«Des centaines de cannibales noirs» dans un village sud-africain

Des centaines de cannibales africains noirs se sont livrés à de grandes fêtes sur de la chair humaine cette année dans la ville sud-africaine d’Estcourt, dans la province du KwaZulu-Natal, a avoué un responsable du gouvernement local, quatre jours après la comparution de quatre habitants accusés de meurtre et de complot.

 

 

Selon un article paru dans le service de presse News24 d’Afrique du Sud, plus de 300 personnes sur un village de 971 seulement ont admis avoir sciemment pris part à des fêtes cannibales cette année sous les ordres d’un médecin-sorcier local.

Les quatre Africains arrêtés, nommés Nino Mbatha (32 ans), Sthembiso Sithole (31 ans), Lindokuhle Masondo (32 ans) et Lungisani Magubane (30 ans), ont comparu lundi devant le tribunal de Estcourt pour accusation de meurtre et de complot.

Ils ont été arrêtés après que l’un des quatre hommes soit entré au poste de police d’Estcourt vendredi, en possession de morceaux de corps et avoué être «fatigué de manger de la chair humaine».

Lorsqu’il fut interrogé, il produisit une partie d’une jambe humaine et une main. Une enquête plus poussée a conduit la police à une maison dans le quartier de Rensburgdrift à Estcourt où elle a été accueillie avec une odeur nauséabonde et où d’autres restes humains ont été retrouvés.

Les quatre Africains ont apparemment violé, tué et découpé le corps d’une femme, qu’ils ont ensuite consommé.

Le porte-parole de la police du KwaZulu-Natal, le colonel Thembeka Mbhele, a déclaré vendredi que l’un des accusés, Mbatha, était un “nyanga” (mot politiquement correct signifiant guérisseur traditionnel, mais en réalité juste un médecin de sorcière), et a été arrêté dans la région d’Amangwe. plus de parties du corps ont été trouvés.

Plus tard, le conseiller de quartier Mthembeni Majola, qui a tenu une réunion à la salle communautaire d’Esigodlweni lundi, a déclaré qu’environ 300 résidents avaient avoué avoir visité Mbatha et mangé sciemment de la chair humaine qu’il leur avait donnée.

Il a dit qu’il y avait environ 700 personnes à la réunion où environ 300 résidents ont avoué avoir su que Mbatha avait de la chair humaine et avoué l’avoir mangée.

Majola a également révélé que le cannibalisme “ne se limitait pas à Estcourt” et que Mbatha “entretenait des liens dans la région d’Uthukela”.

«Nous ne savons pas quoi faire ni à qui faire confiance», a déclaré Majola. «Cela s’est produit dans notre communauté. Les familles, les personnes que nous connaissons et vivons avec nous ont maintenant avoué avoir mangé cette femme », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que des membres de la communauté avaient également avoué avoir creusé des tombes sous les ordres de Mbatha et lui avoir remis les ossements.

Majola a déclaré que la communauté avait déclaré lors de la réunion que le sorcier leur avait dit qu’exploiter les tombes les fortifierait et les protégerait des blessures et que lui apporter les ossements leur apporterait de la richesse à l’avenir.

Majola a déclaré qu’il ne pouvait en croire ses yeux lorsqu’un des suspects a conduit les membres de la communauté et la police sur les lieux de l’inhumation du corps d’une femme.

«Elle était enterré sous de gros rochers et nous avons dû faire appel à une machine TLB pour enlever les rochers. Ils nous ont montré les parties du corps dans l’une des maisons. Ils ont admis qu’ils attendaient que les parties du corps attirent les asticots. Apparemment, les asticots collectent de l’argent pour eux,selon une superstition locale.

Cinq hommes accusés de cannibalisme ont comparu lundi 28 août devant le tribunal d’une petite ville de l’est de l’Afrique du Sud, a rapporté la police. Les suspects, originaires de l’agglomération rurale d’Estcourt, dans la province du KwaZulu-Natal, ont été arrêtés il y a une semaine après la reddition de l’un d’entre eux à la police, à qui il a avoué « être fatigué de manger de la chair humaine ». Ses aveux ont conduit à l’arrestation de quatre personnes.

 

 

 

 

 

 

 

Le premier propriétaire légal d’esclaves en Amérique était un homme noir

Selon les archives coloniales, le premier propriétaire d’esclaves aux États-Unis était un homme noir.

 

Avant 1655, il n’y avait pas d’esclaves légaux dans les colonies, il n’y avait que des serviteurs sous contrat. Tous les maîtres étaient tenus de libérer leurs domestiques après la fin de leur temps. Sept ans était la limite pour qu’un agent sous contrat puisse être retenu. 

À leur libération, ils ont obtenu 50 acres de terre. Cela comprenait tout Africain noir acheté à des marchands d’esclaves. Les Noirs ont également obtenu 50 acres lors de leur libération.

Anthony Johnson était un nègre de l’Angola moderne. Il fut amené aux États-Unis pour travailler dans une ferme de tabac en 1619. En 1622, il fut presque tué lorsque les Indiens Powhatan attaquèrent la ferme. 52 personnes sur 57 à la ferme ont péri dans l’attaque. Il a épousé une servante noire alors qu’il travaillait à la ferme.

Lorsque Anthony a été libéré, il a été légalement reconnu comme un «nègre libre» et a géré une ferme avec succès. En 1651, il possédait 250 acres et cinq domestiques noirs sous contrat. En 1654, il était temps pour Anthony de libérer John Casor, un serviteur sous contrat noir. Au lieu de cela, Anthony a dit à Casor qu’il prolongeait son temps. Casor est parti et a été embauché par l’homme blanc libre Robert Parker.

Anthony Johnson a intenté une action en justice contre Robert Parker devant le tribunal de Northampton en 1654. En 1655, le tribunal a décidé qu’Anthony Johnson pouvait maintenir John Casor indéfiniment. Le tribunal a autorisé les Noirs à posséder des membres de leur race en tant qu’esclaves personnels. Ainsi, Casor devint le premier esclave permanent et Johnson, le premier propriétaire d’esclaves.

Les Blancs ne pouvaient toujours légalement détenir un serviteur noir en tant qu’esclave jusqu’en 1670. Cette année-là, l’assemblée coloniale adopta une législation autorisant les Blancs, les Noirs et les Indiens libres à avoir le droit de posséder des Noirs en tant qu’esclaves.

En 1699, le nombre de Noirs libres suscitait la crainte d’une «insurrection nègre». Virginia Colonial ordonna le rapatriement en Afrique des noirs libérés. Beaucoup de Noirs se sont vendus à des maîtres blancs pour ne pas aller en Afrique. Ce fut la première tentative de rapatrier en douceur des Noirs libres en Afrique. Les nations modernes de Sierra Leone et du Libéria sont toutes deux originaires des colonies d’anciens esclaves noirs rapatriés.

En 1830, 3 775 familles noires vivant dans le Sud possédaient des esclaves noirs. En 1860, la Nouvelle-Orléans comptait environ 3 000 esclaves appartenant à des ménages noirs.

Une vente d’esclave à Richmond.

CREUSONS LE SUJET

Et je dois reconnaître qu’à chaque fois que je retourne dans le passé, je découvre toujours des informations explosives. L’histoire de l’homme noir est tellement complexe et sidérante. Le premier propriétaire d’esclaves aux USA était un noir. C’est fou ! Fou de devoir apprendre cela à mon âge. C’est fou le travail de propagande, de manipulations et de contre-manipulations que le système éducatif perpétue.

Anthony Johnson était un angolais vendu aux marchands d’esclaves arabes par une tribu ennemie.Il est vendu comme serviteur sous contrat à un marchand travaillant pour la Virginia Company. Né Antonio, il débarque donc en Virginie en 1621 à bord du négrier The James. Il est renommé « Antonio not given » selon les registres officiels de 1624.

L’indenture était utilisée aussi comme un contrat de servitude temporaire, par lequel une personne s’engage à travailler pour une durée limitée sur les terres d’un colon en échange de son voyage et de l’obtention d’une terre en pleine propriété au terme du contrat.

Dans le monde anglo-saxon, ces personnes sont appelées des indentured servants. Pour ceux allant dans les colonies de l’empire britannique, (Australie et les Treize colonies britanniques en Amérique du Nord en particulier) la durée du contrat était en général de cinq ou sept ans.De 1619, date du débarquement à Jamestown, du premier Africain, à 1660, les Noirs amenés de force sur le nouveau continent, furent tous considérés, à l’image des Européens de même statut, comme des indentured servants.

