Livre numérique:La Vérité sur les Relations Extra-terrestres avec la Terre

Au nom des Défenseurs de la Terre,voici la communication  télépathique établie  il y a quelques années   par M.V. Summers,un homme qui a la vision spirituelle avec un groupe  d’extraterrestres se faisant appeler « Les Alliés de l’Humanité ».

J’estime qu’il s’agit d’un événement fondamental pour la race humaine,puisqu’ON nous surveille et qu’ON nous protège.J’ai traduit l’essentiel pour vous mes ami(e)s!

Michel Duchaine


*Les Alliés de l’Humanité

Les Alliés servent l’humanité parce qu’ils servent la réclamation et l’expression de la Connaissance

partout dans la plus Grande Communauté. Ils représentent les Sages de multiples mondes qui

poursuivent un plus grand but dans la vie. Ensemble, ils partagent une plus grande connaissance et

une sagesse étendue qu’ils peuvent transmettre sur de vastes distances à travers l’espace ; ces

transmissions peuvent franchir toutes les frontières entre races, cultures, tempéraments et

environnements. Leur sagesse est contagieuse. Leur compétence est grande. Leur présence est

cachée. Ils vous reconnaissent comme étant une race en train d’émerger dans l’environnement très

difficile et compétitif d’une Communauté plus vaste.

M.V. Summers


  Et contact 002

…Il y a quelques  années, un groupe d’individus venus de plusieurs mondes différents

s’assemblèrent en un endroit discret de notre système solaire, près de la Terre,

dans le but d’observer les visites que nous font certains extraterrestres.

De leur poste d’observation secret, ils furent en mesure de déterminer l’identité,

l’organisation et les intentions de ceux qui visitent notre monde et de surveiller leurs activités.

Ce groupe d’observateurs s’identifient comme étant les ”Alliés de l’humanité”.

Voici leur rapport:

 

 

 


aliens explorant 001

PREMIER EXPOSÉ

La présence extraterrestre dans le monde aujourd’hui

 

C’est pour nous un grand honneur que de pouvoir vous présenter cette information, à vous tous qui

avez la chance d’entendre ce message. Nous sommes les Alliés de l’humanité. Cette transmission est

rendue possible grâce à la présence des Invisibles, les conseillers spirituels qui surveillent le

développement de la vie intelligente chez vous et partout dans la plus Grande Communauté des

Mondes.

Nous ne communiquons pas à l’aide d’un appareil mécanique, mais à travers un canal spirituel

libre de toute interférence. Bien que nous vivions comme vous dans le monde physique, nous

jouissons du privilège de communiquer de cette manière afin de pouvoir livrer l’information que nous

devons partager avec vous.

Nous sommes un petit groupe d’observateurs et nous observons ce qui se passe chez vous. Nous

venons de la plus Grande Communauté, la *& comme nous l’appellerons plus loin. Nous ne nous

mêlons pas des affaires des hommes et nous ne possédons aucune installation ici. Nous avons été

envoyés dans un but très précis : observer les événements qui se produisent dans votre monde et, si

l’occasion se présente de le faire, vous communiquer ce que nous voyons et ce que nous savons. Car

vous vivez à la surface de votre planète et vous ne pouvez pas distinguer ce qui l’entoure. Vous ne

pouvez pas voir clairement non plus que des visiteurs fréquentent votre planète en ce moment et

qu’un tel événement a un impact sur votre avenir.

Nous aimerions vous apporter notre témoignage en la matière. Nous le faisons à la demande des

Invisibles qui nous ont envoyés ici dans ce but. L’information que nous allons vous transmettre peut

paraître très difficile à avaler et vous faire sursauter. Peut-être que plusieurs lecteurs seront pris par

surprise. Nous comprenons cette difficulté car nous avons dû y faire face également dans nos propres

cultures.

Vous trouverez peut être cette information difficile à accepter de prime abord, mais elle est vitale

pour tous ceux qui entendent apporter leur contribution au monde.

Depuis de nombreuses années, nous observons ce qui se passe chez vous. Nous ne cherchons

pas à établir de relations avec l’humanité. Nous ne sommes pas ici en mission diplomatique. Les

Invisibles nous ont demandé de venir vivre à proximité de votre planète afin d’observer les

événements que nous allons décrire.

Nos noms ne sont pas importants. Ils ne signifieraient rien pour vous. Et nous n’allons pas vous les

révéler ; c’est une question de sécurité pour nous, car nous devons rester cachés afin de pouvoir

servir.

Pour commencer, vous devez comprendre que l’humanité est en train d’émerger dans une

communauté plus étendue de vie intelligente. Plusieurs races extraterrestres et plusieurs

organisations formées de diverses races vous ”visitent”. Leur va-et-vient est devenu constant depuis

quelque temps. Il y a toujours eu de ces visites au cours de votre histoire, mais rien de cette

envergure. C’est la création d’armes nucléaires et la destruction de votre monde naturel qui ont attiré

ces forces vers vos rivages.

Nous savons que beaucoup de gens chez vous commencent à se rendre compte que cela se

produit. Et nous savons également que ces visites sont sujettes à bien des interprétations – ce

qu’elles signifient et ce qu’elles pourraient vous apporter. En outre, bien des gens qui sont informés de

la situation sont tout pleins d’espoir et ils anticipent que l’humanité pourrait en tirer un grand avantage.

Nous comprenons. Il est naturel d’espérer un tel bénéfice. Il est naturel d’être plein d’espoir.

Les visites chez vous sont maintenant très courantes, à tel point que vous trouverez partout des

gens qui en ont été témoins et qui en éprouvent directement les effets. Ces “visiteurs” de la Grande

Communauté, ces organisations diverses, ne sont pas là pour encourager le progrès de l’humanité ou

son éducation spirituelle ; leurs intentions sont tout autres. Ils viennent mettre la main sur les

ressources naturelles de votre planète ; c’est cela qui les attire en si grand nombre vers vos rivages.

Nous comprenons que cela soit difficile à accepter de prime abord parce que vous ne pouvez pas

encore apprécier à quel point votre planète est magnifique, combien elle est riche et quel rare joyau

elle constitue dans une communauté plus vaste de mondes stériles et d’espace vide. Des mondes tels

que le vôtre sont très rares. La plupart des endroits de la plus Grande Communauté actuellement

habités ont été colonisés grâce à la technologie. Mais des mondes tels que le vôtre où la vie a évolué

naturellement, sans l’aide de la technologie, sont beaucoup plus rares que vous ne pouvez le réaliser.

Et bien sûr, d’autres êtres vous remarquent en raison des ressources biologiques que vous

représentez ; plusieurs races les ont utilisées depuis des millénaires. Certains considèrent donc la

Terre comme une sorte d’entrepôt. Mais, c’est le développement de la culture humaine et des armes

dangereuses et la détérioration des ressources naturelles qui ont causé l’intervention étrangère.

Peut-être vous demanderez-vous pourquoi des efforts diplomatiques n’ont pas été entrepris pour

contacter les leaders de l’humanité. C’est une question raisonnable, mais la difficulté repose sur le fait

qu’il n’y a personne pour représenter l’humanité, car vos citoyens sont divisés, et vos nations

s’opposent l’une à l’autre. Les visiteurs dont nous parlons supposent également que vous êtes de

nature guerrière et agressive et que vous apporteriez le malheur et l’hostilité dans l’univers qui vous

entoure en dépit de vos bonnes qualités.

Par conséquent, nos messages visent à vous faire part de ce qui se produit, de ce que cela signifie

pour l’humanité et comment tout cela joue sur votre développement spirituel, votre développement

social et votre avenir dans le monde et dans la plus Grande Communauté des Mondes elle-même.

Les gens sont ignorants de la présence de forces étrangères, ignorants de la présence de

prospecteurs de ressources, de ceux qui chercheraient à créer une alliance avec l’humanité pour leurs

bénéfices personnels. Peut-être devrions-nous commencer ici en vous donnant un aperçu de ce

qu’est la vie au-delà de vos rivages, car n’ayant pas voyagé très loin, vous ne pouvez connaître ces

choses.

Vous vivez dans une partie de la galaxie qui est passablement habitée. Ce ne sont pas toutes les

parties qui sont ainsi habitées. Il y a de grandes régions inexplorées et beaucoup de races qui vivent

cachées. Les échanges et le commerce entre les mondes se font dans certaines régions seulement.

L’environnement dans lequel vous émergerez est très compétitif. Le besoin en ressources est

répandu. De nombreuses sociétés technologiques ont utilisées les ressources naturelles de leur

planète au complet ; elles doivent donc faire du commerce, échanger et voyager pour obtenir ce dont

elles ont besoin. C’est une situation très compliquée. De nombreuses alliances se forment et les

conflits se produisent.

Peut-être avez-vous besoin de réaliser à ce point-ci que la GC dans laquelle vous émergez est un

environnement difficile qui constituera un défi, mais il présente tout de même une grande occasion et

de grandes possibilités pour l’humanité. Cependant, l’humanité doit se préparer et en venir à

apprendre ce qu’est la vie dans l’univers, si ces possibilités et ces avantages doivent lui servir. Et elle

doit également en venir à comprendre ce que signifie la spiritualité dans une plus Grande

Communauté de vie intelligente.

Notre propre histoire nous révèle que c’est là le plus important seuil qu’un monde devra jamais

traverser. Cependant, ce n’est pas quelque chose que vous pouvez prévoir. Ce n’est pas quelque

chose que vous pouvez inclure au programme de votre propre avenir, puisque les forces mêmes qui

vous éveilleraient à la réalité de la GC sont déjà présentes chez vous. Les circonstances les ont

amenées ici. Elles sont ici.

Peut-être cela vous montre-t-il un peu ce qu’est la vie au-delà de vos frontières ? Nous ne voulons

pas créer une idée qui instille la peur, mais il est nécessaire pour votre propre bien-être et pour votre

avenir que vous receviez une estimation honnête et que vous puissiez en arriver à voir ces choses

 

clairement.

 

 

Nous sentons que votre plus grand besoin est celui de vous préparer à la vie dans la GC. Et

pourtant, selon nos observations, les gens sont préoccupés par leurs propres affaires et leurs propres

problèmes de vie quotidienne, et ils restent ignorants des plus grandes forces qui changeront leur

destin et affecteront leur avenir.

Les forces et les groupes qui sont ici aujourd’hui représentent plusieurs alliances ; ces dernières

sont formées de divers groupes raciaux qui collaborent afin de gagner accès aux ressources de votre

monde et de maintenir cet accès. Toutefois, leurs efforts ne sont pas unifiés. Ces différentes alliances,

en essence, rivalisent les unes avec les autres, mais elles ne sont pas en guerre l’une contre l’autre.

Elles perçoivent votre monde comme un trophée qu’elles veulent décrocher pour elles-mêmes.

Les forces qui vous visitent possèdent non seulement une technologie de pointe, mais elles

jouissent aussi d’une forte cohésion sociale et elles sont capables d’influencer la pensée dans un

environnement mental. Cela crée donc un très grand défi pour vos gens. Vous voyez, dans la GC, la

technologie s’acquiert facilement ; le grand avantage entre ces sociétés qui se font concurrence tient

donc à leur capacité d’influencer la pensée. Nous en avons maintenant des démonstrations très

sophistiquées. Ce talent se bâtit à partir d’un ensemble de compétences que l’humanité commence à

peine à découvrir.

En conséquence, vos visiteurs ne se présentent pas avec des armes puissantes à leur disposition

ni accompagnés de leurs armées ou de leurs armadas de vaisseaux spatiaux. Ils viennent en groupes

relativement petits, mais dotés d’une capacité considérable d’influencer les gens. Cela représente un

usage du pouvoir plus sophistiqué et plus mature dans la GC. C’est cette capacité que l’humanité

devra cultiver dans le futur si elle doit se mesurer avec succès à d’autres races.

Les visiteurs sont ici pour gagner l’allégeance des êtres humains. Ils ne veulent pas détruire vos

structures ni vous annihiler. Ils souhaitent plutôt en faire usage pour en tirer profit. Leur intention est

l’emploi, non la destruction. Ils se sentent justifiés d’agir ainsi parce qu’ils croient qu’ils sauvent la

Terre. Certains croient même qu’ils sont en train de sauver l’humanité d’elle-même. Mais cette

perspective ne sert pas vos plus grands intérêts, ni ne cultive en vous la sagesse ou

l’autodétermination.

Mais, étant donné que des forces bénéfiques habitent également la GC des Mondes, vous avez

des alliés. Nous représentons la voix de vos alliés, les Alliés de l’humanité. Nous ne sommes pas ici

pour utiliser vos ressources ou pour vous prendre ce que vous possédez. Nous ne cherchons pas à

faire de votre monde un état client ou une colonie dont nous ferions usage. Nous souhaitons plutôt

affermir votre force et votre sagesse parce c’est ce que nous supportons partout dans la plus Grande

Communauté.

Notre rôle est donc essentiel, et notre information est très pertinente parce qu’à ce point-ci, même

les gens qui sont informés de la présence des visiteurs ne sont pas encore conscients de leurs

intentions. Ils ne comprennent pas les méthodes des visiteurs ni leur sens de l’éthique ou de la

moralité. Ils les perçoivent soit comme des anges, soit comme des monstres. Mais en réalité, vos

visiteurs vous ressemblent beaucoup au niveau des besoins. Si vous pouviez voir le monde au travers

de leurs yeux, vous comprendriez leur conscience et leur motivation. Mais pour cela, vous auriez

besoin de vous aventurer hors de votre sphère.

Les visiteurs sont engagés dans quatre domaines d’activités fondamentales visant à influencer vos

sociétés. Chaque domaine est unique, mais leurs activités spécifiques sont coordonnées. Elles ont été

mises sur pied suite à une étude exhaustive de l’être humain. La pensée humaine, le comportement

humain, la physiologie humaine et la religion humaine sont étudiés depuis quelque temps déjà. Vos

visiteurs comprennent bien ces aspects de votre vie et ils les utiliseront à leurs propres fins.

La première phase d’activité des visiteurs consiste à influencer les individus qui occupent les

sièges du pouvoir et de l’autorité. Comme ils ne veulent pas détruire quoi que ce soit de votre monde

ni même abîmer les ressources naturelles, ils cherchent à influencer ceux qui, à leur sens, occupent

les positions de pouvoir, principalement au sein des gouvernements et des religions. Ils cherchent à

prendre contact, mais avec certains individus seulement. Ils ont le pouvoir d’établir ce contact, et ils

ont le pouvoir de persuader. Tous ceux qui auront été contactés ne se laisseront pas persuader, mais

 

plusieurs le seront. La promesse d’un plus grand pouvoir, d’une plus grande technologie et de la

domination mondiale intrigueront et inciteront nombre d’individus. Et c’est avec ces individus que les

visiteurs chercheront à établir une liaison.

Il y a très peu de citoyens en poste dans les gouvernements du monde qui sont ainsi affectés, mais

leur nombre va en grandissant. Les visiteurs comprennent la hiérarchie de pouvoir parce qu’ils vivent

eux aussi dans un tel cadre, en suivant leurs propres échelons de hiérarchie pour ainsi dire. Ils sont

bien organisés et très concentrés dans leurs efforts, et l’idée d’avoir des cultures composées

d’individus libres penseurs leur est très étrangère. Ils ne comprennent pas ou n’embrassent pas la

liberté individuelle. Ils sont comme bien des sociétés avancées au plan technologique dans la GC ; ils

fonctionnent dans le cadre de leur monde respectif et dans leurs établissements situés au loin, dans le

vaste espace, en utilisant une forme de gouvernement et d’organisation rigide et très bien établie. Ils

croient que l’humanité est chaotique et indisciplinée, et ils pensent qu’ils viennent mettre de l’ordre

dans une situation qu’ils ne peuvent pas comprendre eux-mêmes. La liberté individuelle leur est

inconnue, et ils n’en voient pas la valeur. Par conséquent, ce qu’ils cherchent à établir en ce monde

n’honorera pas cette liberté.

Leur première phase de travail consiste donc à établir une liaison avec les individus en position de

pouvoir et à les influencer en vue de gagner leur allégeance et de les persuader des aspects

profitables d’une association couplée d’un objectif commun.

La deuxième avenue d’activité, celle qui est peut-être la plus difficile à considérer de votre

perspective, c’est la manipulation des valeurs religieuses et des impulsions. Les visiteurs

comprennent que c’est au coeur des plus grandes capacités de la race humaine que réside leur

vulnérabilité. Les Terriens désirent ardemment la rédemption individuelle et cela représente un des

plus grands atouts que la famille humaine a à offrir, même à la GC. Mais c’est aussi sa faiblesse. Et

les visiteurs utiliseront ces impulsions et ces valeurs.

Plusieurs groupes de visiteurs souhaitent se poser en agents spirituels parce qu’ils savent

comment s’exprimer dans l’environnement mental. Ils peuvent communiquer directement avec les

gens, et malheureusement, parce qu’il y a très peu de gens dans le monde qui peuvent faire la

différence entre une voix spirituelle et celle des visiteurs, la situation devient très difficile.

Par conséquent, la deuxième avenue d’activité consiste à gagner l’allégeance des gens via leurs

motivations religieuses et spirituelles. En fait, cela peut se faire très facilement parce que l’humanité

n’est pas encore forte ou développée au plan mental. Il est difficile pour les gens de discerner d’où

viennent ces impulsions. Ils sont nombreux à vouloir se donner à n’importe quoi qui leur semble

posséder une voix plus forte et un pouvoir plus grand. Vos visiteurs peuvent projeter des images –

images de vos saints, de vos maîtres, des anges – images que votre monde tient pour sacrées et

chères. Ils ont cultivé cette capacité en se pratiquant à s’influencer l’un l’autre depuis des siècles et

des siècles et en apprenant les techniques de persuasion pratiquées en beaucoup d’endroits dans la

GC. Ils vous considèrent primitifs ; ils sentent donc qu’ils peuvent exercer cette influence sur vous et

utiliser ces méthodes.

Ils tentent actuellement de contacter les individus qui sont considérés sensibles, réceptifs et qui

tendent naturellement vers la coopération. Beaucoup de gens seront sélectionnés, mais peu d’entre

eux seront choisis et ils le seront pour ces qualités particulières. Vos visiteurs chercheront à gagner

l’allégeance de ces personnes, leur confiance et leur dévouement ; ils leur diront qu’ils sont là pour

élever l’humanité spirituellement, lui donner un nouvel espoir, de nouvelles bénédictions et de

nouveaux pouvoirs – ils promettent en effet les choses que les gens désirent ardemment mais qu’ils

n’ont pas réussi à trouver par eux-mêmes. Peut-être vous demandez-vous : “Comment une telle

chose peut-elle se produire ?” Mais nous pouvons vous assurer que ce n’est pas difficile, une fois que

vous apprenez ces techniques et acquérez ces capacités.

L’effort ici consiste à pacifier et à rééduquer les gens par la persuasion spirituelle. Ce “programme

de pacification” est adapté aux groupes religieux visés ; cela dépend de leurs idéaux et de leur

tempérament. Il cible toujours les individus réceptifs. Les visiteurs espèrent dans ce cas-là que les

gens perdront leur sens du discernement et qu’ils feront tout à fait confiance au plus grand pouvoir

 

qu’ils sentent que les visiteurs leur offrent. Une fois cette allégeance établie, il devient de plus en plus

difficile pour les gens de discerner entre ce qu’ils savent en eux-mêmes et ce qu’on leur a dit. C’est

une forme de persuasion et de manipulation très subtile mais très envahissante. Nous en reparlerons

plus loin au cours de nos entretiens.

Nous vous présentons maintenant leur troisième domaine d’activité qui consiste à s’implanter

physiquement sur votre planète afin que les gens s’habituent à leur présence. Ils veulent que

l’humanité devienne acclimatée à ce très grand changement qui se produit chez elle. Ils veulent que

vous deveniez acclimatés à leur présence physique et à son effet sur votre propre environnement

mental. À cet effet, ils s’établiront ici, mais loin des regards. Ces établissements seront dissimulés,

mais ils seront très puissants à diffuser leur influence sur les populations humaines vivant à proximité.

Les visiteurs mettront beaucoup de temps et de soin pour s’assurer que ces établissements sont

efficaces et que suffisamment de citoyens leur auront prêté allégeance. Ce sont ces citoyens qui

maintiendront cachée la présence des visiteurs et qui la protégeront.

C’est exactement ce qui se produit chez vous à l’heure actuelle. Cela représente un grand défi et

malheureusement un grand risque. Cette même situation que nous décrivons s’est présentée tant de

fois en tant d’endroits dans la GC. Et les races émergeantes, telles que la vôtre, sont toujours les plus

vulnérables. Quelques-unes sont capables de se rendre compte par elles-mêmes de ce qui se passe,

d’unir leurs capacités et de coopérer à un point tel qu’elles peuvent repousser les influences comme

celles qui nous occupent présentement et établir leur présence et leur place dans la GC. Mais bien

des races, avant même qu’elles aient atteint cette liberté, tombent sous le contrôle et l’influence de

pouvoirs étrangers.

Nous comprenons que cette information puisse déclencher une peur considérable et peut-être la

dénégation ou la confusion. Mais à mesure que nous observons les événements, nous nous rendons

compte que très peu de gens sont informés de la situation actuelle. Même ceux qui en sont informés

ne sont pas en position et n’ont pas le point de vue privilégié d’où ils peuvent définir clairement la

situation. Et étant toujours plein d’espoir et d’optimisme, ils cherchent à donner à ce grand

phénomène autant de signification positive que possible.

Cependant, la GC est un environnement compétitif, un environnement difficile. Ceux qui s’adonnent

au voyage spatial ne représentent pas les civilisations spirituellement avancées puisque ces dernières

cherchent à s’isoler de la GC. Elles ne cherchent pas à commercer. Elles ne cherchent pas à

influencer d’autres races ou à prendre part à l’établissement de rapports complexes en vue de

commercer et de tirer des bénéfices. Au lieu de cela, les nations qui sont plus avancées au plan

spirituel cherchent à rester cachées. C’est une notion très différente des choses, peut-être, mais vous

 

devez en prendre connaissance si vous voulez comprendre la situation dangereuse à laquelle

l’humanité fait face. Pourtant, cette situation corsée présente de grandes possibilités.

En dépit de la gravité de la situation que nous décrivons, nous ne sentons pas que ces

circonstances représentent une tragédie pour l’humanité. En effet, si elles peuvent être admises et

comprises, et si la méthode de préparation à la vie dans la GC qui est maintenant enseignée chez

vous peut être utilisée, étudiée et appliquée, alors les gens de bonne conscience auront tous la

capacité d’absorber la connaissance de la plus Grande Communauté et sa sagesse. Les gens de

partout seront capables de découvrir la base de la coopération afin que la famille humaine puisse

finalement établir une unité qui n’a jamais existé auparavant sur votre planète. Mais l’humanité aura

besoin des nuages venant de la GC pour s’unir. Et les nuages en question vous font déjà de l’ombre à

l’heure actuelle.

Votre sentier d’évolution mène vers votre émergence dans une plus Grande Communauté de vie

intelligente. Cela se produira, que vous y soyez préparés ou pas. Cela doit se produire. La préparation

devient alors la clef. Compréhension et clarté : voilà les outils dont votre monde a besoin en ce

moment.

Tous les gens possèdent de grands talents spirituels pouvant leur permettre de percevoir avec

acuité et de bien comprendre. Il leur faut s’en servir dès maintenant. Les gens doivent reconnaître ces

talents, les utiliser et les partager librement. Il n’appartient pas uniquement au grand maître ou au

 

grand saint de les développer. Beaucoup plus de gens doivent maintenant les cultiver, étant donné

que la situation en cours en fait ressortir la nécessité ; et s’il répondent à cette nécessité, ils se verront

placés devant une grande opportunité.

Cependant, l’apprentissage de la réalité de la plus Grande Communauté et l’expérience de sa

spiritualité exigent énormément d’efforts. Jamais des êtres humains n’ont dû apprendre de telles

choses en si peu de temps. En effet, les citoyens de votre monde qui ont pu apprendre ces choses

auparavant sont très rares. Mais à l’heure actuelle, le besoin est différent, et les circonstances le sont

également. Votre société est maintenant infiltrée de nouvelles influences que vous pouvez sentir et

identifier.

Les visiteurs cherchent à empêcher les gens d’avoir cette vision et cette connaissance intérieures,

à mettre ces capacités hors fonction, car ils ne les possèdent pas en eux-mêmes. Ils n’en perçoivent

pas la valeur. Ils n’en comprennent pas la réalité. Sous cet aspect, l’humanité dans son ensemble est

plus avancée qu’ils ne le sont. Mais c’est seulement à l’état potentiel, un potentiel qui doit maintenant

être cultivé.

La présence étrangère dans le monde s’accentue. Elle grandit chaque jour, chaque année.

Beaucoup plus de gens tombent sous sa persuasion, perdant ainsi leur capacité de savoir, devenant

confus et affolés, croyant en des choses qui ne peuvent que les affaiblir et les rendre impotents face à

ceux qui chercheraient à les utiliser à leurs propres fins.

L’humanité est une race émergeante. Elle est vulnérable. Elle fait maintenant face à un ensemble

de circonstances et d’influences auxquelles elle n’a jamais dû faire face auparavant. Vous avez évolué

pour rivaliser uniquement les uns avec les autres. Vous n’avez jamais dû rivaliser avec d’autres

formes de vie intelligente. Pourtant, c’est cette compétition qui vous fortifiera et vous forcera à utiliser

vos plus grands attributs si vous pouvez arriver à percevoir la situation clairement et à la comprendre.

Il appartient aux Invisibles de stimuler cette force. Les Invisibles, que vous appelleriez correctement

les anges, ne s’adressent pas seulement aux coeurs des êtres humains mais aux coeurs de tous les

êtres vivants capables d’écouter, aux coeurs qui ont acquis la liberté d’écouter, partout dans l’univers.

C’est un dur message que nous venons livrer, mais un message de promesse et d’espoir. Peutêtre

que ce n’est pas le message que les gens veulent entendre ? Ce n’est certainement pas un

message dont les visiteurs feraient la promotion. C’est un message qui peut être transmis d’une

personne à l’autre, et il sera partagé parce qu’il est naturel de le faire. Pourtant, les visiteurs et leurs

collaborateurs terriens s’opposeront à un tel éveil. Ils ne veulent pas voir une humanité indépendante.

Ce n’est pas leur but. Ils ne croient même pas que cela soit salutaire. Par conséquent, nous désirons

sincèrement que vous réfléchissiez à ces idées, sans trépidation, mais avec un sérieux et une gravité

bien justifiés dans les circonstances.

Il paraît qu’il y a beaucoup de gens dans le monde aujourd’hui qui sentent venir un grand

changement. Les Invisibles nous l’ont dit. Ce sens du changement tient à plusieurs raisons. Et bien

des résultats sont prédits. Pourtant, à moins que vous ne puissiez commencer à intégrer le fait que

l’humanité émerge dans une plus Grande Communauté de vie intelligente, vous n’aurez pas encore le

bon contexte pour comprendre le destin de l’humanité ou le grand changement qui se produit

actuellement dans le monde.

Selon nous, les gens naissent à une certaine époque pour servir cette époque-là. C’est un

enseignement que l’on retrouve dans la spiritualité de la GC, un enseignement que nous étudions

également. Il supporte la liberté et le pouvoir lié à un objectif commun. Il accorde l’autorité à l’individu

et à l’individu qui peut se joindre aux autres – concepts qui sont rarement acceptés ou adoptés dans la

GC, car cette dernière n’est pas le paradis. C’est une réalité physique avec ses rigueurs de survie et

tout ce que cela entraîne. Tous les êtres à l’intérieur de cette réalité doivent composer avec ces

besoins et ces questions. Et dans cette perspective, vos visiteurs vous ressemblent plus que vous ne

le voyez. Ils ne sont pas impossibles à comprendre bien qu’ils tentent de se faire indéchiffrables. Vous

avez le pouvoir de les comprendre, mais vous devez voir clair. Il vous faut une meilleure vision et une

intelligence plus fine ; ce sont là des talents que vous avez la possibilité de cultiver à l’intérieur de

vous-mêmes.

 

Nous devons maintenant vous parler davantage du deuxième volet d’influence et de persuasion

parce que c’est un sujet très important et que nous désirons sincèrement que vous compreniez ces

choses et que vous y réfléchissiez par vous-mêmes.

Les religions du monde, plus que les gouvernements, plus que toute autre institution, détiennent la

clef de la dévotion et de l’allégeance humaine. Cela parle en bien de l’humanité parce que de telles

religions sont souvent difficiles à trouver dans la GC. Votre monde est riche à cet égard, mais cette

force est également votre point faible, votre zone de vulnérabilité. Bien des gens veulent être

divinement guidés et désignés, pour pouvoir céder les rênes de leur propre vie à un plus grand

pouvoir spirituel qui les dirigerait, les conseillerait et les protégerait. C’est un désir authentique, mais

dans le contexte de la GC, une sagesse considérable doit être cultivée pour que ce désir trouve son

accomplissement. Il est triste de constater à quel point les gens cèdent leur pouvoir facilement – ils

cèdent volontiers à de parfaits inconnus quelque chose qu’ils n’ont même jamais possédé en entier.

Ce message est destiné à rejoindre des gens qui ont une plus grande affinité avec l’aspect

spirituel. Par conséquent, il est nécessaire que nous élaborions sur ce sujet. Nous préconisons une

spiritualité telle qu’enseignée dans la plus Grande Communauté ; pas le genre de spiritualité

gouvernée par des nations, des gouvernements ou des alliances politiques, mais une spiritualité

naturelle – la capacité de savoir, de voir et d’agir. Par contre, vos visiteurs ne mettent pas l’accent làdessus.

Ils cherchent à faire croire aux gens qu’ils sont leur famille, leur maison, qu’ils sont leurs

frères et leurs soeurs, leurs mères et leurs pères. Beaucoup de gens veulent y croire, et donc ils y

croient. Les gens veulent céder leur pouvoir personnel, et c’est ce qui arrive. Les gens veulent voir en

eux des amis et une chance de salut, et c’est ce que les visiteurs leur montrent.

Vous aurez besoin d’une grande mesure et d’une grande objectivité pour arriver à percevoir les

tromperies et les pièges. Les gens devront le faire si l’humanité doit émerger avec succès dans la

vaste communauté galactique et maintenir sa liberté et son autodétermination dans un environnement

d’influences plus prononcées et de forces plus grandes. À titre d’exemple : les visiteurs ont la capacité

de s’emparer de votre monde sans tirer un coup de feu ; la violence étant considérée primitive et

brutale, elle est rarement employée dans de pareils cas.

Peut-être demanderez-vous : “Cela signifie-t-il que notre monde soit envahi ?” Nous devons

admettre que “oui,” une invasion du genre le plus subtil. Si vous pouvez jongler avec ces idées et y

réfléchir sérieusement, vous serez capables de voir ces choses par vous-mêmes. L’évidence de cette

invasion est partout. Vous pouvez voir comment la capacité humaine est reléguée à l’arrière-plan pour

faire place au désir de bonheur, de paix et de sécurité, comment la vision des gens et leur capacité de

savoir sont gênées par des influences venant même de leurs propres cultures. Ces influences seront

tellement plus fortes dans l’environnement de la plus Grande Communauté.

Voilà le difficile message que nous devons présenter, le message qu’il faut passer, la vérité qu’il

faut dire, une vérité vitale qui ne peut pas attendre. Il est tellement important en ce moment que les

gens acquièrent une plus grande connaissance, une plus grande sagesse et une plus grande

spiritualité afin qu’ils puissent découvrir leurs vraies capacités et qu’ils soient capables de les utiliser

efficacement.

Votre liberté est en jeu. L’avenir de votre monde est en jeu. C’est pourquoi on nous envoie ici pour

parler au nom des Alliés de l’humanité. Il y a des êtres dans l’univers qui gardent la connaissance et la

sagesse vivantes et qui pratiquent la spiritualité universelle. Ils ne voyagent pas partout, projetant leur

influence sur différents mondes. Ils ne kidnappent pas les gens. Ils ne volent pas vos animaux et vos

plantes. Ils n’influencent pas vos gouvernements. Ils ne cherchent pas à se croiser génétiquement

avec les humains dans le but de créer chez vous un nouveau type de leadership. Vos Alliés ne

cherchent pas à s’immiscer dans vos affaires. Ils ne cherchent pas à manipuler le destin de la race

humaine. Ils observent de loin et ils envoient des émissaires tels que nous-mêmes – et nous prenons

de grands risques – pour prodiguer conseils et encouragements et clarifier certaines choses quand

cela devient nécessaire. Par conséquent, nous venons en paix, porteurs d’un message vital.

Maintenant, nous devons parler du quatrième élément de programme par lequel vos visiteurs

cherchent à s’établir : l’hybridation. Ils ne sont pas capables de vivre dans votre environnement. Ils ont

 

besoin de votre vigueur physique. Ils ont besoin de votre affinité naturelle avec votre planète. Ils ont

besoin de vos capacités reproductrices. Ils veulent aussi vous lier à eux de cette manière parce qu’ils

comprennent que cela assure la fidélité. Cela établit leur présence chez vous d’une certaine manière

car si la progéniture d’un tel programme aura avec vous des liens de sang, elle portera tout de même

allégeance aux visiteurs. Cela vous paraît peut-être incroyable. Pourtant, c’est tellement réel.

Les visiteurs ne sont pas ici pour vous priver de vos capacités reproductrices. Ils sont ici pour

s’établir. Ils veulent que l’humanité croit en eux et qu’elle les serve. Ils veulent que l’humanité travaille

pour eux. Ils promettront n’importe quoi, offriront n’importe quoi et feront n’importe quoi pour y arriver.

Mais, même s’ils possèdent un fort pouvoir de persuasion, ils sont tout de même peu nombreux.

Toutefois, leur influence grandit et leur programme de croisement, en application depuis plusieurs

générations déjà, sera éventuellement efficace. Il y aura des êtres humains d’intelligence supérieure

mais qui ne représenteront pas la famille humaine. De telles situations sont possibles et elles se sont

très souvent produites ailleurs. Vous n’avez qu’à consulter votre propre histoire pour constater l’impact

des cultures et des races les unes sur les autres et jusqu’à quel point ces interactions peuvent

influencer et dominer.

Nous apportons donc avec nous des nouvelles importantes, des nouvelles sérieuses. Mais, soyez

courageux, car ce n’est pas le temps d’être ambivalents. Ce n’est pas le temps d’essayer de fuir. Ce

n’est pas le temps de vous préoccuper de votre propre bonheur. C’est le temps d’offrir votre

contribution au monde, de fortifier la famille humaine et de faire surgir les capacités naturelles qui

existent chez les gens – celles de voir, de savoir, d’agir en harmonie les uns avec les autres. Ces

capacités ont le pouvoir de contrecarrer l’influence qui vient placer son ombrage sur l’humanité à cette

époque-ci ; elles doivent donc être cultivées et partagées. Cela est crucial.

Voilà notre recommandation. Nos intentions sont bonnes. Réjouissez-vous d’avoir des alliés dans

la GC, car vous en aurez besoin. Vous entrez dans un vaste univers, rempli de forces et d’influences

que vous n’avez pas encore appris à contrecarrer. Vous pénétrez dans un champ plus étendu de

l’expression de la vie. Et vous devez vous y préparer. Nos messages font partie de la préparation.

Une autre partie de la préparation vous parvient en ce moment. Elle ne vient pas de nous ; elle vient

du Créateur de toutes vies. Elle arrive à point car le moment est venu pour l’humanité de devenir forte

et sage. Vous en avez la capacité. Et les événements et circonstances de votre vie créent un

immense besoin de développer ces qualités.

 


DEUXIÈME EXPOSÉ

Dessin représentant la vision des gens de Dulali au Nigéria.
Dessin représentant la vision des gens de Dulali au Nigéria.

Un défi à la liberté humaine

 

Vous vous apprêtez à entamer une période très dangereuse et très importante de votre

développement collectif. Vous êtes à la veille d’émerger dans une plus Grande Communauté de vie

intelligente. Vous rencontrerez d’autres êtres qui viennent chez vous pour protéger leurs intérêts et

découvrir quelles occasions s’offrent à eux. Ils ne sont ni des anges ni des êtres angéliques. Ils ne

sont pas des entités spirituelles. Ils viennent s’approprier vos ressources naturelles, créer des

alliances et gagner un avantage sur un monde en émergence. Ils ne sont pas diaboliques. Ils ne sont

pas des saints. En ce sens, ils vous ressemblent beaucoup. Ils sont simplement menés par leurs

besoins, leurs associations, leurs croyances et leurs buts collectifs.

C’est une époque très importante pour l’humanité, mais cette dernière n’est pas préparée. De notre

poste d’observation, nous pouvons constater cela sur une vaste échelle. Nous ne nous impliquons

pas dans la vie journalière des citoyens du monde. Nous n’essayons pas de persuader des

gouvernements ou de mettre la main sur certaines parties du monde ou sur certaines ressources

naturelles. Mais nous observons, et nous souhaitons rapporter ce que nous observons, car c’est là la

raison de notre présence, c’est notre mission.

Les Invisibles nous ont dit que beaucoup de gens chez vous ressentent ces temps-ci un inconfort

étrange, un sentiment d’urgence vague, une sensation que quelque chose va se passer et que

quelque chose doit être fait. Il n’existe peut-être rien dans leur sphère d’expérience journalière qui

justifie ces sensations plus profondes, qui justifie l’importance de ces sensations, ou qui donne de la

substance à leur expression. Nous pouvons comprendre cela parce que nous avons nous-mêmes

traversé de telles périodes au cours de notre histoire. Nous représentons plusieurs races qui se sont

 

alliées pour supporter l’émergence de la connaissance et de la sagesse dans l’univers, en particulier

chez les races qui sont sur le point d’émerger dans la GC. Ces dernières sont particulièrement

vulnérables à l’influence étrangère et à la manipulation. Elles peuvent facilement se méprendre sur

leur situation – cela va sans dire – car, comment pourraient-elles comprendre la signification et la

complexité de la vie dans l’univers ? C’est pourquoi nous souhaitons ajouter notre petite contribution

pour préparer et instruire l’humanité.

Dans le cadre de notre première présentation, nous vous avons offert une description générale du

plan d’Intervention que vos visiteurs développent sous quatre aspects. Le premier domaine

d’influence a trait aux gens importants, occupant des positions significatives dans les gouvernements

et à la tête des institutions religieuses. Le deuxième domaine d’influence touche les gens qui ont une

inclination spirituelle et qui souhaitent s’ouvrir aux plus grands pouvoirs qui existent dans l’univers. Le

troisième domaine de participation se rapporte aux établissements que les visiteurs construisent chez

vous, dans des endroits stratégiques, près des centres populeux où leur capacité d’influencer

l’environnement mental peut être mise à profit. Et pour finir, nous avons parlé de leur programme de

croisement génétique avec les êtres humains, un programme qui fonctionne depuis pas mal de temps.

Nous comprenons combien ces nouvelles peuvent être inquiétantes et peut-être combien

décevantes pour beaucoup de gens qui espéraient bien davantage et qui s’attendaient à ce que les

visiteurs venant de l’espace apportent des bénédictions et de grands bienfaits à l’humanité. Il est

naturel peut-être de supposer ces choses et de les espérer, mais la communauté plus vaste dans

laquelle l’humanité émerge est un environnement difficile et compétitif, en particulier dans ces régions

de l’univers où de nombreuses races différentes rivalisent entre elles et entrent en interaction pour

échanger et commercer. Votre planète est située dans une région comme celle-là. Cela peut vous

paraître incroyable parce qu’il vous a toujours semblé que vous viviez dans l’isolement, seuls dans le

vaste vide spatial. Mais en fait, vous vivez dans une partie habitée de l’univers où les échanges et le

commerce sont établis et où les traditions, les interactions et les associations sont toutes anciennes.

Et par surcroît, vous habitez un endroit magnifique – un monde présentant une grande diversité

biologique, une planète splendide dont la beauté contraste avec l’austérité de tant d’autres mondes.

 

Cependant, cela ajoute également à l’urgence de votre situation et pose un risque authentique, car

vous possédez ce que beaucoup d’autres voudraient avoir pour eux-mêmes. Ils ne cherchent pas à

vous détruire mais à gagner votre allégeance et à vous rallier à leur vision afin de pouvoir tirer profit

de votre existence sur terre et de vos activités. Vous émergez dans un ensemble de circonstances

bien assises et compliquées. Ici, vous ne pouvez pas vous comporter comme des petits enfants et

croire en la bonté et aux bénédictions de tous ceux que vous croisez en chemin. Vous devez grandir

en sagesse et devenir capables de discerner, comme nous sommes devenus sages et clairvoyants à

travers nos histoires difficiles. Maintenant, l’humanité devra apprendre la façon d’être de la plus

Grande Communauté, relativement aux complexités d’interaction entre les races, aux complexités du

commerce et aux manipulations subtiles d’associations et d’alliances qui sont établies entre les

mondes. C’est une période difficile mais importante pour l’humanité, une période grandement

prometteuse à condition que les gens s’engagent dans une préparation sérieuse.

Maintenant, dans cette deuxième présentation, nous aimerions élaborer sur l’intervention dans les

affaires humaines que se permettent plusieurs groupes de visiteurs, sur ce que cela peut vouloir dire

pour vous et sur ce que cela exigera. Nous ne voulons pas vous inciter à la peur, mais nous voulons

réveiller votre sens de la responsabilité, faire naître une plus grande conscience et vous encourager à

vous préparer à la vie à laquelle vous participerez, une vie plus élargie mais également une vie

présentant des problèmes et des défis plus grands.

Nous avons été envoyés ici par le pouvoir spirituel et la présence des Invisibles. Peut-être

penserez-vous à eux de manière amicale comme étant des anges, mais dans la GC, leur rôle est plus

grand et leur participation et leurs alliances sont profondes et pénétrantes. Leur pouvoir spirituel existe

pour bénir les êtres sensibles de tous les mondes et en tous lieux et pour encourager le

développement d’une connaissance et d’une sagesse plus profondes qui rendront possible la douce

apparition de relations entre les mondes et à l’intérieur des mondes. Nous sommes ici en leur nom. Ils

nous ont demandé de venir. Et c’est eux qui nous ont fourni en grande partie l’information que nous

possédons, information que nous ne pouvions pas rassembler nous-mêmes. Avec eux, nous avons

beaucoup appris sur votre nature, sur vos capacités, vos forces, vos faiblesses et votre grande

vulnérabilité. Nous pouvons comprendre ces choses parce que les mondes d’où nous venons ont

passé ce grand seuil d’émergence dans la GC. Nous avons beaucoup appris. Nous avons également

beaucoup souffert à cause de nos erreurs, mais nous espérons que l’humanité, elle, pourra les éviter.

Nous venons donc non seulement outillés de notre propre expérience, mais avec une conscience

et une direction plus profondes que les Invisibles nous ont communiquées. Nous observons votre

monde d’un emplacement proche, et nous surveillons les communications de ceux qui vous visitent.

Nous connaissons leur identité. Nous savons d’où ils viennent et pourquoi ils sont ici. Nous ne

rivalisons pas avec eux, car nous ne sommes pas ici pour exploiter votre monde. Nous nous

considérons les Alliés de l’humanité, et nous espérons que vous en viendrez à nous considérer

comme tel, car c’est ce que nous sommes. Et quoique nous ne puissions pas vous le prouver, nous

espérons le démontrer à travers nos paroles et à travers la sagesse de notre conseil. Nous espérons

vous préparer à ce qui vous attend. Nous accomplissons notre mission avec un sentiment d’urgence,

car l’humanité est très en retard dans ses préparatifs pour se joindre à la GC. Il y a de cela des

décennies, de nombreuses tentatives ont été faites pour prendre contact avec les êtres humains et les

préparer à leur avenir, mais elles n’ont pas réussies. Quelques personnes seulement avaient pu être

rejointes, et selon ce qu’on nous en a dit, beaucoup de ces contacts ont été mal interprétés et ont été

utilisés par d’autres pour des buts différents.

Par conséquent, nous avons été envoyés à la place de ceux qui sont venus avant nous pour offrir

notre aide à l’humanité. Nous travaillons ensemble à cette cause que nous partageons. Nous ne

représentons pas un puissant pouvoir militaire mais plutôt une alliance secrète et sacrée. Nous ne

voulons pas voir perpétrer sur Terre le genre d’affaires qui se passe dans la GC. Nous ne voulons pas

voir l’humanité perdre sa liberté et son autodétermination. Ce sont de vrais risques. Pour cette raison,

nous vous encourageons à réfléchir sérieusement à nos paroles, sans frayeur si c’est possible, et

avec le genre de conviction et de détermination qui résident, nous le savons, au coeur de tous les

humains.

 

Aujourd’hui et demain et le jour suivant, vos visiteurs animés de motifs intéressés s’activent et

s’activeront pour établir un réseau d’influence auprès de la race humaine. Ils sentent qu’ils viennent ici

pour sauver la Terre de la bêtise humaine. Quelques-uns croient même qu’ils sont ici pour sauver

l’humanité d’elle-même. Ils sentent qu’ils sont dans leur droit et ils ne considèrent pas leurs actions

inappropriées ou immorales. D’après leur système d’éthique, ils considèrent ce qu’ils font comme

étant raisonnable et important. Cependant, une telle approche n’est pas justifiable aux yeux des

amants de la liberté.

Nous observons les activités grandissantes des visiteurs. Ces derniers sont de plus en plus

nombreux d’une année à l’autre. Ils viennent de loin. Ils apportent des provisions. Ils solidifient leur

engagement et approfondissent leur participation. Ils établissent des postes de communication en de

nombreux endroits de votre système solaire. Ils ont observé toutes vos incursions initiales dans

l’espace et ils vont contrecarrer et faire échouer tout ce qu’ils jugeront perturbateur de leurs activités.

Ils cherchent à établir leur contrôle non seulement sur votre planète mais sur la région qui l’entoure.

C’est qu’il y a ici des forces en compétition. Chacune d’elles représente une alliance de plusieurs

races.

Maintenant, parlons du dernier des quatre domaines que nous avons mentionnés dans notre

premier exposé : leur programme d’hybridation entre eux et les êtres humains. Laissez-nous d’abord

vous fournir quelques informations relativement à cet aspect de votre histoire. Il y a des milliers

d’années terrestres, plusieurs races vinrent se croiser avec les êtres humains pour injecter une plus

grande intelligence et une meilleure faculté d’adaptation dans vos gènes. Cela mena à l’apparition

plutôt soudaine de celui que vous appelez “l’homme moderne”. Ce dernier développa du même coup

la capacité de dominer son environnement et d’y exercer un certain pouvoir. C’était il y a longtemps.

Cependant, le programme de croisement qui a cours en ce moment n’est pas du tout le même. Il

est conduit et appliqué par des êtres différents et diverses alliances. Ces êtres cherchent à créer un

être humain qui fera partie de leur association par hybridation mais qui aura la capacité de survivre

dans votre monde et qui possédera une affinité naturelle avec lui. Vos visiteurs ne peuvent pas vivre à

la surface de la Terre. Ils doivent, soit chercher à s’abriter sous terre – et c’est ce qu’ils font pour le

moment, soit vivre à bord de leurs vaisseaux spatiaux qu’ils gardent souvent cachés dans les

profondeurs sous-marines. Ils veulent se croiser avec l’humanité pour protéger leurs intérêts ici,

principalement les ressources naturelles. Ils veulent s’assurer de l’allégeance des êtres humains ;

donc, depuis plusieurs générations, ils appliquent un programme de croisement qui s’est

passablement développé au cours des vingt dernières années.

Ils visent deux objectifs. Tel que mentionné auparavant, les visiteurs veulent d’abord créer un être

d’apparence humaine capable de vivre parmi vous mais qui sera aussi un des leurs et qui possèdera

de meilleurs atouts et capacités. Le deuxième objectif de ce programme est d’influencer tous ceux

qu’ils rencontrent et d’encourager les gens à les aider dans leur entreprise. Les visiteurs veulent

l’assistance humaine, ils en ont besoin. Cela fait avancer leur programme sous tous ses aspects. Ils

vous considèrent précieux. Cependant, ils ne vous considèrent pas comme leurs pairs ou leurs égaux.

Utiles : c’est comme cela que vous êtes perçus. Donc, chez tous ceux qu’ils rencontreront, chez tous

ceux qu’ils kidnapperont, les visiteurs chercheront à faire naître ce sens de leur supériorité, de leur

valeur et de la valeur et la signification de leurs efforts sur la Terre. Ils diront à tous ceux qu’ils

contacteront qu’ils sont ici pour accomplir de bonnes choses, et ils assureront ceux qu’ils ont capturés

qu’ils n’ont pas besoin d’avoir peur. Et avec ceux qui paraissent particulièrement réceptifs, ils

essaieront d’établir des alliances – un sens partagé de l’objectif, même un sens partagé d’identité et

de famille, d’héritage et de destin.

Dans le cadre de leur programme d’implantation, les visiteurs ont étudié votre physiologie et votre

psychologie en profondeur, et ils tireront parti des désirs des gens, en particulier ces choses que les

gens veulent mais qu’ils n’ont pas été capables d’obtenir par eux-mêmes, telles que la paix et l’ordre,

la beauté et la tranquillité. Ces choses seront offertes et certains y croiront. D’autres aspirations seront

simplement utilisées au besoin.

 

Vous devez comprendre à ce point-ci que les visiteurs croient que tout cela est entièrement

approprié pour préserver la Terre. Ils sentent qu’ils rendent un fier service à l’humanité ; ils y vont

donc à fond dans la persuasion. Malheureusement, cela démontre une grande vérité qui a cours dans

la GC – que la vraie sagesse et la vraie connaissance sont aussi rares dans l’univers qu’elles ne

doivent vous le paraître dans votre monde. Il est naturel pour vous d’espérer et de vous attendre à ce

que les autres races aient dépassé la malhonnêteté, les poursuites égoïstes, la compétition et le

conflit. Mais, hélas, ce n’est pas le cas. Une technologie supérieure n’élève pas la force mentale et

spirituelle des individus.

Aujourd’hui, bien des gens sont kidnappés à répétition. Vu que l’humanité est très superstitieuse et

qu’elle cherche à nier les choses qu’elle ne peut pas comprendre, cette malheureuse activité se

poursuit avec un succès considérable. Il y a en ce moment des individus hybrides, en partie humain,

en partie extraterrestre, qui vivent parmi vous. Il n’y en a pas beaucoup, mais leur nombre grandira.

Peut-être qu’un jour vous en rencontrerez. Ils vous ressembleront mais ils seront différents. Vous

penserez qu’ils sont des êtres humains, mais quelque chose d’essentiel paraîtra manquer chez eux,

quelque chose qui a de la valeur dans votre monde. Il est possible de pouvoir les reconnaître et de les

identifier, mais pour pouvoir le faire, vous auriez besoin de développer vos talents relatifs à

l’environnement mental et d’apprendre   ce que connaissance et sagesse signifient dans la plus Grande

Communauté.

Nous sentons que cet apprentissage est d’une importance capitale, car nous sommes témoins de

tout ce qui se passe chez vous à partir de notre poste d’observation, et les Invisibles nous informent

de ce que nous ne pouvons pas voir ou de ce qui nous est inaccessible. Nous comprenons ces

événements, car ils se sont déroulés maintes fois dans la GC, alors que l’influence et la persuasion se

trouvent dirigées vers des races qui sont trop faibles ou trop vulnérables pour y répondre

efficacement.

Nous espérons et nous sommes confiants que vous, lecteurs, ne penserez pas que ces intrusions

dans la vie humaine sont bénéfiques. Ceux qui sont affectés seront influencés à penser que ces

rencontres sont salutaires, pour eux-mêmes et pour le monde. Les aspirations spirituelles des gens,

leur désir de paix et d’harmonie, de famille et d’inclusion… tous ces points seront couverts par les

visiteurs. Sans une sagesse aiguisée de votre part et sans une certaine préparation, ces thèmes qui

représentent quelque chose de si spécial pour la famille humaine vous rendent très vulnérables. Seuls

ces individus qui sont forts en connaissance et en sagesse peuvent percevoir la tromperie derrière

ces persuasions. Ils sont les seuls à pouvoir constater la déception perpétrée contre la famille

humaine. Ils sont les seuls à pouvoir protéger leur esprit contre l’influence qui empoisonne

l’environnement mental en tant d’endroits dans le monde aujourd’hui. Ils seront les seuls à voir et à

savoir.

Nos paroles ne suffiront pas. Tous les humains doivent apprendre à distinguer et à savoir. Nous

pouvons seulement vous y encourager. Notre venue chez vous s’est produite parallèlement à la

présentation de l’enseignement de la spiritualité telle qu’elle se pratique dans la plus Grande

Communauté. Oui, l’enseignement qui constitue la préparation est offert sur Terre, en ce moment.

C’est pourquoi nous pouvons être une source d’encouragement. Si ce n’était pas le cas, nous

saurions que nos avertissements et notre encouragement ne seraient pas adéquats et

n’accompliraient rien. Le Créateur et les Invisibles veulent préparer l’humanité pour la plus Grande

Communauté. En fait, c’est le besoin le plus pressant de l’humanité en ce moment.

Par conséquent, nous vous encourageons à ne pas croire que le fait que des étrangers

s’approprient des êtres humains, leurs enfants et leurs familles, présente un quelconque avantage

pour l’humanité. Nous devons insister sur ce point. Votre liberté est précieuse. Votre liberté

individuelle et votre liberté en tant que race sont précieuses. Cela nous a pris tellement de temps à

regagner notre liberté. Nous ne voulons pas vous voir perdre la vôtre.

Le programme d’hybridation actuellement en cours se poursuivra. La seule manière de le bloquer

est que les gens embrassent une plus grande conscience et un sens de la souveraineté intérieure.

Seuls ces changements mettront fin à ces intrusions. Seuls ces changements exposeront la tromperie

 

qui s’y cache. Il est difficile pour nous d’imaginer combien tout cela doit être affreux pour les gens, ces

hommes, ces femmes, les petits, qui subissent ce traitement, cette rééducation, cette pacification.

Selon nos valeurs, cela paraît odieux, et pourtant nous savons que ces choses se produisent dans la

GC et qu’elles se produisaient déjà d’aussi loin qu’on s’en souvienne.

Peut-être que nos exposés engendreront de plus en plus de questions. Cela est sain et naturel,

mais nous ne pouvons pas répondre à toutes vos questions. Vous devez prendre les moyens de

trouver les réponses pour vous-mêmes. Mais vous ne pouvez le faire sans une préparation, et vous

ne pouvez le faire sans une orientation. À ce point-ci, il nous semble que l’humanité dans son

ensemble soit incapable de différencier entre une véritable manifestation spirituelle et une

présentation émanant de membres de la GC qui ont certains pouvoirs. C’est une situation vraiment

difficile parce que vos visiteurs peuvent projeter des images, ils peuvent parler aux citoyens à travers

l’environnement mental et leurs paroles peuvent être entendues et retransmises par ces citoyens. Ils

peuvent ainsi vous mystifier parce que vous ne possédez pas encore ce genre de talent ou le

discernement pour l’identifier.

L’humanité n’est pas unie. Elle est fracturée. Elle est en lutte contre elle-même. Cela vous rend

extrêmement vulnérables à l’intervention extérieure et à la manipulation. Vos visiteurs comprennent

que vos désirs spirituels et vos inclinations vous rendent particulièrement vulnérables et bons sujets

d’utilisation. Il est tellement difficile d’acquérir une véritable objectivité par rapport à ces choses. Ce fut

un grand défi également pour nous. Mais, ceux qui souhaitent rester libres et exercer leur

autodétermination au sein de la GC doivent développer ces compétences, et ils doivent conserver

leurs propres ressources naturelles pour éviter d’avoir à les obtenir des autres. Si votre monde perd

son autosuffisance, il perdra beaucoup de sa liberté. Si vous devez voyager au loin, dans l’espace,

pour y chercher les ressources dont vous avez besoin pour vivre, alors vous cédez beaucoup de votre

pouvoir aux autres. Les ressources de votre monde diminuent rapidement et cela cause une

inquiétude profonde chez ceux qui vous observent de loin. Cela inquiète également vos visiteurs, car

ils veulent prévenir la destruction de votre environnement, pas pour votre bien mais pour le leur.

Le programme d’hybridation n’a qu’un but, et c’est de permettre aux visiteurs d’établir une présence

et une influence dominante sur la Terre. Ne pensez pas qu’il leur manque quelque chose d’autre que

vos ressources ; de leur point de vue, c’est la seule chose dont ils ont besoin. Ne pensez pas qu’ils

ont besoin de votre humanité. Ils ne veulent votre humanité que pour s’assurer d’une emprise sur

votre monde. N’en soyez pas flattés. Ne vous prélassez pas dans de telles pensées. Elles sont

injustifiées. Si vous pouvez arriver à voir la situation clairement telle qu’elle se présente en réalité,

vous verrez et vous discernerez ces choses par vous-mêmes. Vous comprendrez pourquoi nous

sommes ici et pourquoi l’humanité a besoin d’alliés dans une communauté plus vaste de vie

intelligente. Et vous verrez l’importance d’acquérir une plus grande connaissance et une plus grande

sagesse et d’approfondir la spiritualité présente dans la vaste communauté qui vous entoure.

Étant donné que vous émergez dans un environnement où la connaissance et la sagesse sont

vitales pour garantir le succès, pour rester libres, pour assurer bonheur et force, vous devez faire

croître ces qualités en vous si vous voulez vous établir en tant que race indépendante dans la GC.

Cependant, à l’heure actuelle, votre indépendance diminue de jour en jour. Et il se peut que vous ne

puissiez pas vous rendre compte de la perte de votre liberté, quoique vous puissiez en avoir une

certaine impression. Comment le pourriez-vous ? Vous ne pouvez pas quitter votre sphère et être

témoins des événements qui l’entourent. Vous n’avez pas accès aux engagements politiques et

commerciaux des forces extraterrestres qui opèrent chez vous, en ce moment, pour comprendre leur

complexité, leur morale ou leurs valeurs.

N’allez jamais croire qu’une race qui voyage dans l’espace pour des fins commerciales est

spirituellement avancée. Ceux qui cherchent le commerce, cherchent l’avantage. Ceux qui voyagent

d’un monde à l’autre, ceux qui sont prospecteurs de ressources, ceux qui cherchent à planter leurs

propres drapeaux, ne sont pas ceux que vous considéreriez être des âmes spirituellement avancées.

Nous ne les considérons pas spirituellement avancés. Il y a le pouvoir matériel, et il y a le pouvoir

spirituel. Vous pouvez faire la différence entre ces concepts ; mais maintenant, il est nécessaire de

faire cette différence dans le contexte d’un plus grand environnement.

Nous vous suggérons donc de cultiver un sens de l’engagement ; nous vous encourageons de tout

coeur à maintenir votre liberté, à devenir forts et habiles à discerner, et à de ne pas accepter les

persuasions ou les promesses de paix, de pouvoir et d’inclusion venant de ceux que vous ne

connaissez pas. Et ne vous consolez pas en pensant que tout cela se terminera pour le mieux pour

l’humanité, ou même pour vous personnellement, car cela n’est pas sage. Le Sage, où qu’il vive, doit

apprendre à voir la réalité de la vie autour de lui et il doit apprendre également à négocier cette vie de

manière profitable.

Par conséquent, acceptez notre encouragement. Nous reparlerons de tout cela et nous illustrerons

l’importance d’acquérir du discernement et de la discrétion. Et nous parlerons davantage des

domaines dans lesquels vos visiteurs s’impliquent et qu’il est très important que vous connaissiez.

Nous espérons que vous pourrez recevoir ce que nous avons à dire.

 

 


 

LE TROISIÈME EXPOSÉ

 

Un grand avertissement

 

 

Nous étions anxieux de vous apporter davantage d’informations sur les affaires de votre monde et de

vous aider à percevoir, si possible, ce que notre point d’observation privilégié nous permet de

constater. Nous nous rendons compte que cela sera difficile à recevoir et causera une bonne dose

d’inquiétude et de malaise, mais vous devez être informés.

Selon nous, la situation est très grave et nous pensons que ce serait terrible si les gens n’étaient

pas informés correctement. Il y a tant de tromperie dans le monde dans lequel vous habitez – et dans

beaucoup d’autres mondes également – que la vérité, pourtant apparente et évidente, n’est pas

reconnue pour ce qu’elle est, et ses signes et messages passent sans être détectés. Nous espérons

donc que notre présence aidera à éclaircir la situation et à identifier ce qui se passe vraiment. Nous

présentons ce que nous percevons, sans faire de compromis, car c’est là la raison de notre présence

ici : témoigner de ce qui se passe.

Avec le temps, vous en seriez peut-être venus à apprendre ces choses par vous-mêmes. Mais,

vous n’avez pas ce genre de temps ; il en reste très peu. L’humanité est très en retard dans sa

préparation pour accueillir chez elle les forces de la GC. Beaucoup de gens importants n’ont pas

répondu. Et l’intrusion chez vous s’est accélérée beaucoup plus vite que nous ne l’aurions pensé

possible au départ.

Il n’y a pas de temps à perdre ; nous vous encourageons vivement à partager cette information.

Comme nous l’avons indiqué dans nos messages antérieurs, le monde est infiltré et l’environnement

mental est conditionné et préparé. L’intention des visiteurs n’est pas d’exterminer les êtres humains

mais de les utiliser, d’en faire des ouvriers au service d’un collectif plus grand. Les institutions ont de

la valeur pour eux, et l’environnement naturel encore plus ; ils préfèrent les préserver et en faire

usage. Ils ne peuvent pas vivre ici ; donc, pour gagner votre allégeance et vous contrôler à distance,

ils emploient plusieurs des techniques décrites aux chapitres précédents. Nous continuerons à clarifier

ces choses à mesure que nous vous informons.

Notre arrivée ici fut contrecarrée par plusieurs facteurs, et le manque d’empressement de ceux que

nous devons atteindre directement n’est pas le moindre. Notre porte-parole, l’auteur de ce livre, est le

seul avec qui nous ayons pu établir un contact solide. Il y en a quelques autres qui se montrent

prometteurs, mais nous devons transmettre l’information fondamentale à notre porte-parole.

D’après nos informations, vos visiteurs considèrent les États-Unis comme le leader mondial ; le

plus grand déploiement d’énergie se manifestera donc là. Mais d’autres nations importantes seront

elles aussi contactées, car vos visiteurs reconnaissent qu’elles ont du pouvoir ; et le pouvoir est un

élément qu’ils comprennent, car ils suivent les ordres émanant de leur propre structure hiérarchique

sans poser de question et à un degré beaucoup plus grand que chez vous.

Ils tenteront de persuader les chefs des plus fortes nations de devenir réceptifs à leur présence et

d’accepter des cadeaux et des avantages en échange de leur coopération, avec la promesse de

bénéfices mutuels, allant même jusqu’à la promesse de la domination mondiale pour quelques-uns.

Certains autres qui arpentent les couloirs du pouvoir répondront à ces incitations, car ils penseront

qu’on leur présente une grande occasion d’éloigner de l’humanité le spectre d’une guerre nucléaire et

de la mener vers une nouvelle forme de communauté, une communauté qu’ils dirigeront suivant leurs

intérêts personnels. Pourtant, ces chefs se font avoir car ils ne recevront pas les clefs de ce domaine.

Ils seront simplement utilisés comme médiateurs durant la période de transition du pouvoir.

Vous devez comprendre cela. Ce n’est pas si complexe. Et c’est tellement évident pour nous qui

observons à partir d’un poste privilégié. Nous avons vu cela se produire ailleurs. C’est une des

manières dont les organisations de races établies qui possèdent leur propre collectif recrutent des

mondes en émergence tels que le vôtre. Ils croient fermement que leur ordre du jour est vertueux et

profitable pour vous, car l’humanité n’est pas très bien vue, et quoique vous soyez vertueux sous

certains aspects, de leur point de vue, vos fautes l’emportent sur votre potentiel. Nous ne sommes

 

pas de cette opinion ou nous ne serions pas ici, et nous ne vous offririons pas nos services en tant

qu’Alliés de l’humanité.

Par conséquent, vous faites face à l’heure actuelle à une grande difficulté, un grand défi : vous

devez comprendre qui sont vraiment vos alliés et vous devez être capables de les distinguer de vos

adversaires potentiels. C’est une question de discernement. Il n’y a pas de partis neutres qui soient

impliqués dans les affaires humaines. La Terre est bien trop précieuse, ses ressources sont

reconnues comme étant uniques et de valeur considérable. La vraie nature de l’intervention

extraterrestre est d’exercer son influence et son contrôle et finalement, d’établir ici sa domination.

Nous ne sommes pas les visiteurs. Nous sommes des observateurs. Nous ne réclamons aucuns

droits sur votre monde, et nous ne projetons pas de nous établir ici. Pour cette raison, nous restons

dans l’anonymat, car nous ne poursuivons pas de relations avec vous au-delà de notre capacité de

vous offrir notre conseil de cette manière. Nous ne pouvons pas contrôler le résultat. Nous pouvons

seulement vous conseiller sur les choix et décisions que vos gens doivent prendre à la lumière de ces

événements très importants.

L’humanité est très prometteuse et elle a cultivé un riche héritage spirituel, mais elle n’est pas

éduquée à la réalité de la vaste communauté dans laquelle elle est en train d’émerger. L’humanité est

divisée en elle-même et portée à la controverse, ce qui la rend donc vulnérable à la manipulation et à

l’intrusion venant d’au-delà de ses frontières. Les humains sont préoccupés par le quotidien, mais ils

ne font aucune place à la réalité de demain. Quel profit pourriez-vous possiblement retirer à rester

aveugles au plus grand mouvement social et à assumer que l’intervention qui se produit aujourd’hui

vous est bénéfique ? Sûrement, il n’y en a pas un parmi vous qui penserait ainsi si vous pouviez voir

la situation pour ce qu’elle est réellement.

Dans un sens, c’est une question de perspective. Nous pouvons voir et vous ne le pouvez pas, car

vous ne pouvez pas regarder par le bon bout de la lorgnette. Il vous faudrait vous éloigner de votre

planète, sortir de la sphère d’influence de votre Terre, pour voir ce que nous voyons. Et pourtant, si

nous voulons poursuivre notre observation, nous devons rester cachés car nous péririons sûrement

s’il nous arrivait d’être découverts. C’est que vos visiteurs considèrent leur mission ici comme revêtant

la plus haute importance, et ils considèrent la Terre comme étant leur plus grande promesse parmi

bien d’autres. Ils n’arrêteront pas à cause de nous. Donc, c’est votre propre liberté que vous devez

chérir et que vous devez défendre. Nous ne pouvons pas le faire pour vous.

Tout groupe planétaire qui cherche à établir sa propre unité, sa liberté et son autodétermination

dans la GC, doit établir lui-même cette liberté, et la défendre si nécessaire. Sinon, la domination se

produira certainement et elle sera complète.

Pourquoi vos visiteurs veulent-ils votre monde ? C’est tellement évident. Ce n’est pas YRXV qui les

intéressez tout particulièrement. Ce sont les ressources biologiques de votre planète et également la

place stratégique qu’occupe votre système solaire. Vous ne leur êtes utiles que dans la mesure où

ces éléments ont une valeur et qu’ils sont utilisables. Ils vous offriront ce que vous désirez et ils diront

ce que vous voulez entendre. Ils vous offriront des récompenses ; ils utiliseront vos religions et vos

idéaux religieux pour gagner votre confiance et vous faire croire qu’ils comprennent mieux que vous

les besoins de votre société et qu’ils seront capables de combler ces besoins d’instaurer une plus

grande sérénité chez vous. Étant donné que l’humanité paraît incapable d’établir elle-même l’unité et

l’ordre, beaucoup de gens ouvriront leur esprit et leur coeur à ceux qu’ils croient capables d’accomplir

ces objectifs pour eux.

Dans le deuxième exposé, nous avons parlé brièvement du programme de croisement. Quelquesuns

ont entendu parler de ce phénomène, et nous savons qu’il y a eu quelques discussions portant

sur le sujet. Les Invisibles nous ont dit que l’idée de l’existence d’un tel programme fait son chemin,

mais aussi incroyable que cela paraisse, les gens ne peuvent pas percevoir les implications

évidentes, étant donné leurs préférences en la matière et le fait qu’ils soient si mal équipés pour faire

face à ce qu’une telle intervention pourrait signifier. Concrètement, ce programme de croisement est

une tentative de fondre ensemble la faculté d’adaptation de l’humanité à son monde physique avec la

conscience collective des visiteurs et leurs esprits interconnectés. Une telle progéniture serait en

 

position parfaite pour fournir le nouveau leadership de l’humanité, un leadership né des intentions des

visiteurs et de leur campagne. Ces individus auraient des liens de sang chez vous ; les humains qui

leur seraient apparentés accepteraient leur présence. Pourtant, l’esprit et le coeur de ces hybrides ne

seraient pas avec vous. Et s’ils venaient à ressentir de la sympathie pour vous, en raison de votre

condition actuelle et future, ils n’auraient pas l’autorité personnelle pour vous assister ou pour résister

à la conscience collective qui les a pris en charge et qui leur a donné la vie, étant donné qu’ils ne

seraient pas eux-mêmes entraînés à la Voie de la connaissance et de la perception .

Vous voyez, les visiteurs n’accordent aucune valeur à la liberté individuelle. Ils la considèrent

imprudente et étourdie. Ils ne comprennent que leur propre conscience collective qu’ils considèrent

privilégiée et bénie. Et pourtant, ils ne peuvent pas accéder à la vraie spiritualité, appelée la

Connaissance dans l’univers, car la connaissance naît d’une découverte individuelle de soi et de

relations de haut calibre. Ni l’un ni l’autre de ces phénomènes ne sont présents dans la constitution

sociale des visiteurs. Ils ne peuvent pas penser par eux-mêmes. Leur volonté ne leur appartient pas

en propre. Par conséquent, ils ne peuvent pas respecter le projet de développer ces deux grands

phénomènes chez vous, et ils ne sont certainement pas en position de prendre en charge de telles

choses. Ils ne recherchent que la conformité et l’allégeance. Et les enseignements spirituels qu’ils

vous offriront ne serviront qu’à rendre les êtres humains obéissants, ouverts et naïfs, afin de se voir

offrir une confiance qu’ils n’ont jamais gagnée.

