Tout en volant des milliards de dollars sur les contribuables américains, le « président » fantoche ukrainien Zelensky a publié une liste noire menaçante qui désigne spécifiquement les législateurs et les journalistes américains comme étant des « propagandistes russes » qui devraient être rejetés par les médias et la société.
Ce sont des politiciens néolibéraux corrompus ,mondialistes et pro -sionistes qui osent appuyer le dictateur Zelinsky,comme Justin Trudeau le petit mondialiste pourri et hypocrite!
Au grand étonnement de beaucoup, parmi ces noms figurent le sénateur américain Rand Paul, la députée Tulsi Gabbard et le journaliste primé Glenn Greenwald.
Quiconque n’est pas d’accord avec Zelensky va maintenant apparemment être qualifié de « marionnette de Poutine », comme si le dirigeant en place d’un pays européen était désormais autorisé à dicter une sorte de score de réputation aux législateurs et aux journalistes américains.
C’est le genre de tactique utilisée dans les États racistes et autoritaires, rappelant l’Allemagne hitlérienne et l’Union soviétique sous Staline. À cela s’ajoutent les tactiques suivantes de Zelensky, toutes méprisables, enracinées dans l’autoritarisme et la tyrannie :
interdire tous les partis politiques d’opposition en Ukraine
interdire tous les médias à l’exception des médias contrôlés par son régime
interdire les livres, les films, la musique, les œuvres d’art et les productions théâtrales qui font référence à l’histoire ethnique russe de l’Ukraine (interdisant essentiellement l’histoire vraie)
Zelinsky est un franc maçon sioniste juif et un sataniste.
Comme Glenn Greenwald l’a détaillé dans son fil Twitter :
Avant l’invasion de la Russie et depuis cette invasion, Zelensky a aboli les libertés fondamentales : médias d’opposition fermés, partis interdits, dissidents emprisonnés.
Alors que l’Ukraine demande de l’argent et des armes à l’Occident, elle veut désormais exporter cette répression dans nos pays avec ses listes noires du maccarthysme:
Vous pouvez voir la liste noire ukrainienne complète, obtenue par @unherd. Au-delà des personnes énumérées ci-dessus, les personnes officiellement calomniées sont @JeffDSachs, @RandPaul, l’ancien président du Brésil @LulaOficial, le colonel Douglas MacGregor, Caleb Maupin, Marine LePen et bien d’autres :
Il faut une extrême audace à Zelansky et à ses hommes de main pour faire le tour du monde en exigeant que d’autres nations lui envoient des quantités massives d’armes et d’argent, puis essayer de réprimer la dissidence dans nos pays en diffamant les journalistes et les citoyens qui se posent des questions à son sujet.
Zelensky est un tyran fou furieux, ivre de pouvoir et un danger pour le monde entier
En effet, Zelensky est devenu un tyran fou furieux qui exige des dizaines de milliards de dollars des États-Unis (et de l’UE) sous le faux prétexte de « défendre la démocratie » alors qu’il marche en fait dans les mêmes pas que les tyrans de l’histoire comme Staline,Pol Pot et Kim Jung Il.
La place légitime de Zelensky dans la hiérarchie de l’histoire autoritaire pourrait être aux côtés de Kim Jong-Un, ou Pol Pot. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, il est célébré par les médias occidentaux tordus et trompeurs comme un héros divin chargé de sauver l’Europe occidentale des ravages de la Russie.Cela ressemble un peu au rôle que les USA avaient demandé de jouer à Saddam Hussein face à l’Iran des Ayatollas…avant de le poignarder dans le dos!
Les deux chefs d’états mondialistes et franc maçons les plus amis avec l’Ukrane:Justin Trudeau et Emmanuel Macron.
Pourtant, la Russie offre le seul véritable espoir au peuple ukrainien d’échapper à son esclavage sous Zelensky, un tyran qui a passé près de 8 ans à autoriser des frappes militaires contre les innocents de la région du Donbass, faisant la guerre contre des civils tout en menant des opérations de police secrète à travers le pays , avec des assassinats d’opposants politiques et des disparitions secrètes de détracteurs du gouvernement.
Tout cela a été fait sous la pleine direction de la CIA, bien sûr, comme cela a maintenant été facilement admis par le Washington Post et d’autres médias. Zelensky a toujours été une marionnette, ce qui n’est pas surprenant, étant donné son expérience de comédien et d’acteur de télévision gay qui a été facilement soumis à un chantage compte tenu de la saleté de son passé méprisable. Lorsque maintenant la Russie explique qu’elle travaille à « dénazifier » l’Ukraine, cela a du sens. Zelensky a également travaillé pour soutenir le bataillon nazi Azov qui a terrorisé les civils ukrainiens pendant des années et qui n’a été repoussé que lorsque la Russie a lancé son opération militaire spéciale pour démilitariser le régime ukrainien qui assassinait des civils innocents (y compris des enfants).
Pour le bien du peuple ukrainien, nous ne pouvons qu’espérer que quelqu’un chassera bientôt Zelensky du pouvoir, que ce soient les États-Unis, la Russie ou un coup d’État militaire ukrainien. Plus tôt Zelensky sera destitué, plus tôt les négociations pourront commencer avec la Russie pour une résolution pacifique. Et cela signifie que les morts inutiles d’hommes ukrainiens peuvent enfin s’arrêter, bien trop tard et longtemps après que Zelensky ait sacrifié la vie de dizaines de milliers d’Ukrainiens innocents afin d’essayer de protéger son propre régime anarchique protégé par l’ouest.
DIEU MERCI : la Russie annonce son intention d’aider le peuple ukrainien à éliminer le tyran enragé Zelensky
Heureusement pour le peuple ukrainien, la Russie élargit maintenant la portée de son opération militaire et envisage apparemment de retirer Zelensky du pouvoir. Comme détaillé par Zero Hedge :
La Russie a pour la première fois déclaré que, parmi ses objectifs de guerre ultimes, elle vise le changement de régime en Ukraine. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré dimanche dans des propos rendus publics lundi que Moscou aiderait le peuple ukrainien à « se débarrasser du régime » en Kiev.
Au début de l’été, l’armée russe avait concentré ses objectifs sur le champ de bataille sur la «libération» du Donbass, mais ce dernier commentaire de Lavrov sur la destitution du président ukrainien Volodymyr Zelensky représente l’objectif de guerre le plus vaste à ce jour.
« Nous sommes déterminés à aider le peuple de l’est de l’Ukraine à se libérer du fardeau de ce régime absolument inacceptable », a déclaré Lavrov lors d’une rencontre avec des responsables de la Ligue arabe en Égypte.
De la même manière, le dirigeant de Donetsk, Denis Pushilin, a déclaré que la Russie devait maintenant poursuivre son opération militaire vers l’ouest, en éliminant les sionistes fascistes d’Odessa, de Kiev et de toutes les villes ukrainiennes fondées à l’origine sous l’Union soviétique.
Le président de la République populaire de Donetsk, Denis Pushilin, a déclaré qu’il était temps de libérer des villes russes telles que Kyev et d’autres grandes villes.
Le site Internet Russia Today a cité Pouchiline disant : Il est temps de libérer à nouveau les villes russes fondées par le peuple russe, telles que Kyev, Tchernigov, Poltava, Odessa, Dnepropetrovsk, Kharkov, Zaporozhye et Loutsk.
Depuis que la République populaire de Donetsk a déclaré son indépendance de Kyev en 2014, cette région a été régulièrement bombardée par les forces ukrainiennes.
Comme Zelensky, l’OTAN et les États-Unis l’ont clairement indiqué, le seul moyen pour la Russie d’être à l’abri de l’agression occidentale est d’éliminer le régime totalitaire ukrainien et de permettre au peuple ukrainien d’élire ses propres dirigeants (plutôt que de laisser la CIA installer des marionnettes obéissantes) .
Nous estimons que les jours de Zelensky sont comptés, d’une manière ou d’une autre.
Mettre fin au régime sioniste fasciste de Zelensky est le seul moyen d’arrêter le génocide contre les Russes de souche en Ukraine
Il devient de plus en plus évident pour la Russie et les habitants de Donetsk que le seul moyen d’arrêter le terrorisme de Zelensky et les massacres anti-humains de civils russo-ethniques est de chasser Zelensky et de mettre fin à son régime fasciste une fois pour toutes. Comme pour le dictateur Hitler, les puissances honorables du monde doivent payer le prix de l’élimination du mal de ce monde, même si cela signifie mener une guerre pour atteindre ce résultat.
La Russie a payé un lourd tribut en participant à ce chapitre de l’histoire, perdant plus de 20 millions d’hommes combattant la dictature du Troisième Reich. Maintenant, il semble que la Russie soit appelée à répéter ce sacrifice au profit de l’avenir de l’humanité. Un monde dirigé par des marionnettes de la CIA comme Zelensky est un monde tyrannique et despotique qui ne peut pas être autorisé à rester. Zelensky et ses contrôleurs doivent être empêchés d’asservir toute l’humanité.
En résumé, Zelensky est l’interprétation du mal pur. Il est à 100% en accord avec la propagande démoniaque « woke » de l’Occident, le manipulation politique du changement climatique qui écrase la civilisation humaine, l’agenda de la mort/dépopulation vaccinale, la censure extrême et de tous les autres horribles piliers du mal qui caractérisent maintenant les nations occidentales comme l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Ces nations occidentales sont imprégnées de satanisme, de meurtres d’enfants (infanticides), de pédophilie, de fabrication d’armes biologiques pour le compte de la CIA, d’élections truquées, de censure extrême, de persécutions illégales d’ennemis politiques et de crimes contre l’humanité.
À vrai dire, la suppression de Zelensky n’est que la première étape du plan d’action nécessaire pour sauver l’humanité du satanisme et de l’effondrement. La force d’occupation ennemie illégitime qui dirige actuellement le régime illégitime en Amérique doit également être démocratiquement chassée du pouvoir, poursuivie pour ses crimes et punie pour ses crimes contre notre monde.
Ce n’est qu’alors que nous pourrons tous revenir à la coexistence pacifique, au libre-échange, à la disponibilité pour tous de nourriture, d’engrais, de l’énergie, à l’agriculture saine et à l’abondance à des prix abordables.
🦅.. A en juger par la façon dont sont situés les corps des Azovites exécutés par Zelensky, ils dormaient au moment du bombardement.❗ L’heure de la frappe est deux heures du matin, et cette heure n’a pas été choisie par hasard. 👉🏻L’objectif était de détruire tout le monde. Ils ont été battus non seulement avec de l’artillerie, mais aussi avec des Himars MLRS, une arme assez précise pour tuer. 👉🏻 Tous les représentants du régime de Kiev se sont vantés de ses frappes millimétrées.❗
🦅…Eh bien, chers Ukrainiens, comment trouvez-vous le cynisme de vos gouvernants ❓Ils ont appelé ces prisonniers de guerre des héros de tous les écrans, et quand ils ont commencé à exposer leurs crimes, ils ont été tués de sang-froid ❗
⚔Vous dites que vous vous battez pour la liberté❓ Eh bien, à mon avis, il ne peut y avoir de pire esclavage que celui que vous avez maintenant. Les esclaves sont au moins épargnés, mais vous êtes conduits comme du bétail à l’abattoir.
🦅..Regardez les corps de vos propres soldats morts, de vos propres gouvernants de merde. Peut-être que maintenant, enfin, vos lunettes roses vont tomber et que vous allez regarder sobrement ce qui se passe❗
EN COMPLÉMENTAIRE
Le tyran de Kiev…Zelensky!
La conscription de Zelensky cible désormais les maisons de retraite. Les seniors fuient pour sauver leur peau.
Les exploitants de foyers de soins pour vieux ukrainiens signalent une augmentation des départs en raison des craintes des résidents âgés que les efforts de recrutement de plus en plus désespérés de Zelensky ne les ciblent.
Un retraité de 75 ans, Cadger Starets, qui a récemment quitté la maison de retraite Kladovyshche à Kiev, a expliqué lors d’une interview dans un lieu tenu secret : « Ils sont déjà en train d’attraper des quinquagénaires dans les rues, les plages, les centres commerciaux, « points de contrôle, stations-service et autres lieux publics« . On dirait qu’ils vont venir nous chercher bientôt. »
Le président ukrainien Vlodomyr Zelensky a démenti les informations selon lesquelles les personnes âgées inaptes à l’armée seraient les prochaines à être traitées par les gangs de la presse. « Nous comprenons que certains résidents de maisons de retraite ont de graves handicaps qui les empêchent de tirer de l’artillerie lourde pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’ils soient explosés« , a entonné l’héroïque président qui joue du piano avec son sexe. « Nos recruteurs ont été formés pour identifier ces cas et les exempter du service militaire. Seuls les vieux pets décrépits pleinement capables, en forme et militairement entraînables seront intronisés de force et envoyés au front.
Plus précisément, a déclaré Zelensky, les personnes âgées en fauteuil roulant ou à mobilité réduite seront exemptées. Ceux qui utilisent des déambulateurs ou des cannes, cependant, peuvent toujours être enrôlés, ainsi que ceux incapables de contrôler les fonctions excrétrices : « Toutes nos troupes perdent le contrôle des fonctions excrétoires pendant les frappes d’artillerie russes [1], donc cela ne devrait pas être un problème. De même, la démence ne sera pas un obstacle à l’induction : « Si cela ne vous empêche pas d’être président des États-Unis, cela ne devrait pas vous empêcher de mourir en première ligne d’une guerre stupide et totalement inutile. »
Zelensky a ajouté que son « papa sucre », l’oligarque truand juif Igor Kolomoyskyi, qui aura 60 ans en février prochain, travaille dans une industrie essentielle, le crime organisé, et bénéficiera donc d’une exemption, d’autant plus qu’il vit sur la terre promise aux malfrats juifs.
[1] Zelinsky ayant déclaré qu’il voulait faire de l’Ukraine un nouvel Israël, il devrait équiper ses soldats d’une aire défensive israélienne : la couche-culotte.
Selon le Military Times, Tsahal a passé en début d’année 2014, une commande de 120.000 unités de couches lavables auprès de la société israélienne SK TRADING, spécialisée dans les produits d’absorbance et fournisseur de l’armée depuis 2009. L’existence des couches culottes dans le paquetage israélien est connue depuis 2006 et les opérations contre le Hezbollah au Liban.
En soignant les blessés islamistes de DAECH, d’Al-Nosra, et d’autres, les médecins israéliens ont constaté le même phénomène d’incontinence liquide et solide que celui observé chez les soldats de Tsahal. Ces soins sont prodigués à la demande et à la charge des Saoudiens et des Qataris (chacun payant pour sa chapelle djihadiste). Par la même occasion, les djihadistes de DAECH et d’Al-Nosra sont devenues, par osmose si l’on ose dire, des utilisateurs des mêmes couches israéliennes. Tablant sur des guerres quasi éternelles au Moyen-Orient, une start-up israélienne, la société Cine’al, vient de se lancer dans ce créneau extrêmement prometteur. Si, en plus de Tsahal et des djihadistes, on ajoute les soldats ukrainiens et otaniens, il y a de quoi se faire des couilles en or.
Depuis le premier jour de l’apparition de l’arnaque Covid, nous avons soutenu que (1) aucun virus n’a été isolé , (2) l’origine de cette arme biologique mortelle est américaine, et (3) cette arme a été initialement testée sur l’Iran (plusieurs milliers de morts) et la Chine. Avec plus de 2 ans de retard, Ron Unz confirme tout cela et plus encore.
Ron Unz
Il arrive que la trajectoire de l’histoire humaine puisse être déviée par une petite étincelle, lorsque celle-ci met le feu à un baril de poudre idéologique. Tombant à point nommé pour la fête nationale des États-Unis du quatre juillet, une énorme explosion dans l’attention du grand public vient de submerger les origines de l’épidémie de Covid, et de relancer le débat sur les causes de l’épidémie globale qui a emporté plus d’un million de vies aux États-Unis et a perturbé le monde entier.
Wow Prof. Jeffrey Sachs: « J’ai présidé pendant 2 ans la commission du Lancet sur le Covid. Je suis convaincu que ce virus est sorti d’un laboratoire de biotechnologie étasunien […] Nous n’en avons pas la preuve, mais nous disposons de suffisamment d’éléments. [Pourtant] aucune enquête n’est menée, ni aux États-Unis, ni ailleurs »
Le professeur Jeffrey Sachs est l’universitaire de haut niveau qui a présidé la commission Lancet sur le Covid, et il y a quinze jours, il a fait des déclarations publiques qui semblent indiquer que le virus aurait été fabriqué aux États-Unis. Le 1er juillet, j’ai republié un bref article produit par RT faisant part de ces déclarations, et le lendemain, un petit clip faisant état de ses remarques est devenu ultra-viral sur les réseaux sociaux : il a été retweeté plus de 9000 fois et la vidéo a été vue 800 000 fois, avec une croissance qui s’est constatée de minute en minute. En toute fin de compte, nos médias occidentaux vont peut-être se retrouver confrontés au problème qu’ils ont mis tant de soin à éviter d’évoquer depuis plus de deux ans.
Wow😯Prof. Jeffrey Sachs:
« J’ai présidé pendant 2 ans la commission du Lancet sur le Covid. Je suis convaincu que ce virus est sorti d’un laboratoire de biotechnologie étasunien […] Nous n’en
avons pas la preuve, mais nous disposons de suffisamment d’éléments. [Pourtant] aucune enquête n’est menée, ni aux États-Unis, ni ailleurs ». pic.twitter.com/IYvSJnlv1q
La suggestion incendiaire émise par Sachs tombe un mois après qu’il a co-signé un article universitaire au sein du prestigieux journal Proceedings of the National Academy of Sciences, indiquant les éléments importants qui laissent à penser que le Covid était le produit fabriqué génétiquement dans un laboratoire, et demandant une enquête indépendante sur le rôle possible des États-Unis dans la fabrication du virus qui a tué plus de 20 millions de gens dans le monde entier.
Il y a deux ans, la commission qu’il a présidée sur le Covid avait conclu que le virus était sans doute d’origine naturelle, un verdict rapidement adopté de manière uniforme par les médias des États-Unis, et Facebook en était même venu à censurer les opinions contraires. Le retournement public de Sachs sur cette question centrale représente donc une bombe gigantesque, mais à l’exception d’un seul article paru dans the Intercept, l’événement est resté totalement ignoré par les médias, malgré mes propres efforts pour le mettre en lumière.
Mais un Tweet bien rédigé a désormais attiré un tel niveau d’attention qu’il va sans doute devenir très difficile désormais pour les médias de continuer à ignorer ce sujet.
En parcourant l’énorme fil Twitter, la seule réfutation substantielle que j’ai trouvée venait du professeur Richard H. Ebright de Rutgers, un virologue influent très impliqué dans le débat sur le Covid, qui prétend que les propos de Sachs ont été mal interprétés. À en croire Ebright, Sachs ne faisait que suggérer que c’était la biotechnologie étasunienne, et non concrètement un laboratoire étasunien, qui avait été responsable du Covid :
Il s’agit d’une mauvaise interprétation de l’affirmation et de la conclusion de Sachs.
Sachs a parlé d’une « biotechnologie de laboratoire des États-Unis », pas d’« un laboratoire de biotechnologie des États-Unis. » (les articles « un » et « de » sont des interpolations erronées faites par l’auteur du Tweet). Sachs conclut que le virus provient d’un laboratoire chinois faisant usage de biotechnologie étasunienne.
Les mots employés par Sachs sont certes un peu indistincts et peut-être quelque peu ambigus, et je les avais personnellement interprétés de la même manière et j’avais pensé qu’il induisait purement et simplement que le virus aurait pu être produit aux États-Unis, mais sans l’affirmer explicitement. Mais l’autre principal candidat à constituer la source du virus a toujours été le laboratoire de Wuhan, et Sachs n’a jamais fait ne serait-ce que mention de cette possibilité, ce qui reflète possiblement ses doutes à ce sujet. Quoi qu’il en soit, l’affirmation d’Ebright que « Sach[s] conclut que le virus est sorti d’un laboratoire chinois faisant usage de biotechnologie étasunienne » est un résumé totalement erroné de ce qu’affirme Sachs.
Cette étrange et fallacieuse affirmation émise par Ebright peut enfin attirer l’attention sur son implication personnelle étrange et plutôt détournée dans le débat sur les origines du Covid, un sujet que j’avais traité en détail dans un article que j’ai publié il y a presque un an, dont certains extraits méritent d’être cités.
Alors que le coronavirus commençait peu à peu à se répandre hors des frontières de la Chine, un autre développement s’est produit, qui a grandement multiplié mes soupçons. La plupart de ces premiers cas s’étaient produits exactement là où on pouvait les attendre, dans les pays d’Asie de l’Est jouxtant la Chine. Mais à la fin du mois de février, l’Iran était devenu le second épicentre de l’épidémie globale. Plus surprenant encore, les élites politiques de ce pays avaient été très fortement touchées, avec pas moins de 10% des membres du parlement iranien rapidement infectés, et au moins une douzaine de dirigeants du pays tués par le virus, parmi lesquels des hommes plutôt âgés. De fait, les activistes néo-conservateurs se réjouissaient sur Twitter de voir leurs ennemis iraniens détestés tomber comme des mouches.
Examinons les implications de ces faits. Dans le monde entier, les seules élites politiques qui ont jusqu’ici subi des pertes humaines significatives ont été celles de l’Iran, et ils sont morts très tôt, avant que l’épidémie n’ait significativement éclaté où que ce soit dans le monde, hormis la Chine. Aussi, nous voyons les États-Unis assassiner le plus haut commandant militaire iranien le 2 janvier, puis, quelques semaines plus tard, de vastes franges des élites dirigeants iraniennes subitement infectées par un nouveau virus mystérieux et mortel, qui a tué un grand nombre d’entre eux. Est-ce qu’une personne dotée de raison peut considérer ces événements comme une simple coïncidence ?
Les Iraniens avaient tout à fait conscience de ces éléments, et leurs hauts-dirigeants politiques et militaires ont accusé publiquement les États-Unis de mener une attaque biologique interdite contre leur pays et contre la Chine, leur ancien président allant jusqu’à émettre une plainte officielle auprès des Nations Unies. Mais bien que ces accusations explosives aient été largement couvertes par la presse iranienne, elles sont restées totalement ignorées des médias étasuniens, si bien que presque aucun habitant des États-Unis n’en a quasiment entendu parler.
Et le rôle central pour réfuter ces accusations explosives en provenance d’Iran a été joué par Ebright, dont très tôt les positions publiques sur le virus ont été strictement opposées à celles qu’il a ensuite affirmé avoir tenues depuis le départ. Comme je l’ai écrit :
Je pense que cette reconstruction des événements est soutenue par les positions publiques remarquablement contraires entre elles adoptées par le professeur Richard H. Ebright, un biologiste moléculaire et expert en sûreté biologique très réputé de Rutgers, qui s’est récemment positionné comme soutien scientifique le plus cité de la théorie du virus-ayant-fuité-du-laboratoire-de-Wuhan.
Au mois de janvier, Nicholson Baker avait cité Ebright, qui affirmait que des années durant il avait été préoccupé par le laboratoire de Wuhan et des travaux qui y étaient menés en vue de créer des coronavirus de chauve-souris de type SARS « chimériques »« présentant une infectivité humaine améliorée ». Au sein d’un e-mail, le scientifique avait en outre déclaré que « Dans le présent contexte, la nouvelle d’un nouveau coronavirus à Wuhan ***criait*** à la fabrication en laboratoire. »
Peu de temps après, Ebright est devenu l’un des signataires de premier-plan de la lettre ouverte du mois de mars, critiquant vertement le rapport de l’OMS, et appelant à une nouvelle enquête internationale sur le laboratoire de Wuhan, et a soutenu ses opinions dans une longue interview accordée à Independent Science News. Selon l’article de Vanity Fair, lorsque les tous premiers rapports d’épidémie de Covid étaient apparus, ses soupçons à l’encontre d’un virus artificiel fuité du laboratoire de Wuhan avaient été immédiats, en l’espace d’« une nanoseconde ou une picoseconde. » Les affirmations d’Ebright ont également constitué une pièce maîtresse de l’article fondateur de Wade :
Il est clair et limpide que l’Institue de Virologie de Wuhan s’employait de manière systématique à fabriquer de nouveaux coronavirus chimériques, et évaluait leur capacité à infecter des cellules humaines ainsi que des souris ACE2 exprimant des gènes humains. Il est également clair que, selon les contextes génomiques constants choisis pour les analyses, ces travaux auraient pu produire le SARS-CoV-2 ou un progéniteur proche du SARS-CoV-2… Il est clair que tout ou partie de ces travaux étaient réalisés suivant un standard de biosécurité… qui allait provoquer des risques inacceptablement élevés d’infection du personnel du laboratoire. Il est également clair que ces travaux n’auraient jamais dû être financés, et n’auraient jamais dû avoir lieu.
Pourtant, de manière tout à fait étrange, Ebright, durant les premiers mois de l’épidémie, avait semblé tenir une position publique absolument contraire. Dans son interview du 29 janvier 2020 au Washington Post, il avait déclaré : « Sur la base du génome et des propriétés du virus, il n’existe aucune indication d’aucune sorte qu’il puisse s’agir d’un virus fabriqué [artificiellement]. Et selon un article du Post paru quelques semaines plus tard, il avait également ajouté : « La possibilité qu’il puisse s’agir d’une arme biologique délibérément déclenchée peut être nettement exclue. »
Les affirmations radicales d’Ebright avaient pour objet de réfuter les allégations très répandues selon lesquelles le Covid était une arme biologique chinoise qui avait été propagée par accident, mais bientôt, elles se sont avérées très utiles à notre propre RFE/RL1, sponsorisé par notre gouvernement, dénonçant l’accusation de guerre biologique lancée par l’Iran comme « affirmation infondée » soutenue par « aucune preuve » et citant les affirmations radicales d’Ebright pour réfuter cette thèse. Cet apparent consensus scientifique selon lequel le virus était naturel garantissait que toute nouvelle accusation iranienne serait sommairement rejetée comme totalement irrationnelle par les médias internationaux, contraignant Téhéran à abandonner ses vaines tentatives.
Que ma propre analyse des motivations d’Ebright soit correcte ou non, la réalité indéniable est que la voix scientifique ayant affirmé haut et fort en premier que le Covid était naturel est devenue la voix que l’on entend le plus pour affirmer que le virus est sorti d’un laboratoire, une thèse qu’il maintient désormais avoir soutenue depuis le tout début. Au sein des médias, nul ne paraît avoir commenté ou même remarqué ce changement de position radical.
Aussi, lorsque début 2020 les Iraniens ont accusé les États-Unis d’avoir lancé une attaque de guerre biologique contre leur pays et la Chine en utilisant le virus du Covid, les déclarations du professeur Ebright selon lesquelles le virus était absolument naturel avaient été utilisées pour repousser les accusations portées contre le gouvernement des États-Unis. Mais plus tard la même année, après que ces accusations iraniennes furent oubliées, Ebright s’est mis à affirmer que depuis le tout début, il avait estimé que le virus était artificiel, très probablement un produit chinois sorti du laboratoire de Wuhan. Dans chacun des cas, sa position a parfaitement servi à soutenir les intérêts de propagande immédiats de l’establishment de sécurité des États-Unis, et dans nos médias, il ne s’est trouvé absolument personne pour lui demander d’expliquer ces positionnements totalement contradictoires. Peut-être que des personnes actives sur Twitter devraient à présent commencer à lui poser des questions sur ces sujets.
Les laboratoires militaires secrets de Wuhan,vus du ciel.
Le sous-texte absolument tabou du débat en cours est la possibilité évidente que le virus du Covid ait pu être créé dans un laboratoire des États-Unis, puis délibérément déployé contre la Chine et l’Iran, exactement comme dénoncé à l’époque par le gouvernement iranien, pour finir par se répandre et dévaster les États-Unis et le reste de l’Occident.
Au cours des deux dernières années, je suis resté pratiquement seul à soutenir cette hypothèse controversée, qui est restée presque totalement exclue à la fois des médias dominants et des médias alternatifs. On peut lire ma longue suite d’articles sur mon site, qui ont été assemblés dans un eBook disponible librement, déjà téléchargé plus de 110 000 fois :
Les interviews filmées au cours desquelles j’ai présenté mes analyses sur les origines du Covid ont déjà été vues presque 600 000 fois ; en voici les trois plus populaires et importantes. Je m’attends à ce que ces nombres de visionnages augmentent fortement si les commentaires émis par Sachs portent le sujet au cœur du débat public.
