Histoire de la Guerre Froide:Quand les États-Unis lançaient des centaines de ballons espions contre l’URSS

Les ballons de reconnaissance ont précédé l’utilisation des avions U-2 à haute altitude que les États-Unis ont utilisés pour espionner l’URSS à la fin des années 1950.
L’armée de l’air américaine a lancé le programme de ballons espions à haute altitude peu après la Seconde Guerre mondiale. Malgré de nombreuses complications, ces dispositifs se sont avérés être un moyen économique et efficace de recueillir des renseignements sur l’Union soviétique, ouvrant la voie à l’utilisation d’avions espions à haute altitude, qui provoqueront un scandale diplomatique en 1960.
Un ballon -espion américain au-dessus de l’Europe de l’Est.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les années 1950, alors que les tensions de la guerre froide avec l’Union soviétique se cristallisaient, les États-Unis ont ressenti le besoin d’un outil de reconnaissance pour surveiller leur ennemi sans être repérés.

Après avoir découvert que les courants-jets de haute altitude serpentent généralement d’ouest en est, l’armée de l’air américaine a conclu que les ballons de haute altitude lâchés depuis l’Europe occidentale voleraient hypothétiquement vers l’est, ce qui signifie qu’ils survoleraient très probablement l’URSS et atteindraient ensuite les bases militaires américaines au Japon où il serait possible de collecter les données.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si tel était le cas, les ballons espions américains seraient en mesure de recueillir des renseignements précieux sur l’armée de l’URSS, notamment sur les capacités nucléaires du pays, et – surtout – de rester hors de portée de la défense aérienne soviétique en volant à 15 000 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Le 10 janvier 1956, l’armée américaine a par conséquent lancé huit ballons espions depuis le territoire de la Turquie et un depuis celui de l’Allemagne de l’Ouest. Au cours des semaines suivantes, le nombre de lancements réussis a augmenté pour atteindre le chiffre impressionnant de 448 ballons espions se dirigeant vers l’est.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’apparition de centaines de ballons espions dans l’espace aérien soviétique n’est toutefois pas passée inaperçue. Le 4 février 1956, l’URSS a émis une note de protestation officielle aux États-Unis par voie diplomatique, accusant ces derniers de violer l’espace aérien et la souveraineté soviétiques. Pendant ce temps, l’armée soviétique réfléchissait aux moyens de neutraliser la menace.

Rapidement, les pilotes d’avions de chasse MiG soviétiques ont découvert que les ballons espions descendaient en altitude la nuit, dans leur zone de frappe. Ce constat s’est avéré crucial : on estime que 90% des ballons volants américains ont été abattus par les Soviétiques ou se sont écrasés dans des endroits non identifiés avant de pouvoir quitter le vaste territoire de l’URSS.

Récupération d’un ballon-espion américain par un navire US conçu a cet effet…en mer de Chine,près du Japon!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’incident de l’U-2

Système de missile sol-air S-75 Dvina de l’URSS.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À la fin des années 1950, les États-Unis sont passés des ballons espions à un outil d’espionnage plus avancé et plus fiable : l’avion de reconnaissance et de surveillance à haute altitude U-2.

En 1956, Washington a ainsi commencé à envoyer secrètement des avions U-2 au-dessus du territoire soviétique pour des missions de reconnaissance. L’on supposait à juste titre que les Soviétiques n’avaient pas les moyens d’abattre ces appareils à l’altitude de 21 000 mètres. Cependant, le président Eisenhower a insisté pour autoriser personnellement chaque vol, car il était impossible d’anticiper une réponse soviétique.

Les militaires soviétiques ont détecté les avions, mais n’ont pas réussi à les atteindre avec les missiles sol-air existants. Il est intéressant de noter que le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev n’a pas accusé les États-Unis publiquement, car une telle protestation aurait révélé l’incapacité de l’armée soviétique à abattre des avions à haute altitude.

Le 1er mai 1960 – deux semaines avant que le président Eisenhower ne rencontre le dirigeant soviétique Khrouchtchev à Paris – la Maison Blanche a autorisé un nouveau vol de l’U-2 au-dessus du territoire soviétique. Pour les Américains, ce vol s’est soldé par une débâcle.

 

Débris de l’U-2 abattu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En effet, un missile lancé par un système de défense aérienne soviétique nouvellement déployé a frappé l’avion U-2. Celui-ci s’est écrasé et le pilote américain, Francis Gary Powers, a été capturé par les Soviétiques.

L’incident de l’U-2 a entraîné l’annulation du sommet de Paris et brisé les espoirs naissants, bien que prématurés, d’une résolution pacifique de la guerre froide.

Francis Gary Powers jugé par l’URSS pour espionnage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fait intéressant : le programme américain de ballons espions a profité aux Soviétiques d’une manière inattendue. En examinant les ballons écrasés, les scientifiques soviétiques ont en effet découvert que le film de fabrication américaine utilisé dans les appareils photo était capable de résister à l’action des hautes températures et à l’exposition aux radiations. Il s’agissait donc d’un outil parfait pour les Soviétiques, qui l’ont utilisé pour photographier la face cachée de la Lune en 1959.


EN COMPLÉMENTAIRE

Comment les Soviétiques ont dévoilé la «face cachée de la Lune» et remporté 1.000 bouteilles de vin grâce aux infos trouvées sur les ballons-espions américains

 

 

Pour obtenir les premières photographies de la face cachée de la Lune, les scientifiques ont totalement «fait taire» la flotte de la mer Noire.

Avant que Neil Armstrong ne marche sur la Lune en 1969, le satellite de la Terre était un mystère pour l’humanité. Plus encore, son « côté obscur ». Surnommé ainsi car en permanence invisible depuis notre planète, la face cachée de la Lune était un objet de désir pour les pionniers des programmes spatiaux américain et soviétique.

En 1957, lorsque les Soviétiques ont lancé le premier satellite artificiel de la Terre – Spoutnik 1 -, cet événement a marqué une étape très importante dans l’exploration spatiale. Néanmoins, les gens du monde entier avaient du mal à croire que l’humanité puisse aller encore plus loin et observer la face cachée de la Lune de sitôt.

La perspective semblait si lointaine, mais si captivante, qu’un vigneron français, Henri Maire, a annoncé publiquement qu’il offrirait 1 000 bouteilles de vin de ses propres réserves à quiconque serait en mesure de photographier la face cachée de la Lune.

Ironie de l’histoire, les scientifiques soviétiques y travaillaient déjà…

Le plan

La mission consistant à photographier la face cachée de la Lune a été dirigée par Sergueï Korolev, père de la conquête spatiale soviétique et cerveau de la plupart des réalisations soviétiques révolutionnaires en matière d’exploration spatiale.

Sergeï Korolev

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le plan était relativement simple : lancer une boîte cylindrique – une sonde spatiale – dans l’espace vers la Lune et laisser la gravité faire le reste. La sonde spatiale était équipée d’appareils photo, d’un système de traitement de film photographique, de batteries, d’un émetteur radio, d’un gyroscope pour maintenir l’orientation et la vitesse angulaire et de plusieurs ventilateurs pour le contrôle de la température.

L’appareil n’avait pas de moteurs de fusée pour les corrections de cap, les scientifiques ayant préféré s’appuyer sur la gravité de la Lune pour les aider à effectuer la manœuvre : selon le plan, la sonde spatiale était censée se rendre sur la Lune et, une fois prise dans le champ de gravité de cette dernière, devait passer derrière le satellite de la Terre du sud au nord avant de retourner vers notre planète.

La sonde spatiale chargée d’observer la face cachée de la Lune a été baptisée Luna-3. Étonnamment, la partie la plus difficile ne fut pas de calculer l’orbite de la Lune ou du satellite, mais de gérer l’équipement et le personnel au sol.

Luna-3

Le signal de Luna-3 a été reçu par une antenne radio montée au sommet d’une montagne en Crimée. Au grand dam de Korolev, le personnel local a signalé des problèmes de communication : Luna-3 ne recevait pas certains des ordres envoyés depuis la Terre. Le commandant a ordonné à son équipe de le suivre en Crimée pour résoudre d’urgence la situation.

Une fois le tout-puissant Korolev arrivé en Crimée, il a pris les choses en main et mis en œuvre des mesures sans précédent : sur ses ordres, les navires de la flotte de la mer Noire devaient cesser toutes communications, tandis qu’un bateau dédié devait naviguer sur la mer Noire afin de rechercher et supprimer les sources possibles d’interférences radio, tandis que la police de la circulation devait bloquer les routes à proximité de l’observatoire.

Ces mesures ont contribué à améliorer le signal, mais un nouveau problème est apparu. À sa grande surprise, Korolev a appris que l’observatoire pourrait se retrouver à court de film magnétique pour enregistrer les images du paysage lunaire.

Une reproduction cinématographique du moment où les scientifiques soviétiques ont photographié la face cachée de la Lune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Sergueï Pavlovich [Korolev] était hors de lui. Je le comprenais. Après tout, si nous avions été prévenus, nous aurions pu apporter ce film rare avec nous de Moscou »a écrit l’académicien Boris Tchertok qui a aidé Korolev lors du lancement.

Ironie du sort, si le film était si rare, c’est parce qu’il avait été extrait de ballons de reconnaissance américains abattus qui espionnaient l’URSS. Ce film était d’une qualité inégalée par l’industrie soviétique.

Furieux, Korolev a ordonné que des pellicules de film supplémentaires soient livrées à l’observatoire de Moscou par avion, puis par hélicoptère.

Tôt le matin du 7 octobre 1959, l’équipe de scientifiques soviétiques attendait avec impatience que Luna-3 s’approche de la Lune. Soudain, la première image a commencé à apparaître sur le papier…

Une copie réduite de la sonde spatiale soviétique Luna-3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le concepteur légendaire, responsable de la réception des données, a regardé le papier et, à la grande surprise de l’assistance, a déchiré la toute première photo jamais réalisée de la face cachée de la Lune. La qualité n’était pas bonne et Korolev était prêt à parier que les prochaines photos seraient meilleures.

L’une des premières photographies de l’autre côté de la Lune prise par la sonde Luna-3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au grand soulagement de tous, les photos suivantes étaient en effet de bien meilleure qualité. Korolev a pris la première photo de la face cachée de la Lune de qualité décente et y a écrit : « La première photo de l’envers de la Lune qui n’aurait pas dû être révélé ». Il l’a signée et dédiée au directeur de l’observatoire astrophysique de Crimée, Andreï Severny.

Un timbre postal soviétique dédié à l’obtention des premières photographies de la face cachée de la Lune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore une fois, la science soviétique avait triomphé. Les Soviétiques ont commencé à nommer les sites géographiques nouvellement découverts sur la Lune tandis que les photographies de la face cachée ont été publiées en une du journal soviétique Pravda, la nouvelle se répandant dans le monde entier.

Parole donnée, parole tenue

À l’autre bout de l’Europe, le vigneron français Henri Maire a lu un article sur l’exploit soviétique et a admis qu’il avait perdu son propre pari. M.Maire a envoyé par la poste 1 000 bouteilles de vin à l’Académie des sciences de l’URSS.

Le président de l’Académie a ordonné que les bouteilles soient livrées à l’équipe qui avait travaillé sur le projet Luna 3. « Nous avons eu l’honneur de recevoir plusieurs dizaines de bouteilles de l’Académie des Sciences. Vous recevrez quelques bouteilles, le reste sera distribué à l’administration et aux autres non-participants », a déclaré Korolev à son équipe.

Des années plus tard, lorsque la fille de Korolev, Natalia Koroleva, a eu vent de cette anecdote, elle s’est donné pour mission de retrouver au moins une de ces bouteilles. Il s’est avéré que l’ancienne secrétaire de Korolev avait conservé une bouteille, bien que vide.

 

Aujourd’hui, une réplique miniature de Luna 3 et la fameuse bouteille peuvent être observées au Musée de l’astronautique de Moscou.

