Qui est François Legault:Un manipulateur opportuniste devenu dictateur-partie 1

Quel est le secret de la fortune de François Legault? Beaucoup de travail et un peu de chance, nous dit-il dans une publication de 2020.

François Legault en l’an 2000

Il oublie de nous raconter d’où vient sa chance.

En 1978, François Legault décroche son diplôme de comptable de l’HEC. Grâce aux luttes du mouvement étudiant, c’est l’âge d’or de l’accessibilité aux études supérieures. Les frais de scolarité sont gelés à 500$ par année.

Quand il fonde Air Transat dix ans plus tard, la « chance » lui sourit à nouveau, deux fois plutôt qu’une: il profite d’un apport de près de $9 millions grâce au régime d’épargne-action du gouvernement québécois, puis d’un investissement de $4 millions du Fonds de solidarité FTQ.

La fortune de M. Legault aurait-elle pris son envol sans l’élan des contribuables et du mouvement syndical?

Je ne sais pas. Mais leur rôle n’est pas secondaire: il est au cœur de la réussite de bien des bonzes du Québec inc.

Le premier ministre a travaillé fort, c’est évident. Pourtant, la plupart des gens qui travaillent fort ne seront jamais millionnaires. La différence entre lui et l’infirmière, le prof ou l’éducatrice en garderie, c’est qu’il a commencé à grimper au bon moment.Il était entouré de « petits amis » liés à l’oligarchie capitaliste,bourgeoise et néo-libérale de son époque.C’est -à-dire le centre-droit affairiste qui a mis l’homme d’affaire sur un piédestal!De cette oligarchie  riche et célèbre,on verra poindre aussi notre gauche caviard venue des  « enfants chouchoutés des universités québécoises » qui organiseront de grandes manifestations  contre Jean Charest et les libéraux corrompus au pouvoir en 2011-2012!

Gabriel Nadeau-Dubois
 Gabriel Nadeau-Dubois

Le secret de François Legault, c’est qu’il doit beaucoup aux institutions collectives de la Révolution tranquille. Il a emprunté des échelles censées servir à l’ascension sociale de tous Québécois, de toutes les Québécoises. Par la bande, elles ont aussi créé une poignée de millionnaires qui, une fois arrivés au sommet, se sont mis à regarder le petit monde de haut.

Aujourd’hui, ils sont en politique. Ils veulent enlever les échelles. L’accessibilité aux études, la fonction publique, l’impôt qui permet de les financer, les syndicats, tout cela leur apparaît maintenant encombrant, des vieilleries qui abaissent notre compétitivité et ralentissent nos entrepreneurs.

Ils essaient de nous faire croire, comme François Legault, que ces choses n’ont rien à voir avec leur succès: qu’il suffit de beaucoup de travail et d’un peu de chance pour que nous les rejoignions dans le club des fortunés.

La prochaine fois que vous entendrez la belle histoire des millionnaires qui ne doivent rien à personne (et pas un sou d’impôt de plus!), rappelez-vous d’où vient leur chance.

 


En 2021-2022:poser une question  à Legault peut vous  faire mettre en état d’arrestation

 

François Legault:une esquisse de biographie

Après avoir travaillé au sein des compagnies aériennes Nationair et Québecair, il a cofondé la compagnie aérienne Air Transat en 1986. Cette entreprise est devenue, en quelques années, la plus grande compagnie aérienne nolisée au Canada.

Il en a été le vice-président des finances jusqu’en 1997. La compagnie avait alors atteint un chiffre d’affaires de 1,3 milliard de dollars et le nombre de 4000 employés.

Il s’est lancé en politique en 1998, au début de la jeune quarantaine, dans le gouvernement du premier ministre péquiste Lucien Bouchard.

De capitaine d’industrie à ministre de l’Industrie

François Legault, en septembre 1999, alors ministre du gouvernement de Lucien Bouchard

 

 

Inusité en politique canadienne, François Legault s’est hissé au poste de ministre de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie avant même d’être élu député d’une circonscription.

Il a ensuite géré le ministère de l’Éducation et a été vice-président du Conseil du Trésor, puis ministre de la Santé en 2002.

Réélu en 2003, il est devenu le porte-parole de l’opposition officielle pour les finances et le développement économique.

Autrefois héritier du mouvement souverainiste, François Legault embrasse maintenant le Canada

Les cofondateurs de la Coalition pour l’avenir du Québec, François Legault et Charles Sirois, le 21 février 2011

Il était pressenti comme un favori pour devenir chef du PQ en 2005, mais il ne s’est pas présenté pour consacrer, disait-il, plus de temps à sa famille.Nous verrons plus loin que c’était faux!

La victoire de François Legault aux élections québécoises de 2018 est l’aboutissement d’un parcours politique sinueux qui a commencé dans le camp souverainiste avant de se tourner vers un nationalisme favorable aux affaires.En fait,il faut préciser que François Legault est un manipulateur né!

En 2008, M. Legault a déclaré que les Québécois semblaient se désintéresser du projet du PQ de réaliser l’indépendance. Il se demandait si le projet souverainiste ne risquait pas de détourner les Québécois des enjeux sociaux plus pressants. Il a quitté la politique l’année suivante.

Deux ans plus tard, il a fondé son propre parti, la Coalition avenir Québec, dont il est le chef depuis le 14 novembre 2011. Il a présenté ce parti comme une « troisième voie » entre le fédéralisme et la souveraineté.


Élections 2018 : François Legault mène la Coalition avenir Québec au pouvoir, alors que les libéraux en sont chassés

La Coalition avenir Québec (CAQ), un parti de centre droit qui n’a jamais été au pouvoir, formera un gouvernement majoritaire au Québec, avec 74 sièges sur 125. Il a ainsi porté un dur coup aux libéraux qui n’ont fait élire que 32 députés.

La CAQ de François Legault marque une première victoire pour ce parti né en 2011. C’est une défaite éclatante pour les libéraux du premier ministre sortant Philippe Couillard.

Les libéraux étaient au pouvoir depuis 15 ans, à l’exception d’un bref gouvernement minoritaire du PQ.

Dans un discours prononcé à l’administration centrale du parti, le chef libéral a dit qu’il prendrait quelques jours pour réfléchir à son avenir en politique.

Jean-François Lisée Photo : Radio-Canada

Il s’agit de la première fois aussi en 48 ans que le gouvernement n’est pas formé par le Parti libéral ou par le Parti québécois.

Défait dans sa propre circonscription, le chef du PQ, Jean-François Lisée, quitte son poste.

Outre la Coalition avenir Québec, le grand gagnant de ces élections, selon les analystes, est le parti d’extrème- gauche Québec solidaire.

Manon Massé 

Ce parti est arrivé au troisième rang pour le nombre de députés élus, avec 10, un de plus que le Parti québécois.

Québec solidaire a non seulement conservé ses trois sièges à Montréal, mais a même plus que triplé son nombre d’élus. Il a aussi fait élire des candidats à Québec, à Sherbrooke et à Rouyn-Noranda.

C’est la première fois de son histoire que ce jeune parti, fondé en 2009, fait une percée à l’extérieur de la métropole québécoise.

Voyez pourquoi François Legault pourrait éprouver maintenant des difficultés majeures à remplir ses principales promesses électorales concernant une diminution des nouveaux arrivants au Québec et une meilleure intégration des immigrants dans une société québécoise vieillissante…

Victoire pour la CAQ : une défaite de l’option de la souveraineté du Québec?

François Legault distribue les poignées de main après la victoire de son parti. 

Selon les analystes, la CAQ, qui promettait de réduire les impôts, de privatiser certains aspects du système de santé et de réduire le nombre d’immigrants, a profité de l’appétit de changement des électeurs québécois.

Debout sur scène, le chef de la CAQ a dit à la foule en extase que les Québécois avaient choisi l’espoir en élisant un nouveau gouvernement et en évinçant les libéraux.

Au cours de la campagne électorale de 39 jours, M. Legault a promis d’instaurer une ère de changement. Il a fait preuve de fermeté en matière d’immigration à la suite des critiques de ses opposants.

Dans son discours de victoire, le premier ministre désigné a déclaré que les électeurs avaient finalement mis de côté la bataille de la souveraineté du Québec qui, selon lui, a semé la discorde et qui a consumé la politique provinciale au cours des 50 dernières années.

« Aujourd’hui, nous sommes entrés dans l’histoire, a-t-il dit. Il y a beaucoup de Québécois qui ont démontré qu’il est possible de faire travailler ensemble les adversaires d’hier, de travailler ensemble pour le Québec de demain, ensemble. »

LA CAQ DE FRANÇOIS LEGAULT PROFITE DE LA MORT DE LA DÉMOCRATIE AU QUÉBEC

En 2018,la CAQ a obtenu 37,5 % du vote populaire, soit le plus faible taux de l’histoire du Québec pour un parti qui a obtenu la majorité.

Les libéraux n’ont obtenu que 24,7 % des voix, soit un creux historique pour ce parti. Depuis la Confédération, les libéraux ont toujours obtenu au moins 30 % des voix.

Le Parti québécois n’a pas atteint le seuil minimum requis de 12 sièges pour être un parti reconnu à l’Assemblée nationale. Et avec 17,1 % des suffrages, il a fait son pire score depuis la fondation du parti.

Québec solidaire a récolté 16 % des suffrages.

 

 

 


Le Choix du Comté de L’Assomption et le pouvoir des sociétés secrètes au Québec

 

Un François Legault dont le visage vieilli très vite,même trop vite

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2008,on pouvait apercevoir le logo du local d’une fraternité  maçonnique juste depuis le stationnement du  magasin Desmarais,au centre-ville de L’Assomption.C’était avant la fondation de la Coalition Avenir Québec!Il y aurait plus de 600 loges maçonniques au Québec dont plusieurs seraient affiliées aux Illuminati!Le comté de L’Assomption étant situé au centre du  Québec,cela en fait l’endroit idéal pour  infiltrer et contrôler le Québec par un politicien ambitieux et soumis!

François Legault est donc devenu l’élu,suivant en cela  l’ancienne élection de Jacques Parizeau  dans ce même comté de L’Assomption qui attire les ‘puissants de pouvoirs obscurs »!


Les grosses cachotteries de François Legault

La nébuleuse caquiste de l’évitement fiscal aux confins immédiats de l’illégalité

 

Il s’agit du témoignage d’Éric Lauzon, un jeune Québécois qui connaît bien le milieu bancaire genevois pour y avoir œuvré près de 10 ans. Il nous explique ici les liens de François Legault, de Charles Sirois et de l’Empire Desmarais avec ce milieu et celui des paradis fiscaux. Les cheveux vont vous en dresser sur la tête !

 

 

Visionnez l’entrevue d’Éric Lauzon, ancien cadre dans une banque genevoise.

***

 

Au courant de la campagne électorale actuelle, les partis provinciaux ont fait beaucoup d’annonces et pris beaucoup d’engagements envers les électeurs. De nombreux analystes se questionnent sur la façon dont seront financés ces promesses et sur l’exactitude de leurs cadres financiers. Or, l’une des sources de revenu négligée par plusieurs des partis politiques s’avère la lutte à l’évasion fiscale offshore. À part le Parti Québécois, aucun des trois autres partis n’a présenté de véritable plan de lutte à l’évasion fiscale par l’entremise des paradis fiscaux dans la campagne actuelle.

 

Les pertes fiscales sont considérables, nous verrons qu’elles se situent à plusieurs milliards chaque année, selon différentes études. Dans le mémoire que j’ai présenté à la Commission des finances publiques de l’Assemblée nationale en septembre 2015, j’en arrivais à la conclusion qu’elles pourraient se situer entre 9 et 16 milliards $ CDN par année. Ces chiffres sont comparables à ce que les médias belges et français nous révèlent en ce moment sur les pertes fiscales en Belgique et en France.

