Dictature néolibérale du Canada:Maxime Bernier arrêté et accusé au Manitoba

Maxime Bernier a été arrêté vendredi après-midi alors qu’il allait prendre la parole lors d’un rassemblement illégal contre le confinement près du village de Saint-Pierre-Jolys, au Manitoba. Le chef du Parti populaire du Canada (PPC) fait face à diverses accusations pour avoir brisé la loi et devra se présenter en cour.

Le PPC avance, dans un message transmis à sa base, qu’«il est possible que Maxime soit en prison pendant plusieurs jours». «Maxime savait qu’en allant au Manitoba, il se heurtait au despote provincial Brian Pallister, et que cette arrestation était une possibilité réelle», est-il écrit.

 

Le porte-parole du PPC, Martin Masse, a déclaré via le communiqué: « Il ne s’agit plus de la COVID. C’est de la répression politique. C’est le genre de choses que font les pays comme la Chine et la Russie. M. Bernier a été arrêté pour s’être opposé aux mesures de confinement injustifiées et non scientifiques imposées aux Canadiens par nos gouvernements fédéraux et provinciaux incompétents depuis plus de 15 mois».

Dans une vidéo diffusée sur son compte Twitter, M. Bernier est vu en train de se faire passer les menottes aux poignets alors que le conducteur du véhicule filme la scène sur un téléphone intelligent. Il ne résiste pas à l’arrestation. Lorsque le policier lui demande s’il a quelque chose de dangereux sur lui, l’homme de 58 ans répond qu’il n’a «que des mots» et que sa «philosophie».

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) du Manitoba a confirmé son arrestation par courriel peu avant 16 h, suivie du ministère de la Justice manitobaine vers 17 h.

«M. Bernier était au courant des ordonnances sanitaires et avait déjà reçu une contravention. Le fait de continuer à enfreindre les ordonnances de santé publique en vigueur au Manitoba a mené à son arrestation», a déclaré une porte-parole du corps policier, ajoutant qu’«il sera conduit devant un magistrat.

En plus d’avoir contrevenu à la Loi sur la santé en organisant un rassemblement et en refusant la quarantaine obligatoire dans la province, M. Bernier a été arrêté «pour prévenir d’autres infractions liées à la présence, à la participation et à l’organisation de rassemblements publics dans toute la province», a relaté une porte-parole du ministère de la Justice du Manitoba.

«Tous les événements précédents font toujours l’objet d’une enquête et on s’attend à ce que d’autres accusations soient portées», a-t-on fait savoir.

 

C’était la deuxième présence publique de M. Bernier de la journée. Il avait tenu un rassemblement plus tôt à Niverville, non loin de Saint-Pierre-Jolys. M. Bernier a publié une vidéo peu après 14 h dans laquelle un agent de police lui remet une contravention de 1296 $ et le prévient qu’il pourrait se faire arrêter s’il «continue avec de nouvelles actions» du genre.

M.Maxime Bernier a estimé qu’il était dans son droit en s’appuyant sur l’article 2(c) de la Charte des droits et libertés, qui garantit le droit de réunion pacifique.

Maxime Bernier est présentement en tournée à travers le Manitoba. L’événement a été baptisé «Mad Max au Manitoba».

Le leader du PPC collectionne les contraventions depuis quelques mois. Cette dernière est au mois la cinquième qu’il a reçue relativement à des manifestations contre le confinement.

Si jusqu’à présent vous étiez assez naïf pour croire que le Canada  était encore l’une des rares démocraties survivantes dans le monde,alors  aujourd’hui,vous n’avez plus aucune raison d’y croire!

Exprimer sa véritable opinion au Canada,comme au Québec,est devenu un acte criminel…et comme nous sommes administrés par des sociétés secrètes et le crime organisé,le meilleur endroit  a être dans ce cas est en prison,si l’on est un honnête homme…comme Maxime Bernier!

En passant,votre humbe serviteur qui vous livre cet article aujourd’hui,est l’un des membres fondateurs du Parti Populaire du Canada…pour qui je vous invite à voter…s’il y aura des élections…encore dans ce pays!


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Sur ce lien: Vintage par Michel

 

 

 

 

 

 

Nous appuyons le Conseil National de la Résistance Iranienne et l’Organisation des Moudjahiddines du peuple d’Iran

En effet,votre humble serviteur est ami avec plusieurs personnalités à la tête de ces 2 groupes qui devraient  rapidement se fusionner dans le futur afin de renverser la dictature des ayatollah de Téhéran!

Le peuple iranien appui fortement le Conseil National de la Résistance Iranienne dont Maryam Radjavi est la présidente.

Maryam Radjavi

Il s’agit de la première femme iranienne à occuper un poste d’importance majeure pour l’avenir de son pays.

 

Shahin Gobadi

 

Shahin Gobadi est le porte-parole de l’Organisation des Moudjahiddines du peuple d’Iran (OMPI / #MEK )

Ensemble ,ces deux puissantes organisations qui ont le soutient de millions d’iraniens en Iran et dans toute la diaspora,devraient finalement renverser la dictature…un jour!

Elaheh Azimfar

Présidente du Conseil national de la résistance de la République d’Iran pour les organisations internationales

Ali Safavi

Assis au Comité des affaires étrangères, Conseil national de la résistance iranienne 


EN COMPLÉMENTAIRE

Importantes informations 

Arrestations, torture et exécutions: l’automne du mécontentement en Iran

Les manifestants agitent le drapeau Lion et Soleil du Conseil national de la résistance iranienne et le drapeau blanc des Moudjahiddines du peuple d’Iran, deux groupes d’opposition iraniens, alors qu’ils manifestent devant l’ambassade iranienne à Londres le 12 septembre 2020 contre l’exécution du lutteur iranien Navid Afkari en Iran.

 

Une femme participant à une veillée aux chandelles, à la mémoire des victimes du Boeing 737 d’Ukraine International Airlines, s’entretient avec un policier à la suite du rassemblement devant l’Université Amirkabir dans la capitale iranienne Téhéran le 11 janvier 2020

 

  • Les analystes pensent que la pendaison du champion de lutte Navid Afkari le mois dernier était destinée à dissuader de futures manifestations
  • La crise économique en spirale pourrait entraîner davantage de répression et de violence alors que le régime affronte un mécontentement généralisé

LONDRES: Face à la pire épidémie de COVID-19 et à la ruine économique du Moyen-Orient, la violente répression et la persécution des militants anti-gouvernementaux par l’Iran est une tentative de dissuader de futures manifestations, ont déclaré des analystes. Mais à leur avis, le mépris du régime pour les droits de l’homme pourrait très bien être un signe de faiblesse plutôt que de force.

Le monde a été consterné en septembre par la cruelle pendaison de Navid Afkari, un champion de lutte iranien. Il a demandé un procès équitable jusqu’au bout, mais a été privé de représentation légale et détenu aux côtés de ses deux frères. Les mauvais traitements brutaux infligés à Afkari et son exécution soudaine visaient à envoyer un message clair aux Iraniens normaux, a déclaré Mansoureh Mills, chercheur sur l’Iran à Amnesty International.

«Les autorités iraniennes font preuve de souplesse», a-t-il déclaré à Arab News. «À un moment où l’humeur générale des Iraniens s’éloigne de la peine de mort et que le monde regarde avec horreur son utilisation croissante par l’Iran contre des manifestants, des dissidents et des membres de groupes minoritaires, les autorités iraniennes ont recours à des exécutions, comme celle de Navid Afkari, en tant qu’outil de contrôle politique et d’oppression pour instiller la peur parmi le public.

Plus de 7000 personnes ont été arrêtées au cours des seules manifestations de 2019 et au moins 30 autres manifestants ont déjà été condamnés à mort, ont écrit les militants iraniens de la démocratie Shirin Ebadi, Abbas Milani et Hamid Moghadam dans un récent article d’opinion intitulé «L’Iran mérite un carton rouge pour son violations des droits de l’homme », pour le site d’information américain The Hill.

Un rapport publié par le groupe de défense des droits Amnesty International en septembre a détaillé le catalogue des horreurs auxquelles sont confrontés les manifestants détenus dans les prisons iraniennes. Les prisonniers épargnés par la peine de mort étaient régulièrement soumis à la torture, notamment «des coups, des flagellations, des décharges électriques, des positions de stress et des violences sexuelles», indique le rapport.

Le traitement par Téhéran des militants des droits des femmes a été particulièrement dur. Par exemple, le tribunal révolutionnaire islamique d’Iran a condamné Nasrin Sotoudeh, 57 ans, une avocate iranienne renommée des droits humains, à 38 ans de prison et à 148 coups de fouet pour «perturbation de l’ordre public et collusion contre le système» pour son travail de défense des droits. des femmes. Amnesty a qualifié cette phrase d ‘«injustice scandaleuse».

Les partisans de la campagne d’ Amnesty International pour la libération de l’ avocate iranienne Nasrin Sotoudeh en célébrant une fête d’anniversaire devant l’ambassade d’ Iran à La Haye le 31 mai 2019.

Depuis 2009, le régime a emprisonné ou tenté de poursuivre au moins 60 avocats pour avoir défendu des prisonniers politiques, selon Human Rights Watch. Le régime est également accusé d’avoir inventé des accusations d’espionnage contre des visiteurs étrangers pour les retenir efficacement en otage, notamment Nazanin Zaghari-Ratcliffe, le double ressortissant anglo-iranien emprisonné en 2016, et l’université anglo-australienne Kylie Moore-Gilbert, détenue depuis 2018.

Alors que le COVID-19 a balayé les prisons surpeuplées d’Iran plus tôt cette année, Zaghari-Ratcliffe a été temporairement libérée de la célèbre prison d’Evin et placée en résidence surveillée avec ses parents à Téhéran, où elle attend de nouvelles accusations. Moore-Gilbert a récemment été transféré d’Evin à Qarchak, qui est largement considérée comme la pire prison pour femmes d’Iran, connue pour ses exécutions extrajudiciaires, ses tortures et autres violations des droits.