De la scopolamine trouvée dans les vaccins Covid pour enfants !
L’armée américaine a trouvé la drogue scopolamine dans des vaccins Covid-19 destinés à atteindre les bras des enfants, ont déclaré des sources du bureau du général David H. Berger à Michael Baxter.
La scopolamine est connue sous plusieurs noms, notamment hyoscine, burandanga, « Haleine du diable » et « la drogue des zombies ».
Dérivée des plantes de la morelle, elle a acquis une certaine notoriété en Colombie où les criminels l’utilisent pour droguer les touristes naïfs et imprudents.
Sur Internet, les histoires abondent de touristes qui font la tournée des bars, discutent avec les femmes du coin, s’évanouissent et se réveillent trois jours plus tard pour découvrir qu’ils ont été volés et que leurs comptes bancaires ont été vidés.
Certains ne reprennent jamais conscience. La drogue, soluble, inodore et sans saveur, est censée priver une personne de son libre arbitre et la zombifier.
L’effet est si puissant que des victimes de la scopolamine ont aidé leurs agresseurs avant de tomber inconscientes.
Elles remettent volontairement leurs portefeuilles, leurs cartes de crédit et leurs codes pin, et ont même aidé leurs agresseurs à vider leurs appartements ou leurs chambres d’hôtel de leurs objets de valeur. La puissance de cette drogue n’a pas échappé aux services de renseignement américains : la CIA ajouterait de la scopolamine à diverses formules de « sérum de vérité ».
Il est incompréhensiblement effrayant de croire que des fabricants de produits pharmaceutiques incluraient ce mélange dans des vaccins conçus pour des enfants particulièrement jeunes, mais l’armée prétend que c’est vrai. Après que la FDA a donné à Pfizer et Moderna la permission d’injecter des vaccins aux enfants, et que des sites de vaccination de masse pour les enfants ont commencé à apparaître dans les bastions libéraux, l’armée américaine a commencé à s’infiltrer subrepticement dans ces lieux pour collecter des flacons pour des analyses chimiques.
Mais ils ne cherchaient pas de scopolamine.
En mai, Michael Baxter a rapporté que les Chapeaux Blancs avaient trouvé et détruit un entrepôt de Moderna ; les ampoules de vaccins obtenues dans l’entrepôt contenaient des pesticides. « Big Pharma a des centaines d’entrepôts discrètement cachés à travers le pays.
Les trouver tous était impossible.
Lorsque nous avons trouvé des pyréthroïdes dans des ampoules à un seul endroit, nous avons su que ce n’était pas un incident isolé.
Ils voulaient empoisonner des enfants.
Maintenant il est évident que le complot est plus profond.
Je ne peux pas dire comment exactement nous avons obtenu les vaccins contaminés – nous les avons trouvés à New York et en Californie. » Il a déclaré que les Chapeaux Blancs avait confisqué une douzaine de flacons Moderna sur un important site de vaccination d’enfants à Massapequa, dans l’État de New York, et davantage sur un site similaire à San Bernadino, en Californie.
Les flacons ont été expédiés aux alliés des Chapeaux Blancs à l’U.S. Army Medical Research.
Cinquante pour cent contenaient des quantités appréciables de Scopolamine. A San Bernadino, 25% des vaccins contenaient des quantités significatives de la drogue. « C’est une information horrible », a dit notre source.
« Nous n’avons vraiment aucun moyen de savoir combien d’enfants ont été injectés avec cette merde. »
Les vaccinateurs en folie
Les Chapeaux Blancs, dit-il, craignent que la scopolamine, lorsqu’elle est administrée à de jeunes enfants impressionnables et malléables, les tue purement et simplement ou les contraigne à obéir aux ordres. « Nous ne parlons pas ici de nourrissons, d’accord.
Mais si un enfant de cinq ans est drogué et qu’un pédophile lui dit d’enlever ses vêtements, vous voyez le tableau ?
Il est possible que des milliers, des dizaines ou des centaines de milliers d’enfants aient reçu cette substance.
Nous n’en connaissons pas encore l’ampleur », a déclaré notre source.
Luc Boileau ,le responsable de la Santé Publique au Québec,était tout fier d’annoncer que les petits enfants pourront tous être vaccinés à partir d’aujourd’hui!Espérons que ce criminel politique finira en prison un jour!
Vous avez surement tous entendu parler de ces miraculés de l’Holocauste qui sortent d’une impossible survie …et mutisme,pour nous raconter le miracle de leur Survivance parmi nous!
En voici une nouvelle venant du biographe officiel de Vladimir Poutine…ou comment on bâtit un mythe par la propagande:
Vladimir Poutine jeune
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un soldat a reçu la permission de rentrer chez lui. Dès qu’il est arrivé sur la route près de sa maison, il a vu un camion militaire garé, chargé de cadavres, et a réalisé que l’ennemi avait bombardé sa ville. Le camion transportait des dizaines de cadavres et s’apprêtait à les transporter dans une fosse commune.
Le soldat s’est arrêté devant les cadavres empilés pour les jeter un dernier coup d’œil et a remarqué que la chaussure sur le pied de la femme ressemblait à une chaussure qu’il avait déjà achetée pour sa femme. Il s’est précipité chez lui pour vérifier où se trouvait sa femme, mais est vite retourné au camion pour vérifier le cadavre et a trouvé sa femme ! Après le choc subi par le soldat, il ne voulait pas que sa femme soit enterrée dans une fosse commune, alors il lui a demandé d’être retirée du camion pour pouvoir l’enterrer.
Pendant le transfert, on a découvert qu’elle respirait encore lentement et difficile, alors elle a été transportée à l’hôpital où on lui a donné les premiers soins et ramenée à la vie. Quelques années après l’incident et la fin de la guerre, sa femme, qui devait être enterrée vivante, est tombée enceinte et a donné naissance à un garçon nommé Vladimir Poutine. Il est l’actuel président de la Russie.
Ces « événements indésirables » deviennent de plus en plus courants, même si le complexe industriel du vaccin et les MSM les cachent totalement.
Le CDC et les MSM appellent cela « l’hésitation aux vaccins », mais il s’agit davantage de « la science des vaccins » qui montre que les piqûres de mutation du gène COVID-19 sont expérimentales, dangereuses et inefficaces. Ce n’est pas une « hésitation » si les statistiques révèlent que se faire un caillot est BEAUCOUP plus dangereux pour la majorité de la population que d’attraper le dernier coronavirus. Ce n’est pas une théorie du complot selon laquelle les injections de caillots sont au mieux expérimentales, avec des approbations « d’urgence uniquement » et des essais cliniques frauduleux qui révèlent des effets secondaires et des événements indésirables cauchemardesques.
Ce n’est pas parce que les médias grand public (fake news) ne couvrent pas les faits qu’ils ne se produisent pas tout autour de nous. Si un arbre tombe dans la forêt, mais que vous n’entendez pas ses craquements, cela ne signifie pas qu’il n’est jamais tombé. Lorsque des athlètes, des pilotes et des militaires en parfaite santé tombent morts suite à des caillots sanguins, de myocardite, de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux, quelques jours ou semaines seulement après avoir reçu une injection de thérapie génique COVID-19, il y a de bonnes raisons d’être très inquiets.
Pourquoi donner à un adolescent, un préadolescent ou un enfant un caillot mortel du virus échappé d’un labo alors qu’il n’y a pratiquement aucune chance qu’il meure du COVID ?
Même après que le CDC et la FDA admettent que les adolescents et les enfants courent un très faible risque de contracter ou de mourir de la grippe Fauci, ils continuent de pousser et de propager la vaccination pour tous, à cause de… attendez… les profits astronomiques de la vache à lait et le programme de dépopulation . C’est comme pousser le vaccin contre le VPH (virus du papillome humain), une injection pour une maladie sexuellement transmissible, à des enfants de 9 ans. C’est comme rendre obligatoire le vaccin contre le sida pour chaque terrien.
Nous avons des droits, et l’un d’entre eux est de savoir si des toxines doivent ou non être injectées dans notre sang par des médecins voyous et des scientifiques intrigants qui profitent énormément de leur médicament à la poudre de perlimpinpin. Quelle est la prochaine étape, la chimiothérapie pré-cancéreuse obligatoire pour tous ?
Le complexe industriel des vaccins a déboursé plus de 4 milliards de dollars pour les effets secondaires néfastes et handicapants et les décès induits par les vaccins au cours des deux dernières décennies, et les injections de COVID-19 sont PLUS MORTELLES que tous les autres vaccins combinés, depuis les années 1960.
Bill Gates, l’empereur des vaccins
Les deux tiers de tous les Américains ont subi un lavage de cerveau par une campagne de propagande basée sur la peur pour obtenir les piqûres COVID
Les jours de la science fondée sur des preuves sont morts en Amérique et en Europe. L’époque des freins et des contrepoids est révolue. Les agences de réglementation regorgent de gourous de Big Pharma qui établissent toutes les règles et tous les mandats en se basant sur la science zéro. Seule la peur pourrait faire que des centaines de millions d’êtres humains se retrouvent coincés avec des injections qui obstruent le sang, inondent les organes et provoquent le «syndrome de la mort subite de l’adulte».
Seule une campagne basée sur la peur pour un virus (dont l’existence n’a JAMAIS été démontrée) qui cause un taux de mortalité très inférieur à 1% pourrait convaincre les deux tiers des Américains de porter un masque antibactérien pendant deux années consécutives.
Seule une escroquerie pourrait prendre autant d’argent des contribuables et le remettre aux corrompus scientifiques, politiciens et crétins de la réglementation qui l’ont financé, conçu et propagé. Avouons-le, il n’y a RIEN de « sûr » ou « d’efficace » dans les vaccins contre la grippe Fauci. Évitez-les comme la peste.
Les 7 « événements indésirables » post-vaccin les plus effrayants de COVID-19 que les MSM et les CDC ne mentionnent jamais par crainte d’une « hésitation à la vaccination »
#1. Tomber mort subitement de « causes inattendues » alias SADS (Sudden Adult Death Syndrome) syndrome de mort subite de l’adulte
#2. Caillots sanguins étranges, longs, caoutchouteux et fibreux (bio-structures)
#3. Myocardite, battements cardiaques irréguliers et crises cardiaques
#4. Le cancer et les tumeurs éclatent à l’improviste
#5. Attraper et/ou mourir du COVID-19 ou de ses variantes
#6. Paralysie des bras, des jambes ou du visage (syndrome “Ramsay Hunt” de Justin Bieber)
Rudolf Steiner a connu, jeune, la réalité de ce qu’il nommera plus tard » le monde suprasensible « . Il cherche à établir la base philosophique de ses connaissances élargies à ce monde.
Il trouve dans l’approche goethéenne un exemple du passage de l’observation de la nature à celle du monde spirituel. C’est avec la » Philosophie de la liberté » qu’il établit en 1894 les fondements de sa recherche.
Ses investigations dans le domaine spirituel ne cesseront de se développer, apportant des connaissances sur la nature de l’homme, (corps, âme, esprit), la réincarnation et le karma (Théosophie, 1904), la cosmogonie et l’histoire de la terre (Science de l’occulte, 1910), la Christologie. Il a favorisé la création artistique (théâtre, architecture, eurythmie).
Steiner donne des conférences dans de nombreuses villes d’Europe jusqu’à la fin de sa vie, et répond aux questions concrètes qui lui sont posées.
Ainsi est lancé en 1919, le mouvement pour la triple articulation sociale (Liberté dans la vie culturelle, Égalité dans les rapports entre les êtres, Fraternité dans la vie économique), et sont donnés, de 1921 à 1924, les cours aux pédagogues (Écoles Steiner / Waldorf), aux médecins (médecine anthroposophique), aux thérapeutes (pédagogie curative) et aux agriculteurs (Agriculture bio-dynamique).
Il y a plus de cent ans, Rudolf Steiner a écrit ce qui suit :
« Dans le futur, on éliminera l’âme par des médicaments.
Sous prétexte d’un « point de vue sain » se trouvera un vaccin par lequel l’organisme humain sera traité, dès que possible, éventuellement directement à la naissance, afin que l’être humain ne puisse développer la pensée de l’existence d’âme et Esprit.
Aux médecins matérialistes sera confiée la tâche d’éliminer l’âme de l’humanité.
Comme aujourd’hui, on vaccine les gens contre cette maladie ou telle maladie, ainsi à l’avenir, on vaccinera les enfants avec une substance qui pourra être produite précisément de telle sorte que les gens, grâce à cette vaccination, seront immunisés d’être soumis à la « folie » de la vie spirituelle.
Il serait extrêmement intelligent mais il ne développerait pas une conscience et c’est le véritable objectif de certains cercles matérialistes.
Avec un tel vaccin, vous pouvez facilement faire en sorte que le corps éthérique se détache dans le corps physique.
Une fois le corps éthérique détaché, la relation entre l’univers et le corps éthérique deviendrait extrêmement instable et l’homme deviendrait un automate, car le corps physique de l’homme doit être poli sur cette Terre par une volonté spirituelle.
Alors le vaccin devient une sorte de force arymanique ; l’homme ne peut plus se débarrasser d’un sentiment matérialiste donné. Il devient matérialiste de constitution et ne peut plus s’élever au spirituel. »
Pourquoi l’armée russe a-t-elle attaqué le 24 février 2022 ?
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Pourquoi les Russes attaquent-ils à 1 contre 2 ?
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Pourquoi les Russes ont-ils lancé l’assaut contre Kiev et Kharkov ?
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Que s’est-il passé à Tchernobyl ?
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Que s’est-il passé à Energodar ?
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Quid des laboratoires biologiques US ?
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Où sont passés les 50 officiers français de Marioupol + autres officiers de l’OTAN) ?
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Que s’est-il passé à Boutcha ?
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Que s’est-il passé à Kramatorsk ?
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L’île aux serpents
Lancée dans la nuit du 23 au 24 février 2022, l’opération militaire spéciale, puisque c’est comme cela que les Russes l’ont appelée, recèle comme tout ce qui touche à la Russie, une bonne part de mystère et de nombreuses questions restées sans réponse. Nous allons tenter de répondre à certaines d’entre elles, ou du moins formuler des hypothèses, car il est bien évident qu’à ce stade des opérations et du brouillard de guerre qui l’environne, il est tout à fait impossible de répondre catégoriquement et on peut même affirmer qu’à l’issue de ce conflit – qui peut encore durer très longtemps – il est probable que certaines de ces questions ne connaîtront pas de réponses claires avant longtemps, si tant est qu’elles en reçoivent jamais. Mais cela n’empêche pas d’imaginer quelques réponses, quitte à soulever d’autres questions que d’autres essayerons de résoudre un jour.
Pourquoi l’armée russe a-t-elle attaqué le 24 février 2022 ?
Au-début de l’attaque russe ,le 24 février 2022,les tanks ukrainiens sont frappés de plein fouet par les canons russes.
Pour ceux qui suivent le dossier du Donbass depuis les origines, c’est-à-dire depuis le coup d’État du Maïdan de 2014, la bonne question serait plutôt : pourquoi les Russes ont-ils tant tardé à intervenir pour mettre un terme à ce conflit qui n’a jamais cessé depuis 2014 ? En effet, nombreuses sont les personnalités politiques et militaires qui en Russie même, critiquent le Kremlin pour n’avoir lancé l’opération spéciale qu’en 2022 alors que l’armée ukrainienne avait été battue à plate couture en février 2015 et qu’elle n’existait virtuellement plus à cette date après la cinglante défaite de Debaltsevo. La réponse la plus plausible à cette question est que la Russie n’était pas suffisamment forte en 2015 pour encaisser le contrecoup des sanctions infernales qui n’auraient pas manqué de lui être infligées comme elles le sont aujourd’hui. Il est probable qu’en 2015 l’économie russe n’aurait pas été assez résiliente pour résister à l’étranglement des sanctions. De même à cette époque l’architecture financière de la Russie était encore rudimentaire et trop dépendante de l’Occident pour faire face aux coupures du système Swift et à l’arrêt quasi complet des exportations vers l’Europe. De plus, on peut ajouter qu’en 2015, la restauration de la puissance de l’armée russe n’était pas achevée (le discours de Poutine sur les nouvelles armes russes date de 2018) et il est probable que la Russie ne s’estimait pas prête à un conflit ouvert avec l’OTAN si celui-ci avait éclaté à cette date.
Au 7 mars 2022,l’armée russe avait profondément pénétrée en Ukraine.
Les Russes ont affirmé (sans preuve dirimante pour l’instant) avoir saisi des documents dès les premiers jours de l’opération qui prouveraient que l’armée ukrainienne se préparait à donner l’assaut contre le Donbass dans les premiers jours de mars. Ce qui est établi c’est que l’état-major de Kiev avait positionné sur la ligne de front du Donbass depuis le printemps 2021 environ la moitié de son armée (plus de 150 000 hommes) et que ces troupes d’assaut étaient constituées des meilleures divisions de l’armée ukrainienne.
Le blogueur états-unien Moon of Alabama, spécialiste de géopolitique, affirme que
l’entrée de la Russie en Ukraine le 24 février 2022 visait très certainement à prévenir l’assaut de l’armée ukrainienne dans le Donbass. Le rapport du 15 février de la mission spéciale de surveillance de l’OSCE en Ukraine a enregistré 41 explosions dans les zones de cessez-le-feu. Ce chiffre est passé à 76 explosions le 16 février, 316 le 17 février, 654 le 18 février, 1413 le 19 février, un total de 2026 les 20 et 21 février et 1484 le 22 février. Les rapports de mission de l’OSCE ont montré que la grande majorité des points d’impacts de l’artillerie se situaient du côté séparatiste de la ligne de cessez-le-feu.
Ma conviction personnelle est que l’armée ukrainienne a bien tenté l’assaut contre les républiques de Donetsk et de Lugansk en avril 2021 mais que cette tentative a été brisée par l’emploi massif de techniques de guerre électronique par les Russes qui a littéralement coupé toutes les communications radio des forces ukrainiennes et provoquant de ce fait ce que l’on pourrait appeler un véritable déni de guerre. Il a fallu près d’un an pour l’OTAN et pour l’armée ukrainienne pour rebâtir un système de communication que les Russes ne pouvaient plus inhiber. Et c’est ainsi qu’intervient la mise à disposition « miraculeuse et gratuite » du réseau satellitaire STARLINK d’Elon Musk au bénéfice de Kiev – opérationnel dès le début du conflit, et sans doute bien avant – et qui a sans doute considérablement gêné l’état-major russe dans les premières semaines de l’opération et probablement aujourd’hui encore.
Pourquoi les Russes attaquent-ils à 1 contre 2 ?
Tous les spécialistes militaires vous diront que l’on n’attaque jamais avec un ratio inférieur à deux contre un, voire trois contre un de préférence, pour espérer pouvoir l’emporter. Dans le cas présent, les Russes semblent avoir lancé l’opération avec environ 150 000 hommes sur 4 secteurs différents (Kiev et Kharkov au nord, le Donbass à l’est et Kherson au sud) et cela sur une ligne de front de 2500 km). Pour mémoire, lors de la campagne de France en mai 1940, et sur un front beaucoup plus réduit, l’Allemagne attaque avec 137 divisions et un total de 2 750 000 hommes. Rien que les forces armées ukrainiennes dans le Donbass disposent d’un nombre d’hommes équivalent à l’ensemble des forces russes engagées dans l’opération. Alors pourquoi lancer l’assaut dans ces conditions ce qui a littéralement sidéré les états-majors occidentaux ?
Première observation, même si l’armée russe est indubitablement la première armée d’Europe, et de loin avec près d’un million d’hommes affectés à la défense du territoire, les forces opérationnelles de l’armée de terre ne dépassent pas 300 000 hommes et il serait très hasardeux de dégarnir toutes les frontières de la Fédération de Russie pour les engager massivement sur le théâtre ukrainien si l’OTAN décidait par exemple, d’actionner son valet japonais du côté des Kouriles. Les Russes n’ont pas oublié la leçon de 1905.
Deuxième observation, on a le sentiment que la décision d’intervention est prise dans la précipitation, probablement dans le but d’agir en premier dans une guerre préemptive afin d’éviter le massacre de populations civiles dans le Donbass dans le cas où les forces armées ukrainiennes (FAU) auraient lancé l’offensive. On se rappelle que les populations civiles du Donbass commencent à être évacuées massivement quelques jours avant le 24 février.
3ème observation, il s’agit pour les Russes d’une opération militaire spéciale et non pas d’une guerre ce qui interdit la mobilisation générale et le réveil du traumatisme de la Grande Guerre patriotique de 1941 avec ses 27 millions de morts toujours à vif dans l’esprit des Russes. La raison de ce choix politique est probablement que les dirigeants russes sont parfaitement conscients que cette guerre n’est pas une guerre contre l’Ukraine mais une guerre contre le Système occidental dans toutes ses composantes et qu’il est impératif de garder des forces sur le front économique afin de ne pas voir s’effondrer la Russie face aux sanctions occidentales. Mais il est bien clair que ce pari reposait sur une guerre courte et décisive et que sa prolongation, encouragée de toutes ses forces par l’OTAN, verra inéluctablement la transformation de cette opération militaire spéciale en situation de guerre stricto sensu avec toutes les conséquences qui en découleront, y compris pour les alliés de Kiev.
Pourquoi les Russes ont-ils lancé l’assaut contre Kiev et Kharkov ?
Dans une demeure de Kiev,au-début de mars 2022.
Bien évidemment, l’irruption des forces russes au nord sur les secteurs de Kiev et de Kharkov a contribué à fixer une part notable de l’armée ukrainienne dans cette zone ce qui a permis de soulager les fronts est et sud de l’opération. C’est un des arguments avancés par les propagandistes pro-russes pour justifier a posteriori la validité de ce choix stratégique. Si la prise rapide de tout le littoral sud qui a permis de sécuriser la péninsule de Crimée entre Kherson et Novoazovsk et de sanctuariser la mer d’Azov pourrait justifier la mise en place de cette stratégie, en revanche sur le front du Donbass, la résistance féroce des FAU jusqu’à aujourd’hui ne justifiait pas le sacrifice de milliers de soldats russes dans les batailles sanglantes à Irpin, Soumy, Kharkov et Tchernikov, d’autant moins que ces secteurs furent abandonnés quelques semaines après pour opérer une réaffectation des forces russes dans les opérations du front du Donbass.
Bien que cela ait été nié, on ne peut exclure que l’état-major général de l’armée russe ait été abusé sur l’état moral de l’armée ukrainienne et que la prise rapide de Kiev – peut-être avec des complicités internes qui auraient été déjouées par l’OTAN et le SBU – était escomptée de manière à provoquer un effondrement rapide de la résistance ukrainienne. Si cette hypothèse est vraie, on ne peut que constater qu’elle fut un dramatique échec dont la conséquence sera probablement d’aboutir à une guerre longue dont l’Ukraine sera la principale perdante.
Que s’est-il passé à Tchernobyl ?
La centrale nucléaire de Tchernobyl située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev est occupée dès le 24 février par les troupes aéroportées russes en provenance de la frontière biélorusse toute proche. Le contrôle de ce site industriel ne présente aucun intérêt stratégique ni pour l’assaut sur la capitale ukrainienne, ni même dans le déroulé de l’opération militaire spéciale car l’essentiel des efforts de contre-attaque des FAU durant le mois de mars se dérouleront plus au sud pour la reprise de l’aérodrome Antonov de Kiev et de la ville adjacente de Gostomel. Contrairement à ce qu’affirme Wikipédia, il n’y a pas eu véritablement de « bataille de Tchernobyl » car les soldats ukrainiens et les forces de sécurité présentes sur place se sont rendues très vite quasiment sans résistance et semblent même avoir collaboré, au moins partiellement, avec les forces d’occupation.
Avancée des troupes russes près des centrales de Tchernobil en mars 2022.
Néanmoins, les Russes resteront sur place jusqu’au 29 mars en établissant quelques éléments de défense autour de la centrale, notamment en creusant des tranchées sur la périphérie sud. Qu’est-ce qui a poussé l’armée russe à envoyer quelques-unes de ses meilleures troupes sur un site hautement contaminé ? L’hypothèse la plus vraisemblable est qu’elle avait en projet d’empêcher les Ukrainiens de fabriquer une bombe nucléaire « sale » élaborée à partir de déchets radioactifs. Cette conjecture complotiste doit être examinée à l’aune des déclarations de Volodymir Zelensky le 18 février 2022 lors de la 58ème conférence de Munich sur la sécurité où il déclare très clairement que l’Ukraine est prête à remettre en question son statut de puissance non-nucléaire en menaçant de dénoncer le Mémorandum de Budapest. Le régime de Kiev avait-il déjà commencé à travailler à la mise au point d’une bombe atomique à partir des déchets radioactifs de la centrale de Tchernobyl ? On ne peut pas l’exclure, ni l’affirmer non plus, mais la question suivante au sujet de la prise de contrôle de la centrale d’Energodar apportera peut-être quelques éclaircissements.
Que s’est-il passé à Energodar ?
Ville située sur la rive gauche du Dniepr au sud de Zaporijia, Energodar est une cité moderne sur laquelle a été construite la plus puissante centrale nucléaire d’Europe. Comme Tchernobyl, la ville et la centrale d’Energodar passent sous contrôle russe – malgré le démenti du maire Dmitri Orlov – dès le 26 février. Dans un article daté du 25 mai 2022 le journaliste étatsunien du Wall Street Journal Laurence Summer affirme que le chef de l’AIEA (Agence internationale de l’Energie Atomique) Rafael Rossi aurait déclaré à Davos que la centrale nucléaire recelait 30 tonnes de plutonium et 40 tonnes d’uranium enrichi. Selon le degré d’enrichissement de ce dernier, il aurait été assez simple pour l’Ukraine de reconstituer tout un stock d’armes nucléaires avec le soutien occidental, ce qui était un risque que les Russes ne pouvait pas tolérer. Ce qui est sûr, c’est que dès le 4 mars, les forces spéciales ukrainiennes – peut-être assistées de SAS britanniques – tentent de reprendre le contrôle de la centrale afin d’empêcher le transfert en Russie des stocks de plutonium et d’uranium.
Selon le chercheur Thierry Meyssan « le plutonium est vendu entre 5 000 et 11 000 $ le gramme. 30 tonnes achetées au prix coûtant, cela représente 150 milliards de dollars. Le prix de l’uranium dépend de son degré d’enrichissement. À moins de 5 %, il ne peut être utilisé qu’à usage civil et doit atteindre au moins 80 % pour un usage militaire. Ignorant son degré d’enrichissement, on ne peut évaluer son prix. La saisie par la Russie de ce stock non-déclaré rembourse probablement l’ensemble des sanctions prises contre elles. »
Le président du Réseau Voltaire poursuit : « L’information dont nous disposons soulève plusieurs questions : depuis quand l’Ukraine, qui avait cédé à la Russie tous ses stocks de l’époque soviétique, détient-elle ces matériaux ? D’où viennent-ils et qui les a payés ? Subsidiairement : quel est le taux d’enrichissement de l’uranium et qui l’a enrichi ? ».
Ces questions restent en suspens et ne manquent pas d’interroger sur le rôle réel qu’a joué l’AIEA dans cette affaire.
Quid des laboratoires biologiques US ?
Dès la chute de Viktor Yanukovitch en 2014, l’OTAN renforce son emprise sur l’Ukraine et met en place un réseau d’une trentaine de laboratoires biologiques dont des documents récupérés par l’armée russe dès le début des opérations exposent qu’y étaient réalisées « des expériences extrêmement dangereuses visant à renforcer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles en recourant à la biologie de synthèse ». Les États-Unis, après avoir nié l’existence de ces laboratoires, ont affirmé qu’il s’agissait d’un programme visant à détruire les armes biologiques que l’Union soviétique aurait fabriquées et stockées en Ukraine. Pour la Russie au contraire, le Pentagone faisait sous-traiter en Ukraine – comme il le fait également en Géorgie, au Kazakhstan et ailleurs – des recherches sur des vecteurs biologiques interdits par la Convention sur l’interdiction des armes biologiques de 1972.
