On se souvient principalement d’Abraham Lincoln comme étant le 16e président des États-Unis qui a dirigé l’Union pendant la guerre civile et qui a déclenché la série d’événements qui ont abouti à l’abolition de l’esclavage. Il est communément considéré et représenté avec affection dans la culture pop comme un personnage digne et moraliste dont les discours et le leadership ont défié les humbles débuts d’où il est venu.
La photographie qui reste de Lincoln cimente cet héritage et montre clairement pourquoi cette figure puissante a déplacé la nation américaine à des hauteurs historiques.
Photo de 1858 par Byers.
Photo de 1846.Ce daguerréotype (le premier type de photographie) est la première image confirmée d’Abraham Lincoln. Il aurait été fait par Nicholas H. Shepherd peu après l’élection de Lincoln à la Chambre des représentants des États-Unis. Le saviez-vous? Lincoln voulait que les femmes aient le droit de vote en 1836. Il était pour les suffragettes avant que cela puisse devenir un mouvement populaire.
Photo de 1854.C’est la deuxième plus ancienne photographie connue de Lincoln. Il a été pris à Chicago par un photographe itinérant pour donner à M. George Schneider, l’ancien rédacteur en chef de l’Illinois Staats-Zeitung, le journal allemand anti-esclavage le plus influent de l’Ouest. Le saviez-vous? Lincoln pratiquait le droit sans diplôme. Il a seulement eu environ 18 mois de scolarité formelle.
Photo de 1857.Le rédacteur en chef Joseph Medill est allé avec Lincoln pour prendre cette photo juste avant sa nomination au Sénat. Il a dit que le photographe, Alexander Hessler, a insisté pour lisser les cheveux de Lincoln, mais Lincoln n’a pas approuvé le style élégant et a rapidement passé ses doigts à travers avant de s’asseoir. Le négatif original de ceci a été brûlé dans le grand feu de Chicago. Le saviez-vous? Lincoln détestait être appelé Abe. Il aurait préféré être appelé par son nom de famille.
Photo de 1857.Bien que certains historiens aient daté cette photographie lors de la séance du tribunal du 13 novembre 1859, la plupart des comptes crédibles remontent au 27 mai 1857. Le photographe, Amon T. Joslin, possédait une galerie dans un bâtiment à côté du Woodbury Drug Store à Danville, IL, où Lincoln se rendait fréquemment alors qu’il était un avocat itinérant. Aujourd’hui, l’une des copies originales réside dans la bibliothèque historique de l’État de l’Illinois. Le saviez-vous? Lincoln n’a pas bu, fumé ou mâché.Photo de 1858.Cette photo a été faite pendant la campagne de Lincoln et Douglas, et elle a été largement utilisée pour les rubans de la campagne électorale de 1860. Lincoln a aimé cette image et a souvent signé des copies photographiques pour des admirateurs, même s’il était habituellement son propre critique le plus dur. Il a dit un jour: «Je ne vois pas pourquoi tous les artistes veulent me ressembler à moins que ce soit parce que je suis l’homme le plus honnête de l’Illinois. Le saviez-vous? Il était un grand amoureux des animaux, donc il ne voulait pas chasser ou pêcher.Photo de 1858.Il est spéculé lorsque la copie photographique de ce daguerréotype perdu a été créée, mais il est connu qu’un soldat de la guerre civile de Parme, Ohio, était le propriétaire original de ce portrait. Le saviez-vous? Lincoln était le seul président à avoir un brevet: Lincoln a inventé un dispositif pour libérer les bateaux à vapeur qui s’échouaient, ce qui était un ajout significatif à la technologie de transport.
Photo de 1858.Anciennement dans la collection Lincoln Monument à Springfield, Illinois, Lincoln portait un manteau de lin pour l’occasion. Le saviez-vous? Lincoln n’a jamais appartenu à une église organisée. Lincoln lisait la Bible tous les jours, mais il ne pratiquait jamais réellement dans une communauté religieuse organisée.
Photo de 1858.Le photographe Samuel G. Alschuler a conseillé à Lincoln d’enlever une couche de plumeau pour cette photo. Comme Lincoln n’avait pas de manteau plus foncé, Alschuler lui offrit le sien, mais les bras de Lincoln s’étendaient au-delà des manches. (Alschuler était un homme beaucoup plus petit.) Lincoln a trouvé l’événement entier incroyablement amusant, que vous pouvez remarquer du sourire sur son visage. Le saviez-vous? Le chat de Lincoln s’appelait Tabby et il mangeait à la table de la Maison Blanche.
Juillet 1858.Cette image aurait été prise par Preston Butler le jour après que Lincoln ait prononcé un discours à Springfield dans lequel il a exhorté l’esclavage à être placé sur le cours de «l’extinction ultime», déclarant qu’il soutient les principes d’égalité mis en avant dans la Déclaration de l’indépendance. Le saviez-vous? Lincoln a établi Thanksgiving comme fête nationale.Aout 1858.Lincoln a refusé de « réparer » pour cette photo parce qu’il voulait une image aussi réaliste que possible pour les générations futures. Le saviez-vous? Lincoln a perdu dans sa première offre sur un billet présidentiel. L’inconnu Lincoln était un candidat vice-présidentiel échoué en 1856.
Septembre 1858.Toujours l’auto-déprécateur, Lincoln a déclaré à propos de cette photo, « Ce n’est pas une très belle image, mais c’est le meilleur qui pourrait être produit par le sujet pauvre. » Pris à Springfield, Illinois, il est maintenant logé à Chicago Musée d’histoire. Le saviez-vous? Les voleurs de tombes ont été arrêtés en 1876 quand ils ont essayé de voler le corps de repos de Lincoln.
1859.Lincoln assis pour ce portrait à la galerie de Cooke et Fassett à Chicago. Cooke a écrit en 1865, « Mme. Lincoln a prononcé la meilleure ressemblance qu’elle ait jamais vue de son mari. Le saviez-vous? Lincoln était un lutteur habile bien documenté. Lincoln a défendu le fils de son adversaire de lutte le plus célèbre contre les accusations de meurtre.Février 1860.C’était la première photographie de Mathew Brady de Lincoln, le jour du discours de Cooper Union. Les artistes de Harper’s Weekly ont même transformé l’image de Brady en un portrait en pleine page de la gravure sur bois pour donner un aperçu visuel du récit du triomphe de Lincoln. Le saviez-vous? Lincoln a créé les heures de service secret avant son assassinat. Cependant, ce n’est qu’en 1901 que les services secrets ont été officiellement chargés de protéger le commandant en chef.
Juin 1860.Le partenaire juridique de Lincoln, William Herndon, a hautement complimenté cette image d’Alexander Hesler en disant: «Il y a la courbe particulière de la lèvre inférieure, la taupe solitaire sur la joue droite, et une pose de la tête si essentiellement Lincolnienne; aucun autre artiste ne l’a jamais attrapé. « Le saviez-vous? Lincoln a personnellement tiré des fusils à l’extérieur de la Maison Blanche. Il voulait connaître l’artillerie utilisée par ses troupes de l’Union pendant la guerre civile.Juin 1860.Ce portrait a également été créé par Hesler, le même jour que le précédent. (Il a pris un total de quatre le 3 juin.) Quand Lincoln l’a vu, il a remarqué: «Ça a l’air meilleur et ça m’exprime mieux que tout ce que j’ai jamais vu; si cela plaît aux gens, je suis satisfait. Le saviez-vous? Quelques mois avant que John Wilkes Booth assassine Lincoln, le fils aîné du président, Robert Todd Lincoln, a été sauvé par le frère de Wilke de tomber sur les voies ferrées.
1860.Après cette unique impression, le négatif a malheureusement été perdu quand un incendie a détruit la galerie du photographe William Seavey. Le saviez-vous? Lincoln est tombé sous le feu de l’ennemi sur un champ de bataille de la guerre civile à Fort Stevens.
1860.Bien que le photographe soit inconnu, cet examen de la stature profonde de Lincoln reste puissant aujourd’hui. Il a été pris pour l’usage par le sculpteur Henry Kirke Brown et a été trouvé en 1931. Le saviez-vous? Quand Lincoln avait 9 ans en 1818, sa mère, Nancy, est morte d’empoisonnement au lait, ce qui a tué un certain nombre de personnes dans le sud de l’Indiana.Aout 1860.Ce coup frappant est en fait la dernière photographie imberbe de Lincoln. Cet ambrotype (vu par la lumière réfléchie) était l’un des six pris le lundi 13 août 1860 dans le studio de daguerréotype du photographe Preston Butler. (Seulement deux ont survécu.) Le saviez-vous? Quand Lincoln occupa la Maison Blanche, il utilisa la Lincoln Bedroom comme bureau personnel. C’est là qu’il a rencontré des membres du Cabinet et des documents signés, y compris la Proclamation d’émancipation.Novembre 1860.Une fille de 11 ans nommée Grace Bedell était la personne derrière la barbe de M. Lincoln: Elle lui a écrit: «Laissez pousser vos moustaches … Vous seriez beaucoup mieux, car votre visage est si mince. Toutes les dames aiment les moustaches et elles taquineraient leurs maris pour voter pour vous, et alors vous seriez président. Le saviez-vous? Il n’y a pas de descendants directs de Lincoln. Le dernier descendant incontesté de la lignée familiale, Robert Todd Lincoln Beckwith, est décédé le 24 décembre 1985 sans enfants.24 février 1861.Cela a été pris lors de la première séance du président élu Lincoln à Washington le 24 février, le lendemain de son arrivée en train. Au 1er mars 1861, il était le 16ème président de l’Amérique. Le saviez-vous? Le chien de Lincoln, Fido, a été tué par un assaillant ivre un an après la mort de Lincoln. D’autres animaux appartenant à Lincoln sont également morts dans un feu stable de la Maison Blanche.
