Nouvel Ordre Mondial Satanique:L’État luciférien profond enracine la franc-maçonnerie et la triade de la terreur d’Israël, d’Arabie saoudite et de la Turquie

Septembre 2020-Les troupes turques bombardent des villages à travers Idlib, pas beaucoup de bombardements, juste assez. Ensuite, ils se présentent pour évacuer ceux qu’ils viennent de bombarder, avec Reuters, Al Jazeera et d’autres équipes médiatiques avec eux.

Aout 2020,l’armée turque soutenait les rebelles à Idlib.

Ensuite, les médias accusent la Syrie d’une crise humanitaire avec l’espoir que Trump soutiendra le jeu des Frères musulmans contre la Russie et la Syrie.

 

La vraie histoire est une vieille histoire, une société secrète, qui traverse les 3 religions du livre, ce qui explique pourquoi les évangélistes chrétiens, les wahhabistes saoudiens et les extrémistes sionistes sont unis à la hanche contre la démocratie à travers la planète.

Pourquoi Erdogan soutient-il Al-Qaïda contre la Russie et la Syrie? Quel est le lien entre eux?

Le dictateur Erdogan de Turquie entouré de ses gardes du corps...On remarquera le style particulier!
Le dictateur Erdogan de Turquie entouré de ses gardes du corps…On remarquera le style particulier!

Tous deux s’opposent au «Baasisme», un mouvement anti-maçonnique qui a pris racine en Égypte sous Nasser, en Syrie sous les Assad et en Irak sous Sadam. Kadhafi?

Il a reconnu la franc-maçonnerie à l’intérieur de l’islam et en particulier, les Frères musulmans, financés par l’Arabie saoudite et le Qatar, comme une forme de sionisme. Le sionisme n’est pas juif, c’est une ramification de la franc-maçonnerie qui adore les anciens dieux, et ce seul dieu qu’ils placent au-dessus de tout.

Vous voyez, toute nation qui s’oppose au régime franc-maçon-Rothschild, avec la banque centrale en place et l’esclavage par dette, gaze son propre peuple et doit être nettoyée et asservie par des terroristes, comme cela a été fait en Syrie et en Irak, afin de jouir de la liberté et de la démocratie.

Al-Qaïda est un groupe de franc-maçonnerie de rite écossais, créé initialement sous Gladio, le programme de l’OTAN datant des années 1970. Erdogan est un franc-maçon de rite écossais, un islamiste, représentant les Frères musulmans, un groupe franc-maçon de rite écossais créé dans les années 1920.

Tous ont leurs racines au Moyen Âge et avant, mais pour la Turquie, Erdogan est la dernière itération sultanique du mouvement salonique-séfarade qui a commencé avec les Jeunes Turcs (Salonique-Thessalonique, maintenant en Grèce, faisait partie de la Turquie pendant des siècles, un ville avec la plus grande population juive d’Europe, 80 000). C’est le berceau des mouvements franc-maçonniques qui ont combattu les baasistes.

Aujourd’hui, la Turquie et ses groupes terroristes financés par la franc-maçonnerie dirigés par al-Qaïda nettoient ethniquement la province d’Idlib en Syrie, en utilisant des crosses de fusil pour faire sortir les gens de leurs maisons, en coopération avec des médias contrôlés aux États-Unis et ailleurs, une nouvelle «traînée de larmes» »Pour ajouter au prix de l’holocauste qui a frappé le Moyen-Orient depuis le 11 septembre.

 

Lorsque la Turquie a commencé à bombarder les troupes syriennes en essayant d’aider ce qui est maintenant un soulèvement généralisé contre la Turquie et les États-Unis dans les parties occupées et anciennement occupées (occupées par des terroristes) de la Syrie, la Russie a envoyé une note diplomatique à Erdogan indiquant l’emplacement exact de toutes ses forces. à l’intérieur de la Syrie.

Erdogan a reculé et a ordonné un cessez-le-feu temporaire tandis que les forces aérospatiales russes ont anéanti les alliés terroristes de la Turquie qui avaient franchi les lignes syriennes derrière l’attaque d’artillerie.

Pourtant, au moment d’écrire ces lignes, des milliers de militaires turcs vident chaque village d’Idlib, travaillant avec des équipes de tournage, terrorisant puis filmant, une leçon tirée des Casques blancs.

Maintenant, nous regardons le long match ici, où le 11 septembre n’était qu’une étape importante, pas plus.

