiel Belaam Efelios et bien qu’il existe plusieurs théories à ce sujet, il est supposé que les  succubes soient  les descendants de Nefelines, anges tombés en disgrâce,des anges déchus  qui ont  engendré une race dégénérée.
L’incubus se faufile dans l’esprit et à la naissance du  désir féminin, causant des rêves humides, des pensées  lubriques , déviantes ou exagérées afin  de la pervertir avant d’attaquer. Après plusieurs nuits de préchauffage, le cauchemar peut  se matérialiser et les femmes accouplées  avec un sauvage et agréable  partenaire  auront des relations humaines qui meubleront leurs nuits  en mille orgasmes, parfois entrecoupées de moments de clarté qui  résulteront ,à la fin, dans une véritable horreur. Le lendemain matin, les victimes rassasiées des incubes ne vont retenir presque rien, juste qu’elles ont  eu un rêve humide et brutal  et tellement bizarre que, à en juger par la quantité de sperme et de sang  en elles (ou en eux),cela n’a pas été une simple  expérience surréaliste. La victime se sent gagner par  la faiblesse et le découragement, comme si  le cauchemar avait  commencé à retirer son énergie érotique à travers les rapports sexuels.
L’attaque des cauchemars se fait sur  toutes sortes de femmes, indépendamment de l’âge, l’état matrimonial ou l’apparence physique: il n’a pas d’importance pour eux,les incubes et les succubes,ils ne font pas de différence entre  ce qui est beau ou laid, grand ou petit, veuves, célibataires ou mariées, les femmes enceintes ou infertile, malades ou en bonne santé, nymphomanes  ou anorgasmiques: le fait est que d’être une femme et avoir une énergie sexuelle faible pour le nourrir, lui enlever nuit après nuit, de sorte que le démon est de plus en plus forte et que sa victime (qui, accrochée  au plaisir, est capable de quitter son mari et tout pour se consacrer au  diable) est progressivement affaiblie, conduisant parfois à des crises cardiaques ou des  morts  violentes causées  par le plaisir sexuel intense que votre corps  a déjà consommé, mais  pas pris  en charge.
Si la victime est enceinte, elle peut donner naissance à des bébés morts ou handicapés mentaux, mais aussi des avortements aspect moyen moyenne humaine et animale, déformé, et penchant particulièrement pervers pour des créatures maléfiques.
Il est dit que l’Antéchrist pourrait être très engendré par un démon lubrique, mais il y a des théories que ces êtres aberrants peuvent aller des rapports sexuels avec des pouvoirs magiques incroyables: il n’est pas surprenant, il y a des experts qui ne jurent que Merlin était le fils d’un incube et une prostituée.
Dites-moi où vous vivez et je vais vous dire votre nom
Représentation d'artiste de Trauco.
Représentation d’artiste de Trauco.
Comme le “Trauco” est également connu dans la province chilienne de Chiloé dépeint comme un nain qui séduit les jeunes filles à la puberté, parfois Trauco est utilisé pour expliquer les grossesses non désirées soudaines ou, en particulier chez les femmes non mariées.
Ancienne statue hongroise représentant Liderc.
Ancienne statue hongroise représentant Liderc.
En Hongrie, il est appelé “Liderc” et peut être un amant satanique qui vole la nuit et apparaît comme une lumière de balayage ou un oiseau de feu.
Au Paraguay est connu comme “Kurupí”, un être mythologique avec un pénis gigantesque, enlevant les femmes au viol.
Au Guatemala, il est connu comme “Le Vieil Homme Sombrerón”, un être de taille moyenne, galant, qui s’habille en noir, utilise de minuscules bottes et un grand chapeau (d’où son nom), séduit les jeunes femmes, enamorándolas avec de belles chansons.
Au Brésil, il est connu comme “Boto” être jeune et belle, costume blanc, chaussures blanches et sa marque chapeau blanc cherche à couvrir une partie de la face et le trou dans le haut de sa tête.
En El Salvador, il est connu comme “Cipitio” nain bedonnant qui aiment les femmes.
Dans la mythologie guarani, “la Pombero” bas-homme, maigre, villosités-enlèvements abondantes et viole les femmes qui laisse habituellement enceinte.
Succubus
C’est une créature démoniaque qui prend la forme d’une belle femme, cette légende comme celle de Incubus origine au Moyen Age. La succube prend cette forme pour séduire les hommes dans leur sommeil, en particulier les jeunes et les religieux, est introduit dans les rêves comme une femme très attirante et persuasive. Ce personnage a des nuances d’une femme vampire.
Son apparition est variable, la seule constante: il est toujours une belle et sensuelle femme. Bien qu’ils sont décrits toujours belle, avoir une beauté démoniaque, parfois décrit avec des ailes, ou des caractéristiques démoniaques comme des cornes, queue, yeux de serpent, et même avec un serpent enroulé autour du corps.Une autre caractéristique est que semble toujours nu, la victime ne peut pas oublier, même pour se réveiller.
Les théories sur ses motivations:
Je ne cherche pas à susciter des succubes, la raison de leurs actions est d’éliminer l’énergie et la vitalité de leurs victimes, comme ce flux. Les victimes, après une rencontre avec un succube avec des déficiences physiques et spirituelles, y compris pour atteindre la mort.
Il y a aussi la version que le succube recueille le sperme de leurs victimes, puis générer d’autres femmes, dont les enfants qu’ils auront à gérer des actions démoniaques.
Selon le Malleus Maleficarum  ou Marteau des sorcières (le guide de chasse les plus importants de la Renaissance sorcières) les succubes  ne renversent pas  le sperme de leurs victimes, mais plutôt vont le recueillir et ensuite l’utiliser  pour imprégner les femmes et créer des monstres.
Dans d’autres textes contemporains on précise que les succubes, lors de la réception du sperme à l’intérieur d’elles (un succube est surtout féminin),  vont développer un pénis et devenir incubes afin de réinjecter plus tard, le  même  sperme sur des victimes de sexe féminin.
Les théories sur ses motivations:
Je ne cherche pas à susciter des succubes, la raison de leurs actions est d’éliminer l’énergie et la vitalité de leurs victimes. Certaine  victimes, après une rencontre avec un succube,se retrouvent  avec des déficiences physiques et spirituelles, suscitant des problèmes pouvant aller jusqu’à la mort.
Il y a aussi la version que le succube recueille le sperme de leurs victimes, puis générer d’autres femmes, dont les enfants qu’elles auront ,serviront à gérer des actions démoniaques.
Et le dernier  élément important de cette affaire est que les démons sont incapables de se reproduire de sorte  que le sperme de succube  qu’elle a  obtenue de  sa victime ,lui fait prendre  alors la forme d’un homme.Cette masse de sperme (une succube peut faire de nombreuses victimes mâles avant de devenir incube)  embarrassera  une femme avec le sperme de ses  anciennes victimes et cela  produira un enfant .Ce processus  de grossesse serait plus susceptible d’être possédé par des démons, et  l’on pourrait  voir apparaître des signes qui servent à déterminer ce qu’il pourrait avoir comme défauts physiques dans l’enfant ou un retard mental.
Comme dans les temps anciens les personnes ayant un retard mental, le syndrome de Down ou malformations ont été cachés, afin que personne ne puisse savoir  que vos parents avaient copulé avec les démons.
C’est en utilisant le sperme de leurs victimes pour se reproduire que le succube devient  Incubus (la contre partie mâle).
succubus
Il existerait  une succube très célèbre qui vivrait  à  l’est de l’Europe  dans des pays  musulmans , appelée  «um à duwayce”. Elle apparaît comme une belle femme  ,très parfumée  errant dans le désert, elle séduit les hommes, mais a l’dentée vagin, du pénis et commence ses victimes et Laissé pour mort dans le désert. Et l’autre est la  célèbre succube Lilith, personnage de folklore juif qui  aurait été la première femme d’Adam.
Représentation de um al Duwayce ,la succube musulmane...Elle serait proche de l'idée de djinn qu'on se fait.
Représentation de um al Duwayce ,la succube musulmane…Elle serait proche de l’idée de djinn qu’on se fait.
Um al Duwayce apparaîtrait aux hommes du désert.
Um al Duwayce apparaîtrait aux hommes du désert.
Il y a beaucoup de démons qui s’attaquent sexuellement aux hommes et aux femmes, peut-être les plus fascinant incubes et succubes en sont. Quel est ce mystère ?