« Il me paraît donc vraisemblable que la conscience, originellement immanente à tout ce qui vit, s’endort là où il n’y a plus de mouvement spontané, et s’exalte quand la vie appuie vers l’activité libre. Chacun de nous a d’ailleurs pu vérifier cette loi sur lui-même. Qu’arrive-t-il quand une de nos actions cesse d’être spontanée pour […]
Familiarisez-vous avec celui qui deviendra peut-être le futur président américain avec ce diaporama de 34 faits que vous ignoriez à propos de ses enfants, et découvrez pour quelles raisons ahurissantes il évite soigneusement de parler de l’un d’entre eux…
Une super photo de famille
Donald Junior a 38 ans, il est marié avec 5 enfants et il travaille en tant que vice-président de Trump Organization. C’est le fils aîné de Donald Trump qu’il a eu avec sa première épouse, l’ancienne mannequin Ivana Zelníčková. Il a fait la polémique sur de nombreux sujets, y compris sur celui du contrôle des armes à feu. La récente polémique qui fait rage aux États-Unis autour du contrôle des armes à feu n’a sans doute pas fait d’émules chez Donald Trump Junior. Dans une interview, il a récemment déclaré que dans son véhicule, il avait constamment à portée de mains un millier de cartouches de munitions.
Ici, on peut voir Donald Junior et son frère cadet Eric posant avec une de leur prise, un léopard qu’ils ont abattu en Afrique. Donald s’est par la suite justifié en affirmant qu’il ne s’agissait pas simplement de tuer un animal pour le plaisir, et d’ajouter que les villageois étaient très heureux d’avoir pour une fois de la viande au dîner et qu’ils étaient très reconnaissants.
Avec un diplôme de commerce obtenu à l’université de Pennsylvanie, Donald n’a jamais eu besoin de s’abaisser aux entretiens d’embauche comme le reste d’entre nous. Grâce à papa, sa carrière dans l’immobilier lui était déjà servie sur un plateau.
Étonnamment, l’aîné des fils Trump a fait entendre son soutien au mariage gay… ce qui n’a pas manqué de faire réagir les supporters de son père…
Ça aussi c’est plutôt surprenant, on se demande ce qu’en pense son père ?!
Tweet translation : Pourrait-on arrêter de les appeler « branchés » et revenir aux fondamentaux en les appelant « lopettes ? » Sans doute le meilleur Tweet de tous les temps ?!?! Ça semble un peu sévère…
Donald Junior a rapporté que dans sa jeunesse il était très proche de son grand-père maternel, résultat, il parle couramment cette langue.
C’est Donald Sénior qui lui a présenté sa future femme après l’avoir vue défiler sur un podium. Légèrement bizarre…
Barron est le fils de 10 ans que Donald Trump a eu avec son épouse actuelle, Melania.
Si Donald devient effectivement président, le jeune Barron deviendrait le tout premier « Premier Fils de la Nation » à vivre à la Maison-Blanche.Selon sa mère Melania, le jeune garçon de 10 ans refuse catégoriquement toute fantaisie infantile pour sa literie et exige que ses draps soient « propres et blancs ».
Barron occupe un étage tout entier dans la demeure familiale, mais ses parents ont précisé qu’il n’avait pas de nounou.
D’après Donald, Barron est un « sportif né », il adore jouer au golf, au baseball, ainsi qu’au tennis.
Ivanka est le deuxième enfant que Trump a eu avec sa première épouse Ivana. À 34 ans, elle est mariée avec déjà 3 enfants.
À l’époque, elle posait dans des publications telles que Glamour ou Elle.
Trump s’est déjà laissé aller à des déclarations douteuses en parlant de l’aînée de ses filles, parmi lesquelles cet extrait d’interview donnée en 2015 pour le magazine Rolling Stone : « Ouais, c’est vraiment quelque chose, une vraie beauté celle-là. Si je n’étais pas heureux en mariage, enfin bref, si je n’étais pas son père… »
Son énorme patrimoine s’élève à 150 millions de dollars.
Malgré les accusations répétées concernant de la campagne présidentielle de son père – que certains jugent raciste et sexiste, Ivanka a défendu Trump en disant : « Écoutez, mon père dit les choses telles qu’il les pense. Il est très direct. »
On dit que c’est Ivanka qui a encouragé son père à se lancer dans la course à la présidentielle.
Selon certaines informations, en plus d’être la favorite de Trump, Ivanka semble être la plus populaire de la famille grâce à son blog très suivi et ses 2 millions d’abonnés sur Twitter.
Eric, 32 ans, est le troisième enfant que Donald Trump a eu avec sa première épouse Ivana. Il est marié avec Lara Yunaska et vit dans la ville de New York.
Eric (et le petit Barron qui n’a que 10 ans bien sûr !) est le seul membre de la fratrie qui n’a pas fait ses études à l’université de Pennsylvanie, l’université dont est diplômé Donald Trump.
Il est à l’origine de la fondation Eric Trump qui a donné presque 30 millions de dollars à l’hôpital pour enfant St Jude Children’s Research Hospital en Californie.
Il est le propriétaire et gérant de la très prospère Trump Winery basée à Charlottesville.
Selon certaines sources, son patrimoine s’élève à 150 millions de dollars.
Tiffany Trump, âgée de 22 ans, est l’unique enfant que Trump a eu avec sa seconde épouse, Marla Maples. On est prêt à parier que c’est la première fois que vous entendez parler de cette fille !
…. Bon, elle n’est pas encore bien décidée. Elle doit prendre son temps pour réfléchir. Mais qui ça intéresse vraiment ? Son papa peut lui offrir tout ce qu’elle désire… et même la combler avec des montagnes d’argent !
Elle est connue pour faire partie des Rich Kids of Instagram, un groupe de jeunes filles et de jeunes hommes âgés d’à peine 20 ans qui immortalisent et mettent en ligne chaque instant de leur train de vie extravagant, bien évidemment entièrement financé par leurs parents.
Tiffany sort toujours en compagnie des autres fils et filles de bonne famille du coin. Le petit groupe très sélect des « Rich Kids of Instagram » comprend Kyra Kennedy (fille de Robert F. Kennedy Jr.), Reya Benitez (fille de la légende du Studio 54 John « Jellybean » Benitez), Gaia Matisse (arrière-arrière-petite-fille du peintre mondialement connu, Henri Matisse) et bien sûr Tiffany Trump.
C’est ce qu’elle sait faire de mieux. On devine que son papa ne doit pas désapprouver tant que ça.
Elle a réussi à dégoter un stage dans LE magazine où tout le monde veut travailler, et les mauvaises langues de dire qu’elle s’est fait pistonnée par sa grande sœur ! Ce qui ne fait pas l’ombre d’un doute pour nous.
Donald Trump était sans doute un père absent qui n’a pas vu grandir sa fille, mais il s’est assuré qu’elle ait accès à tout ce qu’il y a de mieux dans la vie. Ainsi elle a pu faire ses études à l’école Viewpoint School de Calabasas à 31 205 dollars l’année.
Malgré ses exubérances à propos de ses enfants, Donald Trump ne parle que très rarement de sa fille de 22 ans, Tiffany, si bien que beaucoup de monde ignore jusqu’à son existence.
Après le divorce de ses parents, Tiffany a grandi avec sa mère qui a rapporté que malgré le soutien financier de Donald Trump, elle était tout de même mère célibataire. Pour cette raison, au cours des années Tiffany n’a eu que très peu de contacts avec son père, sauf depuis qu’elle participe plus activement à la campagne politique de ce dernier.
Dans une interview, Donald Trump s’est lâché en disant que la plus jeune de ses filles était une femme aussi magnifique que sa mère, qu’elle avait les mêmes jambes et… les mêmes seins que cette dernière. Une affirmation explicite qu’il soulignait en mimant une paire de seins fictive avec les mains.Si Donald Trump devient le prochain président des États-Unis, nous allons sans doute entendre encore plus parler de ses enfants. Et l’on devine que Tiffany Trump se retrouvera également sur le devant de la scène.
EN CONCLUSION
Nous venon de faire un petit survol d’une famille faisant partie du 1%,depuis le temps que j’en parle.
Bien sur,je choisis bien davantage Donald Trump plutôt qu’Hillary Clinton,car malgré ses énormes défauts,il risque de faire chambranler le système politique pourri des États-Unis.
Ceci a été enregistré le 31 mai 1969, à un « Bed-In » que Lennon mis en scène dans la chambre 1472 de l’Hôtel Reine Elizabeth à Montréal. John et Yoko sont restés au lit pendant huit jours, à compter du 26 mai dans un effort pour promouvoir la paix dans le monde. Ils ont eu beaucoup d’attention des médias, ce qui est exactement ce qu’ils voulaient pour promouvoir leur cause.
Certaines des personnes dans la chambre d’hôtel qui chantaient sur ce étaient Tommy Smothers, Timothy Leary, Allen Ginsberg et Petula Clark. Smothers également joué de la guitare sur ce point. Avec son frère, Dick, Smothers avait une émission de télévision de 1.967 à 1.969 appelé Comedy Hour Les Smothers Brothers. Le spectacle a été annulé après Tommy se plaignait de CBS qui voulait censurer leurs sketches politiques.
Ce fut d’abord le premier disque produit par Lennon depuis sa rupture abec les Beatles. Il a été crédité de la Plastic Ono Band, le nom Lennon a été utilisé sur beaucoup de ses enregistrements.
Two, one two three four Ev’rybody’s talking about Bagism, Shagism, Dragism, Madism, Ragism, Tagism This-ism, that-ism, is-m, is-m, is-m.
All we are saying is give peace a chance All we are saying is give peace a chance
C’mon Ev’rybody’s talking about Ministers, Sinisters, Banisters and canisters Bishops and Fishops and Rabbis and Pop eyes, And bye bye, bye byes.
