


Le Québec est un pays qui est souverain libre et indépendant depuis le 11 décembre 1931 .Dans toute circonstance ou l’on met son vote dans une urne électorale au Québec,on ne fait que nourrir le mensonge et la corruption du système politique actuel,au Canada!
Donc,si vous doutez de ce que je viens de vous écrire , allez consulter çe que le ROI GEORGES 5 A FAIT LE 11 DÉCEMBRE 1931, çe document s’appelle le décret du statu de Westminster, et ensuite le Québec n’a jamais signé aucun documents l’engageant envers le Canada donc en bref le Québec est un pays souverain , libre et indépendant qui n’a rien à demander à personne en ce qui concerne son avenir .De plus,il est libre de couper le cordon quand bon lui semblera ,ça fait plus de 50 ans que nous perdons avec ce que M.Chrétien a mit dans la tête de M.Lévesques ,ça fait 88 ans que le Québec ,secrètement,est maintenu dans l’ignorance de la réalité de ses droits constitutionnels!
Comme nous sommes en droit de nous déclarer ouvertement souverain libre et indépendant ,il serait temps de passer a l’action si non le petit Trudeau actuel va nous noyer dans une pluralité d’indésirables de toutes acabits…choisis sur le volet,en autant qu’ils parlent une autre langue que le français!
Sur demande et avec le consentement des dominions, le Parlement britannique a adopté le Statut de Westminster le 11 décembre 1931. Cette loi donne aux anciennes colonies du Canada, de Terre-Neuve, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l’Afrique du sud et de l’État libre d’Irlande pleins pouvoirs judiciaires, sauf dans les cas où les dominions choisiraient de demeurer subordonnés aux lois britanniques. En leur permettant de passer des lois qui prendront effet à l’extérieur de leur territoire, le statut de Westminster autorise les parlements des dominions à adopter et à appliquer leurs propres politiques étrangères, indépendamment de Londres. Cette clause inclut notamment le droit de déclarer la guerre à une autre nation.
Le Statut de Westminster est une loi britannique qui a été adoptée le 11 décembre 1931. Il s’agit de l’accession quasi définitive du Canada à l’indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Il a promulgué les recommandations du rapport Balfour de 1926, qui avait déclaré que la Grande-Bretagne et ses dominions étaient constitutionnellement « égaux en statut ». Le Statut de Westminster a donné au Canada et aux autres dominions du Commonwealth l’égalité législative avec la Grande-Bretagne. Ils jouissaient ainsi désormais d’une liberté juridique totale, sauf dans les domaines de leur choix. Le statut précisait également les pouvoirs du Parlement canadien et ceux des autres dominions.
Avant 1931, le gouvernement britannique a certains pouvoirs mal définis sur les lois adoptées par les dominions du Commonwealth (le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud, l’État libre d’Irlande et Terre-Neuve). Il a également une autorité prépondérante sur ces assemblées législatives.
Les choses commencent à changer après la Première Guerre mondiale. Les sacrifices du Canada et d’autres dominions sur les champs de bataille européens suscitent en effet un désir accru d’identité nationale et d’autonomie.
Le Canada commence à affirmer son indépendance en matière de politique étrangère au début des années 1920. En 1922, le premier ministre William Lyon Mackenzie King refuse d’aider les forces d’occupation britanniques en Turquie sans avoir obtenu au préalable l’approbation du Parlement. (Voir Affaire Chanak.) En 1923, le Canada signe un traité de pêche avec les États-Unis sans la participation des Britanniques. (Voir Traité du flétan.) En 1926, le Canada crée une ambassade à Washington. Vincent Massey en est le premier ministre canadien (ambassadeur). Il devient ainsi le tout premier envoyé diplomatique canadien en poste dans une capitale étrangère.
La Conférence impériale de 1926 est une étape plus formelle. Elle donne une substance juridique au rapport Balfour du début de cette année-là. Ce rapport déclare que la Grande-Bretagne et ses dominions sont constitutionnellement « égaux en statut ». Le travail de modification du système juridique complexe du Commonwealth se poursuit lors de la Conférence de 1929 sur le fonctionnement de la législation des dominions et de la Conférence impériale de 1930. (Voir aussi Conférences coloniale et impériale.)
Le 11 décembre 1931, le Statut de Westminster est adopté par le Parlement britannique, à la demande et avec le consentement des dominions. Cela permet de clarifier et de cimenter davantage l’indépendance législative des dominions.
Cependant, certaines limites subsistent. Les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada n’arrivaient pas à s’entendre sur la manière dont ils allaient modifier l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (aujourd’hui appelé Loi constitutionnelle de 1867). En conséquence, le Parlement britannique est invité à conserver le pouvoir de modifier la Constitution du Canada jusqu’à ce que les Canadiens puissent trouver leur propre façon de le faire. Le Parlement britannique conserve le pouvoir de modifier la Constitution jusqu’à l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1982. (Voir Rapatriement de la Constitution.)
51 ans plus tard:
En 1982, le Canada s’émancipe complètement de son passé colonial et rapatrie sa Constitution. En effet, il transfère la loi suprême qui régit le pays, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (renommé Loi constitutionnelle de 1867), de la compétence du Parlement britannique aux gouvernements fédéral et provinciaux du Canada. La Constitution est alors ajustée pour y inclure un nouveau mode de révision et une Charte des droits et libertés. Ces derniers changements sont apportés après 18 mois de débats politiques et juridiques féroces qui ont monopolisé la une des journaux et le programme de tous les gouvernements au pays.
AUTRES ÉVIDENCES
Ce geste a eu comme conséquence immédiate l’abrogation implicite de plusieurs dispositions de la Charte de la langue française et a autorisé les tribunaux, et en dernier ressort la Cour suprême du Canada, à déclarer nulles et inopérantes des lois adoptées par l’Assemblée nationale du Québec.
Cette cour, dont la nomination des juges relève du seul gouvernement du Canada, ne s’est d’ailleurs gênée pour priver d’effet durant les 40 dernières années de nombreuses autres dispositions de la Charte de la langue française, ce qu’elle sera sans doute invitée à faire pour les règles de Loi sur la laïcité de l’État. Un juge de la Cour supérieure du Québec a d’ores et déjà invalidé des dispositions de cette loi en invoquant l’article 23 de la Loi constitutionnelle de 1982 relatif aux droits linguistiques de la communauté québécoise d’expression anglaise à l’application duquel le Québec n’a jamais consenti. Comme il n’a pas consenti à ce que toute interprétation de la Charte canadienne doive, en application de son article 27, « concorder avec l’objectif de promouvoir le maintien et la valorisation du patrimoine multiculturel des Canadiens » qui constitue la toile de fond de ce jugement.
« Coup d’état constitutionnel »
Même si 40 ans nous séparent désormais coup de force – voire d’un véritable coup d’État – constitutionnel, il ne faut pas garder le silence et rester les bras croisés devant ce geste que les gouvernements et parlements successifs du Québec ont toujours répudié.
C’est la raison pour laquelle j’ai initié avec Frédéric Bastien et Étienne-Alexis Boucher, l’Institut de recherche sur l’autodétermination des peuples et les indépendances nationales (IRAI), Justice pour le Québec (JQ) et l’Association de défense des droits individuels et collectifs du Québec (ADDICQ), une demande de jugement déclaratoire visant à faire déclarer nuls, invalides et inapplicables, et en particulier à l’endroit du Québec, la Résolution concernant un projet de rapatriement et de modification de la constitution canadienne adoptée par le Parlement du Canada les 2 et 3 décembre 1981, la Loi de 1982 sur le Canada, y compris la Loi constitutionnelle de 1982 ainsi que la Proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982 signée à Ottawa le 17 avril 1982.
Plusieurs arguments sont formulés pour justifier cette demande, et, à titre principal, celui qui veut que le consentement donné par le Parlement du Royaume-Uni à la suite de l’adresse du Parlement du Canada demandant de rapatriement a été vicié du fait d’une atteinte grave par plusieurs juges de la Cour suprême du Canada à l’indépendance judicaire et la séparation des pouvoirs. Il sera également plaidé que plutôt d’inventer de toutes pièces une convention constitutionnelle n’exigeant qu’un degré appréciable de consentement des provinces et récusant l’existence d’un droit de véto pour le Québec, les juges auraient dû appliquer une coutume constitutionnelle qui requerrait le consentement unanime des provinces, incluant l’accord du Québec.
Violation de droit
Un dernier argument veut que le rapatriement et la modification de la Constitution du Canada, sans le consentement du Québec, constituent une violation de droit du peuple québécois à disposer de lui-même. Ainsi, la modification du statut politique, opérée en droit constitutionnel interne par le rapatriement sans le consentement du Québec constitue une violation du droit à l’autodétermination reconnu et garanti au peuple du Québec par la Charte des Nations Unies et les Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme.
Aux personnes qui, au Canada, ont célébré le rapatriement constitutionnel de 1982, nous répondons aujourd’hui que ce rapatriement était – et est encore et toujours aujourd’hui – inconstitutionnel.
CONCLUSION TEMPORAIRE
Je ne saurais trop insister sur l’importance fondamentale de bien renseigner les jeunes générations sur la Vérité sur le Silence des politiciens québécois actuels qui sont tous corrompus et qui mangent dans la main de François Legault,le petit potentat de la fraude sanitaire du COVID 19.
Il est incroyable de constater comment,en 2023,la démocratie est devenue fragilisée par la venue de cette classe de politiciens néo-libéraux qui osent de plus en plus se coucher dans le même lit que l’extrème-gauche bolchévique .En regardant le sens de la dernière élection qui a reporté François Legault et la CAQ au pouvoir…avec 40% de ceux qui se sont déplacés pour aller voter,la question sur la légitimité du mode de scrutin hérité de l’ancien régime désuet (d’avant 1867) se pose totalement et remet en doute la validité morale et physique d’aller voter!
J’invite tous ceux et celles qui veulent vraiment changer le monde et qui m’appuient dans ma démarche,de se regrouper autour d’un vaste mouvement Québécois de Désobéissance Civile qui depuis sa naissance regroupe maintenant plus de 1400 membres!
Seule la désobéissance civile du peuple uni autour d’une volonté génétique à récupérer sa Liberté quitte à mourir au combat s’il le faut,va permettre de réussir là ou toutes les élections manipulées par la pourriture pro-fédéraliste …a échouée!
Ce ne sont pas des mouvements néo-conservateurs qui vont permettre l’indépendance du Québec,mais une unité du peuple avec un objectif commun!
Il nous faut parler aux jeunes hommes et aux jeunes femmes qui sont né après l’infamie trudeauiste du 17 avril 1982 ,de la Vérité et de la Lâcheté des institutions actuelles tout en mentionnant le double-jeu du petit potentat de François Legault!
La Liberté implique la Vérité!
La lutte pour l’indépendance nationale du Québec implique le respect de soi et montrer l’exemple de nos leaders historiques!Aussi,en se battant pour la Justice avec courage contre le gangstérisme des politiciens corrompus au pouvoir: nous vaincrons!
Croire que la lutte pour la Liberté,la Vérité et la Justice puisse être réalisée par l’un ou l’autre des pseudo-partis politiques actuels au Québec,c’est croire encore au Père Noel!
Michel Duchaine,votre humble serviteur prêt à mourir pour la cause de la Liberté!
Ici,il est démontré que le Québec a toujours possédé un droit de veto constitutionnel, tant juridique que conventionnel.
C A N A D A
COUR SUPÉRIEURE
___________________________
PROVINCE DE QUÉBEC
DISTRICT DE MONTRÉAL
No de dossier :
Justice pour le Québec, association créée en vertu du Code civil du Québec, RLRQ, ch. CCQ-1991 et domiciliée au 4522, avenue Jeanne-d’Arc, Montréal (Québec), H1X 2E3
Et
Frédéric Bastien, domicilié au 4522, avenue Jeanne-d’Arc, Montréal (Québec), H1X 2E3
Et
Institut de recherche sur l’autodétermination des peuples et les indépendances nationales (IRAI), personne morale sans but lucratif créée en vertu de la Loi sur les compagnies, partie III, RLRQ, ch. C-38 et domiciliée au 612, rue Saint-Jacques, bureau 15 E, Montréal (Québec), H3C 4M8
Et
Daniel Turp, domicilié au 4530, rue Sherbrooke Ouest, Montréal (Québec), H3Z 1E3
Et
Association de défense des droits individuels et collectifs du Québec (ADDICQ), personne morale sans but lucratif créée en vertu de la Loi sur les compagnies, partie 3, RLRQ, ch. C-38 et domiciliée au 177 4e Rang Ouest, Stoke, (Québec), J0B 3G0
Et
Étienne-Alexis Boucher, domicilié au 177, 4e Rang Ouest, Stoke (Québec), J0B 3G0
Demandeurs
c.
Procureur général du Canada, agissant pour le ministère de la Justice du Canada, dont le domicile est situé au 200, boul. René-Lévesque Ouest, Complexe Guy-Favreau, Tour Est, Montréal, (Québec), H2Z 1X4
Défendeur
2
Et
Procureur général du Québec, agissant pour le ministère de la Justice du Québec, dont le domicile est situé au 1200, route de l’Église, 8e étage, Québec, (Québec), G1V 4M1
Mis-en-cause
DEMANDE EN JUGEMENT DÉCLARATOIRE
(Art. 142 et suiv. C.p.c.)
AU SOUTIEN DE LEUR DEMANDE, LES DEMANDEURS AFFIRMENT CE QUI SUIT :
Par la présente demande, les demandeurs requièrent un jugement déclaratoire visant à déclarer nulles, invalides et inapplicables en droit canadien la Résolution concernant un projet de rapatriement et de modification de la constitution canadienne adoptée par le Parlement du Canada en décembre 1981, la Loi de 1982 sur le Canada y compris la Loi constitutionnelle de 1982, ch. 11 (R.-U) et la Proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982 rendue par lettres patentes signées à Ottawa le 17 avril 1982.
I. LES PARTIES
A. LES DEMANDEURS
1. Le demandeur Justice pour Québec est une association, créée en vertu du Code civil du Québec, RLRQ, Ch. CCQ-1991, domiciliée au 4522, Avenue Jeanne-d’Arc, Montréal (Québec), H1X 2E3, tel qu’il appert de la pièce P-1 ;
2. Le demandeur, M. Frédéric Bastien, est un citoyen canadien domicilié au 4522, Avenue Jeanne-D’Arc, Montréal (Québec), H1X 2E3 ;
3. Le demandeur Institut de recherche sur l’autodétermination des peuples et les indépendances nationales est une personne morale sans but lucratif (IRAI), créée en vertu de la Loi sur les compagnies, partie 3, RLRQ, Ch. C-38, domiciliée au 612, rue Saint-Jacques, Bureau 15 E, Montréal, (Québec), H3C 4M8, tel qu’il appert de la pièce P-2, en liasse ;
4. Le demandeur Daniel Turp, est un citoyen canadien domicilié au 4530, rue Sherbrooke Ouest, Montréal (Québec), H3Z 1E3 ;
5. Le demandeur Association pour la défense des droits collectifs et individuels du Québec (ADDICQ), est une personne morale sans but lucratif, créée en vertu de la Loi sur les compagnies, partie 3, RLRQ, Ch. C-38, domiciliée au au 177 4e Rang Ouest, Stoke, (Québec), J0B 3G0, tel qu’il appert de la pièce P-3 ;
6. Étienne-Alexis Boucher, domicilié au 177, 4e Rang Ouest, Stoke (Québec), J0B 3G0 ;
3
B. LE DÉFENDEUR
7. Le Procureur général du Canada, domicilié au 200, boul. René-Lévesque Ouest, Complexe Guy-Favreau, Tour Est, Montréal (Québec) H2Z 1X4, représente et agit pour le ministère de la Justice du Canada ;
C. LE MIS-EN-CAUSE
8. Le Procureur général du Québec, domicilié au 1200, route de l’Église, 8e étage, Québec (Québec), G1V 4M1, représente et agit pour le ministère de la Justice du Québec ;
II. LES FAITS
9. Au cours des années 1850 et 1860, des premiers pourparlers ont lieu entre le Parlement du Royaume-Uni et celui des provinces de l’Amérique du Nord britannique afin d’unir ces dernières en une seule et même puissance (Dominion) sous la couronne du Royaume-Uni ;
10. En septembre 1864, les délégués des provinces de l’Amérique du Nord britannique (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard et Canada-Uni) se rencontrent à Charlottetown à l’Île-du-Prince-Édouard afin d’établir les principes d’une éventuelle union entre elles ;
11. En octobre 1864, les délégués des provinces de l’Amérique du Nord britannique (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard, Canada-Uni), ainsi que ceux de Terre-Neuve à titre d’observateurs, se réunissent à Québec et adoptent 72 résolutions qui ont jeté les bases de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique qui sera adopté en 1867 ;
12. En 1865, le Parlement du Royaume-Uni adopte le Colonial Laws Validity Act, 28-29 Vict., ch. 63, (ci-après, le « Colonial Laws Validity Act ») ce qui a permis l’adoption du British America Act, 1867, 30-31 Victoria, ch. 3 (R.-U), (ci-après, la « Loi constitutionnelle de 18671 ») ;
13. Entre mars 1865 et juin 1866, les assemblées législatives du Canada-Uni, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse adoptent les 72 résolutions de la Conférence de Québec, tenue en octobre 1864 ;
14. Au cours de cette période, l’assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard a, quant à elle, refusé d’adopter les 72 résolutions de la conférence de Québec, tenue en octobre 1864 ;
15. De décembre 1866 à mars 1867, les délégués du Canada-Uni, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick se réunissent à Londres avec des représentants du gouvernement du Royaume-Uni afin de finaliser la rédaction de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique ;
16. Le 1er juillet 1867, Loi constitutionnelle de 1867 entre en vigueur, son préambule affirmant « que les provinces du Canada, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick ont exprimé le désir de contracter une Union Fédérale pour ne former qu’une seule et même Puissance (Dominion) sous la couronne du Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et d’Irlande, avec une constitution reposant sur les mêmes principes que celle du Royaume-Uni » ;
17. La Loi constitutionnelle de 1867 crée les provinces de l’Ontario et du Québec à partir de ce qui était auparavant la province du Canada-Uni ;
1 Pour des raisons pratiques, les lois constitutionnelles canadiennes sont citées selon leur titre présent à l’Annexe de la Loi constitutionnelle de 1982. Il ne s’agit toutefois pas d’un aveu ou d’une admission quant à la validité de cette dernière.
4
18. De plus, la Loi constitutionnelle de 1867 prévoit un partage des pouvoirs législatifs entre le Parlement du Canada et les législatures provinciales2 ;
19. En outre, la Loi constitutionnelle de 1867 ne contient pas de procédures de modification générale écrite, à l’exception de certaines dispositions précises, pour modifier la Constitution canadienne lorsque les pouvoirs du Parlement canadien et des législatures provinciales sont visés ;
20. Malgré l’absence de procédure générale de modification prévue dans la Loi constitutionnelle de 1867, la Constitution canadienne a tout de même été modifiée à quelques reprises, avant 1982, avec l’accord de l’unanimité des provinces et du Parlement fédéral lorsque les pouvoirs du Parlement canadien et des législatures provinciales étaient visés ;
21. En effet, la Loi constitutionnelle de 1867 a été modifiée avec l’accord unanime des provinces concernées dans les cas suivants (précédents positifs) :
en 1930, par l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1930, par laquelle les provinces de l’Ouest ont reçu la propriété et le contrôle administratif de leurs ressources naturelles ;
en 1931, par l’adoption du Statut de Westminster ;
en 1940, par la création d’un régime national d’assurance-chômage ;
en 1951, par la création d’un régime de pensions de vieillesse, et ;
en 1964, par une modification relative au régime de pensions de vieillesse et prestations additionnelles ;
22. Au cours de la même période, huit (8) tentatives de modifications constitutionnelles (précédents négatifs) se sont soldées par un échec en l’absence de l’accord unanime des provinces à leur sujet3 ;
23. Jusqu’en 1982, la Loi constitutionnelle de 1867 prévoyait que le pouvoir de modifier la constitution de la province, à l’exception des dispositions relatives à la charge de lieutenant-gouverneur, est un pouvoir exclusif des législatures provinciales4 ;
24. En 1931, le Parlement du Royaume-Uni adopte le Statut de Westminster, 22 Geo V, ch. 4 (R.-U.), (ci-après, le « Statut de Westminster ») en vertu duquel les Dominions de l’empire britannique acquièrent leur pleine autonomie juridique ;
25. En vertu du Statut de Westminster de 1931, l’entité fédérale canadienne n’a toutefois pas acquis son autonomie juridique au regard du pouvoir de modifier sa constitution lorsque les pouvoirs du Parlement canadien et des législatures provinciales étaient visés5 ;
26. De plus, l’article 7 (3) du Statut de Westminster de 1931 prévoit que « Les pouvoirs conférés par la présente loi au Parlement du Canada et aux législatures des provinces se limitent à l’édiction de lois dont l’objet relève de leurs compétences respectives6 ».
2 À ce sujet, voir notamment pour les pouvoirs du Parlement canadien, l’article 91 de la Loi constitutionnelle de 1867 et pour les pouvoirs des législatures provinciales, l’article 92 de cette loi.
3 Sur la nécessité d’obtenir l’accord unanime des provinces, tant pour les précédents positifs que négatifs, voir le Renvoi de 1981, p. 891 et suiv.
4 À ce propos, voir la Loi constitutionnelle de 1867, art. 92 (1), (abrogé par la Loi constitutionnelle de 1982).
5 À ce sujet, voir le Statut de Westminster de 1931, art. 7.