 

 

 

 

 

 

 

L’ordre mondial tout entier est en train de changer : une ère nouvelle s’annonce

« La Chine et l’Ukraine : l’heure de vérité »

Le moyen ultime d’une nation pour faire la guerre et exercer une influence économique avec succès est sa capacité industrielle. Dans cet ordre d’idées, il est à noter que :
– La Chine à elle seule égale le bloc occidental des États-Unis et de l’Europe en termes de production productive.
– Lorsqu’on lui ajoute la Russie, cela devient un avantage de production industrielle décisif associé aux ressources nécessaires pour alimenter cette vaste base manufacturière.
– La Russie à elle seule représente 2 fois la taille de la France en termes de production et est également plus grande que l’Allemagne. Des mesures comme le PIB nominal ne sont  que des mirages .

En termes simples, l’Europe n’a pas les moyens de contenir la Russie et les États-Unis ne peuvent pas être partout à la fois, d’autant plus que l’Europe est objectivement en déclin relatif au minimum. L’ordre mondial tout entier est en train de changer.

La Russie est devenue le principal allié de la Chine communiste.

Comparaison du secteur productif russe

PIB PPA % de l’économie mondiale 2010 – 19 moyenne

 

Part du secteur productif en points PIB dans le PPA Part du secteur productif par rapport à la Russie
France 2,5% 0,54 % 44,31 %
Allemagne 3,5% 1,09 % 90,01 %
Russie 3,3% 1,21 % 100,00 %

Comparaison du secteur productif chinois

PIB PPA % de l’économie mondiale 2010 – 19 moyenne Part du secteur productif en points PIB dans le PPA Part du secteur productif par rapport à la Chine
Allemagne 3,5 % 1,09 % 11,45 %
USA 15,70 % 3,25 % 34,14 %
Chine 18,60 % 9,52 % 100,00 %

La parité de pouvoir d’achat (PPA) est une méthode statistique utilisée pour comparer des données entre des pays dont les monnaies n’ont pas la même valeur. Il s’agit de tenir compte du fait que la même quantité d’argent ne représente pas la même richesse dans des pays différents. Elle est utilisée pour comparer des données telles que le produit intérieur brut  (PIB) ou le PIB par habitant. On parle alors de PIB PPA.

Pour comprendre ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, alors que le partenariat sino-russe remet en question la puissance américaine à l’échelle mondiale, le tableau ci-dessus est fondamental.

Hawley prononce un discours sur la sécurité nationale « Chine et Ukraine : l’heure de la vérité »

Aujourd’hui, jeudi 16 février 2023, le sénateur américain Josh Hawley (R-Mo.) a prononcé une allocution à la Heritage Foundation dans un discours intitulé « La Chine et l’Ukraine : l’heure de la vérité ». La discussion a porté sur l’élaboration d’une politique de défense qui donne la priorité à notre plus grande menace, la Chine ; remise en cause du consensus sur l’Ukraine ; et des garanties pour les Américains à la maison.

Josh Hawley

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Hawley prononce un discours sur la sécurité nationale « Chine et Ukraine : l’heure de la vérité »

Aujourd’hui, jeudi 16 février 2023, le sénateur américain Josh Hawley (R-Mo.) a prononcé une allocution à la Heritage Foundation dans un discours intitulé « La Chine et l’Ukraine : l’heure de la vérité ». La discussion a porté sur l’élaboration d’une politique de défense qui donne la priorité à notre plus grande menace, la Chine ; remise en cause du consensus sur l’Ukraine ; et des garanties pour les Américains à la maison.

Chine et Ukraine : l’heure de la vérité

Manifestations a Hong Kong en 2019 et 2020

Il y a trois ans, en octobre 2019, je suis allé visiter Hong Kong. 
Ce n’était pas une visite standard et cérémonielle. En fait, le Département d’État n’était pas du tout fan de mon départ. 
J’y suis allé au milieu de grandes manifestations contre le gouvernement chinois. Pékin avait initialement promis aux habitants de Hong Kong qu’une fois la ville passée sous contrôle chinois, elle conserverait ses libertés uniques. « Un pays, deux systèmes. » Ou alors c’est parti. 
Mais c’était un mensonge. 
Dès qu’il a pu, le Parti communiste chinois a réprimé Hong Kong avec une «loi de sécurité nationale» draconienne pour écraser toute dissidence. La voie de Xi Jinping serait la seule voie. 
Je voulais voir ce qui se passait pour moi. 
Quand j’étais là-bas, j’ai vu des voitures flamber dans les rues et des manifestants appelant à « libérer Hong Kong ». J’ai entendu les explosions. J’ai vu la police anti-émeute chinoise affronter de jeunes hommes et femmes luttant pour la liberté. 
Je m’y suis fait des amis. Beaucoup d’entre eux sont allés en prison, comme Joshua Wong et Jimmy Lai. 
Je n’oublierai jamais ce voyage. Parce que là, j’ai pu voir de mes propres yeux le cauchemar que le Parti communiste chinois offre au monde. 
Dans la répression de Hong Kong, nous avons vu le vrai visage de la tyrannie chinoise. Nous pourrions tous le revoir bientôt à Taiwan. 
Et nous ne pourrons peut-être rien y faire. 
Ce n’est pas populaire de le dire ouvertement. Des dizaines de législateurs, d’experts et de têtes parlantes ont affirmé qu’une invasion de Taïwan ne se produira tout simplement pas – ou si c’est le cas, que nous pouvons l’emporter. Que la Chine aura trop peur de nous défier ou ne le fera pas. 
Au lieu de cela, ils préfèrent raconter une histoire familière et réconfortante, où gagner la guerre froide signifiait que nous pouvions contrôler le monde pour toujours. 
Ils veulent nous faire croire que notre puissance militaire est infinie, que la puissance américaine n’est soumise à aucune contrainte réelle et que nous devons l’utiliser pour remodeler le monde. 
Ils veulent nous faire croire que nous pouvons mener une guerre interminable par procuration en Ukraine. Et d’une manière ou d’une autre, cela n’aura pas d’impact sur notre capacité à dissuader la Chine d’envahir Taïwan. 
Curieusement, cette histoire d’omnicompétence américaine n’est pas vraiment partisane. Elle est racontée à la fois par les néoconservateurs de droite et les mondialistes libéraux de gauche. Ensemble, ils forment le « Uniparty », l’establishment DC qui transcende toutes les administrations changeantes. 
Il est difficile de défier l’Uniparty. Ils sont devenus très bons pour raconter leur histoire préférée. C’est pourquoi quiconque les questionne se fait traiter d’« anti-américain » ou de « marionnette de Vladimir Poutine. 
Mais aujourd’hui, je veux vous dire autre chose. Je veux dire la vérité.
Et la vérité, c’est que les Américains se sont vu vendre une facture de marchandises. Notre politique étrangère actuelle ne fonctionne pas. 

Cela ne fonctionne pas pour le peuple américain. Cela a coûté à beaucoup d’entre eux leur emploi, leurs villes, leurs communautés, tout cela grâce aux mauvais accords commerciaux dont on nous avait promis qu’ils nous rendraient tous plus riches. 
Cela n’a pas si bien fonctionné pour les gens de mon état. Ou pour tous ceux qui ont vu leur travail de fabrication expédié à l’étranger. 
Mais notre politique étrangère actuelle ne fonctionne même pas selon ses propres normes. Elle  s’effondre au niveau des coutures, l’Uniparty faisant de son mieux pour la réparer en signant  des chèques en blanc à d’autres pays. 
Rien de tout cela n’est suffisant. Parce que nous sommes simplement sur-engagés, pris sous l’emprise d’une idéologie d’empire libéral. Notre idéologie unipartite nous dit que nous sommes du bon côté de l’histoire et que les compromis difficiles n’existent pas. 
Nous avons beaucoup de puissance militaire de notre côté. Mais elle n’est pas déployée là où elle devrait l’être, et le monde est sur le point d’en subir les conséquences. 
Alors permettez-moi de partager une autre vérité : dans l’état actuel des choses, si la Chine envahit Taïwan dans les prochaines années, elle l’emportera probablement. 
Je vais le répéter. 
Nous sommes aujourd’hui à un point d’inflexion. Et il est temps pour un vrai changement. 
Il est temps d’adopter une politique étrangère véritablement nationaliste.
* * *

L’accord économique entre la Russie et la Chine communiste sur Gazprom.

 

 

Nous entendons beaucoup parler ces jours-ci de ce qu’on appelle « l’ordre international fondé sur des règles ». Les politiciens et les soi-disant experts l’invoquent chaque fois qu’ils veulent que nous envoyions quelques milliards de dollars supplémentaires à l’étranger. 
Maintenant, « l’ordre international fondé sur des règles » n’est pas un royaume des cieux. C’est une sorte d’empire libéral américain. Il est fondé sur l’hypothèse que, si nous établissons les règles du jeu économiques de cette manière, les gens au sommet s’enrichissent beaucoup, et peut-être que cela se répercutera sur tous les autres. Alors ça va. 
Et en prime, nous finirons par refaire le monde à l’image de New York et de la Silicon Valley. Esprits libres et marchés libres, ou quelque chose comme ça. 
Il était une fois, cela sonnait bien. Mais c’était un mauvais plan dès le départ. 
Dès décembre 2001, nous avons admis la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce. L’Uniparty voulait croire que cela nous rendrait tous plus riches, que nous pourrions délocaliser des emplois et importer des déchets bon marché sans nuire à notre propre prospérité. 
Ils voulaient aussi croire que nous pourrions peut-être démocratiser la Chine. Peut-être que si nous faisions entrer la Chine dans l’ordre économique mondial, des horreurs comme la place Tiananmen pourraient appartenir au passé.  
C’était une erreur catastrophique. 
« Un pays, deux systèmes » n’était pas la première promesse non tenue de la Chine. Après avoir rejoint l’OMC, la Chine a triché. Le Parti communiste chinois a pleinement profité de son accès aux marchés mondiaux pour s’enrichir, mais a simultanément protégé sa propre économie de la concurrence étrangère. 
Les Américains en ont payé le prix. De bons emplois de cols bleus – des emplois qui offraient autrefois aux travailleurs américains un salaire décent – ont été siphonnés à l’étranger. 
Pendant ce temps, le Parti communiste chinois s’est enrichi alors que l’économie chinoise explosait. Ils ont bâti leur armée sur le dos de la classe moyenne américaine. Maintenant, cette armée – non seulement massive mais de plus en plus modernisée – est prête pour une invasion à travers le détroit de Taiwan. 
Qu’est-ce que nos dirigeants ont fait pendant que tout cela se passait? Exactement les mauvaises choses. 
Alors que la Chine prospère et que les villes américaines dépérissent, l’Uniparty jette son dévolu sur le Moyen-Orient. Nous avons beaucoup entendu parler de rendre le monde sûr pour la démocratie, de la façon dont le sang et le trésor américains pourraient transformer ces nations en images de l’Occident. 
Ce projet impérial a échoué. Il a échoué lamentablement. Nous y avons investi des milliards de dollars et y avons perdu des centaines de vies américaines, tandis que la Chine progressait sans entrave. Et les responsables sont tous encore membres en règle de l’establishment DC. Personne n’a jamais été tenu pour responsable. 
En fin de compte, le changement de régime n’a pas fonctionné. 
Mais l’Uniparty n’apprend pas. Et maintenant, nous entendons à nouveau leur même chant de sirène. Cette fois, il s’agit de l’Ukraine. Si seulement nous envoyons quelques armes de plus, envoyons quelques milliards de dollars de plus… nous aurons vraiment un ordre international fondé sur des règles. 
Peut-être devrions-nous faire un peu plus d’édification de la nation. Peut-être pouvons-nous même forcer un changement de régime en Russie. Toutes les idées qui enthousiasment Uniparty. 
Ils sont absurdes. Ce sont les mauvaises idées au mauvais moment. 
Le seul problème est que nous aurions dû voir la menace de la Chine venir il y a des années. Mais l’Uniparty ne l’a pas fait. Et ils ne le prennent toujours pas au sérieux, même maintenant. 
À l’heure actuelle, nous avons des dirigeants d’Uniparty et d’anciens hauts gradés de l’OTAN qui nous disent que défendre l’Ukraine revient fondamentalement à dissuader la Chine. Que si un dictateur est autorisé à s’emparer d’un territoire par la force, cela enhardira les autres, et donc arrêter Vladimir Poutine revient fondamentalement à arrêter Xi Jinping. 
C’est la pensée magique de l’Uniparty au travail. Il est enraciné dans l’idée fantaisiste que si nous voulons arrêter les tyrans, tout ce que nous devons faire est de leur montrer que nous n’avons pas peur. Que si nous tenons tête à un tyran, tous les autres s’éclipseront. 
C’est Hollywood. Ce n’est pas la réalité. 
Dans le monde réel, nos ressources militaires sont limitées et nos adversaires le savent. 
Le Parti communiste chinois comprend que si nos ressources sont bloquées en Ukraine, ce sont des ressources que nous ne pouvons pas utiliser pour dissuader une invasion de Taiwan. Comme disait Napoléon : « Si tu veux prendre Vienne, prends Vienne ». La Chine veut le contrôle de l’Indo-Pacifique, et nous devons les y arrêter. 