Ils furent eux aussi libérés au bout de sept ou cinq ans, pourvus d’un lopin de terre et des instruments aratoires nécessaires à son entretien.En 1790, la population noire de la Pennsylvanie s’élevait à 10 274 individus dont 6 537 étaient libres et 3 737 indentured ou esclaves.

À la même époque, plus de la moitié des Européens débarquant dans les colonies américaines étaient des indentured servants.

Source : wiki

Johnson est revendu à un planteur de tabac blanc appelé Bennet comme servant sous contrat. Comme mentionné ci-dessus, les servants sous contrat travaillaient pour une période de 4 à 7 ans pour payer leur passage et leur hébergement et leurs droits à la liberté. A l’exception des servants sous contrat à vie, qui pouvaient être de toutes les couleurs.

En 1623, « Mary, a Negro » débarque à la ferme en provenance d’Angleterre. Elle est la seule femme dans la plantation et ils finiront par se marier.

Vers 1635, Antonio et Mary obtiennent leur liberté, un lopin de terre et un fusil, comme c’était l’usage. Antonio change alors son nom et devient Anthony Johnson.

En 1651, il acquiert une parcelle de 100 hectares de terres (grâce au système de dons de propriétés sus-mentionné. Tout servant sous contrat, une fois son contrat honoré avait droit à une parcelle de terrains accordée par l’ancien propriétaire pour pouvant subvenir à ses besoins et ceux de sa famille. Cela faisait aussi partie de la stratégie des colons américains d’offrir des terres aux immigrants et/ou de payer un loyer aux indiens pour exploiter leurs terres au 17ème siècle) en rachetant les contrats de 5 servants dont l’un était son fils Richard Johnson. Son terrain était situé sur The Great Naswattock Creek, près de la rivière Pungoteague dans le Comté de Northampton en Virginie.

En 1652, un incendie malencontreux cause de gros dégâts sur la ferme, et donc Johnson demande d’avoir une baisse de taxes auprès des tribunaux locaux. Non seulement la cour réduit les taxes que la famille doit payer mais le 28 février 1652, sa femme et leurs deux filles sont exonérées de payer des taxes à vie. En cette époque, les taxes étaient demandées pour les personnes et non les propriétés,  et selon le Virginia taxation act de 1645, « tout nègre, homme et femme et tout autre homme âgé de 16 à 60 ans était imposable. »

La raison du jugement favorable pour les femmes de Johnson est inconnue mais ce changement leur donnait le même statut que celui des femmes blanches qui n’étaient pas imposables. Pendant le procès, les juges ont noté qu’Anthony et Mary  » étaient des habitants de la Virginie, (pendant plus de trente ans) et sont respectés dans la communauté pour leur ‘travail et leur sollicitude’ ».

Reconnu comme un « nègre libre », Johnson a fait prospérer sa ferme de tabac. En 1651, il possédait 250 acres (100ha) de terre, et les services de 4 hommes blancs et un homme noir, tous des servants sous contrat. En 1653, John Casor, un servant sous contrat avec Johnson qui l’aurait acheté tôt dans les années 1640, s’est plaint auprès du capitaine Goldsmith, arguant que le délai de son servage avait expiré 7 ans plus tôt et qu’il était retenu illégalement par Johnson. Un voisin, Robert Parker, est intervenu et a demandé à Johnson de libérer Casor.

Parker proposait un travail à Casor, et il avait signé un contrat d’indenture avec le fermier. Johnson a traduit Parker en justice en 1654 pour obtenir le retour de Casor. La cour de Northampton a d’abord été favorable à Parker, mais Johnson a fait appel. En 1655, la cour a renversé son jugement. Trouvant qu’Anthony Johnson possédait encore John Casor, la cour a ordonné qu’il lui soit retourné et que Parker paie ses frais de justice.

C’était le premier jugement d’un tribunal du Thirteen Colonies  ou  des colonies de l’Empire britannique d’Amérique du Nord (qui donneront naissance aux USAqui stipulait qu’une personne qui n’avait commis aucun crime, pouvait être tenue en servitude à vie.

Même si Casor était la première personne déclarée esclave légalement, il y avait des blancs et des noirs, servants sous contrat, condamnés à vie à la servitude avant lui. Les historiens décrivent le cas de John Punch comme le premier esclave prouvé (documenté), puisqu’il avait été condamné à vie à la servitude comme punition pour s’être évadé en 1640. Le cas Punch était significatif parce qu’il établissait la disparité des sentences d’un nègre et de celle de deux blancs européens, servants sous contrat qui ont fui avec lui (l’un était hollandais et l’autre écossais). Les deux blancs ont pris 4 ans supplémentaires de servitude. C’est le premier cas documenté en Virginie d’un africain condamné à vie à la servitude. C’est considéré comme l’un des premiers cas légaux de distinction raciale entre les servants sous contrat noirs et blancs.

Le cas Casor démontre la culture et la mentalité des fermiers au milieu du 17ème siècle. Selon les historiens T.R. Breen et Stephen Innes, Casor croyait qu’il pouvait former une relation plus forte avec son patron Robert Parker qu’Anthony Johnson avait formé avec ses patrons. Casor considérait que la dispute portait sur la relation vendeur-client, et son hypothèse erronée l’a perdue devant la cour.Johnson savait lui que la justice locale partageait sa croyance en la sainteté de la propriété. Les juges se sont mis de son côté, même si dans les jugements futurs, le facteur racial jouerait un rôle prépondérant.

Le cas Casor était emblématique de la difficulté pour les noirs servants sous contrat d’être réduits en esclavage. La plupart des migrants africains ne savaient pas lire et n’avaient aucune maîtrise de la langue anglaise. Les fermiers pouvaient facilement les contraindre à l’esclavage en refusant de valider la fin de leur durée de contrat de servage. C’est ce qui est arrivé dans le cas Johnson vs Parker. Même si Casor avait deux fermiers blancs qui ont confirmé qu’il avait terminé son contrat avec Johnson, la cour a toute de même jugé en faveur de Johnson.

En 1657, le voisin blanc de Johnson, Edmund Scarborough, a contrefait une lettre de créances dans laquelle Johnson reconnaissait lui devoir de l’argent. Johnson n’a pas contesté. Même si Johnson était analphabète et n’aurait pas pu écrire la lettre, la cour a donné à Scarborough 40 hectares des terres de Johnson pour payer sa « dette ».

Pendant cette période, les noirs libres profitaient d’une « relative égalité » avec la communauté blanche. A peu près 20% des noirs libres en Virginie à ce moment possédaient leurs propres maisons, et la moitié d’entre eux étaient mariés avec des femmes blanches. En 1665, le racisme est devenu ordinaire. La colonie de Virginie a fait passer une loi en 1662 selon laquelle les enfants naissaient avec le statut de leur mère, d’après le principe romain de partus sequitur ventrem; ainsi, tout enfant de femme esclave était esclave, peu importe qui était son père. C’était le contraire de la loi anglaise, qui stipulait que pour tout sujet anglais, les enfants adoptaient le statut de leur père. Les africains étaient considérés comme des étrangers et non des sujets anglais.

Johnson a déplacé sa famille dans le Comté de Somerset, dans le Maryland. Il a négocié un contrat de leasing sur une propriété de 120 ha pour 99 ans. Il a utilisé la terre pour démarrer une plantation de tabac appelée Tories Vineyards.

Anthony Johnson est l’un des premiers noirs à posséder des terres et des esclaves aux USA. Il était un planteur de tabac très prospère. Il est né vers 1600 et est mort en 1670.

Quand il est mort, au lieu que ses biens et donc sa propriété reviennent à sa famille; la cour a déclaré  qu »‘en tant qu’homme noir, Anthony Johnson n’était pas un citoyen de la colonie » et sa propriété a été donnée à un immigrant blanc. Un contraste plutôt saisissant au vu de la déclaration de 1654 de la cour selon laquelle Johnson et sa femme étaient « … des habitants de la Virginie (pour plus de 30 ans) et étaient respectés dans la communauté pour leur travail et leur sollicitude.« 

 

Préhistoire:L’Homme de Néandertal aurait été poussé au cannibalisme… à cause du changement climatique

Le passé de nos ancêtres n’était visiblement pas tout rose : d’après une récente étude, l’Homme de Néandertal aurait été poussé au cannibalisme… A cause d’un changement brutal du climat.