6 Id., art. 7 (3).
5
27. En 1949, le Parlement du Royaume-Uni adopte l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (no 2), 13 Geo VI, ch. 81 (R-U), (ci-après, l’ « Acte de l’Amérique du Nord britannique (no 2) » qui prévoit que le Parlement du Canada peut modifier la Constitution canadienne, sauf en ce qui concerne les matières attribuées exclusivement aux législatures des provinces7 ;
28. En octobre 1980, le gouvernement fédéral dépose au Parlement du Canada le Projet de résolution portant adresse commune à Sa Majesté la Reine concernant la Constitution du Canada afin que le Parlement fédéral puisse rapatrier et modifier unilatéralement la Constitution canadienne ;
29. En réaction, les provinces du Manitoba, de Terre-Neuve et du Québec saisirent leur cour d’appel respectives par procédures de renvoi afin qu’elles se prononcent notamment sur la légalité de la démarche du gouvernement canadien pour rapatrier et modifier la Constitution canadienne sans l’assentiment de toutes les provinces ;
30. La Cour d’appel du Manitoba et celle du Québec indiquèrent notamment, dans le cadre de renvois, que la démarche du gouvernement du Canada était légale tandis que pour la Cour d’appel de Terre-Neuve, qui se prononça également par renvoi, cette démarche était illégale8 ;
31. Le 28 septembre 1981, la Cour suprême du Canada s’est prononcée sur cette question, en appel des renvois des cours d’appel du Manitoba, du Québec et de Terre-Neuve, dans le Renvoi : Résolution pour modifier la Constitution, [1981] 1 R.C.S. 753 (ci-après, le « Renvoi de 1981 ») ;
32. De manière succincte, les juges majoritaires de la Cour suprême énoncent dans le Renvoi de 1981 que :
le projet de résolution présenté par le gouvernement fédéral en octobre 1980 aurait des effets sur les relations fédérales-provinciales ou sur les pouvoirs et privilèges garantis aux provinces ;
Que la Loi de 1982 sur le Canada et la Loi constitutionnelle de 1981 (devenue Loi constitutionnelle de 1982) porteront atteinte à l’autorité législative des législatures provinciales en vertu de la constitution canadienne et au statut ou rôle des législatures ou gouvernements provinciaux au sein de la fédération canadienne si elles entrent en vigueur ;
qu’au point de vue juridique, le consentement des provinces n’est pas constitutionnellement nécessaire pour modifier la Constitution canadienne lorsque cette modification a un effet sur les relations fédérales-provinciales ou altère les pouvoirs, les droits ou les privilèges que la Constitution canadienne accorde ou garantit aux provinces, à leurs législatures ou à leurs gouvernements, et ;
qu’au point de vue de la convention constitutionnelle, un degré appréciable de consentement provincial, que les politiciens et non les tribunaux doivent fixer, est conventionnellement nécessaire pour modifier la constitution canadienne9 ;
33. Le 5 novembre 1981, les premiers ministres de toutes les provinces, à l’exception du Québec, signent une entente constitutionnelle pour rapatrier et modifier la Constitution canadienne ;
34. En décembre 1981, le Parlement canadien a adopté une résolution concernant un projet de rapatriement et de modification de la Constitution canadienne ;
7 À ce propos, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (no 2) a ajouté l’article 91 (1) à la Loi constitutionnelle de 1867. L’Acte de l’Amérique du Nord britannique (no 2) et l’article 91 (1) de la Loi constitutionnelle de 1867 ont été abrogés par la Loi constitutionnelle de 1982.
8 Reference re Amendments of the Constitution of Canada, 1981 CanLII 3000 (MB CA) ; Reference re Amendments of the Constitution of Canada 1981 CanLII 2638 (NL CA) ; Renvoi : Résolution pour modifier la Constitution, [1981] C.A. 80.
9 Renvoi : Résolution pour modifier la Constitution, [1981] 1 R.C.S. 753.
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35. À ce propos, le 9 décembre 1981, le gouvernement du Québec a saisi la Cour d’appel du Québec, par procédure de renvoi, afin de déterminer si le consentement du Québec était nécessaire, par convention, pour l’adoption par le Parlement du Canada d’une résolution visant à modifier la Constitution canadienne de manière à affecter l’autorité de la législature québécoise et du gouvernement québécois au sein de la Constitution canadienne ;
36. Dans un avis du 7 avril 1982, Cour d’appel du Québec statue que le consentement du Québec n’est pas nécessaire, au point de vue conventionnel, pour l’adoption par le Parlement du Canada d’une résolution visant à modifier la Constitution canadienne10 ;
37. Le 6 décembre 1982, la Cour suprême du Canada s’est prononcée sur cette question, en appel du renvoi de la Cour d’appel du Québec11 ;
38. À cette occasion, la Cour suprême a énoncé, par renvoi, que le Québec n’a pas de droit de veto conventionnel sur les modifications constitutionnelles qui ont un effet sur le pouvoir législatif de la province ;
39. Entretemps, le 29 mars 1982, le Parlement du Royaume-Uni a adopté la Loi de 1982 sur le Canada, 1982, ch. 11, qui contient à son annexe B la Loi constitutionnelle de 198212 ;
40. La Loi de 1982 sur le Canada indique, à son préambule, qu’elle a été adoptée à la demande et avec le consentement du Canada ;
41. De plus, la Loi constitutionnelle de 1982, qui constitue l’Annexe B de la Loi de 1982 sur le Canada, a enchâssé la Charte canadienne et droits et libertés ainsi qu’une formule de modification de la Constitution canadienne ;
42. La Loi constitutionnelle de 1982 est entrée en vigueur par la Proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982, rendue par lettres patentes signées à Ottawa le 17 avril 1982 ;
43. La Loi constitutionnelle de 1982 prévoit qu’elle est la loi suprême du Canada et qu’elle rend inopérante les dispositions incompatibles de toute autre règle de droit13 ;
44. La Loi constitutionnelle de 1982 s’applique tant au Parlement canadien qu’à toutes les législatures provinciales14 ;
45. À ce jour, la législature du Québec, connue sous le nom de l’Assemblée nationale du Québec, donné son accord à la Résolution concernant un projet de rapatriement et de modification de la constitution canadienne, à la Loi de 1982 sur le Canada y compris la Loi constitutionnelle de 1982, ch. 11 (R.-U.) et à la Proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982 ;
10 Renvoi sur l’opposition du Québec à une résolution pour modifier la Constitution, [1982] C.A. 33.
11 Renvoi sur l’opposition du Québec à une résolution pour modifier la Constitution, [1982] 2 R.C.S. 793.
12 Loi constitutionnelle de 1982, constituant l’annexe B de la Loi de 1982 sur le Canada, 1982, ch. 11 (R.-U.).
13 Loi constitutionnelle de 1982, art. 52 (1).
14 Id., art. 32, 36 et 38 et suiv.
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III. LA POSSIBILITÉ DE CONTESTER LA LOI CONSTITUTIONNELLE DE 1982
46. D’emblée, les tribunaux canadien ont le pouvoir d’exercer le contrôle de la constitutionnalité du droit applicable au Canada ainsi que des actes de la Couronne fédérale et des Couronnes provinciales15 ;
47. De plus, l’adoption d’une loi constitutionnelle doit respecter les procédures de modification en vigueur pour être valide ;
48. En outre, la contestation des lois constitutionnelles est imprescriptible16 ;
49. Qui plus est, tous les justiciables peuvent contester la constitutionnalité d’une loi17 ;
50. De même, la contestation des actes de la Couronne fédérale et des Couronnes provinciales est également imprescriptible18 ;
51. Au surplus, le Renvoi de 1981 et le Renvoi de 1982 n’ont pas l’autorité de la chose jugée puisque les renvois constituent des avis consultatifs par les tribunaux concernés, qui ne sont pas juridiquement contraignants, bien qu’ils soient suivis en pratique19 ;
52. D’ailleurs, la Cour suprême n’est pas liée par ses propres jugements, et ce, sans admission sur le caractère contraignant des renvois prononcés par ce tribunal20 ;
53. Dans le cadre de la présente requête, il n’y a pas non plus d’autorité de la chose jugée puisqu’il n’y a pas d’identité entre les parties par rapport au Renvoi de 1981 et au Renvoi de 1982 et que les questions posées dans la présente demande sont nouvelles ;
IV. LES MANQUEMENTS À LA SÉPARATION DES POUVOIRS ET À L’INDÉPENDANCE DES TRIBUNAUX LORS DU RENVOI DE 1981
54. D’emblée, le principe de l’indépendance judiciaire découlant du préambule de la Loi constitutionnelle de 1867 a la même autorité supralégislative, pour les tribunaux judiciaires, que le dispositif de la Constitution21 ;
55. Ainsi, le principe de la séparation entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire, ainsi que son corollaire, l’indépendance judiciaire, sont donc des principes enchâssés dans la Constitution canadienne ;
56. Or, au moment du Renvoi de 1981, ce principe n’a pas été respecté tel que nous le montrent des documents émanant du Foreign Office britannique ;
15 Voir notamment : Renvoi sur les droits linguistiques au Manitoba, [1985] 1 R.C.S. 721, 745 ; Manitoba Metis Federation Inc. c. Canada (Procureur général), 2013 CSC 14 (CanLII).
16 Renvoi sur les droits linguistiques au Manitoba, Id.
17 Voir notamment : Immeubles Port Louis Ltée c. Lafontaine (Village), [1991] 1 R.C.S. 326, p. 360 ; Canada (Procureur général) c. Borowski, [1981] 2 R.C.S. 575, p. 598 ; Henderson c. Québec (Procureur général), 2007 QCCA 1138 (CanLII), par. 64 et suiv.
18 Manitoba Metis Federation Inc. c. Canada (Procureur général), préc., note 13.
19 Loi sur la Cour suprême du Canada, L.R.C. (1985), art. 53 ; R. c. Bedford, 2013 CSC 72, par. 40.
20 Capital Cities Communications Inc. c. C.R.T.C., 2 R.C.S. 141, p. 161.
21 R. c. Beauregard, [1986] 2 R.C.S. 56 ; Renvoi relatif à la rémunération des juges de la Cour provinciale de l’Île-du-Prince-Édouard, [1997] 3 R.C.S. 3 ; Ocean Port Hotel Ltd. c. Colombie-Britannique (General Manager, Liquor Control and Licensing Branch), [2001] 2 R.C.S. 781 ; Bell Canada c. Association canadienne des employés de téléphone, [2003] 1 R.C.S. 884, p. 899-900.
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57. En effet, dans une dépêche diplomatique, le High Commissioner britannique au Canada, John Ford, précise, le 9 octobre 1980, qu’il a eu une discussion avec le juge de la Cour suprême du Canada, Willard Estey, dans laquelle ce dernier lui a mentionné que le projet de loi joint à l’adresse présentée à la Chambre des communes en octobre 1980 pose des problèmes au regard du droit impérial relatif à l’indépendance des anciennes colonies britanniques et que le juge Willard Estey a également informé du personnel du ministère de la Justice du Canada à ce sujet, tel qu’il appert de la pièce P-4 ;
58. Le 27 mars 1981, le High Commissioner britannique au Canada, John Ford, informe le Foreign Office, dans un télégramme classé confidentiel que le juge en chef de la Cour suprême du Canada a informé le gouvernement du Canada qu’il espère que le Renvoi de la Cour suprême du Canada (Renvoi de 1981) sera transmis avant que la session parlementaire soit terminée au Royaume-Uni, tel qu’il apert de la pièce P-5 ;
59. Dans un document de breffage d’une rencontre du cabinet (conseil exécutif) britannique du 21 mai 1981, il est écrit que les ministres ont des indications à l’effet que la majorité des juges de la Cour suprême sont en faveur de la position du gouvernement du Canada, et ce, alors que le Renvoi de 1981 ne sera rendu public que le 28 septembre suivant, tel qu’il appert de la pièce P-6 ;
60. Le 2 juillet 1981, Robert Armstrong, secrétaire du conseil exécutif britannique, précise dans une note confidentielle, que Michael Pitfield, secrétaire du conseil exécutif canadien, lui a dit qu’il a eu une discussion téléphonique avec le juge en chef de la Cour suprême du Canada, Bora Laskin, selon laquelle ce dernier retourne au Canada pour aller discuter avec ses collègues de la décision que Cour doit rendre sur la question constitutionnelle et que cette décision pourrait être rendue le 7 juillet suivant, tel qu’il appert de la pièce P-7 ;
61. Le 2 juillet 1981, Lord Carrington, ministre des Affaires étrangères britannique, informe Robert Moran, High Commissioner britannique au Canada, dans un télégramme classé secret que le juge en chef de la Cour suprême du Canada, Bora Laskin, a discuté la veille avec le Michael Havers, procureur-général britannique, pour l’informer qu’il y a une mésentente importante parmi ses collègues au sujet de la décision que la Cour doit rendre au sujet de la Constitution, qu’il ne faut pas attendre de décision avant la fin du mois d’août et que cette décision doit être rédigée avec soin et traduite dans les deux langues officielles du Canada, tel qu’il appert de la pièce P-8 ;
62. Le 13 juillet 1981, Robert Armstrong, secrétaire du conseil exécutif britannique, écrit, dans un message confidentiel, à Michael Alexander, conseiller politique de Margaret Thatcher, tel qu’il appert de la pièce P-9 ;
63. Dans ce message confidentiel, Robert Armstrong écrit que Bora Laskin, a informé Michael Pitfield, secrétaire du conseil privé canadien, qu’il était rentré à Ottawa pour faire entendre raison à ses collègues (to bang their heads together) dans le cadre de la décision à rendre dans le dossier constitutionnel canadien, tel qu’il appert de la pièce P-9 ;
64. Le 16 juillet 1981, Ian Sinclair, conseiller légal au Foreign Office britannique, informe Martin Berthoud, chef de la diplomatie britannique pour l’Amérique du Nord, dans une correspondance confidentielle, qu’il a discuté la veille avec le juge en chef de la Cour suprême du Canada, Bora Laskin, du fait que ce dernier était rentré à Ottawa quelques jours auparavant pour faire entendre raison à ses collègues (to try to knock a few heads together) mais que ces derniers sont toujours divisés sur la décision à rendre dans le dossier constitutionnel canadien, tel qu’il appert de la pièce P-10 ;
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65. Le 10 septembre 1981, le High commissioner, Robert Moran, informe le Foreign Office qu’il a eu une discussion la veille avec le juge en chef de la Cour suprême du Canada, Bora Laskin, et que celui-ci lui a indiqué qu’il allait les informer quelques jours à l’avance de la production du jugement sur la constitution, qu’il ne pouvait pas mettre de la pression sur ses collègues et que la Cour devait produire une traduction française précise du jugement de tout ce qui affecte les droits du Québec, tel qu’il appert de la pièce P-11 ;
66. Dans ce document, Robert Moran écrit que les juges de la Cour suprême du Canada sont toujours divisés en ce qui concerne le jugement sur la constitution, tel qu’il appert de la pièce P-11 ;
V. LE CARACTÈRE JURIDIQUE DE LA PROCÉDURE GÉNÉRALE DE MODIFICATION UTILISÉE ENTRE 1867 et 1982
67. Dans le Renvoi de 1981, les juges majoritaires de la Cour suprême précisent que la procédure générale de modification ainsi que le rapatriement constitutionnel contiennent des éléments juridiques mais également des aspects conventionnels ;
68. Au point de vue juridique, les juges majoritaires se prononcent sur la possibilité, pour le Parlement canadien, de modifier et rapatrier unilatéralement la Constitution canadienne ;
69. Au regard de la nécessité, pour le Parlement fédéral, d’obtenir l’accord de toutes les provinces pour modifier et rapatrier la Constitution canadienne, les juges majoritaires se prononcent au point de vue de la convention constitutionnelle ;
70. Pour les juges majoritaires dans le Renvoi de 1981, les conventions constitutionnelles sont de nature politique, ce qui fait en sorte que les tribunaux ne peuvent sanctionner leur violation22 ;
71. Or, pour les acteurs dans les précédents relatifs à la modification et au rapatriement de la Constitution canadienne, celle-ci ne revêt qu’un caractère juridique et relève des législateurs ;
72. En effet, le 30 septembre 1964, le ministre de la Justice, M. Guy Favreau, déclare à la Chambre des communes du Canada, en réponse à des questions sur la Conférence constitutionnelle de juillet 1964, tenue à Charlottetown, que la modification et le rapatriement de la Constitution canadienne sont une question d’ordre juridique qui intéresse le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux en tant que législateurs, tel qu’il appert de la pièce P-12 ;
73. De plus, dans le Livre blanc de 1965 portant sur la modification de la Constitution du Canada, il est indiqué que la méthode prévue pour modifier la constitution d’un pays est un aspect essentiel du droit qui régit un pays et que la formule de modification est une partie importante de l’acte constitutif d’États fédéraux, tel qu’il appert de la pièce P-13 ;
74. Dans le Renvoi de 1981, les juges majoritaires ont précisé que le Livre blanc de 1965 est l’exposé officiel d’une politique gouvernementale, sous l’autorité du ministre fédéral de la Justice en tant que membre d’un gouvernement responsable devant le Parlement qui n’a été contesté par aucune législature provinciale23 ;
22 Renvoi de 1981, p. 774 et suiv. et p. 882.
23 Renvoi de 1981, p. 900.
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75. Ainsi, les parties visées par la procédure de modification et de rapatriement de la Constitution mise en place avant l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1982 convenaient que celle-ci était d’ordre juridique et non conventionnelle ;
76. Les tribunaux sont donc compétents pour se prononcer sur la validité de l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1982 au regard de la nécessité, pour le Parlement fédéral, d’obtenir l’accord préalable de la législature de toutes les provinces pour modifier et rapatrier la Constitution canadienne à cette occasion ;
VI. L’ABSENCE DE COMPÉTENCE DU PARLEMENT FÉDÉRAL POUR MODIFIER ET RAPATRIER UNILATÉRALEMENT LA CONSTITUTION
77. Ainsi que nous l’avons mentionné, les juges majoritaires de la Cour suprême du Canada ont énoncé, dans le Renvoi de 1981, que d’un point de vue juridique, le Parlement fédéral pouvait modifier et rapatrier la Constitution canadienne puisque le consentement des provinces n’était pas nécessaire, ce qui est contesté par la présente requête ;
A. L’ATTEINTE AU DROIT À L’AUTONOMIE DU QUÉBEC ET DES PROVINCES
78. Dans le Renvoi de 1981, les juges majoritaires de la Cour suprême du Canada précisent que le projet de modification et de rapatriement constitutionnel porterait atteinte à l’autorité à l’autorité législative des législatures provinciales en vertu de la constitution canadienne et au statut ou rôle des législatures ou des gouvernements provinciaux au sein de la fédération canadienne ;
79. Or, la Loi constitutionnelle de 1867 ne permet pas au Parlement fédéral de porter atteinte aux pouvoirs législatifs exclusifs des législatures provinciales sans leur accord, lequel n’a jamais été donné par la législature du Québec ;
80. De ce fait, la Loi constitutionnelle de 1982 porte atteinte à l’autonomie des provinces, dont le Québec, protégée notamment par l’article 92 de la Loi constitutionnelle de 1867 ;
81. Par ailleurs, la Loi constitutionnelle de 1982 porte atteinte au pouvoir des provinces, dont le Québec, de modifier la constitution de la province prévus à l’article 91 (1) de la Loi constitutionnelle de 1867 ;
82. Au surplus, le Parlement fédéral et les législatures provinciales ne pouvaient modifier et rapatrier la Constitution de manière à porter atteinte à l’autonomie d’une province, protégée notamment par l’article 91 et 92 de la Loi constitutionnelle de 1867, sans son accord préalable ;
83. L’accord unanime préalable des provinces était donc nécessaire pour toute modification constitutionnelle et pour rapatrier la Constitution lorsque les pouvoirs exclusifs du Parlement et de toutes les législatures provinciales étaient concernés ;
B. L’ATTEINTE AU PARTAGE DES POUVOIRS EXCLUSIFS ENTRE LE PARLEMENT ET LES LÉGISLATURES PROVINCIALES
84. D’emblée, l’article 92 (1) de la Loi constitutionnelle de 1867 (abrogé par la Loi constitutionnelle de 1982) précise que le pouvoir de modifier la constitution d’une province est un pouvoir exclusif des législatures provinciales ;
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85. Par ailleurs, l’article 91 (1) de la Loi constitutionnelle de 1867, ajouté en 1949 et abrogé par la Loi constitutionnelle de 1982, précise, quant à lui que le gouvernement fédéral n’est autorisé à modifier la Constitution canadienne que dans les champs de compétence fédéraux ;
86. En 1931, l’article 7 (3) du Statut de Westminster précise que le Parlement canadien et les législatures provinciales ne peuvent édicter des lois que dans leurs compétences respectives ;
87. En 1937, le Comité judiciaire du Conseil privé statue qu’une loi adoptée par le Parlement fédéral, qui affecte les compétences en matière de droits civils dans chaque province, est invalide24 ;
C. L’ATTEINTE AUX POUVOIRS EXCLUSIFS DE LA LÉGISLATURE DU QUÉBEC EN MATIÈRE DE PROPRIÉTÉ ET DROITS CIVILS
88. L’article 94 de la Loi constitutionnelle de 1867 énonce que le gouvernement fédéral n’est autorisé à uniformiser que les lois relatives à la propriété et au droit civil et la procédure dans les tribunaux de l’Ontario, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, avec leur accord, ce qui exclut les lois en cette matière pour le Québec ;
89. En effet, les pouvoirs de la province de Québec en matière de propriété et de droit civil sont protégés en vertu de l’Acte de Québec de 1774 et de la Loi constitutionnelle de 1867, ce qui fait en sorte que le Parlement canadien ne peut y porter atteinte, ni adopter des lois pour uniformiser les lois relatives à la propriété et au droit civil du Québec, ni passer outre au désaccord que celui-ci a exprimé à l’encontre de la modification et du rapatriement de la Constitution25 ;
90. Dans les faits, la Loi constitutionnelle de 1982 est contraire à l’article 94 de la Loi constitutionnelle de 1867 puisqu’elle porte atteinte, sans son consentement, aux pouvoirs exclusifs de la législature du Québec en matière de propriété et de droit civil en plus d’uniformiser les lois en matière de propriété et de droits civils du Québec avec celles des autres provinces, ce qui n’est pas permis pour le Québec ;
91. Ainsi, au contraire des conclusions énoncées dans le Renvoi de 1982, la législature du Québec possédait donc un droit de veto, au point de vue juridique, en vertu de l’article 94 de la Loi constitutionnelle de 1867 à l’égard de toute modification constitutionnelle qui pourrait affecter ses droits, intérêts et privilèges en matière de propriété et de droits civils ;
D. L’ACCORD UNANIME DES PROVINCES POUR ADHÉRER AU PACTE RELATIF AUX DROITS CIVILS ET POLITIQUES
92. En 1976, le Canada n’a adhéré au Pacte international sur les droits civils et politiques qu’après avoir reçu l’adhésion de toutes les provinces, lesquelles participent à sa mise en oeuvre ;
93. Or, le Pacte international sur les droits civils et politiques prévoit à son article 2 (2) que les États qui sont parties à ce Pacte doivent le faire en conformité avec leurs procédures constitutionnelles26 ;
24 The Attorney-General of Canada v. The Attorney-General of Ontario and Others, [1937] UKPC 7.
25 Acte de Québec de 1774, 14 Geo III, c. 31 (R.-U.) reproduit dans L.R.C. 1985 app. II, no 2 ; Loi constitutionnelle de 1867, art. 92 (13).