Indépendamment de la religion ou de place dans le monde que vous demandez, il y a différentes versions mais toujours en conservant ses caractéristiques et qui certainement peuvent empoisonner votre esprit.L’énergie sexuelle et spirituelle extravertie,démoniaque, rend fou  au contact d’ effrayants  plaisirs, et si vous ne trouvez pas un   remède  ,vous pouvez même perdre  votre vie pour vous envoyer tout droit en enfer, ou subir des  épreuves sans ménagement.
Malheureusement les hommes sont excités par la vue et tombent plus facilement au pied d’une fille sexy.
C’est une chose  scientifiquement prouvée  que, bien que l’homme résiste consciemment, inconsciemment votre corps subit une série de changements (agitation respiratoire, augmentation du rythme cardiaque, la dilatation des pupilles des yeux, etc.) et à travers  les sens l’excitation sexuelle (érection , peau hyper-sensible, accroître la séparation de la salive, etc.) qu’il est impossible de tout  maîtriser.
Les attaques des  succubes se font sur toutes sortes d’hommes, mais elles  ont une préférence pour le plus spirituel, en particulier les artistes et  les religieux. Il y a plus à jeter un oeil à  un classique de la  littérature  romaine  gothique :” Le Moine” ,écrit par Matthew Gregory Lewis en 1796, dans lequel un prêtre se retrouve en enfer à cause d’un démon déguisé sous la forme d’une belle femme.
La succube Lilith et … les vampires
Dans la tradition judéo-chrétienne, en particulier dans les anciennes éditions des manuscrits de la Bible et  de la Tora des juifs, dans l’Ancien Testament de la Bible, en particulier dans la Genèse et le livre de Job, il est un personnage qui a été caché par le Vatican, Lilit est considérée comme la première femme d’Adam, qui, en refusant d’être dominé par l’homme a été expulsé du paradis et vouée à donner naissance pour toute  l’éternité et tous ses enfants sont nés morts.
Lilith est l'un des noms d'Ishtar la déesse venue des Étoiles dans la tradition babylonnienne.
Lilith est l’un des noms d’Ishtar la déesse venue des Étoiles dans la tradition babylonienne.
Selon certaines interprétations ,Lilith est le serpent qui tente Eve de manger du fruit défendu et à être  dominé par les hommes de leur misère.
Lilith,peinture par John Collier.La présence de serpents est représentative du personnage.
Lilith,peinture par John Collier.La présence de serpents est représentative du personnage.
Lassée  de  voir naître  ses enfants morts,elle  a fait un pacte avec Lucifer et a obtenu le pouvoir d’absorber la vie des hommes et le  droit de redonner  cette vie à ses nouveaux enfants, selon certaines interprétations les enfants de Lilith sont des vampires, des succubes et des incubes, mais  cela ne permet pas de maintenir cette vitalité  qui serait très longue :ils se doivent  d’être énergivore  de sang  humain.
Les succubes dans la magie noire
La magie noire de l’Europe est basée sur les rituels magiques pour invoquer des démons, de sorte que les succubes qui sont invoqués ,le sont   pour atteindre des objectifs différents, y compris le vol de  l’énergie humaine, la conception de grossesse extra  conjugales  ou provoquer une personne à être moins démoniaque par l’intervention des  succubes .Il est  donc plus facile de convoquer et de contrôler une succube qu’un démon ,c’est pourquoi  elles ont été très recherchées  pour servir dans les sortilèges et les rituels  ou les demandes sont nombreuses.
Un autre objectif de l’invocation des succubes est de transformer un homme en quelque chose de complètement inutile, comme étant visité chaque nuit par le diable, il devient  accro et dépendant  etil finira par  laisser  toute sa vie pour cela, ainsi il ne lui reste plus d’énergie pour rien d’autre, se dirigeant dans certains cas,tout droit vers la mort.
Beaucoup de sorcières ont été brûlées à l’Inquisition pour avoir été accusé d’être possédé par des succubes, mais pas seulement, car de nombreuses prostituées ont chuté sur le bûcher pour le même «crime».
Y a-t-il une solution?
“Permettez – moi de quitter cette peau et ces os!Je voudrais mourir!”
Qui n’a jamais entendu cette phrase: au  lieu de cela, demandez vous «pourquoi» vous allez disparaître,mourir, trop souvent cette phrase a été répétée par nos ancêtres et des anciens. Cet état de malheur repose sur l’existence de ces démons, mais mal appliquée à la vie quotidienne.
Selon les différentes religions et les chercheurs de la démonologie, seule  l’exorcisme peut libérer ce démon sexuel.
Cependant, il doit être accompagné d’un peu plus de choses pour être efficace:
Il est extrêmement difficile de se débarrasser d’ un démon lubrique, d’abord parce qu’une volonté forte est nécessaire: tout le monde est doux-amer et les orgasmes multiples se répètent avec les  copulations avec ces êtres surnaturels qui  sont bien la première étape qui consiste à déterminer et à se décider de se débarrasser du démon à tout prix.Ce qui rend leurs oreilles sourdes aux  sirènes et le rejet de ses offres sexuelles.
Ensuite, vous devez installer un piège pour les arrêter les rites  spirituels en  l’enfermant  dans une bouteille, un verre ou un triangle, ce qui nécessite une connaissance assez avancée de la magie.
Il est également possible de se débarrasser de ces démons en utilisant la gnose liminale afin  de résorber les qualités propres de l’organisme et le nom de l’entité, l’élimination de toute association érotique, quoique la glace ,les douches froides permettent un contrôle sur les les organes génitaux. Bien que cela semble étrange,ce n’est pas si différent que cette technique est souvent utilisée pour exorciser les amateurs chair.
 Curiosités
Parmi notre culture de divertissement sont logés beaucoup de personnages démoniaques. Certains  peuvent passer la rampe  et d’autres moins.
Les  succubes célèbres 
Ce caractère influençant les x-men, n’est ni plus ni moins  que celui d’une succube, cachée  derrière la peau d’une  mutante,elle  est capable de changer de forme et elle est  à l’aise pour obtenir ce qu’elle  veut.Elle utilise cette compétence pour séduire quelques-uns des personnages de la série, y compris le célèbre carcajou.
Est-ce une coïncidence ou une succube est certainement caché dans ce personnage?
Morrigan, également connu sous le nom de  Morrigu, est la déesse celtique de la mort et la destruction. Elle est généralement représentée avec une armure et des armes. Morrigan est présente   dans toutes les guerres, prenant la forme d’un corbeau ou d’une corneille. Son rôle dans la guerre est d’inculquer aux soldats la force (et la colère) et la volonté de se battre. Son nom signifie “grande reine” ou “reine spectrale”. Morrigan peut aussi être traduit par Carrie ou trouver écrit ou Carrigan.
Morrigan est la déesse de la guerre, et donc la mort. Mais il représente également le renouvellement, la mort en donnant naissance à une nouvelle vie, l’amour et le désir sexuel. Vie et mort sont très proches dans le monde celtique.
Selon CAPCOM et Darkstalkers,les créateurs de  jeu:
…ou l’influence des démons dans les jeux vidéo
Morrigan Aensland ,vue  ainsi dans une création artistique moderne.
Morrigan Aensland ,vue ainsi dans une création artistique moderne.
Morrigan Aensland (Succubus, d’origine écossaise) Morrigan, est née  en 1678 en Ecosse, a été choisie  par Bélial de  la famille Aensland, pour gouverner le Makai à la mort des propriétaires . Elle est une succube puissante,de  Classe S, pour cette raison, ses pouvoirs Belial séparés en trois parties, un mensonge dans Bélial, Morrigan autre partie, et le dernier dans une zone étanche. Morrigan ne le savait pas , pas même que la  zone de  ses pouvoirs ont été scellés pour se  matérialiser et viennent à la vie comme Lilith.Ella souvent s’ennuie dans son château, le château Aensland, c’est pour cette raison qu’elle fréquente le monde humain afin  de chercher un autre type de divertissement, jusqu’à ce qu’un jour, vous vous sentez une énergie étrange envahir le monde des humains (cette énergie était Pyron), alors il décide de visiter le monde des humains ,une fois de plus .Après  la mort de son père adoptif, elle devrait se prononcer sur  le Makai ,mais elle a  toujours évité de  prendre leurs responsabilités  et suit sa vie comme avant en ce que Felicia rencontre dans une ruelle avec quatre mauvaises personnes qui firent  pleuvoir les coups  sur Morrigan,avant  qu’elle puisse se  défendre. Elle dut subir  quatre défaites, Morrigan  pour reprendre possession de son château.Pour enfin, se réunir avec Lilith  quand celle-ci  répondit à son aide, les deux succubes se réunirent ensemble,formant un couple.

