Recette autochtone:Sirop contre la toux et la grippe

Le fruit du vinaigrier.

 

Sirop pour la toux, recette autochtone

Problème de toux persistante qui empêche les enfants ou vous-même de dormir, voici une recette qui était utilisé dans notre famille pour contrer la toux
Faire mijoter dans de l’eau les fruits du vinaigrier pendant 20 minutes, ensuite garder le liquide et y ajouter 500g de miel, continuer de mijoter jusqu’à ce que l’eau s’évapore assez pour qu’il devienne un sirop épais( pour vérifier la consistance, en mettre un peut sur une assiette froide et il refroidira et vous verrez la consistance) ensuite servir une cuillère à thé froide saupoudré de poivre noir, soulagement instantanée, «Avertissement» je dois vous avertir cependant qu’il faut faire attention au latex qu’il y a dans les branches du vinaigrier, s’il y a contact avec la peau, une dermite grave est possible, et l’usage des feuilles est très toxique, utilisez uniquement les fruits.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Disposer d’un jardin où passer du temps est une habitude très répandue qui offre de nombreux avantages. Mais, créer un jardin chez soi n’est pas une tâche facile. En plus d’avoir un plan pour le côté esthétique de cet espace vert, il faut choisir les différentes plantes à mettre dans le jardin. Pourquoi ne pas opter pour le vinaigrier ? C’est l’une des plantes qui apportent de la beauté et de l’esthétique dans un jardin particulier ou public. Comment cultiver et entretenir le vinaigrier ? Pourquoi le planter dans son jardin ? 

Appartenant à la famille des Anarcardiaceae, le vinaigrier est un arbuste dont les feuilles sont caduques et très longues. Cette plante est originaire de l’Amérique du Nord et dispose de plusieurs particularités. L’une de ses plus grandes particularités est son acidité qui lui a valu le nom de vinaigrier. Mais, de nombreux autres éléments en font une plante unique en son genre. Il s’agit par exemple de :

  • Ses couleurs changeantes au gré des saisons ;
  • Son fruit disposant de nombreux bienfaits ;
  • Ses fleurs qui captivent le regard.

Cette plante est souvent qualifiée d’exotique du fait de ses caractéristiques. Par ailleurs, le vinaigrier peut facilement atteindre une hauteur de 5 ou 6 m en fonction de l’entretien qu’on lui apporte.

Les différentes variétés de vinaigriers

 

 

Le vinaigrier est une plante que l’on appelle aussi sumac vinaigrier, sumac de Virginie, sumac amaranthe, sumac à queue de renard ou Rhus typhina. Il existe plusieurs variétés de l’arbuste. Elles se différencient par leur taille et leur feuillage. De plus, certaines variétés ne drageonnent pas. On peut citer :

  • Sumac de Virginie Œil de tigre (Rhus typhina « Tiger Eyes ») ;
  • Rhus typhina (Laciniata) ;
  • Sumac amarante (Rhus typhina « Dissecta »).

Le Sumac de Virginie Œil de tigre ou Sumac doré est un arbuste qui a une croissance rapide. Il peut atteindre 3 m de haut pour 4 m de large. Il présente un port érigé avec des branches peu ramifiées et une cime arrondie, compacte.

LE SUMAC « DORÉ » DOIT SON NOM À SON MAGNIFIQUE FEUILLAGE.

 

 

Les feuilles ont une couleur vert jaune acide lorsqu’elles naissent au printemps. Puis, elles deviennent au fil du temps jaune, orange et rouge à l’automne. En forme de panicules coniques, la floraison se déroule en juillet-août. Les fruits pourpres et ronds apparaissent sur les arbustes femelles. Ces fruits sont des grappes coniques qui mesurent 15 cm de long et persistent tout l’hiver. C’est un arbuste rustique qui résiste à des températures négatives de -20 degrés Celsius. Rhus typhina « Tiger Eyes ») ne drageonne pas et peut être planté en isolé ou en groupe.

Originaire de l’Est de l’Amérique du Nord, Rhus typhina (Laciniata) est un petit arbre qui atteint 2 m de haut pour 3 m de large. Il présente un port évasé, et un feuillage magnifique aux multiples couleurs. Vertes au-dessus, ses grandes feuilles de 30 à 50 cm ont un aspect bleuté en dessous. Puis, à l’automne, elles virent au rouge après avoir pris des teintes jaune et orange. De juin à août, les fleurs vertes sont groupées en panicules de 10 à 20 cm. Elles donnent plus tard des fruits sous forme de drupes couvertes de poils rouges. Rustique, Rhus typhina (Laciniata) peut être plantée en isolé, en groupe ou en association dans les haies libres.

Le Sumac amarante (Rhus typhina « Dissecta ») est un arbuste à port touffu étalé. Il est originaire de l’Est de l’Amérique et présente un feuillage caduc, très décoratif. Les feuilles vertes au départ deviennent rouge orangé en automne. Elles mesurent 50 cm de long et sont composées de nombreuses folioles. Les panicules de fleurs jaune-vert apparaissent en automne. Et les fruits rouge amarante, recouverts de poils rouges, persistent sur l’arbuste une partie de l’hiver. C’est une plante qui peut devenir envahissante si l’on ne contrôle pas sa croissance. Elle résiste aux températures négatives jusqu’à -20 °C.

Quelle est l’utilité du vinaigrier ?

à l’automne au Québec.

 

Le vinaigrier est une plante très utile en ce sens qu’on peut s’en servir dans différents buts. En effet, de nombreuses personnes utilisent cette plante pour la cuisine ou des soins de santé. Cependant, c’est surtout pour son esthétique qu’il convient de l’avoir chez soi. Le vinaigrier apporte de la beauté au jardin tout au long de l’année.