26 Nations Unies, Pacte international relatif aux droits civils et politiques, [En ligne] [https://www.ohchr.org/fr/instruments-mechanisms/instruments/international-covenant-civil-and-political-rights] (page consultée le 4 avril 2022).
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94. Ainsi, le fait que le Canada n’a adhéré à ce Pacte qu’après avoir reçu l’approbation de toutes les provinces, alors qu’il devait le faire en conformité avec ses procédures constitutionnelles, montre que l’accord préalable des provinces lorsque leurs compétences exclusives sont visées est nécessaire et fait partie des procédures constitutionnelles de l’entité fédérale canadienne ;
E. L’ABSENCE D’UNE DEMANDE ET DU CONSENTEMENT DU « CANADA »
95. Le sens du mot « Canada », est énoncé dans le préambule de la Loi constitutionnelle de 1867 de cette manière : « Whereas the Provinces of Canada, Nova Scotia, and New Brunswick have expressed the Desire to be federally united into One Dominion under the Crown of the United Kingdom of Great Britain and Ireland, with a constitution similar in Principle to that of United Kingdom » ;
96. L’article 4 de la Loi constitutionnelle de 1867 précise « Unless it is otherwise expressed or implied, the Name Canada shall be taken to mean Canada as constituted under this Act » ;
97. Or, l’article 3 de la même Loi indique que « […] the provinces of Canada, Nova Scotia, and New Brunswick shall form and be One Dominion under the Name of Canada ; and on and after that Day those Three Provinces shall form and be One Dominion under that Name accordingly » ;
98. De même, l’article 5 de cette Loi édicte que : « Canada shall be divided in Four Provinces, named Ontario, Quebec, Nova Scotia, and New Brunswick » ;
99. Au surplus, dès 1904, le Comité judiciaire du Conseil privé précise que le mot « Canada », dans la Constitution canadienne doit être interprété dans un sens large afin de comprendre les provinces et les territoires qui sont présents dans l’entité fédérale27 ;
100. Ainsi, la demande et le consentement nécessaire pour que le Parlement du Royaume-Uni adopte la Loi constitutionnelle de 1982, tel que prévu à l’article 4 du Statut de Westminster de 1931 et dans le préambule du Canada Act, 1982, (R-U), c. 11, devait être donné par le Canada en tant qu’entité fédérale, incluant toutes ses provinces ;
101. D’ailleurs, dans le Livre Blanc de 1965 portant sur la modification de la Constitution canadienne, il est précisé, au regard du troisième principe général qui y est énoncé, que le gouvernement britannique ne doit pas intervenir dans les affaires du Canada, sauf s’il en est requis par le gouvernement fédéral agissant au nom de tout le Canada, tel qu’il appert de la pièce P-13 ;
102. Pour toutes ces raisons, le Parlement fédéral n’a jamais eu, avant l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1982, le pouvoir de modifier et rapatrier unilatéralement la Constitution canadienne au point de vue juridique ;
VI. LA NÉCESSITÉ D’OBTENIR L’ACCORD PRÉALABLE DE TOUTES LES PROVINCES POUR MODIFIER ET RAPATRIER LA CONSTITUTION
103. Dans le Renvoi de 1981, les juges majoritaires énoncent qu’au point de vue de la convention constitutionnelle, un degré appréciable de consentement provincial, que les politiciens et non les tribunaux doivent fixer, est nécessaire pour modifier la constitution canadienne ;
27 The Attorney General for the Province of New Brunswick et al. v. The Attorney General for the Dominion of Canada, [1904] UKPC 67.
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104. Pour ce faire, ils abordent le quatrième principe concernant la procédure de modification de la Constitution énoncé dans le Livre blanc de 1965, dans lequel il est énoncé qu’« [i]l n’a pas été facile […] de préciser la nature et l’étendue de la participation provinciale à la procédure de modification28 » ;
105. Ce faisant, ils omettent de discuter du paragraphe suivant portant sur ce principe dans le Livre blanc de 1965 dans lequel toutes les modifications constitutionnelles, qu’elles touchent ou non les pouvoirs exclusifs des législatures provinciales sont abordées sans distinction, ce qui explique pourquoi la nature et l’étendue de la participation provinciale à la procédure de modification ne sont pas faciles à préciser29 ;
106. Toutefois, il est précisé, dans ce paragraphe qu’« [e]n cinq occasions – en 1907, 1940, 1951, 1960 et 1964 – le gouvernement fédéral a consulté toutes les provinces sur des projets de modification intéressant chacune d’elles30 » ;
107. Or, ce sont ces modifications en particulier qu’il faut aborder pour savoir si l’accord unanime des provinces était requis pour modifier la Constitution lorsque leurs pouvoirs exclusifs sont concernés, tel que le prévoit le Renvoi de 198131 ;
108. De plus, comme nous l’avons vu, la procédure de modification constitutionnelle applicable avant l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1982 doit être analysée du point de vue juridique et non conventionnel ;
109. À ce propos, la Loi constitutionnelle de 1867, ne permet ni au Parlement fédéral de légiférer dans les champs de compétences des provinces ni aux législatures provinciales de légiférer à l’égard des autres provinces32 ;
110. En conséquence, seule la législature provinciale concernée peut modifier la constitution de sa propre province, ce qui fait en sorte que l’accord préalable du Parlement fédéral et de toutes les législatures provinciales était nécessaire pour modifier et rapatrier la Constitution en 198233 ;
111. De surcroît, les délégués qui ont adopté les 72 résolutions lors de la Conférence de Québec de 1864 et qui se sont prononcés sur la question ainsi que les acteurs fédéraux et provinciaux impliqués dans les précédents pour modifier la Constitution, ont précisé que toutes les provinces devaient donner leur accord préalable avant de s’adresser au Parlement du Royaume-Uni ;
A. LES DÉLÉGUÉS QUI ONT ADOPTÉ LES 72 RÉSOLUTIONS LORS DE LA CONFÉRENCE DE QUÉBEC DE 1864
112. D’emblée, tel que précisé, les 72 résolutions adoptées lors de la conférence de Québec de 1864 ont jeté les bases de la Loi constitutionnelle de 1867 ;
113. Lors des débats parlementaires, dans chaque province (colonie) qui se sont réunies sous une même puissance (Dominion) dans le cadre de la Loi constitutionnelle de 1867, plusieurs délégués présents à la Conférence de Québec de 1864 ont précisé de quelle manière cette dernière loi pourrait être modifiée dans le futur ;
28 Renvoi de 1981, p. 899.
29 Livre blanc de 1965, p. 16.
30 Id.
31 Renvoi de 1981, p. 891 et suiv.
32 Loi constitutionnelle de 1867, art. 91 et 92.
33 Id, art. 92 (1)
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114. D’abord, la 70e résolution adoptée lors de la Conférence de Québec de 1867 prévoit que la sanction du parlement impérial (Royaume-Uni) et celui des parlements locaux (provinces) doit être obtenue pour que ces dernières soient assujetties aux 72 résolutions, ce qui montre la nécessité d’obtenir l’accord de toutes les provinces pour adhérer à la Loi constitutionnelle de 1867, tel qu’il appert de la pièce P-14 ;
115. Par ailleurs, le 3 et le 6 février 1865, John A. McDonald, procureur-général de la section ouest du Canada, mentionne à la législature du Canada-Uni que les 72 résolutions adoptées à la Conférence de Québec de 1864 constituent un traité entre les différentes colonies et qu’on ne peut les modifier à moins d’obtenir l’accord de toutes les autres colonies dont leurs représentants les ont adoptées à l’unanimité, tel qu’il appert de la pièce P-15 ;
116. Le 6 février 1865, John A. McDonald, précise également que les provinces ne peuvent modifier les 72 résolutions adoptées lors de la Conférence de Québec de 1864, tout comme le Royaume-Uni ne peut modifier, sans l’accord de l’Écosse, l’Acte d’Union qui l’unit à cette dernière, tel qu’il appert de la pièce P-15 ;
117. Le 8 février 1865, George Brown, président du Conseil, indique lui aussi à la législature du Canada-Uni que les 72 résolutions constituent un traité entre les différentes colonies et qu’on ne peut les modifier sans l’accord de toutes les autres colonies, tel qu’il appert de la pièce P-16 ;
118. Le 9 février 1865, Thomas d’Arcy McGee, ministre de l’Agriculture, mentionne devant cette même législature que le Parlement impérial a donné l’autorité aux colonies d’Amérique du Nord britannique de conclure un traité afin de s’unir et de se doter d’une loi constitutionnelle, que les 72 résolutions adoptées lors de la Conférence de Québec de 1864 ne peuvent être modifiées sans l’accord des autres colonies et que l’accord unanime de ces dernières et du Parlement impérial est nécessaire pour que ces résolutions soient adoptées, tel qu’il appert de la pièce P-17 ;
119. Le 16 février 1865, Sir Paschal-Étienne Taché, membre du conseil législatif, receveur-général et ministre de la Milice, déclare également devant l’assemblée législative du Canada-Uni que les 72 résolutions constituent un traité en vue de l’union fédérale des colonies de l’Amérique du Nord britannique, tel qu’il appert de la pièce P-18 ;
120. Le 17 février 1865, Alexander Campbell, membre du conseil législatif et ministre des Terres de la Couronne précise devant cette assemblée qu’ils ont le pouvoir de faire une adresse à Sa Majesté pour modifier la Constitution après avoir obtenu le consentement unanime de l’ensemble des colonies de l’Amérique du Nord britannique, tel qu’il appert de la pièce P-19 ;
121. Le 7 mars 1865, George Étienne Cartier, procureur-général de la section est du Canada-Uni, mentionne que le gouvernement du Canada-Uni ne sera lié par la Constitution qu’en autant que les autres parties contractantes l’accepteront, tel qu’il appert de la pièce P-20 ;
122. Le 18 mars 1866, une lettre de M. Edward Caldwell, secrétaire d’État aux colonies du gouvernement britannique, est portée à la connaissance de l’assemblée législative du Nouveau-Brunswick afin de les informer que Sa Majesté est en faveur des 72 résolutions adoptées à la Conférence de Québec de 1864 et que lorsque celles-ci seront adoptées par les législatures provinciales concernées, elles pourront être présentées au Parlement impérial, tel qu’il appert de la pièce P-21 ;
123. Le 6 avril 1866, Charles Tupper, provincial secretary, mentionne à l’assemblée de la Nouvelle-Écosse, que tous les délégués présents lors de la Conférence de Québec de 1864 sont liés par les
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résolutions qui y ont été adoptées et que celles-ci ne deviendront une loi que lorsque toutes les législatures provinciales et le Parlement impérial l’auront approuvées, tel qu’il appert de la pièce P-22 ;
124. Le 26 juin 1866, Albert James Smith, chef de l’opposition, informe l’assemblée législative du Nouveau-Brunswick que M. Edward Caldwell, secrétaire d’État aux colonies du gouvernement britannique, l’a informé qu’aucune modification ne pouvait être apportées aux 72 résolutions adoptées lors de la Conférence de Québec de 1864, tel qu’il appert de la pièce P-23 ;
125. Le 28 juin 1866, Samuel Leonard Tilley, provincial secretary, précise à l’assemblée législative de Nouveau-Brunswick qu’ils ont été élus sur le principe de l’union proposée dans les 72 résolutions adoptées lors de la Conférence de Québec, ce qui fait en sorte qu’elles doivent être adoptées sans délai, tel qu’il appert de la pièce P-24 ;
B. LES ACTEURS DANS LES PRÉCÉDENTS AVANT 1982
126. Par ailleurs, une coutume constitutionnelle, et non une convention constitutionnelle, nécessitant l’accord préalable de toutes les provinces pour modifier la Constitution lorsque leurs pouvoirs étaient touchés s’est mise en place avant 1982 ;
127. Cette coutume constitutionnelle s’applique au point de vue légal, est légalement contraignante et est constituée d’un aspect matériel, soit les précédents, et d’un aspect psychologique parmi les acteurs dans les précédents (l’opinio juris) ;
128. Au regard de l’aspect matériel, les juges majoritaires dans le Renvoi de 1981 conviennent que l’unanimité a toujours été requise pour les modifications constitutionnelles impliquant les pouvoirs législatifs fédéraux et provinciaux34 ;
129. Pour l’aspect psychologique, celui-ci nécessite une pratique et une acceptation générale, et non unanime, des acteurs visés par la coutume35 ;
130. Après l’entrée en vigueur de la Loi constitutionnelle de 1867, les déclarations des membres du gouvernement canadien devant la Chambre des communes montrent sans équivoque que les acteurs dans le précédent se sont crus liés par la règle de l’accord préalable unanime des provinces pour modifier et rapatrier la Constitution ;
131. Le 28 janvier 1907, le premier ministre Wilfrid Laurier déclare, le 28 janvier 1907 que la modification constitutionnelle pour l’adoption d’une nouvelle formule de répartition des subventions financières aux provinces n’a été possible qu’après une conférence avec les provinces au cours de laquelle tous les gouvernements se sont unis pour demander la même chose, tel qu’il appert de la pièce P-25 ;
132. Le 9 mars 1927, le ministre de la Justice, Ernest Lapointe, énonce, lors d’un débat portant sur une motion pour la nomination d’un comité chargé d’examiner l’opportunité de modifier la Constitution, que comme par le passé, on ne peut la modifier sans le consentement de ses signataires ou de leurs successeurs et que la Constitution ne peut être modifiée que par l’accord mutuel des parties au pacte manifesté par les provinces, tel qu’il appert de la pièce P-26 ;
34 Renvoi de 1981, p. 893.
35 À titre d’exemple, voir : Renvoi relatif au plateau continental de Terre-Neuve, [1984], 1 R.C.S. 86, p. 118.
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133. Lors de l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1930, qui modifie la Constitution exclusivement à l’égard des provinces de l’Ouest, le gouvernement fédéral a tout de même consulté les autres provinces et les a impliquées dans le processus de négociation, tel qu’il appert de la pièce P-27 ;
134. Le 31 avril 1931, le premier ministre, Richard Bennett précise que l’article 7 du Statut de Westminster, qui concerne exclusivement l’entité fédérale canadienne, est dans la forme dans laquelle il a été conçu et accepté par toutes les provinces, lors d’une conférence tenue le même mois, et qu’il n’est pas libre d’en changer un iota, avant de le soumettre au Parlement impérial, puisque les conclusions portant sur cet article ont été initialées par les représentants de toutes les provinces, tel qu’il appert de la pièce P-28 ;
135. À ce propos, le Livre blanc de 1965 énonce que lors du débat parlementaire à la Chambre des communes pour adopter le Statut de Westminster de 1931, plusieurs députés soulignèrent que toute méthode de modification qui serait éventuellement adoptée devrait être acceptable au gouvernement fédéral et aux provinces, tel qu’il appert de la pièce p-1436 ;
136. Le 28 janvier 1935, le ministre de la Justice, Hugh Guthrie, déclare, lors du débat sur la proposition de nomination d’un comité spécial pour modifier la Constitution afin de trouver une solution face aux problèmes économiques urgents, que le Parlement adopterait une modification de la Constitution à la demande du Parlement canadien mais que l’accord préalable des provinces est nécessaire puisqu’elles jouissent d’une autorité suprême dans les sujets qui leur ont été attribués par l’article 92 de la Loi constitutionnelle de 1867, tel qu’il appert de la pièce P-29 ;
137. Le 1er avril 1936, le ministre des Finances, Charles Avery Dunning, répond, malgré la situation économique préoccupante que l’accord unanime des provinces est requis pour modifier la Constitution, tel qu’il appert de la pièce P-30 ;
138. Le 31 janvier 1938, le premier ministre William Lyon McKenzie King, précise, lors du discours du trône de la Chambre des communes, que la seule méthode pour la mise en place d’un régime d’assurance-chômage requiert l’accord unanime des provinces, tel qu’il appert de la pièce P-31 ;
139. Le 6 juin 1938, le premier ministre William Lyon McKenzie King précise que l’adoption d’un régime national d’assurance-chômage est impossible faute de coopération des provinces et que le gouvernement fédéral ne peut les contraindre sur cette question, tel qu’il appert de la pièce P-32 ;
140. À ce propos, les juges majoritaires dans le Renvoi de 1981 retiennent plutôt une déclaration du ministre de la Justice, Ernest Lapointe, réalisée le 25 juin 1940, devant la Chambre des communes, selon laquelle ni le premier ministre ni lui n’ont dit que l’accord unanime des provinces était nécessaire mais plutôt qu’il est désirable37 ;
141. Ce faisant, les juges majoritaires dans le Renvoi de 1981 occultent un autre passage de la même allocution du ministre de la Justice, du même jour, à l’effet qu’une adresse n’a pu être envoyée par le Parlement fédéral au Parlement impérial avant ce moment puisque les provinces n’avaient pas donné leur consentement unanime à cette modification constitutionnelle, tel qu’il appert de la pièce P-33 ;
142. De plus, les juges majoritaires dans le Renvoi de 1981 s’attardent également sur un passage d’une déclaration du premier ministre, William Lyon McKenzie King, également réalisée le 25 juin 1940, lors
36 Livre blanc de 1965, p. 19.
37 Renvoi de 1981, page 901-902.
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du même débat devant la Chambre des communes, suivant laquelle la question de l’assentiment unanime des provinces a été évitée et qu’elle pourra se présenter plus tard38 ;
143. Une fois de plus, les juges majoritaires occultent ce que le premier ministre, William Lyon McKenzie King, précise, juste avant, à savoir que l’effet que l’accord unanime des provinces permet d’éviter que la modification constitutionnelle requise pour créer le régime national d’assurance-chômage ne soit contestée devant les tribunaux et ce qu’il mentionne, juste après, à savoir que l’absence d’accord unanime des provinces aurait créé une embûche pour la création du régime d’assurance-chômage, tel qu’il appert de la pièce P-34 ;
144. Le 16 décembre 1949, le premier ministre, Louis-Stephen Saint-Laurent, déclare que la Loi constitutionnelle de 1949 a pu être réalisée sans l’accord des provinces puisqu’elle n’empiète pas sur leurs droits et ceux de leurs assemblées législatifs, notamment au regard des écoles et de l’usage des deux langues officielles, que le Parlement a pris soin d’éviter de toucher aux modifications touchant conjointement les autorités fédérales et provinciales, que si le Parlement adopte une modification constitutionnelle qui touche des droits des provinces et de leurs assemblées législatives, celles-ci, ou tout autre intéressé, pourraient s’adresser aux tribunaux pour y remédier et que le Parlement a pris les seules démarches qu’il pouvait prendre sans l’assentiment des provinces, tel qu’il appert de la pièce P-35 ;
145. Le 28 février 1951, le ministre de la Justice, Stuart Garson, dans une lettre présentée à la Chambre des communes à l’occasion d’un débat concernant la modification de la Constitution au regard des pensions de vieillesse, mentionne aux premiers ministres des provinces qu’il sera peut-être nécessaire de se réunir à nouveau afin d’en venir à une entente générale sur cette question avant de modifier la Constitution, tel qu’il appert de la pièce P-36 ;
146. Le 22 mai 1951, le premier ministre, Louis-Stephen Saint-Laurent précise que le gouvernement fédéral ne s’opposerait pas à une modification constitutionnelle pour l’octroi de pouvoirs en matière de taxation indirecte aux provinces si les gouvernements provinciaux le demandent à l’unanimité, tel qu’il appert de la pièce P-37 ;
147. Le 30 janvier 1956, le premier ministre Louis-Stephen St-Laurent déclare que la modification de la Constitution pour y insérer une charte des droits pour garantir les libertés fondamentales est impossible sans l’accord unanime des provinces en raison du caractère fédératif de la Constitution, tel qu’il appert de la pièce P-38 ;
148. Entre cette déclaration du premier ministre Saint-Laurent et le rapatriement de 1982, aucune modification constitutionnelle n’a été adoptée pour permettre l’insertion d’une charte des droits et libertés dans la Constitution sans l’accord de l’unanimité des provinces ;
149. Le 14 juin 1960, le premier ministre John Diefenbaker mentionne, en lien avec la modification de l’article 99 de la Loi constitutionnelle de 1867 portant sur la durée des fonctions des juges des cours supérieures, que le recours au Parlement de Westminster pour modifier la Constitution, lorsque les pouvoirs des provinces sont impliqués, est nécessaire car leur assentiment et leur accord unanime sont nécessaires pour y parvenir, tel qu’il appert de la pièce P-39 ;
150. À cette même occasion, le chef de l’opposition à la Chambre des communes, Lester B. Pearson, précise qu’aucune procédure de modification constitutionnelle ne sera acceptable si elle ne respecte pas les droits de chaque province et qu’en cette matière, chacune d’entre elles a les mêmes droits que toutes les autres, tel qu’il appert de la pièce P-40 ;