Nous avons vu ces choses auparavant, en d’autres endroits. Nous avons vu des mondes entiers

tomber sous le contrôle de collectifs semblables, car ils sont nombreux dans l’univers. Ils font du

commerce à l’échelle interplanétaire, sillonnant ainsi de vastes régions ; pour ces raisons, ils adhèrent

à une conformité stricte et sans déviation. Il n’y a aucune individualité parmi eux, au moins aucune

que vous puissiez reconnaître.

Nous ne sommes pas sûrs que nous puissions vous donner un exemple concret, tiré de votre

propre expérience, mais on nous a dit que certaines multinationales traversent les barrières culturelles

chez vous, qu’elles sont terriblement puissantes et qu’elles sont dirigées par une poignée d’individus

seulement. C’est peut-être une bonne analogie. Cependant, ce que nous décrivons est tellement plus

puissant, envahissant et bien établi que n’importe quoi d’autre que vous pourriez offrir en exemple à

partir de vos sociétés.

La peur peut être une force destructrice chez toute vie intelligente, c’est vrai. Pourtant, elle sert

bien un but, un seul et unique but, lorsque son message est perçu correctement. Elle informe celui qui

la ressent de la présence d’un danger. Nous comprenons le risque que vous courez ; c’est la raison

de notre inquiétude et la nature de notre peur. La vôtre vient du fait que vous ne savez pas ce qui se

produit ; donc, c’est une peur destructrice. C’est une peur qui ne peut pas alimenter votre pouvoir

personnel ou qui ne vous laisse pas savoir qu’il est impératif que vous compreniez ce qui se passe

chez vous. Lorsque vous devenez des citoyens informés, la peur se transforme alors en inquiétude et

l’inquiétude se transforme en action constructive. Nous ne connaissons pas d’autre façon de décrire

cela.

Le programme d’hybridation chemine vers la réussite. Des êtres hybrides, nés de la conscience

des visiteurs et de leur effort collectif, circulent déjà parmi vous. Pour l’instant, ils ne sont pas

capables de résider à la surface de la planète pour de longues périodes de temps ; mais dans

quelques années seulement, ils pourront le faire en permanence. Telle sera la perfection de leur génie

génétique qu’ils paraîtront seulement légèrement différents de vous, plus dans leur manière d’être et

dans leur présence que dans leur apparence physique, à un point tel qu’ils passeront

vraisemblablement inaperçus et qu’ils ne seront pas reconnus. Cependant, ils posséderont des

facultés mentales plus grandes. Et cela leur donnera un avantage que vous ne pourrez égaler à moins

que vous ne soyez formés à certaines techniques de perception.

Telle est la plus grande réalité dans laquelle l’humanité est en train d’émerger – un univers rempli

de merveilles et d’horreurs, un univers d’influence, un univers de compétition, mais également un

univers rempli de grâce, tout comme l’est votre propre monde mais sur une échelle infiniment plus

 

grande. Le paradis que vous cherchez n’est pas ici. Par contre, les forces avec lesquelles vous devez

vous mesurer sont ici. C’est le plus grand portail que votre race aura jamais à traverser. Chaque

membre de notre groupe a fait face à une pareille situation chez lui ; il y a eu bien des échecs et

seulement quelques succès. Les races d’êtres qui peuvent maintenir leur liberté et leur isolement

doivent devenir fortes et unies ; et pour vraisemblablement protéger cette liberté, elles finissent tôt ou

tard par se dégager à un très grand degré des relations interactives qu’elles entretenaient avec les

autres membres de la plus Grande Communauté.

Si vous réfléchissez à tout ceci, peut-être y verrez-vous des corollaires dans votre société. Les

Invisibles nous ont amplement parlé de votre développement spirituel et à quel point il est prometteur,

mais ils nous ont aussi informés que vos prédispositions spirituelles et idéaux sont grandement

manipulés en ce moment. Il y a des enseignements complets qui sont actuellement introduits dans le

monde et qui professent l’obéissance et la suspension des capacités de discerner pour ne valoriser

que ce qui est très agréable et confortable. Ces enseignements sont donnés afin de mettre hors

fonction la capacité des gens d’accéder à la connaissance à l’intérieur d’eux-mêmes jusqu’à ce que

les gens en arrivent à se sentir complètement dépendants de forces plus grandes qu’ils ne peuvent

pas identifier. À ce point-là, ils suivront n’importe quelle voie qui leur est indiquée, et même s’ils

sentent qu’il y a là quelque chose qui cloche, ils n’auront plus le pouvoir de résister.

L’humanité vit depuis longtemps dans l’isolement. Peut-être croit-on qu’une telle intervention ne

peut pas avoir lieu et que chaque individu est le seul maître de sa propre conscience et de son esprit.

Ce ne sont là que des hypothèses. Par contre, on nous a dit que vos Sages ont appris à dépasser ces

concepts hypothétiques et qu’ils ont trouvé la force d’établir leur propre environnement mental.

Nous craignons que nos paroles ne vous rejoignent trop tard et qu’elles aient trop peu d’impact et

que celui que nous avons choisi pour nous recevoir ait trop peu d’assistance et de support pour

rendre cette information disponible. Il rencontrera l’incrédulité et la ridiculisation, car on ne le croira

pas, et ce dont il parlera contredira ce que plusieurs acceptent comme étant la vérité. Ceux qui sont

tombés sous la persuasion des étrangers lui feront tout particulièrement opposition, car ils n’ont aucun

choix en la matière.

Pour faire face à cette difficile situation, le Créateur de toute vie a fourni une méthode de

préparation, un enseignement qui cultive la capacité spirituelle et le discernement, le pouvoir et la

réalisation. Nous sommes étudiants d’un tel enseignement, comme beaucoup d’autres partout dans

l’univers. Cet enseignement est une forme d’intervention divine. Il n’appartient à aucun monde en

particulier. Il n’est la propriété d’aucune race. Il n’est pas centré autour d’un héros, d’une héroïne ou

d’un individu. Une telle préparation est maintenant disponible. Vous en aurez besoin. Selon nous,

c’est actuellement le seul élément qui puisse offrir à l’humanité une occasion de devenir sage et

perspicace dans l’expression de sa nouvelle vie dans la plus Grande Communauté.

Comme vous pouvez le constater en révisant votre propre histoire, les premiers individus à arriver

en terres nouvelles sont les explorateurs et les conquérants. Ils ne viennent pas pour des raisons

altruistes. Ils viennent chercher le pouvoir, les ressources et la domination. C’est la nature de la vie. Si

vous étiez bien versés dans les affaires de la GC, vous résisteriez à toute visite de votre monde à

moins qu’un accord mutuel n’ait été préalablement établi. Vous en sauriez assez pour ne pas

permettre à votre monde d’être si vulnérable.

À ce point-ci, il y a plus d’un collectif qui rivalise pour tirer profit de cet endroit. Cela place

l’humanité au milieu d’un ensemble de circonstances très exceptionnelles et pourtant très révélatrices.

C’est pourquoi les messages des visiteurs paraîtront souvent contradictoires. Il y a eu désaccord

parmi les groupes. Mais s’ils considèrent qu’il est dans leur intérêt de négocier, ils négocieront entre

eux. Toutefois, négocier est la limite car la compétition se poursuit toujours. Pour eux, votre valeur ne

tient qu’à votre utilité. Si vous n’êtes plus reconnus comme étant utiles, vous serez simplement

abandonnés.

Cela représente tout un défi pour les gens de votre monde – et en particulier pour ceux qui

occupent des positions de pouvoir et de responsabilité – de différencier une présence spirituelle d’une

visite d’un membre de la GC. Mais, comment pouvez-vous avoir le contexte nécessaire qui vous

 

 

permette de faire cette distinction ? Où pouvez-vous apprendre de pareilles choses ? Qui dans votre

monde peut vous apprendre ce qu’est la réalité de la plus Grande Communauté ? Seulement un

enseignement venant d’au-delà de votre monde peut vous préparer à la vie qui se vit au-delà de ce

monde, et la vie au-delà du monde est maintenant GDQV votre monde, cherchant à s’établir ici,

cherchant à étendre son influence, cherchant à gagner les esprits, les coeurs, les âmes des gens de

partout. C’est si simple… et tellement dévastateur.

Par conséquent, notre mission consiste à vous transmettre un signal d’alarme via ces messages,

mais cela ne suffit pas. Il doit y avoir une admission de votre part. Il doit y avoir une compréhension de

la réalité actuelle, au moins de la part d’un certain nombre de personnes. C’est le plus grand

événement de l’histoire – la plus grande menace à la liberté humaine et la plus grande occasion de

créer chez vous l’unité et la coopération. Nous reconnaissons ces grands avantages et ces

possibilités, mais avec chaque jour qui passe, ils disparaissent un peu plus, alors que de plus en plus

de gens sont capturés et que leur conscience est reprogrammée et reconstituée, alors que de plus en

plus de gens s’adonnent aux enseignements spirituels que les visiteurs encouragent et alors que de

plus en plus de gens deviennent plus consentants et moins capables de discerner.

Nous sommes venus à la demande des Invisibles en tant qu’observateurs. Advenant notre

réussite, nous resterons à proximité de votre monde le temps qu’il faut pour continuer à vous donner

cette information. Au-delà de cela, nous retournerons chez nous. Si nous devions rater notre mission

et que la vague se retourne contre l’humanité et si la grande noirceur devait couvrir le monde, la

noirceur de la domination, alors nous repartirions, notre mission infructueuse. D’une manière ou d’une

autre, nous ne pouvons pas rester avec vous ; toutefois, si votre situation semble tourner vers une

promesse de succès, nous resterons jusqu’à ce que vous soyez protégés, jusqu’à ce que vous

puissiez vous suffire à vous-mêmes. Cela inclut le pré-requis de l’autosuffisance. Si vous deviez

devenir dépendants d’un commerce avec les autres races, cela créerait un très grand risque de

manipulation venant d’ailleurs, car l’humanité n’est pas encore suffisamment forte pour résister au

pouvoir qui peut être exercé et qui est actuellement exercé dans l’environnement mental.

Les visiteurs essaieront de créer l’impression qu’ils sont “les Alliés de l’humanité.” Ils diront qu’ils

sont ici pour sauver l’humanité d’elle-même, qu’LOV sont les seuls à pouvoir offrir le grand espoir dont

l’humanité ne peut pas se prévaloir par elle-même, qu’ils sont les seuls à pouvoir établir un ordre

véritable et l’harmonie en ce monde. Mais cet ordre et cette harmonie seront les leurs, et non les

vôtres. Et vous ne pourrez jamais jouir du genre de liberté qu’ils promettent.

 


QUATRIÈME EXPOSÉ

 

Manipulation des traditions religieuses et des croyances

 

Pour vous permettre de comprendre les activités des visiteurs dans le monde aujourd’hui, nous

devons présenter de plus amples informations quant à l’influence qu’ils exercent sur les institutions

religieuses mondiales et les valeurs ainsi que sur les impulsions spirituelles fondamentales qui sont

communes à votre nature et qui sont, à bien des égards, communes à la vie intelligente dans bien des

parties de la plus Grande Communauté.

Nous devrions commencer en disant que les activités que les visiteurs conduisent sur Terre en ce

moment se sont déroulées bien des fois auparavant, dans beaucoup d’endroits différents, au sein de

nombreuses cultures différentes dans la GC. Vos visiteurs ne sont pas les initiateurs de ces activités

mais ils les mettent en oeuvre simplement à leur propre discrétion, étant donné qu’ils les connaissent

déjà et qu’ils l’ont fait auparavant.

Il est important pour vous de comprendre que des compétences dans les domaines de l’influence

et de la manipulation ont été développées à un très haut degré de fonctionnalité dans la GC. À

mesure que les races deviennent plus habiles et plus capables au plan technologique, elles exercent

des genres d’influences plus subtiles et plus envahissantes les unes sur les autres. Les êtres humains

n’ont pas encore cet avantage adaptatif puisqu’ils n’ont rivalisé qu’entre eux jusqu’à maintenant. C’est

une des raisons pour lesquelles nous vous présentons cette matière. Vous entrez dans un tout nouvel

ensemble de circonstances qui exige non seulement la culture de vos capacités inhérentes mais

également l’apprentissage de nouvelles compétences.

Bien que la situation de l’humanité soit unique, l’entrée d’une race dans la communauté plus vaste

est un événement qui s’est produit d’innombrables fois auparavant. Par conséquent, ce qui est

actuellement perpétré contre vous s’est également produit auparavant. La technique a été bien

développée et à notre avis, les visiteurs l’ont adaptée à votre nature avec une relative facilité.

Le Programme de pacification que les visiteurs appliquent rend en partie ce fait possible.

L’inclination naturelle vers les relations paisibles et le désir d’éviter la guerre et les conflits sont

admirables mais ces tendances peuvent être utilisées contre vous et elles le sont actuellement. Même

vos impulsions les plus nobles peuvent être utilisées à d’autres desseins. Vous avez constaté cela au

cours de votre propre histoire, dans vos propres sociétés et à l’intérieur de vous-mêmes. La paix ne

peut être établie que sur une fondation ferme de sagesse, de coopération et de véritable pouvoir.

L’humanité s’est naturellement efforcée d’établir des relations paisibles entre ses propres tribus et

nations. Cependant, elle fait maintenant face à un plus grand ensemble de problèmes et de défis.

Nous les envisageons comme des occasions de développement, car le défi d’émerger dans la GC

contient en lui-même le pouvoir de vous unir et de poser les fondations d’une unité authentique,

résistante et efficace.

Par conséquent, nous venons non pas pour critiquer vos institutions religieuses ou vos impulsions

et valeurs les plus fondamentales, mais pour illustrer comment elles sont actuellement utilisées contre

vous par ces races étrangères qui s’ingèrent dans votre monde. Et, si cela est possible, nous

souhaitons également encourager le bon emploi de vos talents et de vos réalisations en vue de

préserver votre monde, votre liberté et votre intégrité en tant que race dans le contexte de la plus

Grande Communauté.

Les visiteurs sont fondamentalement pratiques dans leur approche. C’est une force et une

faiblesse chez eux. Nos observations, ici et ailleurs, nous ont permis de conclure qu’il leur est difficile

de dévier de leurs plans. Ils ne sont pas bien adaptés au changement ; ils ne peuvent pas non plus

traiter très efficacement avec la complexité. Par conséquent, ils exécutent leur plan de manière

presque insouciante, car ils sentent qu’ils ont raison et qu’ils ont l’avantage. Ils ne croient pas que

l’humanité leur opposera de la résistance – en tout cas pas une résistance qui les affectera

grandement. Et ils sentent que leurs secrets et leur plan sont bien camouflés et qu’ils se situent audelà

de la compréhension humaine.

 

Vu sous cet angle, le fait de vous présenter ce matériel fait de nous leurs ennemis, au moins de

leur point de vue. Du nôtre cependant, nous essayons simplement de contrecarrer leur influence, de

vous offrir la compréhension dont vous avez besoin et de vous présenter la perspective sur laquelle

vous devez vous baser pour conserver votre liberté en tant que race et négocier avec les réalités de la

plus Grande Communauté.

Étant donné la nature pratique de leur approche, ils souhaitent accomplir leurs buts le plus

efficacement possible. Ils souhaitent unir l’humanité en autant que cela serve leurs objectifs et leurs

activités dans le monde. Pour eux, unir les êtres humains est un souci d’ordre pratique. Ils n’accordent

pas de valeur à la diversité culturelle ; ils ne lui en accordent certainement pas dans leurs propres

cultures. Par conséquent, ils essaieront si possible de l’extirper ou de la minimiser partout où ils

exerceront leur influence.

Dans notre message précédent, nous avons parlé de l’influence des visiteurs sur les nouvelles

formes de spiritualité – sur les nouvelles idées et les nouvelles expressions de divinité humaine et de

nature humaine véhiculées dans votre monde en ce moment. Maintenant, nous aimerions nous

concentrer sur les valeurs traditionnelles et les institutions que vos visiteurs cherchent à influencer et

qu’ils influencent aujourd’hui.

Étant donné qu’ils recherchent l’uniformité et la conformité, les visiteurs compteront sur les

institutions et les valeurs qu’ils considèrent les plus stables et les plus pratiques à utiliser. Ils ne

s’intéressent pas à vos idées, et ils ne s’intéressent pas à vos valeurs, excepté dans la mesure où ces

choses peuvent faire progresser leur plan. Ne croyez pas qu’ils soient attirés par votre spiritualité vu

qu’une telle expression leur manque. Ce serait une grosse erreur et elle pourrait être fatale. Ne

pensez pas qu’ils se sont amourachés de votre vie et de ces choses que vous trouvez intrigantes.

Vous ne pourrez les influencer que dans des cas très rares. Toute curiosité naturelle a disparu chez

eux. En fait, il leur reste très peu de ce que vous appelleriez « l’Esprit », ou que nous appellerions

la Voie de la perception. Ils sont contrôlés et ils contrôlent, et ils

suivent des modèles de penser et de comportement qui sont fermement établis et strictement

renforcés. Ils peuvent paraître s’identifier avec vos idées, mais c’est seulement pour gagner votre

allégeance.

Ils chercheront à utiliser les valeurs et les croyances fondamentales véhiculées dans les institutions

religieuses traditionnelles de chez vous pour s’assurer de votre allégeance dans les temps à venir.

Laissez-nous vous donner des exemples, nés de nos propres observations ainsi que de la

perspicacité que les Invisibles nous ont communiquée avec le temps.

Beaucoup de gens chez vous ont adopté la foi chrétienne. Nous pensons que c’est admirable,

quoique ce ne soit certainement pas la seule approche aux questions fondamentales de l’identité

spirituelle et du but de la vie. Les visiteurs utiliseront l’idée fondamentale d’allégeance à un chef

unique pour générer l’allégeance à leur cause. Dans le contexte de cette religion, l’identification avec

Jésus-Christ sera grandement utilisée. L’espoir de le voir revenir et sa promesse de le faire offrent à

vos visiteurs une parfaite occasion, en particulier à ce tournant décisif du millénaire.

Le véritable Jésus ne reviendra pas chez vous selon ce que nous en savons, car il travaille de

concert avec les Invisibles et il ne sert pas uniquement l’humanité mais d’autres races également.

Celui qui viendra, en se réclamant de son nom, viendra de la GC. Il est né et a été formé dans ce but

par les collectifs présents chez vous en ce moment. Il paraîtra humain et il aura des facultés

surprenantes, comparé à ce que vous pouvez accomplir à l’heure actuelle. Il semblera complètement

altruiste. Il sera capable de poser des gestes qui feront naître ou la peur ou une grande vénération. Il

sera capable de projeter des images d’anges, de démons ou tout ce que ses supérieurs désirent vous

montrer. Il paraîtra avoir des pouvoirs spirituels. Pourtant, il sera issu d’un collectif de la GC. Et il fera

naître l’allégeance ; on le suivra. Pour finir, il poussera ceux qui ne peuvent pas le suivre à l’aliénation

ou à leur destruction.

Les visiteurs ne se soucient pas du nombre de gens annihilés en autant qu’ils reçoivent

l’allégeance de la majorité. Par conséquent, ils se concentreront sur ces idées fondamentales qui leur

permettront d’exercer leur autorité et d’influencer.

 

Vos visiteurs vous préparent donc un « Retour du Christ ». Nous en trouvons déjà l’évidence dans

votre monde. Les gens ne se rendent pas compte de la présence des visiteurs ou de la nature de la

réalité dans la GC ; ils accepteront donc naturellement la manifestation de leurs croyances antérieures

sans discuter, sentant que le temps est venu pour le grand retour de leur Sauveur et Maître. Mais

celui qui viendra ne sera pas envoyé par l’Esprit Saint, il ne représentera pas la Connaissance ou les

Invisibles, et il ne représentera pas le Créateur ou la volonté du Créateur. Nous avons perçu que ce

plan est en cours d’exécution chez vous. Nous avons aussi vu des plans semblables exécutés

ailleurs, dans d’autres mondes.

Pour ce qui est des autres traditions religieuses auxquelles vos gens adhèrent, les visiteurs

encourageront l’uniformité – ce que vous pourriez considérer un genre de religion fondamentale basée

sur le passé, basée sur la fidélité à l’autorité et basée sur la conformité à l’institution. Cela sert leurs

objectifs. Ils ne s’intéressent pas à l’idéologie et aux valeurs de vos traditions religieuses, seulement à

leur utilité. Plus les gens peuvent penser pareil, agir pareil et répondre de manière prévisible, plus ils

sont utiles aux collectifs. Cette conformité est déjà encouragée dans beaucoup de traditions

différentes, mais là tout de même, l’intention diffère : ce n’est pas pour rendre tous les gens pareils

mais pour qu’ils restent simples en eux-mêmes.

Dans une partie du monde, une idéologie religieuse particulière prédominera ; dans une autre

partie, une autre idéologie religieuse différente prédominera. Cela leur est absolument utile. De plus,

cela ne les inquiète pas qu’il y ait plus d’une religion, tant et aussi longtemps qu’il y a ordre, conformité

et allégeance. Comme ils ne peuvent vous présenter de religion de leur cru à laquelle vous pourriez

vous identifier et que vous pourriez suivre, ils utiliseront donc la vôtre pour véhiculer leurs propres

valeurs. Car seule l’allégeance totale à leur cause et aux collectifs a de la valeur à leurs yeux et ils

voudront votre allégeance totale pour participer avec eux, selon leurs prescriptions. Ils vous

assureront que cela créera la paix et la rédemption dans le monde et ils considèrent que le retour

d’images ou de personnages religieux est très utile dans la situation actuelle.

Nous ne proposons pas l’idée que les religions fondamentales sont gouvernées par des forces

extraterrestres, car nous comprenons qu’elles existent depuis longtemps chez vous. Ce que nous

disons ici, c’est que les impulsions et les mécanismes qui ont permis que de telles religions

s’enracinent seront cultivés par les visiteurs et utilisés à leurs propres fins. Par conséquent, tous ceux

qui sont de vrais croyants en leurs traditions devront être très prudents et savoir discerner ces

influences et les contrecarrer si possible. Ici, ce n’est pas le citoyen moyen que les visiteurs cherchent

à convaincre; c’est le leadership.

Les visiteurs croient fermement que s’ils n’interviennent pas à temps, l’humanité se détruira ellemême

et qu’elle détruira la Terre. Cela n’est pas un fait ; c’est seulement une supposition. Bien que

l’humanité risque de s’autodétruire, ce n’est pas nécessairement sa destinée. Mais les collectifs

croient que ça l’est ; ils doivent donc agir avec hâte et procéder avec élan à la mise en place de leurs

programmes de persuasion. Ceux qu’ils réussissent à convaincre seront considérés utiles ; ceux qui

leur résistent seront mis de côté et aliénés. Si les visiteurs devaient devenir assez forts pour prendre

le contrôle total du monde, ceux qui ne peuvent pas se conformer seront simplement éliminés. Par

contre, les visiteurs ne feront pas eux-mêmes ce travail. Ce sont ceux qui sont tombés complètement

sous leur persuasion qui le feront.

D’accord, c’est un scénario terrible, mais il ne doit y avoir aucune confusion si vous devez

comprendre et intégrer ce que nous vous exprimons dans nos messages. Ce n’est pas l’annihilation

de l’humanité que les visiteurs cherchent à accomplir mais son assimilation. Ils se croiseront avec

vous dans ce but. Ils essaieront de rediriger vos impulsions religieuses et vos institutions dans ce but.

Ils s’établiront chez vous dans la clandestinité dans ce but. Ils influenceront des gouvernements et des

chefs de gouvernement dans ce but. Ils influenceront des pouvoirs militaires dans ce but. Les visiteurs

sont confiants qu’ils peuvent réussir, car à ce point-ci, l’humanité ne leur a pas encore manifesté une

résistance suffisante pour contrecarrer leurs mesures ou déranger leurs plans.

Vous devez donc étudier la Voie de la connaissance de la plus Grande Communauté si vous

voulez arriver à renverser la vapeur. Toute race libre dans l’univers doit apprendre la Voie de la

 

 

connaissance ; cependant, cet enseignement peut être adapté aux cultures propres à chaque race. La

connaissance est la source de la liberté individuelle. Elle est ce qui permet aux individus et aux

sociétés de jouir d’une véritable intégrité et de posséder la sagesse nécessaire pour faire face aux

influences qui entravent cette connaissance, chez eux et dans la GC. Par conséquent, il est

nécessaire d’apprendre de nouvelles méthodes, car vous vous embarquez dans une nouvelle

situation, avec de nouvelles forces et de nouvelles influences. En effet, cela n’est pas une quelconque

possibilité appartenant à un futur lointain mais c’est un défi immédiat. La vie dans l’univers n’attend

pas votre bon vouloir. Les événements se produiront, que vous y soyez préparés ou non. Des

étrangers vous visitent actuellement, sans votre accord et sans votre autorisation. Et vos droits

fondamentaux sont violés à un bien plus grand degré que vous ne le réalisez présentement.

Considérant ces faits, on nous a envoyés non seulement pour présenter notre perspective et offrir

notre encouragement mais aussi pour lancer un appel, pour sonner l’alarme, pour inspirer un éveil et

un engagement. Nous avons dit auparavant que nous ne pouvions pas sauver votre race par

intervention militaire. Ce n’est pas notre rôle. Et même si nous essayions de le faire et que nous

rassemblions la force nécessaire pour accomplir un tel exploit, votre monde serait détruit. Nous

pouvons seulement vous conseiller.

Vous verrez dans le futur une férocité de croyance religieuse exprimée de manières violentes,

organisée contre des gens qui sont en désaccord, contre des nations moins fortes et utilisée comme

arme d’attaque et de destruction. Les visiteurs n’aimeraient rien de mieux que de voir vos institutions

religieuses gouverner les nations. Vous devez résister à cela. Les visiteurs n’aimeraient rien de mieux

que de voir les mêmes valeurs religieuses partagées par toute la société, car cela ajoute à leur force

de frappe et leur facilite la tâche. Une pareille influence réduit fondamentalement les êtres sous sa

coupe à l’assentiment et à la soumission dans toutes ses manifestations – soumission de leur volonté,

soumission de leur objectif, soumission de leur vie et de leurs talents. Pourtant, tout cela sera

proclamé comme étant un grand exploit que l’humanité aura accompli, un grand avancement social,

une nouvelle unification pour la race humaine, un nouvel espoir pour la paix et la sérénité, un triomphe

de l’esprit humain sur les instincts humains.

Par conséquent, nous venons avec nos recommandations et nous vous encourageons à vous

abstenir de prendre des décisions imprudentes et de donner votre vie à des choses que vous ne

comprenez pas, et de ne pas abandonner votre sens du discernement et de la retenue en échange de

récompense promise. Et nous devons vous encourager à ne pas trahir la connaissance que vous

portez en vous, l’intelligence spirituelle avec laquelle vous êtes nés et qui maintenant devient votre

seule et plus grande assurance.

Peut-être qu’en entendant cela, vous aurez l’impression que l’univers est une place dépourvue de

grâce. Peut-être deviendrez-vous cyniques et craintifs, en pensant que l’avarice est universelle. Mais

ce n’est pas le cas. Vous avez maintenant besoin de devenir forts, plus forts que vous ne l’êtes, plus

forts que vous ne l’avez été. N’acceptez pas de communiquer avec les étrangers qui interviennent

chez vous jusqu’à ce que vous ayez cette force. N’ouvrez pas vos esprits et vos coeurs aux visiteurs

d’au-delà de ce monde, car ils viennent ici servir leurs propres intérêts. Ne pensez pas qu’ils

accompliront vos prophéties religieuses ou vos plus grands idéaux ; c’est un leurre.

Il y a de grandes forces spirituelles dans la plus Grande Communauté – des individus et même des

nations qui ont accompli de très hauts états de réalisation, bien au-delà de ce que l’humanité a

démontré jusqu’à maintenant. Mais ils ne viennent pas saisir le contrôle d’autres mondes. Ils ne

représentent pas de forces politiques et économiques dans l’univers. Ils ne sont pas impliqués dans le

commerce, au-delà de la satisfaction de leurs propres besoins fondamentaux. Ils voyagent rarement,

sauf dans des situations d’urgence.

Des émissaires viennent pour aider ceux qui émergent dans la plus Grande Communauté, des

émissaires tels que nous-mêmes. Et il y a également des émissaires spirituels – le pouvoir des

Invisibles, et ils peuvent parler à ceux qui sont prêts à recevoir, qui ont bon coeur et qui sont

prometteurs. C’est comme ça que Dieu travaille dans l’univers.

 

Vous entrez dans un nouvel environnement difficile. Votre monde représente une richesse pour

d’autres races. Vous aurez besoin de le protéger. Vous aurez besoin de conserver vos ressources

afin que vous n’ayez pas à commercer ou que vous ne dépendiez pas du commerce avec les autres

nations pour les nécessités fondamentales de votre vie. Si vous ne conservez pas vos ressources,

vous devrez abandonner une grande part de votre liberté et de votre indépendance.

Votre spiritualité doit être saine. Elle doit être basée sur une expérience vraie, car les valeurs et les

croyances, les rituels et les traditions peuvent être utilisés, et sont utilisés, par vos visiteurs pour

réaliser leur propre dessein.

Ici, vous pouvez commencer à percevoir que vos visiteurs sont très vulnérables dans certains

domaines. Approfondissons ensemble ces aspects. Au plan individuel, ils ont très peu de volonté

personnelle et ils ont de la difficulté à composer avec les complexités. Ils ne comprennent pas votre

nature spirituelle ni les impulsions qui naissent de l’intérieur de vous-mêmes. Plus vous êtes

connectés à votre voix intérieure, plus vous devenez une énigme, plus vous êtes difficiles à contrôler

et moins vous leur êtes utiles, à eux et à leur programme d’intégration. Plus vous êtes

personnellement instruits de la connaissance, plus vous constituez un grand défi à leurs yeux. Plus il y

a d’individus qui deviennent forts au plan spirituel, plus il est difficile pour les visiteurs de les isoler.

Les visiteurs n’ont pas de force physique. Leur pouvoir se situe au niveau de l’environnement

mental et dans l’usage de leurs technologies. Ils sont peu nombreux, comparés à vous. Ils comptent

entièrement sur votre consentement, et ils sont trop confiants qu’ils peuvent réussir. Selon leur

expérience, l’humanité n’a présenté jusqu’à maintenant aucune résistance qui vaille. Tout de même,

plus vous êtes forts intérieurement, plus vous formez une force qui s’oppose à l’intervention et à la

manipulation, et plus vous devenez une force qui sert la liberté et l’intégrité de votre race.

Votre réponse à nos messages est très importante même si peu de gens les liront. Peut-être est-ce

facile de refuser de croire à notre présence et à notre réalité et de réagir négativement à nos

déclarations ? Cependant nous parlons conformément à la connaissance universelle. Par conséquent,

ce que nous disons peut résonner à l’intérieur de vous et vous pouvez en mesurer l’exactitude, si vous

avez encore la liberté de penser.

Nous comprenons que nous défions beaucoup de croyances et de conventions dans notre

présentation. Même notre présence ici paraîtra inexplicable et bien des gens en repousseront l’idée.

Pourtant, nos paroles et notre message peuvent résonner à l’intérieur de vous puisque nous nous

exprimons à partir de notre connexion intérieure avec l’intelligence suprême. Le pouvoir de la vérité

est le plus grand pouvoir de l’univers. La vérité a le pouvoir d’illuminer. Elle a le pouvoir d’éclairer. Et

elle a le pouvoir de prêter force et confiance à ceux qui en ont besoin.

On nous a dit que la conscience humaine possède une grande valeur mais que cette dernière est

rarement mise en pratique chez vous. C’est de cela que nous parlons quand nous mentionnons la

Voie de la connaissance. Elle est fondamentale à toutes vos vraies impulsions spirituelles. Vos

religions la contiennent déjà. Ce n’est rien de neuf. Mais sa valeur doit être reconnue ou nos efforts et

les efforts des Invisibles pour préparer l’humanité à son entrée dans la GC resteront vains. Trop peu

de gens y répondront et la vérité sera un fardeau pour ces derniers, car ils ne seront pas capables de

la partager efficacement.

Par conséquent, nous ne venons pas pour critiquer vos institutions religieuses ou vos conventions,

mais seulement pour illustrer comment elles peuvent être utilisées contre vous. Nous ne sommes pas

ici pour les remplacer ou les nier, mais pour montrer comment la vraie intégrité doit envahir ces

institutions et ces conventions si elles doivent vraiment vous servir.

Dans la GC, la spiritualité est contenue dans ce que nous appelons la « Connaissance », mot qui

signifie « l’intelligence de l’Esprit et le mouvement de l’Esprit à l’intérieur de chacun ». Elle vous

permet de savoir plutôt que de simplement croire. Elle vous immunise contre la persuasion et la

manipulation, car la connaissance ne peut être manipulée par aucun pouvoir du monde ni aucune

force. Elle injecte de la vie à vos religions et elle vous redonne de l’espoir face à votre destin.

 

Nous nous en tenons à ces principes car ils sont fondamentaux. Ils sont cependant absents chez

les collectifs. Vous seriez en mesure de constater cela par vous-mêmes s’il vous arrivait de rencontrer

des membres de collectifs, ou même de vous tenir en leur présence, à condition que vous soyez en

mesure de maintenir votre propre intégrité mentale.

On nous a dit que bien des individus chez vous désirent céder les rênes de leur vie et se soumettre

à un plus grand pouvoir de vie. Ils ne sont pas les seuls dans l’univers à avoir une telle attitude mais

dans la GC, cela mène à l’esclavage. Votre histoire nous rapporte qu’une telle approche vous a

également souvent menés à l’esclavage et c’était avant même que les visiteurs ne viennent ici en

grand nombre. Dans la communauté plus vaste, vous êtes encore plus vulnérables ; vous devez donc

être plus circonspects, plus prudents et plus indépendants. Ici, la témérité est très coûteuse et elle

s’accompagne d’une grande calamité.

Si vous pouvez vous syntoniser avec votre intelligence spirituelle innée et en faire usage, vous

serez capables de percevoir ces choses par vous-mêmes. Alors, vous serez en mesure de confirmer

l’exactitude de nos messages plutôt que d’y croire seulement ou pire, de les dénier. Le Créateur rend

cela possible, car Il désire (c’est là Sa volonté) que l’humanité se prépare à son avenir. C’est pourquoi

nous sommes venus, que nous observons et que l’occasion de rapporter ce que nous voyons nous

est maintenant offerte.

Les traditions religieuses que vous honorez parlent en bien de vous dans leurs enseignements

essentiels. Nous avons eu l’occasion d’apprendre ce qu’elles véhiculaient par l’entremise des

Invisibles. Mais elles présentent aussi une faiblesse potentielle. Si l’humanité était plus vigilante et

qu’elle comprenait les réalités de la vie dans la GC et la signification d’une visite prématurée, elle ne

courrait pas de si grands risques comme c’est le cas aujourd’hui. Vous espérez et vous vous attendez

à ce que ces visites vous apportent de belles récompenses et une grande satisfaction. Mais vous

n’avez pas été capables de vous instruire sur la réalité de la GC ou des puissantes forces qui

s’installent chez vous en ce moment. Votre manque de compréhension et votre confiance prématurée

en vos visiteurs ne vous servent pas.

C’est pour cette raison que les Sages qui vivent un peu partout dans l’univers restent cachés. Ils ne

cherchent pas à commercer. Ils ne cherchent pas à faire partie d’associations ou de coopératives

d’échanges. Ils ne cherchent pas à établir des relations diplomatiques avec de nombreux mondes.

Leur réseau d’allégeance est plus mystérieux, de nature plus spirituelle. Ils comprennent les risques et

les difficultés d’exposition aux réalités de la vie dans l’univers physique. Ils maintiennent leur

isolement, et ils restent vigilants à leurs frontières. Ils utilisent des moyens qui sont de nature moins

physique pour étendre leur sagesse.

Peut-être pouvez-vous voir cette attitude s’exprimer chez les êtres les plus sages et les plus doués

de votre planète ? Ils ne cherchent pas à tirer des bénéfices personnels au travers d’avenues

commerciales et ils ne s’adonnent pas à la conquête et à la manipulation. Votre propre monde vous

informe tellement bien, ainsi que votre propre histoire ; cette dernière illustre sur une plus petite

échelle tout ce que nous vous avons présenté dans ces messages.

Il est donc de notre intention non seulement de vous prévenir de la gravité de votre situation mais

également de vous fournir, si nous le pouvons, une perception plus profonde et une compréhension

plus grande de la vie, car vous en aurez besoin. Et nous sommes confiants que suffisamment de gens

pourront entendre ces messages et s’ouvrir à la magnificence de la connaissance. Nous espérons

que certains pourront reconnaître que nos messages ne sont pas offerts pour évoquer la peur et

déclencher la panique mais pour faire naître la responsabilité et l’engagement à la conservation de la

liberté et de la bonté sur Terre.

Permettez-nous maintenant de vous peindre le tableau des conséquences que vous auriez devant

vous, advenant le cas où l’humanité faillirait à s’opposer à l’Intervention. Nous en avons été témoins

ailleurs, car chacun de nous a frôlé l’échec sur sa propre planète. Advenant qu’elle tombe aux mains

d’un collectif, la Terre sera vidée de ses ressources, ses citoyens seront rassemblés comme des

troupeaux et mis au travail, et ses rebelles et ses hérétiques seront aliénés ou éliminés. La Terre sera

préservée pour son agriculture et ses intéressantes ressources naturelles. Les sociétés humaines

 

existeront, mais seulement subordonnées à des pouvoirs siégeant en dehors de votre sphère. Et si la

Terre en venait à ne plus rien avoir à offrir, si ses ressources venaient à s’épuiser complètement, alors

vous seriez abandonnés à votre sort, à la dérive. La vie qui vous supporte sur Terre vous aura été

dérobée ; les moyens mêmes de survie vous auront été volés. Cela s’est passé auparavant en

beaucoup d’autres endroits.

Dans le cas de votre planète, les collectifs peuvent choisir de la conserver pour en faire un usage

progressif, en tant que poste stratégique et entrepôt biologique. Mais la population humaine souffrirait

terriblement sous un tel règne oppressif. Elle serait réduite. Sa gestion serait confiée aux hybrides qui

ont été génétiquement créés pour mener la race humaine vers un nouvel ordre. La liberté humaine

telle que vous la connaissez n’existerait plus, et vous souffririez sous le poids d’un règne étranger, un

règne qui serait sévère et exigeant.

Il y a beaucoup de collectifs dans la plus Grande Communauté, des grands et des petits.

Quelques-uns ont plus d’éthique dans leurs tactiques; beaucoup n’en ont pas. Dans la mesure où ils

rivalisent entre eux pour mettre la main sur des occasions, tel que le contrôle de votre monde, ils

peuvent s’adonner à de dangereuses activités. Nous devons illustrer cette assertion afin que ce que

nous disons ne laisse aucun doute. Les choix que vous avez devant vous sont très limités, mais très

fondamentaux.

Par conséquent, comprenez qu’aux yeux de vos visiteurs, vous appartenez tous à des tribus qui

ont besoin d’être dirigées et contrôlées pour servir leurs intérêts. Pour ce faire, vos religions et une

certaine partie de votre réalité sociale seront conservées. Mais vous perdrez beaucoup… avant même

que vous ne vous rendiez compte de ce qu’on vous a pris. Par conséquent, nous pouvons seulement

préconiser la vigilance, la responsabilité et un engagement à apprendre – apprendre qu’il y a de la vie

dans la GC, apprendre comment conserver votre propre culture et votre propre réalité dans un plus

grand environnement, apprendre comment reconnaître ceux qui sont ici pour vous servir et les

distinguer de ceux qui ne le sont pas. Si un discernement mieux aiguisé est très important pour

résoudre vos propres difficultés, il devient absolument fondamental lorsqu’il s’agit d’assurer votre

survie et votre bien-être dans la plus Grande Communauté.

Par conséquent, nous vous encourageons à prendre les choses au sérieux. Nous en avons

davantage à vous révéler.


LE CINQUIÈME EXPOSÉ

 

Le seuil:une nouvelle promesse pour l’humanité

 

Si vous devez vous préparer à la présence étrangère qui foule déjà votre sol, il vous faut en

apprendre davantage sur la vie au-delà de votre sphère, une vie qui va vous envelopper dans un

proche avenir, une vie dont vous ferez partie.

Le destin de l’humanité a toujours été d’émerger dans une plus Grande Communauté de vie

intelligente. Cela est inévitable et se produit pour toute planète où la vie intelligente s’est développée,

après avoir été ensemencée. Vous en seriez éventuellement venus à vous rendre compte que vous

habitiez une région peuplée de la galaxie. Et finalement, vous auriez découverts que vous n’étiez pas

seuls chez vous, qu’on vous visitait et qu’il vous fallait apprendre à faire face à d’autres races

divergentes, d’autres forces, croyances et attitudes qui prévalent en ce moment dans la GC dans

laquelle vous habitez.

Votre destin vous mène vers votre émergence dans la GC. Votre période d’isolement est

maintenant révolue. Votre monde fut visité bien des fois dans le passé sans que cela ne brise votre

isolement mais maintenant, cet état de chose tire à sa fin. Il est nécessaire de vous ouvrir les yeux et

de réaliser que vous n’êtes plus les seuls dans l’univers ou même sur votre propre planète. Cette

réalité est présentée plus en détails dans l’enseignement qui vous est offert aujourd’hui sur la

spiritualité qu’on retrouve au sein de la GC. Notre rôle ici est de décrire la vie telle qu’elle existe dans

l’univers qui vous entoure afin que vous puissiez avoir une compréhension plus profonde du vaste

panorama dans lequel vous émergez. Cela est nécessaire afin que vous soyez en mesure

d’approcher cette nouvelle réalité avec une objectivité, une compréhension et une sagesse plus

grandes. Vous avez vécu dans un isolement relatif depuis si longtemps qu’il est naturel pour vous de

considérer que le reste de l’univers fonctionne d’après les idées, les principes et la science que vous

tenez sacrés et sur lesquels vous basez vos activités et vos perceptions du monde.

La Grande Communauté est vaste. Ses régions les plus éloignées n’ont jamais été explorées. Elle

est plus étendue que ce que n’importe quelle race peut en comprendre. Dans cette création

magnifique, la vie intelligente existe à tous les niveaux d’évolution et elle se revêt d’innombrables

expressions. Votre planète se situe dans une partie assez bien peuplée de cet univers. Il y a bien des

régions qui n’ont jamais été explorées et d’autres où des races vivent en secret. On y trouve de tout

en terme de manifestations de vie. Et quoique la vie telle que nous l’avons décrite paraît difficile et

provocatrice, le Créateur travaille partout, ramenant vers Lui au moyen de la connexion individuelle

intérieure les éléments de Sa création qui sont séparés.

Dans la plus Grande Communauté, il n’existe aucune religion, idéologie ou forme de gouvernement

qui puisse s’adapter à toutes les races et tous les peuples. Par conséquent, quand nous parlons de

religion, nous parlons de la spiritualité de la connaissance, ce pouvoir et cette présence qui réside à

l’intérieur de toute vie intelligente – à l’intérieur de vous, à l’intérieur de vos visiteurs et à l’intérieur

d’autres races que vous rencontrerez dans le futur.

Ainsi, la spiritualité universelle devient un grand point focal. Elle réunit les points de vue divergents

et les idées qui prévalent actuellement chez vous et elle procure une fondation commune à vos

réalités spirituelles individuelles. Toutefois, l’étude d’une telle spiritualité n’est pas seulement édifiante,

elle est essentielle à la survie et à l’avancement dans la GC. Un nombre suffisamment élevé de gens

sur votre planète doivent donc développer la capacité d’établir et de préserver votre liberté et votre

indépendance au sein de la GC, si vous voulez que cette réalité prenne forme. La connaissance est la

seule partie de vous qui ne puisse être manipulée ou influencée. C’est la source de toute

compréhension véritable et de toute action empreinte de sagesse. Son apprentissage devient une

nécessité dans l’environnement galactique si la liberté vous est chère et si vous souhaitez tracer votre

propre destin, plutôt que de vous retrouver intégrés dans un collectif ou une autre société.

 

 

 

Ainsi, si nous vous informons d’une situation grave qui sévit actuellement chez vous, nous vous

apportons par la même occasion un grand cadeau et une grande promesse. Le Créateur ne vous

laisserait pas sans préparation à votre émergence dans la GC, ce qui représente le plus grand de tous

les seuils que vous aurez à traverser en tant que race. Cette bénédiction nous a été offerte

également. Ce cadeau est en notre possession depuis des siècles de votre temps. L’apprentissage de

cet enseignement était non seulement un choix mais une nécessité.

En effet, c’est la connaissance – sa réalité, son pouvoir – qui nous permet de vous parler en tant

qu’Alliés et de vous fournir l’information présentée dans ces exposés. Si nous n’avions pas découvert

cette grande révélation, nous serions demeurés isolés chez nous, incapables de comprendre les plus

grandes forces de l’univers qui allaient façonner notre futur et notre destin. Car le cadeau qui vous est

offert aujourd’hui nous a été offert ainsi qu’à bien d’autres races qui démontraient du potentiel. Ce

cadeau est particulièrement important pour les races émergeantes comme la vôtre qui démontrent un

tel potentiel et qui pourtant sont si vulnérables dans la plus Grande Communauté.

Par conséquent, s’il ne peut y avoir une religion ou idéologie spécifique qui prévale dans l’univers, il

y a par contre un principe universel, une compréhension et une réalité spirituelle qui sont disponibles

pour tous. C’est tellement complet que nous pouvons nous entendre avec des êtres qui sont très

différents de nous. Cet enseignement parle à la diversité de la vie dans toutes ses manifestations.

Vous, les Terriens, avez maintenant l’occasion d’apprendre l’existence d’une telle grande réalité, et de

faire pour vous-mêmes l’expérience de son pouvoir et de sa grâce. En effet, c’est le cadeau que nous

souhaitons finalement consolider, car il protégera votre liberté et votre autodétermination et il ouvrira

la porte à une promesse encore plus grande dans tout l’univers.

Cependant, vous avez de l’opposition au départ et un grand défi à surmonter. Cela exige que vous

vous ouvriez à une spiritualité plus profonde et à une plus grande conscience. Si vous acceptez ce

défi, vous en bénéficierez vous-mêmes d’abord, mais une race entière également : la vôtre.

L’enseignement de la spiritualité qui a cours dans la GC est actuellement offert sur Terre. Il ne l’a

jamais été auparavant. Il est offert par l’entremise d’une personne qui fait office d’intermédiaire et

d’orateur pour cette tradition. Il vous parvient à cette époque critique, alors que vous devez tous vous

ouvrir au fait que vous vivez au sein d’un univers habité et qu’il existe des forces plus grandes qui

façonnent le monde aujourd’hui. Seul un enseignement et une compréhension venant d’au-delà de

votre sphère peuvent vous donner cet avantage et cette préparation.

Vous n’êtes pas seuls à assumer un tel défi en ce moment, car il y en a d’autres dans l’univers qui

font de même et ils sont au même stade de développement que vous. Vous êtes une race parmi tant

d’autres à émerger dans la GC à cette époque-ci. Chacune est prometteuse et pourtant, chacune est

vulnérable aux difficultés, aux défis et aux influences qui existent dans ce plus grand environnement.

En effet, bien des races ont perdu leur liberté avant même de la posséder complètement, pour se

retrouver à faire partie de collectifs ou d’associations commerciales ou d’états clients possédant de

grands pouvoirs.

Nous ne souhaitons pas voir cela vous arriver, car ce serait une grande perte. C’est pourquoi nous

sommes ici. C’est pour cette raison que le Créateur focalise actuellement sur votre monde, lui

apportant une nouvelle compréhension. Il est temps pour l’humanité de mettre fin à ses conflits

incessants avec elle-même et de se préparer à la vie dans la plus Grande Communauté.

De nombreuses activités se déroulent au-delà du minuscule système solaire que vous habitez.

Dans cette espace, le commerce se fait le long de certaines avenues. Les mondes interagissent,

rivalisent, et quelquefois ils entrent en conflit. Tous ceux qui s’intéressent au commerce sont à la

recherche d’occasions. Ils cherchent non seulement des ressources mais également l’allégeance de

mondes tels que le vôtre. Quelques-uns font partie des plus grands collectifs. D’autres maintiennent

leurs propres alliances sur une beaucoup plus petite échelle. Les mondes qui ont réussi à émerger

dans la GC ont dû maintenir leur autonomie et leur indépendance à grand renfort de détermination.

Cela les libère de se retrouver exposés à d’autres forces qui viseraient seulement à les exploiter et à

les manipuler.

 

Votre indépendance et le développement de votre compréhension et d’un esprit d’union deviennent

donc absolument essentiels à votre bien-être futur. Et ce futur n’est pas loin, car déjà l’influence des

visiteurs se fait de plus en plus sentir sur votre planète. Bien des individus ont déjà acquiescé à

l’invitation des visiteurs et ils leur servent maintenant d’émissaires et d’intermédiaires. Plusieurs autres

servent simplement de ressources génétiques pour le programme d’hybridation. Comme nous l’avons

mentionné précédemment, cela s’est passé bien des fois et en beaucoup d’endroits. Si cela vous

semble incompréhensible, pour nous, ce n’est pas un mystère.

L’Intervention est un malheur mais c’est également une occasion vitale. Si vous êtes capables d’y

répondre, si vous êtes capables de vous y préparer, si vous êtes capables d’acquérir la connaissance

et la sagesse nécessaires, alors vous serez capables de repousser les forces qui perturbent votre

monde et de couler les bases d’une union plus forte de vos peuples et tribus. Nous encourageons

cela, bien sûr, car cela fortifie le lien de la connaissance partout où il existe.

La guerre se produit rarement sur une vaste échelle dans l’univers car il existe des éléments

contraignants. D’abord, la guerre dérange le commerce et le développement des ressources. En

conséquence, de grandes nations n’ont pas la permission d’agir imprudemment, car cela fait obstacle

ou compromet les objectifs d’autres partis, d’autres nations et d’autres intérêts. La guerre civile se

produit périodiquement au sein de sociétés, mais la guerre à grande échelle entre les sociétés et les

mondes est tout de même rare. C’est en partie pour cette raison que des méthodes pour influencer

l’environnement mental ont été mises au point, car plutôt que de se faire la guerre avec des armes

destructrices, les nations rivalisent et tentent de s’influencer mutuellement. Puisque personne ne veut

détruire les ressources et les occasions, de nombreuses sociétés cultivent ces plus grandes

compétences et capacités à des degrés variables de succès. Par conséquent, le besoin d’une

connexion intérieure solide devient encore plus marqué chez les individus qui sont mis en présence

de ces types d’influence.

L’humanité est mal préparée en ce sens. Pourtant, à cause de votre riche héritage spirituel et du

degré de liberté personnelle qui existe chez vous à l’heure actuelle, il est possible que vous puissiez

arriver à progresser dans cette plus grande compréhension et donc, à assurer votre liberté et à la

conserver.

Il y a d’autres éléments qui retiennent les habitants de la vaste communauté de se faire la guerre.

La plupart des sociétés qui s’adonnent au commerce appartiennent à de grandes associations qui ont

établi des lois et des codes de conduite pour leurs membres afin de restreindre les activités de ceux

qui chercheraient à utiliser la force pour gagner l’accès à d’autres mondes et à leurs ressources. Pour

qu’une guerre éclate sur une vaste échelle, il faudrait que plusieurs races participent au conflit, et cela

n’arrive pas souvent. Nous savons que les Terriens sont très guerriers de nature et qu’ils conçoivent

les conflits dans le reste de l’univers en terme de guerre, mais en réalité vous découvrirez que cela

n’est pas bien toléré et que d’autres avenues de persuasion sont employées au lieu de la force.

Donc, vos visiteurs n’arrivent pas chez vous bien armés. Ils ne viennent pas accompagnés de

grandes forces militaires, puisqu’ils utilisent d’autres moyens qui les ont servis bien souvent et de

d’autres manières. Ils sont experts dans la manipulation des pensées, des impulsions et des

sensations de ceux qu’ils rencontrent. L’humanité est très vulnérable à de telles persuasions, étant

donné la superstition, le conflit et la méfiance qui prévalent à un tel degré sur Terre en ce moment.

Par conséquent, vous devez établir une approche plus mûre de l’usage du pouvoir et de l’influence

pour comprendre vos visiteurs et comprendre les autres êtres que vous rencontrerez dans le futur.

C’est une partie vitale de votre éducation portant sur l’univers qui vous entoure. Une partie de cette

préparation sera donnée au chapitre de l’Enseignement de la spiritualité dans la plus Grande

Communauté, mais vous devez également l’apprendre par expérience directe.

Nous sommes conscients que bien des gens chez vous, en ce moment, ont une perception très

fantaisiste de la GC. Vous croyez que ceux qui sont avancés au plan technologique sont également

avancés au plan spirituel ; nous pouvons cependant vous assurer que ce n’est pas le cas. Vousmêmes,

vous n’avez pas progressé spirituellement à un très haut degré même si vous avez progressé

 

 

au plan technologique. Vous avez plus de pouvoir, mais avec le pouvoir vient le besoin d’une plus

grande retenue.

Ailleurs, il y a des êtres qui ont beaucoup plus de pouvoir que vous au plan technologique et même

au niveau de la pensée. Vous évoluerez pour composer avec eux, mais l’armement ne sera pas votre

point focal. Car la guerre à l’échelle interplanétaire est si destructrice que tout le monde y perd. Quel

butin peut-on retirer d’un tel conflit ? Quels avantages peuvent être assurés ? En effet, quand un tel

conflit se déroule, cela se passe dans le vaste espace même et rarement dans des environnements

planétaires. Les nations fourbes et celles qui sont destructrices et agressives sont vite repoussées, en

particulier si elles existent dans des régions bien peuplées où le commerce va bon train.

Par conséquent, il est nécessaire que vous compreniez la nature des conflits dans l’univers parce

que cela vous permettra de saisir les intentions de vos visiteurs et leurs besoins – pourquoi ils

fonctionnent de telle façon, pourquoi la liberté individuelle leur est inconnue et pourquoi ils comptent

sur leur collectifs. Cela leur donne la stabilité et le pouvoir, mais cela les rend également vulnérables à

ceux qui sont instruits de la connaissance.

La connaissance vous permet de penser de diverses façons, d’agir spontanément, de percevoir la

réalité au-delà de l’évidence et de faire l’expérience du futur et du passé. De telles capacités sont audelà

de la portée de ceux qui ne peuvent suivre que les réglementations et les ordres de leurs

cultures. Vous êtes loin derrière la technologie des visiteurs, mais vous avez l’assurance de pouvoir

développer des expertises sur la Voie de la connaissance, expertises dont vous aurez besoin et sur

lesquelles vous devrez apprendre à compter de plus en plus.

Nous ne serions pas les Alliés de l’Humanité si nous ne vous avions pas parlé de la vie dans la

GC. Nous avons été témoins de bien des choses. Nous avons fait l’expérience de bien des situations.

Nos mondes ont été vaincus et nous avons dû regagner notre liberté. Suite à nos erreurs et nos

expériences, nous connaissons la nature du conflit et le défi auquel vous faites face aujourd’hui. C’est

pourquoi cette mission est à la mesure de nos capacités de vous servir. Cependant, vous ne nous

rencontrerez pas, et nous ne viendrons pas rencontrer les chefs de vos nations. Ce n’est pas notre

but.

En effet, si vous avez besoin d’aussi peu d’intervention que possible, par contre, vous avez besoin

d’une grande assistance. Vous devez développer de nouvelles compétences et acquérir une nouvelle

compréhension. Même si c’était une société bienveillante qui débarquait chez vous, elle aurait une

telle influence et un tel impact que vous deviendriez dépendants d’elle et que cela vous empêcherait

d’établir votre propre force, votre propre pouvoir et votre propre indépendance. Vous seriez si

dépendants de la technologie et de la compréhension de ces êtres que ces derniers ne seraient pas

capables de vous laisser. Ainsi, leur arrivée sur Terre vous rendrait encore plus vulnérable à toute

Intervention future. Vous voudriez avoir leur technologie et voyager le long des routes de commerce

dans la GC, mais vous ne seriez pas préparés et vous ne seriez pas avisés.

C’est pourquoi vos futurs amis ne sont pas ici. C’est pourquoi ils ne viennent pas vous aider. Parce

que vous ne cultiveriez pas votre force s’ils le faisaient. Vous voudriez vous associer à eux, vous

voudriez créer des alliances avec eux, mais vous seriez si faibles que vous ne pourriez pas vous

protéger vous-mêmes. En essence, vous en arriveriez à faire partie de leur culture et ils ne veulent

pas cela.

Peut-être que beaucoup de gens ne seront pas capables de comprendre ce que nous disons ici,

mais avec le temps vous comprendrez, et vous percevrez la sagesse d’une telle attitude et sa

nécessité. En ce moment, vous êtes bien trop fragiles, trop distraits et aussi trop en conflit pour former

des alliances fortes, même avec ceux qui pourraient être vos futurs amis. L’humanité ne peut pas

encore s’exprimer d’une seule voix ; vous êtes donc susceptibles à l’intervention et aux manipulations

venant de l’au-delà.

À mesure que la réalité de l’univers qui vous entoure devient mieux connue sur Terre, et si notre

message peut rejoindre suffisamment de gens, il se formera un consensus croissant autour du fait

que les êtres humains font face à un plus grand problème. Cela pourrait créer une nouvelle base de

coopération et d’accord. Car quels avantages une nation peut-elle bien avoir sur une autre quand la

 

planète entière est menacée par l’Intervention ? Et qui serait à la recherche de son pouvoir individuel

dans un environnement occupé par des forces étrangères ? Ce sont tous les membres de votre

société qui doivent être libres pour que la liberté soit une réalité établie chez vous. Elle doit être

reconnue et connue. Elle ne peut rester le privilège de quelques-uns seulement, si c’est d’une force

véritable dont vous voulez vous prémunir.

Les Invisibles nous ont indiqué qu’il y a déjà des gens qui cherchent la domination mondiale parce

qu’ils croient qu’ils ont le support et les bénédictions des visiteurs extraterrestres. Ils ont l’assurance

des visiteurs qu’ils seront assistés dans leur quête de pouvoir. Et pourtant, qu’est-ce qu’ils cèdent

sinon les clés de leur propre liberté et celle de toute la Terre ? Ils sont ignorants et imprudents. Ils ne

peuvent pas voir leur erreur.

Nous savons également que certains croient que les visiteurs représentent une renaissance

spirituelle et un nouvel espoir pour l’humanité ; mais comment ces Terriens peuvent-ils vraiment

comprendre ce qui se passe chez eux s’ils ne savent rien de la vie intelligente dans l’univers qui les

entoure ? C’est le mirage de leur espoir et de leur désir qu’ils projettent sur la situation et bien sûr, les

visiteurs sont fin prêts à accommoder de tels désirs, pour des raisons qui parlent d’elles-mêmes.

Ce que nous disons ici, c’est qu’il ne peut y avoir rien de moins qu’une véritable liberté en ce

monde, un vrai pouvoir, une vraie unité. Notre message est accessible à tous, et nous avons

confiance que vous le recevrez et que vous y réfléchirez sérieusement. Pourtant, nous n’avons aucun

contrôle sur votre réponse. Et les superstitions et les peurs peuvent faire en sorte que notre message

reste hors de la portée de bien des gens. Mais la promesse est toujours là. Pour vous offrir

davantage, nous aurions à conquérir votre monde et cela, nous ne voulons pas le faire. Par

conséquent, nous donnons tout ce que nous pouvons donner sans interférer dans vos affaires. Mais, il

y en a beaucoup qui veulent l’interférence. Ils veulent être secourus ou sauvés par quelqu’un d’autre.

Ils n’ont pas confiance aux possibilités qui s’offrent aux humains. Ils ne croient pas aux forces

inhérentes à l’humanité ni à ses capacités. Ils sacrifieront volontiers leur liberté. Ils croiront ce que les

visiteurs leur diront. Et ils serviront leurs nouveaux maîtres, en pensant que ces derniers leur

apportent la libération qu’ils recherchaient.

La liberté est une chose précieuse dans l’univers. N’oubliez jamais cela. Votre liberté, notre liberté.

Et qu’est-ce que la liberté sinon le pouvoir d’embrasser la connaissance, cette intelligence spirituelle à

laquelle le Créateur vous donne accès, de l’exprimer et d’y contribuer dans toutes ses

manifestations ?

Vos visiteurs n’ont pas cette liberté. Elle leur est inconnue. Ils regardent le chaos qui sévit chez

vous, et ils croient que l’ordre qu’ils imposeront vous rachètera et vous sauvera de votre propre

autodestruction. C’est tout ce qu’ils peuvent donner, car c’est tout ce qu’ils ont. Et ils vous utiliseront,

mais ils ne considèrent pas cela inapproprié, car ils sont eux-mêmes utilisés et ils ne connaissent

aucune alternative à cette manière de vivre. Leur programmation, leur conditionnement est si complet

qu’il est à peu près impossible de les rejoindre au niveau d’une spiritualité plus profonde. Vous n’avez

pas la force de le faire. Vous auriez besoin de tellement plus de force que celle que vous avez

aujourd’hui pour avoir une influence rédemptrice sur vos visiteurs. Et pourtant, leur conformité n’est

pas si exceptionnelle. C’est un trait bien commun chez les grand collectifs où l’uniformité et

l’acquiescement sont essentiels à un fonctionnement efficace, en particulier lorsqu’ils sillonnent de

vastes régions de l’espace.

Par conséquent, ne regardez pas la plus Grande Communauté au travers du filtre de la peur, mais

avec objectivité. Les conditions que nous décrivons existent déjà chez vous. Vous pouvez

comprendre ces choses. Vous connaissez la manipulation. Vous savez ce qu’est l’influence. Mais

vous ne les avez encore jamais rencontrées sur une échelle si grande, et vous n’avez jamais dû

rivaliser avec d’autres formes de vie intelligente non plus. En conséquence, vous n’avez pas les

compétences pour le faire.

Nous parlons de la connaissance parce que c’est là votre plus grande capacité. Peu importe la

technologie que vous pouvez développer avec le temps, elle est votre plus grande promesse. Vous

avez des siècles de retard sur les visiteurs au niveau du développement technologique, donc vous

 

 

devez compter sur la connaissance. C’est la plus grande force dans l’univers, et vos visiteurs ne

l’utilisent pas. C’est votre seul espoir. C’est pourquoi l’enseignement de la spiritualité dans la GC

comprend l’apprentissage de la Voie de la connaissance, les étapes qui y conduisent et

l’enseignement de la sagesse et de la perception. Sans cette préparation, vous n’auriez pas la

compétence ou la perspective voulue pour comprendre votre dilemme ou pour y répondre avec

efficacité. C’est trop grand. C’est trop nouveau. Et vous n’êtes pas adaptés à ces nouvelles

circonstances.

L’influence des visiteurs grandit avec chaque jour qui passe. Chaque personne qui peut entendre

ce message, le sentir et reconnaître sa validité, doit s’engager sur la Voie de la connaissance telle

qu’elle s’enseigne dans la GC. C’est un appel. C’est un cadeau. C’est un défi.

Évidemment, le besoin pourrait sembler moins grand dans des circonstances plus agréables. Mais

le besoin actuel est monumental, car il n’existe pas de garantie, il n’y a aucun endroit pour se cacher,

il n’y a aucune retraite dans le monde qui soit à l’abri de la présence étrangère à l’oeuvre chez vous.

C’est pourquoi il n’y a que deux choix qui s’offrent à vous : vous soumettre ou défendre votre liberté.

Chaque personne se retrouve devant cette importante décision. C’est le grand moment charnière.

Vous ne pouvez pas vivre en écervelés dans la vaste communauté. C’est un environnement trop

exigeant. Il requiert l’excellence, l’engagement. Votre monde est trop précieux. D’autres êtres

convoitent vos ressources. La position stratégique de la Terre est hautement prisée. Même si vous

aviez occupé une quelconque planète reculée, loin de toute route commerciale, loin de toutes

relations commerciales, vous auriez éventuellement été découverts par une autre race. Cette

éventualité est maintenant arrivée à vos portes. Et elle est bien installée.

Alors, prenez cela au sérieux. C’est le temps de montrer votre courage, et non votre ambivalence.

La gravité de la situation que vous avez devant vous confirme d’autant plus l’importance de votre vie

et de votre réponse et l’importance de la préparation que nous vous apportons. Ce n’est pas

seulement pour votre instruction et votre évolution, c’est également pour votre protection et votre

survie.

 


SIXIÈME EXPOSÉ

Questions et réponses

 

Étant donné le contenu de l’information que nous avons fournie jusqu’à maintenant, nous sentons qu’il

est important de répondre aux questions que notre réalité a sûrement dû soulever et celles qui se

rapportent à la signification des messages que nous sommes venus apporter.

 

Question:Vu le manque d’évidence sans réciproque relativement à cette intervention,pourquoi les gens devraient-ils croire ce que vous leur dite?

Premièrement, les preuves que des êtres venus d’ailleurs vous visitent existent et elles sont

nombreuses. On nous a dit que c’était le cas. Les Invisibles nous ont également dit que les gens ne

comprennent pas les données qui leur sont présentées et qu’ils les interprètent à leur façon, pour la

plupart selon leurs préférences, selon ce qui leur procure confort et réconfort. Nous sommes certains

qu’il y a suffisamment de preuves qui démontrent que l’Intervention se produit véritablement chez

vous, en ce moment, mais une personne doit prendre le temps de regarder et d’enquêter sur la

question. Le fait que vos gouvernements ou vos chefs religieux ne révèlent pas de telles choses ne

signifie pas qu’un événement pareil ne se produit pas chez vous.

 

Question:comment les gens peuvent savoir que vous existez vraiment?

Pour ce qui est de notre réalité, nous ne pouvons pas faire la preuve de notre présence physique ;

vous devez donc discerner la signification et l’importance de nos messages. Ce n’est pas juste une

question de croyance. Cela exige une plus grande reconnaissance, un savoir, une résonance. Selon

nous, nos messages reflètent la vérité mais cela ne veut pas dire qu’ils sont perçus comme tel. Nous

ne pouvons pas contrôler la réponse à notre message. Il y a des gens qui exigent plus de preuves que

celles qui peuvent leur être fournies. Pour les autres, de telles preuves ne seront pas nécessaires, car

ils sentiront une confirmation à l’intérieur d’eux-mêmes.

Entre-temps, nous demeurons peut-être une controverse. Pourtant, nous espérons et nous

sommes confiants que nos révélations provoqueront une réflexion sérieuse et que ceux qui sont

disposés à faire un effort et à se concentrer sur la question assembleront les preuves existantes déjà

substantielles et les comprendront. Selon nous, il n’existe en ce moment aucun problème plus grand,

aucun défi ni aucune occasion qui méritent autant de recevoir votre attention.

Vous avez devant vous une nouvelle réalité qu’il vous faut comprendre. Cela exige foi et

indépendance. Bien des gens rejetteront nos messages simplement parce qu’ils ne croient pas que

nous puissions possiblement exister. D’autres penseront peut-être que nous faisons partie d’une

manipulation quelconque visant la population. Nous ne pouvons pas contrôler ces réponses. Nous ne

pouvons que révéler ce que nous savons et vous dire que nous sommes là, même si cette présence

est très diffuse. Ce n’est pas notre présence ici qui est d’importance capitale, mais le message que

nous sommes venus vous apporter et la perspective plus grande et la compréhension plus profonde

que nous pouvons vous offrir. Votre éducation doit commencer quelque part. Toute éducation

commence avec le désir de savoir.

Nous espérons pouvoir gagner votre confiance au moins partiellement par le biais de nos exposés

afin de commencer à révéler ce que nous sommes venus offrir.

 

Question:qu’avez-vous à dire à ceux qui envisagent l’intervention comme une chose positive?

D’abord, nous comprenons que votre compréhension spirituelle, vos traditions et vos croyances

fondamentales tendent à vous laisser croire que toutes forces venues « d’en haut » seraient

bienveillantes ; ce sont là vos attentes. Le concept d’une vie ordinaire évoluant dans l’univers défie

ces suppositions fondamentales. De notre perspective et selon l’expérience vécue au sein de nos

 

propres cultures, nous comprenons de pareilles attentes. Il n’y a pas si longtemps, nous les

entretenions également. Mais nous avons dû les abandonner pour faire face aux visiteurs et aux

réalités de la plus Grande Communauté.

Vous vivez dans un grand univers physique. Il est plein de vie. Cette vie se manifeste

d’innombrables façons ; elle est également la représentation de l’évolution de l’intelligence et de la

conscience spirituelle à chaque niveau. Cela veut dire que vous rencontrerez l’expression de presque

toutes les possibilités dans le vaste univers.

Pour l’instant, vous êtes isolés et vous ne voyagez pas encore dans l’espace. Et même si vous

étiez capables de voyage interplanétaire, l’univers est vaste. Personne n’a pu visiter la galaxie d’un

bout à l’autre, peu importe la vitesse des vaisseaux. Par conséquent, l’univers physique reste énorme

et incompréhensible. Personne n’a maîtrisé ses lois. Personne n’a conquis ses territoires. Personne

ne peut clamer la suprématie complète ou le contrôle. La vie a cette façon de nous ramener à la

modestie et cela reste vrai même bien au-delà de vos frontières.