All we are saying is give peace a chance All we are saying is give peace a chance
Let me tell you now Ev’rybody’s talking about Revolution, evolution, masturbation, Flagellation, regulation, integrations, Meditations, United Nations, Congratulations.
Ev’rybody’s talking about John and Yoko, Timmy Leary, Rosemary, Tommy Smothers, Bobby Dylan, Tommy Cooper, Derek Taylor, Norman Mailer, Alan Ginsberg, Hare Krishna, Hare, Hare Krishna
Buste de Guiseppe Balsamo « dit » le comte Alexandre de Cagliostro.
Giuseppe Balsamo, dit Alexandre, comte de Cagliostro, est un aventurier
italien né à Palerme en 1743. On pense qu’il est mort au château de Saint-
Léon, près de Rome, en 1795 (il aurait été étranglé). Il est d’abord médecin, puis s’adonne aux
sciences occultes. A Paris, c’est l’homme à la mode avant la Révolution, sous
Louis XVI, mais il est arrêté et condamné à la suite de sa participation à
l’affaire du Collier.
On le disait homme de Dieu, on le pensait envoyé de l’Agartha (le
Gouvernement Occulte du Monde). Il avait pour nom Joseph Balsamo
et se faisait appeler Cagliostro. Grand Maître de la Franc-Maçonnerie
Égyptienne à son époque, il fonde en 1784 un cercle de réflexion qui
prend rapidement le nom de Cercle Cagliostro. Ce Cercle prestigieux
a toujours recruté ses membres parmi les adeptes avancés des
organisations initiatiques. Il y a en effet des pratiques secrètes par
l’apprentissage desquelles tous les Grands Initiés ont commencé. Le
Cercle Cagliostro rassemble donc l’élite des Initiés. Son enseignement
est sans pareil et a pour but de susciter l’éveil ! La société actuelle est
basée sur le conditionnement des gens. Très peu de personnes pensent
par elles-mêmes et dans nos pays les médias, et en particulier la
télévision, se chargent de dire aux individus les opinions qu’ils
doivent avoir et de maintenir leur esprit dans un état de torpeur.
L’être humain dort spirituellement parlant !
Il fut reçu à Starsbourg en 1780, avec une sorte de triomphe. On dit qu’il y fit beaucoup de bien, et qu’il y guérissait les malades par un art miraculeux.
Voyez ce qu’a écrit à ce sujet, Cagliostro lui-même :
« Je considère que l’état que vit le commun des mortels est semblable au
sommeil. Il n’y a qu’un seul moment au cours duquel l’être humain se
réveille : c’est l’orgasme. Mais cet état est éphémère. Même au sein de
certaines sociétés dites occultes, il suffit de regarder les titres ronflants dont
certains s’affublent, pour se rendre compte de la vanité humaine. Ces titres
ou grades conférés peuvent donner l’illusion à l’adepte qu’il a atteint un
certain éveil, alors qu’en réalité il n’a acquis aucune maîtrise. Ne vous
attendez pas à retrouver cette structure au sein du “Cercle Cagliostro”. Nous
ne vous conférerons aucun titre. Votre réel développement intérieur sera
votre seule et véritable récompense. »
DÉCLARATION
*Le comte de Cagliostro a tenu une grande correspondance dans toute l’Europe de son époque et son influence ne laisse aucun doute sur son rôle d’éveilleur de consciences.Voici un texte de lui connu sous le titre de « Déclaration ».Il est d’une grande importance sur sa portée révolutionnaire.
« Je ne suis d’aucune époque ni d’aucun lieu ; en
dehors du temps et de l’espace, mon être spirituel vit
son éternelle existence et, si je plonge dans ma
pensée en remontant le cours des âges, si j’étends
Emblème ou sceau du comte de Cagliostro.
mon esprit vers un mode d’existence éloigné de celui
que vous percevez, je deviens celui que je désire.
Participant consciemment à l’Être absolu, je règle
mon action selon le milieu qui m’entoure.
Mon nom est celui de ma fonction et je le choisis,
ainsi que ma fonction, parce que je suis libre ; mon
pays est celui où je fixe momentanément mes pas.
Datez-vous d’hier, si vous le voulez, en vous
rehaussant d’années vécues par des ancêtres qui
vous furent étrangers ; ou de demain, par l’orgueil
illusoire d’une grandeur qui ne sera peut-être jamais
la vôtre ; moi, je suis Celui qui Est.
Je n’ai qu’un père : différentes circonstances de ma
vie m’ont fait soupçonner à ce sujet de grandes et
émouvantes vérités ; mais les mystères de cette
origine, et les rapports qui m’unissent à ce père
inconnu, sont et restent mes secrets ; que ceux qui
seront appelés à les deviner, à les entrevoir comme je
l’ai fait, me comprennent et m’approuvent. Quant au
lieu, à l’heure où mon corps matériel, il y a quelque
quarante ans, se forma sur cette terre ; quant à la
famille que j’ai choisie pour cela, je veux l’ignorer ; je
L’origine du sceau de Cagliostro est nettement d’origine égyptienne et orientale.
ne veux pas me souvenir du passé pour ne pas
augmenter les responsabilités déjà lourdes de ceux
qui m’ont connu, car il est écrit : « Tu ne feras pas
tomber l’aveugle. » Je ne suis pas né de la chair, ni
de la volonté de l’homme ; je suis né de l’esprit. Mon
nom, celui qui est à moi et de moi, celui que j’ai
choisi pour paraître au milieu de vous voilà celui
que je réclame.
Celui dont on m’appela à ma naissance, ce qu’on
m’a donné dans ma jeunesse, ce sous lesquels, en
d’autres temps et lieux, je fus connu, je les ai laissés,
comme j’aurais laissé des vêtements démodés et
désormais inutiles.
Me voici : le suis Noble et Voyageur ; je parle, et
votre âme frémit en reconnaissant d’anciennes
paroles ; une voix, qui est en vous, et qui s’était tue
depuis bien longtemps, répond à l’appel de la
mienne ; j’agis, et la paix revient en vos coeurs, la
santé dans vos corps, l’espoir et le courage dans vos
âmes. Tous les hommes sont mes frères ; tous les
pays me sont chers ; je les parcours pour que,
partout, l’Esprit puisse descendre et trouver un
chemin vers vous. Je ne demande aux rois, dont je
respecte la puissance, que l’hospitalité sur leurs
terres, et, lorsqu’elle m’est accordée, je passe, faisant
autour de moi le plus de bien possible ; mais je ne
fais que passer. Suis-je un Noble Voyageur ?
Comme le vent du Sud, comme l’éclatante lumière
du Midi qui caractérise la pleine connaissance des
choses et la communion active avec Dieu, je viens
vers le Nord, vers la brume et le froid, abandonnant
partout à mon passage quelques parcelles de moi,
me dépensant, me diminuant à chaque station, mais
vous laissant un peu de clarté, un peu de chaleur, un
peu de force, jusqu’à ce que je sois enfin arrêté et fixé
définitivement au terme de ma carrière, à l’heure où
la rose fleurira sur la croix. Je suis Cagliostro.
Pourquoi vous faut-il quelque chose de plus ? Si
vous étiez des enfants de Dieu, si votre âme n’était
pas si vaine et si curieuse, vous auriez déjà compris !
Mais il vous faut des détails, des signes et des
paraboles. Or, écoutez ! Remontons bien loin dans le
passé, puisque vous le voulez.
Toute lumière vient de l’Orient ; toute initiation, de
l’Égypte ; j’ai eu trois ans comme vous, puis sept ans,
puis l’âge d’homme, et, à partir de cet âge, je n’ai
plus compté. Trois septénaires d’années font vingt et
un ans et réalisent la plénitude du développement
humain. Dans ma première enfance, sous la loi de
rigueur et justice, j’ai souffert en exil, comme Israël
parmi les nations étrangères.
Mais, comme Israël avait avec lui la présence de
Dieu, comme un Metatron le gardait en ses chemins,
de même un ange puissant veillait sur moi, dirigeait
mes actes, éclairait mon âme, développant les forces
latentes en moi. Lui était mon maître et mon guide.
Ma raison se formait et se précisait ; je
m’interrogeais, je m’étudiais et je prenais conscience
de tout ce qui m’entourait ; j’ai fait des voyages,
plusieurs voyages, tant autour de la chambre de mes
réflexions que dans les temples et dans les quatre
parties du monde ; mais lorsque je voulais pénétrer
l’origine de mon être et monter vers Dieu dans un
élan de mon âme, alors, ma raison impuissante se
taisait et me laissait livré à mes conjectures. Un
amour qui m’attirait vers toute créature d’une façon
impulsive, une ambition irrésistible, un sentiment
profond de mes droits à toute chose de la Terre au
Ciel, me poussaient et me jetaient vers la vie, et
l’expérience progressive de mes forces, de leur
sphère d’action, de leur jeu et de leurs limites, fut la
lutte que j’eus à soutenir contre les puissances du
monde ; je fus abandonné et tenté dans le désert ; j’ai
lutté avec l’ange comme Jacob, avec les hommes et
avec les démons, et ceux-ci, vaincus, m’ont appris les
secrets, qui concernent l’empire des ténèbres pour
que je ne puisse jamais m’égarer dans aucune des
routes d’où l’on ne revient pas.
Un jour après combien de voyages et d’années le
Ciel exauça mes efforts : il se souvint de son
serviteur et, revêtu d’habits nuptiaux, j’eus la grâce
d’être admis, comme Moïse, devant l’Eternel. Dès
lors je reçus, avec un nom nouveau, une mission
unique. Libre et maître de la vie, je ne songeai plus
qu’à l’employer pour l’oeuvre de Dieu. Je savais
qu’il confirmerait mes actes et mes paroles, comme
je confirmerais son nom et son royaume sur la terre.