Le dernier sommet des BRICS montre la puissance économique grandissante de leurs membres et leur confiance en Poutine et Xi.

Et pourtant, le Congrès a versé des milliards de dollars dans les défenses ukrainiennes, à un moment où le peuple américain est toujours aux prises avec une inflation vertigineuse. Et il n’y a pas de fin en vue. 
Ce n’est pas le problème principal, cependant. Le problème central est que nos actions en Ukraine affectent directement notre capacité à projeter notre force ailleurs. Plus précisément, pour dissuader la Chine dans le Pacifique. 
Considérons notre position. 
Pour commencer, plus nous consacrons de ressources américaines à l’Europe, moins nous en avons de disponibles pour renforcer la dissuasion dans le Pacifique. Pour certaines choses, comme les unités blindées lourdes, cela peut ne pas avoir beaucoup d’importance. Mais cela compte beaucoup pour les capacités dont nous avons besoin pour dissuader la Chine d’envahir Taïwan. 
L’Ukraine et Taïwan ont besoin d’un grand nombre des mêmes armes, y compris des choses comme les missiles Javelin et Stinger. 
Et notre base industrielle est à court de capacité. C’est parce que nous devons faire appel à bon nombre des mêmes fournisseurs pour la défense de l’Ukraine et de Taïwan. 
Nous faisons de notre mieux pour augmenter la production, mais cela prendra des années. 
Tout cela signifie que lorsque nous déversons notre puissance militaire sur l’Ukraine, cette décision a un coût. 
Par conséquent, nous ne pouvons pas répondre aux exigences militaires ukrainiennes, taïwanaises et nos propres besoins militaires en même temps, dans un avenir prévisible. 

 

Zelinsky est un franc maçon sioniste juif et un sataniste.Il est devenu « la pompe a fric de l’Occident chrétien « naïf » ».

En d’autres termes, nous ne pouvons pas tout faire. 
Et, franchement, nous ne devrions pas avoir à le faire. Certaines des nations les plus riches du monde sont nos alliés en Europe. Mais pour le moment, nous sommes les seuls à faire le gros du travail. 
En fait, nous avons envoyé plus d’armes à l’Ukraine que toute l’Europe réunie. Et ces choix nous affaiblissent au seul endroit, le Pacifique, où nous avons besoin de force. 
La voie de l’Uniparty n’est pas durable. C’est un chemin vers l’échec. 
Et c’est pourquoi la Chine est maintenant positionnée pour frapper avec une force écrasante et s’emparer de Taiwan. 
Envahir Taïwan est l’objectif de Xi Jinping depuis des années. Il veut le contrôle du Pacifique. Il est déterminé à cimenter sa place dans l’histoire chinoise. 


COMPARAISON ENTRE LES FORCES TAÏWANAISES ET CHINOISES

CHINE TAÏWAN
Soldats 2 millions 170 000
Budget militaire 250 milliards $ 16 milliards $
Chars d’assaut 5250 1110
Avions de combat 1250 288
Sous-marins 79 4
Destroyers 41 4
Frégates 49 22

Source : Globalfire.com


 

Il y a moins de six mois, devant le Congrès du Parti communiste chinois à Pékin, Xi a déclaré que « les roues historiques de la réunification nationale et du rajeunissement national avancent, et la réunification complète de la patrie doit être réalisée[.] » 
Nous le savons. Mais nous ne l’avons pas pris assez au sérieux. 
Et si nous ne l’arrêtons pas – si nous ne pouvons pas – rien de ce que nous ferons ailleurs n’aura beaucoup d’importance.
* * *
Alors que se passe-t-il, si nous nous réveillons demain et qu’une invasion a commencé ? Que peut faire l’Amérique à ce sujet ? 
Encore une fois, évaluons notre position stratégique, cette fois dans le Pacifique. 
Eh bien, nous avons beaucoup d’avions. Mais ils sont concentrés dans un petit nombre de bases aériennes, ce qui en fait des cibles faciles. Et la Chine a investi dans des armes et des capteurs que nous n’avons pas déployés, ce qui a sapé notre avantage en matière de puissance aérienne. 
Nous avons des groupes de grève des transporteurs. Mais on ne sait pas comment ils nous aideront à vaincre une invasion chinoise. La Chine a construit des défenses conçues pour les neutraliser au début d’un combat, ou les garder si loin qu’elles ne seront pas utiles. 
Nous avons un avantage sous-marin. Mais nous n’avons qu’un nombre limité de sous-marins, nous n’avons qu’un nombre limité de torpilles et d’autres armes à tirer depuis eux, et nous n’avons qu’un nombre limité d’endroits pour les recharger ou les remettre en état. Ce sont des limites strictes. 
Nous sommes également en danger nous-mêmes, en particulier nos forces à Guam. Guam n’est pas bien défendue contre les missiles chinois, sans parler des forces d’opérations spéciales chinoises. 
Et je n’ai même pas mentionné l’arsenal nucléaire chinois, qui bien sûr se profile toujours en arrière-plan. Pendant ce temps, notre propre architecture spatiale militaire est dangereusement vulnérable et nos forces logistiques sont déjà surchargées. 
Supposons donc que le pire arrive. Supposons que la Chine envahisse et s’empare de Taïwan. Nous essayons de l’arrêter, mais nos forces sont vaincues et l’île est perdue. 
Qu’est-ce que cela signifierait ? 
Si la Chine conquiert Taïwan, Xi et le Parti communiste chinois y verront une victoire historique mondiale. Ils y verront l’aube d’un « siècle chinois » qui dément la promesse de liberté de l’Amérique. 


DÉVELOPPEMENT DES NOUVELLES ARMES CHINOISES

Le porte-avions chinois Liaoning:navire amiral sorti en 2017.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une des ile fortifiées parmi les iles Paracels

 

 

 

 

 

 

 

 

Les torpilles à supercavitation peuvent avancer à 500 km/h sous l’eau grâce à une bulle d’air formée à leur tête. Elles rendraient les porte-avions vulnérables.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un drone furtif chinois Hondu GJ-11.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un navire d’assaut amphibie chinois Hainan.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Et les Américains seront confrontés à une nouvelle réalité terrifiante. 
Chaque Américain le ressentira. Les hausses de prix et les perturbations que nous avons connues ces dernières années seront pâles en comparaison. 
Les pénuries de produits seront monnaie courante – des pénuries de tout, de la médecine de base à l’électronique grand public. Selon certaines estimations, une guerre contre Taïwan nous enverrait dans une profonde récession sans issue claire, car d’énormes pans de notre économie fonctionnent avec des semi-conducteurs taïwanais. 
Mais les conséquences économiques ne sont que le début.  
Si la Chine prend Taïwan, elle pourra y stationner ses propres forces militaires. Il peut alors utiliser sa position comme tremplin pour de nouvelles conquêtes et intimidations – contre le Japon, les Philippines et d’autres îles du Pacifique, comme Guam et les Mariannes du Nord. 
Nos grands-parents se sont battus et ont saigné pour libérer ces îles pendant la Seconde Guerre mondiale. Maintenant, ils sont à nouveau menacés par une nouvelle puissance impérialiste. 
En tant que nouvelle puissance régnante en Asie, la Chine pourrait restreindre le commerce américain dans la région, voire le bloquer complètement. Peut-être serons-nous autorisés à entrer, mais seulement à des conditions favorables à la Chine. 
La Chine a exploité le système commercial une fois auparavant. Ils peuvent le refaire. 
Il y a plus. Nous avons récemment assisté à une croisière en ballon espion chinois à travers le cœur des États-Unis. Mais les choses peuvent empirer. 
Imaginez un monde où des navires de guerre chinois patrouillent dans les eaux hawaïennes et où des sous-marins chinois arpentent la côte californienne. Un monde où l’Armée populaire de libération a des bases militaires en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Un monde où les forces chinoises opèrent librement dans le golfe du Mexique et l’océan Atlantique. 
C’est un avenir sombre. Et c’est un avenir de plus en plus plausible. 
Mais ce n’est pas un avenir inéluctable. 
Il est peut-être encore temps de tracer une voie différente, si nos dirigeants ont la volonté de le faire.
* * * 
Ce cours différent est une politique étrangère nationaliste. Une politique étrangère dans l’esprit d’Alexander Hamilton et de Theodore Roosevelt. 
Une politique étrangère nationaliste place les intérêts de l’Amérique en premier. Et dissuader la Chine de s’emparer de Taïwan devrait être la priorité absolue des États-Unis. 

Cela signifie que nos dépenses de défense devraient être concentrées sur la dissuasion dans le Pacifique. Fini le « désinvestir pour investir » dans l’Indo-Pacifique. Plus de priorités non financées d’INDOPACOM. Au lieu de cela, nous devrions stocker des armes, disperser nos forces dans l’Indo-Pacifique et accélérer le développement avancé de l’espace, du cyber et d’autres capacités critiques, comme le bombardier stratégique B-21. 
Rien de tout cela n’est nouveau, mais nous avons des années de retard. 
Renforcer la dissuasion dans l’Indo-Pacifique signifie réduire nos engagements militaires ailleurs. Cela nous amène en Europe. 
Ce dont nous avons besoin, c’est d’un nouvel accord de partage des charges au sein de l’OTAN. Nos alliés de l’OTAN devraient prendre l’initiative d’armer l’Ukraine. Et ils devraient également assumer la responsabilité de défendre l’Europe elle-même, en ne s’appuyant sur les États-Unis que pour une dissuasion nucléaire étendue et quelques autres capacités. 
Cela libérera des ressources américaines pour dissuader la Chine. Cela garantira également que les alliés de l’OTAN peuvent dissuader la Russie ou se défendre avec un soutien américain limité si nos forces sont attirées par une crise ou un conflit dans le Pacifique. 
C’est vital car, comme l’ont clairement indiqué nos propres stratégies de défense nationale de 2018 et 2022, nous ne pouvons pas combattre et gagner des guerres majeures en Asie et en Europe en même temps. 
Quelles mesures concrètes pouvons-nous prendre en vue de ce nouvel accord de partage des charges ? 
Premièrement, nous devrions couper l’aide militaire américaine à l’Ukraine, jusqu’à ce que nos alliés européens interviennent. Cela n’arrivera pas tant que nous ferons leur travail pour eux. 
Deuxièmement, nous devons clarifier les enjeux pour nos alliés européens. Ils doivent savoir que nous ne pourrons pas les défendre pleinement si un conflit avec la Chine éclate. Nous devons préciser que, compte tenu de la menace chinoise et du besoin de dissuasion, nous serons contraints de soustraire nos forces à tout conflit direct avec la Russie. Ainsi, même si les forces américaines ne sont pas en guerre dans le Pacifique, l’Europe ne peut toujours pas compter sur nous comme avant. 
Nous devrions commencer à réduire les niveaux de forces américaines en Europe. Et nous devrions continuer à réduire, jusqu’à ce que nous soutenions les défenses de l’OTAN avec uniquement les capacités dont nous n’avons pas besoin pour dissuader la Chine, et avec notre arsenal nucléaire. Nos alliés européens peuvent combler la différence. Ils doivent prendre la tête de la défense conventionnelle de l’Europe. 
Voilà à quoi ressemble un véritable accord de partage des charges. C’est ainsi que nous protégeons nos intérêts en Europe, tout en dissuadant la Chine en Asie. 
Enfin, les États-Unis devraient armer Taïwan. Mais l’aide américaine devrait être conditionnée à ce que Taiwan augmente ses dépenses de défense et adopte une stratégie de défense asymétrique. Si Taïwan ne se défend pas, comment peuvent-ils s’attendre à ce que les Américains se battent et meurent en leur nom ? Taïwan doit également intensifier ses efforts. 
* * *
L’Uniparty ne va pas aimer ce message. Ils l’appelleront probablement « propagande russe » ou une autre foutaise. 
Mais quand je suis arrivé au Sénat, j’ai prêté serment. J’ai juré de « bien et fidèlement m’acquitter des devoirs » de ma charge. Je prends ce serment très au sérieux. 
Et pour moi, remplir fidèlement les devoirs de ma charge signifie défendre l’Amérique. 