Vous devriez donc vous attendre à rencontrer des intelligences qui représentent les forces du bien,

les forces de l’ignorance et celles qui sont plus neutres face à vous. Mais, pour ce qui est des voyages

et de l’exploration, les races émergeantes telles que la vôtre verront presque sans exception

débarquer chez elles des explorateurs à la recherche de ressources, des membres de collectifs et des

êtres qui cherchent des occasions de s’enrichir. Tels seront leurs premiers contacts avec la vie hors

de leur planète.

Pour ce qui est de l’interprétation positive des visites, d’une part c’est le souhait humain et le désir

naturel d’y voir un résultat favorable et de chercher de l’aide auprès de la GC pour résoudre les

problèmes auxquels l’humanité n’a pas encore trouvé de solutions par elle-même. C’est normal

d’espérer de telles choses, en particulier quand vous pensez que vos visiteurs ont de plus grandes

capacités que vous. Cependant, une grande partie du problème d’interprétation des visites tient à la

volonté des visiteurs eux-mêmes et à leur objectif. C’est qu’ils encouragent les gens de partout à

envisager leur présence ici comme étant tout à fait bénéfique à l’humanité et une réponse à leurs

besoins.

 

 

Question:si cette intervention est en cours de réalisation,pourquoi n’êtes vous pas venu plus tôt?

 

Il y a plusieurs années de cela, plusieurs groupes de vos alliés sont venus chez vous pour vous

visiter ; ils tentaient de vous apporter un message d’espoir, et de vous préparer. Mais hélas, leurs

messages ne furent pas compris et ils furent mal employés par les quelques individus qui étaient en

mesure de les recevoir. Par la suite, des visiteurs membres de collectifs se sont rassemblés ici. Nous

savions que cela allait se produire car votre planète est bien trop précieuse pour passer inaperçue, et

comme nous l’avons dit, elle n’est pas située dans une partie reculée et distante de l’univers. Ceux qui

chercheraient à l’utiliser pour leur propre profit l’observent depuis longtemps.

 

 

Question:pourquoi est-ce que nos Alliés ne peuvent pas arrêter l’intervention?

Nous sommes ici pour observer et conseiller seulement. Les grandes décisions qui vont déterminer le

destin de l’humanité sont entre vos mains. Personne d’autre ne peut prendre ces décisions pour vous.

Même vos grands amis qui résident au loin n’interviendraient pas, car s’ils le faisaient, cela causerait

la guerre, et votre planète deviendrait un champ de bataille entre les forces qui s’opposent. Et si vos

amis devaient être victorieux, vous deviendriez complètement dépendants d’eux, incapables de

pourvoir à vos besoins ou de maintenir votre propre sécurité dans l’univers. Nous ne connaissons

aucune race bienveillante qui soit consentante à porter ce fardeau. Et en vérité, cela ne vous serait

d’aucune utilité non plus. Car cela ferait de vous un état client d’un autre pouvoir siégeant au loin, qui

vous gouvernerait de là-bas. Ce n’est en aucune façon salutaire pour vous, et c’est pour cette raison

que cela n’a pas lieu. Pourtant, les visiteurs se présenteront comme les sauveurs et les libérateurs de

l’humanité. Ils utiliseront votre naïveté. Ils capitaliseront sur vos attentes, et ils chercheront à profiter

au maximum de votre confiance.

Par conséquent, nous désirons sincèrement que nos messages servent d’antidote à leur présence,

leurs manipulations et leurs abus. Car ils violent vos droits. Ils infiltrent votre territoire. Ils persuadent

vos gouvernements. Et ils réorientent vos idéologies religieuses et vos impulsions.

Une voix doit s’élever pour présenter la vérité sur la situation. Et tout ce que nous pouvons faire

c’est espérer que vous entendrez cette voix de la vérité et que leur persuasion ne sera pas encore

rendue trop loin.

 

Question:quels buts réalistes pouvons-nous envisager et qu’en est-il d’empêcher que l’humanité ne perde son autodétermination?

D’abord, il faut que cela se sache. Beaucoup de gens doivent être informés de la présence de

pouvoirs étrangers sur votre planète, de leurs opérations clandestines, de leurs objectifs et de leurs

efforts dissimulés. Vous devez êtes très clairs sur le fait que leur présence met en jeu la liberté

humaine et l’autodétermination. Le plan qu’ils exécutent en ce moment et le programme de

pacification qu’ils parrainent doivent être contrecarrés avec sobriété et sagesse. Il faut qu’il y ait une

neutralisation de leur influence. Il y a bien des gens dans le monde d’aujourd’hui qui sont capables de

comprendre cela. Par conséquent, la première étape, c’est l’éveil.

L’étape suivante, c’est l’éducation. Il est nécessaire que beaucoup de gens de cultures différentes

et de nationalités différentes soient informés de la vie dans la GC. Vous devez commencer à

comprendre à quoi vous faites face en ce moment même et à quoi vous devrez faire face dans

l’avenir.

Par conséquent, les buts réalistes sont l’éveil et l’éducation. Cela suffirait à obstruer le plan des

visiteurs. Ils rencontrent actuellement très peu de résistance et d’obstacles à leurs opérations. Tous

les Terriens qui cherchent à les considérer des Alliés de l’humanité doivent comprendre que ce n’est

pas le cas. Peut-être que nos messages ne suffiront pas, mais c’est un commencement.

 

 

Question:où pouvons-nous trouver cette éducation:

L’éducation se trouve dans un enseignement qui vous est actuellement offert chez vous : la Voie de la

connaissance de la plus Grande Communauté. Bien que cet enseignement présente une nouvelle

compréhension de la vie et de la spiritualité dans l’univers, il est connecté à tous les sentiers spirituels

authentiques qui existent déjà chez vous – des sentiers spirituels qui valorisent la liberté humaine et la

signification de la vraie spiritualité et également la coopération, la paix et l’harmonie dans la famille

humaine. Par conséquent, l’enseignement de la Voie de la connaissance proclame toutes les vérités

qui existent déjà dans votre monde et leur donne un plus grand contexte et une plus vaste arène

d’expression. De cette manière, la Voie de la connaissance ne remplace pas les religions du monde,

mais elle fournit un contexte plus grand à l’intérieur duquel ces dernières peuvent être plus

significatives et pertinentes à votre époque.

 

 

Question: comment ferons-nous pour passer votre message  à d’autres?

La vérité flambe à l’intérieur de chaque personne en ce moment. Si vous pouvez vous adresser à

cette vérité, elle deviendra plus forte et commencera à résonner. Notre grand espoir, l’espoir des

Invisibles, ces forces spirituelles qui servent votre monde, et l’espoir de ceux qui valorisent la liberté

humaine et qui souhaitent vous voir émerger avec succès dans la GC, repose sur cette vérité

intérieure que chaque personne porte en elle. Nous ne pouvons pas vous forcer à vous ouvrir les

yeux. Nous pouvons seulement vous révéler ce qui se passe et faire confiance à cette grande

intelligence spirituelle que le Créateur vous a donnée et qui vous permet ainsi qu’aux autres de

répondre.

 

Question:sur quoi repose la force de l’humanité pour s’opposer à l’intervention?

Premièrement, suite à nos observations personnelles et suite aux informations que nous ont fournies

les Invisibles, il semblerait que vous jouissiez encore d’un degré de liberté suffisant pour arriver à

vous opposer à l’Intervention, même s’il existe actuellement de grands problèmes dans le monde.

Votre situation est différente de celle de bien des sociétés où la liberté individuelle n’a jamais existé.

Alors, lorsque ces sociétés font face à des forces étrangères sur leur territoire et qu’elles découvrent

que la vie existe en dehors de leur planète, la possibilité qu’elles arrivent à se donner la liberté et

l’indépendance est très mince.

Par conséquent, votre force repose sur le fait que vous connaissez déjà ce qu’est la liberté et

qu’elle est partie intégrante de la vie de bien des citoyens, même si ce n’est peut-être pas tout le

monde. Vous savez que vous avez quelque chose à perdre, quelque chose qui a une valeur à vos

yeux, selon le degré auquel vous possédez cette chose. Vous ne voulez pas être gouvernés par des

pouvoirs étrangers. Vous n’acceptez même pas d’être gouvernés rudement par vos propres autorités.

Par conséquent, c’est un point de départ.

Ensuite, parce que vous avez des traditions spirituelles riches qui ont fait germer chez l’individu la

connexion avec une voix intérieure et qui ont engendré la coopération et la compréhension dans vos

sociétés, la réalité de la connaissance telle qu’elle est vécue dans l’univers est ainsi déjà établie.

Encore une fois, sur les planètes où la connaissance n’a jamais été implantée, la possibilité reste très

mince de l’établir avec succès au moment décisif d’émerger dans la GC. La connaissance est assez

forte chez suffisamment de gens ici pour que ces derniers arrivent à comprendre ce qui se produit

dans leur milieu en ce moment s’ils sont proprement informés de la réalité de la vie hors de leur

sphère. C’est pour cette raison que nous sommes pleins d’espoir ; nous faisons confiance à votre

sagesse. Nous sommes confiants que les gens sont capables de s’élever au-dessus de leur égoïsme,

qu’ils peuvent dépasser leurs propres préoccupations et leur désir de protection personnelle, pour

s’ouvrir à une perception plus grande de la vie et pour sentir la profonde responsabilité qui leur revient

de servir l’humanité.

Peut-être que notre foi n’est pas fondée, mais nous sommes confiants que les Invisibles nous ont

conseillés sagement en la matière. En conséquence, nous nous sommes placés en situation de risque

en nous installant à proximité de votre planète pour témoigner des événements qui se déroulent audelà

de vos frontières spatiales et qui affectent directement votre avenir et votre destin.

L’humanité est très prometteuse. Vous devenez de plus en plus conscients des problèmes qui se

présentent à l’échelle planétaire – le manque de coopération entre les nations, la dégradation de votre

environnement naturel, vos ressources naturelles qui diminuent, ainsi de suite. Si ces problèmes vous

étaient inconnus, si ces réalités vous avaient été cachées à un point tel que les gens ignoreraient tout

de ce qui se passe, alors nous ne serions pas très positifs sur le dénouement. Cependant, il reste que

l’humanité a le pouvoir et la capacité de contrecarrer toute intervention sur la Terre.

 

 

Question:est-ce que cette intervention va devenir une invasion militaire?

 

Comme nous l’avons dit, votre monde est trop précieux ; une invasion militaire est hors de question.

Aucun des groupes qui le visitent ne veut détruire son infrastructure ni ses ressources naturelles.

C’est pourquoi les visiteurs ne cherchent pas à détruire l’humanité, ils tentent plutôt de l’enrôler au

service de leur collectif.

Vous n’êtes pas menacés par une invasion militaire mais par un pouvoir qui utilise l’incitation et la

persuasion. Ce pouvoir se basera sur votre propre faiblesse, sur votre égoïsme, votre ignorance de la

vie dans l’univers, votre optimisme aveugle face à votre avenir et votre confiance naïve envers

d’autres formes de vie intelligente qui viennent d’ailleurs.

Pour contrecarrer ce plan, nous offrons l’éducation et nous vous informons également des moyens

de préparation qui vous sont envoyés en ce moment. Si vous ne connaissiez pas déjà ce qu’est la

liberté, si vous n’étiez pas déjà informés des problèmes endémiques à votre monde, alors nous ne

pourrions pas vous charger d’une telle préparation. Et nous ne serions pas confiants que nos paroles

feront écho à la vérité que vous détenez.

 

 

Question:est-ce que vous pouvez influencer les gens avec autant de force que les Visiteurs,mais pour leur bien?

Notre intention n’est pas d’influencer les individus mais seulement de présenter le problème et la

réalité dans laquelle vous émergez. Les Invisibles fournissent les moyens de préparation nécessaires,

car cela vient de Dieu. En ce sens, ils influencent les individus vers leur mieux-être. Mais leur action

est soumise à des restrictions. Comme nous l’avons dit, c’est vous-mêmes qui devez fortifier votre

autodétermination, faire croître votre pouvoir et cultiver la coopération au sein de la famille humaine.

Il y a des limites à la quantité d’aide que nous pouvons fournir. Notre groupe est restreint et nous

ne vivons pas chez vous. Par conséquent, c’est vous qui devez transmettre aux autres la grande

compréhension de votre nouvelle réalité. Elle ne peut vous être imposée par un pouvoir étranger,

même pour votre bien. Quelle qualité de support accorderions-nous à votre liberté et votre

autodétermination si nous tentions de vous persuader ? Vous ne pouvez pas demeurer insouciants

comme des enfants dans ces circonstances. Vous devez devenir matures et responsables. C’est votre

liberté qui est en jeu. C’est votre monde qui est en jeu. Cela exige l’entière coopération de chacun de

vous.

Vous avez maintenant entre les mains une grande cause qui a le potentiel de vous unir, car aucun

groupe de Terriens ne bénéficiera de la victoire sans l’autre. Aucune nation n’en bénéficiera si toute

autre nation tombe sous le contrôle étranger. La liberté humaine doit être le privilège de chaque

individu. La coopération doit s’étendre au monde entier. Car vous êtes tous dans le même panier

maintenant. Les visiteurs ne favorisent pas un groupe plus qu’un autre, une race plus qu’une autre,

une nation plus qu’une autre. Ils ne cherchent que l’avenue de la moindre résistance pour établir leur

présence et leur domination chez vous.

 

 

Question:ou en sont-ils dans leur programme d’infiltration sur Terre?

Les visiteurs ont une présence considérable parmi vos nations les plus avancées, en particulier les

pays d’Europe, la Russie, le Japon et l’Amérique. Ils considèrent ces nations comme étant les plus

fortes, celles qui ont le plus de pouvoir et d’influence. C’est là que les visiteurs vont se concentrer.

Cependant, ils prennent des gens de partout et ils appliquent leur programme de pacification avec

tous ceux qu’ils capturent, si ces individus se montrent sensibles à leur influence. Par conséquent,

leur présence se fait sentir partout, mais ils se concentrent sur ceux qu’ils espèrent voir devenir leurs

alliés, c’est-à-dire les nations, les gouvernements et les chefs religieux qui détiennent le plus grand

pouvoir et la plus forte influence sur la pensée humaine et ses convictions.

 

 

Question:Combien de temps avons-nous?

Vous avez du temps. Mais combien ? Nous ne pouvons pas dire. Ce qui est certain, c’est que le

temps presse. Ce n’est pas un problème qui peut être simplement évité ou nié. Selon nous, c’est le

défi le plus important auquel l’humanité doive faire face, c’est la situation la plus inquiétante, la priorité

absolue. Vous êtes en retard au plan de la préparation. Bien des facteurs au-delà de notre contrôle

ont causé ce manque de préparation. Mais vous avez le temps si vous vous y mettez. Le résultat est

incertain mais il reste encore de l’espoir que vous remportiez la manche.

 

Question:comment pouvons-nous nous concentrer sur cette question ,étant donné l’immensité des problèmes globaux qui nous occupent en ce moment?

Disons d’abord que nous sentons qu’il n’y a pas d’autres problèmes dans le monde qui soient aussi

importants que celui-là. Nous sommes d’avis que, quoi que vous puissiez résoudre par vous-mêmes,

cela aura peu de signification dans le futur si vous perdez votre liberté. Que pouvez-vous espérer

gagner ? Que pouvez-vous espérer accomplir ou vous procurer si vous n’êtes pas libres dans la plus

Grande Communauté ? Vos nouveaux gouverneurs s’empareraient de toutes vos réalisations, de

toute votre richesse. Et quoique vos visiteurs ne soient pas cruels, ce qu’ils visent c’est l’exécution de

leur plan. Vous n’avez de valeur à leurs yeux que dans la mesure où vous êtes utiles à leur cause.

C’est pour cette raison que nous ne sentons pas qu’il y ait d’autres problèmes qui soient aussi

importants que celui-là chez vous.

 

Question:quels individus seront en mesure de répondre à la situation?

Qui peut répondre ? Il y a bien des gens dans le monde d’aujourd’hui qui ont une connaissance

inhérente de la GC et qui lui sont sensibles. Il y en a beaucoup d’autres qui ont déjà été capturés par

les visiteurs mais qui n’ont pas cédé à leur persuasion. Et d’autres encore qui s’inquiètent du futur de

l’humanité et qui sont conscients des dangers que vous courez, même sur votre propre terrain. Les

gens appartenant à une de ces trois catégories peuvent être parmi les premiers à répondre à la réalité

de la GC et à la préparation qu’elle nécessite. Ils peuvent provenir de n’importe quel secteur, de

n’importe quelle nation, de n’importe quel groupe religieux ou économique. Ils sont littéralement

partout dans le monde entier. C’est sur eux et sur leur réponse que comptent les grands Pouvoirs

spirituels qui protègent et surveillent le bien-être humain.

 

 

Question:vous mentionnez que des individus du  monde entier  se font kidnapper .Comment les gens peuvent-ils se protéger eux-mêmes et protéger les autres?

Plus vous pouvez vous connecter à votre moi intérieur, mieux vous êtes informés de la présence des

visiteurs, et moins vous êtes un sujet désirable pour fins d’étude et de manipulation. Plus vous utilisez

vos rencontres avec eux pour mieux saisir ce qu’ils sont, plus vous devenez une source de tracas

pour eux. Tel que nous l’avons mentionné précédemment, ils cherchent la voie de la moindre

résistance. Ils veulent des individus qui soient obéissants et faciles. Ils veulent ceux qui ne causeront

pas de problèmes et d’inquiétude.

À mesure que votre force intérieure se nourrit de la connaissance, vous vous placez au-delà de

leur contrôle parce qu’à ce moment-là, ils ne peuvent plus capturer votre esprit ou votre coeur. Et

avec le temps, vous développerez un pouvoir qui vous permettra de lire leurs pensées, ce qu’ils ne

souhaitent pas. Vous deviendrez alors un danger pour eux, un défi, et ils vous éviteront s’ils le

peuvent.

Les visiteurs ne cherchent pas à être découverts. Ils ne souhaitent pas le conflit. Et ils sont trop

confiants qu’ils peuvent atteindre leurs buts sans même que la famille humaine ne leur oppose une

résistance sérieuse. Mais une fois que la résistance s’organise et une fois que le pouvoir intérieur

s’éveille chez l’individu, alors les visiteurs font face à un obstacle beaucoup plus redoutable. Leur

intervention se trouve contrecarrée et le plan est plus difficile à accomplir. De plus, il devient plus

difficile de persuader ceux qui sont au pouvoir. Par conséquent, la réponse de l’individu et son

engagement envers la vérité sont des éléments essentiels pour assurer la protection.

Devenez conscients de la présence des visiteurs. Ne cédez pas à la persuasion que leur présence

ici est d’une nature spirituelle ou qu’elle offre un grand avantage ou le salut pour l’humanité. Résistez

à la persuasion. Reprenez votre propre autorité intérieure, le grand cadeau que le Créateur vous a

donné. Devenez une force qui compte, qui ne se laisse pas marcher dessus ou qui ne tolère pas

qu’on nie ses droits fondamentaux.

C’est le pouvoir spirituel à l’oeuvre. La volonté du Créateur est que l’humanité émerge dans la plus

Grande Communauté, unifiée et libre d’intervention étrangère et de domination. C’est également sa

volonté que vous vous prépariez pour un avenir qui ne ressemblera nullement à votre passé. Nous

sommes ici à son service ; notre présence et nos messages servent donc ce but.

 

 

Question:si les visiteurs rencontrent de la résistance  venant de l’humanité,viendront-ils plus nombreux?Partiront-ils?

Ils ne sont pas nombreux. S’ils devaient rencontrer une résistance considérable, ils devraient se

replier et faire de nouveaux plans. Ils sont complètement confiants qu’ils peuvent accomplir leur

mission sans rencontrer d’obstacles sérieux. Mais si de tels obstacles devaient survenir, leur

programme d’intervention et de persuasion serait bloqué, et ils devraient trouver d’autres moyens

d’assurer leur emprise sur l’humanité.

Nous misons sur la capacité de la famille humaine à manifester une résistance suffisante et à

former le consensus nécessaire qui lui permettra de compenser ces influences étrangères. C’est sur

ces points que nous basons notre espoir et nos efforts.

 

 

Question:quelles  sont les questions les plus importantes que nous devons nous poser à nous-mêmes et aux autres ,en ce qui a trait au problème d’infiltration étrangère? 

Peut-être les questions les plus critiques à vous poser sont celles-ci : “Sommes-nous les seuls êtres

humains à habiter l’univers ou même notre propre planète ? Est-ce que d’autres êtres viennent

actuellement chez nous ? Est-ce que ces visites nous sont salutaires ? Avons-nous besoin de nous

préparer à de telles possibilités ?”

Ce sont des questions absolument fondamentales, et vous devez vous les poser. Cependant, il y a

bien des questions qui resteront sans réponse car vous n’en savez pas suffisamment sur la vie audelà

de vos frontières spatiales et vous n’êtes pas confiants en votre capacité de contrecarrer ces

influences venues d’ailleurs. Il y a beaucoup d’éléments qui manquent dans l’éducation humaine car

elle est centrée principalement sur le passé. L’humanité émerge d’un état d’isolement relatif qui dure

depuis longtemps. Son éducation, ses valeurs et ses institutions furent toutes établies dans cet état

d’isolement. Mais, votre isolement est maintenant terminé, à jamais. Cela devait arriver un jour ; c’était

inévitable. Par conséquent, votre éducation et vos valeurs doivent être adaptées à ce nouveau

contexte. Et cette adaptation doit se faire rapidement à cause de la nature de l’Intervention qui se

déroule actuellement chez vous.

Il y aura bien des questions qui resteront sans réponse. Vous devez vivre avec cela. Votre

éducation à la réalité de la vie au-delà de votre sphère ne fait que commencer. Vous devez

l’approcher soigneusement, et avec une grande sobriété. Vous devez maîtriser vos propres tendances

à vouloir rendre la situation agréable ou rassurante. Vous devez développer une objectivité par

rapport à la vie, et votre regard doit dépasser votre propre sphère d’intérêts personnels de manière à

vous permettre de répondre aux plus grandes forces et événements qui façonnent votre monde et

votre avenir.

 

 

Question:qu’arrive-t-il si les gens ne répondent pas en nombre suffisant à cette information?

Nous sommes confiants qu’un nombre suffisant de gens pourront y répondre et qu’ils commenceront

à s’éduquer sur la réalité de la vie dans l’univers afin de fournir à la grande famille humaine une

promesse et un espoir. Si ce but ne peut être atteint, alors ceux qui accordent de la valeur à leur

liberté et qui sont informés de la situation devront battre en retraite. Ils devront garder la connaissance

vivante dans le monde alors que ce dernier tombe sous le contrôle total des étrangers. C’est une

alternative très grave, et pourtant, cela s’est produit ailleurs. Le voyage de retour vers la liberté à partir

d’une telle position est très ardu. Nous espérons que vous ne rencontrerez pas un destin pareil ; c’est

pourquoi nous sommes ici pour vous transmettre cette information. Comme nous l’avons déjà dit, il y a

suffisamment de gens sur Terre qui peuvent contrer les intentions des visiteurs et leur influence sur

les affaires et les valeurs humaines.

 

 

Question: vous parlez de d’autres mondes qui émergent dans la grande Communauté .Pouvez-vous élaborer sur certains succès et échecs à partir d’une situation semblable à la nôtre?

 

Il est évident que certaines sociétés ont réussi ; sinon, nous ne serions pas ici. Dans mon cas, en tant

qu’interlocuteur du groupe, notre monde avait déjà été grandement infiltré avant même que nous nous

en rendions compte. Notre éducation fut amorcée par l’arrivée d’un groupe tel que le nôtre, qui nous

fournissait perspective et information sur notre situation. Des négociants étrangers étaient en contact

avec notre gouvernement ; ils visaient nos ressources. Ceux qui étaient au pouvoir à cette époque-là

furent persuadés que le commerce et les échanges nous seraient salutaires à tous, car nos

ressources commençaient à s’épuiser. Bien que notre race ait été unie, ce qui n’est pas votre cas,

nous avons commencé à dépendre complètement de la nouvelle technologie et des occasions qui

nous étaient présentées. De plus, au fur et à mesure des événements, un changement se produisait

au niveau du pouvoir. Nous devenions les clients. Les visiteurs devenaient les fournisseurs. Avec le

temps et subtilement d’abord, des termes et des restrictions apparurent en notre défaveur.

Notre expression religieuse et nos croyances furent également influencées par les visiteurs qui

montraient de l’intérêt pour nos valeurs spirituelles mais qui souhaitaient tout de même nous offrir une

nouvelle compréhension, une compréhension basée sur le collectif, basée sur la coopération d’esprits

qui pensent de la même manière et à l’unisson les uns avec les autres. Ils nous présentèrent cela

comme étant une expression de spiritualité et un accomplissement. Quelques-uns se laissèrent

persuader. Mais, nous étions bien conseillés par des alliés résidant au-delà de notre sphère, des alliés

tels que nous en ce moment. Nous avons donc démarré un mouvement de résistance et, avec le

temps, nous avons pu forcer les visiteurs étrangers à quitter notre planète.

Depuis ce temps, nous avons beaucoup appris sur la GC. Le commerce que nous maintenons est

très sélectif ; nous entretenons des relations commerciales avec quelques autres nations seulement.

Nous avons été capables d’éviter les collectifs, et cela a préservé notre liberté. Et pourtant, notre

succès nous a coûté cher car beaucoup de nos concitoyens ont dû donner leur vie pour mettre un

terme au conflit. Notre histoire en est une de réussite, mais non sans coût. Il y en a d’autres dans

notre groupe qui ont éprouvé de semblables difficultés dans leur interaction avec certains pouvoirs

venus de l’extérieur. Mais finalement, nous avons appris à voyager au-delà de nos frontières et nous

avons créé nos propres alliances. Nous avons pu apprendre ce que veut dire le mot VSLULWXDOLWp dans

la GC. Et les Invisibles qui servent également notre monde nous ont aidés à faire la grande transition

qui consiste à sortir de l’isolement pour s’éveiller à la réalité de la vie intelligente dans l’univers.

Toutefois, nous savons qu’il y a eu bien des échecs. Des peuples indigènes qui n’avaient pas établi

de liberté personnelle ou n’avaient pas goûté aux fruits de la coopération, se retrouvaient sans

fondation sur laquelle établir leur propre indépendance dans l’univers, bien qu’ils aient été avancés au

niveau de la technologie. Leur capacité de résister aux collectifs était très limitée. Séduits par les

promesses d’un pouvoir à grande portée, d’une technologie plus poussée et d’une plus grande

richesse, et séduits également par les supposés bénéfices à retirer du commerce avec la GC, leur

gouvernement central quitta la planète. À la fin, ils devinrent complètement dépendants de ceux qui

les fournissaient et qui avaient acquis le contrôle de leurs ressources et de leurs infrastructures.

Vous pouvez sûrement imaginer comment cela peut se produire. Votre propre histoire vous

rapporte les cas où de plus petites nations sont tombées sous la domination de plus grandes. Vous

pouvez voir cela se passer encore aujourd’hui. Par conséquent, ces idées ne vous sont pas

complètement étrangères. L’environnement galactique ressemble à votre environnement planétaire :

les forts dominent les faibles, s’ils le peuvent. C’est une réalité de vie générale. Et c’est pour cette

raison que nous encourageons votre éveil et votre préparation, afin que vous puissiez devenir forts et

que votre autodétermination puisse grandir.

Ce peut être une grave déception pour plusieurs que de découvrir que la liberté est rare dans

l’univers. À mesure que les nations deviennent plus fortes et plus développées au niveau

technologique, elles exigent l’obéissance et une uniformité de plus en plus grande chez leurs citoyens.

Comme elles prennent contact avec la GC et qu’elles participent aux affaires interplanétaires, la

tolérance pour l’expression individuelle diminue au point où de grandes nations qui sont riches et qui

ont du pouvoir sont gouvernées avec une sévérité et une exigence que vous trouveriez odieuses.

Comprenez que l’avancement technologique ne signifie pas l’avancement spirituel – une leçon qu’il

vous reste à apprendre et que vous devez apprendre si vous devez exercer votre sagesse naturelle

en la matière.

La Terre est grandement prisée. Sa biologie est riche. Vous possédez un joyau que vous devez

protéger si vous voulez en rester les gérants et les bénéficiaires. Pensez aux peuples chez vous qui

ont perdu leur liberté parce qu’ils habitaient une région ou un continent que les autres considéraient

précieux. C’est maintenant la famille humaine entière qui est menacée.

 

Question:vu que les visiteurs sont si habiles à projeter des pensées et à influencer l’environnement mental des humains,comment pouvons-nous être certains que ce que nous voyons est réel?

L’application de la connaissance est votre seule assurance de pouvoir percevoir correctement. Si

vous ne croyez que ce que vous voyez, alors vous croirez ce qu’on veut bien vous montrer. Bien des

gens ont cette attitude. Pourtant, nous avons appris que le Sage partout où il vit doit acquérir une plus

grande vision et un plus grand discernement. Oui, vos visiteurs peuvent projeter des images

holographiques de vos saints et de vos personnages religieux. Bien que ce moyen ne soit pas

souvent utilisé, il peut certainement l’être pour inciter ceux qui s’adonnent déjà à de telles croyances à

l’engagement et à la dévotion. Ici, cet aspect de votre spiritualité vous rend vulnérables et vous devez

utiliser le discernement.

Le Créateur vous a donné la connaissance sur laquelle vous fonder pour discerner correctement.

Vous pouvez savoir si ce que vous voyez est réel en vous posant la question à vous-mêmes. Mais,

pour utiliser cette technique, vous devez avoir la fondation requise, et c’est pourquoi l’enseignement

de la Voie de la connaissance est si fondamental dans l’apprentissage de la spiritualité universelle.

Sans cela, les gens croiront ce qu’ils veulent croire, ce qui fait leur affaire, et ils tableront sur ce qu’ils

voient et sur ce qu’on leur montre. Ainsi, la possibilité de vivre en toute liberté disparaîtra sans jamais

avoir eu la moindre chance de se développer.

 

 

Question:vous parlez de garder la Connaissance vivante,combien de gens faudra-t-il pour la garder vivante dans le monde?

Nous ne pouvons pas vous donner de chiffre, mais il faut qu’il y ait suffisamment de gens pour arriver

à générer une voix dans vos propres cultures. Si le nombre d’individus qui sont ouverts à ce message

est trop bas, le groupe n’aura pas la voix ou la force qu’il faut. Le noyau actuel est bien trop petit. Les

lecteurs doivent donc partager leur sagesse. Ce message ne doit pas servir uniquement à leur propre

édification. Beaucoup plus d’individus doivent être informés ; le groupe doit s’élargir.

 

 

Question:la diffusion de ce message comporte-t-elle un danger?

Il y a toujours un danger à présenter la vérité, pas seulement sur Terre, mais ailleurs aussi. Certaines

personnes retirent des bénéfices des circonstances actuelles. Les visiteurs offrent des avantages aux

collaborateurs potentiels qui sont au pouvoir et qui ne sont pas très développés au niveau spirituel.

Ces collaborateurs deviennent habitués à ces avantages et ils construisent leur vie dessus. Cela les

rend résistants ou même hostiles à la présentation de la vérité qui demande d’abord qu’ils soient

responsables puisqu’ils sont au service des autres ; de plus, cette vérité est une menace pour la

source de leur richesse et de leur réussite.

C’est pourquoi nous sommes cachés et nous ne venons pas chez vous. Les visiteurs nous

détruiraient certainement s’ils pouvaient nous trouver. Mais l’humanité pourrait également chercher à

nous détruire en raison de ce que nous représentons, à cause du défi et de la nouvelle réalité que

nous démontrons. Tous ne sont pas prêts à recevoir la vérité même si vous en avez grandement

besoin.

 

 

Question:les individus  mentalement forts peuvent-ils influencer les visiteurs?

Les chances de succès sont ici très minces. Vous négociez avec des êtres qui ont été formés à

l’obéissance et dont la vie entière et l’expérience ont été encadrées et engendrées par une mentalité

de collectif. Ils ne pensent pas pour eux-mêmes. C’est pourquoi nous sentons que vous ne pouvez

pas les influencer. Peu de gens parmi vous auraient la force de le faire, et même là, la possibilité de

succès serait très limitée. Donc, la réponse doit être “NON ” Pratiquement parlant, vous ne pouvez pas

gagner avec eux et les faire changer de camp.

 

 

Question:quelle est la différence entre un collectif et une humanité unie?

Les collectifs sont constitués de différentes races et des hybrides qui les servent. Bien des êtres que

l’on rencontre sont hybridés par les collectifs pour ensuite leur servir de domestiques. Ces êtres ont

perdu leur héritage génétique il y a longtemps déjà. Ils sont élevés pour servir, comme vous élevez

des animaux pour vous servir. Par contre, la coopération humaine que nous encourageons est une

coopération qui préserve l’autodétermination des individus et qui établit une position de force à partir

de laquelle l’humanité peut entrer en interaction, non seulement avec les collectifs mais avec d’autres

étrangers qui apparaîtront un jour sur vos rivages.

Un collectif est basé sur une croyance, un ensemble de principes et une autorité. Son accent porte

sur une fidélité totale à une idée ou un idéal. Cela n’est pas seulement l’élément central de leur

système d’éducation, mais c’est également inscrit dans leur code génétique. C’est pourquoi ils se

comportent de cette manière. C’est à la fois leur force et leur faiblesse. Ils sont très forts dans le

domaine de l’environnement mental parce que leurs esprits sont unis. Mais ils sont faibles parce qu’ils

ne peuvent pas penser pour eux-mêmes. Ils traitent mal avec les complexités ou l’adversité. Ils ne

peuvent absolument pas comprendre un homme ou une femme qui présente un sens développé du

soi.

L’unité que l’humanité doit établir pour conserver sa liberté ne se compare pas à l’établissement

d’un collectif. Nous les appelons “collectifs” parce qu’ils sont des assemblages de races et de

nationalités différentes. Les collectifs ne sont pas composés d’une seule race. Bien qu’il y ait de

nombreuses races dans la GC qui soient gouvernées par une autorité dominante, un collectif est une

organisation qui dépasse l’allégeance d’une race à son propre monde.

Les collectifs peuvent être très puissants et ils sont nombreux. Mais ils ont tendance à rivaliser

entre eux ; par conséquent, aucun d’eux ne peut arriver à prendre le pouvoir sur les autres. Pour ce

qui est des nations, plusieurs entretiennent de vieilles disputes entre elles, et ces dernières sont

difficiles à régler. Peut-être ont-elles rivalisées pour les mêmes ressources sur une longue période de

temps ? Peut-être sont-elles en compétition pour vendre leurs ressources ? Mais un collectif, c’est

autre chose. Comme nous l’avons déjà mentionné, il ne comprend pas seulement une race et une

planète. Les collectifs résultent de conquêtes et de domination. C’est pourquoi vous trouverez chez

vos visiteurs un échantillonnage d’êtres de races différentes, placés à des niveaux différents d’autorité

et de commandement.

 

 

Question:les sociétés qui se sont unifié.es avec succès,ont-elles maintenu la liberté de pensée individuelle? 

À des degrés variables. Quelques-unes à un très haut degré, d’autres moins, selon leur histoire, leur

bagage psychologique et les besoins relatifs à leur propre survie. Votre vie sur Terre a été

relativement facile comparée à d’autres endroits où la vie s’est développée. La plupart des endroits où

la vie intelligente existe ont été colonisés, car il n’y a pas beaucoup de planètes de type terrestre,

telles que la vôtre, qui fournissent une telle abondance de ressources biologiques. Leur liberté, en

grande partie, dépendait de la richesse de leur environnement. Mais elles ont toutes réussies à

contrecarrer l’infiltration étrangère et elles ont établi leurs propres lignes d’échanges, de commerce et

de communication, basées sur leur propre autodétermination. C’est un rare accomplissement qu’il faut

protéger une fois qu’il est achevé.

 

 

Question:comment accomplirons-nous l’unité sur Terre?

L’humanité est très vulnérable dans la vaste communauté. Avec le temps, cette vulnérabilité peut

engendrer une coopération fondamentale entre les membres de la famille humaine, car vous devez

vous joindre et vous unir pour survivre et avancer. Cela fait partie de l’éveil à la réalité de la vie dans

le vaste espace. Si l’unité est basée sur les principes de la contribution humaine, de la liberté et de la

libre expression, alors votre autosuffisance peut devenir très solide et très riche. Mais vous devez

coopérer davantage sur Terre. Les gens ne peuvent pas vivre pour eux-mêmes seulement ou placer

leurs propres objectifs personnels au-delà des besoins de tous les autres. Certains peuvent envisager

cela comme une perte de liberté personnelle. Nous le voyons comme une garantie de liberté future.

Car, si nous considérons les attitudes courantes qui prévalent actuellement chez vous, il vous sera

très difficile de préserver ou de maintenir votre liberté future. Faites attention : ceux qui sont emportés

par leur propre égoïsme sont de parfaits candidats pour l’influence étrangère et la manipulation. S’ils

occupent des positions de pouvoir, ils cèderont les richesses de leur nation, la liberté de leur nation et

les ressources de leur nation pour se mériter des bénéfices personnels.

Par conséquent, la situation exige la plus grande coopération. Vous pouvez sûrement voir cela.

C’est très apparent chez vous. Mais c’est très différent de la vie dans un collectif où les races sont

dominées et contrôlées, où ceux qui sont obéissants sont admis dans le collectif et ceux qui ne le sont

pas sont aliénés ou éliminés. Un tel establishment ne peut être salutaire pour ses membres même si

son pouvoir peut être considérable. Et pourtant, c’est la voie que bien des nations ont suivie. Nous ne

souhaitons pas voir l’humanité tomber aux mains de pareilles organisations. Ce serait une grande

tragédie et une grande perte.

 

 

Question:en quoi la perspective humaine diffère-t-elle de la nôtre?

Nous avons élargi notre perspective sur la vie dans l’univers ; donc, notre perception du monde est

moins égocentrique. C’est un point de vue qui donne une grande clarté et de l’assurance pour régler

les plus petits problèmes auxquels un individu fait face dans ses affaires journalières. Si vous pouvez

résoudre un grand problème, vous pouvez en résoudre de plus petits. Vous avez actuellement un

grand problème et chaque être humain sur Terre y fait face. Il peut vous unir et vous permettre de

vaincre vos différences et vos conflits de longue date. C’est à ce point-là merveilleux et puissant. C’est

pourquoi nous disons qu’il y a une possibilité de rédemption au coeur même des circonstances qui

menacent votre bien-être et votre avenir.

Nous savons que le pouvoir de la connexion divine à l’intérieur de l’individu peut restaurer cet

individu et toutes ses relations à un plus haut degré de réalisation, de reconnaissance et de capacité.

Vous devez découvrir cela pour vous-mêmes.

Nos vies sont très différentes. Une des différences est que nos vies sont dédiées au service, un

service que nous avons choisi. Nous avons la liberté de choisir et donc notre choix est vrai, significatif

et il est basé sur notre propre compréhension. Notre groupe est composé de représentants venus de

plusieurs mondes différents. Nous sommes réunis pour servir l’humanité. Nous représentons une plus

grande alliance encore qui est de nature plus spirituelle.

 

 

Question:ce message est adressé à un seul homme,pourquoi ne contactez -vous pas tout le monde si c’est si important?

 

C’est simplement une question d’efficacité. Nous ne contrôlons pas qui est sélectionné pour nous

recevoir. C’est le choix des Invisibles, ceux que vous pourriez appeler correctement “les Anges”. C’est

ainsi que nous les percevons. Ils ont sélectionné cette personne, une personne qui n’occupe aucune

position dans le monde, une personne qui n’est pas connue, une personne qui a été choisie à cause

de ses qualités et à cause de son héritage dans la GC. Nous sommes heureux d’en avoir un à qui

parler. Si nous parlions au travers de plusieurs, ils seraient peut-être en désaccord l’un avec l’autre, le

message deviendrait embrouillé et il se perdrait.

En nous basant sur notre propre expérience en tant qu’étudiants, nous savons que la transmission

de la sagesse spirituelle se fait généralement au travers d’une personne, avec le support de quelques

 

autres. Cet individu doit porter le poids, le fardeau et le risque d’être ainsi choisi. Nous le respectons

dans son choix, et nous comprenons quel fardeau cela peut être. Cela sera peut-être mal interprété et

c’est pourquoi le Sage doit rester caché. Nous devons rester cachés. Il doit rester caché. De cette

manière, le message peut être livré et le messager peut être protégé. Car ce message déclenchera de

l’hostilité. Les visiteurs s’y opposeront et s’y opposent déjà. Leur opposition peut être considérable

mais elle visera surtout le messager lui-même. C’est pour cette raison que le messager doit être

protégé.

Nous savons que les réponses à ces questions produiront plus de questions. Et beaucoup de ces

questions ne trouveront pas leurs réponses avant bien longtemps. Le Sage d’où qu’il soit doit vivre

avec des questions pour lesquelles il n’a pas encore de réponse. Les vraies réponses émergeront de

sa patience et de sa persévérance et c’est ainsi que le Sage sera capable d’en faire l’expérience et de

les personnifier.

 

 


LE MOT DE LA FIN

L’humanité est à l’aube d’une nouvelle ère. Elle fait face à une grave situation. Il est extrêmement

important qu’une éducation et une compréhension supérieures apparaissent. Nous sommes ici pour

remplir ce besoin à la demande des Invisibles. Ils comptent sur nous pour partager notre sagesse, car

nous vivons dans l’univers physique, comme vous. Nous ne sommes pas des êtres angéliques. Nous

ne sommes pas parfaits. Nous n’avons pas atteints les hauts domaines de l’éveil spirituel et de la

réalisation. Et par conséquent, nous espérons que notre message relatif à la plus Grande

Communauté sera plus pertinent et plus facilement reçu. Les Invisibles en savent beaucoup plus que

nous au sujet de la vie dans l’univers et des niveaux d’avancement et de réalisation qui sont

disponibles et pratiqués dans bien des endroits. Toutefois, ils nous ont demandé de vous parler de la

réalité de la vie physique parce que nous sommes complètement engagés dans cette avenue. Et nos

propres essais et erreurs nous ont fait comprendre l’importance et la signification de ce que nous

partageons avec vous.

Donc, nous venons en tant qu’Alliés de l’humanité, car c’est ce que nous sommes. Soyez

reconnaissants d’avoir des alliés qui puissent vous aider et vous éduquer, qui puissent ajouter à votre

force, et vous assister pour garantir votre liberté et votre réalisation. Car sans cette assistance, la

perspective de votre survie au genre d’infiltration étrangère dont vous faites actuellement l’expérience

serait très limitée. Oui, il y aurait bien quelques individus qui en viendraient à constater la situation qui

a cours en ce moment, mais leur nombre ne serait pas assez élevé, et leurs voix se perdraient dans la

brume.

À cet égard, nous ne pouvons que demander de nous faire confiance. Nous espérons qu’à travers

la sagesse de nos messages et à travers les occasions que vous avez de saisir leur signification et

leur pertinence, nous pourrons gagner cette confiance avec le temps, car vous avez des alliés dans la

GC. Vous avez de grands amis au-delà de ce monde, des amis qui ont souffert, qui ont fait face au

même genre de défi et qui ont réussi. Et comme nous avons reçu de l’assistance, nous nous devons

d’en assister d’autres. C’est notre convention sacrée. C’est à cela que nous nous sommes fermement

engagés.

 


 

UN NOUVEL ESPOIR BRILLE SUR LE MONDE

L’espoir dans le monde est ravivé par ceux qui deviennent forts de la connaissance. L’espoir peut

s’éteindre et il peut être rallumé. Il peut sembler aller et venir, selon le côté où penchent les gens et ce

qu’ils choisissent pour eux-mêmes. Il repose maintenant sur vous. Ce n’est pas parce que les

Invisibles sont ici que l’espoir vit. Sans vous, ce serait sans espoir. Car vous, et d’autres comme vous,

apportez un nouvel espoir dans le monde parce que vous apprenez à recevoir le cadeau de la

connaissance. Cela apporte un nouvel espoir au monde. Peut-être que vous ne pouvez pas le voir

clairement en ce moment. Peut-être que cela se situe au-delà de votre compréhension. Mais vu de

plus loin, c’est tellement vrai et tellement important.

L’émergence du monde dans la GC en témoigne. Si personne ne se préparait à cette aventure, si

personne n’apprenait la Voie de la connaissance ou la spiritualité de la plus Grande Communauté,

alors l’espoir paraîtrait se faner. Et le destin de l’humanité deviendrait tout à fait prévisible. Mais parce

qu’il y a de l’espoir dans le monde, espoir qui se fonde sur vous et sur d’autres comme vous qui

répondez à un plus grand appel, le destin de l’humanité est plus prometteur et la liberté des êtres

humains peut encore être assurée.


DÉFINITION DES TERMES

LES ALLIÉS DE L’HUMANITÉ : Un petit groupe d’êtres physiques venus de la plus Grande

Communauté qui sont cachés non loin de la Terre, dans notre système solaire. Leur mission est

d’observer et de faire un rapport sur les activités des visiteurs venus de l’espace et de leur

intervention dans notre monde d’aujourd’hui. Ils représentent les Sages au sein de bien des mondes.

LES VISITEURS : Plusieurs autres races étrangères venues de la plus Grande Communauté pour

“visiter” notre monde sans notre autorisation ; ils s’ingèrent activement dans les affaires humaines. Ils

sont impliqués dans un long processus en vue de s’intégrer dans notre tissu social et notre esprit ;

leur objectif est de prendre le contrôle des ressources de la Terre et d’utiliser ses habitants.

L’INTERVENTION : La présence des visiteurs étrangers, leur objectif et leurs activités chez nous.

LE PROGRAMME DE PACIFICATION : Le programme de persuasion et d’influence des visiteurs

visant à désarmer la conscience des gens et leur capacité de discernement face à l’Intervention afin

de les rendre passifs et obéissants.

LA PLUS GRANDE COMMUNAUTÉ : L’espace. Le vaste univers physique et spirituel dans lequel

l’humanité émerge et qui contient une vie intelligente sous d’innombrables manifestations.

LES INVISIBLES : Les Anges du Créateur qui surveillent le développement spirituel des êtres

conscients partout dans la plus Grande Communauté. Les Alliés les appellent les « Invisibles ».

LE DESTIN HUMAIN : L’humanité est destinée à émerger dans la plus Grande Communauté. C’est

notre évolution.

LES COLLECTIFS : Des organisations hiérarchiques complexes composées de plusieurs races

extraterrestres qui sont liées ensemble par leur allégeance commune. Les visiteurs extraterrestres

présentement chez vous appartiennent à plus d’un collectif. Ces collectifs ont des objectifs en

compétition les uns avec les autres.

L’ENVIRONNEMENT MENTAL : L’environnement d’influence de la pensée et du mental.

LA CONNAISSANCE : L’intelligence spirituelle qui vit en chaque personne. La source de tout ce que

nous connaissons. La compréhension intrinsèque. La sagesse éternelle. La partie éternelle de nous

qui ne peut pas être influencée, manipulée ou corrompue. Un potentiel offert à chaque vie intelligente.

La connaissance est Dieu en vous et Dieu est toute connaissance dans l’univers.

LES VOIES DE LA PERCEPTION : Plusieurs enseignements de la Voie de la connaissance qui sont

offerts sur bien des mondes dans la plus Grande Communauté.

LA VOIE DE LA CONNAISSANCE DANS LA PLUS GRANDE COMMUNAUTÉ : Un enseignement

spirituel du Créateur qui est pratiqué en beaucoup d’endroits dans la GC. Il enseigne comment faire

l’expérience de la connaissance, comment l’exprimer et comment préserver sa liberté individuelle

dans l’univers. Cet enseignement vous a été envoyé pour vous préparer aux réalités de la vie dans la

plus Grande Communauté.

 

 

 

 

 


 

MESSAGE DE M.V.SUMMERS:POURQUOI CE LIVRE A ÉTÉ ÉCRIT

 

Plus de 42 races extraterrestres nous visitent,dont les pléadiens.
Plus de 42 races extraterrestres nous visitent,dont les pléadiens.

 

Pendant presque vingt-cinq ans, j’ai été le destinataire d’un corps remarquable de connaissance, une

transmission, si vous voulez, émanant d’une présence angélique à laquelle j’ai souvent fait référence

dans mes écrits et que j’appelle “les Invisibles”. Cette expérience continue m’a mené à devenir le

fondateur de La Voie de la connaissance de la plus Grande Communauté, un enseignement spirituel qui présente une nouvelle compréhension de la vie,

de la liberté et de la spiritualité dans le plus grand univers physique dans lequel nous vivons. Cet

enseignement est relativement conservateur dans son contenu social et behavioriste mais

révolutionnaire dans ses dimensions spirituelles et intellectuelles.

Au début de 1997, la présence angélique me demanda de recevoir une série de messages d’une

source appelée “Les Alliés de l’humanité.” En premier, j’étais très hésitant. Mais je venais de

m’immerger dans la rédaction de mon livre  « La Spiritualité de la Grande Communauté, et cela me communiquait

un sens de l’importance d’une telle interaction. Peu de temps après, de brefs contacts espacés

commencèrent à se produire avec les Alliés. À la suite de cette introduction, en novembre 1997, la

transmission du matériel en provenance des Alliés de l’humanité commença.

Depuis ce temps, j’ai contemplé cette matière, j’ai lutté contre elle et elle m’a finalement éclairé. Ma

lutte portait sur la validité des Alliés eux-mêmes, les implications incroyables de leur message et enfin,

sur ce que cela signifierait pour moi d’être le porteur d’une telle information. Je savais que certains

individus, même des gens que j’admirais, pourraient bien résister ou manifester de l’hostilité envers le

message présenté dans ce livre et même envers moi pour l’avoir présenté. Oui, j’ai considéré de telles

possibilités dans mes moments de sombre réflexion.

Mais, je pensais également aux innombrables personnes qui savent que notre monde est visité et

qui ont été ridiculisées pour ce qu’elles voient et savent. Et je pensais au nombre croissant de gens à

travers le monde qui sont affectés directement, qui sont influencés et/ou enlevés contre leur volonté

par les forces étrangères dont parlent les Alliés. Je pensais à l’avenir et à la situation critique de

l’humanité face à cette “Intervention,” et je savais que je devais aller jusqu’au bout en dépit des

risques ou de la dissension encourus.

J’ai choisi de répondre à la demande qu’on m’a faite de présenter ce message. Mais avant de le

faire, j’ai pris un temps considérable pour examiner pour moi-même le matériel des Alliés. Durant

cette période, j’ai voyagé à travers le pays, j’ai parlé avec beaucoup de gens et j’ai visité bien des

endroits. Je me demandais continuellement : “Se pourrait-il que le message des Alliés dise vrai ?”

Dans de nombreuses villes, petites et grandes, et même en pleine campagne, je pouvais sentir la

présence des visiteurs dont les Alliés parlent, une présence présentement sur Terre. Je pouvais voir

les effets de leur influence dans la passivité croissante et le manque de discernement critique chez

des gens autrement intelligents et énergiques. Je pouvais voir leur influence jouer dans plusieurs des

livres populaires sur les contacts extraterrestres, passant des messages qui encouragent la

coopération avec les visiteurs. Dans les groupes et les conférences sur le sujet où j’ai été invité à

parler, j’ai souvent trouvé que les gens manifestaient un espoir aveugle en nos visiteurs et une

confiance imméritée, attitudes qui sont encouragées au nom de la pensée positive ou de l’ouverture

d’esprit. Souvent, la prémisse acceptée était que les étrangers étaient sages et bien intentionnés et

que l’erreur humaine et la manipulation du gouvernement secret étaient la source du problème. Le

matériel des Alliés ne nie pas que ce sont de vrais problèmes mais il pointe que le plus grand

problème, le problème que nous ne voyons pas et que nous ne pouvons pas complètement saisir à

partir de notre point d’observation, tient à la vérité sur les intentions des visiteurs et la réalité de leur

organisation et de leurs méthodes.

Cependant, il y a plusieurs problèmes que je dois continuellement affronter en tant que porteur de

ce message : les hypothèses préférées des gens portant sur la réalité des contacts avec des

extraterrestres, la ridiculisation par les médias, l’indifférence des scientifiques, et la dénégation du

phénomène dans son ensemble parmi la population en général. Je me demande souvent quelle part

de ces réactions tient simplement à la nature humaine et laquelle résulte des effets du programme de

pacification.

Vers la fin, j’ai commencé à sentir que la vérité sur la question extraterrestre n’était pas

complètement explorée. Je savais que le message des Alliés devait être partagé et que quelque

chose devait être fait.

Les gens ont besoin de savoir que nous avons des Alliés en dehors de notre sphère, et surtout,

pourquoi nous avons besoin d’eux. Il se trouve que ce que les Alliés eux-mêmes ont à nous dire au

sujet de la vie dans l’univers, des interactions entre sociétés et des visites d’étrangers sur notre sol

 

diffère passablement de ce que beaucoup d’autres sources nous en ont dit et peut-être même est-ce

différent de ce que nous nous sommes dit à nous-mêmes. Le matériel présenté par les Alliés révèle la

nature du grand seuil sur lequel nous nous tenons.

Pour mieux saisir la signification et les implications de ce livre, je recommande de lire  les Alliés de l’Humanité ,plusieurs fois et d’y réfléchir avec soin. Je vous conseille vivement de trouver d’autres

personnes avec qui partager votre lecture. C’est au sein de groupes de support que les gens peuvent

découvrir et partager leurs expériences les plus profondes et leur sagacité. Nous devons activer

réciproquement nos connaissances en la matière pour aller au-delà des partis pris culturels et des

limitations que posent nos propres peurs et nos suppositions. Cela est nécessaire pour commencer à

briser le sortilège de notre propre conditionnement social et religieux et pour neutraliser le programme

de pacification dont les Alliés nous parlent. Étant donné tout cela, la pleine compréhension du

message des Alliés peut prendre un certain temps.

En nous communiquant cette information, les Alliés veulent sonner l’alarme. Il n’est pas nécessaire

que tous les citoyens du monde répondent à cet appel ; mais, nous aurons besoin de gens de partout

pour commencer à renverser la vapeur, à réveiller les consciences et à compenser les effets

envahissants de l’Intervention.

Si l’information relative à l’Intervention est importante, c’est au coeur de notre sagesse spirituelle

inhérente et de notre intelligence, et non pas dans la technologie, que se cache la clef de notre

capacité à comprendre le grand changement qui se produit dans notre monde et dans nos vies et à y

faire face. Le contact avec la vie intelligente dans l’univers est O¶pYpQHPHQW de notre époque. Mais en

dépit de la gravité de la situation, l’Intervention offre une grande occasion à l’humanité. Si nous

pouvons traverser ce seuil avec succès, nous aurons la force et l’objectif commun nécessaires pour

nous élever, pour nous unir, pour restaurer notre environnement et s’exprimer d’une seule voix dans

la plus Grande Communauté.

—M.V. Summers

 


 

AU SUJET DE L’AUTEUR

Et contact

Marshall Vian Summers est le fondateur de la Société de la Voie de la Connaissance de la Grande Communauté et il est le représentant principal de la spiritualité de la plus Grande Communauté dans le

monde d’aujourd’hui. Après avoir abandonné sa carrière comme éducateur spécialisé auprès des non

voyants, il mit sur pied des cours sur les relations humaines, le guide intérieur et la voie spirituelle. Il

enseigna durant plusieurs années jusqu’à ce qu’il fasse l’expérience d’une initiation spirituelle qui

changea sa vie en1982. Cela prépara le terrain pour que La Voie de la connaissance dans la plus

Grande Communauté soit révélée par une présence

angélique surnommée “les Invisibles“, tel que le rapporte le livre les Alliés de l’Humanité/. Maintenant,

presque deux décennies plus tard, le produit de cette relation est offert aux gens de partout pour la

première fois dans une série de livres que vous pouvez trouver à la librairie.

Marshall Vian Summers vit dans la solitude avec sa femme et sa famille et il continue à recevoir les

écrits sacrés regroupés sous le titre  de la Voie de la Connaissance de la Grande Communauté. Par le biais de ses

écrits, ses enregistrements et ses présentations, Marshall éveille la conscience du monde à la réalité

de la vie dans l’univers et il diffuse le message que nous sommes sur le point d’émerger dans un

univers plein de vie intelligente et que nous devons nous y préparer.

 

Marshall Vian summers

 

 

 

 

Livre numérique:L’esprit de la SS …par Heinrich Himmler

                    L’Esprit de la SS

Photo du Reichfûhrer Heinrich Himmler donnant la main au Führer Adolph Hitler lors d'une rencontre au
Photo du Reichführer Heinrich Himmler donnant la main au Führer Adolph Hitler lors d’une rencontre au « Nid d’Aigle »,en 1941.

Notre but n’est pas de fonder une association d’hommes qui s’effondrerait tôt ou tard comme toutes les associations d’hommes ou de soldats : notre but est de constituer progressivement un Ordre véritable. A mon avis, on emploie trop souvent le mot d’ordre. Ce n’est pas un ordre parce que nous l’appelons ainsi. J’espère que dans dix ans nous formerons un ordre, et pas seulement un ordre d’hommes, mais un ordre constitué de clans réunis en communautés. Un ordre auquel les femmes seront aussi nécessaires que les hommes. Comprenons bien qu’il serait insensé d’aller chercher le sang noble à travers toute l’Allemagne et de le placer très sagement sous le signe de cette idée, tout en lui permettant de s’allier comme il lui plaira à n’importe quelle famille. Nous voulons créer pour les siècles à venir une nouvelle classe supérieure, une nouvelle noblesse allemande qui sera sans cesse sélectionnée et se composera exclusivement des meilleurs fils et des meilleures filles de notre peuple, une noblesse qui ne vieillira jamais, qui se rattachera à la tradition et au passé dans la mesure où il aura de la valeur — jusqu’aux siècles les plus reculés — et qui représentera toujours la jeunesse aux yeux de notre peuple.

4

Heinrich himmler photo color 002

Nous sommes soumis à la loi de l’élite. Nous avons établi des

critères rigoureux pour le corps, le caractère et l’esprit. Nous avons

toujours sélectionné et abandonné ce qui n’était pas supérieur. Tant

que nous aurons la force nécessaire au maintient de ce principe, cet

Ordre restera sain. Le jour où nous aurons oublié les principes sacrés

de sélection et d’austérité, ce jour là, le germe de la mort sera en

nous. C’est pourquoi nous devons en toutes circonstances et partout

nous rappeler nos principes : sang, sélection, austérité. Chacun de

nous sélectionnera parmi tous les hommes qu’il connaît ceux qui

sont de race pure et dont on peut dire au premier coup d’oeil que se

sont des chefs nés ; il suffira de leur donner l’occasion d’en faire la

preuve. Vous devez amener à nous ce jeune garçon, passer des heures

à vous occuper de lui et veiller à toujours être pour lui un oncle et un

protecteur pendant toutes les années qu’il passera chez nous, jusqu’à

qu’il devienne sous-lieutenant. De cette manière nous aurons réellement

le meilleur de l’Allemagne dans nos rangs, et qu’importe qu’il

s’agisse du fils d’un receveur d’autobus ou du fils d’un comte. Jamais

la route qui mène à nous ne doit être barrée pour ceux qui ont le

sang pur, quelle que soit leur origine. Mais seul le sang véritablement

pur doit accéder aux postes de commandement : nous aurons

ainsi une élite du sang qui deviendra la nouvelle noblesse du peuple

allemand.

Le SS-Obergruppenführer Darré m’a récemment fait une proposition

d’importance. Il m’a conseillé — ce que je considère comme

absolument juste — de vous donner la mission d’incorporer l’année

prochaine dans les SS trois cents fils de paysans qui hériteront un

jour du domaine familial : nous pourrons ainsi établir peu à peu une

structure solide dans les villages. Les meilleurs fils du village et plus

tard les meilleurs paysans doivent appartenir à cette communauté de

sang et de vie qu’est la SS.

La Allgemeine SS, qui compte actuellement cent régiments à

pied, est le fondement de notre organisation, le fondement aussi

de tout notre patrimoine intellectuel. C’est l’organisation à laquelle

incombe la tâche de reconnaître le sang allemand véritablement pur,

5

de l’amener dans nos rangs et de l’éduquer par mis nous, non pas

de l’enlever au peuple allemand, mais de l’éduquer et de lui insuffler

un esprit de corps, un sens du devoir et sentiment du sacrifice tels

qu’alors nous pourrons prendre la responsabilité de constituer une

organisation réunissant les meilleurs. Nous devons cependant veiller,

sans jamais relâcher notre effort ni notre esprit, à ce que toutes

ces ramifications que nous avons instituées sentent qu’elles ne sont

jamais qu’une partie d’un tout, de la même manière, il faut que la SS

sente qu’elle n’est qu’une composante du Parti :

J’estime que là réside mon devoir et ma plus haute mission.

Nous sommes d’abord des nationaux-socialistes, ensuite seulement

nous sommes des SS ; chaque homme est d’abord un SS ; il fait

ensuite partie de la Allgemeine SS, de la Verfügungs truppe, des unités

Têtes de Mort ou du service de sécurité.

Autant chacun de vous et chacun de vos officiers aime et doit

aimer exercer son activité créatrice dans son propre domaine — et

vous y avez la plus grande liberté — autant je vous demande de

toujours persuader vos hommes et votre état-major qu’ils ne sont

qu’une partie à l’intérieur d’un tout et qu’ils ne peuvent représenter

quelque chose que si le tout représente lui-même quelque chose.

Administrer signifie ne pas laisser s’effondrer ce que d’autres

ont créer.

Diriger au contraire signifie former le caractère de l’être humain

dans l’intérêt du peuple, faire apparaître ce que chaque homme

a de meilleur en lui, apporter des idées nouvelles et donner de nouvelles

impulsions.

Je veux que jamais ne se propage dans la SS l’idée que les chefs

qui la commandent ne sont que les administrateurs d’une organisation

existante.

Nous devons bien comprendre que dans dix ans nous exigerons

de la SS plus qu’aujourd’hui.

A ce moment (1933), nous nous sommes trouvés devant le problème

le plus difficile. Nous avions à choisir entre : fermer le Parti

6

et ses organismes, rester un organe de très haute qualité avec très

peu d’adhérents et une base restreinte, ou bien ouvrir largement les

organismes afin d’élargir la base. Cette dernière solution a fait entrer

au Parti un grand nombre de gens qui n’étaient ni absolument

enthousiastes, ni idéalistes ; tous ces gens nous ont mis en danger

par leur nombre, et c’est pour cette raison qu’en 1933, alors que les

autres organismes du Parti grandissaient, j’ai fermé la SS entre 1933

et 1935, j’ai balayé tout ce qui n’avait pas de valeur. J’ai mis à la porte

environs 60 000 personnes, alors que le chiffre actuel de la SS est de

210 000. Cette purge a fait du bien à l’Ordre. La qualité est devenue

meilleure au détriment de la quantité.

Un homme qui n’est bon que pour le sport ne m’intéresse

guère ; un homme doit avoir une valeur humaine, être un sujet

convenable, aboutir à quelque chose dans son domaine, dans son

métier. De même, un homme qui change sans raison de métier pour

la troisième fois ne nous intéresse plus ; nous le mettons à la porte.

Je le dis franchement : dans ce domaine (sport) comme dans tous les

autres, je suis fier de constater que nous sommes les meilleurs, même

s’il ne s’agit pas de notre principale activité. Voyez-vous , s’il y avait

un domaine où ne nous soyons pas les meilleurs d’Allemagne, ou

bien nous serions paresseux ou bien notre sélection serait mal faite.

Lorsqu’on a le meilleur sang, on peut aboutir partout aux meilleurs

résultats, il s’agit seulement de faire ce qu’il faut.

Il y a toujours eu des faiblesses, dans toutes les organisations

humaines.

Des fautes seront toujours commises. Il arrivera toujours que

quelqu’un commette une erreur. Mais les organisations se différencient

dans la mesure où les unes éliminent ceux qui sont indignes

d’elles, alors que les autres couvrent cette indignité en invoquant

de ces excuses inconsidérées pour lesquelles l’homme a un tel penchant,

en disant par exemple :

‘‘ On ne peut mettre ce porc à la porte, ce serait porter atteinte à

notre uniforme ’’. Donc ce porc devrait être couvert par cet uniforme

honorable dans lequel sont tombés des dizaines de généraux, des

7

centaines de colonels, des centaines de commandants de régiment,

des dizaines de milliers d’officiers qui ont versé leur sang, cet uniforme

devrait servir de couverture à un porc ? Non, l’uniforme exige

que tous ceux qui sont indignes de lui en soient dépouillés, de façon

rigoureuse et impitoyable.

Deux camarades doivent s’éduquer mutuellement, et si l’un

d’eux se conduit de manière indigne, il faut qu’il soit exclu de cette

camaraderie.

Et quand un homme se conduit de manière tout à fait indigne,

le devoir de ses camarades est de lui dire : ‘‘ Voilà un pistolet, tu n’as

plus qu’à tirer ’’, ainsi que cela a toujours été l’usage parmi les officiers

Allemands convenables.

Aujourd’hui encore, il se présente tous les mois un cas d’homosexualité

dans la SS. Nous avons de huit à dix cas par an. J’ai donc

décidé la chose suivante : dans tous les cas ces individus seront officiellement

dégradés, exclus de la SS et traduis devant un tribunal.

Après avoir expié la peine infligée par le tribunal, ils seront internés

sur mon ordre dans un camp de concentration. Dans chaque cas,

le corps d’origine sera informé de la chose par mon ordre. J’espère

ainsi extirper ces gens de la SS, jusqu’au dernier : je veux préserver

le sang noble que nous recevons dans notre organisation et l’oeuvre

d’assainissement racial que nous poursuivons en Allemagne.

Les insuffisances et les indignités humaines existeront toujours,

même dans le meilleur corps, même dans la meilleure communauté.

La seule différence réside dans la façon dont réagirons ces

organisations : les unes dissimuleront les faits en disant qu’elles se

discréditeraient en excluant le coupable. L’autre sorte de communauté

dira : c’est terrible pour nous, mais il faut qu’il s’en aille. Vous

voudrez bien agir selon cette dernière ligne de conduite. Je souhaite

que ces choses ne soient pas étouffées : ni dans la SS, ni même dans

une partie de la SS, ni même dans un bataillon. Aussi longtemps que

nous proscrirons une telle manière d’agir et que nous serons sévères

avec un homme, même en considérant tous ses mérites passés, nous

demeurerons une organisation saine.

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Si nous ne mettons pas en pratique dans chacune de nos actions

ce commandement du Führer : ‘‘ Le Parti doit être un modèle ’’,

si nous n’avons pas toujours le courage d’agir vis-à-vis de nos camarades

du Parti avec brutalité et sans pitié, nous perdons le droit

moral de diriger et d’édicter des lois. Je ne me permettrais pas de

dire cela si je ne pouvais vraiment prouver que j’agis de la sorte à

l’intérieur de la SS.

Mon point de vue a toujours été le suivant : si nous voulons

gagner la guerre, nous avons vis-à-vis de notre peuple et de notre

race, vis-à-vis de notre Führer qui nous a enfin été accordé au bout

de deux milles ans, l’obligation de ne pas être mesquins et d’être

conséquents.

Nous n’avons pas le droit de prendre un seul pfennig sur les

biens confisqués aux Juifs. J’ai arrêté dès le départ que le SS qui

prendrait ne serait-ce qu’un seul mark serait condamné à mort. Ces

derniers jours, je peux le dire franchement, j’ai signé pour cette raison

une douzaine d’arrêts de mort. Il faut se montrer dur pour que

l’ensemble n’en souffre pas. Lorsqu’un homme perd son honneur,

c’est le bataillon tout entier qui le perd avec lui. Lorsque le bataillon

perd son honneur c’est chaque homme du bataillon qui perd son

honneur avec lui.

Croyez-vous qu’un homme entrera encore dans un tel

bataillon ?

S’éduquer mutuellement est une des tâches les plus lourdes de

la camaraderie. Il est bien sûr plus agréable et plus sympathique de

pouvoir raconter quelque chose plutôt que de devoir dire ‘‘ Mon cher

ce que tu as fait n’est pas correct ’’. Mon intention n’est pas de faire

naître une association de tartufes moralisateurs, la SS n’a jamais rien

connu de tel. J’exige que les divertissements soient aussi honorables

que tout le reste. Beaucoup de choses qui passent pour honorables

dans les conceptions libérales et bourgeoises ne sont pas admissibles

chez un SS. Beaucoup se conforment à la lettre aux articles du code,

ce qui ne les empêche pas d’être des canailles et de voler l’argent des

autres. Lorsqu’un SS suit cette route la camaraderie doit cesser.

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Nous en avons fini avec le passé, il est maintenant nécessaire

que je vous dise en quelques mots ce que j’attends de vous. Je

m’adresse à vous comme je me suis déjà adressé à mes SS en 1933 et

en 1934. Voici ce que j’exige :

1. Fidélité : fidélité inconditionnelle au Führer. La devise

qu’il nous a donnée pour vous reconnaître en elle : ‘‘ Mon

honneur est la fidélité ’’, doit vous servir de fil directeur. Vous

devez la vivre non en parole, mais en acte. La prononcer

est très facile, l’appliquer pendant toute une vie, que cela se

voie ou non, est assez difficile. Votre fidélité doit venir du

coeur et non de l’esprit, car ce dernier est souvent mauvais

conseiller. Lorsqu’on a juré fidélité, on doit rester fidèle,

que cela tourne à notre avantage ou à notre désavantage.

2. Obéissance : obéir sans réfléchir, sans hésiter, sans rien

soupeser, sans rien demander, obéir de toutes ses forces.

C’est nécessaire aucun ordre ne vous est donné sans que

celui qui le donne en prenne la responsabilité

3. Camaraderie : ici encore, dans un sens différent du sens

courant. Il va de soit que vous devez être bons camarades,

que vous devez donner à celui qui a faim, aider celui qui

est dans la peine, que vous entreteniez des relations de camaraderie

est une chose qui va de soi pour tous ceux qui

font partie de la nation allemande. Accorder sa protection

à celui qui est sans défense, avoir une attitude correcte et

chevaleresque vis-à-vis des femmes et des jeunes filles sont

autant de choses qui vont de soi pour un SS. J’exige plus

encore, et c’est cela qui est difficile. J’exige que vous fassiez

mutuellement votre éducation à l’intérieur du bataillon.