C’est une découverte qui fait froid dans le dos. Dans le Sud-Est de la France, des ossements ayant appartenu à Néandertal ont été découverts dans les années 1990, plus précisément sur le site préhistorique de la Baume Moula-Guercy. Ils viennent d’être réétudiés par une équipe de chercheurs du CNRS, et leurs trouvailles lèvent le voile sur un pan bien sombre de l’histoire de nos ancêtres.

Selon les archéologues, ces ossements ont appartenu à deux adultes, deux adolescents et deux enfants ayant vécu il y a 120.000 à 130.000 ans. Et ils montrent des signes clairs de la faim et des traces de brutalité. Pourquoi ? D’après les experts, parce que Néandertal a dû s’adonner au cannibalisme.

Gestes funéraires ou canibalisme?

Le changement climatique de la période glacière à la dernière ère interglaciaire a été très violent“, confirme le paléontologue Emmanuel Desclaux, chercheur au CNRS. “Je ne parle pas en terme d’échelle géologique, mais à l’échelle humaine. En l’espace de quelques générations, le paysage a totalement changé“.

Les sites connus de colonisation de l’homme de néandertal en Europe.

S’adapter à un changement climatique trop rapide 

Comme le décrivent les scientifiques, en seulement quelques années, notre planète s’est réchauffée et le niveau de la mer s’est élevé. Résultat : les plantes et les animauxse sont modifiés. Les communautés de chasseurs-cueilleurs qui s’étaient parfaitement adaptées aux froids extrêmes pendant des dizaines de milliers d’années, n’étaient plus en terrain conquis.

Divers ossements de néandertal.

Des marques de découpe sont réparties sur 50% des restes humains, et ce sur l’ensemble du squelette, du crâne à la mâchoire inférieure jusqu’aux métacarpes et aux phalanges“, indiquent les scientifiques. “Aucun des membres retrouvés n’était en relation anatomique avec les autres, ce qui indique que les corps ont été complètement démembrés“.

Dessin d’artiste cherchant à reproduire une femme de néandertal.

Si cette théorie reste à l’état d’hypothèse, elle reste néanmoins probable au vu de ce que l’on sait déjà concernant Néandertal. “Le cannibalisme mis au jour sur le site de la Baume Moula-Guercy n’est pas une marque de bestialité ni de sous-humanité“, expliquent les scientifiques. Selon eux, il aurait probablement s’agit d’un épisode isolé d’endo-cannibalisme, “en réponse au stressnutritionnel dû aux changements environnementaux rapides et radicaux“.


Le changement climatique pourrait avoir aidé Homo sapiens à remplacer Néandertal en Europe

 

Selon une récente étude, l’Homme de Néandertal aurait notamment été victime du changement climatique. Un temps subitement froid et sec aurait eu raison de cet ancêtre alors qu’Homo sapiens serait parvenu à s’imposer en faisant preuve d’adaptation. 

Il y a 40.000 ans, notre cousin Néandertal, dominait en Europe et en Asie avant de s’éteindre. Et ce, quelques milliers d’années seulement avant l’arrivée en Europe de notre espèce, Homo sapiens. Mais comment et pourquoi l’Homme de Néandertal a-t-il disparu ? Le débat divise les scientifiques depuis des siècles.

Certains évoquent une épidémie, d’autres placent la faute sur Homo sapiens… Une récente étude publiée dans la revue Proceeding of the National Academy of Sciences et menée par l’Université de Cologne, en Allemagne, vient aujourd’hui compléter la liste des théories : Néandertal pourrait avoir été victime du changement climatique.

Une meilleure capacité d’adaptation 

En étudiant différentes grottes en Roumanie et en analysant de précédentes données écologiques, archéologiques et climatiques, le Dr. Michael Staubwasser et son équipe ont mis en évidence deux périodes où le climat s’est révélé particulièrement froid et sec : l’une ayant commencé il y a 44.000 ans pour durer 1.000 ans, et une autre ayant commencé il y a 40.800 ans pour durer 600 ans.

Les scientifiques ont ainsi pu constater que l’apparition de ces périodes aux conditions sèches et froides semble coïncider avec le début de la disparition d’artefacts néandertaliens. Et dans le même temps, avec les premiers signes de l’apparition d’Homo Sapiens en France et dans la vallée du Danube.

Selon les chercheurs, le changement climatique aurait remplacé les forêts par des prairies parsemées d’arbustes. Un nouvel environnement auquel Homo Sapiens se serait mieux adapté que Néandertal qui lui, aurait disparu avant que le premier ne s’implante à son tour en Europe.

Comme il a été souligné dans des études passées, notre espèce n’a pas surpassé Néandertal en faisant preuve de plus d’intelligence. Nous avons simplement survécu“, insiste Rick Potts, paléontologue au Musée d’histoire naturelle de la Smithsonian Institution. Selon cette nouvelle étude, il n’existerait donc aucun lien de cause à effet entre l’arrivée de l’homme moderne et la disparition de Néandertal.

Des interrogations qui demeurent 

A ce stade toutefois, de nombreuses interrogations demeurent comme l’ont souligné les scientifiques : “Nous n’arrivons pas à déterminer si Néandertal a migré après le changement climatique ou bien si l’espèce s’est directement éteinte“, précise le Dr. Michael Staubwasser.

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Ce n’est pas la première fois que la théorie du changement climatique est explorée et elle peine encore à convaincre tout le monde. Katerina Harvati, une spécialiste de l’Université de Tuebingen en Allemagne non impliquée dans l’étude, a précisé que l’apport de nouvelles données climatiques était utile mais elle a également relevé que le doute demeure quant aux périodes exactes de disparition de Néandertal et d’émergence d’Homo sapiens.

D’autres recherches devront donc être conduites pour percer ce mystère. Si cette nouvelle étude ne répond pas à toutes les questions, elle apporte cependant un “regard rafraîchissant” pour Rick Potts et permet “d’échafauder de nombreuses théories sur les raisons de la disparition de Néandertal“.

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Les cannibales dans l’histoire humaine:les Aztèques

Les Aztèques  pratiquaient une anthropophagie de masse d’une effrayante férocité.

Non seulement les prêtres aztèques prenaient un vif plaisir à sacrifier leurs victimes en se montrant le plus cruel possible, mais ils jouissaient carrément en les dévorant. Et toute la population suivait. À croire parfois que leurs immolations n’étaient qu’un prétexte pour se régaler de chair humaine. Oui, malgré leur haut degré de civilisation, les Aztèques furent les pires cannibales au monde. Chaque année, leurs victimes se chiffraient par dizaines de milliers. En effet, chaque fête, et Dieu sait si elles étaient nombreuses chez les Aztèques, était le prétexte pour chacun de sacrifier ses esclaves les plus dodus. Chaque propriétaire apportait son bétail humain aux prêtres.

 

Il leur arrachait le cœur

 

Le missionnaire franciscain Bernardino de Sahagún séjourna chez les Aztèques presque 60 ans à partir de 1529. Réalisant un extraordinaire travail d’ethnologue, il coucha toutes ses observations dans un manuscrit. Notamment celles ayant trait au cannibalisme. Ses descriptions étaient tellement épouvantables que le roi d’Espagne en interdit la publication.

Sahagún raconte, par exemple, comment les esclaves étaient traînés par les cheveux jusqu’à la pierre sacrificielle du temple : « On les y couchait sur le dos et, là, cinq individus les prenaient, deux par les jambes, deux par les bras et un à la tête. Le prêtre qui devait les sacrifier se présentait alors ; il les frappait sur la poitrine, des deux mains, avec une pierre d’obsidienne et, introduisant une main par l’ouverture qu’il venait de faire, il leur arrachait le cœur pour l’offrir immédiatement au soleil et le jeter ensuite dans un grand cuvier. Il prenait aussitôt du sang et le mettait dans une petite tasse qu’il donnait au maître de la victime, et celle-ci était jetée en bas par les degrés du temple (les marches, NDLR). Là, le corps était reçu par des vieillards qui l’emportaient dans leur chapelle, où il était mis en morceaux et distribué pour être donné en nourriture. Mais, avant de dépecer les captifs, on les écorchait, et certains individus se vêtaient de leurs peaux pour aller ensuite, dans ce costume, s’escarmoucher avec d’autres jeunes gens en simulant la petite guerre. »

Un enfant de lait se gavant comme une oie!