Pas ce qu’on appelle « l’ordre international fondé sur des règles ». Je veux dire l’Amérique. 

Cela signifie aussi dire la vérité au peuple américain. Même la vérité dure et douloureuse. 
C’est le cœur d’une politique étrangère nationaliste – un réalisme lucide, au service du peuple américain. 
Changer de cap ne sera pas facile. Il faudra des sacrifices. Et cela nécessitera des choix difficiles. 
Mais l’Amérique a déjà relevé d’innombrables défis. Et je crois que nous pouvons le faire à nouveau. 
Dès maintenant, aujourd’hui, nous pouvons commencer à regarder la réalité dans les yeux. Nous pouvons résister à la menace à laquelle nous – et Taïwan – sommes actuellement confrontés. Nous pouvons faire ces choix difficiles. 
Nous pouvons choisir la vérité plutôt que le confort. 
Et pour le bien du monde dans lequel nos fils et nos filles vivront, je prie pour que nous le fassions.

Source :  19 février 2023 Algora Blog 

La Gigantesque Arnaque du COVID 19:De nouvelles notes de service révèlent un accord secret entre les États-Unis et le Royaume-Uni pour dissimuler les effets secondaires du vaccin COVID

« Pourquoi sommes-nous enfermés dans un accord secret pour garder secrètes les informations sur les événements indésirables dans le contexte des vaccins ? », a demandé Fitton.

 

Le président de Judicial Watch, Tom Fitton, a déclaré que des documents récents obtenus par le groupe de surveillance montrent que les États-Unis étaient impliqués dans un accord secret avec le Royaume-Uni pour garder secrètes les informations sur les effets secondaires du vaccin COVID-19.

« Ils ont parlé de réactions anaphylactiques et d’événements indésirables dans le contexte du vaccin », a déclaré Fitton dans l’émission télévisée de mercredi Just the News, No Noise. « Ils ont échangé des informations avec leurs homologues britanniques. »

Ugur Sahin, PDG de la société allemande BioNTech – qui s’est associée à Pfizer pour développer un vaccin contre le COVID-19 en moins d’un an – affirme que le virus pourrait encore provoquer des épidémies dans dix ans, selon Yahoo News.

Judicial Watch a publié la semaine dernière un communiqué de presse faisant référence aux 57 pages de documents expurgés.

« Judicial Watch a annoncé aujourd’hui avoir reçu 57 pages de documents fortement expurgés du département américain de la Santé et des Services sociaux (HHS) montrant que deux jours seulement avant l’approbation par la FDA du vaccin COVID-19 de Pfizer-BioNTech, une discussion entre les États-Unis et Les autorités sanitaires britanniques sur le vaccin COVID et « l’anaphylaxie », les régulateurs soulignant leur « accord mutuel de confidentialité » », a lu le communiqué de presse.

Fitton a déclaré que les informations révélées étaient pour le moins troublantes.

« Pourquoi concluons-nous un accord secret pour garder secrètes les informations sur les événements indésirables liés aux vaccins », a-t-il demandé. « Je trouve juste ça dérangeant. Les documents parlent d’eux-mêmes.

Fitton a ajouté que ce n’était pas la première fois que quelque chose comme ça se produisait.

« Ce n’est pas la première fois que nous voyons quelque chose comme ça », a-t-il déclaré. « Lorsque COVID a fait surface pour la première fois, nous avons découvert des documents montrant qu’il y avait un accord avec les Chinois dans lequel ils dictaient les conditions de non-divulgation et un accord en échange de notre capacité à y aller. Et il semble que nous voulions examiner les informations dont ils disposaient sur le virus à l’époque. Apparemment, ils n’étaient pas très enthousiastes à l’idée de nous le dire. »

SOURCE: DE NOUVELLES NOTES DE SERVICE DÉVOILENT UN ACCORD SECRET ENTRE LES ÉTATS-UNIS ET LA GRANDE-BRETAGNE POUR CACHER LES ÉVÉNEMENTS INDÉSIRABLES DU VACCIN COVID


EN COMPLÉMENTAIRE

Des coïncidences accidentelles en suivant la route de l’argent sur Pfizer

N’oublions pas les 2 laboratoires « top secret » de Wuhan,gracieuseté du gouvernement français!

« Le laboratoire biologique chinois de Wuhan appartient à GlaxoSmithKline, qui possède (accidentellement) Pfizer ! »* (celui qui fabrique le vaccin contre le virus qui a (accidentellement) commencé au laboratoire biologique de Wuhan et qui a été (accidentellement) financé par Dr Fauci, qui fait (accidentellement) la promotion du vaccin ! �
*« GlaxoSmithKline est (accidentellement) géré par la division financière de Black Rock, qui gère (par accident) les finances de l’Open Foundation Company (Fondation Soros), qui gère (par accident) la société française AXA ! »*
Soros possède (par accident) la société allemande Winterthur, qui a (par accident) construit un laboratoire chinois à Wuhan et a été rachetée par l’Allemand Allianz, qui (par coïncidence) a comme actionnaire Vanguard, qui (par coïncidence) est actionnaire de Black Rock, qui (par coïncidence) contrôle les banques centrales et gère environ un tiers du capital d’investissement mondial. « Black Rock » est également (par coïncidence) un actionnaire majeur de MICROSOFT, détenu par Bill Gates, qui (par coïncidence) est actionnaire de Pfizer (qui – rappelez-vous ? vend un vaccin miracle) et (par coïncidence) est maintenant le premier sponsor de l’OMS !
Vous comprenez maintenant comment une chauve-souris morte vendue sur un marché humide en Chine a infecté TOUTE LA PLANÈTE !« »
Maintenant, vous savez, transmettez-le jusqu’à ce que le monde entier le sache…

La Vérité  sort par de petits trous!

…a qui profite le crime!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Intervention militaire en Haïti : La stratégie Canada/US des petits pas

Intervention militaire en Haïti : La stratégie Canada/US des petits pas

ECOUTEZ ICI: https://soundcloud.com/le-pied-a-papineau/interventio..

Avec l’annonce récente du Canada de l’envoi d’un avion militaire de surveillance dans l’espace aérien d’Haïti suivie de l’annonce le 16 février dernier de Justin Trudeau de l’envoi de deux navires militaires avec 90 marins pour patrouiller les eaux haïtiennes, le Canada met en œuvre la stratégie de petits pas vers une vraie intervention militaire déjà proposée par Washington, selon Kim Ives, rédacteur de la version anglaise de Haïti Liberté.

Lors de son intervention devant le Conseil de sécurité de l’ONU le 21 décembre 2022, Kim Ives avait déjà cité l’ancienne ambassadrice des États-Unis en Haïti, Pamela White. Cette dernière a proposé que l’administration Biden déploie « 2000 forces de l’ordre armées » en Haïti, mais « en envoie quelques centaines à la fois, sur six mois, SANS FANFARE. »

Et voilà que le Canada, fidèle serviteur, exécute.

Kim Ives note aussi que, contrairement à l’attitude belliqueuse qui, à la fin de 2022, a caractérisé le comportement en particulier de Bob Rae, ambassadeur canadien à l’ONU, les pays du Core Group, surtout le Canada et les États-Unis, y vont d’un pas feutré. Notamment parce qu’ils n’arrivent pas à rallier d’autres pays à leur projet d’intervenir militairement en Haïti. Mais cela ne change rien à l’objectif principal : empêcher les Haïtiens de décider librement de leur avenir.

Kim Ives parle également d’autre méthodes utilisées pour fabriquer un consensus en faveur d’une intervention militaire.

Parmi celles-ci la visite en Haïti du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, et la créations d’une bande de trolls sur Internet favorable à une telle intervention par l’entreprise torontoise INKAS.

INKAS est un fournisseur militaire, notamment de véhicules blindés, dont les clients comprennent l’OTAN, le Pentagon et le ministère de la Défense canadien.

Kim Ives déplore aussi à quel point le Canada est devenu une marionnette des États-Unis.

source : Le Pied à Papineau

Le peuple haItien a vécu trop d’interventions politiques étrangéres depuis 1985.

 

 

La Crimée a souverainement décidé de joindre la Fédération de Russie depuis 1991…par référendum

 

 

Juste après la reconnaissance par Moscou des deux territoires prorusses du Donbass, le magazine GEO formulait à merveille la doxa occidentale :

Vladimir Poutine n’a jamais caché son attachement à l’Ukraine qu’il considère comme un territoire d’appartenance russe. Après avoir annexé la Crimée en 2014, l’autocrate semble être en passe d’accomplir ses ambitions expansionnistes.

Pour la « communauté internationale », « l’annexion » de la Crimée démontre clairement que la Russie ne respecte ni le droit international, ni « l’ordre international basé sur des règles ». En effet, la résolution 68/262 adoptée le 27 mars 2014 par l’Assemblée générale des Nations unies, qui évoque « l’intégrité ukrainienne » garantie par le Traité de Budapest de 1994, ainsi que le « caractère illégitime du référendum organisé par les autorités criméennes », affirme que cette annexion est illégale.

Le 1er février, le site de l’OTAN rappelait une fois de plus qu’«  en signant l’Acte fondateur OTAN-Russie, la Russie s’était engagée à s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre les pays membres de l’OTAN ou tout autre État. En annexant illégalement et illégitimement la Crimée, qui fait partie du territoire d’un État souverain, elle a trahi cet engagement ».

Du coup, pour bon nombre d’acteurs occidentaux, le « retour » de la Crimée à l’Ukraine reste une des conditions essentielles et quasiment non-négociables d’une paix durable.

Or, en résumant l’histoire réelle de la Crimée, dans son excellent livre Poutine, maître du jeu ? (Max Milo, 2022), Jacques Baud, un ancien colonel du renseignement militaire suisse ayant travaillé en Ukraine, notamment dans le cadre de l’OTAN, nous oblige à revoir totalement cette vision manichéenne occidentale.

Extrait :

(à partir de la p. 150)

Poutine, maître du jeu ? Livre de Jacques Baud (Max Millo, 2022).
Poutine, maître du jeu ? Livre de Jacques Baud (Max Millo, 2022).

On présente toujours la sécession de la Crimée comme un « coup de force » organisé par la Russie, expliqué – selon Pascal Boniface – par le fait que la Russie la considère comme russe parce qu’elle est peuplée de Russes. C’est évidemment faux.

Un examen plus honnête de l’Histoire récente impose un regard plus nuancé et moins partisan que ce que les propagandistes et révisionnistes occidentaux racontent pour condamner la Russie.

Ce qui a conduit à cette situation est qu’avant 2014, le droit n’a pas été respecté, ni par les Soviétiques, ni par les Ukrainiens, et que les Criméens ont exprimé à plusieurs reprises et massivement leur volonté d’être gouvernés par Moscou.

En premier lieu, il faut rappeler que la cession de la Crimée à l’Ukraine en 1954 n’était pas légale. Elle avait certes reçu l’approbation du Praesidium du Soviet suprême, le 19 février 1954, mais elle n’a été approuvée ni par le Soviet suprême de l’URSS, ni par celui de la République de Russie, ni par celui de la République d’Ukraine.

Officiellement présenté comme un cadeau à l’Ukraine à l’occasion du 300e anniversaire de ses liens avec la Russie, ce transfert semble avoir été motivé, en fait, par l’intérêt personnel de Khrouchtchev qui voulait l’appui de l’Ukraine au sein du Politburo, comme l’explique Mark Kramer, du Wilson Center.

Quoi qu’il en soit, cette cession n’a jamais été perçue comme légitime par la population criméenne, qui n’avait jamais été sous l’autorité de Kiev auparavant. De fait, elle illustre les dysfonctionnements du système communiste de l’époque, qui semblent étrangement trouver l’approbation des « experts » d’aujourd’hui !