En premier lieu, j’exige de vous et de tous les soldats la fidélité.

La fidélité au chef suprême et donc au Reich, au peuple. Il ne suffit

pas de dire ‘‘ Je suis fidèle à la foi jurée, je suis fonctionnaire, officier, et

je ne peux pas faire autrement ’’. Car la fidélité forme un tout. Il n’y a

pas de si ni de mais dans la fidélité, pas de réserve intérieure, pas de

10

droit réservé. Soyez également convaincus d’une chose : les hommes

feront toujours des fautes. Chacun de nous. Il existe certaines fautes

qui sont humaines, que l’on peut pardonner et qui sont pardonnées.

L’infidélité est au premier rang des fautes qui ne pourront jamais

êtres pardonnées. L’infidélité détruit l’ordre de l’État, l’infidélité détruit

les troupes et les armées. Les peuples disparaissent à cause de

l’infidélité. Vous devez avoir bien conscience d’une chose : lorsque

l’un de vous trahit la foi jurée, il montre à ses hommes qu’ils peuvent

en faire autant.

Voici ce que j’exige de vous, officiers et hommes de troupe SS :

que vous vous conduisiez avec vos camarades comme si vous étiez

tous nés ensemble, que vous appreniez à vos camarades et à vos subordonnés

— qui sont aussi vos Camarades — tout ce que vous

savez et tout ce que vous avez apprit en Allemagne. Voici ce que

j’exige de vous, officiers et hommes de troupe : que vous transportiez

hors de la zone de combat votre camarade ukrainien ou galicien

blessé, exactement comme s’il était votre frère. Et voici ce que j’exige

de vous, officiers et hommes de troupe ukrainiens qui faites partie

de cette division, et de vous, allemands : que vous rivalisiez de camaraderie.

Ce que j’exige de vous est ce que je porte en moi-même :

une foi que rien ne peut ébranler, la foi dans le Führer, la foi dans

l’avenir de ce Reich grand allemand, non : grand germanique, la foi

en notre valeur personnelle et la foi en nous-mêmes. C’est quelque

chose que je dois exiger, et que je voudrais sans faire de phrases

faire jaillir en vous, comme une flamme sacrée. Vous qui exercez un

commandement , il est de votre devoir de ne jamais perdre votre foi

dans la victoire finale, votre foi dans la mission du peuple germanique,

et cela à aucune seconde, à aucun moment, aussi désespéré

qu’il paraisse. Jamais vous ne devez laisser parler au fond de vous

l’esprit menteur, ni les calculs menteurs. Car dans la vie des peuples

les impondérables sont plus importants que tous les chiffres et que

tout les calculs conformes à la raison. les tristes événements de ces

derniers jours en sont pour moi la preuve la plus vivante. L’attentat

contre le Führer était le calcul intellectuel le plus abominable. Les

11

conjurés comptaient qu’un instrument dénué d’âme exploserait dès

qu’ils appuieraient sur le bouton, une foi l’appareil mis en place.

Ils se sont complètement trompés parce qu’ils n’ont pu faire entrer

dans leurs calculs cette chose impondérable : la foi de cette jeunesse

dans le Führer, la fidélité de cette jeunesse au Führer. La foi dit :

‘‘ Vous pouvez me démontrer ce que vous voulez, nous vaincrons ’’. Ce

fut plus fort que ce travail d’état-major, que cette apparente finesse

d’état-major, fausse et perverse.

En Allemagne, beaucoup de gens croient devoir nous qualifier,

nous SS, de ‘‘ sans Dieu et sans religion ’’. Il est juste de dire qu’en

tant que Groupe de Protection, nous nous préoccupons moins que

quiconque de la confession des autres ou de l’Église à laquelle ils

appartiennent. Notre croyance en un Dieu tout-puissant est extrêmement

profonde et nous refusons d’admettre dans nos rangs ces

gens prétentieux, arrogants et déraisonnables que sont les athées. Ce

serait gravement méconnaître nos méthodes que de croire que sans

cette foi, nous nous hasarderions à exécuter les tâches que le Führer

nous a imposées et à appliquer les lois que nous sommes données. Si

nous ne croyons pas en toute humilité à une autorité divine placée

au-dessus de nous et à un ordre instauré par Dieu, soyez sûrs que

nous ne trouverons pas notre place entre nos ancêtres et nos descendants,

entre un passé infini à l’échelle humaine et un avenir éternel.

Celui qui prête serment sur la croix gammée doit renier et haïr

toutes les autres croix.


Réflexions Idéologiques

La loi de la nature est ainsi : ce qui est dur est bon, ce qui est

fort est bon, ce qui procède de la lutte pour l’existence, au plan du

corps, du caractère et de l’esprit, est bon du point de vue de la durée.

Nous resterons sains et résistants, aussi longtemps que nous

ne tomberons pas dans la démocratie, ou dans l’empire héréditaire

ou légitime, qui ne provient pas du peuple lui-même. Voyons clair :

nous n’existerons pendant des dizaines d’années à venir que si nous

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restons un peuple profondément convaincu d’avoir à s’en tenir à lui-même,

à croire à sa propre force, et à la maintenir.

Si dans l’ensemble nous avons surmonté cet hiver de manière

très honorable, c’est à mon avis parce que nos hommes, et surtout

nos chefs, croient en notre conception du monde. Exactement

comme l’autre est un bolcheviste convaincu, nous sommes des nationaux-

socialistes convaincus, des Germains convaincus. C’est de cela

qu’il s’agit. C’est un combat idéologique comme l’était le combat

contre les Huns au moment des Grandes Invasions, comme l’était

le combat contre l’Islam pendant tout le Moyen-Age : ce n’était pas

un combat religieux, mais un combat racial. Le combat est exactement

le même aujourd’hui. C’est aujourd’hui un combat racial,

exactement comme le combat contre les Huns et le combat contre

les tatares, comme on disait alors. Mais il est important que nous sachions

et que notre corps d’officiers — que nous envoyons toujours

en mission — en soit convaincu jusqu’au fond du coeur. Car le coeur

seul peut donner la force de maîtriser des situations impossibles.

La force de nos soldats allemands et du peuple allemand dans

son ensemble réside dans la foi et la conviction que nous avons plus

de valeurs que les autres, conformément à notre sang et à notre race.

C’est là, messieurs, le fondement, le postulat de notre existence historique.

Un peuple situé au milieu de l’Europe, entouré de toute

part d’ennemis, un peuple qui a survécu à une guerre de Trente

ans, qui en est sorti avec trois millions et demi à quatre millions

d’habitants et qui parvient ensuite à la grandeur historique d’une

Grande Allemagne (qui se transforme en un Reich germanique),

un tel peuple n’existe que grâce à sa qualité, à sa valeur raciale. A

partir du moment où nous commençons à douter de notre propre

foi, de notre valeur raciale, l’homme germanique est perdu. Car les

autres sont plus nombreux que nous. Mais nous avons plus de valeur

qu’eux. Notre devoir est de faire en sorte que dans les prochaines

générations, dans les siècles à venir, cet homme germanique constitue

à nouveau la classe dirigeante de vastes parties de la terre, et

gouverne ainsi le monde, comme autrefois dans la nuit des temps.

13

De l’autre côté il y a un peuple de cent quatre-vingts millions

d’hommes, un mélange de races et de peuples dont les noms sont

parfaitement imprononçables et qui ont une telle allure qu’ont peut

tous les abattre sans merci, sans aucune pitié. Ces bêtes qui, à chaque

fois qu’elles trouvent un prisonnier allemand blessé, le bafouent et le

torturent au lieu de le traiter comme un soldat loyal.

Quel est le sens de cette guerre ?

Le sens de cette guerre est la confirmation historique du Reich

grand allemand face au monde entier. C’est un acte en soi, un acte

suffisamment important pour mener une guerre de six ans, quand

on pense qu’un Frédéric le Grand a combattu pendant sept ans,

dans une situation beaucoup plus difficile, pour confirmer un Etat

de deux millions et demi d’habitants. C’est aussi le commencement

et la fondation du Reich grand germanique, l’extension de notre base

ethnique par la réintégration de trente millions d’hommes de notre

sang, d’ascendance germanique : Danois, Flamands, Hollandais,

Norvégiens et autres peut-être.

Le but de cette guerre est en troisième lieu la domination et

l’organisation du continent appelé Europe, auquel nous avons apporté

culture, vie et sécurité au prix de nos vies et en versant le sang

des innombrables soldats qui nous ont précédés ; en prévision des

années de paix, nous devons organiser l’économie de ce continent ;

en prévision des guerres et des conflits futurs, nous devons organiser

son armée. A ce sujet notre intelligence des problèmes militaires

et nos connaissances technique nous disent que si les frontières

actuelles sont maintenues, toute guerre à venir sera perdue dès le

départ, un peuple a déjà perdu la prochaine guerre, si ses postes de

détection aérienne ne sont pas placés deux mille kilomètres en avant

de ses frontières.

Le but de cette guerre est en quatrième lieu de repousser les

frontières de la nation allemande de cinq cents kilomètres vers l’Est

au minimum, à partir des frontières de 1939. Il s’agit de peupler

Heinrich Himmler en compagnie de Sepp Dietrich.
Heinrich Himmler en compagnie de Sepp Dietrich.

14

cet espace en fils de sang germanique, en familles germaniques, en

fils allemands et en familles allemandes, pour former comme une

pépinière de sang germanique : il faut en effet que nous continuions

à être un peuple de paysans alors que nous avons presque cessé de

l’être : la population rurale n’a cessé de diminuer. J’estime nécessaire

que nous nous fixions dès aujourd’hui en pensée un but à long

terme : ce but est le suivant — je l’ai déjà évoqué : constitution d’un

peuple de Germains de cent vingt millions d’hommes, déplacement

des frontières de la nation allemande de cinq cents kilomètres à l’Est,

poursuite inlassable du peuplement pendant les vingt années qui

suivront la guerre, puis création de points de protection — protection

de notre puissance aussi bien que de notre nationalité — grâce

à des îlots de peuplement aussi loin que s’étende la domination allemande

en Europe, au Sud-est à l’Est et à l’Ouest, préparation intérieure

et extérieure — mais surtout par le sang, par sa qualité et

sa quantité — de notre peuple aux conflits qui viendrons après cette

guerre pour nos descendants et les générations futures : car alors ce

ne seront pas des peuples, mais des races entières qui s’organiseront

et des continents entiers qui marcheront les uns sur les autres et qui

s’affronteront.

C’est à notre génération, à elle surtout, qu’incombe la tâche

d’assurer à notre peuple l’éternité. Et si vous considérez cet espace

de temps, cette éternité, je crois que chacun, à l’heure de la détresse

et du danger, comprendra que la vie de notre génération ne représente

qu’une seconde dans la vie de la terre et dans la vie de notre

peuple. Et c’est pendant cette petite seconde que celui qui vit à ce

moment-là doit faire son devoir. Beaucoup, beaucoup d’entre nous

ne verrons pas la victoire, mais le destin en épargnera aussi un grand

nombre. Après la guerre nous travaillerons pour gagner la paix, ce

qui sera peut-être plus difficile que de gagner la guerre. Nous vivrons

cette époque de paix, et puis un jour notre existence se terminera,

nous devons donc agir dès aujourd’hui de telle sorte que nos enfants

et nos petits-enfants puissent dire de nous : ‘‘ Nos pères, nos ancêtres, se

sont montrés dignes d’être les officiers d’Adolf Hitler, le Führer envoyé par

Heinrich Himmler à Malthusen,en 1941.
Heinrich Himmler à Malthusen,en 1941.

15

le Seigneur, en un temps qui fut le plus dur de toute l’histoire du peuple

germanique. ’’

Nous devons remarquer la chose suivante : dans l’histoire, sur

ce globe, sur cette terre, seul notre propre sang peut représenter un

danger pour la nation. C’est pourquoi, en cette époque qui est pour

nous une époque de force, nous devons veiller à ramener tous ceux

de notre sang, ce qui est assurément en notre pouvoir, et également

veiller à ce que jamais notre sang ne nous soit retiré et perdu pour

nous.

Et vous pouvez être certains que nous donnerons à tous les

gens de notre sang véritablement noble la possibilité d’une ascension

en leur permettant de s’incorporer à ce puissant Reich et de

grandir au milieu du peuple allemand. Il y a eu autrefois bien des

frottements — disons les choses comme elles sont — dus à l’ignorance,

à l’injustice et, dans les cercles de conjurés, à la mauvaise volonté

qui opposait l’armée et la SS. Je ne suis pas ici en tant que

Reichsführer SS et, disons, en tant que commandant en chef d’une

partie de la Wehrmacht qui ferait concurrence aux autres, je suis

ici en tant que partisan fidèle au Führer, en tant que soldat, national-

socialiste, en tant qu’allemand et Germain. Pour moi, ma tâche

est d’être votre camarade et votre ami en même temps que votre

commandant suprême, comme je le suis pour mes hommes. Je ne

fais aucune différence, j’accorde mon entière confiance à ce corps

d’officiers et à l’armée allemande, et je sais que la loyauté et l’esprit

chevaleresque sont encore très forts chez l’Allemand de sang germanique.

Et je voudrais vous donner à vous, officiers, un mot d’ordre

qui est un mot d’ordre allemand très ancien. Il y avait au Moyen-

Age une inscription placée au-dessus du comptoir des maisons du

commerce, qui signifie en allemand moderne : ‘‘ L’honneur est une

contrainte suffisante ! ’’ C’est ainsi que nous agirons !

Il faut que vous exerciez votre action sur le coeur de vos officiers,

sur le coeur de vos hommes. Mettez dans ces coeurs le feu

sacré de l’honneur militaire, de la vraie tradition militaire allemande,

emplissez-les de foi et de reconnaissance envers le destin qui nous

16

a accordé le Führer, et répétez chaque jour à vos hommes pourquoi

ils combattent, pourquoi ils doivent donner leur sang, souffrir et se

priver. Dites-leur chaque jour de penser à leur enfant, à leur petite

soeur ou à leurs parents, à leur femme, dites-leur qu’ils les protègent,

qu’ils défendent la pureté de notre sang et la beauté de notre pays,

que l’avenir de la nation repose entre les mains de cette division et

de tous ces soldats, entre vos mains à vous.

Ce qui est en jeu dans notre lutte, c’est le national-socialisme,

une idéologie fondée sur la valeur de notre sang germanique, de

notre race nordique.

Ce qui est en jeu, c’est un monde tels que nous l’avons conçu,

beau, honnête, fait d’égalité sociale, un monde riche en joies et en

culture.

Malheur à nous si le peuple germanique ne peut gagner ce

combat ! Ce sera la fin de la beauté, de la culture et de la force

créatrice sur cette terre. Nous luttons pour cet avenir et nous maintenons

l’héritage de nos aïeux. Nous connaissons le visage que nous

donnerons à cet avenir. C’est pour cette raison que nous sommes

plus fanatiques que jamais, plus croyants que jamais, plus obéissants

et plus probes que jamais, car tel est notre devoir.

Justice

Tout peuple, aussi bon qu’il soit, possède sa boue, sa lie. Après

la guerre de Trente ans, il restait quatre millions de personnes en

Allemagne, notre peuple s’est formé à partir de cela en trois siècles,

et lui aussi possède sa boue. Elle n’est certainement pas plus importante

que chez les autres peuples. Elle est parfois très dangereuse

pour un peuple aussi haut placé que nous le sommes parce qu’elle

détonne particulièrement. On comprend son existence et on peut

l’expliquer. Au cours des siècles, toutes sortes de peuples et de races

venus d’Asie, de l’Est et de l’Ouest, ont traversé ce merveilleux pays

avec ses extraordinaires paysages, ce pays si beau, mais si mal placé

géographiquement, avec ses frontières ouvertes à l’Est et à l’Ouest.

L’énigme que sont l’hérédité et le jeu de l’amour provoquerons tou

17

jours au sein de notre peuple l’apparition de germes douteux qui

deviendront des hommes. Il ne faut pas que cela nous attriste. Les

lois d’hygiène raciale qui ont été édictées par l’État national-socialiste

amèneront un changement inouï dans l’avenir. Une grande

partie du sang douteux — la plupart du temps donc enclin à faire

des criminels et des êtres asociaux — n’aura plus la possibilité de se

perpétuer : il ne sera plus mis au monde. Nous devons cependant

bien voir que, de la boue de notre peuple et de la rencontre de ces

germes — ce à quoi la loi ne peut remédier — , certains spécimens

de sous-hommes continueront à voir le jour, aussi belles et aussi

riches d’avenir que soient les lois d’hygiène raciale national-socialiste,

et ce dans les siècles et les générations à venir.

Nous devons découvrir ceux qui auront manqué à leur devoir

et les exclure sans pitié, les remettre aux mains des juges et les dénoncer

publiquement. Toute organisation humaine a ses faiblesses

et ses imperfections. Il en sera toujours ainsi. Les organisations ne

se différencient les unes des autres que par leur attitude. L’armée

prussienne jusqu’à l’époque de l’empereur Guillaume Ier en est un

exemple frappant. C’était une grande armée dont le corps des officiers

avait une tenue admirable parce qu’il avait le fanatisme de la

propreté morale et de l’auto-épuration et parce qu’il chassait sans

merci tous ceux qui allaient à l’encontre de son code d’honneur.

Un peuple doit être capable d’exclure de la communauté et sans

aucune charité chrétienne les individus qui nuisent à cette communauté,

mais en même temps il doit respecter les convenances et ne

jamais torturer un homme. Il faut simplement arrêter ces individus

et les tenir à l’écart de tous.

A cette occasion, je me permets de dire en toute sincérité un

mot sur les camps de concentration. Je suis au courant de tous les

mensonges et de toutes les extravagances que l’étranger peut écrire,

raconter et colporter à ce sujet. Comme toute privation de liberté,

le camp de concentration présente assurément une peine dure et sévère.

Un travail rude qui fait surgir de nouvelles valeurs, un mode de

vie réglé, une constante propreté matérielle et corporelle, une nour

18

riture irréprochable, un traitement strict mais juste, le réapprentissage

du travail dont le détenu retire des capacités professionnelles :

telles sont les méthodes d’éducation. La devise placée au-dessus des

camps est la suivante : ‘‘ Il y a un chemin qui conduit à la liberté. Ses

étapes sont : obéissance, assiduité, honnêteté, ordre, propreté, lucidité, sens

du sacrifice et amour de la patrie ’’. Je trouve bizarre que ce soit surtout

les démocraties occidentales qui se préoccupent du problème des

camps allemands, alors que chez elles les camps de concentration

sont presque devenus une institution vénérable, avec comme seule

différence que l’on interne dans ces camps — contrairement à ce

qui se passe en Allemagne — des nationalistes épris de liberté. On

peut sans aucun doute affirmer au surplus que, dans beaucoup de

ces pays où les richesses naturelles sont aussi abondantes que les

chômeurs, ces derniers et un grand nombre de travailleurs n’ont pas

autant à manger que les criminels dans les camps de concentration

allemands.

La question juive a complètement changé en Europe. Le Führer

a dit dans un de ses discours au Reichstag : ‘‘ Si les juifs devaient machiner

une guerre visant à exterminer les peuples aryens, ce sont les juifs

qui seraient exterminés, pas les Aryens ’’. Le juif a émigré hors d’Allemagne,

il vit aujourd’hui dans l’Est et travaille à nos routes, à nos

lignes de chemin de fer etc. Ce processus a été mis en place de manière

logique, mais sans cruauté. Nous ne torturons personne, mais

nous savons que nous combattons pour notre existence même et

pour la survie de notre sang : le sang nordique. Aux termes de la loi

(avant 1933), il était impossible de s’emparer d’un sadique ou d’un

débauché qui violentait les enfants, s’il ne venait pas précisément

d’accomplir un tel crime. Quand les premiers cas se sont présentés

à moi, j’avais trente-quatre ans, j’étais alors chef de la Gestapo, un

tout jeune chef : je me suis mis à la place des parents et je me suis

dit : ‘‘ Que dirais-je si mon enfant, si ma fille avait été violentée par un

tel sous-homme, par un criminel de ce genre, si un tel malheur m’arrivait

?…. ’’ Dans la police, nous savions que dans les prisons et les

pénitenciers, tout les criminels discutaient entre eux ou projetaient

19

les crimes qu’ils accompliraient après leur libération — car ils ne

vivent que de leurs crimes — et je me suis dit : ‘‘ Ce n’est pas possible,

c’est insensé, et de toute façon je ne peux prendre la responsabilité de telles

choses. Un seul de ces précieux enfants allemands, un enfant pur, a plus de

valeur que vingt criminels. A partir du moment où je sais qu’un homme

est une fripouille, je dois l’incarcérer avant que l’enfant ne soit en danger,

avant qu’il ne devienne un grand ou un petit citoyen, un Allemand loyal,

et que sa vie ou ses biens ne soient menacés par un sadique ’’.

Je savais qu’il y avait dans la police beaucoup de gens déplaisants.

Je savais que jamais un homme d’honneur n’entrerait dans la

police si on ne lui redonnait pas son sens, si on ne lui rendait pas son

honneur. Dans ce cas, la police n’avait plus qu’à disparaître. Il en va

de même dans tous les domaines.

Société

A mon avis il y a une trop grande masculinisation de notre

vie : nous allons jusqu’à militariser des choses inimaginables : je le

dis très franchement, rien n’est aussi parfait que notre manière de

faire avancer les hommes en rang et de faire des paquetages. Mais

je trouve catastrophique de voir les filles et les femmes — les jeunes

filles surtout — circuler à travers le pays avec des paquetages parfaits.

Cela donne envie de vomir. Je trouve catastrophique de voir

les organisations féminines, les associations féminines, les communautés

féminines, s’occuper de choses qui détruisent le charme, la

dignité et la grâce de la femme. Nous autres hommes — je parle de

manière générale, cela ne nous concerne pas directement — nous

voulons, dans notre folie, faire de la femme un instrument de pensée

logique, nous lui apprenons tout ce qui est possible, je trouve cela

catastrophique, nous masculinisons les femmes de telle sorte qu’à

la longue la différence sexuelle, la polarité disparaissent. Dès lors, le

chemin qui mène à l’homosexualité n’est pas loin.

Je suis néanmoins convaincu que s’il s’agit de peser lequel est

le plus dangereux, de laisser ce vice se développer dans notre peuple

sans sévir en attendant que les homosexuels aient corrompu des

20

couches entières de notre jeunesse, ou de voir surgir des espions

ou des saboteurs dans ces milieux homosexuels, je considérerai le

premier péril comme le pire et je continuerai de traquer l’homosexualité.

Le flirt, que vous l’appeliez amitié ou liaison, est admis par la

société, l’enfant illégitime, et sa mère par conséquent, ne sont pas

reconnus par la société, je m’élève contre ce système et je crois que

nous nous élevons tous contre lui. Nous n’enterrons pas le mariage,

nous ne pensons pas à le faire : nous sommes suffisamment intelligents

pour savoir que la cellule de base d’un peuple n’est pas le

mariage en lui-même, mais le mariage dans la mesure où il produit

des enfants — je voulais le dire très nettement et corriger les idées

que l’on a à ce sujet. Qu’un couple vive avec l’accord des autorités

civiles et religieuses, ou non, ne changera rien à la perpétuation d’un

peuple. Cela ne représente pour ce couple qu’un avantage social,

dans la mesure où il est alors dans la légalité et mieux considéré

au point de vue social. Un mariage fécond est la cellule de base de

l’État. Nous le savons nous-mêmes et nous l’exigeons. Je crois qu’il

n’y a pas à s’étendre là-dessus : nous devons encourager les mariages

féconds, qui représentent la cellule de base de l’État et qui sont une

chose saine : personne ne doit y toucher, personne ne doit les mètres

en danger, personne ne doit y porter atteinte.

Nous avons d’autre part une certaine tendance à exclure autant

que possible les femmes des fêtes et des cérémonies. Les mêmes

viennent ensuite se plaindre de ce que les femmes restent parfois

fidèles à l’Église, ou bien de ce qu’elles ne sont pas gagnées à cent

pour cent à la cause nationale-socialiste. Ils n’ont pourtant pas à se

plaindre : ils traitent les femmes comme des êtres de second ordre et

les tiennent à l’écart de toute notre vie intérieure. Il ne faut donc pas

s’étonner qu’elles ne soient pas encore tout à fait gagnées à cette vie.

Nous devons bien voir que le mouvement, la conception du monde

national-socialiste, ne peuvent subsister que s’ils sont portés par les

femmes : car les hommes saisissent les choses avec leur entendement,

alors que la femme le saisit avec son cœur.

21

Depuis que notre Reich existe, son histoire et celle des peuples

allemands, avec l’éternel mouvement ascendant et descendant de

la vie, constituent un triste enseignement : grandeur et décadence,

force et puissance, faiblesse et déclin. C’est pourquoi nous ne pouvons

attendre, nous ne pouvons avoir la témérité de penser que dans

les siècles ou les millénaires à venir un autre Adolf Hitler surgira,

qui possédera la même grandeur, la même force et le même coeur

que lui. Et nous n’avons pas le droit de nous soustraire à la difficulté

et à la dureté de ce qui peut être fait aujourd’hui en disant :

‘‘ Ceux qui viendront après le feront ’’. C’est à nous de le faire, c’est à

nous que la victoire a été arrachée, c’est nous qui sommes responsables

de 1918, nous tous, jeunes ou vieux à l’époque, c’est nous

que les comités de soldats ont piétinés, c’est nos drapeaux qu’ils

ont déchirés, et c’est à nous de réparer les tort que nous avons subi.

Autrefois, l’étendard de la victoire nous a été arraché sans pitié, nous

menons aujourd’hui notre combat avec la même absence de pitié.

C’est dur et terriblement difficile pour les troupes qui doivent le

faire, mais elles doivent le faire et elles l’ont fait. Et je peux vous dire

une chose : moi, Reichsführer SS et fondateur de la SS, j’estime que

le fait qu’elles l’aient supporté sans que leur moralité ou leur âme en

soit atteinte a été la chose la plus dure, celle qui pèse le plus lourd

dans la balance.

Traditions

Le fait que la famille et le clan répondent de chacun de leurs

membres est une coutume allemande très ancienne. De la même

manière il est évident que le clan tout entier est honoré quand un de

ses membres s’est particulièrement distingué. Lorsqu’à la fin de la

guerre un soldat entrera en possession de son domaine héréditaire, ce

n’est pas seulement lui qui en bénéficiera, mais également sa femme,

ses enfants, et indirectement ses parents, et à travers les générations

tous ses descendants, aussi longtemps que la famille se perpétuera.

Un grand soldat méritant, décoré de la Croix de Chevalier, a la certitude

qu’après la guerre il recevra de l’État des honneurs particuliers

22

ainsi qu’une dotation : il a la certitude que s’il tombe, le Führer et

chef suprême accordera à sa veuve et à ses enfants la bienveillance

et la faveur particulière de l’État, bien au-delà de toute pension de

guerre. Inversement, il va de soit que si l’un d’eux est infidèle et que

le clan ne peut prouver qu’il l’a rejeté, on demandera des comptes à

ce même clan.

Nous voyons combien un peuple qui ne croit qu’en ses ancêtres

peut se montrer courageux : le Japon. Il est difficile de vaincre un tel

peuple. Il faut que dans les décennies que nous avons encore devant

nous, nous insufflions cette foi et cette force à notre peuple. C’est

pourquoi justement cette foi doit devenir un élément de vie de la SS.

Il est tout à fait indifférent à l’homme qui vit par hasard en

1936 d’avoir des enfants ou non. C’est une question de préférence

personnelle. L’un a un chien, l’autre a un enfant. Ou bien on a un

enfant pour pouvoir léguer à quelqu’un ce qu’on possède, ou bien

pour être soigné quand on sera vieux. Ce sont autant de motifs

égoïstes. Car il en sera toujours ainsi chez l’homme atomisé, chez

l’individu isolé. L’homme libéral est bien le péché mortel du libéralisme

et du christianisme. Ils ont exactement su comment détruire

le passé. Comment était l’homme du passé ? Il était inséré horizontalement

dans un ensemble naturellement constitué de clans, de

communautés villageoises, de régions ; verticalement, il était inséré

dans une longue chaîne dont-il représentait un maillon, soutenu par

la croyance que le clan le remettrait sans cesse au monde — vous

constaterez que chez nos ancêtres, le petit-fils recevait souvent le

nom de son grand-père — et c’est pourquoi l’on priait toujours le

ciel d’avoir un fils, pour ne pas renaître dans un clan étranger, sous

un autre nom.

On peut philosopher pendant des heures pour savoir si l’on renaît

ou pas. C’est un sujet dont on peut discuter pendant des heures.

Je dois dire qu’il y a autant d’arguments en faveur de cette croyance

qu’en faveur d’une autre. Elle est aussi difficile à démonter scientifiquement

que le christianisme, que la doctrine de Zarathoustra, que

celle de Confucius, etc.

23

Mais elle présente un grand avantage : un peuple qui croit à la

renaissance et qui honore ses ancêtres — et s’honore donc lui-même

— a toujours des enfants et vit donc éternellement.

Je ne peux en aucun cas admettre l’opinion du Prof. Dr. B. K.

Schultz. À mes yeux, elle est scientifiquement insoutenable. En effet,

si l’on suit son raisonnement qui consiste à dire qu’à la troisième

génération on ne peut plus compter qu’il reste un seul des chromosomes

provenant du Juif, on arriverait à prétendre que ceux des

autres ancêtres ont également disparu. Alors, je pose la question :

d’où l’homme tient-il son patrimoine génétique si à partir de la troisième

génération aucun chromosome de ses ancêtres ne subsiste ?

Je vous ai dit souvent déjà que les généalogies sont des paperasses

insensées si l’on n’en fait pas quelque chose de vivant : nous

devons inculquer à nos hommes et plus tard à nos enfants le respect

des ancêtres, du passé, et donc de la continuité vers le futur. De cette

manière seulement la généalogie acquiert son sens, elle nous fait

comprendre que nous avons chacun des ancêtres à qui nous devons

manifester notre respect. Elle nous fait également comprendre ceci :

aussi fiers que nous soyons, nous sommes insignifiants, car nous ne

sommes qu’un anneau, qu’un maillon d’une longue chaîne. Et elle

nous fait en même temps comprendre que nous sommes importants

et nécessaires, car si nous disparaissons, tout ce que nos ancêtres ont

fait devient inutile. Telle est la signification que j’attribue au culte

des ancêtres. Et je crois fermement qu’à partir du moment où il

vénérera ses ancêtres, un peuple résoudra le problème de savoir s’il a

suffisamment d’enfants ou non, sans qu’il soit besoin de prendre des

mesures sociales particulières.

Je ne me mêle pas de religion, je laisse à chacun le soin de résoudre

ce problème. Mais je n’ai jamais supporté aucun athée dans

les rangs de la SS. Chacun croit au fond de lui-même au Destin, au

Seigneur, à ce que nos ancêtres appelaient dans leur langue Waralda,

le Très Ancien, à quelque chose de plus fort que nous. Nous savons

très bien que les proverbes qui disent que l’homme domine la nature

ne sont que des proverbes prétentieux et stupides.

S’il venait à la nature l’idée de faire pleuvoir pendant huit ou

dix semaines, ou, disons, de faire neiger jusqu’à fin Juin de cette

année au lieu de Mars à Avril, nous ne parviendrions pas à nous

tirer d’une telle situation. Alors ce serait la fin de ce que dans notre

mégalomanie nous appelons culture, civilisation et niveau de vie :

‘‘L’Humanité affamée devrait lutter

purement et simplement pour survivre et

elle choisirait sans doute le moyen le plus simple ’’

étendard ns


AVIS AUX HONORABLES CENSEURS SIONISTES QUI LIRONT CE LIVRE

Apprenez que nous ne nous adressons qu’à la plèbe, les sans-voix, la masse puante des goym en puissance, qui ne croient plus en rien de ce que peut leur dire les diverses idoles politiques, toutes soumises à Mamon.

Réjouis-toi Juif, tu sembles avoir gagné ton pari de vouer la Nation Blanche à la disparition de sa race, de ses connaissances, de ses religions et de sa volonté à survivre en tuant le premier à naître dans le ventre de sa mère. Réjouis-toi, tu vas pouvoir devenir le Maître du monde ordonné selon les préceptes de ta folie thalmudique. Allumons les cierges et lâchons les démons. Que le sang des enfants innocents coule et abreuve l’azim !

Au fait qui après cela te faudra-t-il réduire en esclavage ? Qui ? Que feras-tu de ton tas d’or ? Saura-t-il te nourrir convenablement, toi qui rechigne à travailler la Terre pour en obtenir courageusement le lait et le miel, au lieu de le voler à l’Akum ?

Ancètres

Livre numérique: La croix gammée ,par Adrien Arcand,notre Führer québécois (1933)

LA CROIX GAMMÉE
ce qu’elle représente
La croix gammée symbolise la lutte contre le
destructeur de la race blanche.

 

La croix gammée telle qu'apparue au Québec ,en 1933.
La croix gammée telle qu’apparue au Québec ,en 1933.

Depuis leur dispersion les Juifs, répandus sur toute la terre,n’ont
jamais cessé de former un tout compact, fanatiquement uni en ce
qui concerne leurs intérêts nationaux. Ce sont les plus ardents des
nationalistes, leurs livres sacrés et profanes en font foi.
Qu’ils soient en Allemagne, en Angleterre, en France, aux
Etats-Unis, en Pologne ou au Canada, les Juifs restent
immuablement Juifs, à cause de ce profond nationalisme qui les
caractérise. Là où ils se trouvent, ils n’ont pas voulu devenir des
Allemands, des Anglais, des Français, des Américains ou des
Canadiens, alors que les vieilles races romaine, celtique, gauloise,
franque, etc., se sont fondues en groupes plus généralisés, plus
souples et plus civilisés. La marche du temps et le travail des
siècles ont raffiné et policé toutes les races, mais rien n’a pu altérer
la juiverie et le juivisme. Ils sont exactement aujourd’hui ce qu’ils
étaient au temps de Moïse, au temps du Christ et au temps de
Maïmonides, les agents, les apôtres, les propagateurs du
matérialisme.

Adrien Arcand sur une affiche électorale durant cette période historique.C'était particulièrement un nationaliste canadien par rapport à l'Empire Britannique et aux États-Unis d'Amérique.
Adrien Arcand sur une affiche électorale durant cette période historique.C’était particulièrement un nationaliste canadien par rapport à l’Empire Britannique et aux États-Unis d’Amérique.

Ceci s’explique parce que les Juifs, ne se considérant nulle part
dans leur patrie, ne trouvant dans aucun pays un foyer de
judaïsme, se sont confinés aux intérêts matériels des pays qui les
recevaient, sans vouloir en accepter les intérêts spirituels et
moraux. Si les Juifs subissent avec plus ou moins de loyauté le
drapeau qui les héberge, parce que ce n’est jamais leur drapeau,
ils se rangent tous unanimement sous la bannière de l’Etoile
de Sion, faite de deux triangles entrelacés. C’est le symbole
du nationalisme juif, leur emblème national, et ils l’affichent
dans tous les pays où ils se trouvent. Dans leur lutte pour la
domination du monde, les Juifs d’ Angleterre mettent de côté
le drapeau anglais, de même font les Juifs français en France,
de même, les Juifs canadiens au Canada, pour reconnaître au
dessus de tout et avant tout l’étendard sioniste. Seuls les sémites,
ou descendants de Sem, arborent ce drapeau; le symbole des
triangles entrelacés s’est même imposé chez certains Arabes.

Devant l’assaut des Juifs contre les races blanches ou
Japhétiques (issues de Japhet), celles-ci tendent à graduellement
se liguer dans un vaste mouvement défensif. Ce n’est
pas par suite de propagande allemande, mais parce que tous
ont conscience de la même attaque et ressentent le même danger,
que tous les pays tendent simultanément vers un antisémitisme
protecteur; c’est parce que chaque nation voit et constate ce que
l’on a vu en Allemagne. Aussi a-t-on le spectacle d’une immense
contraction, dans tous les pays de race blanche, pour se garer
contre un péril dont on ne peut plus nier l’existence. La
descendance de Japhet, dans un grand mouvement général et sous
certains aspects inconscient, se lève pour répondre à l’offensive de
la descendance de Sem.
Au-dessus de nos caractéristiques secondaires anglaise, française,
italienne, allemande ou autre, il y a une grande caractéristique
basique et fondamentale; nous sommes tous de race blanche. Si
nous avons chacun, suivant notre patrie, un drapeau national, nous
avons tous, en tant que membres de la race blanche, un emblème
commun qui la symbolise : la croix gammée ou swastika, dont
nous donnons la reproduction en page frontispice.
La croix gammée n’est pas un symbole hitlérien ni un
emblème national. C’est un étendard générique qui rassemble
sous son ombre tous les membres de la race indo-aryenne, à
laquelle les blancs appartiennent. Si ce signe est si
haineusement dénoncé par les Juifs, c’est parce que les sémites ne
peuvent pas s’en prévaloir. Le Juif peut se réclamer du drapeau
anglais, ou drapeau français, de n’importe quel symbole religieux
qu’il accepte, mais jamais et pour aucune considération il ne
pourra se mettre sous l’égide de la croix gammée, parce qu’aucune
puissance ne peut en faire un indo-aryen.

La plus récente étude scientifique faite sur les origines de la croix
gammée l’a été par le professeur  W.-Norman Brown, D.Ph., de
l’Université de Pennsylvanie, où il enseigne le sanscrit. Dans cette
étude (août 1933), le professeur Brown, qui est un anti-hitlérien,
affirme que la croix gammée a d’abord été employée dans les
régions « japhétiques » (vallée de l’Indus, Baloutchistan, Troie,
Suse, Chypre, Rhodes, Athènes) aussi lointainement que trois
mille ans avant l’ère chrétienne, comme l’attestent les découvertes
archéologiques; que cet emblème ne fut jamais employé par les
sémites, qu’on ne le trouve pas dans les antiquités de leurs
territoires. Depuis l’an 2,000 avant Jésus-Christ, le swastika fut
toujours employé avec profusion par tous les groupes de la race
indo-aryenne. Aujourd’hui, il forme un point de ralliement pour
tous les « japhétiques » [Blancs] assaillis par les sémites dans une
invasion et un combat non-sanguinaires, mais économiques,
politiques et dont les conséquences sont identiques à celles d’une
conquête armée.

Adrien Arcand  lors d'un rassemblement politique.
Adrien Arcand lors d’un rassemblement politique.

Que l’on discute tant que l’on voudra la pureté de telle section
indo-aryenne. il n’en reste pas moins que la race blanche est la
race blanche, que les descendants de Japhet n’ont rien de commun
avec les descendants de Sem, qu’ils diffèrent par des instincts
fondamentalement opposés, que les tendances spirituelles des
premiers ne pourront jamais s’allier aux tendances matérialistes
des autres.
Les fascistes antisémites de tous les pays ont adopté pour
emblème la croix gammée, symbole de leur race. Bien que le
fascisme soit énergiquement nationaliste, il trouve dans 1a
croix gammée la clef d’un internationalisme qui doit répondre
à l’internationalisme juif, puisque le combat engagé ne peut
être gagné autrement. De même, bien que les fascistes antisémites
soient positivement chrétiens, ils ne veulent pas traîner
dans la poussière du combat la croix chrétienne, symbole
religieux, parce qu’il ne s’agit pas d’une guerre religieuse.

Une belle représentation de la croix gammée.
Une belle représentation de la croix gammée.

La croix gammée est et restera le symbole de ralliement
de la race. blanche, dans son effort mondial pour se dégager
de la domination économique et politique des Juifs. Comme
les Juifs s’inspirent de leur Etoile de Sion, l’affichent, en font
un mot d’ordre au sein de leur race, il faut que les « japhétiques »
arborent sans crainte leur swastika, s’en inspirent, s’en fassent un
mot d’ordre, afin que les peuples de race blanche cessent de
s’entre-déchirer, de se craindre, de se laisser diviser par les Juifs,
afin qu’ils puissent se comprendre, s’entendre et, écoutant la voix,
de leur sang et leurs instincts communs, parviennent à la véritable
paix mondiale. Que partout flotte fièrement et victorieusement la
croix gammée !

Adrien Arcand,1933

 

 

Livre numérique: Comment on écrit l’histoire

 

 

 

 

 

 

 

 

Paul Veyne histoire

Comment écrit-on l’histoire ? Les historiens contemporains,plus que leurs prédécesseurs, ont sur leur travail une attitude réflexive. Ils observent,mettent en question et étudient leurs méthodes et leurs finalités presque autant qu’ils observent, mettent en question et étudient la matière et la forme de  cette histoire qu’ils se donnent pour tâche de connaître et de faire connaître. L’histoire, celle qui est « histoire de… » en effet n’existe pas en elle même ; elle est le produit d’une activité humaine, en l’occurrence d’historiens qu’ils soient des historiens officiels et conscients ou des historiens tels que peuvent l’être les hommes qui dans leur vie sociale pensent et parlent de leur passé et de leur présent.

Dans le monde historique, tout se donne comme histoire et rien ne se donne comme histoire : des choix, des constructions et reconstructions, des points de vue, des questionnements restent toujours à faire pour donner forme à ce qui est en soi chaos informel. Pour autant l’histoire est-elle subjective et arbitraire, foncièrement relativiste ? L’historien Paul Veyne, dans l’extrait suivant, réfléchissant sur son métier, dégage les principaux principes de sa méthode, autour de la « construction d’intrigues ».

Étant donné les proximités et les affinités pour certains, les rivalités et les concurrences pour d’autres, entre histoire et sociologie, le sociologue aura profit à voir en quoi sa propre méthode est en homologie et/ou en divergence avec celle de l’historien; mais, sachant cependant que l’un et l’autre travaillent sur les mêmes objets, les faits sociaux humains, il faudra aussi méditer sur la complémentarité méthodologique entre la sociologie et l’histoire. (Dans ce cadre, on rapprochera notamment ce texte et celui de Jean-Claude Passeron intitulé « Les limites de la généralisation sociologique ou la sociologie entre histoire et expérimentation. »).

Si tout ce qui est arrivé est également digne de l’histoire, celle-ci ne devient-elle pas un chaos ?

Comment un fait y serait-il plus important qu’un autre? Comment tout ne se réduit-il pas à une grisaille d’événements singuliers? La vie d’un paysan nivernais vaudrait celle de Louis XIV; ce bruit de klaxons qui monte en ce moment de l’avenue vaudrait une guerre mondiale… Peut-on échapper à l’interrogation historiste ? Il faut qu’il y ait un choix en histoire, pour échapper à l’éparpillement en singularités et à une indifférence où tout se vaut.

La réponse est double. D’abord l’histoire ne s’intéresse pas à la singularité des événements individuels,mais à leur spécificité (…) ; ensuite les faits,

comme on va voir, n’existent pas comme autant de grains de sable. L’histoire n’est pas un déterminisme atomique: elle se déroule dans notre monde, où effectivement une guerre mondiale a plus d’importance qu’un concert de klaxons; à moins que – tout est possible – ce concert ne déclenche lui-même une guerre mondiale; car les « faits » n’existent pas à l’état isolé: l’historien les trouve tout organisés en ensembles où ils jouent le rôle de causes, fins, occasions,hasards, prétextes, etc. Notre propre existence, après tout, ne nous apparaît pas comme une grisaille d’incidents atomiques; elle a d’emblée un sens, nous la comprenons ; pourquoi la situation de l’historien serait-elle plus kafkaïenne ? L’histoire est faite de la même substance que la vie de chacun de nous.

L'Archiduc François-Ferdinand d'Autriche-Hongrie est ici re¸u par  le premier-ministre Bismark ,en Allemagne...un peu avant son voyage < Sarajevo  ,en Serbie. L'assassinat de l'archiduc par la société secrète de la Main Noire va provoquer  l'étincelle de la Première Guerre Mondiale.
L’Archiduc François-Ferdinand d’Autriche-Hongrie est ici re¸u par le premier-ministre Bismark ,en Allemagne…un peu avant son voyage < Sarajevo ,en Serbie.
L’assassinat de l’archiduc par la société secrète de la Main Noire va provoquer l’étincelle de la Première Guerre Mondiale.

Les faits ont donc une organisation naturelle, que l’historien trouve toute faite, une fois qu’il a choisi son sujet, et qui est inchangeable : l’effort du travail historique consiste justement à retrouver cette organisation: causes de la guerre de 1914, buts de guerre des belligérants, incident de Sarajevo; les limites de l’objectivité des explications historiques se ramènent en partie au fait que chaque historien parvient à pousser plus ou moins loin l’explication. À l’intérieur du sujet choisi, cette organisation des faits leur confère une importance relative: dans une histoire militaire de la guerre de 1914, un coup de main aux avant-postes importe moins qu’une offensive qui occupa à juste raison les grands titres des journaux; dans la même histoire militaire, Verdun compte davantage que la grippe espagnole. Bien entendu, dans une histoire démographique, ce sera l’inverse. Les difficultés ne commenceraient que si l’on s’avisait de demander lequel, de Verdun et de la grippe, compte le plus absolument, du point de vue de l’Histoire. Ainsi donc: les faits n’existent pas isolément,mais ont des liaisons objectives; le choix d’un sujet d’histoire est libre, mais, à l’intérieur du sujet choisi, les faits et leurs liaisons sont ce qu’ils sont et nul n’y pourra rien changer; la vérité historique n’est ni relative, ni inaccessible comme unineffable au-delà de tous les points de vue, comme un « géométral ».

La notion d’intrigue

Les faits n’existent pas isolément, en ce sens que le tissu de l’histoire est ce que nous appellerons une intrigue, un mélange très humain et très peu « scientifique» de causes matérielles, de fins et de hasards; une tranche de vie, en un mot, que l’historien découpe à son gré et où les faits ont leurs liaisons objectives et leur importance relative: la genèse de la société féodale, la politique méditerranéenne de Philippe II ou un épisode seulement de cette politique, la révolution galiléenne.

Le mot d’intrigue a l’avantage de rappeler que ce qu’étudie l’historien est aussi humain qu’un drame ou un roman, Guerre et Paix ou Antoine et Cléopâtre. Cette intrigue ne s’ordonne pas nécessairement selon une suite chronologique: comme un drame intérieur, elle peut se dérouler d’un plan à l’autre; l’intrigue de la révolution galiléenne mettra Galilée aux prises avec les cadres de pensée de la physique au début du XVIIe siècle, avec les aspirations qu’il sentait vaguement en lui-même, avec les problèmes et références à la mode, platonisme et aristotélisme, etc. L’intrigue peut donc être coupe transversale des différents rythmes temporels, analyse spectrale: elle sera toujours intrigue parce qu’elle sera humaine, sublunaire, parce qu’elle ne sera pas un morceau de déterminisme.

Une intrigue n’est pas un déterminisme où des atomes appelés armée prussienne culbuteraient des atomes appelés armée autrichienne; les détails y prennent donc l’importance relative qu’exige la bonne marche de l’intrigue. Si les intrigues étaient de petits déterminismes, alors, quand Bismarck expédie la dépêche d’Ems, le fonctionnement du télégraphe serait détaillé avec la même objectivité que la décision du chancelier et l’historien aurait commencé par nous expliquer quels processus biologiques avaient amené la venue au monde du même Bismarck. Si les détails ne prenaient pas une importance relative, alors, quand Napoléon donne un ordre à ses troupes, l’historien expliquerait chaque fois pourquoi les soldats lui obéissaient (on se souvient

que Tolstoï pose le problème de l’histoire à peu près en ces termes dans Guerre et Paix).

Il est vrai que, si une fois les soldats avaient désobéi, cet événement aurait été pertinent, car le cours du drame aurait été changé. Quels sont donc les faits qui sont dignes de susciter l’intérêt de l’historien?

Tout dépend de l’intrigue choisie; en lui-même, un fait n’est ni intéressant, ni le contraire. Est-il intéressant pour un archéologue d’aller compter le nombre de plumes qu’il y a sur les ailes de la Victoire de Samothrace? Fera-t-il preuve, ce faisant, d’une louable rigueur ou d’une superfétatoire acribie ? Impossible de répondre, car le fait n’est rien sans son intrigue; il devient quelque chose si l’on en fait le héros ou le figurant d’un drame d’histoire de l’art où l’on fera se succéder la tendance classique à ne pas mettre trop de plumes et à ne pas fignoler le rendu,la tendance baroque à surcharger et à fouiller le détail et le goût qu’ont les arts barbares de remplir le champ avec des éléments décoratifs.

L'empereur Napoléon Bonaparte pardonnant aux rebelles du Caire. Ce dessin exprime bien la magnanimité d'un grand homme d'état. Dans quel livre d'histoire retrouverez vous ce détail du respect  de la vie humaine dans les coutumes de l'empereur après une victoire? ...Dans  aucun écrit par les vainqueurs de Waterloo!
L’empereur Napoléon Bonaparte pardonnant aux rebelles du Caire.
Ce dessin exprime bien la magnanimité d’un grand homme d’état.
Dans quel livre d’histoire retrouverez vous ce détail du respect de la vie humaine dans les coutumes de l’empereur après une victoire? …Dans aucun écrit par les vainqueurs de Waterloo!

Remarquons que, si notre intrigue de tout à l’heure n’avait pas été la politique internationale de Napoléon, mais la Grande Armée, son moral et ses

attitudes, l’ordinaire obéissance des grognards aurait été événement pertinent et nous aurions eu à en dire le pourquoi. Seulement il est difficile d’additionner les intrigues et de totaliser: ou bien Néron est notre héros et il lui suffira de dire «Gardes, qu’on m’obéisse », ou bien les gardes sont nos héros et nous écrirons une autre tragédie; en histoire comme au théâtre, tout montrer est impossible, non pas parce qu’il faudrait trop de pages, mais parce qu’il n’existe pas de fait historique élémentaire, d’atome événementiel. Si on cesse de voir les événements dans leurs intrigues, on est aspiré par le gouffre de l’infinitésimal. Les archéologues le savent bien: vous découvrez un bas-relief un peu fruste qui représente une scène dont la signification vous échappe; comme la meilleure photographie ne peut pas remplacer une bonne description, vous entreprenez de le décrire. Mais quels détails faut-il mentionner,quels autres passer sous silence? Vous ne pouvez le dire, puisque vous ne comprenez pas ce que font les figures de la scène. Et pourtant vous prévoyez que tel détail, insignifiant à vos yeux, fournira la clé de la scène à un confrère plus ingénieux que vous: cette légère inflexion à l’extrémité d’une sorte de cylindre que vous prenez pour un bâton le fera penser à un serpent; c’est bien un serpent que tient la figure, laquelle est donc un génie…Alors, dans l’intérêt de la science, tout décrire? Essayez (…)

Structure du champ événementiel

Les historiens racontent des intrigues, qui sont comme autant d’itinéraires qu’ils tracent à leur guise à travers le très objectif champ événementiel (lequel est divisible à l’infini et n’est pas composé d’atomes événementiels) ; aucun historien ne décrit la totalité de ce champ, car un itinéraire doit choisir et ne peut passer partout; aucun de ces itinéraires n’est le vrai, n’est l’Histoire. Enfin, le champ événementiel ne comprend pas des sites qu’on irait visiter et qui s’appelleraient événements: un événement n’est pas un être, mais un croisement d’itinéraires possibles.

Considérons l’événement appelé guerre de 1914, ou plutôt situons-nous avec plus de précision: les opérations militaires et l’activité diplomatique; c’est un itinéraire qui en vaut bien un autre. Nous pouvons aussi voir plus largement et déborder sur les zones avoisinantes: les nécessités militaires ont entraîné une intervention de l’État dans la vie économique, suscité des problèmes politiques et constitutionnels, modifié les moeurs, multiplié le nombre des infirmières et des ouvrières et bouleversé la condition de la femme… Nous voilà sur l’itinéraire du féminisme, que nous pouvons suivre plus ou moins loin. Certains itinéraires tournent court (la guerre a eu peu d’influence sur l’évolution de la peinture, sauf erreur) ; le même « fait », qui est cause profonde sur un itinéraire donné, sera incident ou détail sur un autre. Toutes ces liaisons dans le champ événementiel sont parfaitement objectives. Alors, quel sera l’événement appelé guerre de 1914 ? Il sera ce que vous en ferez par l’étendue que vous donnerez librement au concept de guerre: les opérations diplomatiques ou militaires, ou une partie plus ou moins grande des itinéraires qui recoupent celui-ci. Si vous voyez assez grand, votre guerre sera même un « fait social total ».

Les événements ne sont pas des choses, des objets consistants, des substances; ils sont un découpage que nous opérons librement dans la réalité, un

agrégat de processus où agissent et pâtissent des substances en interaction, hommes et choses. Les événements n’ont pas d’unité naturelle; on ne peut, comme le bon cuisinier du Phèdre, les découper selon leurs articulations véritables, car ils n’en ont pas.

Toute simple qu’elle soit, cette vérité n’est cependant pas devenue familière avant la fin du siècle dernier et sa découverte a produit un certain choc;

on a parlé de subjectivisme, de décomposition de l’objet historique. Ce qui ne peut guère s’expliquer que par le caractère très événementiel de l’historiographie jusqu’au XIX » siècle et par l’étroitesse de sa vision; il y avait une grande histoire, surtout politique, qui était consacrée, il y avait des événements « reçus ». L’histoire non-événementielle a été une sorte de télescope qui, en faisant apercevoir dans le ciel des millions d’étoiles autres que celles que connaissaient les astronomes antiques, nous ferait comprendre que notre découpage du ciel étoilé en constellations était subjectif.

Les événements n’existent donc pas avec la consistance d’une guitare ou d’une soupière. Il faut alors ajouter que, quoi qu’on dise, ils n’existent pas non plus à la manière d’un « géométral » ; on aime à affirmer qu’ils existent en eux-mêmes à la manière d’un cube ou d’une pyramide: nous ne voyons jamais un cube sous toutes ses faces en même temps, nous n’avons jamais de lui qu’un point de vue partiel; en revanche, nous pouvons multiplier ces

points de vue. Il en serait de même des événements: leur inaccessible vérité intégrerait les innombrables points de vue que nous prendrions sur eux et qui auraient tous leur vérité partielle. Il n’en est rien; l’assimilation d’un événement à un géométral est trompeuse et plus dangereuse que commode (…)

Définition de la connaissance historique

 Nous parvenons ainsi à une définition de l’histoire. De tout temps, les historiens ont senti que l’histoire se rapportait à l’homme en groupe plutôt qu’à l’individu, qu’elle était histoire des sociétés, des nations, des civilisations, voire de l’humanité, de ce qui est collectif, au sens le plus vague du mot; qu’elle ne s’occupait pas de l’individu comme tel ; que, si la vie de Louis XIV était de l’histoire, celle d’un paysan nivernais sous son règne n’en était pas ou n’était que du matériau pour l’histoire. Mais le difficile est d’arriver à une définition précise; l’histoire est-elle la science des faits collectifs, qui ne se ramèneraient pas à une poussière de faits individuels? La science des sociétés humaines? De l’homme en société?

Mais quel historien, ou quel sociologue, est capable de séparer ce qui est individuel de ce qui est collectif, ou même d’attacher un sens à ces mots? La distinction de ce qui est historique et de ce qui ne l’est pas ne s’en fait pas moins immédiatement et comme d’instinct. Pour voir combien sont approximatifs ces essais de définition de l’histoire qu’on multiplie et rature successivement, sans avoir jamais l’impression qu’on est « tombé juste », il suffit de chercher à les préciser. Science de quel genre de sociétés? La nation tout entière, voire l’humanité? Un village?Au moins toute une province? Un groupe de bridgeurs? Étude de ce qui est collectif : l’héroïsme l’est-il?

Le fait de se tailler les ongles? L’argument du sorite trouve ici son véritable emploi, qui est de dénoncer comme mal posé tout problème où il peut

être employé. En fait, la question ne se pose jamais ainsi; quand nous sommes en présence d’une singularité venue du passé et que tout à coup nous la

comprenons, il se produit dans notre esprit un déclic qui est d’ordre logique (ou plutôt ontologique) et non sociologique: nous n’avons pas trouvé du collectif ou du social, mais bien du spécifique, de l’individualité compréhensible. L’histoire est la description de ce qui est spécifique, c’est-à-dire compréhensible, dans les événements humains.

Dès qu’elle n’est plus valorisée, la singularité s’efface, parce qu’elle est incompréhensible. Parmi les quatre-vingt-dix mille épitaphes d’illustres inconnus que contient le corpus des inscriptions latines, voici celle d’un nommé Publicius Eros, qui naquit, mourut et épousa entre-temps une de ses affranchies; paix à ses cendres et qu’il retombe au néant de l’oubli: nous ne sommes pas des romanciers et notre métier n’est pas de nous pencher sur Dupont pour l’amour de Dupont et pour attacher le lecteur à Dupont.

Seulement il se trouve que nous pouvons sans trop de peine comprendre pourquoi Publicius avait épousé une de ses affranchies; ancien esclave public

lui-même (nous dirions employé municipal), comme le révèle son nom, il s’est marié dans son milieu; son affranchie devait être depuis longtemps

sa concubine et il ne l’a affranchie que pour avoir une compagne digne de lui. II a pu aussi avoir les mobiles les plus personnels de le faire: elle était

peut-être la femme de sa vie ou la beauté locale la plus renommée… Aucun de ces mobiles ne serait singulier, tous s’inscrivent dans l’histoire sociale, sexuelle et conjugale de Rome: le seul fait indifférent

pour nous – mais capital pour son entourage – est que Publicius était lui-même et pas un autre; au lieu d’être centré sur l’attachante personnalité de ce Dupont romain, notre roman vrai éclate en une série d’intrigues anonymes: esclavage, concubinat, intermariages, motivations sexuelles dans le choix d’une épouse; tout Publicius s’y retrouvera, mais mis en pièces: il n’y aura perdu que sa singularité, dont il n’y a justement rien à dire. Aussi les événements historiques ne se confondent-ils jamais avec le cogito d’un individu et c’est pourquoi l’histoire est connaissance par traces (…). II faut seulement ajouter que, dépeçant Publicius en intrigues, nous écarterons les vérités universelles (l’homme est sexué, le ciel est bleu), car l’événement est différence. Est historique ce qui n’est pas universel et ce qui n’est pas singulier. Pour que ce ne soit pas universel, il faut qu’il y ait différence ; pour que ce ne soit pas singulier, il faut que ce soit spécifique, que ce soit compris, que cela renvoie à une intrigue. L’historien est le naturaliste des événements; il veut connaître pour connaître, or il n’y a pas de science de la singularité.

Savoir qu’il a existé un être singulier dénommé Georges Pompidou n’est pas de l’histoire, tant qu’on ne peut pas dire, selon les mots d’Aristote, «

ce qu’il a fait et ce qui lui est arrivé », et, si on peut le dire, on s’élève par là même à la spécificité (…)

Nelson Mandela est un franc maçon bien connu...et illuminati.
Nelson Mandela est un franc maçon bien connu…et illuminati.Quel livre d’histoire d’Afrique du Sud va oser publier cette vérité?

L’histoire n’est pas individualisante

L’histoire n’est pas rapport aux valeurs; par ailleurs, elle s’intéresse à la spécificité des événements individuels plutôt qu’à leur singularité. Si donc elle est idiographique, si elle raconte les événements dans leur individualité, la guerre de 1914 ou celle du Péloponnèse, et non le phénomène-guerre, ce n’est pas par goût esthétique de l’individualité ou par fidélité au souvenir: c’est faute de pouvoir faire mieux; elle ne demanderait qu’à devenir nomographique, si la diversité des événements ne rendait impossible cette mutation. Nous avons vu au premier chapitre que la singularité n’est pas un privilège que les faits historiques auraient sur les faits physiques: ces derniers ne sont pas moins singuliers. Or la dialectique de la connaissance est sous-tendue par une mystérieuse loi d’économie de l’effort. En vertu de cette loi, si les révolutions des peuples étaient aussi entièrement

réductibles à des explications générales que les phénomènes physiques, nous ne nous intéresserions plus guère à leur histoire: seules nous importeraient les lois qui régissent le devenir humain; satisfaits de savoir par elles ce qu’est l’homme, nous laisserions tomber les anecdotes historiques; ou bien nous ne nous intéresserions à elles que pour des raisons sentimentales, comparables à celles qui nous font cultiver,à côté de la grande histoire, celle de notre village ou des rues de notre ville. Malheureusement, les événements historiques ne sont pas comprimables en généralités; ils ne se ramènent que très partiellement à des types et leur succession n’est pas davantage orientée vers quelque fin ou dirigée par

des lois de nous connues; tout est différence et il faut tout dire. L’historien ne peut imiter le naturaliste, qui ne s’occupe que du type et ne se soucie pas de décrire singulièrement les représentants d’une même espèce animale. L’histoire est une science idiographique, non de notre fait et pour le goût que nous aurions pour le détail des événements humains, mais du fait de ces événements eux-mêmes,qui persistent à garder leur individualité.

 

 

Livre numérique: Comprendre l’Empire,Demain la gouvernance globale ou la révolte des nations ,par Alain Soral

 

Comprendre l'empire 001
Comprendre l’empire…

À tous ceux qui m’ont aidé et
qui se reconnaîtront.
Il est évident que la carrière de polémiste est
infiniment moins capitonnée que celle de poète élégiaque ou de romancier mondain.

Le pamphlet conduit rarement à la fortune, encore moins aux
honneurs. Son plus clair bénéfice est une longue suite
de démêlés avec La Justice et l’opinion. De manière
invariable, l’écrivain de combat doit subir les
reniements, les coups de ceux-là qu’il croit défendre, et
qu’en fait iL défend. Quels que soient son temps, son
parti, qu’iL s’appelle Marat, Courier, Carrel, Veuillot,
Vallès, Rochefort, Dumont, Bloy, Tailhade, Zola,
Cassagnac, JouveneL, Daudet, Maurras, son sort est
régLé, pLus ou moins tragiquement, égaLement ingrat.
D’où vient donc que toujours, en dépit de tout et de
tous, il se trouvera des homrnes qui, dédaigneux des
facilités de la vie, se consacreront en connaissance de
cause à La plus redoutable des tâches humaines, qui est
de jeter l’aLarme aux jours de grand périL, et, s’iL le faut,
de crier malheur sur Les contemporains?
C’est que le monde littéraire n’est pas entièrement
composé de littérateurs. Il se trouve des hommes qui ne
se réfugient pas dans leur oeuvre… Ces hommes se

battent. Ils se battent parce que s’ils ne se battaient pas,
nul ne se battrait à leur place. Et pourquoi se battent-ils?
Par devoir civique, assurément, mais encore et
surtout pour l’honneur de leur profession. Seuls et
désarmés, ils vont au coeur de la bataille parce qu’ils
obéissent à leur mission. Ils se mentiraient à eux-mêmes,
s’ils renonçaient au combat.
Henri Béraud
* * *

Alain Soral...
Alain Soral…

Hier, à travers la foule du boulevard, je me sentis
frôlé par un Etre mystérieux que j’avais toujours désiré
connaître, et que je reconnus tout de suite, quoique je
ne l’eusse jamais vu. Ii y avait sans doute chez lui,
relativement à moi, un désir analogue, car il me fit, en
passant, un clignement d’oeil significatif auquel je me
hâtai d’obéir. Je le suivis attentivement, et bientôt je
descendis derrière lui dans une demeure souterraine,
éblouissante, ou éclatait un luxe dont aucune des
habitations supérieures de Paris ne pourrait fournir un
exemple approchant. Il me parut singulier que j’eusse
pu passer si souvent à côté de ce prestigieux repaire sans
en deviner l’entrée. Là régnait une atmosphère exquise,
quoique capiteuse, qui faisait oublier presque
instantanément toutes les fastidieuses horreurs de la
vie; on y respirait une béatitude sombre, analogue à
celle que durent éprouver les mangeurs de lotus quand,
débarquant dans une île enchantée, éclairée des lueurs
d’une éternelle après-midi, ils sentirent naître en eux,
aux sons assoupissants des mélodieuses cascades, le désir
de ne jamais revoir leurs pénates, leurs femmes, leurs

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enfants, et de ne jamais remonter sur les hautes lames
de la mer.
Il y avait là des visages étranges d’hommes et de
femmes, marqués d’une beauté fatale, qu’il me semblait
avoir vus déjà à des époques et dans des pays dont il m’était
impossible de me souvenir exactement, et qui m’inspiraient
plutôt une sympathie fraternelle que cette crainte qui naît
ordinairement à l’aspect de l’inconnu. Si je voulais essayer
de définir d’une manière quelconque l’expression singulière
de leurs regards, je dirais que jamais je ne vis d’yeux
brillant plus énergiquement de l’horreur de l’ennui et du
désir immortel de se sentir vivre.
Mon hôte et moi, nous étions déjà, en nous asseyant,
de vieux et parfaits amis. Nous mangeâmes, nous bûmes
outre mesure de toutes sortes de vins extraordinaires, et,
chose non moins extraordinaire, il me semblait, après
plusieurs heures, que je n’étais pas plus ivre que lui.
Cependant le jeu, ce plaisir surhumain, avait coupé à
divers intervalles nos fréquentes libations, et je dois dire
que j’avais joué et perdu mon âme, en partie liée, avec
une insouciance et une légèreté héroïques. L’âme est une
chose si impalpable, si souvent inutile et quelquefois si
gênante, que je n’ éprouvai, quant a cette perte, qu un
peu moins d’émotion que si j’avais égaré, dans une
promenade, ma carte de visite.
Nous fumâmes longuement quelques cigares dont
la saveur et le parfum incomparables donnaient à
l’âme la nostalgie de pays et de bonheurs inconnus, et,
enivré de toutes ces délices, j’osai, dans un accès de
familiarité qui ne parut pas lui déplaire, m’écriet; en
m’emparant d’une coupe pleine j usqu’au bord:
«À votre immortelle santé, vieux Bouc 1»
Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de
sa future destruction; de la grande idée du siècle,

c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de
toutes les formes de l’infatuation humaine. Sur ce
sujet-là, Son Altesse ne tarissait pas en plaisanteries
légères et irréfutables, et elle s’exprimait avec une suavité
de diction et une tranquillité dans la drôlerie que je n’ai
trouvées dans aucun des plus célèbres causeurs de
l’humanité. Elle m’expliqtta l’absurdité des différentes
philosophies qui avaient jusqu’à présent pris possession
du ce1veau humain, et daigna même me faire confidence
de quelques principes fondamentaux dont il ne me
convient pas de partager les bénéfices et la propriété avec
qui que ce soit. Elle ne se plaignit en aucune façon de la
mauvaise réputation dont elle jouit dans toutes les parties
du monde, m’assura qu’elle était, elle-même, la personne
la plus intéressée à la destruction de la superstition, et
m’avoua qu’elle n’avait eu pew; relativement à son
propre pouvoir, qu’une seule fois, c’était le jour où elle
avait entendu tm prédicateur, plus subtil que ses confrères,
s’écrier en chaire: «Mes chers frères, n’oubliez jamais,
quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que
la plus belle des ruses du diable est de vous persuader
qu’il n’existe pas!»
Le souvenir de ce célèbre orateur nous conduisit
naturellement vers le sujet des académies, et mon
étrange convive m’affirma qu’il ne dédaignait pas, en
beaucoup de cas, d’inspirer la plume, la parole et la
conscience des pédagogues, et qu’il assistait presque
toujours en personne, quoique invisible, à toutes les
séances académiques.
Encouragé par tant de bontés, je lui demandai des
nouvelles de Dieu, et s’il L’avait vu récemment. Il me
répondit, avec une insouciance nuancée d’une certaine
tristesse: «Nous nous saluons quand nous nous rencontrons,
mais comme deux vieux gentilshommes, en qui
une politesse innée ne saurait éteindre tout à fait le
souvenir d’anciennes rancunes. »
Il est douteux que Son Altesse ait jamais donné une si
longue audience à un simple mortel, et je craignais
d’abuser: Enfin, comme l’aube frissonnante blanchissait
les vitres, ce célèbre personnage, chanté par tant de poètes
et servi par tant de philosophes qui travaillent à sa gloire
sans le savoir me dit: «Je veux que vous gardiez de moi
un bon souvenir et vous prouver que Moi, dont on dit
tant de mal, je suis quelquefois bon diable, pour me servir
d’une de vos locutions vulgaires. Afin de compenser la
perte irrémédiable que vous avez faite de votre âme, je
vous donne l’enjeu que vous auriez gagné si le sort avait
été pour vous, c’est-à-dire la possibilité de soulager et de
. vaincre, pendant toute votre vie, cette bizarre affection de
l’Ennui~ qui est la source de toutes vos maladies et de tous
vos misérables progrès. jamais un désir ne sera formé par
votiS, que je ne votiS aide à le réaliser; vous régnerez sur
vos vulgaires semblables; vous serez fou mi de flatteries et
même d’adorations; l’argent, l’or, les diamants, les palais
féériques, viendront vous chercher et vous prieront de les
accepter sans que vous ayez fait un effort pour les gagner.
Vous  changerez de patrie et de contrée aussi souvent que
votre fantaisie vous l’ordonnera; vous vous soûlerez de
voluptés, sans lassitude, dans des pays charmants où il fait
toujours chaud et où les femmes sentent aussi bon que les
fleurs, – et caetera, et caetera … », ajouta-t-il en se levant
et en me congédiant avec un bon sourire.
Si ce n’eût été la crainte de m’humilier devant une
aussi grande assemblée, je serais volontiers tombé aux
pieds de ce joueur généreux, pour le remercier de son
inouïe mut1ijicence. Mais peu à peu, après que je l’eus
quitté, l’incurable défiance rentra dans mon sein; je
n’osais plus croire à un si pmdigieux bonheur, et, en me
couchant, faisant encore ma prière par un reste
d’habitude imbécile, je répétais dans un demi-sommeil
«Mon Dieu/ Seigneur, mon Dieu/ faites que le diable
me tienne sa parole/»
Charles Baudelaire
Spleen de Paris, Le joueur généreux
* * *
Tu casses des cailloux, vieillard, sur le chemin;
Ton feutre humble et troué s’ouvre à l’air qui le
mouille;
Sous la pluie et le temps ton crâne nu se rouille;
Le chaud est ton tyran, le froid est ton bourreau;
Ton vieux corps grelottant tremble sous ton san·au;
Ta cahute, au niveau du fossé de la route,
Offre son toit de mousse à la chèvre qui broute;
Tu gagnes dans ton jom-juste assez de pain noir
Pour manger le matin et pour jeûner le soir;
Et, fantôme suspect devant qui l’on recule,
Regardé de tt·avers quand vient le crépuscule,
Pauvre au point d’alarmer les allants et venants,
Frère sombre et pensif des arbres frissonnants,
Tu laisses choir tes ans ainsi qu’eux leur feuillage;
Autrefois, homme alm’S dans la force de l’âge,
Quand tu vis que l’Europe implacable venait,
Et menaçait Paris et notre aube qui naît,
Et, mer d’hommes, roulait vers la France effarée,
Et le Russe et le Hun sur la terre sacrée
Se ruer, et le nord revomir Attila,
Tu te levas, tu pris ta fourche; en ces temps-là,
Tu fus, devant les t·ois qui tenaient la campagne,
JO
Un des grands paysans de la grande Champagne.
C’est bien. Mais, vois, là-bas, le long du vert sillon,
Une calèche an·ive, et, comme un tourbillon,
Dans la poudre du soÙ’ qu’à ton front tu secoues,
Mêle l’éclaù· du fouet au tonnerre des roues.
Un homme y dort. Vieillard, chapeau bas 1 Ce passant
Fit sa fortune à l’heure où tu versais ton sang;
Il jouait à la baisse, et montait à mesut·e
Que notre chute était plus profonde et plus sûre;
Il fallait un vautour à nos morts; ille fut;
Il fit, travailleur âpre et toujours à l’affût,
Suer à nos malheurs des châteaux et des rentes;
Moscou remplit ses prés de meules odorantes;
Pour lui, Leipsick payait des chiens et des valets,
. Et la Bérésina charriait ton  palais;
Pour luz~ pour que cet homme ait des fleurs,
des chatmilles,
Des parcs dans Paris même ouvrant leurs la1ges grilles,
Des jardins où l’on voit le cygne errer sur l’eau,
Un million joyeux sortit de Waterloo;
Si bien que du désastre il a fait sa victoire,
Et que, pour la mange1; et la tordre, et la boire,
Ce Shaylock, avec le sabre de Bluche1;
A coupé sur  la France une livre de chaù:
01; de vous deux, c’est toi qu’on hait, lui qu’on vénère;
Vieillard, tu n’es qu’un gueux, et ce millionnaire,
C’est l’honnête homme. Allons, debout, et chapeau
bas!
Victor Hugo
Le travailleur et le joueur en Bourse

 


INTRODUCTION :
COMPRENDRE L’EMPIRE
Déjà comprendre le titre.
Composé, comme Sociologie du dragueur, de
textes courts s’enchaînant logiquement pour
raconter ce combat d’idées qu’est l’Histoire, sans
omettre de resituer ces idées dans l’Histoire qui les
a vu naître, Comprendre l’Empire aurait tout aussi
bien pu s’intituler : Sociologie de la domination ou
Sociologie du mensonge, tant Empire et domination
par le mensonge sont liés.
Peu universitaire dans sa forme, par respect pour
le lecteur, mais fruit de cinq uante années d’expériences
combinant lectures et engagement sans
lequel il n’est point de compréhension véritable, cet
essai pédagogique récapitule le parcours complet allant
de la Tradition au marxisme et du marxisme
à la Tradition – qui seul permet la mise à jour du
processus de domination oligarchique engagé
depuis plus de deux siècles en Occident.