Malgré les tentatives américaines d’effacer toutes traces de ces recherches en ordonnant la destruction des souches et des documents y afférents dès le début de l’invasion, des sources russes affirment que des expériences auraient été menées sur des malades mentaux à l’hôpital psychiatrique n° 1 (dans la ville de Streletchyé, oblast de Kharkov) et qu’un agent tuberculeux aurait été manipulé pour infecter la population du district de Slavianoserbsk (République populaire de Lougansk). Ce qui semble avéré également serait la participation de Hunter Biden, fils du Président US, dans ces expériences comparables aux pires abominations nazies.
En effet, selon des médias états-uniens :
Environ un an après que les fonds d’investissement de Hunter Biden ont investi de l’argent dans Metabiota, des représentants de la société ont assisté à une réunion en octobre 2016 impliquant des responsables militaires américains et leurs homologues ukrainiens pour discuter de « la coopération dans la surveillance et la prévention des maladies infectieuses particulièrement dangereuses, y compris les maladies zoonotiques en Ukraine et dans les pays voisins ». Les contrats gouvernementaux corroborent également la relation de travail entre Metabiota, les laboratoires ukrainiens et le département américain de la Défense, l’entreprise ayant reçu une subvention de 18,4 millions de dollars de l’agence américaine en 2014.
Alors ? Complotisme ? Propagande russe ? Hystérie ? Nous vous laissons juge.
Où sont passés les 50 officiers français de Marioupol + autres officiers de l’OTAN) ?
La présence de milliers d’occidentaux dans les rangs de l’armée ukrainienne et cela bien avant le début du conflit, est parfaitement documentée : Instructeurs de l’OTAN, mercenaires, conseillers divers, forces spéciales… et il est même établi que notre Gendarmerie nationale a fourni quelques instructeurs aux FAU et peut-être même au régiment Azov, au moins durant l’année 2021.
Alors d’où vient cette rumeur sur la présence d’officiers français à Marioupol ? Dès la mi-mars 2022, l’encerclement de la ville est achevé et des rumeurs font déjà état de la présence de nombreux occidentaux (Canadiens, Britanniques, Américains, Français, Israéliens…) présents aux côtés des FAU et du célèbre régiment Azov qui défendent la ville. Le 30 mars, alors que les bruits enflent sur la présence de soldats français (des photos trouvées sur les réseaux sociaux montrent des insignes de la Légion étrangère française et des bérets verts trouvés dans les ruines de la ville), on apprend que le général Eric Vidaud, directeur du renseignement militaire est brutalement limogé alors qu’il n’est en poste que depuis 7 mois.
Durant tout le mois d’avril des pressions très fortes sont exercées par les occidentaux contre les Russes (le président français en première ligne sur ce sujet) pour obtenir un couloir humanitaire afin d’évacuer les « civils » de Marioupol. Devant le refus obstiné des Russes de laisser partir, non pas les civils mais les gros poissons (on a parlé d’un général canadien et d’un amiral US) enfermés dans l’usine Azovstal, plusieurs opérations de sauvetage par hélicoptères et même par voie maritime seront tentées et aboutiront toutes à des échecs sanglants. Selon les sources, entre 2 et 8 hélicoptères seront abattus lors des tentatives d’extraction. Lors de l’une d’entre elles, deux officiers français auraient été retrouvés morts dans la carlingue calcinée d’un des aéronefs. Alors d’où vient cette rumeur sur la présence des 50 officiers français de Marioupol ? L’affaire prend véritablement de l’ampleur lorsque le Secrétaire général du parti nationaliste turc VATAN, Özgür Bursal?, tient une conférence de presse au siège de son parti à Ankara le vendredi 22 avril 2022 en annonçant que « Macron avait laissé mourir plus de 50 officiers français en Ukraine ». Le Turc affirme tenir cette information de source russe de haut niveau.
Il est évident que ce type de révélation à quelques jours de la présidentielle française aurait eu un impact direct sur l’issue du scrutin et qu’il était crucial pour l’Élysée de maintenir le couvercle sur cette affaire, au moins jusqu’à l’issue de l’élection.
Quoi qu’il en soit, le 18 mai les derniers défenseurs d’Azovstal commencent à se rendre après deux mois de siège et de nombreuses vidéos circulent sur la Toile montrant le spectacle de la reddition. Si une photo présente de manière présumée l’amiral US Eric Olson (affirmation démentie par les médias aux ordres mais ni confirmée ni infirmée par l’armée russe), plus aucune trace de mercenaires ou d’officiers occidentaux n’apparaît dans la presse russe officielle. Seules les rumeurs continuent de plus belle sur les réseaux sociaux. Et parmi celles-ci, l’une d’entre elles affirme que les officiers de l’OTAN qui voulaient se rendre ont été exécutés par les fanatiques du régiment Azov qui ne voulaient pas entendre parler de reddition. Ce qui est certain, c’est que plusieurs centaines de cadavres (certaines sources parlent de plus de 200 corps) ont été retrouvés dans les sous-sols de l’usine dans des camions frigorifiques qui ne fonctionnaient plus. Des Français font-ils partie du lot ? Seuls les Russes ont la réponse à cette question. Sont-ils au contraire sortis vivants et feront-ils l’objet d’âpres négociations entre l’OTAN et le Kremlin lorsque la diplomatie reprendra ses droits ? Seul l’avenir nous le dira, peut-être…
Que s’est-il passé à Boutcha ?
Avec l’affaire de Boutcha, nous entrons clairement dans la propagande de guerre de bas étage et qui paradoxalement se démonte aujourd’hui plus facilement, grâce en partie aux réseaux sociaux, que les histoires de bébés crucifiés aux portes des granges par l’armée prussienne en 1914.
Il faut dire que dans cette affaire, la précipitation et l’amateurisme des faussaires ont permis d’éventer rapidement la supercherie.
Tout d’abord la chronologie même des événements ne colle pas avec la réalité : le 30 mars les soldats russes évacuent la ville et dès le lendemain, le 31 mars, le maire de Boutcha hilare devant une caméra, le confirme et précise même qu’il n’a aucun mort à déplorer dans sa ville ce dont il se réjouit, bien évidemment. Le même jour, les néo-nazis du régiment Azov entrent dans Boutcha et le 4 avril est publiée dans le New-York Times une photo satellite datée du 19 mars, qui montre une rue jonchée de cadavres. La photo, diffusée aux médias occidentaux, a été présentée comme preuve d’un « crime de guerre commis par les troupes russes en Ukraine ». Mais des experts établiront que la photo n’a pas été prise le 19 mars, quand l’armée russe se trouvait encore dans la ville mais le 1er avril, deux jours après qu’elle l’ait évacuée. La date et l’heure exacte de l’image ont été calculées par le programme SunCalc sur la base de l’inclinaison du soleil au-dessus de l’horizon et donc de la direction des ombres. Dans l’image satellite publiée par le New York Times, l’angle du Soleil est de 42 degrés. Cela signifie que la photo satellite a été faite à 11h57 GMT le 1er avril.
Par la suite, les expertises réalisées dans le cadre de l’enquête internationale chargée de démontrer la réalité du prétendu crime de guerre commis par la Russie, concluront au fait que la plupart des cadavres de Boutcha présentaient des blessures par des fléchettes contenues dans des obus utilisés par l’armée ukrainienne alors que les autorités de Kiev affirmaient que tous les civils avaient été exécutés avec des armes automatiques.
Fin de la manipulation et silence radio désormais sur les médias de grand chemin au sujet du « massacre de Boutcha ».
Que s’est-il passé à Kramatorsk ?
Dans cette autre affaire de manipulation où un missile a été lancé le 8 avril 2022 sur la gare de Kramatorsk juste après que les autorités ukrainiennes aient annoncé que des trains d’évacuation étaient à disposition des habitants et où une foule importante de civils était assemblée dans la gare (plusieurs dizaines de morts). Il y a là deux objectifs qui sont poursuivis : outre la volonté de présenter un agresseur russe commettant des crimes de guerre aux yeux de l’opinion publique mondiale, il y avait la volonté d’empêcher les populations du Donbass de quitter les villes où elles servent de bouclier humain aux FAU en les décourageant de partir par le train (pour les nombreuses familles qui ne disposent pas de véhicules).
Là encore, à l’heure des réseaux sociaux, après l’effet d’annonce, il est plus facile de faire circuler l’information et quelques minutes après l’attentat, une photo est reprise sur la Toile où l’on peut voir très nettement le numéro de série du missile Tochka-U (?91579 en russe) qui a frappé la gare ferroviaire. Ce missile provient d’un stock clairement identifié comme appartenant à l’armée ukrainienne. Seules les FAU disposent de missiles Tochka-U. L’armée russe n’utilise plus cette arme depuis 2019. Les Républiques Populaires de Donetsk et de Lugansk ne l’ont jamais utilisée. Il s’agit là de manière plus qu’évidente d’un crime de guerre accompli par le régime de Kiev contre sa propre population dans le but de blâmer la Russie.
Seuls ceux qui ne connaissent pas le degré de haine et de mépris dans lequel sont tenus les habitants du Donbass par les militants nationalistes et suprémacistes ukrainiens pourront s’étonner de voir une armée tirer délibérément sur son « propre » peuple.
L’île aux serpents (Ile Zmeiny)
Cet îlot minuscule situé en Mer Noire à une cinquantaine de kilomètres des côtes ukrainiennes et roumaines est d’une importance stratégique majeure dans le conflit actuel car la possession de ces arpents de terre permet à celui qui les contrôle de verrouiller l’accès à Odessa, c’est-à-dire au seul port dont dispose encore Kiev et surtout de surveiller toute la partie ouest de la Mer Noire où deux pays de l’OTAN sont présents, Bulgarie et Roumanie, cette dernière étant particulièrement active dans le conflit, notamment dans le cadre de la future très probable agression de l’OTAN contre la République Moldave du Dniestr, entité séparatiste pro-russe mieux connue sous le nom de Transnistrie et située entre la Moldavie et l’Ukraine.
Au-delà de l’intérêt stratégique pour le contrôle de cette île, il y a eu également des rumeurs sur la présence d’un laboratoire biologique sur l’île des Serpents mais les sources disponibles ayant relaté l’information sont plutôt sujettes à caution.
En revanche, la volonté de l’OTAN de reprendre le contrôle de cette île à tout prix découle clairement des moyens engagés – et perdus -. Petite chronologie des événements :
Dès le matin de l’offensive, le 24 février 2022, l’île est prise par la marine russe. Le récit de la prise de cet îlot stratégique sera l’occasion du premier bobard de guerre car selon le ministère ukrainien de la défense, les treize garde-frontières présents sur l’île auraient résisté jusqu’à la mort en refusant l’ultimatum d’un navire russe qui leur demandait de se rendre. Mais deux jours plus tard, la diffusion sur la Toile des photos de la reddition des gardes-frontières contraint les autorités ukrainiennes à annoncer que leurs soldats sont bien en vie et ont été capturés par les Russes. Une image satellite prise le dimanche 27 mars 2022 par Maxar Technologies montre l’île des Serpents dont certains bâtiments sont endommagés, ainsi qu’un navire de débarquement de classe Ropoutcha de la marine russe ancré près de l’île. Des frappes militaires russes ont donc bien eu lieu, mais d’ampleur limitée, en préalable à l’occupation de l’île. Fin mars 2022, les garde-frontières ukrainiens (il y en avait 82 et non pas 13) ont été libérés lors d’un échange contre des prisonniers russes détenus par l’Ukraine.
Le communiqué du Ministère de la Défense russe publié le 9 mai 2022 (date anniversaire de la victoire de l’Union soviétique contre l’Allemagne) fait état des faits suivants :
Selon les informations mises à jour, 6 hélicoptères Mi-8 et Mi-24 ont été détruits pendant la nuit près d’Artsiz dans la région d’Odessa près de l’aérodrome militaire de Chervonoglinskoe par des missiles de haute précision Onyks du système de missiles côtiers Bastion. …
Le 7 mai, sur ordre direct de Zelensky, l’état-major ukrainien, avec l’implication directe de conseillers américains et britanniques, a planifié une provocation majeure pour s’emparer de l’île de Zmeiny.
Au cours des deux derniers jours, le régime de Kiev a fait plusieurs tentatives désespérées d’assauts aériens et maritimes sur l’île de Zmeiny, qui est importante pour le contrôle de la partie nord-ouest de la mer Noire.
La provocation ukrainienne a été déjouée grâce à l’action compétente d’une unité des forces armées russes sur l’île. L’ennemi a subi de lourdes pertes.
4 avions ukrainiens, dont 3 Su-24 et 1 Su-27, 3 hélicoptères Mi-8 avec des parachutistes à bord, et 1 hélicoptère Mi-24 ont été abattus en vol pendant que l’armée repoussait les attaques contre l’île de Zmeiny.
En deux jours, 29 drones ukrainiens ont été abattus en vol, dont 8 drones d’attaque Bayraktar TB-2. De plus, 4 drones Bayraktar ont été abattus cet après-midi.
Par ailleurs, trois bateaux d’assaut amphibies ukrainiens blindés transportant du personnel de la marine ukrainienne ont été détruits lors d’une tentative de débarquement dans la nuit du 8 mai.
Suite à la provocation irréfléchie de Zelensky, plus de 50 saboteurs ukrainiens ont été tués en mer et sur la côte lors du débarquement et des tentatives de consolidation sur l’île.
24 corps de militaires ukrainiens morts ont été abandonnés sur le rivage de l’île de Zmeiny.
Côté russe, les pertes sont également sensibles puisqu’au moins deux navires de la Flotte de la Mer Noire ont été coulés (probablement par les missiles sol-mer ou air-mer) soit à proximité immédiate de l’île, soit au large de celle-ci.
Il est peu probable que les restes archéologiques du temple d’Achille découvert sur cette île pélagienne soient la raison principale des moyens très lourds engagés par les deux parties pour conserver ou reprendre le contrôle de ce bout de terre aride. Sa position-clé à une époque où les radars, la guerre électronique et les missiles à capacité stratégique jouent un rôle majeur dans la conduite de la guerre, suffit largement à expliquer l’intérêt majeur que représente ce bout de terrain situé aux confins des frontières de l’OTAN dans la guerre en cours entre la Russie et l’Occident.
Enfin pour conclure et au rebours de certains propagandistes pro-russes exagérément optimistes, et malgré les succès tactiques de l’armée russe obtenus dans le Donbass depuis son repositionnement du mois d’avril et son indubitable supériorité aérienne et de capacité d’artillerie, la lenteur extrême de l’avancée russe sur le front est et la stagnation quasi complète sur les autres fronts démontrent que le Kremlin ne pourra échapper à une mobilisation générale s’il veut l’emporter. La guerre d’Ukraine est une guerre existentielle pour la Russie comme pour l’Occident. Nous n’en sommes qu’au début et les peuples d’Europe n’ont pas fini de souffrir. Sursum corda !
Moment où deux avions de chasse ukrainiens bombardent l’île aux serpents occupée par la Russie
Au moment où deux avions de combat ukrainiens Su-27 Flanker bombardent l’île aux serpents occupée par la Russie, provoquant deux explosions secondaires majeures
(Dayly Mail,le 7 mai 2022)
Des images diffusées samedi montrent des Su-27 Flankers de l’armée de l’air ukrainienne frappant des installations russes lors d’un bombardement à grande vitesse de Snake Island
Un drone ukrainien Bayraktar TB2 a capturé deux Su-27 volant à basse altitude depuis le sud, larguant plusieurs bombes ainsi que des fusées éclairantes de contre-mesure infrarouges
Le raid audacieux a semblé frapper directement le complexe principal de l’île et les bâtiments au-dessus de la jetée
Après les frappes initiales, il semble y avoir au moins deux explosions secondaires majeures, ce qui pourrait signifier que les bombes ont touché une zone de munitions
L’incroyable attaque survient après que l’Ukraine a affirmé qu’un drone TB2 avait détruit un navire de débarquement russe sur Snake Island
Des images incroyables capturent le moment où deux avions de chasse ukrainiens ont bombardé l’île aux serpents occupée par la Russie.
Des images diffusées samedi montrent des Su-27 Flankers de l’armée de l’air ukrainienne en train de frapper des installations lors d’un bombardement à grande vitesse de Snake Island, qui a été saisi par les forces russes plus tôt cette année.
Un drone ukrainien Bayraktar TB2 a capturé deux Su-27 volant à basse altitude au-dessus de l’île depuis le sud, avant de larguer plusieurs bombes et fusées éclairantes de contre-mesure infrarouge, a rapporté TheDrive.com.
L’approche sud de l’île était une mesure stratégique des forces ukrainiennes, car les défenseurs russes sur l’île se concentreraient très probablement sur la recherche du nord et de l’ouest vers la côte ukrainienne, selon The Drive.
Des images diffusées samedi montrent des Su-27 Flankers de l’armée de l’air ukrainienne frappant des installations russes lors d’un bombardement à grande vitesse de Snake Island
Un drone ukrainien Bayraktar TB2 a capturé deux Su-27 volant à basse altitude depuis le sud, larguant plusieurs bombes ainsi que des fusées éclairantes de contre-mesure infrarouges
Le raid audacieux a semblé frapper directement le complexe principal de l’île et les bâtiments au-dessus de la jetée.
Après les frappes initiales, il semble y avoir eu au moins deux explosions secondaires majeures, ce qui pourrait signifier que les bombes ont touché une zone de stockage de munitions ou de carburant, a rapporté The Drive.
L’attaque audacieuse vient après l’ukraine revendiqué un drone TB2 a détruit un navire de débarquement russe sur l’île.
Samedi, l’Ukraine a montré une vidéo prétendant être un drone militaire frappé sur un navire de débarquement russe fournissant un système de missiles anti-aériens TOR à Snake Island.
Les images semblent montrer la destruction d’une grande péniche de débarquement de type Serna lors d’une frappe aérienne.
« Les unités ennemies restant sur Snake Island restent sans couverture aérienne et seront détruites et brûlées comme des cafards ou des sauterelles », a déclaré le responsable ukrainien Anton Gerashchenko.
D’autres rapports ont indiqué que la péniche de débarquement avait été touchée par un drone militaire ukrainien Bayraktar TB2.
Le raid audacieux a semblé frapper directement le complexe principal de l’île et les bâtiments au-dessus de la jetée
Après les frappes initiales, il semble y avoir au moins deux explosions secondaires majeures, ce qui pourrait signifier que les bombes ont touché une zone de munitions ou de carburant.
Cette image satellite prise par Planet Labs PBC montre une épaisse fumée noire s’élevant après une frappe présumée de drone ukrainien sur des positions russes sur Snake Island, en Ukraine, dans la mer Noire
La grande péniche de débarquement de type Serna quelques instants après la frappe du missile par le drone Bayraktar TB2. « Les unités ennemies restant sur Snake Island restent sans couverture aérienne », ont déclaré les Ukrainiens
Des images en noir et blanc montraient de petites figures humaines se déplaçant sur le navire de débarquement quelques instants avant qu’un éclair blanc n’envahisse l’engin. Les personnages continuent de se déplacer sur l’engin après qu’il ait été touché.
Les images montraient également une attaque contre un bâtiment sur Snake Island. Ce qui semble être du personnel russe est vu en train de patrouiller autour du bâtiment lorsqu’il est lui aussi soufflé du ciel.
Les images de l’impact sur le navire n’étaient pas datées. Après la grève, on a vu des gens se déplacer sur le navire.
La classe Serna – désignation russe Projet 11770 – est un type de péniche de débarquement à cavité d’air construite pour la marine russe. Douze bateaux ont été construits entre 1994 et 2014.
En mars, les forces russes ont lancé une invasion à grande échelle de l’île, située à quelques kilomètres de la côte roumaine.
L’île est stratégiquement importante car elle permet à la Russie de revendiquer des eaux territoriales s’étendant sur 12 milles marins au large.
Ils couvrent d’importants canaux de navigation vers les villes portuaires d’Odessa, Mykolaïv et Kherson.
Après avoir pris l’île, la Russie a coupé les canaux de navigation, isolant l’Ukraine des marchés internationaux et privant son économie de revenus commerciaux vitaux alors qu’elle cherche à se défendre.
En mars, un Un clip audio a été partagé en ligne d’un officier d’un navire militaire russe disant aux gardes ukrainiens gardant Snake Island de « déposer les armes immédiatement pour éviter des effusions de sang et des morts injustifiées », ajoutant « sinon vous serez bombardé ».
On peut alors entendre les gardes parler entre eux, se mettre d’accord « ça y est », avant de répondre à la marine russe en disant : « Navire de guerre russe, va te faire foutre ».
Source Dayly Mail
Par Emmanuel Leroy
Président de l’Institut 1717 – Pour une nouvelle alliance franco-russe
Le 24 juin, au groupe de réflexion de l’Institut Hudson, l’ancien chef de la CIA et secrétaire d’État du président Trump, Mike Pompeo, a prononcé un discours de plus de 5000 mots, déclarant que l’Amérique a une mission assignée par Dieu pour contrôler le monde, afin de préserver la liberté et la démocratie pour tous, et que la victoire contre la Russie et la Chine est donc obligatoire pour les États-Unis et leurs alliés, non seulement pour servir Dieu mais aussi pour servir le Peuple de Dieu, car « le bien-être économique des familles américaines est essentiel pour les États-Unis. » L’Amérique mène le combat partout dans le monde, tant comme puissance militaire que comme puissance économique » ; et, ainsi, « Nous devons agir de concert avec nos alliés pour apporter une clarté stratégique, indubitable à la fois pour Vladimir Poutine et Xi Jinping. Il faut empêcher la formation d’un colosse paneurasien incorporant la Russie, mais dirigé par la Chine. Pour ce faire, nous devons renforcer l’OTAN. En outre, « l’Union AUKUS [l’alliance militaire asiatique récemment créée par les États-Unis et le Royaume-Uni] devrait être intégrée à cette alliance de sécurité élargie », et que l’OTAN devienne une alliance mondiale contre la Russie et la Chine, afin de préserver le leadership mondial de l’Amérique. Son argument de base est que c’est soit nous, soit eux, et ils doivent être conquis, parce que Dieu le veut, et nous servons Dieu.
Mike Pompeo est à gauche sur cette photo.
Pompeo n’a pas pensé que la troisième guerre mondiale entraînerait des sacrifices pour l’un des peuples de Dieu, mais plutôt que gagner cette guerre sera nécessaire pour la sécurité et la prospérité futures des peuples d’Amérique, et de tous les pays qu’elle dirigera.
L’actuel secrétaire d’État américain, Antony Binken, ou même le président Biden lui-même, auraient pu prononcer ce même discours par eux-mêmes, avec remarquablement peu de modifications, car les croyances qu’il exprime sont courantes – et pas SEULEMENT aux États-Unis, mais aussi au Royaume-Uni, et même dans la majeure partie de l’Europe (à l’exception de la Russie et de la Biélorussie).
Voici les points saillants de son discours (y compris, sans commentaire, ses nombreux mensonges historiques, car c’est sa façon ordinaire d’écrire (et de parler de manière improvisée). Ces extraits sont tirés du texte qu’il a lui-même écrit, avant qu’il ne prononce le discours complet, depuis son pupitre, dans cette institution du complexe militaro-industriel, le 24 juin.
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Mike Pompeo avec Justin Trudeau
L’Amérique et les nations du monde ne peuvent pas continuer à prétendre que la guerre en Ukraine peut se terminer par une paix négociée, ce qui apaise la Russie. Car une telle paix ne se négocie pas avec Vladimir Poutine. L’Ukraine doit gagner cette guerre. Elle doit gagner cette guerre de manière décisive si elle veut réaliser la paix, l’indépendance et la liberté. Idem pour l’Europe. …
Cette guerre, la guerre de Poutine, vise à éliminer l’Ukraine en tant que nation souveraine et en tant que peuple. L’Ukraine doit être intégrée au nouvel Empire russe qui cherche à devenir une autre Union soviétique. Neuf, comptez-les, neuf présidents américains de chacun de nos partis politiques. Neuf présidents américains ont démembré l’Empire soviétique à d’énormes coûts humains, pour lui permettre même de commencer à être une reconstitution impensable.
L’assaut de guerre illégal de Poutine représente un génocide planifié, qui est l’anéantissement délibéré d’un peuple, tel que défini par les Nations Unies de 1948. Bien que chaque génocide soit différent et unique, comme celui qui se déroule au Xinjiang. Ce génocide auquel nous assistons aujourd’hui est comme l’Holodomor conçu par Staline qui a tué des millions d’Ukrainiens et il doit être nommé pour être combattu. …
Poutine peut être malade ou non, mais ce qui est certain, ce qui est certain, c’est qu’il ne peut pas contenir sa fureur meurtrière. Le fait qu’il dirige toujours un pays illustre le déclin de la Russie dans l’abîme de la folie. …
À la fois meurtrier de masse et tueur en série. Poutine c’est ça. Je prie pour que la Russie récupère son âme, l’âme de son pays. Mais elle ne peut pas le faire tant qu’elle est dirigé par un homme qui ne manifeste aucune inquiétude pour l’horrible carnage qu’il a commis, ni aucune inquiétude pour son propre peuple.
Poutine a ce rêve, rétablir un empire perdu. Si l’Amérique se comporte correctement, cela ne se produira pas. Et nous le savons, nous savons que les rêves des dictateurs deviennent vite des cauchemars. …
Je suis convaincu que l’Amérique et l’Occident doivent reconnaître la centralité de l’énergie des hydrocarbures dans la géopolitique mondiale et, en fait, dans la capacité de l’homme, la capacité de l’humanité à s’adapter à une pierre angulaire de la vie. …
Si l’administration actuelle avait maintenu la domination énergétique américaine plutôt que de se prosterner devant les radicaux, l’Amérique aurait pu montrer la voie en assurant les besoins mondiaux en hydrocarbures pendant cette guerre. Mais parce que l’Amérique a renoncé à ce rôle vital, la guerre en Ukraine aggrave la situation que les consommateurs ressentent aujourd’hui pour rafraîchir leur logement et conduire leur véhicule. …
Ces nations ont été libérées de leurs chaînes en 1991 suite à l’effondrement de l’Union soviétique. Et nous ne laisserons aucun d’entre eux être repris par la Russie. …
Je crois que l’Ukraine a trouvé son [George] Washington dans l’incarnation d’un seul homme. Il s’appelle Volodymyr Zelensky. …
L’Amérique et les nations du monde ne peuvent pas continuer à prétendre que la guerre en Ukraine peut se terminer par une paix négociée, ce qui apaise la Russie. Car une telle paix ne se négocie pas avec Vladimir Poutine. L’Ukraine doit gagner cette guerre. Elle doit gagner cette guerre de manière décisive si elle veut réaliser la paix, l’indépendance et la liberté. Idem pour l’Europe. …
Mike Pompeo ou le Rêve de l’hégémonie américaine sur le monde!
Cette guerre peut être gagnée si l’Amérique et nos alliés fournissent à Kyev une gamme de nos armes conventionnelles les plus performantes. L’intrépidité est nécessaire pour mettre fin à la guerre en Ukraine, le sérieux de l’objectif. La solidarité de l’Otan est essentielle L’Allemagne et la France ne doivent céder à aucune des volontés du Kremlin. L’Amérique et la Grande-Bretagne ont fourni plusieurs systèmes de lancement de fusées. …
Nous ne devons pas donner crédit à la fausse affirmation de la Russie selon laquelle elle pense que ses frontières sont menacées. C’est de la bêtise. …
Je crois profondément que la faiblesse qui s’est exprimée dans le retrait indiscipliné des États-Unis d’Afghanistan a été interprétée par Vladimir Poutine comme un feu vert. …
En tant que secrétaire d’État, je me suis appuyé sur mon travail de directeur de la CIA pour aider le président Trump à formuler des conditions concrètes qui auraient permis des réductions de forces et un retrait d’Afghanistan, mais sans la débâcle. …
Nous connaissons l’intention de la Chine. Elle a l’intention de dominer le développement des infrastructures mondiales grâce à son initiative « la Ceinture et la Route ». Mais c’est un subterfuge. C’est un leurre. L’initiative chinoise « la Ceinture et la Route » est une forme d’impérialisme. C’est la manifestation d’une intention corrompue de piéger les pays moins développés avec des promesses de prêts et d’améliorations des infrastructures. …
Tous les présidents depuis Truman ont cru que l’existence de Taiwan était cruciale pour la défense de l’Amérique. J’y crois de tout mon cœur. La loi de 1970 sur les relations avec Taiwan exige que nous maintenions les capacités défensives de Taiwan pour contrecarrer une attaque, mais nous risquons maintenant de devenir complaisants. La prise de Taïwan accorderait les objectifs suivants à Pékin : elle réduirait sévèrement l’influence américaine dans l’Indo-Pacifique. …
Notre relation avec Taïwan doit être renforcée à chaque instant. Taïwan est devenue un brillant exemple de démocratie pour les peuples asiatiques et un espoir pour toute l’Asie. …
Au cœur du bien-être économique des familles américaines se trouvent des États-Unis qui mènent la danse. Ils la mènent partout dans le monde, tant en puissance militaire qu’en puissance économique. …
J’espère que mes paroles d’aujourd’hui galvaniseront le soutien américain à l’Ukraine et à l’Europe, car une telle aide est essentielle si nous voulons appliquer les politiques de sécurité nationale qui accordent une importance primordiale à l’intérêt public américain. …
Nous devons agir de concert avec nos alliés pour parvenir à une clarté stratégique, indubitable à la fois pour Vladimir Poutine et Xi Jinping. Il faut empêcher la formation d’un colosse paneurasien incorporant la Russie, mais dirigé par la Chine. Pour ce faire, nous devons renforcer l’OTAN. …
Au-delà de notre orientation géostratégique actuelle, les États-Unis doivent aider à la construction des trois phares de la liberté. Ces balises devraient être centrées sur les nations qui ont de grands conflits : l’Ukraine, Israël et Taïwan. Ils peuvent être les plaques tournantes d’une nouvelle architecture de sécurité qui relie les alliances de nations libres à l’échelle mondiale, renforçant les forces de chaque État membre, dans le temps, reliant ces trois bastions à l’OTAN, ainsi que le nouveau cadre de sécurité élargi pour l’Indo-Pacifique et former une alliance mondiale pour la liberté. Cela profitera à l’Amérique.