L’éloge de la paresse

Les banques d'alimentations,au Québec,manquent souvent de nourriture.Pendant ce temps,les politicards capitalistes  affirment,tout comme Jean Chrétien l'affirmait que nous sommes dans le meilleur pays au monde.
Les banques d’alimentations,au Québec,manquent souvent de nourriture.Pendant ce temps,les politicards capitalistes affirment,tout comme Jean Chrétien l’affirmait que nous sommes dans le meilleur pays au monde.

 

Sans cesse le savant nous crée de nouveaux besoins sans nous fournir le moyen de les satisfaire. La science vulgarisée, l’instruction, que l’on répand à profusion, est cause de la détresse sociale : elle engendre le progrès matériel et la cheminée d’usine, ce monstrueux phallus en permanente érection, éjacule de la suie sur les plus verdoyants paysages.

La chimie frelate nos boissons, falsifie nos aliments ; de cette sophistication résultent d’innombrables maladies. Quand nous sommes complètement démolis par l’ingestion des produits chimico-nutritifs, on nous en fait absorber d’autres sous formes de remèdes.

Il ne nous reste plus, alors, qu’à rédiger notre testament[…] Ces insensés fatiguent la terre par leurs procédés de culture intensive, par leurs engrais artificiels. Un jour viendra où notre planète ne produira plus rien : la science sera responsable de sa stérilité.

Voilà le crime abominable : pervertir des êtres simples ; les ravaler au rôle de salariés; importer, en pleine nature vierge, cette honte de la civilisation: le travail !