Chronologie récente de la Crimée

 

 

Le 20 janvier 1991, soit avant l’indépendance de l’Ukraine, les Criméens sont invités à choisir entre deux options : rester avec Kiev ou revenir à la situation d’avant 1954 et être administrés par Moscou. La question posée sur les bulletins de vote est alors :

Etes-vous favorable au rétablissement de la République socialiste soviétique autonome (RSSA) de Crimée en tant que sujet de l’Union soviétique et membre du traité de l’Union ?

C’est le premier référendum d’autonomie en URSS, et les Criméens acceptent à 93,6 % (avec une participation de 81,3 % de la population) d’être rattachés à Moscou. La RSSA Crimée, abolie en 1945, est ainsi rétablie le 12 février 1991 par le Soviet suprême de la RSS d’Ukraine. Le 17 mars, Moscou organise un référendum pour le maintien de l’Union, qui sera accepté par l’Ukraine. A ce stade, la Crimée dépend de Moscou et non plus de Kiev, tandis que l’Ukraine n’est pas encore indépendante.

L’Ukraine organise alors « son » référendum pour l’indépendance, où la participation des Criméens est faible, car ils sont déjà indépendants et ne se sentent plus concernés.

L’Ukraine devient indépendante six mois après la Crimée, et après que cette dernière a proclamé sa souveraineté, le 4 septembre.

Le 26 février 1992, le parlement de Crimée proclame la « République de Crimée » avec l’accord du gouvernement ukrainien, qui lui octroie le statut de République autogérée.

Le 5 mai 1992, la Crimée déclare son indépendance et adopte une Constitution. La ville de Sébastopol, gérée directement par Moscou dans le système communiste, a une situation analogue, ayant été intégrée par l’Ukraine en 1991 en dehors de toute légalité. Les années suivantes sont marquées par un bras de fer entre Simféropol (capitale de Crimée) et Kiev (capitale d’Ukraine), qui veut garder la Crimée sous son contrôle.

En 1994, en signant le Mémorandum de Budapest, l’Ukraine abandonne les armes nucléaires de l’ex-URSS restées sur son territoire, en échange de « sa sécurité, son indépendance et son intégrité territoriale ». A ce stade, la Crimée considère qu’elle ne fait – de jure – plus partie de l’Ukraine et donc, qu’elle n’est pas concernée par ce traité. De son côté, le gouvernement de Kiev se sent renforcé par le mémorandum. C’est pourquoi, le 17 mars 1995, il abolit de force la Constitution de Crimée, envoie ses forces spéciales pour destituer Youri Mechkov, président de la Crimée, et annexe de facto la République de Crimée, déclenchant des manifestations populaires pour le rattachement de la Crimée à la Russie. Un événement à peine relevé par les médias occidentaux.

La Crimée est alors gouvernée de manière autoritaire par décrets présidentiels de Kiev. Cette situation pousse le Parlement de Crimée à formuler une nouvelle constitution en octobre 1995, qui rétablit la République autonome de Crimée. Cette nouvelle Constitution est ratifiée par le Parlement de Crimée le 21 octobre 1998. Ces événements et les inquiétudes de la minorité russophone conduisent à la signature d’un Traité d’amitié entre l’Ukraine et la Russie, le 31 mai 1997. Craignant alors une sécession de la Crimée, l’Ukraine y inclut le principe de l’inviolabilité des frontières, en échange – et c’est important – d’une garantie de « la protection de l’originalité ethnique, culturelle, linguistique et religieuse des minorités nationales sur leur territoire ».

Mais, le 23 février 2014, non seulement les nouvelles autorités de Kiev sont issues d’un coup d’Etat qui n’a strictement rien de constitutionnel et n’ont donc pas été élues, mais, en abrogeant la loi sur les langues officielles, ne respectent plus cette garantie du traité de 1997. Les Criméens descendent donc dans la rue pour revendiquer le « retour » à la Russie qu’ils avaient obtenu trente ans plus tôt.

Le 4 mars 2014, lors de sa conférence de presse sur la situation en Ukraine, un journaliste demande à Vladimir Poutine « Comment voyez-vous l’avenir de la Crimée ? Envisagez-vous la possibilité qu’elle rejoigne la Russie ? », il répond :

Non, nous ne l’envisageons pas. D’une manière générale, je crois que seuls les résidents d’un pays donné qui sont libres de décider et en tout sécurité, peuvent et doivent déterminer leur avenir. Si ce droit a été accordé aux Albanais du Kosovo, si cela a été rendu possible dans de nombreuses parties du monde, alors personne n’exclut le droit des nations à l’auto-détermination, qui, pour autant que je sache, est fixée par plusieurs documents de l’ONU. Cependant, nous ne provoquerons en aucun cas une telle décision et n’alimenterons pas de tels sentiments.

Le 6 mars 2014, le Parlement de Crimée décide d’organiser un référendum populaire afin de choisir entre rester dans l’Ukraine ou demander le rattachement à Moscou. C’est à l’issue de ce scrutin que les autorités de Crimée font la demande à Moscou d’un rattachement à la Russie.

Avec ce référendum, la Crimée n’a fait que récupérer le statut qu’elle avait acquis légalement juste avant l’indépendance de l’Ukraine (mais que cette dernière n’a jamais respectée), en renouvelant sa demande d’être rattachée à Moscou, comme en janvier 1991.

D’ailleurs, l’accord entre l’Ukraine et la Russie pour le stationnement de troupes en Crimée et à Sébastopol renouvelé en 2010, courait jusqu’en 2042. La Russie n’avait donc a priori aucune raison de revendiquer ce territoire. C’est la population de Crimée, qui s’est légitimement sentie trahie par le gouvernement de Kiev, qui a saisi l’opportunité de faire valoir ses droits.

Ainsi, la soi-disant « opération spéciale » dénoncée par les Occidentaux, est en fait le résultat d’une succession de violations du droit et des intérêts du peuple de Crimée, depuis l’époque soviétique et avec la complicité d’Occidentaux qui rejettent le droit international à seule fin de combattre la Russie. (…)

Tout le narratif sur « l’annexion » de la Crimée en Occident repose sur une réécriture de l’Histoire et sur l’occultation du référendum de 1991, qui a bel et bien existé et qui était parfaitement valide.

Seuls les historiens et journalistes honnêtes évoquent cet épisode de l’histoire récente de la Crimée… mais ils sont bien peu nombreux !

Mars 2014,juste après le référendum.

 

 

 

 

 

 

 

 


EN COMPLÉMENTAIRE

Ecoutez attentivement le discours annuel de Vladimir Poutine

21 février 2023

Lien:Discours de Valdimir Poutine

 

 

 

 

Alerte environnementale:la mer Méditerrannée se retire…mais c’est normal pour l’instant

Les rochers sous-marins désormais visibles. Des traînées blanches d’algues pétrifiées par le soleil. Des barques inclinées sur le côté sur le sable humide loin de la rive… Depuis ce week-end, les images d’un phénomène maritime étonnant saturent les réseaux sociaux, avec son lot d’inquiétudes. « La mer se retire de plusieurs kilomètres à Béjaïa [Kabylie] », « ce sont les prémices d’un tsunami »… Les commentaires vont bon train, accompagnant les dizaines d’images de toute la côte algérienne, d’est en ouest, montrant le recul de la ligne d’eau. L’inquiétude est grande devant ce phénomène inexpliqué, surtout que beaucoup le lient aux puissants séismes qui ont frappé le 6 février dernier la Turquie et la Syrie. La mer qui se retire, c’est le tsunami qui se prépare, selon certains. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le phénomène est décrit comme « saisonnier » mais est amplifié cette année par un important anticyclone.

 

 

Que se passe-t-il actuellement en Méditerranée ? Cette question, notamment relayée sur les réseaux sociaux, beaucoup d’habitants se la posent. Dans le sud-est de la France comme en Algérie, ils sont nombreux à s’être étonnés, voire inquiétés, en constatant le niveau particulièrement bas de la Méditerranée depuis quelques jours. Certains s’interrogent même sur l’éventualité d’un lien entre le séisme en Turquie et cette baisse récente.

Ce que réfute Gaël André, expert marée au Service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) : « C’est un phénomène qui arrive tous les ans, et qui est vraiment amplifié cette année par un fort anticyclone. Un séisme entraînerait une vague dite de « tsunami » où on observerait une baisse du niveau de la mer et une augmentation après (…), où le niveau baisse et monte d’une heure à l’autre. Mais pas des phénomènes qui durent des dizaines de jours. Ça ne peut pas être lié à ce séisme ».

Un phénomène amplifié par un important anticyclone

 

 

Alors quelles sont les raisons ? « C’est un phénomène saisonnier », poursuit Gaël André, « tous les ans, on voit une baisse du niveau marin en Méditerranée ». « C’est lié principalement à la température de l’eau, qui est assez froide, qui fait se contracter les masses d’eau et donc baisser le niveau de la mer, et aussi à des inversions des courants au niveau du détroit de Gibraltar (…) ». À cela, il faut ajouter « l’apport d’eau douce par les fleuves qui est moins important », lié à une « pluviométrie assez faible en ce moment », poursuit le spécialiste du Shom.

Seule différence de taille avec les années précédentes : l’ampleur du phénomène, « assez exceptionnel ». « Il est amplifié en raison d’un gros anticyclone et de hautes pressions. Cela entraîne une baisse de 20 cm qui se rajoute au phénomène saisonnier de 10 cm. Donc c’est à peu près ce qu’on observe : une baisse du niveau de la Méditerranée d’une trentaine de centimètres environ par rapport au niveau normal ». Selon Gaël André, un retour à la normale devrait intervenir « assez rapidement, dès que l’anticyclone se sera un peu dissipé ».

 

 

 

Troisième Guerre Mondiale en préparation:Neuvième anniversaire de la guerre en Ukraine : Bombes, mensonges, propagande et dissonance

Les malhonnêtes marquent cette semaine le premier anniversaire de la guerre en Ukraine. Les honnêtes marqueront le 9ème anniversaire de cette guerre. Et l’autorité vient de très haut : Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’ONU.

« La guerre n’a pas commencé en février 2022, a-t-il déclaré récemment. Elle a commencé en 2014. Depuis 2014, L’OTAN et les alliés de l’Alliance ont fourni les armes et la formation pour que les Forces armées ukrainiennes soient beaucoup plus fortes en 2022 qu’en 2014. »

Malgré le spectacle « d’unité » que Biden a voulu montrer lors de sa visite surprise à Kiev, laquelle a récolté des applaudissements nourris des grands médias médiocres comme Radio-Canada, l’assourdissante dissonance venant des soi-disant alliés démontre que tout va bien dans le meilleur des mondes sur le front ukrainien.

Macron qui brille par ses contradictions : Il veut « la défaite de Moscou, mais sans l’écraser… Je ne pense pas, comme certains, qu’il faut défaire la Russie totalement, l’attaquer sur son sol. Ces observateurs veulent avant tout écraser la Russie. Cela n’a jamais été la position de la France et cela ne le sera jamais ». Une chance que la porte-parole russe lui a rappelé que la France n’est pas née avec Macron et qu’il y a eu la débâcle de Napoléon.

L’ineffable Josep Borrell, chef des affaires étrangères de l’Union européenne, celui qui prétend que l’Europe est un jardin tandis que le reste du monde est une jungle qui menace d’envahir le jardin. Pour lui, la guerre est finie si on ne résoudra le problème de fourniture d’armements et de munitions à l’Ukraine. Nous sommes en mode urgence guerre, a-t-il dit à Munich (19 fév.). Alors que la Russie produit beaucoup d’armes et de munitions 24 sur 24, ça nous prend dix mois, ajoute-t-il, pour se faire livrer une simple balle de calibre 155 mm.

Dans cette chronique, Robin Philpot revient sur les neuf ans de guerre depuis le coup d’État du 22 février 2014 : interdiction de la langue et de la culture russe, bombardements constants du Donbass, massacre de la Maison des syndicats, les accords de paix de Minsk et les fourberies de Merkel et de Hollande.