38 Id.
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151. Le 1er juillet 1960, le premier ministre John Diefenbaker précise que la Déclaration canadienne des droits ne s’appliquera aux domaines de compétence fédérale car il faudrait modifier la Constitution avec l’accord unanime des provinces, en raison de leurs pouvoirs exclusifs en matière de propriété et droits civils, tel qu’il appert de la pièce P-41 ;
152. Le 27 mai 1961, le ministre de la Justice, Edmund Davie Fulton déclare que la procédure de modification connue sous le nom de « formule Fulton » doit être acceptable à tous les gouvernements, les assemblées législatives et le Parlement et dès que ces derniers l’auront approuvée, elle sera mise en oeuvre, tel qu’il appert de la pièce P-42 ;
153. La « formule Fulton » n’a pas été adoptée en l’absence de l’accord unanime des provinces due au retrait du Québec ;
154. Le 20 février 1964, le premier ministre, Lester B. Pearson indique, dans le contexte qui précède immédiatement les négociations constitutionnelles avec les provinces sur l’adoption de la « formule Fulton-Favreau » et des pensions de vieillesse, que l’accord unanime des provinces est nécessaire pour leur adoption en raison de leurs droits, de leurs ressources et de leurs compétences, ce qui est particulièrement vrai pour le Québec, qui forme non seulement une province mais également la mère-patrie des Canadiens-Français, le gardien de leur langue, de leurs traditions et de leur mode de vie, tel qu’il appert de la pièce P-43 ;
155. Le 18 juin 1864, le ministre de Justice Guy Favreau informe la Chambre des communes que la modification constitutionnelle relative aux pensions de vieillesse et aux prestations additionnelles peut être effectuée car toutes les provinces, dont la législature du Québec, y ont donné leur accord, tel qu’il appert de la pièce P-44 ;
156. Le 15 octobre 1964, le ministre de la Justice Guy Favreau précise, au lendemain de la conférence fédérale-provinciale sur la modification de la Constitution, que la « Formule Fulton-Favreau » a été acceptée à l’unanimité par les provinces et qu’elle sera mise en oeuvre après que la requête conjointe du Parlement, qui doit être envoyée au Parlement du Royaume-Uni, sera acceptée par chaque province, tel qu’il appert de la pièce P-45 ;
157. Le 11 mars 1965, le premier ministre Lester B. Pearson dit que le Québec a le même droit de véto que les autres provinces au regard des modifications constitutionnelles qui touchent ses pouvoirs exclusifs, tel qu’il appert de la pièce P-46 ;
158. Le 6 avril 1965, le premier ministre Lester B. Pearson réitère que l’assentiment de toutes les provinces est nécessaire pour l’adoption de toute formule modificatrice de la Constitution, tel qu’il appert de la pièce P-47 ;
159. La « formule Fulton-Favreau » n’a pas été adoptée en l’absence de l’accord unanime des provinces due au retrait du Québec en janvier 1966 ;
160. Le 10 février 1971, le premier ministre Pierre Elliot Trudeau indique au lendemain d’une conférence fédérale-provinciale sur la modification constitutionnelle, tenue à Ottawa, que tous les premiers ministres provinciaux devront avoir l’approbation de leurs cabinets respectifs sur la « formule Turner-Trudeau » avant de se présenter à la Conférence de Victoria au cours du mois de juin suivant, tel qu’il appert de la pièce P-48 ;
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161. Le 2 juin 1971, le ministre de la Justice, John Turner, informe la Chambre des communes qu’il s’est rendu au Royaume-Uni afin de préparer le rapatriement de la Constitution dont il sera discuté lors de la Conférence de Victoria et qu’il a pu parler avec tous les premiers ministres provinciaux en vue de l’obtention de leur accord unanime au sujet de la réforme de la Constitution envisagée, tel qu’il appert de la pièce P-49 ;
162. Le 23 juin 1971, le premier ministre suppléant et secrétaire d’État aux affaires extérieures, Mitchell Sharp, se prononce sur le retrait du Québec de l’entente intervenue à la conférence de Victoria et indique qu’une nouvelle entente devrait rallier toutes les parties intéressées, tel qu’il appert de la pièce P-50 ;
163. Le 5 février 1976, le premier ministre, Pierre Elliot Trudeau, déclare qu’il espère trouver une formule de modification qui sera acceptable à tous les premiers ministres d’ici la fin de la présente session, tel qu’il appert de la pièce P-51 ;
164. Le 18 mai 1976, le secrétaire d’État aux affaires extérieures, Allan J. MacEachen, indique qu’il peut déposer au siège social des Nations Unies les instruments relatifs au Pacte des droits civils et économiques puisque les provinces lui ont donné leur accord unanime, tel qu’il appert de la pièce P-52 ;
165. Le 12 juin 1978, lors de l’étude du projet de Loi C-60 visant à modifier la Constitution dans les champs de compétence fédéraux, le premier ministre Pierre Elliot Trudeau indique qu’il a l’intention de soumettre un projet charte des droits et libertés constituant un document constitutionnel qui ne pourrait lier que le Parlement fédéral car un tel projet de charte ne peut lier les provinces dans leurs compétences exclusives, tel qu’il appert de la pièce P-53 ;
166. Le 25 janvier 1979, le premier ministre Pierre Elliot Trudeau indique que seules les provinces désirant adhérer au projet de Loi C-60 y seraient liées, tel qu’il appert de la pièce P-54 ;
167. Au cours de l’année 1979, le gouvernement fédéral mentionne, dans le rapport de la Commission de l’unité canadienne, Se retrouver : Observations et recommandations, p. 27, qu’il serait possible de proclamer la nouvelle constitution canadienne si tous les gouvernements du pays abordent cette entreprise avec la volonté d’aboutir, tel qu’il appert de la pièce P-55 ;
168. Le 9 février 1979, le ministre d’État des relations fédérales-provinciales, John Reid, indique que les questions de modifications constitutionnelles abordées lors de la conférence fédérale-provinciale des premiers ministres, tenue à Ottawa, les 5 et 6 février précédents, ont achoppé en raison de la règle de l’unanimité adoptée par les provinces, tel qu’il appert de la pièce P-56 ;
169. Le 2 novembre 1979, le premier ministre Joe Clark, précise que l’accord de toutes les provinces est nécessaire pour modifier la Constitution en matière de compétences sur les ressources marines, tel qu’il appert de la pièce P-57 ;
170. Le 26 novembre 1979, le premier ministre Joe Clark affirme que l’enchâssement d’une charte des droits et libertés dans la Constitution pour protéger les minorités linguistiques ne peut être imposée aux provinces réfractaires en raison du partage des compétences prévu dans la Loi constitutionnelle de 1867, tel qu’il appert de la pièce P-58 ;
171. Le 2 juillet 1980, le premier ministre Pierre Elliot Trudeau précise qu’il a dit à la première ministre du Royaume-Uni, Margaret Thatcher, que le Parlement du Canada et tous les premiers ministres provinciaux s’étaient engagés à renouveler la fédération, tel qu’il appert de la pièce P-59 ;
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172. Le 12 mai 1981, le secrétaire parlementaire du secrétaire d’État aux Affaires extérieures, Louis Duclos, mentionne, lors du débat sur la résolution du Parlement pour rapatrier et modifier la Constitution, que celle-ci est de légalité très douteuse car elle va à l’encontre de la coutume constitutionnelle de l’unanimité requise pour modifier la Constitution et qu’elle est contraire à l’article 91 (1) de la Loi constitutionnelle de 1867 qui ne permet pas au gouvernement fédéral de modifier les compétences exclusives du Parlement et des législatures provinciales, tel qu’il appert de la pièce P-60 ;
173. De fait, les acteurs dans les précédents ont tous indiqué, avant le rapatriement de 1982, que la nécessité d’obtenir l’accord unanime des provinces pour modifier et rapatrier la Constitution lorsque leurs pouvoirs étaient concernés ;
174. Une coutume constitutionnelle, légalement contraignante, existait donc pour modifier la Constitution canadienne avec l’accord préalable des provinces lorsque leurs pouvoirs étaient concernés puisque la pratique et l’acceptation générale, en non unanime, des acteurs dans les précédents étaient présentes ;
VII. LA VIOLATION DU SERMENT DE SA MAJESTÉ LA REINE DU CANADA
175. Au moment de son couronnement, Sa Majesté la Reine Elizabeth II a, en vertu du Coronation Oath Act, 1689, fait serment de gouverner les peuples du Royaume-Uni et du Canada selon leurs lois et coutumes respectives39 ;
176. Or, les lois et coutumes de l’entité fédérative canadienne existantes, avant l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1982, font en sorte que l’accord unanime des provinces préalable à la modification et au rapatriement de la Constitution était obligatoire ;
177. De ce fait, Sa Majesté la Reine ne pouvait sanctionner le Canada Act, 1982 et la Proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982 rendue par lettres patentes signées à Ottawa le 17 avril 1982 car ils ne respectent pas les lois et coutumes en vigueur au Royaume-Uni et au Canada ;
178. Avec respect, la sanction du Canada Act, 1982 et la Proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982 rendue par lettres patentes signées à Ottawa le 17 avril 1982 a été réalisée à l’encontre du serment de Sa Majesté la Reine II prononcé lors de son couronnement, ce qui rend ces derniers nuls, invalides et inapplicables ;
VIII. LA VIOLATION DU DROIT DU PEUPLE QUÉBÉCOIS À DISPOSER DE LUI-MÊME
179. Le peuple québécois existe, en fait et en droit ;
180. Qui plus est, le peuple québécois jouit, au Canada d’un statut constitutionnel ;
181. Le peuple québécois étant un peuple en droit, il est donc sujet de droit, titulaire du droit universellement reconnu des peuples à disposer d’eux-mêmes, consacré par la Charte des Nations Unies que le Canada a signée le 26 juin 1945 et ratifiée le 9 novembre 1945 ;
182. Ce droit est également garanti par les Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme, auxquels le Canada a adhéré, avec l’assentiment du Québec, le 23 mars 1976 ;
39 Coronation Oath Act, 1689, 1688, 1 Will and Mar, Ch. 6.
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183. Le paragraphe premier de l’article 1er commun aux Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme dispose que « [t]ous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes » et qu’ « [e]n vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel » ;
184. Le paragraphe trois de ce même article ajoute que « [l]es États parties […] sont tenus de faciliter la réalisation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et de respecter ce droit, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies » ;
185. S’agissant des modalités de l’exercice par le peuple québécois de son droit à disposer de lui-même, la Déclaration relative aux principes de droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la charte des Nations Unies (ci-après « Déclaration sur les relations amicales ») prévoit que « [l]a création d’un État souverain et indépendant, la libre association ou l’intégration avec une État indépendant ou l’acquisition de tout autre statut politique librement décidé par un peuple constituent pour ce peuple des moyens d’exercer son droit à disposer de lui-même » (les italiques sont de nous) ;
186. À ce titre, la Résolution concernant un projet de rapatriement et de modification de la constitution canadienne adoptée par le Parlement du Canada en décembre 1981, la Loi de 1982 sur le Canada y compris la Loi constitutionnelle de 1982, ch. 11 (R.-U) et la Proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982 rendue par lettres patentes signées à Ottawa le 17 avril 1982, a violé le droit du peuple québécois à disposer de lui-même et a modifié illégalement son statut politique et constitutionnel en droit interne, sans son consentement ;
187. La présente demande est bien fondée en faits et en droit ;
POUR CETTE RAISON, PLAISE AU TRIBUNAL DE :
DÉCLARER nulles, invalides et inapplicables
1) la Résolution concernant un projet de rapatriement et de modification de la constitution canadienne adoptée par le Parlement du Canada en décembre 1981 ;
2) la Loi de 1982 sur le Canada y compris la Loi constitutionnelle de 1982, ch. 11 (R.-U) ;
3) la Proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982 rendue par lettres patentes signées à Ottawa le 17 avril 1982 ;
SUBSIDIAIREMENT :
DÉCLARER nulle, invalide et inapplicable à l’endroit du Québec
1) la Résolution concernant un projet de rapatriement et de modification de la constitution canadienne adoptée par le Parlement du Canada en décembre 1981 ;
2) nulle, invalide et inapplicable à l’endroit de la législature de la province de Québec la Loi de 1982 sur le Canada y compris la Loi constitutionnelle de 1982, ch. 11 (R.-U) ;
3) nulle, invalide et inapplicable à l’endroit de la législature de la province de Québec la Proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982 rendue par lettres patentes signées à Ottawa le 17 avril 1982 ;
22
DÉCLARER, AU SURPLUS, QUE
le rapatriement et la modification de la constitution canadienne sans le consentement du Québec, et l’adoption de la Résolution concernant un projet de rapatriement et de modification de la constitution canadienne, la Loi de 1982 sur le Canada, y compris la Loi constitutionnelle de 1982, ch. 11 (R.U.) et la Proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982 rendue par lettres patentes signées à Ottawa le 17 avril 1982 constituent une violation de droit du peuple québécois à disposer de lui-même.
Le tout avec frais de justice.
Montréal, le 11 avril 2022
__________________________
Me François Boulianne
François Boulianne Avocat
4635, rue du Golf
Québec, Québec, G2A 3M7
francboul@hotmail.com
418-805-6201
23
AVIS D’ASSIGNATION
(Articles 145 et suivants C.p.c.)
Dépôt d’une demande en justice
Prenez avis que la partie demanderesse a déposé au greffe de la Cour supérieure du district judiciaire de Montréal la présente demande introductive d’instance.
Réponse à cette demande
Vous devez répondre par écrit, personnellement ou par avocat au palais de justice de Montréal situé au 1, rue Notre-Dame Est, Montréal, (Québec), H2Y 1B6 dans les 15 jours de la présente demande ou, si vous n’avez ni domicile, ni résidence, ni établissement au Québec, dans les 30 jours de celle-ci. Cette réponse doit être notifiée à l’avocat du Demandeur ou, si ce dernier n’est pas représenté, au Demandeur lui-même.
Défaut de répondre
Si vous ne répondez pas dans le délai prévu, de 15 ou 30 jours, selon le cas, un jugement par défaut pourra être rendu contre vous sans autre avis dès l’expiration de ce délai et vous pourriez, selon les circonstances, être tenu au paiement des frais de justice.
Contenu de la réponse
Dans votre réponse, vous devez indiquer votre intention, soit :
– de convenir du règlement de l’affaire ;
– de proposer une médiation pour régler le différend ;
– de contester cette demande et, dans le cas requis par le Code, de convenir à cette fin, en coopération avec le demandeur, le protocole qui régira le déroulement de l’instance. Ce protocole devra être déposé au greffe de la Cour du district mentionné plus haut dans les 45 jours de la signification du présent avis ou, en matière familiale, ou, si vous n’avez ni domicile, ni résidence, ni établissement au Québec, dans les trois mois de cette signification ;
– de proposer la tenue d’une conférence de règlement à l’amiable ;
Cette réponse doit inclure vos coordonnées et, si vous êtes représentés par un avocat, le nom de celui-ci et ses coordonnées.
Changement de district judiciaire
Vous pouvez demander au tribunal le renvoi de cette demande introductive d’instance dans le district où est situé votre domicile, ou à défaut, votre résidence ou, le domicile que vous avez élu ou convenu avec le demandeur.
Si la demande porte sur un contrat de travail, de consommation ou d’assurance ou sur l’exercice d’un droit hypothécaire vous servant de résidence principale ou que vous êtes le consommateur, le salarié, l’assuré, le bénéficiaire du contrat d’assurance ou le débiteur hypothécaire, vous pouvez demander ce renvoi dans le district où est situé votre domicile ou votre résidence ou cet immeuble ou encore le lieu du sinistre. Vous présentez cette demande au greffier spécial du district territorialement compétent après l’avoir notifiée aux autres parties et au greffe du tribunal qui en était déjà saisi.
24
Transfert de la demande à la Division des petites créances
Si vous avez la capacité d’agir comme demandeur suivant les règles relatives au recouvrement des petites créances, vous pouvez également communiquer avec le greffier du tribunal pour que cette demande soit traitée selon ces règles. Si vous faites cette demande, les frais de justice du demandeur ne pourront alors excéder le montant des frais prévus par le recouvrement des petites créances.
Convocation à une gestion
Dans les 20 jours suivants, le dépôt du protocole mentionné plus haut, le tribunal pourra vous convoquer à une conférence de gestion en vue d’assurer le bon déroulement de l’instance. À défaut, ce protocole sera présumé accepté.
Pièces au soutien de la demande
Pièce P-1
Déclaration d’immatriculation de Justice pour le Québec
Pièce P-2
Statuts et déclaration d’immatriculation de l’IRAI
Pièce P-3
Déclaration d’immatriculation de l’ADDICQ
Pièce P-4
Correspondance de John Ford, High Commissioner, au Foreign Office britannique, Documents du Foreign Office britannique, 9 octobre 1980
Pièce P-5
Correspondance de John Ford, High Commissioner, au Foreign Office britannique, Documents du Foreign Office britannique, 27 mars 1981
Pièce P-6
Document de breffage du cabinet (conseil exécutif) britannique, Documents du Foreign Office britannique, 21 mai 1981
Pièce P-7
Note confidentielle de Robert Armstrong au Foreign Office britannique, Documents du Foreign Office britannique, 2 juillet 1981
Pièce P-8
Télégramme de Lord Carrington à Robert Moran, Documents du Foreign Office britannique, 2 juillet 1981
Pièce P-9
Correspondance de Robert Armstrong à Michael Alexander, Documents du Foreign Office britannique, 13 juillet 1981
Pièce P-10
Correspondance d’Ian Sinclair à Martin Berthoud, Documents du Foreign Office britannique, 16 juillet 1981
Pièce P-11
Correspondance de Robert Moran au Foreign Office britannique, Documents du Foreign Office britannique, 10 septembre 1981
Pièce P-12
Déclaration de Guy Favreau à la Chambre des communes, 30 septembre 1964
Pièce P-13
Guy Favreau, Livre blanc sur la modification de la Constitution au Canada, février 1965
Pièce P-14
72 résolutions adoptées à la Conférence de Québec de 1864, reproduits dans les débats parlementaires de la législature du Canada, 13 mars 1865
Pièce P-15
Déclarations de John A. MacDonald à la législature du Canada, 3 et 6 février 1865
Pièce P-16
Déclaration de George Brown à la législature du Canada, 8 février 1865
Pièce P-17
Déclaration de Thomas d’Arcy McGee à la législature du Canada, 8 février 1865
Pièce P-18
Déclaration de Sir Paschal-Étienne Taché à la législature du Canada, 16 février 1865
Pièce P-19
Déclaration d’Alexander Campbell à la législature du Canada, 19 février 1865
Pièce P-20
Déclaration de George Étienne Cartier à la législature du Canada, 7 mars 1865
Pièce P-21
Correspondance de M. Edward Caldwell, datée du 18 mars 1866, déposée à la législature du Nouveau-Brunswick
Pièce P-22
Déclaration de Charles Tupper à la législature de Nouvelle-Écosse, 6 avril 1866
Pièce P-23
Déclaration d’Albert James Smith à la législature du Nouveau-Brunswick, 26 juin 1866
Pièce P-24
Déclaration de Samuel Leonard Tilley à la législature du Nouveau-Brunswick, 28 juin 1866
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Pièce P-25
Déclaration de Wilfrid Laurier à la Chambre des communes, 28 janvier 1907
Pièce P-26
Déclaration d’Ernest Lapointe à la Chambre des communes, 9 mars 1927
Pièce P-27
Extrait des débats de la Chambre des communes lors de l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1930
Pièce P-28
Déclaration de Richard Bennett à la Chambre des communes, 31 avril 1931
Pièce P-29
Déclaration de Hugh Guthrie à la Chambre des communes, 28 janvier 1935
Pièce P-30
Déclaration de Charles Avery Dunning à la Chambre des communes, 1er avril 1936
Pièce P-31
Déclaration de William Lyon McKenzie King à la Chambre des communes, 31 janvier 1938
Pièce P-32
Déclaration de William Lyon McKenzie King à la Chambre des communes, 6 juin 1938
Pièce P-33
Déclaration d’Ernest Lapointe à la Chambre des communes, 25 juin 1940
Pièce P-34
Déclaration de William Lyon McKenzie King à la Chambre des communes, 25 juin 1940
Pièce P-35
Déclaration de Louis-Stephen Saint-Laurent à la Chambre des communes, 16 décembre 1949
Pièce P-36
Déclaration de Stuart Garson à la Chambre des communes, 28 février 1951
Pièce P-37
Déclaration de Louis-Stephen Saint-Laurent à la Chambre des communes, 22 mai 1951
Pièce P-38
Déclaration de Louis-Stephen Saint-Laurent à la Chambre des communes, 30 janvier 1956
Pièce P-39
Déclaration de John Diefenbaker à la Chambre des communes, 14 juin 1960
Pièce P-40
Déclaration de Lester B. Pearson à la Chambre des communes, 14 juin 1960
Pièce P-41
Déclaration de John Diefenbaker à la Chambre des communes, 1er juillet 1960
Pièce P-42
Déclaration d’Edmund Davie Fulton à la Chambre des communes, 27 mai 1960
Pièce P-43
Déclaration de Lester B. Pearson à la Chambre des communes, 20 février 1964
Pièce P-44
Déclaration de Guy Favreau à la Chambre des communes, 18 juin 1964
Pièce P-45
Déclaration de Guy Favreau à la Chambre des communes, 15 octobre 1864
Pièce P-46
Déclaration de Lester B. Pearson à la Chambre des communes, 11 mars 1965
Pièce P-47
Déclaration de Lester B. Pearson à la Chambre des communes, 6 avril 1965
Pièce P-48
Déclaration de Pierre Elliot Trudeau à la Chambre des communes, 10 février 1971
Pièce P-49
Déclaration de John Turner à la Chambre des communes, 2 juin 1971
Pièce P-50
Déclaration de Mitchell Sharp à la Chambre des communes, 23 juin 1971
Pièce P-51
Déclaration de Pierre Elliot Trudeau à la Chambre des communes, 5 février 1976
Pièce P-52
Déclaration d’Allan J. MacEachern à la Chambre des communes, 18 mai 1976
Pièce P-53
Déclaration de Pierre Elliot Trudeau à la Chambre des communes, 12 juin 1978
Pièce P-54
Déclaration de Pierre Elliot Trudeau à la Chambre des communes, 25 janvier 1979
Pièce P-55
Commission de l’unité canadienne, Se retrouver : observations et recommandations, 1979
Pièce P-56
Déclaration de John Reid à la Chambre des communes, 9 février 1979
Pièce P-57
Déclaration de Joe Clark à la Chambre des communes, 2 novembre 1979
Pièce P-58
Déclaration de Joe Clark à la Chambre des communes, 26 novembre 1979
Pièce P-59
Déclaration de Pierre Elliot Trudeau à la Chambre des communes, 2 juillet 1980
Pièce P-60
Déclaration de Louis Duclos à la Chambre des communes, 12 mai 1981
Ces pièces sont disponibles sur demande.