Les prêtres médiévaux, qui brûlaient les hérétiques après les avoir soumis aux plus effroyables tortures, étaient atteints d’hystérie mystique : en martyrisant ceux qui ne partageaient pas leurs croyances, ils s’imaginaient agir pour leur plus grand bien. S’ils tenaillaient et brûlaient les chairs de leurs victimes, c’était pour faciliter l’évasion de leur âme. Nos modernes agités ne leur sont pas inférieurs en fanatisme : sectateurs de la religion du travail, ils sont, eux aussi, des sectaires ; ils veulent imposer leur foi. S’ils osaient, ils dresseraient de nouveaux bûchers pour les paresseux qui refusent de se convertir.

Déjà la plupart des gouvernements européens ont institué un ministère du Travail. Pourquoi n’établissent-ils pas aussi un ministère de la Paresse ? Les paresseux ne sont-ils pas citoyens tout comme les travailleurs ? En cette qualité n’ont-ils pas droit, comme eux, à la sollicitude de l’État ?

Non : les dirigeants s’appuient sur la masse électorale des travailleurs ; les paresseux sont en minorité ; ils ne sont pas syndiqués et ne professent, pour la politique, qu’indifférence ou mépris ; aussi attendront-ils longtemps la création d’un ministère de la Paresse.

Si tu veux vraiment agir et non plus t’agiter, si tu tiens à faire quelque chose pour les autres, commence par t’occuper de toi : transmue ta vie en une œuvre d’art ; modèle toi-même ta propre statue.

Retouche-la chaque jour, pendant des années, jusqu’à ce qu’elle approche de la perfection. Alors tu la montreras à tes congénères : elle sera pour eux un exemple vivant.

C’est la plus riche aumône que tu puisses leur offrir ; c’est la meilleure façon de leur venir en aide.

II n’y a rien à tenter sur le plan social : depuis que le monde existe, ou plutôt depuis que la civilisation a pris naissance, les hommes ont essayé de nombreuses formes de gouvernement, toutes basées sur l’autorité, aucune sur l’entente, de sorte que l’homme est resté un loup pour l’homme.

C’est dans l’inaction que l’on agit efficacement ; c’est la Pensée qui est la « force forte de toutes forces » et non pas le Mouvement.

La Pensée ne peut prendre son essor que dans l’oisiveté : en cet état elle jouit de l’indispensable recueillement. Le bruit et le tumulte l’effarouchent, la contraignent à se recroqueviller sur elle-même et l’empêchent de s’envoler. Penser c’est paresser physiquement, mais agir mentalement, abdique toute agitation si tu veux agir.

Les véritables hommes d’action ne sont pas les coureurs, les boxeurs et les aviateurs, mais ceux qui émettent et répandent des idées : les artistes, les poètes et les penseurs, en un mot les paresseux.

Entends hurler les fous ! Regarde-les s’agiter, se précipiter, s’exterminer : leurs guerres causent d’innombrables deuils, engendrent des révolutions, ruinent vainqueurs et vaincus, occasionnent un malaise général. N’est-ce pas le déluge ? Ils travaillent, suent, s’échinent et détruisent leur santé pour gagner de l’argent. Quand ils sont en possession de cette galette, ils la dépensent pour soigner leur santé.

Cette intelligente combinaison ne leur réussit pas toujours ; alors ils meurent de fatigue.

S’ils n’ont pas souci de leur santé, ils font la ribouldingue et finissent par en crever.

Encore le déluge !

Ils grimpent sur des machines qui les transportent à toute vitesse sur terre, sur mer, dans les airs, au fond des eaux ; ces machines sautent et eux avec.

Toujours le déluge !

Et dans les usines d’autres machines tournent, virent, trépident, saisissent des ouvriers et les déchirent dans leurs engrenages ; elles éclatent et font de nouvelles victimes.

Malgré qu’elle revête des apparences bien modernes, cette extermination multiforme n’en ressemble pas moins au cataclysme final, au vrai déluge.

Les insensés ! Ils courent après Mammon sans deviner qu’il les entraîne à l’abîme. Ils ont tant sacrilégié la nature qu’elle se fâche et se venge.

Ils ne s’aperçoivent pas de leur folie ces déments qui traitent de fous les sages.

Ce n’est que le commencement de la fin : pour que la palingénésie soit intégrale, il faut que s’intensifie le machinisme, que les guerres deviennent plus effroyables et l’empoisonnement scientifique plus destructif.

Alors la mort, ayant passé sa faulx sur toute la surface du globe, notre planète sera débarrassée de sa grouillante vermine et connaîtra enfin le repos.

L’Humanité se divise en deux catégories : les actifs et les spéculatifs. A tout cerveau lucide il appert, d’irréfragable façon, que l’activité n’est qu’un besoin physiologique, une fonction basse des agités. Pourquoi prétendent-ils l’imposer à ceux qui sont pourvus d’une complexion différente? Parce qu’ils se figurent que le bonheur consiste à se démener. Ils n’admettent pas l’immobilité ; l’indolence leur paraît un péché, presque un crime.

Cependant ils sentent confusément leur infériorité ; honteux, ils cherchent à se disculper : « Nous voudrions bien nous reposer, nous aussi, concèdent-ils ; mais primum vivere : il nous faut gagner de l’argent pour subvenir à nos besoins matériels ».

Ces besoins pourquoi ne les restreignent-ils pas ? Si vraiment ils estimaient qu’un peu d’idéalisme vaut mieux que leurs jouissances sensuelles, ils cesseraient de se passionner pour « le labeur dur et forcé » ; ils ne lui accorderaient que le temps indispensable à l’obtention du pain quotidien ; quelques heures leur suffiraient pour se procurer la pâtée ; ils seraient libres ensuite de se livrer aux douceurs du farniente.

Mais ils ne sauraient se replier sur eux-mêmes : cela exige un long entraînement et ceux qui abandonnent les affaires après fortune faite ne tardent pas à mourir de consomption.

Le travail n’est pas sacré, ami : on a toujours menti en le prônant comme tel et les hommes sont victimes de cette supercherie.

Le travail (je précise) qui a pour but le gain, est une servitude imposée par la civilisation ; c’est une atteinte à la dignité humaine ; c’est une des multiples formes du mal ; il nous empêche de vivre en beauté.

Il faut lui arracher son auréole : jamais on ne flétrira, comme elle le mérite, cette torture que nous inflige l’enfer social.

L’aberration des agités est telle qu’ils en sont arrivés à considérer la sublime paresse comme la mère des vices alors que seul le travail procure de quoi les satisfaire tous : on ne trime que pour gagner de l’argent et c’est avec l’argent que se paie la débauche.

La Société prétend condamner le paresseux au travail forcé : « Qui ne travaille pas ne mange pas », ose-t-on dire aujourd’hui. Les flemmards admettent, pour les autres, le droit à la fatigue ; pourquoi leur refuse-t-on le droit au repos ? C’est que les agités ne raisonnent pas : comme tous ceux qui répudient la Pensée, ils n’ont d’autre argument que la violence : ils imposent leur vice par la Force.

D’après eux le désœuvrement pousse l’homme au vol et à l’assassinat. Mais les plus grands laborieux ne sont-ils pas les pires gredins ? Les Hautes-Crapules du commerce, de l’industrie et de la finance se font-elles scrupule de nous réduire à la misère ? Et les guerres exterminatrices ne sont-elles pas fomentées par ces fanatiques de l’activité ? N’est-ce pas pour favoriser leurs malpropres micmacs que l’on envoie les troupeaux humains à l’Abattoir ? De la paresse ou du travail quoi donc transforme les hommes en damnés ?

Le travail c’est le Mal Suprême, c’est la désolation, c’est la folie. N’a-t-il pas fallu que les hommes fussent atteints de démence pour créer une vie anti-naturelle et pour tout sacrifier à cette existence enfiévrée ? Plus de repos, plus de joie, plus de liberté ! Pour travailler ils renoncent à tout ; ils remuent, ils suent, ils tuent.

Afin d’unir leurs efforts, ils se sont rassemblés en troupeaux et, comme tout troupeau ne peut se passer de bergers et de chiens, ils se sont donnés des maîtres.

Pourtant l’Homme est né libre et la Terre lui appartenait. Aujourd’hui l’individu n’est plus qu’un minuscule boulon de la gigantesque machine sociale […] Le travail est quelque chose de très bas. En refusant de t’avilir, en te réclamant de la Sainte Paresse, tu rompras, du même coup, avec la malpropreté universelle ; tu te placeras au-dessus de la tourbe.

Aie donc l’orgueil d’être un homme ; débrouille-toi ; trouve une combinaison pour lâcher ton usine, ton magasin ou ton bureau ; repousse, de toutes tes forces l’abrutissement obligatoire ; gagne ta vie librement.

Et quand tu seras un Homme, tends à devenir un Surhomme. C’est pour cette besogne interne que tu es sur la Terre, non pour te fatiguer.

Voici venus les temps de rendre un culte à la Paresse. Accourez tous, vous qui êtes éreintés : elle vous procurera le repos.

Accourez humains et sous-humains fourbus par le travail ; venez : la Divine Paresse vous appelle tous.

Vous, les grossiers et les turbulents, vous qui vous croyez incapables de vivre hors du tintamarre et sans bouger, vous pouvez, si vous le désirez sincèrement, devenir des paresseux. Combien vous seriez fautifs de ne pas essayer.

Accourez et nous instaurerons la religion de l’Oisiveté, religion sans clergé qui répudiera tout intermédiaire entre la Divinité et vous : chaque fidèle sera son prêtre ; il officiera lui-même et prendra son cœur pour autel.