« Le besoin de ce réseau d’alliances est évident et ne peut pas venir trop tôt. Le monde est devenu trop petit pour que les pays libres ne fassent pas partie de quelque chose de plus grand, qui préviendra les conflits armés plutôt que d’y réagir. …
Le peuple américain s’est engagé à voir l’Ukraine émerger de cette guerre comme une nation indivise qui sera un phare pour tous, pour montrer au monde la primauté de la liberté, de la détermination et de l’amour. Merci et que Dieu vous bénisse. …
Source : U.S.-Led Holy War to Conquer Russia and China Declared by Pompeo
Septembre 2020-Les troupes turques bombardent des villages à travers Idlib, pas beaucoup de bombardements, juste assez. Ensuite, ils se présentent pour évacuer ceux qu’ils viennent de bombarder, avec Reuters, Al Jazeera et d’autres équipes médiatiques avec eux.
Aout 2020,l’armée turque soutenait les rebelles à Idlib.
Ensuite, les médias accusent la Syrie d’une crise humanitaire avec l’espoir que Trump soutiendra le jeu des Frères musulmans contre la Russie et la Syrie.
La vraie histoire est une vieille histoire, une société secrète, qui traverse les 3 religions du livre, ce qui explique pourquoi les évangélistes chrétiens, les wahhabistes saoudiens et les extrémistes sionistes sont unis à la hanche contre la démocratie à travers la planète.
Pourquoi Erdogan soutient-il Al-Qaïda contre la Russie et la Syrie? Quel est le lien entre eux?
Le dictateur Erdogan de Turquie entouré de ses gardes du corps…On remarquera le style particulier!
Tous deux s’opposent au «Baasisme», un mouvement anti-maçonnique qui a pris racine en Égypte sous Nasser, en Syrie sous les Assad et en Irak sous Sadam. Kadhafi?
Il a reconnu la franc-maçonnerie à l’intérieur de l’islam et en particulier, les Frères musulmans, financés par l’Arabie saoudite et le Qatar, comme une forme de sionisme. Le sionisme n’est pas juif, c’est une ramification de la franc-maçonnerie qui adore les anciens dieux, et ce seul dieu qu’ils placent au-dessus de tout.
Vous voyez, toute nation qui s’oppose au régime franc-maçon-Rothschild, avec la banque centrale en place et l’esclavage par dette, gaze son propre peuple et doit être nettoyée et asservie par des terroristes, comme cela a été fait en Syrie et en Irak, afin de jouir de la liberté et de la démocratie.
Al-Qaïda est un groupe de franc-maçonnerie de rite écossais, créé initialement sous Gladio, le programme de l’OTAN datant des années 1970. Erdogan est un franc-maçon de rite écossais, un islamiste, représentant les Frères musulmans, un groupe franc-maçon de rite écossais créé dans les années 1920.
Tous ont leurs racines au Moyen Âge et avant, mais pour la Turquie, Erdogan est la dernière itération sultanique du mouvement salonique-séfarade qui a commencé avec les Jeunes Turcs (Salonique-Thessalonique, maintenant en Grèce, faisait partie de la Turquie pendant des siècles, un ville avec la plus grande population juive d’Europe, 80 000). C’est le berceau des mouvements franc-maçonniques qui ont combattu les baasistes.
Aujourd’hui, la Turquie et ses groupes terroristes financés par la franc-maçonnerie dirigés par al-Qaïda nettoient ethniquement la province d’Idlib en Syrie, en utilisant des crosses de fusil pour faire sortir les gens de leurs maisons, en coopération avec des médias contrôlés aux États-Unis et ailleurs, une nouvelle «traînée de larmes» »Pour ajouter au prix de l’holocauste qui a frappé le Moyen-Orient depuis le 11 septembre.
Lorsque la Turquie a commencé à bombarder les troupes syriennes en essayant d’aider ce qui est maintenant un soulèvement généralisé contre la Turquie et les États-Unis dans les parties occupées et anciennement occupées (occupées par des terroristes) de la Syrie, la Russie a envoyé une note diplomatique à Erdogan indiquant l’emplacement exact de toutes ses forces. à l’intérieur de la Syrie.
Erdogan a reculé et a ordonné un cessez-le-feu temporaire tandis que les forces aérospatiales russes ont anéanti les alliés terroristes de la Turquie qui avaient franchi les lignes syriennes derrière l’attaque d’artillerie.
Pourtant, au moment d’écrire ces lignes, des milliers de militaires turcs vident chaque village d’Idlib, travaillant avec des équipes de tournage, terrorisant puis filmant, une leçon tirée des Casques blancs.
Maintenant, nous regardons le long match ici, où le 11 septembre n’était qu’une étape importante, pas plus.
Les équipes de VT, dirigées par Ian Greenhalgh, retracent les racines d’Erdogan, à travers son faux «islamisme» et jouant au Sultan, jusqu’à sa véritable histoire et ce qui le lie à l’État profond.
Nous avions tout ce dont nous avions besoin en 1910: des voix sataniques qui ont sculpté la Turquie. Voici comment l’Orient a été perdu dans ce SECRET
De Sir Gerard Lowther à Sir Charles Harding (privé et confidentiel) Constantinople, 29 mai 1910
«Cher Charles,
Le télégramme de Gorst du 23 avril sur la nomination présumée de Mohamed Farid comme délégué en Egypte des francs-maçons de Constantinople, «dit intimement lié au comité Union et Progrès», m’incite à vous écrire longuement sur la tension de la franc-maçonnerie continentale qui traverse le mouvement Young Turk.
Je le fais en privé et confidentiellement, car cette nouvelle franc-maçonnerie en Turquie, contrairement à celle de l’Angleterre et de l’Amérique, est en grande partie secrète et politique, et les informations sur le sujet ne sont disponibles que dans la plus stricte confidentialité, tandis que ceux qui trahissent ses secrets politiques semblent le faire ,mais craignez la main de la mafia. Il y a quelques jours, un maçon local qui a divulgué les signes de l’engin a en fait été menacé d’être renvoyé devant une cour martiale, siégeant en vertu de notre état de siège.
Comme vous le savez, le mouvement de la Jeune Turquie à Paris était tout à fait séparé et en grande partie ignorant le fonctionnement interne de celui de Salonique. Ce dernier a une population d’environ 140 000 habitants, dont 80 000 juifs espagnols, et 20 000 de la secte Sabetai Levi (zevi) ou crypto-juifs, qui professent de l’extérieur l’islamisme. Beaucoup d’anciens ont dans le passé acquis la nationalité italienne et sont des francs-maçons affiliés à des loges italiennes. Nathan, le lord maire juif de Rome, est haut dans la maçonnerie, et les premiers ministres juifs Luzzati et Sonnino, ainsi que d’autres sénateurs et députés juifs, sont aussi, semble-t-il, des maçons. Ils prétendent avoir été fondés et suivre le rituel de «l’ancien écossais».
(Fin de la lettre)
Ceux que vous ne voyez pas sont ceux dont vous devez avoir peur et ils dirigent, entre autres, les académies militaires américaines, West Point, Annapolis et l’Air Force Academy, et le sous-secrétaire à la Défense, Mike Esper, sont reprenant maintenant le contrôle de l’arsenal nucléaire américain.
Erdogan et ses soutiens représentent un mélange séculaire entre la franc-maçonnerie séfarade, basée à l’origine dans ce qui avait été «Salonique», plus que la Turquie, et les cellules en Italie, en Suisse et en France qui ont commencé dans les années 70 sous le nom de «Opération Gladio» et ont formé le L’OTAN a financé le système racinaire de tous les grands groupes terroristes du monde aujourd’hui, avec les moins dangereux, Al-Qaïda et ISIS, ceux que vous voyez.
De The Hill, 2016:
«Les Frères musulmans sont apparus en Égypte en 1928 et sont devenus l’organisation islamiste la plus influente du XXe siècle. Les Frères musulmans ont été créés par Hassan Al Banna, qui avait 22 ans et idolâtrait Adolf Hitler. Le père de Hassan Al Banna était un étudiant du Grand Mufti d’Égypte qui était également un Grand Maître de la Loge Unie d’Égypte, un franc-maçon. Le père de Hassan était lui-même un franc-maçon initié au sein de la franc-maçonnerie britannique.
Hassan a établi les Frères musulmans comme une version violente et répressive de la franc-maçonnerie basée sur une idéologie islamique radicale de la haine qui deviendrait l’idéologie centrale d’Al-Qaïda et de l’État islamique.
Lorsque les responsables du renseignement russes et syriens sont venus me voir avec l’histoire que je devais me concentrer sur les francs-maçons, j’étais hors de ma portée. Aucun de nous ne considère que l’Arabie saoudite et le Qatar, qui poussent des milliards dans le terrorisme, finançant certainement le 11 septembre, ce qui est communément connu, le font en combinaison avec des groupes qui contrôlent à 100% la France et l’Italie et dirigent maintenant la Grande-Bretagne sous Boris Johnson comme bien.
Ce sont les Kosher Nostra, ce sont les «foules» italiennes et juives en Amérique et ils font le lien entre les dirigeants politiques américains depuis George Washington, tous financés par l’argent des Rothschild .
De VT en 2018 et d’autres documents de base, une très bonne lecture.
En janvier 2011, j’ai introduit le concept de «Deep State» dans l’article Rogue America and the Quiet Mutiny. Cet article est reproduit ci-dessous. Jugez comment nous avons fait depuis. On ment aux Américains sur ce que Trump prévoit vraiment.
Source:Veterans Today
EN COMPLÉMENTAIRE
L’ORGANISATION GLADIO ET SES CONSÉQUENCES ACTUELLES
EN GROS VOICI
Le réseau Gladio : Armées secrètes d’Europe
L’organisation secrète «Stay behind», rebaptisée plus tard Gladio, le «glaive», a vu le jour en 1948 à l’initiative des États- Unis. Ses agents devaient être prêts à effectuer des missions d’espionnage et à commettre des actes de sabotage en cas d’offensive soviétique. Celle-ci n’ayant finalement pas lieu, ce sont les intérêts politiques des gouvernements de droite voire de groupes d’extrême droite que Gladio s’attache à défendre. Des contacts existent avec les différents services secrets nationaux, à l’abri de tout contrôle parlementaire. C’est le Shape (commandement militaire de l’Otan en Europe) qui assure la coordination.
Les réseaux Stay behind en Europe :
Jamais personne n’a mené l’enquête au sujet des activités du service de renseignement luxembourgeois et de celle des services secrets du monde entier au Luxembourg », notait un hebdomadaire indépendant luxembourgeois promouvant un livre, forcément sulfureux, sur le sujet [1][1]Le ballet des barbouzes. Au cœur de l’espionnage et des…. Il est vrai qu’établir l’histoire du renseignement au Luxembourg, quand il n’est déjà pas chose aisée dans de grands pays, relève de la gageure. L’absence de rapport parlementaire concernant les activités Stay behind au grand-duché participait de ces questions. Toutefois, depuis le 7 juillet 2008, un pan de cette histoire secrète de la guerre froide est désormais accessible [2][2]Chambre des députés, rapport de la Commission de contrôle…. Cette question était apparue au grand jour en novembre 1990 par les premières révélations concernant l’Italie, où cette histoire était connue sous le nom de « Gladio ». Toute une littérature s’est penchée sur la question [3][3]Jan de Willems, Gladio, Bruxelles, EPO, 1991 ; Hugo Gijsels,…, sans réellement la philosophie de ces activités couvertes qui avaient vu le jour en Europe occidentale. Comme toujours lorsqu’il est question de renseignement, elle avait profité des révélations sulfureuses propagées par les médias à propos des déviances engendrées par l’existence de ces réseaux en Italie. Dans une certaine mesure, le modèle italien était même devenu celui appliqué à une conspiration mondiale téléguidée par l’Alliance atlantique.
2L’inanité d’une telle construction intellectuelle se nourrissant de présupposés anti-américains limitait toute analyse historique sérieuse, autant qu’elle l’empêchait de faire surgir la réalité des événements, à commencer par la chronologie. L’initiative luxembourgeoise, après les enquêtes parlementaires suisse [4][4]Événements survenus au DMF [Département militaire fédéral] :…, italienne [5][5]Senato della Repubblica, Relazione sulla vicenda « Gladio »,…, belge [6][6]Sénat de Belgique, Enquête parlementaire sur l’existence en…, néerlandaise [7][7]Cf. le débat parlementaire dans Tweede Kamer, Handelingen van… et autrichienne [8][8]Œsterreichisches Bundesministerium für Inneres. Generaldirektor…, offre une occasion de revenir sur cette histoire méconnue. Depuis les dernières discussions sur le réseau Stay behind à la Chambre des députés, en décembre 1990, un instrument a renforcé les moyens de contrôle parlementaire luxembourgeois, permettant de se pencher sur cette question. La loi du 15 juin 2004 portant sur l’organisation du service de renseignement de l’État instaurait une commission de contrôle parlementaire de ses activités. En novembre 2005, des révélations entourant une série d’explosions du 30 mai 1984 au 25 mars 1986 dans le grand-duché, attribuée au groupe non identifié à ce jour des « Bommeléerten », permit une transmission, le 12 juillet 2007, de l’affaire au parquet de Luxembourg, pour une enquête judiciaire, et une question parlementaire le 31 janvier 2008, ouvrant une enquête sur l’implication du service de renseignement de l’État [9][9]Cf. les dossiers consacrés par le journal Luxemburger Wort….
UNE OPÉRATION DE GUERRE FROIDE
3Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, personne dans le monde du renseignement américano-britannique en mutation ne pensait que « le modèle que nous avions utilisé dans la résistance européenne contre les nazis ne puisse pas être approprié face à la menace totalitaire qui cherche à enrôler et pas seulement à soumettre les populations qu’elle occupait » [10][10]William Colby, Honorable Men : My Life in the CIA, New York,…. Le 12 février 1948, après le coup de Prague, la CIA entreprit de systématiser cette lutte qui s’inscrivait dans un contexte de plus en plus brûlant : en mars débuta le blocus de Berlin. Le 18 juin, le National Security Council adoptait la résolution NSC 10/2 chargeant l’Office of Special Project d’établir un programme d’action couverte. En octobre 1950, était créé l’Office of Policy Coordination (OPC). Dans le contexte d’une guerre de Corée s’éternisant, il fut bientôt chargé par le département de la Défense d’établir un réseau Stay behind en Europe occidentale et d’organiser des réseaux de résistance en Europe orientale [11][11]Harry Rositzke, The CIA’s Secret Operations : Espionage,…. Dans le même temps, de l’autre côté de l’Atlantique, les responsables politiques et militaires estimaient qu’il fallait éviter, en cas d’un nouveau conflit, les erreurs qui avaient été commises pendant la Seconde Guerre mondiale.
4Préalablement à toute coordination internationale, les principaux services spéciaux occidentaux entreprirent de réactiver leurs réseaux de résistance non communistes. En France, avant la désormais connue mission 48, aussi connue sous les noms arc-en-ciel et rose des vents, eut lieu la mission Smala. Au cours de l’année 1947, certains anciens de la France libre, comme le lieutenant François Meyer, furent réveillés par la direction de la surveillance du territoire pour constituer « un réseau de vigilance et de protection intérieure, de Stay behind, comme disent les Anglo-Saxons» [12][12]François Lenoir, Un espion très ordinaire. L’histoire vue du…. En cas d’invasion soviétique, irrésistible selon les sentiments de l’époque, ils devaient rejoindre l’Afrique du Nord par l’Espagne afin de préparer la reconquête nationale [13][13]Entretien de l’auteur avec le général Meyer du 19 décembre 1994.. On trouve là la philosophie générale des réseaux Stay behind, à savoir évacuer les gouvernements nationaux vers des territoires libres et maintenir des contacts sûrs avec ceux qui étaient restés au pays. Entre mai et septembre 1946, les ressorts de l’affaire « Passy », cabale médiatique lancée contre le colonel André Dewavrin, fondateur des services de renseignement de la France libre, montraient combien les habitudes nouées pendant la Seconde Guerre mondiale restaient vivaces [14][14]Le 4 mai 1947, le traité de Dunkerque inaugurait une…. Dans une Europe continentale en proie à la menace communiste, le MI-6 s’activait pour établir des réseaux dormants. À l’hiver 1948-1949, son chef, Stewart Menzies, convint avec le Premier ministre belge Paul-Henri Spaak de poursuivre la « coopération […] entre les services spéciaux […] sur base de ces traditions qui datent de la Première Guerre mondiale » [15][15]Sénat de Belgique, op. cit., p. 17-18., ou à tout le moins depuis le 11 mai 1942 [16][16]Emmanuel Debruyne, « Un service secret en exil.…. Bien que l’agent bruxellois de l’Office of Policy Coordination fût invité à rejoindre le Tripartite Meeting Belgium Brussels, il se retrouva dans la même position que son homologue de l’Office of Strategic Services naguère, à faire figure de bénéficiaire secondaire privilégié. De même, cette coopération fonctionna sur le même mode d’exclusivité que pendant la Seconde Guerre mondiale [17][17]Ainsi, le Stay behind suisse n’entretenait aucune relation avec…, et le Luxembourg fut totalement absorbé par le couple britannico-belge [18][18]Cf. Georges Heisbourg, Le gouvernement luxembourgeois en exil,….
5La guerre de Corée constitua un réchauffement inquiétant de la guerre froide. La question des réseaux Stay behind, comme bien d’autres questions d’ordre européen, fut évoquée au sein de l’union occidentale, conclue deux ans plus tôt entre la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Il fut décidé de constituer un organe de coordination. En juillet 1951, les activités du comité clandestin de l’union occidentale furent transférées, sur l’initiative du commandant militaire de l’Alliance atlantique, le général Dwight D. Eisenhower, au Coordination and Planning Committee (CPC), une structure qu’il est difficile de situer dans l’organigramme de l’Alliance atlantique, sinon en « liaison directe et officielle » avec le Supreme Headquarters Allied Powers Europe (SHAPE). Tout juste peut-on dire qu’il était « composé à la base de représentants des Services spéciaux britanniques, français et américains, mais qu’il [obtint], une fois créé officiellement, la collaboration des Services spéciaux des autres nations de l’OTAN toutes les fois que leurs intérêts nationaux seraient en jeu » [19][19]Compte rendu de la dixième réunion du Comité clandestin de…. Ainsi, la participation des services néerlandais, belges et luxembourgeois en pleine (ré)organisation à partir des personnels résistants ne pouvait être envisagée au CPC. Pas plus qu’italiens d’ailleurs…
6Toutefois, des représentants des trois premiers furent invités à suivre les travaux des deux groupes de travail, Operational Clandestine Intelligence (renseignement) et Escape & Evasion (fuite et évasion) du CPC. Ce ne fut qu’au lendemain du soulèvement hongrois que le Luxembourg adopta le « dispositif de temps de guerre selon les directives du CPC ». Le 5 février 1957 [20][20]Le Stay behind luxembourgeois s’inscrivait dans les mêmes…, le chef du 2e bureau de l’armée luxembourgeoise – qui faisait encore fonction de service spécial militaire – demanda au chef d’état-major de mettre à sa disposition « un officier spécialisé en la matière et qui serait envoyé dès à présent à la sous-commission créée par le CPC et composée des représentants de chaque pays intéressé ». Ainsi le grand-duché se mettait-il dans les conditions de rejoindre, comme l’avaient fait avant lui ses partenaires du Benelux, l’Allied Coordination Committee (ACC), constitué le 30 avril 1958 à partir des deux groupes de travail du CPC. Il s’agissait d’un
« comité régional réunissant six puissances dont le but est de fournir une consultation mutuelle et de développer des avis de politique en matière d’intérêts communs concernant le stay behind dans les pays concernés d’Europe occidentale. […] Les six membres, bien qu’ils agissent en consultation avec les autres partenaires, gardent néanmoins leur autonomie et le contrôle de leurs ressources nationales » [21][21]Sénat de Belgique, op. cit., p. 21-22 et Chambre des députés,….
7Le 23 avril 1959, le Luxembourg pouvait entamer son intégration au sein du dispositif de l’ACC [22][22]Lettre du chef des services spéciaux luxembourgeois au…. Il acceptait ainsi de s’accorder avec ses autres partenaires [23][23]L’Allemagne, l’Italie, le Danemark et la Norvège rejoignirent… pour développer une politique commune en matière de Stay behind, mais conservait son autonomie d’organisation. De même, cette coordination n’intervenait pas dans le cadre de l’OTAN, bien que tous ces pays en fussent membres et qu’ils profitassent des rencontres organisées dans ce cadre pour tenir leurs réunions jusqu’en octobre 1990. Par ailleurs, compte tenu de la particularité des relations qu’entretiennent le grand-duché et le royaume de Belgique depuis 1921, il semble qu’une coopération s’organisa entre les deux structures Stay behind. Enfin, comme le montrait déjà le Tripartite Meeting Belgium Brussels, le Luxembourg fut associé au couple belgo-britannique [24][24]Dans les années 1950, la représentation militaire….
LE STAY BEHIND RATTACHÉ AU SERVICE DE RENSEIGNEMENTS
8Le processus proprement luxembourgeois se développa dans le cadre de la loi du 30 juillet 1960, concernant la protection des secrets intéressant la sécurité extérieure de l’État. Était créé un service de renseignements (SRE) civil, placé sous l’autorité directe du ministre d’État, président du gouvernement, qui en déterminait l’organisation et les relations avec les autres administrations. Le nouveau service se vit ainsi accorder certaines dérogations, notamment dans les domaines du recrutement de personnel [25][25]En principe seulement par voie de détachement. et de la gestion budgétaire [26][26]Les fonds du service furent mis pour autant que de besoin à la…. L’arrêté ministériel du 22 novembre 1960 concernant l’organisation intérieure du service de renseignements prévoyait la constitution d’un groupe « Plans », dont le chef était « chargé de l’élaboration de tous les plans relatifs à des missions spéciales. Il fut responsable du recrutement, de l’instruction et de l’affectation du personnel chargé de ces missions ainsi que de la mise à disposition du matériel requis ».
9Ce groupe n’était autre que la section spéciale du service de renseignements chargée de la planification de guerre, de concert avec les services alliés au sein de l’ACC. Il était responsable au grand-duché du réseau Stay behind. Le Luxembourg adoptait la même solution que la Belgique de faire gérer la structure clandestine par un service civil [27][27]En Belgique, la structure Stay behind était composée de la…, en collaboration avec l’armée. De même, un projet d’arrêté précisait qu’ « un cloisonnement est établi entre la section “Opérations” et la section “Plans” », cette dernière étant directement soumise à l’autorité du directeur du service ou de son adjoint. Une réorganisation interne du SRE, par arrêté ministériel du 6 juillet 1981, transforma les anciens « groupes » en « branches ». Mais s’il décrivait beaucoup plus en détail la structure interne du service que celui de 1960, il n’en livrait naturellement aucun pour le « Plans ». Bien entendu, sa mission restait inchangée, comme son organisation. Elle restait sous la responsabilité d’un officier de l’armée détaché et de deux instructeurs. Ces derniers s’occupaient de la création et de la maintenance, en temps de paix, d’un réseau d’agents clandestins spécialement recrutés, entraînés et organisés pour rester sur place et opérer à partir du pays après l’occupation par l’ennemi.
10La « conception luxembourgeoise de l’organisation Stay behind »prévoyait explicitement que la structure était aux ordres du gouvernement luxembourgeois, opérait exclusivement sur le territoire national et ne se mettait en œuvre qu’après l’occupation du territoire national par l’ennemi.
11Le « dispositif de temps de guerre selon les directives du CPC » de 1957 envisageait trois grandes catégories de missions : le renseignement, l’infiltration/exfiltration, les actions.
12La première se résumait à la collecte d’informations d’ordre général, économique et militaire, et à leur transmission par radio à la base clandestine alliée. La seconde consistait à organiser le transit clandestin de personnel et de matériel par voie terrestre ou aérienne. Afin d’assurer l’évacuation du gouvernement, de la famille grand-ducale et des personnes clés de l’administration publique, des plans de repli furent élaborés et des réserves en ressources matérielles (véhicules, essence…) constituées. Les agents reçurent une formation pour préparer et baliser une zone en vue d’un parachutage, d’un ramassage en vol et d’un atterrissage d’hélicoptère.
13La dernière mission couvrait le sabotage, les Psy Ops (opération psychologique), le soutien aux mouvements de résistance et l’appui aux Unorthodox Military Forces (forces spéciales militaires). Toutefois, dans la terminologie Stay behind, le terme « actions » signifiait le plus souvent opérations de sabotage.
« De par sa situation démographique particulière, le Luxembourg ne peut sepermettre de recruter et d’instruire des agents destinés à des actions de sabotage. Toutefois, il accepte les propositions du Royaume-Uni pour organiser des groupes clandestins d’action (CAG) et de les instruire en temps de guerre, groupes recrutés parmi le personnel luxembourgeois ayant pu regagner le Royaume-Uni. Ces CAG seront aux ordres du gouvernement luxembourgeois, et le cas échéant, du cadre national de l’ACB, mais sont uniquement destinés à remplir des missions requises par le commandement militaire allié. » [28][28]Note de la branche « Plans » du 21 mars 1977, citée dans…
14Les agents luxembourgeois ne furent pas plus formés aux Psy Ops. Comme il n’était pas plus prévu d’intégrer les agents dans des groupes locaux de résistance, l’appui aux UMF se résuma à recueillir et à guider de petites équipes, à leur fournir des renseignements et à les approvisionner.
15À la différence de l’organisation belge, la structure Stay behind luxembourgeoise ne fut pas complétée d’une structure militaire dédoublée. De ce fait, il en découla une autre logique de recrutement, ou plutôt de cooptation. Comme partout en Europe, les candidats étaient des nationaux apolitiques. En outre, ils devaient jouir d’une bonne réputation et n’avoir commis aucune infraction pénale. Ils étaient affectés à une zone d’opérations dans laquelle ils étaient domiciliés. L’agent idéal était marié, exerçant un métier qui lui laissait assez de temps et de liberté de mouvement et n’appartenait plus à la réserve de l’armée.
16Après leur recrutement, les agents identifiés recevaient une formation individualisée et régulière leur dispensant des connaissances spécifiques et théoriques nécessaires à l’accomplissement de leur mission. Selon la disponibilité de l’agent, les cours avaient lieu hebdomadairement pendant une période d’une à deux années et comportaient une instruction sur l’organisation et la direction d’un réseau clandestin, la sécurité individuelle et collective, le comportement conspiratif, les communications, des sujets techniques comme les transmissions, la lecture de cartes, l’identification du matériel d’armement ennemi, des exercices pratiques, des instructions opérationnelles.