Demande accompagnée d’un avis de présentation
S’il s’agit d’une demande présentée en cours d’instance ou d’une demande visée par les Livres III, IV, à l’exception de celles portant sur les matières familiales mentionnées à l’article 409, ou VI du Code, la
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préparation d’un protocole de l’instance n’est pas requise ; toutefois, une telle demande doit être accompagnée d’un avis indiquant la date et l’heure de sa présentation.
Fin février 2023, l’Ukraine était sur le point de perdre la bataille de Bakhmut, selon une évaluation contenue dans un lot de ce qui semble être des notes opérationnelles classifiées préparées par le Pentagone et l’état-major interarmées et divulguées sur les médias sociaux ce mois-ci. […]
À l’époque, deux manœuvres de flanc russes au nord-ouest et au sud-ouest de la ville étaient sur le point d’encercler Bakhmut. Une seule route d’accès, la 506, restait ouverte pour les forces ukrainiennes et les quelques civils encore présents dans la ville, mais elle était sous le feu de l’artillerie russe. Le général Oleksandr Syrsky, commandant de l’Ukraine dans l’est du pays, a qualifié cette route de « dernier tube respiratoire » .
Les commandants ukrainiens ont décidé de renforcer les défenses des routes plutôt que de battre en retraite, selon les documents divulgués. L’armée ukrainienne a déployé dans la bataille de Bakhmut de nombreux soldats qu’elle espérait garder en réserve pour une contre-offensive prévue dans les semaines ou les mois à venir, et ses forces ont subi de lourdes pertes.
Le hachoir à viande qu’est devenu Bakhmout continue de faire son œuvre.
C’est pourquoi l’armée ukrainienne recrute de plus en plus d’hommes :
Les hommes en uniforme peuvent se présenter presque n’importe où, n’importe quand.
Ils frappent aux portes d’entrée des civils et les arrêtent au hasard des coins de rue, distribuant des bulletins de recrutement qui peuvent bouleverser des vies.
L’Ukraine a besoin de plus de soldats, et vite. Kiev se prépare à un assaut imminent contre les forces d’occupation russes et, bien que l’Ukraine ne divulgue pas le nombre de ses victimes, les commandants sur le terrain ont fait état de pertes importantes.
…
Auparavant, les fonctionnaires ne pouvaient délivrer les avis de recrutement qu’au domicile des citoyens, et certains les évitaient en demeurant à des adresses différentes de celles où ils étaient officiellement enregistrés. Mais de nouvelles règles ont élargi le champ des lieux où les hommes peuvent être arrêtés et interrogés sur leur statut de conscrit.
…
Oleksii Kruchukov, 46 ans, réparateur de machines à laver qui fait la queue devant un bureau de recrutement à Kiev, a déclaré qu’on lui avait ordonné de se présenter à cet endroit après que la police eut mis fin à une bagarre qu’il avait eue dans la rue. Il n’avait aucune exemption militaire valable et a déclaré qu’il s’attendait à ce que l’incident lui permette d’être bientôt envoyé à l’entraînement, puis au front.
Oleksandr Kostiuk, 52 ans, réparateur de routes qui a participé à la mise en place de barrières contre les forces russes autour de Kiev l’année dernière, a récemment reçu sa convocation par l’intermédiaire de son service des ressources humaines. Il est prêt à aller au front s’il le faut, mais craint pour sa sécurité. « Maintenant que nous comprenons ce qui se passe, je suis plus nerveux » , a-t-il déclaré.
Les pauvres. Ils seront maltraités pour s’accrocher à des terres qui seront de toute façon perdues.
Ce qui suit est aussi préoccupant :
Depuis le début du mois de février, plus de 5 000 personnes ont demandé à rejoindre ce qui était connu sous le nom de Bataillon Azov, une ancienne milice de droite controversée qui a été incorporée à la garde nationale ukrainienne. L’année dernière, ce groupe aguerri a été qualifié d’héroïque pour avoir résisté à un siège de plusieurs mois de la ville de Marioupol, dans le sud-est du pays.
Puis, en février, le ministère ukrainien de l’intérieur a annoncé qu’Azov deviendrait une brigade d’assaut dans le cadre de la nouvelle Garde offensive.
Selon ses règles, Azov n’accepte que les personnes qui s’engagent de leur propre chef – et non les appelés – et se réserve le droit de rejeter les personnes qui ne lui semblent pas convenir, ce qui, selon elle, lui permet de sélectionner les soldats les plus motivés. Azov a lancé une vaste campagne de recrutement pour son nouveau statut de brigade, et nombre de ses hommes capturés à Marioupol l’année dernière et finalement libérés forment aujourd’hui des recrues.
Le fait de sélectionner ses propres recrues transforme-t-il une « milice de droite controversée » en une « ancienne milice de droite controversée » ? J’en doute. Devinez maintenant qui forme ces nazis :
Pendant ce temps, dans un camp d’entraînement de la région de Kiev, les nouvelles recrues d’Azov s’alignent sur un stand de tir et apprennent à utiliser des fusils C7A1. L’un de leurs formateurs, un ancien marine américain russophone qui a rejoint Azov et se fait appeler Frodo, a déclaré que « la majorité de ces gars, il y a un mois, étaient des civils » . L’un d’eux, assis contre un mur, étudie une traduction d’un manuel militaire américain.
Le fait qu’ils aient été suffisamment motivés pour s’inscrire de leur propre chef signifie qu’ils agissent davantage comme des « guerriers que comme des soldats » , a déclaré Frodo.
La formation condense l’entraînement de base du corps des Marines, qui dure environ trois mois, en quatre semaines seulement. Pendant cette période, les troupes apprennent tout, de l’adresse au tir à la cartographie, en passant par les radios et l’ingénierie. Il est possible, voire probable, qu’ils soient ensuite déployés presque immédiatement sur les lignes de front les plus chaudes du pays.
La formation de base que reçoivent les recrues habituelles ne semble pas avoir la même efficacité :
Lors d’un récent après-midi à Lyman, dans l’est de l’Ukraine, un officier expérimenté s’est plaint de la qualité de la formation initiale des troupes nouvellement arrivées, la décrivant comme négligeant largement les principes fondamentaux nécessaires sur le terrain, qui doivent être enseignés une fois qu’ils sont arrivés dans leurs unités.
« On leur apprend à chanter des chansons et à marcher » lors de la formation de base, a déclaré le chef, sous couvert d’anonymat parce qu’il n’était pas autorisé à parler aux journalistes.
Une fois déployées, les troupes ont besoin d’instructions, même sur la pratique la plus ancienne du soldat : comment creuser, a déclaré le chef. Ils ne savent pas comment tenir leurs pelles ou fortifier les tranchées et les positions de combat. Pour s’entraîner, un groupe de troupes fraîches a creusé avec ses pelles dans une ligne de tranchées voisine.
Des ukrainiens moyens sont envoyés au front sans entraînement ni équipement appropriés. Pendant ce temps, les idéologues reçoivent un entraînement spécial et des Colt M16A3 équivalents fabriqués au Canada. Les conséquences à long terme de cette fracture sociale pour l’Ukraine seront terribles.
Il semble que les diapositives du briefing qui ont été divulguées n’évoquent guère de telles préoccupations. Comme le fait remarquer Yves dans son article sur les reportages qui leur sont consacrés :
Les bons renseignements perdent de leur utilité lorsqu’ils sont filtrés par des préjugés. Comme nous pouvons le voir ci-dessus, les États-Unis n’arrivent pas à se défaire de l’idée que la Russie cherche à acquérir des territoires, et non pas avant tout à détruire la capacité de l’Ukraine (et maintenant de l’OTAN) à faire la guerre. Les articles contiennent des commentaires dénigrants sur la façon dont la Russie a mené la guerre. On sent qu’il ne s’agit pas d’un simple message médiatique, mais qu’il est bien intériorisé par les décideurs des États-Unis et de l’OTAN. Ce genre de sous-estimation aide beaucoup la Russie. Et la chambre d’écho très solide de la Beltway signifie qu’il est probable que cela continue ainsi.
Par Moon of Alabama – Le 10 avril 2023
Via le Saker Francophone.
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Le 11 avril 2023, le PMS de Wagner a remis le contrôle des positions militaires sur les flancs du front de Bakhmut au ministère russe de la Défense.
Le chef du groupe Wagner a confirmé que les villages à la périphérie de Bakhmut sont passés sous le contrôle des unités du ministère russe de la Défense, tandis que les combattants Wagner se concentrent sur les opérations militaires dans les rues de la ville.
Prigozhin a affirmé que 80% de Bakhmut sont sous le contrôle des forces russes.
Nous avons remis le contrôle des flancs de Bakhmut au ministère russe de la Défense. Aujourd’hui, les unités du ministère de la Défense, y compris les forces aéroportées, ont pris les flancs droit et gauche. Autant que je sache, ils ont tout ce qu’il faut pour organiser la défense et mener des actions offensives si nécessaire. Par conséquent, aujourd’hui, Zaliznyanskoe, Sacco et Vanzetti, Nikolaevka et d’autres colonies qui ont été prises d’assaut par les unités du PMC Wagner ces derniers mois, se trouvent dans la zone de responsabilité des Forces aéroportées et d’autres unités du ministère de la Défense.
A notre tour, nous nous concentrons pleinement sur Bakhmut, la partie de la ville où nous continuons à mener nos missions de combat. Plus de 80% de la ville est sous notre contrôle, y compris tous les centres administratifs, les usines, l’administration municipale, comme vous le savez.
Il y a les zones résidentielles laissées avec des immeubles d’habitation, où les Ukrainiens ont fortifié leurs positions. Il y a des tunnels sous ces immeubles. Comme je l’ai déjà dit, la guerre 3D continue. Voici la partie de Bakhmut qui est restée sous contrôle ukrainien.
Plus tôt, Yevgeny Prigozhin a déclaré que la victoire du Wagner PMC dans la bataille de Bakhmut serait un tournant dans l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine.
La défense des flancs par les unités du ministère russe de la Défense permettra définitivement au PMC Wagner de renforcer son assaut dans la ville et de se rapprocher de sa victoire dans la bataille de Bakhmut.
Le chef du Wagner PMC, Yevgeny Prigozhin, affirme que 80% de Bakhmut est passé sous contrôle russe;
Les villages à la périphérie de Bakhmut sont passés sous le contrôle des unités du ministère russe de la Défense, qui ont sécurisé les flancs pour l’avance de Wagner;
Des affrontements se poursuivent près de la gare de Bakhmut ;
Des affrontements se poursuivent près de la rue Chaikovskoho ;
Des affrontements se poursuivent près du stade Avangard.
Source : SouthFront
AUTRE NOUVELLE D’INTÉRÊT VENANT DE RUSSIE
Le député de la Douma d’Etat, Dmitry Gusev, a proposé de donner des terres en Russie
aux Européens, aux Américains et possiblement aux Canadiens).
« Sept millions de personnes qui vivent aujourd’hui l’enfer et l’horreur
viendront à nous avec plaisir » !
Qui est l’Américain de 21 ans accusé d’avoir révélé des documents confidentiels et mis la plus grande puissance militaire mondiale dans l’embarras ?
Le suspect, Jack Teixeira, est accusé d’avoir fait fuiter des documents secrets du Pentagone, notamment sur la guerre en Ukraine.
Le Pentagone tient-il le coupable ? Un jeune homme a été arrêté jeudi aux États-Unis dans le cadre de l’enquête sur la fuite de documents confidentiels américains, une affaire posant un risque « très grave » pour la sécurité nationale, selon le Pentagone. Le suspect, Jack Teixeira, employé subalterne de la garde nationale aérienne, « a été interpellé sans incident » et doit comparaître prochainement devant un tribunal de l’État du Massachusetts, a affirmé le ministre de la Justice Merrick Garland lors d’une brève conférence de presse. Le jeune homme, âgé de 21 ans, a été inculpé pour « conservation et transmission non autorisées d’informations relatives à la défense nationale », et « retrait et conservation non autorisés de documents ou de matériels classifiés », selon un document judiciaire.
L’arrestation, annoncée par des médias américains avant d’être confirmée par les autorités, a eu lieu à Dighton, une petite ville rurale au sud de Boston, dans le Massachusetts.
Les télévisions américaines ont diffusé en boucle des images aériennes montrant l’arrestation d’un individu par des agents des forces de sécurité. On pouvait y voir un homme, mains sur la tête et portant un t-shirt gris et un short rouge, reculer lentement vers des soldats avant d’être interpellé, puis escorté vers un véhicule d’allure civile.
« Il y a une enquête complète en cours […] et ils se rapprochent » de l’aboutissement, avait déclaré un peu plus tôt le président américain Joe Biden lors d’une visite en Irlande. « Je suis préoccupé que ce soit arrivé », avait-il ajouté. Le ministère américain de la Justice a ouvert une enquête pénale après la fuite de ces documents en ligne, qui détaillent les vues de Washington sur la guerre en Ukraine et semblent indiquer une collecte d’informations sur de proches alliés des États-Unis, notamment Israël et la Corée du Sud.
Le Washington Post a rapporté mercredi que la fuite était l’œuvre d’un jeune homme ayant travaillé sur une base militaire, qui a partagé ses informations sur un groupe privé en ligne du réseau social Discord. Constitué d’environ 24 personnes, dont certaines originaires de Russie et d’Ukraine, ce groupe s’était formé dès 2020 autour de leur passion mutuelle pour les armes à feu, le matériel militaire et la religion. Sous le pseudonyme « OG », le suspect aurait publié pendant des mois des documents issus de la base militaire où il travaille.
OG avait demandé aux autres membres du groupe de ne pas diffuser les documents, assurant qu’il n’avait pas l’intention d’être un lanceur d’alerte, indique le Washington Post en citant l’une de ses sources. Il était critique envers l’État – dont il dénonçait « l’abus de pouvoir » –, les forces de l’ordre et la communauté du renseignement.
La garde nationale a indiqué que Jack Teixeira s’était engagé en septembre 2019, travaillait en tant que spécialiste informatique et communications et avait atteint le rang d’aviateur de première classe, le troisième le plus bas de la hiérarchie.
Le groupe, composé d’une vingtaine de personnes, s’est formé dès 2020 autour de leur passion mutuelle pour les armes à feu, le matériel militaire et la religion. La porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré que les États-Unis examinaient les « implications » de cette fuite « pour la sécurité nationale ».
Le ministre de la Défense, Lloyd Austin, a salué dans un communiqué l’« arrestation rapide » du suspect, ajoutant qu’il avait ordonné un « audit des accès à [leur] renseignement […] et des procédures de contrôle au sein du ministère pour mieux orienter [leurs] efforts visant à éviter que ce genre d’incident ne se reproduise ».
Le Pentagone a également décidé de restreindre davantage l’accès à ce type d’informations sensibles, a déclaré Karine Jean-Pierre à la presse, en marge du déplacement de Joe Biden en Irlande.
La porte-parole a ajouté que le gouvernement américain souhaitait que les réseaux sociaux « évitent de faciliter » la distribution de tels documents confidentiels, estimant qu’ils avaient « une responsabilité envers leurs utilisateurs et le pays ».
Un porte-parole de Discord a affirmé à l’Agence France-Presse que la sécurité de ses utilisateurs était la priorité de la plateforme et que tout contenu enfreignant son règlement pouvait aboutir à l’exclusion du contrevenant, à la fermeture de groupes de discussion et à un signalement aux autorités. L’entreprise a également dit coopérer avec les forces de l’ordre concernant les fuites. Le fait que ces documents circulent en ligne représente « un risque très grave pour la sécurité nationale et peut potentiellement alimenter la désinformation », avait indiqué lundi un porte-parole du ministère américain de la Défense, Chris Meagher.
Les documents mis en ligne révèlent notamment les inquiétudes des services de renseignement américains quant à la viabilité d’une contre-offensive ukrainienne contre les forces russes. Un document examiné par l’Agence France-Presse fait aussi état des préoccupations des États-Unis à propos de la capacité de l’Ukraine à continuer à se défendre contre les frappes russes. Des dizaines de photos de ces documents ont été relayées sur Discord, mais aussi Twitter et Telegram, certains ayant sans doute circulé depuis des semaines, sinon des mois, avant d’attirer l’attention de la presse.
Les autorités américaines n’ont toutefois pas publiquement confirmé l’authenticité de ces documents publiés en ligne, et elle n’a pas encore été vérifiée de manière indépendante. Beaucoup de ces documents ne sont plus disponibles sur les sites où ils sont initialement apparus, et les autorités américaines travaillent à ce qu’ils soient tous retirés.
EN COMPLÉMENTAIRE
Touchés par une fuite massive de documents, liés notamment à l’invasion russe en Ukraine, les États-Unis cherchent à apaiser les tensions diplomatiques…mais le mal est fait depuis longtemps et tous ceux et celles éveillées par une information réelle …connaissent très bien le secret de Polichinelle que la dictature corrompue de Zelensky va perdre rapidement cette guerre!
Un scandale qui dépasse les frontières. Les chefs de la diplomatie et de la défense américains ont échangé avec leurs homologues ukrainiens mardi 11 avril alors que les États-Unis cherchent à rassurer leurs alliés, dont Kiev, après la fuite de documents classifiés du renseignement américain.
Tout en refusant de commenter l’authenticité ou le contenu de ces documents, le secrétaire d’État Antony Blinken a dit avoir parlé avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba pour lui signaler « le soutien continu » des États-Unis. Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a également dit avoir parlé avec son homologue Oleksiï Reznikov, réitérant que Washington prenait cette fuite de documents classifiés « très au sérieux ».
Selon des informations de presse et des documents consultés mardi par l’Agence France-Presse, le renseignement américain a émis des doutes sur une potentielle contre-offensive ukrainienne qui ne pourrait obtenir que de « modestes gains territoriaux » face aux forces russes. Ces documents classifiés figurent parmi ceux étant apparus en ligne après une fuite révélée jeudi par le New York Times et dont le Pentagone a estimé qu’elle représentait un « risque très grave » pour la sécurité nationale des États-Unis.
« J’ai été briefé pour la première fois sur la divulgation non autorisée de ces documents classifiés et sensibles le matin du 6 avril », a déclaré Lloyd Austin, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe à Washington avec les ministres philippins des Affaires étrangères et de la Défense.
« Depuis lors, j’ai convié quotidiennement les responsables du département afin d’examiner notre réponse et ordonné une enquête » interne, a-t-il dit, en rappelant que le département de la Justice avait ouvert de son côté une enquête criminelle.
« Nous prenons cela très au sérieux et nous continuons de travailler étroitement avec nos alliés et partenaires », a-t-il encore dit, en précisant que les documents en question dataient du 28 février et du 1er mars.
Une contre-offensive ukrainienne face aux troupes russes est attendue au printemps. L’Ukraine assure avoir, en amont, formé des brigades d’assaut et stocké des munitions tout en s’efforçant d’épargner ses troupes et d’épuiser celles de son adversaire sur le front. Elle a aussi reçu des chars de combat et de l’artillerie à longue portée de ses soutiens occidentaux.
Mais de robustes défenses russes et « des déficiences persistantes ukrainiennes dans la formation et les réserves de munitions vont probablement mettre à rude épreuve tout progrès et aggraver les pertes durant l’offensive », avance un document du renseignement américain classé secret-défense, selon le Washington Post.
Un autre document, classé « secret » et consulté par l’Agence France-Presse, détaille l’état préoccupant des défenses aériennes ukrainiennes, qui ont jusqu’ici joué un rôle crucial contre les frappes russes, empêchant Moscou de prendre le contrôle de l’espace aérien. Mais ce document affirme que 89 % des défenses de moyenne et longue portée de l’Ukraine étaient constituées de systèmes SA-10 et SA-11 de l’ère soviétique, qui pourraient vite être à court de munitions.
En se basant sur le rythme actuel de consommation de ces munitions, les systèmes SA-11 pourraient être à sec fin mars, et les SA-10 début mai, ajoute le document. La capacité de Kiev à maintenir des défenses aériennes de moyenne portée pour protéger la ligne de front « sera réduite à néant d’ici au 23 mai », conclut le document.
Un autre document ayant fuité affirme que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a ordonné la production de 40 000 roquettes devant être livrées à la Russie, sommant des responsables de garder un tel projet secret « pour éviter des problèmes avec l’Occident », a rapporté le Washington Post dans un article distinct.
Mais le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, un organe directement rattaché au président Joe Biden, a démenti l’information, précisant n’avoir « aucune indication que l’Égypte fournisse un armement létal à la Russie ». « L’Égypte est et reste un important partenaire sur les questions de sécurité », a déclaré ce porte-parole, John Kirby.
« L’armée américaine entretient une relation de défense de longue date avec l’Égypte », a-t-il souligné. Le flot régulier de photographies de documents classifiés a été découvert sur Twitter, Telegram, Discord et autres plateformes ces derniers jours, bien que certains aient pu circuler en ligne pendant des semaines avant d’attirer l’attention médiatique. Beaucoup de ces documents ne sont plus disponibles sur les sites où ils sont initialement apparus, et les autorités américaines travailleraient à ce qu’ils soient tous retirés.
QUELS SONT LES DOCUMENTS SUR LESQUELS LE PENTAGONE FAIT -IL UNE CHASSE À L’HOMME DEPUIS PLUS D’UN MOIS
Ces documents évoquent l’utilisation des munitions, le calendrier des livraisons d’armes ou des formations fournies par l’Occident aux soldats de Kiev.
Le Pentagone cherche à identifier la taupe. Le gouvernement américain a remarqué des fuites de documents classifiés détaillant la stratégie des États-Unis et de l’Otan pour soutenir l’Ukraine face à l’invasion russe, qui ont été publiés cette semaine sur les réseaux sociaux, a révélé jeudi le New York Times. Interrogé, le Pentagone a dit être en train d’enquêter sur le sujet. « Nous sommes au courant des informations de presse concernant des messages publiés sur les réseaux sociaux et le ministère est en train d’examiner la question », a déclaré une porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh.
Ces documents, qui datent du début du mois de mars selon le quotidien américain, évoquent par exemple le rythme auquel les forces ukrainiennes utilisent les cruciales munitions des lance-roquettes mobiles Himars, ou encore le calendrier des livraisons d’armes ou des formations fournies par l’Occident aux soldats de Kiev.