À LA FLORAISON, LA BELLE COULEUR DES FLEURS APPORTE DE LA GAIETÉ ET DU CHARME AUX JARDINS. À L’AUTOMNE, LES FEUILLES SE TEINTENT DE ROSE ET DE ROUGE, CE QUI EN FAIT L’UNE DES PLUS BELLES PLANTES DE CETTE SAISON.

Le vinaigrier ou sumac de Virginie est donc utile pour :

  • Sa magnifique floraison ;
  • Ses vertus thérapeutiques ;
  • Son utilisation en cuisine.

Le vinaigrier est une plante qui dispose de nombreuses vertus. Ses fruits sont utilisés pour la fabrication d’une boisson de couleur rose utilisée comme un jus. Dans de nombreux pays, on écrase ses feuilles pour en faire des épices et assaisonner certains plats. C’est une plante riche en tanins et en vitamines C. Elle dispose de propriétés antispasmodiques, diurétiques, et vulnéraires. Par ailleurs, les Amérindiens et les Algonquins lui attribuent la capacité de soigner certains maux dont :

  • L’arthrite ;
  • Le manque d’appétit ;
  • La diarrhée.

Ainsi, ce n’est pas uniquement sa beauté qu’il faut prendre en compte pour décider si l’on veut l’installer dans son jardin.

Le vinaigrier : plantation et culture

 

La procédure pour la plantation et la culture du vinaigrier est aisée à suivre.

À quel moment faut-il planter le vinaigrier ?

LA PÉRIODE IDÉALE POUR COMMENCER UNE CULTURE DE VINAIGRIER EST L’AUTOMNE OU LE PRINTEMPS.

En effet, ce sont les saisons les plus clémentes de l’année et elles se prêtent bien à une plantation. En choisissant l’une de ces saisons, vous êtes sûr que le sumac de Virginie ne subira pas d’attaque trop tôt. Du moins, pas d’attaques dues aux conditions climatiques.

L’emplacement idéal pour une plantation de vinaigrier

Si vous voulez planter un vinaigrier, cherchez un endroit avec une bonne exposition au soleil. En effet, rien ne fait plus de bien à un vinaigrier que les rayons du soleil. Cependant, à défaut de lui offrir tous les rayons du soleil, il est possible de lui trouver un emplacement à mi-ombre. Le vinaigrier est une plante que l’on peut installer sur une pente ou sur un terrain plat. Dans de nombreux pays, la culture de cette plante permet de lutter contre l’érosion côtière.

Sur quel sol est-il possible de cultiver le vinaigrier ?

La culture du sumac de Virginie étant relativement facile, il n’est pas nécessaire d’utiliser un sol avec des caractéristiques particulières. Ainsi, un sol normal fera parfaitement l’affaire s’il est bien drainé. Mais, il faut bien que le sol soit bien riche pour le développement de la plante. Pour cela, il est possible de mélanger du sable et du compost pour favoriser le bon développement de cette plante. Durant les premiers mois, la plante aura besoin de ce type de sol.

La méthode pour bien cultiver le vinaigrier

Pour cultiver le sumac vinaigrier, il existe deux options disponibles. Il s’agit de l’utilisation :

  • Des graines ;
  • Des jeunes plants.

Pour utiliser un jeune plant, il suffit de le mettre en terre et de l’arroser régulièrement pour qu’il s’adapte à son environnement. Quant aux graines, il faut juste creuser un peu le sol et y mettre la graine. La profondeur du trou peut être de 6 cm ou plus. Là aussi, il faudra arroser régulièrement la plante durant les premiers mois. Il faut éviter de mettre un sumac de Virginie dans un petit jardin. En effet, cette plante se développe très rapidement et sera perçue comme envahissante dans un espace réduit. Elle se multiplie grâce à ses racines qui peuvent apparaître très loin de la tige d’origine.

L’on peut aussi utiliser des boutures pour la multiplication du sumac de Virginie. De préférence, l’on choisira les boutures semi-ligneuses en été et les boutures de racines en hiver.

Quel est le coût d’une culture de vinaigrier ?

La culture d’un vinaigrier ne nécessite pas un gros investissement.

En Europe

Pour une culture par graines, il faut compter entre 5 et 15 euros à consacrer à l’achat des semences. Pour l’achat de jeunes plants, un budget compris entre 10 et 20 euros est suffisant. Cependant, le prix varie en fonction de la hauteur choisie pour le jeune plant. En fonction de cette hauteur, le prix peut monter jusqu’à 100 euros.

Au Québec et en Amérique

On peut facilement le trouver à l’état sauvage.

On peut aussi se le procurer pour environ $10 canadiens.

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Quel entretien pour un vinaigrier ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’entretien à apporter à un vinaigrier dépend de plusieurs éléments. Ce sont principalement :

  • Les nuisibles et insectes ;
  • Les maladies ;
  • Les particularités du jardin ;
  • La saison.

En effet, en fonction de ces éléments, un vinaigrier en croissance peut nécessiter beaucoup de soins ou non.

Quel arrosage pour un bon développement du vinaigrier ?

Le développement du vinaigrier peut varier en fonction de l’arrosage qu’on lui apporte. En effet, après la période d’adaptation de la plante, celle-ci n’a pas réellement besoin qu’on l’arrose. Le vinaigrier est une plante qui s’adapte parfaitement bien à un sol sec. Il est donc possible de ne pas l’arroser du tout. Cependant, en période de sécheresse, arroser le vinaigrier deux à trois fois par semaine lui permet de rester en bonne santé. C’est essentiel si l’on veut éviter d’avoir une plante de 3 m au lieu d’une plante de 5 m après une croissance normale.

Quels soins doit-on apporter au vinaigrier ?