Un succulent « enfant de lait »

Tout en se déclarant outrageusement choqué, le brave missionnaire franciscain détaille également la façon dont les sacrifiés sont cuits et dégustés. « On allait généralement le manger dans la maison de celui qui avait réduit le défunt en captivité. On faisait cuire cette chair avec du maïs et l’on en donnait un morceau à chacun, dans une petite écuelle, avec un peu de bouillon et de maïs. Après avoir mangé, on s’enivrait. » Pour se procurer les dizaines de milliers d’esclaves nécessaires, les Aztèques guerroyaient sans cesse contre leurs ennemis. Chaque prisonnier devenait aussitôt l’esclave de son vainqueur. Mais il y avait également d’autres sources d’approvisionnement : les criminels et les pauvres. Pire, celui qui n’avait plus rien pour vivre pouvait se vendre comme esclave. De nombreux parents pauvres vendaient leurs enfants aux plus riches. À la table des rois, des princes et des riches seigneurs, il n’était pas rare de voir servi un succulent « enfant de lait ».

On dirait ici une recette de préparation d’un enfant de lait.

Des abattoirs de bétail humain

Autre témoignage, celui du conquistador Bernal Díaz del Castillo, qui participa à la conquête du Mexique au côté d’Hernán Cortés. Dans son ouvrage de souvenir L’Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle Espagne, il raconte que les temples possédaient de très nombreuses et énormes marmites, toujours prêtes à cuire les membres des victimes. À ses yeux, le véritable but des offrandes faites aux idoles était d’ordre culinaire. À croire que la véritable fonction des temples n’était que d’être des abattoirs de bétail humain. Diaz del Castillo raconte qu’après le prélèvement du cœur destiné aux idoles, les cadavres fumants étaient balancés sur les degrés du temple où ils roulaient jusqu’au pied de prêtres de second rang qui les dépeçaient sur-le-champ. Les membres étaient remis au propriétaire de la victime tandis que le reste allait alimenter les bêtes féroces de la ménagerie royale. Lors des sacrifices de masse, la viande non consommée immédiatement était découpée en lanières mises à sécher au soleil. Puis celles-ci étaient déposées dans de grandes jarres avec du sel et du piment.

Une prostituée pour lui rendre l’appétit

Codex Borgia page 7

Avant d’être sacrifiés, les esclaves étaient soigneusement engraissés. Durant plusieurs semaines, ils étaient mis en cage comme de vulgaires porcs pour être gavés de nourriture. Et quand le futur « repas » déprimait au point de refuser de manger, toute la maison se réunissait autour de la cage pour le distraire et lui présenter des mets succulents. Souvent même, on lui fournissait une prostituée dans l’espoir de lui rendre l’appétit de vivre et de manger. Pour autant, les Aztèques avaient bon cœur. Certainement davantage que les esclavagistes occidentaux. En effet, ils traitaient leurs esclaves comme des membres de leur famille. Au point de ne pas le consommer s’ils le tuaient. Pour rien au monde ils n’auraient dégusté cette chair qu’ils considéraient comme la leur. Ils se bornaient à offrir les meilleurs morceaux à leurs amis et parents. Ils prenaient leur revanche en se régalant des esclaves de leurs voisins. À noter encore que les Aztèques étaient probablement les seuls à pratiquer un esclavagisme non héréditaire. Les enfants de leurs esclaves naissaient libres…au moins  cela!

 

 

 

De nos jours, il y a plus d’esclaves qu’il n’y en a eu du 16ème au 19ème siècle

Time : 1 mn 27 Pourquoi des millions de personnes sont-elles encore prisonnières de l’esclavage ? « La vie humaine est devenue plus sacrifiable » : pourquoi l’esclavage n’a-t-il jamais rapporté autant d’argent. Une nouvelle étude montre que l’esclavage moderne est plus lucratif que jamais, les trafiquants du sexe engrangeant des bénéfices […]

via De nos jours, il y a plus d’esclaves qu’il n’y en a eu du 16ème au 19ème siècle — Aphadolie

Des enfants haïtiens de 4 à 10 ans vendus comme esclaves sexuels

Au moment où il est question des viols présumés des soldats de l’ONU français en République de Centre Afrique, ce témoignage d’une femme cadre d’une ONG.

Les jeunes filles sont tr`s en demande.
Les jeunes filles sont tr`s en demande.

A 0:19, elle parle du cas d’Haïti
Elle dit qu’on lui avait demandé (à son organisation) de se rendre dans le pays pour ouvrir un centre d’acceuil pour les enfants entre 4 et 10 ans, des enfants qui sont soit kidnappés, soit faussement adoptés pour servir d’esclaves sexuels.
Elle déclare :  » …Et beaucoup d’utilisateurs sont des membres de l’ONU…Moi je le sais et l’ONU le sait aussi.  »

En regardant cette vidéo assez atroce, je comprends maintenant à quel point mes dénonciations des photos à caractère pédo-pornographiques de M. Abassi de très jeunes enfants haïtiens et parfois des bébés nus ou dans des tenues dénudées, étaient dérisoires.

Dérisoires parce que le trafic est connu et même, comme dit l’interlocutrice dans la vidéo couvert par l’ONU.

D'après les rapports reçus,les jeunes garçons sont "essayés" avant d'être achetés.
D’après les rapports reçus,les jeunes garçons sont “essayés” avant d’être achetés.

De plus, comme on le voit dans le cas du Kossovo, les personnes qui dénoncent ces crimes, dans ce cas deux policières de l’ONU, ont été assassinées.

Ce qu’il faut voir dans ce silence de l’ONU et de la société haïtienne, c’est qu’il est du domaine du possible qu’en dehors des petits proxénètes, des personnages importants de la vie politique, intellectuelle et économique locale, peuvent être impliquées soit comme trafiquants, soit comme utilisateurs.

Combien de bordels d’enfants à Port-au-Prince ?

esclaves sexuels 003

C’est toute cette tambouille nauséabonde et criminelle mise en place en 2004 par l’intermédiaire de Latortue et consorts, qui compose le soubassement du gouvernement Tèt Kale et qui l’autorise à déstabilliser Haïti.

Le réseau de corruption est si important et comprend tant de gens qu’on ne peut toucher à aucun maillon de la chaîne, aussi petit qu’il soit (Abassi et ses photos); et qu’il faut abattre ceux qui risqueraient de mettre un grain de sable dans la machine de corruption.

C’est ainsi que l’enquête sur la mort du juge Joseph a été entérrée au Canada- après un simulacre d’autopsie.

C’est ainsi que M. Boulos a pu déclarer qu’un audit sur la gestion de Lamothe risquerait de faire éclater le pays.

Et le pire c’est qu’il dit sans doute vrai. Il sait exactement de quoi il parle.

C’est ainsi que s’explique le procès baclé de Sonson La Familia et de son associé. Sonson La Familia n’était pas autorisé à parler, sinon il risquait en balançant des noms, de faire comme dit M. Boulos éclater la société haïtienne.

Et aussi, se place dans cette même réalité la ruée actuelle vers l’immunité- et donc l’impunité.

Le nombre exorbitant de candidats n’est qu’un leurre, un moulin à vent, pour permettre l’élection de ceux qui doivent l’être obligatoirement, non seulement pour se garer de la justice mais pour assurer la continuité du banditisme légal qui fait des millionaires dans un secteur de la population.

Bie n que ces gens-là soient assurés de l’impunité au regard de leurs liens collés/serrés avec les réseaux de corruption locaux et même mondiaux (niches fiscales, blanchiment d’argent), il n’empêche qu’on n’est jamais assuré d’un mauvais coup du sort -comme vu avec C. Brandt. D’où l’importance de se placer sous le parapluie des Chambres.

Ce qui ne veut dire que le système n’hésiterait pas, pour sa survie, à se trouver quelques têtes de lampistes à sacrifier si nécéssaire.

La vente avérée d’enfants haïtiens âgés de 4 à 10 ans comme esclaves sexuels est l’une des composantes de ce système organisé en Haïti pour protéger les prédateurs.

Source

 

 

 

 

 

Dubaï: le calvaire de l’esclavagisme sexuel et salarié

Un cauchemard qui n'en finit plus pour ces femmes.Dubaï! La seule évocation de la cité émiratie constellée de gratte-ciel fait rêver les gagne-petit d'Asie en quête d'un emploi bien rémunéré.
Un cauchemard qui n’en finit plus pour ces femmes.