L’animateur termine sur la propagande : quand tout est propagande, les journalistes deviennent paresseux car ils savent que, quoi qu’ils écrivent, s’ils vont dans le bon sens, la direction va les féliciter.

L’exemple parfait est celui de Isabelle Hachez du journal La Presse de Montréal. Cette simple journaliste, qui vient de passer deux semaines en Ukraine sous la bienveillante protection de l’armée ukrainienne, a décider de s’en prendre au professeur d’histoire de l’Université de Montréal, Michael J. Carley, qui, lui, a consacré une bonne partie de sa vie à étudier l’URSS et la Russie et surtout la politique étrangère de l’URSS dans les années 1930 et 1940. Il sait de quoi il parle quand il s’agit de la Russie et de l’Ukraine.

Alors que Isabelle Hachez nous a habitués à des « job de bras » étoffées, bien fouillées – pensons au cas de François Bugingo – cette fois elle a tout bâclée.

Ses sources se limitent d’abord au Département d’État américain et ministère des Affaires globales du Canada, qui sont, comme on le sait, toujours neutres, objectifs et sans reproche.

Ensuite elle cite une simple « étudiante » de l’Université de Montréal, Katia Sviderskaya. Ce qu’elle n’a pas dit, c’est que Mme Sviderskaya, qui est à l’origine de l’attaque contre le professeur Carley, a reçu une subvention de $6,488.78 du ministère de la Défense du Canada pour étudier la propagande russe.

Isabelle Hachez ne pouvait pas ne pas être au courant grâce à des articles de Arnold August à ce sujet.

La conclusion : Mentez, mentez, mentez, il restera toujours quelque chose.


EN COMPLÉMENTAIRE

Dissonance

 

“DISSONANCE” dans le monde occidental et son “jardin” : Stoltenberg a OSE asséner une VERITE … la GUERRE a commencé en 2014 et non, comme le … “jardin” … entend le faire accroire, en 2022 … On peut même dire qu’elle a commencé bien plus tôt … en fait, dès 1945 … ainsi que l’espérait … Adolf HITLER soi-même dans ses propos parus aux Editions Arthème Fayard sous le titre fallacieux “Testament politique d’Adolf Hitler :

“En cas de défaite du Reich, et en attendant la montée des nationalismes asiatiques, africains et peut-être sud-américains, il ne restera dans le monde que deux puissances capables de s’affronter valablement : les Etats-Unis et al Russie soviétique. Les lois de l’histoire et de la géographie condamnent ces deux puissances à se mesurer, soit sur le plan militaire, soit simplement sur le plan économique et idéologique. Ces mêmes lois les condamnent à être les adversaires de l’Europe. L’une et l’autre de ces puissances auront nécessairement le désir, à plus ou moins courte échéance, de s’assurer l’appui du seul grand peuple européen qui subsistera après la guerre – le peuple allemand. Je le proclame avec force, il ne faut à aucun prix que les Allemands acceptent de jouer le rôle; d’un pion dans le jeu des Américains et des Russes.” (“Propos XVIII” – 2 avril 1945)

Propos saisissant de LUCIDITE !!! Qui niera que Hitler, en l’occurrence, avait raison sur quasi TOUTES les prévisions … ?!!! C’est bien pourquoi cette guerre a commencé dès le mois de mai1945, quand Américains (et les DEJA LARBINS européens) et Russes se sont trouvés face à face !!! D’où, la “guerre froide” … que les Etatsuniens ont cru avoir “gagnée” en 1991 avec l’effondrement de l’URSS MAIS qu’ils ont prolongée … conformément à l’INFÂME “doctrine Brzezinski entendait DEPECER la Russie … Ce qui détermine le fait que cette guerre d’Ukraine représente, pour les Etats-*Unsi, une guerre TOTALE d’ANEANTISSEMENT et, pour la Russie, une guerre pour sa SURVIE !!!

Poutine a déclaré dans son allocution aujourd’hui “Nous allons atteindre les objectifs que nous avons définis, pas à pas, progressivement et prudemment”, a-t-il insisté.
Il n’y a donc aucune annonce d’un changement de format sur le plan militaire. Dans la déclaration ci-dessus, il est même sous-entendu que le conflit pourrait se prolonger sur une longue durée.
L’hypothèse d’un renforcement progressif de l’offensive reste cependant d’actualité.

Donc,il n’y a aucune annonce de changement, sauf si des événements extérieurs survenaient !
Avec toutes les troupes qui ont été mobilisées, ce serait bizarre que ce soit pour attendre les prochaines calendes grecques …

 Poutine a été incendiaire dès l’entrée de jeu de son allocution ! Désignant le responsable des attaques Nord .Stream II trainant l’occident dans la poussière. Après avoir développé les autres questions, il est revenu à la fin pour confirmer la suspension du traité. C’est œil pour œil et dent pour dent…

La Russie s’est retirée momentanément du traité START.
“La Russie suspend sa participation au traité de réduction des armements stratégiques (START), mais ne s’en retire pas”.
Poutine a également déclaré que la déclaration de l’OTAN début février appelant la Russie à revenir à la mise en œuvre du START, y compris l’admission d’inspections dans les installations de défense nucléaire, est un non-sens.

Donc la Russie pourrait transmettre la technologie nucléaire à l’Iran? après tout la France l’a bien transmise à Israel (en fait:Israel l’ a VOLÉ à la France , avant de VOLER le matos fissile aux USA .

La suite l’a montré : les Israéliens , en dépit de leur frime intello ne sont pas des pointures en physique, nucléaire ou pas .

Poutine parle de la vraie guerre : celle des milliardaires juifs contre l’ humanité et la Russie .Celle qui fait ses premières dents de lait et ne dit pas encore’ son vrais nom.
L’ Ukraine n’est déjà plus qu’un charnier ; l’ image d’un passé sordide représentant le programme juif prévu pour les peuples racialement inférieurs . Un plan déjà vieux ! (Programme Raciste de Ariel Sharon  )

DIRE LA VÉRITÉ

L’imminence de la partie brûlante et irréversible de ce clash exige de commencer à parler en très clair et en très gros de qui fait quoi , et qui sont les assassins !
La pub ou le mensonge quotidien doivent être démontés et dénoncés au mot à mot et au même quotidien !
Alors commençons par QUI EST LE PETIT GROUPE DES FANATIQUES TOTALITAIRES QUI RECHERCHE ” PAR TOUS LES MOYENS” L’ EXPLOSION SUR TOUTE LA PLANÈTE DE LA CHARGE EXPLOSIVE DONT LE CONFLIT UKRAINIEN N’EST QUE LE DÉTONATEUR . ?
Le peuple Américain ? Celui de GB , d’ Allemagne ou de France ? Pour ce premier groupe , des quatre plus OTAN ,on peut statuer clair et vite : CES PEUPLES très concernés SONT OPPOSÉS a une telle guerre !, tout simplement parce qu’ils ne sont pas suicidaires … D’ailleurs vous avez remarqué qu’aucun des pouvoirs de ces États n’a consulté sa population sur ce grave sujet, bien au contraire tous les moyens d’ expression des populations leurs sont vite devenus inaccessibles !

 

Pourtant ces trois pays qui drivent l’ OTAN vers le clash TOTALITAIRE contre la Russie continuent – gaz à fond – vers le mur !

Il y a quelque chose qui ne va pas dans ce qu’on voit du problème sur nos écrans!
Ça ne tient la route QUE si on place sur le schéma UNE entité unique qui par folie ou fanatisme (leur raison – si il y en a une – est secondaire ), pousse ENSEMBLE ces 4 pays + OTAN vers le crime/suicide final , violant ainsi la volonté des peuples qui tous y sont opposés. Celà pour l’ objectif bidon & disproportionné des 3 arpents du Donetz !

Cette entité existe , elle est très simplement visible & remarquable par le simple fait que ce complot des milliardaires juifs qui forment ce groupe , a grossièrement disparu de tous nos médias d’information dès Decembre 2021 ! De plus leur influence ” pro conflit ” qu’on peut suivre par LEURS propres médias les a révélé chaque jour dans leurs œuvres de désinfo..pro guerre (En France = LCI, France 24 RFM ..etc..)
Parallèlement , toute cette population issue de Géorgie , et qui agit sous la fausse couverture de ” peuple juif ” s’est constituée en une véritable mafia multinationale cohérente – pour le pouvoir – en une sorte de Reich de bazar dont le führer demeure la famille Rothschild !
Et par le stratagème du faux État d’Israel , ce bazar de services secrets a réussit depuis 1948 à prendre le contrôle des pouvoirs politiques , puis s’y substituer pour piloter l’ ensemble de ces 4 pays plus l’ OTAN vers la guerre à outrance contre la Russie .
Le terrible plan de cette conspiration des faux juifs de Géorgie , organisés en dictature occidentale par le Reich Rothschild ,ne nous laisse qu’une mince porte de secours vers la paix : NOUS ENGAGER TOUS AVEC LA RUSSIE DE POUTINE !
Car le glacis des pièges bancaires montés jusqu’en Chine contre l’humanité et la Grande Russie et ceux d’une information scientifiquement falsifiée ne nous laissent que peu de chances! Le conflit est si nouveau , tordu et piégé , que Seule une puissance militaire active très majeure et dotée d’une large compréhension de cette attaque si atypique contre l’ espèce humaine peut nous sauver du pire .
Vu depuis les populations citées , déjà piégées de l’ intérieur de la tête ( falsif info) , il s’agit d’une ultime issue de secours !

 

 

Québec sous la dictature de la CAQ:le retour du balancier

Message aux journalistes congédiés par TVA,Québécor,etc

À tous ceux qui ont perdu leur emploi chez

hier, sachez que j’ai ZÉRO pitié pour vous. Vous avez appuyé le gouvernement dans sa folie sanitaire, et vous nous avez fait sentir comme du moins que rien alors qu’aujourd’hui je vous rends la pareille. Allez brailler ailleurs !

La propagande évidente pour la CAQ

 

 

 

 

 

 

Nouvelle du 16 février 2023

Groupe TVA annonce la suppression de 240 emplois, en raison d’un contexte difficile pour l’industrie de la télévision. La société précise que 140 emplois concernent directement Groupe TVA, et qu’une centaine d’autres concernent d’autres entités de Québecor.

Dans un communiqué annonçant jeudi ses résultats pour le quatrième trimestre et un plan de restructuration, Groupe TVA dit qu’il s’agit d’une décision difficile, mais nécessaire dans le contexte actuel.

L’entreprise souligne le ralentissement économique, une iniquité flagrante de la Société Radio-Canada par rapport aux diffuseurs privés, du fait des revenus publicitaires engendrés par le diffuseur public, et un traitement commercial hautement préjudiciable réservé à l’ensemble de ses services spécialisés par le distributeur Bell Télé.

Le fédéral interpellé

 

Groupe TVA déclare aussi que le Parlement fédéral doit adopter rapidement le projet de loi C-18 afin que l’utilisation de nos contenus d’information soit reconnue et rémunérée à leur juste valeur par les géants numériques qui capturent actuellement des dollars publicitaires destinés aux entreprises d’ici.

Le projet de loi C-18, qui a été déposé au printemps 2022 mais n’a toujours pas été adopté, vise à forcer les géants du web à conclure des ententes d’indemnisation avec les salles de nouvelles du pays.

Groupe TVA réitère son appel à ce que les instances gouvernementales agissent avant qu’il ne soit trop tard.

Face à ces circonstances et devant l’absence d’intervention réglementaire et gouvernementale depuis longtemps mise en évidence et pour laquelle nous avons à plusieurs reprises interpellé les pouvoirs publics, nous sommes forcés de prendre les mesures appropriées afin de rétablir la situation financière et assurer la pérennité de Groupe TVA, indique-t-on dans le communiqué.

Groupe TVA a dit avoir enregistré des revenus de 171,9 millions de dollars, une légère hausse de 23 000 $ par rapport au quatrième trimestre de 2021. L’entreprise a fait état d’une perte nette de 264 000 $, ou 0,01 $ par action, pour le trimestre clos le 31 décembre dernier, comparativement à un bénéfice net de 12,1 millions de dollars, soit 0,28 $ par action, pour le trimestre correspondant de l’exercice 2021.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DONC,je répète: »Pas de pitié pour des collabos d’une dictature politique corrompue a l’os!