Même les familles des dissidents hors d’Iran ne sont pas en sécurité. Masih Alinejad, une critique fervente de la République islamique basée aux États-Unis, a déclaré que sa famille en Iran était régulièrement prise pour cible par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Son frère a été emprisonné et torturé, tandis que sa mère a été victime de harcèlement. À un moment donné, sa mère «a menacé de se verser de l’essence sur elle-même et de s’immoler par le feu» lors d’une confrontation avec des officiers du CGRI, a déclaré Alinejad.

Ce mauvais traitement des manifestants, a déclaré Mills, peut être directement lié au déclin du contrôle économique et politique que Téhéran exerce sur la population.

Depuis le début de 2020, la valeur du rial iranien a chuté à de nouveaux creux chaque mois qui passe. En octobre, il est tombé à sa valeur la plus basse jamais enregistrée. Pire encore pour le régime, les États-Unis vont de l’avant avec la réimposition de sanctions «de reprise» levées dans le cadre de l’accord nucléaire. Pendant ce temps, avec la pression croissante sur les pays européens pour qu’ils adoptent une ligne plus dure contre l’Iran, l’une des rares lignes de sauvetage économiques restantes du régime pourrait bientôt disparaître.

«Chaque fois que la situation politique et économique dans le pays se dégrade, les autorités iraniennes répriment davantage le public et érodent encore plus les droits de l’homme – Téhéran a montré qu’il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour écraser les manifestations et faire taire la dissidence», a déclaré Mills.

La crise économique en spirale de l’Iran pourrait annoncer encore plus de répression et de violence de la part de Téhéran dans une tentative de contrôler la situation intérieure instable, a ajouté Mills. Mais loin de freiner l’appétit des Iraniens ordinaires pour un changement de régime, il pense que la répression généralisée et le recours désinvolte à l’exécution ont, et continueront de faire rager la population.

Le journaliste et auteur Masih Alinejad s’exprime sur scène lors de la WICT Leadership Conference au New York Marriott Marquis Hotel le 16 octobre 2018 à New York.

 

«La colère suscitée par l’exécution de Navid Afkari parmi les Iraniens est palpable», a-t-il déclaré à Arab News. «Depuis sa mort, des graffitis sont apparus dans les rues iraniennes critiquant le guide suprême Ali Khamenei et appelant à la vengeance pour son assassinat, et les gens appellent à des manifestations contre son exécution.»

La prédiction de Mills concernant les troubles et la colère anti-régime est reprise par Ali Safavi, membre du Comité des affaires étrangères du Conseil national de la résistance iranienne, un groupe dissident iranien qui se considère comme le gouvernement en attente de l’Iran.

Safavi dit que tout comme les manifestations de 2018 et de novembre 2019, qui ont toutes deux été déclenchées par des griefs économiques parmi la population iranienne et se sont transformées en mouvements anti-régime, la détérioration des fondations économiques et sociales en Iran catalysera de nouveaux soulèvements.

En essayant d’empêcher cela, a déclaré Safavi, le régime est «pris entre un rocher et un endroit dur. S’il a besoin de réprimer et d’exécuter pour survivre, il est pleinement conscient de son état fragile et vulnérable, et est très inquiet de la réaction sociale massive des exécutions.

L’avocate iranienne des droits humains Nasrin Sotoudeh.

Le cas de la militante dissidente Shahla Jahanbin incarne le problème du régime. Elle a écrit une lettre au guide suprême Ali Khamenei plus tôt cette année, l’implorant de démissionner. En réponse, Jahanbin a été condamné à près de quatre ans de prison et contraint de retourner en prison quelques mois seulement après avoir été opéré au dos. Mais son traitement cruel aux mains du tribunal révolutionnaire islamique n’a pas réussi à réprimer la colère de la jeunesse iranienne contre le régime – il ne fait que l’alimenter, a déclaré Safavi.

«Le régime est terrifié par l’éruption d’un autre soulèvement», a-t-il ajouté. Mais le scénario cauchemardesque de Téhéran se joue peut-être déjà. Des images obtenues par Arab News montrent des individus non identifiés mettant le feu à l’entrée du tribunal de Shiraz où Afkari a été condamné à mort. Une vidéo ultérieure montre également un engin explosif qui explose dans l’entrée fortement fortifiée du bureau central de l’administration pénitentiaire de la province du Lorestan.

Les deux attaques ont eu lieu de nuit et n’ont causé que des dégâts matériels, mais ont été accueillies avec un déploiement immédiat des forces de sécurité. Safavi a déclaré que cela démontrait la peur du régime et sa vulnérabilité face au public iranien.

Selon Bob Blackman, député du Parti conservateur britannique, le seul moyen de sortir du cycle de répression, de réactions négatives publiques et de répression est que la communauté internationale envoie un message clair à l’Iran: «nous n’allons pas supporter leur Abus des droits de l’homme. »

Il a déclaré à Arab News que les pays européens doivent abandonner leurs tentatives d’apaiser l’Iran en sauvant l’accord nucléaire et suivre plutôt les traces de l’administration américaine avec de nouvelles sanctions contre le régime. «Nous devons être forts et fermes à ce sujet», a-t-il déclaré.

Blackman a également noté l’incertitude et les troubles potentiels causés par le nombre de morts de coronavirus en Iran – plus de 20000 selon les comptes officiels, bien que beaucoup soupçonnent que le chiffre réel pourrait être beaucoup plus élevé. Il a déclaré que les inquiétudes concernant la sécurité personnelle au milieu de la pandémie pourraient décourager les Iraniens de descendre dans la rue contre le gouvernement, mais cette réticence à se rassembler pour protester ne durera pas éternellement.

Le problème en Iran, a déclaré Blackman, est de plus en plus une question de savoir à quel point les Iraniens normaux sont prêts à subir dans leur vie quotidienne, et à quoi ils recourront quand cela devient trop difficile à supporter.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, rencontre le président Hassan Rohani.

 

 

 

 

La prise de contrôle complète de la liberté d’expression et de la démocratie dans les pays nordiques

LIBERTÉ D’EXPRESSION. Les libertés et droits constitutionnels du peuple nordique sont abolis. La répression contre les détracteurs du système s’intensifie. La situation commence à devenir très grave…

 

Les médias, les politiciens et les célébrités en Suède (en d’autres termes, l’ensemble de l’establishment) parlent souvent du manque de «démocratie» dans d’autres pays. Ils parlent avec condamnation des États totalitaires et des citoyens qui ne peuvent pas dire ou penser ce qu’ils veulent, du traitement honteux de l’opposition par le régime au pouvoir et des policiers qui exercent des représailles violentes contre les manifestations publiques et les journalistes d’investigation. Nous l’entendons parler de la Russie, de la Syrie, du Venezuela, de l’Iran et de la Chine, tout comme nous l’avons déjà entendu parler de pays comme la Libye et l’Irak.

Cet article ne tentera pas de rendre compte de la situation dans ces pays ni de se préoccuper de la véracité des rapports de l’établissement à leur sujet. Au lieu de cela, nous examinerons à quoi ressemble la situation en Suède. Ce pays est loin d’être aussi libre que le système voudrait le faire croire – les droits et privilèges des citoyens suédois dissidents ont été complètement décimés.

Ces dernières années, la liberté d’expression a été de plus en plus restreinte en Suède. À l’heure actuelle, l’établissement examine comment la liberté d’association et la liberté de manifester peuvent être limitées. Naturellement, ceux qui sont touchés et ressentent les effets sont ceux qui vont à l’encontre de l’État et de l’establishment – c’est-à-dire l’opposition suédoise.

La Suède d’aujourd’hui est un pays mondialiste ..comme le Canada. L’établissement est composé de mondialistes, des médias aux politiciens. Les lois constitutionnelles de la Suède ont même été réécrites pour convenir aux mondialistes; par exemple, lorsqu’il était inscrit dans la constitution que la Suède serait un pays multiculturel et membre de l’UE. En tant que telle, l’opposition n’est pas représentée par les modérés ou les gauchistes, qui peuvent plutôt être considérés comme les deux côtés de la même médaille que les sociaux-démocrates et le reste des partis au Parlement. L’opposition, ce sont plutôt les antimondialistes, c’est-à-dire les nationalistes.

Dans cet article, j’examinerai quelques exemples pratiques de la manière dont les libertés et les droits du peuple sont de plus en plus restreints en Suède, contre les nationalistes en général et contre ceux qui sont engagés dans l’alternative nationaliste la plus radicale – le Mouvement de résistance nordique – en particulier. Ces types de restrictions commencent toujours par les groupes les plus radicaux et réfractaires (et ceux qui ont le plus de potentiel de croissance), mais ils ne s’arrêteront guère là. Ce n’est que lorsque l’ensemble de la population pense exactement comme ceux qui gouvernent le souhaitent que les restrictions cessent. Ce n’est que lorsque chaque individu applaudira au programme mondialiste et à sa propre destruction nationale que la chasse aux sorcières sera terminée.

Vous n’en entendrez parler dans les médias grand public que sous une forme fortement déformée dans laquelle vous, en tant que consommateur, êtes encouragés à contribuer à la mort de la liberté d’expression et de votre nation. Selon ces éditoriaux, articles d’opinion, nouvelles, reportages radio, programmes de débats télévisés et documentaires, seuls les «terroristes violents» sont soumis à la répression. Bien sûr, le nombre de personnes qualifiées de «terroristes violents» et de personnes affectées par l’engouement toujours croissant pour l’interdiction ne fera que croître de plus en plus avec le temps lorsque le système deviendra plus audacieux.

La liberté d’expression de base n’existe pas en Suède!

Par exemple, le saviez-vous?

 Ce que les gens sont autorisés à exprimer est de plus en plus restreint. Non seulement ce qui défie clairement le régime et ses représentants est désormais punissable, mais aussi ce qui, de façon arbitraire, proclame les procureurs comme un défi.