 

Dubaï! La seule évocation de la cité émiratie constellée de gratte-ciel fait rêver les gagne-petit d’Asie en quête d’un emploi bien rémunéré.

 

 

Il y a un peu plus de cinq ans, Zunera et Shaista quittent leur Penjab natal, dans le centre du Pakistan, pour suivre Ayesha, une voisine qui leur promet un boulot d’esthéticienne dans un salon de Dubaï.

Mais à peine arrivées, Ayesha annonce aux deux sœurs qu’elles seront plutôt… prostituées.

Des femmes  dont on a enlevé la liberté et la joie de vivre.
Des femmes dont on a enlevé la liberté et la joie de vivre.

“Nous nous sommes effondrées en larmes, mais elle nous a dit: +vous voyagez avec de faux documents, si vous dites quoi que ce soit on vous remettra à la police+”, raconte à l’AFP Zunera, à l’époque à peine âgée de 16 ans.

Le piège se referme. Pendant quatre ans, leur vie à Dubaï ne sera qu’un cauchemar tissé de cruauté et d’agressions, disent-elles.

Lors de leur première “passe”, Ayesha reste dans la chambre pour s’assurer que ses recrues répondent bien aux attentes des clients. Puis, elle demande aux hommes de laisser leur téléphone portable ouvert pour écouter ce qui se passe derrière les portes closes.

“Chaque fois que nous refusions des actes sexuels, elle nous torturait… elle menaçait de nous tuer si nous disions quoi que ce soit à propos de ce bordel”, souffle Zunera, dégoûtée et le cœur noirci par la hargne, assise aux côtés de sa sœur inconsolable.

Les deux sœurs n’étaient pas autorisées à sortir ou parler librement entre elles, et ne pouvaient appeler leur famille au Pakistan qu’occasionnellement et sous surveillance.

Selon un rapport récent du département d’Etat américain, les autorités des Emirats arabes unis ont fait ces dernières années d’importants efforts pour endiguer le trafic d’êtres humains et les réseaux de proxénétisme sur leur territoire.

Mais des centaines de jeunes Pakistanaises continuent d’y tomber chaque année dans les griffes de maquereaux, selon des militants locaux des droits de l’Homme.

Et rares sont celles qui parviennent à échapper à leur bourreau et encore plus à témoigner, tant l’opprobre et les menaces pèsent sur elles.

Zunera et Shaista...
Zunera et Shaista…

 

LE PRIX DE LA LIBERTÉ

En mars 2013, Zunera et Shaista ont elles profité d’un voyage au Pakistan, destiné à renouveler leur papier d’identité, pour fuir le réseau. Elles ont alors confié leur histoire à leur sœur aînée Qamar qui a obtenu leur liberté en négociant avec Ayesha.

Une liberté que Zunera a toutefois payé de sa chair. Des hommes liés au gang de proxénètes ont fait irruption dans la demeure familiale et l’ont criblée de trois balles à la jambe, désormais traversée d’une longue cicatrice après une opération bâclée.

“A l’hôpital, Ayesha avait même envoyé des policiers pour me harceler et elle me poussait à remarcher en vitesse alors que je venais tout juste d’être opérée”, dénonce Zunera, qui boite depuis cet assaut.

Terrifiée par ce gang et mise au ban par des voisins dénonçant ces “prostituées”, la famille a pris la fuite.

“Des gangs envoient chaque semaine des dizaines de filles pakistanaises se prostituer à Dubaï. Mais personne ne fait rien contre eux”, déplore Zulfiqar Ali Bhutta, un des avocats de Zunera, affirmant que cesalons de beauté, pour des musiciens ou des troupes de danse. Mais il n’y a aucune preuve qu’une seule d’entre elles soit prisonnière d’un réseau de prostitution”, plaide Syed Shahid Hassan, un cadre s groupes savent jouer de leurs liens avec des politiciens et policiers locaux.

“A Dubaï, des centaines de filles travaillent dans des de la police à Faisalabad, ville du Penjab où se terrent à présent les deux sœurs.

Leur famille a saisi la justice, qui a ordonné à la police de traquer le réseau présumé d’Ayesha.

L’affaire n’a guère avancé jusqu’à ces dernières semaines, lorsqu’Ayesha s’est rendue de son propre chef à la justice. Mais elle a aussitôt été libérée sous caution.

Zunera et Shaista, elles, continuent de vivre dans la peur constante d’être cette fois tuées pour avoir bravé l’omerta.

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L’ESCLAVAGISME DE DUBAÏ

Le coolie trade est une pratique instaurée par les grandes puissances coloniales à la suite de l’abolition de l’esclavage. Pour compenser la perte d’une main-d’œuvre asservie, l’empire britannique fit appel aux populations les plus misérables d’Asie et institua un système moralement douteux : en échange de leur force de travail, l’État garantit aux travailleurs des salaires de misère, et les invita à travailler dans des conditions de travail telles que les anciens esclaves les avaient fuies.

Groupe de travailleurs pakistanais à Dubaï. Même les esclaves d'hier étaient mieux .
Groupe de travailleurs pakistanais à Dubaï.
Même les esclaves d’hier étaient mieux .

Dubaï, aujourd’hui symbole de la puissance financière des Émirats, est une ville factice qui a émergé du désert en moins de trente ans. Sa population, forte de quelque 5 % d’Émiratis, est majoritairement composée de travailleurs étrangers : les expatriés occidentaux, au compte de grandes multinationales, et les ouvriers dépêchés pour subvenir à la nouvelle politique de grands travaux, ainsi que des domestiques, souvent des femmes, en provenance des Philippines.

Ces deux derniers groupes sont exploités, et ce sans discrimination de sexe. À l’instar des anciens coolies, ils ont des conditions de travail effroyables : papiers confisqués par leur employeur à leur arrivée à Dubaï, salaires de misère… Le mode opératoire est toujours le même : les travailleurs quittent leur pays natal après qu’on leur a fait miroiter une somme qui leur permettrait de soutenir leur famille. La réalité est toute autre : la plupart des bonnes perçoivent un salaire très inférieur à celui dû et sont fréquemment victimes de viols (1) comme cette jeune Éthiopienne qui s’est suicidée en décembre dernier. Les travailleurs immigrés masculins sont logés à la même enseigne. La tour de Burj Khalifa, du haut de ses 828 mètres, fleuron de la politique de grands travaux, a nécessité l’emploi de plus de 10 000 travailleurs, œuvrant au prestige de la ville pour quelque 2,85 euros par jour, sans filet de sécurité ni harnais. Ces pratiques alarmantes font douter de la véracité du nombre de morts déclaré pendant la construction (un seul), alors que l’ONG Human Rights Watch n’a cessé de dénoncer le surmenage et les suicides des ouvriers. Bâtisseurs du prestige de Dubaï, les travailleurs, le soir venu, sont dérobés aux yeux des touristes dans un bidonville à quelques dizaines de kilomètres du centre-ville.

Rares sont ceux à connaître un sort plus enviable que leurs ancêtres coolies. Ces travailleurs pauvres sont les esclaves modernes, victimes corvéables de leur misère natale et d’un capitalisme dément. Avec la mondialisation, les pays de la péninsule Arabique disposant d’une nouvelle manne financière se sont lancés dans une modernisation effrénée pour s’imposer comme un modèle régional, un acteur mondial, et surpasser le modèle occidental des pays dits développés. Dubaï est l’image même de tous les excès de nos sociétés d’hyperconsommation, au prix du sang et des larmes des travailleurs bafoués. Le non-respect des droits de l’homme est symptomatique de la région. À l’heure où Dubaï réussit à s’imposer à l’international, cette mentalité, cette conception de l’autre, permet de douter de la légitimité d’un modèle cynique qui s’appuie sur la négation de l’autre, une traite immonde, une forme d’esclavage moderne. Ce modèle qui prône la puissance de l’argent réduit l’autre à une simple bourse, ou une force de travail qu’il convient de réduire à l’impuissance.

 

L’ESCLAVAGE SALARIÉ

 

Travailleurs pakistanais à Dubaï ,à l'heure du repas.
Travailleurs pakistanais à Dubaï ,à l’heure du repas.

Sur le million d’habitants de Dubaï, plus de 80% sont des étrangers, dont des dizaines de milliers d’ouvriers asiatiques (principalement des Indiens, des Pakistanais, des Bangladeshi et, depuis peu, des Chinois) venus travailler sur les nombreux chantiers de construction de la ville, suants à grosses gouttes sous un soleil de plomb (au plus fort de l’été le mercure monte à 50 °C à l’ombre).