Les soins qu’il est possible d’apporter au vinaigrier ne sont pas très nombreux. On peut simplement laisser la nature faire son œuvre, si l’on a la chance de posséder un grand jardin. Cependant, dans un grand jardin, la plante va s’étendre et peut-être envahir un grand espace. Pour éviter cela, il faut de temps à autre :

  • Tailler la plante ;
  • Retirer les drageons créés par les racines.

Tailler la plante n’est pas forcément une nécessité, mais cela permet de lui donner une belle forme. Il suffit d’élaguer les branches du bas et de laisser celles du haut. Ainsi, l’on peut donner une forme de couronne à la plante.

ENLEVER LES DRAGEONS CRÉÉS PAR LES RACINES QUI S’ÉTENDENT VOUS ÉVITE D’AVOIR DE NOMBREUSES PETITES POUSSES QUI ENTRERONT EN COMPÉTITION AVEC LA PLANTE MÈRE.

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De plus, à la fin de l’hiver, vous pourrez couper les pousses florifères à moitié. Le but de l’opération est de conserver une charpente équilibrée pour la plante et de favoriser ainsi de nouvelles pousses.

Protéger et soigner un vinaigrier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Protéger et soigner un vinaigrier est la bonne formule pour la garder longtemps.

Insectes, nuisibles et maladies

Les insectes et les nuisibles sont généralement les principales menaces contre lesquelles il faut lutter pour garder une plante en vie. Cependant, le sumac de Virginie est assez résistant contre de nombreuses phytopathologies. Cependant, il est important de craindre principalement deux maladies : la maladie du corail et la verticilliose. Il est possible de se débarrasser des insectes et autres parasites du vinaigrier en utilisant des produits chimiques spéciaux.

La maladie du corail est due à un champignon microscopique. Elle se manifeste par le dépérissement de branches entières de l’arbre ou un flétrissement subit du feuillage. Pour la prévention, il est conseillé de désinfecter les outils que l’on utilise pour tailler le vinaigrier. On peut aussi traiter ce dernier avec de la bouillie bordelaise. Pour le traitement, il est recommandé de couper les parties atteintes et de les brûler sans lambiner.  Le même principe doit être suivi lors d’une épisode de verticilliose.

Quelques astuces pour le bien-être du vinaigrier

Pour le bien-être du vinaigrier,

  • Évitez de le mettre ensemble avec une autre plante, lors de la plantation (elle pourra bien s’épanouir et ne portera pas préjudice à l’autre plante);
  • Évitez de tailler le sumac de Virginie trop souvent;

Vous pouvez aussi limiter le champ d’action de la plante avec un seau. Pour cela, il faut enterrer un seau dont le fond est découpé autour de la plante. La hauteur du seau doit pouvoir empêcher le développement des drageons tout en permettant un bon drainage du sol.

Les précautions à observer en manipulant le vinaigrier

Le sumac de Virginie n’est pas une plante toxique à proprement parler. Cependant, le latex de la plante est toxique. De plus, son contact avec la peau peut être à l’origine d’allergies et de dermatoses. Vous devez donc en somme :

  • Éviter les espèces toxiques du genre Rhus ;
  • Éviter le contact entre la sève du vinaigrier et la peau.

Dans le genre Rhus, d’autres espèces sont à manipuler avec précaution. Par exemple Rhus toxicodendron possède une sève très corrosive et Rhus vernicifera une sève toxique. Cette dernière est utilisée dans la production de la laque du Japon. De plus, certaines espèces du genre Rhus possèdent des baies toxiques.

Que retenir sur le sumac de Virginie ? Le vinaigrier est une plante pas comme les autres, mais d’une grande beauté. Elle ne nécessite pas des soins d’entretien intensifs et tombe rarement malade. Une fois la plantation réussie, il vaut mieux laisser la plante s’épanouir. Il faut également prendre certaines mesures pour ne pas tomber malade soi-même. Malgré ses nombreux bienfaits, le vinaigrier est une plante à manipuler avec précaution.

 

 

 

 

 

 

Les fausses maladies que les laboratoires inventent pour s’enrichir sur les gens en bonne santé

Leur stratégie est la suivante : les laboratoires se saisissent de troubles légers, de symptômes communs ou de petits désordres de la vie de tous les jours et en fabriquent des maladies de toutes pièces, à grand renfort d’études, de publications et d’arguments cliniques. Miracle : avant que la maladie ne soit découverte, ils disposent déjà du médicament !

Le sujet peut prêter à rire, mais c’est pourtant une réalité : les laboratoires pharmaceutiques inventent sans cesse de nouvelles maladies, dans l’unique but d’élargir leurs parts de marché et de nous vendre davantage de médicaments. Jouant sur un détournement pernicieux du lien de confiance (et de dépendance) qui unit le patient à son médecin, manipulant bien souvent le monde médical lui-même, les vendeurs de molécules, pour continuer à s’enrichir, n’ont plus d’autre choix aujourd’hui que d’étendre à l’infini le périmètre des maladies et des malades, faute de nouvelles inventions lucratives comme le furent en leur temps les génériques ou les antibiotiques.

Leur stratégie est la suivante : les laboratoires se saisissent de troubles légers, de symptômes communs ou de petits désordres de la vie de tous les jours et en fabriquent des maladies de toutes pièces, à grand renfort d’études, de publications et d’arguments cliniques. Miracle : avant que la maladie ne soit découverte, ils disposent déjà du médicament ! C’est ainsi que les nouvelles pathologies fleurissent de nos jours un peu partout, alors qu’elles ne sont parfois que des sommes de symptômes isolés qui existaient auparavant, véritables cadavres exquis.

Dans l’univers médical, on appelle ce type d’escroquerie le « façonnage de maladies » et plusieurs chaînes de télévision lui ont déjà consacré des documentaires, peut-être trop vite tombés dans l’oubli.