Votre brûlant désir de vous la couler douce ardera vers l’Inertie Suprême ; d’En-Haut descendront sur vous le Repos et la Paix.

Priez donc de la sorte :

« Ô Divine Paresse qui êtes aux Cieux, que Votre Nom soit sanctifié ! Que Votre Règne arrive sur la terre comme au ciel ! Octroyez-nous, sans fatigue, notre croûte quotidienne. Surtout, ne nous induisez pas en la tentation du travail ; mais délivrez-nous de cette calamité. Ainsi soit-il ».

La Paresse, ami, est la plus belle hypostase de l’Âme Universelle. Prépare-toi à La recevoir.

C’est dans ton cœur que tu lui offriras l’hospitalité ; il faut y allumer une grande flambée d’amour.

Quand elle sera en toi, tu comprendras qu’Elle fait partie de toi-même, qu’Elle est toi-même.

Alors tu seras un adepte.

Il te restera à devenir un initié.

Frère, te voici éveillé ! A ton tour d’éveiller tes frères ! Tire-les de leur infernal sommeil ; sors-les du cauchemar ; arrache-les à la honte du travail.

Ils te réciteront leur antienne : « Il faut bien travailler pour vivre ».

Tu leur apprendras que l’existence qu’ils mènent n’est pas la vraie vie ; tu leur montreras que l’acquisition des richesses, l’ascension à la gloire, aux honneurs, ne leur procureront que satisfactions éphémères. Tu leur diras que la véritable félicité est en eux : ils n’ont qu’à vouloir pour la trouver.

Qu’ils abandonnent tout pour cela ! Les initiés de jadis et ceux d’aujourd’hui, tous les mages, tous les sages sont unanimes pour enseigner qu’il faut se détacher de tout.

Henri Gustave Jossot  ” l’Evangile de la paresse ”  1939  édité en 2011 chez Finitude.

Source : http://gustave.jossot.free.fr/page_auteur.html , Les Chroniques de Rorshack

 

Une prière venue du fond des âges

Les morts ne sont pas mort! Je rejoindrai la lumière de Ra, je deviendrai ancêtre au coté des ancêtres, je continuerai a veiller sur les miens car même au dela de la mort, je ne suis pas mort, je vis encore et brille plus fort! Jusqu'a la réincarnation de l'esprit dans un coprs nouveau que Amon Ra aurait choisi pour moi l'élu(e) moi "le mort" JE NE LE SUIS PAS, l'ame immortelle, je vivrai éternellement en tant que fervent défenseur de la loi divine Maat auprès du créateur Amon RA et ses enfants.
Les morts ne sont pas mort!
Je rejoindrai la lumière de Ra, je deviendrai ancêtre au coté des ancêtres, je continuerai a veiller sur les miens car même au dela de la mort, je ne suis pas mort, je vis encore et brille plus fort! Jusqu’a la réincarnation de l’esprit dans un coprs nouveau que Amon Ra aurait choisi pour moi l’élu(e) moi “le mort” JE NE LE SUIS PAS, l’ame immortelle, je vivrai éternellement en tant que fervent défenseur de la loi divine Maat auprès du créateur Amon RA et ses enfants.

La télépathie Toute la vérité pour lire dans les pensées

COMMENT SE PROPAGENT LES ONDES

Il s’agit de l’élément premier à comprendre afin de pouvoir évoluer dans la science de la Société du Vril. 

 

 

Maria Orsic...la fondatrice  de la Société du Vril.
Maria Orsic…la fondatrice de la Société du Vril.
On désigne sous ce nom un ensemble de phénomènesqui révèlent une communication de pensées ou d’images, ouune apparition, à distance, sans intermédiaire matériel etsans le concours des sons ordinaires.A l’heure où l’on échange des messages internet, entrel’Europe et l’Amérique, à l’heure où
l’être humain essaye decapter des signaux venus d’autres système solaire
.Alors que le téléphone portable permet la visiophoniepour se voir et se parler sur une bonne partie du globeterrestre.Alors que l’on tente des expériences pour représentergraphiquement les rêves humains.Il serait invraisemblable, qu’après toutes cesdécouvertes, on se refusât à admettre la communication parondes volontaires entre deux cerveaux, chacun d’euxformant, par le fait, un véritable «poste». Il est certain quede pareils messages sont à tout instant échangés, mais notreignorance complète de la télépathie nous rend aussiincapable d’utiliser ce moyen de communication qu’unhomme du siècle de Louis XIV serait incapable decomprendre ce que veulent dire les signes mystérieuximprimés sur la bande de papier d’un appareil Morse.Pour nous qui savons que le progrès se fait par lascience, par les découvertes et par le perfectionnement denos sens, nous attribuons à cette question une importance capitale et nous pensons comme le professeur GeorgesPouchet, qui écrivait dans le Temps_du 12 août 1893: «Démontrer qu’un cerveau, par une sorte de gravitation, agit àdistance sur un autre cerveau, comme l’aimant sur l’aimant,le soleil sur les planètes, la terre sur le corps qui tombe,arriver à la découverte d’une vibration nerveuse sepropageant sans conducteur matériel!… »« Le prodige, c’est que ceux qui croient peu ou prou àquelque chose de la sorte, ne semblent même pas, lesignorants! se douter de l’importance, de l’intérêt, de lanouveauté qu’il y aurait là-dedans et de la RÉVOLUTIONque ce serait pour la science, pour le monde de demain. »« Trouvez-nous donc cela, prouvez-nous cela, et votrenom ira plus haut que celui de Newton dans l’immortalité, et je vous réponds que les Berthelot, les Darwin, vous tirerontleur chapeau bien bas. »Pour communiquer véritablement, il faut s’entraîner etse placer dans un état spécial.L’Unité de processus est mathématiquement nécessairedans la nature, et quelles que soient les différences existantentre la force psychique et la force électrique, quelle quesoit la différence existant entre la volonté et la matière,toutes ces choses obéissent aux mêmes lois générales. Lescourants psychiques, les ondes de pensées engendrent desattractions, des répulsions et des phénomènes analogues àceux qui s’exercent entre les courants électriques.La téléphonie sans fil est la transmission à distance dela parole, sans voie spéciale utilisée, ni fil conducteur, nitube acoustique. Les ondes émises restent invisibles; étantsans sonorité, la parole n’est pas perceptible pendant leparcours. Il faut que le récepteur soit accordé et c’est lui quiprend la vibration, silencieuse en elle-même, et latransforme, pour notre sens auditif, en paroles, en sons.Henri Hertz a démontré que la propagation des effetsélectro-dynamiques et d’induction, a lieu d’une façonanalogue à celle des ondes sonores et lumineuses à traversl’espace. Deux diapasons étant à l’unisson, touchez l’und’entre eux, l’autre résonnera aussitôt par sympathie. Demême les deux appareils émetteur et récepteur, de la T. S.F., doivent être dans un accord électrique parfait.Le cerveau émet des ondes particulières pluscomplexes, qui constituent une pensée qu’un autre cerveau en harmonie avec le premier peut recevoir. Aussi lesexemples de télépathie se produisent le plus souvent entredes êtres liés par la sympathie, entre une mère et son enfant,des frères et des soeurs, entre jumeaux surtout.Les vibrations de la pensée se propagent dans l’éther,ce fluide subtil, expansif, idéal, qui remplit les espaces etqui est le milieu, le médium transporteur de toutes lesvibrations: de la chaleur, de la lumière, comme de la pensée.Quand je pense fortement avec mon cerveau physique,à une forme concrète et simple, je reproduis cette formedans la matière éthérique et j’émets autour de moi des ondeséthériques.Quand les ondes mentales frappent un autre cerveau,elles tendent à reproduire en lui la même image. Ce n’est pasl’image qui est projetée, mais une série de vibrations quireproduiront l’image. Cela ressemble au téléphone danslequel ce n’est pas la voix elle-même qui est transmise, maisun certain nombre de vibrations électriques produites par lavoix, et qui sont transformées en son dans le récepteur. Sil’on coupe le fil et qu’on écoute sans récepteur, on n’entendrien.Chaque espèce de pensée a un mode vibratoire propre,comme chaque son. C’est ainsi que les vibrations de lapensée, projetées avec intensité, se propagent au loin etpeuvent influencer des organismes en affinité avec le nôtre.Des images, des messages flottent dans l’atmosphère,impressionnent les cerveaux ayant un rythme vibratoiresemblable dans leurs pensées. De là, beaucoup d’idées,d’inspirations qui nous viennent, que, dans notre orgueil,nous nous attribuons, dont nous voulons nous croire lescréateurs, les propriétaires, alors que nous les avons prisesau vol, dans l’océan infini des connaissances, où règne leplus parfait communisme, tout le monde y puisantgratuitement.Dans la Télévision, l’étincelle électrique de l’appareil émetteur qui répand autour d’elle des ondes vibratoires,correspond au cerveau du suggestionneur; le tube de limaille du récepteur, qui est influencé par ces ondes occultes qui setransmettent instantanément sans souci des distances, c’est lecerveau du lecteur, du sujet, du médium; et pour qu’il y aittransmission, il faut que, dans l’une ou l’autre de cestélépathies, les deux postes soient accordés à l’unisson.En somme, après avoir nié la télépathie, on s’apercevraque tout est télépathie, c’est-à-dire que tout est unetransmission vibratoire à travers le fluide éthérique: qu’ils’agisse du transport de la lumière entre les astres, del’influence de l’aimant à distance, du transport de la voixhumaine ou de la pensée.Télépathie : le vin qui fermente dans les caves aumoment où les vignes sont en fleur et qui revient bientôt àl’état normal.Télépathie : les sourciers, les baguettisants, dont lefluide nerveux est influencé par les cours d’eau souterrainsou les dépôts métallifères, cours d’eau et minerais quiémettent des radiations capables de faire osciller la baguettede coudrier que ces hommes tiennent en main.Télépathie : l’expérience suivante: une femelle depapillon bombyx du Japon fut placée dans une cage en pleinair aux États-Unis où ce papillon est inconnu; un mâlemarqué fut lâché à 4 kilomètres de distance. Ce mâle fut,dès le lendemain, capturé près de la cage.(Piéron, maître de conférences.)Télépathie : aussi le terrible engin construit parl’ingénieur Gabet: torpille que l’on peut diriger à volonté aumoyen d’ondes invisibles.Longue de près de 9 mètres et pesant 4.000 kilogs, latorpille automobile, au moyen d’organes électriques trèscompliqués, placés dans l’engin même, reste constammentsous l’influence du poste qui la projeta dans l’Océan, et dontles ondes, selon la façon dont elles sont émises, agissentdifféremment sur l’appareil de l’engin qui peut ainsi changerde direction à volonté et éclater lorsqu’on le désire. Mais il ya mieux. Non seulement la torpille obéit à des ordreslointains et occultes, mais elle n’obéit qu’à eux, et les ondes hertziennes lancées par les navires qui tenteraient d’éloignerun aussi gênant voisin n’auraient aucune influence sur leterrible engin.Reconnaître et admettre partout la télépathie entre lesradiations de la matière et nier la télépathie possible entreêtres vivants, est un de ces paradoxes permis seulement à lafaiblesse mentale de nos académies savantes…
Expériences et preuves
L’explication physiologique
 