Il y a des êtres qui n’ont plus d’anges gardiens ; je
fus de ceux-là.
Voilà mon enfance, ma jeunesse, telle que votre
esprit inquiet et désireux de mots la réclame ; mais
qu’elle ait duré plus ou moins d’années, qu’elle se
soit écoulée au pays de vos pères ou dans d’autres
contrées, qu’importe à vous ? Ne suis-je pas un
homme libre ? jugez mes moeurs, c’est-à-dire mes
actions ; dites si elles sont bonnes, dites si vous en
avez vu de plus puissantes, et, dès lors, ne vous
occupez pas de ma nationalité, de mon rang et de
ma religion.
Si, poursuivant le cours heureux de ses voyages,
quelqu’un d’entre vous aborde un jour à ces terres
d’Orient qui m’ont vu naître, qu’il se souvienne
seulement de moi, qu’il prononce mon nom, et les
serviteurs de mon père ouvriront devant lui les
portes de la Ville Sainte. Alors, qu’il revienne dire à
ses frères si j’ai abusé parmi vous d’un prestige
mensonger, si j’ai pris dans vos demeures quelque
chose qui ne m’appartenait pas ! »
Le Comte de Cagliostro
LETTRE DE M. LE COMTE DE CAGLIOSTRO À M. N… (1786)
*Ce texte fut publié à l’époque par les principales « gazettes » d’Europe.
Le comte de Cagliostro.
« Je vous écris de Londres, mon cher N… Ma santé
est bonne ; celle de ma femme aussi. Vous avez su
les détails de ma route. Que de scènes touchantes ! Il
sembloit que mes amis m’eussent devancé partout.
Boulogne a mis le comble. Tout ce bon peuple sur le
rivage, les bras tendus vers mon paquebot,
m’appelant, s’écriant, me comblant de bénédictions
et me demandant la mienne !… Quel souvenir !
Souvenir cher et cruel ! On m’a donc chassé de
France ! On a trompé le roi ! Les rois sont bien à
plaindre d’avoir de tels ministres. J’entends parler
du baron de Breteuil, de mon persécuteur. Qu’ai-je
fait à cet homme ? de quoi m’accuse-t-il ? d’être aimé
du cardinal ? de l’aimer à mon tour ? de ne l’avoir
pas abandonné, d’avoir de bons amis partout où j’ai
passé ? de chercher la vérité, de la dire, de la
défendre, quand Dieu m’en donne l’ordre en m’en
donnant l’occasion ? de secourir, de soulager, de
consoler l’humanité souffrante par mes aumônes,
par mes remèdes, par mes conseils ? Voilà pourtant
tous mes crimes ! M’en fait-il un de ma requête
d’atténuation ? Cela m’est revenu. Singulière
défaite ! Mais avais-je présenté cette requête,
lorsque, voyant mon buste chez le cardinal, il dit,
avec colère entre ses dents : « On voit partout cette
figure : il faut que cela finisse ; cela finira ! »
Mon courage l’a, dit-on irrité ; il ne peut digérer
qu’un homme dans les fers, qu’un étranger sous les
verrous de la Bastille, sous sa puissance, à lui, digne
ministre de cette horrible prison, ait élevé la voix,
comme je l’ai fait, pour le faire connaître, lui, ses
principes, ses agents, ses créatures, aux tribunaux
françois, à la nation, au roi, à toute l’Europe. J’avoue
que ma conduite a dû l’étonner ; mais, enfin, j’ai pris
le ton qui m’appartenoit. Je suis bien persuadé que
cet homme, à la Bastille, ne prendroit pas le même.
Au reste, mon ami, tirez-moi d’un doute. Le roi m’a
chassé de son royaume mais il ne m’a pas entendu.
Est-ce ainsi que s’expédient en France, toutes les
lettres de cachet ? Si cela est, je plains vos
concitoyens, surtout aussi longtemps que le baron de
Breteuil aura ce dangereux département. Quoi, mon
ami ! vos personnes, vos biens sont à la merci de cet
homme tout seul ? Il peut impunément tromper le
roi ? Il peut, sur des exposés calomnieux, et jamais
contredits, surprendre, expédier, et faire exécuter
par des hommes qui lui ressemblent, ou se donner
l’affreux plaisir d’exécuter lui-même des ordres
rigoureux qui plongent l’innocent dans un cachot et
livrent sa maison au pillage ? J’ose dire que cet abus
déplorable mérite toute l’attention du roi. Me
trompé-je ? Oublions ma propre cause, parlons en
général.
Quand le roi signe une lettre d’exil ou
d’emprisonnement, il a jugé le malheureux sur qui
va tomber sa rigueur toute puissante. Mais sur quoi
a-t-il jugé ? Sur le rapport de son ministre, sur quoi
s’est-il fondé ? Sur des plaintes inconnues, sur des
informations ténébreuses qui ne sont jamais
communiquées ; quelquefois même sur de simples
rumeurs, sur des bruits calomnieux semés par la
haine et recueillis par l’envie.
La victime est frappée sans savoir d’où le coup part ;
heureuse, si le ministre qui l’immole n’est pas son
ennemi ! Je le demande, sont-ce là des caractères
d’un jugement ? Et, si vos lettres de cachet ne sont
pas au moins des jugements privés, que sont-elles
donc ? Je crois que ces réflexions, présentées au roi,
le toucheraient.
Que serait-ce s’il entroit dans le détail des maux que
sa rigueur occasionne ? Toutes les prisons d’Etat
ressemblent-elles à la Bastille ? Vous n’avez pas idée
des horreurs de celle-ci : la cynique impudence,
l’odieux mensonge, la fausse piété, l’ironie amère, la
cruauté sans frein, l’injustice et la mort y tiennent
leur empire ; le silence barbare est le moindre des
crimes qui s’y commettent. J’étois depuis six mois à
quinze pieds de ma femme, et l’ignorais : d’autres y
sont ensevelis depuis trente ans, réputés morts,
malheureux de ne pas l’être, n’ayant, comme les
damnés de Milton, de jour dans leur abyme que ce
qu’il leur en faut pour apercevoir l’impénétrable
épaisseur des ténèbres qui les enveloppent ; ils
seroient seuls dans l’univers si l’Eternel n’existoit
pas, ce Dieu bon et vraiment tout-puissant, qui leur
fera justice, un jour, à défaut des hommes. Oui, mon
ami, je l’ai dit captif, et libre je le répète, il n’est point
de crime qui ne soit expié par six mois de Bastille.
On prétend qu’il n’y manque ni questionnaires ni
bourreaux ; je n’ai pas de peine à le croire.
Quelqu’un me demandoit si je retournerois en
France, dans le cas où les défenses qui m’en écartent
publique. Dieu le veuille ! Vous avez tout ce qu’il
faut pour être heureux, vous autres François : sol
fécond, doux climat, bon coeur, gaieté charmante, du
génie et des grâces, propres à tout, sans égaux dans
l’art de plaire, sans maître dans les autres ; il ne vous
manque, mes bons amis, qu’un petit point, c’est
d’être sûrs de coucher dans vos lits quand vous êtes
irréprochables. Mais l’honneur ! mais les familles !
Les lettres de cachet sont un mal nécessaire… Que
vous êtes simples ! On vous berce avec des contes.
Des gens instruits m’ont assuré que la réclamation
d’une famille étoit souvent moins efficace pour
obtenir un ordre, que la haine d’un commis ou le
crédit d’une femme infidèle. L’honneur des
familles ! Quoi ! vous pensez que toute une famille
est déshonorée par le supplice d’un de ses
membres ! Quelle pitié ! Mes nouveaux hôtes
pensent un peu différemment ; changez d’opinion,
enfin, et méritez la liberté par la raison.
Il est digne de vos parlements de travailler à cette
heureuse révolution. Elle n’est difficile que pour les
âmes faibles. Qu’elle soit bien préparée, voilà tout le
secret : qu’ils ne brusquent rien ; ils ont pour eux
l’intérêt bien entendu du peuple, du roi, de sa
maison ; qu’ils aient aussi le Temps, le Temps
premier ministre de la Vérité ; le Temps, par qui
s’étendent et s’affermissent les racines du bien
comme du mal ; du courage, de la patience, de la
force du lion, de la prudence de l’éléphant, la
simplicité de la colombe, et cette révolution, si
nécessaire, sera pacifique, condition sans laquelle il
ne faut pas y penser. Alors, vous devrez à vos
magistrats un bonheur dont n’a joui aucun peuple
connu, celui de recouvrer votre liberté sans coup
férir.
Oui, mon ami, je l’annonce, il règnera sur vous un
prince qui mettra sa gloire à l’abolition des lettres de
cachet, à la convocation de vos états généraux et
surtout au rétablissement de la vraie religion. Il
sentira, ce prince aimé du ciel, que l’abus du pouvoir
est destructif, à la longue, du pouvoir même : il ne se
contentera pas d’être le premier de ses ministres, il
voudra devenir le premier des François. Heureux le
roi qui portera cet édit mémorable ! heureux le
chancelier qui le signera !
Heureux le Parlement qui le vérifiera ! Que dis-je,
mon ami, les temps sont peut-être arrivés : il est
certain, du moins, que votre souverain est propre à
ce grand oeuvre. Je sais qu’il y travailleroit, s’il
n’écoutoit que son coeur : sa rigueur à mon égard ne
m’aveugle pas sur ses vertus.