Ainsi, le reportage de Cash investigation intitulé « Les vendeurs de maladies » est consacré à deux fausses maladies qui ont fait relativement scandale dans la première décennie de notre siècle : le « syndrome métabolique », alias le « syndrome de la bedaine » et l’ostéoporose. Le premier aurait été découvert en 1995 et concernerait une personne sur quatre (sic). Tous les médias en ont parlé au moment où, en 2007, le géant Sanofi a prétendu avoir trouvé la solution : l’Acomplia, une molécule de son cru, évidemment. Mais qu’est-ce que le syndrome de la bedaine ?

En réalité, de l’hypertension, du cholestérol, du diabète et du surpoids qui, collés tous ensemble, ont donné naissance à un nouvel emballage capable de décimer des populations entières à coups d’infarctus, d’AVC, de kystes et d’hépatites. Enfin sur le papier.

 

En 2007, l’Acomplia est immédiatement mis sur le marché et les médecins, désinformés, se poussent pour le prescrire, alors que tous les outils pour soigner chaque symptôme existent déjà et ont prouvé leur efficacité. Vous vous en souvenez peut-être, de gigantesques campagnes de communication sont lancées, des dizaines de milliers de médecins sont démarchés, des fausses études, des articles trompeurs, des livres sont publiés à tout-va, relayés par les médias qui croient accomplir leur devoir d’information et d’intérêt général. C’est toute une machinerie de manipulation qui se met en route et tourne alors à plein régime. L’Acomplia engrange des millions. 

Mais au bout d’un an et demi, on s’aperçoit que le médicament a produit des effets secondaires graves chez un millier de patients en France, les médecins sonnent l’alerte. Troubles psychiatriques, délire, panique, agressions, insomnies, angoisses, tendances suicidaires, la molécule est devenue incontrôlable et fait dix morts, dont quatre par suicide. Le ministère suspend alors la vente du médicament. Le reportage nous apprend ensuite que Sanofi connaissait dès les essais cliniques les effets secondaires du médicament, mais que ceux-ci avaient été minorés par le laboratoire et ignorés par les autorités sanitaires qui, dans le doute, avaient agi en faveur du médicament.

Pour l’ostéoporose, à savoir la « détérioration des os à cause de la vieillesse », l’histoire est la même. D’immenses campagnes de contrôle des individus sont financées par des fondations ou des associations derrière lesquelles on retrouve toujours de grands laboratoires pharmaceutiques. Sur la base d’examens ultra-rapides et douteux, des équipes déterminent si la densité de vos os est égale ou inférieure celle d’une femme de trente ans, qui fixe la norme en vigueur.

 

Vous n’avez pas cette densité ? Vous êtes malade, vous avez l’ostéoporose, même si vous vous sentez en parfaite santé. Seulement, le médicament commercialisé par l’entreprise Merck ne réduit le risque de fracture brutale des os que chez une personne sur cent ; parallèlement, on découvre que quatre personnes sur cent sont susceptibles, au bout de quatre ans de traitement, de développer une nécrose de la mâchoire. Au lieu d’être utile, le médicament s’avère dangereux. 

Mais l’arnaque ne s’arrête pas à ces maladies. Elle touche tous les domaines de la santé, avec une prédilection pour le sexe et les maladies chroniques. Prenez le diabète et le cholestérol. Il y a trente ans, on était diagnostiqué diabétique quand notre glycémie dépassait les 140 milligrammes par décilitre de sang ; sauf qu’en 1997, un comité d’experts de l’OMS (qu’on sait très proche des laboratoires) décide de baisser le seuil à 126 milligrammes.

Résultat : des dizaines de millions de personnes à travers le monde deviennent tout à coup diabétiques. Idem pour le cholestérol : en 1998, le seuil est abaissé de 240 milligrammes à 200, projetant par là même 43 millions d’Américains dans la catégorie des malades et faisant augmenter les clients des laboratoires de 86 % aux États-Unis.

En France, il y avait en 1985 un million de personnes concernées par le cholestérol ; aujourd’hui, depuis que le seuil est passé de trois à deux grammes par litre de sang, il y en a sept millions. C’est une épidémie sur mesure, programmée pour vendre davantage de médicaments, avec la bénédiction des autorités sanitaires.

Dans le domaine du sexe, tout est désormais médicalisé. L’impuissance féminine, les difficultés d’érection, l’éjaculation précoce, la ménopause, l’andropause, la sécheresse vaginale et des milliers d’autres symptômes sont de plus en plus en voie d’intégrer les grandes classifications des maladies, à l’égal d’Alzheimer, des allergies, de la fatigue chronique, de la spasmophilie, de la dépression…

Pour chacune de ces fausses pathologies, les laboratoires possèdent un traitement ; et plus la maladie est nouvelle, plus le traitement est coûteux. La chute naturelle des cheveux chez les hommes, vieille comme le monde si l’on peut dire, est elle-même en passe de devenir une pathologie. De nos jours, 43 % des femmes de 18 à 59 ans souffriraient de dysfonctionnements sexuels, aurait révélé une étude menée par des experts aux conflits d’intérêt évidents. Voilà à quoi ressemble l’avenir : bientôt, nous serons tous malades de quelque chose et nous aurons tous besoin de médicaments.

C’est ce que montre un reportage de Sophie Bonnet : « Maladies imaginaires : le nouveau jackpot pour les labos ? » En vingt ans, depuis les années 2000, des centaines de nouvelles maladies ont été ajoutées aux anciennes dans le monde. Pour vous donner une idée, dans les années 1950, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) comportait 60 maladies ; aujourd’hui, ses 500 pages en comptent plus de 400, de la schizophrénie à la « phobie sociale », c’est-à-dire la timidité, considérée dès lors comme une maladie qu’on peut guérir par des antidépresseurs.