Évaluation des pertes fiscales présentée par M. Messaoud, Directeur de la Chaire en criminalité financière de l’Université de Sherbrooke, lors d’un colloque organisé à l’UQAM sur les paradis fiscaux en mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon l’OCDE, c’est 50% du stock monétaire mondial qui transite chaque année par les paradis fiscaux. Les multinationales y cachent 40% de leurs profits. Selon la firme Ernst & Young, le marché de la gestion de fortune est actuellement de 55 000 milliards de dollars. Le contexte politique international étant favorable, elle estime que ce marché sera de 70 000 milliards de dollars dans deux ans. Ces actifs qui se trouvent dans les paradis fiscaux sont à 95% composés d’avoirs institutionnels et de 5% d’avoirs de particuliers.

 

À l’heure actuelle, François Legault et ses collègues de la CAQ prétendent être des champions de la saine gestion des finances publiques. Ils veulent continuer les politiques d’austérité et de baisses d’impôt pour les plus fortunés. Or, ce que peu de gens savent, c’est que la CAQ a été fondée à ses débuts par des gens très fortunés qui profitent allègrement des paradis fiscaux ou qui sont des professionnels de cette industrie de l’évitement fiscal aux confins immédiats de l’illégalité (cabinets d’audit, gestionnaires de patrimoine/fortune, fiscalistes, juristes, comptables, etc.)

 

Il existe donc une véritable nébuleuse de personnes qui œuvrent dans l’industrie de la gestion de fortune qui gravite autour de la CAQ . Il s’agit plus précisément de ces professionnels qui permettent à des individus fortunés et à des entreprises de faire de l’évitement fiscal aux confins immédiats de l’illégalité et  de l’optimisation fiscale agressive à l’étranger.

 

Le Cabinet d’avocat BCF

 

Nous pouvons commencer par la firme d’avocat BCF de Mario Charpentier, ancien Président de l’ADQ et ancien Responsable du financement de la CAQ. Quarante-six avocats de la firme BCF ont contribué pour 20 000 dollars à la fondation de la CAQ en 2011.

 

BCF offrait des conseils en fiscalité internationale aux particuliers et aux entreprises via ses bureaux à la Barbade entre 2011 et 2017, soit BCF (Barbados) LTD et BCF ATTORNEYS AT LAW. C’est la firme d’avocats Dentons qui a acheté la filiale de BCF à la Barbade, en 2017, ce qui inclut la clientèle et les trois experts en fiscalité qui y œuvraient. Il est opportun de souligner au passage qu’oeuvre au sein de ce cabinet le frère de l’ancien ministre des Finances Libéral Raymond Bachand, Jean-Claude Bachand, lui-même ancien membre d’administration du Groupe Investors, une filiale de la Société Financière Power du groupe Power Corporation contrôlé par l’Empire Desmarais.

 

Bien que BCF n’ait plus de bureaux à la Barbade, ils offrent toujours des services en fiscalité internationale. Toutefois, voici comment ils présentaient leurs services à la Barbade avant 2017.

 

« Nous avons créé notre bureau de la Barbade afin d’offrir à nos clients qui exercent des activités à la Barbade des services juridiques et fiscaux de qualité de façon rapide et efficace.

Notre équipe est formée de 3 avocats spécialisés dans le droit des sociétés et le droit des affaires, la fiscalité, les fiducies, l’assurance et la propriété intellectuelle. Ils possèdent une expérience approfondie en ce qui a trait à l’offre de solutions novatrices et efficaces en matière de planification, tant à des clients privés qu’à des sociétés.

 

Nous avons développé au cours des dernières années un large réseau à la Barbade. Nous sommes donc en excellente position pour conseiller une clientèle diversifiée, tels que les cabinets comptables, les banques, les entreprises de services et les petites et grandes entreprises ayant des filiales à la Barbade ou désirant s’implanter dans ce pays.

 

La Barbade est un territoire attrayant pour la création et l’exploitation de sociétés de vente internationales, de fiducies d’immigration, de compagnies d’assurance vie, de compagnies d’assurance captives, de compagnies de réassurance, de sociétés commerciales, de sociétés de financement, de sociétés de portefeuille, de banques et de sociétés de fiducie, de sociétés de crédit-bail ainsi que de sociétés détenant des droits de propriété intellectuelle. Nous vous invitons à lire les documents ci-joints pour obtenir plus de renseignements sur ces différents sujets.

 

La Barbade a conclu des conventions fiscales avec le Canada, Caricom, la Chine, Cuba, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Finlande, le Luxembourg, le Panama, la Suède, la Norvège, le Mexique, la Suisse, l’Autriche, Malte, Maurice, les Pays-Bas, l’Espagne, le Botswana et le Venezuela. En outre, des négociations sont en cours afin de conclure des conventions avec l’Italie, le Vietnam, la Belgique, le Brésil, le Chili, la République Tchèque, l’Islande, la Russie et l’Inde.

 

La Barbade compte également sur un réseau croissant de traités bilatéraux d’investissement (des « TBI »). Elle a conclu des TBI avec le Botswana, le Canada, la Chine, CARICOM, Cuba, la Finlande, l’Allemagne, l’Italie, Maurice, le Mexique, la Norvège, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Venezuela. »

 

LODH, Charles Sirois et l’Empire Desmarais

 

De juin 2000 à juillet 2003, j’ai travaillé au service Communication & Marketing de la Banque Ferrier Lullin (UBS) à Genève en qualité de WebÉditeur. Au moment de réaliser le nouveau site web de cette banque, vers 2001-2002, j’ai fait une veille du contenu et de l’architecture des différents sites web des banques suisses, afin d’analyser la concurrence.

 

J’ai découvert, à ce moment, que la Banque Lombard Odier qui venait de fusionner avec la Banque Darier Hentsch, avait un nouveau site internet. Comme nouvelle à la une, le lancement d’un nouveau fond de placement, INFOLOGY dont l’homme d’affaires Charles Sirois était partenaire. LODH est la deuxième plus importante institution de gestion de fortune de la Place financière genevoise, après la Banque Pictet. Ses clients sont à la fois des particuliers et de l’institutionnel, soit des entreprises d’envergures importantes.

 

LODH gère en ce moment près de 242 milliards de francs suisses d’actifs, soit 322 milliards de dollars canadiens. Son siège social est implanté à Genève. LODH dispose aussi de 27 bureaux dans 20 pays et emploie près de 2 400 personnes. Fondée en 1795, tout comme mon ancien employeur Ferrier Lullin, elle est la première banque suisse à avoir ouvert une succursale à l’étranger, soit en 1951 (tout comme la Banque Pictet en 1978), à Montréal.

 

Patrick Odier, l’un des principaux actionnaires de LODH a été Président de l’Association Suisse des Banquiers de 2009 à 2016. C’est un ami de Charles Sirois et d’André Desmarais qu’il a rencontré, il y a plusieurs années, lors d’un Sommet de Davos en Suisse.

 

De plus, à partir de 1998, France Chrétien Desmarais a siégé pendant près de 20 ans, avec Patrick Odier, au conseil d’administration de LODH Canada. Rappelons que l’objectif de cette succursale est d’augmenter les actifs de clients canadiens, en leur procurant un refuge qui leur permet de ne pas respecter leurs obligations fiscales au Québec et au Canada.

 

LODH dispose de plusieurs sociétés enregistrées au Canada, dont les bureaux sont à Montréal :Lombard Odier Services Inc., Lombard Odier Valeurs mobilières (Canada) Inc., Lombard Odier TransAtlantic Limited, etc.

 

En mai-juin 2000, au même moment où je passais l’entrevue pour devenir WebÉditeur de la Banque Ferrier Lullin, filiale de l’UBS, j’ai fait 6 heures d’entrevues avec 4 personnes de la Banque LODH pour le même poste de WebÉditeur chez eux. Je me souviens très bien de mon entretien avec le directeur du département informatique. Sur un ton très brutal, il m’a demandé quelle était ma position à l’égard de la souveraineté du Québec. Je ne comprenais pas le rapport avec le poste dont il était question et sans vraiment me soucier de l’importance de la réponse, j’ai répondu que j’y étais favorable.

 

Aujourd’hui, je comprends que comme WebÉditeur, j’aurais probablement eu des droits administrateurs sur leur réseau informatique, et ainsi accès aux noms de la clientèle québécoise et canadienne.

 

Pour bien connaître la culture dans le milieu bancaire suisse, n’entre pas dans le cercle des premières familles de banquiers genevois, qui le veut. Jusqu’en 1980-90, pour travailler dans les banques genevoises, il fallait être de religion protestante. Et pour faire partie de la direction, il fallait être un des descendants ou un des membres d’une de ces premières familles qui ont fondé ces banques à Genève.

 

Dans les années 90, les choses ont commencé à changer. Et dans la période où j’y ai travaillé, les banques ont adopté un style de gestion à l’américaine, avec de plus fréquents voyages à l’étranger et des méthodes plus agressives pour faire de l’acquisition de clientèle. Elles se sont mises à faire de la publicité aussi, ce qui était mal vu auparavant, considérant les valeurs de discrétion liées au secret bancaire dont elles font la promotion auprès de leurs clients à l’étranger.

 

J’ai bien connu le fils du banquier propriétaire de la Banque Leclerc qui a fait faillite vers la fin des années 70. Bien que pratiquant la gestion de fortune dans une autre banque genevoise, il était complètement rejeté par le milieu lors des événements mondains. La Banque Leclerc est la seule institution de gestion de fortune à avoir fait faillite à Genève.

 

Or, Charles Sirois a lancé avec LODH, le fonds de placement INFOLOGY, où était placé les actifs des clients privés et institutionnels de cette banque. Sachant que la principale raison de placer des avoirs dans une institution financière suisse est de raison fiscale, il est fort raisonnable de penser que Charles Sirois ou l’une des entreprises dont il est l’un des importants actionnaires ou avec laquelle il ait des liens importants, ait eu recours aux services de LODH.

 

En effet, Charles Sirois, cofondateur de la CAQ, ne s’est jamais caché pour cautionner le recours à des filiales dans les paradis fiscaux pour faire de l’évitement fiscal aux confins immédiats de l’illégalité. Sirois a été Président du conseil d’administration de la Banque CIBC, banque qui traite beaucoup entre autres avec le Clan Desmarais. Charles Sirois siège au conseil d’administration de la Banque CIBC, depuis 1997 et en est devenu le président en 2009. Selon les rapports annuels de la Banque CIBC, des économies d’impôts au Canada de l’ordre de 1,4 milliards de dollars auraient été rendues possibles entre 2007 et 2011, en ayant recours à des filiales étrangères

 

Dans cette liste de donateurs à la fondation de la CAQ, nous retrouvons le même système et style que les donateurs du PLQ, soit des gens du secteur de la construction, des gens ayant trempé de près ou de loin dans le scandale des commandites, plusieurs Italo-canadiens reliés au PLQ, au PLC et à la mafia, des gens du milieu bancaire, des gens d’affaires proches de Charles Sirois et de François Legault.

 

À la fondation de la CAQ, une centaine de dons totalisant 36 000 $ sont marqués de la mention « de FL et CS », probablement François Legault et Charles Sirois.