Adieu, mon ami ; que dit-on du Mémoire ? La
dernière lecture que Thilorier [avocat de Cagliostro]
m’en a faite à Saint-Denis m’a causé bien des
plaisirs : a-t-il su les détails de Boulogne à tenir pour
en faire un article ? Ce mémoire est-il public ? Il doit
l’être. Bonsoir, parlez de nous à tous nos amis ; dites leur
qu’ils nous seront présents partout : demandez
à d’Esprémesnil s’il m’a oublié ; je n’ai point de ses
nouvelles.
Adieu, adieu, mon bon ami, mes bons et vrais amis ;
c’est à vous que je m’adresse, pensez à nous ; que
cette lettre vous soit commune ; nous vous aimons
tous de tout notre coeur. »
Le comte de Cagliostro
COMPTE RENDU D’UNE TRANSMUTATION EFFECTUÉE PAR CAGLIOSTRO
*Il était alchimiste avant de devenir membre des Illuminati et de fonder le Cercle Cagliostro.
Voici un rapport détaillé relatant la façon dont, le 7 juin
1780, Cagliostro fît de l’argent dans une loge maçonnique
de Varsovie, tel que l’un de ses membres le consigna dans
une description de cette expérience.
Cagliostro me fît peser une livre de mercure que je
possédais, déjà purifié.
Avant cela, il m’avait ordonné de distiller de l’eau de
pluie jusqu’à ce que tout le liquide s’évapore, laissant un
dépôt qu’il appelait Terre Vierge ou secunda materia. Il en
resta environs 16 grains. Sur ses instructions, j’avais
également préparé un extrait de plomb. Après que tous
ces préparatifs furent achevés, il vint à la loge et me confia
la tâche d’exécuter l’ensemble de l’opération de mes
propres mains. Je fis ceci selon ses instructions dans
l’ordre suivant :
La Terre Vierge fut placée dans un ballon et la moitié du
mercure y fut ajoutée. J’additionnais alors 30 gouttes
d’extrait de plomb. Lorsque j’agitais un peu la fiole, le
mercure apparut comme mort ou fortement congelé. Je
versais alors le supplément d’extrait de plomb sur le
mercure restant qui demeura non altéré. J’eus alors à
placer ensemble les deux portions de mercure dans un
ballon plus grand. Après l’avoir agité, tout le contenu pris
en quelque sorte la même consistance solide. La couleur
tourna au gris sale. L’ensemble fut alors agité dans un
vase à moitié rempli. Cagliostro me donna ensuite un petit
morceau de papier se révélant n’être que l’emballage de
deux autres boulettes. Elles contenaient une poudre
brillante de couleur carmin pesant sans doute un dixième
de grain. La poudre fut mélangée dans le récipient et
Cagliostro avala alors les trois papiers d’emballage.
Pendant ce temps, je recouvrais le contenu du vase de
plâtre de Paris préalablement préparé avec de l’eau
chaude. Comme le récipient était rempli, Cagliostro le prit
de mes mains, y ajoutant encore plus de plâtre de Paris et
pressant fortement le tout de ses propres mains. Il me le
rendit afin de sécher l’ensemble sur un feu de charbon de
bois. Le vase fut placé dans un lit de cendres sur la
fournaise à soufflerie. Le feu fut allumé et le récipient
laissé ainsi pendant une demi-heure. Puis on le retira du
feu grâce à une paire de pinces et on le transporta dans la
loge. Le vase y fut brisé et dans le fond reposait une masse
d’argent pesant 14 onces et demi.
Fin
À LA GLOIRE DE DIEU
*Voici un court texte qui démontre sa grande ferveur spirituelle.
« A la gloire de Dieu !
Pourquoi le mensonge est-il toujours sur les lèvres de vos députés, tandis que le doute est constamment dans vos cœurs (…) ? Dieu seul peut décider entre vous et moi (…). Vous dites que vous cherchez la Vérité ? Je vous la présentais et vous l’avez méprisée.
Puisque vous préférez un amas de livres et d’écrits puérils au bonheur que je vous destinais et que vous deviez partager avec les élus, puisque vous êtes sans foi dans les promesses du Grand Dieu et de son ministre sur la terre, je vous abandonne à vous-mêmes : ma mission n’est plus de vous instruire (…). »
MÉDITATIONS POUR LES INITIÉS DU RITE ÉGYPTIEN
Médiations….
Honore le Grand Architecte de l’Univers
Aime ton prochain. Ne fais point le mal. Fais le bien.
Laisse parler les hommes.
Le vrai culte du Grand Architecte consiste dans les bonnes mœurs. Fais donc le bien pour l’amour du bien lui-même. Tiens toujours ton âme dans un état pur.
Pour paraître dignement devant le Grand Architecte de l’Univers, aime les bons, fuis les méchants, plains les faibles, mais ne hais personne.
Parle sobrement avec les grands, prudemment avec les égaux, sincèrement avec tes amis, doucement avec les petits, tendrement avec les pauvres.
Ne flatte point ton frère : c’est une trahison.
Si ton frère te flatte, crains qu’il ne te corrompe.
Ecoute toujours la voix de ta conscience.
Sois le père des pauvres : chaque soupir que ta dureté leur arrachera, augmentera le nombre de malédictions qui tomberont sur ta tête.
Respecte l’étranger voyageur ; aide-le ; sa personne est sacrée pour toi.
Evite les querelles ; préviens les insultes.
Mets toujours la raison de ton côté.
Respecte les femmes ; n’abuse jamais de leur faiblesse et meurs plutôt que de les déshonorer.
Si le Grand Architecte te donne un fils, remercie-le, mais tremble sur le dépôt qu’il te confie.
Sois pour cet enfant l’image de la divinité.
Fais que jusqu’à dix ans il te craigne, que jusqu’à vingt il t’aime, que jusqu’à ta mort il te respecte.
Jusqu’à dix ans, sois son maître ; jusqu’à vingt ans, son père, jusqu’à la mort, son ami.
Pense à lui donner de bons principes plutôt que de belles manières ; qu’il te doive une droiture éclairée et non une frivole élégance.
Fais-le honnête homme plutôt qu’habile homme.
Si tu rougis de ton état, c’est orgueil ; songe que ce n’est pas la place qui t’honore ou te dégrade, mais la façon dont tu l’exerces.
Lis et profite ; vois et imite ; réfléchis et travaille.
Rapporter tout à l’utilité de tes frères, c’est travailler pour toi-même.
Sois content partout, de tout et avec tout.
Réjouis-toi de la justice.
Courrouce-toi contre l’iniquité ; souffre sans te plaindre.
Ne juge pas légèrement les actions des hommes.
Ne blâme point et loue encore moins.
C’est au Grand Architecte de l’Univers qui sonde les cœurs à apprécier son ouvrage.
La Concorde grandit ce qui est petit
La Discorde annihile ce qui est grand.
ALEXANDRE DE CAGLIOSTRO
STATUTS ET RÈGLEMENTS DE LA R.L. DE LA « SAGESSE TRIOMPHANTE »
Statuts….
Loge-mère de la haute maçonnerie égyptienne
pour l’Orient et pour l’Occident
constituée telle qu’elle est fondée à l’Orient de Lyon
par le Grand Cophte fondateur et Grand Maître
de la haute maçonnerie égyptienne
dans toutes les parties
orientales et occidentales du globe
Notre maître s’est assis au milieu de nous et il a dit :
1° Vous éprouverez l’homme ingrat et dépravé qui ne croit ni à l’existence de l’Etre suprême ni à l’immortalité de l’âme ; il souillerait le temple et son enceinte.
2° Vous accueillerez celui qui a fait germer dans son cœur ces deux grandes vérités : quelles que soient d’ailleurs sa croyance et sa religion, elles ne seront point un obstacle à son initiation.
3° Quiconque aspirera à connaître les mystères de la haute maçonnerie égyptienne sera préalablement reçu maçon dans une loge du rite ordinaire et justifiera, par les certificats de ses maîtres, qu’il a mérité d’y obtenir les grades d’apprenti, compagnon, maître et maître élu.
4° Entre deux candidats qui se présenteront à vous en même temps, s’il en est un qui est du grade supérieur aux quatre grades ci-dessus, vous le recevrez en premier. Que cette préférence soit le prix de l’étude à laquelle il se sera livré dans l’espoir de s’instruire.
5° Un maçon du rite ordinaire doit avoir un état honnête, l’esprit cultivé, et une probité reconnue ; que celui qui ne rassemblerait pas ces qualités essentielles ne soit jamais reçu du rite égyptien.
6° En vain, vous attendrez des fruits d’une jeune plante ; n’accordez le grade d’apprenti qu’à celui qui aura atteint vingt-cinq ans ; que les vertus précoces puissent racheter quelques années, mais la maturité de l’âge ne supplée jamais celle de l’esprit.
7° Celui qui aura le bonheur d’être initié, prêtera son obligation devant Dieu et ses maîtres de garder un secret inviolable dans nos mystères, de taire tout ce qui se passera dans nos temples ou leur enceinte, et d’observer étroitement les règlements de l’ordre. S’il trahit ses promesses, qu’il soit livré au mépris, qu’il soit chassé honteusement et que le grand Dieu le punisse.
8° Les souverains sont les images de la divinité ; maçon égyptien, respecte-les, et chéris le tien par-dessus tout ; ne parle jamais ni contre les lois du pays où tu vis ni contre la religion qui y domine.
9° L’amour du prochain est le second devoir de l’homme ; que tout initié le remplisse dans sa plus grande étendue, que partout et toujours il soit juste et bienfaisant, et prêt à soulager les malheureux.
10° Aimez-vous, mes enfants, aimez-vous les uns les autres, aimez-vous tendrement, aimez et consolez celui d’entre vous qui est dans la détresse ou l’affliction, malheur au frère qui refusera du secours à son frère, le Seigneur lui retirera sa protection.
11° Dans la pureté primitive de la maçonnerie il n’y avait que trois grades ; vous n’en reconnaîtrez et n’en confèrerez que trois ; celui d’apprenti, de compagnon et de maître.