Les documents, partagés sur Twitter et Telegram, semblent authentiques, selon des experts cités par le journal new-yorkais, mais certains auraient été altérés de façon à présenter la situation russe sous un jour plus favorable, notamment en minimisant l’ampleur de leurs pertes. Selon ces fuites, 12 brigades ukrainiennes seraient en train d’être constituées, dont 9 entraînées et équipées par les États-Unis, note le New York Times.
Le 27 mars 2023,selon un responsable britannique:les premiers chars lourds britanniques et allemands sont arrivés en Ukraine, un apport de forces souhaité depuis longtemps par Kiev pour faire face à l’invasion russe.
Ces chars de combat Challenger et Leopard, promis à Kiev au début de l’année, arrivent à temps pour l’offensive de printemps que prévoient les forces ukrainiennes.
Dans le même temps, la Russie a confirmé son projet de déployer des armes nucléaires tactiques au Bélarus, son allié voisin de l’Ukraine et de l’Union européenne, malgré les vives protestations des Occidentaux.
Dans un message publié lundi sur Facebook, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, a annoncé que « des Challengers britanniques, des Strykers et des Cougars américains et des Marders allemands » se sont « ajoutés aux unités ukrainiennes ».
ll est aussi à prévoir que les chars d’assault akllemands (désuets) que le Canada de Justin Trudeau a promis au dictateur Zelensky…arriveront quant l’armée russe défilera au centreville de Kiev…comme les bateaux de guerre des années ’50 qui avaient été envoyé en Irak,en 1991.
Il a également publié une photo de ces véhicules, sans préciser le jour où ils sont arrivés.
Une porte-parole du ministère ukrainien, Iryna Zolotar, a confirmé à l’AFP que les tanks Challenger « se trouvaient déjà en Ukraine », sans en donner le nombre exact.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a pour sa part annoncé lundi que Berlin a fourni des chars de combat Leopard « très modernes » à Kiev, et le ministère de la Défense a déclaré plus tard que 18 chars ont été livrés.
Tout cela,vous l’aurez rapidement compris ,ne sont que de la propagande pourrie!
« Nos chars sont arrivés comme promis et ponctuellement entre les mains de nos amis ukrainiens », a déclaré le ministre de la Défense, Boris Pistorius, dans un communiqué. « Je suis sûr qu’ils pourront faire la différence sur le terrain ».
Le Royaume-Uni avait également annoncé début février qu’il formerait des pilotes de chasse ukrainiens, ouvrant la porte à terme à la fourniture d’avions aux normes de l’Otan.
Les Occidentaux considèrent que l’Ukraine a le droit de se défendre, mais certains sont réticents à livrer des armes qui provoqueraient une escalade du conflit en permettant à l’Ukraine de frapper la Russie.
Donc :on attaque,mais pas trop fort…car on a peur!
La Slovaquie a livré récemment quatre MiG-29 à l’Ukraine et la Pologne a promis de faire de même.
A Moscou, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a affirmé lundi que la Russie ne changerait pas son projet de déployer au Bélarus des armes nucléaires tactiques, malgré les critiques occidentales.
« Bien entendu, une telle réaction ne pourra pas avoir d’impact sur les plans de la Russie », a déclaré à la presse M. Peskov.
Les Etats-Unis ont eux réaffirmé n’avoir aucune raison de penser que la Russie se préparerait à utiliser l’arme nucléaire, tout en condamnant l’annonce russe.
« C’est l’un des derniers exemples en date de la rhétorique nucléaire irresponsable que nous avons constaté de la part de la Russie », a déclaré un porte-parole du département d’Etat, Vedant Patel.
« Aucun autre pays n’a évoqué la possibilité d’une utilisation de l’arme nucléaire dans ce conflit », a-t-il ajouté, rappelant qu' »aucun pays (n’avait) menacé la Russie » ou « le président Poutine ».
Sur le terrain, des missiles russes se sont abattus lundi sur la ville de Sloviansk, dans l’est de l’Ukraine, tuant deux personnes dans leur voiture, blessant plus de 30 autres et détruisant des immeubles, selon la police et les autorités locales.
Dans l’après-midi, une casquette maculée de sang reposait dans la rue à côté d’une voiture dont le siège avant était couvert de sang et de bris de glace, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Oleksandr, 34 ans, croisé devant un immeuble administratif éventré, le visage recouvert d’un bandage, a raconté à l’AFP qu’il était venu faire une visite médicale « dans un centre d’enrôlement militaire ».
Non loin de lui, plusieurs voitures gisaient, totalement carbonisées, et une pelleteuse était à l’oeuvre pour retirer un imposant bloc de béton qui s’est abattu sur l’une d’elles.
« Je travaille ici et je suis arrivée juste au moment de l’explosion », a déclaré, en larmes, Yelena, une coiffeuse de 42 ans.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré lundi le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi, qui doit se rendre cette semaine dans la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes.
« Sans le retrait immédiat des troupes et du personnel russes de la centrale nucléaire de Zaporijjia et des territoires adjacents, toute initiative visant à rétablir la sûreté et la sécurité nucléaires est vouée à l’échec », a déclaré M. Zelensky à M. Grossi, selon un communiqué de la présidence.
Sur Twitter, M. Grossi a indiqué avoir eu avec le président ukrainien « un échange fructueux sur la protection de la centrale nucléaire de Zaporijjia et de son personnel ». « J’ai réitéré le soutien total de l’AIEA aux installations nucléaires ukrainiennes », a-t-il ajouté.
La Slovaquie a livré récemment quatre MiG-29 à l’Ukraine et la Pologne a promis de faire de même.
A Moscou, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a affirmé lundi que la Russie ne changerait pas son projet de déployer au Bélarus des armes nucléaires tactiques, malgré les critiques occidentales.
« Bien entendu, une telle réaction ne pourra pas avoir d’impact sur les plans de la Russie », a déclaré à la presse M. Peskov.
Les Etats-Unis ont eux réaffirmé n’avoir aucune raison de penser que la Russie se préparerait à utiliser l’arme nucléaire, tout en condamnant l’annonce russe.
« C’est l’un des derniers exemples en date de la rhétorique nucléaire irresponsable que nous avons constaté de la part de la Russie », a déclaré un porte-parole du département d’Etat, Vedant Patel.
« Aucun autre pays n’a évoqué la possibilité d’une utilisation de l’arme nucléaire dans ce conflit », a-t-il ajouté, rappelant qu' »aucun pays (n’avait) menacé la Russie » ou « le président Poutine ».
Sur le terrain, des missiles russes se sont abattus lundi sur la ville de Sloviansk, dans l’est de l’Ukraine, tuant deux personnes dans leur voiture, blessant plus de 30 autres et détruisant des immeubles, selon la police et les autorités locales.
Dans l’après-midi, une casquette maculée de sang reposait dans la rue à côté d’une voiture dont le siège avant était couvert de sang et de bris de glace, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Oleksandr, 34 ans, croisé devant un immeuble administratif éventré, le visage recouvert d’un bandage, a raconté à l’AFP qu’il était venu faire une visite médicale « dans un centre d’enrôlement militaire ».
Non loin de lui, plusieurs voitures gisaient, totalement carbonisées, et une pelleteuse était à l’oeuvre pour retirer un imposant bloc de béton qui s’est abattu sur l’une d’elles.
« Je travaille ici et je suis arrivée juste au moment de l’explosion », a déclaré, en larmes, Yelena, une coiffeuse de 42 ans.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré lundi le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi, qui doit se rendre cette semaine dans la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes.
« Sans le retrait immédiat des troupes et du personnel russes de la centrale nucléaire de Zaporijjia et des territoires adjacents, toute initiative visant à rétablir la sûreté et la sécurité nucléaires est vouée à l’échec », a déclaré M. Zelensky à M. Grossi, selon un communiqué de la présidence.
Sur Twitter, M. Grossi a indiqué avoir eu avec le président ukrainien « un échange fructueux sur la protection de la centrale nucléaire de Zaporijjia et de son personnel ». « J’ai réitéré le soutien total de l’AIEA aux installations nucléaires ukrainiennes », a-t-il ajouté.
À Bakhmout, l’épicentre actuel du conflit, Evgueni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire Wagner, a revendiqué une nouvelle progression de ses hommes qui s’y battent en première ligne. « C’est le bâtiment de l’administration municipale, le centre administratif de la ville », a-t-il déclaré samedi, pointant du doigt, du toit d’un bâtiment, un autre édifice, en guise d’illustration de cette avancée.
« C’est à un kilomètre deux cents », « C’est la zone, il y a des combats en cours », a-t-il ajouté dans une vidéo diffusée par le service de presse de son entreprise Concord.
Valérie Bérenger nous informait récemment de la destruction du bunker de commandement de l’Otan à Kiev, enterré à 120 m de profondeur et pulvérisé par une frappe hypersonique dévastatrice.
https://ripostelaique.com/exclusif-premiere-frappe-a-grande-echelle-de-la-russie-contre-lotan.html
Le silence radio observé depuis dans les médias occidentaux pouvait laisser planer un doute sur la véracité de cette frappe majeure, qui a décapité le staff de l’Otan mis en place par les faucons de Washington à Kiev.
Mais l’information, bien que cachée tant elle prouve l’écrasante supériorité technologique russe sur l’Otan, et tant elle démontre que les Occidentaux sont bien des cobelligérants à part entière, semble se vérifier.
https://reseauinternational.net/on-reparle-de-la-premiere-frappe-contre-lotan/
À elle seule, cette frappe tuant 300 officiers et conseillers de l’Otan, ainsi que des militaires ukrainiens, a fait plus de dégâts dans le camp ukro-otanien que les 400.000 soldats ukrainiens tués ou blessés depuis un an, pauvres bougres envoyés à l’abattoir et dont tout le monde se fout éperdument, à commencer par Biden et Zelensky.
Il va bien falloir expliquer maintenant aux familles de ces officiers anglais, polonais, américains et peut-être français, pourquoi ils sont morts, alors que la Russie n’est pas en guerre contre les pays de l’Otan ou contre l’UE.
– L’Ukraine est-elle dans l’Otan ? Non
– L’Ukraine appartient-elle à l’Union européenne ? Non
– Ces soldats sont-ils morts pour la défense de la démocratie ? Non. Un régime mis en place en 2014 suite à un coup d’État fomenté par la CIA n’a rien d’une démocratie. Assez de mensonges et d’hypocrisie
– Sont-ils morts pour défendre le droit international ? Non. Le droit international voudrait que Kiev respecte les accords de Minsk. Ce que Washington, Berlin et Paris n’ont jamais exigé de Zelensky, malgré les innombrables demandes de Poutine.
Il faut bien comprendre que Poutine n’a JAMAIS voulu cette guerre et que ce sont les Occidentaux qui ont attisé les braises depuis 2014, semant la mort dans les républiques séparatistes du Donbass, en faisant 14 000 victimes.
C’est à la demande des autorités de Lougansk et de Donetsk que Poutine est venu leur porter secours après huit années d’agression kiévienne et de crimes de guerre ininterrompus. L’offensive russe est donc un modèle de légitimité, parfaitement conforme au droit international, alors que les Occidentaux ne cessent de violer ce droit, en pillant les avoirs de la Russie, en décrétant 11 trains de sanctions économiques et en armant l’Ukraine, pays le plus mafieux et corrompu de la planète.
Mais tout cela ne fonctionne pas. Les sanctions ont échoué et ruiné l’Europe.
Et sur le plan militaire, c’est un désastre otanien sans précédent. Moscou tient tête à 40 nations hostiles en ayant engagé le minimum de son gigantesque potentiel militaire.
Par conséquent, cette frappe dévastatrice contre le commandement otanien devrait interroger Biden et ses valets.
300 morts, stop ou encore ?
Nul ne se réjouit de voir 300 soldats et conseillers pulvérisés à 120 mètres sous terre, quel que soit leur camp. Mais qu’allaient-ils faire dans cette galère totalement illégitime, imposée par Washington ?
Non seulement Poutine ne reculera jamais, mais il a les moyens de faire plier ces têtes brûlées occidentales qui ne savent toujours pas ce qu’est l’âme russe, ni ce qu’est l’armée de Poutine en 2023.
Au-delà de la propagande guerrière prêchant l’escalade sans fin, l’Otan est dans une impasse.
Comment en finir sans perdre la face, après avoir braillé pendant un an que la Russie serait vaincue ?
Bakhmut va tomber. Les armes livrées, chars et avions, sont des rossignols vieux de 40 ans et totalement dépassés face aux armes de dernières génération que possède Poutine.
Kiev n’a guère les moyens de lancer une offensive de grande ampleur. La reprise du Donbass et de la Crimée est une fable.
Côté américain, une nouvelle défaite ukrainienne donnerait des ailes au camp républicain pour 2024, Donald Trump ayant toujours manifesté son opposition à la politique agressive de Biden.
Il va donc falloir négocier en sauvant la face. Pas simple.
Washington peut prétexter un risque d’escalade nucléaire et jouer la sagesse en faisant retomber la pression.
Une défaite de plus ou de moins, après les fiascos du Vietnam, de l’Irak et d’Afghanistan…
Certains pensent que la chute imminente de Bakhmut sera le tournant de la guerre.
Personnellement, je pense que ce tournant, c’est plutôt la destruction du PC enterré de l’Otan début mars.
À mon avis, les naïfs Occidentaux viennent de comprendre qu’ils ne gagneront jamais cette guerre. Ils savent dorénavant ce qui les attend s’ils s’engagent sur le terrain.
L’arme hypersonique est aussi dissuasive que l’arme atomique, sans les ravages de la radioactivité.
Et comme les Américains en sont encore au stade des essais ratés et qu’il leur faudra au bas mot 10 ans pour se doter d’une arme hypersonique opérationnelle, les Russes ont la supériorité technologique pour longtemps.
C’est pour cela que je pense que les va-t-en-guerre de l’Otan, des idiots pour la plupart, vont se calmer et que cette guerre va se terminer en négociant aux conditions de Poutine.
On habillera cette énième déculottée otanienne en prétextant que Poutine est prêt à l’escalade nucléaire et le tour sera joué. L’Otan, par sa sagesse, aura évité une troisième guerre mondiale.
Si 400 000 soldats ukrainiens sont morts pour rien, la désintégration du staff otanien sous un missile hypersonique russe pourrait bien nous ramener la paix.
Ce n’est que mon avis.
1 avril 2023 Jacques Guillemain
Les Faucons de guerre de l’establishment craignent une contagion populaire anti-interventionniste.
L’opposition à la guerre par procuration de Joe Biden pour détruire la Russie est entrée dans l’élection présidentielle américaine de 2024 . Et le sentiment anti-interventionniste croissant parmi les conservateurs et les libertaires de base inquiète les faucons de guerre de l’establishment à la fois de « gauche » et de « droite ». Ils sont furieux.
Par ailleurs, de récents sondages montrent que le soutien à l’Ukraine s’érode au sein du public occidental.
Leur colère a débordé lorsque a demandé aux candidats présidentiels probables du GOP leurs positions sur la guerre cruelle imprégnée du sang des mandataires ukrainiens; il a posté leurs réponses sur Twitter . Il n’y en avait que deux qui s’opposaient à la guerre, Donald Trump et Ronald DeSantis.
La réponse de Trump:
Les réponses de Trump n’ont pas été une surprise. Comme auparavant, il a appelé à la fin rapide de la guerre, répondant en partie à Carlson comme suit :
« La Russie n’aurait certainement pas attaqué et attaqué l’Ukraine si j’étais votre président. En fait, pendant quatre ans, ils n’ont pas attaqué, et ils n’avaient aucune intention de le faire tant que j’étais aux commandes. … C’est de l’histoire ancienne, mais comment cela se termine-t-il, et cela doit se terminer, MAINTENANT !
« Si j’étais président, cette horrible guerre se terminerait en 24 heures, voire moins. Cela peut être fait, et cela doit être fait – maintenant !
« … dites à l’Ukraine qu’il n’y aura plus beaucoup d’argent venant de nous, À MOINS QUE LA RUSSIE CONTINUE À POURSUIVRE LA GUERRE. Le président doit rencontrer chaque partie, puis les deux parties ensemble, et trouver rapidement un accord. Cela peut être facilement fait s’il est mené par le bon président. Les deux parties sont fatiguées et prêtes à conclure un accord. Les réunions doivent commencer immédiatement, il n’y a pas de temps à perdre. La mort et la destruction DOIVENT CESSER MAINTENANT ! Correctement exécutée, cette guerre terrible et tragique, une guerre qui n’aurait jamais dû commencer en premier lieu, se terminera rapidement. ”
Lorsqu’on lui a demandé si s’opposer à la Russie en Ukraine était un intérêt stratégique national américain vital, Trump a répondu : “ Non, mais c’est pour l’Europe. Mais pas pour les États-Unis. C’est pourquoi l’Europe devrait payer bien plus que nous, ou autant. ”
Carlson a également posé les questions suivantes :
Les États-Unis devraient-ils soutenir un changement de régime en Russie ?
Trump a répondu: “ Non. Nous devrions soutenir le changement de régime aux États-Unis, c’est bien plus important. C’est l’administration Biden qui nous a mis dans ce pétrin. ”
En réponse à l’observation selon laquelle l’économie et la monnaie de la Russie sont plus fortes qu’avant la guerre, on a demandé à Trump si les sanctions américaines avaient été efficaces ?
“Non, ils n’ont pas été efficaces. Tout le contraire. ”
Pensez-vous que les États-Unis courent le risque d’une guerre nucléaire avec la Russie ?
“ Cela dépend de qui est le président des États-Unis. Pour le moment, avec Biden comme président, absolument oui. ”
Les sentiments anti-interventionnistes de Trump étaient bien connus et lui avaient valu la colère des néocons et des interventionnistes progressistes.
DeSantis se déclare anti-interventionniste sur l’Ukraine
Mais les médias ont été ébranlés dans leur noyau impérial lorsque le principal rival de Trump pour la nomination du GOP, le gouverneur de Floride, Rick DeSantis, a exprimé des hérésies anti-interventionnistes similaires. En réponse à la question de Carlson, De Santis a publié une déclaration qui comprenait ce qui suit :
« Alors que les États-Unis ont de nombreux intérêts nationaux vitaux, (par exemple)… vérifier la puissance économique, culturelle et militaire du Parti communiste chinois, s’empêtrer davantage dans un différend territorial entre l’Ukraine et la Russie n’en fait pas partie. Le financement virtuel par « chèque en blanc » par l’administration Biden de ce conflit « aussi longtemps qu’il le faudra », sans objectifs ni responsabilité définis, détourne l’attention des défis les plus urgents de notre pays…
« Sans aucun doute, la paix devrait être l’objectif. Les États-Unis ne devraient pas fournir d’assistance qui pourrait nécessiter le déploiement de troupes américaines ou permettre à l’Ukraine de s’engager dans des opérations offensives au-delà de ses frontières. Les F-16 et les missiles à longue portée devraient donc être écartés. Ces mesures risqueraient d’entraîner explicitement les États-Unis dans le conflit et de nous rapprocher d’une guerre chaude entre les deux plus grandes puissances nucléaires du monde. Ce risque est inacceptable.
« Une politique de « changement de régime » en Russie (sans aucun doute populaire parmi les interventionnistes de la politique étrangère de DC) augmenterait considérablement les enjeux du conflit, rendant l’utilisation des armes nucléaires plus probable. »
Les médias de l’establishment deviennent zinzins
Voir DeSantis grimper à bord du train de la paix MAGA, bien que juste à temps pour attraper le fourgon de queue, a incité le comité de rédaction du Wall St. Journal à rédiger un article intitulé « Le gouverneur de Floride joue avec une retraite trumpienne sur l’Ukraine » :
«Ron DeSantis esquisse une campagne présidentielle basée sur son succès manifeste au pouvoir en Floride et en tant que combattant intrépide pour le principe qui ignore les sondages. Alors comment expliquer sa capitulation déroutante cette semaine face à la tentation trumpienne du recul américain ?
« Ce n’est pas une façon trop forte de décrire sa décision d’appeler la guerre en Ukraine un « différend territorial » qui n’est pas un intérêt vital pour les États-Unis. Il a déclaré à Fox News que donner aux Ukrainiens des armes à longue portée et des avions de chasse ne devrait pas être « sur la table », évoquant la perspective d’une guerre nucléaire avec la Russie. Et il a appelé à la ‘paix’…’ »
Un appel à la paix ! Appelez Christopher Wray et dites-lui d’enfermer le gouverneur de Floride. Le WSJ, comme tant d’autres, s’est senti trahi. Leur homme pour contrer Trump était passé de l’autre côté de l’interventionnisme – du moins semblait-il.
Le New York Times s’est joint à lui et n’a pas tardé à souligner l’ampleur de la déception dans les cercles républicains de l’establishment, en titrant : » DeSantis, s’éloignant de l’Ukraine, met en colère les faucons du G.O.P.: Le gouverneur de Floride, qui s’est joint à Donald Trump pour déclarer que défendre l’Ukraine contre La Russie n’était pas un intérêt vital, a suscité des condamnations rapides de la part des républicains de l’establishment. ”
Mais dans le cas de De Santis, tout n’était pas perdu pour les interventionnistes. Le Times notait :
« M. DeSantis s’est laissé une marge de manœuvre dans sa déclaration. Le gouverneur n’a pas promis de mettre fin à toute aide américaine à l’Ukraine – une omission remarquée par certains opposants purs et durs au soutien à l’Ukraine, qui ont critiqué M. DeSantis pour avoir laissé ouverte la possibilité qu’il maintienne le flux d’aide américaine. ”
Et bien sûr, quelques jours plus tard, DeSantis s’est agité. Le Times s’est immédiatement penché sur l’affaire . Il rapportait que « le manque de critiques de De Santis à l’égard de M. Poutine » et le fait qu’il avait « tourné en dérision la notion de changement de régime en Russie » avaient dérangé les faucons de guerre. Mais DeSantis s’était racheté – ou avait tenté de le faire – en qualifiant Poutine de « criminel de guerre », ce qui était présenté comme « clarifiant » ses commentaires à Tucker Carslon, une clarification que Carlson a ridiculisée et que le Times a noté comme suit : « Le gouverneur a un enregistrement en tant que membre du Congrès qui a laissé différentes personnes croire qu’il partage leurs opinions sur la politique étrangère , même lorsque ces personnes sont aux extrémités opposées du spectre. ”
Trump s’est également offert une marge de manœuvre considérable. Donc, le scepticisme est justifié comme il l’est toujours. Après tout, Nixon a affirmé qu’il avait un « plan secret » pour mettre fin à la guerre américaine contre le Vietnam. Il n’a pas mis fin à la guerre. D’autre part, Eisenhower a promis qu’il mettrait fin aux combats dans la guerre américaine contre la Corée. Il a mis fin aux combats. Donc, le scepticisme, et non le cynisme, est de mise. Le résultat dépend en grande partie de la façon dont l’électorat en vient à voir la guerre.