Les équipes de VT, dirigées par Ian Greenhalgh, retracent les racines d’Erdogan, à travers son faux «islamisme» et jouant au Sultan, jusqu’à sa véritable histoire et ce qui le lie à l’État profond.

Nous avions tout ce dont nous avions besoin en 1910: des voix sataniques qui ont sculpté la Turquie. Voici comment l’Orient a été perdu dans ce SECRET


De Sir Gerard Lowther à Sir Charles Harding (privé et confidentiel) Constantinople, 29 mai 1910

«Cher Charles,

Le télégramme de Gorst du 23 avril sur la nomination présumée de Mohamed Farid comme délégué en Egypte des francs-maçons de Constantinople, «dit intimement lié au comité Union et Progrès», m’incite à vous écrire longuement sur la tension de la franc-maçonnerie continentale qui traverse le mouvement Young Turk.

Je le fais en privé et confidentiellement, car cette nouvelle franc-maçonnerie en Turquie, contrairement à celle de l’Angleterre et de l’Amérique, est en grande partie secrète et politique, et les informations sur le sujet ne sont disponibles que dans la plus stricte confidentialité, tandis que ceux qui trahissent ses secrets politiques semblent le faire ,mais craignez la main de la mafia. Il y a quelques jours, un maçon local qui a divulgué les signes de l’engin a en fait été menacé d’être renvoyé devant une cour martiale, siégeant en vertu de notre état de siège.

Comme vous le savez, le mouvement de la Jeune Turquie à Paris était tout à fait séparé et en grande partie ignorant le fonctionnement interne de celui de Salonique. Ce dernier a une population d’environ 140 000 habitants, dont 80 000 juifs espagnols, et 20 000 de la secte Sabetai Levi (zevi) ou crypto-juifs, qui professent de l’extérieur l’islamisme. Beaucoup d’anciens ont dans le passé acquis la nationalité italienne et sont des francs-maçons affiliés à des loges italiennes. Nathan, le lord maire juif de Rome, est haut dans la maçonnerie, et les premiers ministres juifs Luzzati et Sonnino, ainsi que d’autres sénateurs et députés juifs, sont aussi, semble-t-il, des maçons. Ils prétendent avoir été fondés et suivre le rituel de «l’ancien écossais».

(Fin de la lettre)


Ceux que vous ne voyez pas sont ceux dont vous devez avoir peur et ils dirigent, entre autres, les académies militaires américaines, West Point, Annapolis et l’Air Force Academy, et le sous-secrétaire à la Défense, Mike Esper, sont reprenant maintenant le contrôle de l’arsenal nucléaire américain.

Erdogan et ses soutiens représentent un mélange séculaire entre la franc-maçonnerie séfarade, basée à l’origine dans ce qui avait été «Salonique», plus que la Turquie, et les cellules en Italie, en Suisse et en France qui ont commencé dans les années 70 sous le nom de «Opération Gladio» et ont formé le L’OTAN a financé le système racinaire de tous les grands groupes terroristes du monde aujourd’hui, avec les moins dangereux, Al-Qaïda et ISIS, ceux que vous voyez.

De The Hill, 2016:

Égypte: le bras de fer entre l'armée et les Frères musulmans

«Les Frères musulmans sont apparus en Égypte en 1928 et sont devenus l’organisation islamiste la plus influente du XXe siècle. Les Frères musulmans ont été créés par Hassan Al Banna, qui avait 22 ans et idolâtrait Adolf Hitler. Le père de Hassan Al Banna était un étudiant du Grand Mufti d’Égypte qui était également un Grand Maître de la Loge Unie d’Égypte, un franc-maçon. Le père de Hassan était lui-même un franc-maçon initié au sein de la franc-maçonnerie britannique.

Hassan a établi les Frères musulmans comme une version violente et répressive de la franc-maçonnerie basée sur une idéologie islamique radicale de la haine qui deviendrait l’idéologie centrale d’Al-Qaïda et de l’État islamique.

Lorsque les responsables du renseignement russes et syriens sont venus me voir avec l’histoire que je devais me concentrer sur les francs-maçons, j’étais hors de ma portée. Aucun de nous ne considère que l’Arabie saoudite et le Qatar, qui poussent des milliards dans le terrorisme, finançant certainement le 11 septembre, ce qui est communément connu, le font en combinaison avec des groupes qui contrôlent à 100% la France et l’Italie et dirigent maintenant la Grande-Bretagne sous Boris Johnson comme bien.