C’est à Edmond Gurney que nous devons le premieressai d’expérimentation systématique du phénomènetélépathique. Et c’est grâce à la Société de RecherchesPsychiques, de Londres, composée des hommes les plusdistingués de l’Angleterre, soit savants, soit philosophes, quel’attention des penseurs a été ramenée sur ces phénomènes.Cette société a publié un volume, sous le titre: Phantasms of the Living, où elle a groupé près de 1.500 faits dont elle a puvérifier l’authenticité.M. Mariller, maître de conférences à la Sorbonne, en afait une traduction abrégée en français, précédée d’unemagistrale préface de Ch.Richet.Dans les expériences de la Société de RecherchesPsychiques, l’opérateur et le percipient étaient placés dansdeux salles différentes, ensuite dans deux maisonséloignées. Les pensées à transmettre étaient inscrites par lesmembres témoins et tirées au sort.Les cerveaux se perfectionnant et se sensibilisant parl’évolution, le sens télépathique, sorte de sixième sens, seraaussi général et ordinaire que le sens visuel ou le sens del’ouïe. Il paraîtrait que c’est la glande pinéale qui estl’ébauche de cet organe nouveau, de ce nouveau récepteurvibratoire.La glande pinéale est un petit organe qui se trouve àpeu près au milieu du cerveau. Sa place importante, sonenchâssement entre les deux tubercules quadrijumeaux, saconstruction, en font un organe mystérieux pour nosanatomos-physiologistes. Que vient-il faire au centre duplus noble organe? L’examen microscopique semble révélerles éléments d’un oeil bizarre: en avant, une sorte decristallin; en arrière du cristallin, une cavité centrale rempliede liquide; une fausse rétine et comme les rudiments d’un 

choroïde. Cet oeil pinéal est relié au cerveau par unensemble de faisceaux nerveux, appelés pédoncules.Les anatomistes ont voulu y voir un organe atrophié,un sens dégénéré. Un organe déjà en décadence au centremême du cerveau envoie d’évolution, représente uneanomalie qui ne nous permet pas de nous incliner si vitedevant les conclusions de l’anatomie comparée, malinterprétée dans ce cas. La glande pinéale nous paraît être,au contraire, l’organe télépathique en voie d’évolution. Uneforte pensée concentrée entraîne un léger frisson dans laglande pinéale, un courant magnétique s’établit à traversl’éther cérébral et gagne l’éther extérieur pour aller atteindreun cerveau harmonisé, et l’image ou la pensée apparaît àl’oeil pinéal du sujet récepteur.
L’effet de la transmission de pensée
 
A l’exemple du docteur Gibert et de Pierre Janet, dontle sujet, Léonie, obéissait à la suggestion à un kilomètre dedistance, le docteur Balme avait le pouvoir de transmettrementalement sa volonté à une demoiselle de Lunéville. Ill’obligeait ainsi à venir dans son cabinet, à Nancy, réclamerses soins. Un jour, ayant concentré et dirigé vers elle sapensée, il prononça les paroles suivantes: «Venez, je vousattends par le train de midi.» A l’heure dite, la jeune filleentrait chez lui, disant: «Me voici».Le docteur Balme n’était pas arrivé à un tel résultatsans travail. Les premiers essais ne donnèrent aucunrésultat. Tous les jours, à la même heure, et pendantlongtemps, ils poursuivirent leur tentative. Les penséeséchangées furent d’abord contradictoires. Un jour cependantun mot fut perçu avec exactitude; puis, par la suite, desphrases de quatre à cinq mots. Enfin, au bout de deux ans,ils communiquèrent à distance, à n’importe quel moment dela journée, en frappant d’abord quelques coups dans leursmains.
Les entraînements ne sont pas toujours aussi longs,cela dépend des deux cerveaux en présence. Dans l’avenir,on commencera jeune, et il y aura dans les écoles de la «Société Future », un cours de télépathie pratique.La fonction crée l’organe. Une fois l’organetélépathique suffisamment développé, nous recevrons lesondes de pensée par la glande pinéale comme nous recevonsles ondes sonores par le tympan.Emile Boirac, correspondant de l’Institut et recteur del’Académie de Dijon, a écrit un très bon ouvrage sur laPsychologie Inconnue. Il y cite (page 269) quelques faits detransmission de pensée, improvisée en quelque sorte, car iln’y a pas eu d’entraînement préparatoire.C’est en faisant quelques expériences sur latransposition des sens qu’il fut amené à constater latransmission de pensée.«_Lud S…, les yeux bandés, endormi, venait de déchiffrerles premiers mots d’une carte postale en promenant lesdoigts sur le texte. Je lui mets entre les mains unephotographie qu’il me décrit exactement.« Savez-vous son nom? »« Pas du tout. »« Donnez-moi la main et je vais vous le dire mentalement. »Presque aussitôt, il me donna le nom. Je renouvelai cetteexpérience sur d’autres noms et nous réussîmes très bien.»Le docteur von Mautner-Marknof a rapporté le cas de«deux époux qui correspondaient entre New-York etCopenhague, chacun d’eux écrivant les nouvelles que l’autrelui communiquait par la pensée.»Des cas de télépathie accidentelle se produisentfréquemment, et aujourd’hui le nombre relevé en estconsidérable. Les journaux, il y a quelques dizaines
d’années, ont rapporté le fait suivant. Je reproduis ici le récitque le Rappel en a fait en son numéro du 14 janvier 1909,sous le titre: Un miracle dans les décombres. Ce rapport estle plus bref. Le récit donné par le Matin du 10 janvier est plus circonstancié. C’était durant le dernier tremblement deterre de Messine.Le député Italien Casciani a raconté, à son retour deMessine, un très curieux cas de télépathie dont il a ététémoin.Un soldat rêva que sa fiancée, qu’il croyait perdue, etqu’il pleurait, disait qu’elle était vivante et lui demandait dela sauver. Il fit part de son rêve à son capitaine, qui, trèsobligeamment, lui donna des compagnons et, après defatigantes fouilles, on trouva, au bout de dix jours, la jeunefille bien vivante.M. Casciani, qui est un médecin de talent, a examinéla rescapée et l’a reconnue en bonne santé.Elle avait été trouvée couchée dans son lit, à moitiéerecouverte par les décombres; un seul oeil était libre parlequel elle distinguait très bien le jour et la nuit, mais elle nepouvait faire aucun mouvement et ne pouvait crier pourappeler au secours. Enfin, elle a pu compter les jours de sonensevelissement et a eu l’intuition qu’elle ne devait pasmourir.Dans l’horrible position où elle se trouvait, la jeunefille avait toute sa lucidité d’esprit et sa pensée se reportaitnaturellement vers son fiancé, qui devait être son sauveur.Ce fut l’amour qui fut son viatique.Gageons que l’Eglise verra là un miracle et qu’elles’en servira pour exalter la foi religieuse des malheureusespopulations de la Sicile et de la Calabre, qui n’ont pasencore compris, au milieu des malheurs qui les ont sicruellement frappées, que le Dieu qu’elles adorent serait leplus abominable des criminels s’il existait réellement.Un fait curieux s’est produit sous l’autorité judiciairemême, en 1888, au tribunal de Paimboeuf, avec le juged’instruction H.-G. de Penenpron.Un vol avait eu lieu, on avait arrêté le voleur, maisl’argent n’avait pu être retrouvé. Le juge d’instruction mit levoleur en communication avec un télépathe, Zamora, qui lut 