Quant à la motivation de l’auteur, le pourquoi
d’une telle prise de risques pour si peu d’adhésion –
domination impériale oblige – peut-être une e nvie
d’entrer dans la légende plus forte que celle d’entrer
dans la carrière ? I..:ivresse de la vérité qui finit par
s’imposer comme une religion ? Cet ennui mortel
aussi qu’on ressent à force de ne côtoyer dans
l’Olympe que des salauds, des soumis et des cons.
En résumé, une tournure d’esprit qui me dépasse,
mais qui fait q ue je ne parviens pas, malgré les
leçons de la vie et les déceptio ns, à me résoudre
comme tant d ‘autres laissés sur le bord de la route,
à ce cynisme d’élite qui conduit au mépris du
peuple et du bien commun.
1.
DIEU ET LA RAISON
La République française est invincible comme la
Raison, elle est immortelle comme la vérité. Quand la
liberté a fait une conquête telle que la France, nulle
puissance humaine
ne peut l’en chasser.
Maximilien de Robespierre
Partout où la bourgeoisie est parvenue à dominer,
elle a détntit toutes les conditions féodales, patriarcales,
idylliques. Impitoyable, elle a déchiré les liens
multicolores de la féodalité qui attachaient l’homme à
son supén.eur naturel, pour ne laisser subsister d ‘autre
lien entre l’homme et l’homme que l’intérêt tout nu,
l’inexorable « paiement comptant ». Fnssons sacrés et
pieuses ferveurs, enthousiasme chevaleresque,
mélancolie béotienne, elle a noyé tout cela dans l’eau
glaciale du calcul égoïste.
Karl Marx

Robespierre 002 bbb
LA RÉVOLUTION FRANÇAJSE
Il faut bien commencer par un commencement,
or l’Histoire n’a ni début ni fin. C’est d’ailleurs
l’espoir, le seul, en période d’accumulation des
défaites: liquidation du ga ullisme, d isparition du
PCF, victoire du «oui » à Maastricht, élection de
N icolas le perir, montée en puissance du CRIF …
O n peut être mené 15 à 0, personne jamais ne siffie
la fin du match ct l’écrasant gagnant du moment
peut devenir le perdant de demain; un jour élu,
l’autre martyr …
C’est sans doute ce q ue Nietzsche, raillant les
tenants naïfs et brutaux d ‘un «sens de l’Histoire»
jalonné de Raison (bouche ries napoléoniennes), de
Lumières (hécatombe industrielle de Verdun) et de
Progrès (atomisation tech nicienne d’Hiroshima)
appelait «l’éternel retour» . .. .Léternel retour qui
‘ . . . .
n est pas un concept ma1s une mtultlon, un
constat.
Mais si l’Histoire ne finit jamais, comme la
succession des buts dans un match sans fin, il y a
des «moments», des bornes, des sauts qu alitatifs
(Soljenitsyne parle de «noeuds»), des temps où,
si tour ne change pas, contrairement à ce que
16
p
claironnent les vainqueurs du moment, tout se
poursuit d’une a utre façon.
Er comme nous sommes en France ct français,
cette histoire ne commence pas par l’ Italie des Borgia,
l’Angleterre de Cromwell, même si quelque chose de
notre modernité se joue déjà ici et là, mais par cet
autre grand moment qu’est la Révolution frança ise.
Pas la mythologie révolutionnaire, ce début du
roman national qui, nécessairement, comme chaque
fois qu’il s’agir d’ instiller dans l’esprit du peuple sa
soumission à un ordre nouveau, en fair une lutte du
bien, lumineux, progressiste contre le mal, obscurantiste,
absolutiste; soit la Révolution française
dans le «sens de l’histoi re» vue par Jules Michelet,
mais pour le dire encore plus simplement : quand
Dieu fut politiquement vaincu par la Raison.
CATHOLICISME, IDEOLOGIE DE LA NOBLESSE ET
RAISON, RELIGION DE LA BOURGEOISIE
Par Raison, il ne faut pas entendre le rationalisme
qui prévautdans lessciencesexactes (mathématiques,
physique) ce qui reviendrait à dire que, par la
Révolution française, le vieux monde des vieilles
croyances religieuses fur logiquement va incu,
dépassé par Je monde nouveau de la vérité des
sciences. Une vision q ui renvoie au positivisme
d’Auguste Comte et à laquelle la boucherie de la
Première G uerre mondiale mit un terme par le
désenchantement existentialiste.
L’Histoire nous démontrant que derrière la préte
ntion à la scientificité des sciences humai nes,
sociologie, économie … se cache toujours l’idéologie

des vainqueurs. Et que plus cette idéologie se pare
de scientificité – le «socialisme scientifique» rayonnant
sous Staline en fut le plus bel exemple – plus
cette raison scientifique ct son «Sens de l’Histoire»
génèrent de fo lies dans les actes : du génocide vendéen
à la Révolution culturelle chinoise.
Par victoire politique de la Raison politique
entendons : quand une idéologie de domination, la
Raison bourgeoise commerça nte et rationaliste, soit
la nouvelle rel igion toute neuve et fervente de la
classe montante, vainquit le catholicisme, cette
idéologie de la roya uté usée par mille ans de pouvoir,
à laquelle la noblesse elle-même ne croyait plus
.
vra1ment.
Personne, à par le postillonnant Mélenchon
peut-être, n’a urait l’arrogance aujourd’hui, avec le
recul, de prétendre qu’il s’agissa it de la lumière face
aux ténèbres, mais c’est pourtant ce qu’il fa llait
croire à l’époque pour tenter cette grande aventure
et entreprendre ce grand bouleversement. Puiser
dans cene croya nce la conviction, et la violence
nécessaire, pour mettre à bas, dans le meurtre et le
sang, le monde ancien, usé et finalement si faible du
roi catholique …
LE MYTHE DE I’ABSOLUTISME ROYAL
A’ ceux qui croient encore à !’«absolutisme royal »,
nous rappelons l’existence des «corps intermédiaires».
Comme nous le elit I’Enl.)rclopédie Universalis :
~ L’ancienne France était, depuis le Moyen Age, composée
de groupes d’individus appelés corps : collèges,
communautés, associations de gens ayant même métier

ou même fonction dans La nation, et réunis à la fois
pour la préservation de leurs intérêts particuliers et
celle du bien commun. Ces corps existaient avec la
permission du souverain et lui étaient subordonnés,
bien que leur existence fût souvent antérieure à
l’instauration de son pouvoir; c’étaient les parlements,
cours et conseils souverains, corps de médecins ou
d’avocats, corporations et métiers, compagnies de
commerce ou d’industn·e. Ils possédaient leurs propres
lois et statuts, ce qui ne les dispensait pas d’obéir aux
lois générales, et des Libertés et pn.vilèges qui les
garantissaient contre tarbitraire et le despotisme. En
tant que personne morale, un c01ps pouvait posséder
des biens ou intenter un procès pour faire respecter ses
coutumes; il avait un rang dans la société, auquel
étaient attachés honneurs et dignités …

LE MYfHE DE l:UNAl\lJMITÉ DU PEUPLE
RÉVOLUTIONNAIRE
A ceux qui croient encore au discrédit et à la
réprobation populaire unanime, nous rappelons les
«Chouans».
Soit tous ces paysans de Bretagne, du Maine, de
Normandie, de l’Anjou, de l’Aveyron, de la Lozère,
de Vendée et du Poitou qui, pour s’opposer au
nouvel ordre révolutionnaire et républicain,
rejoignirent l’armée catholique et royale parce que
de l’ancien ordre, bien que du petit peuple, ils se
trouvaient fort bien …

MYfHE DE I’ÉGALITÉ FRATERNELLE
Enfin, à ceux qui verraient encore dans la
Révolution et  la naissance de l’égalité et de la fraternité
réelles, no us rappelons la « loi Le Chapelier ».
Soit l’avènement aussi, dans le dos des «droits de
l’homme» mais sur le dos du petit peuple du travail,
du plus brutal libéralisme économique l La loi
Le Chapelier, promulguée en France deux ans
seulement a près la prise de la Bastille, proscrivant
les organisatio ns ouvrières et les rassemblements de
paysans. Interdisant, de fait, les grèves et la
constitution des syndicats, ainsi que les entreprises
non lucratives comme les mutuelles. Ne visant ni
les clubs patronaux, ni les trusts, ni les ententes
monopolistiques qui ne furent jamais inquiétés, elle
provoque, dès 1800 chez les ouvriers charpentiers,
la formation de ligues privées de défense et de grèves
sauvages, qu’elle permet de réprimer jusqu’à
Napoléon III.. 
LE CATHOLICISME D’ÉTAT OU NOS ANCIENS
DROITS DE L’HOMME: TRÈVE DE DIEU, DÉFENSE
DE LA VEUVE ET DE I’ORPHELI N, GUERRE JUSTE
De plus, contrairement à ce qu’i l est aussi
d’usage de croire dans nos milieux du conformisme
libre penseur, la religion catholique, certes idéologie
du pouvoir royal, ne fut pas seulement mensonge,
tartuferie ct pure trahison du Christ dans sa collusion
avec l’autorité .
.LÉglisc était aussi atténuation de la violence
consubstantielle au pouvoir, comme aujourd’hui

nos «droits de l’homme»- religion de la bourgeoisie
– s’efforcent d’atténuer les violences du libéralisme
bourgeois sa ns jamais, non plus, le remettre .
en questton.
Cet e ffort d’ado ucissemen,t de la viole nce
intrinsèque au pouvoir par l’Eglise, au côté du
pouvoir roya l, ce fut, par exemple, à partir du
xe siècle, « la paix et la trêve de Dieu ». Un
mouvement spirituel et moral qui s’effo rçait de
limiter dans le temps et dans ses conséquences, les
activités guerrières. Son but étant de mettre un
terme aux guerres privées entre seigneurs dont les
pauvres – ainsi sont désig nés ceux qui ne peuvent
pas se défendre – étaient les premiè res victimes. Un
. mouvement de paci fication initié par l’E’ glise qui
reçoit fin a lement l’appui du po uvoir royal et de la
haute noblesse pour devenir, dans to ute la chevalerie,
la fameuse morale chrétienne de la «défense de la
veuve et de l’orphelin ».
Dans un même esprit, mais à un niveau social
supérieur, la volonté des papes fut également de
limiter les affrontements e ntre princes chrétie ns,
s’efforçant d’orienter leur fe rveur gue rrière à
l’extérieur de l’espace euro péen, notamment vers le
soutien à l’Empire romain d’Orient par les
croisades.
Un autre exemple encore du , rôle authentiquement
pacificateur et chrétien de l’Eglise est la théorie
de la «guerre juste» élaborée par Saint Thomas
d’Aquin. En, gros une guerre était considé rée comme
juste par l’Eglise, si et seulement si :
– tous les moyens pour l’éviter ont été entrepris;
– si le résultat qu’on peut en attendre sur le plan
du bien est meilleur que la situation initiale;

-si son but est donc le bien commun et non pas
un quelconque but caché;
– et e nfin , et surtout, si cette guerre reste
limitée.
En effet, et comme nous le rappellera plus tard
Carl Schmitt, pas de «guerre totale» sous l’Ancien
régime des rois t rès catholiques.
Souvenons-nous d’ailleurs, plus près de no us, d u
rôle joué encore par l’Eglise dans ses tentatives de
médiation pour éviter la Premiè re Guerre mondiale.
Tentative notamment de paix séparée avec l’Autriche
qui fut rejetée par les alliés, Cléme nceau en tête, qui
voulaiem tous la destruction complète des E mpires
centraux .. .
FIN DE I’OMNIPOTENCE CATHOLIQUE ET
GUERRES DE RELIGIONS
Un double mouvement de pacification, des nobles
envers les pauvres et des nobles e ntre eux, sans
lequel on peut estimer que l’Occident du Moyen
Age, rongé par la multitude des guerres minuscules
et imestines, n’aurait pas connu l’essor qui fut le
sien. C’est d ‘ailleurs la Guerre de Cent ans,
et surtout les gu erres de religions -soit la fin de
l’omnipotence catholique- q ui mettra un terme
à cette période de p, aix dont le modèle de
gouvernement, selon l’Eglise, fut le règne de Saint
Louis.

LA RIVALITÉ CROISSANTE DU ROI
ET DE LA  NOBLESSE
En fa it, il ressort de mille ans de règne et de
collaboration du po uvoir royal et de l’Ég lise, un rôle
global de pacification et d·administration de la
France. Un partage des pouvoirs où le roi ct l’Église
fu rent souvent les deux recours des pauvres face aux
abus de la noblesse. Les rois de France ayant
d’a illeurs progressivemem affirmés et renforcés leur
pouvoir, auprès de le urs sujets, en prenant la défense
des petits contre les grands. Ce qui explique
notamment la précocité de l’abolition du servage en
FraHce, le roi ayant tout intérêt, face à la noblesse
terrienne ct ses serfs, à être le suzerain du plus
grand nombre d’hommes libres.
Une histoire inté ri eure de la mo na rchie fra nça ise
qui, contrairement à la mythologie révolutionna ire
et républica ine, se résuma souvent à un affrontement
du pouvoi r royal contre la noblesse qui tentait elle
‘ ‘ soit de restaurer, soit d’augmenter ses privilèges. Et
l’on peut même dire que c’est cene incapacité de la
monarchie à éliminer cette noblesse parasitaire,
plus le choix, à partir du règne de Louis XIV, de
s·appuyer sur la bourgeoisie pour atteindre ce but
(de Colbe rt à Turgot) plutôt que de la réformer à
l’anglaise, qui abou tira à la Révolution.
JAMAIS LE  CHANGEMENT  NE FUT VOULU
PAR LE PEUPLE
Pour continuer de détricoter le roman national,
ajoutons que jamais changement ne fur désiré par Je

peuple, et que rie n n’est plus mensonger que la
scène finale du film de Tavernier, Que La fête
commence, où l’on veut nous fai re croi re, en
faisant passer des paysans devant un carrosse en
flammes, à une haine du petit peuple paysan pour
le pouvoir royal. Car dans une France agricole à
plus de 80% (elle le restera jusqu’au milieu du
xxe siècle), le peuple c’est la paysannerie et la
paysannerie est tout sau f révolutionnaire. Plutôt
e ncline à respecter l’autorité sacrée, donc le
catholicisme et le roi, le peuple paysa n, au gré des
plus ou moins mauvaises récoltes, a tout au plus
des colères, des jacq ucries sporadiques souvent
tou rnées vers le parasitisme local, mais sa ns projet
révolutionnaire pensé et théorisé. Face aux abus
de la noblesse, sa phrase n’est pas : «Mort au
tyran », mais au contraire: «Si le bon roi savait».
Da ns les faits, comme avec Tavernier – typique
de cette bourgeoisie de gauche de culture trotskiste
qui travestit chaque fois la voix du peuple sa ns en
être – tout sc joue dans les villes, dans les salons,
dans les clubs, à Paris …
LE PEUPLE C’EST LE TIERS-ÉTAT
MAIS LE TIERS-ETAT C’EST LA BOURGEOISIE
A’ Paris où les théoriciens de la révolution
peuvent dire, en to ute Raison, q ue le peuple c’est
le Tiers-E’ tat, c’est-à-dire ni la noblesse ni le clergé,
effectivement deux classes non productives, donc
parastta tres.
Seulement, si du Tiers-État on retranche la
paysannerie fidèle au roi, soumise à Dieu et en

rien révolutionnaire, alors de ce peuple ne reste, par
ce tour de passe-passe, que la bourgeoisie. Soit cene
fraction de classe minuscule, pas plus nombreuse
que la noblesse qui pèse, comme tout po uvoir, un
pour cent de la population globale, mais qui parle
au nom du peuple: juges, avocats, clercs, riches
non- terriens dans la coulisse. Une fraction de classe
qui n ‘est plus du peuple depuis longtemps, mais qui
possède toute les ca rtes et une partie des clefs, dé jà,
pour exercer les pleins pouvoirs …

COMMENT I’ARISTOCRATIE
S’EST TUÉE ELLE-MÊME

Mais si la bourgeoisie révolutionnaire pu tuer
Dieu, la noblesse et le roi si faci lement, c’est que ce
trava il de destruction ava it été fait de l’intérieur et
que l’aristocratie s’était déjà tuée e lle-même.
D’abord par l’E’ dit de la Pa ulette, qui fa it entrer
le ver bourgeois, sous le nom de noblesse de robe,
dans le fruit aristocratique par la vénalité des
charges. Décision qui marque le début de la prise
du pouvoir de l’argent et des ser vices sur celui de la
grande propriété foncière et de la fonction militaire;
soit le début de la remise en cause du pouvoir de
l’aristocratie.
Ensuite sous Lo uis XIV, par la logique et la
stratégie politique de Versailles, où le pouvoir royal,
marqué par la Fronde des princes et pour juguler
l’opposition de la noblesse, choisit, plutôt que de
tenter de la réformer, de la po usser dans sa fo nction
parasita ire, au risque de s’en remettre exclusivement
désormais à la bourgeoisie d’affaires (de Colbert à

Necker), tout en délégitimant auprès du peuple
l’ordre aristocratiq ue.
Un double suicide pratique auquel il faut ajouter
le suicide idéologique qu’est l’adhésion, par toute la
h aute noblesse cultivée, roi y compris, aux idées de
l’Encyclopédie. Autant d’ idées nouvelles qui transforment
en profondeur la vieille noblesse française
en une intelligentsia très bien décrite par Georges
Sorel dans Les Illusions du Progrès. Une aristocratie
de salon de plus en plus détachée de la mécanique
concrète d’un pouvoir depuis trop longtemps héréditaire,
et qui ne comprend plus – comme plus tard
l’intelligentsia russe pré-révolution naire, elle aussi
souvent issue de la noblesse – q u’en préférant le
charme de la dialectique pour esprits fin à l’obscure
scolastiq ue, elle ne fait pas qu ‘un choix intellectuel
et esthétiq ue, elle scie aussi la branche sur laquelle
elle est assise.
Car, quand le catholicisme n’est plus compris
par la noblesse comme idéologie de domination et
ordre du monde, mais comme sujet de débat
philosophique (débat certes passionnant, mais ô
combien dangereux, amené tout en douceur par le
génie de nos philosophes chrétiens du xvnc et du
XVIIIe siècle, de Pascal à Rousseau en passant par
Voltaire, génies de plus en plus philosophes mais de
moins en moins catholiq ues); quand une idéologie
d’ordre et de domination tombe dans le piège de la
question de la vérité, au fi nal, c’est la classe
dominante q u ‘elle soutend et qu’elle légitime,
qu’elle remet toute entière en ca use pour la laisser
nue, face aux forces productives, dans la frivolité de
son parastttsme …
26
LES TROIS MORTS DE !.:ÉGLISE CATHOLIQUE
Ainsi la bourgeoisie révolutionnaire tue Dieu et
avec elle une aristocratie qui, sans en prendre
conscience, a déjà renoncé à elle-même.
A’ ce stade, on aurait pu penser que l’E’ glise,
libérée du pouvoir royal puisse redevenir la religion
des pauvres et des premiers chrétiens. Mais pour
sauver ses privilèges terrestres, et parce que la
bourgeoisie, après la radicalité robespierriste de

«l’Etre suprême», se rend compte aussi qu’ il valait
mieux, pour un temps, compter encore avec elle, le
clergé entra dans un lent processus de soumission et
de collaboration avec l’ordre bourgeois.
Progressive soumission et collaboration qui
tueront le catholicisme une deuxième foi s, de
l’intérieur cette fois, pour fai re de lui – et malg ré
une opposition inte rne exprimée par la très
respectable «doctrine sociale de 1 ‘église» – un
moralisme bourgeois de d roite, finalement
complémentaire, dans la mascarade démocratique
bipartite, du moralisme bourgeois de gauche incarné,
lui, par la pensée maçonnique.
C’est ce catholicisme de la bigoterie de province,
devenu idéologie de droite de la Troisième
République qui faisait, à juste titre, hurler de colère
et crier à la trahison ce grand catholique du Moyen
A » ge et des catacombes qu’était Léon Bloy.
Abandonné par le pouvoir, détruit de l’ intérieur,
la troisième mort du catholicisme, surviendra enfin
lors du concile Vati can Il. Une soumission cene fois
non plus seulement pratique et politique mais
théologique (dans l’Histoire la théorie suit toujours
la pratique) au moralisme syncrétiste de gauche,
dans le droit fil de la Déclaration uni verselle des
droits de l’Homme portée par l’ONU .
Nouvelle Église de la soumission et du
reno ncement dont la revue Golias, des prélats du
calibre du cardinal Lustiger ou monseigneur Gaillot
sont la conséque nce et l’ illustration .. .
VATICAN II OU LAPPEL A’
LA FRATERNITE’ UNIVERSELLE
Initié par le Pape Jean XXIII et se voulant une
ouverture au monde moderne, de fait de plus en
plus antire ligieux, on peut comparer Vatican Il –
2 pour faire moderne, comme à la même époque
Parly 2 ou Vélizy 2 -à la Perestroïka de Gorbatchev.
Une profonde remise en question de soi-même et
. . , ,
une concessiOn aux autres, Inte rpretees non pas
comme génére use o uverture, mais comme un aveu
de faiblesse qui prélude à l’effondrement.
Domination du mondialisme capitaliste
américano-protestant, culpabilité envers les jui fs
pe rsécutés par le régime National-socialiste
allemand, Vatican II, au delà de l’alibi pastoral et
doctrinal, doit se comprend;e très littéralement
comme la soumissio n de l’Eglise catholiq ue au
nouveau rapport de force issu de la Deuxième
G uerre mondiale, à l’intérieur du camp occidenta l.
Au-delà d’une main tendue aux bouddhistes et
aux hindous sans conséquence, puisque que hors
de la sphère monothéiste méditerranéenne ; à côté
d’une déclaration fraternelle, déjà plus politique,
adressée aux musulma ns en pleine décolonisation
(ceci expliquant en partie cela) pour leur croyance
28
au même Dieu abrahamiq ue et pour leur dévotion
mariale, ct ce malgré leur non reconnaissance de
la d ivinité du C hrist ; le g ros morceau de
Vatican II est sans conteste la déclaration selon
laquelle «avec ceux qui, baptisés, s’honorent du nom
de chrétiens, mais ne professent pas intégralement la foi
ou ne conservent pas l’unité de la communion avec le
successeur de Pierre, L’E’ glise se sait unie par de multiples
rapports». Décla ration qui revient explicitement
à renoncer, sur le plan théologique, à s’opposer à la
Réforme protestante.
P ire encore, dans cet esprit de cohabitation
frate rnelle masq ua nt, en réalité, une pure reddition
théologique, est la déclaration selon laquelle, au
nom des pe rsécutions subies par les jui fs à travers
l’Histoire, l’E’ glise renonce par son actio n à opposer
la Nouvelle Alliance à l’Ancienne. Une Nouvelle
Alliance accomplie pourtant explicitement par la
Passion du C hrist po ur la dépasser et l’abolir.
Un renoncement doctrinal pour raisons politiques
qui revient en fait, par une théologie de contrebande,
à admettre leur coexistence. Et comme les juifs, dans
le même temps, ne reconnaissent pas, eux, la
Nouvelle Alliance qui no us ferait tous juifs, cette
déclaration de <<fraternité universelle» aux relents
maçonnique revie nt, en bonne logique, à fa ire
purement et simplement du catholicisme, un sousproduit
du judaïsme en plus non reconnu par lui !
Ainsi, par Vatican II, les catholiques sont- ils tenus
de reconnaître les juifs comme leurs «frères ainés»
dans l’Eglise, tandis que les juifs, eux, continuent de
considérer le Christ, au mieux comme un rabbi
apostat ayant abjuré sur la Croix («Eli, EIL~ Lama
sabachthani » : «Dieu , Dieu, pourquoi m’a s-tu

abandonné?»), ce qui revient purement et
simplement à nier l’Église et à professer son mé pris.
Ainsi, par Vatican II, Mo nseigneur Lust iger,
converti au catholicisme en 1940 (pé riode de
conversion pour le moins ambiguë) sera porté, pour
son de rnier repos da ns la cathédrale Notre-Dame de
Paris, non plus par la lecture du Notre Père, mais par
celle du Kaddish. La messe est dite . . .
,
LES SOUFFRANCES ET LE DECLIN DE LA
BOURGEOISIE CATHOLIQUE
Comme en témoigne l’oeuvre de Bernanos devenue
parfaitement incompréhensible aux gé nérations
issues du libertarisme post-soixante-huitard ; comme
l’expriment ses romans mettant inlassablement en
scène la collision du catholicisme et de la pensée
bourgeoise dans un tourment moral insoluble, cette
religion passionnée, sacrificielle- non pas du livre et
de la lettre, mais de l’esprit et de l’incarnation – est
incompatible avec l’esprit bourgeois, lui, parfaitement
judéo-protestant.
Par sa foi de l’humilité et du don, le catholique
bourgeois, à moins qu’ il ne se convertisse à la
«modernité», sera toujours un bourgeois mal à
l’aise, luttant contre lui-même et dont la soumission
au monde marchand de l’égoïsme et du calcul ne
peut me ner qu’au renoncement à sa foi, ou à son
inadaptation.
Voilà pourquoi le catholicisme a uthentiq ue,
résiduel, n’est plus a ujourd’hui qu’une pratique
marginale de déclassés nommés «intégristes» par le
nouveau pouvoir, tout simplement parce qu’ ils
30
s’efforcent de rester des catholiques intègres da ns
un mo nde ayant programmé sa désintégratio n.
O n peut bien ûr se perdre en conjectures sur cc
qu’aurait pu devenir ou redevenir l’Église si elle
ava it choisi a près le roi la rupture totale avec un
monde bourgeois si é loigné d’elle.
Ma is, face au poids d u réel, que po uvait fa ire
cette institution forcément usée et compromise par
mille a ns de partage du pouvoir royal, face à
l’ idéologie toute neuve de la Raison et des Lumières
qui, elle, pouvait tout promettre pour ne l’avoir
jamais exercé?
Que pouvait faire, da ns un monde de plus en
plus ma té ri aliste et technicien, une religion qui
n’ava it que le ciel pour promesse et l’humilité pou r
vecteur, quand la no uvelle religion de la fraternité
universelle et de l’élection en douce promettait elle
‘ ‘ au nom de la ra ison même, le pa radis sur terre par
la démocratie de la liberté et de l’égalité?
.. ,
LAICITE = FRA NC-MAÇONNERIE
En bonne logiq ue. le contraire de la rel igion c’est
la laïcité. Mais da ns la réalité historique, politique,
le combat a nticlérical, me né excl usivement contre la
religion catholiq ue, fut le fait d’une autre église:
celle du «grand a rchitecte de l’univers ,, et de la
franc-maçon ncrie.
Apparue en Grande-Bretagne au XVI Ie siècle ct
introduite en Fra nce au siècle de la Révolution la
‘ fra nc-maçonnerie française, a u-delà de la di ve rsité
de ses chapelles (G rand Orient de France, Grande
Loge de France, Grande Loge nationale française,

la Fédération française du Droit Humain … ) aime à
se décrire comme une association essentieLlement
philosophique et philanthropique et comme un
système de morale propagé de façon initiatique et par
• coopta tt on.
Dans les fa, its, elle est une contre-Église,
alternative à l’Eglise catholique. Menace très tôt
identifiée par le pape Clément XII qui, dés 1738, la
condamne pa r la bulle In eminenti apostolatus
specula. Une action sans effet, puisq ue aucune bulle
ne pouvait avoir valeur de loi dans le royaume de
France sans être enregistrée par le Parlement ; ce
que le dit pa rlement, déjà largement maçon à
l’époque, se garda bien de fai re.
Et même si la maçonnerie prérévolutionnaire
put compte,r au dépa rt de nombreux aristocrates
– Philippe Egalité qui vota la mort du roi (et q ui
était fort probablement l’homme des Anglais) fut un
des premiers grand maître du Grand Orient. Même
si la maçonnerie prérévolutionnaire comptait aussi
de nombreux prêtres, son humanisme sociéta l,
inspirateur de notre Déclaration des droits de l’homme
et du citoyen, en attendant la « D éclaration universelle
des droits de l’H omme», était directement en
concurrence avec l’o rdre catholique et la
mona rchie …
MAÇONNERIE D’HIER ET D’AUJOURD’H UI
Quoi que l’on pense de la maçonnerie, il est évident
que si être maçon sous Louis XV, comme
Casanova ou Mozart, était la marque d’un esprit
libre ou idéaliste qui che rchait à s’affranchir du pou-
32
,
voir en place (celui de l’Eglise ct du roi), être maçon
à partir de la République c’est être du pouvoir.
Un pouvoir qui culminera sous la Troisième
Répu,b lique par la loi de, 1905 – loi dite de« séparation
des Eglises et de l’Etat» – mais, en réalité, la
dépossession du dernier bastion spirituel et politique ,
resté aux mains de l’Eglise catholique qu’était
l’éducation des enfants. Une charge de formater les
esprits et les âmes, cruciale pour la domination,
dorénavant confiée aux instituteurs laïquards de
culture ou d’obédience largement maçonnique.
Ajoutons, pour nous faire une idée encore plus
précise de cet humanisme maçonnique f ait
d’occultisme et de cooptation initiatique, que
.l’Inte rnationale communiste inte rdit, dès 1922, la
double appartenance loge et Parti. I.:appartenance à
la franc-maçonnerie étant considérée alors par les
communistes comme une trahison de classe.
Une in terdiction qui vaudra à tous ces maçons,
privés de communisme, de finir socialistes au Grand
Orient de France.
Ajoutons enfin que la maçonne rie européenne
est à l’origine, à la même époque, de la Société des
Nations, comme après guerre de 1’0 TU, elle même
prodrome du futur gouvernement mondial. ..

LA MAÇONNERIE, CLERGÉ
OCCULTE DE LA RÉPUBLIQUE

Comme !e pouvoir royal, militaire et économique,
confiait à l’Eglise les domaines complémentaires du
spirituel et de l’idée, le pouvoir bourgeois a donc
aussi son clergé, chargé d’appliquer lui aussi, avec

plus ou moins de bonheur, le cautère humaniste sur
la botte de l’oppression économique dont chacun
sa it qu’elle est plus de fer que de bois.
Une maçonnerie , élevée sur les cendres de l’ancien
pouvoir de l’Eglise devenue, de fa it, la nouvelle
religion du pouvoir, le clergé de la République
bourgeoise et, au plan international, le nouvel ord re
des jésuites de la République mondiale.
Un ordre occulte passé peu à peu, du xvme au
xxe siècle, de la maçonnerie symboliste et grandiose
d’un Rudyard Kipling (exprimée dans son poème
Si … , s’achevant par le fameux vers Tu seras un
homme mon fils/) à celle bien peu philosophique et
encore moins laïque d’un AJain Ba uer, ancien grand
maître du Grand Orient, aujourd’hui en charge des
questions de sécurité au côté de Nicolas Sarko, zy.
Mais à la différence du pouvoir de l’Eglise,
officielle au côté du roi, ce pouvoir maçonnique
dans la Républiqu e a toujours été nié, caché,
honteux. On doit se demander pourquoi.
Sans doute parce que la démocratie d’Agora,
la Ré publiq ue d’égalité citoyenne est, à l’évidence,
aux antipodes d’une philosophie philanthropique
occulte propagée de façon initiatique et par cooptation,
qui plus est à travers les frontières et par dessus les
classes.
Et ce n’est peut-être pas un hasard si le symbole
de ces farouches bâtisseu rs de démocratie laïque et
républicaine n’est pas, comme on serait en droit de
s’y attendre, le panthéon des Grecs, mais plus
étrangement, le temple de Salomon …
34
MAÇONNERIE D’HIER ET D’AUJOURD’HUI :
,
CFR, TRILATERALE, BILDERBERG …
Aujourd’hui, à l’heure du mondialisme, la maçonnerie
française traditionnelle, à l’affairisme provincial
et moyen-bourgeois, est sans doute en déclin, non pas
quant aux nombres de ses initiés, mais quant à son
influence sur la marche de la République.
Et c’est sans doute parce que, désormais, les
décisions qui concernent notre Nation se décident
au niveau mondial dans ces nouvelles maçonneries
pour l’hyperclasse que sont les think tanks style
Bilderberg, CFR et Trilatérale, que la plupart de nos
grands médias respectables- et plus seulement le
Crapouillot -sortent de plus en plus souvent des
dossiers sur le scandale que constitue effectivement
le pouvoir occulte de la franc-maçonnerie régnant
en douce sur la démocratie française.
Courageux médias osant enfin s’attaquer au pouvoir
qui les paie maintenant qu’il est ailleurs …
, ,
DIEU OU UNE SOCIETE DE CLASSES
SANS LUITE DES CLASSES
Avec la mort de Dieu, pour la bourgeoisie de
l’égalitarisme abstrait et formel, vint le début des
problèmes. Car dans ce monde sans paradis et sans
ciel de l’immanence absolue surgit inéluctablement
ce que Charles Péguy appelait le « lu ttisme de
classe». Soit la fin de la croyance populaire en un
ordre divin ; la fin de l’équilibre aussi des corps
intermédiaires et de la solidarité verticale des
 corporatismes.
La stratégie du pouvoir bourgeois étant alors,
appuyée à la fois sur le me nsonge progressiste et la
stupidité réactionnaire, de nous présenter un monde
fait de deux camps: à gauche, le bien, le Progrès; à
droite le mal, la Réactio n, ancêtre de tous les
fascismes. Le
s esprits libres pa rvenant, au mieux, à
saisir que, le pouvoir produisant mythification du
vainqueur et diabolisation du vaincu, le plus méchant
des deux n’est pas forcément celui qu’on croit.
Mais qu’on choisisse de se soumettre à l’ordre
nouveau ou qu’on lui oppose une virile critique à la
Louis de Bonald ou Joseph de Maistre, l’essentiel
pour la domination bourgeoise est que tous
continuent de pense r, comme en sport, qu’il n’y a
que deux camps, deux équipes : ga uche et droite,
progressistes du côté des pauvres, des petits;
réact ionnaires du côté des riches et des gros.
Soit, comme le dit Arlette qui a bien mérité du
Système du haut de son utile naïveté : «des patrons et
des travailleurs>), Même si, à y regarder de plus près
avec les lunette de Marx, ces patro ns sont parfois des
travailleurs et ces travailleurs des petits rentiers …
RÉACTIONNAJRES, CONSERVATEURS,
PROGRESSISTES ET LOEÉRAUX
Une mythologie du combat progressistes 1 réactionnaires
– pitch de tout le roman national – qui
cache la complexité des luttes et à qui e lle profite.
Car, chez les progressistes, il existe en réalité
deux camps opposés :
– les progressistes de gauche, populaires et
sociaux, inspirés par Ro usseau;
36
– les progressistes de droite, bourgeois ct libéraux,
inspirés par Voltaire.
Progressistes qui croient et espèrent en la modernité,
mais pour des raisons diamétralement opposées:
– les premiers en attendant l’égalité et la fraternité
citoyennes effectives par le plus juste partage du travail
et des richesses;
– les seconds, l’égalité en droit et la liberté
d’entreprendre; soit le droit d’exploiter sa ns entraves,
libérés des interdits moraux de l’Ancien régime portant
sur l’argent. ~..:égoïsme des uns, selon le credo libé ral
rarement démontré, fai sant la prospérité des a utres.
De même, chez les réactionnaires deux camps
égaleme nt :
– ceux qui veulent conserver leurs privilèges
d’arrogance et de parasitisme au nom du droit divin ;
-ceux qui, face à la déferlante libé rale et à sa violence
sociale (inaugurée dès le lendema in de la Révolution
par la loi Le Chapelier) veulent conserver ce
qu’il y avait de bo n, de mesuré et d’humain dans la
tradition.
Conservatisme de gauche qui donnera la révolte
des Luddites en Angleterre, celle des Canuts en
Fra nce et qui fut la cause, pour partie, de l’insurrection
vendéenne.
Une droite anri-libérale rejoignant la gauche radica
le da ns sa critique d’un certain progrès, et qu’on
retro uvera un demi siècle plus tard dans le syndicalisme
révolutionnaire, les pensées de Pierre-Joseph
Proudhon et de Georges Sorel. Et e ncore moi ns d ‘un
siècle plus tard en Allemagne dans la Révolution
conservatrice d’un Ernst Niekisch, trop souvent
confondue avec le National-socialisme . ..

 

Comprendre-l-Empire 003
LA MÉCANIQUE RÉVOLUTIONNAIRE

Derrière la mythologie révolutionnaire du bien
triomphant du mal, se déploie la mécanique beaucoup
moins binaire mais récurrente de la Révolution.
Mécanique très bien décrite par le Soljenitsyne de
la deuxième période (celle du retour d’exil et de Deux
Siècles ensemble) à propos de la Révolution russe. Une
mécanique faite de manipulation, de liquidation et
de récupération que nous reverrons encore à l’oeuvre
en Afrique au moment de la décolonisation.
Soit, pour revenir à la matricielle Révolution
française, non plus telle que la présente le roman
national, mais vue de la coulisse :
Faire faire le sale boulot par les progressistes de
gauche (Robespierre et Saint Just) afin de liquider les
réactionnaires de droite: la noblesse terrienne puis le
pouvoir royal accrochés à leurs privilèges héréditaires.
Afin que les progressistes de droite – en réalité la
bourgeoisie d’argent déjà aux affaires-, une fois
débarrassé des progressistes de gauche (liquidation
de Robespierre et Saint Just) puissent enfin niquer
tout le monde: spolier la noblesse et mettre les
anciens serfs, futurs prolétaires, au boulot!
Les premiers, idéal istes montagnards, qui
croyaient aux idées, découvrant un peu tard, en
montant à l’échafaud, que leurs compagnons de
route, Girondins et autres affairistes tapis dans
l’ombre, ne croyaient qu’au pognon.
Ou, dit plus simplement encore : découvrant,
mais un peu tard, derrière la mythologie bipartite
du bien de gauche luttant contre le mal de droite, la
sournoise victoire de la Banque …
2.
DIEU, LA RAISON ET LA BANQUE
1/ est appréciable que le peuple de cette nation ne
comprenne rien au système bancaire et monétaire, car
si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à
une révolution avant demain matin.
Henry Ford
Je ne suis qu’un banquier faisant le travail de Dieu.
Lloyd Blankfein
PDG de la banque Goldman Sachs

banquiers
PETITE GÉNÉALOGIE DE LA BANQUE:
AU DÉBUT ÉTAIT LE DON

D’abord tout commence par la société du don.
Du don et du contre-don, de l’échange, où la notion
de prêt intéressé – à l’opposé du prêt pour le prestige
: «je donne donc je suis» -est inconcevable.
Ce sont les sociétés dites « primitives», avec leur
fo nctionnement découvert par Robert H arry Lowie
(le potlatch, l’échange symboliq ue non utilita ire)
étudiées par Marcel Mauss, et qui re nd to ute
logiq ue libéra le impensable.
Des sociétés qui o n t fo nctionné partout,
pendant des millénaires, dont Pie rre C lastres nous
fait l’éloge à travers son observation des indiens
d’Amériq ue, «ces perdants magnifiques» qui
viva ient encore su r ce principe il y un siècle et
demi. Sociétés dont Jea n-Claude Michéa fa it
remarquer q u’elles sont les seules durables, quand
la société dite <d ibérale », fondée sur le principe
inverse – le prêtà intérêtdel’ individ uégoïste- n ‘existe,
au mie ux, que depuis deux siècles et a généré, fort
logiqueme nt, plus de viole nce et d ‘in stabilité
qu’aucune autre organisation sociale avant elle .. .
40
DE LA SOCIÉTÉ DU DON
‘ , ,
A LA SOCIETE DE I’ARGEN T
Il faut ensuite comprendre comment les sociétés
humaines ont pu passer du don pour le prestige au
prêt pour l’ inté rêt. De l’éléga nce à la laideur, de la
noblesse à l’usure.
Sans doute le développement inéluctable des
forces producti ves, dû à l’homo sapie ns e t à l’homo
faber – au génie inven t if et technicien de
l’homme- a- t- il pe rmis à l’huma nité de passer
progress ivement d’ une société de la stricte
survie- o n ma nge tout ce qu’on produit – à la
société de producti o n d’excédents. Excéden ts
d’a rte facts: agriculture (et non plus cueillette)
objets manufacturés (outils, pote ries . . . ) q ue l’on
peut dès lo rs écha nger sur un marché, pour ra isons
utilita ires, soit le début du comme rce.
Des écha nges qui s’amplifient et se généralisent
et qui, après la phase première du troc, amè nent
nécessairement l’ idée pratique d’un moyen abstra it
et polyva lent d’échange géné ralisé: la monna ie.
Et q ui dit monna ie dit argent : idée d’accumulation
de richesses pour la richesse. Une accumulation
qui pe ut, dès lors, sur un champ social
lui-même modifié et déspiritualisé par cc processus,
venir concurrencer le prestige du don et finir, fata lement,
par le remplacer.
Une prise de pouvoir par l’argent contre le
prestige de l’autorité fort bien mo ntrée, par exemple,
dans le très beau film sur la fin d’une certaine
aristocratie indienne- d’ Inde cette fois: Le Salon
du musique de Satyajit Ray.
DE L’ARGEN’T À LIDÉE DU PRÊT
I.:argent accumulé, né de l’échange marchand,
amène nécessairement à son tour l’idée du prêt.
Et dans une société marchande d’accumulation,
plus du prêt gratuit pour le prestige et le plaisir de
l’écha nge, o ù la domination symboliq ue provient de
l’élégance et de la magnanimité du prêteur (mécanisme
toujours vivace dans la sphè re intime et privé,
q uand deux mâles s’affrontent pou r le prestige de
payer l’addition a u restaurant), mais du prêt pour la
dominatio n matérielle par l’a rgent ; soit le pouvoir
vil au-dessus du prestige …
LE PRÊT À INTÉRÊT INTERDIT
, ‘ MAIS AUTORISE A LA MARGE
Encore un pied dans les sociétés traditionnelles
de la noblesse et du don, les sociétés à la fois
marchandes, mais toujo urs religieuses- soit, par
exemple, nos monarchies chrétiennes du Moyen
Âge- ont encore la conscience que le prestige social,
pour que la société demeure à l’image de Dieu, doit
venir de la noblesse d’attitude et d’âme.
Ainsi inte rdisent-elles, pour raison religieuse,
c’est-à-dire spirituelle et mora le, le prêt à intérêt …
Mais comme le développement du commerce et
des écha nges à cette même période – disons à partir
du xme siècle – rend aussi le prêt nécessaire à son
développement, et qu’ il ne peut plus y avoir, dans
une société de commerce et d’argent, de prêt sans
intérêt – le prêt d ‘argent sa ns ,i ntérêt n’ayant
littéralement «aucun intérêt » – l’Eglise, à la fois
comprendre-lempire-empire-state-building
spirituelle et pratique, c’est à dire sociale, autorise ce
prêt, mais à la marge.
E lle confie donc cette pratique à la fois ignoble ct
nécessaire – tout à la fo is sociale matériellement et
antisociale spirituellement – à une caste maudite,
ma intenue hors de la société de Dieu, par qui
circulera l’argent, mais à qui ont se gardera bien,
pour qu’elle ne vienne pas menacer, avec son
accumulation de profit, l’ordre social fondé sur le
prestige et la dépe nse, de lui octroyer aucun droit
politique.
Ainsi existera-t-il, pendant quelques siècles, une
société double, l’une officielle, prestigieuse et somptuaire,
ayant le pouvoir par la noblesse et la te rre,
mais s’appuyant en douce sur une caste cachée, offi cieuse
et maudite, accumulant progressivement
dans l’humiliation la richesse de l’usure; é norme
moyen par ailleurs de corruption et de domination.
Et c’est par cet acide maté riel de la tentatio n,
rongeant de plus en plus la société spirituelle,
qu’arrivera fa talement le moment de la destruction
du Prince, pa r l’abolitio n des privil,è ges héréditaires
de la noblesse et l’égalité citoyenne. Egalité citoyenne
ratifiant dans les faits le pouvoir exclusif de l’argent,
et par laque lle la Banque, peu à peu, pre ndra les
pleins pouvoirs.
Ce moment étant précisément celui de la
Révolution française où Robespierre tue le roi, puis
la Banque tue Robespierre. Soit une révolution,
au -delà de l’ habillage formel égalitaire, aux
motivations cachées parfaitement a ntisociales et
antipopulaires …


,
LE PRÊT AUTORISÉ CHEZ LES CHRETIENS

Mais les choses ne sont évidemment pas si
linéaires.
Parallèlement à ce système d’ interdit autorisé à la
marge par les sociétés très chrétiennes, se développent
d’autres métastases et d’autres logiques de la
Banque.
Ce sera par exemple la Renaissance italienne
avec ses papes banquiers, oxymore théologiquement
hérétique qui, notamment avec les Borgia, portera
durablement atteinte à la respectabilité de la catholicité
et entraîne ra, en partie, la Réforme.
Soit le protestantisme sous sa forme spiritualiste
et populaire de retour à la pureté origin elle
chrétienne. Jésus étant par excellence l’inca rnation
occidentale du don et de l’ordre social par l’écha nge
désintéressé.
Ce sera, a utre réponse mais inverse, la
modification théologique de la Réforme, comprise
cette fois comme adaptation des valeurs chrétiennes
à la société du comme rce et de l’inté rêt.
Soit le protestantisme, non pas comme refus du
papisme décadent et ostentatoire – ce qu’ il fut
aussi – mais le protestantisme tel que le définit Max
Webe r, comme éthique du capitalisme naissant où
le bourgeois, encore religie ux, accumule la richesse
ct ne s’enrichit pas e ncore pour lui-même, mais
pour la plus grande gloire de Dieu.
44
LA LOGIQUE VICTOIRE DE LA RÉFORME
PROTESTANTE SUR LA TRA SGRESSION
CATH OLIQUE, OU DE VENISE A’ LA CITY
La solution protestante, adaptant la théologie à
la pratique plutôt que de la bafouer outrageusement
comme les papes banquiers catholiques, triomphera
logiquement dans le temps.
Ainsi, la banque chrétienne, initialement catholique
ct italienne, sombre ra dans le crime familial
et l’épopée tragique, tandis que l’industrieuse prati que
protestante ct bourgeoise triomphera pour
devenir monde, d’abord dans le monde ré formé
a llemand, puis dans le monde occidental tout e ntier,
. via le puritanisme anglo-saxon.
Nous en sommes d ‘ailleu rs to ujo u rs là
aujourd’ hui, où deux principes bancaires coexistent
en Occide nt, l’un protestant et de forme plutôt ascétique
et entrepreneurial ; l’autre plus difficilement
nommable et plus spéculatif. Principes tantôt alliés,
A tantot concurre nts …
JONCTION DE LA BA QUE ET DE LA COURONNE
D’ANGLETERRE: .:-.IAJSSA CE DE CEMPIRE
Deux principes contraires qui, alliés, produisent
d’évidence un é norme saut qualitatif.
Cc sera l’alliance de la noblesse et de la banque
historiquement effectu ée, cette fois, par la couronne
d’Angleterre. Alliance et saut qualitatif que nous
pouvons poser, au sens où nous l’entendons, comme
acte de naissance de l’Empire.
Alliance de la Couronne et de la Banque qui pro-
duira un pouvoir de domination sur le monde sans
commune mesure avec les expériences précédentes,
italiennes ou germaniques. La force de modification
sur la marche du monde de la Compagnie des Indes
orientales allant très au-delà de la théologie réformée
et de l’épopée familiale des Borgia …
Un pouvoir impérial qui s’amplifiera encore, nous
le verrons, en passant de la Couronne et de la City, à
Wall Street et aux E’ tats-Unis d’Amérique comme
l’évoque souvent, de façon obscure et contradictoire,
le populiste américain Lyndon LaRouche …
BANQUE ET POUVOIR POLITIQUE, LA
PROGRESSIVE INVERSON DU RAPPORT DE FORCE
Dans le système monarchique catholique, la
banque se trouve donc à côté du pouvoir, tenue en
respect. Brutalement remise à sa place pa rfois,
comme sous le règne de Saint Louis, mais le
déstabilisant parfois aussi, comme à la fin du règne
de Louis XVI.
Avec le système monarchique puritain a nglais,
au contraire, la banque partage le pouvoir, donnant
à cette alliance a priori contre nature, une stabilité et
une puissance inégalées.
Un pouvoir décuplé pour le Prince, mais aussi
un risque de voir s’inverser le rapport de force.
Un rapport de force établit par le pouvoir régalien
– d’abord aux mains du Prince – de battre monnaie.
Le contrôle de la monnaie étant, dans un monde de
moins en moins terrien et de plus en plus capitaliste,
la clef de la domination économique et politique à
travers la politique des banques centrales.
46
Dès lors le travail de la Banque, à l’intérieur de
ce po uvoir partagé et non visible au commun des
mortels, sera d’ inverser le rapport de force,
notamment en s’efforçant de prendre le contrôle de
la monnaie. Une prise de pouvoir historiquement
ratifiée par la privatisatio n des banques centrales.
Une prise de pouvoir nommée par les médias
complices «indépendance», pour signifier qu’elles
sont parvenues à échapper, en fin de course, au
pouvoir régalien du Prince; soit à tout pouvoir et à
tout contrôle politique …
ABSTRACTION ET LOGIQUE
ASOCIALE DE LA BANQUE
La Banque s’éma ncipant progressivement de
tout pouvoir politique pour devenir, en réalité, le
po uvoir politique caché s’exerçant à travers la
politique des banques centrales (masse monétaire,
taux d’inté rêt … ), la Banque se libère aussi
logiquement de tout frein social.
La responsabilité de tenir compte des effets sociaux
et humains des politiques bancaires (spéculation,
désindustrialisatio n, délocalisation, chômage … )
incombant toujours, officiellement et médiatiquement,
au Prince et aux représenta nts politiques.
Un processus de domination des banques, de
leur vision abstra ite et asociale du monde de
l’échange qui explique, à lui seul, la violence sociale
et l’inégalité sociale aggravée qui accompagne
paradoxalement l’accroissement des richesses, ainsi
que l’impuissance croissante des politiques, en
réalité sans pouvoir, à résoudre la Crise.
Les politiques, dans cette logique, devenant de
plus en plus le personnel communiquant payé par
le pouvoir occulte banca ire (soit Ben Bernanke
de rrière et au-dessus de Barack Obama) pour
prendre les coups à sa place et mentir au peuple en
ne parlant jamais des causes réelles et bancaires de
la Crise.
Une remarque valable en France aussi bien pour
I’UMP que pour le NPA.
La Banque, intrinsèquement fondée sur
l’abstraction du chiffre au détriment de l’humain
(spéculation), libérée de tout frein politique et social
(indépendance des banques centrales) et protégée
de surcroît par son invisibilité politique et médiatique
(domination de l’a rgent sur le politique et les
médias) devenant progressivement – compte tenu
de sa logique même – pure prédation et pure
violence.
Une violence assumée et encore accrue par
l’ idéologie de ses dirigeants et cadres, majoritairement
formés à l’inégalitarisme méprisant de l’An-

cien testament. ..
PETITE GÉNÉALOGIE DE LA BANQUE, SUITE:
DU PRÊT PRODUCTIF AU RACKET PUR ET SIMPLE
La Banque comme force et principe impérial
n ‘a donc ri en à voir, au final, avec la banque de
dépôt et de prêt du coin de la rue, son ancêtre et
son orig ine dévoyée.
Un dévoiement dont on peut marquer les
étapes successives comme au tant de sauts …

D’ABORD PRÊTER DE LARGEN T QU’ON A

L’argen t prêté aux uns par la banque
d ‘investissement et de dépôt correspond à de l’argent
déposé par d’autres, et le taux d’intérêt remboursé
en plus du capital – soit de la masse monétaire créée
en plus que celle déjà en circulation – correspond
également à la création de richesse réelle d’une
entreprise aidée par cet investissement productif. ..
ENSUITE PRÊTER DE LAGEN T QU’O A .. .
EN PARTIE
I..:argent réellement présent en banque ne risquant
pas d’être retiré en même temps par tous les déposants,
la tentation devient rapidement grande de prêter plus
que les sommes effectivement en dépôt.
Naît alors le« multiplicateur », soit une fabrication
d ‘argent scriptural mais toujo urs dévolu à
l’investissement productif. Argent temporairement
ficti f, mais devenant réel au final par la création de
richesses (valeur ajoutée) due à l’investissement
productif.
Un méca nisme de fu ite en avant peu dangereux
à deux conditions.
Un. Que l’économie se trouve dans une phase de
développement et de croissance illimitées, comme
c’était le cas au moment de l’invention de cette
pratique à la Renaissance.
Deux. Qu’une autorité politique au-dessus de la
Banque régule et limite cette pratiq ue au regard de
la croissance et du développement économique réel,
et pas seulement scriptural et spéculatif …

PRÊTER DE LARGENT
QU’ON A DE MOINS EN MOINS

Un contrôle et une modération de la fuite en
avant de prêts bancaires, sans commune mesure
avec les dépôts, appelés « réserve fractionnaire».
Une réserve fractionnaire imposée aux banques
par le politique, mais q ui , par la force des choses et
compte tenu de l’évolution du rapport de force e ntre
le politique et l’argent, aura tenda nce au cours du
temps à tendre progressivement vers zéro …
PRÊTER DE I.:ARGENT QUI N’EXISTE PAS,
‘ . MAIS TOUJOURS CO TRE T TERET
Suite à ce lent processus de dégéné rescence et de
prise de pouvoir – l’un étant permis par l’autre – la
Ba nq ue devient donc progressivement une pure
e ntre prise de racket et de dépossession.
En effet, la masse mo nétaire mise en circulation
par les banques étant toujours su périeure à la
croissa nce possible (création de va leur ajoutée) et le
ta ux d’inté rêt, lui, méca niquement impossible à
rembourser. Ce prêt d’argent, ficti f, mais que seules
les banques ont le pouvoir de prêter, équivaut donc,
à t ravers la gara ntie hypothécaire sur l’outil de
travail ct les biens, à une lente captation de to utes
les richesses privées par la Banque.
La Banque devenant a insi progressivement
propriétaire de to ut, sa ns jamais rien produire, et avec
de la fa usse monnaie pour seule mise de fonds!
Nous toucho ns là à ce que nous pouvo ns appeler
à la fois le génie et le vrai secret bancaire …

PRÊTER DE LARGENT QUI N’EXISTE PAS,
MAlS TOUJOURS CONTRE INTÉRÊT ET QU’ON EST
LE SEUL À POUVOIR PRÊTER, Y COMPRIS AUX ÉTATS

Ce processus d’endettement voulu, fatal et
généralisé, d’abord appliqué au monde de l’entreprise
privée, connaîtra encore un saut qualitatif avec la
privatisation des banques centrales dans tout
l’Occident.
Privatisation des banques centrales correspondant
à l’ultime dépossession du Prince et du politique
d ‘un po uvoir régalien fondamental. Un pouvoir qui
était celui de fa ire ,é mettre par la banque nation ale,
sous contrôle de l’Etat, une masse d’argent pour les
. grands investissements publics (Plan, développement
de s infrastructures, politiques sociales … ) prêtée à
l’Etat à taux zéro.
Cette masse ,d ‘argent créée de toutes pièces, mais
garantie par l’Etat en bons du Trésor devenant,
comme à la période vertueuse de la banque de dépôt
et d’investissement, richesse réelle à terme, absorbant
cette masse monétaire supplémentaire, par la
production de richesses effectivement permises et
produites par ces investissements publics; soit du
développement, et non de l’inflation.
Pure inflation en effet si le pouvoir politique1 par
démagogie é lectorale, se met à abuser de la planche
à billets. Raison invoquée pour privatiser le système
sa ns rien y changer, sinon réserver ce droit d’abuser
aux seules banques privées …

DE I.A BANQUE ACCÉLÉRATEUR DE
DÉVELOPPEMENT À lA BANQUE PARASITE:
FIN DES POLITIQUES SOCIALES,
INTÉRÊT DE lA DEITE, RACKET DES BANQUES
ET TRAHISON DES POLITIQUES

Or, avec la privatisation des banques centrales,
imposée à l’insu des peuples maintenus dans
l’ ignorance complète des processus bancaires, les
E’ tats se voient tous désormais dans l’obligation
d’emprunter l’argent nécessaire à leur développement
sur le marché privé, avec intérêt.
Pour la France ce sera: ,
La fin du droit de prêt à l’Etat à taux zéro par la
Banque de France. Décision prise le 3 janvier 1973
sous la présidence de Georges Pompidou {ancien
directeur de la banque Rothschild). Une décision et
une dépossession du pouvoir régalien de l’État qui
ava ient nécessité, au préalable, l’éviction du
Général de Gaulle.
Pour l’Europe:
La création de la Banque centrale européenne
(volet bancaire de I’UE), imposant en douce – par
l’article 104 des accords de Maastrich, rebaptisé
article 123 dans le Traité de Lisbonne- cette même
interd iction à toutes les anciennes banques nationales
des membres de l’Union européenne. Et ce au nom,
bien sûr, de la rigueur économique et de la fraternité
des peuples.
Un taux d ‘intérêt, payé désormais pour les investissements
publics nécessaires au développement,
qui est le vrai nom de la dette et de la politique de
la dette.
Un racket privé imposé aux Etats sur le dos des
peuples avec la complicité silencieuse des politiques;
y compris du bouillonnant Besa ncenot qui sa it fort
bien qu’il ne doit jamais aborder ce sujet s’il veut
continuer à passer chez Drucker.
Un racket bancaire à l’échelle des E’ tats, et sur le
dos des peuples, qui est la première raison de la fin ,
de l’Etat providence au tournant des années 1970.
La raison majeu re de la fin de toutes les politiques
sociales de développement qu’on appelle la Crise.
Le paiement de l’intérêt de la dette – en réalité pur
racket de la Banque absorbant désormais tout
l’a rgent normalement dévolu au développement et
au social – étant exactement égal, en France, à la
totalité de l’impôt sur le revenu du travail.
Une équiva lence que l’on doit comprendre,
au-delà du symbole, comme une pure équation …

LA DETTE, SOIT LA CAPTATION PROGRESSIVE DE
TOUTE LA RICHESSE DE [ÉTAT PAR LA BANQUE
,
Cette obligation pour les Etats d’emprunter de
l’a rgent sur le marché privé, avec taux d’intérêt
contre gara ntie en bons du Trésor, produit au niveau
des Nations occidentales la même conséquence que
la garantie hypothécaire pour le monde privé des
affaires. Soit, à travers une dette toujours grandissa
nte et structurellement in remboursable, et par ce
même processus de racket et de dépossession, le
transfert progressif (notamment par les privatisa- ,
tions) de toute la richesse de l’Etat dans les mains de
la Banque, pourtant pur parasite …
LE SECOND SAUT DE I’EMPIRE:
DE LA CITY À WALL STREET ET DE I.:EMPIRE
ANGLAIS À I.:IMPÉRIALISME US, SOIT
I’ESCROQUERIE DU DOLLAR

Ainsi, de l’Italie des Borgia à une certaine Amérique
de Wall Street, en passant par la City de Londres,
la Banque, comprise comme processus de concentration
et vision du monde, a-t-elle pris progressivement
les pleins pouvoirs sur les nations d’Occident. ,
Pouvoir occulte mais bien réel piloté des Etats-
Unis par Wall , Street, et qui seul peut expliquer la
réponse des Etats occidentaux au dernier crack
financier. Soit, plutôt que la liquidation de ces
prédateurs ct parasites bancaires en fai ll ite, le
transfert de leur dette aux peuples et leur
renflouement par des masses encore accrues de
fausse monnaie toujours dévolue à la spéculation,
quand cette masse de fausse monnaie à usage
spéculatif, destructrice d’économie, est la raison
même de la Crise …
LE PROGRESSIF DÉCOUPLAGE DU DOLLAR DE
TOUT CONTRÔLE POLITIQUE ET DE TOUTE
RÉALITE ÉCONOMIQUE, ET SES CONSÉQUENCES
Une prise de pouvoir total de la Banque sur le
politique et les peuples d ‘Occident, fondée sur un
découplage total de la finance et du dollar d’avec
toute réalité économique, effectuée en plusieurs
étapes, et aux multiples conséquences .. .
54
1913, CREATION DE LA
RESERVE FEDERALE AMERICAINE
,
En 19 10, le Congrès des Etats-Unis pour en finir
avec le pouvoir financier qui, déjà, déstabilise l’économie
du pays (panique bancaire de 1907), organise
une réunion secrète des grands banq uiers améri cains
et occidentaux (Rockefeller, J.P. Morgan,
Vanderl ip… mais aussi l’Eu ropéen Rothschild à
travers Paul Warburg … ) afin de mettre les banques
sous contrôle. Démarche qui revient, selon la célèbre
formule ini tialement due à Karl Marx, à confier
au renard la garde du poulailler ! Le résultat ne se
fait pas attendre, c’est le 22 décembre 1913, soit un
an à peine avant la Première Guerre mondiale et
sous la présidence de Woodrow Wilson – falote
créature financée par la Banque- la création de la
Réserve fédéra le américaine.
Une Banque des banques qui, contrairement à
cc q ue son nom indiq ue de façon parfa itement
mensongère, n’est ni une réserve, ni fédérale, ni
même spécialement américa ine (l’Europe: la City,
l’Allemagne et la France y étant représentées), mais
un ca rtel mondial des douze plus grandes banques
privées (Barings, Hambros, Lazard, Erlanger,
Schroder, Seligman, Speyer, Mallet, Rothschild,
Morgan, Rockefeller … ) travaillant de concert et
aya nt désormais la haute main sur le dollar, devenu
monnaie mondiale …

1913, CREATION DE LA RESERVE FEDERALE
AMÉRICAINE … ET DE I’IMPÔT
SUR LE REVENU DU TRAVAIL

Coup de force et magistrale arnaque accompagnés,
et ce n’est pas un hasard, de la création dans le même
temps de l’impôt sur le revenu du travail. Le paiement
de l’intérêt de la dette par les Etats, désormais interdit
d’emprunt à taux zéro pour leurs investissements
productifs, étant la cause mécanique, dans le même
temps, de la mise en place par l’Etat de cet impôt sur le
travail.
Un impôt sur le revenu du travail – déguisé en
impôt social par sa progressivité- qui sert purement
et simplement à payer l’intérêt de la Banque. Soit,
par la médiation du Trésor public et de l’Etat, le
racket de la Banque prédatrice sur le produit du
travail citoyen .. .

L'Archiduc François-Ferdinand d'Autriche-Hongrie est ici re¸u par  le premier-ministre Bismark ,en Allemagne...un peu avant son voyage < Sarajevo  ,en Serbie. L'assassinat de l'archiduc par la société secrète de la Main Noire va provoquer  l'étincelle de la Première Guerre Mondiale.
L’Archiduc François-Ferdinand d’Autriche-Hongrie est ici re¸u par le premier-ministre Bismark ,en Allemagne…un peu avant son voyage < Sarajevo ,en Serbie.
L’assassinat de l’archiduc par la société secrète de la Main Noire va provoquer l’étincelle de la Première Guerre Mondiale.

1914-1918, CREDIT ILLIMITE …
POUR LA PREMIÈRE GUERRE MO DIALE
Une prise de pouvoir par la Banque régnant
désormais librement sur le dollar, responsable entre
autres des cinq années que va durer la Première
Guerre mondiale, puisque sans cette offre massive
defausse monnaie – remboursableavecintérêts -les
belligé rants {France, Allemagne, Angleterre … )
dans l’impossibilité d’emprunter du vrai argent
selon le système antérieur, se seraient retrouvés, de
1 ‘avis de tous les experts, en cessation de paiement
et obligés de déposer les armes au moins deux
années plus tôt . ..
1920-1929, DE LA FAUSSE PROSPÉRITÉ À CRÉDIT
À LA GRANDE DÉPRESSION
Une prise de pouvoir par la Banque régnant
désormais librement sur le dollar, également
responsable de la fausse prospérité des an nées 1920
et de la crise qui en résulta logiquement en 1929.
Soit la mise en place, par le crédit et l’endettement
de masse, de la stratégie bancaire de la «bulle».
Une stratégie d’enrichissement et de captation
des richesses par la Crise provoquée qui entraînera
la Grande Dépression. Soit la faillite de millions de
petits propriétaires et de petits entrepreneurs poussés
à la spéculation, entraînant le chômage de dizaines
pc mill ions de salariés jetés sur les routes, et cc au
seul profit de la Banque qui orga nisa la crise et
ramassa la mise …
1933- 1938, DE LA FAUSSE SOLUTION DU
NEW-DEAL À LA VRAIE SOLUTION PAR LA
DEUXIE’ ME GUERRE MONDIALE
Une logique perverse d’un coût social terrible
dont le Président Roosevelt- lui-même sous
contrôle de la Banque comme son prédécesseur,
notamment via son financier et conseiller, le
spéculateur Bernard Baruch – s’efforcera, dans les
limites de son faible pouvoir, de limiter les effets
néfastes par le «New Deal».
Une grande dépression qui sera, en réalité,
solutionnée par la nouvelle guerre à crédit d’un
montant encore plus faramineux que la précédente
– que sera la Deuxième Guerre mondiale, si

l’on sait que le nombre de chômeurs en Amérique,
malgré un «New Deal» qui aura surtout considérablement
aggravé les déficits publics- toujours au
profit de la Banque – était encore de onze millions
en 1938 …
1945, LE BRlCOLAGE DE BRETION WOODS
En 1945, la fiction de l’étalon-or, garantissant en
théorie la valeur du doll ar papier, est tellement
intenable, compte tenu de la fausse monnaie
légalement mise en circulation par la FED, que John
Maynard Keynes – également homme de l’oligarchie
mais brillant économiste – se voit sollicité pour
remettre un peu d’ordre dans le système et lui
redonner un semblant de crédibilité.
Ce seront les accords de Brenon Woods, par
lesquels Keynes tentera de limiter la fuite en avant
de la planche à billets par le « Bankor», soit l’idée
d’un étalon mobi le. Tentative à mi-chemin du strict
étalon-or et de la fausse monnaie papier, inscrite
dans la logique de la FED, qui sera un échec, mais
qui permettra aux accords de Breton Woods, sous
couvert de remise en ordre du système monétai re
international dépendant du dollar, d’étendre en
réalité le règne de la finance américaine sur le reste
du monde, à travers la création de la Banque
mondiale et du Fond monétaire international .. .