 

 

 

 

 

 

 

Les États-Unis auraient recruté des dizaines de djihadistes pour commettre des attentats terroristes en Russie

Le 13 février, le bureau de presse du service russe de renseignement extérieur (SVR) a révélé que les États-Unis recrutaient des mercenaires djihadistes pour commettre des attentats terroristes sur le territoire de la Russie et dans les pays de la CEI.

Les militants sont recrutés parmi les groupes terroristes. Au moins 60 terroristes expérimentés s’entraînent déjà sur la base d’Al-Tanf en Syrie. Sur cette base, ainsi que dans les zones frontalières de la Jordanie, la CIA forme des militants depuis plus de 6 ans.

« Selon des données fiables reçues par le Service de renseignement extérieur de la Fédération de Russie, l’armée américaine recrute activement des militants de groupes djihadistes affiliés à l’État islamique et à Al-Qaïda pour commettre des attentats terroristes sur le territoire de la Russie et dans les pays de la CEI », a déclaré le service de presse SVR.

Selon le SVR, « en janvier, 60 de ces terroristes ayant une expérience des opérations de combat au Moyen-Orient ont été sélectionnés ».

« Ils suivent actuellement une formation accélérée à la base américaine de Tanf en Syrie. Ils y sont formés aux techniques de fabrication et d’utilisation d’engins explosifs improvisés, ainsi qu’aux méthodes de sabotage et d’activités subversives », a déclaré le service de presse.

Les immigrants du Caucase du Nord russe et d’Asie centrale sont attirés par la coopération avec les États-Unis.

De nombreux anciens soldats américains travaillent déja comme mercenaires en Ukraine.

Le transfert de militants par petits groupes sur le territoire de la Russie et des États de la CEI est prévu dans un proche avenir. Ils seront chargés de préparer et d’exécuter des attentats terroristes contre des diplomates, des fonctionnaires, des forces de l’ordre et des membres des forces armées.

Selon le rapport du SVR, « une attention particulière est accordée à la planification d’attaques contre des installations bien gardées, y compris des missions diplomatiques étrangères ».

Un autre appel de l’ambassade des États-Unis aux citoyens américains pour qu’ils quittent le territoire de la Russie, qui a été publié le 12 février, pourrait devenir un autre signal d’attaques terroristes à venir sur le territoire russe préparées par les États-Unis et leur régime fantoche de Kiev.

Les citoyens américains devraient s’abstenir de se rendre en Russie en raison des « conséquences imprévisibles » du conflit en Ukraine, et ceux qui se trouvent déjà sur son territoire devraient quitter le pays de toute urgence, selon l’ambassade américaine. 

Les responsables américains n’ont fourni aucune information fiable sur les raisons pour lesquelles les citoyens américains devraient quitter la Russie dès que possible, mais n’ont expliqué l’appel que par des raisons telles que « la Russie peut refuser de reconnaître la citoyenneté américaine des binationaux, leur refuser l’accès à l’assistance consulaire américaine, les soumettre à la mobilisation, empêcher leur départ de Russie et/ou les enrôler ». 

Ainsi, aucune menace urgente n’a été révélée.

« La possibilité de terrorisme » a été mentionnée parmi les raisons.

« Si vous souhaitez quitter la Russie, vous devez prendre des dispositions indépendantes dès que possible. L’ambassade des États-Unis a de sévères limitations dans sa capacité à aider les citoyens américains à quitter le pays et les options de transport peuvent soudainement devenir encore plus limitées. »

Daniel Swift était un ancien militaire américain employé comme mercenaire en Ukraine.Voici sa carte que des soldats russes ont récupéré.

Auparavant, le chef de la Direction principale du renseignement du ministère de la Défense de l’Ukraine a reconnu que le régime de Kiev avait recours aux méthodes terroristes. Le régime terroriste de Kiev a des agents en Russie qui sont impliqués dans la préparation d’attentats, d’explosions, etc. sur le territoire russe. 

Les saboteurs ukrainiens sur le territoire russe sont coordonnés par les services ukrainiens qui, à leur tour, sont en étroite coopération avec les États-Unis et d’autres services occidentaux.

source : Bruno Bertez

Alerte catastrophe écologique hors de contrôle en Ohio

USA: « Tirez-vous d’ici » – USA: « Tirez-vous d’ici » – La catastrophe chimique apocalyptique de l’Ohio se poursuit

Alors que le gouvernement américain déploie des millions de dollars de ressources pour traiter les ballons comme une crise existentielle, une petite ville de l’Ohio se retrouve engloutie dans ce qui ressemble en fait à l’apocalypse. Peut-être à dessein, tout le drame entourant les violations de l’espace aérien américain par des initiatives d’espionnage chinoises a fait en sorte que ce qui est en train de devenir l’une des pires catastrophes environnementales de l’histoire récente ne fasse pas les gros titres.

Le chaos a commencé au début de la semaine dernière lorsqu’un train de plus de 100 wagons a déraillé à East Palestine, dans l’Ohio, près de la frontière de l’État avec la Pennsylvanie, qui compte environ 5 000 habitants. L’accident a fait sortir cinquante de ces cent wagons de marchandises des rails. Vingt des wagons de marchandises du train transportaient des matières dangereuses, dont dix étaient détaillées. Si l’accident n’a fait aucun mort, sur ces dix wagons, cinq contenaient du chlorure de vinyle sous pression, un gaz cancérigène hautement inflammable.

Pour faire face au scénario explosif autour du lieu de l’accident, l’Agence de gestion des urgences de l’Ohio a exécuté son plan d’évacuation du gaz toxique par un brûlage contrôlé afin d’éviter une explosion incontrôlée qui présenterait un risque de dommages catastrophiques. « Au cours des deux dernières heures, un changement radical de température s’est produit dans un wagon de chemin de fer, et il existe désormais un risque de défaillance catastrophique de la citerne, qui pourrait provoquer une explosion avec des éclats d’obus mortels pouvant se propager sur plus d’un kilomètre », a déclaré le gouverneur Mike DeWine dans un communiqué expliquant la décision de prendre des mesures pour éviter une dévastation généralisée.

Cependant, cette opération a envoyé dans l’air d’importants panaches de fumée contenant du chlorure de vinyle, du phosgène, du chlorure d’hydrogène et d’autres gaz, tandis que les flammes de l’incendie contrôlé faisaient rage pendant des jours. Le phosgène, en particulier, est un gaz hautement toxique qui peut provoquer des vomissements et des troubles respiratoires. La toxicité du gaz phosgène est si puissante qu’il a déjà été utilisé comme arme chimique pendant la Première Guerre mondiale.

Les produits chimiques dangereux en suspension dans l’air ont incité les autorités à émettre des ordres d’évacuation obligatoire et de mise à l’abri dans un rayon d’un kilomètre autour de l’endroit où le train a déraillé. Ces ordres ont contraint près de 2 000 habitants d’East Palestine à quitter leur domicile. Malgré le risque pour la sécurité publique que représente la proximité du lieu de l’accident, plus de 500 personnes se trouvant dans le périmètre de l’ordre d’évacuation ont refusé de quitter leur domicile. Cependant, ces ordres ont été levés le 8 février, permettant aux résidents de retourner dans la zone adjacente à la catastrophe.

Après le brûlage contrôlé, les autorités locales ont reçu de nombreux rapports inquiétants de résidents situés à l’extérieur du rayon d’un kilomètre de la zone d’évacuation, indiquant que l’urgence posée par la catastrophe était loin d’être terminée. Un agriculteur local a signalé la mort soudaine de nombreux animaux dans sa ferme, Park Dairy. L’agriculteur, Taylor Holzer, travaille également avec le département des ressources naturelles de l’Ohio en tant que gardien de renard enregistré. À la suite du déversement d’agents chimiques dans l’air par le brûlage contrôlé, de nombreux renards de la ferme de Holzer ont subi les effets mortels de la qualité de l’air environnant.

« Sorti de nulle part, il [un renard] a commencé à tousser très fort, il s’est éteint », se souvient M. Holzer au média local WKBN 27 News. « Ce n’est pas comme ça qu’un renard doit se comporter. Il est très faible, mou. Ses yeux sont très humides et larmoyants. La fumée et les produits chimiques du train, c’est la seule chose qui peut causer cela, parce que cela n’arrive pas de nulle part », a-t-il ajouté.

« Les produits chimiques dont on nous dit qu’ils sont sans danger dans l’air ne sont certainement pas sans danger pour les animaux… ou les gens. »

 

Un homme a retrouvé son petit chien mort dans sa cour arrière…Les gaz toxiques empoisonnés!

Les inquiétudes de Holzer ont été relayées par les rapports d’autres résidents qui ont décrit des conditions similaires près de leurs propres propriétés. L’un de ces résidents était Katlyn Schwarzwaelder, l’exploitante d’un chenil local pour chiens à Darlington, en Pennsylvanie. La catastrophe l’a poussée à quitter sa maison, pourtant située à plus de 15 km du site de l’incendie contrôlé. Après s’être enfuie à Boardman, dans l’Ohio, à 15 miles du déraillement, Schwarzwaelder a déclaré avoir reçu de nombreux rapports d’amis et de connaissances faisant état de poulets, de poissons et d’autres animaux morts. L’un des habitants concernés a raconté à Mme Schwarzwaelder qu’il avait laissé son chien de deux ans sortir pour aller aux toilettes, mais qu’il n’était jamais revenu. Lorsqu’ils se sont mis à la recherche de leur animal disparu, ils l’ont trouvé mort dans leur cour.

Vidéo: Ohio Fallout https://www.youtube.com/watch?v=zzaTwHmmFIg

Les témoignages de Holzer, Schwarzwaelder et d’autres personnes brossent un tableau radicalement différent du récit officiel présenté par les fonctionnaires qui ont assuré aux habitants que la situation était sous contrôle. La mauvaise qualité de l’air présente des risques sanitaires à court et à long terme pour le public, compte tenu des effets cancérigènes des produits chimiques. Selon Kevin Crist, professeur de génie chimique et biomoléculaire et directeur du centre de la qualité de l’air de l’université de l’Ohio, des substances cancérigènes comme le chlorure de vinyle peuvent provoquer des cancers dans certains organes, notamment le foie.

Bien que les responsables de l’intervention d’urgence aient utilisé des techniques telles que la modélisation de la dispersion afin de calculer et d’atténuer le risque de produits chimiques en suspension dans l’air, les produits chimiques déversés à la suite du déraillement présentent d’autres risques importants de contamination. Les produits chimiques se sont également déversés dans la rivière Ohio en direction de la Virginie occidentale, ce qui a incité les autorités de l’État voisin à arrêter la production d’eau dans la région et à se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement en eau. La contamination du sol est un autre risque important qui fait craindre aux responsables des répercussions sur la santé publique plus larges que celles associées à la seule pollution atmosphérique.

Cependant, l’ampleur de ces risques n’a pas été apparemment reconnue par les dirigeants des différents États touchés par la catastrophe. Selon le gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, la qualité de l’air et de l’eau dans la région n’a suscité aucune inquiétude. Néanmoins, le gouverneur a réaffirmé qu’un ordre de mise à l’abri restait en vigueur pour les Pennsylvaniens se trouvant dans un rayon de 3 km autour d’East Palestine. Les responsables de l’Agence de protection de l’environnement ont adopté un ton similaire, déclarant que rien d’inattendu n’avait été observé à la suite de l’incendie contrôlé. James Justice, de l’EPA, a résumé la position de son agence en disant : « Jusqu’à présent, tout va bien et nous allons continuer à surveiller jusqu’à ce que le feu soit éteint ».

Vidéo: Ohio Chemical Disaster

Bien que les risques immédiats présentés par une éventuelle explosion à la suite du déraillement du train aient pu être évités, l’intervention d’urgence pourrait devenir un exemple de remède pire que la maladie à laquelle il cherche à remédier. L’accident met également en lumière l’état des règles de sécurité entourant le transport ferroviaire de marchandises dangereuses. Rien qu’au cours des cinq dernières années, huit déraillements de trains se sont produits dans la région métropolitaine de Pittsburgh, ce qui a suscité des appels à une surveillance accrue du secteur.