La législation qui relève de la qualification d ‘«incitation à la haine raciale» en Suède n’est pas – comme l’estimerait l’établissement – une loi qui existe principalement pour protéger les minorités ethniques, religieuses et sexuelles contre les abus. Ces minorités possèdent déjà une protection juridique complète en vertu des lois relatives à la diffamation et aux menaces illégales. En fait, grâce à l’amendement sur les crimes de haine, ces «minorités» bénéficient d’un niveau de protection plus élevé que nous, les Suédois hétérosexuels blancs. Il convient également de mentionner dans ce contexte que ni l’amendement relatif aux crimes de haine ni l’ incitation à la législation sur la haine raciale ne s’appliquent lorsque les non-Suédois discriminent les Suédois pour des motifs ethniques.

Au lieu de cela, l’incitation à la loi sur la haine raciale existe principalement pour protéger le régime de toutes les formes de critique publique de leur ordre mondialiste mondial. Des représentants du régime ont même déclaré officiellement qu’il n’était pas nécessaire d’interdire les groupes «racistes» en Suède car l’incitation à la loi sur la haine raciale existe déjà et remplit le même objectif: «Bien que la criminalisation se concentre sur les actions [de une organisation], la législation suédoise a pour objet d’empêcher les activités de ces organisations. »

Un exemple du véritable objectif de la loi est démontré par le fait qu’une nette majorité de toutes les poursuites pour incitation à la haine raciale ne proviennent pas de rapports de police émanant de personnes appartenant à divers groupes minoritaires qui se sentaient offensées ou bouleversées, mais de pro-système , des associations politiques soutenues par les contribuables dont le seul but est de parcourir Internet pour que les messages soient publiés en masse. Juridikfronten (The Legal Front), dont le travail tente de restreindre la liberté de la presse, et Näthatsgranskaren (Net Hate Examiner), qui traquent des retraités qui s’expriment «incorrectement» en ligne , sont deux coupables de telles activités .

L’Agence suédoise de recherche pour la défense (en collaboration avec la police) a également lancé un «haine-o-mètre» , un logiciel conçu pour rechercher activement sur Internet des commentaires qui pourraient être considérés comme constituant une incitation à la haine raciale.

L’intention de la loi devient encore plus claire lorsque l’on considère la flexibilité avec laquelle elle peut être interprétée. Une chose qui différencie fortement la législation suédoise sur la haine raciale des lois équivalentes à l’étranger est que dans d’autres pays, il est souvent très clair et simple ce qui est illégal à exprimer et ce qui ne l’est pas. En Suède, cependant, la loi est toujours ouverte à l’interprétation du tribunal, ce qui conduit à la situation unique et injuste dans laquelle les personnes sont jugées rétrospectivement pour des choses qu’elles croyaient légitimes à exprimer à l’époque. Cela signifie que vous pouvez aller en prison sans même savoir que vous avez fait quelque chose d’illégal, peu importe votre niveau de connaissance de la loi. Pour des raisons évidentes, cela ne devrait pas être le cas dans un État légal, et aucune autre loi du pays n’est appliquée de cette manière.

De plus en plus, le terme orwellien de «faits interprétés» est utilisé en Suède, ce qui implique dans la pratique qu’un jugement se fonde non seulement sur ce qui est exprimé, mais aussi sur qui l’a exprimé, ce qui entraîne des inégalités devant la loi. En tant que tels, les symboles, expressions, mots et gestes sont tout à fait légaux si, par exemple, un social-démocrate connu les utilise, mais illégaux si un nationaliste connu dit, fait ou écrit exactement la même chose.

• Les usines de troll qui tentent d’influencer les élections sont gérées ouvertement par les partis parlementaires et plus secrètement par les journalistes pro-système et les médias.

On découvre de plus en plus d’exemples de partis gouvernementaux, de grands médias et de diverses institutions publiques organisant activement des personnes derrière des comptes Internet anonymes afin de combattre les penseurs dissidents. Un de ces cas est le tristement célèbre MSB (Agence suédoise des contingences civiles) de l’apparatchik Dan Eliasson , dont la tâche principale est de lutter contre la soi-disant désinformation dans la société – en d’autres termes, des opinions controversées, opposées et critiques à l’égard du système. De plus, nous avons supposément des initiatives privées (avec du personnel et des financiers qui les connectent clairement au système actuel) lançant des campagnes de hashtag astroturf comme « jagärhär » [je suis ici] ou « interasistmen»[Pas raciste mais…]. Les sociaux-démocrates ont également reconnu ouvertement avoir mené des opérations de pêche à la traîne (hameçonnage).

Ici aussi, les médias sont complices. En faisant un rapport ouvert et mensonger sur les usines de trolls et les « fausses nouvelles » de l’opposition et en essayant de faire paraître le système légitime à tout moment, ils font eux-mêmes plus de pêche à la traîne que les trolls qu’ils sont censés être responsables d’exposer.

• Les symboles, y compris ceux représentant la culture millénaire – et même les salutations utilisées par les opposants au système – sont continuellement interdits. Il est maintenant même illégal d’honorer des individus qui se sont opposés historiquement au système.

Pendant de nombreuses années, le symbole solaire millénaire de la croix gammée, ou fylfot, a été complètement interdit en Suède. Il est également interdit de porter certains symboles de tête de mort et certaines anciennes runes nordiques et autres symboles culturels dans diverses combinaisons. Le ministre suédois de l’Intérieur, Morgan Johansson , a déclaré en 2018 qu’un comité avait été nommé pour enquêter sur l’interdiction de la rune Tyr , qui, en plus d’être une lettre dans l’alphabet runique de nos ancêtres, est également le symbole du mouvement de résistance nordique. Si l’interdiction est adoptée, elle ouvrira la voie à l’interdiction de toutes les runes nordiques.

On fait parfois valoir que la croix gammée et les runes, malgré leur importance historique, ont désormais pris un autre sens qui légitime une interdiction. Premièrement, la croyance selon laquelle certaines idées devraient être interdites de se manifester sous forme de symboles est un point de vue hautement totalitaire – mais, comme avec les exemples susmentionnés, il convient également de noter lorsque l’on considère où les limites sont tracées et qui a le droit de les fixer. . Où cela finit-il?

Le tribunal de la ville d’Örebro a statué en octobre 2018 qu’il est interdit d’afficher une image d’ Adolf Hitler si la personne responsable ne répudie pas simultanément la vie et les actions d’Hitler. Ici, tout comme dans le cas des symboles interdits, vous pouvez penser ce que vous voulez à propos d’Hitler, mais le fait que quelqu’un ne soit plus autorisé à publier des photos de personnes que l’établissement désapprouve est un exemple flagrant de la mesure dans laquelle nos les lois sur la liberté d’expression ont été étendues. Reste à savoir qui sera interdit de figurer ensuite… Pourquoi pas les anciens premiers ministres suédois Pär Albin Hansson et Tage Erlander , qui défendaient clairement une politique qui, selon le système, serait considérée comme très controversée aujourd’hui?

• Les organisations que l’établissement désapprouve sont diffamées par les représentants de l’État et menacées d’interdiction.

Presque tous les politiciens de haut rang ou rédacteurs en chef ont utilisé au moins une fois ces dernières années les plus grands médias pour demander la restriction de la liberté d’association et l’interdiction du mouvement de résistance nordique . Dans tous les cas, des frottis, des épithètes honteuses et des mensonges nus sont utilisés pour justifier l’interdiction de ce qui est un parti politique pleinement légal et – selon toutes les règles – correctement enregistré.

Lorsque la dirigeante du Parti du centre, Annie Lööf, qualifie le mouvement de résistance de «secte haineuse» et que le Premier ministre lui-même, Stefan Löfven , qualifie le parti de «dégoûtant» et ses membres de «racaille de l’histoire», on se rend compte à quel point le niveau de la diffamation est rendu . Aucun raisonnement logique ou argument idéologique n’est jamais utilisé; au lieu de cela, c’est presque comme une compétition pour voir qui peut agiter contre nous de la manière la plus obscène – le tout parmi les membres les plus hauts placés de l’établissement.

Un grand nombre d’organisations de lobbying puissantes participent également à l’agitation. Un exemple particulièrement éloquent est le Congrès juif mondial (CMJ), l’organisation de lobbying ouvertement juive la plus puissante du monde, qui était le principal coupable de l’incitation à la loi sur la haine raciale venant en Suède en premier lieu, en plus d’être ouvertement impliqué dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Le WJC emploie purement et simplement son agitation contre le mouvement de résistance et répète souvent dans sa rhétorique que l’organisation utiliserait la terreur et la violence pour atteindre ses objectifs.

 Les comptes bancaires des partis et associations politiques d’opposition sont fermés et ils ne sont pas autorisés à en ouvrir de nouveaux.

Les différents comptes bancaires que le Mouvement de résistance nordique avait à sa disposition et qui fonctionnaient impeccablement depuis de nombreuses années ont été fermés par Nordea il y a deux ans. Peu de temps après, les comptes de la majorité des autres groupes et sites Web nationalistes ont également été fermés par d’autres banques en plus de Nordea.

Lorsque le Mouvement de résistance nordique s’est inscrit en tant que parti politique pour se présenter aux élections, le parti s’est vu refuser un compte par toutes les banques enregistrées en Suède.

Dans un pays comme la Suède, où la possibilité d’utiliser de l’argent liquide disparaît rapidement, le refus d’utiliser des comptes bancaires constitue une grave restriction de ses droits . En fait, il s’agit d’une interdiction partielle d’une organisation, car elle empêche (ou dans notre cas, il est extrêmement difficile pour) les sympathisants qui souhaitent contribuer financièrement à ses opérations, tout en rendant plus difficile pour les organisations de mener des aspects vitaux de leur activités en payant des factures de biens et services.

La justification par les banques privées de cette répression est que les activités des organisations violent les valeurs éthiques des banques. Il n’est jamais fait mention d’une irrégularité économique telle que le blanchiment d’argent; il est plutôt totalement motivé par l’idéologie et les points de vue politiques.