 

J’ai parlé des dons venant de la firme d’avocat BCF. Firme qui avait une filiale à la Barbade pour permettre à ses clients de profiter de ce paradis fiscal. Or, le cabinet d’audit Ernst & Young qui est considéré comme un des piliers de l’industrie de l’évitement fiscal aux confins immédiats de l’illégalité avec Deloitte, KPMG et PwC (PricewaterhouseCoopers) est aussi une de ces sociétés proches de la CAQ. Rappelons que François Legault a débuté sa carrière comme vérificateur et chef d’équipe chez Ernst & Young de 1978 à 1984. Les employés de cette firme ont d’ailleurs donné 10 000 $, en 2012, lors de la fondation de la CAQ.

 

François Legault et Air Transat

 

Air Transat a créé en octobre 1996 une société à la Barbade, Transat A.T. (Barbados) Ltd.

Alors vice-président d’Air Transat, François Legault se défendait en affirmant: « C’est que ce n’était pas pour faire de l’évitement fiscal, c’était pour utiliser certaines dépenses qui étaient faites en France. » À ses dires, ce n’était pas pour payer moins d’impôt ou pas du tout. Et pour le transfert de dépenses, ça n’avait pas fonctionné, prétendait-il. Il a choisi la Barbade parce que c’était « une façon permise de transférer des dépenses qui n’étaient pas déductibles en France parce qu’il n’y avait pas de revenu pour obtenir une déduction. »

 

Or, aucun journaliste à l’époque ne l’a relancé en lui disant que c’était exactement la technique du « prix de transfert », utilisée par les multinationales pour détourner leurs profits vers les paradis fiscaux. Dans le rapport annuel de 2017, 11 des 19 filiales d’Air Transat se situent toujours dans des places offshores considérés comme étant des paradis fiscaux. Les Pays-Bas, la Barbade, la République Dominicaine, la Jamaïque et la City à Londres sont, en effet, des paradis fiscaux.

 

Si le gouvernement avait une loi forçant les entreprises à dévoiler leurs résultats pays par pays, il serait facile de vérifier si Air Transat a pratiqué de l’évasion fiscale avec ces filiales avec la technique du « prix de transfert ». Un rapport annuel qui n’est pas consolidé mondialement et qui affiche ces résultats par pays contiendrait ce type d’informations:

 

– Les pays dans lesquels la société opère ;

– Les noms sous lesquels elle exerce des activités dans chaque pays ;

– Ses résultats financiers dans chaque pays, y compris :

 

• Les montants des ventes intragroupes et extérieures au groupe ;

• Les achats, ventilés de la même façon ;

• Les coûts de financement, ventilés de la même façon ;

• Les charges sociales et le nombre d’employés ;

• Le résultat avant impôts ;

• Les impôts versés au gouvernement de son lieu d’activités

 

 

François Legault et son conseiller spécial, « l’abrasif » Mario Bertrand (un proche de Charles Sirois, ancien chef de cabinet de Robert Bourassa)

 

Il a choisi la Barbade parce que c’était « une façon permise de transférer des dépenses qui n’étaient pas déductibles en France parce qu’il n’y avait pas de revenu pour obtenir une déduction ». M. Legault estime que ce n’est pas de l’évitement fiscal. « Lorsqu’une entreprise perd des dépenses qui ne sont plus déductibles alors qu’elles devraient l’être, je trouve ça normal qu’on puisse essayer de réduire les dépenses des revenus de l’entreprise », a ensuite ajouté M. Legault. En 2012, l’ancien chef de cabinet de Robert Bourassa de 1986 à 1990, Mario Bertrand, dont la résidence principale est à Monaco (paradis fiscal) devient conseiller spécial de François Legault. Mario Bertrand a eu un parcours dans le milieu des affaires assez impressionnant : Société des Jeux du Québec, Culinar, Brasserie Labatt, Juste pour rire, Cogeco, Léger Marketing, Hexagone (ex-Louisbourg de Tony Accurso), etc. Il a été président et chef de direction de Télé-Métropole.

 

Mais ce qui est intéressant, en plus de sa résidence à Monaco, c’est qu’il rejoint Charles Sirois dans les années 90 et devient chargé mondial des opportunités d’affaires chez Telesystem International, dont le conseil d’administration et les dirigeants sont composés de membres de la famille Sirois, soit François-Charles Sirois, Charles Sirois, Denis M. Sirois et Simon Sirois. Au fil des ans, Telesystem a conclu des transactions totalisant plus de 22 milliards de dollars depuis sa fondation. (Voir à ce sujet l’ouvrage de Richard Le Hir, « Charles Sirois, l’homme derrière François Legault », publié à Montréal aux Éditions Michel Brûlé en 2013, et la critique de la conjointe actuelle de Jean-François Lisée, Sylvie Bergeron, parue sur le Huffington Post le 9 juillet 2015)

 

L’évasion fiscale de grande envergure implique aussi d’autres institutions bancaires ayant des activités à Montréal. J’ai un ami du temps où je vivais à Genève qui travaille en ce moment à la filiale de la Banque Syz à Nassau. Vers 2011, nous avons passé une soirée ensemble à Montréal. Il m’a confié que leur clientèle était tellement en développement, que ses patrons avaient pris la décision de l’envoyer 7 fois par année, au lieu d’une seule fois, à Montréal et à Ottawa pour rencontrer ses clients.

 

La Banque Julius Baer, qui a acheté la Banque Ferrier Lullin en 2005, était le partenaire principal de la Formule Électrique (FE) à Montréal. Cela permettait à ses gestionnaires d’avoir un accès privilégié pour faire de l’acquisition de clientèle, lors de l’événement assez controversé.

 

Dans les banques canadiennes, la Banque Royale a longtemps eu une très forte présence à Genève. Je rappelle aussi, en terminant, qu’après mon départ de Ferrier Lullin en 2003, Martin Tremblay a été nommé directeur de notre succursale à Nassau. Nous sommes les deux les deux seuls Québécois à avoir travaillé pour cette banque, fondée en 1795. Il a été arrêté par le FBI en 2005 pour avoir tenté de blanchir un milliard de dollars. L’ancien directeur de notre succursale à Nassau m’a révélé que la chose qu’il adorait particulièrement lorsqu’il y travaillait, c’était d’être en contact avec la clientèle québécoise: « Il adorait notre accent ! ». Ces clients sont désormais ceux de Julius Baer, depuis la vente de Ferrier Lullin en 2005.

 

Que la question des paradis fiscaux soit pratiquement évacuée de la campagne électorale de 2018 est vraiment dommageable pour l’avenir politique du Québec. Les paradis fiscaux sont une attaque directe envers nos institutions, notre démocratie, la capacité d’action et de gouvernance de l’État québécois.

Dans la partie 2,je parlerai de la gestion de la fausse pandémie et des multiples mensonges de François Legault!

 


N’OUBLIEZ PAS DE FAIRE UN TOUR SUR NOTRE BOUTIQUE EN LIGNE 

Sur ce lien:VintageparMichel

 

Le Québec face à une dictature néolibérale:La Résistance Nationale s’organise rapidement

«Tout ce qui est excessif est insignifiant», affirmait jadis, et non sans raison, Talleyrand. Et malgré ses apparences, le titre choisi est justement tout, sauf excessif. Parce qu’il n’y pas d’autres mots, ni termes, pour décrire l’essence, l’esprit et la lettre de l’actuel projet de loi 61.


Environnement: une centaine d’experts appellent à revoir le PL61

Le projet de loi 61 (PL61) sur la relance de l’économie aura des «conséquences néfastes» pour le Québec, selon 115 experts environnementalistes. Dans une lettre ouverte publiée lundi, ils exhortent le gouvernement du Québec d’amender cette mesure pour éviter «l’assouplissement des règles environnementales».

Le document, signé par plusieurs organismes, professeurs et groupes citoyens, exige au contraire que la Coalition avenir Québec mise sur l’ajout d’effectifs gouvernementaux «pour assurer une relance saine et durable qui tienne compte des enjeux sanitaires et écologiques».

On propose notamment l’agrandissement des équipes au sein du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Le projet de loi 61 vise l’«accélération» des chantiers d’infrastructure à travers la province. Pour ce faire, il prévoit «que certaines dispositions de la Loi sur la qualité de l’environnement ne [soient] pas applicables».

Une situation qui inquiète vivement les 115 signataires de la lettre. «L’assouplissement des règles environnementales générerait des conséquences environnementales, sociales et économiques néfastes pour le Québec», peut-on lire.

«Nous sommes […] d’avis qu’il est possible et impératif de concilier relance économique et respect de l’environnement.» – Extrait de la lettre ouverte

Legault à la défense de son PL61

Déjà vendredi, le premier ministre François Legault s’était porté à la défense du PL61, écorchant au passage la réaction du Parti libéral du Québec quant à la mesure. De passage à Montréal, lundi, l’élu de la Coalition avenir Québec a réitéré son point de vue.

«Je comprends que certaines personnes se disent qu’il faut s’assurer que toutes les exigences environnementales soient respectées. C’est notre intention», a-t-il affirmé.

«On va le faire, mais est-ce qu’on peut le faire dans des délais plus courts?» – François Legault

Pour l’instant, a ajouté le premier ministre et dictateur amateur, il n’est «pas question» de faire appel au bâillon. Cette mesure législative vise à limiter les périodes allouées au débat sur un projet de loi donné.

La CAQ l’a notamment utilisée pour ses projets de loi sur la laïcité, sur la réforme du système d’immigration et sur la réforme de la gouvernance scolaire.


Le PL61 pose d’importants risques pour la démocratie, affirme le Barreau

Le projet de loi 61 (PL61) sur la relance économique du Québec éveille «diverses préoccupations» chez le Barreau du Québec. Selon l’organisme, certains articles de la mesure législative pourraient aller jusqu’à ébranler les piliers de la démocratie québécoise.

Le bâtonnier du Québec, Paul-Matthieu Grondin, a participé mercredi à une consultation particulière sur cette mesure controversée. À ses yeux, le projet de loi amène des «risques d’affaiblissement du contre-pouvoir» à l’Assemblée nationale.

Le Barreau ouvre même la porte à une contestation. Mais «on n’est pas là en ce moment», a précisé Me Grondin.

 

«Le Barreau du Québec déplore que l’actuel projet de loi 61, s’il est adopté tel quel, aura pour effet d’annuler ou d’amender plusieurs articles de lois», a signalé le représentant de l’organisme en consultation particulière, mercredi.

Dans sa forme actuelle, le PL61 donnerait le droit au gouvernement de procéder par règlement pour amender certaines lois, dont la Loi sur la qualité de l’environnement, par exemple.

«On invite les parlementaires à ne pas aller trop loin», a signalé la Secrétaire de l’Ordre et des affaires juridiques, Me Sylvie Champagne.

«Le projet de loi accorde d’importants pouvoirs à l’exécutif […] Selon le Barreau, ces mesures devraient faire l’objet d’un contrôle accru par l’Assemblée nationale.» – Extrait du mémoire présenté par le Barreau en commission parlementaire

Inconstitutionnel, le projet de loi 61? Le Barreau ne souhaite pas encore se prononcer sur la question. «Il y a certaines discussions là-dessus. Nous, on n’a pas fait l’étude poussée», a souligné Me Grondin.

Immunité de poursuite

L’«immunité» que se donnent les ministres par rapport aux poursuites génère aussi des questionnements au sein du Barreau. Le bâtonnier s’inquiète que Québec n’ait identifié aucune limite dans le temps pour cet article.

Le Barreau critique aussi la portée de l’état d’urgence sanitaire au sein de la mesure législative. Avant mercredi, le gouvernement se donnait le pouvoir de le prolonger pour «une durée indéterminée».

Pressurisé, le président du Conseil du trésor à Québec, Christian Dubé, a toutefois reculé mercredi sur cet élément du PL61. Il se dit maintenant ouvert à réviser aux six mois ce statut sanitaire.