12° L’apprenti ne sera reçu compagnon qu’au bout de trois ans de docilité et d’étude ; le compagnon ne parviendra à la maîtrise qu’au bout de cinq années de travail.
13° Apprentis, vous serez soumis aux Compagnons qui vous traceront votre ouvrage ; et vous, compagnons, vous prendrez et exécuterez les ordres des maîtres ; que la jalousie ne trouve jamais accès dans vos cœurs, qu’il n’éclate entre vous qu’une émulation fraternelle.
14° Maîtres, c’est à vous qu’appartient la direction et l’inspection des travaux, le régime et l’administration de la loge. Rendez-vous dignes de votre fonction et de votre pouvoir, n’ordonnez rien qui ne tende à la gloire de mes enfants et à l’utilité du reste des hommes.
15° Les apprentis et les compagnons auront deux ateliers distincts et placés l’un à gauche, l’autre à droite du temple ; les maîtres s’assembleront dans la chambre du milieu. Que les ouvriers d’un grade inférieur se gardent de porter des regards indiscrets sur les travaux des ouvriers d’un grade supérieur ; qu’ils redoutent les suites funestes d’une curiosité téméraire.
16° Les deux ateliers seront présidés par un maître que la chambre du milieu commettra à cet effet. Chacun élira un orateur, un secrétaire, un inspecteur maître des cérémonies, qui exerceront ces offices pendant le cours d’une année et suivant les instructions qui leur seront données.
17° Dans toute élection, promotion ou opération quelconque qui sera du ressort d’un des ateliers, que tout ouvrier y manifeste son vœu et son opinion avec modestie, mais avec liberté, et que la pluralité des suffrages fasse foi. Que l’esprit de discorde soit toujours loin de mes enfants. Si, pourtant, il survenait entre vous quelques différents, que les décisions des apprentis soient revues et rectifiées au besoin par les compagnons, et que les jugements de ceux-ci soient portés par-devant la chambre du milieu qui prononcera en dernier ressort sur le rapport des maîtres qui auront présidé les ateliers.
18° Les compagnons décideront du choix et de l’initiation des apprentis ; les maîtres choisiront les compagnons parmi les apprentis et leurs successeurs parmi les compagnons.
19° Une égalité parfaite règnera parmi les maîtres, et les offices dont quelques-uns seront revêtus seront moins des distinctions que des charges. Ils règleront tout à la pluralité des voix. Qu’avant de porter leurs décisions, ils aient soin d’invoquer le grand Dieu et toujours elles seront unanimes.
20° La confiance la plus étendue, l’union la plus intime doivent habiter avec les maîtres dans la chambre du milieu ; qu’il s’établisse entre eux une fraternité réelle. Avant de former une entreprise dans les circonstances les plus intéressantes de leur vie, qu’ils prennent les avis et les conseils de la chambre, et que l’intérêt de ses membres devienne toujours, et dans l’instant, l’intérêt de tous.
21° Chaque maître, après trois ans de séance dans la chambre du milieu, et après avoir obtenu son agrément, aura le droit de former 12 maîtres, 24 compagnons et 72 apprentis.
22° Les maîtres s’assembleront une fois toutes les trois semaines ; les compagnons, une fois chaque cinq semaines ; les apprentis, une fois chaque sept semaines.
23° Vous ne porterez point au-delà de 72 le nombre des apprentis, vous fixerez à 24 celui des compagnons et la chambre du milieu ne comptera jamais plus de 12 maîtres. Si vous n’observez pas ce règlement, en vérité, je vous le dis, la confusion, la discorde et le malheur s’introduiront parmi vous.
24° Vous ne reconnaîtrez dans la loge que cinq grands officiers qui seront toujours de la classe des maîtres, savoir un Vénérable, un orateur, un secrétaire, un garde des sceaux, archives et deniers, et un Grand Inspecteur, maître des cérémonies, frère terrible.
25° Les officiers seront inamovibles et se choisiront de l’avis de la chambre du milieu et parmi ceux qui la composent, un substitut qui les remplacera en cas d’absence et sera de droit leur successeur en cas de mort ou de retraite.
26° Les substituts ou successeurs des grands officiers ne pourront point occuper d’autres places et, lorsqu’ils exerceront comme substituts, ils auront les mêmes prérogatives que les titulaires.
27° Le Vénérable présidera la chambre du milieu, mais il n’y sera que le premier entre ses égaux et son unique prérogative sera d’avoir deux voix au lieu d’une pour faire le partage d’opinions, ou accélérer les délibérations et leurs effets.
A la tête des grands officiers et des maîtres, il présidera la loge lorsqu’elle s’assemblera dans le temple, les jours de fêtes ou de réceptions.
Il fera toujours les cérémonies d’initiation et scellera de son cachet les certificats qui seront délivrés aux initiés par la chambre du milieu.
28° L’orateur fera un discours à chaque initiation et à chaque assemblée générale. Qu’il peigne sans cesse à ses frères la nécessité de se rapprocher de la divinité et qu’il ne dise jamais rien de simple et d’analogue aux travaux dont la loge se sera occupée.
Le garde des sceaux, archives et deniers sera dépositaire du sceau que je vous ai accordé, maintiendra l’ordre dans les archives et aura la clé et la direction du trésor de la loge.
Le secrétaire fera registre de toutes les initiations et de toutes les délibérations de la chambre du milieu. Il tiendra la correspondance, il convoquera les maîtres et invitera pour les assemblées générales.
Le Grand Inspecteur, maître des cérémonies et frère terrible, aura la police du temple et des ateliers à sa charge. Il veillera à la sûreté de la loge et aura inspection sur ses bâtiments. Il préparera les récipiendaires, il visitera les frères étrangers et les frères malades.
29° Vous déposerez les catéchismes, les règlements et autres manuscrits instructifs dans la chambre du milieu, où ils seront fermés sous une triple serrure. Les maîtres ne pourront jamais les laisser sortir de leurs mains, les transporter loin de la loge, ni les transcrire pour leur utilité particulière ; qu’il soit de même interdit aux compagnons et aux apprentis de mettre par écrit ce qu’ils auront retenu, après en avoir entendu la lecture.
30° Le Vénérable, lorsqu’il le croira prudent et utile, pourra, avec l’assistance de deux maîtres, lire le catéchisme d’apprenti à des maçons du rite ordinaire, qui ayant le cœur pur et droit méritent de connaître la vérité, mais qui, attachés à d’anciennes erreurs, ont besoin d’entrevoir pour se déterminer à l’embrasser.
31° Vous confèrerez tous les grades dans la forme précise que je vous ai prescrite, sans jamais rien retrancher ni ajouter : gardez-vous de quitter les sentiers que je vous ai tracés, vous vous égareriez comme vos pères se sont égarés.
32° Vous aurez par année deux assemblées générales pour célébrer le jour de votre fondation comme loge égyptienne et la fête de saint Jean l’Evangéliste. La première se tiendra le troisième jour du neuvième mois de l’année. La deuxième, le vingt-septième jour du dixième mois. Vous honorerez chacun de ces jours solennellement par un acte de bienfaisance.
33° Que la loge du rite ordinaire que vous avez formée sous le titre distinctif de la Sagesse subsiste sur le même pied que ci-devant, qu’elle conserve les mêmes officiers et les mêmes grades, ses liaisons et sa correspondance, mais qu’elle évite, dans la réception d’apprenti, tout ce qui n’aurait pas un but symbolique ou moral et peut jeter du ridicule sur la maçonnerie.
Que le Vénérable et les officiers de cette même loge soient sous l’inspection du Vénérable et des maîtres de la loge du rite égyptien, mais que la concorde et l’amour du bien commun les animent les uns les autres, établissent un concert parfait dans toutes leurs démarches.
Ayez sans cesse devant les yeux le titre glorieux de mère-loge que je vous accorde et rendez-vous dignes des droits qui y sont attachés ; ce sont vos exemples qui doivent attirer et édifier les maçons ou les loges que vous serez dans le cas d’inscrire ou d’affilier. Vous lirez dans chacune des assemblées générales les statuts et les règlements que je vous donne.
Si vous pratiquez ce qu’ils contiennent, vous parviendrez à connaître la vérité, mon esprit ne vous abandonnera point et le grand Dieu sera toujours avec vous.
Le Comte de Cagliostro
LE CERCLE CAGLIOSTRO
Cagliostro était un « missionné ». Sa mission était de promouvoir une régénérescence politique, morale et spirituelle en Europe. Sa tâche ultime, moins bien comprise, fut aussi d’agir en sorte que cette régénérescence soit intrinsèquement et extrinsèquement chrétienne… Est-ce un hasard si l’un de ses pseudonymes fut « comte de Phénix » ? Cet oiseau mythique lourd d’un symbolisme lumineux et chargé d’espoir…
Mais il fut aussi un homme, avec ses qualités et ses défauts. Un homme d’une époque charnière qui dut se plier au contexte de son temps. Essayons maintenant de mieux le comprendre.
Grand Maître de la Franc-Maçonnerie Égyptienne à son époque, il fonde en 1784 un cercle de réflexion qui prend rapidement le nom de Cercle Cagliostro.
Ce Cercle prestigieux a toujours recruté ses membres parmi les adeptes avancés des organisations initiatiques. Il y a en effet des pratiques secrètes par l’apprentissage desquelles tous les Grands Initiés ont commencé.
Le Cercle Cagliostro rassemble donc l’élite des Initiés. Son enseignement est sans pareil et a pour but de susciter l’éveil !
La société actuelle est basée sur le conditionnement des gens. Très peu de personnes pensent par elles-mêmes et dans nos pays les médias, et en particulier la télévision, se chargent de dire aux individus les opinions qu’ils doivent avoir et de maintenir leur esprit dans un état de torpeur.