dans le cerveau du coupable la cachette de l’argent dérobé.Les recherches faites d’après ses indications amenèrent ladécouverte de la somme. Ce fait est judiciairementauthentiqué, sous la signature même du juged’instruction[2].[Note 2: Voir récit plus détaillé de ce fait dansl’Hypnotisme, de Nizet, p. 132.]
Au seuil de la mort
Il se produit souvent des cas de télépathie sous formed’apparitions au moment de la mort. Au milieu de centainesde ces faits contrôlés, je publierai, à titre d’exemple, un seulcas. Ce cas a été complètement authentiqué.Le 14 février 1888, à Londres, Mme Florence Brucese présenta dans les bureaux de l’India-Office, vers dixheures du matin, pour s’informer de son mari, le capitaineArthur Bruce, en garnison habituelle à Peshawur, en missionaccidentelle devant la passe de Khyber, sur la frontière del’Afghanistan. Au fonctionnaire qui la reçoit, elle rapporteune apparition qu’elle a eue la veille au soir, au moment dese mettre au lit.Son mari s’est brusquement dressé devant elle pourdisparaître presque aussitôt. Mais elle avait eu le temps devoir le capitaine vêtu seulement d’une chemise, de sonpantalon d’uniforme et d’une paire de bottes. Il n’avait niarmes, ni tunique, ni coiffure. Sa poitrine et ses bras étaientcouverts de sang.On rassura Mme Bruce en lui assurant que son marine pouvait avoir été tué ou blessé sans que l’administrationen ait été avertie, et elle rentra chez elle à demi-réconfortée.Mais la nouvelle de la mort de M. Bruce arriva lesurlendemain. Il avait été surpris avec sa petite troupe parune bande d’Afridis, au moment où il procédait à sa toiletteet il était tombé frappé de plusieurs coups de lance aux braset à la poitrine. Seulement, la dépêche officielle n’était pasd’accord avec la veuve sur la date de ce triste événement.Mme Bruce plaçait la mort de son mari à la date du 13 

février, à une heure correspondant avec celle de soncoucher, tandis que le rapport militaire adressé à l’IndiaOffice mentionnait que le capitaine avait été tué le 12, soitla veille, à une autre heure.L’aventure était déjà extraordinaire, mais le ministrede l’Inde c’était alors M. Arthur Cross eut la curiosité dedemander une expérience de contrôle et, finalement, il setrouva que c’était Mme Bruce qui avait raison et que lerédacteur du rapport s’était trompé. Le capitaine avait été tuédevant la passe de Khyber au moment précis où sa femmel’avait vu apparaître à Londres dans sa chambre à coucher._Une dame, à Londres, qui n’avait jamais été sujette àdes rêves prophétiques, rêva que son enfant tombait en jouant devant la terrasse de sa maison du Northumberland,et restait étendu comme mort avec un bras cassé. Elle fitpart de ce rêve à son mari. On sut bientôt pa l’institutriceque le garçonnet était tombé sur un tas de pierres, s’étaitcassé le bras et était resté étendu sans connaissance[3].Trousseau soignait chez un jeune homme uneophtalmie rhumatismale, et celui-ci lui dit: « Mon frère jumeau, qui est à Vienne, doit avoir en ce moment la mêmemaladie que moi. » Le médecin rit, mais une lettre deVienne vint confirmer ce dire quelques jours plus tard[4].[Note 3: Crowe. Nightside of Nature_, I, 54.][Note 4: Ruxel. Histoire et philosophie dumagnétisme.]
Des cas de voyance
Je pourrais citer des expériences personnelles. J’ai eu lachance d’être souvent en présence de personnes, femmesparticulièrement, ayant une grande sensibilité mentale.Mme F…, sur laquelle j’avais entrepris une étude quedes circonstances regrettables m’ont obligé d’abandonner,présentait des facultés vraiment merveilleuses. Sans la prévenir, je lui transmis plusieurs fois ma pensée, qu’elle meredit.Je l’ai vue souvent présenter des faits comme celui-ci,que je garantis authentique: Mme F…, cause avec une damesur le trottoir et, au milieu de la conversation, s’écrie: Mais,Madame, je vois votre mari blessé, qu’a-t-il donc?Oh! non, répond la dame, mon mari est parti ce matin àson travail et il se porte bien.Oui, mais je le vois blessé en ce moment, il saigne, onl’emporte.La dame rentre chez elle où on ne tarde pas à luiamener son mari dont l’oeil avait été atteint dans le Métropar une épingle à chapeau.Lorsque je causais avec Mme F…, chez elle, elleinterrompait souvent la conversation pour me dire: «Je voistelles personnes qui viennent me voir; je vais être forcée deles recevoir, cela va nous déranger.Quelques instants après, elle recevait la visite despersonnages annoncés.Plus tard la sonnette d’entrée retentit de nouveau; enmême temps Mme F… dit à son mari: « On va te demanderau téléphone ». Le mari va ouvrir et le concierge en effet dit:« On vous demande au téléphone ». Pendant que son maridescendait, Mme F… me dit: « C’est Mme Mélo quidemande par le téléphone que j’aille la voir. »Après quelques minutes, M. F… remonte et, s’adressantà sa femme:« C’est Mme Mélo qui veut que tu te rendes chez elle; j’ai répondu que tu étais grippée et ne pouvais sortir ».Ces faits sont habituels chez Mme F. Toute la journée,elle reçoit des messages télépathiques, et je m’étais chargéde les contrôler, d’en vérifier le plus grand nombre.Un soir que je faisais avec Mme F. des expériences devisions astrales ou fluidiques, ou par le sixième sens (peuimporte le nom), elle me dit:
« Je vois un incendie. Cet incendie provient d’uneexplosion, je sens comme une odeur d’eau jetée sur de lacendre chaude; ce n’est pas à Paris, mais aux portes de Paris,dans la direction de Nanterre, mais pas à Nanterre, c’est dansla direction Nord-Ouest; il s’agirait d’une usine et je voisd’autres usines à proximité.»Le lendemain, on pouvait lire dans le journal « LeMatin » :« Hier soir, une explosion a causé d’importants dégâtsdans une usine de Courbevoie, 49, rue de Bitche.Des vapeurs d’essence de pétrole répandues parmégarde dans l’étuve servant à déshuiler la farine demoutarde prirent feu et une formidable explosion seproduisit. Les portes et fenêtres de l’immeuble volèrent enéclats et l’incendie s’alluma immédiatement dans l’usine. »D’après ce simple reportage, nous constatons que lavoyante avait vu juste:1° L’incendie; 2° par explosion; 3° hors Paris; 4°direction N.O., aux portes de Paris; 5° dans une usine; 6°dans un pays où il y a d’autres usines.Quant à l’odeur ressentie par Mme F…, elle peuts’expliquer par l’action de l’essence de pétrole enflamméesur la farine de moutarde.Olivier Lodge, le grand savant américain, dans sondiscours à la réunion pour l’avancement des sciences,s’exprime ainsi, au sujet de ces phénomènes:« La découverte d’un nouveau mode decommunication par une action plus immédiate, peut-être àtravers l’éther, n’est nullement incompatible avec le principede la conservation de l’énergie, ni avec aucune de nosconnaissances actuelles, et ce n’est pas une preuve desagesse que de se refuser à examiner des phénomènes, parceque nous nous croyons sûrs de leur impossibilité. Comme si notre connaissance de l’Univers était complète !
Est-il donc impossible qu’une pensée ou imagepuisse être transportée d’une personne à une autre par unprocessus auquel nous ne sommes pas accoutumés, à traversun intermédiaire immatériel, éthéré peut-être ?Ici, j’ai l’évidence pour moi, j’affirme que j’ai vu et jesuis parfaitement convaincu du fait. D’autres ont vu aussi.Pourquoi alors parler de cela à voix basse comme d’unechose dont il faut rougir ? De quel droit rougirions-nousdonc de la vérité ? »Au temps de la conquête de l’Algérie, les cheiks arabesinitiés à ces procédés, étaient avisés de l’issue desengagements avant que le télégraphe ait pu en apporter lanouvelle aux autorités françaises. M. de Lesseps en rapportedes exemples curieux.Les Anglais en fournissent de nombreuses preuves àpropos de la guerre qu’ils engagèrent avec les Cipayes.
L’influence
de la pensée
Il y a un ensemble considérable de phénomènes dansnotre vie dont le déterminisme n’est pas connu et que l’onattribue au hasard. Un grand nombre de ces phénomènessont dus à cette cause: l’influence réciproque que lesindividus exercent les uns sur les autres par leurs vibrationscérébrales.« On ne saurait nier a priori, écrit M. Fouillée, quecertaines ondulations cérébrales ne puissent se transmettreau loin et produire un effet sensible sur les cerveaux ensympathie[5] ».[Note 5: Psychologie des Idées-Forces_, t. II, p. 394.]D’ailleurs, on a réussi à photographier la pensée elle-même, confirmant ainsi qu’elle est bien un mode vibratoire.Une personne se place devant un appareil renfermant une plaque sensible et pense fortement à quelque chose dont elle essaie de se figurer le plus exactement possible les  contours et l’image, à un chien, par exemple, et lorsqu’onrévèle cette plaque on voit apparaître un chien.Le docteur Baraduc, qui s’est fait une spécialité de cesexpériences, avait une collection remarquable de cesphotographies de l’invisible.Le cliché qui m’a le plus impressionné est celui qui aété obtenu en plaçant devant l’appareil une mère qui avaitperdu son petit bébé et qui se le représentait cérébralementavec force. Le cliché reproduit le bébé étendu mort sur sacouchette comme la mère l’avait vu lorsqu’il expira etcomme elle se le représentait au moment de reproduire saphotographie.La photographie de la pensée prouve objectivement que la pensée est un mouvement vibratoire, comme la paroleest un mouvement vibratoire, comme la lumière, la chaleuret tous les phénomènes naturels. Nous savonsscientifiquement que tout mouvement vibratoire esttransmissible par les atomes fluides qui se le repassent del’un à l’autre. Nier la télépathie est faire preuve d’ignorance.Ce qui a empêché de concevoir ces choses plus tôt, cesont les philosophies subjectivistes par lesquelles on niaitl’objectivité des phénomènes. Or, la vérité est inverse, non seulement le monde extérieur est objectif, composé d’unesubstance réelle en mouvement (même lorsqu’elle ne tombepas sous nos sens actuels), mais le plus profond de nous-même, notre entendement, notre être intime, notreconscience même est objective, car il n’y a pas deconscience en dehors de la sensation et il n’y a pas de sensations sans vibrations d’une substance. Notre pensée estun mouvement vibratoire aussi réel que la parole, mais mille fois plus complexe, et si l’humanité était plus savante, elle ramènerait ainsi l’Idée, la Pensée, la Conscience à la mathématique et à la mécanique avec autant de précisionqu’on le fait pour la parole.En attendant, la plaque photographique confirme déjà ce que nous avançons.
On a dit: « le cerveau secrète la pensée comme le reinsecrète l’urine ».Si choquante, si puérile, si fausse que soit une tellecomparaison, elle a fait école. Mais une secrétion estquelque chose de matériel, toute le monde voit l’urine. Maisquel savant a vu la pensée dans son laboratoire et en a faitun examen dans des tubes d’analyses? Un histologisteanglais, plus sérieux, disait au contraire que, bien qu’ayantpassé une partie de sa vie à regarder au microscope desfragments de matière cérébrale, à suivre les formes descellules, les trajets des fibres, le groupement des faisceaux,cela ne lui avait rien appris sur la pensée et il ajoutait quecelui qui se borne à regarder des structures matérielles resteaussi étranger aux phénomènes de l’esprit que le cocher deLondres qui parcourt sans cesse avec son cab les rues de lagrande cité est ignorant de ce qui se dit et se fait à l’intérieurdes maisons.Un savant qui découpe des tranches de cerveau pour ytrouver l’explication des systèmes de la pensée est aussiridicule qu’un enfant qui découperait les fils, bobines etressorts d’un sonnette électrique pour comprendre sonfonctionnement. Il n’y trouverait jamais le fluideimpondérable qui l’anime et il pourrait dire que l’appareilsecrète le son comme le foie secrète la bil .
Exercices pratiques
 