 

Encore une fois, on part d’une réalité somme toute normale et on fabrique une maladie, sans penser aux conséquences de cette médicalisation outrancière des individus, que l’on maintient dans une anxiété vertigineuse d’eux-mêmes, qu’on pousse à devenir hypocondriaques, parce que cet état est propice à la consommation de médicaments. Pire, c’est tout un système institutionnel de santé qui corrobore cette pathologisation des individus : quand un médecin ou un psychiatre prétend qu’on est malade, comment nous opposer ?

En France, 20 000 visiteurs médicaux écument en permanence les cabinets des médecins, s’immisçant dans tous les hôpitaux, dans les médias, les revues spécialisées, les pharmacies… Ce monde hautement lucratif de la santé est monopolisé par une bonne dizaine d’entreprises multinationales, qui déversent dans notre pays quelque 300 nouveaux médicaments par an.

Selon l’Inspection générale des affaires sociales, les laboratoires dépenseraient 25 000 euros par an et par médecin pour la promotion des médicaments, c’est-à-dire en trafic d’influence. Ils organisent des congrès, défraient les médecins qui y sont invités, financent certains d’entre eux pour gagner leur zèle, font courir des bruits sur les vertus d’une nouvelle molécule, le miracle d’un nouveau médicament, s’accaparent des revues scientifiques honorables, montent des fondations, font du mécénat, débloquent des opportunités…

Et même si les médecins sont de bonne foi, ils sont manipulés de toute part. Pour les autres, l’argent est le meilleur argument. 

 

En permettant que des mastodontes de la pharmacie existent, en les finançant grâce à l’argent public, en les laissant s’introduire dans toutes les institutions, nous avons donné naissance à un système monstrueux qui n’a plus rien à voir avec la noble cause de la santé. Les scandales du Mediator ou de la grippe A en 2009 nous l’ont montré : le corruption occupe tous les milieux, des laboratoires aux politiques en passant par les spécialistes, déterminés de concert à médicaliser le plus grand nombre d’individus, pourvu que la santé reste profitable.

Aujourd’hui qu’il existe une pilule ou une perfusion pour chaque chose, même pour les petits désordres de la vie courante qui ont toujours existé et qui devraient être réglés par le corps lui-même ou l’esprit, nous avons oublié que les médicaments sont dangereux, que s’ils tuent 18 000 personnes chaque année, c’est parce qu’ils consistent à modifier l’équilibre chimique de notre corps. De ce fait, ils doivent être utilisés avec le plus grand soin et ne jamais faire l’objet d’aucun compromis, d’aucun détournement.

En médicalisant le monde entier, les laboratoires espèrent s’enrichir sur les personnes en bonne santé. Dans ce chaos moléculaire, il n’existera bientôt plus que deux types de patients, comme le rappelle le reportage de Cash Investigation : ceux qui sont bel et bien malades et ceux qui ne le savent pas encore. Pour aller jusqu’au bout de leur stratégie, les firmes pharmaceutiques nous font peur, elles nous rendent étrangers à notre propre corps, craintifs de notre propre esprit.

Crainte du vieillissement, du suicide, de l’infarctus, peur de l’échec scolaire ou professionnel, de la solitude, de la tristesse, ce sont autant de terrains présents en chacun de nous et sur lesquels raffinent effrontément ces entreprises. Mais les aléas de la vie, les pannes sexuelles, le passage de la jeunesse à la vieillesse ne sont pas des symptômes et ne font pas de nous des malades : au contraire, c’est l’être humain tout entier, c’est notre humanité elle-même. La véritable maladie, ne serait-ce pas plutôt la voracité et le gigantisme de ces titans de la pharmacie ?

– Source : La Relève et La Peste

 

 

 

 

 

 

Vie humaine:Les 7 choses qui se passent dans le corps lorsqu’on meurt

Le corps fonctionne grâce à un équilibre précis. Quand le cœur s’arrête, tout cesse de fonctionner progressivement. Avec le Dr Michel Sapanet, médecin légiste, Medisite part à la découverte de la dégradation du corps humain.

Quand est-on mort ?

La mort n’est pas un mécanisme immédiat, la durée du processus varie de quelques secondes à plusieurs heures. Dans le sens commun, la mort arrive quand le cœur arrête de battre. La réalité peut être toute autre. Par exemple, en réanimation, la mort du cerveau peut être constatée alors que le cœur et les poumons peuvent continuer de fonctionner plusieurs jours. Le prélèvement d’organe, à part celui de la cornée, se réalise d’ailleurs avant la mort totale. Une fois que le cœur cesse de fonctionner, beaucoup de phénomènes se produisent dans le corps.

Ce qu’il se passe dans le corps après la mort

Le corps change de température

 

Dans son fonctionnement normal, la température corporelle s’équilibre. Mais, quand le cœur s’arrête, des phénomènes cadavériques interviennent. « Plusieurs phénomènes de régulation permettent à la température du corps de se maintenir à 37 degrés. Une fois mort, la température baisse progressivement et tend à rejoindre celle de l’environnement. En moyenne, le corps perd un degré par heure », décrit le Dr Michel Sapanet, médecin légiste et directeur de l’Institut médico-légal de la région Poitou-Charentes. C’est d’ailleurs cette évolution de la température qui permet au médecin légiste de dater la mort.

 

Le corps se rigidifie

 

Toutes les cellules du corps s’oxygènent grâce à la respiration et à la circulation sanguine. Quand le cœur cesse de battre, les cellules ne sont plus alimentées en oxygène et s’autodétruisent. Ce phénomène cause une rigidité cadavérique et débute environ deux heures après le décès. « Le corps devient acide à l’intérieur, toutes les fibres musculaires se contractent, à commencer par la nuque et les muscles masticateurs », souligne le Dr Sapanet, auteur des « Chroniques d’un médecin légiste ».