Dans cette partie nous allons donc analyser cette sorte d’exploitation voir d’esclavage .Tout d’abord nous parlerons des conditions de travail des ouvriers,nous verons ensuite les revoltes ouvrieres enfin nous observerons le contraste avec la vision touristique de Dubai.

UN OUVRIER À DUBAÏ

Dubai emploie des dizaines de milliers d’ouvriers asiatiques en effet ils representent 80% de la population, environ 700000 personnes.Les etrangers viennent d’Inde, du Pakistan, du Bangladesh, de Chine, des Philippines, du Sri lanka, de Syrie,d’ Afghanistan, de Syrie ou encore du Yémen .

Le salaire mensuel ne dépasse guère les 600 dirhams (en fait de 100 à 180 euros selon la nationalité du travailleur) .Ils travaillent dans des conditions de travail des plus déplorables.

On peut se poser la question: Pourquoi les ouvriers acceptent-ils ces conditions de travail ,de vie?

L’integration d’un ouvrier a Dubai dans un chantier se fait dès l’arrivée de celui- ci,un ouvrier se voit échanger son passeport contre un contrat de travail, l’employeur a donc un pouvoir envers l’employer qui est renvoyé chez lui a l’instant où son travail se termine.Les ouvriers sont donc completement exploités ils ont aucun droits ,en effet ils ont ni le droit de greve ni le droit de syndicats .

Ces 700 000 ouvriers vivent souvent dans des camps de barques innachevées où les sols ne sont meme pas carrelés, où le confort et l’hygienne ne sont pas présent. Ils vivent souvent aux périphéries des villes a l’écart des residences privées et du centre ville riche de Dubai

Leurs conditions de travail sont des plus déplorables, ils travaillent plus de 10 heures par jour à une temperature qui atteint parfois 50 degrès.

Les ouvriers ont donc pas le choix et doivent se soumettre a l’autorité de leurs employers . Pour lutter contre cette exploitation les travailleurs prennent le choix de se révolter.

 

LES RÉVOLTES OUVRIÈRES

 

Des ouvriers en grève à Dubaï,en 2011.
Des ouvriers en grève à Dubaï,en 2011.

Par leurs conditions de travail , leurs bas salaires les ouvriers a Dubai depuis deux ans se sont révoltés par des greves .Depuis cette année les greves deviennent de plus en plus violentes et regroupent de plus en plus d’ouvriers.

Exemple le plus marquant est survenue  le 23 mars 2006 sur le chantier du Burj Dubai (la plus haute tour du monde).

En début de semaine 2 500 ouvriers du chantier se sont révoltés a cause de leurs conditions de travail .

Dans la nuit de mardi à mercredi, ils ont agressé et chassé les gardes de sécurité puis sont entrés par effraction dans les bureaux temporaires du chantier dans lesquels ils ont cassé une dizaine d’ordinateurs. Ils ont également détruit une vingtaine de voitures et d’engins. Selon le lieutenant colonel Rashid Bakhit Al Jumairi, du ministère de l’Intérieur de Dubaï, les dégâts sont estimés à près d’un million de dollars.

Mercredi, les ouvriers sont restés sur le site, les bras croisés. Leur mouvement de protestation a pourtant touché les immeubles en construction alentours et l’aéroport international de Dubaï où quelque 2 000 travailleurs entreprenant la construction d’un nouveau terminal ont déposé leurs outils, en signe de solidarité. C’est la première fois que les travailleurs immigrés qui bâtissent depuis 15 ans les rêves de grandeur de Dubaï expriment leur mécontentement de cette façon.Cette manifestation a provoquée presque 1 millions de dollars de dégats, plusieurs jours de retard de travail ainsi que des problemes internationnaux  tachants la réputation de Dubai.

A Dubai le gouvernement se confond totalement avec les entreprises privées les consequences de ces révoltes sont donc pas forcement en faveur des ouvriers  deplus selon les autorités du pays l’ensemble des ouvriers violents seraient renvoyés dans leurs pays et aucuns changement ne sera mis en place a Dubai. Les ouvriers sont donc contraints à rester ou à partir et se soumettre a l’autorité en vue d’une eventuelle decision d’amelioration de l’Etat .

Les ouvriers nous expliquent qu’ils sont 17 par chambres alors qu’il n’y a que 8 lits…donc  les plus lents à rentrer  au camp dorment par terre. Les ouvriers soit disant très heureux ,sont en fait en colère et ont envie de le dire, mais un responsable demande aux reporters de quitter le camp. (voila un apercu de la vie des ouvriers et la suite n’est pas encourageante)

Il y a bien deux Dubai coté plage et coté ville. Nous rencontrons un ouvrier Bangladeshien travaillant depuis 4 ans a Dubai qui nous explique que les contrats de travail varient avant et apres l’entree a Dubai , il n’est plus couvert en cas d’accident, des dizaines d’ouvriers sont victimes d’insolations ou d’accidents graves tous les jours, les employeurs ne versent plus de salaires au ouvriers , ainsi qu’aux hopitaux.Chaque jour 2 asiatiques meurent par ces conditiions de travail !

Un ouvrier tous les quatres jours se suicide.On remarque que des dixaines d’ouvriers veulent fuir Dubai mais le piege est refermé sur eux car ils n’ont pas de papiers qui ont étaient confisqués par les employeurs.

En conclusion Dubaï continue aujourd’hui en toute impunité à exploiter ses ouvriers , les conditions de vie sont déplorables et les salaires sont plus que bas, des changements peuvent etre envisagés mais on n’espere rien d’un gouvernement hypocrite …et que penser de la condition des femmes soumises à  l’horreur de  l’esclavage sexuel?

Les vrais Maîtres de Dubaï planifiant un futur chantier.
Les vrais Maîtres de Dubaï planifiant un futur chantier.

 

 

Les hôtels de la démesure et de la richesse artifdicielle ,à Dubaï.
Les hôtels de la démesure et de la richesse artifdicielle ,à Dubaï.

 

L'oppulence des gratte-ciel bâtis sur la sueur et le sang  des travailleurs.
L’opulence des gratte-ciel bâtis sur la sueur et le sang des travailleurs.

 

 

 

Le record du plus gros feu d'artifice appartient à celui-ci:lancé par Dubaï lors de l'inauguration de la tour Barg Dubaï.
Le record du plus gros feu d’artifice appartient à celui-ci:lancé par Dubaï lors de l’inauguration de la tour Barg Dubaï.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus de 47.000 enfants ont été portés «disparus» en France en 2013

 

 

Des policiers distribuent des affiches à l'effigie du petit Antoine disparu à Issoire (Puy-de-Dôme) le 11 septembre 2008
Des policiers distribuent des affiches à l’effigie du petit Antoine disparu à Issoire (Puy-de-Dôme) le 11 septembre 2008

 

 

FAITS DIVERS – Les associations lancent un site internet, ce dimanche, à l’occasion de la Journée internationale des enfants disparus…

«Tu attends à la sortie de l’école et tous tes copains sont partis. Faut-il que tu rentres chez toi à pieds tout seul ou que tu retournes dans l’école demander de l’aide à la maîtresse?» La question peut paraître évidente mais elle pourrait permettre à un enfant d’éviter les problèmes.

>> Estelle, Antoine, Yves: Retour sur les disparitions marquantes

Le Centre français de protection de l’enfance (CFPE) lance, ce dimanche, le site Internet 25mai.fr afin d’alerter l’opinion publique sur les disparitions d’enfants. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, communiqués par l’association, les disparitions de 47.759 mineurs ont été signalées en 2013.

379 enlèvements et 582 disparitions inquiétantes

Bien évidemment, la grande majorité (près de 46.800) des cas sont des fugues. Mais il y aussi eu 379 enlèvements d’enfants l’an dernier et 582 disparitions particulièrement inquiétantes. Estelle, Antoine, Yves: le CFPE profite de ce site Internet pour dresser la carte des disparitions non résolues ces dernières années. «En moyenne, un enfant disparu par an n’est jamais retrouvé», estime l’association.

Les chiffres donnent le tournis. Et c’est pour les rappeler à tout le monde que le CFPE se lance dans une telle initiative. «Bien souvent, on ne parle de ce sujet qu’une fois par an, confie Séverine Musseau du CFPE. Avec ce site, on espère que les gens en parleront toute l’année.»