 

Cela signifie que soit les entreprises privées en Suède sont autorisées – sans aucun contrôle judiciaire central ni règles de conduite – à décider quels partis politiques, médias et associations peuvent exister et fonctionner dans les mêmes conditions que tous les autres, ou que l’État émet des directives aux entreprises privées dictant comment elles doivent agir. Quoi qu’il en soit, le message est que si vous n’êtes pas mondialiste, vous n’avez pas les mêmes droits que ceux qui veulent détruire nos nations.

• Les journalistes sont maltraités par la police lorsqu’ils tentent de documenter ce que l’État ne veut pas signaler.

La police utilise souvent de manière flagrante une force excessive contre les nationalistes en général et le Mouvement de résistance en particulier . Lorsque des journalistes de Nordfront – un journal enregistré avec des droits d’édition – documentent cela, il n’est pas rare qu’ils soient également victimes de violence. À plusieurs reprises, des personnes avec des caméras vidéo et des gilets de presse ont été aspergées de poivre et battues avec des matraques simplement parce qu’elles avaient filmé des attaques policières contre des militants. Plus tôt cette année à Nyköping, par exemple, un chien policier a été placé sur un journaliste et lui a infligé de graves blessures par morsure .

 

C’est aussi plus la règle que l’exception selon laquelle la police enfreint la loi en confisquant du matériel protégé par une source légale comme des caméras et des disques durs aux journalistes de Nordfront. Combiné à l’incitation aux lois contre la haine raciale, qui frappent durement les journaux d’opposition, cela rend d’autant plus difficile la gestion d’une opération médiatique qui fait ce que tous les médias devraient faire: enquêter véritablement sur les détenteurs du pouvoir et leurs laquais.

 La liberté de manifester – qui était auparavant garantie malgré d’autres restrictions aux libertés des personnes – est désormais également menacée. Les procureurs affirment que les dissidents devraient être autorisés à manifester en théorie , mais qu’ils seront punis pour d’autres charges fictives s’ils le font.

Le mouvement de résistance n’est pas autorisé à organiser des manifestations avec à peu près les mêmes conditions préalables que les autres partis et organisations politiques – à la fois en ce qui concerne la longueur et l’emplacement des itinéraires de marche et le temps avant que les conditions soient généralement sévèrement réduites par rapport à celles de l’original permis.

L’autorisation est toujours accordée au moment de la rédaction du présent rapport et, jusqu’à présent, il n’y a eu aucun cas en Suède dans lequel un parti d’opposition n’a pas été autorisé à manifester sans réserve dans toutes les conditions. Cependant, un prochain procès à Göteborg cet automne pourrait entraîner l’abolition effective de la liberté de manifester pour les dissidents si le procureur et la direction de la police de la région ouest de la Suède parviennent à leurs fins. Selon eux, le simple fait d’assister à une manifestation organisée par le Mouvement de résistance nordique sera considéré comme une incitation à la haine raciale car les participants «participent à une marche dont l’impression générale fait penser à l’Allemagne des années 30».. Si une organisation est autorisée à manifester en théorie, mais que les personnes qui participent à la manifestation sont alors condamnées pour haine raciale, le système a clairement interdit à l’organisation de manifester dans la pratique.

 

Même si l’issue du procès aboutit à l’acquittement des manifestants, l’affaire dans son ensemble reste un exemple très intéressant de la manière dont l’establishment traite ces questions. Le simple fait de porter une telle affaire devant les tribunaux (avec les gros titres des médias au sujet de la condamnation pour des crimes pour avoir participé aux manifestations du mouvement de résistance) a eu un effet visiblement négatif sur le nombre de participants aux événements de l’organisation et a essentiellement paralysé des sections du nationalisme. culture de démonstration qui s’était construite au fil des ans.

 Tous les grands médias sont des pions du régime. En plus de publier régulièrement des mensonges flagrants sur les politiciens de l’opposition, ils ne permettent pas la diffusion d’opinions non autorisées par le gouvernement.

Toutes les chaînes de télévision et de radio établies et les principaux journaux – privés et publics, nationaux et locaux, services de nouvelles et divertissement – sont exploités selon un programme mondialiste. Aucun média n’est neutre. Une majorité de propriétaires de médias ne sont même pas suédois . De plus, personne n’est jamais tenu responsable des mensonges et diffamations dirigés contre des organisations ou des associations.

Tout cela combiné signifie que – à part lire et regarder des médias alternatifs – vous ne pouvez pas accéder à des informations qui ne profitent pas aux intérêts mondialistes et qui sont trop souvent imprégnées de mensonges. Les individus qui sont actifs dans l’opposition sont également régulièrement doxxés , traqués et salis uniquement en raison de leur engagement politique.

Un exemple d’un article de doxxing dans les médias grand public: «Expressen enquête sur les femmes nazies suédoises»

Les nouvelles qui ne correspondent pas au récit mondialiste sont omises ou déformées au-delà de la reconnaissance. Tous les articles d’opinion et rapports véhiculent une image mondialiste du monde, et chaque fois que l’opposition nationaliste mène une activité quelconque, elle se heurte au silence ou à la dénonciation. Par exemple, ils parlent toujours au sujet du Mouvement de résistance, jamais avec le Mouvement de résistance – ou du moins pas sans modifier fortement et déformant ce qui est dit. Même les contributions et réponses des lecteurs qui ne sont pas du goût du nouvel ordre mondial sont systématiquement refusées.

Le climat médiatique en Suède n’est pas seulement un «couloir d’opinion» étroit, mais un immense et total vide d’opinion. C’est d’autant plus grave que le pouvoir des médias est sans l’ombre d’un doute plus grand que celui des élus. Ce sont les médias qui influencent et façonnent activement les opinions des gens et les font voter «correctement» aux élections. Dans de nombreux cas, ce sont évidemment les médias qui gouvernent les politiciens et non l’inverse.

 Les sites de médias sociaux internationaux comme Facebook, YouTube, Instagram et Twitter sont étroitement impliqués dans la répression et suppriment les comptes et les publications que l’État souhaite censurer.

Les messages de l’opposition sur les réseaux sociaux sont supprimés, leurs comptes officiels et ceux de leurs représentants sont fermés, et ceux qui parviennent encore à «aimer» ou à partager quoi que ce soit sont exilés à la périphérie d’Internet. Sur Facebook et Instagram, tous les utilisateurs qui ont un lien vers l’un des sites Web du Mouvement de résistance sont interdits. Sur Twitter, il existe même un filtre de blocage qui empêche la publication de liens vers certains sites du Mouvement. Sur YouTube, les vidéos et les comptes qui ne servent pas les intérêts des mondialistes sont supprimés quotidiennement.

Tout cela se passe avec le consentement et le soutien de l’État. Les politiciens ont ouvertement admis qu’ils ont un contact direct avec Facebook via leur propre ligne téléphonique , qu’ils peuvent utiliser pour obtenir tout ce qu’ils veulent censuré et supprimé. Les représentants de l’État ont également eu des réunions avec des entreprises comme Google concernant la censure sur YouTube .

Dans la société actuelle, il est de plus en plus important d’être sur les réseaux sociaux. De plus en plus d’organisations et d’entreprises n’ont même plus de sites Web, mais gèrent toute leur présence sur le Web via ces géants de l’Internet. Beaucoup de gens n’interagissent pas avec les autres de la même manière qu’auparavant et obtiennent presque tous leurs contacts sociaux via les médias sociaux. En d’autres termes, être complètement réduit au silence dans cette arène est un moyen efficace pour le système d’empêcher l’opposition d’être vue ou entendue.

Il est de votre devoir d’agir!

Tous les exemples ci-dessus ne font qu’effleurer la surface des tentatives du système pour faire taire les citoyens, les médias et les organisations avec de «mauvaises» opinions. D’autres exemples incluent comment ceux qui sont engagés dans l’opposition – totalement ou partiellement avec l’aide du système – perdent leur emploi, chassent des armes, adhèrent à des syndicats et à des associations de résidents, et comment ils sont harcelés par des «contrôles de routine» quotidiens, ou d’ailleurs par des enquêtes sans fondement menées par l’Administration fiscale suédoise en raison des règles dites de «charge inversée de la preuve». Ensuite, il y a des occasions où le SÄPO (le service de sécurité suédois) contacte les centres communautaires pour empêcher la location de locaux, ou lorsque les municipalités achètent de vieux bâtiments à des prix excessifs pour empêcher le mouvement de résistance de les acheter.

Les libertés des opposants sont plus restreintes chaque jour qui passe. La liberté d’opinion suédoise se tarit. Aujourd’hui, cela affecte principalement le mouvement de résistance nordique et des groupes étroitement liés, mais si l’on observe comment le système fonctionne activement pour repousser les limites sur des questions telles que l’incitation à la législation sur la haine raciale – ou comment ils coopèrent avec des entités privées comme les géants des médias sociaux et les les banques, qui dans la pratique ne sont limitées par aucune loi constitutionnelle – alors on comprend qu’il est très évident que cela affectera de plus en plus de personnes et d’organisations, jusqu’à ce que nous vivions finalement dans une dictature où seuls les globalistes les plus pro-système sont pas soumis à sa répression.

Cet article n’est-il donc qu’une série de plaintes? Suis-je en train de jouer la plus grande carte de victime au monde?

Non, il s’agit uniquement d’une présentation d’informations. Ce sont des faits qui, espérons-le, vous éveilleront en tant que lecteur et vous inciteront à agir. Si ce n’est pas pour quelque chose de plus éloigné comme la survie future de votre peuple, alors au moins pour la liberté d’expression – votre liberté d’expression – qui disparaît ici et maintenant, juste devant vous!

 

 

Ceux d’entre nous qui participent activement au Mouvement de résistance nordique depuis de nombreuses années ne sont guère surpris par ce qui se passe. Nous avons compris depuis longtemps que leur «démocratie» n’est qu’une dictature voilée et que nous n’avons le droit d’avoir nos libertés et nos droits que si nous ne les utilisons pas contre les globalistes et ne gagnons pas les gens à nos côtés. Nous avons vu à travers leur façade «liberté» en 1945 lorsque Hiroshima et Nagasaki ont été bombardées par des atomes, et lorsque des centaines de milliers de femmes allemandes ont été violées pendant l’occupation. Nous l’avons vu au cours des dernières décennies lorsque le nombre incalculable de victimes du multiculturalisme a été écarté et moqué (selon l’establishment, ceux qui osent dénoncer des agressions, agressions et viols à motivation ethnique ne sont pas des victimes mais des racistes qui doivent être combattus et réduits au silence).