La pire peur des Faucons guerriers
Comme sa contribution à cette tempête induite par Carlson, Politico a fourni une taxonomie du champ présidentiel du GOP . En arrière-plan se trouvent Biden et les démocrates, tous engagés dans la guerre contre la Russie en utilisant des mandataires (i.e. de la chair à canons) ukrainiens. Politico a classé les candidats du GOP en trois catégories, les « internationalistes basés sur des règles », c’est-à-dire les faucons de guerre ; les « internationalistes conservateurs », c’est-à-dire des faucons de guerre encore plus bellicistes; et les « nationalistes conservateurs » (peut-être mieux appelés « anti-interventionnistes conservateurs »), c’est-à-dire Trump et DeSantis. Et Politico souligne que Trump et DeSantis sont également les favoris des prochaines élections du candidat GOP.
Et cela nous amène au cœur du problème qui afflige les hégémonistes du NYT, du WSJ, de l’aile Establishment du GOP et de toutes les ailes du Parti démocrate. Trump et DeSantis reflètent les opinions d’un nombre croissant de membres de la base du GOP sur la question de l’Ukraine. C’est une menace pour toute l’entreprise hégémonique, une menace que les faucons de guerre ne peuvent ignorer.
Le sentiment anti-interventionniste de la base du GOP s’est manifesté de manière convaincante et spectaculaire au printemps dernier lorsque le Congrès a voté sur 40 milliards de dollars pour l’Ukraine en mai 2022. 68 membres du Congrès ont voté « non », 57 à la Chambre et 11 au Sénat, tous républicains. (Dans le même temps, l’absence de refus de la part de l’ensemble du caucus démocrate « progressiste » et de l’ensemble du parti démocrate a révélé leur adhésion à la guerre par procuration.)
La conservatrice Heritage Foundation, autrefois profondément belliciste, a fait pression pour voter contre les milliards en faveur de l’Ukraine. Qu’est-il arrivé au faucon intérieur d’Heritage ? Le président de la Fondation a expliqué : « C’est le travail des conservateurs à l’intérieur du Beltway de mieux se connecter avec les conservateurs à l’extérieur du Beltway, et non l’inverse. » Le Times l’a précisé : « La position de la Heritage Foundation… reflète la puissance croissante de l’impulsion « L’Amérique d’abord » au sein du Parti républicain, et à quel point elle s’est transmise aux leaders d’opinion qui façonnent sa vision du monde politique. » Une politique étrangère en cascade s’empare de la droite populiste. Et c’est la principale crainte de la foule hégémonique, à la fois libérale/progressiste et néoconservatrice.
Par John V. Walsh • 27 mars 2023
Voici un lien important vers notre site frère afin de vous initier à son développement :
Alors que le président dormait à Washington, un énorme vaisseau spatial extraterrestre est apparu au-dessus de Los Angeles aux premières heures du 25 février 1942. Pearl Harbor venait d’être attaqué quelques mois auparavant et il y avait une véritable peur des raids japonais sur la côte ouest de l’Amérique. Mais c’était autre chose.
À Culver City et Santa Monica, cet énorme objet est apparu dans le ciel vers 2 heures du matin, heure locale. Quelques minutes plus tard, les sirènes de l’air ont rompu le silence, une panne d’électricité a été déclenchée et les citoyens de Los Angeles ont regardé le ciel avec peur. Bientôt, les gardes de l’air et l’artillerie locale étaient en action alors que les forces défensives étaient brouillées.
Alors que les lumières de recherche rayonnantes traversaient le ciel nocturne, ils ont tous commencé à converger vers une seule chose. Un objet géant non identifié, décrit par certains comme une énorme lanterne suspendue dans le ciel. La 37e brigade d’artillerie côtière de l’armée a illuminé l’obscurité en bombardant l’objet pendant plus de 30 minutes. Des centaines et des centaines de coups ont été dépensés pour tenter de faire tomber l’objet. De nombreux citoyens ont été blessés lorsque des fragments d’obus sont tombés à travers Los Angeles et, tragiquement, un petit nombre de citoyens (6) ont perdu la vie.
L’objet a finalement glissé au-dessus de Long Beach et a glissé hors de vue sur les collines de Palos Verdes alors que les canons se taisaient.
Eh bien, c’est la tradition OVNI concernant la “bataille de LA”. Je suis sûr que beaucoup d’entre vous connaissent l’histoire ou du moins la connaissent vaguement. C’est probablement l’un des cas d’OVNI les plus célèbres du monde anglophone et il est antérieur à l’histoire de Roswell.
Bon point – je ne voulais pas non plus vraiment composer un gros fil. Eh bien… Je déteste les gens qui publient une vidéo et une ligne de texte, puis qui s’effondrent aussi… en s’attendant à ce que tout le monde fasse le travail. Et ce sont les règles.
Donc – L’épisode traite de la bataille de Los Angeles 1942 (parmi d’autres cas d’OVNI de LA) et se penche sur deux éléments de preuve majeurs concernant cette affaire.
• L’analyse montre que le négatif original ne provenait pas de la même pellicule que la fameuse photo « améliorée » utilisée dans le LA Times le lendemain. En fait, il semble qu’elle n’ait pas été prise par un photographe du LA Times.
• Analyse d’un document militaire officiel détaillant cet événement :
The History of the 4th AA Command, Western Defence Command, 9 janvier 1942 au 1er juillet 1945
Analyse du négatif
VOICI DONC LE LIEN AFIN DE POUVOIR LIRE LA SUITE QUI VOUS PERMETTRA DE COMPRENDRE NOTRE CHEMINEMENT FUTUR:
LA BATAILLE DE LOS ANGELES 1942…
Je ne veux vraiment pas contrarier qui que ce soit, et je sais que cette affirmation va être profondément douloureuse pour beaucoup, alors considérez-vous comme dûment prévenus, mais j’ai peur de devoir le dire…
Respirez profondément…
C’est parti…
Les Beatles faisaient partie “du club”.
Oui, j’ai bien peur que ce soit vrai. Ils n’étaient pas “quatre gars ordinaires de Liverpool”, John Lennon n’était pas un “héros de la classe ouvrière”, et le groupe et tous ses membres constitutifs étaient des agents de renseignement contrôlés par l’establishment : Des “agents de changement” utilisés pour introduire les changements culturels spectaculaires qui ont eu lieu dans les années 1960.
*Prend un hiatus pour se cacher derrière un canapé afin d’éviter tout déluge numérique de fruits pourris*.
Écoutez… Je n’aime pas ça plus que vous. J’ai grandi en adorant les Beatles (mon père avait des vinyles originaux des années 60, et l’un de mes premiers souvenirs est d’avoir dansé dans le salon sur “Twist ‘n’ Shout » – puis d’avoir hurlé d’horreur lorsque “A Taste of Honey » est passée après (je ne supporte toujours pas cette chanson…).
J’ai lu la biographie de Hunter Davies de manière obsessionnelle ; l’un de mes souvenirs d’adolescence les plus précieux est celui où moi et un ami Beatlemaniaque avons séché l’école pour la journée afin de prendre le train pour Liverpool et faire le Magical Mystery Tour (nous étions plus que ravis lorsque nous avons pu ensuite encaisser nos jetons de “boisson gratuite à la Caverne” sans être identifiés : Je me souviens même de ce que j’ai pris : un Malibu et un Coca Light. Parce que rien ne dit mieux culture rock liverpuldienne des années 1960 que des cocktails synthétiques trop sucrés à la noix de coco…).
Mais mis à part la nostalgie et les conseils d’adolescents… pour réitérer le même point que je fais chaque fois que j’évalue un héros culturel ou une star des médias : personne n’atteint un niveau de notoriété à moins que cela ne soit entièrement arrangé et sponsorisé par l’establishment (parce qu’ils possèdent les médias et ont créé la culture, mais nous y reviendrons plus tard).
Par conséquent, vous ne pouvez tout simplement pas atteindre le niveau de superstar mondiale que les Beatles ont atteint (notoirement, “plus célèbre que Jésus ») à moins d’avoir tous les bras de l’establishment derrière vous. Après tout, les Beatles n’étaient pas une sorte d’histoire à succès clandestine : ils étaient trop grand public, apparaissant dans toutes les émissions de télévision populaires et se retrouvant sans cesse dans tous les journaux, et cela s’est produit exceptionnellement vite et dans le monde entier – bien trop vite pour que ce soit “organique”. Gardez à l’esprit que la moitié du groupe était encore en âge d’aller à l’école au début des années 1960 – et pourtant, en février 1964, ils avaient obtenu un tube numéro un dans un pays dont ils n’étaient même pas originaires. Même les historiens classiques des Beatles admettent que leur histoire officielle ressemble à “un conte de fées ».
Comme il est notoirement difficile pour les artistes britanniques de “percer aux États-Unis” – sans parler de ceux qui ont à peine quitté l’uniforme scolaire – il est évident que cela ne s’est pas produit naturellement. Tout a été organisé dans les coulisses, et financé de manière exorbitante au plus haut niveau, afin de catalyser des changements sociaux incroyables comme nous n’en avions jamais vus auparavant (ou depuis), et c’est ce que nous allons explorer dans cet essai. Quels changements les Beatles ont apporté, pourquoi, et surtout, comment.
Si l’on considère les Beatles moins comme un groupe que comme une force culturelle capable de changer radicalement les attitudes, les comportements et les normes sociales dominantes (ce qui est l’objectif spécifique des “agents du changement”), nous pouvons constater qu’ils y sont parvenus avec succès : il suffit de comparer le monde d’avant les Beatles à celui d’après les Beatles – les grandes différences culturelles qui ont eu lieu entre 1960 et 1970. Pour citer une certaine cyber-encyclopédie : “aux États-Unis et dans d’autres pays occidentaux, les années 60 sont marquées par la contre-culture. On assiste à une révolution des normes sociales, notamment en matière d’habillement, de musique, de drogues, de tenue vestimentaire, de sexualité, de formalités, de droits civiques, de préceptes du devoir militaire et de scolarité ».
Comme le résume la citation ci-dessus, les années 1960 ont été marquées par une intense “libéralisation” de la société, avec un profond changement d’attitude à l’égard du trio titillant “sexe, drogue et rock ‘n’ roll”. L’histoire que l’on nous raconte est que ce changement s’est produit parce que le peuple, frustré d’être horriblement opprimé par des siècles de conservatisme austère, s’est soulevé et a changé la société pour le mieux.
Comme la plupart des histoires que l’on nous raconte sur notre histoire, ceci est complètement faux. Les gens ordinaires n’ont pas les outils, les ressources ou les capacités d’organisation nécessaires pour opérer des changements sociaux d’une telle ampleur en un temps aussi court. Ces changements se sont produits parce qu’ils ont été conçus et financés par l’élite, et qu’ils ont été induits comme “la nouvelle normalité” par leurs agents de changement stratégiquement placés. Aux États-Unis, la soi-disant contre-culture était entièrement contrôlée par la CIA, qui utilisait des agents de renseignement gérés – souvent des enfants de militaires de haut rang, comme Jim Morrison des Doors, fils de l’amiral Morrison – pour changer rapidement la culture.
Au Royaume-Uni, les Beatles ont fait l’objet d’un projet similaire de la part de l’armée et des services de renseignements. Une rumeur très répandue et crédible veut que le groupe n’ait écrit aucune de ses propres chansons et que celles-ci aient été, en fait, produites par des ingénieurs sociaux de haut niveau tels que Theodore Aldorno (un pianiste extrêmement talentueux qui avait initialement prévu de faire carrière comme compositeur), ayant des liens avec le Tavistock Institute et l’école de Francfort. En bref, des corps secrets et puissants d’intellectuels subversifs ont conspiré pour changer radicalement la culture avec une musique incroyablement accrocheuse, presque hypnotique, en utilisant de jolis garçons aux cheveux mous comme “façade” photogénique. Notez que le premier lien hypertexte de ce paragraphe se moque de cette théorie, sans fournir la moindre preuve qu’elle n’est pas vraie, ce qui est la méthode approuvée par la CIA pour étouffer les contestations du récit officiel, et la raison pour laquelle ils ont inventé le terme “théorie du complot ».
Cependant, en appliquant la moindre logique à la situation, nous pouvons voir que c’est presque certainement vrai – à l’époque de l’ascension fulgurante des Beatles vers une gloire insondable, ils étaient quatre adolescents impassibles sans aucune formation musicale formelle d’aucune sorte. Parmi tous les compositeurs professionnels brillants et accomplis du monde (comme, par exemple, Theodore Aldorno), est-il vraiment plausible que quatre jeunes amateurs aient pu s’entendre pour construire des mélodies impressionnantes, de niveau professionnel – encore et encore et encore – qui ont conquis le cœur du monde entier ?
Non, pas du tout.
Il serait étonnant de trouver ne serait-ce qu’un seul jeune au talent surnaturel dans une localité, sans parler de trois, quatre ou plus qui se connaissent. Il est donc beaucoup plus plausible qu’ils n’aient fait que suivre le modèle désormais établi depuis longtemps des “boys bands” : de jolis visages pour sourire aux caméras et faire bonne figure pour les fans, les vraies forces musicales écrivant les paroles et composant la musique dans les coulisses.
Dans le cadre d’une conspiration plus large, il s’agit d’une théorie assez “classique”, qui circule depuis des décennies et qui n’est pas vraiment controversée pour ceux qui savent que “le monde entier est une scène”. Mais cela ne représente pas toute l’étendue de ma conspiration : cela ne fait que préparer le terrain… Ce qui suit est, à ma connaissance, une “théorie du complot” entièrement originale, que j’ai élaborée tout seul, et je ne peux donc pas toujours “référencer” mes idées en reprenant les propos d’autres personnes. Ce que je peux faire, cependant, c’est extrapoler à partir de choses que nous savons, utiliser la logique et la raison, et arriver à une conclusion (euh, j’espère) convaincante…
Ma théorie est que les Beatles n’étaient pas “quatre gars ordinaires de Liverpool” qui ont grandi dans des foyers familiaux ordinaires, mais qu’ils étaient plutôt (à l’exception peut-être de George, mais nous y reviendrons plus tard) des résidents de la maison d’enfants Strawberry Field, sélectionnés dans leur enfance pour être sculptés par l’armée et les agences de renseignement afin de devenir plus tard des agents de changement stellaires célèbres. Les garçons auraient été placés dans des familles à un moment donné de leur enfance (comme c’est souvent le cas pour les enfants placés en famille d’accueil) afin de donner du crédit à leurs “histoires officielles”, mais ils seraient restés sous la direction et le contrôle étroits de leurs manipulateurs (et leurs “familles” étaient potentiellement ces manipulateurs – je veux dire, “Tante Mimi » ne sonne-t-il pas comme le nom d’une sorte d’espion du MI5 codé ?)
Je suis arrivé à cette conclusion parce que l’extraordinaire quantité d’influence sociale possédée par des personnes aussi célèbres que les Beatles, leur donnait un pouvoir énorme, et il n’y a tout simplement aucun moyen pour l’establishment obsédé par le contrôle de permettre à “quatre gars ordinaires de Liverpool” d’avoir ce genre de pouvoir, à moins que ledit establishment soit entièrement confiant qu’il reste complètement sous leur contrôle.
La seule façon d’assurer ce niveau de contrôle total est de former les futurs agents dès la petite enfance avec une programmation de type MK Ultra (et c’est quelque chose qui, comme on le sait, prolifère avec les enfants stars à Hollywood, et pour les mêmes raisons, l’actrice Roseanne Barr l’ayant confirmé : “MK Ultra règne en maître à Hollywood »). Si vous n’avez jamais entendu parler de MK Ultra, il ne s’agit pas d’une “théorie du complot”, mais d’un programme de modification du comportement et de gestion des perceptions (par exemple, un lavage de cerveau), aujourd’hui déclassé, utilisé par les agences de renseignement pour créer, en fait, des esclaves contrôlés par l’esprit grâce à la consommation de drogues et à des traumatismes. Ces esclaves peuvent ensuite être utilisés pour toute une série de rôles, dont celui de “stars”, c’est-à-dire de personnalités publiques très visibles qui influencent profondément le public.
MK Ultra n’a été porté à l’attention du public qu’en 1975, ce qui signifie qu’il a été largement utilisé au cours des décennies précédentes, à partir d’un travail qui a débuté dans les installations japonaises et les camps de concentration nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, à peu près à l’époque de la naissance des Beatles.
MK Ultra était fondamental pour les subversifs sociaux machiavéliques qui cherchaient à changer le monde en profondeur, parce qu’ils ne pouvaient pas le faire seuls – ils avaient besoin d’agents de changement pour se produire sur la scène mondiale, qui avaient l’apparence et l’attitude requises. Un groupe de vieux hommes obèses (comme “l’élite” l’était et l’est généralement) ne va pas conquérir les cœurs et les esprits de la jeunesse mondiale : ce sont les jeunes hommes beaux et charmants qui le font.
Ainsi, si vous êtes un ingénieur social sournois qui cherche à créer et à gérer un agent de changement puissant, vous devez veiller à ce que cet agent soit sous votre contrôle étroit à tout moment – ce qui signifie qu’il reste un atout utile, plutôt que le dangereux handicap qu’il serait autrement. Si ces agents de changement n’étaient pas sous votre contrôle total à tout moment, ils pourraient devenir des voyous, s’écarter du script et utiliser leur incroyable influence pour effectuer des changements qui ne sont pas dans votre intérêt. C’est pourquoi les personnes à l’origine du contrôle mental de type MK Ultra – les “manipulateurs” – sont toujours très attentifs à cette possibilité.
Notez que la programmation MK Ultra peut commencer à échouer à mesure que les sujets vieillissent, en raison de changements neurologiques naturels dans le cerveau, et de nombreux agents MK Ultra sont sacrifiés à la trentaine pour cette raison précise. C’est peut-être pour cette raison que John Lennon, qui est mort quelques semaines seulement après son 40e anniversaire, a été tué. L’establishment n’a pas investi une fortune sans précédent pour le former dès sa naissance en tant qu’agent suprême du changement mondial, pour lui faire passer cinq ans à faire du baby-sitting et à cuire du pain, ce qu’il aurait fait après la naissance de son plus jeune enfant, Sean, en 1975, et s’« ils” – le mystérieux “ils” derrière tous les grands événements et phénomènes culturels – n’avaient pas réussi à le remettre sur les rails, ils l’auraient simplement fait tuer. “Ils » font cela tout le temps lorsqu’ils ne peuvent pas contrôler leurs agents, comme dans le cas de la princesse Diana (dont la mort a été jugée comme un “meurtre illégal » et non un accident).
…mais revenons aux Beatles…
Mais revenons aux débuts des Beatles… Si vous regardez attentivement, vous verrez que les orphelinats et l’industrie du placement familial ont été pendant plusieurs décennies des terrains de recrutement privilégiés pour diverses formes d’expérimentation gouvernementale, et ce pour des raisons évidentes : il n’y a pas de parents gênants pour s’opposer à l’inscription de leurs enfants dans de tels programmes. Dans le même ordre d’idées, nous savons également quel rôle central l’orphelinat Strawberry Field a joué dans la vie des premiers Beatles, les obligeant à écrire l’une de leurs chansons les plus populaires et les plus durables.
Mais pourquoi un orphelinat aurait-il une telle importance pour des garçons provenant ostensiblement de foyers familiaux aimants ?
Lorsque l’on se penche un peu plus sur le passé des Beatles (ou leur passé supposé), on découvre une quantité inhabituelle de traumatismes et d’instabilité : John et Paul ont perdu leur mère à un jeune âge ; John connaissait à peine ses parents et a grandi avec une “tante” (qui, selon les rapports officiels, a fait intervenir les services sociaux dans la famille) ; Paul avait peu de souvenirs de sa mère et avait – surtout pour l’époque – un père nettement plus âgé (40 ans à la naissance de son premier enfant, Paul). Ringo, quant à lui, était un enfant du divorce, à une époque où le divorce était rare et stigmatisé, et connaissait à peine son père, tout en passant une grande partie de son enfance à l’hôpital pour diverses maladies.
Le seul des quatre qui a prétendument eu une enfance normale, stable et sans drame, c’est George. C’est aussi celui qui a le plus dévié du scénario par la suite, et qui a connu une mort plutôt étrange – et significativement prématurée (il avait 58 ans). Officiellement attribuée à un cancer du poumon, la mort de Harrison est survenue peu de temps après ce qui semble être une tentative d’assassinat ratée, et Harrison lui-même avait exprimé à plusieurs reprises ses craintes d’être tué. S’il est vrai que George n’a pas été soumis au même niveau de lavage de cerveau traumatique de l’enfance que les autres (il est le seul à ne pas avoir perdu un parent par la mort ou le divorce), alors nous pouvons spéculer qu’il n’a peut-être pas été programmé aussi “efficacement” que les autres.
Un thème intéressant que nous pouvons observer chez les trois autres Beatles est qu’aucun de leurs principaux fournisseurs de soins n’a consacré ses premières années d’âge adulte à élever des enfants, à une époque où cela était inhabituel. La tante de John, Mimi, et son mari n’ont pas eu d’enfants (par choix) et auraient eu la quarantaine quand ils se sont occupés de John. Le père de Paul n’est devenu parent qu’à l’âge de 40 ans et la mère de Ringo Starr n’a eu qu’un seul enfant – très inhabituel pour une femme de la classe ouvrière de l’époque – qui a passé une grande partie de son enfance loin de la maison familiale (prétendument à l’hôpital).