Pour pratiquer la télépathie, deux conditions sontnécessaires. Ce sont, d’une part, chez l’opérateur, laconcentration et l’extériorisation de la pensée. Pour agirmentalement à distance, il faut se recueillir ou diriger sapensée avec persistance vers le but choisi. On provoqueainsi un dégagement partiel de l’être psychique et l’on créeun courant de vibrations qui nous unit à notrecorrespondant. Chez celui-ci, un degré suffisant desensibilité est nécessaire. Là, comme en tout, le succèsdépend de la persévérance.Quand vous avez trouvé une personne de bonne santé,mais sensitive, impressionnable, vous pouvez essayer avecelle la transmission de pensée.Bandez-lui les yeux, qu’elle tende un moment tous sesmuscles, chasse toute préoccupation extérieure, qu’elle créele vide en son cerveau.Alors elle devra prendre vos mains entre les siennes,les porter une ou deux minutes à ses tempes pendant quevous pensez mentalement: « Je veux que tu obéisses ».Le sujet ainsi préparé, vous lui ferez savoir que vousallez lui transmettre une des deux injonctions mentalessuivantes: en avant ou en arrière. Il posera très légèrementles doigts de sa main gauche sur la face interne de votremain droite, votre bras droit replié à 90 degrés, sans raideur.Après quelques séances de répétition, le sujet devra sesentir entraîné et pencher du côté que vous avez voulumentalement.Ensuite, vous essaierez avec les injonctions de lepencher à droite ou à gauche. Puis vous réunirez les quatreinjonctions: en avant, en arrière, à droite, à gauche.Le suggestionneur doit être énergique, convaincu,capable d’effort mental. Il peut graduer les entraînementsd’après son intelligence personnelle. Le sujet doit prendre comme suggestionneur une personne très sympathique, lasympathie étant la conséquence de deux fluides quis’attirent, s’accordent. Commencer les entraînements seuls,car les pensées des assistants troublent l’atmosphèrementale, à moins qu’ils soient solidaires de vos expériences.Ensuite, vous entreprenez, par exemple, l’expériencesuivante:Vous faites asseoir votre sujet dans une chaiseconfortable, la figure tournée vers un coin de la chambre.Vous pouvez lui bander les yeux et lui remettre crayon etpapier. Vous prenez un paquet de cartes à jouer et allez vousplacer à quelque distance derrière le sensitif. Tirez une carte.Attachez-vous d’abord à la couleur: rouge ou noire;puis trèfle, pique, coeur ou carreau; ensuite, vous essayerezde transmettre la valeur de la carte: as, roi, dix, etc. Lapersonne qui doit recevoir le message notera l’informationqui lui viendra. Après quelques essais, on transmettra desmessages très exacts. Dès que les organisations mentales desdeux personnes sont en harmonie, on peut expérimenteravec des pièces de monnaie, des mots isolés, de courtesphrases et plus tard des messages de n’importe quellelongueur.En prenant du sel, du sucre, du vinaigre, etc., dans labouche, on peut transmettre le goût à la personne qui joue lerôle de récepteur. En demandant à une personne éloignée dese rendre passive à une certaine heure, et de prendre notedes pensées qui lui viendront, on obtiendra les mêmesrésultats.On a fait aussi les expériences suivantes: on plaçait unsujet dans un angle de la pièce, face au mur et les yeuxvoilés; les opérateurs réunis autour d’une table, à troismètres derrière lui, fixaient intensément leurs regards sur unobjet quelconque placé sur la table en pleine lumière, et lesujet impressionné par la volonté des opérateurs nommait oudessinait l’objet.Pour les sujets qui voudraient pousser plus loin cesexpériences, un régime devient nécessaire, végétarisme de préférence, du thé plusieurs fois par jour, et, matin et soir,une heure d’isolement, de concentration, de méditation.Alors, un sixième sens, que l’on peut appeler le sens astral,se développe.Puisque les anarchistes veulent surtout se modifier eux-mêmes avant de modifier les autres, c’est en développant desfacultés nouvelles qu’ils s’individualisent.
Développer nos sens
Voir sans la vue
La télépathie ou sixième sens va enrichir le cerveaud’images nombreuses venant du plan astral qui actuellementéchappent à nos cinq sens comme échappent à un aveugleles vibrations spéciales ou images qui n’impressionnent quele sens de la vue. Tout sens ne répond qu’à un certain ordrede vibrations, tout ce qui est en dehors de ce mode estobscurité, néant, pour ce sens. Toutes les vibrations d’unecertaine forme et vitesse sont néant pour l’ouïe, maisaffectent l’oeil, sans lequel un aspect de l’univers seraitinexistant; toutes les vibrations plus lentes à largesamplitudes sont néant pour l’oeil, mais affectent l’ouïe.Chaque sens nous révèle une partie de l’Univers ou unplan de l’Univers: le plan auditif, le plan optique, etc. Unnombre infini de vibrations, c’est-à-dire d’images, d’êtres etde choses échappent encore à l’organisme humain dontl’évolution n’est pas terminée. Le sens télépathique nousrévélera les images d’un autre plan, qu’on peut appeler leplan astral.La faculté de voir à distance et à travers les corpsopaques ne nous paraît extraordinaire, incompréhensible,que parce qu’elle constitue un sens dont nous ne jouissonspas encore dans l’état normal. Les aveugles de naissance necomprennent pas qu’un fluide lumineux est l’intermédiairequi nous met en rapport avec les objets éloignés et nous enapporte l’image.Sans la connaissance des propriétés du fluide odique,magnétique ou nerveux (atomes vitaux renfermés dans lesconduits nerveux et les plexus organiques, atomessuréthérés, moins denses et plus vibrants), nous necomprenons pas la vue sans le secours des yeux. Pourtant,en nous plaçant dans certains états, actuellement provoquéset artificiels, mais naturels pour l’avenir, nous pouvons voir comme avec les rayons Roentgen et mieux encore. C’est cequi a lieu dans le vrai somnambulisme.« Une somnambule douée de la vision à travers lescorps opaques fut mise à notre disposition, écrit le docteur J.Charpignon dans son admirable traité de _Physiologie duMagnétisme, dont nous recommandons la lecture. Nous luicollâmes les yeux avec plusieurs bandes de papier collant,nous recouvrîmes cet appareil d’un bandeau qui descend jusqu’aux narines et les bords de ce bandeau sont aussicollés sur la peau des ailes du nez, fermant la plus minimefissure. Alors nous donnâmes à la somnambule des objetsdivers, elle les nomma aussitôt, nous ouvrîmes un livre, ellelût très couramment, etc.».Le somnambulisme dont nous parlons n’a rien à voiravec ces femmes aux yeux mal bandés que l’on voit dansParis, sur les places ou dans les fêtes. Il s’agit là de motsconventionnels employés par le camelot qui joue le rôle demagnétiseur et la réponse de la prétendue somnambule estcontenue dans la question de son associé. Ces méthodes sonten vente dans les commerces de prestidigitation et nedemandent que quelques semaines d’entraînement.En nous isolant du monde physique, en fermant chaque jour nos sens extérieurs pendant 15 à 20 mn, à heure fixe,nous permettrons au nouveau sens de fonctionner, derecevoir les images invisibles.La science est arrêtée dans une impasse, elle ne peutplus dans l’étude des phénomènes supérieurs de la vie, de lapensée, de la clairvoyance, du spiritisme, se baser surl’observation qui est sa méthode. Les méthodes employées jusqu’ici ne peuvent aller plus loin, puisque nos sens actuelsne répondent pas à la délicatesse, à la subtilité des ondesd’un autre ordre, des vibrations d’un rythme plus complexe.Sous nos sens matériels et grossiers pouvait tomber lamatière dense, mais l’autre: la matière subtile et ce qui s’yreflète, s’y photographie, y palpite, n’est plus de leurdomaine. Alors le progrès est fini ? Non.
Car un sixième sens s’élabore pour nous montrer deschoses, occultes aujourd’hui, mais objectives quand nous lesverrons.Aussi commençons-nous seulement aujourd’hui àpouvoir comprendre cet aphorisme, dédaigné, incompris:« Aphorisme 255. Si l’extension d’un sens (du sensde la vue par le télescope) a pu produire une révolution dansnon connaissances, quel champ plus vaste encore va s’ouvrirà notre observation, si, comme je le pense, l’extension desfacultés de chaque sens, de chaque organe peut être portéepar le magnétisme aussi loin et même plus loin que leslunettes n’ont porté l’extension de la vue; si cette extensionpeut nous mettre à portée d’apprécier une multituded’impressions, de les combiner, et par là de parvenir à uneconnaissance intime et particulière des objets qui lesproduisent. »(Mémoires et Aphorismes, par Mesmer).
Repousser les pensées négatives
Ces connaissances et vibrations nouvelles enrichirontnotre système de pensées, notre mental, notre corps mental:combinaison d’atomes spéciaux vibrants distribués enconduits et circonvolutions. Nous avons chacun notre corpsmental siégeant dans le cerveau, comme chacun notreintestin, notre estomac; il a été constitué par l’ensemble desimages photographiées dans son sein et disposées,comparées, arrangées par notre entendement.Nous appelons «lumière» certains mouvementsaffectant l’oeil; nous appelons « pensée » certainsmouvements affectant le mental. Ce sont toujours desvibrations.Chaque mental a sa constitution propre, résultat de sesopérations antérieures; aussi chacun de nous contemple-t-ille monde extérieur à travers son mental. Bien que vivantdans le même Univers et dans la même société: les images,les événements, les phénomènes étant extérieurement les  mêmes, nous voyons tous différemment. Les syndicalistes,les socialistes, les catholiques regardent les mêmes choses etvoient souvent le contraire.« Empruntons une comparaison à la lumière, écritAnnie Besant. Si nous mettons un morceau de verre rougedevant nos yeux et si nous regardons des objets verts, ilsnous paraîtront noirs. De même si nous regardons un objetbleu à travers un verre jaune ». Notre sphère mentale étantdéjà en activité, ayant déjà sa couleur (du rougerévolutionnaire au blanc royaliste) le panorama social seteinte pour chacun de nous différemment. Il existe desindividus qui, mis en présence, n’ont aucune vibration quipuisse se répondre: ils se haïssent du premier coup.Le mental est comme un aimant, il attire et il repousse.Si nous avons donné à notre corps mental une nourritureintellectuelle choisie, s’il vibre d’un mode sage, scientifique,élevé, tout ce qui est faux, hypocrite, viendra se choquercontre ce corps mental et rebondira « comme une pierre quiheurte une roue en mouvement. » Nous ne pourrons plusrecevoir que ce qui est juste, raisonnable, sage, et toutes lesincohérences, toutes les folies, seront chassées. Ainsi lesGarnier, Bonnot, Valet, Callemin, n’auraient pas étéaccessibles à de tels égarements. Ils ont privé l’humanité deleur superbe énergie en pleine jeunesse. Je crois qu’ilsauraient plus fait pour l’éducation des hommes, ens’efforçant d’acquérir et d’apporter des connaissances; et parla parole, l’écrit, l’éducation, l’invention, ils auraient pu faireévoluer des cerveaux.Je connais un jeune anarchiste qui a failli se laisseraveugler par le banditisme: qui même s’est laissé entraîner àcertaines actions qu’il regrette. Un jour il assiste à unevéritable révélation scientifique.Son mental prend conscience de l’évolutionsubstantielle des choses et des êtres. Il s’aperçoit que lui quicroyait tout savoir parce qu’avec des « copains » audacieuxon paraphrasait des sentences narquoises, il s’aperçoit qu’ilne sait rien et que les « pontifes » étaient des imbéciles.
Aujourd’hui, il regarde avec pitié ces pauvres têtesfaibles qui se croient fortes parce qu’elles se laissenthypnotiser par quelques poseurs de l’anarchie, fiers de fairecénacle, et qui se croient des chefs parce qu’ils manifestentune volonté faite d’incompétence, têtue et brutale.Maintenant que le mental de ce jeune homme s’estenrichi, qu’il est constitué d’atomes plus nombreux, plusvibrants, plus riches, ces suggestions malsaines ne pourrontplus jamais pénétrer, pas plus que les doigts d’un éphèbedans le biceps solide d’un athlète. Son mental est réceptif pour la science et le vrai; il est répulsif pour la phraséologiedes vaniteux, des ambitieux et des arrivistes.C’est à ce perfectionnement mental que coopèreactuellement « L’Idée Libre », et je crois que les résultatsdéjà obtenus sont intéressants.« Trop longtemps, écrit admirablement Lorulot,dans, nous nous sommes contentés de répondre par desclichés pompeux ou par des phrases retentissantes. Nouspensons qu’il est temps de substituer aux formules abstraiteset aux déclamations puériles, des conceptions basées sur lesfaits, l’expérience et la connaissance. »Ce que nous pouvons recevoir de l’Univers, ce quenous pouvons admirer et comprendre, marque, non pas leslimites de cet Univers, mais le stade de notre évolution. Laréalité est constamment agrandie par l’apparition et ledéveloppement des sens.Pour chaque être, la réalité est un rapport, une relationentre son organisation et les effets qui l’impressionnent. Lavérité est toujours au-delà de ce qui pour nous est réel, carelle est au-delà de ce que nous révèle notre organisation quin’a pas atteint les limites du perfectionnement. Nous nousrapprochons donc de la vérité, nous atteignons de plus enplus la réalité objective et certaine des choses en essayant dedévelopper des sens et des facultés qui nous manquent. C’estce qui se produit dans l’état merveilleux du somnambulisme.Cet état nous révèle un aspect invisible de la réalité.
L’impondérable, l’éther devient luminescible, devientfluide éclairant pour l’être en somnambulisme, et parconséquent toutes les images qui vibrent dans ce fluideinvisible, peuvent lui apparaître comme apparaissent à nosyeux les images matérielles des objets lointains lorsque lalumière physique, en les baignant, établit un rapportpossible entre eux et nous.Perfectionnons nos sens et surtout notre corps mental etnous pourrons voir et utiliser de plus en plus de forces.L’Univers ne peut rien ajouter à lui-même, c’est nous quidevons sans cesse développer des pouvoirs perceptifs ensensibilisant nos nerfs par l’entraînement, l’étude, l’isolementet la méditation, afin d’atteindre de lui une portion toujoursplus étendue. Voilà pourquoi l’étude ou la conquête d’un sixième sens nous paraît un problème majeur.
Les cartes télépathiques
C’est l’américain
J. B. Rhine qui, vers 1930, auteurde différentes expériences sur la télépathie, créa ces cartes etpermis
de prouver le phénomène de la télépathie. C’est en
effet avec ces formes géométriques que les expériences ontété les plus concluantes, en dépassant largement le seuil deprobabilité.Vous trouverez ci-dessous les 5 mo
tifs. L’idéal estd’imprimer chacune de ces formes géométriques 5 fois. En
effet, il y a dans le jeu 25 cartes (5 x 5). Je vous conseille deles découper et de les imprimer sur du papier épais oulégèrement cartonné.Vous pouvez, vous aussi faire
l’expérience de Rhinequi consiste à placer 2 personnes dans 2 pièces séparées, unémetteur et un récepteur. Les 25 cartes sont tirées les unesaprès les autres,
l’émetteur se concentre quelques secondes
avec le désir de transmettre le symbole. Le récepteur doitalors
faire signe lorsqu’il a choisi son motif pour passer à la
suivante.
L’expérience est
considérée comme concluantelorsque les résultats trouvés sont supérieurs à 20%.Il a aussi été prouvé que les expériences sont plusconcluantes lorsque ce sont les
membres d’une mêmefamille qui font l’expérience. Cela vient sûrement du lien
affectif qui les unit.Je vous souhaite de bons moments exaltants etpourquoi pas vous découvrir un don insoupçonné. Mais
n’oubliez pas que rien dans ce monde n’est
statique, tout se développe. «
La rigidité n’existe pas».
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