 

Alors, tout dans cet article n’est-il que de l’hypocrisie? Le mouvement de résistance nordique n’interdira-t-il pas tous les autres points de vue lorsque nous prendrons le pouvoir?

Non. Dans une société national-socialiste, les libertés et les droits du peuple sont sacro-saints. La liberté d’expression sera étendue par rapport à aujourd’hui , et il y aura beaucoup plus de référendums politiques sur une variété de questions. Pendant ce temps, un État autoritaire permet de prendre des décisions dans des affaires plus aiguës sans complications bureaucratiques ni querelles parlementaires.

La vérité est que le système projette ses propres pensées et vues sur nous – ses ennemis jurés. Quand ils nous accusent de vouloir détruire la liberté d’expression, c’est parce qu’ils souhaitent eux-mêmes le silence du peuple. Quand ils nous décrivent comme haineux, c’est parce qu’ils sont animés par une haine prononcée de la planète et des peuples du monde. Quand ils nous appellent des terroristes violents, c’est pour cacher qu’ils sont responsables de la majorité de la violence et de la terreur dans le monde aujourd’hui. Non seulement leurs affirmations à notre sujet sont fausses, mais elles sont également hypocrites à une échelle sans précédent.

Maintenant que vous avez lu ces mots et compris ce qui se passe, il est temps pour vous d’agir. Faites ce que vous pensez être le mieux – soutenez le Mouvement de résistance nordique si vous croyez que c’est juste – faites autre chose si vous y croyez. L’important est que vous fassiez quelque chose et que vous ne vous contentiez pas de rester assis pendant que le système vous enlève tout ce que vous avez. Ne cédez pas vos droits sans vous battre. Ne donnez pas l’avenir de votre peuple sans lutte. Ne les laissez pas vous ôter la vie sans résistance!

 

 

 

 

 

 

 

Il y a un an, l’Algérie entrait en résistance

 

 

Le Hirak, ce mouvement de résistance populaire réclame, chaque vendredi, et sans relâche depuis un an, la fondation d’une nouvelle démocratie en Algérie. Cette persistance dans le temps d’une contestation hebdomadaire, témoigne-t-elle de l’inefficacité de cette opposition ? Le Devoir a posé la question à la politicologue Louisa Dris-Aït Hamadouche, qui enseigne la science politique à l’Université d’Alger.

Un an de contestation dans la rue et toujours pas de changement concret dans le système politique algérien : le Hirak est-il un échec ?

 

Il est normal qu’avec un objectif aussi radical, aussi total qu’un changement profond de système politique, le Hirak n’ait pas encore atteint son objectif. La nature de ce mouvement, qui a fait le choix du pacifisme plutôt que des émeutes et de la violence, s’inscrit dans un temps long et comprend de nombreuses étapes, dont les premières sont à peine franchies.

«Un des points forts de ce mouvement est d’avoir donné aux Algériens un sentiment nouveau d’eux-mêmes», affirme la politicologue Louisa Dris-Aït Hamadouche, qui enseigne la science politique à l’Université d’Alger.

Nous ne sommes pas dans une configuration de forces politiques et sociales appelant à une rupture immédiate, mais plutôt à une transition étalée dans le temps, un peu sur le modèle de l’émancipation espagnole ou de plusieurs pays d’Amérique du Sud.

 

Quelles sont les premières étapes que le Hirak a permis d’atteindre ?

 

Un des points forts de ce mouvement est d’avoir donné aux Algériens un sentiment nouveau d’eux-mêmes. Ils se voient aujourd’hui de façon différente qu’avant le 22 février 2019. Dans les 20 années qui ont précédé la naissance de ce mouvement, ils s’étaient installés dans une passivité inconfortable et une colère tue quant à une situation politique qui se dégradait mandat après mandat sous l’ère du président Abdelaziz Bouteflika. Cela les a amenés à se détacher de la vie politique, de la vie associative, des élections locales et aujourd’hui, par ce mouvement de masse, ils s’y reconnectent. Les Algériens ont également retrouvé une forme de vivre-ensemble que le contexte sécuritaire et politique de la décennie noire [de 1991 à 2002] avait beaucoup affaibli. Le Hirak a rapproché les régions de l’Algérie autour d’un objectif commun, a transcendé les distances, les idéologies, les appartenances régionales et identitaires. Il a créé une harmonie nécessaire désormais au bien-être des Algériens.

 

Cette harmonie est-elle à même de porter les revendications du mouvement ?

 

Elle le fait déjà. Certes, en décembre dernier, l’Algérie a connu un changement de régime [avec l’élection à la présidence d’Abdelmajid Tebboune, au terme d’une campagne largement boudée par les Algériens et contestée par le Hirak], mais pas un changement de système politique. Sauf que le ton du régime a changé. Le nouveau président fait référence au Hirak comme quelque chose d’extrêmement positif. Pour lui, ce mouvement a été salvateur. Il a été l’acteur social et politique qui a sauvé l’État d’une dérive dangereuse après la démission de Bouteflika, selon lui. Parallèlement, le Hirak a commencé à grignoter les ressources de la résilience du système politique, comme jamais dans l’histoire du pays depuis son indépendance il y a près de 58 ans. Même le terrorisme des années 1990 n’y était pas arrivé. Il l’a fait en réussissant à mettre à nu les contradictions de ce système et en obligeant, entre autres, les figures du pouvoir réel en Algérie [l’armée, la police, les services de renseignement…] à devenir le pouvoir apparent. Ce sont les grandes réussites de ce mouvement qui préparent un peu plus la voie en direction d’un effondrement du système politique.

De mouvement de contestation, le Hirak peut-il devenir un mouvement de proposition ?

 

C’est tout l’enjeu de la deuxième année du Hirak : formuler des propositions réfléchies et concrètes pour faire entrer le pays dans une transition démocratique. Mais cela reste encore compliqué dans un pays où l’organisation des forces politiques est toujours contrainte par le pouvoir exécutif. Hormis les manifestations du vendredi, le reste de l’espace public n’est toujours pas ouvert à l’opposition. Les organisations de la société civile ne peuvent pas se réunir en dehors de leur siège et restent tributaires d’autorisations pour s’exprimer sur la place publique accordées par les autorités locales. Sans compter que le maintien de symbole politique en détention [c’est le cas de plusieurs figures de l’opposition liées au Hirak] est un obstacle majeur à la normalisation de la vie politique en Algérie. Pour les hirakistes, il est inconcevable de participer à la vie politique tant qu’il y aura des prisonniers d’opinion. Or, l’ouverture des espaces de liberté dépend de la volonté du gouvernement. Autre difficulté : les Algériens ne font toujours pas confiance aux personnes qui incarnent l’autorité. Le gouffre entre gouvernant et gouverné est abyssal. Nous commençons à peine à sortir de cette crispation, et cela va encore prendre du temps.

Libéraux, progressistes, islamistes, conservateurs s’unissent au sein de ce mouvement. Cette diversité, qui s’exprime aussi sur fond de divergences idéologiques, peut-elle nuire à la suite des choses ?

 

La force du Hirak, c’est son côté rassembleur. Et c’est aussi ce qui va assurer sa transformation, de mouvement de contestation hétérogène en forces politiques homogènes. La chose ne va être pas problématique tant que ces forces restent unies vers l’objectif commun de la transition démocratique et n’essayent pas d’entrer dans un jeu politique dont elles ne maîtrisent pas les règles. Il y aurait un risque élevé de tenter l’aventure des élections avant que les règles du jeu politique n’aient pas été complètement assainies. Et l’échéance des législatives [prévues d’ici la fin de 2020] devrait constituer un premier test pour le Hirak.


Très forte mobilisation à Alger pour le 1er anniversaire de la contestation populaire

Plus massive que les derniers vendredis, une foule compacte de manifestants défile depuis le début d’après-midi au coeur d’Alger.

 

Les Algériens sont descendus en masse lors du 53e vendredi consécutif, pour entretenir, à la veille de son premier anniversaire, la flamme d’une contestation inédite qui aura contraint Abdelaziz Bouteflika à démissionner, mais sans réussir à changer le « système » au pouvoir depuis l’indépendance.

Plus massive que les derniers vendredis, une foule compacte de manifestants —dont le nombre est difficile à évaluer— défile depuis le début d’après-midi près de la Grande Poste, au coeur d’Alger, point de rassemblement emblématique depuis un an, selon un journaliste de l’AFP.

Elle a été rejointe par un interminable cortège venu du quartier populaire de Bab el Oued, a de son côté constaté une autre journaliste de l’AFP.

« Nous ne sommes pas venus faire la fête, nous sommes venus vous dégager ! », scandent les manifestants, parmi lesquels des familles, au milieu d’un important dispositif policier antiémeute.

« Le peuple veut la chute du régime », « le gang des bandits doit partir », lancent-ils également.

Plusieurs organisations citoyennes et partis ont appelé à « la mobilisation populaire pour disqualifier l’agenda de la régénération du + système + et jeter les bases d’une nouvelle République ».

« C’est quoi le contenu de la 2e République ? C’est une république démocratique et sociale qui garantit toutes les libertés », renchérit un manifestant, Samir Larabi.

« Continuer la mobilisation »

Selon les réseaux sociaux, des barrages filtrants ont été mis en place dès jeudi soir aux entrées de la capitale pour compliquer l’accès des Algériens venus d’autres régions.

Mais cela n’a pas empêché Bachir, 50 ans, de rejoindre Alger depuis Aïn Defla, à 150 km de route, pour « fêter le premier anniversaire du + Hirak + (“mouvement”, NDLR) et renouveler les revendications de la contestation ».

Des marches imposantes se déroulent également dans les grandes villes de province, selon les réseaux sociaux.