1971 -1973, FIN DE TOUTE RÉFÉRENCE À I’OR ET
MISE EN PLACE DU PÉTRODOLLAR
En 1971, le décrochage entre les stocks d’or
américain et la masse monétaire est devenu tel q ue
les USA, forts désormais de leur seule crédibilité
militaire (que l’on peut aussi appeler menace)
annoncent au reste du monde, cene fois par la voix
de leur président Nixon, que le dollar, jusqu’alors
convertible en or pour les nations étrangères, sera
dorénavant non convertible et adossé à … rien !
Et en 1973, pour contraindre les autres nations à
utiliser quand même cette fausse monnaie comme
monnaie de réserve, un système de changes flottants
~st mis en place, étalonné cette foi s sur le pétrole.
Dans les fa its, ce sera – par un accord de protection
militaire avec l’Arabie saoudite (accord liant
désormais la Banque au waabisme du futur Ben
Laden … ) – l’instauration du « pétrodollar». Soit
un système imposant désormais aux nations du
monde, via l’OPEP (Organisation des pays exportateurs
de pétrole) de payer leur commande de pétrole
en dollars.
Une méthode efficace pour contraindre les
nations à garder, et même à augmenter leur stock de
billets verts, pourtant étalonnés sur rien et
convertibles en rien, sinon en pétrole …
2010, LA FED, DE TRÈS LOIN LA PLUS GRANDE
FORTUNE PRIVÉE ET CACHÉE DU MONDE, NET
D’IMPÔT ET SANS RlEN PRODUIRE 
Pour donner au lecteur un ordre de grandeur:
d’après le magazine Forbes, l’homme le plus riche
du monde serait Bill Gates crédité- grâce à sa
société Microsoft, géant mondial de l’informatique
– d’une fortune de 50 milliards de dollars. Or il
faut savoir que les seuls intérêts perçus par la FED
s’élèvent, annuellement, à 2 500 milliards de dollars.
Soit 50 fois la fortune de Bill Gates chaque année,
et ce net d’impôts et sans rien créer ni produire, si ce
n’est de la fa usse monnaie!
Une super fortune que se partage le cartel des
douze banquiers internationaux cachés derrière la
FED, et qui laisse loin derrière tous les autres compétiteurs,
Sultan du Bahreïn, Reine d’Angleterre …
ce que se garde bien de révéler le magazine Forbes !
LA FED, SOIT LA BONNE FORTUNE DE
I’OLIGARCHIE BANCAlRE MONDIALE,
MAIS LA PERTE DU POUVOIR D’ACHAT
POUR TOUS LES AUTRES, Y COMPRIS
LE PEUPLE AMÉRICAIN
Pour qui a bien compris la mécanique: plus la
Réserve fédérale prête d’argent, plus elle fait de
profits et plus elle creuse les déficits publics,, à
commencer par son premier emprunteur, l’Etat
américain. Ainsi la dette américaine, déjà de
1 000 milliards de dollars en 1971 est-elle passée, via
cette fuite en avant voulue et encouragée, à plus de
50000 milliards de dollars en 2010.
Et les deux causes majeures d’emprunts publics
étant les crises et les guerres, on devine le rôle qu’a
aussi joué la FED, depuis 1913, dans la survenue de
ces événements.
60
Pendant ce temps, cette création de fa usse
monnaie entraînant une dévaluation constante de
la valeur de l’argent, les détenteurs de dollars, à
commencer par le peuple américain, ont vu depuis
l’année 1913 leur argent perdre 90% de sa va leur et
leur pouvoir d’achat baisser d’autant.
Une baisse constante compensée par la hausse
vertigineuse de leur consommation à crédit auprès
des banques …
LES RÉSISTANCES À LA BANQUE
A I’INTERIEUR DE I’EMPIRE
Mais partout, cette lente et d iscrète prise de
pouvoir de la Banque ne s’est pas fa ite sans résistance.
Y compris en Amérique où s’affrontent dès le départ
deux conceptions opposées de la démocratie
ame’ n.c am. e.
D’un côté l’Empire du libre échange à la conquête
du monde, de l’a utre une nation libre de petits producteurs

LE COMBAT PERDU DES POPULISTES AMÉRICAINS
CONTRE LA BANQUE
Ainsi peut-on opérer, selon les périodes et les
présidents au pouvoir, une double lecture de
l’Amérique des pères fondateurs.
D’un côté sa conception populiste – réhabilitée à
gauche par Christopher Lasch, dans les années
1960, et saluée récemment par Jean-Claude Michéa
en France – qui fait de la démocratie américaine

une association de petits propriétaires et de petits
p roducteu rs libérés du joug des mo narchies
inégalitaires d’Eu ro pe, et particulièrement de la
Couronne d ‘Angleterre et de sa City.
Une Nation de citoyens e ntrepreneurs financés
par la mutualisation de leur fo nds propres, et
appuyés sur une solide éthique protestante issue du
réformisme origina ire petit bourgeois allemand.
C ‘est la démocratie amé ricaine à laquelle se
réfè re notamment aujourd’hui le publiciste dissident
Alex Jo nes. Cette Amérique idéale des cow-boys ct
des westerns de John Ford, fina ncés cyniquement
par H ollywood et la Banque pour cacher l’autre
Amérique.
Celle de la continuation du processus impérial
anglais à une échelle supé rieure. Soit l’Amérique du
messianisme conquérant a ng lo-saxon puritai n ,
appuyé cette fois sur le message sanguinaire et
méprisant de l’Ancien testament du De utéronome,
afin d’étendre cette domination à la totalité du
monde par la puissance de la Banque et l’idéologie
du libre échange.
Deux Amé rique en fait.
L.Amérique po puliste et isolationniste du Middle
West et des natifs, luttant contre l’Amérique impériale
mondialiste des élites des côtes Est et Ouest, du New
York de Wall Street et du Los Angeles d’H ollywood.
Deux Amériques se revendiquant, en apparence,
du même libéra lisme et de la même Bible, mais sa ns
y voir du tout la même chose. Le libéralisme
populiste de l’une étant, dans les idées et dans les
faits, l’exact contraire du libéralisme impérial de
l’autre …

Timbre de 1862  à l'effigie du président Andrew Jackson.
Timbre de 1862 à l’effigie du président Andrew Jackson.

1832-1835, LE COMBAT ENTRE LA DÉMOCRATIE
ET LA BANQUE OU l’EMBLÉMATIQUE
PRESIDENT JACKSON

Ce combat interne, sou vent secre t c t bien
évidemment caché entre la Banque et l’Amérique
citoyenne, jalonne toute l’histoire politique des
Etats-Unis dès son combat pour l’indépendance.
Il explique aussi la plupart des tentatives de
déstabilisation et d’assassinat des présidents en
exercice – à commencer par celui du président
Lincoln – selon qu’ ils se sont soumis ou ont tenté
de rés ister à la puissance de la Banq uc.
Pour exemple, un président typique du courant
I?Opulistc américain (pour renforcer son assise polit
ique cont re les puissances d’a rgent, il multiplie ra
par sept le nombre des électeurs citoyens américa
ins), le président Andrew Jackson opposera par
deux fois son veto, en 1832 puis e n 1835, à la recon duction
de la Banque centrale, ancêtre de la FED,
créée dès 1781 par son prédécesseur pro-Banque,
Alexander H amilto n.
Une opposition acharnée à la prise de contrôle
de la démocratie américai ne par la Banque qui
valut très certainement à Jackson la te ntative
d ‘assassinat à laquelle il réchappa de justesse le 30
janvier 1835, mais un combat qui était pour lui si
crucial qu’ il fera graver comme épitaphe: «}’ai
vaincu la Banque» sur sa pierre tombale!
Une résista nce aux puissances d’argent, de la
part de présidents souvent issus de milieux modestes ,
devenue quasi impossible – pour ne pas dire
impensable – depuis la création de la FED en 1913 , l
avec la complicité du Congrès.
Les présidents amé ricain depuis cette date devant
tous être considérés, de Woodrow Wilson jusqu’à
Barack Obama, en passant par les très surévalués
Roosevelt et Eisenhower, comme de purs «obligés»
de la Banque. ,
Le pouvoir du président des Etats-U nis, q uant à
cette institution, se limitant au droit de choisir le
président de la FED parmi six noms soumis par le
ca rtel! Un pouvoir dont le de rnier président Obama
n’osera même pas user puisque, malgré son bi lan
catastrophiq ue au regard de l’économie américa
ine, il reconduira purement et simplement le
président sortant, précédemment nommé par Georges
Bush, Ben Bcrn anke, lui-même successeur
d’Alan G reenspan.
1920-1922, LE CRI D.ALARME D’HENRY FORD
Une fois gagné ce combat contre l’Amérique des
petits propriétaires, la Banque, poussée par sa
logique, va devoir mener un autre combat, cette fois
à un niveau supérieur.
Ce sera le combat du capitalisme bancaire,
purement spéculatif, inca rné désormais par la FED
et Wall Street, contre le capitalisme entrepreneurial
et industriel anglo-saxon, incarné notamment par
H enri Ford.
Une lutte pour la domination capitaliste q ui
atteindra son apogée au lendemain de la Première
Guerre mondiale opposant, selon H enri Ford, le
plus grand entrepreneur industriel américain de
l’époque, l’éthique protestante du capitalisme
d’entreprise anglo-saxon, décrit par Max Weber, au
64
ca pi tali sme de pure spéculation, abstrait et
cosmopolite, décrit par Karl Marx.
Ce combat frontal , typique du climat de l’entreDeux-
guerre, s’exprimera notamment à travers la
publication d’un livre constitué d’articles parus
entre 1920 et 1922 dans le journal d’H enri Ford, The
Dearbom lndependent, au titre évocateur : Le juif
international.
Un combat entre deux conceptions de 1′ Amérique
et du capitalisme- selon H enri Ford – qui se
soldera par la défaite de ce dernier, sa rétractation et
ses excuses publiques. Le grand entrepreneur anglosaxon
s’abstena nt, à partir de 1927, de tout
commentaire politique et s’affi liant même, pour
.fa ire amende honorable, à une loge maçonnique
répondant au doux nom de « Palestinia » …
1924, LE REPENTIR TARDIF DE
WOODROW WILSON
Celui qui, plus qu’aucun autre, dut son élection
à sa soumission à la Banque, le Président Woodrow
Wilson, fe ra, au seuil de sa vie, ce commentaire sans
équivoque à propos de la création dont il savait
porter une responsabilité écrasa nte devant l’Histoi re
et le peuple américain.
je suis un homme des plus malheureux. j’ai
inconsciemment ruiné mon pays. Notre grande nation
industrielle, déclare-t-il à propos de la FED, est
désormais contrôlée par leur système de crédit. Notre
système de crédit est pn·vatisé, c’est pourquoi la croissance
du pays ainsi que toutes nos activités sont entre les maim
d’une poignée d’hommes qui, si nécessaire, pour des

raisons qui leur incombent, peuvent geler et détruire
l’authenticité de la liberté économique. Ainsi sommes
nous devenus un des plus mal gouvernés, des plus
contrôlés et des plus soumis des gouvernements du monde
civilisé. IL ne s’agit plus d’un gouvernement d’opinion
libre ni d’tm gouvernement de conviction élu à la
majorité, mais d’un gouvernement soumis à La volonté et
à la fenneté d’un petit groupe d’hommes dominants.
Difficile d’être plus explicite sur le jugement que
portait cet homme au seuil de sa vie sur son
oeuvre …
1963-1969, L:ASSASSINAT DU PRÉSIDENT KENNEDY
ET LA LIQUIDATION DU GÉNÉRAL DE GAULLE
A’ ce jour seul président américain de religion
catholique, John-Fitzgerald Kennedy, conscient
lui aussi du pouvoir antidémocratique et antisocial
de la Banque (et qui, contrairement à ses
prédécesseurs, était né suffisamment riche pour ne
pas lui devoir son élection), tentera, comme
Lincoln et Jackson, de mettre un terme à ses
privilèges indus.
Ainsi, en juin 1963, signe-t-il l’Executive Order
11110, décret présidentiel qui, pour se débarrasser
de la FED, impose un nouveau système adossant le
dollar à l’argent métal. Aussitôt sont mis en
circulation pour plus de 4 milliards de dollars en
billets de 2 et 5 dollars, et autant de billets de 10 et
20 dollars sont imprimés. Le 22 novembre de la
même année, Kennedy est assassiné, le décret
EO 11110 aussitôt annulé par son successeur et les
billets de 2 et 5 dollars retirés de la circulation.
66
Un lien évident entre la mort du président
Kennedy et sa tentative de reprendre le pouvoir sur
la Banque, qui fait si peur aux élites américaines
que même Oliver Stone, dans son film JFK, se
garde bien de seulement l’évoquer!
C’est cene même opposition à la Banque qui
vaudra aussi, sans doute, au général de Gaulle son
éviction du pouvoir en 1969. Lui qui, voyant le
coup de 1971 venir, avait pris la tête des nona
1 ignés pour exiger de 1 ‘Amérique qu’elle rembourse
en or, comme les accords internationaux le
prévoyaient encore, leurs stocks de dolla rs …
LES RÉSISTANCES À lA BANQUE
À L:EXTÉRIEUR DE I.:EMPIRE
Ce rapide panorama effectué du combat à mort
livré par la Banque contre la démocratie au coeur
même de l’Empire, il nous faut évoquer maintenant
les tentatives de lui opposer un modèle alternatif de
gestion ct de société, à l’extérieur de celui-ci …

LA TENTATIVE SOVIÉTIQUE DE RETOUR AU
PRINCIPE CHRÉTIEN DU DON ET DE L’ÉCHANGE

I’étudc critique du Capital proposée par Karl
Marx, au sommet duquel trône la domination
bancaire, va servir de base théorique et politique
majeure aux tentatives d’échapper, au tournant du
xxe siècle, à ce que nous pouvons appeler le règne
de la Banque.
Le communisme soviétique étant, en théorie, la
tentative de mettre hors d’état de nuire la domination
oligarchique et privée de l’argent, par la socialisation
intégrale des moyens , de productions sous contrôle
public de l’Etat.
Ainsi le communisme, qui fait primer le collectif
et l’écha nge non marchand sur l’ intérêt égoïste
au coeur de la logique libérale, est-il un retour,
malgré son ami- relig iosité affirmée, à la mentalité
chrétienne. Une pare nté évidente du communisme
et du message du C hrist – souvent mal identifiée
par les spiritua listes à cause de leur mauva ise
compréhension de ce que Marx e ntendait par
matérialisme et qui n’a rien à voir avec le matéri alisme
bourgeoi s – qui est l’explicat ion majeure de la
grande séduction qu’opéra le communisme sur les
peuples d’Europe, y compris le peuple russe
orthodoxe, notamment Tolstoï.
Peuples d’Europe soumis en moins d’un siècle- le
XIXe- à l’individualisme maté rialiste et marchand
par la révolution industrielle, mais restés attachés à
plus de quinze siècles de règne des valeurs chrétiennes,
sous les mo narchies théocratiques.
Fina lité chrétienne du communisme, pa r la
société de l’échange désintéressé et du partage;
menta lité éminemment chrétienne des masses communistes
militantes, pour lesquelles l’idéal communiste
devint la no uvelle re ligion face à l’égoïsme
bourgeois. Une do uble aspiration qui doit être
nuancée dans les fa its par deux autres facteurs,
contradictoires et concomitants, évoqués notamment
par Soljenitsyne dans Deux Siècles ensemble.
Un. Le fin a ncement assez peu chrétien de la
révolution bolchevique russe, moteur de tout le
processus du socia lisme réel, par des banquiers
68
new-yo rkais souvent issus de la communa uté
ashkénaze émigrée d’Europe de l’Est.
Deux. I..:encadrement, à travers l’appa reil des
Partis de toutes les révolutions communistes en
actio n dans l’Europe chrétienne, d’élites juives pour
leur très gra nde majorité, et souvent animées d’un
messianisme vengeur – parfaitement exprimé par
Léon Trotski dans Leur morale et la nôtre – typique
des valeurs de la Thora et du Talmud, mais aux
antipodes des valeurs chrétiennes . . .
LE COMMUNISME, AUTHENTIQUE
, , ,
IDEOLOGIE JUDEO-CHRETIE NE
Maintenant que la messe du socialisme réel est
dite, avec le recul du temps et l’accès aux archives
autorisé par l’écroulement de l’URSS, on peut
objectivement qualifier l’épopée communiste
euro péenne au XXième siècle de « judéo-chrétienne » :
juive en haut pour la volo nté de domination,
chrétienne en bas pour l’espoir du partage …

DERNIER BASTION DE RÉSISTANCE DANS LE
MONDE MON0THÉISTE POST-MÉDITÉRRANÉEN :
LA FINANCE ISLAMIQUE

Suite à l’écroulement de l’URSS ct à la fa illite du
communisme, l’Occident s’est donc retrouvé à
nouveau, au tournant des années 1990, sous la
domination totale de la Banque et du Marché. Le
seul bémol dans ce monde monothéiste postméditerranéen
étant désormais la finance islamique.
En accord avec le droit musulman, la finance
islamique, qui se chiffre à 700 milliards de dollars sur
le marché mondial, est basée sur deux principes:
– l’interdiction de l’usure (prêt à intérêt hors
investissement productif) ;
– et la responsabilité sociale de l’investissement
(développement).
Une finance éthique qui soumet donc la
rentabilité d’un investissement à la valeur morale et
sociale du projet concret qui lui est associé.
Ainsi l’islam interdit-il les transactions fondées sur
la pure spéculation (gharar), soit le principe inverse de
la finance désormais pratiquée à Wall Street..
Une finance islamique dont les limitations imposées
au crédit comme au profit ne sont pas sans
rappeler les interdits moraux qui avaient cours, il y a
quelques siècles encore, dans l’Europe monarchique
et chrétienne guidée par les principes de Saint Thomas
d’Aquin et les enseignements d’Aristote.
Une finance islamique qui représente donc une
résistance spirituelle à la toute puissance de l’argent,
et qui justifie à elle seule le sourd combat que livre
actuellement la Banque au monde musulman afin
de le soumettre- comme avant lui les mondes
catholiques et soviétiq ues- à la toute puissance de
sa domination …

CONCLUSION UN:

lA RÉVOLTE CONTRE lA BANQUE C’EST lA MORT
Que ce soit à l’intérieur de l’Empire : Lincoln,
Jackson, Kennedy … ou à l’extérieur: de Gaule,
Saddam Hussein et demain, qui sait, Ahmadinejad

ou Chavez? . . . l’Histoire nous apprend que
quiconque veut défier la Banque doit s’attendre à le
payer cher. Le payer de sa propre vie, s’il est
américain et, s’il ne fa it pas partie de la coalitio n, à
voir en prime son pays rattaché à l’axe du ma l !
En 1942, quand les états-majors US, britanniques
et soviétiques décidèrent de se réunir en secret pou r
coordonner leur gu erre contre Hitler, ils le firent
dans les locaux de la Federal Reserve Bank de
New York, et il n’est pas exagéré de résumer la
politiq ue mondiale du xxe siècle à une perpétuelle
diabolisation des opposant à la Banque, elle-même
ga ra ntie en dern ière instance par la puissance
milita ire américaine.
Ainsi, quand Saddam Hussein e nvisagea, en
2003, de libeller ses ventes de pétrole en euro- cc
q ui équivalait à remettre en cause le statut du doll ar
à travers le pétrodollar – l’armée américa ine, sous le
faux prétexte des fameuses «armes de destruction
massive », écrasa son pays sous les bombes, et
l’OPEP, comprenant aussitôt le message, retira
l’« c uro pétrole » de son ordre du jour. Quant à
Saddam H ussein, il finira pendu comme les
dignitaires nazis.
Protéger le statut du dollar et, derrière lui, le
privilège de la FED, telle est en dernière instance la
mission ultime de l’armée impériale américaine …

CONCLUSION DEUX:
lA BANQUE PUR PRIVILÈGE ET POUVOIR ABSOLU

La Banque ainsi analysée et définie doit donc se
comprendre comme une nouvelle aristocratie tenant
son pouvoir du droit de prêt à intérêt, lui-même
garanti par le mensonge ct la violence.
Une oligarchie n’ayant même plus à son actif le
développement de l’économie, comme durant la
Renaissance, mais devenu frein à toute création de
richesse sous le règne de la FED et de Goldman Sachs.
Un pur parasitisme et un pur privilège autooctroyé,
non plus au nom de Dieu, mais de la
pseudo- rationalité économique et de la magie des
chiffres qui font de cette oligarchie financière et
mondiale de la rente sur le travail humain généralisé,
l’exact équivale nt, par l’argent et la possession
exclusive du crédit, de ce q ue furent les nobles
vivant sur le travail agricole des serfs par la possession
de la terre, a u nom du privi lège de droit divin.
Pilotés de New York, habités d’u ne idéologie
faite de volonté de puissa nce, de violence
destructrice et de mépris social puisé à l’Ancien
testament, c’est cette vision du monde et ce
process us que nous appe lons: Empire.

CONCLUSION TROIS:
LEMPIRE N’A PAS DE LIEU

Hier Italie, Angleterre… aujourd’hui USA,
demain Jérusalem ou Pékin? I’oligarchie
mondialiste, pas plus que le principe bancaire dont
elle tire sa dynamique et son pouvoir, n ‘a de
territoire ou de lieu.
Comme le bernard l’he rmite, le coucou ou
l’asticot dans son fromage, cette aristocratie nomade
et sa ns noblesse se niche partout où il y a de la
richesse à capter et du profit à faire …

CONCLUSION QUAT RE:
LA BANQUE D’ABORD DESTRUCTRICE DU DIEU
CATHOLIQUE PUIS DE LA RAISON HUMANISTE

D’abord ami-catholique et s’appuyant sur la
Raison pour triompher des monarchies théocratiques
européennes, la Banque, poursuivant sa fu ite en
avant prédatrice, est vouée à se montrer de plus en
plusanti- humaniste à mesure de son développement :
l’égalité citoyenne étant au fond aussi contraire à ses
principes que la charité chrétienne.
Tournant progressivement le dos à la Ra ison ct
aux Lumières qui n’avaient été, en fait, que les
prétextes tra nsitoires à sa domination, la Banque en
est aujourd’hui explicitement au stade de liquidation
des démocraties bourgeoises libéra les, qui lui ava ient
permis de triompher de la société précédente du roi
et du Dieu chrétien …
CO NCLUSION CINQ:
LA BANQUE COMM E FATALE FUITE EN AVANT

Contrainte, par sa logique même de déséquilibre,
à rechercher de no uveaux espaces de prédation, la
Banque est désormais vouée à la conquête du
monde non monothéiste et non chrétien, tels que
l’Inde ou la Chine.
Une fuite en avant obligeant ce système de
domination, mûri en Occide nt, à se confronter
désormais à l’espace eurasiatique, soit pour le
dominer, comme l’Amérique le Japon après 1945,
soit pour se soumettre à lui, comme ça pourrait
devenir le cas avec la Chine.

I..:alternative dans un monde clos et saturé
étant soit la banqueroute, soit le rejet inéluctable
d’un système de plus en plus identifié par les
peuples occidentaux, comme parasitaire et
absurde.
Dans un cas donc, la disparition de l’oligarchie
avec l’écroulement de son système de domination.
Dans l’autre son salut, mais au prix d’une
modification notoire de sa composition ethnicoculturelle.
Deux issus possibles qui ne sont pas sans
rappeler la fin de la noblesse d’Ancien régime.
Ou alors pourquoi pas? Dans un élan spiritualiste,
la sortie finale du capitalisme par la prise de
~ conscience de l’Age sombre et du Kali Yuga …
3.
LES IDÉES, LES GRANDS HOMMES,
LES RÉSEAUX
Le monde est dirigé par des persotmages très
différents de ce que peuvent imaginer ceux qui ne sont
pas dans les coulisses.
Benjamin Disraeli
Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
Henri Queuille

LES IDÉES
Contrairement à l’animal qui s’en remet à la
nature, l’homme a des idées. Doué d’imagination
par la fonction symbolique, il a besoin de se
représenter le monde.
De plus, sauf exceptio nnelle robinsonnade,
l’homme est contraint de cohabiter avec ses
semblables, cc qui implique a ussi un ordre
social …
D’ABORD LA TRANSCE ‘DANCE
Pour ça: vision d u monde, ordre social, l’homme
s’en remet d’abord à Dieu. D’abord à une nature
déifiée, puis à un Dieu commandant à la nature ; soit
à un ordre cosmique qui lui est d’abord transmis par
le chamane. Ordre cosmique, incluant l’ordre social
dicté par la pa role de Dieu, via la transe de ce
médiateur qui dit l’ordre du monde et la Loi.
Ainsi, aux o rig ines de l’homme, Dieu, la
révélation et la Loi ne font qu’un.
76
LE SOUVERAI BIEN ET CORDRE JUSTE
Par la voix du chamane, la loi divine dit l’ordre
et le bien.
!.:ordre et le bien, car dans la loi le pouvoir et le
bien sont toujours associés, sur la terre comme au
ciel, avec le paradis pour les justes, les soumis à la
loi, et l’enfer pour les autres, insoumis, maudits,
déchus, hérétiques.
Ainsi l’ordre est-il to ujours l’ordre juste, car rien
ni personne ne règne jamais au nom du ma l, du
moins officiellement …
LE PRÊTRE, LIMPÔT ET LE TEMPLE
Mais l’homme étant imparfait, il produit du
mal. Des fautes envers Dieu qu’ il doit racheter par
des sacrifices et des oblations.
D’abord sa ns doute par des châtime nts directs,
puis des châtiments dérivés sur des animaux, puis
le rachat de ses fautes par des offrandes …
Ainsi, à mesure que le progrès technique permet
le surproduit – soit ce que l’homme peut produire
en plus de la reproduction de sa force de travail – se
met en place une économie du don qui vient se
surajouter, dans l’ordre symbolique, à l’économie
• pratique.
Une économie du don générant la caste des prêtres
entretenus par ces dons, et qui deviennent, de fait
dans l’Histoire, les premiers collecteurs d’impôts.
Dons à Dieu, mais aussi impôts perçus par la
caste des prêtres, qu’il faut entreposer dans le

premier monument public construit à cet effet
qu’est Je Temple, à la fois lieu de culte et Trésor
public.
Un Temple, à la fois monument religieux et
pratique, qui devient le centre de l’organisation
sociale de la première révolution urbaine au sortir
du néolithique, comme nous 1′ enseigne l’archéologue
Vere Gordon Childe …

LES PRÊTRES, LES GUERRIERS, LES TRAVAILLEURS

Ce trésor, extorqué par les prêtres au nom de Dieu
et du bien aux travailleurs et entreposé dans le
temple, pose évidemment le problème de sa sécurité.
Une sécurité d’abord assurée par des prêtres en
armes, gardiens du trésor, puis, par une fatale
spécialisation des tâches, par la caste des guerriers
tout court.
Ainsi, le symbolique et le fonctionnel
s’entremêlant, se met en place un système où le
travailleur produit, le prêtre collecte et gère, et le
0 ‘ 0 guerner secunse.
Un système, à la fois sacré et pratique, fait de
hiérarchie et de réciprocité où le guerrier sécurise
le prêtre et le travailleur ; le travailleur nourrit les
deux en échange de sa sécurité; tandis que le
prêtre, peu à peu obligé de partager le trésor avec
la caste des guerriers (permanente rivalité de la
Couronne et de l’E’ glise) est spécifiquement en
charge du trésor spirituel. Ce qui implique, outre
les rites et la théologie codifiant la révé lation, la
conservation du savoir, les soins aux malades, la
charge des faibles et des indige nts, soit – et c’est là
78
que se situe le retour du don – l’éducation, la
médecine et la charité.
Une organisation tripartite, décrite par Georges
Duméz il, présente depuis la nuit des temps
historiques dans toutes nos sociétés indoeuropéennes,
jusqu’à ce que la révolution de 1789
mette fin à cet Ancien régime constitué justement
du Clergé, de la Noblesse et du Tiers-Etat …

I.:ORDRE EST FONCTIONNEL OU IL N’EST PAS

Ainsi, tout système de domination possède sa
justification transcendante dans l’ordre symbolique
.-révélation disant l’ordre et le bien, entraînant
extorsion et punitions- mais aussi sa justification
fonctionnelle dans l’ordre de la production – qui en
constitue la morale pratique- faite de cohérence et de
réciprocité (cohésion).
Ainsi, quel que soit l’inexpliqué originaire qui le
sous-tend (révélation), aucun ordre durable ne peut
être absurde sur le plan pratique et, réciproquement,
aucun ordre absurde ne sa urait être durable.
Absurde, au regard de l’ordre social, signifiant
da ns les fa its: purement parasitaire, sans réciprocité.
Ainsi, quand l’ex-noblesse d’épée, devenue
noblesse de cour, n’assuma plus aucune des trois
fonctions: ni production, ni savoir, ni sécurité, sa fin
était scellée en tant que classe purement parasitaire,
bientôt liquidée par une noblesse de robe entre temps
devenue bourgeoisie entrepreneuriale et gestionnaire
par la vénalité des charges.
De même, cette fonctionnalité inéluctable de tout
changement d’ordre durable peut aussi expliquer,
a contrario, la conversion de l’Empire romain à la
religion chrétienne sous Consta ntin . .Luniversalisme
pacificateur chrétien devenant la réponse fo nctionnelle
au déclin des légions, par trop métissées, pour
assurer dorénava nt, par l’E’ glise plutôt que pa r
l’armée, la cohésion et la paix de l’Empire.
Ainsi, toute organisation symbolique et sociale
absurde, que ce soit l’hérésie morbide des C athares,
la burea ucratie stalini enne ou le ca pitalisme
fin a ncier purement parasita ire de Wall Street, estelle
vouée, par un châtiment du sens à la disparition.
C ‘est juste une q uestion de temps …
DE LA TRANSCENDANCE VERS I.:IMMAI ENCE: LE
RÈGNE DE DIEU ET LA ÉCESSITÉ DU LOGOS
Les hommes ont des idées et ils sont obligés de
vivre e nsemble. Do ués d’imagination par la fonction
symbolique, mais a ussi d’expression par le langage,
ils sont portés par leur nature à discuter la Loi.
Et si les grandes idées qui mènent le monde sont
les religions qui disent le ciel et la terre, la révélation
du cha mane, la lumière du pro phète, ont rapidement
besoin, pour gérer les confl its, de produire une
théologie. Soit un discours sur ce qui est po urtant
censé être a u-delà du discours.
Ainsi, que lle que soit la puissance de la révélation,
to ute religio n, à la fois transcendante et politique,
est-elle contrainte, face à la controverse, de justi fier
la Loi par cette autre puissance du verbe, mais
d’essence opposée, qu’est la logique.
Introduisant de fait, comme le ver dans le fr uit,
la raison dans la foi …
80
LA DÉMOCRAT IE GRECQUE
OU LE DOUTE PLUS FORT QUE LA FOI
C’est ce moment de basculement, da ns ce rapport
de force e ntre ces deux puissances du verbe, qui se
traduit historiquement par la naissance à Athènes,
au \.C siècle avant J.-C., de la démocratie grecque.
Une démocratie qui n’est pas le po uvoir au
peuple- la Cité-E’ tat athé nienne éta it une
oligarchie de 40 000 propriéta ires soldats servis par
200 000 esclaves sans droit, dont l’équi valent moderne
‘ serait plutôt les Etats confédérés d’Amérique ou
le régime Afrikaner, et qui vaudrait aujourd’hui à
Athènes d’être traitée de fasciste! – mais le po uvoir
du logos sur la fo i.
Le passage historiquement avéré d’un Dieu avec
logos (théologie, scolastique) à la possibilité d’un
Logos sans dieu (règne de la Raison, rhétorique) …

LES PHILOSOPHES EUROPÉENS OU
LA PENSEE HELENO-CHRETIENNE

C’est cette même défaite de la scolastiq ue face à la
philosophie- soit la fragilité d’une foi étayée par la
raison, quand la raison prétend être étayée par ellemême-
q ui se reproduira en Europe à la sortie du

Moyen Age, et ce malgré la tentative de Saint Thomas
d’Aquin de faire servir la foi chrétienne par la
relec[Ure d’Aristote. Une lente défaite de la foi, rongée
par la raison qui, dès La Boétie ( 1 546) sa pera
progressivement les fondements de la mo narchie.
Une remise en cause du pouvoir du roi, fondé
sur le divin, qui ne sera pas un retour aux Grecs,

mais, du fa it des clercs catholiques qui la produisirent,
une synthèse nouvelle, helléno-chrétienne,
appelée «humanisme», faite de doute et de charité.
Une pensée spécifiqu emem européenne,
profondément soucieuse d’égalité, cheminant de
Montaigne à Pascal et de Pascal à Rousseau, pour
accoucher l’idée d’un nouvel ordre social qui mènera
fort logiquement à la Révolution française; l’esprit
fra nçais en ayant produ it la plus grande part …
LA MODERNITÉ OU LA VlCTOIRE DE
CIMMANENCE: LE RÈGNE DES IDÉES
Ainsi, la raison immanente, portée par la
Révolution frança ise, met-elle fin à l’ère de la
tran scendance pour inaugurer l’ère politique de
l’idée; ouvrant, après les guerres de religions, l’ère
de la concurrence des idéologies.
Une victoire de la Raison, qui est aussi la mise à
bas de l’ancien ordre divin tr,i partite par le groupe
social q ui l’ inca rne: le T iers-Etat; soit la classe sans
privilèges liquidant le privilèges divins du Clergé et
de la Noblesse au profit de l’Égalité, c’est-à-dire
d’elle-même …
VERS LE NOUVEAU PARADIS DE CÉGALITÉ
Rappel : personne ne règne jamais au nom du
mal, et l’ordre juste prétend toujours mener, malgré
les pesa nteurs terrestres, au souverain bien.
Ainsi dorénavant, le souverain bien n’étant plus,
da ns le monde de l’immanence, le ciel de la religion

catholique, ce nouveau paradis terrestre à atteindre
est d, ésormais l’égalité.
Egalité qui prend la place du Salut comme but
suprême et emblème de toute politique humaniste:
laïque (immanente) et moderne. Une première
égalité réalisée, en principe, par l’abolition des
privilèges de la Noblesse hérédita,i re et du Clergé, et
par la prise de ,p ouvoir du Tiers-Etat.
Un Tiers-Etat chargé, devant l’H istoire, de
produire le système politique menant du projet de
l’égalité formelle à l’égalité réelle; comme plus tard
le prolétariat des marxistes au nom de la même idée
trahie …

DE LA LIBRE CONCURRENCE DES IDÉES,
POUR MENER A CEGALITE PRATIQUE SOUS LE
EUTRE ARBITRAGE DU LOGOS, SOIT LE
MENSONGE ET LE POUVOIR SUBTILS DU
LIBÉRALISME BOURGEOIS

Prenant la place de la controverse théologique, le
jeu politique sera dorénavam la libre discussion
politique, selon le seul critère de la cohérence
l,o gique (rhétorique) menée par et dans le Tiers-
Etat par les clercs : philosophes, inte, llectuels, maîtres
à penser et tribuns issus du Tiers-Etat.
Cancienne hiérarchie sociale, fondée sur la lignée
(privilèges héréditaires, primogéniture), remplacée
par la liberté d’entreprendre menant par ailleurs au
pouvoir de l’argent.
Soit, une fois posé le schème abstrait du projet
humaniste : arriver à la fratern ité universelle via la
liberté et l’égalité guidées par la Raison, la double

domination de la bourgeoisie dans les faits; le
libéralismed’idées politiq ue (Voltaire) accompagnant
le libéralisme économique (la loi Le Chapelie r) …
LA DESTRUCTION DU MONDE Al »‘CIEN OU LE
lOUVEAU POUVOIR DES MARCHAl »\roS
Une destruction de l’ancien monde tripartite
constitué, comme nous l’a appris Georges Dumézil,
de ceux q ui prient (oratores), de ceux q ui combattent
(bellatores) et de ceux qui trava illent (laboratores)
– soit le clergé, la noblesse et le Tiers-état – qui
ne débouchera pas, dans les fa its, sur l’éga lité du
tout Tiers-état (soit le pouvoir au peuple du trava il),
mais sur le nouveau pouvoir d’une quatrième fonction,
issue du Tiers-état, celle des intermédiaires.
Un pouvoir des marchands ne venant ni de la
religion, ni de la gu erre, ni de la production mais
commandant à tous, dorénavant, par le pouvoir de
l’argent …
POUVOIR DU CAPITAL, MISE’ RE OUVRIE’ RE
ET CONCURRENCE MARXISTE
Une inégalité de fait, au sein du Tiers-état, entre
peu ple du travail et nouveau monde de l’argent qui,
passé les premiers moments euphoriq ues de l’égalité
formelle issue de la Révolution, verra l’ancien ordre
tripartite remplacé par un nouveau monde binaire.
Celui d’une bourgeoisie du Capital, maîtresse du
Marché, exploitant les nouveaux esclaves du travail
salarié: le proléta riat.
84
Une lutte des classes nouvelle, à l’intérieur du
camp progressiste issu du Tie rs-état, dont la
conséquence, sur le plan du logos (rhétoriq ue), sera
la fu ture concurrence marxiste, prospérant sur les
contradictions et les mensonges de l’humanisme
bourgeois . ..
LES IDÉES EN PRÉSE 1CE : LIBÉRALISME,
SOCIALISME, RESTAURATION, FASCISME
Ce qui donne comme idées en présence da ns ce
monde moderne de l’immanence :
A’ droite, le libéralisme.
Fait d’éga lité formelle et de liberté d’entreprendre.
Idéologie de ga uche sous l’Ancien régime (Voltaire
inspiré de l’école anglaise: Locke, Hume .. . ) mais
nouvelle idéologie dominante dès 1830.
A’ gauche, le socialisme.
Dans le même camp progressiste de l’immanence,
mais proposant le passage de l’égalité formel le
(appelée dès lors «équité ») à l’égalité réelle (soit
celle de Jean-Jacques Rousseau contre cel le de
Volta ire) en continuant le processus révolutionnaire
initié par la Révolution française, par la prise du
pouvoir du nouveau Tiers-état à l’intérieur du
Tiers-état: le prolétariat!
En marge de ce combat interne aux idées
modernes, et abusivement classées à droite de la
droite, soit à l’extrême-droite, c’est-à-d ire hors de
l’a rc républicain pour les discréditer, se trouvant :
La réaction.
Soit la restauration de l’ordre ancien comme
réponse au mensonge bourgeois de l’égalité formelle
débouchant sur une plus grande violence sociale.
Pensée initiée dès la Révolution française par Louis
de Bonald et Joseph de Maistre, et pl us tard
modernisée par Charles Maurras.
Et à l’intérieur de la bourgeoisie libérale:
Le fascisme.
Quand plus tard (à l’orée du xxe siècle) la
bourgeoisie entrepreneuriale nationale, un pied
dans le travail, l’autre dans l’exploitation, tentera de
résister à la domination de la bourgeoisie financière
internationale, elle purement parasitaire, par des
alliances inédites …
LE COMBAT DROITE / GAUCHE
À I.:EXCLUSlON DE TOUS LES AUTRES
Mais tout retour en a rriè re étant considéré comme
utopiste, et la pensée fascis te ayant été discréditée
par le n ational-socialisme allemand (soit le
racialisme justifié par la question de l’espace vital),
le combat d’idées autorisé dans l’ère moderne, et
plus particulièrement depuis 1945, se résume en fait
à la concurrence entre les deux idéologies du
progrès: libéralisme ou socialisme; soit le combat
droite 1 gauche …
LES GRANDS HOMMES
Dans le monde ancien, et jusqu’à la Révolution
française, les grands hommes sont donc les prophètes
et les rois (Luther, Louis XIV, pour choisir deux
grandes figures postérieures à la Renaissance). I.:un
86
théologien, l’autre guerrier, mais tous deux messagers
de Dieu et prétendument choisis par Dieu; ce qui
limitait vocations et concurrence …
, ‘ ,
DE LA RARETE A LA PROLIFERATION :
L’ACCÉLÉRATIO ‘DE I.:H ISTOIRE
Mais avec l’avènement du règne de l’immanence,
se produit une fa tale démocratisation du gra nd
homme (dont la plus belle figure historique est
Napoléon 1er) désormais soumis au seul régime de
la libre concurrence.
Une démocratisation de la course au pouvoir
. dont la première conséquence est la multiplication
des vocations; la seconde, par cette accélération du
turnover, une notable accélération de l’H istoire …
LES NOUVELLES QUALITÉS REQUISES
Une multiplication des prétendants qui génère
aussi de nouveaux profi ls types.
Du côté du pouvoir symboliq ue (oratores): la
transformation du messager de Dieu en cc nouveau
clerc qu’est l’homme à idées ne s’appuyant plus sur
la scolastique mais sur la rhétorique: philosophe,
intellectuel, maître à penser … doublement issu,
comme nous l’avons vu, sur le plan épistémologique
et socia l, de la bourgeoisie.
Du côté du pouvoir effectif (bellatores): avec la
fin du pouvoir politique hé rité ct transmis (noblesse
héréditaire), l’avènement du professionnel de la
politiq ue: tribun à fort cha risme, militaire … égale-
ment issus de la bourgeoisie et dont se pose inéluctablement
la question des moyens de subsistance …
LE NOUVEAU TA OEM CLERC-POLITICIE l
Un nouveau monde politique où le binôme
de l’Ancien régime: Cle rgé 1 Noblesse- soit la
constance de la lignée soutenue par la permanence
de l’E’ glise – , se voit remplacé par la foire d’empoigne
et le verbiage.
Soit le nouveau pouvoir, en régime démocratique,
du tandem de l’intellectuel et du politicien
(Zola 1 Clemenceau, Keynes 1 Roosevelt, Malraux 1
de Gaulle… ou, pour achever la dégringolade :
Max Gallo/Nicolas Sarkozy) dans un combat
droite 1 gauche fermement circonscrit.
Un combat imposé, à l’intérieur du cadre humaniste
(immanence, domination au nom de l’éga lité)
q ui produit, compte tenu de la réalité économique
(pouvoir de l’a rgent, inégalités sociales) :
– A’ gauche: des maîtres de la promesse; demain
l’égalité.
– A’ droite: des maîtres du mensonge. I.:équité
(égalité en droit) servant cyniquement de masque à
l’ inégalité de fait ; soit, pour citer Anatole France,
cette loi qui, dans un grand souci d’égalité, interdit aux
riches comme aux pauvres de coucher sous Les ponts, de
mendier dans les rues et de voler du pain 1
88
CIOE’ E ET LARGE T
Autant de débateurs, professionnels de la
politique qui joutent offi ciellement dans un pur et
libre débat d’idées, mais aussi soutenus par leur
camp respecti f:
– le Capital pour le libéral conservateur, soit la
bourgeoisie d’argent ;
– le Travail pour le progressiste, via le Parti ou le
syndicat.
Une disproportion, sur le plan de la puissance
d’argent entre les deux camps q ui, fo rcément,
notamment sur la question de la tentation et de la
corruption, ne peut pas être sans conséquences …
LE GRAND HOMME:
DU COMBAITANT À CEMPLOYÉ DE BANQUE
Dans notre monde moderne démocratique, le
leader politique est donc soit un combattant de
l’idée (Robespie rre), soit un combattant militaire
(Napoléon ter), soit une émanation du monde de
l’a rgent (Thiers).
Et s’il est certain que le prestige historique va
toujours aux deux premiers, qu’ils soient considérés
comme bon (Jaurès, Clemenceau} ou mauvais
(Staline, Hitler}, la loi tendancielle dans notre
société marchande est, fata lement, la lente
soumission, chez les professionnels de la politique,
du monde des combattants- héritiers des oratores ct
des bellatores – au monde de l’argent – le nouveau
pouvoir des intermédiaires.
Soit, formulé autrement, la lente disparition du

grand homme, grand penseur ou grand combattant,
au profit de l’employé de banque.
!.:exemple le plus proche de nous éta nt, en 1969,
le passage à la fonction de président de la République
française, du général Gaulle, héros de la Résistance,
à Georges Pompidou, ancien directeur de la banque
Rothsch i Id …
LE GRAND HOMME:
LIMITE ET MENSONGE DE ~1 DIVIDU
Mais même en admettant que le grand homme
combattant soit parvenu à juguler la puissance de
l’argent pour lui imposer sa vision politique, se pose
encore pour lui la question de la durée : pour
combien de temps? Le monde de l’immanence
fondé, du moins en appa rence, sur l’égalité et
l’individuali sme, interdisant cette transmission
héréditaire du pouvoir qui assurait sous l’Ancien
, . , . ,
reg1me sa permanence ct sa perennite.
Cette évidente solitude et brièveté de la carrière
politique, quels que soient le génie du grand
homme ct sa force vitale, imposent nécessairement
qu’il s’appuie, soit pour accéder au pouvoir, soit
pour le conserver ct pérenniser son oeuvre, sur une
force collective allant au-delà de lui-même, et qui ,
ne pouvant plus être la lignée ou l’Eglise dans le
monde moderne, ne peut être que le« réseau ».
Et si l’histoire grand public ne retient, pour des
raisons de charme romanesque, que les noms des
grands hommes, forces de la nature, monstres
d’arri visme, il est évident que seuls ils ne peuvent
rien. Leur triomphe, quel que soit leur génie
90
individuel, passant toujours et nécessairement par
l’appui, la constitution de réseaux.
Réseaux de soutien mais aussi d’allégeance,
d’obligations, de réciprocité qui sont, dans le monde
démocratique de l’individu et de l’égalité des
chances, la face cachée du politique, la matière
délaissée des intellectuels et des idéologues, autant
que la condition sine qua non de toute prise de
• pOUVOir. ..
LES RÉSEAUX
Contrairement à la démocratie où, l’individualisme
égalitai re étant la règle officielle, les réseaux sc
doivent d’être niés ou cachés, sous l’Ancien régime,
et plus généralement dans le monde ancien, les
réseaux sont la norme . ..
D’ABORD LA FA.!\4 ILLE
Premier réseau qu’est bien sûr la fa mille, la
solidarité et l’entraide fondées sur le lien du sang.
Pouvoir tiré notamment du lien et de la solidarité
père-fils (encore visible sur certains fronti spices
d’entreprises: «Entreprise x & fils» et q ui fit
notamment la puissance de l’entreprise Michelin).
Pouvoir et puissance tirée aussi de la fratrie (comme
chez les frères Dalton, Zemmour ou Hornec) qui
donne, face aux individus, la supériorité de l’être
collectif …

LA FAMILLE, LE CLAN, LA TRIBU
Un premier réseau de solida rité ct d’entraide q ui,
élargi, donnera le clan , la tribu. Soit une fa mille de
familles fondée encore sur l’ascendance d’un ancêtre
commun. Ancêtre commun pouvant même, à partir
d’une certaine échelle, devenir fictif et purement
symbolique (mythique) pour prendre alors la forme
d’un totem (à l’origine notamment du blason dans
la noblesse) commun à tout le clan, la tribu.
Une appartenance au clan, à la tribu qui, outre la
solidarité et l’entraide, implique aussi la responsabi lité
collective et transmissible; soit le devoir de vengeance
entraînant vendetta et razzia, propres aux
sociétés claniques …
SOLITUDE DE CINDlVIDU CITOYEN
Famille, clan, tribu, soit la soumission de l’ individu à un tout orga n.tq ue, une communaute’
charnelle qui protège et oblige; ta ndis qu’au delà, à
une échelle collective supérieure : peuple, nation,
l’individu n’est plus relié aux autres que par les
froides abstractions du contrat.
Libéré des liens prégnants de la famille, mais
aussi seul et livré à lui même …
DÉCLIN DU CLAN, MENSONGE CITOYEN ET
PROLIFÉRATION DES NOUVEAUX RÉSEAUX
OCCULTES (MAÇONNERIE)
Et c’ est pour compenser cette solitude débouchant
92
sur l’impuissance que proli fè rent, dans ce nouveau
monde du peuple ct de la nation d’individus citoyens
abstraits, ces nouveaux réseaux d’entraides et
d’obligations q ue sont les maçonneries.

Réseaux de pouvoir, intercalés entre le citoyen et
l’Etat, forcément occultes en ces temps officiels de
transparence démocratique, d’individu alisme et
d’égalité citoyenne …
• • LES RESEAUX D’ANCrENS REGIMES:
NOBLESSE, ÉGLISE, CORPORATIONS
Autant de nouveaux réseaux d’entraides et de
domination qui, pour prendre leur place et leur
pouvoir après la Révolution française, ont dû mettre
à bas les réseaux qui les précédaient sous l’Ancien
re »‘ gi. me, a… savo1. r :
– le réseau de la noblesse- issu du clan – fondé
sur le lien du sang et tirant originairement son
pouvoir de la maîtrise des armes (bc/latorcs);

– le résea u de l’Eglise- fondé sur la foi –
soumission à un ordre, une initiation et des rites
(oratorcs) et dont le plus beau fleuron fut la
Compagnie de Jésus (les jésuites);
– résea u auss i dans le Tie rs-E’ tat avec les
corporations, fondées sur la communauté des savoirfaire
(/aboratorcs) avec à la tête de ses solidarités de
métiers, une authentiq ue aristocratie ouvrière.
Autant de réseaux formant un subtil jeu
d’équilibre et de rapports de forces entre ces anciens
ordres, finalement assez équi va lent à cette
«sépa ration des pouvoirs» prése ntée par les
mode rnes (Locke, Montesquieu … ) comme le
pa rangon de la démocratie. Une multiplicité de
contre-pouvoirs empêchant en tous cas cet
«absolutisme royal» tant décrié par les historiens
républicains pour discréd iter l’Ancie n régime …
LA PROGRESSIVE MISE AU PAS DES RE’ SEAUX
D’ANCIEN RÉGIME PAR LES 1 CUVEAUX RÉSEAUX

AU SERVICE DES MARCHANDS
Mais la victoire de ces nouveaux réseaux, issus de
la démocratie bourgeoise, sur les anciens, ne sera
pas immédiate et totale. Après le premier acte décisif
que sera la nuit du 4 août 1789 (abolition du système
féodal et du pouvoir des anciens ordres), cette
réduction de l’en nemi, réseaux contre réseaux, se
fera par une série de coups, toujours présentés par
l’h istoire officielle – dans la lignée d’un Jules
Michelet – sous le prisme du pur combat d’ idées
portées par de grands hommes (Danton, Zola,
Ferry … ) afin d ‘en masquer les enjeux et la portée
réelle aux individus citoyens.
U ne liq uidation prog ressive de ces anciens
réseaux de pouvoir, devenus réseaux de résistance,
pa r les nouveaux réseaux dominants, dont les deux
grands moments déte rminants seront, après la nuit
du 4 août, l’affai re Dreyfu s et la loi de 1905 …
LAFFAIRE DREYFUS (1894- 1906) OU LA VICTOIRE
DES MÉDIAS ET DE l:ARGENT SUR l:ARMÉE,
REFUGE DE LA OBLESSE
Au-delà du drame individuel lui-même : u ne
94
banale affaire d’espionnage dont l’Histoire n’aurait
rie n retenu si l’accusé n’avait pas été juif (comme le
faisa it déjà remarquer à l’époque Jea n Jaurès avec
agacement, malgré son dreyfu sisme), cene « affaire»
est la première du genre.
Montée à grand renfort de publicité pour sa
puissance symbolique (le j’accuse 1 de Zola dans
I.:Aurore de Clémenceau), elle marque la prise de
pouvoir du puissant réseau des médias sous contrôle
de l’argent et s’appuyant sur les clercs – soit les
nouvelles figures de « l’i ntellectuel» et du
(( politicien », nouveaux oratores:…. sur celui du corps
des officie rs et de l’armée.
Une a rmée fra nçaise, dernier refuge et dernier
l.icu de pouvoir de la noblesse et de l’esprit
aristocratiq ue (bellatores), discréditée par cette
affaire aux yeux du «grand public)); autre nouvelle
figu re consubstantielle à cel le des médi as, de
l’ intellectuel et d u politicien professionnel.
Une présence de l’aristocratie da ns une a rmée
matée, encore résiduelle aujourd ‘hui dans la Marine,
appelée avec nostalgie la «Royale» .. .
LA LOI DE SE’ PARAT ION DES E’ GLISES ET DE
I.:E’ TAT (1905) OU LA DE’ POSSESSIO r DES
PRÊTRES CATHOLIQUES DE LEUR FONCTIOt
D’E’ DUCAT EUR AU PROFIT DES
INSTITUTEURS LAÏQUES
Depu is l’ordonn ance du 13 décembre 1688,
promu lguée par Louis XTV et qui s’inscri t dans le
lent processus d’alphabétisation du peuple, tous les
parents de France avaient l’obligation d ‘envoyer

leurs enfa nts à la «petite école » paroissiale., Une
éducation prise en charge gratuitement par l’Eglise
catholique (fonction classique de la classe des
oratores), dont les prêtres inculquaient aux enfants
un savoir pratique et la moral,e chrétienne.
Un rôle dominant de l’Eglise sur les esprits
attaqué dès la révolution de 1789, mais qui ne sera
pas foncièrement remis en cause par le compromis
napoléonien qu’est le Concordat de 18,0 1, ni par les
loi Guizot (1833) et Falloux (1850), l’Etat França is,
pour des raisons de coûts et de moyens (lo,c aux,
formation des maîtres) laissant encore à une Eglise
de France fid èle à la Nation (tradition gallicane), la
plus grande part da ns l’organisation et la diffusion
de l’enseignement.
Ce n’est qu’à partir de 1879, avec Jules Ferry, que
l’anticléricalisme prendra franche, ment son essor.
Un acharnement tardif contre une ,E glise catholique,
partenaire de longue date de l’Etat fran çais, qui
s’explique surtout par les évènements de 1848 et de
187 1. I.:anticlérical isme devenant, après la défi nitive
trahison du Tiers-État prolétaire par le T iers-État
bourgeois (le vers
Il y a ensuite la définition de gauche qui nous
vient du marxisme et de la Révolution d’octobre,
pour qui ce qui définit la ga uche et la droite est le
rapport Capital 1 Travail.
Est de gauche ce qui favorise le Travail. Est de
droite ce qui favorise le Capital.
Selon cene définition bien comprise, un patron
de PME est aillais Thiers matant dans le sang
la Commune de Paris}, le nouveau combat d’une
bourgeoisie de gauche qui, ayant trahi le peuple du
tra va il, a besoin d’ un combat progressiste de
substitution, mais ne portant pas atteinte au pouvoir
de l’argent.
Pour le rad ical socialiste maître de la Troisième
République, <<de gauche» signifiant dorénavant
non plus: pour les trava illeurs, mais : contre les
catholiq ues, fussent-ils des catholiques sociaux.
C’est ce faux combat de gauche- ou ce combat
de la fausse gauche, ancêtre de la gauche sociétale
96
dite aujourd’hui gauche bobo – qui ser vira de
prétexte au maçon Jules Ferry – éminent membre
du Grand Orient de France- pour capter le rôle
éducatif de l’Église au profit de la « laïcité ». ,
La lo, i de 1905, dite «loi de séparation des Eglises
et, de l’Etat» marquant, en réa lité, la dépossession de
l’Eglise catholique de sa fonction t,r aditionnelle et
populaire d’éducatrice, au profit de l’Eglise des droits
de l’homme. Lécole <<gratuite, laïque et obligatoire»
tant vantée par Ferry étant, en réa lité, l’école
«obligatoirement laïque» – c’est-à-dire francmaçonne
– puisq ue gratuite, la petite école paroissiale
l’était déjà en France depuis Louis XIV …
LAÏCITÉ ET ATHÉÏSME
Ainsi, la belle idée de «liberté de conscience ct de
culte» cache-t-elle, derrière la lo, i écrite, la lutte
pour l,e pouvoir politique d’une Eglise contre une
autre Eglise. Et ce qu’on nous présente comme un
pur débat philosophique: le triomphe du droit à
l’athéïsme face à la religion en général et à son
pouvoir d’oppression, n’étant, en vérité, qu’une
lutte tou rnée exclusivement contre l’ancienne
puissance catholique; jamais contre l’église
protestante, encore moins judaïque.
Raison pour laquelle, selon les codes et les mots
de la liturgie républicaine, il est toujours question
du combat de la « laïcité» et jamais d’athéisme;
l’athéisme renvoyant à tout autre chose qu’à la
franc-maçonnerie. Il suffi t d’ai lleurs d ‘écouter
Jean-Luc Mélenchon, sénateur socialiste ou pire,
Caroline Fourest, la gauchiste hystérique, nous

parler d’Ancien régime ou d’ islam, pour sentir à
quel point la laïcité est une religion, et que c’est
même, en cene période de troubles et de questionnements
spirituels, la plus fanatique de toute!
PROLÉTARIAT CONTRE AJUSTOCRATIE OUVRIÈRE
Quant aux corporations, interdites par la
République comme «corps intermédiaires >> – rien
ne devant s’interposer, en théorie, entre le citoyen et
la Nation -ces anciennes solidarités verticales
abolies seront officiellement remplacées, dans le
nouveau monde bourgeois du XIXe siècle, par les
solidari tés de classes.
Un combat politique pris en main, à gauche, par
des professionnels du socialisme, souvent
cosmopolites, rarement issus du prolétariat, qui
lurteront aussi contre toute tentative, issues des
trava illeurs eux-mêmes, de recourir à d’autres
solidarités, anciennes ou inédites: combat des
luddites, révolte des canuts, insurgés de Kronstadt. ..
immédiatement taxées de déviationnisme petit
bourgeois et de populisme.
Une lutte classe contre classe, en partie imposée,
dont le résultat pratique sera de maintenir le monde
ouvrier dans le cadre bourgeois du salariat, et de
fa ire de ces travailleurs, par la condition sociale,
mais aussi par la praxis (la mentalité induite par la
pratique), ce que Marx appelle des prolétaires. Pas
seulement des travailleurs exploités par l’extorsion
de la plus-value, mais aussi des êtres aliénés par leur
travail même : travail à la chaine, taylorisme,
ford isme .. .
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LA MODERNITÉ OU LES CLASSES SOCIALES
COMME SEULS RÉSEAUX OFFICIELLEMENT
RECON US AU-DELÀ DES INDM DUS
Du fait du mensonge bourgeois, mais aussi du
dogmatisme des leaders ouvriers, le seul combat
reconnu en régime démocratique, au-delà des
conflits d’individus, est donc le combat classe contre
classe; soit le combat gauche / droite.
Les seules solidarités admises étant :
-d’un côté: la solidarité de classe d’une bourgeoisie
libérale défendant la liberté d’entreprendre par
l’entremise d’intellectuels désertant de plus en plus la
philosophie pour l’économie, érigée en science;
_ – de l’autre: un prolétariat ouvrier combattant
pour l’éga lité via ses leaders socialistes- intellectuels
et syndicalistes- passés peu à peu, au cours de la
seconde moitié du XIXC siècle, sous la domination
exclusive de la gauche révolutionnaire marxiste
internationaliste (ancêtre du PC) et de la gauche
réformiste maçonniq ue (ancêtre du PS).
Une présentation ga uche 1 droite, val idée par la
naïveté, la lâcheté ou la soumission des clercs q ui
occulte ses nouveaux «corps intermédia ires»
pourtant interdit par la République- rien ne devant
s’ interposer en théorie entre le citoyen et la
Nation – que sont les réseaux transversaux:
maçonnerie du Grand Orient, Club des Cordelières,
Le Siècle… et autres solidarités occultes où
fraternisent en douce patronat, représentants de
gauche et syndicalistes, quine à aller s’affronter
ensuite pour la galerie sur les plateaux télés .. .