Le numéro d’appel d’urgence est le 116 000

Et surtout qu’ils seront mieux informés sur le phénomène. Une petite vidéo, dans laquelle des parents lamba sont interrogés, révèle l’ampleur du travail. Ils sont ainsi incapables de donner le chiffre du nombre de disparitions d’enfants ou même le prénom d’un enfant qui est toujours recherche aujourd’hui. Pire, le numéro d’appel européen d’urgence, le 116 000, ne leur évoque absolument rien.

 

Sources: 20Minutes

 

Les révoltes réussies d’esclaves à bord des navires négriers

Revolte d'esclaves

 

Révoltes réussies à bord de navires négriers

Les révoltes d’esclaves à bord des navires furent une constante de la traite transatlantique.

Elles étaient d’autant plus redoutables lorsque les bâtiments étaient en vue des côtes : au départ – les Africains n’hésitant pas à partir en pirogue aider les déportés – et parfois à l’arrivée où les victimes luttaient pour la liberté avec l’énergie du désespoir.

La plupart des révoltes échouèrent et donnèrent lieu à une répression d’une barbarie inouïe : déportés jetés par dessus bord ou dépecés (les autres victimes étant contraintes à des actes de cannibalisme).

Il y eut cependant des succès.

Voici six premiers exemples de révoltes réussies.

1751 : Au moment de son départ, le Willingmind, battant pavillon britannique, qui était au mouillage sur un fleuve de Sierra Leone, est pris et incendié par les captifs qui regagnent les côtes.

1767 : Après 4 jours de navigation, les déportés du navire britannique L’Industry, destinés à être vendus en Caroline, massacrent l’équipage, prennent le bâtiment et remettent le cap sur l’Afrique. Ils réussissent à échouer le bateau et à regagner le rivage de Sierra Leone.

1769 : Alertés par les coups de feu tirés à bord du Nancy de Liverpool, qui vient de lever l’ancre, signal de la révolte, des Africains de New Calabar (Nigeria) partent en pirogue porter secours aux déportés. La lutte est victorieuse et les les déportés regagnent le continent.

1770 : L’Ave Maria, en partance pour la Guadeloupe, est pris d’assaut par des Africains du littoral qui libèrent les captifs et épargnent la vie de l’équipage.

1771 : Le Nécessaire de La Rochelle, est pris par les 52 déportés qu’il emmènent. Après avoir vaincu l’équipage, ils se libèrent et mettent le cap sur l’archipel des Bijagos où ils échouent le bâtiment, à l’embouchure du Rio Geba (Guinée-Bissau).

1780 : Les côtes de Guyane étant en vue, 200 déportés prennent le contrôle du bateau hollandais La Vigilantie, tuent les marins et gagnent le rivage à la nage avant de se fondre dans la nature.

 

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Augustine

L’Augustine de Nantes « prise par les noirs »

Le 26 décembre 1788, les captifs de L’Augustine de Nantes, 55 tonneaux, partie de Nantes le 25 juin, se révoltent et partent avec le bâtiment.

Une partie de l’équipage est alors à terre, au Mayombe, à l’embouchure du fleuve Congo (Gabon).

Récit des rescapés de l’équipage :

Les esclaves, au nombre de 40, s’y sont emparés d’un coffre d’armes et ont attaqué 7 hommes de l’équipage qui étaient alors à bord.

2 sont massacrés, les 5 autres ont été blessés et jetés à la mer; mais ils ont eu le bonheur de se sauver dans le canot et se sont réfugés à Mayombe où le bateau était en traite.

Le navire La Belle Ninette, aussi de Nantes, est venu chercher l’équipage qu’il a amené avec le capitaine qui était à terre lors de l’événement.

Les noirs, une fois maîtres du bateau, ont levé l’ancre et ont appareillé.

Le navire n’a jamais été retrouvé. Le capitaine est mort au Mayombe.

 

 

 

L’éloge de la paresse

Les banques d'alimentations,au Québec,manquent souvent de nourriture.Pendant ce temps,les politicards capitalistes  affirment,tout comme Jean Chrétien l'affirmait que nous sommes dans le meilleur pays au monde.
Les banques d’alimentations,au Québec,manquent souvent de nourriture.Pendant ce temps,les politicards capitalistes affirment,tout comme Jean Chrétien l’affirmait que nous sommes dans le meilleur pays au monde.

 

Sans cesse le savant nous crée de nouveaux besoins sans nous fournir le moyen de les satisfaire. La science vulgarisée, l’instruction, que l’on répand à profusion, est cause de la détresse sociale : elle engendre le progrès matériel et la cheminée d’usine, ce monstrueux phallus en permanente érection, éjacule de la suie sur les plus verdoyants paysages.

La chimie frelate nos boissons, falsifie nos aliments ; de cette sophistication résultent d’innombrables maladies. Quand nous sommes complètement démolis par l’ingestion des produits chimico-nutritifs, on nous en fait absorber d’autres sous formes de remèdes.

Il ne nous reste plus, alors, qu’à rédiger notre testament[…] Ces insensés fatiguent la terre par leurs procédés de culture intensive, par leurs engrais artificiels. Un jour viendra où notre planète ne produira plus rien : la science sera responsable de sa stérilité.

Voilà le crime abominable : pervertir des êtres simples ; les ravaler au rôle de salariés; importer, en pleine nature vierge, cette honte de la civilisation: le travail !

Les prêtres médiévaux, qui brûlaient les hérétiques après les avoir soumis aux plus effroyables tortures, étaient atteints d’hystérie mystique : en martyrisant ceux qui ne partageaient pas leurs croyances, ils s’imaginaient agir pour leur plus grand bien. S’ils tenaillaient et brûlaient les chairs de leurs victimes, c’était pour faciliter l’évasion de leur âme. Nos modernes agités ne leur sont pas inférieurs en fanatisme : sectateurs de la religion du travail, ils sont, eux aussi, des sectaires ; ils veulent imposer leur foi. S’ils osaient, ils dresseraient de nouveaux bûchers pour les paresseux qui refusent de se convertir.

Déjà la plupart des gouvernements européens ont institué un ministère du Travail. Pourquoi n’établissent-ils pas aussi un ministère de la Paresse ? Les paresseux ne sont-ils pas citoyens tout comme les travailleurs ? En cette qualité n’ont-ils pas droit, comme eux, à la sollicitude de l’État ?

Non : les dirigeants s’appuient sur la masse électorale des travailleurs ; les paresseux sont en minorité ; ils ne sont pas syndiqués et ne professent, pour la politique, qu’indifférence ou mépris ; aussi attendront-ils longtemps la création d’un ministère de la Paresse.

Si tu veux vraiment agir et non plus t’agiter, si tu tiens à faire quelque chose pour les autres, commence par t’occuper de toi : transmue ta vie en une œuvre d’art ; modèle toi-même ta propre statue.

Retouche-la chaque jour, pendant des années, jusqu’à ce qu’elle approche de la perfection. Alors tu la montreras à tes congénères : elle sera pour eux un exemple vivant.

C’est la plus riche aumône que tu puisses leur offrir ; c’est la meilleure façon de leur venir en aide.

II n’y a rien à tenter sur le plan social : depuis que le monde existe, ou plutôt depuis que la civilisation a pris naissance, les hommes ont essayé de nombreuses formes de gouvernement, toutes basées sur l’autorité, aucune sur l’entente, de sorte que l’homme est resté un loup pour l’homme.

C’est dans l’inaction que l’on agit efficacement ; c’est la Pensée qui est la « force forte de toutes forces » et non pas le Mouvement.

La Pensée ne peut prendre son essor que dans l’oisiveté : en cet état elle jouit de l’indispensable recueillement. Le bruit et le tumulte l’effarouchent, la contraignent à se recroqueviller sur elle-même et l’empêchent de s’envoler. Penser c’est paresser physiquement, mais agir mentalement, abdique toute agitation si tu veux agir.

Les véritables hommes d’action ne sont pas les coureurs, les boxeurs et les aviateurs, mais ceux qui émettent et répandent des idées : les artistes, les poètes et les penseurs, en un mot les paresseux.

Entends hurler les fous ! Regarde-les s’agiter, se précipiter, s’exterminer : leurs guerres causent d’innombrables deuils, engendrent des révolutions, ruinent vainqueurs et vaincus, occasionnent un malaise général. N’est-ce pas le déluge ? Ils travaillent, suent, s’échinent et détruisent leur santé pour gagner de l’argent. Quand ils sont en possession de cette galette, ils la dépensent pour soigner leur santé.