17Cette instruction initiale était complétée régulièrement par des mises à niveau bimestrielles destinées à rafraîchir leurs connaissances et à tenir compte de l’évolution des technologies et des procédures à utiliser. Cet entraînement permettait au Luxembourg de mettre en place un réseau clandestin de responsables de la mission « fuite et évasion », mais aussi d’agents d’infiltration et de soutien des éléments alliés chargés de préparer la reconquête. Ces opérations pouvaient se faire par voie terrestre ou par voie aérienne.
18Pour s’acquitter de ces missions, les agents étaient équipés de matériel radio et cryptographique. Ils disposaient également de moyens opérationnels tel qu’un plan de transmissions, pour les opérateurs radio, une ou plusieurs boîtes à lettre (mortes ou vivantes), des blocs code, un ou plusieurs lieux de contact frontière, où des infiltrations/exfiltrations auraient pu être opérées, et une zone de largage et d’atterrissage pour hélicoptère. Les descriptions de ces moyens, propres à chaque agent, étaient enfermées dans une boîte scellée qui leur était distribuée dès le temps de paix, mais qu’ils ne pouvaient ouvrir qu’au moment de leur activation, soit après l’occupation du territoire national. Ils ne disposaient pas d’armes et ne furent pas formés pour le combat armé. La cache d’armes aménagée en 1973 leur était inconnue ; elle était uniquement destinée à servir en temps de guerre [29][29]Elle était constituée de trois caisses en zinc, chacune….
19En dehors de leurs périodes de formation et d’entraînement, les agents formaient des cellules dormantes destinées à être activées uniquement en cas d’occupation ennemie. Ils n’étaient pas rémunérés par le service de renseignements, s’engageant à titre volontaire et bénévole ; ils avaient simplement droit à un remboursement de frais occasionnels, comme les déplacements.
LE CONTRôLE POLITIQUE DU RéSEAU STAY BEHIND LUXEMBOURGEOIS
20Un des principaux problèmes avec les structures Stay behind reste le degré de connaissance qu’en avaient les dirigeants politiques. Le principal écueil réside dans la place institutionnelle des services de renseignement et de l’organisation interne du réseau dormant. Ainsi, en Belgique, les ministres de la Défense et, parfois, de la Justice, responsables des services de tutelle du Stay behind, furent dans l’ensemble informés, mais pas les Premiers ministres [30][30]Sénat de Belgique, op. cit., p. 227-242.. Contrairement à ce que Jacques Santer laissa entendre devant les députés le 14 novembre 1990 [31][31]Luxemburger Wort du 15 novembre 1990., la nature plus restreinte du mode de gouvernement luxembourgeois fit que les autorités furent informées de leur concept et de leurs activités dès leur création. La participation du grand-duché au CPC, en février 1957, puis à l’ACC, en avril 1959, découlait de décisions gouvernementales, prises par les ministres successifs de la Force armée, Pierre Werner, puis, en mars 1959, Eugène Schaus. Une note manuscrite du chef du 2e bureau du 14 mai 1959 confirme le passage de consigne à ce sujet entre les deux ministres. L’adoption de la loi de juillet 1960 transféra l’autorité sur le Stay behind de l’armée luxembourgeoise au Service de renseignements nouvellement créé, comme la responsabilité politique du ministre de la Force armée au ministre d’État, président du gouvernement [32][32]De juillet 1960 à la dissolution du réseau Stay behind en….
« Outre que le concept même du Stay behind a été expliqué et développé aux autorités politiques compétentes dès sa création et sa mise en œuvre […], chaque exercice, national ou international, au Luxembourg ou à l’étranger, avec participation luxembourgeoise a, au préalable, fait l’objet d’une demande d’autorisation sous forme de lettre, introduite par le Directeur du service de renseignements auprès de l’autorité politique compétente. Dans ces demandes, le directeur prit soin de présenter minutieusement l’objet des exercices. » [33][33]Rapport du directeur du Service de renseignements, Charles…
21Par ailleurs, lors d’une réunion d’information organisée en juillet 1985 au profit de Jacques Santer et de son ministre de la Force publique, Marc Fischbach,
« la structure, le fonctionnement et les activités du service leur ont été exposés au moyen de transparents overhead. Dans ce contexte, le concept Stay behind a été expliqué et l’exposé était suivi de la visite des bureaux du Stay behind avec présentation de l’équipement des agents du Stay behind. Par la suite, avec l’accord de principe de M. le Premier ministre, un certain nombre de personnalités du gouvernement, du Conseil d’État et de la Chambre des députés ainsi que certains hauts fonctionnaires et magistrats ont répondu à l’invitation du directeur du SRE et ils ont pu suivre le même programme de présentation » [34][34]Ibid..
23Ainsi, la plus importante dépense jamais réalisée par le Stay behind était liée à l’acquisition de radios cryptées de type Harpoon, produites par la société allemande AEG Telefunken ; ce système permettait d’envoyer des messages cryptés à 6 000 km, permettant aux réseaux d’entretenir des relations entre eux, mais également de joindre les différents centres de commandement, le MI6 et le gouvernement en exil en Grande-Bretagne comme la CIA aux États-Unis [42][42]Jusque-là, le Stay behind luxembourgeois était doté, à l’instar…. En 1986, le directeur du Service de renseignements précisait à Jacques Santer que :
« Depuis sa création, le SRE s’occupe de la mise en place, de l’entraînement et de l’équipement de structures clandestines Stay behind dont la mission est de supporter les autorités nationales en exil ainsi que le Commandement militaire allié en cas d’occupation par l’ennemi de notre territoire national. […] L’ACC a décidé début 1980 de faire développer à charge des membres un poste radio Harpoon façonné exclusivement à ses besoins spécifiques. Vu le nombre très restreint d’équipements à fabriquer ainsi que les conditions très sévères imposées quant à la sécurité des émissions, le CIA était conscient qu’une lourde charge financière s’en suivrait pour ses membres. […] Tout en restructurant nos réseaux de manière à ne plus avoir que le strict minimum des postes radio à acquérir, la dépense pour l’acquisition du nouveau système s’élèverait toujours à […] [43][43]Un système coûtait 82 298,70 DM en 1987 et le paiement… Fr. lux à échelonner sur quatre ans. »
24Le ministre d’État, président du gouvernement approuva le principe de la demande. Mais il enjoignit « M. le chef du SR de se mettre en rapport avec M. le directeur de l’Inspection générale des finances pour discuter des problèmes budgétaires » [44][44]Chambre des députés, op. cit., p. 12.. Le « remplacement de l’équipement radio spécial utilisé en cas d’occupation du territoire » fut inscrit à l’exercice 1987 du budget du service de renseignements, mais également à celui des Affaires étrangères. L’Inspection générale des finances fut également associée à la prise de décision, l’exécution budgétaire étant soumise au contrôle par la Chambre des comptes.
LE DÉMANTÈLEMENT DU STAY BEHIND LUXEMBOURGEOIS
25Le 14 novembre 1990, tirant les conséquences de la nouvelle donne géopolitique, mais également de la tempête médiatique européenne qui s’annonçait [45][45]Il s’en expliqua le même jour devant la Chambre des députés…, Jacques Santer donna à Charles Hoffmann « l’instruction de ne plus faire poursuivre par le Service de renseignements la mission dite Stay behind ni aucun des aspects qui en relevaient. Vous voudrez dès lors prendre les mesures nécessaires pour dissoudre ce réseau ». Le ministre d’État devançait de dix jours la décision de l’allié belge et de quatorze celle de l’italien d’en finir avec la guerre froide.
26Le directeur du Service de renseignements informa l’ACC/CPC de la fin de la collaboration luxembourgeoise, en avisa les services étrangers. Puis il signifia aux agents nationaux que leur mission était achevée. Ils devaient rendre leur équipement opérationnel. Leur relation avec le service fut ensuite interrompue. Conformément aux instructions et aux règlements en vigueur, les documents relatifs au Stay behind furent soit restitués à leurs autorités émettrices, soit détruits. La cache d’armes fut démantelée, les armes qu’elle contenait, soit détruites, soit prises en charge par le Musée militaire de Diekirch. Les radios Harpoon ainsi que le matériel de chiffrage furent mis à la disposition d’un pays allié qui avait décidé de maintenir en place ses réseaux clandestins.
27Le 10 janvier 1991, Jacques Santer adressa une dernière lettre aux agents du Stay behind luxembourgeois :
« Au moment où, sur mes instructions, le Service de renseignements de l’État vient de procéder à la dissolution du réseau Stay behind – dont vous faisiez partie – il me tient à cœur de vous remercier de l’engagement dont vous avez fait preuve. Vos sentiments patriotiques vous ont amené à accepter, pendant des années, une mission ingrate à laquelle vous avez consacré une partie de votre temps libre sans avoir eu droit, et sans avoir prétendu, à la moindre indemnisation. Le service que vous avez rendu au pays est d’autant plus grand que, fermement ancré comme vous l’êtes dans le corps social, vous avez espéré au maintien de la paix, tout comme nos compatriotes, tout en préparant une éventualité cruelle que vous abhorriez tout autant que les autres Luxembourgeois. Vous avez accepté de tirer dès à présent les leçons des événements de 1940-1945 que la Résistance d’alors a dû apprendre à ses dépens et pour lesquelles elle a dû payer un tribut effroyable.
« Quoi qu’en disent certains, mal informés ou mal intentionnés, je vous assure que vous avez assumé une mission importante et que vous avez contribué à maintenir la crédibilité de notre patrie à l’égard de ses alliés. La dissolution du réseau Stay behind intervient pour des raisons qui sont étrangères à l’organisation et au fonctionnement du réseau qui, je le constate avec satisfaction, n’est jamais sorti du cadre légal.
« Ce sont, comme vous le savez, les changements importants qui se sont manifestés au niveau international, et qui sont pleinement apparus au récent Sommet CSCE à Paris, qui ont amené le gouvernement à reconsidérer les missions confiées au Service de renseignements, à l’instar d’ailleurs de ce qui s’est passé parallèlement dans d’autres pays de l’Alliance.
« Je m’excuse de m’adresser à vous sous cette forme anonyme mais je suis persuadé que vous comprendrez que je ne veuille pas, dans un document officiel, faire apparaître votre identité, bien que celle-ci, comme d’ailleurs celle de tous les agents du réseau, me soit connue depuis peu, ce qui m’a d’ailleurs permis, à l’égard du Parlement, de me porter fort de votre honorabilité.
« Avec ce qui sera sans doute le dernier contact du gouvernement et de ses services avec vous-même en tant qu’agent du réseau Stay behind, et avec mes remerciements personnels, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée.
29L’histoire du Stay behind luxembourgeois permet de remettre en perspective les révélations autour de « Gladio ». Comme l’avait rappelé Claude Silberzahn, ancien directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) dès 1995, le dispositif était connu sous la dénomination Stay behind partout en Europe occidentale et n’était « qu’une structure “dormante” et non armée, destinée à maintenir en place un réseau logistique – essentiellement de communication et d’exfiltration – en cas d’occupation du territoire par des forces ennemies » [47][47]Au cœur du secret. 1 500 jours aux commandes de la DGSE, Paris,….
30Et rien d’autre. Les détournements d’objectif en Italie, et certainement en Belgique et en Turquie, ne constituent pas une règle pour ces réseaux de la guerre froide, mais bien autant d’exceptions. L’erreur faite par certains, renouvelée une nouvelle fois en janvier 2008 dans la presse luxembourgeoise à propos des « Bommeléerten » [48][48]Chambre des députés, op. cit., p. 3 ; Michel Thiel, « Stay…, a été de croire et de prétendre le contraire.
31Pour bien comprendre la réalité des structures Stay behind, il fallait prendre leur histoire au commencement, et non succomber aux facilités médiatiques. Il ne fallait pas omettre de prendre en compte le contexte idéologique des années 1940-1950 et de ses poussées de peur [49][49]Cf. l’analyse du major D. H. Berger, USMC, à propos des…. Trois chronologies de départ apparaissent ainsi. Il convient de distinguer :
32— les pays « précurseurs » (1944-1949), réellement menacés par l’expansion communiste, directement comme la Grèce, l’Allemagne et l’Autriche, ou indirectement comme la France, l’Italie, la Norvège, la Belgique et les Pays-Bas ;
33— des pays qui rejoignirent le réseau entre la répression du soulèvement de Berlin-Est et celui de Budapest (1953-1956), comme la Suède, la Finlande, la Turquie, le Luxembourg, le Danemark ;
34— et celui des atypiques qu’étaient l’Espagne, le Portugal et la Suisse.
35Les raisons de rejoindre les structures Stay behind furent imposées par la situation géographique ou le résultat du durcissement des relations internationales, notamment à partir du déclenchement de la guerre de Corée. D’autres raisons plus locales étaient également à prendre en compte. Ainsi, au Luxembourg, la recherche d’un format adéquat de force armée entamée au lendemain du conflit mondial n’aboutit finalement qu’avec le vote de la loi d’organisation militaire du 17 juin 1952 [50][50]Cf. Jacques Leider, L’armée luxembourgeoise d’après guerre.…. Ce n’est qu’ensuite que s’élabora la doctrine d’emploi dans le cadre de la guerre froide, dont l’issue ne pouvait être différente, compte tenu de l’environnement opérationnel, des orientations prises par la participation du grand-duché au Comité clandestin de l’Union occidentale.
36Il serait tout aussi erroné d’y voir une volonté structurée de l’OTAN. Ce serait d’abord prêter beaucoup trop à cette alliance qui n’est qu’organisation politico-militaire. Ce serait ensuite méconnaître le fonctionnement des institutions intergouvermentales internationales. Dans le premier cas, il serait illusoire que l’Alliance atlantique ait pu mettre sur pied un service intégré de renseignement et d’action, alors qu’il s’agit là d’un domaine particulièrement sensible de souveraineté nationale ; il n’est qu’à voir les difficultés qui s’opposent aujourd’hui à une « communauté européenne du renseignement », malgré des conditions favorables liées à la lutte antiterroriste. Dans le second cas, il ne faut pas sous-estimer la fonction de paravent qu’offrent ces organisations, permettant de traiter en toute discrétion de questions dont on ne s’attend pas à débattre dans ces lieux. N’oublions pas que l’Union de l’Europe occidentale a abrité les négociations d’entrée de la Grande-Bretagne dans la Communauté économique européenne, contribuant à lever les objections françaises…
37Enfin, il ne faut pas négliger la part de schizophrénie des services de renseignement, particulièrement pendant la guerre froide. Les débordements italiens trouvaient leur origine dans un État défaillant et d’un interventionnisme américain forcené. En même temps que l’OPC mettait en place un projet de propagande électorale, une autre branche de l’OPC montait le Stay behind… Que les deux projets aient fini par utiliser les services des mêmes Italiens montrait plutôt un défaut de coordination au sein de la CIA, ce que l’observation d’autres opérations confirmait, qu’une volonté de jouer quelque stratégie de tension [51][51]Cf. Arthur E. Rowse, « Gladio : The Secret US War to Subvert…. Le cas luxembourgeois laisse éclater autre chose, l’erreur de voir la main de l’OPC derrière l’organisation de ces réseaux, alors que leur paternité en reviendrait effectivement au MI-6…
EN DEUXIÈME COMPLÉMENTAIRE
Attentat de Bologne : les documents secrets sur Gladio et la Loge maçonnique P2 rendus accessibles par le gouvernement italien
Il est 10h25, le 2 août 1980 lorsqu’une bombe de très forte puissance détruit le hall de la gare de Bologne. 85 hommes, femmes et enfants périrent dans ce qui demeure aujourd’hui l’attentat le plus sanglant jamais commis en Italie. Deux cents autres victimes ont été blessées. Depuis cette date, les familles de victimes n’ont cessé de réclamer la vérité complète sur les circonstances dans lesquelles les poseurs de bombe, identifiés et jugés définitivement en 1995, ont commis cet attentat attribué aux néofascistes mais dans lesquelles des membres des services officiels de l’Etat ont été impliqués et condamnés.
Le 2 août est considéré en Italie comme la journée de la mémoire de tous les massacres terroristes. La reconstruction de la gare a préservé le trou causé par l’explosion dans la salle d’attente et même l’horloge, qui indique encore 10h25.
Horloge gare de Bologne l’heure de l’explosion
Les documents rendus accessibles par les autorités italiennes
À l’occasion de la 41e commémoration du jour anniversaire de l’attentat, Mario Draghi, président du Conseil des ministres, a signé une directive permettant d’accéder à l’ensemble de la documentation concernant l’organisation « Gladio » et la loge maçonnique P2.
Cette décision vient compléter d’autres initiatives prises dans les années 2000 pour tenter d’éclairer les circonstances et les responsabilités dans la commission de plusieurs attentats commis dans les années 70-80 pour influencer la vie politique italienne.
Toutes les ombres n’ont pas été dissipées
Pour ce 41e anniversaire de l’attentat de Bologne, Sergio Mattarella, le président de la République a adressé aux proches des victimes un message dans lequel il indique : « Toutes les ombres n’ont pas été dissipées et la recherche d’une vérité complète fait toujours l’objet d’un engagement fort”.
Jour du souvenir du massacre de la gare centrale de Bologne en 1980.
Des procès successifs pour une vérité à tiroirs, le dernier vient de s’ouvrir
Plusieurs tentatives d’égarer les enquêteurs sur de fausses pistes ont été entreprises ce qui a permis de consolider l’hypothèse de la conspiration. D’autant que des membres élevés de la hiérarchie des services secrets militaires ont été impliqués dans la mise en place de ces fausses pistes. Notamment le placement d’une bombe similaire à celle de Bologne dans le train Tarente-Milan en janvier 1981 de manière à reporter les suspicions vers d’autres auteurs.
Un nouveau procès pour cerner le rôle des échelons supérieurs
Aujourd’hui en 2021, un ultime procès à Bologne livre de nouveaux éléments qui pourraient mettre un terme à un long combat entamé par les familles soutenues par une grande partie de la classe politique italienne qui souhaite sortir de cette sombre période des années noires.
L’un des procès les plus importants jamais organisés dans notre pays
Pour Marta Cartabia, la ministre de la Justice présente lors de la cérémonie d’anniversaire de l’attentat : « Il n’y a pas de justice sans une enquête complète sur les faits et les responsabilités » a-t-elle indiqué avant d’annoncer le renforcement du pôle des magistrats à Bologne.
Les audiences du procès sont suspendues durant l’été et reprendront en septembre. Le rythme devrait se poursuivre ensuite de manière soutenue afin de clore le procès au début de l’année 2022.
Une volonté de subvertir les équilibres politiques constitutionnels
De premières condamnations définitives sont tombées en 1995. On peut déjà y lire dans les attendus de l’arrêt prononcé : « l’existence d’une vaste association subversive composée, d’une part, par des éléments provenant des mouvements néofascistes dissous […] et d’autre part, par Licio Gelli, le chef de la loge « Propaganda Due », Francesco Pazienza, le collaborateur du directeur général du service de renseignement militaire SISMI, et deux autres officiers du service, le général Pietro Musumeci et le colonel Giuseppe Belmonte ».
Volonté de consolider les forces hostiles à la démocratie
Dans le jugement sur les mobiles on peut lire, une volonté : « d’un côté de vouloir subvertir les équilibres politiques constitutionnels, pour consolider les forces hostiles à la démocratie, et de l’autre […] de favoriser les auteurs d’entreprises terroristes qui pouvaient s’inscrire dans leurs plans « .
Le circuit de l’argent, la Suisse et le Vatican
Selon l’hebdomadaire italien Expresso en décembre 2020, le financement de l’attentat a été effectué via des comptes suisses par le versement d’un montant de cinq millions de dollars américains volé à la Banco Ambrosiano mise en faillite par le banquier Roberto Calvi.
La piste de l’assassinat de Roberto Calvi
Ce qui a permis de relancer la piste de l’assassinat de Calvi, retrouvé pendu à Londres à la suite d’un prétendu suicide. L’homme s’apprêtait-il face à la déconfiture de sa banque à dénoncer les agissements du groupe de Gelli et sa responsabilité dans l’attentat de Bologne ? Ou de menacer de le faire si l’on ne remettait pas sa banque à flot ? Ces questions sont au cœur d’un nouveau procès en cours à Bologne et dans lequel les derniers protagonistes du dossier encore en vie sont invités à venir s’expliquer sur ces nouveaux éléments.
A mon avis, nous nous rapprochons de la vérité complète
Paolo Bolognesi, président de l’association des parents des victimes du massacre de Bologne, en est convaincu. Mais, ajoute-t-il, « le problème sera d’aller vraiment au fond des choses« .
De Mussolini à l’intégration aux structures occidentales de l’après-guerre
Les éléments récents apparus confirmeraient l’implication de hauts responsables des services de sécurité italiens ainsi qu’un proche du Vatican, Licio Gelli, décédé en 2015 et qui fut le grand ordonnateur d’un groupe secret dénommé Loge P2 pour « Propaganda Due ».
Ce groupe dissimulé sous les traits d’une loge maçonnique régulière visait à orienter la politique italienne dans une direction conforme aux intérêts de leurs mandants, manipulant allègrement dans la transversalité les différentes institutions de l’Etat ainsi que les extrémistes de tous poils, de gauche et de droite.
Le passé du Grand maître Lucio Gelli mène à l’Italie de Mussolini dans laquelle il a joué un rôle actif puis après la seconde guerre mondiale, aux structures de la Défense occidentale dans lesquelles Gelli a su opportunément se recycler pour poursuivre ses activités sous la bannière de l’anticommunisme. Comme l’ont fait aussi en Allemagne, dès 1945, d’anciens agents du renseignement nazi sous la direction de Reinhard Gehlen.
Un réseau « Gladio » à géométrie variable selon les pays et les époques
Dans l’Italie des années 80, la perspective de voir le parti communiste arrivé au pouvoir en coalition avec la Démocratie chrétienne a semé l’effroi dans les milieux atlantistes, l’Italie occupant sur le plan militaire une position stratégique avec une base américaine importante. L’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro, leader de la gauche de la démocratie chrétienne par les « brigades rouges » viendra mettre un terme aux perspectives de rapprochements des deux partis.
Aldo Moro, prisonnier des Brigades rouges en Italie en février 1979.
Le ballet des barbouzes. Au cœur de l’espionnage et des services secrets au Luxembourg, Luxembourg, Les éditions de « L’investigateur », 2005.
[2]
Chambre des députés, rapport de la Commission de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État, Les activités du réseau Stay behind luxembourgeois (Luxembourg, 2008), hhhhttp:// wwww. gouvernement. lu/ salle_presse/ actualite/ 2008/ 07-juillet/ 10-chd_commission/ STBH.pdf.
[3]
Jan de Willems, Gladio, Bruxelles, EPO, 1991 ; Hugo Gijsels, Network Gladio, Louvain, Utgeverij Kritak, 1991 ; Leo Müller, Gladio. Das Erbe des Kalten Krieges. Der NATO Geheimbund und sein deutscher Vorläufer, Hambourg, Rowohlt, 1991 ; Jean-François Brozzu-Gentille, L’Affaire Gladio. Les réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en Europe, Paris, Albin Michel, 1994 ; Ronald Bye, Finn Sjue, Norges Hemmelige Haer. Historien om Stay Behind, Tiden Norsk Verlag, Oslo, 1995 ; William Blum, Killing Hope. Us Military and CIA Interventions since World War II, Maine, Common Courage Press, 1995 ; Emanuele Bettini, Gladio. La republica parallela, Milan, Ediesse, 1996 ; Jens Mecklenburg, Gladio. Die geheime terrororganisation der Nato, Berlin, Elefanten Press, 1997 ; Fulvio Martini, Nome in codice : Ulisse, Milan, Rizzoli, 1999 ; Daniele Ganser, NATO’s Secret Armies. Operation Gladio and Terrorism in Western Europe, Londres, Franck Cass, 2005 (éd. franç. Les Armées secrètes de l’OTAN. Réseaux Stay Behind, Gladio et Terrorisme en Europe de l’Ouest, Parcis, Demi-Lune, 2007).
[4]
Événements survenus au DMF [Département militaire fédéral] : rapport de la Commission d’enquête parlementaire (CEP DMF) du 17 novembre 1990, au nom de la Commission Carlo Schmid, Werner Carobbio, no 90.022 (s.l.n.d. [Berne], [OCFIM], [1990]).
[5]
Senato della Repubblica, Relazione sulla vicenda « Gladio », presentata dal Presidente del Consiglio dei ministri. Communicata alla Presidenza il 26 febbraio 1991 et Senato della Repubblica, Commissione parlamentare d’inchiesta sul terrorismo in Italia e sulle cause della mancata individuazione dei responsabiliy delle stragi : Il terrorismo, le stragi ed il contesto storico politico, redatta dal presidente della Commissione, Senatore Giovanni Pellegrino (Rome, 1995).
[6]
Sénat de Belgique, Enquête parlementaire sur l’existence en Belgique d’un réseau de renseignement clandestin international, rapport no 1117-4 fait au nom de la Commission d’enquête par MM. Erdman et Hasquin, 1990-1991, hhhttp:// wwww. senate. be/ lexdocs/ S0523/ S05231297. pdf.
[7]
Cf. le débat parlementaire dans Tweede Kamer, Handelingen van 21 November 1990, nos 21895-1, 26-1559 et 26-1560.
[8]
Œsterreichisches Bundesministerium für Inneres. Generaldirektor für die öffentliche Sicherheit. Mag. Michael Sika, Bericht betreff US Waffenlager (Wien, 28 November 1997).
Cf. les dossiers consacrés par le journal Luxemburger Wort ((((http:// wwww. wort. lu/ articles/6107682.html) et la radio RTL ((((http:// wwww. rtl. lu/ cms/ news/ dossier/ )ainsi que le rapport de la Commission luxembourgeoise de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État, Le rôle du service de renseignements dans le cadre des enquêtes relatives à l’affaire des attentats à l’explosif des années 1984 à 1986 (Luxembourg, 2008), hhhhttp:// wwww. gouvernement. lu/ salle_presse/ actualite/ 2008/ 07-juillet/10-chd_commission/bomm.pdf. Cf. aussi la notice « Bommeleeër » sur Wikipedia, établie entre novembre 2007 et juillet 2008 (((http:// lb. wikipedia. org/ wiki/ Bommelee%C3%Abr).
[10]
William Colby, Honorable Men : My Life in the CIA, New York, Simon & Schuster, 1978, p. 91.
[11]
Harry Rositzke, The CIA’s Secret Operations : Espionage, Counterespionage and Covert Action, Boulder, Westview Press, 1988, p. 166.
[12]
François Lenoir, Un espion très ordinaire. L’histoire vue du SDECE, Paris, Albin Michel, 1998, p. 131.
[13]
Entretien de l’auteur avec le général Meyer du 19 décembre 1994.
[14]
Le 4 mai 1947, le traité de Dunkerque inaugurait une collaboration militaire franco-britannique dont les origines puisaient dans l’Entente cordiale.
[15]
Sénat de Belgique, op. cit., p. 17-18.
[16]
Emmanuel Debruyne, « Un service secret en exil. L’Administration de la sûreté de l’État à Londres, novembre 1940 – septembre 1944 », Cahiers d’histoire du temps présent / Bijdragen tot de Eigentijdse Geschiedenis, no 15, 2005, p. 345.
[17]
Ainsi, le Stay behind suisse n’entretenait aucune relation avec les structures de l’OTAN, mais bien, à compter de 1967, avec le MI-6 (Rapport sur la nature des liens éventuels entre l’organisation P-26 et des organisations analogues à l’étranger, 30 octobre 1991, président de la Confédération Cotti et chancelier de la Confédération Couchepin, no ad 90 . 022 [1991-775], p. 20).
[18]
Cf. Georges Heisbourg, Le gouvernement luxembourgeois en exil, 4, Luxembourg, Saint-Paul, 1991, p. 89-163, et Géry Meyers, La Résistance luxembourgeoise et le renseignement de 1940 à 1944, maîtrise, histoire, Université de Paris IV, 1999, p. 87-101.
[19]
Compte rendu de la dixième réunion du Comité clandestin de l’Union occidentale du 28 avril 1952 à Londres, propos du chef de la délégation britannique, cité par la Chambre des députés, op. cit., p. 6-7.
Le Stay behind luxembourgeois s’inscrivait dans les mêmes limites chronologiques que le réseau helvétique, dont les réflexions liminaires s’échelonnaient entre le 3 décembre 1956 et le 17 octobre 1957. Le service P-26 ne fut fondé qu’une décennie plus tard (Événements survenus au DMF,op. cit., p. 180-183).