Il y a un an, le vendredi 22 février 2019, de nombreux Algériens, qu’on disait alors résignés et dépolitisés, ont envahi soudainement les rues à travers le pays, contre la volonté annoncée du président Bouteflika — quasi invisible et muet depuis un AVC en 2013 — de briguer un 5e mandat.

Après six semaines de manifestations, le « Hirak » a poussé l’état-major de l’armée, pilier du régime, à exiger et obtenir le 2 avril la démission de M. Bouteflika.

Assurant ouvertement le pouvoir, le haut commandement militaire a toutefois balayé ensuite les revendications sur un changement du « système », et multiplié les arrestations.

Dans un entretien jeudi soir avec la presse nationale, le président Abdelmadjid Tebboune, ex-fidèle de M. Bouteflika élu en décembre lors d’une présidentielle massivement boudée, a rendu hommage au « Hirak » qui a empêché « l’effondrement total » du pays. Il a assuré qu’il allait mettre en oeuvre « l’ensemble de ses revendications ».

Mais, dans un « Manifeste du 22-Février » publié jeudi et distribué vendredi par les manifestants, des organisations proches du « Hirak » exhortent à « continuer la mobilisation ».

Les slogans restent d’actualité, rappelle le texte, qui exprime « une volonté de rupture avec les institutions actuelles » et le refus « que le processus de changement soit confié au pouvoir en place ».

Ce manifeste dénonce aussi la poursuite des « mesures répressives » contre journalistes, militants et manifestants et rappelle que les Algériens « veulent que leur pays soit gouverné et géré dans la transparence ».

Un test

L’ampleur de la mobilisation vendredi s’annonce comme un test, alors que le « Hirak » est confronté à de nombreux défis, face à un régime qui reprend des forces.

Depuis la présidentielle, « il y a une façade constitutionnelle et démocratique, mais en fait c’est exactement ce qu’il y avait avant », estime Dalia Ghanem, chercheuse au Carnegie Middle East Center de Beyrouth, évoquant « un régime qui reste aux mains de l’institution militaire ».

La capacité du régime « à changer sans changer et sa résilience vont être testées dans les prochaines années », poursuit Mme Ghanem, soulignant que les faibles prix des hydrocarbures vont l’empêcher de puiser dans la manne pétrolière pour acheter la paix sociale.

Largement informelle, sans structure organisée ou dirigeants identifiés, la contestation doit à son tour se repenser au risque de s’essouffler.

Doit-il accepter la « main tendue » par le président Tebboune ? Doit-il se structurer, au risque d’afficher au grand jour ses clivages et ses contradictions ?

Nouvelle donne

Quoi qu’il en soit, le « Hirak » a déjà changé la donne, après 20 ans de présidence Bouteflika durant laquelle toute opposition réelle a été méthodiquement découragée, entravée, bâillonnée ou « cooptée ».

Surtout, avec le mot d’ordre « pacifique », il a « réussi à faire en sorte qu’il n’y ait pas de confrontation sanglante ni de répression brutale », souligne l’historienne Karima Dirèche, directrice de recherche au CNRS (France).

La contestation a également rassemblé les Algériens en dépassant les clivages, et souligné l’émergence d’une « nouvelle génération très politisée et qui sait ce qu’elle veut », note Dalia Ghanem.

L’année qui s’ouvre va permettre « de prendre la mesure de ce que les Algériens souhaitent collectivement […]. Et ça prendra le temps que ça prendra », appuie Mme Dirèche.

 

 

 

 

 

Algérie: la fin programmée du romantisme révolutionnaire

Après treize semaines de mobilisation, Ali Benouari, candidat en 2014 et président du parti Nida el Watan, estime que la transition actuelle passe plus que jamais par un compromis entre le peuple et l’armée. 

L’armée considère le préalable de la transition comme porteur d’une grande instabilité pour le pays. Selon son chef, le peuple ne peut pas, dans le contexte actuel, se doter d’une représentation, pour diriger la transition sans passer par des élections.

Le chef d’Etat-Major de l’armée considère que la la voie de la transition pourrait s’avérer longue et donc pleine de périls. Il propose comme alternative l’élection rapide d’un président dans le cadre de l’actuelle constitution. Il donne, comme gage de sa bonne foi, l’arrestation des principaux dirigeants et de leurs complices oligarques qui ont saigné le pays. Il a évoqué le complot tramé par ces derniers, avec l’aide de certains pays étrangers pour se maintenir au pouvoir. Il a pensé que ces arrestations seraient bien acceuillies par le peuple, car elles faisaient partie des principales revendications du peuple.

Cependant, la contestation n’a pas faibli pour autant, les exigeances s’étant déplacées vers le départ du chef du gouvernement et du président par interim, voire du départ du chef d’Etat-Major lui même, auquel il reproche d’avoir servi le régime de Bouteflika.

Nous en sommes là, après 25 semaines de contestation populaire.

Qui a raison, qui a tort? Y a-t-il une voie de conciliation?

Gaïd Salah semble aujourd’hui disposé à assouplir sa position et se déclare prêt à discuter avec des représentants du Hirak et avec les forces d’opposition des conditions d’un bon déroulement de l’élection du prochain président. Il admet, entre les lignes, que l’échéance du 4 juillet pourrait être reportée.

 

Beaucoup y voient une manœuvre de sa part, puisqu’il continue à inscrire cette élection dans le cadre de l’actuelle constitution. Ce qui n’est pas faux, si l’on considère que le peuple n’a pas obtenu le départ du chef du Gouvernement et du président par interim, considérés comme les garants de l’ordre ancien.

Mais l’armée peut-elle se débarrasser de ces derniers sans être accusée de vouloir prendre le pouvoir? Elle pourrait le faire, en théorie, en légitimant son action par la transmission du pouvoir au peuple. Personne ne le lui reprocherait, au contraire.

A QUI PRECISEMENT TRANSMETTRE LE POUVOIR?

Telle est la question que les détracteurs du chef d’Etat-Major ne veulent pas aborder.

Il faut reconnaître que l’armée a quelques raisons à faire valoir pour expliquer sa position. Elle est dans son rôle quand elle affirme vouloir garantir la stabilité du pays, par ces temps de grande incertitude. Depuis le départ du président, elle est la seule force légitime et organisée du pays..

Elle se considère, en vertu de ses missions régaliennes, comme incontournable dans le processus de démocratisation en cours. Pas directement, mais derrière un pouvoir légal, même s’il est purement formel.

Elle se sait exposée au risque d’apparaître comme auteur d’un coup d’Etat si elle inscrivait son action hors du cadre constitutionnel

Pour les raisons indiquées ci-dessus, elle ne veut pas aller vers un processus de transition tel que le réclament, à cor et à cri, la plupart des Algériens. D’où l’impasse actuelle.

LE DEGAGISME SYTEMATIQUE EST-IL COMPATIBLE AVEC LA TRANSITION?

Dans la science politique, il n’y a pas une discipline qui s’appelle « transitologie », comme on l’entend assez souvent. Il y a juste un recensement des expériences vécues par nombre de pays qui ont vécu le passage d’un régime autoritaire à un régime démocratique.

Les pays qui s’y sont aventuré ont du improviser pour trouver leur voie, souvent dans la douleur et au prix de soubresauts coûteux. Nos concitoyens veulent que tout change, en même temps, de manière pacifique. Est-ce possible? Est-ce raisonnable?

Le peuple baigne depuis le 22 Fevrier dans ce que j’ai appelé la phase de romantisme révolutionnaire, qui lui fait croire que tout est possible. Surtout au vu des résultats obtenus en peu de temps: démission forcée du président, arrestation de l’ex chef du DRS et de son successeur, arrestation des principaux oligarques, inculpation annoncée de la plupart des ministres et premiers ministres qui ont servi sous l’ère Bouteflika, etc.

 

Encouragé par ces succès, il est poussé à réclamer toujours plus. Mais ces succès auraient-ils été possibles sans l’implication directe de l’armée et de son chef d’Etat-major, dont on dénonce l’intrusion dans la politique, et dont certains demandent carrément le départ? Là réside une première grande contradiction.

Que cette dénonciation de l’armée émane des milieux d’affaire véreux, voire du peuple qui en ressent la nécessité diffuse, on pourrait le comprendre. Mais comment expliquer qu’elle soit relayée par certaines élites qui crient au « dégagisme » sans discernement?

En se dispensant d’expliquer au peuple toutes les implications du processus de transition, ces élites entretiennent une confusion dangereuse.  Comme celle qui consiste à dire non à tout ce qui peut venir de l’armée, que la solution ne peut venir que du peuple. Cette posture confortable tend à ignorer l’urgence à sortir de l’impasse politique et à discréditer les arrestations des têtes de l’oligarchie politico-financière et sécuritaire.

Cette posture “dégagiste” les dédouane de tout effort d’analyse sérieux, qui intègre des données d’une grande complexité.

La première des complexités vient de la situation économique, qui est encore plus grave que ce que laissent penser les données purement financière. Certes, tout le monde admet maintenant la gravité de la crise, mais sans l’intégrer dans la problématique de la transition. Si la transition dure au delà de la fin de l’année, il est quasiment certain que les efforts de démocratisation du pays seront anihilés par les effets de la faillite financière du pays, largement prévisibles à l’horizon 2021. C’est à dire après demain.

La seconde des complexités vient de l’influence de l’argent sale sur le processus transitionnel et sur la réussite des prochaines élections libres. La plupart des élites admettent la nécessité de lutter contre ce fléau, tout en déniant à l’armée la responsabilté de conduire cette lutte, au prétexte que seule une justice indépendante aurait la légitimité pour le faire. Cet assainisement est pourtant un préalable salutaire, même s’il ne peut être rapidement achevé. Le chef d’etat-major a raison quand il parle de la menace que fait peser l’argent sale sur la démocratisation du pays. On attend de ses détracteurs qu’ils répondent sur ce point.

Les élites en question évitent, enfin, de se demander qui doit impulser et accompagner la transition.

