
Source: Archives fédérales allemandes
Code d’identification: Bild 101I-458-0076-31
Quelle contraste durant cette guerre!…Il y a déjà plus de 75 ans!
LA BELLE ET LA BÊTE
Barbara Roufs était âgée de 29 ans et mère de deux enfants. Elle était également l’une des « trophy girls » les plus sexy de la course de dragsters dans le sud de la Californie dans les années 1970. Les photos pin-up emblématiques d’elle ont été prises par Tom West – un photographe qui a capturé cette incroyable époque de dragsters. Une époque que je me rappelle ou personne ne parlait de la dangerosité des décibels et de la pollution émises par ces diaboliques véhicules…De véritables icônes de la destruction de l’environnement et de l’abrutissement des masses populaires.
West travaillait un jour chez General Mills dans son département marketing. Il avait aussi un amour pour la photographie. West a photographié Roufs lorsqu’il a eu un contrat avec Revell / Monagram. La société souhaitait des images de modèles de courses de dragsters. West capturerait également des photos des courses de dragsters aux deux extrémités de la piste.
Cette photo me rappelle aussi les calendriers de pin-up que l’on pouvait voir en entrant dans les garages de l’époque …des années ’70!
1923 (que les Allemands surnomment l’«année inhumaine») a mal commencé.
Le 11 janvier, les troupes franco-belges occupent le bassin de la Ruhr, principale source de richesse du pays, pour obliger les Allemands à verser les réparations de guerre auxquelles le traité de Versaillesles a condamnés.
L’instabilité politique et la «résistance passive»à l’occupation étrangère entraînent des licenciements et des grèves dans tout le pays ainsi qu’une vertigineuse flambée des prix.
En octobre 1923, il faut compter plusieurs dizaines de milliards de marks (la monnaie de référence allemande) pour s’offrir… un dollar américain ou une baguette de pain ! Ce contexte encourage l’agitation révolutionnaire. À Berlin, le président de la République Ebert et le chancelier Streseman imposent l’état d’urgence le 26 septembre 1923, cependant que le financier Schacht donne un coup d’arrêt à l’inflation en créant une nouvelle monnaie, le Rentenmark. La Bavière refuse la dictature momentanée des Prussiens de Berlin. Elle proclame le même jour son propre état d’urgence et se donne un triumvirat aux pouvoirs dictatoriaux avec le commissaire d’État Gustav von Kahr, le général Otto von Lossow, commandant la Reischwehr(l’armée), et le colonel Hans von Seisser, chef de la police.
La menace du séparatisme bavarois plane sur le pays. C’est le moment que choisit Hitler pour tenter de se saisir du pouvoir à Munich.
Le 8 novembre, dans une grande brasserie de la capitale bavaroise, le Bürgerbraükeller, 3 000 bourgeois écoutent les trois principaux dirigeants du Land.
La brasserie est brutalement investie par les militants du parti nazi. Leur chef ou Führer, Hitler, monte sur l’estrade. Revolver au poing, il entraîne les dirigeants bavarois dans une arrière-salle et leur intime l’ordre de lui céder le pouvoir ! Mais les fieffés politiciens réussissent à s’esquiver après avoir fait mine de céder.
Dès les premiers coups de feu, les agitateurs se débandent piteusement, leur chef le premier. Seul, le général Ludendorff fait face à la mitraille. On relève seize morts.
Le «putsch de la Brasserie» débouche sur un fiasco complet. Le chef de la bande est arrêté deux jours plus tard. Au terme d’un procès orageux au cours duquel il va faire étalage de son talent de propagandiste, Hitler est condamné le 1er avril 1924 à cinq ans de prison. Il ne va en effectuer que neuf mois.
Il quitte la forteresse de Landsberg le 20 décembre 1924 avec un épais manuscrit qu’il a eu le loisir de dicter en prison à son fidèle Rudolf Hess. Il y annonce son projet politique pour l’Allemagne. Le titre ? Mein Kampf (Mon combat).