Dans les années 1950, la représentation militaire luxembourgeoise était assurée par un officier belge (cf. Gaston Stronck, Le Luxembourg et le Pacte atlantique. De la neutralité à l’alliance, Doctorat, Histoire contemporaine, Montpellier, 1991).
Les fonds du service furent mis pour autant que de besoin à la disposition de son chef qui rendait compte de leur emploi au ministre d’État, président du gouvernement. La Chambre des comptes avait un droit de regard et un droit de contrôle sur l’exécution du budget. En outre, le ministre d’État pouvait fixer des règles financières particulières destinées à garantir le secret des opérations.
En Belgique, la structure Stay behind était composée de la Section training, communication, mobilisation (STC/Mob), dépendant de la Sûreté de l’État, et du Service de documentation, de renseignement et d’action VIII (SDRA VIII), rattaché au Service général du renseignement et de la sûreté de l’armée (Sénat de Belgique, op. cit., p. 6).
Elle était constituée de trois caisses en zinc, chacune contenant deux pistolets mitrailleurs, quatre pistolets, quatre grenades et 600 cartouches de 9 mm (ibid., p. 2).
De juillet 1960 à la dissolution du réseau Stay behind en janvier 1991, trois chefs de gouvernement se succédèrent : Pierre Werner (mars 1959 – juin 1974, juillet 1979 – juillet 1984), Gaston Thorn (juin 1974 – juillet 1979) et Jacques Santer (juillet 1984 – janvier 1995).
Vice-président du gouvernement, ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération, ministre de l’Économie et des classes moyennes, ministre du Trésor (1984-1989).
Secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur (1972-1974), ministre de la Santé, ministre de la Force publique, ministre de l’Éducation physique et des Sports (1974-1984).
Chef de cabinet de Gaston Thorn, ministre des Affaires étrangères (1979-1981), puis président de la Commission européenne (1981), directeur des Affaires politiques et culturelles au ministère des Affaires étrangères (1986-1992).
Un système coûtait 82 298,70 DM en 1987 et le paiement luxembourgeois fut échelonné sur quatre exercices financiers 1987-1990, comme pour la commande du SDRA VIII. Il est à noter, et ceci est peut-être un indice pour le montant payé et le nombre de systèmes achetés par le Luxembourg, que la Commission de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État de juillet 2008 ne révèle pas, qu’une note du 21 janvier 1991 de la sûreté de l’État belge affirme que la Belgique commanda 79 radios Harpoon, mais n’en paya que 78… (Sénat de Belgique, op. cit., p. 225). Il n’est pas possible d’établir une estimation plus précise, les chiffres présentés par Daniele Ganser, « The British secret service in neutral Switzerland : An unfinished debate on NATO’s cold war stay-behind armies », Intelligence and National Security, vol. 20, no 4, décembre 2005, p. 575, pour la Suisse, et Jens Mecklenbrug (dir.), Gladio. Die geheime Terrororganisation der Nato (Berlin, Elefanten Press, 1997), p. 64, pour l’Allemagne, sont trop imprécis ou reposant sur de sources non encore déclassifiées et incontrôlables, comme le rapport suisse du Schweizer Bundesrat, Schlussbericht in der Administrativuntersuchung zur Abklärung der Natur von allfälligen Beziehungen zwischen der Organisation P26 und analogen Organisationen im Ausland. Kurzfassung für die Œffentlichkeit du 19 septembre 1991 (une demande de déclassification a été refusée par le Conseil fédéral suisse le 10 juin 2005, cf. http:// wwww. parlament. ch/ f/ cv-geschaefte ? gesch_id= 20053096).En ligne
Il s’en expliqua le même jour devant la Chambre des députés (Luxemburger Wort du 15 novembre 1990). Le député Jean Huss déposa une résolution visant la création d’une Commission d’enquête parlementaire sur le réseau Stay behind, qui fut débattue le 17 décembre suivant devant la Commission des Institutions et de la Révision constitutionnelle. Par neuf voix contre une, les parlementaires décidèrent que les informations fournies par Jacques Santer ne justifiaient pas l’institution d’une Commission parlementaire d’enquête (Chambre des députés, op. cit., p. 2-3).
[46]
Ibid., p. 13.
[47]
Au cœur du secret. 1 500 jours aux commandes de la DGSE, Paris, Fayard, 1995, p. 272-273.
[48]
Chambre des députés, op. cit., p. 3 ; Michel Thiel, « Stay behind : kalter Krieg oder kalter Kaffee ? », Luxemburger Wort du 23 janvier 2008, hhhhttp:// wwww. wort. lu/ articles/ 6408110. html,et Laurent Graaff, « Der staat könnte involviert sein », Revue du 15 janvier 2008, hhhttp:// wwww. revue. lu/ coverstory. php ? id= 1191&view= archive.
[49]
Cf. l’analyse du major D. H. Berger, USMC, à propos des activités couvertes américaines pendant cette même période, dans The Use of Covert Paramilitary Activity as a Policy Tool : An Analysis of Operations Conducted by the United States Central Intelligence Agency, 1949-1951, 22 May 1995, p. 1, hhhttp:// wwww. fas. org/ irp/ eprint/ berger. htm.
Cf. Arthur E. Rowse, « Gladio : The Secret US War to Subvert Italian Democracy », Covert Action, no 49, été 1994, hhhttp:// wwww. mega. nu:8080/ ampp/ gladio. html.
Selon une étude récente publiée dans la revue Nature, le nombre d’insectes dans le monde a chuté de moitié au cours des 30 dernières années et il y a désormais 27 % moins d’espèces. Des chiffres alarmants, considérant le fait que le sort des humains est lié à celui des insectes.
Un texte d’Alexandre Sirois – Journal La Presse
« UN CAFÉ AVEC MAXIM LARRIVÉE
C’est l’hécatombe et il est aux premières loges !
Si certains prétendent voir notre avenir dans les feuilles de thé, Maxim Larrivée, lui, est bel et bien en mesure de voir celui de la planète en étudiant les insectes.
Et les nouvelles ne sont pas très bonnes, vous vous en doutez. Les insectes disparaissent à une vitesse préoccupante. Test simple pour le constater : cet été, observez à quel point le pare-brise de votre véhicule est propre, même si vous avez roulé pendant quelques heures. Il y a 30 ans, il aurait été recouvert d’insectes.
« Le test du pare-brise est aussi anodin et simpliste qu’il est vrai », lance Maxim Larrivée lorsqu’on lui demande son avis sur ce phénomène.
Mais nous y reviendrons plus loin. Chaque chose en son temps. Permettez-nous d’abord de faire les présentations, parce que vous n’avez peut-être jamais entendu parler de ce quadragénaire charismatique au physique d’athlète. Et c’est bien dommage, car ce chercheur et vulgarisateur scientifique chevronné à l’enthousiasme contagieux gagne à être connu.
Il nous donne rendez-vous sur la terrasse du restaurant du Jardin botanique parce qu’il adore cet endroit, mais aussi parce que c’est, en quelque sorte, son arrière-cour. Il occupe le poste de directeur de l’Insectarium de Montréal depuis maintenant trois ans.
Rien de plus facile que d’expliquer son parcours : ce titulaire d’un doctorat en entomologie – l’étude des insectes – de l’Université McGill est tombé dans la marmite quand il était tout petit.
Il a littéralement grandi avec un filet à papillons dans les mains.
Son père était un naturaliste passionné d’ornithologie (qui a créé la banque de données Étude des populations d’oiseaux du Québec, dans les années 1970), tout comme son oncle Michel. Ce dernier étudiait aussi les papillons. Et les deux hommes avaient comme mentor un naturaliste reconnu et éminent collectionneur de papillons du Bas-Saint-Laurent, Rosaire Pelletier.
La passion de ces trois hommes était contagieuse. Maxim Larrivée se souvient que tous ses voisins de la rue Ouellet collectionnaient les papillons. « Ma mère m’a déjà rappelé qu’à 3 ans, je connaissais 32 espèces de papillons en anglais, en français et en latin », raconte-t-il.
Au cégep (de Limoilou) et à l’université (Laval), il s’est laissé tenter par le sport. Ce grand gaillard de 6 pieds 6 pouces avait à la fois le talent et le physique de l’emploi. Il jouait alors au volleyball. Mais intérieurement, il savait que ça n’allait pas durer. « Je ressentais toujours quelque chose de plus fort quand j’étais dehors, dans la nature, que dans un gymnase. »
Le voici donc aujourd’hui à la tête d’un Insectarium qui vient de rouvrir, métamorphosé, et dont l’existence semble plus fondamentale que jamais auparavant. Maxim Larrivée, comme tous ceux qui ont participé à la conception du nouvel établissement et contribuent à son développement, en est bien conscient.
Parce que le fameux test du pare-brise est emblématique : les insectes sont victimes d’une hécatombe. Et leur sort, inéluctablement, est lié au nôtre.
« Je pense qu’on peut voir une bonne partie du futur de la planète à partir de la façon dont les insectes arrivent à s’adapter ou non aux pressions environnementales qu’on leur impose actuellement. »
— Maxim Larrivée
« Mon directeur de labo au postdoctorat à l’Université d’Ottawa utilisait une belle métaphore : les insectes sont les canaris dans la mine de charbon. »
C’est que le cycle de vie d’un insecte est très court. ll y en a, même au Québec, qui peuvent former jusqu’à trois ou quatre générations par année. Alors forcément, leur capacité d’adaptation est plus grande.
« On est capable, en mesurant leur capacité d’adaptation, de suivre le rythme des changements. De vérifier si le reste des êtres vivants, qui ont un cycle de vie plus lent, vont aussi être capables de s’adapter. Et il y a fort à parier que non », lance-t-il.
Pour nous donner une idée de l’urgence de la situation, Maxim Larrivée évoque le sort du superbe papillon monarque, qui est en voie de disparition. « La femelle monarque pond 200 œufs. Ça en prend un seul qui survit jusqu’à l’état adulte pour que la population soit stable. Mais il n’y en a même pas 1 sur 200 ! C’est fou ! »
Et d’ajouter : « Imagine un humain qui a 200 enfants et n’arrive même pas à avoir une population stable… Ce serait une catastrophe innommable. »
Selon une étude récente publiée dans la revue Nature, le nombre d’insectes dans le monde a chuté de moitié au cours des 30 dernières années et il y a désormais 27 % moins d’espèces.
Des chiffres alarmants, considérant le fait que le sort des humains est lié à celui des insectes.
Lorsqu’il aborde ce sujet, le visage de Maxim Larrivée s’éclaire de nouveau. Il nous parle, par-dessus tout, de pollinisation. Il évoque aussi le fait que les insectes « vont s’autoréguler, la plupart du temps, pour éviter les épidémies, de façon naturelle, sans produits chimiques ». Il nous renseigne sur l’importance des larves d’insectes aquatiques, qui servent de nourriture aux poissons, mais sont également essentielles pour les milieux humides, notamment parce qu’elles filtrent l’eau.
Sans compter le fait que les insectes représentent la protéine animale qui a l’empreinte écologique la plus faible. « Et c’est un super aliment, au même titre que le kale, le brocoli… », précise-t-il, même s’il sait très bien qu’il reste encore du chemin à faire pour qu’on les intègre à notre alimentation quotidienne.
Entomologiste et directeur de l’Insectarium, Maxim Larrivée se retrouve donc au cœur de la catastrophe en cours. Pourtant, il est résolument optimiste. C’est certainement, en grande partie, parce qu’il est convaincu que le nouvel Insectarium peut être un redoutable agent de changement.
Le musée, son directeur et « l’ensemble de l’équipe » veulent faire naître une société entomophile, c’est-à-dire qu’elle saura valoriser les insectes. Le nouvel établissement, ouvert depuis avril dernier, a d’ailleurs été conçu pour « mettre les gens dans une posture d’ouverture et de respect pour les insectes ».
C’est une mission fondamentale, insiste Maxim Larrivée. Afin de prendre les mesures qui s’imposent dans le but de protéger à la fois les insectes et la planète au grand complet, ça prend « un recadrage de la relation avec la nature qu’ont les humains ».
Il sait bien que « ce n’est pas tout le monde qui va tomber en amour avec les insectes ou les trouver beaux ». Il est convaincu, par contre, que « tous les gens sont capables de les valoriser et de comprendre le rôle essentiel qu’ils ont dans les écosystèmes et les services qu’ils rendent à tout le monde ».
QUESTIONNAIRE SANS FILTRE
Ton rapport au café ? Je bois deux espressos doubles après mon premier grand verre d’eau le matin, noirs ou avec une larme de crème.
Ton insecte préféré ? Le lutin mystérieux. Le seul papillon de jour au Québec qui est vert iridescent. Il a vraiment l’air d’un lutin !
Tes héros ? Mes parents.
Des livres à recommander sur l’avenir de la planète ? Biophilie, d’Edward O. Wilson, et De l’inégalité parmi les sociétés : Essai sur l’homme et l’environnement dans l’histoire, de Jared Diamond.
Le don que tu aimerais posséder ? La capacité de retourner dans le temps pour voir le Québec précolonisation.
Ton rêve de bonheur ? Mon rêve de bonheur ? Je suis en train de le vivre !
• Naissance à Québec en 1976, sa famille déménage à Rimouski lorsqu’il a 6 mois.
• Il a obtenu un baccalauréat en biologie à l’Université Laval, une maîtrise en écologie à l’Université Carleton et un doctorat en entomologie à l’Université McGill.
• Il a créé le projet iPapillon (eButterfly), un projet de science participative qui se veut une base de données mondiale sur les papillons, en 2012.
• Il est devenu directeur de l’Insectarium de Montréal en 2019. »
Article de Jean-Louis Helstroffer ,un grand ami.
Une abeille sur une fleur de thym.Face à un taux de mortalité huit fois plus rapide que celui des mammifères, des oiseaux ou des reptiles, les chercheurs appellent à repenser les pratiques agricoles actuelles pour espérer inverser la tendance.
Le rapport, publié dans la revue Biological Conservation, est une méta-analyse de 73 études différentes portant sur l’état de la faune entomologique. Les résultats qui en ressortent sont alarmants. Selon les experts ayant travaillé sur ce rapport, nous faisons face « au plus massif épisode d’extinction »depuis la disparition des dinosaures. Les 73 études concernent surtout les espèces d’insectes européennes et nord-américaines. Jérôme Murienne, biologiste et chercheur au CNRS interrogé par National Geographic, réagit aux résultats de ce rapport. Si pour lui, « il est difficile d’extrapoler à une échelle mondiale sur la base de seulement 2 études très locales, les tendances sont claires et semblent généralisées. »
ÉTAT DES LIEUX
« Les auteurs avancent un chiffre de 41 % d’espèces en déclin (diminution d’abondance ou diminution d’aire de répartition) pour 73 études ce qui est deux fois plus que pour les vertébrés » commente Jérôme Murienne.
Chez les animaux, si certaines espèces comme les pigeons et les rats remplacent peu à peu les espèces endémiques notamment en France, chez les insectes, l’ampleur est toute autre. Les auteurs de l’étude écrivent en effet qu’il ne s’agit « pas seulement d’espèces spécialisées occupant des niches écologiques. De nombreuses espèces peu spécialisées, très communes, sont également touchées. » Les hyménoptères, comme les abeilles ou les fourmis, voient leurs populations menacées de disparition de plus de 50 %. Si des espèces envahissantes en profitent pour prendre leur place, comme le bourdon fébrile ou la fourmi de feu qui supportent mieux les pesticides que leurs congénères, leur accroissement n’est pas assez rapide pour compenser la disparition des autres espèces.
« Cela se passe à une vitesse incroyable. Dans 100 ans, tous les insectes pourraient avoir disparu de la surface de notre planète »s’inquiète Francisco Sanchez-Bayo, biologiste à l’Université de Sydney, l’un des auteurs de l’étude.
QUELLES CAUSES, QUELLES CONSÉQUENCES ?
Si l’on parle souvent des menaces d’extinction qui pèsent sur les animaux, la situation des insectes trouve un écho moindre dans le débat public. Pourtant, leur utilité est toute aussi importante pour notre survie. « Le premier impact sera un impact direct sur les animaux qui consomment des insectes (oiseaux, amphibiens, poissons ou chauves-souris). Certaines études ont déjà montré un lien direct entre le déclin de certains vertébrés et la diminution des insectes comme source de nourriture. D’autres impacts sont à prévoir notamment vis-à-vis de la pollinisation. De nombreuses plantes dont beaucoup de plantes cultivées ont besoin d’insectes pour se reproduire. Un déclin des insectes aura donc des conséquences néfastes sur notre agriculture » avance Jérôme Murienne.« Si ce déclin ne peut pas être enrayé, cela aura des conséquences catastrophiques pour les écosystèmes de la planète et pour la survie de l’humanité » conclut Francisco Sanchez-Bayo.
Mais la faute à qui ? L’étude de Bayo et Wyckhuys « pointe du doigt l’agriculture, soit par la transformation des terres soit par l’utilisation de pesticides » indique Jérôme Murienne. En clair, la principale cause de ce déclin est la destruction des habitats due à l’agriculture intensive et à l’urbanisation, ainsi que la pollution aux pesticides et aux engrais.
Premières causes de cette extinction de masse : l’urbanisation, l’agriculture intensive et l’utilisation de pesticides.
Extinction des insectes : « On parle sérieusement de fin du monde »
Les papillons sont en forte baisse.Papillons, coccinelles, fourmis et scarabées… « A moins que nous ne changions notre façon de produire nos aliments, les insectes auront pris le chemin de l’extinction en quelques décennies » souligne une étude australienne parue fin janvier.
La planète n’a rien connu de tel depuis la disparition des dinosaures. Près de la moitié des espèces d’insectes sont en déclin dans le monde entier. Mathieu de Flores, entomologiste à l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE), décrypte pour TV5MONDE un rapport effrayant.
Une étude australienne parue dans la revue scientifiqueBiological Conservationalerte sur une extinction mondiale des insectes : près de la moitié des espèces sont en déclin rapide. Un tiers sont menacées d’extinction et « chaque année environ 1% supplémentaire s’ajoute à la liste » expliquent ses auteurs Francisco Sanchez-Bayo et Kris Wyckhuys, des universités de Sydney et du Queensland. Que faut-il en penser?
Quand on observe la nature, les trois quarts des espèces connues sont des insectes. La science en a répertorié plus d’un million mais on estime qu’il en existe au moins dix fois plus.
Comment expliquer ce déclin ?
Il y a plusieurs facteurs. Le premier, c’est la destruction des habitats, qui est essentiellement due à l’intensification de l’agriculture. Quand un paysage bocager perd toutes ses haies pour favoriser la monoculture, les insectes n’ont plus d’endroit où nicher. Même chose pour les forêts du Brésil et d’Indonésie qui disparaissent au profit de plantations agricoles.
Le corollaire de cette agriculture intensive, c’est l’utilisation massive des pesticides. L’objectif des insecticides est bien de tuer des insectes, donc il n’y a rien de surprenant à ce que les insectes meurent !
On met aussi en cause l’urbanisation grandissante, sans oublier le changement climatique. Une étude réalisée à Porto Rico a démontré qu’au sein d’une forêt protégée, les températures avaient augmenté de 2 degrés au cours des 30 dernières années, et pendant le même temps 98% de la faune du sol avait disparu et 90% au niveau de la canopée.
Quelles sont les conséquences possibles d’une extinction des insectes ?
La vie sur Terre est impossible sans les insectes, ils sont à la base de tous les écosystèmes. Même si on vit dans un espace où ils sont peu présents, cela ne veut pas dire qu’on n’en a pas besoin.
On connaît bien leur rôle dans la pollinisation des plantes à fleurs qui développent ensuite des fruits. Les trois quarts de la diversité de notre alimentation est le résultat de la pollinisation par les insectes. Sans eux, notre alimentation sera moins variée.
On connaît moins leur action dans le recyclage des déchets, des cadavres et des déjections d’animaux. Ainsi en Australie, après une introduction de bovins pour l’élevage, on s’est aperçu que les bouses restaient sur place car les insectes locaux ne mangeaient pas ce type de déjections. On a donc dû importer des scarabées bousiers pour qu’ils fassent le travail.
On peut aussi imaginer que des plantes qui sont mangées par les insectes pourraient ne plus être limitées dans leur croissance et devenir envahissantes.
On n’est pas à l’abri que tout s’effondre. Mathieu de Flores, entomologiste à l’OPIE
Doit-on craindre un monde sans insecte ?
Je ne crois pas à une extinction totale des insectes car ils ont une grande capacité d’adaptation. En revanche, il est probable qu’il ne restera que quelques espèces du type moustiques ou blattes qui, elles, pulluleront car l’absence de diversité empêchera la régulation naturelle.
Mais surtout on n’est pas à l’abri que tout s’effondre. Si 99% des insectes disparaissent, tout peut s’effondrer. Les conséquences sur la chaîne alimentaire peuvent être dévastatrices. De quoi vont se nourrir les bestioles qui mangent les insectes, et celles plus grosses qui mangent les premières ?
On parle sérieusement de fin du monde. On n’a jamais connu une crise comme celle-ci, la dernière a eu lieu il y a 65 millions d’années et a provoqué l’extinction des dinosaures. La nature est faite d’équilibres, que se passera-t-il si on les rompt ? On ne sait pas, on n’a aucune idée des conséquences réelles.
Que peut-on faire pour endiguer le phénomène ?
Chacun peut agir à son échelle, ne serait-ce qu’en repensant sa façon de jardiner, en essayant de laisser des espaces sauvages avec un tas de bois, une zone qu’on ne tond pas, etc. Il s’agit de recréer des équilibres dans les jardins.
En France, les produits phytosanitaires sont désormais interdits à l’usage pour les particuliers depuis le 1er janvier 2019, et c’est une bonne chose. Mais parfois les jardiniers sont désemparés. Comment alors se débarrasser des pucerons de son rosier? En les tolérant ! Car si on les laisse vivre dans un écosystème raisonné, sans pesticides, leurs prédateurs naturels comme les coccinelles viendront les manger.
Qu’est-ce que la croissance sinon un indicateur de destruction de notre planète ?Mathieu de Flores, entomologiste à l’OPIE
Il faut également accepter l’idée que certaines espèces ne peuvent être cultivées partout. Utiliser des produits pour faire pousser des tomates à tout prix, au risque de polluer son écosystème et d’empoisonner ses enfants n’a pas de sens.
Quand on n’a pas de jardin, il faut opter pour une alimentation locale et biologique, si les moyens financiers le permettent et, quoi qu’il arrive, consommer moins de viande pour ne pas favoriser l’agriculture intensive nécessaire aux grands élevages.
Mais il faut souligner que les individus ne peuvent pas tout, une grande part du problème ne pourra être réglée qu’avec des choix politiques drastiques. Cela fait des années que nous alertons sur ces questions, le modèle agricole productiviste est remis en question, mais rien ne se passe concrètement. Le grand public commence seulement à en prendre conscience. J’entends parler sans cesse à la télévision de croissance, mais qu’est-ce que la croissance sinon un indicateur de destruction de notre planète ?
L’événement artistique des derniers mois ? Les médias dominants ne vous en parleront pas. Dans l’écrasante majorité des cas, parce qu’ils ignorent jusqu’à son existence; et dans les quelques exceptions qui existent peut-être, ils auront tout intérêt à ce qu’un tel événement soit passé sous silence. Cet événement, c’est la sortie enfin, sur Internet, dix ans après sa création, de la version intégralement sous-titrée en français du film The Great American Psy-Opera. Vous ne verrez bien évidemment pas ce film au cinéma, ni en prime-time à la télévision ; et même sur Internet, il s’agit d’un des films les plus férocement censurés qui soient.
Derrière le visage du présumé coupable, Ben Laden, se cache en fait le visage du bon vieil oncle Sam. “9/11 was an inside job” est un slogan qui revient souvent tout le long du film : “le 11 septembre était un travail interne”. Comment expliquer autrement que tous les médias américains “savaient”, seulement 23 minutes après les “effondrements”, qui était responsable (Ben Machin)? En plus de la rationalité physique, du bon sens et de l’esprit critique, c’est la présomption d’innocence que le 11 septembre 2001 a fait disparaître.
Mais une chose est sûre : ce que nous démontrent les événements du 11 septembre et, encore davantage, la soi-disant “pandémie de covid-19”, c’est qu’une société ne peut pas vivre uniquement et seulement dans le mensonge.
CRITIQUE – “Jamais censure n’a été plus parfaite. Jamais l’opinion de ceux à qui l’ont fait encore croire, dans quelques pays, qu’ils sont restés des citoyens libres, n’a été moins autorisée à se faire connaître, chaque fois qu’il s’agit d’un choix qui affectera leur vie réelle. Jamais il n’a été permis de leur mentir avec une si parfaite absence de conséquence. Le spectateur est seulement censé ignorer tout, ne mériter rien. […] L’histoire du terrorisme est écrite par l’État; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.”
Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle
L’événement artistique des derniers mois ? Les médias dominants ne vous en parleront pas. Dans l’écrasante majorité des cas, parce qu’ils ignorent jusqu’à son existence; et dans les quelques exceptions qui existent peut-être, ils auront tout intérêt à ce qu’un tel événement soit passé sous silence.
Cet événement, c’est la sortie enfin, sur Internet, dix ans après sa création, de la version intégralement sous-titrée en français du film The Great American Psy-Opera. Vous ne verrez bien évidemment pas ce film au cinéma, ni en prime-time à la télévision ; et même sur Internet, il s’agit d’un des films les plus férocement censurés qui soient.
Je vous donne donc,directement sur mon site ,cette grande oeuvre,en vous demandant humblement de partager le lien de cet article,afin que l’éveil social puisse continuer jusqu’à l’effondrement du système:
J’ai vu ce film plus d’une dizaine de fois, et le considère sans hésitation comme le plus grand film des vingt dernières années, et à plus d’un titre. Mon anglais étant tout juste correct, il m’aura fallu attendre la présente version pour que l’idée s’impose à moi d’écrire sur ce chef-d’œuvre absolu de l’histoire du cinéma. Comme toute œuvre d’art majeure (Sophocle, Shakespeare, Bach), celle-ci ouvre sur l’infini, et est proprement inépuisable. Même après ma énième vision, bien plus compréhensive grâce aux sous-titres, je sais que je reviendrai à ce film encore et encore, comme à tous mes films, livres, disques ou tableaux de chevet. J’y insiste donc pour commencer : cet article ne fait que survoler cette œuvre d’une richesse inouïe.
Pendant que le bobo cinéphile parisien partage son temps et ses gloses entre navets “d’auteur” et blockbusters de la propagande hollywoodienne, il ignore jusqu’au nom du plus jeune des grands maîtres du septième art : Alexander “Ace” Baker. Il utilise surtout son nom d’artiste, Ace Baker. Je l’appellerai ici “Ace” tout court, tant ce surnom lui va comme un gant.
Celui-ci n’est pourtant pas cinéaste de formation. Il se présente comme compositeur de musiques de films, ce qui, selon toute probabilité, aide à se constituer une connaissance cinéphilique solide, et comme écrivain. Il prouve, tout du long de son chef-d’œuvre, qu’il est aussi un artiste pop de grand talent, puisqu’il l’entrelarde de trois ou quatre clips pour des chansons de sa composition. De plus, Ace fait partie de cette génération de geeks pour lesquels les techniques combinées de la vidéo et de l’informatique n’ont aucun secret. Enfin, Ace dispose de facultés qui ne s’enseignent pas à l’école, et surtout pas les écoles de cinéma : l’esprit critique, la prudence sceptique, la curiosité insatiable, un sens politique à fleur de peau. En effet, Ace se déclare ouvertement anarchiste, ce qui me le rend bien sûr encore plus sympathique, et je me réjouis donc de soumettre le présent article à FranceSoir, principal organe, dans notre pays, d’un “proudhonisme journalistique” dont nos esprits abrutis par la propagande médiatico-gouvernementale a bien besoin.