L’AFFAIRE DU COLLIER
*L’affaire du collier de la reine est une escroquerie qui a eu lieu en 1785, dont le cardinal de Rohan en a été la victime.
Collier de la Reine (reconstitution en zircon, Château de Breteuil,France)
Marie-Antoinette est la reine mariée à Louis XVI. Elle a retiré sa confiance au cardinal Rohan après son retour de Vienne comme ambassadeur.
Madame de la Motte prétend être une courtisane de Marie-Antoinette mais elle n’est qu’une aventurière. Böhmer et Bassenge sont deux joailliers de la cour.
Cardinal de Rohan
L’histoire du collier
Louis XVI a demandé de créer un collier pour la reine. Le collier se compose de nombreux diamants d’une valeur de 1.6 million de livres, c’est donc une grosse somme pour l’époque. Le cardinal de Rohan veut à tout prix ce collier. Il va donc payer ce collier en 4 paiements et sur 2 ans.
Le scandale du collier
Le 1er fevrier 1785, le cardinal reçoit le collier et le remet à Madame de la Motte. Celle-ci aurait du remettre le collier à la reine Marie-Antoinette. mais cette aventurière disparaît avec ses complices et le collier. Toute cette histoire a donc fait un scandale mondial.
Le cardinal a été arrêté avec Madame de la Motte et ses complices ( dont le comte de Cagliostro). La reine Marie-Antoinette a perdu sa réputation dans le monde. Marie-Antoinette fut la dernière Reine de France. Suite à cette affaire, le peuple se mis en colère, ayant une mauvaise vision de lamonarchie française qui donnait l’impression de gaspiller l’argent dans des choses inutiles.
L’affaire aura un impact indirect sur la révolution française, elle a été le renforçement duparlement de Paris. Quatre ans plus tard, la royauté française tomba.
Dans cette affaire du collier,le comte de Cagliostro sera présenté au cardinal de Rohan en tant que « Grand Maître des la secte des Illuminati ».
PRIÈRE FRANC-MAÇONNE EN HOMMAGE AUX ÉVEILLEURS DE CONSCIENCE
Akhenaton incompris, ses temples détruits
Jésus recrucifié chaque jour par ces mêmes qui attisèrent
Flammes de haine, les bûchers de Jacques de Molay, Jean Huss
Miguel Servet… Perpétuel Montségur…
Al-Hallaj, mystique de l’amour divin, crucifié sous d’autres cieux
Mouammar Kadhafi, né le 19 juin 1942 à Syrte et mort le 20 octobre 2011 près de Syrte, en Libye, aussi appelé « colonel Kadhafi », est de facto le chef de l’État de la Libye depuis 1970, à la suite du coup d’État du 1er septembre 1969.
Né, selon sa propre légende, sous une tente bédouine dans le désert de Syrte le 7 juin 1942, Mouammar Kadhafi, fils de berger de la tribu des Kadhadfa, reçoit une éducation religieuse rigoureuse avant d’entrer dans l’armée en 1965. Il a 27 ans quand il renverse le vieux roi Idriss le 1er septembre 1969, sans qu’une goutte de sang ne soit versée
Officiellement, Kadhafi est désigné comme le Guide de la grande révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste.
Al-Kadhafi est le plus jeune enfant d’une famille de paysans bédouins. Il grandit dans la région désertique de Syrte, reçut une éducation primaire traditionnelle et religieuse, puis suivit les cours de l’école préparatoire de Sebha dans le Fezzan, de 1956 à 1961. Kadhafi et un petit groupe d’amis qu’il rencontra dans cette école vinrent à former le noyau d’un groupe de militants révolutionnaires ayant pour but de s’emparer du pouvoir. Kadhafi s’inspira de Gamal Abdel Nasser, président de l’Égypte voisine, qui se hissa au pouvoir en prônant l’unité arabe. En 1961, Kadhafi fut exclu de Sebha à cause de son activisme politique.
En 1977, il proclame la « Jamahiriya », qu’il définit comme un « Etat des masses » qui gouvernent par le biais de comités populaires élus, et s’attribue le seul titre de « Guide de la révolution ». Son pouvoir reste intact
Kadhafi étudia le droit à l’Université de Libye. Il entra ensuite à l’Académie militaire de Benghazi en 1963, où il organisa avec quelques militants un mouvement secret dans le but de renverser la monarchie libyenne pro-occidentale. Après l’obtention de son diplôme en 1965, il fut envoyé en Grande-Bretagne pour suivre un entraînement supplémentaire au British Army Staff College, et revint en 1966 en tant qu’officier dans le corps des transmissions.
Le 1er septembre 1969, à 27 ans, il mène avec un groupe d’officiers un coup d’état contre le roi Idris al-Mahdi, alors que celui-ci est en Turquie pour un traitement médical. Son neveu le Prince Hasan as-Senussi devait s’installer sur le trône le 2 septembre 1969 lorsque l’abdication du roi Idris annoncée le 4 août devait prendre effet. Dans la journée du 1er septembre la monarchie est abolie, la république est proclamée, et le Prince mis en prison.
En 2003, l’ex-paria s’ouvre à l’Occident. Il reconnaît la responsabilité de son pays dans les attentats contre un avion américain au-dessus de Lockerbie, en Ecosse (270 morts en 1988) et un avion français au Niger (170 morts en 1989), et verse des indemnisations aux familles des victimes. Le 24 novembre 2004, Jacques Chirac rend visite à Mouammar Kadhafi à Tripoli. Le président français devient le premier chef d’Etat occidental à renouer des liens avec le Guide./
Kadhafi s’octroie l’avancement du grade de capitaine au grade de colonel qu’il a gardé jusqu’à sa mort.
A propos de ce grade, insuffisant selon des critères occidentaux pour diriger un pays et commander à son armée, il déclare que la Libye est « gouvernée par son peuple », et que cela dispense le « guide» de titres civils ou militaires particuliers. Cette démarche n’est pas nouvelle et peut être rapprochée de celle d’un Gamal Abdel Nasser qui garde le titre de colonel quand il prend le pouvoir en Égypte, tandis que Jerry Rawlings, ex président du Ghana, n’a conservé que son grade de flight lieutenant.
Le 24 juillet 2007, la Libye accepte l’extradition vers leur pays d’origine des cinq infirmières bulgares condamnées à mort, puis à la prison à vie. Suspectées d’avoir participées à la contamination de près de 400 enfants par le virus du sida à l’hôpital de Benghazi, elles ont été graciées dès leur arrivée à Sofia. La France et particulièrement la première dame Cécilia Sarkozy s’est largement investie dans le processus de médiation. Nicolas Sarkozy se rend sur place à l’automne
Ayant pris le pouvoir à Tripoli lors d’un coup d’État le 1er septembre 1969, il prône à ses débuts le passage à un socialisme d’État teinté de panarabisme. Il nationalise certaines entreprises (notamment celles détenues par des ressortissants italiens). En 1977, il déclare la « révolution du peuple » : il change le nom du pays de République arabe libyenne en Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste et met en place des « comités révolutionnaires ». Le multipartisme demeure interdit en Libye.
Il oblige les États-Unis d’Amérique à évacuer leur bases militaires dont Wheelus Airfield. En septembre 1970, à l’aide de son ami et conseiller Abdessalam Jalloud il réussit à imposer pour la première fois une augmentation du prix du baril de pétrole, ouvrant la voie aux autres pays producteurs de pétrole.
Séducteur, il apprécie la compagnie féminine. Entouré souvent par des femmes en tenue de soldat, ses « amazones », il se nourrit frugalement, notamment de lait de chamelle. Personnage théâtral, il se singularise par des actes et des propos qui ont amusé le monde, distribuant les affronts à ses pairs arabes ou émettant des théories très personnelles sur l’histoire et les hommes. Ses gardes du corps rapprochés étaient toutes des femmes choisies pour leur beauté,et entrainées dans tous les arts martiaux,par les meilleurs instructeurs.
Par représailles, au cours des années 1980, son régime est mis au ban de la communauté internationale également à cause de son soutien supposé à de nombreuses rébellions dans le monde et de ses implications supposées dans plusieurs actes terroristes : attentat dans une discothèque berlinoise fréquentée par des militaires américains en 1986, attentat de Lockerbie en Écosse contre un avion de ligne civil américain qui explose en plein vol en 1988 (270 morts), bien que l’implication réelle de la Libye dans cet attentat soit de plus en plus douteuse, ou encore attentat contre un avion français, le Vol 772 UTA reliant Brazzaville à Paris en 1989 (170 morts).
Le 15 avril 1986, Ronald Reagan ordonne un raid de bombardement (opération El Dorado Canyon) contre Tripoli et Benghazi. 45 militaires et fonctionnaires sont tués, ainsi que 15 civils, dont une fille adoptive de Khadafi, Hannah. Ce raid de représailles faisait suite à l’interception d’un message de l’ambassade libyenne à Berlin-Est suggérant l’implication du gouvernement libyen dans l’attentat à la bombe du 5 avril dans une discothèque de Berlin-Ouest, où un militaire américain avait été tué. Le colonel Kadhafi est blessé lors du bombardement de sa résidence.
À partir du milieu des années 1990, Kadhafi œuvre pour que son pays retrouve une place moins inconfortable d’un point de vue diplomatique. Ainsi en 1999, les agents des services secrets suspectés de l’Attentat de Lockerbie sont livrés à la Justice écossaise, ce qui provoque la suspension des sanctions de l’ONU envers le pays et le rétablissement des relations diplomatiques avec le Royaume-Uni.
Par la suite, en 2003, la Libye reconnaît officiellement « la responsabilité de ses officiers » dans l’Attentat de Lockerbie — ainsi que dans celui du Vol 772 UTA — et paie une indemnité de 2,16 milliards de dollars aux familles des 270 Pan Am victimes, ce qui a pour conséquence la levée définitive des sanctions de l’ONU et (partiellement) des États-Unis à son encontre.