La VG se prononce

Elle aussi appelée en commission parlementaire, la Vérificatrice générale (VG) du Québec, Guylaine Leclerc, a émis des réserves quant à la mesure déposée la semaine dernière.

«Il est de mon devoir de mettre en garde le gouvernement et les parlementaires contre les risques liés à un assouplissements des façons de faire qui s’éloignerait trop des critères de saine gestion des fonds publics», a-t-elle avancé.

Elle émettait ces propos une semaine après avoir publié un rapport critiquant fortement l’inexactitude des évaluations contractuelles au ministère des Transports du Québec (MTQ). Le MTQ régit plus du quart des projets d’infrastructure que veut accélérer la CAQ par le biais du projet de loi.

Pétitions

En parallèle, la pression citoyenne augmente. Une pétition condamnant le projet de loi a déjà amassé près de 100 000 signatures sur le site Change.org.

L’instigatrice de ce document y accuse notamment le gouvernement de «dictature». «Nous sommes contre le fait que cela pourrait vous autoriser à passer outre certaines lois à l’Assemblée nationale», écrit Élizabeth Dufresne-Gagnon.


Le PL61 éveille des craintes de corruption

Québec pourrait s’aventurer sur un terrain glissant avec son projet de loi 61 (PL61). Des organismes lancent en choeur un avertissement à ne pas répéter les erreurs qui ont mené à la Commission Charbonneau.

L’Autorité des marchés publics (AMP), créée dans la foulée de cette commission d’enquête, s’inquiète que le projet de loi de relance économique porte atteinte aux règles encadrant la corruption et la collusion. Le premier ministre François Legault se défend, alléguant qu’il fait les choses dans l’ordre.

«Au Québec, nous avons dans les dernières années resserré l’étau en matière de surveillance des marchés publics. Nous aurions tort de relâcher la garde en cette période où nous devons au contraire être plus vigilants», a signalé mardi la présidente-directrice générale par intérim de l’AMP, Nathaly Marcoux, lors d’une séance de la commission particulière entourant ce projet de loi controversé.

L’AMP s’attaque par ailleurs à l’article 50 de ce projet de loi visant l’accélération des projets d’infrastructure.

Celui-ci décrète que «le gouvernement peut, par règlement et sur recommandation du Conseil du trésor, déterminer des conditions applicables en matière de contrats et de sous-contrats publics visés par les dispositions de la Loi sur les contrats des organismes publics».

Aux yeux de Me Marcoux, l’article 50 de la mesure législative caquiste manque de «clarté».

«Le gouvernement aurait tout intérêt à clarifier l’article 50 du projet de loi 61, de façon à ce qu’il n’y ait pas de doute sur le maintien des lois en vigueur», a-t-elle affirmé.

La Commission Charbonneau sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction a pris fin en 2015. L’Autorité des marchés publics occupe depuis un poste de «surveillant» dans la gestion des contrats publics.

D’autres interventions

Les consultations particulières sur le PL61 ont d’ailleurs accueilli mardi le Bureau de l’inspecteur général de Montréal (BIG). Lui aussi met en garde le gouvernement de la CAQ.

«La surcharge de travail et le manque d’effectif demeurent des sources d’inquiétude», a signalé l’inspectrice générale de Montréal, Brigitte Bishop.

Le comité de suivi de la Commission Charbonneau a présenté mardi soir son mémoire sur la mesure législative. Celui-ci indique que le PL61 «ouvre la porte aux malversations».

Legault revient à la charge

Mardi, le premier ministre François Legault, a de nouveau tenu à vendre le PL61, déposé la semaine dernière.

«Honnêtement, ça ne m’inquiète pas, la corruption. C’est sûr qu’on va mettre en place les mesures nécessaires pour qu’il n’y en ai pas», a-t-il indiqué.

«Il n’y a personne au Québec qui veut revivre les contrats aux petits amis.» – François Legault, premier ministre du Québec

Plusieurs groupes d’oppositions et organismes font fronde contre le projet de loi. La semaine dernière, les partis d’oppositions à l’Assemblée nationale ont notamment fait part de leurs inquiétudes par rapport aux obligations environnementales et légales du gouvernement.

Lundi, une centaine d’experts environnementalistes ont appelé Québec à réviser son projet de loi.

À quelques jours de la conclusion de la session parlementaire, le premier ministre a répété mardi qu’il ne considérait pas le bâillon. La session, dit-il, pourrait cependant être prolongée.

Par ailleurs, après avoir fait des pressions en ce sens, les groupes d’opposition à Québec ont obtenu mardi que la Vérificatrice générale et le Barreau du Québec puissent s’exprimer en commission parlementaire. La première avait émis des réserves la semaine dernière.


UNE tentative de Coup d’État caquiste

D’aucuns craignaient, avec raison d’ailleurs, les risques afférents à un taux d’approbation, quasi-stalinien, de 83%. Parce que quiconque dit plébiscite dit aussi, corrollairement, arrogance du pouvoir. Classique. L’influence de cette dernière demeure mitigée, cela dit, du fait de notre système de contre-poids. Celui qui force, d’ordinaire, le gouvernement à rendre des comptes. Qui interdit l’omnipotence d’un cabinet déjà méga-puissant. Qui prend sa source dans la lutte acharnée des Patriotes afin d’obtenir un gouvernement dit responsable.

D’aucuns craignaient, avec raison d’ailleurs, les risques afférents à un taux d’approbation, quasi-stalinien, de 83%. Parce que quiconque dit plébiscite dit aussi, corrollairement, arrogance du pouvoir. Classique. L’influence de cette dernière demeure mitigée, cela dit, du fait de notre système de contre-poids. Celui qui force, d’ordinaire, le gouvernement à rendre des comptes. Qui interdit l’omnipotence d’un cabinet déjà méga-puissant. Qui prend sa source dans la lutte acharnée des Patriotes afin d’obtenir un gouvernement dit responsable.

Or, c’est justement ici que le bât blesse. Sévèrement. Parce qu’en raison de leurs statuts d’«intouchables» dans l’opinion publique, François Legault et ses ministres s’apprêtent à modifier ces règles du jeu pourtant fondamentales à une démocratie et État de droit. Leurs socles, à vrai dire. Tout ceci au nom d’une prétendue urgence sanitaire qui, ironiquement, s’exerce depuis maintenant quelques semaines à travers le prisme du… déconfinement le plus hâtif du Canada. Allez comprendre. Et le délai d’échéance pour ladite urgence? Deux ans. C’est de l’urgence à long terme, ça, madame.

Sans prétendre pouvoir dresser la nomenclature des anomalies et distorsions, trop nombreuses, prévues par le projet de loi, certaines d’entre elles, par leur surréalisme juridique et politique, méritent certainement mention au prochain Guiness.

D’abord, la suspension des règles applicables en matière de contrats publics. Exit, si tel est le souhait du ministre en charge, la loi allouant le contrat au plus bas soumissionnaire conforme (art. 50). Ai-je rêvé ou le Québec vient à peine de se sortir d’une (éreintante) Commission Charbonneau?

Deuxièmement, il sera possible pour le gouvernement de remplacer, ici encore par règlement, certains dispositions de la Loi sur la qualité de l’environnement visant à protéger, par définition… l’environnement (art. 15 et 26). Avis aux naïfs, dont je faisais partie, qui ont crû un instant à la bonne foi et aux promesses caquistes en la matière. On s’est fait niquer. Solide.

Ensuite, des expropriations pratiquement inconstestables, et dont l’indemnité sera fixée d’office par voie exécutive (art. 6). Note aux propriétaires de terrains aux abords d’une prochaine prolongation de la ligne bleue: le train (ou plutôt le métro), arrive. Vite et fort.

Pas encore pleine, la cour? Tout projet de décret adopté en vertu de ladite loi fera l’objet d’une étude en commission parlementaire d’une durée maximale d’une heure (art. 4). À quatre partis, donc 15 minutes chacun, espérons que tout le monde soit à l’heure. Ce sera, par ailleurs, le seul débat et discussion pouvant être tenus sur l’enjeu. S’ajoute à ceci – pourquoi s’arrêter en si bon chemin? – une immunité accordée aux membres du gouvernement quant à une éventuelle poursuite judiciaire (art. 51).

Autre petite couche: l’objectif de la présente bombe est de réaliser, vitesse grand V, les 202 projets d’infrastructures prévus dans le projet de loi.

Un coup d’État, donc, qui testera de facto la maxime de Lord Acton: le pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument. À suivre…

 

 

 

 

Mesures de confinement: une poursuite contre  le gouvernement du Québec

 

Sous la présidence de Stéphane Blais (4e sur la photo) et représentée par l’avocat Guy Bertrand (à droite), la Fondation pour la défense des droits et libertés du peuple espère amasser « plusieurs millions de dollars » pour mener à bien sa mission et assumer les frais juridiques et d’experts.

La poursuite déposée lundi ,le 8 juin 2020,contre le gouvernement du Québec pour dénoncer les mesures de confinement durant la pandémie est financée par une fondation administrée par trois grands québécois, à qui l’ex-chef d’antenne de TQS Josée Turmel s’est jointe.

Voici donc  la vidéo qui a été présentée pour souligner cet événement important:

 


MISE À JOUR DU 12 juin 2020 

 

Finalement,le gouvernement Legault sera incapable d’accélérer la mise en chantier de 202 projets d’infrastructures cet été, en raison des craintes de l’opposition sur les larges pouvoirs qui y seraient associés. 

L’opposition a refusée de voter pour ce projet de loi 61,en ce 11 juin 2020,ce qui bloque temporairement tous ces  projets.

Mais le Québec vit toujours sous cette douce dictature,cette douce oppression du peuple par l’élite politique.

 

 

 

Le Québec et l’importance de reprendre le combat national et l’extrême besoin d’une constitution

 

Voici la carte de la Nouvelle-France avant la défaite devant l’Empire Britannique.

Face à la montée du Conservatisme fédéral dans l’ouest du Canada et le développement d’un parti indépendantiste  dans ces  mêmes provinces ,il est primordial que la question de la Constitution du Québec revienne à l’avant-plan ,car l’affaire de la Charte des Valeurs Québécoises risque de nous faire passer à côté de la plus importante bataille…après celles des Plaines d’Abraham et des deux référendum perdus:
Voici le texte:
Adresse au peuple québécois:une proposition de Constitution de L’État du Québec.
*Première écriture : le 3 juin 2012
Le présent article se veut une humble proposition que j’ai développé au fil de mes recherches en vue de la création d’une constitution de l’Etat du Québec!

Aussi,je suis ouvert à toute suggestion permettant d’améliorer le texte de base!

*De nombreuses personnes m’ont suggéré d’instaurer une nouvelle monarchie élective s’inspirant de celle de l’Empire Allemand de 1871.

………………………………………………………………………………………………………………………………..

PROCLAMATION

Il ne peut y avoir de Constitution de l’État du Québec,sans le consentement du peuple québécois!
Les personnes et les biens sont sous la sauvegarde de la Nation.
Le territoire du Québec est indivisible.
On ne peut porter atteinte aux droits d’un individu sans porter atteinte aux droits de toute la collectivité!Nous sommes tous solidaires.
Le peuple du Québec se proclame l’ami et l’allié des peuples libres sur notre Terre.

……………………………………………………………………………………………………………………………..