Cette intelligente combinaison ne leur réussit pas toujours ; alors ils meurent de fatigue.

S’ils n’ont pas souci de leur santé, ils font la ribouldingue et finissent par en crever.

Encore le déluge !

Ils grimpent sur des machines qui les transportent à toute vitesse sur terre, sur mer, dans les airs, au fond des eaux ; ces machines sautent et eux avec.

Toujours le déluge !

Et dans les usines d’autres machines tournent, virent, trépident, saisissent des ouvriers et les déchirent dans leurs engrenages ; elles éclatent et font de nouvelles victimes.

Malgré qu’elle revête des apparences bien modernes, cette extermination multiforme n’en ressemble pas moins au cataclysme final, au vrai déluge.

Les insensés ! Ils courent après Mammon sans deviner qu’il les entraîne à l’abîme. Ils ont tant sacrilégié la nature qu’elle se fâche et se venge.

Ils ne s’aperçoivent pas de leur folie ces déments qui traitent de fous les sages.

Ce n’est que le commencement de la fin : pour que la palingénésie soit intégrale, il faut que s’intensifie le machinisme, que les guerres deviennent plus effroyables et l’empoisonnement scientifique plus destructif.

Alors la mort, ayant passé sa faulx sur toute la surface du globe, notre planète sera débarrassée de sa grouillante vermine et connaîtra enfin le repos.

L’Humanité se divise en deux catégories : les actifs et les spéculatifs. A tout cerveau lucide il appert, d’irréfragable façon, que l’activité n’est qu’un besoin physiologique, une fonction basse des agités. Pourquoi prétendent-ils l’imposer à ceux qui sont pourvus d’une complexion différente? Parce qu’ils se figurent que le bonheur consiste à se démener. Ils n’admettent pas l’immobilité ; l’indolence leur paraît un péché, presque un crime.

Cependant ils sentent confusément leur infériorité ; honteux, ils cherchent à se disculper : « Nous voudrions bien nous reposer, nous aussi, concèdent-ils ; mais primum vivere : il nous faut gagner de l’argent pour subvenir à nos besoins matériels ».

Ces besoins pourquoi ne les restreignent-ils pas ? Si vraiment ils estimaient qu’un peu d’idéalisme vaut mieux que leurs jouissances sensuelles, ils cesseraient de se passionner pour « le labeur dur et forcé » ; ils ne lui accorderaient que le temps indispensable à l’obtention du pain quotidien ; quelques heures leur suffiraient pour se procurer la pâtée ; ils seraient libres ensuite de se livrer aux douceurs du farniente.

Mais ils ne sauraient se replier sur eux-mêmes : cela exige un long entraînement et ceux qui abandonnent les affaires après fortune faite ne tardent pas à mourir de consomption.

Le travail n’est pas sacré, ami : on a toujours menti en le prônant comme tel et les hommes sont victimes de cette supercherie.

Le travail (je précise) qui a pour but le gain, est une servitude imposée par la civilisation ; c’est une atteinte à la dignité humaine ; c’est une des multiples formes du mal ; il nous empêche de vivre en beauté.

Il faut lui arracher son auréole : jamais on ne flétrira, comme elle le mérite, cette torture que nous inflige l’enfer social.

L’aberration des agités est telle qu’ils en sont arrivés à considérer la sublime paresse comme la mère des vices alors que seul le travail procure de quoi les satisfaire tous : on ne trime que pour gagner de l’argent et c’est avec l’argent que se paie la débauche.

La Société prétend condamner le paresseux au travail forcé : « Qui ne travaille pas ne mange pas », ose-t-on dire aujourd’hui. Les flemmards admettent, pour les autres, le droit à la fatigue ; pourquoi leur refuse-t-on le droit au repos ? C’est que les agités ne raisonnent pas : comme tous ceux qui répudient la Pensée, ils n’ont d’autre argument que la violence : ils imposent leur vice par la Force.

D’après eux le désœuvrement pousse l’homme au vol et à l’assassinat. Mais les plus grands laborieux ne sont-ils pas les pires gredins ? Les Hautes-Crapules du commerce, de l’industrie et de la finance se font-elles scrupule de nous réduire à la misère ? Et les guerres exterminatrices ne sont-elles pas fomentées par ces fanatiques de l’activité ? N’est-ce pas pour favoriser leurs malpropres micmacs que l’on envoie les troupeaux humains à l’Abattoir ? De la paresse ou du travail quoi donc transforme les hommes en damnés ?

Le travail c’est le Mal Suprême, c’est la désolation, c’est la folie. N’a-t-il pas fallu que les hommes fussent atteints de démence pour créer une vie anti-naturelle et pour tout sacrifier à cette existence enfiévrée ? Plus de repos, plus de joie, plus de liberté ! Pour travailler ils renoncent à tout ; ils remuent, ils suent, ils tuent.

Afin d’unir leurs efforts, ils se sont rassemblés en troupeaux et, comme tout troupeau ne peut se passer de bergers et de chiens, ils se sont donnés des maîtres.

Pourtant l’Homme est né libre et la Terre lui appartenait. Aujourd’hui l’individu n’est plus qu’un minuscule boulon de la gigantesque machine sociale […] Le travail est quelque chose de très bas. En refusant de t’avilir, en te réclamant de la Sainte Paresse, tu rompras, du même coup, avec la malpropreté universelle ; tu te placeras au-dessus de la tourbe.

Aie donc l’orgueil d’être un homme ; débrouille-toi ; trouve une combinaison pour lâcher ton usine, ton magasin ou ton bureau ; repousse, de toutes tes forces l’abrutissement obligatoire ; gagne ta vie librement.

Et quand tu seras un Homme, tends à devenir un Surhomme. C’est pour cette besogne interne que tu es sur la Terre, non pour te fatiguer.

Voici venus les temps de rendre un culte à la Paresse. Accourez tous, vous qui êtes éreintés : elle vous procurera le repos.

Accourez humains et sous-humains fourbus par le travail ; venez : la Divine Paresse vous appelle tous.

Vous, les grossiers et les turbulents, vous qui vous croyez incapables de vivre hors du tintamarre et sans bouger, vous pouvez, si vous le désirez sincèrement, devenir des paresseux. Combien vous seriez fautifs de ne pas essayer.

Accourez et nous instaurerons la religion de l’Oisiveté, religion sans clergé qui répudiera tout intermédiaire entre la Divinité et vous : chaque fidèle sera son prêtre ; il officiera lui-même et prendra son cœur pour autel.

Votre brûlant désir de vous la couler douce ardera vers l’Inertie Suprême ; d’En-Haut descendront sur vous le Repos et la Paix.

Priez donc de la sorte :

« Ô Divine Paresse qui êtes aux Cieux, que Votre Nom soit sanctifié ! Que Votre Règne arrive sur la terre comme au ciel ! Octroyez-nous, sans fatigue, notre croûte quotidienne. Surtout, ne nous induisez pas en la tentation du travail ; mais délivrez-nous de cette calamité. Ainsi soit-il ».

La Paresse, ami, est la plus belle hypostase de l’Âme Universelle. Prépare-toi à La recevoir.

C’est dans ton cœur que tu lui offriras l’hospitalité ; il faut y allumer une grande flambée d’amour.

Quand elle sera en toi, tu comprendras qu’Elle fait partie de toi-même, qu’Elle est toi-même.

Alors tu seras un adepte.

Il te restera à devenir un initié.

Frère, te voici éveillé ! A ton tour d’éveiller tes frères ! Tire-les de leur infernal sommeil ; sors-les du cauchemar ; arrache-les à la honte du travail.

Ils te réciteront leur antienne : « Il faut bien travailler pour vivre ».

Tu leur apprendras que l’existence qu’ils mènent n’est pas la vraie vie ; tu leur montreras que l’acquisition des richesses, l’ascension à la gloire, aux honneurs, ne leur procureront que satisfactions éphémères. Tu leur diras que la véritable félicité est en eux : ils n’ont qu’à vouloir pour la trouver.

Qu’ils abandonnent tout pour cela ! Les initiés de jadis et ceux d’aujourd’hui, tous les mages, tous les sages sont unanimes pour enseigner qu’il faut se détacher de tout.

Henri Gustave Jossot  ” l’Evangile de la paresse ”  1939  édité en 2011 chez Finitude.

Source : http://gustave.jossot.free.fr/page_auteur.html , Les Chroniques de Rorshack