LES LOBBlES ET LES COMMUNAUTÉS
Du fait de la domination anglo-saxonne venue
d’Amérique, et bien que la Constitution française
ne reconnaisse pas les groupes de pression -toujours
interdits à la Chambre – les médias, chargés depuis
l’affaire Dreyfus de donner le la, admettent
aujourd’ hui timidement l’existence de lobbies, à
condition qu’ils soient économiques: lobby
pharmaceutique, lobby agro-a limentaire, lobby des
chasseurs .. .
De même, avec le relâchement des moeurs,
conséquence du processus de destruction libérale, la
légitime revendication de non pe rsécution des
minorités sexuelles, s’est muée en agressivité antihétérosexuclle
et anti-fa mille, sous forme d ‘un
«lobby gay» se réclamant du progressisme, selon le
même glissement sociétal initialement opéré à
gauche par l’anticléricalisme. Un premie r lobby
sexuel créé en France par Jack Lang, sous l’impulsion
de François Mitterrand au moment du lâchage de la
gauche ouvrière par le parti Socialiste, et depuis
éla rgi au lesbia nisme par Caroline Fourest, au
.\OEDEF puis à I’UMP par Philippe Val.
Une existence admise de lobbies économiques et
de lobbies sexuels, beaucoup plus gênante lorsqu’ il
s’agit de lobbies eth no-confessionnels, la République
ne reconnaissant toujours pas les communautés
venant s’inte rposer entre l’indi vidu citoyen et
l’ inté rêt général ; sauf récemment quand il s’agit de
musulmans …
100
MAJORITÉ DOMII ÉE, MINORITÉS AGISSANTES,
INEXISTENCE DE LA COMMUNAUTE’ ATIONALE
ET IMPUISSANCE DE .cl DIVIDU CITOYEN
Réseaux, lobbies, groupes de pression … Pour
sortir du mensonge dominant, servi par la naïveté
universitaire et la servilité des clercs, e n République,
non seulement il n’existe que des communautés,
mais la seule officiellement admise: la communauté
nationale, pour n’être qu’une pure abstraction, est
la seule qui n’existe pas.
Plus on gagne en extension, en effet, plus on
perd en compréhension, ou exprimé a utrement par
l’adage populaire: qui trop embrasse maL étreint.
Ainsi, et contrairement aux idées reçues, en
politique le plus grand nombre est un handicap, et
si tous les pouvoirs se réclament du peuple, jamais
de mémoire d’homme, aucun pouvoir ne lui échut.
Implacable constat, dont il découle que les organisations
autoproclamées prétendant défendre des
minorités contre l’oppression de la majorité abstraite
– en réalité impuissante et inexistante ne
sont que des officines émanant de minorités
agissantes, travaillant, elles, à la domination.
Une mise au pas de la majorité silencieuse par la
persécution médiatique, judiciai re, pécuniai re et
pénale des rares individus ne se soumettant pas à
leur volonté de domination.
Les deux plus beaux exemples démontrant cette
réalité étant aujourd’hui la LICRA ct le CRIF.
Le CRIF, où le gouvernement français tout entier,
président de la République en tête, va prendre ses
ordres, lors d’un dîner an nuel, auprès d’u ne communauté
re présentant moins de 1% de la popula-


tion française et défen, dant ouvertement, qui plus
est, les intérêts d’un Etat étranger contrevenant à
rous les droits de l’homme.
La LICRA, q ui prétend lutter contre le racisme,
sauf quand il s’agit de racisme anti-français, et qui
fut crée, comme nous l’apprend l’excellent essai
d’Anne Kling, La France licratisée, pour couvrir à
l’origine l’assass inat politique d ‘un leader
nationaliste sur notre territoire; ce qui, au fond, n’a
guère changé depuis …
LE POUVOIR OU LA MINORITÉ DOMINANTE
De la fam ille trop petite à la communauté
nationale abstra ite, toutes deux également sans
pouvoir, se pose la question – à laquelle il ne peut
être répondu que pratiquement – de la taille que
doit et peut atteindre un réseau pour être
effectivement une communauté puissante.
Et en guise d’élément de réponse, il est intéressant
de remarq, uer que de tous temps, sous tous les
régimes: Egypte pharaonique, démocratie grecque,
brahmanisme hindou, monarchie catholique … une
oligarchie d’à peine 1 % de la population a roujours
commandé à la masse des 99% restant ; comme une
meute de loups dominant un troupeau de moutons.
Ainsi, la noblesse française, dernière oligarchie
reconnue sous nos cieux, dicta-t-elle aux destinées
de la France avec ce même pourcentage pendant
plus de mille ans.
Et il serait intéressant de rechercher – à moins
que le monde ait changé depuis du tout au
tout – quelle nouvelle aristocratie, oligarchie ou
102
minorité dominante ordonne aujourd’hui, avec ce
même pourcentage, au reste du pays?
Une question qui, en régime officiellement
démocratique, est bien sûr la question qui tue …
LES MAFIAS DE CINÉMA
Les réseaux mafieux qui font frissonner le
chaland sont connus du grand public essentiellement
par le cinéma; notamment la mafia italo-américa ine
à travers l’excellente épopée du Pan-ain (le clan newyorkais
Corleone).
Or, ce réseau de pouvoir et de solidarité – la
.mafia – combinant lien du sang (clan sicilien) et
in itiation (maçonnerie) n’est jamais que l’imitation,
par des membres de la communauté au plus bas de
l’échelle sociale, des autres réseaux de pouvoir et de
solidarité – notamment WASP – qui constituent le
moyen le plus sûr et le plus rapide de s’élever
collectivement en régime démocratique.
Pas ou peu de mafia en effet dans l’URSS de
Staline, l’Allemagne d’Hitler, l’ Italie fasciste, la
Chine populaire ou l’ Irak de Saddam Hussein ; les
régimes autoritaires étant peu propices à leur
développement.
Comparés aux autres réseaux de pouvoir plus
huppés (Skull & Bones, Bohemian Club, CFR … ) la
spécificité des réseaux mafieux tient surtout dans
leurs moyens plus violents et primaires de
domination. Moyens nécessités par leur peu de
capital pécuniaire et social de départ: le vol (racket,
braquages), le commerce des êtres humains et du
vice (prostitution, alcool, drogue) étant les moyens
d’enrichissement rapides et classiques ne nécessitant
rien d’autre, comme mise de départ, que le courage
et la brutalité physiques.
Méthodes et moyens expéditifs qui rendent ces
mafias spectaculaires – donc cinématographiques
– mais qui ne sont pourtant que l’éta pe du décollage
vers le stade supérieur de la légalité : immobilier,
finance, politique … Là où règnent les mafias plus
puissantes de la violence et du racket légalisés.
Des mafias aux noms plus policés : Grand
1
Patronat, Complexe milita ro-industriel, Banque …
où les avocats et les agents officiels ont remplacé
les encaisseurs et les coupeurs d’oreilles, mais
qui n’en constituent pas moins des réseaux de
pouvoir n’hésitant pas à éliminer quiconque vient
s’opposer à leur commerce – fut-il président des
/
Etats-Unis-comme John-Fitzgerald Kennedy
l’a découvert à ses dépend à Dallas, un certain
22 novembre 1963.
Ainsi les mafias de cinéma sont en fait celles,
primaires et folkloriques, que l’ont peut dénoncer
sans da nger, parce qu’au bas de l’échelle hiérarchique
des réseaux de puissance et de domination,
comme la mafia calabraise au regard de la loge P2.
Ou encore parce qu’inopérantes chez nous,
comme les fameux Yakuzas japonais.
Ou encore en déclin, comme une certaine
maçonnerie provinciale issue de la Troisième
République (GLF).
Le vrai pouvoir étant, par définition, ce à quoi il
est réellement dangereux de s’attaquer, et la mafia
des mafias, conséquemment, celle qu’on ne peut
nommer sans trembler …
104
LES RÉSEAUX E TERME D’ÉCHELLE :
ORDRE DES JÉSUITES, TRIADES CHINOISES,
B’NAI B’RlTH .. .
Enfin, pour comparer di verses organisations de
solidarité et de domination, qu’on les appelle
mafia, maçonnerie ou résea u :
– les jésuites, dont on dit qu’il régnèrent plusieurs
siècles sur le monde catholique en formant ses élites,
revendiq uent a ujourd’hui 19 200 membres;
– la plus importante triade de H ong-Kong, la
Sun Yee On, compte environs 40 000 mem, bres, sévissant
principalement sur le territoire des Etats-Unis;
– le B’naï B’ rith, la plus vieille organisation
maçonnique juive, revendique, elle, plus de
500 000 membres à travers le monde. Et parmi eux,
pas des pizzaiolos véreux, des judokas tatoués ou des
clercs puisant leur force dans leur seul savoir, mais
des personnalités éminentes issues des plus hautes
sphères de la politique, des arts, des sciences du
monde occidental, parmi lesquelles Sigmund Freud,
Martin Sheen et H enri Kissinger.
Une puissance de réseau à côté de laquelle la
mafia calabraise, dont on nous fa it un épouva ntail,
est un tout petJt JOueur …
MAÇO
,. ,; ,
ERIE, IDEAL AFFICHE, BUT CACHE
ET NIVEAUX D’INITIATION
Officiellement, personne ne fait jamais rien
pour de mauvaises idées, le mal ava nce toujours
masqué. Et la fin réelle étant souvent très éloignée
du but annoncé, l’ initiation progressive, par degrés –

trente-trois dans la fran c-maçonnerie- outre le
parrainage, est la règle de fonctionnement de tout
 .
reseau maçonmq ue.
Une initiation par l’hermétisme au sens le plus
trivial du terme: les degrés de la révélation étanr
aut,ant de sas hermétiquement clos répondant,
derrière les simagrées ésotériq ues, à une règle
simple pour le frère initié passé d’apprenti à
compagnon puis maître: «plus ru montes, plus tu
sais mais plus tu touches !»
Le renoncemenr à l’ idéal: droits de l’homme,
paix universelle, antiracisme … étant compensé
– outre la désillusion muée en cynisme – par un
plus grand accès au pouvoir et aux prérogatives
mondaines qui vont avec; toujours les mêmes :
l’argent et les honneurs qui vous amènent les
femmes ou les petits garçons, c’est selon.
Cette solidarité de l’ intérêt bien compris – là où ne
joue plus la foi et où n’existe pas les solidarités de sang
des deux ordres anciens de la dominations: oratores et
bel/atores – étant alors renforcée par la complicité
comprise au sens délictueux du terme: «Si le réseau
tombe, mouillé comme ru es, ru tombes avec lui» …
LE RÉSEAU MAÇONNIQUE,
MENSONGE DÉMOCRATIQUE
Ni sang, ni foi, ni classe, la franc-maçonnerie
constitue donc le réseau de pouvoir typique de la
modernité issue des Lumières.
Une solidarité horizontale fondée sur la complicité,
doublée d’une soumission verticale fondée sur le
mensonge qui reconstitue, de fait, ce «corps
106
,
intermédiaire» entre le citoyen et l’Etat qui valut aux
corporations d’être dissoutes par ceux-là même qui
en ont pris leur place dans la République!
Qu’on parle du Grand Orient (50000 frè res
environ), omniprésent dans la politique, ou de la
GLNF {43 000 frè res annoncés) omniprésente dans
les affaires – soit la réalité du partage du pouvoir
gauche 1 droite: la gestion du social pour les uns,
celle du capital pour les autres- ou qu’on parle du
plus moderne «Le Siècle» qui, avec 630 membres
dont 150 invités, a la haute main sur la ma rche du
pays, tous ces réseaux incarnent le mensonge
démocratique par excellence.
Mensonge d’une République prétendant travailler
à la démocratie par des moyens contraires : à
l’égalité par la domination, à la transparence par
l’hermétisme; l’ancien Grand maître du co, Alain
Baue r,conseillerpolyvalentde Nicolas Sarkozy – rôle
que tente de lui contester son rival François Stifani,
l’a utre Grand maître de la GLt F – reconnaissant
lui-même que dans notre système politique, dit
démocratique, ce ne sont pas quarante millions de
citoyens qui font les lois, mais 150 000 frè res. Nombre
qui correspond sans doute dans l’esprit de cet
initié à la quantité de maçons spéculati fs, routes
obédiences confondues, présents sur notre territoire.
Une omniprésence avérée des réseaux maçonniques
dans presque toutes les grandes affaires de
corruption politique et financière: influences sur
l’institution judiciaire et liens maçonnico-mafieux.
Une vaste organisation de domination régnant sur
toute l’ère démocratique occidentale, mais aussi sur
ses dominions comme I’Mrique, où tous les potenrats
sont maçons {Bongo, Sassou-Nguesso, Biya … ) à

l’exception notable des marxistes (Lumumba,
Sankara … ) qui eux finissent plutôt assassinés …
OM IPRÉSE CE DE LA FRA C-MAÇONNERIE,
SAUF DANS LES ÉTUDES UNIVERSITAIRES
Un pouvoir politique qui fait régner, aussi une
terreur épistémologiq ue (comme l’Eglise sur
l’Unive rsité de l’Ancien régime avant l’Encyclopédie).
Toute étude sociologique des ré eaux maçonniques
et de leur pouvoir sur la République étant
immédiatement taxée, ma lg ré l’évidence, de
complotiste et d’extrême droite.
Un désaveu dissuasif qui vaut immédiatement
di sgrâce et déshon neur pour le chercheur. Ce qui
expliq,u e qu’aucun de ces fonctionnaires appointés
par l’Etat ne s’y risque, su rtout depuis 1945. Pas
même feu Pie rre Bourdieu – pourtant médaille d’or
du CNRS (sic) – et qui malgré des milliers de pages
d’enfonçage de portes ouvertes sur la« domination »,
n’a jamais pondu une ligne sur le sujet ; raison pour
laquelle, sa ns doute, ma lgré l’indigence de son
oeuvre, il finit professeur titulaire de la chaire de
Sociologie au Collège de France …
SANG ET DIEU: PERSISTA CE ET SOLIDITÉ DES
SOLIDARITÉS ETHNIQUES ET RELIGIEUSES DANS
, ,
LA MODERNITE (LES COMMUNAUTES)
Une fois admis le mensonge de la communauté
nationale et du règne du plus grand nombre.
Une foi s admis, au-delà de l’individu et des classes,
108
la réalité des minorités agissantes et des réseaux de
domination, transversaux, verticaux. On est bien
obligé d’admettre, en ces oemps de dégradation des
solidarités sociales et d ‘apologie médiatique du
moi … pour les autres, la résurgence des communautés
classiques fondées sur le sang et la foi.
Une situation admise, paradoxalement, suite
à la mise en scène médiatique, et à la mise sur la
sellette po litique, du «communautarisme arabomusulman
>>. La Oum ma, sans clergé et tiraillée
entre mille influences étatiq ues, étant pourtant,
parmi les communautés effectivement agissantes,
la plus dénuée en France de pouvoir politique.
Raison pour laquelle, à l’évidence, elle subit tant
. d’attaques. Les communautés puissantes éta nt, par
définition, celles auxquelles on ose peu s’a ttaquer.
Une dénonciation de la montée d’un certain
communautarisme ethno-confessionnel qui a révélé
surtout, par effet retour, l’incroyable pouvoir sur le
débat d’idées, les lois disant le droit ct la République,
de cet a utre communauté ethno-confessionnelle à
l’origine de la diabolisation de la précédente. Soit,
face à une Oumma di visée, manipulée, humiliée et
finalement fictive, la toute-puissa nce du CRIF.
Un pouvoir logique, si l’on songe à la puissance
que procure l’addition, au sei n d ‘une même
, . ,
communa ute orga n1see:
– des lie ns du sang {la qualité de juif se
transmettant hé réditairement par la mère);
– d’une foi plurimillénaire fondée sur le projet
clairement établi de la domination (destin historique
promis par Dieu au peuple élu);
– du cosmopolitisme (cette communauté organisée
étant présente au sein de la plupart des nations,
et particulièrement des nations développées, pour
fa ire d’elle la «communauté internatio nale» par
excellence) ;
-et de la ple ine maîtrise de la modernité:
finance, médias et sciences.
U ne combinaison de solida rités ethniques,
religieuses et de classes qui en fait logiquement le
réseau des réseaux.
Un résea u d’une puissance telle qu’a ucun
cinéaste ne se risquerait à produire sur lui une
fi ction comparable à celles qui pullulent pourtant
sur la mafia sicilienne.
Un réseau d ‘une puissa nce telle que, ma lg ré
son omni présence et son omnipote nce avérées
dans tous les secteurs clefs de la fina nce, de la
po lit iq ue, des médias et des scie nces, rien que
l’idée d’évoquer publiquement son nom provoque,
chez l’i nd ividu conscient de la fiction q u ‘est en
réalité notre démocratie de la libe rté et de l’égalité,
«stupeur et tremblement », comme le pauvre
burakumin soudain mis en p résence de l’empereur
du Japon ancien …
CINE’ MA ET APOLOGIE MENSONGE’ RE
DU HÉROS SOLITAIRE
Face à cette réalité qu’est la supério rité des
réseaux su r l’ individu, le cinéma de masse produit
par Hollywood no us vend, inlassablement, la fi ction
contraire du héros solitaire triomphant des réseaux
du mal.
Et a lo rs qu’Edmond Rostand ava it l’honnêteté
d’achever sa pièce par la défaite de Cyrano, vaincu
110
par les cote ries, le héros de cinéma, lui, gagne
toujo urs à la fin.
U n me nsonge du héros solitaire triomphant
toujours du mal communautaire, dont on peut
soupçonner le rôle d’éd ucation à la naïveté sur le
gentil spectateur occidental. ..
ÊTRE COLLECTIF ET RIVALITÉ MIMÉTIQUE
Ma is comprendre la force du réseau c’est aussi
comprend re, sur le plan psycho logique, la
construct ion par ce laborieux travai l d’initiation et
de rites, d’un véritable« être collectif».
Un être collectif où le succès de l’autre, considéré
comme succès de soi, permet de surmo nter la
« ri valité mimétique».
Cette rivalité inter-i nd ividuelle dont René G irard
no us apprend par toute son oeuvre qu’elle est un des
moteurs du rapport à l’autre, et q u’elle constitue- en
de ho rs des rival ités de classes – l’obstacle
psychologique majeur à la solidarité collective …
ACTION TNDMDUELLE, UTILITÉ COLLECTIVE :
LES DEUX NIVEAUX D’EXISTENCE
~ DE t:.:ETRE COMMUNAUTAIRE
Comprendre la logique du réseau c’est enfin
comprendre la do u ble réalité, chez l’ individu
communauta ire, de sa conviction individue lle et de
son utilité collective.
Comment son action, a u-delà de l’expression
d ‘une conviction perso nne lle, prend ple inement son
sens, non pas au regard de sa valeur en soi, mais de
l’inté rêt qu’elle représente pour le réseau qui l’a
promeut.
Une existence à deux niveaux, générant aussi
une double éthiq ue. I..:individu pouvant être votre
ami, tandis que son appartenance communautaire
commande de vous trahir. Une duplicité, typique de
la me ntalité communautaire, si choquante et si
difficile à admettre pour le simple individu …
LAÏCITÉ, SATANISME
Sur le plan moral, les réseaux de la domination
par le mensonge et la dissimulation sont déjà le
mal.
Ma is ce mal peut a ller bea ucoup plus loin quand
ceux qui s’appellent eux-mêmes << les fi ls de la
lumière»- sans doute en référence à l’idéologie des
Lumières qui les a portés – y voit un autre sens,
plus noi r, plus trouble et plus ésotériq ue.
Lucifer signifiant aussi «porteur de lumiè re»,
soit dans le livre d’ Isaïe, ce roi babylonien ra illé
pour avoir voulu s’élever au-dessus de sa condition
d ‘homme et dépasser Dieu.
Une figure prométhéenne associée à l’orgueil et
progressivement deven ue, dans la tradition
chrétienne, le symbole du mal et un des noms du
Diable. Personnage que l’Apocalypse selon Saint Jean
identifie à Satan le tentateur, Satan le menteur,
Satan le diviseur, et désigné aussi par Jésus, dans
l’E’ vangile de Jean, comme<< meurtrier » et<< Seigneur
de la Terre» …
Dès lors, l’ex istence, au plus haut niveau
112
d ‘init iation, de maçonneries sata niques type:
Illuminati, Skull and Bones et autres sectes vouant
un culte aux dieux anti-chrétiens, babyloniens ou
égyptiens, tel Moloch, avec cérémonies simulant des
me urtres d’en fants comme dans The Cremation of
care du Bohemian Club, n’est pas si délirante.
Pas si délirante, puisque pour assumer la cruauté
qu’impliquent les décisions prises au plus haut
n iveau par ces réseaux de domination occultes sur
l’huma nité souffra nte-décisions géné rant : chômage,
famines et guerres – il faut avoir renoncé aux
commandeme nts chrétiens d’h umilité et de charité
et avoir, littéra lement, voué son âme au diable!
C’est d’aille urs ce constat terrifié que faisai t le
producteur hollywoodien Aaron Russo, sui te aux
propos que lui aurait tenus le gra nd in itié N ick
Rocke fe lle r. Propos révélant les dessei ns maléfiques
de l’oligarchie mondialiste et qu’Aaron Russo osa
dénoncer dans une confession vidéo cé lèbre,
quelques mois avant sa mort, parce qu’ il se savait
condam né …
MAÇONNERIES ET 10UVEL ORDRE MONDIAL
Articulés autour du noyau onusien – 0 ‘U q ui
reprena it, après la Deuxième Guerre mondia le, le
principe mondialiste de la Société des NaLions
initiée en 19 18 par notre compatriote, au service du
pouvoir bancaire anglo-saxon, Jean Monnet – le
CFR, la commission Trilatérale et le groupe
Bilde rberg, mais encore le FMI (de notre futur
président Strauss-Kahn), l’OMC (de Pascal Lamy,
autre agent français au service des intérêts anglo-

 

saxons), l’OCDE, les lobbies militaro-industriels,
énergétiques, agro-alimentaires et pharmacochimiques
(servi par l’OMS), ainsi que des clubs
plus ésotériques tels que Skull and Bones et
Bohemian Club, auxquels il faut encore ajouter
d ‘autres relais français tels que Le Siècle et le Club
des Cordelières …
Tous ces réseaux de pouvoir, travaillant la main
dans la main pour des raisons d’intérêts financiers et
de solidarité de caste, constituent ce réseau des
réseaux qui est, de fait, la structure combattante de
l’Empire.
Un Empire travaillant au Nouvel ordre mondial,
soit à l’abolition de la démocratie et au pouvoir
bancaire intégral – forme achevée du Capital -sur
le dos du travai l, des nations et des peuples . ..
4.
DES CLASSES ET DES LUTTES
I.:État n’est pas La patn·e. C’est L’abstraction, la
fiction métaphysique, mystique, politique, jun.’dique de
la patrie. Les masses populaires de tous les pays aiment
profondément leur patrie; mais c’est un amour réel,
naturel. Pas une idée: un fait … Et c’est pour cela que
je me sens franchement et toujours le patriote de toutes
les patries oppn.mées.
Mikhaïl Bakounine
j’travaille comme un chien toute la semaine
j’vous jure que l’patron il est content.
Mes amies se sont mises en colère:
« C’est pas bien malin c’que tu Jais là,
Faut c’qu’y faut mais toi tu exagères,
‘T. , . l’ , 1U verras qu un ;out· tu regretteras …
j’m’en fous pas mal.
Y peut m’arriver n’importe quoi,
J’m’en fous pas mal.
j’ai mon dimanche qui est à moi.
C’est p’t’être banal,
Mais ce que les gens pensent de vous,
Ça m’est égal!
J’m’en fous!
116
Édith Piaf
LES CLASSES SOCIALES ONT TOUJOURS EXISTÉ
Déterminées par l’évolution des forces productives
– soit l’histoi re du progrès technique – et les
rapports de productions qui découlent de cette
·évolution (pas de rapports bourgeoisie 1 proléta ria t
sans invention, aussi, de la machine à va peur
nécessa ire à la révolution industrielle), les classes
sociales ont toujours existé.
Toujours existé ou, p lus exactement, existé
depuis que l’homo faber, sortant d’un mythique
••communisme primitif», s’engagea sur la voie
nécessaire et fata le de la spécialisation des tâches,
pour générer, par la division du travail, les premières
divisions sociales.
Une division sociale en classes qui remonte à la
nuit des temps historiques …
CLASSE PAR LA PRATIQUE
ET ME TALITÉ DE CLASSE
Des classes sociales définies par leu r praxis: les
laboratores par l’agriculture, l’artisanat puis le
commerce; les bella tores par le métier des armes;
les oratores par l’apprentissage et la transmission du
savoir da ns l’ancien monde tripartite.
Une praxis qui génère aussi une culture et une
mentalité de classe: mentalité comme rça nte
aujourd’hui dominante, mentalité populaire
majoritaire mais toujours méprisée et menta lité
aristocratique logiquement en voie de disparition.
Une culture et une mentalité de classe qui
n’épuisent, par ailleurs, ni la question du groupe
ethno-cul turel entra înant un a utre ordre de
conscience et de solidarité; ni la persistance de
l’animal e n l’homme et les comportements réflexes
qui vont avec: in stinct de survie individuelle
soucis de sa progéniture … ‘
ANTAGONISMES DE CLASSES, COLlABORATION
DE CLASSES ET «LUTIISME DE CLASSE,.
Mais du temps du pouvoir royal, notamment
sous la monarchie théocratique qui précéda notre
démocratie maçonnique et marchande, les
antagonismes de classes éta ien t jugulés ou
transcendés – selon q u’on y voit un mal ou un
bien – par la soumission générale à l’ordre divin.
La solidarité eth no-culturelle, celle par exemple
de tous les sujets de sa majesté dans le royaume de
France, primant, en dernière instance et malgré les
tensions, sur les antagonismes de classes comme
sur la solidarité de classe.
Une acceptation de la loi de Dieu – et du
fatum – qui empêchait ce « luttisme de classe »,
IJ8
dénoncé par Charles Péguy comme le mal moderne,
et qui caractérise fa talement le monde de
l’immanence q ui lui a succédé.
Un « luttisme de classe» ne pouvant être contré,
dans notre ociété bourgeoise de l’immanence er du
profit, que par la solidarité nationale en remplacement
de l’ordre divin ; ou, dans le sens opposé, par
la promotion d’un individualisme exacerbé détruisant
alors toute solidarité .. .
LA CLASSE OUVRIE’ RE, INCARNATION DU
ME SO GE ET DE LA TRAJ-IISO BOURGEOISE
Dans le monde de l’immanence ayant succédé à
la Révolution française, la lutte des classes devient
donc effectivement le no uveau moteur de
l’Histoire.
Une lutte résultant d’abord de la fin de la solidarité
trans-classes existant précédemment dans la
monarchie de droit divin ; mais une lutte résultant
ensuite, et surtout, de la promesse non tenue de
Lumières. ,
La prise du pouvoir par le Tie rs-Etat, une fois
évincés la oblesse et le Clergé, n’ayant pas débouché
sur l’égalité sociale de tous les citoyens et la
fraternité nation, ale, mais sur l’exploitation, à l’intérieur
du Tiers-Etat, d’un prolétariat industriel par
une nouvelle bourgeoisie capitaliste entrepreneuriale,
encore plus dure envers ses sala riés que ne
l’était la noblesse avec ses paysans.
Le proléta riat et sa misère étant, littéralement,
l’incarnation du mensonge de la bourgeoisie et de
ses soi-disant Lumières.

Une situa tion nouvelle de violence et de
mensonge à l’intérieur du camp progressiste qui
fera le lit, à partir de 1830, de la pensée et de
J’épopée socialiste . ..

LE RÊVE D’UN MESSlANISME PROLÉTARIEN

Une fois gommées, par les ratés de l’Histoire, les
prétentions du marxisme à la scientificité, la grande
idée du socialisme peut se résumer ainsi:
Le prolétariat créé, telle golem, par la bourgeoisie
elle-même – et qui est le fruit de ses contradictions
-sera, de par sa conscience puisée à sa souffrance, et
les qualités morales q ui sont censées en résulter:
respect et solidarité envers les travai lleurs, la classe
chargée, par l’Histoire, de punir la bourgeoisie
capitaliste exploiteuse et menteuse, par une prise de
pouvoir dépossédant cene même classe bourgeoise
de son pouvoir sur cene fausse démocratie qu’est la
démocratie libérale.
Une prise du pouvoir par le prolétariat qui
achèvera, du même coup, le travail politique progressiste
entrepris par la Révolution frança iseet
trahi par la bourgeoisie – pour produire enfin
réellement, ct plus seulement formellement, cene
société fraternelle et sans classes promise par l’égalité
citoyenne des Lumières.
Un espoir et une vision du monde qui fait du
marxisme, quoi qu’il en dise, un moralisme et un
idéalisme.
Un projet s’efforçant de renouer avec 1’e schatologie
chrétienne du partage et de l’amour, dans le monde
matérialiste généré par l’immanentisme marchand,
120
en s’appuyant sur un messianisme prophétique,
puisé lui même au judaïsme.
Projet socialiste prétendant s’appuyer sur le logos
grec pour réaliser le projet juif messianique ct
missionnaire chrétien réconciliés, et résultant sans
doute de la triple culture juive, chrétienne et grecque
du philosophe Karl Marx, principal théoricien du
socialisme dit scientifique …
,
LE MESSIANISME PROLETARIEN,
PROJET DES INTELLECTUELS

Un projet de révolution socialiste, par et pour les
prolétaires, pensé et voulu non par des prolétaires- les
prolétaires, pour des raisons de praxis ayant rarement
le bagage conceptuel nécessaire – mais par des
intellectuels issus de deux franges de la bourgeoisie :
– la petite bourgeoisie nation ale, pour les
socialistes libertaires et autres syndicalistes
révolutionnaires, tels que Pierre-Joseph Proudhon
et Georges Sorel. Penseurs souvent autodidactes et
profondément liés au monde du travail ;
– la moyenne et grande bourgeoisie ashkénaze,
pour les socialistes internationalistes tels que Karl
Marx et Ferdinand Lasalle. Théoriciens totalement
étrangers aux classes laborieuses, et opposant à
l’empirisme petit bourgeois des premiers, l’arrogance
d’une abstraction conceptuelle puisée à la philosophie
helléno-européenne ; une philosophe fiévreusement
embrassée depuis leur récente émancipation de la
pensée talmudique et du ghetto.
Le plus bel exemple de cet écart absolu entre le
sujet pensant et l’objet pensé étant sans doute

Histoire et conscience de classe, de Georg Lukacs.
;
Enorme pavé historico-philosophique où ce fils de
banquier de la grande bourgeoisie juive hongroise
tente de démontrer, par une élucubration conceptuelle
virtuose, le destin messianique et ami-bourgeois
d’un prolétariat idéalisé q u’ il n’a jamais côtoyé. Un
engagement théorique qui le conduira, lui le fin
lettré, à participer au gouvernement sanguinaire de
l’aventurier Béla Kun, puis à soutenir jusqu’à son
dernier souffle l’oeuvre de Joseph Staline.
Un prolétariat idéal sorti de la tête de l’intellectuel,
utilisé comme arme contre sa propre classe chez le
cadet de la bourgeoisie empli de culpabilité pour la
trahison des Lumières perpétrée par ses pai rs.
Prolétariat supposé révolutionnaire, utilisé aussi
comme arme de la revanche et de la conquête,
par le déclassé et le cosmopolite, contre les élites
possédantes: cette bourgeoisie nationale et chrétienne
dont on veut prendre la place au nom du
proléta riat .. .
PAS D’AUTONOMIE DE CLASSE
SANS CULTURE DE CLASSE
Théâtre antique, geste chevaleresque, roman
bourgeois … la conscience et l’autonomie d’un
groupe social se démontre d’abord par sa production
culturelle. Une culture spécifique où ce collectif
exprime devant l’Histoire ce qu’ il sa it être et ce
qu’ il veut.
;
Or, comme Edith Piaf, interprète magnifiqu e,
mais interprétant des textes écrits pas d ‘autres, le
prolétariat révolutionnaire n’a jamais fait que sui vre
122
des meneurs non issus de ses rangs, et jouer devant
l’Histoire une partition qui n’est pas de sa main …
Lucide sur ce poi nt, Louis-Ferdinand Céline,
petit bourgeois lettré qui a le mieux exprimé la
souffrance et l’âme populaire, tirait une fierté
ironique de ce compliment de Jospeh Staline – autre
déclassé cynique – qui considérait Le Voyage au bout
de la nuit {traduit en russe par une Elsa Triolet elle
aussi parfa itement étrangère au monde ouvrier)
comme le seul roman prolétarien jamais écrit.
Ironie, partagée par ces deux esprits d’un réa lisme
amer, de constater que l’individu prolétaire, dont le
xi :xe siècle intellectuel avait fait le héros de l’Histoire,
était en fait un héros muet ; la fameuse classe
messianique, une classe n’ayant jamais produit la
moindre culture spécifique où exprimer sa
conscience et son projet – le « réalisme socialiste»
imposé par le Parti en étant la démonstration
même- sauf à confondre un peu vite culture
prolétarienne et culture populaire …
PEUPLE OU PROLÉTARIAT ?
De François Villon à Dieudonné en passant par
Loui s-Ferdinand Céline, Michel Audiard et
Coluche, la culture populaire perpétue, à travers
les siècles, un génie débonnai re aux antipodes d’un
« réalisme social iste» exprimant par décret l’art
prolétarien.
Une cultu re du peuple et pour le peuple qui
nous oblige, pour définir le groupe humain dont
elle est l’expression, à préciser d’abord ce que le
peuple n’est pas.

 

Peuple qui n’est d’abord ni la noblesse ni le
clergé, mais ce «tiers exclu » constitué des non
privilégiés sous l’Ancie, n régime, et qui accède en
théorie, comme Tiers-Etat, au plein pouvoir par la
Révolution française.
Peuple que l’on doit définir encore, face à
l’exploitation ct au parasitisme des classes
supérieures – noblesse puis bourgeoisie à l’intérieur
du Tiers-État – comme le monde du travail et de la
production ; soit cette classe des /aboratores assumant
et assurant – selon la terminologie freudienne – le
« principe de réalité »:paysans, artisans, commerçants,
fautouvriers, petits entrepreneurs. .. auxquels il faut
agréger encore les petits fonctionnaires utiles et les
artistes exprimant cette sensibilité.
Peuple que l’on peut définir en terme de classes,
comme l’addition du prolétariat et de la classe
moyenne.
Un peuple constitué de la petite bourgeoisie et du
prolétariat qui se côtoient d’ailleurs dans la vie réelle,
comme le patron de bistrot, propriétaire de son
moyen de production, et son client, l’ouvrier salarié.
Deux groupes sociaux mitoyens et mêlés que le
socialisme scientifique, au nom d’abstractions intellectuelles
démenties par la réalité – à commencer par
la réalité socia le et urbaine du quartier et du bistro
– s’est toujours évertué à séparer et à opposer …

MENSONGE DE I.:INTERl ATIONALISME
PROLÉTARIEN: LE PEUPLE EST TOUJOURS PATRIOTE

Prolétariat fantasmé et manipulé
abstractions d’agitateurs cosmopolites,

par les  presentes
comme internationaliste, alors, qu’autre constat
pratique historiquement démontré, le peuple est
. .
toujours patriote.
Patriote comme le peuple de la Commune
refusant, au nom de la fierté française, la défaite de
Sedan et une soumission de Paris à l’occupant
prussien, acceptée par la bourgeoisie versa illaise …
Peuple acclamant toujours ses équipes sportives
nationales, face au mépris ou à la manipulation
– quand le sport devient un marché – des
élites d’argent dédaigneuses de ces engouements
simples et collectifs (cf. Bernard-Henri Levy).
Peuple fidèle à sa nation face à la trahison de ses
élites cosmopolites; que ce soit celle de Louis XV
sacrifiant les intérêts de la France à ceux de son
cousin le roi de Prusse, ou celle de Sarkozy l’américa in
liquidateur actuel de l’indépendance fran çaise …

IL N’Y A D’INTERNATIONAL QUE LE CAPITAL

Des familles régnantes, menant le cousinage
européen au-dessus de l’intérêt national (d’où la
fuite à Varenne de Louis XVI), à la bourgeoise
soumise à l’intérêt d’un capital lui aussi sans
frontières, la mentalité internationaliste – en réalité
cosmopolite- est parfaitement étrangère au peuple.
Un internationalisme qui est, en revanche, le
propre des élites voyageuses, et des manipulateurs
nomades, faisant leurs affaires au-dessus de la tête
de peuples, de par leur praxis, peu mobiles et
. ,
enracmes.
Ainsi, l’ami-nationalisme proféré par un Georges
Sorel à la veille de 1914, ne doit pas se comprendre

comme un mépris élitiste de la solidarité nationale,
mais comme le refus d ‘une manipulation bourgeoise
poussant les peuples, français et allemands, au bain
de sang pour le plus g rand intérêt du Capital. ..
CINTERNATIONALISME OUVRIER
BIEN COMPRIS, CONTRAIRE DE
CANTINATIONALISME TROTSKISTE
Refus d’un nationalisme belliqueux instrumentalisé-
dès Napoléon – par les forces d’argent et
conduisant toujours à la souffrance des peuples,
qui doit nous fai re comprendre l’internationalisme
ouvrier, non pas comme l’expression d’un antipatriotisme
instinctif, mais comme la solidarité des
peuples du travail, dans un souci d’efficacité politique,
face aux manipulations du Capital apatride.
Un internatio nalisme partant du national
pour revenir à lui, comme celui du PCF
anti-immigrationiste de Georges Marchais, exprimé
par son fameux discours de Montigny-lèsCormeilles.
Discours populaire et patriote, aux antipodes de
l’internationalisme trotskiste exprimant une haine
quasi-religieuse de la Nation. Un mépris de la
frontière et des peuples enracinés professé par des
agitateurs professionnels, rarement issus du peuple
du travail, et partagé par la grande bourgeoise
d’argent.
D’où l’intérêt, pour le grand Capital, de favori ser
discrètement ces agitateurs anti-nationaux au
détriment des représentants légitimes du peuple
ouvrier solidai re et patriote.
126
Une collu sion entre mondialistes de droite et
internationalistes de gauche -en réalité tous
cosmopolites- rendue d’autant plus facile qu’ ils
sont souvent issus, comme le démontre l’Histoire,
de la même communauté …
PHILOSOPHIE DE LA MISÈRE
CONTRE MISE’ RE PAR LA PHILOSOPHE
Mais pour revenir au combat théorique anticapitaliste
mené durant toute la seconde moitié du
XIXC siècle au sein même de la famille socialiste, deux
camps vont s’affronter prétendant tout deux apporter
la. bonne réponse à cette même question centrale:
«Dans le monde de l’immanence où tout provient de
la praxis, quelles sont les conditions matérielles,
sociales et politiques propres à libérer l’homme? ,
Une question mais deux réponses et deux groupes
principaux pour mener à bien la lutte amibourgeoise
:
– d’un côté, le socialisme libertaire des Bakounine
ct Proudhonméprisantes;
– de l’autre, le socialisme dit «scientifique» du
tandem Marx – Engels.
Les premiers s’efforçant de répondre à cette
question immense par le bon sens et l’e mpirisme.
Les seconds opposant aux tâtonnements et
aux approximations des premiers, un système
philosophique totalisant se réclamant d’un «sens de
l’Histoire», repris de Hegel, et qui traitera, du haut
de sa prétendue scientificité, la tentative de penser
les remèdes pratiques à la misère des premiers, de
«misère de la philosophie».
Une vi rtu osité conceptuelle dite «matérialiste
historique et dialectique» qui, malheureusement
pour eux et pour le prolétariat, se révélera avec le
recul du temps, qui dit le vrai sens de l’Histoire,
les élucubrations prétendument scientifiques de
bourgeois arroga nts comme des nouveaux riches,
usa nt, en apprentis sorciers, d’une philosophie très
éloignée de leur culture héritée prophético-messianique,
pour se moquer de penseurs autodidactes
mais issus du monde du travail, dont toutes les
intuitions anti-marxistes-léninistes se sont révélées
.
JUStes …
SE MÉFIER DU PROGRÈS
Le Prog rès, promu au nom du «sens de
l’Histoire» par Marx, contre les intuitions et les
remarques de bons sens de Proudhon puis
Sorel – qui eux prenaient humblement acte du
refus du machinisme exprimé par les luddites
en Angleterre, les canuts en France, et d’une façon
généra le par les corporations représentant l’a ristocratie
ouvrière – débouchant sur l’abrutissement
du travail parcellaire, l’aliénation suprême du
taylorisme et du ford isme …
VERS LE SALAIUAT GÉNÉRALISÉ
Cc progrès machiniste aliénant – de surcroît
exigeant en ca pital – passant nécessairement par la
concentration ct la grande unité de production. Soit
par la généralisation d’un salariat générateur de
128
soumtsston, de passivité et d’infantilisme, comme
Proudhon puis Sorel l’avaient également pensé
contre Marx et Engels …
LA DICTATURE DU PROLÉTARIAT
C’EST LA DICTATURE DU PARTI
La dictature du prolétariat, théorisée par Marx
puis accomplie par les bolcheviks – Lénine
constatant l’amorphie des masses prolétaires livrées
à elles-mêmes et à leur conscience, préférant tabler,
pour prendre le pouvoir, sur une «avant-garde
révolutionnaire », soit sur des professionnels non
prolétaires mais formés à l’action révolutionnaire,
plutôt que sur un «spontanéisme>> des masses
accomplissant un «sens de l’Histoire>> qui conduira
l’universita ire virtuose, mais la politique naïve, Rosa
Luxembourg, à l’échec et à la mort.
Bref, la soi-disant «dictature du prolétariat• qui
n’a rien demandé ni projeté, conduisant, dans les
faits à la dictature inéluctable du Parti-Etat. Soit,
dès Lénine, à la bureaucratie et à la Nomenklatura
stalin ienne …
SOCIALISME OU POPULISME: LES CONDITlONS
DE LA CONSCIENCE ET DE LA LIBERTÉ
Face à ce régime fondé sur la division du trava il
et le salariat généralisé sous l’autorité exclusive du
Parti-État – soit la dictature machiniste et pol icière
d’un «socialisme réel » justifié et maquillé par
l’arrogance d’une science philosophique rabâchée

et crue comme une religion- les penseurs
populistes: Bakounine, Proudhon puis Sorel, plus
réal istes q ue matérialistes, plus intuitifs que
conceptuels, opposèrent dès le début une autre piste
de salut pour le peuple du travail.
Prônant, pour accoucher d ‘un monde de
conscience et de liberté, une société de petit patrons,
petits propriétaires, issus de l’aristocratie ouvrière et
travaillant main dans la main dans le respect de
l’échelle humaine.
Soit la conscience fac ilitée, non pas par le
catéchisme du Parti sur des salariés infantilisés,
mais par la res po nsabilité économique et
sociale- donc politique – résultant de la propriété
de ses moyens de production.
Soit encore la liberté, non pas distribuée par un
État-gendarme centralisateur, mais concrètement
permise par l’indépendance économique et
sociale- donc aussi politique- conférée aussi par
la propriété, pour le plus grand nombre, de ses
moyens de vie et de production.
Une société mutualiste de petits producteurs
citoyens, exprimant non pas le désir de pouvoir et de
domination d ‘un petit groupe manipulant un
prolétariat , exploité et sans objecti f à travers l’appareil
d’Etat, mais une société de liberté, d’égalité et de
fraternité concrètes, renvoyant plus à la démocratie
grecque qu’au socialisme soviétique, mais cette fois
sans esclaves !
Une société aux antipodes aussi bien du
socialisme marxiste-lénin iste que du capita lisme
bourgeois, tous deux fondés sur la fu ite en avant
technicienne, l’extrême division du travail et le
salariat généralisé au service d ‘un État-patron (pour
130
,
le socialisme) ou d’un Patron-Etat (pour le
capitalisme), ce qui revient au même …
Proximité de deux systèmes, fondés tous deux
sur le seul progrès matériel, qui explique parfaitement
le passage sans heurt, et sans contestations, de
l’URSS de Mikhaïl Gorbatchev à la Fédération de
Russie de Boris Eltsine ; la vitesse à laquelle le soidisant
« homme nouveau », fo rgé par soixantedix
ans de socialisme, se convertit à l’abrutissement
consumériste occidental, puisqu’il a suffi pour ça de
remplacer, à la tête d’un édifice parfaitement vertical,
l’Étoile rouge par Coca-Cola.
Un «socialisme scientifique» arrogant, ultra
conceptuel, en réalité psalmodique et fina lement
grossier (dont l’oeuvre absconse de Louis Althusser
sera l’ultime caricature) masquant l’ irresponsabilité
sa lariale et fo rdiste, guidée pa r le parasitisme
de la Nomenklatura, derrière une dictature burea u-
• cratlque.
Socialisme réel qui se révèlera non pas, au final,
la volonté d’émancipation du monde ouvrier, mais
la volonté de domination de cosmopolites et de
déclassés manipulant la légitime souffrance ouvrière
contre la fautive bourgeoisie chrétienne …
NI CAPITAL NI DICTATURE DU PROLÉTARIAT :
LA SOLITUDE DE GEORGE ORWELL
Un vaste mensonge politique rejoignant l’autre
dans un même totalitarisme qu’avait pu constater
l’Anglais George Orwell dès les années 1940, suite à
ses pérégrinations en France puis en Espagne.
Mascarade du «socialisme réel » dénoncée par le
Russe Alexa ndre Solje nitsyne dans les années 1950,
mais cette fois du point de vue de la réact ion.
Réhabilitation d’un populisme renvoyant dos à
dos capitalisme et socialisme, défendu aujou rd’hui
en France par le subtil Jean-Claude Michéa, à la suite
des travaux de l’américain Christopher Lasch …
LA LUITE POUR LA BONNE LUITE DES CLASSES
Recherche du salut pour Orwe ll et Michéa, non
pas par le prolétariat et l’opposition abstraite
prolétariat / bourgeoisie, mais dans l’union du
prolétariat et de la classe moyenne vers la classe
moyenne géné ra lisée. Dans cette union du peuple :
ouvriers, artisa ns, se levant lors de la Commune de
Paris contre un Capital « versa illais» dont les intérêts
lui demeurent étrange rs.
Un populisme taxé par ses ennemis bourgeois-
comme révolutionnaires cosmopolites – de
« petit bourgeois» et assez é loigné, c’est vrai, de la
verbeuse et emphatique démocratie pa rlementaire
frança ise issue de la Révolutio n.
Un populisme frondeur et libertaire tout aussi
éloigné du socia lisme soviétiq ue, continuateur sur
bie n des plans- n’en dépla ise à Soljenitsyne- du
despotisme tsariste.
Un populisme renvoyant finalement bien plus
à l’idéal pionnier américain lu ttant à la fois contre la
Banque et l’E’ tat – incarné alors par la City et la
monarchie anglaise – pour une démocratie mutualiste
de petits propriétaires producteurs, incarnée
encore dans l’Amérique profonde par un certain
esprit républicain …

LA DISCRÈTE STRATÉGIE DE I.:EMPIRE,
OU LA BANQUE EMPÊCHANT, AU NOM DU
SOCIALISME, LA  jONCTION POPULISTE DU
PROLÉTARIAT ET DE LA CLASSE MOYENNE (MARX
CO 1T RE PROUDHON)
Dès lors, le combat socialiste – à comme ncer par
l’opposition Ba kounine-Proudhon contre MarxEngels
– peut et doit se comprendre, no n pas comme
l’opposition binaire du socialisme du travail contre
la bourgeoisie du capital, ma is plutôt, de façon plus
perverse et triangulaire, comme la lutte du grand
capital mondia liste, manipulant et finançant des
révolutionnaires professionnels, le plus souvent
iss us de la bourgeoisie cosmopolite : agitateurs
stipendiés, dialecticiens fumeux mettant en scène
un soi-disant combat unitaire du travailleur contre
le bo urgeois, ou grand bourgeois spéculateur
apatride et petit bourgeois e ntrepreneur enraciné
sont systématiquement confondus – comme dans le
catéchisme d’Arlette Laguiller – pour empêcher la
jonction populaire, elle authentiquement révolutionnaire
au regard du pouvoir du Capital, de la
petite bourgeoisie et du prolétariat national.
.L:histoire de cette manipulation et de cette
collusio n, où un socialisme cosmopolite manipule
un prolétariat fantasmé contre une classe moyenne
enracinée systématiqueme nt diffamée, étant
l’h istoire cachée du mouvement ouvrier.
Un mensonge et une manipulation historiquement
révélés, à partir des années 1970, par le
ralliement final de ces soi-disant révolutionnaires
cosmopolites au libéralisme mondialisé.
Ralliement effectué sous la férule des trotskistes,

en Europe sous , le nom de « libéralisme libertaire»
et aux Etats-Unis sous l’appell ation « néoconservateurs
».
Une flopée de sociaux-traîtres dont énumérer
les noms évoquerait immédiatement la liste de
Schindler …
lA DISCRÈTE STRATÉGIE DE I.:EMPIRE,
OU lA BANQUE FAVORISANT lA GAUCHE
PARLEMENTAIRE CONTRE LE SYNDICALISME
RÉVOLUTIONNAIRE {JAURÈS CONTRE SOREL)
Une fois assurée la victoire des socialistes
«scientjfiques» sur les socialistes libertaires, après un
combat inégal (au regard des sponsors) qui durera
toute la seconde moitié du xrxe siècle, un second
combat de liq uidation du peuple révolutionnaire
s’accompli ra à l’intérieur du prolétariat salarié.
Ce sera, au tournant du siècle jusqu’à la Première
Guerre mondiale, le combat du syndicalisme
révolution naire, adepte de la grève générale et de
l’action directe, contre le socialisme parlementaire
sous influence maçonnique; soit la deuxième défaite
populiste de Georges Sorel face à Jean Jaurès …
lA LUTTE RÉDUITE À lA LUTTE POUR LE
POUVOIR D’ACHAT OU LE COMBAT PERDU DES
REPRÉSENTANTS DU PEUPLE UNIS CONTRE LES
MANIPULATEURS DU PROLÉTARIAT
Ainsi, de 1830 à 1970, tout le combat mené à
l’intérieur de la gauche doit se comprendre comme
134
la lente défaite des fo rces populaires face aux
professionnels du socialisme.
La tran sformation progressive et subtile, par les
forces de ga uche stipendiées par le Capital et sous
l’influence des Loges, d’un combat ami-bourgeois
pour changer la vie en combat pour le pouvoir
d’achat.
Soit au final, la démocratie, qu’elle soit libérale
ou socialiste, limitée au Marché …
COMPLEXIFICATION ULTÉRIEURE
DES RAPPORTS DE CLASSES
Avec la défaite de l’alliance du travai l: prolétariatclasse
moyenne, nous avons donc, de la fi n de Première
Guerre mondiale jusqu’à l’oréedes années 1960,
une histoire officielle gauche 1 droite partagée par les
deux camps- communiste comme libéral – et occultant
derrière ses «patrons» et ses «travailleurs», si
chers à Arlette Laguiller, l’opposition petite et grande
bourgeoisie à d roite, aussi bien qu’à gauche la
proximité petite bourgeoisie et prolétariat …
LES ANNÉES 1960 OU
lA MONTÉE DU SECTEUR TERT IAIRE
Mensonge et culture imposés d’une société classe
contre classe: prolétariat 1 bourgeoisie qui, malgré
la défaite théoriq ue de l’adversaire populiste – défi niti
vement diabolisé en « fasciste » après 1945
– deviendra une fiction intenable à partir des
années 1960.
Sociologiquement inte nable à cause de l’exte nsion,
à l’intérieur du salariat, d’un secteur tertia ire
de cols blancs issus des métiers de service, suppla ntant
bientôt les cols ble us.
Nouvelle caste des employés de bureau, devenant
majoritaire à partir des années 1960, et dont
la mentalité ct la culture, toujours puisées à la
praxis, inclinent beaucoup plus vers la société de
consommation et de compromis que vers le combat
de classe …
« 
CLASSE MOYENNE ET
COUCHES MOYENNES SALARlÉES
Emergence d ‘une nou velle classe de petits
bourgeois salariés, à la fois éloignée de la culture
communiste des ouvriers, mais aussi de la culture
populiste de la classe moyenne, et qui constitue ces
nouvelles «couches moyennes salariées», allant du
petit col blanc au cadre.
Couches moyennes salariées dont la mentalité
fait désormais le tampon politique e ntre monde
du trava il et Capital, à ne surtout pas confondre
-comme le fa it systématiquement la sociologie
journalistique – avec la «classe moyenne» constituée,
elle, des artisans, commerçants et petits patrons,
propriétaires de le urs moyens de production, et qui
font au contraire la jonction entre Travail et Capital,
puisque ils sont à la fois petits capitalistes et
travailleurs à risques . . .
136
MENTALITÉ DE CADRE CONTRE MENTALIT É DE
PETIT PATRON: NOUVELLE BOURGEOISIE DE
GAUCHE C01\: »TRE DROITE POPULAIRE
Une nouvelle menta lité de cadre, lit sociologique
de la «gauche sociétale », parfaitement décrite dans
le roman Les Choses de Georges Perec, puis illustrée
à son insu par les films de François Truffaut.
Me ntalité féminisée- à la fois petite bourgeoise
et antipopulaire- aux antipodes de la mentalité
(( petit patron», en recul à partir des années 1960,
exprimée, elle, par les chroniques d ‘Antoi ne Blondin
et les dialogues de Michel Audiard …
LIQUIDATlO À GAUCHE
DE LA SOLIDARITE’ SALARIALE
Ainsi, à l’opposition forcée du proléta riat sala rié
et de la petite bourgeoisie entrepreneuriale – qui
constituaient le Trava il – par le dé nig rement
«socialiste» de cette dernière, succédera, à partir des
années 1960, la nouvelle opposition à l’intérieur du
sa lariat, des ouvriers et des employés de bureau.
Cette nouvelle bourgeoisie de ga uche de la
consommation sans l’avoir, séduite par la nouvelle
stratégie du standing mise en place par le Capital
via la « Société de consommation » (verroterie à forte
valeur ajoutée culturelle telle que mode ct déco,
fl atte ries du Nouvel Obs, de Z.:Express puis de
Libération) méprisant dorénavant ces autres sa lariés
que sont les ouvriers, désormais considé rés et traités
comme des beaufs à tendance fasciste .. .
ILLUSION A’ DROITE
DE LA SOLIDARITÉ PATRONALE
Nouvelle division du camp du Travail, à l’ intérieur
du salariat, par la séduction du standing culturel, qui
sera complétée, du côté du Capital, par cette autre
flatterie médiatique- véhiculée elle par le CNPF- et
consistant à faire semblant de considérer le petit
patron comme fa isant partie de la classe patronale,
alors que son destin est d’être liquidé par elle …
LES ANNÉES 1970 OU LA • NOUVELLE SOCIÉTÉ»
Ainsi, grâce a ux médias et à la propagande, le
petit cadre se prend pour un bourgeois, tandis que
le petit patron se sent solidaire du MEDEF.
Une mise à contribution du crétin de gauche et
du connard de droite vers cette social-démocratie à
la fra nçaise qu’on appellera, à partir de ChabanDelmas,
puis sous le septennat de Giscard d’Estaing:
la «nouvelle société fra nçaise» .. .
VERS LA MONDlALISATION: LES ANNE’ ES 1990
Cette fin myth ologique et sociale du face à face
salariat uni, bo urgeoisie patronale indifférenciée,
au profit d’ une socia l-démocratie centrée sur
les couches moyennes sala riées (période t rès
honnêtement décrite dans les films de Claude Sautet
sur la France des cadres des années 1970) sera suivie
par un deuxième saut, imposé celui- là par la
mondialisation ultralibérale des années 1990 . . .
138
1
HYPER-CLASSE, ‘OUVELLE CLASSE
ET SOUS-CLASSE
Ces a n nées 1990 qui verront s’achever le
déclassement de la bourgeoisie nationale engagée
dans les années 1960- cette France des PDG incarnée
notamment par le personnage autoritaire et local de
Louis de Funès- au profit, pour le petit nombre qui
aura su prendre le virage de la mondialisation, du très
gros salarié de multinationale, style Jean-Marie
Messier …
I.:IDÉLOLOGIE DE I.:HYPERCLASSE
Une no uvelle caste emblématique de technogestionna
ires du Capital désormais coupés de toute
attache géographique et morale, dont les salaires
ve rtigineux, accompagnés de «stock options»,
correspondent en fa it à un transfert de Capital
accepté par les actionnaires, à condition que les
gains immédiats de rentabilité – quel qu’en soit le
coût social -soient au rendez-vous.
Une mise en relation directe et me rcenaire du
salaire et du profit, également mise en place au
même moment chez les aut res acteurs clefs de la
mo ndialisation : sportifs de haut niveau (notamment
les footballeurs), acteurs-chanteurs-producteurs
{Madonna, Tom Cruise, Bono … ) qui en assurent la promotion médiatique.
Un petit monde de nouveaux riches qui va
constituer devant le consommateur-spectateur
désormais statutairement salarié précaire, cette
hyperclasse mondiale aux revenus exponentiels,

mais dénuée du mi nimum de cultu re« humaniste»;
culture humaniste qui caractérisa it et modérait, à la
suite du catholicisme, la bourgeoise classique.
Une nouvelle caste de ploucs prédateurs as su mant
fièrement la nouvelle idéologie nomade chère à
Jacques Anali. Idéologie fa ite d’inégalités sociales
, . . , . .
masq uees par un anttractsme metJsseur; sott, en
réalité, l’apologie d’un monde désormais fondé sur
le capitalisme purement spéculatif, donc le refus de
tout ce qui prend sens dans la durée: cultures
enracinées et perspectives historiques . . .
10MAOISME OU HAUT, NOMADISME OU BAS
Un nomadisme du haut, constitué d’une poignée
de prédateurs cosmopolites désormais partout chez
eux par la sainte loi du fric, et cachant par la fascination
du « bling-bling>> – mise en place par les nouveaux
médias people, style Voici, Gloser ou 50 minutes
lnside … – le nouveau nomadisme du bas :
Ce salariat précaire généralisé soumis à l’intérim
et au COD, désormais non seulement corvéable
dans le temps par la flexibilité et l’annualisation,
mais aussi dans l’espace par les délocalisations de
droite et le «sans papiérisme » de gauche …
FIN DE PARTIE POUR LES COLS BLANCS
Ain si, après avoir se rvi à diviser les salariés: les
cols blancs flattés dans les an nées 1970 par le
stand ing pour petit cadre, alors q u’on liqu idait les
acquis des cols bleus (fin de la politique sociale des
140
Trente Glorieuses, désindustria lisation … ) se
retrouvent à leur tour prolétarisés et déclassés face
aux nouveaux standards inatteignables de
l’hyperclasse et ses coins VIP.
Nouveaux précaires du tertiaire qui n’ont plus le
choix désormais que de travailler plus pour gagner
moins: jouer le jeu du système mondialiste pour des
miettes ou subir la relégation et rejoindre tous ces
ploucs sédentaires en survie qui n’ont pas les
moyens, eux, de regarder l’humanité souffrante
comme un spectacle vu d’avion …
DE LA NOUVELLE CLASSE À LA SOUS-CLASSE
Ceux qui s’en sortent le moins mal étant les
animateurs-journalistes (style Frédéric Beigbeider),
les créateurs de nouveaux services (ambianceur DJ
style Ariel Wizman) et autres communiquants.
Cette «nouvelle classe» de petits chefs chargés,
pour des revenus décents, de vendre à tous le rêve de
l’hyperclasse nomade et métisseuse, et de cacher la
paupérisation générale par de la gaudriole branchée,
style << culture Canal».
Une nouvelle classe de bobos collabos, bien dans
la tradition «avant-garde, chien de garde », (lucide
citation du Mai 68 situationniste) dont les tenants
de l’hyperclasse manipulent la jeunesse, la bêtise et
le rêve de cooptation, pour les presser comme des
citrons; avant q ue leur obsolescence inévitable ne
les fasse passer de jeunes cons branchés à vieux cons
ringardisés (style Thierry Ardisson), à leur tour
bons pour la sous-classe et la relégation …
SEULE SOLIDARITÉ DE CLASSE:
LA CONNIVENCE DES PARASITES
Une ambiance de jungle, dénuée de toute
solidarité, si ce n’est cette solidarité implicite des
.
parasttes.
Les rentiers du haut (l’hyperclasse au pouvoir)
finançant les rentiers du bas {la sous-classe des
chômeurs et des précaires vivant des aides sociales),
sur le dos de la classe moyenne productive, la plus
ponctionnée par l’E’ tat.
Une nouvelle solidarité de classe transversale
inédite – non sue et non dite- initiée par la
«deuxième gauche» de Michel Rocard dès 1988, où
la colère de l’exploité, sans qu’il n’en coûte rien à
l’exploiteur, est transformée en alcoolisme, grâce au
RMI puis au RSA payés par le monde du travail. ..
CONCLUSION: LIQUIDER LA CLASSE MOYENNE
Un monde régi par la dérive du Capital nomade,
dont la constante, quelles que soient les manipulations
du monde sa larial et ses collaborations,
aura été, tout du long – outre la maximisation
du profit – de liquider la classe moyenne, par
définition indépendante et rétive au pouvoir.
Isoler la classe moyenne d’abord, par la
propagande des agitateurs socialistes cosmopolites,
en l’amalgamant idéologiquement à la grande
bourgeoisie, afi n de la jeter à la vindicte de la classe
ouvrière avec qui pourtant, depuis la Commune,
elle constitue le peuple; et notamment le peuple du
trava il.
142
Remplacer la classe moyenne ensuite, à coup
d’absorptions-acquisitions imposées par l’économie
d’échelle, par les couches moyennes salariées;
soit les petits patrons indépendants par les cadres
dociles.
Liquider la classe moyenne enfin purement ct
simplement, en se servant notamment de la crise
financière orchestrée par la Banque, pour lui couper,
face à une surfiscalisation imposée par l’E’ tat complice,
le crédit-relais nécessaire à son fonctionnement.
Cette destruction finale de la classe moyen ne – productive,
lucide et enracinée- correspondant au
projet impérial de liquidation de toute insoumission
au Capital, par essence apatride, pour que rien ne
subsiste enfin de liberté, de conscience et d’indépendance
entre le pouvoir impérial de la Banque et la
masse salariée …

5.
DÉMOCRATIE DE MARCHÉ ET D’OPINION
Le travail du journaliste consiste à détruire la vérité, à
mentir sans réserve, à pervertir les faits, à avilir, à ramper
aux pieds de Mammon et à vendre son pays et sa race pour
gagrier son pain quotidietz ou ce qui revient au même, son
salaire. Vous le savez comme je Le sais, alors qui peut parler
de presse indépendante? Nous sommes les pantins et les
vassaux des hommes rie/res qui se cachent derrière la scène.
Ils tirent les ficelles et nous dansons. Notre temps, nos
talents, nos possibilités et nos vies sont la propn »été de ces
hommes. Nous sornmes des prostituées intellectuelles.
John Swinton, journaliste, à propos de la
liberté de la presse, lors de son discours
d’adieu au New York Times
Nous sommes reconnaissants au Washington Post,
au New York T imes, au magazine Time, et aux
autres grandes publications dont les directeurs ont
assisté à nos réu11ions et t·especté leurs promesses de
discrétion depuis presque quarante a11s. Il aurait été
pour nous impossible de développer notre projet pour
le monde si nous avions été exposés aux lumières de la
publicité durant ces années. Mais le monde est
aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans
un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale
d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux
est assurément préférable à l’autodéte1mination
nationale des siècles passés.
David Rockefeller,
Commission Trilatérale, 1991

146
RAPPEL: LA DÉMOCRATIE MODERNE N’A PAS
GRAND CHOSE À VOIR AVEC LA GRÈCE ANTIQUE

S’ il est de bon ton, chez nos démocrates et
républicains bedonnants, de se réfé rer à la Grèce
pour décrire le régime, rappelons déjà que notre
société de bourgeois francs-maçons n’a pas grand
chose à voir avec l’Athènes antique.
D’une population totale de 300 000 âmes pour
seulement 40 0,0 0 citoyens pa r le droit du sang
patrilinéaire, l’Etat-cité grec tant vanté {celui du
V: siècle av. J.-C.) était une oligarchie de propriétaires
terriens formés au maniement des armes; soit
40 000 hoplites mâles entourés de 40 000 métèques
{immigrés sans droits) servis par Il 0 000 esclaves.
Un système militaire, agricole et toujours
religieux {puisque la Cité, d’origine divine, revêtait
un ca ractère sacré) plus proche du principe
aristocratique traditionnel: noblesse d’Ancien
régime, clan écossais ou brahmanisme hindou, que
de la démocratie moderne.
Démocratie moderne où la Banque, la technique
et les «droits de l’homme» gèrent des masses de
mill ions de salariés consommateurs, soumis à la

levée en masse en échange du droit de vote, dans un
système bipartite d’auto-alternance parfaitement
illusoire …

LA DÉMOCRATIE MODER E,
FILLE DE LA BOURGEOISIE

Historiquement, l’avènement de la démocratie
moderne coïncide avec la prise de pouvoir de la
bourgeoisie sur l’aristocratie d’Ancien régime; soit,
avec la prise du pouvoir de l’argent, du matérialisme
et de l’individu sur la lignée et la terre dans un
monde régi par Dieu.
Une prise de pouvoir de l’argent accomplie devant
le peuple avec son relatif acquiescement, au nom de
la belle idée d’égalité, et ce grâce à l’ idéalisme- pour
ne pas dire la naïveté – des grandes figures politiques,
telles Robespierre et Saint Just, elles authentiquement
égalitaires, mais chaque fois sacrifiées sur l’autel de
l’argent qui les manipula …
LA COURSE I FINIE À !.:INTROUVABLE
, , ,
EGALITE REELLE
Une égalité formelle, celle du droit positif, offerte
comme un progrès au peuple, face à la société
théocratique ct aristocratique inégalitaire qui la
précédait, qui ne conduit jamais à l’égalité réelle,
bien au contraire.
Mais qui fait de la dé mocratie, à y regarder de
plus près, le régime politique le plus à même de
permettre la domination de l’argent (par le commerce
148
puis le prêt à intérêt) notamment sur les autres
pouvoirs: noblesse d’épée et ordres sacerdotaux qui
tenaient ce po uvoir de l’argent précédemment en
respect. ..
DÉMOCRATIE MODERNE = DÉMOCRATIE
PARLEMENTAIRE ET DE MARCHÉ
La démocratie, règne de l’égalité formelle du
droit, est donc depuis plus de deux siècles qu’elle
s’est imposée à l’Occident, que ce soit par la
Révolution française ou les monarc hies
constitutionnelles, sur le modèle a lte rnatif anglais,
·qui revient au même, toujours à la fo is: démocratie
parlementaire et démocratie de marché.
– Démocratie parlementaire où une assemblée
de professionnels de la politique, formés et encadrés
par la maçonne rie, stipendiés ou tenus en respect
par l’Argent, joue devant le peuple le spectacle du
débat démocratique.
– Démocratie de marché, soit le régime laissant
le maximum de li berté, via le droit positi f, au
Capital; ce qui revient, de fait et rapideme nt, à lui
donner les pleins pouvoirs …
LA QUESTION DÉCISIVE DE !.:OPINION
PUBLIQUE EN RÉGIME DÉMOCRATIQUE
Dès lors, la seule question à régler pour cette
démocratie d’argent est de maintenir le peuple – pris
comme alibi et arbitre, via le droit de vote,
conséquence de l’égalité citoyenne- dans l’ illusion,
malgré une égalité qui ne vient jama is et une liberté
réduite à celle de consomme r, que ce régime de
l’ inégalité par l’argent et de l’injonction par
l’idéologie ma rchande est, comparé aux autres,
anciens (mona rchie théocratique), ou alte rnati fs
(communisme, fascisme), le moins pire car le moins
inégalitaire ct le plus «libéral» de to us …
D’OÙ I.:OBLIGATION DE CERTAINS
INVESTISSEMENTS MOINS RENTABLES:
NEW DEAL, FRONT POPULAIRE,
. TRENTE GLORIEUSES
Que le peuple continue à croire en la démocratie
et à se soumenre ainsi à J’ infime minorité illégitime
(au regard des principes) ct spoliatrice (au regard des
méthodes) des maîtres de l’argent est donc la clef du
pouvoir, vitale pour Je pouvoir; que le peuple cesse
d’y croire en effet et c’est la révolution.
Et vu l’ampleur du mensonge démocratique
précédemment décrit, une révolution qui ne signifie
pas seulement, pour les élites de l’argent, la perte du
pouvoir – soit la perte des moyens de faire encore plus
d’argent avec l’argent déjà accumulé- mais par leur
mise à mort physique, la perte de la vie tout court!
De ce point de vue fondame ntal, Je pouvoir est
plus important que l’argent ; l’a rgent n’étant plus, à
un certain niveau de richesse ct d’accumulation
parfaitement abstraits, que le moyen du pouvoir.
Ainsi, conscient de ce danger, le pouvoir de
l’Argent sait, à certains mome nts ct à certains
endroits, sacrifier en partie l’argent pour maintenir
ct pére nniser sa domination.
150

C itons, à ti t re d’exemples, parmi ces
investissements moins renta bles, mais nécessa ires :
Les moments de re lative redistributio n de la
richesse captée, tel que le New Deal, le Front
populaire où la social-démocratie des Tren te
G lorieuses issue du C fR (Conseil national de la
Résista nce, sur lequel nous reviendro ns au cha pi tre
suivant) et du plan Marsha ll.
Autant de moments où le pouvoir de l’argent
ayant senti le vent d u boulet de la légitime colè re
populai re, suite au chômage de masse provoqué
par la spéculation (Grande dépression aux USA,
février 1934 en France, natio nal-socialisme a llemand)
sait momentanément lâcher du lest ct redistribuer
pour ne pas tout perdre …
I’OBLIGATION AUSSI D »INVESTISSEM ENTS À
PERTE : LA PRESSE ÉCRITE
Une colère populaire jugulée en temps normal
par l’enrobage et les mensonges de la presse écrite.
L’apparcnce de sérieux du comme nta ire
écrit – issue du prestige des clercs remontant lui même
à la fonction du scribe aux débuts des temps
historiques- donna nt l’ illusion, malgré les aléas et
les vicissitudes: complexité d u monde, conflits
psychologiques .. . d’une gestion scientifique par des
élites raisonnables et légitimes.
Le meilleur exemple récent de ce nécessaire
investissement à perte étant le rachat, par Édouard
de Rothschild, du pourtant ultra déficitaire journal
de pseudo gauche Libération (avec des banques
renonçant à leurs créances quand même, collusions
obligent) afin de continuer, en temps de crise
aggravée, à enculer les cons de gauche.
Les cons de droite étant, dans le même temps,
pris en charge par Serge Dassault, via la prise de
contrôle du Figaro …
LA DÉMOCRATI E, SOIT LA DOMINATION
PAR LA SÉDUCTION
Un travail de manipulation (presse) et de
plasticité (changements momentanés de politique,
accommodements à minima) qui permet de
différencier le régime démocratique des régimes
autoritaires: monarchie théocratique, société de
castes, communisme, fascisme… qui lui sont
opposés; et de qualifier la démocratie de régime de
domination par la séduction.
Régime de« tentation, de corru ption, d’invitation
au péché, à l’acte de fa iblesse et autre détou rnement
du droit chemin », soit la séduction au sens
diabolique du terme . ..
SUPERIORITE DE LA DEMOCRATIE
SUR LES RÉGIMES AUTORITAIRES
A’ la différence des régimes fondés sur l’autorité
précédemment cités (monarchie théocratique,
société de castes, communisme, fascisme) et qui
exigent de subjuguer, par la foi ancienne ou moderne
(religion, révolution) la totalité du corps social
(fidèles sujets, camarades), le mensonge
démocratique peut se contenter, via le suffrage
152
majoritaire, de séduire mollement juste plus d’un
électeur sur deux.
Un mode de domination qui s’avère donc d’un
bien meilleur rapport que le pouvoir par l’autorité
pure- aristocratie et caste sacerdotale dans la
tradition, parti unique dans la modernité – et qui
explique en partie, da ns un monde régi par
l’économie, la domination actuelle de ce régime sur
tous ses autres concurrents moins rentables …
À LA DEMOCRATIE D’OPINION : DE LA QUETE DE
VÉRITÉ ET DE SENS À LA FABRICATION DU
CONSENTEMEN T MAJORITAIRE
Un constat d’efficacité pratique, sur le plan de la
domination, qui exige pour continuer à fa ire croire au
peuple que la démocratie- qui est le pouvoir du
Marché, soit en dernier ressort celui de la Banque – c’est
le pouvoir du peuple, la fabrication industrielle d’un
consentement appelé: «démocratie d’opinion ».
Et la démocratie ayant mis l’Ancien régime à bas,
au départ, par l’aJJjance discrète de l’argent et de la
Raison, tout le travail consiste dès lors à ramener la
Raison à la raison du pouvoir de l’Argent …
LA MISE AU PAS DES CLERCS
Un travail de manipulation, de sujétion ct de
soumission dirigé en premier lieu envers ces hommes
de raison – prêtres de la démocratie – qu’on
appelle les clercs: moralistes, hommes de lettres,
intellectuels, artistes …
D’ABORD JOUER LE CLERC
CONTRE LE PRÊTRE (HISTORIQUE)
Comme nous l’avons vu, la Raison, nécessaire au
processus révolutionnaire, a été d’abord la victoire des
clercs sur les prêtres; soit la victoire de «l’idéologie des
Lumières», pilier de la démocratie, sur la révélation
chrétienne, fondement de l’Ancien régime.
Une prise du pouvoir qui, bien avant la séduction
du peuple finalement peu impliqué se fit, comme
nous le décrit Georges Sorel dans Les Illusions du
Progrès, par la séduction de l’aristocratie de salon.
Le jeu de la rhétorique humaniste, recourant au
logos grec, étant bien plus attrayant, divertissant
pour l’homme d ‘esprit oisif qu’était devenu
l’aristocrate, que l’obscure scolastique; et ce malgré
la tentative de modernisation aristotélicienne opérée
par Saint Thomas d’Aquin.
Une séduction q ui n’aurait pas été possible sans
le lent déclin de la noblesse d’épée au profit de
la noblesse de robe (dont le facteur déclenchant et
irréversible fut l’Edit de la Paulette, soit la vénalité
des charges) et, comme l’avait parfaitement identifié
Léon Bloy, sa ns la dest ruction concomitante du
catholicisme du Moyen Age, au profit d’un catholicisme
sécularisé creusant peu à peu son tombeau et
celui du monde ancien …
DE CINTÉRÊT DE CLASSE DU CLERC BOURGEOIS
Ma is une fois l’Ancien régime, sa noblesse
terrienne et ses prêtres tombés, le pouvoir de l’a rgent
(commerce, industrie, puis banque) qui se cachait

derrière la Révolutio n, devra mettre à son tour ses
nouveaux « prêtres de 1 ‘égalitarisme démocratique»
au pas; les ramener à la ra ison de l’ inégalité.
Une mise au pas q ui se fe ra le plus souvent
naturellement, du fait de l’origine de classe la plus
fréquente du clerc: la petite ou moyenne bo urgeoisie.
La soumission à l’ordre bourgeois correspondant
pour lui, sur le plan pécunia ire et mo ndain, à une
confortab le cooptation.
Coopta tion mondaine, pour peu q ue sa critique
glisse peu à peu de la revendication de l’égalité
réelle à l’apologie de l’égalité formelle (appelée
au jourd’hui «équité»); ce qui revient dans les fa its
à ratifier l’ordre libéra l bourgeois fondé non sur le
bien, mais sur le droit …
JOUER LE CLERC COSMOPOLITE CONTRE LE
,
CLERC ENRACINE (RAPPEL)
Le clerc bourgeois ramené au bercail, il restera
ensu ite au pouvoir pour contrer l’action du clerc
resté du côté du peuple, par conviction ou origine de
classe, tel q ue Pierre-Joseph Pro udhon ou Georges
Sorel, à jouer contre lui, comme nous l’avons vu au
chapitre précédent, cet autre clerc qu’est le clerc
cosmopolite, tel que Ka rl Marx puis Eduard
Bernstein.
Le clerc cosmopolite présentant le grand intérêt
pour le pouvoir de la Banque- par essence apatride
et a ntination – d’être lui a ussi mondialiste; soit tout
a utant a ntipopula ire et a ntipatriote mais par
internationalisme . . .
LE XXE SIÈCLE. SlECLE DE LA PROPAGANDE
Un siècle d’un travail de manipulation, de
sujétion et de soumission qui va réduire peu à peu le
clerc, de critique du pouvoir et combattant de l’égalité
des débuts (Robespierre, Saint Just), à relais de la
domination occulte des réseaux antidémocratiques,
qu’ ils soient ceux du Marché, avec Adolphe Thiers,
ou du communautarisme avec Alain Finkielkraut.
Un processus de dégradation q ui produira, après
la Première Guerre mondiale, cette nouvelle activité
au service du pouvoir appelée: Propagande …
jOSEPH GOEBBELS (1897- 1945) IMITATEUR DE
WILLY MÜNZENBERG ET EDWARD BERNAYS
«Plus c’est gros plus ça marche», cette célèbre
citation faussement attribuée à Joseph Goebbe ls par
la propagande de masse occidenta le – sans doute
pour nous faire croire q ue to ut le mal moderne provient
du naz isme- est en réalité d’Edward Bernays.
Edward Bernays qui, avec Willy Münzenbe rg,
est le co-inventeur de ce système de domination des
masses par la man ipulation médiatiq ue appelé
« propagande». Une « industrie du consentement»
mise au service du capitalisme américain pour l’un,
de l’ internatio nale communiste pour l’autre dès les
années 1920, et dont Joseph Goebbels ne sera que
l’imitateur dans les années 1930 . ..
156
WILLY MUNZENBERG (1889- 1940) OU DE
LIMPORTANCE DU RÉSEAU MÉDIAT IQUE
Militant communiste a llemand arrivé à Zurich
en 19 10 à l’âge de 21 ans, Willy Münzenberg, juif
ashkénaze extrêmement doué pour l’agitation et
l’organisation, est le premier à avoir créé un véritable
réseau médiatique afin de former l’o pinion.
Très impliqué dès le début da ns le projet de
révolution bolchévique (c’est lui qui accompagnera
le camarade Lénine, futur maître de l’URSS, de la
gare centra le de Zurich à la ga re de Finlande à
Saint-Péte rsbourg dans un tra in plombé avec l’aide
des autorités a llemandes), il développera ensuite
une intense activité politiq ue en Allemagne. E’ lu
député communiste au Reichstag, il fera aussi
fortune en édifiant un vaste empire médiatique,
appelé «Trust Münzenberg», constitué de deux
quotidiens de masse, du plus grand hebdomadaire
illustré ouvrier : l’A rbeiter Illustn »erte Zeitung, sans
compter des intérêts touchant à l’image et au cinéma
dans le monde entier. Des moyens considé rables,
tout e ntie rs mis au service de l’I nternati o nale
communiste, qu’ il complétera par un vaste réseau
de faiseurs d’opinion: intellectuels, personnalités
littéraires, vedettes et experts en tout genre, contrôlés
habilement par l’a rgent et les honne urs.
Grand façonneur de l’opinion de gauche
mondia le des années 1920-1930, son plus beau coup
est sans do ute d’être parvenu à cacher, par de subtils
montages et autres manipulati ons, le rôle joué
notamment par l’Amé riq ue capitali ste da ns
l’édification du premier Etat communiste .
Une URSS avec laque lle il prendra finalement ses
distances, comme beaucoup d’internationalistes
jui fs, au moment des procès de Moscou; procès de
Moscou orchestrés par Joseph Staline pour purger,
notamment, à partir de 1936, les juifs omniprésents ,
dans l’appareil d’Etat soviétique.
Parvenant néanmoins à maintenir son Empire
au milieu des tempêtes politiques et à fuir
l’Allemagne lors de la prise du pouvoir de Hitler, il
continuera son intense activité depuis la France,
notamment par la publication du Livre brnn sur les
méfaits du nazisme, largement diffusé à l’Ouest.
Inlassable combattant << antifasciste» (terme qui
depuis 1936 désigne donc aussi les staliniens, soit
l’URSS), on le retrouvera finalement pendu à un
arbre le 22 octobre 1940 à Saint-Marcellin dans
l’Isère. La raison exacte de son décès: suicide ou
assassinat, par la Gestapo ou le Guépéou, restant
encore aujourd’hui un mystère …
EDWARD BERNAYS (1891-1995) OU DE
I.:IMPORTANCE DES CAMPAGNES MÉDIATIQUES
Complémentaire de la stratégie du réseau (médias
plus agents de propagande), celle d’Edward Bernays,
autre aventurier, mais opérant lui pour l’Amérique
capitaliste, insiste su r le rôle tout aussi déterminant
des <<campagnes médiatiques».
Né à Vienne (Autriche) en 1891, neveu de Freud et
juif ashkénaze lui aussi, Edward Bernays émigre aux
,
Etats-Unis en 1892 où son père le pousse d’abord à lui
succéder en tant que marchand de grains. Devenu en
1928 l’auteur célèbre de l’ouvrage Propaganda où il
définit cyniquement la démocratie comme «la
158
manipulation des masses par cet organe exécutif du
gouvemement invisible qu’est La propagande; soit ce
processus de modelage des opinions pour les intérêts d’une
certaine élite», il est considéré comme le père de la
propagande politique institutionnelle, appelée par ses
soins ct par euphémisme: «relations publiques».
Vulgarisateur de l’oeuvre de Sigmund Freud aux
USA, ce fervent adepte de «la psychologie des
profondeurs» peur revendiquer, entre autres faits
d’armes: la campagne de manipulation dite
<< Commission Cree!» qui, en 1917, poussera le
peuple américain da ns la Première Guerre mondiale,
et celle qui, manipulant l’imbécillité féministe,
soumettra, sous le nom de «torches de la liberté»
‘ les femmes américaines au marché de la cigarette et
au cancer du fumeur.
Ajoutons enfin que, contrairement aux deux autres,
M ünzenberg et Goebbels, ce grand démocrate mourra
dans son lit en 1995 sans avoir jamais été inquiété, à
près de cent ans, dans le Massachusetts …
DE LA PRESSE AUX MÉDIAS
Une manipulation méthodique de l’opinion
publique, via les médias de masse, dont nos
intellectuels français ne prendront pleinement
conscience qu’à l’orée des années 1960. Date à
laquelle les derniers journaux indépendants er de
qualités – comme Le Monde période BeuvcMéry
– achèveront d’être liquidés et remplacés chez
nous, sous la pression de l’oliga rchie financière, par
la presse de divertissement: principalement presse
pour jeunes et presse féminine …

LES CLERCS D’AUJOURD’HUI TOUS AU SERVICE
DE L.:OCCIDENT MARCHAl D
Il est impo rtant de remarquer enfin qu’à l’instar
des deux maîtres de Joseph G oebbels : Willy
Münzenbe rg et Edward Bernays, les agents de propagande,
précédemment répartis dans les deux camps
du progressisme: communisme ct libéralisme, fusionneront
sous la même bannière «antifasc iste» à partir
de l’élimination de Léon Trotski (20 août 1940).
Un antifascisme associant désormais, dans un
même mal totalitai re nazisme et communisme,
rebaptisé pour l’occasion «stalinisme».
Un ralliement général au mondialisme marchand
opéré, pour les dernie rs, à la faveur des évènements
de 1968, sous l’appellation « néo-conservatrice >> aux
,
Etats-Unis et en France «libé ral -libertaire».
Un vaste réseau réunifié de professionnels de la
propagande et de la manipulation de masse, désormais
intégralement au service du camp libéral, acla ntiste et
sio niste, incarné chez nous par les Cohn-Bendit,
Glucksma nn, BHL, Kouchner, Adler, Attali et autres
Alain Mine… tous ennemis déclarés du peuple,
q ualifié de « populiste», et de la nation considérée
comme intrinsèquement « fascisre et réactio nnaire»,
Un positionnement en contradiction totale avec les
fo ndamentaux du progressisme forgés, par la
Révolution fran çaise, sur le peuple et sur la Nation .. .
COLLABOS ET IDIOTS UTILES
U ne é lite de manipulateurs stipendiés, suivie, via
la propagande médiatiq ue étendue à l’Université,

(par une horde d’auxilia ires bénévoles principalement
puisés au vivier du gauchisme adolescent (LCR puis
NPA, CNT . .. ), des idéalistes livresques (profs de
gauche) et de« l’antifascisme »sous contrôle policier
via les Renseig nements Généraux (Ras l’Fro nt,
Reflexes … ).
Autant d’ idiots utiles et d ‘exécutants de bonne
foi chargés des basses besognes (manifestat io ns de
rue, cassage de g ueules . . . ), principa lement dirigées
contre les vrais résistants au système (Ultra-gauche,
Troisième voie . .. ) selon la vieille méthode du
«diviser pour régner ».
Une main-d’oeuvre certes inculte et stupide,
mais g ratuite et pléthorique, sans laquelle le système
ne pourrait pas fo nctionner. D’où l’attention
pa rticulière portée par les cadres de la propagande
rémunérée à sa formation et à son renouvel lement:
abrutissement des étudiants par le gauchi sme da ns
les années 1970 via la LCR d’Alain Krivine;
décerve lage des jeunes par l’antiracisme via
«Touche pas à mon pote », piloté par Julien D ray à
pa rtir des années 1980 …
LE PLANCHER DE VERRE
Ainsi, que lle que soit la composition de la base:
adolesce nts inc ultes, indéc rotta bles naïfs
cyniq uement manipulés, on peut considé rer qu’à
un certain niveau hiérarch ique: rédacteur en chef,
président d’associatio n, recteur d’Université, leader
syndical ou politique, mais aussi faux écrivain à
succès ou journaliste animateur vedette … il n’y a
plus que des << initiés».