 

Le corps se colore

Le sang se compose de sérum et de globules rouges. Après l’arrêt cardiaque, les globules rouges se déposent sur les parties basses du corps entrainant une coloration lie de vin. « Ces lividités cadavériques n’existent pas là où il y a des points de pression comme celle du soutien-gorge. Elles permettent au médecin légiste de définir la position du corps lors de la mort », détaille le Dr Sapanet.

 

Le corps se déshydrate

Rapidement après la mort, le corps se déshydrate. Premier marqueur de ce phénomène, la cornée qui se dessèche et devient trouble. Les doigts et les orteils sont également rapidement touchés par la déshydratation.

 

L’odeur se modifie

24 heures après la mort, une tache verte apparaît sur l’abdomen, dans la région de l’appendice. « Cette tache résulte des pigments de la matière fécale. Ces pigments migrent à travers la paroi et sont le premier signe de la putréfaction abdominale », illustre le médecin légiste. De plus, l’odeur du corps se modifie. Avec les heures, l’odeur tend vers celle de la viande froide. « Lors de la putréfaction, le corps émet des odeurs, en particulier de certains fromages ».

Le corps gonfle

Au fil des jours, le corps se dilate sous l’effet des gaz de putréfaction et gonfle. Il devient noir, des bulles apparaissent sur la peau. Elles se remplissent d’un liquide jaune résultant de la fonte de la graisse. Puis la dégradation tend vers une liquéfaction progressive.

Le squelette se désunit

La peau se met à suinter, les cheveux tombent, les parties molles et le corps s’affaissent. Ensuite, arrive le moment de la désunion. Cette étape n’est pas immédiate et prend du temps. Peu à peu, le corps se désunit jusqu’à former un squelette disloqué. Ce sont les doigts qui tombent les premiers alors que les grosses articulations restent connectées plus longtemps.

 

L’esprit  se tiendrait pendant trois jours et plus …près du corps,mais ceci les médecins n’osent pas en parler.Nous vivons une période axée sur le matérialisme.

 

 

 

 

Génétique : un chercheur pirate son propre ADN dans l’espoir de rajeunir

Le chercheur en génétique américain Brian Hanley, 60 ans, teste une méthode assez étrange pour tenter de rajeunir. Véritable pirate de la biologie, il a modifié son propre ADN et commandé des copies, qu’il s’injecte depuis dans la jambe. Puis subit un protocole qui consiste à électrocuter la zone de l’injection afin de permettre aux brins d’ADN de pénétrer les cellules de son corps. Reste que cette auto-expérimentation soulève de nombreuses questions éthiques. 

 

 

Brian Hanley, 60 ans, est un généticien un peu particulier. Il souhaite être le premier être humain à parvenir à rajeunir en s’injectant de l’ADN modifié par ses soins. Il utilise pour cela une méthode expérimentale, dite d’électroporation. Son ADN, qu’il a en quelque sorte piraté, est répliqué selon MIT Technology Review grâce à une entreprise tierce qui propose ce service pour la somme de 10.000 dollars. Son espoir ? Rajeunir !

Un chercheur en génétique s’injecte de l’ADN modifié dans l’espoir de rajeunir

Normalement les recherches actuelles sur les thérapies géniques se concentrent sur l’utilisation d’un vaisseau, généralement un virus, pour insérer voire remplacer les nouveaux gènes directement dans la cellule. Cette méthode, plutôt couteuse, est encore à un stade hautement expérimental. Alors il a opté pour un autre protocole, à la fois plus simple et surtout beaucoup plus douloureux.

Un médecin lui injecte son ADN, une substance visqueuse, directement dans la cuisse. Ensuite, on lui plante deux électrodes tout autour de la zone de l’injection et un courant électrique est appliqué. Cela a pour effet d’ouvrir brièvement la membrane cellulaire, permettant en théorie aux brins d’ADN de pénétrer. Toujours en théorie, cet ADN ne va pas remplacer celui de la cellule.

Mais à l’intérieur, il peut néanmoins commencer à produire des protéines. Celle qu’il recherche, c’est le régulateur de l’hormone de croissance, GHRH qui est normalement sécrété par le cerveau. Sa sécrétion diminue avec l’âge et elle est impliquée dans le système immunitaire, et régule comme son nom l’indique la production d’hormone de croissance. On lui prête aussi des effets sur le vieillissement.

L’effet de cet ADN est temporaire – il finit par être éliminé. Pour vérifier si ça fonctionne son sang est ensuite étudié par des chercheurs de l’université de Harvard. Pour son expérience Brian Hanley a brulé quelques étapes : il est directement passé à l’expérimentation sur lui même, sans même tester la chose sur des cobayes animaux.

La Food And Drugs Administration ne lui a pour cela pas donné d’autorisation. Et s’il a obtenu le soutien de l’Insitute of Regenerative and Cellular Médecine, une institution qui fournit un encadrement éthique aux expérimentations sur l’Homme. Le problème, c’est qu’il précise lui-même avoir menti, en ne précisant pas qu’il allait s’auto-administrer son propre traitement.

Evidemment l’un des risques c’est que l’objectivité de l’étude en soit affectée. Renforcé par un conflit d’intérêt : Brian Hanley est désormais financièrement dépendant des conclusions de son expérience – il n’a pas droit à l’échec, même si celui-ci s’avérait inéluctable. Pour l’instant, les résultats montrent effectivement des niveaux de GHRH élevés suggérant que le traitement a bien eu un effet.