CONSTITUTION DE L’ÉTAT DU QUÉBEC

 » Nous,

le Peuple occupant le Territoire connu sous le nom de

Québec,

délimité ,actuellement ,au moment ou cette Constitution est votée en le lieu dit,

de l’Assemblée Nationale du Québec
et servant de parlement au dit territoire

borné à l’est par la province canadienne du Nouveau-Brunswick ,au nord-est par la province canadienne de Terre-Neuve-Labrador,à l’ouest par la province canadienne de l’Ontario,
au nord par le territoire canadien du Nunavut et au sud par les états américains du Maine,New Hampshire,de New York et du Vermont,

avons décidé d’unir et de reconnaître d’un commun accord

entre les Premières Nations occupant le territoire depuis des temps immémoriaux

et les descendants de culture française établis sur ce même territoire depuis le

20 avril 1534,

que nous formons une nation unie sous le nom de

république nationale du peuple du Québec.

Notre avenir sera aussi partagé par des descendants et arrivants d’autres cultures

dont les droits seront définis dans la présente constitution.

en vue de former une union plus parfaite, d’établir la justice, de faire régner la paix

intérieure,de pourvoir à la défense commune, de développer le bien-être général et

d’assurer les bienfaits de la liberté à l’ensemble de nos communautés et à leur postérité,

nous décrétons et établissons cette

Constitution de la République Nationale du Peuple du Québec! »

ATTENDUE que:

1-Les citoyennes et citoyens du Québec sont tous égaux devant toutes
les lois et les droits inclus dans cette constitution.

2-La langue officielle du Québec est le français sur l’ensemble de tout son territoire.

3-Le drapeau national est le fleurdelisé ,tel que apparaissant à la fin du présent
document.La croix blanche symbolise la foi chrétienne qui est la culture religieuse
originelle et fait partie du patrimoine commun de toutes les communautés du pays.

4-Le Québec est un pays laic .
4.1-le droit de pratiquer sa religion est reconnu pour tout citoyen et toute citoyenne
en autant qu’il n’interfère pas avec la gérance de l’état et la sécurité publique.

5-La devise du Québec est: Je me souviens!

6-La fête nationale est le 24 juin.

7-Le siège du gouvernement est la ville de Québec qui est aussi la capitale du Québec.

ARTICLE 1: Le pouvoir Législatif de faire les lois de l’état revient au Parlement du Québec .
1.1-Le Parlement est composé de deux assemblées:
a) L’Assemblée nationale ou siège les députés élus .
b)L’Assemblées Régionale du Québec qui comprend des représentants élus
des régions,des Premières Nations et des diverses communeautés
ethniques du Québec.

ARTICLE 2: Le pouvoir Exécutif revient au gouvernement.

2.1: Le chef du gouvernement est le président.
2.2:le président est élu au suffrage universel par toutes les person-
nes habilitées à le faire au Québec.

2.3:le président est assisté dans ses tâches par un vice-président élu en
tandem ,en même temps que lui.

2.4–La monnaie sera  »le dollar du Québec. »

ARTICLE 3- Le code de droit criminel et le code de droit civil seront amendés et les lois anciennes
,datant de la période  »provinciale canadienne » seront réévaluées et sanctionnées par un
référendum auprès du peuple .
3.1-le code criminel inclura des lois et des sentences pour lutter et enrayer le crime organisé qui est et restera le pire ennemi de la nation.
3.2-le nouveau code civil et le nouveau code criminel auront des pouvoirs rétroactifs pouvant permettre au législateur de poursuivre des crimes et criminels d’avant la proclamation de la dite constitution de l’État du Québec .
3.3-Une loi de Destitution sera adoptée et permettra de démettre et de remplacer tout personnage politique ,haut fonctionnaire ou homme de lois ayant usé d’abus de pouvoir,d’atteinte au code d’éthique des élus,de crime économique ou autres prévus dans la dite loi de Destitution (ou Impeachment).

ARTICLE 4- Le peuple québécois est seul propriétaire des ressources naturelles du territoire de l’État du Québec.
4.1-Le parlement se donne le droit de poursuites contre tout intervenant antérieur (à la date de proclamation de la Constitution de l’État du Québec) qui contreviendrait aux lois touchant la notion de  »CRIMES ÉCOLOGIQUES », sur une période de 50 années!

ARTICLE 5-La monarchie est abolie sur tout le territoire de la République Nationale du Peuple Québécois!
5.1-Tout parti politique faisant campagne sur un retour à la monarchie britannique est interdit et banni.

ARTICLE 6- Les réserves indiennes sont abolies.
6.1 les personnes désignées comme faisant partie des Premières Nations sont maintenant des habitants du Québec ,avec des droits égaux de par la naissance.
6.2-Les nations autochtones ,sont par définitions des nations souveraines faisant partie du territoire national.
6.3-Chaque nation autochtone souveraine a droit à son drapeau,sa langue,sa culture,son autorité politique élue démocratiquement.
6.3.1-Le drapeau du Québec doit flotter au côté de tout drapeau national,sur le territoire du Québec.
6.4-Chaque nation autochtone doit fournir ses propres policiers et administrer les lois en fonction du code criminel et du code civil de la République Nationale du Peuple Québécois.
6.5-La monnaie du Québec doit circuler librement sur tous les territoires régionaux et nationaux.
6.6-En cas de guerre,d’invasion du territoire par une force ennemie ou dans des cas de défense civile,les nations autochtones doivent prêter assistance en tout temps.Il s’agit de défense réciproque.

ARTICLE 7:LE pouvoir administratif et la composition du gouvernement

7.1-Le président de la république est le chef de l’état.
7.2-il est élu aux suffrages universels ,auprès du peuple.
7.2-il est élu pour une période fixe de 5 ans.
7.2-il doit obtenir la majorité absolue des votes.C’est-à-dire 50% plus 1 vote pour être élu.
7.3-en cas de non majorité,un second tour de scrutin devient obligatoire en ne gardant que les candidats ayant obtenus au moins 30% des votes.S’il y a lieu,un troisième tour de scrutin sera promulgué advenant une non-majorité absolue.Dans ce cas-ci,seuls les deux candidats ayant obtenu le plus de votes , se feront la lutte.
7.4-le président est élu en même temps que son colistier qui devient son vice-président.

7.5-le président offre à un chef de parti politique majoritaire (ou pouvant former une majorité) de former un gouvernement.
7.6-seuls les partis politiques autorisés peuvent participer aux élections du Québec.
7.7-Les élections sont prévues à date fixe.
7.8-le parti politique ayant fait élire le plus de députés sera appelé à former le gouvernement.

ARTICLE 8-Le Grand Conseil National :gardien de la Constitution

Le Grand Conseil National de la République du Peuple du Québec ,

1-s’inspirera de la Vision du Grand Pacificateur de la Confédération d’Haudenosaunee et, aura le but d’unir les Premières Nations et le Peuple Québécois de Langue Française dans un projet social collectif d’une république autogérée ,pacifique,égalitaire ,fraternelle,respectueuse de la nature et de son environnement. .
2- sera le gardien de la constitution,des droits,de la culture,de l’environnement,de l’économie et de la richesse collective de toutes les nations composant la République Nationale du Peuple du Québec.
8.1-Le Grand Conseil National est composé de 50 membres élus par le peuple québécois et les Conseils des Premières Nations .
8.2-le peuple québécois de langue française aura un nombre proportionnel de membres à sa population.
8.3-chaque nation autochtone aura un minimum de 1 représentant et/ou un nombre proportionnel adapté à sa population.
8.4-les chefs peuvent accepter de représenter leurs Nations en tant que membres élus.Ils peuvent aussi le décliner pour une période de 5 ans.
8.5-le rôle du Grand Conseil sera de sanctionner les lois votées par le parlement,de protéger l’essence de la constitution de la République Nationale du Peuple du Québec.
8.6-Chaque chef aura un droit égal de temps de parole,ainsi qu’un budget équivalent à tous les autres représentants des Nations.

ARTICLE 9-Révision et établissement de la Constitution

9.1-La Constitution de la République Nationale du Peuple du Québec ne peut être établie et révisée que par consultation des citoyens et citoyennes sur internet /(et/ou ) par référendum.
9.2-chaque citoyen pourra consulter les articles et proposer des amendements,suggestions ou ratifications au moyen de son numéro d’accès à la constitution.
9.3-une date limite sera prévue dans le temps,afin de ratifier la dite constitution revue et corrigée,à la demande d’un nombre suffisant de citoyens et citoyennes,prévu par la loi.

ARTICLE 10-Droit à la désobéissance civile

10.1-En cas de lois injustes,le peuple a le droit souverain de déposer et de renverser un gouvernement corrompu par le crime organisé,un gouvernement illégitime,un gouvernement contrôlé par une puissance extérieure à la nation ou un gouvernement mettant en danger la sécurité de ses citoyens et citoyennes ou/et la sécurité internationale.

10.2-Le recours à la désobéissance civile devient alors légitime!

10.3-En cas de renversement d’un gouvernement tyrannique ou indigne,des élections libres et démocratiques doivent être déclenchées à l’intérieur d’une période de un (1) an ,suivant la date de la Victoire du Peuple .
Michel Duchaine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lâchez-nous le référendum! Les péquistes sont exaspérants avec leur fixation sur la date du «référendum»…

 

 

Les péquistes sont exaspérants avec leur fixation sur le «référendum»…

 

 


Je me suis permis de reproduire ici,l’article  paru récemment dans le Journal de Montréal.Il est de Steve E. Fortin.

J’estime qu’il s’agit d’un des meilleurs articles écrits sur le sujet,depuis plusieurs années et qu’il peut aider  à réfléchir et finir par éveiller certains indépendantistes et nationalistes mous.

À la fin de cet article,je donnerai ma courte conclusion!

Merci de prendre le temps de lire et…de réfléchir!

Michel Duchaine


Référendum de 1995…résultat!

Imaginons quelques membres du Parti québécois qui discutent… 

Vite dans la première moitié du premier mandat.  

Euh… Nenon! Pas avant le deuxième mandat, peut-être, dans l’éventualité où les conditions gagnantes… 

Pourquoi pas plutôt dans la deuxième partie du mandat un?  

Moi: fuck le référendum.  

Et en passant, je suggérerais à ceux qui envisagent la tenue d’un autre référendum de lire le bouquin de Lawrence Martin sur Jean Chrétien intitulé Iron Man (L’homme de fer), le tome 2 surtout. Dans ce dernier, Martin avance que Jean Chrétien n’aurait tout simplement pas reconnu un «Oui» dans l’éventualité d’une victoire du camp souverainiste. 

Et le clan fédéraliste s’est bien organisé pour que cela ne se passe pas en bafouant les règles démocratiques comme si elles n’existaient pas. Au diable les dépenses et les règles en ce qui a trait à l’émission de citoyenneté.  

Fallait bien sauver le pays, comme le disait Jean Chrétien à l’époque.  

Pour ceux que ça intéresse, l’ex-éditorialiste du journal Le Droit Murray Maltais signait un texte important le 27 mars 1998 dans lequel il expliquait que le nombre de personnes «n’ayant pas qualité d’électeur» et qui ont voté au Québec est bien supérieur à l’écart qui séparait les camps du Oui et du Non:  

«Que 217 000 personnes aient pu exercer leur droit de vote sans qu’on puisse les retracer demeure fort troublant. Il se peut que certains n’aient rien à se reprocher. Affirmer que tous ont voté légalement ne relève pas de la naïveté, mais de la bêtise. Ou de la mauvaise foi. 

«On songe, bien entendu, que les résultats du dernier référendum auraient pu basculer dans l’autre sens si les autorités politiques avaient manifesté plus de rigueur dans l’exercice du droit de vote.» 

54 288 votes séparaient le Non du Oui.  

armee dans la rue
loi sur les mesures de guerre en 1970

 

Envoyer l’armée au Québec… Why not!