Anarchiste et pacifiste (clin d’œil cette fois à Louis F.) : un slogan qui apparaît régulièrement en bas de l’écran est “peace through anarchy”, “la paix à travers l’anarchie”. Ace est très charismatique (de faux airs d’Harmony Korine), avec une élocution un peu lente, mais terriblement séduisante, presque hypnotique : faisant songer à ce que le grand philosophe et poète Lacoue-Labarthe appelait la “diction juste”, celle qu’il reconnaissait à toute très grande poésie, en sa capacité à dire le Vrai. Et, au-delà de ses exceptionnelles qualités esthétiques, dont je vais très vite parler, Ace fait une œuvre formidable de vérité sur notre temps : d’où la censure proprement hallucinante dont son film est victime. Du reste, je peine à retrouver sa trace sur l’Internet. On ne sait pas trop ce qu’il est devenu depuis une décennie. Retrouver cet homme, lui demander un long entretien, j’estime que cette tâche est de salut public. Dans l’attente, faisons la vigoureuse promotion de ce film : la tâche est elle aussi de salut public, et d’éducation populaire.
Par exemple, montrez ce film à vos amies et amis qui vous traitent de “complotiste fou” à cause de vos prises de position sur la pseudo “crise du Covid”. Vous verrez que vous ferez plus que marquer des points. Je l’ai constaté autour de moi : et cela s’explique facilement. The Great American Psy-Opera parle de faits qui sont derrière nous, à froid. Il n’y a plus d’implication immédiate, comme avec le “Covid-19”. Vous verrez où je veux en venir.
Toutes les qualités autodidactes que j’ai épelées au sujet d’Ace n’expliquent pas l’alchimie miraculeuse de leur conjonction, et qui s’appelle le génie. Par exemple, sous le rapport du seul montage, dont Deleuze ou Agamben nous ont appris que celui-ci était l’essence du cinéma. Or, comme monteur, Ace en remontre aux tout meilleurs, comme le Murnau de L’Aurore, comme le Bergman de Persona, ou le Godard des Histoire(s) du cinéma. (Je conseille au passage le dernier moyen-métrage, sublime, de ce dernier, au titre si actuel : Liberté et patrie – lequel, à son début, évoque poétiquement ce qui est le sujet du film d’Ace).
Non content d’être un artiste de tout premier plan, Ace est d’une droiture éthique irréprochable (on verra vite que, pour réaliser un tel film, c’est imprescriptible). En effet, le film s’ouvre sur l’avertissement suivant, stupéfiant pour notre époque : “The Great American Psy-Opera est une œuvre à but non lucratif de recherche, d’éducation, de critique et de parodie. Certains éléments audio et/ou vidéo peuvent être des œuvres protégées par le droit d’auteur et utilisées sans autorisation. L’exemption de la protection du droit d’auteur est invoquée dans le cadre de la doctrine de “l’usage loyal”, telle qu’elle est définie dans l’article 17 par 107 du code des Etats-Unis.”
Quoi ? Une œuvre à but… non lucratif ? A l’ère où “l’art contemporain” devient une “pompe à phynance”, pour parler comme Jarry, qui tourne sur elle-même et vend à des sommes astronomiques des baudruches hideuses, des installations creuses ou des performances vaseuses ? Vous n’y pensez pas ! Mais c’est bien cette gratuité, ce désintéressement, cet altruisme extrême, qui font la grandeur et l’héroïsme de ce film. Et, comme le dit la seconde partie de l’avertissement, transgresser certaines lois du code civil se justifie par l’intérêt supérieur de cette transgression : encore une fois, par la vocation publique salutaire de son propos. Au fond, ce à quoi ces remarques renvoient est la pratique du “détournement” chère aux situationnistes, à quoi le film fait beaucoup penser aussi, et à plus d’un titre (cf. mes citations de Debord en exergue). Jamais, je crois bien, on n’a fait un film aussi démystificateur sur la société du spectacle.
Le film commence de manière “cosmique”, interstellaire, évoquant la fin de 2001, l’Odyssée de l’espace, ou encore certaines pièces musicales de Stockhausen : “planant”, comme on dit couramment. Puis on descend sur terre, et viennent les premières images de ce qui sera le sujet du film : les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Images toutes gravées dans nos mémoires, faisant partie de ce qu’on appelle “l’inconscient collectif”, en ne croyant pas si bien dire… Car le sujet du film, ce ne sera pas tant les événements eux-mêmes de cette date fondatrice du 21e siècle, mais les images de ces événements, et notamment celles des deux tours du World Trade Center à New York.
Les intertitres défilent, comme un poème de la sidération : “Il était une fois/un groupe d’hommes qui décide de conquérir la Terre/ils avaient la plus grande armée/et l’arme la plus puissante de toutes… La Télévision.” Toute ressemblance avec le déclenchement d’une certaine “pandémie” serait évidemment tout sauf fortuite ; et ne s’arrêterait pas là, puisque, tandis que le film continue ses fondus enchaînés des tours qui s’effondrent et des foules horrifiées, les intertitres continuent à annoncer la couleur de ce que le film démontrera de façon quasi scientifique (on songe au more geometrico de Spinoza) : “La réalité a été détournée et détruite (…). Les immenses tours se sont effondrées. Le bon sens s’est effondré.” Comment ne pas penser, vingt-et-un an après les événements, et onze ans après la réalisation de ce film, à ces paroles d’un médecin canadien, mis à pied pour avoir dénoncé les effets secondaires des “vaccins covid” sur ses clients : “Le Covid-19 fait perdre trois sens : le goût, l’odorat… et le bon sens.” Dédicaçons donc au passage les paroles qui précèdent à l’excellent travail de l’association BonSens.
Le parallèle rétroactif avec la situation que nous vivons depuis deux ans et demi, qui donne à ce film un caractère de surcroît prophétique, se poursuit : “Les gens ont eu tellement peur qu’ils sont devenus prêts à croire n’importe quoi. N’importe quoi pour se sentir en sécurité à nouveau.” Après ce long générique hétérodoxe, Ace fait sa première apparition en personne : il explique qu’il lui a fallu quatre ans de travail pour accoucher du film, qui fait quatre heures. Un an d’enquêtes = une heure de film, ce qui explique l’exceptionnelle densité de celui-ci. Le film se divise en huit chapitres. Le premier s’intitule : “Nouvelles brisées”. C’est le premier coup de génie du film : il consiste à présenter sans aucun commentaire un montage des images du 11 septembre. Pour ce faire, Ace a conçu une sorte d’hexagone d’écrans tournant en trois dimensions, comme autant de “points de vue” médiatiques sur les événements. On a les émissions interrompues, les tours en train de fumer, les explosions, les tours jumelles, le Pentagone, la Pennsylvanie, les gens qui se jettent dans le vide, le surgissement vite confirmé de l’hypothèse des avions, puis celle du commanditaire probable des attentats (“the usual suspect”, pourrait-on dire, Oussama du prénom)… Les seules images à ne pas être celles des événements sont un peu sarcastiques, même si c’est en avançant dans le film qu’on comprendra pourquoi : il s’agit de ce qui fut toujours mon cartoon favori, “Bip-bip et le coyote”.
Là est le coup de génie : la mise en abyme. Ace, pour commencer, nous donne seulement à contempler l’esthétique officielle des événements, sans y ajouter quoi que ce soit, que ce petit sarcasme par anticipation. Car c’est tout le propos du film : il y eut bien une esthétique des événements du 11 septembre, celle construite par les médias de masse, surtout bien sûr les américains. J’ai parlé plus haut du “détournement” des situationnistes, qui consistait à prendre des images déjà existantes pour en faire un usage très différent : art, là encore, du montage sauvage et transgressif. La mise en abyme, elle est là : c’est que le film nous montrera comme toutes ces images officielles étaient elles-mêmes un immense détournement, nous verrons de quoi et comment. Et comme c’est de détournement d’avions qu’il est d’abord question, on peut dire que la mise en abyme est vertigineuse.
J’insiste sur la notion d’esthétique, en renvoyant à un autre très grand film “maudit”, auquel celui d’Ace m’a énormément fait penser : Hitler, un film d’Allemagne, de Syberberg. Le propos de ce film-fleuve (huit heures !) était d’analyser le nazisme comme étant une immense mise en scène (le film inspirera d’ailleurs à Lacoue-Labarthe l’expression de “national-esthétisme »). Hitler adorait le cinéma, et au fond se considérait lui-même comme un cinéaste ; Goebbels, son plus important bras droit théorico-pratique, dira que “la politique est l’art plastique de l’Etat” ; sentence qui n’a rien perdu de son actualité, mais appert même n’être qu’un embryon sémantique de ce qui nous arrive aujourd’hui (c’est la seule question intéressante que puisse poser un philosophe : que nous arrive-t-il ? Au présent). Surtout, le nazisme n’aurait pas été possible sans la création géniale, par Wagner, de toute la mythologie allemande, qui ne lui préexistait pas : l’une des scènes les plus frappantes du film montre la tombe de Wagner s’ouvrir, et Hitler en sortir vêtu d’une toge romaine (“Lénine, dont j’ai beaucoup appris”, etc.). Hitler, comme réalisateur du péplum le plus gigantesque, le plus foireux et le plus atroce du vingtième siècle : tel est en gros le propos de cet immense film injustement méconnu, et lui carrément introuvable sur Internet, pour d’autres raisons que celui d’Ace. On a tout fait pour l’oublier (mais ça ne marche pas sur ceux qui l’ont vu) ; hélas, ce qui est refoulé de manière forcenée finit toujours par revenir dans le réel.
Qu’on ne croit donc pas que je dévie de mon sujet en évoquant cet autre chef-d’œuvre quasiment censuré aujourd’hui. Et pour ce, je rappellerai le commentaire d’un autre génie allemand, déjà cité plus haut : Stockhausen, qui est au reste un peu le Wagner de la musique du vingtième siècle, c’est-à-dire celui à avoir porté les puissances de l’amplification technologique à leurs plus grands degrés d’intensité, comme Wagner l’avait fait au dix-neuvième. En effet, on se souvient que Stockhausen avait provoqué un gigantesque scandale en déclarant que “l’effondrement des deux tours est ce que tout artiste aimerait réaliser”. Il eut beau se rétracter ensuite, le mal était fait ; et il fut banni, dès lors, de nombreuses salles de concert à travers le monde, lors même qu’il s’agissait de l’un des quatre ou cinq compositeurs musicaux les plus importants de son siècle. Vive la démocratie ! Pourtant, là encore, il ne croyait sans doute pas si bien dire, comme on va voir… et il n’y a nul hasard à ce que ce soit le plus grand musicien de l’amplification technologique du vingtième siècle qui ait eu cette intuition scandaleuse. Par cette seule phrase, au fond, il faisait la transition entre son siècle et le nôtre. Car tout, dans l’esthétique officielle des événements du 11 septembre, est de fait affaire d’amplification monstrueuse. Telle est la leçon, magistrale, de The Great American Psy-Opera.
Le chapitre se poursuit avec le même parti pris d’exposition neutre de la doctrine officielle des événements : le kérosène des deux avions a atteint de 1500 à 2000 degrés, ce qui a suffi à faire fondre l’acier des buildings, et explique donc l’effondrement de ceux-ci. On voit encore un défilé de voitures parfondues par les effets des explosions, comme des œuvres géantes de César (l’artiste du vingtième siècle, bien sûr, pas l’empereur que j’évoquais plus haut). On voit l’une des images des avions en train de s’engloutir dans une tour, et le commentaire du cinéaste amateur desdites images, un certain Evan Fairbanks : “L’image de cet avion sortant de nulle part et entrant comme un fantôme et disparaissant sur le côté de la tour sud, comme si un plancher avait été creusé, et que c’était un hangar dans lequel il devait atterrir », sic. Mais écoutons la suite (je souligne, c’est inévitable) : “Nous avons vu ces images dans les films et nous savons qu’elles sont artificielles et que c’est Hollywood qui les a créés…”. A la télévision publique, le soir même des événements! Occasion de conseiller un autre film traitant du même sujet, les seules images médiatiques des événements, passionnant lui aussi, quoique beaucoup plus brouillon et beaucoup moins maîtrisé esthétiquement que The Great American Psy-Opera : un film intitulé sobrement Le 11 septembre, une superproduction hollywoodienne. Très censuré aussi, il va sans dire que ce n’est pas sur YouTube que vous le dégotterez.
Dans un passage qu’Ace utilisera comme un leitmotiv tout du long du film, on voit un des témoins immédiats dire à la caméra : “Il n’y avait pas d’avion. C’était une bombe. J’ai entendu une bombe”. A quoi le journaliste lui rétorque : “Mais la télé a dit qu’il y avait un avion…” Le ton est donné.
On voit enfin la déclaration aussi solennelle que célèbre de George W.Bush junior : “Ces actes ne sont pas des actes de terrorisme. Ce sont des actes de guerre.” Et Ace de conclure ce premier chapitre de son film en évoquant Pearl Harbor. En gros : nombreuses sont les voix qui, à l’époque des attaques kamikazes de Pearl Harbor, soutinrent que Roosevelt ne pouvait pas ne pas être au courant des desseins des Japonais, pour contrecarrer d’avance ces attaques en interceptant les avions, s’il l’avait voulu; et qu’il a donc sciemment laissé faire, pour convaincre l’opinion publique américaine, jusque-là indifférente à ce qui se passait en Europe, et donc rétive à prendre les armes, à entrer en guerre : ce que beaucoup plus tard, Naomi Klein appellera la “stratégie du choc”. Occasion de conseiller encore un autre très bon film sur le sujet : 11-septembre, le nouveau Pearl Harbor. C’est un grand documentaire, réalisé par Massimo Mazzuco, lequel a travaillé trois années pour le réaliser (il existe un entretien passionnant avec lui réalisé par Silvano Trotta). Il ne prétend pas du tout à l’art, comme The Great American Psy-Opera; mais est très complémentaire avec celui-ci, car il fournit une avalanche d’informations toutes différentes de lui : le sujet de ce documentaire ne sont d’aucune façon les images du 11 septembre, mais les simples faits. La conclusion de ce film, que partage celui d’Ace, c’est que l’effondrement des deux tours jumelles ne peut rationnellement être autre chose que le résultat de démolitions contrôlées. Mais le film d’Ace va plus loin. Occasion encore de répondre, avant de passer au second chapitre (faire la transition, comme on dit), à ceux qui me demandent : “Mais Monsieur MBK, vous qui êtes un homme de lettres, pourquoi ne nous conseillez-vous que des films, et pas des livres ?” Réponse : il existe un grand nombre d’excellents livres sur le sujet, et un encore plus grand nombre d’excellents articles (notamment sur le site Mondialisation.ca). Mais autant il est facile, par les médias à la botte et les diffamateurs professionnels de Conspiracy Watch, de falsifier les propos de livres, c’est-à-dire de mots, il leur sera beaucoup plus difficile de réfuter la réfutation des images que contient à chaque instant The Great American Psy-Opera. Ce qu’on appelle, en logique moderne, l’apagogie : la négation de la négation, qui aboutit à une affirmation plus forte que si elle n’avait pas été niée (ce qui, pour les philosophes, évoque bien sûr irrésistiblement la dialectique hégélienne). C’est pourquoi la démonstration contenue dans The Great American Psy-Opera est beaucoup plus implacable que tous les écrits réunis; et que c’est justement en faisant découvrir ce film au plus grand nombre, qu’on les amènera à lire tous ces livres et articles plus qu’à leur tour “maudits”, voués aux gémonies par les médias de masse et les nervis “intellectuels” voués aux basses œuvres de “l’anti-conspirationnisme”.
L’autre grande leçon de ce film, c’est qu’on ne pourra combattre efficacement la société du spectacle qu’avec les armes du spectacle. The Great American Psy-Opera est donc un titre aussi génial que ce qu’il baptise, et est né d’une contraction, si on veut d’une ellipse sémantique : “Opera” est un abréviatif de operation, qui renvoie évidemment à une forme esthétique que j’affectionne tout particulièrement : l’opéra, sur lequel j’ai pas mal écrit. Wagner, décidément. Nous passons donc au vif du sujet, avec le second chapitre du film, intitulé : « L’histoire officielle vs le vrai mouvement”. Nous nous sommes habitués, depuis la “crise covid”, à l’anglicisme de “narratif”, alors que nous pourrions très bien utiliser le concept puissant du philosophe Lyotard, “grand récit” (repris récemment à contresens par Klaus Schwab…). Mais va pour le “narratif”, s’agissant d’un film en anglais : “c’est l’histoire qui nous a été racontée”, dit Ace. 19 moudjahidines fous, munis de cutters bien dissimulés, organisent, téléguidés par un barbu sous dialyse caché au fin fond de cavernes afghanes, la pénétration stratégique la plus sophistiquée de tous les temps, de l’espace aérien le mieux contrôlé du monde, et singulièrement du Pentagone, l’espace militaire le plus protégé de la planète. Admettons. Pourquoi ne pas accorder à ces musulmans fanatiques, si méprisés par ailleurs, un génie paramilitaire et barbouzard hors-pair? Ace récapitule ensuite l’histoire des quatre avions : les deux vus du monde entier, qui font s’effondrer les deux tours du WTC; l’avion qui percute le Pentagone; enfin l’avion qui se crashe au milieu de la Pennsylvanie, probablement “suicidé” par d’héroïques pilotes mettant en échec les desseins des pirates de l’air. Ace énumère ensuite, dans le fil du chapitre premier, les analyses “scientifiques” qui ont été proposés officiellement et publiquement des événements dans les jours qui les ont suivis.
Ace se pose la question toute simple : tout cela est-il crédible ? Un expert en explosifs, Van Romero, dit qu’il pense que des explosifs étaient implantés dans les tours; l’effondrement de ces dernières resterait inexplicable sans cela. Mais il se rétractera quelques jours plus tard, sous d’occultes pressions : “c’est le feu qui a fait tout ça”. Ace demande : “le feu peut-il vraiment faire ça?” Et il montre des images qui, “pour certaines personnes, ressemblaient terriblement à un champignon atomique”. Un certain Jay Mac Michael écrit un article : “Des musulmans suspendent les lois de la physique”. “J’ai essayé d’être patriote, j’ai essayé d’y croire”, commence-t-il par dire, et Ace souscrit à cette manière de présenter les choses.
Car il faut commencer par le commencement : un feu de kérosène ne peut pas faire fondre de l’acier ; c’est une loi physique absolument élémentaire, comme une des nombreuses qui ont été soudain “transgressées” par les événements du 11 septembre. Georges W.Bush, devant ce genre de propos, qui à vrai dire fusent à l’époque de toutes parts, y va de ce qui est devenu depuis deux ans et demi la tarte à la crème favorite des politiciens et des médias dominants : il s’agit là, bien entendu, de « dangereuses théories du complot”. Du reste, depuis deux ans et demi, un journaliste intègre (quasi-oxymore aujourd’hui, je sais) ou un démocrate authentique (pareil) devrait tout de même se poser une question toute simple : comment se fait-il qu’en un temps si court, les “complotistes” aient poussé comme des champignons? Combien y en avait-il en France, il y a seulement trois ans, des “complotistes”? Quelques dizaines de milliers? Deux ou trois centaines, si on est généreux? Et tout à coup, chazamm! Une frange non négligeable de la population est devenue “complotiste”. Combien sont-ils désormais? Cinq millions? Dix millions? Davantage encore? Comment expliquer un tel “miracle”? Pourquoi rencontré-je, dans le petit peuple bien plus souvent, il faut bien le dire, que chez des intellectuels, autant de “complotistes”? Il doit bien y avoir une explication autre que psychiatrique, non? Pourquoi les journalistes démocrates (dont la propagande aimerait nous faire accroire qu’il s’agit d’un pléonasme), dès lors, ne donnent-ils pas la parole à cette frange devenue endémique de la population?
Revenons au propos d’Ace, à propos des moudjahidines fous : il a la curiosité d’aller feuilleter les listes officielles des compagnies aériennes des quatre avions disparus : “Aucun nom des 19 pirates n’y figurait”. On se souvient, par ailleurs, qu’on découvrit quelques jours plus tard qu’une bonne moitié de ces terroristes étaient encore en vie, épars aux quatre coins du monde arabe; et que l’autre moitié, vivant aux États-Unis, étaient des fans de coke, d’alcool et de strip-teaseuses. La dernière fois que j’ai écouté, par hasard, l’une de nos chères radios nationales (je les évite comme la peste depuis plus de vingt ans), on pouvait y entendre une publicité pour l’un de ces énièmes “livre-événement” qui faisait des “révélations fracassantes” sur les 19 terroristes : leurs parcours, leurs mentalités, leurs objectifs, et ainsi de suite. “Jamais il n’a été permis de leur mentir avec une si parfaite absence de conséquence.”
Ace passe ensuite en revue les images du Pentagone. Il n’y a pas un seul débris, pas un seul moteur, pas un seul siège, pas une seule valise, pas de boîte noire, rien. Les autorités arguent faiblement que ces débris ont tous été “recueillis” par le FBI (en une journée?); mais enfin, il n’y en a pas la moindre trace. Ensuite, sur les plus de quatre-vingt images filmées du supposé crash par la surveillance vidéo ultra-sophistiquée du Pentagone, une seule a été rendue public (les autres, dit-on, ont été recueillies par le FBI pour raisons de “secret défense”), de très mauvaise qualité : on y voit une sorte de flash blanc furtif qui se termine en explosion, et c’est tout. L’impact du Boeing 757, de 18 mètres de diamètre, consiste en un trou presque parfaitement circulaire de quatre mètres de diamètre. Passez muscade.
Enron était chargé de la sécurité des tours du WTC lors des événements du 11 septembre 2001.
Pour ce qui est de l’avion censément “suicidé” en Pennsylvanie, c’est à peu près kif-kif bourricot : tout ce qu’on a trouvé comme “preuve” du crash, c’est un immense cratère creusé on ne sait comment, mais où on n’a trouvé pas le moindre débris d’aucun avion que ce soit. Ace nous montre ensuite des images de la BBC, dans l’après-midi, avec une journaliste qui annonce l’effondrement d’une troisième tour du WTC, la numéro 7, vingt minutes avant l’effondrement effectif, avec l’image de la tour de 47 étages encore intacte derrière elle. Cet effondrement, qui survint près de huit heures après ceux des tours jumelles, n’a été provoqué par aucun avion, selon la version officielle même; comme pour, par exemple, les voitures concassées en fusion, on explique cette démolition contrôlée caractéristique par les “répercussions” des explosions des deux tours jumelles, sans préciser plus avant en quoi elles consistent.
Ace s’attarde ensuite longuement sur les images des nuages s’ensuivant des effondrements : et qui ne peuvent s’expliquer que par la charge d’explosifs extrêmement puissants. Jim Fetzer, professeur d’Université émérite et spécialiste de JFK, s’associe à Steven Jones, physicien nucléaire de son état, pour fonder le “Scholars for the truth 9/11”, les “universitaires pour la vérité du 11 septembre”. Fetzer, interrogé par Ace, dit que “nous avons découvert que pratiquement tout ce que le gouvernement nous a dit à ce sujet est faux”, d’où leur fondation, qui comprend des physiciens, des ingénieurs mécaniques, des pilotes, des ingénieurs aéronautiques : qui découvrent que les tours jumelles ne peuvent avoir été détruites par les avions, mais elles aussi par des démolitions contrôlées.
Ace nous introduit alors à un personnage qui va s’avérer crucial dans la suite du film, et qui répond au nom de Morgan Reynolds, qui rejoint la fondation des “Scholars”. L’homme n’en pas exactement un intellectuel marginal, puisqu’il était l’économiste principal de l’administration Bush.
On passe au chapitre 3, intitulé donc : “Scholars for 9/11 truth”. Ace donne le ton : “En 2005, Steve Jones a secoué le monde universitaire en publiant un article (…) qui démolissait l’histoire officielle”. Il formule l’hypothèse la plus plausible à ce moment-là, savoir que les démolitions contrôlées des deux tours ont probablement été obtenues au moyen de thermite, qui est un enduit explosif extrêmement puissant utilisé par l’armée.
Suit l’intervention passionnante, et assez glaçante, de Judy Woods, une émérite ingénieure en mécanique. Voici comment elle commence : “De la salle de conférence des professeurs, je suis montée dans mon bureau et j’ai pensé : s’il s’agissait d’un effondrement, un étage en frappant un autre, qui en frapperait un autre, etc., à quoi m’attendrais-je? (…) Un étage ne peut pas commencer à bouger tant qu’il n’a pas été déclenché pour commencer à bouger. Donc combien de temps faut-il à un étage pour s’effondrer et faire “démarrer” le suivant? (…) Les étages sont partis plus vite qu’il ne faut pour lâcher une balle du toit et la faire tomber sur le trottoir. Donc il n’y avait pas assez de temps pour que ces trucs touchent le sol.” Elle s’interroge donc, en crack de la mécanique, sur l’“effet domino” des effondrements. Elle pose de nombreuses questions perturbantes, sur les nombreuses aberrations physiques qui parsèment la narration officielle des événements, images à l’appui : non seulement l’effondrement de la 7ème tour est inexplicable selon le récit officiel des événements, mais aussi des dommages causés sur les tours 3, 4, 5, 6. Les voitures grillées, l’énorme degré de polarisation, les gigantesque nuages de poussière entourant New York, et beaucoup d’autres “détails” confondants, rendent même l’explication des explosifs surpuissants comme la thermite trop timide. Ce qui entraîna une scission au sein des “Scholars”, dont j’ai oublié de dire qu’elle faisait partie; et pour cause, comme on va voir très vite, car son hypothèse est encore plus radicale.
On passe au chapitre 4 sur ces bonnes bases, lequel s’appelle “Phénomènes”. Il approfondit l’analyse des multiples aberrations phénoménologiques attachées aux événements du 11 septembre, grâce à la brillantissime Mme Wood. “Cette photo montre le nord/nord-est de l’endroit où se trouvait le WTC4.” Elle montre une photo du même côté deux heures plus tard. “Où est-elle passé?” Elle montre ensuite des photos du même bâtiment vu du ciel. Une partie substantielle du bâtiment a en effet disparu. “Où est-elle passée?” Elle montre une photo, encore vue du ciel, du Bakers-Trust. 60 ou 70 étages de ce bâtiment ont disparu. “Où sont-ils passés?” Elle multiplie ainsi les questions de plus en plus lancinantes, obsédantes, extraordinairement problématiques par rapport à la version officielle des faits, d’un simplisme extraordinairement impudent à mesure que l’on prend conscience de la réalité, et de la logique réelle des faits. Nous les laissons à la dilection du spectateur, pour aller droit à l’essentiel de la question de Mme Wood : d’où venait l’énergie des explosions? Elle compare des photos d’explosions nucléaires avec des photos de l’effondrement des Twin Towers : c’est à s’y méprendre. Des photos d’Hiroshima puis de Ground Zero : à s’y confondre. La poussière qui envahit tout ne peut là encore s’expliquer que par l’hypothèse de Woods : car nous ne voyons quasiment rien de solide qui s’effondre, sinon quelques morceaux du revêtement d’aluminium; mais pas d’acier et encore moins du béton, ou quoi que ce soit qui soit verre, bois, etc. Uniquement et seulement de la poussière.
Suit un autre universitaire haut gradé, Thomas Cahill, qui établit que seule une dissociation moléculaire peut expliquer la présence inusitée de particules ultrafines à Ground Zero. Là encore, une explosion de type nucléaire est donc la seule qui puisse l’expliquer. Pareil pour les voitures grillées : on y trouve souvent de la rouille, et des phénomènes extrêmes comme le moteur qui fusionne avec le restant de la voiture. Les voitures ont donc brûlé, mais pas, par exemple, les feuilles des arbres. Comment l’expliquer rationnellement? Seule l’hypothèse du Dr Wood tient décidément la route.
Une des nombreuses preuves est la présence avérée, à Ground Zero le bien nommé, de tritium, qui est l’isotope radioactif de l’hydrogène. Or, il y avait un taux de tritium 55 fois plus élevé que la normale dans les eaux trouvées des égouts de Ground Zero. Ace montre les images atroces de certaines victimes des événements : peau fondue, perte de dentition… seule la force nucléaire peut expliquer de tels “effets secondaires”, comme on dit si volontiers de nos jours. Là encore, les images des victimes d’Hiroshima sautent immédiatement à l’esprit. La messe est donc dite sur ce point aussi.
Le chapitre 5, “Contrainte légale”, est le plus court du film, et évoque les quelques tentatives de porter la contestation de la version officielle des événements devant les tribunaux : peine à chaque fois perdue.
On en vient au clou du film, avec un chapitre 6 au titre provocateur, même si annoncé ça et là plus tôt dans le film : Quels avions? Oui, vous avez bien entendu.