Mais les résultats restent partiels, selon MIT Technology Review. En outre, en l’absence d’une étude scientifique détaillée, il reste difficile d’apprécier l’authenticité des résultats. Nous vous proposons néanmoins de lire l’intégralité de l’article du MIT Technology Review sur le sujet (en Anglais) si vous souhaitez en savoir plus.

 

 

 

Des chercheurs vont tenter de ramener des morts à la vie

Des chercheurs américains vont tenter de ramener des morts à la vie. Ira Pastor, PDG de BioQuark, a indiqué vouloir faire des tests en Amérique latine, afin de « réveiller » des patients en état de mort cérébrale. Le but de la manœuvre est de les faire passer à un état « de conscience minimale ». Un projet qui soulève de nombreuses questions éthiques.

 

La science continue encore et toujours de progresser. Des projets sérieux de greffe de têtesont à l’étude et nous sommes déjà parvenus à reconnecter la moelle épinière de rats. Et il est même possible de modifier le code génétique d’enfants pas encore nés… Ici, l’idée deschercheurs de BioQuark serait de ramener des personnes en état de mort cérébrale à la vie, dans un état de « conscience minimale ».

Les chercheur de la société BioQuark vont essayer de ramener des morts à la vie

C’est le patron de cette société américaine, Ira Pastor, qui a indiqué dans une interview de la revue STAT que des essais seront effectués dans « un pays d’Amérique latine ». Pour parvenir au résultat escompté qu’est l’ « état de conscience minimale », plusieurs techniques seront utilisées en simultané :

  • Une stimulation du nerf médian situé le long du bras (méthode permettant déjà de faire sortir les gens du coma).
  • L’introduction de cellules souches (issues de la graisse du patient) dans le cerveau.
  • L’injection dans la moelle épinière de protéines chimiques créées en laboratoire.
  • Un traitement au laser transcranien (qui en temps normal a des effets neuroprotecteurs sur les personnes ayant fait un AVC)

Ira souligne :

Si une récupération complète des patients en état de mort cérébrale est bien l’objectif à long terme, ce n’est pas l’objectif principal de ce premier protocole.

Un projet qui semble fou, et, qui l’est vraiment ? Ce n’est pas pour rien si les tests seront effectués en Amérique latine : les faire aux USA est interdit. Des questions éthiques sont donc à soulever : les personnes en état de mort cérébrale ne peuvent donner leur consentement, et risqueraient bien de se retrouver dans un état végétatif…

De plus, comment justifier à ces personnes leur « retour » ? La morale risque bien d’en prendre un coup avec ce genre d’expériences, qui, même si elles apportent des résultats, semblent aller au-delà de ce que l’Homme devrait être capable de faire…


DÉVELOPPEMENT:

Greffe de la tête

 

Valery Spiridonovce, jeune milliardaire va se faire greffer la tête sur un autre corps. Le tout grâce aux efforts et aux recherches de Sergio Canavero, un neurochirurgien italien qui depuis des années est un spécialiste du sujet. Le destin de ces deux hommes était fait pour se croiser.

Rappelez vous, l’année dernière, nous avions déjà parlé de Valery Spiridonovce, un richissime russe âgé de 31 ans qui voulait se faire greffer la tête. Car souffrant d’une maladie rare, la maladie de Werdnig-Hoffman, très proche de celle qui touche malheureusement aussi le célèbre astrophysicien Stephen Hawking. Cette maladie dégénérative atrophie tous les muscles au fur et à mesure du temps, au point de devenir complétement paralysé.

Un milliardaire russe va se faire greffer la tête sur un autre corps en 2017

Puisqu’aucun remède n’existe à ce jour, et désespéré de se voir mourir ainsi,  il avait émis le souhait de se proposer comme cobaye afin d’utiliser sa propre tête sur un autre corps. Comme l’on greffe aujourd’hui certaines parties du corps comme un cœur, un poumon, un rein, etc.

Et il est persuadé que la technologie d’aujourd’hui permettrait ce genre de greffe impossible digne du roman fantastique Frankenstein. Le tout en se basant sur les recherches Docteur Canavero ainsi que sur ses multiples expérimentations déjà pratiquées sur des animaux.

Cette fameuse opération longuement préparée depuis des mois aura finalement bien lieu cette année, en décembre. Elle réunira pas moins de 150 spécialistes du monde médical.

Cet exploit incroyable devrait être réalisé dès 2017. Il soulève beaucoup de questions quant aux conséquences néfastes sur la santé des futurs patients. Mais cette opération chirurgicale d’un nouveau genre soulève également des questions d’ordre éthique que les monde médical devra peut être répondre dans un futur proche.

 

 


DÉVELOPPEMENT:

Deux chirurgiens parviennent à reconnecter la moelle épinière de rats

 

Pourra-t-on bientôt faire greffer la tête sur un autre corps ? Le chirurgien italien Sergio Canavero, y croit. Il se prépare à une opération sur un patient russe qui sera, si elle réussit, une première mondiale. Et une première étape décisive vient d’être franchie : Sergio Canavero et Xiao-Ping Ren, son homologue chinois, sont parvenu à reconnecter la moelle épinière de rats. 

 

Cela fait plusieurs mois que l’on vous parle de Valery Spiridonov, un russe de 31 ans qui souffre d’une grave maladie génétique qui se caractérise par une dégénérescence des neurones moteur. Une affection qui le condamne à plus ou moins long terme, et qui l’a motivé à envisager une solution radicale : faire greffer sa tête sur un autre corps.

Greffe de la tête : la moelle épinière de rats reconnectée par des chirurgiens

C’est justement le projet fou de deux chirurgiens Italien et Chinois, Sergio Canavero et Xiao-Ping Ren. Pour cette opération hors-normes d’un coût de 10 millions de dollars, il prévoit une équipe de 80 chirurgiens. Reste que ce la greffe de la tête représente un problème majeur : comment reconnecter la moelle épinière permettant la communication des signaux nerveux entre la tête et le reste du corps ?