Malgré le risque inhérent au transport de produits chimiques tels que le chlorure de vinyle, le ministère américain des transports a approuvé une règle visant à élargir le champ des matières dangereuses pouvant être transportées par rail. Cette règle autorise l’expédition de gaz naturel liquéfié par train sans règles de sécurité supplémentaires. Les trains de marchandises peuvent ainsi transporter 100 cartes-citernes supplémentaires contenant jusqu’à 115 000 litres de gaz naturel extrait des gisements de schiste.

« Les risques de rejets catastrophiques de gaz naturel liquéfié lors d’accidents sont trop importants pour ne pas mettre en place des contrôles opérationnels avant la prolifération de grands blocs de wagons-citernes et de trains unitaires », a écrit le National Transportation Safety Board dans un commentaire en faveur de la règle proposée. En réponse à ce commentaire, les détracteurs de la règle ont souligné qu’une explosion potentielle de seulement vingt-deux cartes-citernes remplies de gaz naturel liquéfié contient la même quantité d’énergie explosive que la bombe atomique larguée sur Hiroshima dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale.

Twitter: https://twitter.com/hodgetwins/status/162511528654533..

La crise actuelle à East Palestine représente une catastrophe environnementale et humanitaire qui n’a jamais été vue aux États-Unis de mémoire récente. Les scènes d’East Palestine semblent tout droit sorties d’un film d’horreur décrivant un hiver nucléaire.

Twitter: https://twitter.com/ErinBrockovich/status/16245032131..

Malgré cela, l’ampleur de cette histoire semble avoir été effacée de l’esprit du public, les médias nationaux continuant à publier des titres sensationnalistes sur des questions qui semblent anodines en comparaison. Il s’agit d’un exemple de réécriture de l’histoire en temps réel, créant un précédent qui permettrait aux victimes d’autres dévastations de grande ampleur d’être balayées sous le tapis. Cependant, les scènes d’horreur qui ont englouti cette petite ville au cœur de l’Amérique pourraient rendre ce désastre impossible à ignorer, en mettant à juste titre l’accent sur les lacunes des agences étatiques et fédérales chargées de la gestion des interventions d’urgence, dont l’absence constante de responsabilité leur permet de laisser tomber le public américain à maintes reprises.

Alors que le gouvernement américain déploie des millions de dollars de ressources pour traiter les ballons comme une crise existentielle, une petite ville de l’Ohio se retrouve engloutie dans ce qui ressemble en fait à l’apocalypse. Peut-être à dessein, tout le drame entourant les violations de l’espace aérien américain par des initiatives d’espionnage chinoises a fait en sorte que ce qui est en train de devenir l’une des pires catastrophes environnementales de l’histoire récente ne fasse pas les gros titres.

Le chaos a commencé au début de la semaine dernière lorsqu’un train de plus de 100 wagons a déraillé à East Palestine, dans l’Ohio, près de la frontière de l’État avec la Pennsylvanie, qui compte environ 5 000 habitants. L’accident a fait sortir cinquante de ces cent wagons de marchandises des rails. Vingt des wagons de marchandises du train transportaient des matières dangereuses, dont dix étaient détaillées. Si l’accident n’a fait aucun mort, sur ces dix wagons, cinq contenaient du chlorure de vinyle sous pression, un gaz cancérigène hautement inflammable.

Pour faire face au scénario explosif autour du lieu de l’accident, l’Agence de gestion des urgences de l’Ohio a exécuté son plan d’évacuation du gaz toxique par un brûlage contrôlé afin d’éviter une explosion incontrôlée qui présenterait un risque de dommages catastrophiques. « Au cours des deux dernières heures, un changement radical de température s’est produit dans un wagon de chemin de fer, et il existe désormais un risque de défaillance catastrophique de la citerne, qui pourrait provoquer une explosion avec des éclats d’obus mortels pouvant se propager sur plus d’un kilomètre », a déclaré le gouverneur Mike DeWine dans un communiqué expliquant la décision de prendre des mesures pour éviter une dévastation généralisée.

Cependant, cette opération a envoyé dans l’air d’importants panaches de fumée contenant du chlorure de vinyle, du phosgène, du chlorure d’hydrogène et d’autres gaz, tandis que les flammes de l’incendie contrôlé faisaient rage pendant des jours. Le phosgène, en particulier, est un gaz hautement toxique qui peut provoquer des vomissements et des troubles respiratoires. La toxicité du gaz phosgène est si puissante qu’il a déjà été utilisé comme arme chimique pendant la Première Guerre mondiale.

Les produits chimiques dangereux en suspension dans l’air ont incité les autorités à émettre des ordres d’évacuation obligatoire et de mise à l’abri dans un rayon d’un kilomètre autour de l’endroit où le train a déraillé. Ces ordres ont contraint près de 2 000 habitants d’East Palestine à quitter leur domicile. Malgré le risque pour la sécurité publique que représente la proximité du lieu de l’accident, plus de 500 personnes se trouvant dans le périmètre de l’ordre d’évacuation ont refusé de quitter leur domicile. Cependant, ces ordres ont été levés le 8 février, permettant aux résidents de retourner dans la zone adjacente à la catastrophe.

Après le brûlage contrôlé, les autorités locales ont reçu de nombreux rapports inquiétants de résidents situés à l’extérieur du rayon d’un kilomètre de la zone d’évacuation, indiquant que l’urgence posée par la catastrophe était loin d’être terminée. Un agriculteur local a signalé la mort soudaine de nombreux animaux dans sa ferme, Park Dairy. L’agriculteur, Taylor Holzer, travaille également avec le département des ressources naturelles de l’Ohio en tant que gardien de renard enregistré. À la suite du déversement d’agents chimiques dans l’air par le brûlage contrôlé, de nombreux renards de la ferme de Holzer ont subi les effets mortels de la qualité de l’air environnant.

« Sorti de nulle part, il [un renard] a commencé à tousser très fort, il s’est éteint », se souvient M. Holzer au média local WKBN 27 News. « Ce n’est pas comme ça qu’un renard doit se comporter. Il est très faible, mou. Ses yeux sont très humides et larmoyants. La fumée et les produits chimiques du train, c’est la seule chose qui peut causer cela, parce que cela n’arrive pas de nulle part », a-t-il ajouté.

« Les produits chimiques dont on nous dit qu’ils sont sans danger dans l’air ne sont certainement pas sans danger pour les animaux… ou les gens. »

Les inquiétudes de Holzer ont été relayées par les rapports d’autres résidents qui ont décrit des conditions similaires près de leurs propres propriétés. L’un de ces résidents était Katlyn Schwarzwaelder, l’exploitante d’un chenil local pour chiens à Darlington, en Pennsylvanie. La catastrophe l’a poussée à quitter sa maison, pourtant située à plus de 15 km du site de l’incendie contrôlé. Après s’être enfuie à Boardman, dans l’Ohio, à 15 miles du déraillement, Schwarzwaelder a déclaré avoir reçu de nombreux rapports d’amis et de connaissances faisant état de poulets, de poissons et d’autres animaux morts. L’un des habitants concernés a raconté à Mme Schwarzwaelder qu’il avait laissé son chien de deux ans sortir pour aller aux toilettes, mais qu’il n’était jamais revenu. Lorsqu’ils se sont mis à la recherche de leur animal disparu, ils l’ont trouvé mort dans leur cour.

Voir ce vidéo qui a  sorti rapidement sur le web:

Les témoignages de Holzer, Schwarzwaelder et d’autres personnes brossent un tableau radicalement différent du récit officiel présenté par les fonctionnaires qui ont assuré aux habitants que la situation était sous contrôle. La mauvaise qualité de l’air présente des risques sanitaires à court et à long terme pour le public, compte tenu des effets cancérigènes des produits chimiques. Selon Kevin Crist, professeur de génie chimique et biomoléculaire et directeur du centre de la qualité de l’air de l’université de l’Ohio, des substances cancérigènes comme le chlorure de vinyle peuvent provoquer des cancers dans certains organes, notamment le foie.

Bien que les responsables de l’intervention d’urgence aient utilisé des techniques telles que la modélisation de la dispersion afin de calculer et d’atténuer le risque de produits chimiques en suspension dans l’air, les produits chimiques déversés à la suite du déraillement présentent d’autres risques importants de contamination. Les produits chimiques se sont également déversés dans la rivière Ohio en direction de la Virginie occidentale, ce qui a incité les autorités de l’État voisin à arrêter la production d’eau dans la région et à se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement en eau. La contamination du sol est un autre risque important qui fait craindre aux responsables des répercussions sur la santé publique plus larges que celles associées à la seule pollution atmosphérique.

Cependant, l’ampleur de ces risques n’a pas été apparemment reconnue par les dirigeants des différents États touchés par la catastrophe. Selon le gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, la qualité de l’air et de l’eau dans la région n’a suscité aucune inquiétude. Néanmoins, le gouverneur a réaffirmé qu’un ordre de mise à l’abri restait en vigueur pour les Pennsylvaniens se trouvant dans un rayon de 3 km autour d’East Palestine. Les responsables de l’Agence de protection de l’environnement ont adopté un ton similaire, déclarant que rien d’inattendu n’avait été observé à la suite de l’incendie contrôlé. James Justice, de l’EPA, a résumé la position de son agence en disant : « Jusqu’à présent, tout va bien et nous allons continuer à surveiller jusqu’à ce que le feu soit éteint ».

Bien que les risques immédiats présentés par une éventuelle explosion à la suite du déraillement du train aient pu être évités, l’intervention d’urgence pourrait devenir un exemple de remède pire que la maladie à laquelle il cherche à remédier. L’accident met également en lumière l’état des règles de sécurité entourant le transport ferroviaire de marchandises dangereuses. Rien qu’au cours des cinq dernières années, huit déraillements de trains se sont produits dans la région métropolitaine de Pittsburgh, ce qui a suscité des appels à une surveillance accrue du secteur.

Malgré le risque inhérent au transport de produits chimiques tels que le chlorure de vinyle, le ministère américain des transports a approuvé une règle visant à élargir le champ des matières dangereuses pouvant être transportées par rail. Cette règle autorise l’expédition de gaz naturel liquéfié par train sans règles de sécurité supplémentaires. Les trains de marchandises peuvent ainsi transporter 100 cartes-citernes supplémentaires contenant jusqu’à 115 000 litres de gaz naturel extrait des gisements de schiste.

« Les risques de rejets catastrophiques de gaz naturel liquéfié lors d’accidents sont trop importants pour ne pas mettre en place des contrôles opérationnels avant la prolifération de grands blocs de wagons-citernes et de trains unitaires », a écrit le National Transportation Safety Board dans un commentaire en faveur de la règle proposée. En réponse à ce commentaire, les détracteurs de la règle ont souligné qu’une explosion potentielle de seulement vingt-deux cartes-citernes remplies de gaz naturel liquéfié contient la même quantité d’énergie explosive que la bombe atomique larguée sur Hiroshima dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale.

Twitter: https://twitter.com/hodgetwins/status/162511528654533..

La crise actuelle à East Palestine représente une catastrophe environnementale et humanitaire qui n’a jamais été vue aux États-Unis de mémoire récente. Les scènes d’East Palestine semblent tout droit sorties d’un film d’horreur décrivant un hiver nucléaire.

Twitter: https://twitter.com/ErinBrockovich/status/16245032131..

Malgré cela, l’ampleur de cette histoire semble avoir été effacée de l’esprit du public, les médias nationaux continuant à publier des titres sensationnalistes sur des questions qui semblent anodines en comparaison. Il s’agit d’un exemple de réécriture de l’histoire en temps réel, créant un précédent qui permettrait aux victimes d’autres dévastations de grande ampleur d’être balayées sous le tapis. Cependant, les scènes d’horreur qui ont englouti cette petite ville au cœur de l’Amérique pourraient rendre ce désastre impossible à ignorer, en mettant à juste titre l’accent sur les lacunes des agences étatiques et fédérales chargées de la gestion des interventions d’urgence, dont l’absence constante de responsabilité leur permet de laisser tomber le public américain à maintes reprises.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un reporter a été arrête par la police afin d’éviter que la Vérité sorte des lieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’incendie fait rage actuellement.

 

 

 

 

 

 

 

Vue du ciel.