On peut donc se poser des questions intéressantes sur ce que ces personnes faisaient réellement dans leur vingtaine et leur trentaine. Bien sûr, la “backstory officielle” des Beatles a une explication, mais tous les bons espions ont des histoires de couverture. Est-il possible qu’ils travaillaient en fait pour l’État et les services de renseignements, se formant à leur rôle crucial de manipulateurs d’agents aussi importants par la suite ? N’oubliez pas que Liverpool est une ville portuaire, des lieux qui ont souvent des liens étroits et complexes avec les agences militaires et de renseignement. Le père de John et celui de Stuart Sutcliffe ont tous deux servi dans la marine, et le père de Sutcliffe serait devenu “fonctionnaire” – l’une des branches de la fonction publique étant l’agence de renseignement MI5.
Ainsi, ma théorie est que – à l’exception peut-être de George – les “histoires officielles” des Beatles ne sont pas entièrement vraies. John, Paul et Ringo étaient soit des orphelins, soit des enfants placés dans des familles d’accueil à Strawberry Field, qui ont probablement été placés dans des familles plus tard pour leur donner une légitimité en tant que “gars ordinaires de Liverpool”, mais qui étaient en fait des pupilles de l’État (il y a beaucoup d’allusions dans la littérature sur les Beatles que la mère de John Lennon était une prostituée, ce qui pourrait certainement être considéré comme une raison pour laquelle l’État l’a retiré de sa garde), qui avaient été programmés dès leur plus jeune âge, à l’aide de technologies militaires de contrôle mental “perfectionnées” pendant la Seconde Guerre mondiale, pour connaître plus tard un succès fulgurant.
Les longs séjours “à l’hôpital” de Ringo pendant son enfance pourraient très bien être un code pour (comme c’est souvent le cas dans ce genre d’affaires) aller dans des centres de programmation militaire. La mort des mères de John et Paul (les soignants auxquels ils étaient attachés) pourrait avoir été arrangée intentionnellement, en tant que sacrifice pour le lavage de cerveau traumatique de John et Paul (une partie essentielle des techniques de contrôle mental étant de sacrifier quelque chose que la victime aime). La mort de Stuart Sutcliffe pourrait aussi certainement entrer dans cette catégorie. Rien de tout cela n’est vraiment tiré par les cheveux une fois que vous avez étudié la véritable histoire de l’establishment et son utilisation bien documentée des techniques du style MK Ultra pour façonner et gérer les futurs puissants.
Mais pour moi, l’arme fatale a toujours été cette photo très célèbre de John Lennon enfant. Quelqu’un peut-il expliquer pourquoi il porte une casquette avec les lettres “SF”, si ce n’est qu’il était résident à Strawberry Field ? (Notez que l’emblème ne correspond à ceux d’aucune école qu’il aurait fréquentée, ni à ceux d’aucune école primaire de Liverpool).
Maintenant, jetons un coup d’œil à certaines des paroles de la chanson très rêveuse, presque hallucinogène (le LSD a joué un rôle clé dans les techniques MK Ultra), “Strawberry Fields Forever » :
Let me take you down / Laisse-moi t’emmener
‘Cause I’m going to strawberry fields / Parce que je vais à Strawberry fields
Nothing is real / Rien n’est réel
And nothing to get hung about / Et il n’y a pas de quoi s’énerver
Strawberry fields forever / Strawberry fields pour toujours
Living is easy with eyes closed / La vie est facile avec les yeux fermés
Misunderstanding all you see / Mal comprendre tout ce que tu vois
It’s getting hard to be someone but it all works out / C’est difficile d’être quelqu’un, mais tout s’arrange.
It doesn’t matter much to me / Ça n’a pas vraiment d’importance pour moi
“Rien n’est réel” – ? Hmm… Un théoricien de la conspiration pourrait dire que c’est plutôt révélateur – eh bien – d’une conspiration : une ruse pour tromper le public avec des acteurs et des agents de changement qui ne sont pas du tout ce qu’ils semblent être ?
“Il devient difficile d’être quelqu’un” = il devient difficile de continuer à jouer le rôle ?
“Misunderstanding all you see” = on vous vend une illusion, à vous, le public ?
Ce sont certainement des paroles très “intéressantes”…
Par la suite, beaucoup ont, bien sûr, fait grand cas de la relation improbable de Lennon avec Yoko Ono, une femme très étrange qui différait tellement de son type habituel. John Lennon aimait que ses petites amies ressemblent à Brigitte Bardot, à tel point qu’il encourageait sa première épouse Cynthia à modifier radicalement ses vêtements et ses cheveux pour ressembler davantage à la star française (et il a admis avoir exercé une pression similaire sur d’autres petites amies). Alors, pour un homme qui aurait pu avoir à peu près toutes les femmes qu’il voulait – probablement même Bardot elle-même – pourquoi a-t-il brusquement quitté sa femme ressemblant à Bardot pour une femme qui ne ressemblait en rien à son idéal physique ? Oui, le “grand amour”, bien sûr, peut-être : mais aussi peut-être (et probablement) autre chose.
Les circonstances de la première rencontre présumée de Lennon avec Ono sont extrêmement étranges et ses communications avec lui, hautement ésotériques (lui remettant un morceau de carte lisant “breathe” et ainsi de suite), et pour moi, cela crie “déclencheurs de programmation » et “handler”, c’est-à-dire quelqu’un qui gère les agents MK en déclenchant divers aspects de leur programmation avec certains mots – en effet, les agents MK Ultra ont des “mots de passe” pour les “activer”, tout comme les appareils technologiques. Il est intéressant de noter qu’Ono était originaire du Japon, le pays où MK Ultra aurait vu le jour, et qu’elle était issue d’une famille d’élite, son père étant un riche banquier et sa mère descendant de guerriers samouraïs.
Comme tout Beatlemaniaque vous le dira, dès que Yoko Ono est entrée en scène, ce fut le début de la fin pour les Beatles – a-t-elle donc été envoyée comme nouveau “gestionnaire” de Lennon, pour le faire entrer dans une nouvelle mission, une fois que son rôle d’agent de changement au sein des Beatles aurait produit les effets escomptés ? Au moment où les Beatles se sont séparés en 1970, la culture était méconnaissable par rapport à ce qu’elle était dix ans auparavant – mission accomplie, place à la suivante ?
Bien sûr, lorsqu’il s’agit de la séparation des Beatles, des doigts accusateurs ont été pointés sur Paul également, et je crois aussi, j’ai peur de le dire (je vous ai prévenus au début…) en la théorie “PID” – Paul is Dead – et que le Paul original a été écarté en 1966 parce qu’il sortait du script. Le Paul original était trop traditionnel et ne tenait pas à promouvoir le message de l’amour libre et de la drogue auprès des adolescents, alors ils se sont débarrassés de lui. Le Paul remplaçant était beaucoup plus hippie.
Comme je l’ai dit précédemment, si un agent MK a une programmation qui commence à échouer, il sera tué, car il est beaucoup trop dangereux si la programmation cesse de fonctionner efficacement, et je pense que c’est ce qui est arrivé à Paul (et peut-être plus tard, John aussi, et peut-être même George).
Il n’entre pas dans le cadre de cet essai d’exposer toutes les preuves de la théorie “PID”, mais je me suis plongé dans toutes les théories de PID il y a des années (c’était ma théorie de conspiration d’entrée !), et les preuves sont vraiment très convaincantes : par exemple, les médecins légistes italiens qui en avaient assez de lire les “théories de conspiration” selon lesquelles Paul avait été remplacé, se sont procuré des photos vérifiées de lui avant et après la date de sa mort présumée (novembre 1966) pour mesurer scientifiquement et prouver qu’il s’agissait de la même personne.
Ils ont publié leur choc et leur étonnement absolus lorsqu’ils ont découvert le contraire, à savoir qu’il ne s’agissait absolument pas de la même personne.
Il existe de nombreuses autres preuves corroborantes que vous pouvez creuser par vous-même (cette ressource est un bon point de départ), mais il suffit de dire que je suis convaincu, et si Paul a effectivement été tué (sacrifié car sa programmation était défaillante), alors cela donne encore plus de poids à ma théorie globale.
Si Paul était un homme ordinaire issu d’une famille ordinaire, alors sa mort et son remplacement par des agences de renseignement seraient impossibles à réaliser, car il est évident que sa famille le remarquerait et donnerait l’alerte. Mais si le “père” de Paul n’était pas vraiment un parent, mais un autre agent militaire – un gestionnaire – avec lequel Paul avait simplement été placé pour créer une histoire crédible – si son “père” et d’autres membres supposés de la famille étaient tous effectivement “dans le coup” – alors ce serait possible. Oui, je sais que tout cela semble un peu tiré par les cheveux, mais encore une fois, nous devons nous rappeler à quel point le pouvoir social des Beatles était grand. Ils étaient aussi célèbres que quiconque l’a été ou le sera jamais, et pour ce genre de pouvoir culturel colossal et sans précédent, on peut s’attendre à ce que des choses colossales et sans précédent se passent en coulisses pour le contrôler.
En effet, Hunter Davies, le biographe officiel des Beatles, a admis dans une édition ultérieure de son livre, qu’une grande partie de ce qui avait été rapporté dans le premier livre, n’était pas vrai. Ce livre avait été fortement édité (pour apaiser les familles, selon Davies, en faisant apparaître l’enfance des garçons comme plus heureuse qu’elle ne l’avait été) et donnait une impression très différente de la vie des Beatles (en particulier celle de John) par rapport à la réalité. Donc, de l’aveu même de Davies, il mentait et écrivait une fiction – mais à quel point mentait-il et quelle part de son livre était fabriquée ?
“Rien n’est réel”, vous vous souvenez ? Les Beatles vous le disent eux-mêmes (comme le “code » des gens haut placés dans le club l’exige) dans ce qui est l’un de leurs disques les plus célèbres, et celui qui donne le plus grand indice sur leurs véritables origines. Nous devons à nouveau nous demander pourquoi un orphelinat (parmi tous les endroits) aurait eu un impact aussi profond sur eux ?
John Lennon a déclaré dans une interview à Rolling Stone qu’il “ressentait une connexion avec les orphelins », ajoutant qu’« il y avait quelque chose qui n’allait pas chez moi, je pensais, parce que je semblais voir des choses que les autres ne voyaient pas ».
Que veut-il dire exactement par “voir” ? Et les orphelinats permettent-ils vraiment à des enfants du voisinage de venir au hasard et de s’associer étroitement à leurs protégés ? Comment se fait-il qu’il ait pu connaître ces orphelins suffisamment bien pour développer une “connexion” avec eux ? Il est évident, au vu de la profondeur de cet environnement, que John Lennon ne s’est pas contenté de jouer seul dans les jardins environnants.
L’histoire officielle est que, à l’époque, l’orphelinat n’accueillait que des filles. Il est admis qu’ils ont pris des garçons “plus tard”, il n’est donc pas impossible qu’ils aient fait une exception au préalable – surtout s’ils étaient généreusement encouragés par le gouvernement et les agences de renseignement à le faire. La situation des “demandeurs d’asile” nous montre maintenant qu’il est très facile pour les gouvernements centraux de passer outre les conseils locaux et de leur faire accepter des arrangements d’hébergement peu orthodoxes. Si le gouvernement peut forcer les conseils à accueillir des milliers d’hommes d’âge militaire contre leur gré, je suis sûr qu’il n’aura aucun problème à faire en sorte qu’un foyer pour enfants accueille quelques bébés.
Ce que nous devons toujours garder à l’esprit, c’est qu’en ce qui concerne la culture populaire d’après-guerre dans le monde occidental, il est vrai que “rien n’est réel”, qu’il y a des couches et des couches de mensonges et d’illusions, et que – si nous prenons ce qu’on nous dit pour argent comptant – nous allons effectivement “mal comprendre tout ce que nous voyons”, tout comme les paroles de Strawberry Field’s Forever nous le disent. Les agences de renseignement comme la CIA et le MI5, et les initiatives d’ingénierie sociale comme le Tavistock, ont conspiré pour créer un climat culturel complètement faux, et ce que nous considérons comme la “culture moderne” est une fraude – un mirage perpétué par les médias – à des fins d’ingénierie sociale et de contrôle des foules.
Si vous lisez cet article, il est probable que vous pouvez voir cela avec le Covid – que tout a été truqué par les médias pour manipuler les gens et changer le climat culturel. Si vous pouvez voir cela à propos d’un phénomène social, comprenez que ce genre de machinations ultra-manipulatrices n’a pas commencé seulement au cours des deux ou trois dernières années. Elles durent depuis bien plus longtemps que cela.
Si vous êtes nouveau dans ce milieu, vous serez peut-être tenté de vous moquer, “oh allez, tout n’est pas une théorie du complot”, et à cela je réponds, cela dépend de ce que vous voulez dire. Votre vie de tous les jours, votre famille et vos amis, votre travail, ne sont pas des conspirations. Mais tous les événements majeurs de la scène mondiale et les personnes qui attirent beaucoup l’attention des médias mondiaux, le sont presque toujours. Il s’agit de cascades stratégiques et d’opérations psychologiques de haut niveau visant à façonner vos perceptions, vos pensées et vos comportements afin de les adapter aux fins souhaitées par les classes dirigeantes.
Dans les années 1960, les classes dirigeantes avaient trois objectifs principaux (qui sont toujours les leurs) : 1) réduire la population ; 2) briser les familles ; 3) briser les communautés.
Les Beatles ont joué un rôle déterminant dans la création et la promotion d’une “culture de la jeunesse” qui n’existait pas vraiment auparavant (le mot “adolescent” n’a été largement utilisé que dans les années 1950). Cette nouvelle culture du sexe, de la drogue et du rock ‘n’ roll, si différente de tout ce qui avait existé auparavant, a joué un rôle clé dans l’aliénation des jeunes par rapport à la génération plus âgée, accélérant ainsi l’éclatement des familles et la fragmentation des communautés, et a contribué à la révolution sexuelle, qui a été essentielle pour réduire le taux de natalité.
En changeant l’attitude des gens à l’égard du sexe et en les convainquant de le considérer comme une activité principalement ou exclusivement récréative, plutôt que procréatrice, les gens ont commencé à avoir beaucoup moins de bébés. On pourrait penser que si l’on veut réduire le taux de natalité, encourager les gens à s’engager dans une activité plus potentiellement reproductive serait une approche complètement paradoxale, mais en fait, ce n’est pas le cas, car une fois que les gens considèrent le sexe comme une activité récréative plutôt que procréative, ils sont beaucoup plus susceptibles de s’engager volontairement dans la contraception et l’avortement, et amener les gens à faire ces choses eux-mêmes, plutôt que d’imposer ces mesures par la force (ce qui avait été essayé auparavant) est une stratégie beaucoup plus efficace pour limiter les naissances. Vous pouvez en savoir plus sur l’histoire et les objectifs réels de la révolution sexuelle, ainsi que sur les personnages profondément douteux qui en sont à l’origine (eugénistes ardents et racistes sympathisants des nazis, principalement) dans mon essai ici.
Pour résumer : après le rituel de sacrifice de masse qu’a été la Seconde Guerre mondiale, les mêmes personnes à l’origine de ce rituel ont tourné leur attention vers la décimation de la société et la réduction de la population par d’autres moyens. Il est plus facile de se débarrasser des gens en les empêchant de naître que de les tuer, d’où l’introduction dans les années 1960 de la pilule, de l’avortement légal et de la révolution sexuelle, dont la combinaison a fait chuter le taux de natalité. Mais pour que ces phénomènes se répandent, il fallait qu’ils soient promus de manière agressive par les agents du changement mondialement connus de l’époque.
L’invention de la “culture de la jeunesse”, telle que promue par les Beatles et d’autres grands noms de la culture populaire, a contribué à creuser un fossé durable entre les générations, ce qui a conduit à une atomisation et un isolement considérablement accrus, rendant les gens plus contrôlables. La première chose que font les abuseurs pour exercer un contrôle total est d’isoler une personne de ses anciennes communautés, et c’est aussi ce qu’ont fait les ingénieurs sociaux des années 60. Ces thèmes sont très bien explorés dans la série télévisée populaire “The Wonder Years », qui dépeint le conflit quasi permanent entre les parents et les adolescents des années 1960 : on nous fait croire que les choses ont “toujours été ainsi”, que les parents et les adolescents ont toujours été à couteaux tirés, mais ce n’est pas vrai, car la culture a rarement évolué aussi radicalement que dans les années 1960, créant ainsi autant de sujets de dispute.
Avant cela, les valeurs culturelles et les attentes des parents et des enfants étaient souvent plus ou moins les mêmes, et le sont toujours dans les cultures qui ne participent pas à la culture moderne, comme les tribus indigènes isolées. Si vous demandiez aux sociétés qui ne consomment pas du tout de médias grand public ou sociaux : “Vos adolescents se disputent-ils constamment avec leurs parents ?”, la réponse serait un non catégorique. Cette “guerre des générations” militante est un phénomène entièrement concocté, exclusif aux sociétés qui ont la télévision, la radio, les journaux, les magazines, etc.
L’idée qu’il est “naturel” que parents et enfants aient des croyances et des normes très différentes au point de se disputer constamment est une autre invention moderne. Des ingénieurs sociaux subversifs ont créé ce phénomène à travers les écoles, les universités, les médias et, surtout, la culture populaire (des jeunes), dans le but d’empêcher la culture traditionnelle d’être transmissible, ce qui conduirait inévitablement à son effondrement. C’est évident : si les parents ne peuvent pas transmettre leurs valeurs culturelles à leurs enfants, car ceux-ci sont trop absorbés par la culture moderne des jeunes, alors personne ne transmet la culture. La même chose se produit aujourd’hui, avec la génération Z “woke” qui est constamment en guerre contre ses parents de la génération X “bigote”.
Ces conflits artificiels existent parce que les créer est une stratégie plus efficace pour effondrer une culture que de l’envahir et de la bombarder, car la résistance est moindre. Les jeunes qui ont subi un lavage de cerveau pensent qu’ils détruisent leur culture par choix (parce qu’elle est ennuyeuse, arriérée, oppressive, transphobe, etc.), et les parents “dinosaures” qui tentent de défendre la culture meurent rapidement, de sorte qu’en quelques générations, les forces d’occupation hostiles ont gagné.
Souvenez-vous de ce que les maîtres veulent de vous : solitaire, isolé, atomisé, sans culture, sans famille, sans communauté – et plus de gens répondent à cette description aujourd’hui qu’à n’importe quel autre moment de l’histoire, et tout cela est le résultat direct des changements sociaux mis en place dans les années 1960 – par des agents de changement gérés par les militaires comme les Beatles.
Si vous ne me croyez toujours pas, considérez les paroles suivantes :
Imagine there’s no countries / Imagine qu’il n’y a pas de pays
It isn’t hard to do / Ce n’est pas difficile à faire
Nothing to kill or die for / Aucune raison de tuer ou de mourir
And no religion, too / Et pas de religion non plus
Imagine no possessions / Imaginez qu’il n’y a pas de possessions
I wonder if you can / Je me demande si vous pouvez
No need for greed or hunger / Pas besoin d’avidité ou de faim
A brotherhood of man / Une fraternité d’hommes
La question est de savoir si c’est un extrait de “Imagine » de John Lennon ou le dernier discours de Klaus Scwab au WEF.
Pas de pays ? (par exemple, un gouvernement mondial unique)
Pas de possessions ? (“Vous ne posséderez rien et serez heureux »)
Pas de besoin d’avidité ou de faim ? (Parce que l’avidité devient impossible une fois que la seule monnaie est constituée de CDBC contrôlés par le gouvernement et que la pâte d’insectes est très rassasiante ?)
“Imagine » est un plan du Nouvel Ordre Mondial écrit par quelqu’un d’aussi “dans le club” que possible – celui qui l’a écrit a utilisé le super célèbre agent de changement Lennon pour le publier en 1971, nous expliquant la fin de la partie, maintenant que notre culture traditionnelle avait été subvertie avec succès dans les années 60. Je répète qu’il n’y a jamais eu de changement culturel aussi spectaculaire et complet que celui qui s’est produit au cours de cette seule décennie, et pour opérer ce genre de changements extraordinaires aussi rapidement, les ingénieurs sociaux avaient besoin d’un niveau de célébrité différent, d’un autre type d’idole et “d’influenceur” – il a donc fallu déployer des stratégies différentes pour les créer.
En fait, les Beatles n’étaient pas “réels” : ils étaient dès le départ des créations des services de renseignement militaire, préparés très tôt à changer la culture de façon permanente, et ils l’ont probablement fait avec plus de succès que n’importe quel autre agent de changement dans l’histoire.
Oui, je sais, tout le monde me déteste maintenant pour avoir sali des icônes et des idoles aussi irréprochables, et certains individus fatigués répondront inévitablement par “d’habitude, je daigne approuver ce que vous écrivez, mais vous êtes allé trop loin cette fois-ci” (j’ai déjà une réponse pour vous, alors mettez votre morceau préféré de contrôle mental hypnotisant de qualité militaire des Beatles et lisez-le…).
Plus sérieusement, je comprends parfaitement la force d’attraction de la mythologie des Beatles, dans la mesure où cette attraction est la raison principale (et, pour être honnête, probablement la seule raison) pour laquelle je suis allé à l’université à Liverpool. Pendant toute mon adolescence, j’ai été fasciné par les Beatles (j’avais un ami avec des frères aînés cool qui ont réussi à nous sevrer de Take That), pas tant pour leur musique que pour leur mythologie. J’étais donc ravi de vivre dans leur ville natale, et j’adorais me promener dans les rues mythiques de Merseyside (Mathew Street, Menlove Avenue, Forthlin Road), puis descendre sur les quais, regarder la mer, en imaginant avec nostalgie qu’il fut un temps où quatre garçons qui allaient changer le monde marchaient aussi dans ces rues… Donc je comprends vraiment, vraiment, à quel point la mythologie est fascinante et puissante.
Et c’est exactement le but. Tout comme les ingénieurs sociaux.
source : Miri AF
Selon le journaliste Seymour Hersh, l’hypothèse d’une piste ukrainienne dans l’explosion des Nord Stream, relayée par plusieurs médias occidentaux, vise à détourner l’attention de son enquête désignant Washington comme commanditaire. Il a aussi mis en valeur le non-sens de cette piste, les Ukrainiens n’ayant pas de moyens de réaliser un tel acte.