En contre-partie de la libération des infirmières, Nicolas Sarkozy accepte que le Guide libyen séjourne en France en décembre 2007, à l’occasion d’une tournée en Europe. Un séjour polémique : l’accueil du chef d’un Etat libyen où les droits de l’Homme ne sont pas toujours respectés provoque l’indignation de l’opposition ainsi que d’une partie de la majorité de Nicolas Sarkozy -et notamment Rama Yade, alors secrétaire d’Etat chargée des droits de l’Homme. Mais entre eux,les Illuminati se comprennent bien!/
En parallèle, le président Kadhafi entame des négociations diplomatiques, pendant toute l’année 2003, entre responsables libyens, britanniques et américains, et annonce en décembre de la même année qu’il renonce officiellement à son programme d’armes de destruction massive. Enfin, en mars 2004, il signe le protocole additionnel du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
Il instaure par ailleurs une politique d’assouplissement de la réglementation libyenne en matière économique permettant l’ouverture du marché local aux entreprises internationales, ce qui aide à la survie du régime. Il parvient par là même à se rapprocher des puissances occidentales et particulièrement de certains pays européens, comme le Royaume-Uni, la France, l’Espagne et l’Italie. Ainsi, le président Kadhafi déclare désormais qu’il entend jouer un rôle majeur dans la pacification du monde et la création d’un Moyen-Orient sans armes de destruction massive.
De 1999 à 2007, l’affaire des infirmières bulgares, jugées pour la contamination d’enfants libyens par le virus du Sida, sera utilisée à des fins politiques par Kadhafi et fortement médiatisée à travers le monde.
Le numéro un libyen se lance quelques années plus tard dans une politique de réconciliation avec l’Italie. Il arrive le mercredi 10 juin 2009 à Rome pour une visite que le gouvernement italien qualifie « d’historique ». Rome et Tripoli devraient ainsi définitivement solder les comptes de la décolonisation. L’Italie verse des dédommagements, en contrepartie la Libye s’engage à mieux contrôler l’immigration clandestine au départ de ses côtes.
Il a écrit le Livre vert, en référence au Petit Livre rouge écrit par Mao Zedong, dans lequel il explique de manière succincte ses solutions aux problèmes posés par la démocratie et l’économie. Il y fait l’apologie de la démocratie directe.
Khadafi est aussi considéré comme progressiste dans le monde musulman concernant la question féminine. Il entretient une garde personnelle constituée exclusivement de femmes, ses « amazones ». Certains progrès existent tels que la condamnation des mariages arrangés et la possibilité d’accéder à l’éducation pour les femmes.
Kadhafi tente de convaincre les dirigeants des autres pays de créer des « États-Unis d’Afrique ». Il considère en effet que c’est le meilleur moyen de développement pour le continent africain. Ce projet passerait par la création d’une monnaie unique et une seule armée de 2 000 000 de militaires. Kadhafi porte souvent un badge représentant l’Afrique sur son uniforme.
En 2007, il s’est ainsi rendu à Bamako, Abidjan ou encore Accra, pour présenter son projet d’un gouvernement unique pour l’Afrique, un État fédéral. Mais cet objectif semble loin d’être atteint.
Certains opposants au projet disent que Kadhafi veut régner sur l’Afrique à travers ce projet.
En février 2011, en plein Printemps arabe, il doit lui aussi faire face à une révolte populaire, qu’il tente de réprimer par des tirs à balles réelles et des bombardements aériens sur la population.
Le 20 octobre 2011, le Conseil national de transition annonce la mort de Kadhafi à Syrte, sa ville de naissance qui était en proie à de violents combats.
Mohamed Leith, annonce dans un premier temps à l’AFP que Mouammar Kadhafi a été arrêté blessé aux jambes et à la tête mais vivant avant que plus tard dans la journée, Khalifa Haftar, un haut responsable militaire du CNT n’annonce la mort de l’ex dirigeant libyen et la libération de la ville de Syrte. La chaine de télévision pro-Kadhafi Al-Libya, dément quand à elle la capture ou la mort de Mouammar Kadhafi.Plus tard,ce pseudo Conseil National de Transition exposera le corps meurtri du grand Guide Socialiste du Peuple Libyen .
Depuis sa mort,la Libye est plongée dans une guerre civile sanglante …orchestrée par des groupes mercenaires à la solde du Nouvel Ordre Mondial.
On trouve dans l’Antiquité nombre de traces de magiciens, de sorciers qui sont sans doute les prototypes de nos modernes envoûteurs et autres personnages hors du commun. Voici le portrait d’Apollonius de Thyanes célèbre thaumaturge de l’époque romaine, dont les exploits extraordinaires ne manquent pas, et qui est également connu pour être le philosophe errant :
C’était encore un homme très distingué, un philosophe et un médecin éminent que cet Apollonius de Thyanes, dont Philostrate a écrit la vie. Il n’était né que deux ans après Jésus-Christ, et sa vie, qui se prolongea jusqu’à l’âge de cent trente ans, lui permit de faire de nombreux voyages pour aller puiser à leur source la science et la magie. Du reste, les voyages lui coûtaient peu, car il pouvait en un instant se transporter d’une extrémité de la terre à l’autre. Protée insaisissable, il se métamorphosait en oiseau, en arbre, en pierre. Il prédisait l’avenir, évoquait les ombres des morts etavait avec elles des conversations suivies. Un jour, l’empereur Néron étant à table au milieu de ses courtisans, un violent orage s’éleva. Apollonius était alors à Rome, occupé à ressusciter une jeune fille qui venait de mourir au moment même où se terminait la cérémonie de ses noces. Comme les personnes présentes faisaient éclater leur admiration pour le prodige qui venait d’être opéré sous leurs yeux, Apollonius, se tournant vers elles, leur dit: « Entendez-vous la foudre qui gronde? eh bien! j’ordonne qu’elle tombe sur l’empereur qui est à table en ce moment. » Aussitôt la foule se précipite vers le palais, où l’événement ordonné par Apollonius était effectivement arrivé. La foudre, tombant sur la table de l’empereur, avait brisé la coupe qu’il portait à ses lèvres, mais sans faire aucun mal à sa personne.
Apollonius de Thyanes était passé maître dans l’art de produire des hallucinations chez tout un peuple. La peste désolant la ville d’Ephèse, comme médecin, il crut devoir s’y transporter. Il assembla les principaux habitants sur une des places de la ville, et leur dit : « Ne voyez-vous pas que les dieux vous punissent de l’hospitalité que vous accordez à l’esprit du mal, que les nouveaux Juifs (les chrétiens) appellent le diable? »
On lui demande où est ce diable. Il montre alors du doigt un vieux mendiant qui se chauffait au soleil. « Voici l’auteur de la peste, dit-il, il dépend de vous de l’anéantir. »
En un instant, le malheureux qu’il désignait fut assommé à coups de pierres. Mais quand on voulut retirer son cadavre pour l’entraîner hors de la ville, on ne trouva plus que la carcasse d’un chien qu’on se hâta d’enterrer, et la peste cessa.
Revenu à Rome, Apollonius devint suspect et il futarrêté. Un acte d’accusation ayant été dressé contre lui, il fut amené devant ses juges. Mais lorsqu’on voulut lire l’acte d’accusation, l’écriture disparut. Consternés de ce prodige, les juges interpellèrent l’accusé. Il sourit sans leur répondre; puis on vit se former autour de lui un nuage de fumée qui l’enveloppa : quand ce nuage fut dissipé, Apollonius avait disparu.
On l’arrêta une seconde fois sous le règne de Domitien. Pour rendre son évasion impossible, l’empereur ordonne de le dépouiller de ses vêtements et de lui raser la barbe et les cheveux; en cet état, on l’enferme dans un cachot, à l’entrée duquel furent placés des gardes qui devaient répondre de leur prisonnier sur leur tête. Mais quand on entra dans le cachot pour porter à manger au captif, on n’y trouva que les fers dont il avait été chargé.
Lorsque, quelque temps après, Apollonius reparut à Rome, son retour fut considéré comme un prodige. Il se mit à parcourir les rues en criant: « Tue, tue…. Mort au tyran! » La foule s’attroupe autour de lui; quelques citoyens veulent s’emparer de sa personne; mais ceux qui étendent les bras pour le saisir, demeurent aussitôt immobiles et comme pétrifiés. « Est-ce donc ainsi, ô Romains, s’écrie-t-il, que vous traitez les gens qui vous apportent une bonne nouvelle. Sachez qu’au moment où je vous parle, le tyran Domitien tombe sous les coups d’Etienne…. Il se débat!… son sang coule…. il est mort! » Le peuple courut en foule vers le palais, et acquit la certitude que Domitien venait, en effet, d’être assassiné.
Quand Apollonius mourut, ses disciples firent courir le bruit qu’il avait été enlevé par une troupe d’esprits célestes, et on les crut d’autant plus facilement que, danstout le cours de sa longue carrière, il n’avait usé de son savoir puissant que pour faire du bien aux hommes.
Sources: Louis Figuier, Histoire du Merveilleux dans les Temps Modernes, Hachette 1860
Bienvenue à tous et à toutes:Nous venons de lancer une nouvelle boutique indépendante du site afin de nous aider à rentabiliser notre site Michelduchaine.com
Vous trouverez de nombreux articles vintage et de collection diverses au fil des jours.
Elle vous permettra d'acquérir des articles venant directement de Michel...D'aille elle s'appelle "Vintage par Michel que vous trouverez sur ce lien:https://www.etsy.com/ca-fr/shop/VintageParMichel?ref=seller-platform-mcnav Ignorer