La prise en compte de ces complexités est d’une nécessité vitale car elles conditionnent non seulement la réussite du processus de transition, mais également le succès des élections démocratiques à venir.

COMMENT CLARIFIER LE CONCEPT DE TRANSITION?

« Je n’ai jamais déjeuné avec une personne morale », disait un célèbre constitutionnaliste du XIXème siècle, Léon Duguit.

Certes, tout pouvoir émane du peuple, mais aucun peuple n’a réussi à entrer directement au Parlement ou à s’emparer du pouvoir. Il ne peut le faire qu’au travers de ses représentants.

Il convient donc de se pencher sur le processus par lequel le peuple peut dégager une représentation.

Ce processus s’est déroulé historiquement, de par le monde, de deux manières.

Soit il a résulté d’une violence révolutionnaire qui amène le pouvoir contesté à tomber entre les mains des chefs révolutionnaires qui se sont octroyé la légitimité de conduire la transition.

Soit il a résulté d’un compromis entre les représentants du peuple contestataire et du pouvoir contesté.

Nous sommes, pour l’instant du moins, dans le second cas de figure, puisque notre peuple, dans son immense sagesse, a choisi l’option de la contestation pacifique.

Dans notre cas, la transition entre l’ancien et le nouveau pouvoir ne peut être que négociée, avec la seule force qui représente le pouvoir actuel, c’est à dire l’armée.

Vouloir y échapper pourrait conduire à créer, sans le vouloir, un état de violence qui nous éloignerait de notre rêve d’une transition pacifique. Cet état de violence nous serait alors imposé par trois facteurs. La crise économique, dont la résolution n’est pas compatible avec une transition qui traine en longueur, le vide politique et institutionnel qui entrainerait l’armée dans un face à face risqué avec le peuple ainsi que l’activité subversive des differents lobbies qui exploiterait la situation pour déstabiliser le pays à leur profit. C’est d’alleurs, en substance, ce que dit Gaïd Salah.

A-t-il raison? Si non, quelle serait la solution alternative? Le manque de questionnements à ce propos est flagrant.

Pour y répondre, il convient tout d’abord d’admettre que l’échéance du 4 Juillet pour la tenue d’une élection présidentielle ne sera pas tenu, pour une multitude de raisons, et Gaïd salah, dans sa dernière déclaration, semble en convenir.

Que se passera-t-il dans ces conditions, sachant que nous serons en dehors de la constitution puisque ce cas de figure n’est pas prévu dans aucun de ses articles?

 

 Ce qui règle, du coup, le cas emblématique des 2 B. Il n’y aura plus ni de gouvernement, ni de présidence par intérim, ce qui placera ipso-facto l’armée au premier rang de la scène politique. Cette situation semble avoir été anticipée par l’armèe dès l’annonce de la démission de Bouteflika,  d’où son attachement à la solution constitutionnelle. Ce n’est pas l’idéal, mais que proposent les opposants, à part la démission des résidus de l’ancien pouvoir et le retrait de l’armée de la scène politique?

D’aucuns avancent des noms qui pourraient se voir confier immédiatement la tache de conduire la transition.

QUI PEUT PRETENDRE REPRESENTER LE HIRAK?

Il y en a qui disent que les personnalités les mieux placées sont celles qui ont émergé du Hirak, sous-entendu celles que nous servent les réseaux sociaux et autres médias électroniques, il faut rappeler que personne ne peut se présenter à El Mouradia et dire: « ouvrez-moi la porte. Je suis le représentant que le peuple a choisi ». À coup sûr, on l’éconduira, quelle que soit sa popularité réelle ou supposée. Cela devrait suffire à disqualifier toute personne présentée comme représentants du Hirak. Il est utile de rappeler que nous ne sommes pas dans un processus électif, mais dans une phase pré-transitionnelle.

Il y en a d’autres qui avancent, certainement de bonne foi,  l’idée d’organiser des consultations populaires pour désigner les représentants du Hirak, à travers l’ensemble du territoire national. Mais ce type de consultations nous renvoie immanquablement à l’équation électorale. Celle de la révision du fichier électoral, de l’instance indépendante responsable de l’organisation des élections, etc. C’est à dire justement au travail de l’équipe chargée de la transition. Tel est le problème. Il ne faut pas se voiler la face.

Enfin, il y en a qui avancent des plateformes qui se lmitent à définir les étapes de la transition (désignation d’une présidence provisoire qui désignera elle même un gouvernement provisoire pour gérer les affaires courantes et aider à la mise en place de nouvelles règles du jeu, etc), en évoquant une conference nationale d’où émergeraient des représentants du peuple. Or le problème n’est pas tant de comment doit se dérouler la transition que de savoir comment engager le processus qui est, somme toute, plus technique que politique, l’organisation d’une conférence nationale renvoyant elle même au problème précédent.

COMMENT SORTIR DE L’IMPASSE?

D’autres enfin, dont moi même, proposent, pour sortir de l’impasse,  de confier la transition à une personnalité ou à un groupe de personnalités, qui offrent les garanties de neutralité exigées. Les détracteurs de cette idée avancent comme argument que ces personnes pourraient en profiter pour rétablir à leur profit la dictature. Mais ils raisonnent selon le paradigme ancien du Président qui a tous les pouvoirs, alors que l’instance de transition n’est là que pour 6 mois et que son seul rôle est de mettre en place les mécanismes pour une élection libre. De plus, les personnalités choisies n’auront pas le droit de participer à une quelconque élection à venir.

Le critère le plus important n’est-il pas qu’elles doivent être crédibles aux yeux du peuple, à l’instar de nos vieux sages vers qui on se tournait pour arbitrer un conflit villageois, tribal ou familial?  Pourquoi vouloir emprunter à d’autres pays ce qui est dans notre boite à outils ancestrale?

Si cette idée a un sens, quelle sera alors l’autorité qui devra désigner les sages qui se dévoueront pour assurer la transition, étant donné qu’ils ne peuvent pas être élus, pour les raisons déjà soulignées?

Par réalisme et par pragmatisme, certains leaders ont  proposé depuis le début des manifestations qu’ils le soient par la seule institution qui détient les clés du pouvoir, c’est à dire l’armée. Elle seule a aujourd’hui la légitimité pour le faire. Il est entendu que le peuple pourra toujours récuser son choix, en manifestant. Les manifestations qui se déroulent chaque semaine sont l’incarnation vivante du fameux article 7 de la constitution. Car si le peuple ne peut pas aujourd’hui dire qui il veut, faute de pouvoir l’exprimer par des élections libres, il sait par contre dire ce qu’il ne veut pas, en l’exprimant dans la rue. Son jugement est infaillible. Depuis qu’il n’a plus peur de sortir, par millions, il dispose d’un pouvoir quasi-référendaire, de rejet ou de plébiscite. Faisons-lui confiance. Il l’a montré depuis le 22 Février. Sans lui, rien n’aurait été possible. Ni le départ de Bouteflika, ni l’arrestation de ses suppôts.

 L’armée ne doit pas nous faire peur. Depuis le 22 février, elle se trouve dans l’obligation d’écouter la voix du peuple. A mon humble avis, elle continuera à s’en inspirer dans toutes les décisions qu’elle prendra, à  part celle,  irréaliste et irresponsable, de vouloir la « dégager » elle aussi.

Oui, car la peur a changé de camp comme elle a changé de nature. La faillite totale du pays est le plus grand danger qui nous guette.

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par Ali Benouari ,correspondant à Alger

 

 

 

 

 

 

Les zouaves, parlons-en !

via site source : lematindalgerie.com Modifier par : marevuedepressedz.com + Modifs perso… Introduction Force nous est donnée ces temps-ci de constater que dès que les propagandistes anti-Kabyles découvrent un mot en lien avec l’histoire ou la culture kabyles, ils se lancent dans son exploitation malicieuse et manipulatrice espérant asséner ainsi un coup à la Kabylie. […]

via Les zouaves, parlons-en ! — systèmophobe

Le président du Brésil,Jair Bolsonaro, menace de génocide les amazoniens autochtones

Manifestation récente à Brazilia de nombreuses tribues indigènes.

 

Parallèlement à son engagement de vendre leur « maison de forêt vierge » au secteur agroalimentaire et minier, Bolsonaro a déclaré ouvertement que « les minorités devront s’adapter … ou tout simplement disparaître ».

Membres contactés des Awá du Brésil, dont 100 seulement ne sont pas touchés par la civilisation

Le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro, a fait campagne pour un plan visant  à vendre d’importantes parties de la forêt amazonienne à l’agroalimentaire, l’industrie minière. et l’hydroélectricité.

« Les minorités doivent s’adapter à la majorité, ou tout simplement disparaître », a-t-il  déclaré au cours de la campagne électorale , ajoutant que, sous son gouvernement, « pas un centimètre carré » du Brésil ne serait réservé aux peuples autochtones du pays.

Treize pour cent des terres brésiliennes sont des territoires autochtones protégés dans la forêt amazonienne,  où se réfugient la plupart des dernières tribus isolées du monde . Bolsonaro a déclaré qu’il voulait mettre toutes ces terres aux enchères.

Depuis son élection le 28 octobre, il a annoncé la fusion des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement – ce dernier étant censé réglementer les premiers – dans un nouveau « super ministère » chargé de superviser son plan.

Le nouveau ministère sera dirigé par des politiciens du «caucus de la viande de boeuf». Un groupe de législateurs qui se sont toujours opposés à la conservation des terres autochtones, ont soutenu l’expansion de l’agriculture et tenté d’assouplir les lois sur le travail forcé.

Nous avons besoin de toute la forêt possible pour capter le carbone de l’atmosphère

C’est non seulement une atteinte grave aux droits humains des peuples autochtones du Brésil, mais également à leur capacité de continuer à jouer le rôle de  meilleurs défenseurs des forêts du monde »,  écrit  Becca Warner, journaliste spécialisée dans l’écologisme chez  The Ecologist .