Si l’exercice démocratique de 1995, bâclé, spolié, peut nous apprendre quelque chose, c’est la méfiance. Ou pire, l’évitement. Ne pas avoir confiance que le fédéral respecterait les règles, que celui-ci changerait quoi que ce soit à sa manière d’aborder tout exercice, dont la finalité demeure, de son angle à lui, de «briser le pays».  

Dans un article du Globe & Mail datant de novembre 2003, la chroniqueuse Lysiane Gagnon commentait la sortie de la biographie de Lawrence Martin sur Jean Chrétien et les différentes révélations que ce livre contenait. Dont l’assertion de l’auteur que Jean Chrétien était prêt à envoyer l’armée au Québec en réaction à une victoire des indépendantistes. 

Lawrence Martin appuyait ses dires sur une entrevue formelle qu’il avait réalisée avec l’ex-ministre de la Défense du gouvernement Chrétien, David Collenette. Jean Chrétien avait démenti le tout, mais Lysiane Gagnon — son texte était intitulé My Quebec includes the army — rappelait que cette avenue avait bel et bien été envisagée:  

«L’affirmation de M. Martin  basée sur une entrevue avec David Collenette, alors ministre de la Défense  n’a rien d’une grande révélation. Le bon sens nous dit qu’en effet, en fonction du climat social à la suite d’un vote serré en faveur du Oui, des soldats auraient été envoyés pour protéger les bâtiments fédéraux ou d’autres sites cruciaux, voire même des personnes […]. 

«Même s’il est probable qu’aucun plan précis n’avait été rédigé, l’idée d’utiliser les Forces canadiennes pour rétablir l’ordre au Québec avait certainement été envisagée. 

«Sinon, cela aurait été totalement irresponsable.» 

Plus récemment, l’entêtement de Justin Trudeau à ne pas vouloir condamner, fermement, les dérives du gouvernement espagnol vis-à-vis des indépendantistes catalans n’annonce rien de bon. Le PM canadien a été talonné par le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet pendant des mois afin que le Canada dénonce «les lourdes peines infligées contre les dirigeants indépendantistes catalans pour le référendum organisé en 2017 dans cette région d’Espagne».  

Pour toute réponse, le premier ministre canadien n’a cessé de réitérer sa confiance envers l’Espagne… 

Je n’ai même pas abordé ici la question de la loi sur la «clarté» adoptée par le gouvernement canadien et Stéphane Dion. 

 

 

Penser l’accession à l’indépendance «en dehors de la boîte!»

Il est impératif que les indépendantistes au Québec refusent de se faire imposer l’impératif du «référendum». Tout ce temps perdu à débattre de la date, du meilleur moment de tenir la prochaine consultation devrait être investi ailleurs.  

Par exemple, comment le prochain chef indépendantiste entend-il user de tous les mécanismes de l’État afin de faire avancer, concrètement, le Québec vers son indépendance? 

L’adversaire ne recule jamais devant la perspective de mettre l’appareil étatique à la remorque du fédéralisme. D’ailleurs, hausser radicalement les seuils d’immigration ET négliger la francisation, la régionalisation et l’intégration des nouveaux arrivants en fonction de la distinction québécoise [de langue, de culture, etc.] participent de ça.  

Le prochain chef indépendantiste au pouvoir à Québec ne devra pas rougir à l’idée de se saisir de tous les mécanismes de l’État afin de faire avancer le Québec vers l’indépendance. 

Et cela inclut de définir la manière d’y arriver en dehors de l’impératif référendaire, sans toutefois l’exclure complètement et surtout sans être obligé de divulguer une date, un calendrier péremptoire.  

On ne demande pas aux leaders fédéralistes québécois la date à laquelle ils entendent consulter les Québécois pour que ces derniers cautionnent, démocratiquement, l’accession du Québec à la Constitution du Canada.  

Quand ils sont au pouvoir, les fédéralistes y travaillent activement. Tout simplement.  

Les indépendantistes québécois sont tout aussi légitimes, lorsqu’élus, de faire la même chose. Des gestes de rupture avec le Canada, d’affirmation nationale du Québec, une constitution québécoise, etc. 

Que le prochain chef indépendantiste refuse de penser l’accession à l’indépendance en fonction de la logique «canadienne». Qu’il s’assume pleinement comme homme d’État dont la fonction première est de faire l’indépendance.  

Commençons par ça.  

Un article de Steve E. Fortin pour le Journal de Montréal.


Ma conclusion

…Elle est très simple ma conclusion:si à l’intérieur de la fédération canadienne…voter pourrait changer quelque chose,il y aurait longtemps que Sa Majesté Britannique  nous l’aurait enlevé,ce droit!

S’adresser à la monarchie constitutionnelle canadienne,créée par le Roi Britannique en assemblée au Conseil Privé de Londres,est une pure perte de temps:il faut s’adresser directement au Conseil Privé de Londres en envoyant un mandataire qui s’adressera directement au Monarque Britannique…au nom du Peuple Québécois!

Nous sommes la dernière colonie survivante de l’Empire Britannique et agrissons comme le peuple du Congo,en 1960 face au Roi des Belges:envoyons un Patrice Lumumba qui aura le courage de parler sans trembler et qui se tiendra droit…sur sa colonne vertébrale!

À défaut d’un Patrice Lumumba,je suis disponible!

La meilleure façon de faire échouer un projet est de le soumettre à un référendum!

Vidéos souvenir: René Lévesque parle de Pierre Ellioth Trudeau (émission du 29 juin 1984)…et autres surprises historiques

Étant donné  mon engagement actuel en politique avec le Parti Patriote à l’élection fédérale d’octobre 2019,je vous reviendrai  avec  ces vidéos qui nous ferons   rappeler notre combat pour l’indépendance du Québec,depuis plusieurs générations.

Aujourd’hui,je vous présente René Lévesque d’abord,il  nous parle de Pierre Ellioth Trudeau comme il l’a bien connu .Comme le fils est garant du père,cette vidéo nous donnera un peu l’heure juste sur Justin Trudeau,le successeur de son père.


Des moments clés dans la vie de René Lévesque

 


Élection de 1970,Discours de René Lévesque et de Jacques Parizeau

 

…et finalement la démission du chef fondateur du Parti Québécois,en 1985:

 

Sans oublier le plus important:Le Québec isolé en 1981 « La Nuit des longs Couteaux »:

Une citation de René Lévesque…importante!

 

Nous nous trouvons à des années-lumières de ce type de politicien qui rassemblait avec élocution et discipline!

Peu importe le parti politique,il aura été un Grand Guide National!

Le pire événement de la vie de René Lévesque:la Nuit des Longs Couteaux

 

 

 

Vidéo et article:Le Québec ,dernière colonie survivante de l’Empire Britannique: Le Coup d’état du Canada contre le Québec

 

La Bataille de Londres

– Dessous, secrets et coulisses du rapatriement constitutionnel Frédéric Bastien est le premier historien qui se penche sur ces événements en s’appuyant sur une étude systématique des archives, notamment les documents secrets du Foreign Office. C’est grâce à ces derniers que nous apprenons que Trudeau, dans son entêtement, est allé jusqu’à enfreindre une règle fondamentale des gouvernements démocratiques, soit celle de la séparation des pouvoirs, compromettant d’emblée la légitimité du nouveau régime constitutionnel.

Un rapatriement légal mais inconstitutionnel!

28 septembre 1981 La Cour suprême rend son verdict sur le rapatriement unilatéral de la Constitution en septembre 1981 : le rapatriement unilatéral de la Constitution est tout à fait légal. Par contre, comme six juges sur neuf reconnaissent l’existence d’une convention constitutionnelle, le gouvernement fédéral devra obtenir le consensus des provinces. Mme Solange Chaput-Rolland, ancienne membre de la commission Pépin-Robarts sur l’unité canadienne, et José Woehrling, professeur de droit constitutionnel à l’Université de Montréal, expliquent le jugement de la Cour suprême. À l’unanimité, les juges de la Cour suprême considèrent dans leur jugement que les modifications proposées par le fédéral affectent les droits des provinces. Par conséquent, une majorité de ces juges croient qu’une convention constitutionnelle oblige le fédéral à obtenir l’assentiment des provinces pour demander le rapatriement. Cinq juges sur sept pensent que celle-ci oblige le gouvernement fédéral à obtenir leur accord. Le fédéral décidera donc de ne pas outrepasser la position des provinces et tentera d’obtenir leur approbation. Le premier ministre de la Colombie-Britannique et porte-parole de l’alliance des huit, Bill Bennett, se réjouit de la décision de la Cour suprême.

Le gouvernement Trudeau se voit en quelque sorte forcé à négocier avec les provinces. À l’annonce du jugement, Pierre Elliott Trudeau est en Océanie. Il va profiter des rencontres du Commonwealth à Melbourne pour commencer son « lobbying » auprès de la reine. À son retour, le premier ministre va convoquer une conférence des premiers ministres provinciaux afin d’obtenir l’appui d’une majorité d’entre eux.

 

 

La signature sans le Québec est une insulte suprême,un coup d’état bien orchestré.

 

Pierre Elliott Trudeau et Mao Tsé Tung 1973.
PET portait une admiration sans borne au sanguinaire leader communiste.
Le fils,Justin Trudeasu qui a été intronisé chez les francs maçons par son père,voue la même admiration pour un autre dictateur communiste chinois: Xi Jin Ping.

 

– Le gouvernement péquiste exige du gouvernement Harper qu’il «ouvre les livres» du Conseil privé pour faire toute la lumière sur cette affaire trouble. – Face au refus aussi rapide que prévisible d’Ottawa, le ministre Alexandre Cloutier annonce que le gouvernement Marois préparerait «une offensive», dont on attend les détails.

– Voyant sa crédibilité remise en cause ouvertement, l’adjoint exécutif juridique de la Cour suprême réagit à la vitesse de l’éclair en ces brefs termes: «La Cour attache une très grande importance à son indépendance institutionnelle et à la confidentialité de ses délibérations, et elle examine présentement la teneur de ces allégations». S’il n’y aura évidemment pas d’«enquête» de la Cour sur la Cour, sa réaction rapide trahit tout de même une certaine inquiétude. Quoiqu’il serait fort étonnant, pour ne pas dire inconcevable, que la Cour suprême en vienne à conclure à sa propre perte de crédibilité…

– Constitutionnalistes et politologues interviewés dénoncent quant à eux le comportement allégué du juge Laskin (décédé en 1984). Ils demandent aussi que le gouvernement Harper «ouvre ses livres». Le tout, en faisant remarquer avec raison, que la constitution de 82 continuera malgré tout à s’appliquer au Québec. Publicité

– Constatant le caractère grave des allégations, certains experts proposent carrément le déclenchement d’une enquête indépendante. Un minimum dans les circonstances. – Dans les médias anglophones, d’ici et hors Québec, on rapporte l’histoire, mais on la commente peu.

– À Ottawa, on banalise et réduit le tout à des «vieilles chicanes» du passé. La réaction de Justin Trudeau — futur chef du PLC et fils de Pierre Trudeau -, s’en fait l’écho parfait.

– À Québec, le Parti libéral de Philippe Couillard marche sur des œufs tout en demandant, timidement, de faire la lumière. – Côté CAQ, la réaction de François Legault voulant que cette histoire n’ait plus d’importance aujourd’hui, en laisse plusieurs pantois et fait décrocher bien des mâchoires. Qu’un chef de parti se comporte de manière à banaliser une question pourtant centrale à l’existence politique du Québec risque de laisser des traces. De le voir contribuer ainsi à endormir une population qui a pourtant grand besoin de retrouver sa conscience politique nonobstant les convictions de chacun sur cette question cruciale, en laissera plusieurs sur leur faim.