Y avait-il seulement des avions? Une question qui semble hallucinée, obscène, typique du “complotiste fou”; mais c’est celle qui va s’imposer à nous de façon implacable. La première fois que j’ai vu le film, en arrivant à ce chapitre, je poussais tout simplement des cris, du type : “Non! Ce n’est pas vrai! Ce n’est pas possible!” Et je me tenais la tête entre les mains. Bref : la première fois que vous verrez ce film, vous en sortirez comme Bataille des cours de Kojève sur Hegel : “rompu, broyé, tué dix fois”. Et le énième visionnage de ce chapitre est chaque fois aussi impressionnant, enrichissant à nouveaux frais, tant le génie d’Ace consiste à aller dans les plus infimes détails. Le chapitre commence par un son, celui d’un rire retentissant, hénaurme comme son sujet, comme sorti du Falstaff d’Orson Welles (dont nous reparlerons en son lieu…). L’image de l’homme qui rit apparaît : il s’agit du sus-cité Morgan Reynolds, qui est tout de même, insistons-y, un très haut notable, cacique de l’administration Bush, qui aurait tout à perdre à parler à la légère.
Écoutons solennellement Reynolds : “Quels avions? Prouvez-le! Nous avons une histoire officielle qui est physiquement impossible. Elle contredit les bases de la physique newtonienne. Et quand les gens viennent me parler de témoins, je réponds : -Quels témoins? Nommez-en un. -Oh, il y en a des milliers! Un petit groupe d’entre nous [les membres des “Scholars for 9/11 truth”, NDMBK], dans lequel figure Andrew Johnson en Angleterre, a épluché les rapports des pompiers et des urgentistes de New York, et n’ont trouvé qu’un seul témoignage de quelqu’un qui dit avoir vu et entendu un avion.” On pense, là encore, à Debord : “Les faux témoins, peut-être maladroits — mais quelle capacité de sentir cette maladresse pourrait-elle rester aux spectateurs qui seront témoins des exploits de ces faux témoins ? — et les faux documents, toujours excellents, ne peuvent manquer à ceux qui gouvernent le spectaculaire intégré, ou à leurs amis.” (Soit dit en passant : tous les pompiers et urgentistes qui étaient présents sur les lieux des événements sont morts dans les cinq années qui ont suivi, presque toujours de cancers ou de leucémies; ce qu’une simple intoxication à l’amiante ne peut expliquer. Pièce à conviction de plus, donc, pour le démonstration du chapitre 4.)
Ces propos ravageurs constituent le centre de gravité de l’entièreté du film, ce que Hölderlin, dans ses extraordinaires réflexions sur la Tragédie grecque, appelait la “césure”. C’est-à-dire le point de basculement qui scelle le destin tragique, le “c’est irréversible” de la catastrophe criminelle qui se fait jour dans ladite “césure”. Par exemple, dans Oedipe Roi, la “césure” a lieu pour Hölderlin avec la parole de Tirésias, quand celui-ci annonce à Œdipe que le récit qu’il se fait à lui-même des événements est faux de bout en bout, et que c’est lui qui a tué son père, coïté avec sa mère, et amené la malédiction et la peste à Thèbes. Tirésias, premier “complotiste”?
La parole de Reynolds, en tout cas, agit comme un électrochoc sur Ace, sa “césure” à lui. Qui l’amène, contre même un certain nombre de ses amis ou admirations, à aller au cœur même de l’imposture. La meilleure défense, c’est toujours l’attaque (pour “l’affaire covid”, c’est rigoureusement la même chose, et je parle d’expérience personnelle).
Après avoir fait défiler quelques zélateurs du fait que les avions avaient bel et bien percuté les tours, Ace redonne la parole à l’impressionnant Reynolds : “Où sont les débris de l’avion? Où sont les débris sous la zone d’impact? Il n’y en a pas. Où sont les débris à l’intérieur de la zone d’impact? On peut voir jusqu’à 6 mètres à l’intérieur du bâtiment, et on ne voit pas un seul morceau identifiable d’avion. Allez voir sur “airdisaster.com” à quoi ressemble un crash d’avion… Un Boeing 767 est composé de 3,1 millions de pièces. Où sont toutes les pièces? Où sont les contenus des avions? Sur les vidéos supposées montrer la pénétration dans la Tour Sud, on ne voit pas de collusion, ou de crash. Il n’y a pas de collision. Ce qu’on voit, c’est un glissement, une absorption, une disparition de l’image de l’avion. C’est impossible. Nous savons que c’est impossible. Un enfant de six ans le sait”. Reynolds y re-va de son gros rire communicatif à la Falstaff. “Il n’y a pas eu de crash, pas de collision, selon ces vidéos.”
Ace se lance donc dans l’analyse au ralenti desdites images. “Si l’on ne tient pas compte des explosions qui proviennent de l’intérieur des tours, toutes les vidéos du crash du vol United 175 ressemblent à ces simulations utilisant Google Eart : l’avion en aluminium disparaît complètement dans la tour faite d’acier et de béton, sans se plier, se casser, se tordre, sans même ralentir. On ne voit pas un seul morceau de débris de l’avion. Selon la troisième loi du mouvement de Newton, lorsqu’un objet en percute un autre, chacun reçoit une force égale dans la direction opposée. Peu importe lequel se déplace et lequel est immobile. Supposons que nous renversions le problème. Si un avion était suspendu en l’air, et était percuté par un gratte-ciel se déplaçant à plus de 800 km/h, peut-on vraiment croire que l’avion pénétrerait complètement à l’intérieur?” Là-dessus, Ace fait une simulation réaliste d’une collusion de Boeing avec un gratte-ciel, avec en effet l’avion qui se brise en mille morceaux.
Le restant du film est dès lors consacré à une déconstruction virtuose de toutes les images disponibles des collusions (il n’y en a pas tant que ça…), c’est-à-dire, comme toute grande œuvre d’art moderne depuis Cervantès, à une démystification de la pure et simple fantasmagorie que constitue le récit officiel de l’effondrement des tours jumelles. Les images des “collusions” s’avèrent être des moulins à vent, et le grand public un Don Quichotte collectif dont on s’est payé la tête à coup de propagande matraquée. D’où mon allusion à Syberberg, à Stockhausen (des allemands géniaux, avec une certaine mémoire historique) : le 11 septembre comme gigantesque mise en scène, “superproduction hollywoodienne”.
Soit dit en passant : quasiment toutes les images “amateur” prises des “collisions” (j’ai fait un lapsus et ai d’abord écrit : “collusions”…), ainsi que bon nombre de “témoins”, sont en fait des gens qui travaillaient pour… ABC, CNN, le New York Times, MTV, CBS, National Geographics, MSNBC, Spellbound Pictures, Associated Press, Verdens Gang, NBC, FOX news, USA Today… mince alors, que de coïncidences, de “professionnels de la profession” ayant eu l’heur de se trouver au bon endroit, au bon moment! Là encore, le parallèle avec la “crise covid” ne peut pas ne pas venir à l’esprit, c’est-à-dire un raz-de-marée de coïncidences si nombreuses qu’on ne peut à la fin que conclure, benoîtement, à l’un des plus grands miracles modaux de tous les temps; ou à apprendre à raisonner autrement (“complotiste”!). C’est du reste pourquoi je n’appelle pas la “crise du Covid” une “pandémie”, mais un “test de Q.I.”. Et même le plus contraignant qui fut jamais soumis à l’humanité.
Tout simplement, si, comme le fait Ace, vous retirez les avions des images, elles deviennent tout à coup parfaitement réalistes. Vous avez simplement deux explosions. “Ce fut mon épiphanie”, dit Ace : son réveil à la vérité tragique après la “césure” provoquée par la parole de Reynolds (de même que, pour moi, la “césure” de la Tragédie grimée en “pandémie covid” fut déclenchée par la parole de Fouché, et le film Hold-Up). On pense à Rousseau distribuant devant Notre-Dame aux passants un tract signé par lui, intitulé : “A tous les Français qui aiment encore la Vérité et la Justice”…
Ace va vérifier les assertions de Reynolds auprès des autorités compétentes. Il est formel : “Les enquêtes du FBI n’ont pu fournir aucun morceau portant un numéro de série pour aucun des avions du 11 septembre. Pas-un-seul.”
Ace s’engage alors dans une minutieuse analyse des images d’une des collisions connues sous le nom de “Chopper 5”, et diffusées par Fox News (qui les retirera quelques jours plus tard de la circulation, ce qui équivaut à un aveu silencieux). Il s’agit d’images censément filmées depuis un hélicoptère se dirigeant vers les tours. Elles sont structurées par deux zooms, donc trois plans successifs. Dans l’image inaugurale, en plan très large, on voit l’horizon majestueux dominer les deux tours : il n’y a aucun avion. Premier zoom, plan rapproché, mais encore large : toujours aucun avion. Deuxième zoom, plan serré sur les tours, et, miracle! L’avion apparaît et “pénètre” dans la tour à droite de la caméra.
Pour qui douterait donc encore du fait qu’il s’agisse bien, dans toute cette affaire, d’une esthétique (comme il y a toute une “esthétique covid”, dont l’analyse reste à faire), Ace conclut le chapitre 6 par l’ahurissante découverte qui suit, qui nous en dit long sur ce qu’est “l’art contemporain” depuis au moins quatre décennies : “Le 18 août 2001, le New York Times publie un article sur un groupe d’artistes performers qui avaient investi un étage entier en haut de la Tour Nord. Ils se faisaient appeler “Gelatin”, et leur œuvre fut baptisée “La Chose B”. Ils avaient placé un dédale en carton sur les lieux pour que les visiteurs ne puissent rien voir de ce qu’ils faisaient. Ils ont laissé derrière eux des croquis avec la position exacte des colonnes centrales et périphériques, avec des lignes qui semblaient indiquer la direction de quelque chose entrant dans la tour depuis l’extérieur. Ils ont enlevé des fenêtres, et construit un balcon. Et tout cela à l’endroit précis où le vol American Airlines 11 sera censé se crasher, trois semaines après l’apparition de cet article du New York Times.” Et une coïncidence de plus, une.
Debord un jour, Debord toujours : “Depuis que l’art est mort, on sait qu’il est devenu extrêmement facile de déguiser des policiers en artistes. (…) On ouvre des pseudo-musées vides, ou des pseudo-centres de recherche sur l’œuvre complète d’un personnage inexistant, aussi vite que l’on fait la réputation de journalistes-policiers, ou d’historiens-policiers, ou de romanciers-policiers.” Ainsi, “il arrive que la transition médiatique fasse la couverture entre beaucoup d’entreprises, officiellement indépendantes, mais en fait secrètement reliées par différents réseaux ad hoc. De sorte que, parfois, la division sociale du travail, ainsi que la solidarité couramment prévisible de son emploi, reparaissent sous des formes tout à fait nouvelles : par exemple, on peut désormais publier un roman pour préparer un assassinat.” Ace demande : “Art de performance?? Depuis quand des “artistes de performance” ont-ils de l’argent pour louer à l’année un étage de la Tour Nord? Ça n’a aucun sens. La troupe “Gelatin” était composée d’experts en explosifs préparant un faux crash d’avions.” CQFD.
On passe au chapitre 7, lequel s’intitule : “La clé”. Les images du 11 septembre relèvent de la prestidigitation. Ace apparaît avec une clé en main : “La clé pour résoudre le mystère du 11 septembre est ce qu’on nomme la composition vidéo. La composition vidéo consiste à prendre plusieurs images vidéos, pour les superposer afin qu’elles composent un film unique. Avec la technologie, il faut toujours, toujours garder à l’esprit que les objets qui semblent être dans le champ visuel peuvent en fait y avoir été insérés.” Soit encore dit en passant : lors d’un de mes re-visionnages de ce film qui donne tellement à penser, je me suis avisé du fait que l’ensemble du montage des événements du 11 septembre n’aurait pu avoir lieu à l’époque des smartphones. Cette seule considération a des conséquences philosophiques profondes quant à notre rapport, nous citoyens de l’occident “avancé”, à la question de la vérité. Je conclurai du reste le présent article là-dessus.
Dans ce chapitre, Ace va continuer à analyser les images de “Chopper 5” – car nous ne sommes pas au bout de nos surprises! Le mieux, pour entrer en matière, est de lui laisser encore longuement la parole : “En vidéo, une “clé” est un effet qui va rendre une partie de la vidéo transparente, sur la base d’une propriété spéciale comme la couleur ou la luminosité.” Ainsi, “la vidéo de la tour est dupliquée en deux couches distinctes. Le ciel est rendu transparent sur la couche supérieure par une “clé” de luminosité. Tout ce qui est plus clair qu’un seuil déterminé disparaît. Remarquez que lorsque les deux couches sont réunies, elles semblent identiques à l’original. Mais il faut garder à l’esprit qu’il s’agit de deux couches superposées. Pour achever l’illusion, on insère en sandwich entre ces deux couches l’image de l’avion. (…) Si l’avion va trop loin, oups! Il semble ressortir de l’autre côté.”
Et c’est bien ce que l’on voit dans les images du “Chopper 5”, après l’immense couac visuel de l’avion surgi du néant. Après une analyse étourdissante de virtuosité technologique, Ace nous montre qu’en effet, l’avion traverse l’immeuble et montre, littéralement, le bout de son nez, du côté opposé à celui de la “collision”. D’où le petit nom qu’Ace choisit de donner à cette image : “le nez de Pinocchio”. En plus de ses autres insignes qualités, The Great American Psy-Opera est un film où on rit souvent. Et comme dans presque tous les grands films, la bande-son est excellente, une techno ambiant aux rythmes envoûtants, et parfaitement ajustés à l’évolution du film : quelque chose de hitchcockien, comme me l’a dit un ami qui ne me remerciera jamais assez de lui avoir fait découvrir ce film, si nécessaire à la compréhension de l’époque où nous vivons. Résumons : tout ici est physiquement impossible, un avion ne peut d’aucune façon traverser un gratte-ciel en acier trempé et béton armé, et surtout pas pointer le bout de son nez à l’autre côté, d’autant que le “nez” d’un avion est vide, fait en résine, et n’est donc pas en mesure de seulement supporter quelque collusion que ce soit.
Ace pousse plus avant l’analyse de la gigantesque mise en scène “9/11 tu perds la raison”. Il pointe opportunément le fait que seules trois vidéos des avions furent diffusées en direct le jour du 11 septembre, dont celles du “Chopper 5”, si évidemment bâclées. Et aucune de ces vidéos ne montre d’avion percutant quoi que ce soit : car, dans les trois, les avions arrivent vers un côté caché à la caméra. Là encore, le génie analytique d’Ace est lumineux : “Il se trouve que les trois films diffusés en direct montrent la face ombragée des tours sur fond de ciel très clair. Ce contraste rend très facile la réalisation d’une clé de luminosité.” Deux des trois films diffusés en direct partagent tous les réquisits pour rendre possible une composition vidéo : fort contraste lumineux entre les tours et le ciel; pas de mouvement latéral des caméras, ou de zoom; l’avion a sa trajectoire sur fond de ciel seulement; l’avion disparaît sur un bord rectiligne; le côté de l’impact est caché au spectateur; enfin, aucune ombre de l’avion ne doit être nécessaire. C’est pourquoi ils sont “crédibles”. Les images de “Chopper 5”, elles, ne sont si évidemment absurdes que parce qu’elles ont commis une dérogation à l’un seul de ces réquisits : l’imprudence fatidique de zoomer : d’où le résultat. Ace découvre ensuite que l’auteur de ces images n’était pas seulement reporter pour Fox News, mais spécialiste en composition vidéo… “Le cinéma, disait Godard, c’est 24 fois la vérité par seconde”. Le film qu’on nous a vendu au titre des événements du 11 septembre, c’est, bien plutôt, le mensonge 24 fois par seconde (et Godard, donc, j’y insiste, y fait allusion dans son dernier moyen-métrage : vivement une invitation à France-Soir, “plus on est de saints, plus on rit”, disait Lacan).
Voilà pour les images “en direct”. D’autres vidéos, réputées d’“amateurs”, et en réalité, comme on l’a vu, presque toujours réalisées par des “professionnels de la profession” (l’expression est toujours de Godard), passent sous le bistouri analytique d’Ace. Il nous montre par exemple les images de ce qu’un grand nombre de personnes nomment “L’avion fantôme”, et qui est en effet un morceau d’anthologie, une “transgression des lois de la physique qui fait penser à un dessin animé”, dit Ace (on aura compris, à la longue, les clins d’œil à “Bip-Bip et le coyote” au début du film). On voit l’avion entrer dans l’immeuble comme un couteau dans du beurre tiède, sans se casser, se plier, se tordre, se briser, “ni même ralentir”, a dit Ace plus tôt dans le film. Dans un saisissant arrêt sur image, on voit que “l’aile droite de l’avion a traversé le mur, et pourtant aucun dégât n’est visible”. En décomposant les images encore plus méticuleusement, on s’aperçoit que tout est à l’avenant, qu’on passe d’une aberration physique à une autre : l’aile droite de l’avion passe d’abord derrière le panache de fumée; l’aile gauche passe derrière le bâtiment; l’aile droite, à nouveau, passe derrière le bord de la tour; enfin, l’aile gauche et la queue de l’appareil disparaissent, purement et simplement, avant l’incorporation alchimique de l’avion par la tour, sans donc qu’un seul de ses morceaux ne soit expulsé au-dehors. De plus, comme le remarque Ace, c’est à la suite d’une bien pratique, et fort “crédible”, coupure de montage, qu’on voit un trou dans la tour, à la suite de la supposée “collision”.
Une autre vidéo bien connue, celle réalisée par Evan Fairbanks cité au tout début du présent article, dit de ses propres images que “l’avion disparaît dans la tour comme un mauvais effet spécial.” Tu l’as dit, bouffi! lui rétorque à peu près Ace. “Exactement comme un mauvais effet spécial.” Là encore, l’avion est purement et simplement “absorbé” par la tour, sans collision, sans crash, sans éclats, sans rien.
Ace lance alors un défi à la cantonade : “Vous voulez prouver que je me trompe? Super! Montrez-moi une vidéo originale d’un avion pénétrant dans la Tour Sud. laissez-moi en faire une copie de haute qualité, et je vous paierai 100.000 dollars.” Une fois de plus, ce défi nous renvoie furieusement à la situation que nous vivons depuis deux ans et demi : un autre esprit génial, celui de Steve Kirsch, peu soupçonnable d’extraction “complotiste”, puisqu’il est un entrepreneur multimillionnaire de la Silicone Valley, qu’il a toujours voté démocrate et arrosé de millions de dollars le parti du même nom, enfin qu’il a été doublement “vacciné” ainsi que toute sa famille, eh bien se livre depuis un an à des analyses étourdissantes de virtuosité au sujet des statistiques concernant les dits “vaccins”, et du cataclysme d’effets secondaires graves et de morts qui s’ensuit, si on sait lire les données officielles en tous genres, et les recouper entre elles comme il faut. Kirsch a, pareillement, proposé deux millions de dollars à quiconque lui démontrerait que ses raisonnements sont faux.
Dans les deux cas, personne ne s’est présenté pour encaisser un argent si “facile”. Nous voici au huitième et dernier chapitre : “L’opéra psy”.
Une phrase célèbre de Lacan dit que la vérité a structure de fiction (ce qui est mon principal sujet de travail en philosophie, et je conclurai là-dessus). Le chapitre commence par évoquer un artiste qui s’est passionné, dans toute son œuvre, pour les thèmes de la falsification, de l’imposture, de l’identité usurpée, du secret impénétrable : Orson Welles, que nous avons déjà cité (le rire de Reynolds). Son dernier film, F for Fake (traduit en français par Vérités et mensonges), racontera la vie d’un faussaire. Mais c’est le jeune Welles qui est convoqué par Ace : celui que son émission radio adaptant La guerre des mondes d’H.G. Wells a rendu célèbre, pour avoir présenté cette émission sous forme de bulletins d’informations. Elle évoquait l’invasion de la planète Terre par des extraterrestres, et on raconte que beaucoup de monde, aux Etats-Unis, sur le coup, y a cru au premier degré, a été terrorisé, et même que quelques personnes se sont suicidées. Peu importe qu’il soit aujourd’hui à peu près établi que ce soit la presse qui ait, après coup, exagéré le vent de panique qui se soit propagé dans le peuple américain, puisqu’en l’occurrence on remplace une imposture par une autre, et que le responsable soit dans les deux cas le même : les médias de masse, principal bras droit armé du Spectacle thématisé par Debord. La moralité de l’histoire, dit Ace, c’est que “parce que cette vérité invraisemblable a été formatée comme un bulletin d’information, beaucoup y ont cru”. On retrouve la “stratégie du choc” de Klein. “Lorsqu’ils sont suffisamment traumatisés, les gens peuvent croire à l’impossible” : là encore, l’air de famille avec la “crise covid” n’a rien de fortuit.
Ace conclut par un raccourci fulgurant : derrière le visage du présumé coupable, Ben Laden, se cache en fait le visage du bon vieil oncle Sam. “9/11 was an inside job” est un slogan qui revient souvent tout le long du film : “le 11 septembre était un travail interne”. Comment expliquer autrement que tous les médias américains “savaient”, seulement 23 minutes après les “effondrements”, qui était responsable (Ben Machin)? En plus de la rationalité physique, du bon sens et de l’esprit critique, c’est la présomption d’innocence que le 11 septembre 2001 a fait disparaître.
Ace conclut : “Ils ont redéfini le vocabulaire. Ils vous ont orienté vers les mauvaises questions. Ils vous ont traumatisé, ils ont implanté des pensées et des images dans votre réalité, et ils vous ont assoiffé de ce qu’ils voulaient vous donner.” Telle est l’une des nombreuses leçons que cette œuvre grandiose nous transmet pour ce qui vient : depuis deux décennies au moins, sinon plus, l’occident vit dans l’imposture, la fantasmagorie, l’escroquerie, comme aucune civilisation à ce point avant elle. Dans un défilé de “grands récits” sans queue ni tête, qu’on essaie de surcroît de fourguer au monde entier. A ces “spectateurs” des pays occidentaux, dit Debord, “on (…) parle comme à des enfants obéissants, à qui il suffit de dire : “il faut”, et ils veulent bien le croire. Mais surtout on les traite comme des enfants stupides, devant qui bafouillent et délirent des dizaines de spécialisations paternalistes, improvisées de la veille, leur faisant admettre n’importe quoi en le leur disant n’importe comment; et aussi bien le contraire le lendemain.” Jamais la chose n’aura été aussi accablante d’évidence que dans les deux années et demi qui viennent de s’écouler. L’occident contemporain est bien “l’empire du mensonge” qu’y reconnaît le grand journaliste indépendant Pepe Escobar. Cet empire est en train de subir un effondrement qui surpassera, dans la mémoire des hommes, l’écroulement du miracle grec, ou la chute de l’empire romain, ou maya, ou aztèque. The Great American Psy-Opera restera comme l’un des principaux documents esthétiques testamentaires de cette catastrophe civilisationnelle sans précédent.
Souvenons-nous de 1989, autre “grand récit”, autre légende que nous nous racontâmes complaisamment : la chute du mur de Berlin, l’effondrement du bloc soviétique, signifiaient enfin l’avènement planétaire de la démocratie libérale, et la fin des totalitarismes, au moins dans nos plus proches voisinages. Seulement trente ans plus tard et des poussières, c’est essentiellement dans les pays occidentaux, naguère encore triomphalistes, que s’installe le totalitarisme virtuellement le plus féroce qui fut jamais, car avançant sous faux drapeaux : ceux de la “santé”. Comme nous l’aura appris Agamben depuis longtemps, toute biopolitique ne peut aboutir qu’à une thanatopolitique. C’est ce à quoi nous assistons, sidérés, en ce moment.
Qu’est-ce que la philosophie peut répondre à un constat aussi amer? Eh bien, pour commencer, peut-être bien prendre un peu sur soi. Il n’est pas à exclure qu’elle porte une lourde responsabilité dans tout ce qui nous arrive depuis des décennies. Nietzsche, le principal prophète philosophique de la proche modernité, a vu toutes ses intuitions se réaliser : la volonté de puissance sans entrave, l’inversion de toutes les valeurs, la suppression des notions de Bien et de Mal, le surhomme écrasant le “troupeau” et la “plèbe”, la revanche de Dionysos, l’Antéchrist, etc., etc. Surtout, il a été le premier philosophe de l’histoire à mettre en cause ce qui fut toujours l’affaire centrale de la philosophie : la vérité. Beaucoup, et des plus grands, lui ont emboîté le pas : Wittgenstein (il n’y a que des jeux de langage), Derrida (il n’y a que des interprétations), Deleuze (vive le joyeux triomphe du simulacre, des puissances du faux, de la mémoire mensongère), Foucault (il n’y a que des rapports de force organisés par des dispositifs de savoir/pouvoir)…
C’est pourquoi je me suis concentré, dans mon travail, sur les philosophes a n’avoir pas cédé sur le statut central, en philosophie, de la question de la vérité, en s’astreignant, par un rude et aride travail, à réélaborer celle-ci de fond en comble. Chez Heidegger, la vérité est une pulsation incessante entre dévoilement et voilement, entre ce qui se montre et ce qui se cache, jamais l’un des deux termes pris isolément. Chez Lacan, la vérité est ce qui résulte de la friction des savoirs, irréductible à ces derniers. Chez Badiou, la vérité est la construction infinie de tous les énoncés contradictoires et incompatibles qui peuvent se tenir sur un même sujet. Enfin, Schurmann parlera de la “conflictualité sans accord qu’est la vérité”. La vérité est toujours une épreuve, et la plus rude qui soit. Elle se confond avec la condition tragique qui définit l’humanité.
Mais une chose est sûre : ce que nous démontrent les événements du 11 septembre et, encore davantage, la soi-disant “pandémie de covid-19”, c’est qu’une société ne peut pas vivre uniquement et seulement dans le mensonge. Elle en crève, littéralement. Le destin christique de Nietzsche, devenu fou d’avoir voulu mettre hors-jeu la vérité, anticipait le destin de l’occident tout entier, devenu intégralement fou depuis deux ans et demi à force de croire à une histoire à dormir debout; et déjà il a vingt ans, comme on voit.
C’est pourquoi, à la suite des travaux titanesques que j’ai mentionnés plus haut pour refonder le concept de vérité, j’ai passé des années de méditations, de lectures, d’enquêtes, enfin d’écriture, à radicaliser encore les trouvailles de Heidegger, Lacan, Badiou, Schurmann; travail récapitulé par l’entrée “Vérité” de mon Système du pléonectique (Diaphanes, Berlin, 2020), qui s’y taille la part du lion. La réflexion, sophistiquée et complexe, qui s’y poursuit, suit le fil de deux questions principales : 1-Qu’est-ce que les connaissances scientifiques en tous genres nous font gagner, et nous font perdre, dans le même mouvement? 2-Qu’en est-il du concept de vérité, à l’époque de l’Histoire de l’humanité où la technologie devient en mesure de virtuellement tout falsifier?
C’est sans doute le fait d’avoir mené cette recherche à l’ombre omniprésente de ces deux questions, et très à l’écart des coteries intellectuelles en tous genres, tout aussi corrompues, mensongères et pleines de fausse conscience que le restant de la société, que j’aurais été l’un des rares intellectuels français à prendre toute l’horrifique mesure de, à point nommé, la vérité de ce qui s’est passé ces deux dernières années et demi. Et qui ne résidait certes pas dans l’omniprésente propagande qui fut matraquée à ce sujet par tous nos médias dominants pendant tout ce temps.
Marx, dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, disait que tous les événements cruciaux du monde se répétaient deux fois : la première comme Tragédie, la seconde comme Farce. Les événements des deux années et demi répondent plutôt au schéma suivant : ce qui nous fut présenté comme une Tragédie était, en réalité, une Farce : un vieux vin servi dans une outre neuve, une grippe saisonnière banale (quelle que soit la “nouveauté” du virus en question) dans un dispositif biopolitique d’une violence oppressive et intrusive sans précédent dans toute l’Histoire de l’humanité. Hélas, la Farce, à son tour, dissimulait une Tragédie, elle bien réelle; mais qui n’avait rigoureusement rien à voir avec celle narrée par les instances officielles.
C’est ce que le tour de force esthétique du film d’Ace nous démontre de manière implacable, au sujet de l’autre événement fondateur du siècle où nous sommes entrés. Ace, revient parmi nous, nous avons un besoin vital de toi. Tu nous dois un The Great Covid-19 Death-Opera. Il en va de la survie d’une certaine idée de l’humanité; voire de la survie de l’humanité tout court.
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