«Nous avons besoin de toute la forêt possible pour capter le carbone de l’atmosphère et le garder sous clé», dit-elle. « En fait, les scientifiques s’accordent à dire qu’il est tout aussi urgent demettre  fin à la déforestation que de réduire les émissions . »

Bolsonaro ne devrait avoir aucune difficulté à faire avancer son ordre du jour devant le Congrès, car il est actuellement dominé par une alliance politique à trois ailes connue sous le nom de  Bancadas do Boi, do Bíblia e da Bala.

En anglais, il s’agit des représentants politiques de «Beef» (élevage et agro-industrie), de la «Bible» (conservateurs religieux) et de «Bullet» (l’armée).

Les peuples autochtones et leurs partisans affirment que la nouvelle pression en faveur de l’ouverture des terres forestières protégées à l’agriculture et à l’exploitation minière a  des implications génocidaires évidentes .

Plus de 20 militants des droits à la terre  ont été tués au Brésil jusqu’à présent cette année, la plupart des décès étant liés à des conflits liés à l’exploitation forestière et à l’agroalimentaire.

Cinquante militants des droits fonciers ont été tués au Brésil l’année dernière pour avoir tenté de protéger les forêts de l’exploitation forestière illégale et de l’expansion des ranchs de bétail et des plantations de soja, selon  Global Witness .

Source: Retour à maintenant

Hormis cette tribu, répartie en quatre villages, il resterait une centaine de membres de ce peuple dans les profondeurs de la jungle et coupés de tout …

 

La forêt amazonienne est la forêt tropicale la plus vaste au monde. C’est encore aujourd’hui 8 millions de km², soit : 2/3 des forêts tropicales mondiales.
Le conseil pré-synodal se réunit ces mardi et mercredi au Vatican en préparation à la grande assemblée du mois d’octobre.

 

« Probablement, les peuples autochtones amazoniens n’ont jamais été autant menacés sur leurs territoires », a estimé le pape François lors du pré-synode sur l’Amazonie,en 2018.

 

Unissons-nous contre le monstre  Bolsonaro!

 

 

 

Le peuple algérien se réveille et remet en jeu le système capitaliste fortement touché

L’ALGÉRIE SE LIBÈRE SOUS NOS YEUX!

VIVE LE PEUPLE ALGÉRIEN!

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La situation politique qui prévaut actuellement en Algérie a sérieusement impacté les entreprises françaises qui n’arrivent visiblement pas à faire fructifier leurs affaires, selon l’hebdomadaire français L’Express qui a consacré un dossier de 14 pages à l’Algérie. Le silence règne partout, y compris chez les fleurons français qui ont pignon sur rue à Alger, dont le Medef qui a observé “un silence gêné” après une demande d’interview formulée par cet hebdomadaire.

Idem dans les états-majors des grands groupes français qui se sont donné “un seul mot d’ordre : la discrétion”, indique encore la même source, affirmant qu’“il n’y a pas que sur le terrain de la géopolitique que les relations entre les deux pays sont minées. Sur le front du business aussi, le climat est tendu”. Selon Ruben Nizard, économiste de la Coface, “en une quinzaine d’années, la part des produits français dans le total des importations algériennes a été divisée par deux, tombant à moins de 10% l’an passé contre près de 25% en 2004”.
Autrement dit, analyse-t-il encore, derrière les annonces fracassantes, les investissements français en Algérie ont fondu. Interrogé par ce magazine, un haut dirigeant d’un fleuron français, ayant pignon sur rue à Alger, a répondu : “Il n’est pas question que le nom de l’entreprise apparaisse dans un dossier sur l’Algérie.” Tétanisées par la perte des parts de marché, les entreprises françaises se plaignent du climat des affaires qui prévaut en Algérie et évoquent “la froideur des statistiques qui racontent une autre histoire”. Le magazine cite les exemples de Renault et de PSA qui ont construit des unités d’assemblage de voitures, qu’il qualifie d’“usines tournevis”, et la même source évoque Alstom et la fabrication du matériel ferroviaire. “Le gouvernement a imposé que les trams qui sortent de notre usine intègrent 30% de pièces fabriquées localement”, a expliqué Raphaël Bernardelli, le responsable Afrique de l’entreprise. Ce dernier déplore que les sous-traitants locaux ne soient pas au rendez-vous. Une situation que le président de la Chambre de commerce franco-algérienne, Michel Bisac, qualifie de cauchemardesque. “Ce cauchemar administratif a fait fuir bon nombre de PME”, a reconnu M. Bisac. Mais pour l’hebdomadaire, la corruption constitue le frein majeur dans le traitement des affaires et le partenariat. “À cela s’ajoute une corruption endémique, notamment pour toutes les commandes publiques. Alors que les règles d’éthique se sont durcies dans les grands groupes français, les Bouygues, Vinci ou Bolloré ont quitté le pays”, relève-t-il. Ce magazine révélera que “Vinci aurait même refusé de s’aligner récemment sur un appel d’offres pour la construction de gazoducs.

De fait, tous les grands chantiers d’infrastructures (ports, autoroutes, aéroports) sont trustés par des groupes chinois, plus compétitifs et surtout bien moins regardants sur l’origine des fonds ou les conditions de travail des salariés”. La même source regrette que l’ex-président du FCE, Ali Haddad—qu’il cite par ailleurs—soit “l’interlocuteur préféré des patrons français (…) Il y a mieux comme carte de visite. Il reste que les intérêts économiques entre les deux pays sont considérables”. En revanche, rapporte cet hebdomadaire, “dans l’autre sens, près de 400 entreprises françaises regroupent près de 40 000 salariés en Algérie, faisant de la France le premier employeur privé étranger du pays (…). Quant au géant de la pharmacie, Sanofi, il a annoncé cet automne la construction à Sidi Abdallah de la plus grosse usine de fabrication de médicaments d’Afrique. Montant du projet : 85 millions d’euros”. Tout en déplorant “un protectionnisme ravageur” (règle 51/49, ndlr), l’interdiction d’importation de milliers de produits étrangers et l’instauration de droits de douane prohibitifs, cet hebdomadaire conclut : “Seule solution : plier bagage ou fabriquer sur place.”


L’Algérie, un pays marqué par les crises politiques depuis son indépendance

En Algérie, le climat politique pourrait changer après la démission du président Abdelaziz Bouteflika. Son départ, provoqué par la pression de la rue algérienne, pourrait clore une longue période de crise qui, comme le soulignent nos archives, a commencé pratiquement dès l’indépendance du pays en 1962.

Car si l’Algérie est sortie du joug colonial français en 1962, c’est pour retomber presque immédiatement dans les griffes d’une « clique militaire corrompue ».

Peu après l’indépendance algérienne, le pouvoir est confisqué par un clan qui dirige le pays comme si c’était sa propriété privée.

L’incompétence de cette clique fait sombrer l’économie alors que l’Algérie possède pourtant d’immenses ressources naturelles et humaines.

Pour le peuple algérien, à la misère matérielle s’ajoutent bientôt la guerre civile et la terreur provoquée par l’État et des milices islamistes.

En 1990 et en 1991, les élections municipales et législatives sont remportées par le Front islamique du salut.

Plutôt que de leur céder la place, « le Pouvoir », comme appellent les Algériens le régime, préfère voir le pays s’enfoncer dans une vague de violence et de terrorisme.

Cette flambée de fureur, qui durera presque une décennie, provoquera la mort de 60 000 à 200 000 Algériens, auxquels s’ajoutent des milliers de disparus et près d’un million de réfugiés.

Cet épisode dans l’histoire de l’Algérie a profondément traumatisé les Algériens. Le régime utilise la commotion pour justifier son maintien au pouvoir.

Le président Bouteflika, symbole d’un régime corrompu

Par sa trajectoire, en raison de ses politiques, l’ex-président Abdelaziz Bouteflika est un puissant symbole des tares du régime qui gouverne l’Algérie.

Sa première élection, le 16 avril 1999, fait l’objet d’un reportage de la journaliste Danielle Levasseur au Montréal ce soir qu’anime Christine Fournier.

Élu avec 74 % des voix lors d’un scrutin que ses opposants qualifient de frauduleux et qu’ils boycottent, Abdelaziz Bouteflika promet de revitaliser l’économie et de combattre la corruption.

Du même souffle, il fait cette déclaration surprenante.

Je donnerais des garanties internationales, même à l’argent illicite, s’il devait créer des emplois, faire faire à l’Algérie une épargne de devise.

 Le président Abdelaziz Bouteflika

Pouvait-on croire à la lumière de cette annonce que l’éthique serait placée au cœur du mandat du nouveau président? On peut en douter.

Les milliers d’Algériens qui manifestaient contre l’élection d’Abdelaziz Bouteflika à cette époque-là ne s’illusionnaient guère sur cette question.

Un président muet

En 2011, dans la foulée des printemps arabes tunisien, égyptien et libyen, l’Algérie s’enflamme. Place du 1er-mai à Alger, 10 000 manifestants exigent que le président Bouteflika « dégage ».

La journaliste Émilie Dubreuil relate dans un reportage présenté au Téléjournal du 11 février 2011 qu’anime Pascale Nadeau le soulèvement dans la capitale algérienne.

Mais après quelques jours, l’Algérie retourne dans le silence.

Elle n’est pas la seule.

En 2013, le président Bouteflika est terrassé par un accident vasculaire cérébral.

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Cloué dans un fauteuil roulant, il disparaît de la scène publique. Cela ne l’empêche pas de se représenter pour un quatrième mandat en 2014.

Une nouvelle tentative de décrocher un cinquième mandat fait déborder le vase. La rue exige, et obtient, la démission présidentielle.

Le plus difficile reste maintenant à faire…et la jeunesse algérienne  vient de commencer le « travail »!

 

 

 

 

Documentaire important :Qui a tué Massoud?

Ahmed Shah Massoud, fréquemment appelé le commandant Massoud, était le commandant du Front uni islamique et national pour le salut de l’Afghanistan, du Jamiat-e Islami et le chef de l’Armée islamique, une armée ayant combattu contre l’occupation soviétique puis le régime des talibans de 1996 à 2001.

 

Sa mort provoqua un rapprochement avec les USA.