– Jeudi soir, sur les ondes de RDI à 24 heures en 60 minutes, l’ex-premier ministre Lucien Bouchard, pourtant un proche de M. Legault, se fait cinglant et qualifie la réaction du chef caquiste d’«inacceptable» : «Comment un chef de parti, qui veut devenir un jour premier ministre du Québec peut réagir de façon aussi légère à quelque chose d’aussi important, qui est au cœur même de la vie constitutionnelle canadienne? N’oublions pas que le rapatriement, la Charte, du côté de beaucoup de gens, c’est perçu comme l’acte fondateur du Canada moderne.» – Pour les caquistes, ce retour en force de la question constitutionnelle prouve que contrairement à leur principal mantra, elle est loin d’être enterrée. Pour les libéraux et les caquistes, l’intervention de Lucien Bouchard leur met une pression considérable en les enjoignant publiquement de se réveiller sur l’«affaire» de la bataille de Londres.

– Au gouvernement Marois, nul doute qu’on entend se servir du tout pour faire la «pédagogie» d’une telle duperie. Ayant exigé du Conseil privé canadien qu’il «ouvre ses livres», il reste cependant à voir s’il sera également capable, ou non, d’aller au-delà de la rhétorique de dénonciation pour reprendre la promotion de son option comme étant sa véritable réponse…

Le vrai visage de Pierre Elliott Trudeau, Les Intouchables, 

Il y a 37 ans entrait en vigueur, le 17 avril 1982, une importante modification de la constitution du Canada, la Loi constitutionnelle de 1982, qui a donné naissance à la Charte canadienne des droits et libertés. Cette charte a été imposée par Trudeau au Québec avec l’accord des neuf provinces anglophones. Trudeau a reconnu en 1986 « qu’à cette dernière étape il fallait presque un putsch, un coup de force. »

EN CONCLUSION

Étant donné que François Legault,l’homme d’affaire multimillionnaire  est devenu premier ministre  du Québec,nous avons  tout à craindre d’un formatage  des cerveaux de la jeunesse actuelle,au Québec.

François Legault est devenu premier ministre du Québec suite à « l’écoueurantite aigüe » qui a marqué le règne des libéraux (2003-2012,2014-2018) .La loi 21 sur la laïcité va  réveiller la franc maçonnerie,le crime organisé et les migrants djihadistes et autres que Justin Trudeau a laissé entrer …librement!C’est l' »État Profond » qui a largué les libéraux (contrôlé par la famille Desmarais et leurs alliés).

J’avais prédit l’élection de François Legault en 2018 suite à cette décision des Desmarais:tantôt la CAQ et Legault auront des comptes à rendre!

Il est important pour les Illuminatis et leNouvel Ordre Mondial que les québécois de souche restent endormis et abrutis par le travail en attendant leur mise en minorité par l’immigration massive…Legault semble rentrer dans leur jeu!

Si le peuple québécois se réveille à temps,il se rendra compte qu’il se fait « fourrer » à chaque élection.

Encore une fois,je le répète:Si les élections,au Québec ou/et même au Canada pouvaient servir à changer quelque chose,on les  enlèverait et on les rendrait illégales!

Seule la désobéissance civile bien organisée pourrait changer ce système basé sur l’élite et l’oligarchie financière bourgeoise!Le système canadien actuel est né dans la tête de Pierre Elioth Trudeau,le franc maçon ,et est basé sur la division du peuple par la multi-ethnicité et le mondialisme.Souvenez-vous comment le petit Justin était à genoux devant Donald Trump quand celui-ci ait réclamé  un nouvel ALENA!

Lors de l’élection de Jean Charest,en 2008,Pauline Marois lui serre la main.

 

 

Début de la mystification électorale:Des boîtes de scrutin se vident sur la route dans Matane-Matapédia

Bien que les autorités assurent que tous les bulletins de vote ont été récupérés, plusieurs internautes ont rapporté sur les réseaux sociaux que des boîtes de scrutin avaient été trouvées dimanche soir le long de la route 195 dans la Matapédia.

…le mystère des boîtes de scrutins sur la route…!

 

Le directeur de scrutin dans Matane-Matapédia, Clément Bernier, explique que la porte de la boîte du camion qui transportait le matériel nécessaire à l’élection s’est ouverte quand le véhicule est passé dans un trou vers 17 h dimanche.

Le camion était parti de Matane pour se diriger vers Amqui. L’incident est survenu dans les environs du village de Saint-Vianney.

On a eu plusieurs boîtes échappées, mais on a récupéré l’entièreté , souligne M. Bernier. Tous les bulletins de vote, tous les documents essentiels à l’élection ont été retrouvés.

Le directeur précise qu’il s’agissait de bulletins de vote par anticipation ainsi que de bulletins vierges.

Les scellées sont intacts, confirme le DGE

La porte-parole du Directeur général des élections, Julie Saint-Arnaud, précise que neuf urnes sont tombées du camion, dont sept contenant des votes par anticipation. Aucune enveloppe scellée n’a été touchée, selon elle.(Cela reste a prouver)

Elle précise que le soir du vote par anticipation, tous les bulletins de votes sont insérés dans une enveloppe sur laquelle est appliqué un scellé qui vient garantir l’intégrité du vote. Les enveloppes sont ensuite placées dans une urne qui est aussi scellée. Ces scellés sont faits d’une pellicule autocollante qui ne peut pas se décoller sans altérer la matière sur laquelle elle est collée.

Julie Saint-Arnaud ajoute qu’aucun renseignement personnel n’a été égaré. On est rassurés. On savait exactement combien il y avait d’enveloppes. Tout est très bien encadré donc on est en mesure d’assurer qu’effectivement tout le matériel a été retrouvé, estime-t-elle.

Un « incident malheureux », selon le directeur de scrutin

M. Bernier ajoute que chaque urne est placée dans un sac de plastique, et que le camion est verrouillé.

Il y a trois emballages, donc ça prend tout un choc pour avoir raison de ces trois emballages-là. On essaie de savoir ce qui s’est passé exactement pour que la porte de la boîte de camion ouvre. Est-ce que la fermeture a cédé? On va en savoir plus cet avant-midi.

Le directeur remercie les citoyens qui l’ont tout de suite alerté ainsi que les policiers qui sont intervenus dans des délais excessivement courts.

Il assure que le scrutin va se dérouler normalement aujourd’hui.

Pascal Bérubé demande une enquête

Le député sortant de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, n’est pas satisfait de cette explication.

Ça fait six élections que je fais et je n’ai jamais vu une telle chose, déplore-t-il. Les explications du directeur de scrutin local ne me satisfont pas. Va falloir aller plus loin. L’inquiétude est grande. Comment est-ce possible qu’une personne avait ces boîtes dans son véhicule, que ça ouvre, que ça se retrouve sur la route 195, qu’on doive faire une recherche avec la police? Est-ce qu’on peut nous garantir que ces boîtes n’ont pas été ouvertes et que les bulletins de vote n’ont pas été dispersés? C’est très grave.

EN CONCLUSION

On nous prend pour des idiots finis et on s’attend que personne ne va bouger!

Tout sera oublié demain!

 

Le Québec sous la gérance du crime organisé:Action collective déposée contre Hydro-Québec

Une demande de recours collectif sera déposée contre Hydro-Québec pour exiger un remboursement des «trop-perçus» qui avaient permis au gouvernement d’équilibrer plus rapidement ses finances.

 

La Coalition peuple allumé a recruté à cet effet près de 30 500 participants sur la plate-forme d’action citoyenne Weroes.

En avril dernier, le même regroupement avait symboliquement mis en demeure le premier ministre Couillard pour exiger des éclaircissements quant au remboursement des abonnés, quelques jours après que le gouvernement eut admis avoir profité des trop-perçus pour combler son déficit.

Le ministre des Ressources naturelles de l’époque, Pierre Arcand, avait annoncé que l’atteinte de l’équilibre budgétaire marquait la fin de cette pratique.

Hydro-Québec avait confirmé un écart de 1,4 milliard $ entre ses besoins et ses revenus depuis 2008. Son porte-parole, Louis-Olivier Batty, avait toutefois tenu à souligner que ce chiffre représente «moins qu’un pour cent sur nos prévisions budgétaires». Il avait nié toute surfacturation et expliqué l’écart par des gains d’efficience.

Le ministre Arcand avait écarté d’ailleurs la possibilité d’un remboursement des abonnés, promettant plutôt des hausses minimales des tarifs d’électricité.

En août dernier, Hydro-Québec a demandé à la Régie de l’énergie de lui permettre d’augmenter ses tarifs résidentiels de 1,1 pour cent. La Régie devrait rendre sa décision vers le début du mois de mars.

Pour l’année qui tire à sa fin, elle avait donné le feu vert à une augmentation de 0,7 des tarifs résidentiels, égale à celle de 2016, alors qu’Hydro souhaitait une hausse de 1,6 pour cent.

La Coalition peuple allumé, qui tient un point de presse ce mercredi, réclame un remboursement rétroactif pour les trop-perçus accumulés de 2008 à 2013, qui représentent selon elle une ristourne de 365 $ par abonné ou une baisse de tarifs de plus de 10 pour cent.

Mercredi matin, l’actuel ministre de l’Énergie et des Ressources Naturelles, Pierre Moreau, a déclaré qu’il serait «étonnant» qu’une surfacturation soit démontrée.

Il a rappelé que les sommes facturées par la société d’État dépendent des décisions prises par la Régie de l’énergie selon les prévisions d’Hydro-Québec sur sa demande de consommation.

 

 

 

 

Le Québec sous la gérance du crime organisé:la fausse démocratie de la ville de Québec

Nous approchons des élections municipales,voici un véritable écho de la fraude orchestrée par l’oligarchie du pétrole pour nous laver le cerveau avec leurs « mensonges de démocrates sérieux »:

Un solide aperçu de la pseudo-démocratie dans la Ville de Québec….Un article d’Anne Morin en février 2017!

Voici un article qui est passé sous silence dans nos savant médias cette semaine, et je vais vous dire une chose et c’est à l’effet que même discuter deviens de plus en plus difficile dans la communauté à Québec et je l’ai encore expérimenté cette semaine dans une réunion ou je suis allé mercredi soir dernier sur la question d’agrandissement du Port de Québec auquel pas grand médias en ont parlé à part le Journal Le Soleil ! Un projet d’environ 1 Milliard en tout et partout incluant les investisseurs privé ! C’est l’article dans la rubrique!

Et vous remarquerez que de un, mon nom n’est pas dans l’article en question, car j’ai dû en surprendre plus d’un puisqu’ à cette rencontre-là, j’ai demandé à la présidente Mme Émond et le DG du Port de Québec Monsieur Mario Girard qui était surplace d’attendre le dépôt du Rapport que la Consultation organisé par le Député Monsieur Steven Blainey sur le Troisième lien, qui aura lieu le 15 février prochain à Lévis d’attendre avant de prendre toute décisions.

Car voyez-vous à cette occasion un ingénieur ou architecte aura la chance semble-t-il d’exposer des plans relativement à un possible troisième lien entre la rive sud et la rive Nord et qui semble-t-il serait plus situé à l’est de la Ville de Québec.
A cet occasion je leur ait dit que dans ce cas précis j’avais encore une fois l’impression de me faire passer quelque chose par en arrière pour citer monsieur Bernard Gauthier…Car voyez-vous le projet d’un troisième lien est un projet dont les coûts sont estimé entre 1 et 4 milliards et que moi je leur ait dit que j’étais visionnaire et que mon idée pourrait être que si on avait un troisième lien à l’est.