Des complices par lâcheté, intérêt ou conviction
(il existe aussi des salauds de bonne foi) de ce système
de domination par le mensonge et la man ipulation.
Un vaste réseau de prostitution morale et
intellectuelle fondé sur la con nivence et la
cooptation – qualifié dans les années 1970 par le
sociologue marxiste Michel Clouscard de «réseau
culturo-mondain »-où l’abandon de l’idée du vrai
et du bien par le clerc déchu est compensé par ! »éternelle
triplette de l’a rgent, des honneurs et du cul. ..
SE CHOISIR LE PLUS MAUVAIS ADVERSAIRE
Mais le clerc intègre, outre sa sta ture morale,
étant souvent d’un niveau intellectuel supérieur – les
plus prompts à faillir étant toujours les plus
méd iocres – le réseau culturo-mo ndain de
propagande et de soumission a aussi pour habitu de,
chaque fois q u’ ille peut, de choisir ses contradicteurs
parmi les plus médiocres.
Soit en puisant directement dans son propre
camp, comme avec le faux opposant Olivier
Besancenot.
Soit en allant chercher pour contradicteur le
débile extrémiste qui, en le caricaturant, disqualifiera
l’opposant absent ; une technique actuellement très
utilisée avec les musulmans …
DIABOLISER ET MARGINALISER
Promotion d’un côté, persécution de l’a utre .. .
Une fois interdit de parole, l’insoumis sera aussi

copieusement diffamé par 1 ‘orchestration de
campagnes médiatique où le clerc, devenu épurateur,
achèvera de le marginaliser. U n boulot de délateur
et d’inquisiteurdontDidier Daeninckx – su rnommé
«Didier Dénonce» pour son zèle incomparable et
son site amnistia. net se sont fait une spécialité.
La sentence- équivalant à l’excommunication
du temps du pouvoir de la papauté- étant toujours
la même: «Fasciste, nazi, antisémite! », soit la
fameuse réductio ad hitlerom; l’insoumis fut-il
comique, métisse africain et combattant antiraciste
comme Dieudonné …
POUSSER À LA RADICALISATION
Un ha rcèlement méthodique consistant à pousser
littéralement le clerc resté libre et intègre à craquer
psychologiq uement ; par exemple en le traitant
d’antisémite, même s’il est marxiste et juif comme
Edgar Morin, en espérant qu’il le devienne …
TAPER AU PORTE-MONNAIE PAR LA
,
JUDICIARISATION: LE RETABLISSEMENT DU
DÉLIT D’OPINION
Diffamé sans pouvoir répondre, déshonoré et
marginalisé, le clerc insoumis sera enfin ruiné par
divers procès où des parties civiles, décrétées «d’utilité
publique» par le pouvoir qu’elles exercent sur la
République, prélèveront chacune la livre de chair.
Autant de condamnations pécuniaires pour « incitation
à la haine» obtenues au nom de la défense des
minorités par les fameuses assoctattons « antiracistes
»: Ligue des droits de l’homme, LICRA, MRAP … et
autres officines communautaires (voir chap. 2 sur les
minorités agissantes) qui, à coup de loi Pleven
( ter juillet 1972) et autre loi Gayssot (13juiUet 1990)
soutirées à la lâcheté républicaine, sont parvenues à
rétablir en France le délit d’opinion …
LA VIOLE CE PHYSIQUE, TOUJOURS EN
DERNIÈRE INSTANCE
Ainsi, dans notre démocratie fondée sur le pouvoir
de l’argent et la propagande médiatique, les
persécutions d’opposants conduisant à la mort sociale
passent-elles logiquement par ces deux armes
typiquement démocratiques : disgrâce publique et
. , .
ruine economtque.
La persécution physique, que ce soit le cassage
de gue,u le par des milices communautaires couvertes
par l’Etat ou l’élimination pure et simple (mort
suspecte d’un Coluche ou d’un Bérégovoy}
intervenant toujours en dern ière instance.
Une sou rn ission par la séduction ou la préca risation
qui différencie, là aussi, la démocratie des régimes
ouvertement autoritaires (communistes, fascistes}
qualifiés pour cette raison, de «totalitaires» …
RAPPEL DE PRINCIPE: LE CAP!TAJNE DREYFUS ,
FORCÈMENT INNOCENT
Rappelons enfin qu’avant que la propagande ne
devienne un métier, la première campagne où le
164
pouvoir de l’opinion et le pouvoir de l’argent se trouvèrent
alliés pour réduire un adversaire, fut l’affaire
Dreyfus au tournant du xxe siècle (1894-1906).
Une affaire banale transformée en opération de
masse par le battage médiatique, avec pour la
première fois réunis l’intellectuel mondain et
mégalomane: Zola et son ronflant j’accuse, et le
ca rriériste politique appuyé par la finance:
Clémenceau et le journal I.:Aw·ore.
Quant à l’inutile débat sur l’innocence ou la
culpabilité du petit capitaine-alibi, il fallait forcément
que Dreyfus fût innocent pour qu’il y ait « affa ire»;
puisque si Dreyfus avait été juif et coupable, le
monde n’en aurait pas plus entendu parlé que s’ il
avait été innocent, mais breton.
Une petite affaire d’espionnage transformée en
symbole, où le fort – le tandem argent-média – sc
fait passer pour le faible- l’a ristocratie catholique
réfugiée dans l’armée française- qui mènera le
débat intellectuel et moral sur la pente fatale de la
pétitionnite sartrienne, incarnée aujourd’hui dans
tout son grotesque par Bernard-Henri Lévy ct ses
grossiers montages pro- israéliens, type affaire
Redeker ou affaire Sakineh …
DES MÉDIAS AU SPECTACLE OU
LA FIN DES CLERCS (lA DICTATURE DU
POLITIQUEMENT CORRECT)
Un lent travail de sujétion, de persécution et de
décervelage oeuvrant comme une centrifugeuse; ce
qui fait qu’aujourd’hui ne reste plus en place –
outre les kapos – que les collabos, les soumis et les
cons, pour un niveau intellectuel et cnuque
fa talement terriblement bas.
Ainsi est-on passé, à l’intérieur même du réseau
médi atique, de déchus cultivés un brin
talentueux – sur le modèle de Dominique Jamet – à
de purs tapins abrutis et incultes, genre chroniqueurs
à Canal +; de «la trahison des clercs », que déplorait
déjà Julien a enda, mais formés à la pensée critique,
à «l’abrutissement des clercs» formatés à la chaine,
avec N ormale Sup remplacé par Sciences Po, le
discours habile de la «deuxième gauche» par la
grosse fi celle de la « menace te rroriste» et la
démocratie amé ricaine comme horizon indépassable
de notre temps.
Une baisse générale du niveau, d’André Gide à
Ariel Wiz man, obligeant bientôt le système à
compenser la d isparition du «maître à penser» qui,
de Voltaire à Sartre, avait guidé l’Occident durant
deux siècles, par un transfe rt du fond manquant
vers la forme; du sens vers le «spectacle ». D’où
l’importance croissante – notamment à partir du
Libération deuxième époque (13 mai 198 1) tout
entier dans sa maquene – du support et du visuel ;
le style Libé (jeu de mots systématique) ou l’esprit
Canal (gaudriole et dérision jeuniste) remplaçant
dorénavant le penseur et sa «vision du monde ».
Le souci étant dorénavant – le médium devenant
le message, selon la célèbre formule de Marshall
McLuhan – de maintenir s uffisamment de
différence de style, malgré un fond idéologique
unanimement libéral : entre Le Figaro et Libé, le PS
et I’UMP, comme on est dans la mode plutôt jupe ou
pantalon, afin d ‘éviter le danger d’une trop visible
166
démocratie à parti unique, fondée sur la dictature
du Marché et du politiquement correct. ..
DU TANDEM CLERC-CITOYEN AU TANDEM
ANIMATEUR-CONSOMMATEUR
Une disparition du cle rc au profit de l’animateur
suivie fatalement d’un abaissement d u citoyen en
consommateur.
Le rôle de ce nouveau clerc-animateur étant
désormais de détruire un à un les anributs de la
Raison – promus et véhiculés par son prédécesseur
des Lumières- afin d’annihiler tout «espri t » de
résistance ; non seulement par la fal sification de
l’information, mais aussi par la destruction, au sein
même du sujet, de sa capacité critique.
Une destruction en douce, par le Spectacle, de
cette Raison qui, en aidant à l’émancipat ion de
l’ancien su jet devenu citoyen, avait été utile au
triomphe de l’idée démocratique contre les fo rces de
la foi ; mais désormais co nsidé rée par le Ma rché
comme néfaste à la domination du Marché …
, ,
LE DESIR CO NTRE LA VOLONTE
Ainsi, la morale de l’espoir et de la volonté
prométhéenne, jadis opposée à la soumission au
fatum chrét ien, sera-t-elle remplacée par le désir ;
soit le laisser-a ller à ses pulsions.
Une« idéologie du désir» prése ntée comme no uveau
progressisme de la liberté par le Marché, mais
aussi par la stupidité gauchiste via son apologie du

spontanéisme. Autant de pulsions désirantes que
l’animateur, via la promotion de l’objet culturel, a
désormais pour charge de convertir en actes d’achat,
notamment par le marché du livre et du cinéma
d’auteur …
L’ÉMOTION  CONTRE LE SEN S
La vo lonté raisonnable annih ilée par la
soumission au désir, le travail de l’animateur
consistera ensuite à détruire ce second pilier de la
Raison qu’est le logos – la logique aristotélicienne
mise au service du sens- par un recours systématique
à l’émotion.
Une empathie affective immédiate – intrinsèquement
favorisée par le médium audiovisuel – et
systématiquement sollicitée par l’animateur contre
le jugement moral résultant de la réflexion …
LA DESTRUCTION  DE LA TRANSMISSION
Une destruction du sens moral par le désir et
l’émotion q ui est aussi rupture de la chaine causale;
soit la destruction du raisonnement au profit du
slogan (« la femme est avenir de l’homme», cd a
Shoah est le crime des crimes» … ) et, à terme, de
toute possibilité de médiation et de transmission.
Destruction du sens, mais aussi du respect par la
rupture de la chaine des générations: jeunisme,
tyrannie débilitante de l’immédiateté et autre
psychologisme féminin menant à l’hystérie du moi,
à la solitude et à la dépression.
168
Une solitude ct une dépression converties en
outre par le Marché en consommation compulsive
d ‘objets transitio nnels, notamment par la mode …
LA DESTRUCTION DU LOGOS ET DE LA
COMPASSION, SOIT LA FIN DU MONDE
HÉLÉNO-CHRÉTIEN
Une destruction par les maîtres et les serviteurs
du Marché du logos grec et de la compassion
chrétienne, par l’immédiateté émotionnelle et
l’égoïsme de la pulsion, qui est aussi la destruction
de cette capacité critiq ue et morale à la base de notre
culture occidentale.
Logos grec et compassion chrétienne q ui sont
aussi les fondements histo riq ues, moraux et
épistémologiques de l’humanisme européen d’où
naquirent la promesse et l’épopée démocratique . ..
CONCLUSION: LA DÉMOCRATIE DE MARCHÉ
ET D’OPINION, CONTRAIRE DE LA DÉMOCRATIE
U ne destruction de la Foi (la royauté catholique)
par la Raison (l’humanisme démocratique) puis de
la Raison par l’Argent (l’oliga rchie bancaire) qui fait
de notre actuelle démocratie de Marché et d’opinion
le contraire même de la démocratie.
Un pouvoir sans partage par le mensonge, la
corru ption et l’abrutissement, d’une oliga rchie
d’argent, mue par l’hybns de la domination, menant
tout droit le monde à sa destruction par le chaos social
en Occident, la misère au Sud et partout la guerre …

LA DÉMOCRATIE OU
LA FAUSSE SÉPARATION DES POUVOIRS
Soucieux de ces possibles dérives, les principaux
théoriciens de la démocratie moderne, Locke et
Montesq uieu, pensaient avoir trouvé la clef de la
solid ité démocratique da ns la «séparation des

pouvoirs».
Une séparation des pouvoirs législatif, exécutif et
judiciaire (parlement, gouvernement et juges) dont
l’histoire de la démocratie elle-même a démontré
q u’elle n’empêche en rien leur collusion par les
réseaux et leur soumission au pouvoir de l’argent. . .
L’ALTERNATIVE DE LA TRADITION
Une domination sans partage q ui nous oblige à
tenir compte de cette autre préconisation issue, elle,
de la Tradition au sens où l’entendait René Guénon
dans La Crise du monde moderne.
Soit la subordination de ce matérialisme
commerçant par le pouvoir transcendant d’une
caste héréditaire, à la fois religieuse et militaire.
Un pouvoir de l’argent qui n’est plus tenu en
respect – comme le note Julius Evola dans Révolte
contre le monde moderne – dès lors que la caste
sacerdotale se dissocie du pouvoir royal pour entrer
en riva lité avec lu i. Un dédoublement du pouvoir
sacré, précédemment unitaire, provoquant un
affaiblissement réciproque des oratores (clergé) et
des bellatores (aristocratie) et la montée inéluctable,
via la branche commerçante des laboratores, du
pouvoir des banquiers.
170
Une défaite du pouvoir de la force sacrée face au
pouvoir matérialiste marchand, entamée da ns
l’Europe chrétienne dès le dédoublement du pouvoir
royal et pontifical. Rivalité du pape et du roi qui
marqua la fin de l’unité et de la permanence du
pouvoir impérial traditionnel pour entrer dans l’ère
chaotique de la modernité …
EMPIRE SACRE’ CO TRE EMPIRE PROFANE
Ainsi, fort de ce constat, retrouve-t-on chez tous
les opposants sérieux à la démocratie moderne: du
nationalisme intégral de Charles Maurras à la
République islamique d’Iran, en passant par l’Ordre
noir de la SS cher à Heinrich Himmler, cette même
tentative de juguler le pouvoir de l’argent par le
retour au pouvoir absolu d’un ord re à la fois
militai re et religieux.
La seule puissance militaire, sans le secou rs du
sacré face aux forces de l’argent, condu isant inéluctablement
à la défaite comme en témoignent les
expériences communistes et fasc istes européennes,
l’échec du panarabisme de Gama! Abdel Nasser ou
du baasisme de Saddam H ussein, et sans doute
demain, s’il n’y prend pas garde, celui du soldat
Vladimir Poutine face à l’homme d’affaires Dimitri
Medvedev …
6.
I’EMPIRE EN ACTION
En raison de la présence en France de près de quatre
millions et demi de travailleurs immigrés et de membres
de leur famille, la poursuite de l’immigration pose
aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en
face et prendre rapidement les mesures indispensables.
La cote d’alerte est atteinte. C’est pourquoi nous
disons: il faut arrêter L’immigration, som peine de jeter
de nouveaux travailleurs au chômage. fe précise bien :
il fa ut stopper l’immigration officielle et clandestine.
Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie
locale française par l’immigration. Se trouvent entassés
dans ce qu’ilfaut bien appeler des ghettos, des travailleurs
et des familles aux traditions, aux langues, aux façons
de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des
heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend
difficiles leurs relations avec les Français. Quand la
concentration devient très importante, la crise du
logement s’aggrave; les HLM font cruellement défaut
et de nombreuses familles françaises ne peuvent y
accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les
familles immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes.
Georges Marchais, Secrétaire général du PCF,
discours de Montigny-lès-Cormeilles, 20 février 1981
Ce pays mérite notre haine: ce qu’il a fait à mes
parents fut bien plus violent que ce qu’il a fait aux
Afn’cains. Qu’a fait ce pays aux Afn’cains? Que du
bien.
Alain Finkielkraut,
Haaretz, 17 novembre 2005
174
DES ANNÉES 1930 À L’APRÈS-GUERRE …
ET RETOUR
La question qui hante le citoyen lucide qui
contemple ces soixante cinq dernières années du
haut de nos 1 500 ans d’Histoire c’est: «que nous
est-il arrivé? »
Comment a-t-on pu passer, dans une période
q ui n’a connu pourtant sur notre sol ni catastrophe
naturelle, ni révolution, ni guerre, de la présidence
d ‘un de Gaulle – patriote cu ltivé s’efforçant
d’inca rner la g randeur et l’ indépendance
française- à celle d ‘un Sarkozy: margoulin aux
origines et allégeances douteuses, collé à une
demi-mondaine ?
Pour comprendre cette dégringolade, nous
devons nous pencher sur la destruction des pilie rs,
des verrous qui, en détruisant un consensus
politique, culturel, économique et social, a permis
le retour d’un climat qui, par bien des aspects,
rappelle les années 1930 . ..
LE CONSENSUS LI BÉRAL-SOCIAL
D’APRÈS-GUERRE ISSU DU CONSEIL
NATIONAL DE LA RÉSISTA NCE (1945-1973)
On peut globalement considére r la période
d ‘après g ue rre 1945- 1973 -appelée Tre nte
Glorieuses – comme une période de prospérité et
de consensus social.
Prospérité économique due à la dynamique
insufflée par les destruct ions et les pénuries de la
guer re, ct orientée dans un sens libéral par le plan
Marshall.
Consensus socia1 par la nationalisation de
l’éne rgie, de la régie Re nault, des assurances et des
banques, et la création de la Sécurité sociale.
Un régime d’économie mixte, libéral et social,
résultant du programme du Co nseil national de la
Résista nce où patriotes gaullistes et communistes,
prolongeant la fraternité des combats, s’efforcèrent
aussi de ne pas reproduire les déséq uilibres des
années 1930 qui avaient conduit à la guerre.
P ériode de consensus économique et social
donc, mais aussi «mémori el» par l’adoption d’un
même roma n national : ce mythe de la trahison
pétainiste et de la Résista nce de gauche, profitab le
aux deux contractants.
Consensus et roman gaulo-communiste ramené
aujourd’hui à sa réalité dans : Un Paradoxe français:
antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la
Résistance, par l’histo rien israélien Simon Epstein,
mais qui se maintint bon gré mal gré jusqu’à
l’éviction du général de Gaulle en 1969 .. .
176
lA TRAHISON BANCAIRE DU Ct R: DU
CONSE 1SUS GAULO-COMMUNISTE À LA LOI DU
3 JANVIER 1973 El PASSANT PAR MAJ 68
Une fin des Trente Glorieuses (1945- 1973)
injustement attribuée au «premier choc pétrolier»
mais d ue, en réalité, à la première rupture du
programme du C R.
Une rupture qui commence par l’évictio n de de
Gaulle pou r son insoumission à l’Empire; à cette
oliga rchie mondialiste avec laque lle il avait pou rtant
pact isé par deux fois : en 1940, en rejoignant
le camp des alliés contre P éta in ; puis en 1958,
en achevant de liquider l’Empire français dans
l’affaire a lgérienne.
Ma is une insoumission ga ullienne cette fois
cla irement exprimée dans son di scours du 4 février
1965, su r sa volonté de retour à l’étalon-or, puis
dans sa conférence de presse du 27 novembre 1967,
pointant du doigt un certain « peuple d ‘élite sûr de
lui-même et dominateur».
Une éviction de de Gaulle, pou r son insoumis- ,
sion à l’Empire du dollar et à l’Etat d’ Israël, favorisée
par les évè nements de Mai 68 dans lesquels
l’agitateur Da niel Cohn-Bendit joua un rôle
central ; ra ison pour laquelle il est toujours e n poste
aujourd’hui . . .
MAI68 AU SERVICE DE I’EMPIRE
Car avec le recul du temps, nous pouvons dire
qu’ il y eut trois Mai 68:
1
– le Mai 68 libertaire, plutôt sympathique et
spontané;
– le Mai 68 syndical qui conduisit aux accords
de Grenelle (augmentations des salaires) et à la
mise sur orbite de Jacques Chirac;
-et enfin le Mai 68 politique, dont le but était
de déstabiliser de Gaulle et de le chasser du pouvoir,
pour une série de décisions en rupture totale avec
les choix stratégiques et les soumissions de la
République.
De 1961 à 1967 en effet:
– de Gaule s’oppose à l’entrée de l’Angleterre
dans la Communauté économique européenne;
– chasse les bases mili ta ires américaines du
terri toi re national;
– désengage la défense frança ise de l’OTAN;
-et par ses discours de Phnom-Penh et de
Montréal, fait de la France le leader des non-alig nés
face aux deux blocs de la Guerre froide; soit la
fameuse Troisième voie.
Une série d’actes d’i nsoumission culminant
avec l’apothéose pro-palestinienne de novembre
1967, totalement en phase avec l’esprit de mai à
venir, mais malheureusement incompris par la
jeunesse française.
Car si l’on se souvient du climat de l’époque,
l’événement déclencheur de la mobilisation
étudiante en cette période de plein emploi et
d’élévation constante du niveau de vie, grâce au
programme du CNR appliqué par de Gaulle, ne fur
pas la crise sociale, mais la guerre du Vietnam.
Et la perversité machiavélique de l’Empire sera
de faire chasser, par de jeunes idiots utiles criant
178
« US go home? », mais entièrement sous la coupe de
la culture anglo-américaine incarnée par un jeune
leader venu de nulle part, mais étrangement promu
par les médias, le seul opposant sérieux, dans le
camp occidental, à cet impérialisme américain.
Tel est le troisième Mai 68, le moins spontané, le
plus caché, mais celui qui compta pour l’Histoire …
LA LOI DU 3 JANVIER 1973, DITE AUSSI  » LOI
POMPIDOU-GISCARD-ROTHSCHILD•
Mai 68 sans lequel il n’y aurait pu avoir
janvier 1973; soit, une fois de Gaulle chassé du
pouvoir, la trahison de la Nation par la droite
d’affaire incarnée par Georges Pompidou et son
ministre des finances, Valéry Giscard d’Estaing.
Georges Pompidou, ex-directeur généra l de la
banque Rothschild, qui fera passer en douce la
réforme de la Banque de France, interdisant
désormais à l’État d’émettre sa monnaie. Un
article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier de la même
année sign ifiant notre entrée da ns la logique
structurale de la dette; soit la fin programmée de
nos politiques sociales.
Une liquidation du consensus Capital-Travail
issu du CNR qui, la colère sociale aidant, entraînera,
après la transition de l’ utile mais inexistant Giscard,
l’arrivée de la gauche au pouvoir …
LA TRAHISON COMMUNAUTAIRE DU CKR:
MITTERRAND OU L’AVÉNEMENT DE LA GAUCHE
CULTURELLE ( 10 ~MAI  198 1)
Mai 198 1, soit l’arrivée de la ga uche au pouvoir.
Ma is pas n’importe quelle ga uche, la «gauche
sociéta le» du Parti Socialiste de la rose au poing
sign ifiant, à partir du gouve rnement Fabius et du
fameux (( retour à la rigueu r>>, que la gauche inca rnée
désormais par Jack Lang, la culture de masse et les
gays, ne couchera plus à l’économie.
La gauche de Fra nçois Mitterrand, soit de ce faux
homme de gauche au passé vichyste caché, président
otage de to ute une cl ique commu nautaire à l’opposé
des hommes de la Résistance qu’avait su fédére r de
Gaulle, afin de maintenir la France unie malgré ses
déchi rements.
Une cl ique communa utai re issue de nos
ex-domin ions du Maghreb et d ‘une Europe de l’Est
humiliée pa r la Collaboration qui, après la
destruction du consensus économique et social du
CNR, travaillera à la destruction de son consensus
moral ; au remplaceme nt, da ns l’esprit des Français,
de la France combattante de Jean Mo ulin par celle
des Papo n, To uvier et autres Bo usq uet soit, q uarante
ans après, la reprise de l’épuration, inaugurée par le
procès Barbie …
ISRAËL, QUESTION CE TRALE
Une stratégie de culpabilisation du peuple de
France qui n’a, dans son immense majorité, rien à
voir avec la Collaboration ni aucun compte à rendre
180
sur cene pé riode, mais une stratégie de culpabilisation
présentant un double avantage:
-Celui d’empêcher toute critique, immédiatement
q ualifiée d’antisémite voire de naz ie face à la montée
d’un communautarisme pourtant de plus en plus
«SÛr de lu i-même et dominateur ».
– Travail de culpabilisation éhonté , empêchant,
dans le même temps, toute critique de l’Etat d’ Israël,
malgré une politique de plus en plus claireme nt
raciste et colo niale.
Une communa uté se présentant a ussi – ceci
en traînant cela – de plus en pl us o uvertement
comme peu ple à part plutôt que comme partie du
peu ple de Fra nce, et dont la fid élité désormais n’a
·plus à a ller à l’ignoble Fra nce- éterne llement
collabo et redevable- mais à l’état raciste et colonial
d’ Israël …
LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS
REMPLACÉ PAR L’ANTIRACISME ( 1981)
Une liquidation économique et morale du pacte
scellé par les hommes du Conseil natio nal de la
Résistance- qui eux avaient combattu les naz is- qui
s’achèvera logiquement par la liquidation de son
partenaire historique: ce PCF de Georges Marchais et
sa vision de classe, liquidés eux aussi par la gauche
après le discours de Montigny-lès-Cormeilles, au
profit de l’antiracisme:
Un antiracisme désormais seul combat du PS en
cette période de liqu idation de l’industrie et de
c hômage de masse; soit l’ interd icti on fai te au
peuple ouvrier de contester l’envahissement du pays

par un tiers-monde hostile: immigrés désormais
sans travail mais élevés dans la haine de la France
par le catéchisme anticolonial. Avec cette fois à la
manoeuvre le trotskiste et sioniste Julien Dray
succédant à Daniel Cohn-Bendit. ..
DE MARCHAIS À LE PE N:
LE MOMENT FRONT NATIONAL (1984)
Le PC de Marchais et Montigny-lès-Cormeilles
liquidé par le PS, l’appareil a compris le message:
fini l’analyse de classe et la défense des ouvriers
(voie ouverte par la CFDT), bienvenue désormais
aux jeunes, aux femmes et aux «beurs» dans le
nouveau PCF, sans électeurs, de Robert Hue puis
Marie-Georges Buffet.
Ainsi, après cet aba ndon de sa base populaire,
l’immigrationisme – stratégie de dumping social de
la droite patronale -devient pour toute la gauche le
nouveau progressisme par la magie de
l’antiracisme!
Le coup de génie de Mitterrand étant, dans le
même temps, de fai re passer toute résistance à ce
dumping social pour une idée d’extrême-droite, par
un coup de pouce à Jean-Marie Le Pen.
Ce sera, à sa demande express, le fameux passage
à «l’Heure de vé rité» sur le service public le
13 février 1984 en prime time. ,
Emission où le président du Front national se
montrera si bon, qu’il faudra ensuite faire suivre ce
coup de pouce d’un puissant coup d’arrêt, par la
profanation de Carpentras . ..

FN ET SOS RACISME, MÊME COMBAT
Un Front national qui devient donc, à partir du
milieu des années 1980, à la fois le seul opposant au
système mondialiste; mais aussi son idiot utile en
contribuant à promouvoir cerre nouvelle lecture
racialiste des rapports sociaux.
«SOS racisme» étant chargé, dans le même
temps, de valider cette même lecture ethnique
auprès des jeunes.
Sans oublier de sauver un racisme, devenu
résiduel dans la France de Daniel Balavoine en
poussant les migrants africains et magrébins ‘à la
haine du Français de souche, fo rcément vilain facho
colon ct collabo …
LA DESTRUCTION DU SÉRIEUX MARXISTE: LE
MOMENT NOUVEAU PHILOSOPHE ( 1977-1981)
Mais cette liquidation du PCF remplacé par le FN
n’aurait pas pu se faire sans le travail préalable de
liquidation, à gauche, du sérieux de l’analyse marxiste.
Un travail entrepris dès Mai 68 par l’avant-garde
trotskiste et l’enragé pour étudiants AJain Krivinc;
mais que les «nouveaux philosophes»: BernardHenri
Lévy et André Glucksmann en tête (JeanPaul
Dollé, Jean-Marie Benoist ou Gilles Susong ne
bénéficiant pas du même tremplin médiatique)
auront pour tâche de fai re passer au grand public, à
la fin des années 1970.
Un matraquage préparant, se lon la bonne
méthode gramscienne, l’hégémonie idéologique de
cette nouvelle gauche «culturelle», à la fois com-

munautaire, mondialiste, métisseuse et a ntisociale
qui sera l’assise de la mitterrandie …
lA NUISANCE BHL EXPLIQUÉE À CEUX QUI LE
PRENAIENT ENCORE POUR UN PHILOSOPHE
Cela fait trente-cinq ans que tous les gens qui
pensent, disent et répètent qu’ il n’y a pas de pensée
chez Bernard-Henri Levy, que BHL philosophe est
une pure escroquerie; l’ultime épisode «JeanBaptiste
Botul »étant là pour le démontrer jusqu’au
grotesque.
Une certitude pourtant, BHL, horripilant bourgeois
cosmopolite méprisant la France et son peuple, est
tout sauf un imbécile. Et, surtout, malgré un verdict
maintes fois répété par tous les penseurs qui pèsent:
de Raymond Aron à Emmanuel Le Roy Ladurie en
passant par Cornelius Castoriadis et Gilles Deleuze;
malgré les multiples prises la main dans le sac:
mensonge sur sa rencontre avec le commandant
Massoud ou Grozny en flammes, désaveu par la
propre veuve du journaliste américain Daniel Pearl
pour son «romanquète»: Qui a tué Daniel Pearl?;
montage des affaires Redeker et Sak.ineh … Bref,
malgré l’accumulation de déshonneurs et de ridicules,
il est toujours en poste.
Et si tel est encore le cas – la critique qui feint de
s’en étonner refuse sans doute de l’admettre par
peur – c’est q ue sa compétence, son talent et surtout
sa fonction sont ailleurs.
Car dire que BHL n’est pas philosophe, qu’ il ne
pense pas, c’est vra i, communément admis et
maintes fois démontré, mais c’est aussi naïf, inu tile
184
que de dire de Bernard Kouchner q u ‘ il serait
mauvais médecin, d’Adler, de Mine et Attali q u’ ils
ne sont ni géopoliticiens ni entrepreneurs ni
économistes, tous ces gens-là fa isant, à l’évidence,
un tout autre travail.
Pas un trava il de penseur q ui impliq ue de
respecter des règles: logique, honnêteté, méthodologie
… mais un boulot de propagande, grossière,
systématique, relayée en revanche par un énorme
dispositif fait d’argent, de médias, de réseaux, au
service d’une même cause.
Tout comme Bernard Kouchner, passé de la
médecine huma nitaire au devoir d’i ngérence : soit
de la défense des peuples du Tie rs-monde (Biafra) à
la justification de toute les pacifications néocoloniales
à coups de bombes su r les populations civiles
(Serbie, Irak, Afgh anistan), BHL de toute sa
bibliographie d’escroc du concept, mais de fin
politique, tapine étape par étape pour l’Empire,
accompagnant de son baratin talmudique – c’est lui
qui s’en réclame – la marche forcée de l’oliga rchie
mondialiste vers le Nouvel ordre mondial.
Un nouvel ordre mondial mis en branle de façon
explicite et accéléré après l’affaissement du défùnt
. . , .
contre-empire soviétique.
Pour le démontrer, il suffit de se pencher sur ses
livres dont la succession des titres poursuit, au-delà
de leur vide abyssal, ce même et constant objectif:
– 1977: La Barbarie à visage humain.
Message: progressisme = barbarie (gros paradoxe).
Communisme = fascisme = totalitarisme =
nationalisme (autre gros paradoxe, le communisme
ayant enfanté l’internationalisme). Par ailleurs :
Libéralisme = liberté = cosmopolitisme.

Conceptuellement c’est faible, mais sur le terrain
politique, avec du gros pognon pour la pub et des
cheveux longs pour plaire aux jeunes, c’est plus
efficace que l’ancien tandem Raymond Aron 1 JeanFrançois
Revel.
– 1979: Le Testament de Dieu.
Message: Progressisme = nihilisme (toujours
gros paradoxe). Par ai lleurs: Antitotalitarisme
loi = judaïsme. C’est vrai qu’avec: liberté =
cosmopolitisme, on le sentait venir !
– 1981 : L ldéoLogie française.
Message: Esprit français = fascisme = réaction
(colossal paradoxe, l’esprit frança is étant l’accoucheur
historique du progressisme). Conséquence:
Esprit frança is = Pétain = Shoah, et bien sû r, on
le sentait ve nir aussi : Lumières (puisque pas
françaises) = judaïsme!
Là, même Raymond Aron, pourtant peu
soupçonnable de sympathie pour le régime qui lui
avait fait porter l’étoile, est tellement offusqué q u’ il
déclare dans la presse: << Bemard-Henri Lévy vioLe
toutes les règles de l’interprétation honnête et de la
méthode historique. »
Ce travail de destruction du sens et d’inversion
totale de toute l’histoire du progressisme achevé en
trois livres, Bernard-Henri Lévy, poursuivant son
travail zélé de femme de méninge de l’Empire, va
ensuite prêter la main au dépeçage de la Yougoslavie.
Ce sera:
– 1993: le documentaire Bosnia 1
Message: Sarajevo = cosmopolitisme, donc
Bosnie = gentils et Serbes = méchants.
Au même moment, ses deux comparses
Finkielkraut et Glucksmann prendront parti, l’un
186
pour les gentils Croates d’Ante Pavelic, l’autre pour
les gentils Tchétchènes islamistes. Trois partis pris
parfaitement contraires à leur supposée éthique
lévinassienne, mais trouvant, comme chaque fois,
toute leur cohérence da ns la géopolitique de
l’Empire.
Ce travail de liqu idation du bloc de l’Est achevé,
notre rigoureux philosophe ira fort logiquement
s’en prendre aux suivants sur la liste, soit le dern ier
contre-Empire de l’esprit qui résiste à la déferlante
libérale après le défunt communisme: l’ Islam et le
monde musulman. Ça donnera donc:
– 1994 : La Pureté dangereuse.
Message: Islam = intégrisme = nihilisme
rwuveau totalita risme.
Prodige conceptuel qui lui permettra dans la
foulée de se prononcer pour un soutien inconditionnel
à Israël ( = liberté = Lumières = judaïsme) ;
pour l’agression de l’Irak (un million de morts) et
après un petit soutien à Dominique Strauss-Kahn
futu r patron du FMI, pour l’opération «Plomb
durci» sur les Palestiniens ghettoïsés de la bande de
Gaza. Et ce bien sûr toujours au nom des « droits de
l’homme»!
Comprenez mieux maintenant pourquoi son
dernier opus, bien qu’à contenu tout aussi n ul que
les précédents, et bien q u’intégralement d isqualifié
par la risible affaire « Botul » a malgré tout été fêté et
commenté par toute la critique à la botte, et
pourquoi il s’ intitule dans un parfait esprit de
cohérence: De la guerre en PhiLosophie …

DESTRUCTION AUSSI DU PEUPLE DE FRANCE
DANS SA COMPOSITION ORGANIQUE PAR LE
REGROUPEMENT FAMILlAL (29 AVRIL 1976)
Un panorama des nuisances qui ne serait pas
complet sans évoquer aussi le fameux « regroupement
familial ».
Soit cette immigration de peuplement imposée,
sous le gouvernement Chirac, par la droite patronale
et les Loges, main dans la main depuis la Troisième
République.
La droite patronale a u nom du Marché : fai re
consommer l’entrant sous-équipé et le payer moins
cher.
La maçonnerie au nom de ce fameux « universalisme
des droits de l’homme» qui est, depuis 1945,
le masque humaniste du mondia lisme marchand.
Le tout a fin de détruire aussi cette cohésion
ethno-culturelle qui a toujours été un frein à la
division et à la domination des peuples …
LA FIN DE LA FRANCE ACCEPTÉE PAR SON
PEUPLE LOBOTOMISE’ A’ MAASTRICHT
(20 SEPTEMBRE I992)
Une destruction méthodique des piliers qui
faisaient la France économique, morale, sociale,
culturel le et ethnique d’après-guerre, qui s’achèvera
par le référendum de Maastricht et la victoi re du
«Oui»; le renoncement à la France par son peu pie
trava illé au corps depuis plus de vingt ans par le
jeunismc, le féminisme, la « rigu eur économique»,
le métissage ct l’anti racisme.
188
Cargent-roi se jouant des minorités sexuelles ct
ethniques afin que plus aucune fo rce, venue de la
droite morale ou de la gauche sociale, ne vienne
désormais s’opposer au ro uleau compresseu r
mo ndialiste …
LE MOMENT CHEVÈNEMENT OU LE DERNIER
SURSAUT DU RÉPUPLICANISME DE GAUCHE (2002)
Une liquidation qui ne se fera pas sans quelques
soubresauts de résistance du côté de la gauche
républicaine.
Et il faut rendre hommage à la tentative de JeanPie
rre C hevènement de s’opposer, par sa ca nd ida tu re
à l’électi on présidentielle de 2002, à cette dérive
mondia liste et marchande des principes jacobins
authe nti q ues.
Une candidatu re de protesta tion qui coûtera son
é lection à l’a ncien lambertiste Lionel Jospin, mai
q ui vaudra surtout à Jean-Pierre Chevènemem sa
marginalisation politique par son propre camp,
comme on a pu le constater depuis.
Une liqu idation du nationalisme de gauche qui
achèvera de faire du Fro nt natio nal le dern ier
défenseur de poids du camp natio nal-républica in.
Une menace s uffisamment sérieuse pour que le
système la isse aujo urd’hui sa petite place au
turbulent ancien lambertiste, ex-sénateur socia liste
et maçon Jean-Luc Mélenchon, à peu près aussi
crédible da ns ce rôle que Lionel Jospin . ..

 

LA FIN DE  L’ANTIRACISM E OÙ LE MOMENT
•NOUVEAU-RÉACTIONNAIRE .. : MONTÉE D’ALAIN
FINKlELKRAUT ET DÉCLIN DE JULIEN DRAY
(2002-2009)
Le sérieux de la gauche économique et sociale
remplacé par l’antiracisme, cet antiracisme sera
ensuite circonscrit au seul antisémitisme par la
vague dite des « nouveaux réactionnaires ».
Une clique (Pierre-André Taguieff, Maurice G.
Dantec, E’lisabeth Lévy, Shmuel Trigano … )
patron née cette fois par Alain Finkielkraut, passé
sans vergogne de l’anti-vichysme immig rationiste
(pour ra ison biographique) au mépris haineux de
l’Arabe et du Noir.
Un passage de la fausse gauche à la vraie
droite – antisociale et raciste – motivé non pas par
les dégâts in fl igés pa r l’ idéologie antiraciste sur la
cohésion nationale (montée du communautarisme
victimaire, anticolon ialisme rétroactif), mais par
ses effets secondaires sur l’image d’ Israël et la
montée de l’antisionisme en banlieue.
Une idéologie antiraciste de plus en plus gênante,
en effet, pour la domination du PS sur
la jeunesse issue de l’immigration et l’image
d’ Israël auprès des jeunes de ga uche, q ui sonnera le
déclin de SOS racisme et un certain déclassement
de son parrain Julien D ray, opportunément rattrapé
par les affaires et, à défaut d’être jugé (réseaux
maçonniques obligent) vertement «rappelé à la
loi» en 2009 …

LA DOUBLE ÉTHIQUE DE PLUS EN PLUS VlSIBLE
DE L’ANTIRACISME SIONISTE ET LA QUESTION
SOUDAIN LOISIBLE DE I’IDENTITÉ NATIONALE
Dès lors, les thèmes du «danger de l’ islam ,,, voire
d’u ne «certaine immigration» sur une identité
nationale niée, pour ne pas dire méprisée jusq u’a lors
par les mêmes – et qui valurent à Le Pen d’être voué
aux gémonies durant quarante ans – redeviennent
des questions pertinentes, autorisées dans les
médias.
A’ condition bien sûr que celles-ci soient traitées
par des spécialistes de la double éthique du calibre
du rabbin Bernheim ou du désormais omniprésent
e.t omniscient Alain Finkielkraut, co-s ignataire avec
Bernard Kouchner de la pétition contre le racisme
anti-Blanc, tout en étant membre du comité central
de la LlCRA (depuis 1982) et même membre de son
comité d’honneur depuis 2003.
On appréciera la performance du contorsion-
• niste …
D’OÙ LA NOUVELLE DÉFI IJTION DE
L’ANTISÉMITISME
Outre la réduction de l’antiracisme à la seule
lutte contre l’antisémitisme – le racisme amiMaghrébin
pouvant désormais s’ habiller de lu tte
contre le << fascisme vert », nouveau combat de
Bernard-Henri Lévy- ce repositionnement d’une
bonne partie des intellectuels communautaires ne
sera pas sans conséquence sur la redéfinition de
l’antisémitisme.

Antisémite ne voulant plus dire désorma is :
« ra ciste envers les juifs», ma is comme le redéfinit
AJain Finkielkraut lui-même dans un rare moment
de lucidité : «antisioniste par antiracisme»; ce
dont cet adepte de la double éthique conclut en
bonne logique q u’ il faut donc en finir avec …
l’antiracisme !
D’OÙ LA SCHlZOPHRÉNlE DE
L’ANTIRACISME GAUCHISTE
Un repositionnement qui ne sera pas sa ns
conséquence non plus sur leurs suiveurs et obligés
gauchistes, désormais atteints de schizophrénie
politique.
Des antiracistes gauchistes toujours immigrationistes,
par haine des peuples enracinés (tradition
trotskiste}.
Mais désormais ami-islamistes, au nom de la
défense de la laïcité (entendez : de la religion
maçonnique).
Ce qui conduit finalement ces éternels idiots utiles,
pa rticulièrement bien représentés par Olivier
Besancenot et Caroline Fou rest, à protéger d’une main
l’immigré musulman qu’ ils menacent de l’autre .. .
D’OÙ LE MOMENT » NI PUTE NI SOUMISE• (2003)
Une schizophrénie du positionnement de
gauche : à la fois pour l’immigré contre le França is
de souche, mais contre le musulman jugé hostile à
Israël, que les a ntiracistes sionistes de SOS racisme
192
vont s’eAo rcer de résoudre par la création de «Ni
putes ni soumises>>.
Nouvelle association – toujours téléguidée pa r le
PS via Julien Dray – mais trava illant à opposer
désormais, non plus les Arabes et les N oirs aux
Blancs, comme précédemment, mais les filles aux
garçons au sein de la jeunesse immigrée.
Filles issues du Maghreb, considérées comme
récupérables par la démocratie de marché, parrainées
désormais sur le beau chemin du féminisme par
!: hé ritiè re Publicis et philosophe mill iardaire
Elisabeth Badinte r, née Bleustein-Blanchet.
Garçons abandonnés en revanche au bord du
chemin ct désormais voués aux gémonies pour
c.ause d’in supportable réislamisation machiste !
Un dua lisme et une opposition correspondant
fort peu à la réalité et à la complexité des « quartie rs »,
mais va lidés à la demande par le renfort stipendié de
«collabeurettes >) du style Fadela Amara, suppléant
désorma is les «collabeurs» Malek Boutih et autre
Mohammed Abdi .. .
LE MOMENT DIEUDONNÉ (1 ER DÉCEMBRE 2003)
Dans ce contexte de manipulations, de
mensonges, de double langage puis de retournement
d’alliance, il n’était pas étonnant que le plus honnête,
le plus courageux, le plus talentueux et le plus
engagé des antiracistes authentiques, le bien nommé
Dieudonné (rappelons sa campagne contre MarieFrance
Stirbois du Front national aux législatives de
1997 à Dreux} ose enfin dénoncer cette dangereuse
mascarade par un coup d’éclat retentissant.

Ce sera le fameux sketch emblématique du
«colon israélien» en direct dans l’émission «On ne
peut pas plaire à tout le monde» de Marc-Oliver
Fogiel, le 1er décembre 2003.
Sketch suivi dès le lendemain d’une diabolisation
médiatique et d’une volonté de mise à mort sociale
par un harcèlement judiciaire et pécuniaire sans
précédent.
Un lynchage orchestré par le lobby sioniste et ses
affidés – le milliardaire Bernard-Henri Lévy en
tête – qu’il n’aura dès lors de cesse de ridiculiser par
des surenchères volontairement provocatrices :
– main tendue à ces autres diabolisés que sont
Le Pen et le professeur Faurisson;
-création d’une <diète antisioniste» avec des
insoumis à l’Empire de tous bords aux élections
européennes du 7 juin 2009 …
LA TOUTE PUISSANCE DE PLUS EN PLUS VISIBLE
DU LOBBY SIONISTE
Cette diabolisation et cet acharnement à faire passer,
aux yeux du peuple, un comique métis antiraciste
pour un dangereux nazi, parce qu’ il ose
critiquer la dérive théologico-militaire de l’état raciste
et colonial d’Israël, ainsi que son soutien inconditionnel
par les principales organisations juives
françaises (CRIF et Consistoire) va atteindre un tel
niveau d’obscénité et de ridicule, qu’ils vont avoir
pour conséquences de rendre de plus en plus visible,
aux Français lucides, la toute puissance d’un lobby
sioniste parfaitement disqualifié pour incarner
l’antiracisme, les droits de l’homme ou la démocratie.
194
Une obscénité communautaire parfaitement illustrée
par la prosternation générale du personnel
médiatique et des instances républicaines, président
de la République en tête, à l’annuel dîner du CRIF …
LA NOUVELLE FRANCE BLACK-BLANC-BEUR, MAIS
PAS CELLE DE SOS RACISME
Pourtant, la réconciliation de Jean-Marie Le Pen
et de Dieudonné, sa main tendue au président
Mahmoud Ahmadinejad, nouveau champion de
l’insoumission musulmane et des Etats du Sud à
l’ONU,· n’est-ce pas là cette France «Black-BlancBeur
» dont devrait se réjouir SOS racisme? ,
Etrange donc que cela rende à ce point hystérique
de colère et de haine les professionnels de
l’antiracisme institutionnel, à commencer par leur
parrain en chef Bernard-Henri Lévy …
LE MOMENT SARKOZY (6 MAl 2007)
C’est dans ce contexte de prise de conscience
citoyenne, mais aussi d’abrutissement maximal des
masses par les médias, que va s’opérer la prise du
pouvoir de Nicolas Sarkozy, candidat rassemblant
sur sa personne les plus puissants réseaux.
Une élection gagnée sur une campagne de
redressement national, parodiant celle du FN, qui se
soldera dans les faits (les promesses de campagnes
n’engageant que ceux qui les écoutent) par:
– la liquidation, avec la nomination au poste ,
de ministre des Affaires Etrangères de Bernard
Kouchner, ex-gouverneur du Kosovo nommé par

l’OTAN, du dernier bastion du gaullisme et de
l’ indépendance française qu’était encore le Quai
d’Orsay et sa tradition de politique équilibrée
au Moyen-Orient (qualifiée par le lobby sioniste de
pro-arabe);
– la réintégration de la France dans l’OTAN- autre
trahison de l’héritage gaulliste – scellant la fin de
l’indépendance de notre défense nationale passant
désormais sous commandement américain ;
– la ratification en douce, par une Assemblée
nationale traître à ses électeurs, du trai té de Lisbonne
passant outre le rejet de la Constitution européenne
du peuple de France par référendum ; soit l’abandon
de la souveraineté fran ça ise, politiq ue et économique
à la bureaucratie mondialiste des experts non élus
de Bruxelles;
-et après une campagne de séduction envers la
droite de la droite sur les questions de sécurité et
d’identité, la fameuse «ouve rture à gauche»: cooptation
de Bernard Kouchner, de Jacques Attali, de ,
Michel Rocard, d’Arno KJarsfeld, d’Eric Besson, etc.
Soit en réalité l’union sacrée libérale, aclantiste et
0 0 SIOniSte.
Une perte d’indépendance diplomatique, militaire, ,
économique et politique qui voit l’appareil d’Etat de
la Nation française, sous le quinquennat Sarkozy,
passer intégralement sous contrôle de l’Empire .. .
LE MARIAGE SARKOZY-BRUNI OU
L’OFFICIALISATION DE L’UNION BOBO-LIBÉRALE
(2 FÉVRJ ER 2008)
Et comme sous l’Ancien régime, quand une

lente et minutieuse stratégie d’alliance se concluait
par un mariage, le roi de notre droite mondialiste ct
financière, Nicolas Sarkozy, finit par convoler en
justes noces avec la princesse bobo Carla Bruni.
Un mariage officialisant la fameuse union
libéra le-libertaire discrètement mise en place depuis
Mai 68 (collusion de la droite d’affaire mondialiste
Pompidou-Giscard-Rothschild et de la gauche
internationaliste sociétale Krivine-Kouchner-BHL
sur le dos de l’ancienne alliance de Gaulle-PCF).
Une idéologie libéral- libertaire d’ailleurs
ouvertement revendiquée, depuis les années 1990,
par l’agent impérial multicartes Cohn-Bendit.
Un mariage bobo-libéral alliant le glamour de la
gauche bobo à la vulgarité de la droite bling-bling,
mais signifiant aussi:
– la tra nsgression libertaire de toute règle morale
au service d’une prédation financière sans limite;
– ou encore l’idéologie trotskiste sans-papiériste
de ce cher Besancenot, excellent alibi humanitaire
à l’immigration choisie du MEDEF, tandis q ue
la droite morale, incarnée par le maurrassisme gaulliste
hier et Bruno Gollnisch aujourd’hui, est
évidemment devenue, dans un capitalisme de plus
en plus spéculatif et de moins en moins entrepreneurial,
un frein à la logique du profit maximum …
OU LIBÉRALISME LIBERTAIRE
‘ , AU LIBERALISME SECURITAIRE
Un libéralisme-liberta ire favorable à l’éli te
(hyperclasse nomade et nouvel le classe promotionnelle},
mais de plus en plus dur au peuple, tant sur
le plan économique (déréglementation, délocalisations)
que socio-culturel (délinquance sexuelle,
tensions interethniques) qui va peu à peu se muer
en libéralisme sécuritaire.
Libéralisme sécuritaire : soit un régime libéral
envers la bourgeoisie mondialiste et tout ce qui
favorise l’affaiblissement de la Nation, mais un
, .  » . . regtme secunta1 re, non pas e nvers les délinquants
ou les clandestins qui posent problème au peuple,
mais envers les salariés et la classe moyenne qui
pourraient avoir envie de se révolter contre l’élite
mondialiste.
Un régime libéral sécuritaire qui fait semblant
de résoudre les pro blèmes qu’ il a lui-même créés
et qu’ il continue d ‘aggraver (préca risation,
insécurité), par deux trois lois gadgets q ui pénalisent
toujou rs, en fin de compte, le citoyen qui peut
encore payer: sécurité routière muée en racket
organisé, interdits généra lisés (tabac, alcool) au
nom de la santé publique et censure grandissante de
la liberté d’expression au nom de la protection des
0 0 , mmontes.
Un régime sécuritaire envers le pe uple du travail
sans jamais toucher, en réalité, à la délinquance des
prédateurs sous-prolétaires et des prédateurs de
l’élite, pour donner au final cette société de
consommation policière, à la fo is permissive pour
l’abruti consommateur (libéralisation du sexe et des
jeux … ) et répressive pour le citoyen producteur
(hyper réglementation, taxes et amandes en tous
genres … ) sous pilotage e uro-mondialiste …

VERS LE NOUVEL ORDRE MONDIAL AFFICHÉ
Un pouvoir sarkoziste qui se révèle être, après
trois a ns de règne, la mise au pas pure et simple de
« l’exception française» issue du CNR, afin de
soumettre ce q u’ il restait de France au Nouvel ordre
mondial, via l’Union européenne.
Un Nouvel ordre mondial de plus en plus
souvent invoqué par nos élites impériales – d’Alain
Mine à Michel Rocard- comme but suprême à
atteindre et remède à la crise; alors que cette crise
n’est jamais que la conséquence du processus
mondialiste par la destruction des cultures et le
libre-échangisme généralisé …
MONDIALISATION ET MONDIALISME
A’ ce stade du processus impérial, précisons que
la mondialisation n’implique pas nécessairement le
mondialisme.
La mondia lisation – processus d’échanges
matériels et immatériels dus au progrès
technique- pourrait tout aussi bien se satisfaire
d’un monde multipolaire fait de nations pratiquant
. .  » . . ,
un protectionisme réc1proque et ra1sonné.
Le mondialisme en revanche est ce projet
idéologique- sorte de religio n laïque- qui travaille
à la mise en place d’un gouvernement mondial et à
la dissolution de toutes les natio ns du globe en une
seule humanité.
Une dissolution des nations sous prétexte de
«paix unive rselle» {projet maçonnique), la diversité
des nations ct des peuples étant considé rée
par l’allégorie de la Tour de Babel – comme la cause
– contrairement à ce que nous enseigne la Genèse

des conflits et des guerres qui ensanglantent la Terre
depuis l’aube de l’humanité …
DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE
I.:HOMME CONTRE DÉCLARATION DES DROITS
DE I’HOMME ET DU CITOYEN(1789-1948)
Un processus mondialiste très actif après la
Première Guerre mondiale à travers la Société des
Nations (SDN), q ue la montée des nationalismes
de l’entre-deux-guerres fera refluer, mais qui
resurgira après 1945 par la création de l’ONU
(Organisation des Nations Unies) succédant à la
SDN, et la fameuse «Déclaration universelle des
droits de l’homme».
Une ,Déclaration universelle des droits de
l’Homme» (10 décembre 1948) due à René Samuel
Cassin – également président de l’Alliance israélite
universelle – trop souvent confondue avec «la
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen» de
1789 qui, elle, pensait ces droits dans le cadre
concret d’une nation enracinée- la Nation
française- au nom d’un modèle civilisationnel:
«l’universalisme français « • peu à peu dominé par
un libéralisme anglo-saxon allant de pair avec le
messianisme judéo-protestant …
200
VICTOIRE DU MONDIALISME LIBÉRAL SUR
I’UNIVERSALISME FRANÇAIS ET
I’INTERNATIONALISME COMMUNISTE (1969-199 1)
Nous avons donc en lune contre les nations et les
peuples enracinés, considérés comme nuisibles et à
détruire, deux systèmes idéologiques dominants au
lendemain de la Seconde Guerre mondiale:
– l’internationalisme communiste, logé en
Russie, et décédé le 26 décembre 1991 ;
– le mondialisme libéral américain, sorti
finalement grand vainqueur de la Guerre froide ct
aujourd’hui seul modèle universel à l’Ouest, face au
double écroulement du communisme soviétique,
mais aussi de l’universalisme français défendu par
le général de Gaulle jusqu’en 1969, et encore
aujourd’hui dans les conférences de François
Asselineau …
LE MONDIALISME MARCHAND
AU NOM DES DROITS DE I’HOMME
Il apparaît donc, au sortir de ce court récapitulatif,
que le mondialisme, volonté politique et non fatalité
technique, résulte en fait de l’alliance de deux
processus :
– l’un pratique, par la marchandisation intégrale
de l’Humanité sous la religion du profit marchand ;
– l’autre idéel, et q ui en est la légitimation pour
les belles âmes, par l’idéologie des droits de l’homme
abstrait …
LE DROIT DE I’HOMMISME, ACTUELLE
DÉFINITION ET UTILITÉ
Une « idéologie des droits de l’homme>> qui n ‘a
donc plus rien à voir avec les droits réels des
hommes réels, toujours attachés à leur culture
locale et à leur patrie – l’engouement pour les
compétitions sportives internationales: Jeux
olympiques, Coupe du monde de football. ..
continuent d’en témoigner – mais qui est désormais
le catéchisme qui accompagne la mise au pas de
toute tentative de résistance au mondialisme.
Ainsi, c’est au nom des «droits de l’homme»,
entraînant droit d’ingérence humanitaire, puis
devoir d ‘ ingérence militaire du bon docteur
Kouchner, que l’OTAN bombardera, en 1999, la
petite nation serbe parce qu’elle résistait, au nom
de sa culture et de son histoire, au rouleau
compresseur mondialiste sous pilotage amé rica in.
C’est au nom de l’idéologie totalitaire et
belliqueuse des «droits de l’homme», qu’on bafoue
aujourd’hui les d roits réels des hommes réels
partout sur la planète: que ce soit le droit des
Serbes à rester serbes en Europe, mais aussi bien le
droit des musulmans à rester musulmans en Iran
ou en Afghanistan.
C’est encore au nom des « droits de l’homme»
qu’on détruit, à l’ intérieur des Nations et des
peuples, les solidarité socia les traditionnelles en
subst ituant aux acq uis sociaux, notamment ceux
des ouvriers et des classes moyennes, les droits
sociétaux des pseudo-minorités opprimées, en
réa lité minorités agissantes: droits des fémini stes,
droits des gays, droits des jeunes ou des Blacks
202
(word culture) … qui sont autant de segments de
marché au service du mondialisme idéologicomarchand,
comme avait très bien su l’ ill ustre r,
dans les années 1990, le publicitaire Oliviero
Toscani par ses campagnes « United colors of
Benetton » •..
LA MÉCANIQUE DU CRIME CONTRE I’HUMANITÉ
Dès lors, toute résistance à cette mise au pas:
– Refus de considérer les Serbes comme les
ennemis de l’humanité parce qu’ils essayaient de
préserver leur mode de vie et leur indépendance.
– Refus de considérer les gays comme une
catégorie sociale, la diversité des homosexuels ne se
réduisant pas à un lobby autoproclamé, et la
sodomie restant, quoi qu’il en soit, une activité de
loisir privée.
Bref, cout refus de se soumettre à l’escroquerie
de ces pseudos «droits de l’homme» est considéré
par l’inquisition du pouvoir mondialiste comme
autant de «crimes contre l’humanité».
Une sentence de «crime contre l’humanité» qui
permet de chasser celui qui en est accusé hors de
l’humanité: peuple allemand et japonais après
guerre, peuple palestinien aujourd’hui, iraniens
demain, militants et électeurs du Front national en
France depuis quarante ans . .. Tous ravalés au rang
de sous-hommes et ne béné ficiant plus, pour eux mêmes,
de ces fameux «droits de l’homme>> …
LA SHOAH, RELIGION DE I’EMPIRE
Une menace permanente de réductio ad hitlerum
étalonnée sur le<< crime des crimes» contre l’humanité
qu’est bien sur l’ histoire de la persécution des juifs
d’Europe par le régime national-socialiste allemand
(1933-1945), rebaptisée Shoah depuis les années
1980 par le tout-puissant lobby juif américain.
Un glissement du sérieux de l’Histoire vers le
«devoir de mémoire» instaurant à partir de cette
même époque – soit quarante ans après les faits – la
Shoah comme nouvelle religion impéria le.
Une re ligion dont le credo: << plus jamais ça !»,
sous entendu: << demain le mondialisme ou le
retour d’Auschwitz», se rt aussi d’anathème contre
toute résistance patriotique, ct où la chambre à gaz
prend désormais la place du corps, introuvable, du
Christ ressuscité . ..
DES LUMIÈRES À I’OBSCURANTISME DES DROITS
DE I’HOMME (RESUME’ )
Ainsi, le projet des Lumières fondé sur la
sensibilité rousseauiste et la Raison de Kant, pour
dépasser l’obscurantisme de la scolastique qui
avait ensanglanté l’Europe par les guerres de
religions, a-t-il finalement dégénéré, sous la
pression du libéralisme anglo-saxon et du
messianisme judéo- protestant convergeant da ns
la pensée maçonnique, en «obscurantisme des
droits de l’homme».
«Obscurantisme des droits de l’homme», soit
l’interd iction, sous pe ine de condamnation pour
204
blasphème et pour hé résie, d’utilise r désormais
sa raison pour critique r les mensonges d ‘une
Histoire transformée en mémoi re et ses méfa its
concrets sur l’huma nité concrète: paupérisation ,
précarisation, violences et déclin spirituel des peuples;
les méfai ts de ce processus mondia liste totalitaire
piloté par l’oligarchie financière à son seul
avantage …
POUR LE DROIT AU BLASPHÈME OU LE
POLITIQUEMENT INCORRECT COMME ACTE DE
RÉSISTANCE AU TOTALITARISME IMPÉ RIAL
Face à ce catéchisme oeuvrant pour la dissolution
des nations et des peuples afin de favoriser la
dictature de l’argent.
Face à cette persécution systématique des
majorités au nom de la défense de supposées
minorités menant, au nom des libe rtés, à l’interdit
généra lisé.
Il apparaît que le politiquement incorrect – que
ce soit l’affirmation de l’existence des races
(différence des communa utés ethno-culrurelles),
l’affirmation de l’inégalité des sexes (différence
masculin/féminin) ou encore le révisionnisme
historique généralisé (sens de l’Histoi re, Shoah,
I l septembre … )- loin d’être de la démence ou de
la provocation gratuite, n’est jamais que la réaction
d’insoumission des esprits encore libres et en bonne
santé face à cette idéologie totalitaire du mensonge
et de l’absurdité.
La rés istance, par l’esprit, à la violence de
l’Empire mondialiste …
LES OPÉRATIONS DE GOUVERNANCE GLOBALE:
ÉCOLOGIE, SANTÉ, TERRORISME ET FINANCE
En plus de ce terrorisme antinational oeuvrant,
via la religion impériale du << plus jamais ça! », à
l’hégémonie mondialiste, d’autres opérations« sans
frontières» sont également mises en place qui
concourent discrètement au même but: faire
accepter aux peuples le futur gouvernement
mondial comme une nécessité << naturelle» au-delà
des Nations et des clivages politiques.
La lutte contre la pollution, contre les virus,
contre le terrorisme et les dérèglements financiers
étant autant de causes qui exigent, au nom du bienêtre
et du salut de l’humanité, de passer au-dessus
des gouvernements issus du suffrage populaire,
pour être confiées au niveau planétaire à un collège
d’experts non élus …
,
LE MOMENT ECOLOGIE :
I’AR.NAQUE DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
ET LA TAXE CARBONE (2006)
Ainsi, avec le documentaire Une vérité qui
dérange, présenté par Al Gore, ex-candidat
malheureux (pour ne pas dire spolié) à la présidence
étatsunienne, l’oligarchie mondialiste va faire de
l’écologie – ancienne idéologie conservatrice des
années 1920-1930 passée par une phase de
récupération gauchiste à partir des années 1970 – le
fer de lance climatique du mondialisme.
Une écologie appuyée sur les travaux du
GIEC- émanation climatologique de l’ONU, créé en

1988 et déjà utilisé par le gouvernent de Margaret
Tatcher pour justifier la désindustrialisation de
l’Angleterre – au service du nouveau marché de
l’écologie promu par les ex-internationalistes de
gauche passés au mondialisme de droite comme
Daniel Cohn-Bendit (décidément sur tous les
mauvais coups!) pour faire gober aux peuples
d’Occident la thèse du «réchauffement climatique».
Un bricolage mensonger, établissant un lien
causal entre un supposé dangereux réchauffement
planétaire, l’émission de co2 et la production
industrielle, censé permettre au futur gouvernement
mondial d’imposer la non moins fumeuse
<< taxe carbone».
Une taxe présentée aux masses par les médias
comme «ami-pollution »  alors qu’elle n’est en
réalité qu’un énième racket financier sorti des
cerveaux malades de Goldmann Sachs: faire
payer – via un marché carbone – le droit d’émettre
du co2; soit l’impôt ultime sur l’air respiré!
Un vaste montage médiatico-financier fondé
sur une escroquerie scientifique, heureusement
dénoncé par les plus grands climatologues
indépendants, et que vont bientôt refu ser les
puissances émergentes, telles l’Inde et la Chine,
qui voient clairement dans ce nouveau marché
spéculatif où l’on achète le droit de polluer, une
tentative américaine de freiner leur développement
industriel et leur future suprématie économique
mondiale …
LA LUTTE CONTRE LES PANDÉMIES ET
I’ARNAQUE DU VACCIN Hl NI (2009)
Après la gouvernance globale au nom de l’environnement,
ce sera, avec cette fois la complicité de
l’OMS (Organisation mondiale de la santé) -autre
émanation de l’ONU – dans le rôle du GIEC, la