Xiao-Ping Ren et Sergio Canavero viennent de publier une étude dans CNS Neuroscience dans laquelle ils décrivent une procédure qui les rapproche de la fameuse opération. Ils seraient déjà parvenu à reconnecter la moelle épinière sur des rats. Ils utilisent pour cela du polyéthylène glycol, une substance qui fait fusionné la membrane des cellules. Et selon leurs conclusions le résultat est impressionnant.

Au bout de 4 semaines, les rats dont la moelle épinière avait été sectionnée puis reconnectée avec du polyéthylène glycol, ont retrouvé leurs fonctions motrices. Les chercheurs en concluent que la paralysie résultant d’une section de la moelle épinière est bel et bien réversible.

Au-delà de la greffe d’une tête sur le corps d’un autre, cette découverte est en-effet un espoir formidable pour tous ceux qui sont paralysés à cause d’une moelle épinière endommagée.

 


…à suivre mes ami(e)s!

 

 

 

Un étudiant de 18 ans créé un soutien-gorge qui détecte les cancers

Julian Rios Cantu, un étudiant mexicain âgé de 18 ans a mis au point un soutien-gorge capable d’aider au dépistage précoce du cancer du sein. Le projet du jeune homme est parti du fait que sa mère lutte elle-même contre la maladie et a même dû subir une ablation de ses deux seins. 

 

 

L’invention géniale de Julian Rios Cantu lui a valu de remporter le premier prix au Global Student Entrepreneur Awards (GSEA). Le soutien-gorge, qui porte le nom EVA, a en fait été développé avec l’aide de trois amis avec lesquels Juilan a monté sa société Higia Technologies. Leur invention est principalement destinée aux femmes ayant une prédisposition génétique au cancer.

Un soutien-gorge détecteur de cancer : comment ça marche ?

Équipé d’environ 200 biosenseurs, le soutien-gorge high-tech inspecte la surface de la poitrine pour détecter les moindres changements de température, de forme et de poids, des signes avant-coureurs de l’apparition d’une tumeur. Et l’autre aspect intéressant est qu’il n’est pas nécessaire de porter le sous-vêtement pendant plus d’une heure par semaine.

 

« Dès qu’une malformation ou une tumeur apparaît dans la poitrine, il y a une sur-vascularisation, donc davantage de flux sanguin pour nourrir la tumeur. Cela conduit également à une augmentation de la température » , explique Julian Rios Cantu. Il ajoute que « EVA est un réseau de biosenseurs qui couvrent la poitrine de la femme. Ils enregistrent les données de température, les analysent et envoient l’information à une application mobile ou à n’importe quel ordinateur ».

Le cancer du sein est une maladie dont on peut facilement venir à bout pour peu qu’il soit dépisté de manière précoce. On sait que des chiens sont entraînés pour renifler le cancer de sein. L’invention de Rios Cantu vient donc s’ajouter à ce genre de méthodes alternatives.

Le jeune homme vient de remporter le meilleur prix au Global Student Entrepreneur Awards (GSEA), en battant 13 autres étudiants entrepreneurs du monde entier. À la clé, un gain de 20 000 dollars empoché.


HORS TEXTE

Cancer du sein : voici comment on entraîne des chiens à les détecter

Le cancer du sein détecté par l’odorat des chiens ? Une étude réalisée en 2012 suggérait que les canidés étaient très doués pour détecter ce type de cancers. Depuis des chiens sont également entraînés en France pour les détecter. Avec un taux de réussite de 70 % l’autre atout du chien, c’est la possibilité de gagner du temps sur la maladie. 

 

On savait déjà à quel point l’odorat du chien était fin. Nos amis à quatre pattes sont d’ailleurs employés comme compagnons dans diverses activités depuis des millénaires, entre autres pour la facilité avec laquelle on peut les dresser et leur odorat exceptionnel. Mais de là à penser qu’ils pouvaient détecter des cancers…

Et pourtant, une étude autrichienne a montré en 2012 que les chiens étaient bel et bien capables de détecter certains cancers. Et ce avec un taux de réussite de 70%, suffisamment haut pour que tout le monde s’y intéresse. Cela permet en effet d’éviter dans certains cas d’avoir recours à une biopsie et de longues analyses.

Et autorise donc le corps médical à commencer plus tôt le traitement adéquat. Grâce à un mécénat à hauteur de 100.000 euros, Isabelle Fromentin et Jacky Experton développent de nouvelles techniques cynophiles dans le cadre du projet Kdog. Des tissus cancéreux fournis par l’institut Curie servent de base olfactive à la mémorisation des chiens.

Le tout se déroule à l’Institut Magnac Laval (Haute-Vienne) sur un ancien site militaire.

Première étape : apprendre aux chiens à mémoriser « l’odeur de cancer »

Le plus difficile, l’étape de mémorisation, sera achevé d’ici à quatre mois. La phase un du programme consiste à trouver des moyens d’isoler pour les chiens l’odeur singulière, et de la leur faire mémoriser. « Pour le chien, c’est un jeu », précise Jacky Experton cité par le site Science et Avenir. « Je lui apprend à associer sa récompense à une odeur singulière », ajoute-t-il.

 

Les quantités de « marqueurs odorants » du cancer du sein sont encore élevées dans les échantillons. Passée cette phase, le dressage va entrer dans une nouvelle : il s’agira alors de tester indépendamment l’hypothèse autrichienne, mais aussi le seuil à partir duquel les chiens sont capables de détecter ces marqueurs odorants.

En plus des avantages cités plus haut, le chien a pour avantage d’accompagner l’homme partout dans ses déplacements. Ce qui offrirait potentiellement une solution de dépistage mobile efficace et surtout bon marché.