Et bien, que ça pourrait par exemple être avec un SRB et soit un Tunnel ou un Pont à partir du Palais des Congrès de Lévis et de traversé à l’Ile d’Orléans pour y embarquer des travailleurs et pour ensuite aussi faire un et/ou des arrêts à Beauport pour y embarquer d’autre travailleurs, et ensuite remonter par une passerelle le SRB qui pourrait être adapter et remonter jusqu’au Palais des Congrès de Québec. Et je pense que ce projet est futuriste et totalement faisable…Lorsque l’on s’arrête pour y penser… ?

Je leur ai aussi dit que le Port de Québec avait en 2005 ou 2006 si ma mémoire est bonne fait des Consultations publique à la veille du 400 iéme anniversaire de la Ville de Québec et que j’avais proposé quelques bonne suggestions qui n’avais pas été retenu, mais au moins une des propositions que j’avais fait à l’époque fut mis en branle dont l’installation de nombreux bancs pour pouvoir s’assoir dans le Port de Québec et avec le nouvelle Agora et l’Agrandissement du Terminal de Croisière, cela devenait un Must ! Et tout cela pour vous dire que notre implication citoyenne est très importante car un amis à moi à l’époque m’avait fait remarquer que l’installation de Bancs Publique n’était semble-t-il pas dans les Plans…!

De plus, toujours à cette même Consultation sur l’agrandissement de la Baie de Beauport de mercredi soir dernier, j’ai terminé en leur disant que je souhaiterais qui si l’on devait refaire la Piste cyclable ou un nouvelle aménagement dans ce secteur en relation avec la mobilité, je souhaiterais que des bornes de recharge pour les micros moyens de transport comme les quadri-porteur électrique qui en passant sont plus nombreuses que les voiture 100% électrique au Québec…

Et bien, que des bornes soient installées un peu partout sur le futur parcours …Car je leur ai demandé en 2008 à la ville de Québec et le conseiller municipale de l’époque m’avait répondu que c’était quelque chose de très important ? Mais rien n’a été fait depuis, et ce, même après en avoir parlé avec plusieurs interlocuteurs, et j’ai même déposé une lettre que j’ai reçus du côté fédérale, et qui m’a renvoyé du côté municipale et provincial et je leur ai indiqué que c’étaient des spécialistes de nous faire tourner en rond ?

Enfin, j’ai conclu ma présentation de trois minutes en leur disant qu’il y aurait lieu de faire attention pour s’il devait y avoir des installations électrique dans ce secteur de ne pas installer les fameux compteurs intelligent ou de vérifier comme il faut au préalable, car ce secteur contient beaucoup d’oiseaux de tout genre et que cela pourrait semble-t-il avoir un impact sur la migration de certaines espèces et qu’il fallait être très prudent !

Avez-vous vu mon nom et celle de Louise une amie qui m’accompagnait à cette rencontre et qui elle aussi est venu prendre la parole dans cette article… ? Et voulais aussi dire de ne pas oublier d’inclure des Bornes de recharge pour les micros- moyens de transport et à ce moment précis la foule commençait à murmurer fort à l’arrière…Et là, je m’en suis mêlé en disant très fort,«laissé la parlé… ! Car j’ai dit, ce quel demande est juste se prononcer… et je vois toute les têtes blanche ici présente et que votre tour s’en vient… et ce ne sera pas long que les couches pour incontinences et les patates en poudre vont venir bien plus vite que vous pensez…Oh… j’étais hors de moi-même et Louise s’est aussi sentie très humiliée, je le sentais….C’est effrayant de ne pas être capable d’échanger librement dans la Capitale Nationale du Québec….Ouf….

En conclusion, le point ou je voulais en venir avec ce projet de Troisième lien est plus que ce projet va coûter autour semble-t-il de 1 à 4 milliards de dollars et les citoyens de la ville de Québec vont devoir le 15 février prochain aller du côté de Lévis pour être consulté… ? Alors qu’ici le Maire Labeaume, ne parle pas de demander aux citoyens de s’exprimer la dessus ? Et pire encore, l’autre jour à moins que je ne me trompe, il semblait vouloir être prêt à signer pour le SRB immédiatement… ? Au lieu de voir tout le projet du troisième lien comme un tout ! Un peu comme cela s’est fait à Montréal avec je crois que c’est le Pont Champlain… ?

Car n’oublier pas il ne s’agit pas d’un projet de 1 million de dollars ? Mais bien entre 1 et 4 milliards de beaux dollars pour le Troisième lien et celui de la Baie de Beauport 1 autre milliard cela fait beaucoup d’argent n’est-ce pas ? Mais le point important que je veux soulever ici est le suivant; Vous souvenez-vous du projet Rabaska ?

Et bien, pour faire du comparable :ce projet en était un de 840 millions et avait nécessité un Audience Publique de 19 jours à Expo cité et un peu partout sur le territoire et avait totalisé 124 heures de jours d’audiences, 699 mémoires avait été déposé. Et totalisait 25,000  pages de documents. Alors que nous à Québec pour le projet d’un Troisième lien à ce jour… C’est zéro de Consultations publique pour les citoyens de la ville de Québec, sauf pour celle qui aura lieu le 15 février 2017 au Centre des Congrès de Lévis et organisé par le député fédérale Monsieur Steven Blainey ! Je crois que la démocratie est plus que malade à Québec…si vous voulez mon opinion ! Et que c’est certain que les médias ne vous disent pas tous, car ce que je vous ai écrit ici n’était pas dans cet article !

Maintenant, vous comprenez mieux que nous les Citoyens allons devoir devenir nous-même des journaliste(s) pour avoir les vrais nouvelles ?

Depuis la parution de cet article en février 2017,tout est mort on entend plus parler de rien? Bizarre non…!

Comme pour parodier le capitaine Kirk!Tout cet argent s’en va dans un trou noir…ou dans la quatrième dimension!

 *Une dénonciation de Patrice Fortin dans Facebook.

Le Québec sous la gérance du crime organisé:la stratégie est d’attiser le feu jusqu’au jour du scrutin

Malheureusement, même le PQ sombre dans ces accusations mensongères, est-ce à dire que puisqu’ils n’ont rien à proposer, ni d’un bord, ni de l’autre, ils tentent de provoquer un conflit là où il n’y en a pas. De plus, d’où provient ce malaise sociétal? Tout ces troubles dérivent de l’islam, appelons ça comme nous voulons, radical, politique ou débile, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une idéologie politico-religieuse. Aucunement question de nationalité là-dedans, maisautant les politiciens que les médias sombrent dans le grotesque de parler de racisme, de xénophobie et ils ont même dû inventer un mot; islamophobie! Rien qui ne justifie ces accusations auprès du peuple québécois, une fois de plus de la part de nos politiciens, des tentatives pour nous faire sentir coupables de tout et de rien.

Pour ma part, être contre les OGM, Mac Donald ou l’islam, aucune différence et je ne me sent pas raciste pour autant puisque l’islam appartient à tous les peuples, à tous les attardés de la planète.

Je considère bien plus raciste un étranger qui s’installe chez nous et qui impose sa culture déficiente au point qu’il ai quitté son pays. Une femme voilée ne dit-elle pas à notre société d’aller se faire foutre? Lorsque nous savons que pour un islamiste radical, intégriste ou appelons ça comme nous voulons, que pour lui une femme non voilée est impure, quel est le message qu’ils nous envoient avec leurs voiles?

L’équivalant pourrait être un chandail avec la mention non à l’islam politique car pour eux, le voile signifie surtout non à notre culture.

(Sylvain Meunier)

 

Les ministres Laetao et Coiteux:deux hommes de mains irresponsables.

 

Le gouvernement Couillard lance sa consultation sur « le racisme et la discrimination systémique », dont on ne connaît encore ni le format ni le champ qui sera couvert. Ces travaux vont s’étendre sur des mois, et si on est bons, ils devraient nous mener jusqu’aux élections. Il y a fort à parier que ça deviendra un enjeu électoral.

Y a-t-il du racisme au Québec ? Oui, assurément, malheureusement, comme dans toutes les sociétés. Il existe bel et bien.

Y a-t-il du racisme systémique, comme aux États-Unis, par exemple ? Même si des individus racistes peuvent sévir au sein d’institutions, je ne crois pas qu’on puisse être aussi catégorique.

La société québécoise, dans son ensemble, n’est pas maladivement raciste.

Alors à quoi, à qui cela sert-il de nous dire qu’on est une société qui pratique le racisme systémique ?

Dans La Presse+ du 4 avril, sous le titre « Faire partie d’un NOUS rassembleur », plusieurs personnes, la plupart issues de l’immigration, dont beaucoup de musulmans, signent une lettre ouverte qui retient l’attention. Elles mettent en garde le gouvernement et se questionnent sur le bien-fondé de la consultation publique. « Il faut prendre les bonnes mesures pour lutter contre les discriminations et le racisme, sans exacerber les antagonismes entre les différents groupes de citoyens québécois. » Elles disent que ça va contribuer à nourrir les conflits.

Qui plus est, elles s’inquiètent de la présence, dans le comité-conseil de cette consultation, de « représentants associatifs aux positions idéologiques tranchées », à la « vision binaire du monde », qui font preuve de populisme, ce qui a pour effet d’évacuer toute recherche constructive de solutions.

Lorsque Philippe Couillard accuse le Parti québécois d’avoir divisé le Québec à coup de Charte des valeurs à des fins électoralistes, il n’a pas tout à fait tort. Il y avait un utilitarisme électoral discutable dans le projet péquiste. Le PM a accusé Jean-François Lisée de NÉGATIONNISME (terme très chargé, qui réfère à la Shoah), de « souffler sur les braises de l’intolérance ». Or, il fait pareil ! Il attise le feu, sachant que ce genre de débat risque d’évacuer les nuances et de dégénérer. Il instrumentalise une situation qui n’est pas indiscutablement systémique, et surtout, il maîtrise l’échéance électorale !

Couillard et l’absence de projet social pour le peuple.

Pourquoi ce débat à ce moment ? Voilà la vraie question à se poser.

Le PM est motivé par les élections de 2018. Il est en train, en utilisant une situation précaire et des individus très certainement sincères, de créer un objet de wedge politics (politique de l’affrontement). Il partage avec Justin Trudeau une vision multiculturelle de la société, basée sur les différences, qui entraîne de la ghettoïsation. Tous sont côte à côte, sans se mêler réellement. Une vision canadienne qui, au Québec, heurte le sentiment identitaire de beaucoup de citoyens, plus interculturels que multiculturels. Mais le Parti libéral du Québec est tellement allergique à l’idée même d’une nation québécoise, même au sein du Canada, qu’il renie tout ce qui parle d’un sentiment national, qui n’exclut pas d’emblée les minorités, au contraire. Il préférera jouer les uns contre les autres.

Et ça, c’est dangereux. Ça joue sur la culpabilité d’une majorité de Québécois, que l’on rend si facilement honteux. « Vous êtes des racistes ! », alors que nous sommes accueillants.

Y a-t-il du racisme au Québec ? Oui. Le sommes-nous collectivement ? Non. Alors quoi ?

La chose la plus pressante, la plus raisonnable, constructive de ciment social, la plus positive à faire est simple : intégrons les minorités et les immigrants. Reconnaissons les équivalences, les formations, francisons. Le phénomène est documenté, les mesures concrètes existent, nul besoin d’un nouveau psychodrame collectif.

Le PQ a eu des propositions à ce propos. Or, M. Couillard ne veut pas les recevoir, préférant jouer les élections de l’an prochain sur du conflit. Je crains les dommages collatéraux irréparables.