Ce sont les Kosher Nostra, ce sont les «foules» italiennes et juives en Amérique et ils font le lien entre les dirigeants politiques américains depuis George Washington, tous financés par l’argent des Rothschild .

De VT en 2018 et d’autres documents de base, une très bonne lecture.

En janvier 2011, j’ai introduit le concept de «Deep State» dans l’article Rogue America and the Quiet Mutiny. Cet article est reproduit ci-dessous. Jugez comment nous avons fait depuis. On ment aux Américains sur ce que Trump prévoit vraiment.

Source:Veterans Today


EN COMPLÉMENTAIRE

L’ORGANISATION GLADIO ET SES CONSÉQUENCES ACTUELLES

 

EN GROS VOICI

 

Le réseau Gladio : Armées secrètes d’Europe

L’organisation secrète «Stay behind», rebaptisée plus tard Gladio, le «glaive», a vu le jour en 1948 à l’initiative des États- Unis. Ses agents devaient être prêts à effectuer des missions d’espionnage et à commettre des actes de sabotage en cas d’offensive soviétique. Celle-ci n’ayant finalement pas lieu, ce sont les intérêts politiques des gouvernements de droite voire de groupes d’extrême droite que Gladio s’attache à défendre. Des contacts existent avec les différents services secrets nationaux, à l’abri de tout contrôle parlementaire. C’est le Shape (commandement militaire de l’Otan en Europe) qui assure la coordination.

 

Les réseaux Stay behind en Europe :

 

Jamais personne n’a mené l’enquête au sujet des activités du service de renseignement luxembourgeois et de celle des services secrets du monde entier au Luxembourg », notait un hebdomadaire indépendant luxembourgeois promouvant un livre, forcément sulfureux, sur le sujet [1][1]Le ballet des barbouzes. Au cœur de l’espionnage et des…. Il est vrai qu’établir l’histoire du renseignement au Luxembourg, quand il n’est déjà pas chose aisée dans de grands pays, relève de la gageure. L’absence de rapport parlementaire concernant les activités Stay behind au grand-duché participait de ces questions. Toutefois, depuis le 7 juillet 2008, un pan de cette histoire secrète de la guerre froide est désormais accessible [2][2]Chambre des députés, rapport de la Commission de contrôle…. Cette question était apparue au grand jour en novembre 1990 par les premières révélations concernant l’Italie, où cette histoire était connue sous le nom de « Gladio ». Toute une littérature s’est penchée sur la question [3][3]Jan de Willems, Gladio, Bruxelles, EPO, 1991 ; Hugo Gijsels,…, sans réellement la philosophie de ces activités couvertes qui avaient vu le jour en Europe occidentale. Comme toujours lorsqu’il est question de renseignement, elle avait profité des révélations sulfureuses propagées par les médias à propos des déviances engendrées par l’existence de ces réseaux en Italie. Dans une certaine mesure, le modèle italien était même devenu celui appliqué à une conspiration mondiale téléguidée par l’Alliance atlantique.

2L’inanité d’une telle construction intellectuelle se nourrissant de présupposés anti-américains limitait toute analyse historique sérieuse, autant qu’elle l’empêchait de faire surgir la réalité des événements, à commencer par la chronologie. L’initiative luxembourgeoise, après les enquêtes parlementaires suisse [4][4]Événements survenus au DMF [Département militaire fédéral] :…, italienne [5][5]Senato della Repubblica, Relazione sulla vicenda « Gladio »,…, belge [6][6]Sénat de Belgique, Enquête parlementaire sur l’existence en…, néerlandaise [7][7]Cf. le débat parlementaire dans Tweede Kamer, Handelingen van… et autrichienne [8][8]Œsterreichisches Bundesministerium für Inneres. Generaldirektor…, offre une occasion de revenir sur cette histoire méconnue. Depuis les dernières discussions sur le réseau Stay behind à la Chambre des députés, en décembre 1990, un instrument a renforcé les moyens de contrôle parlementaire luxembourgeois, permettant de se pencher sur cette question. La loi du 15 juin 2004 portant sur l’organisation du service de renseignement de l’État instaurait une commission de contrôle parlementaire de ses activités. En novembre 2005, des révélations entourant une série d’explosions du 30 mai 1984 au 25 mars 1986 dans le grand-duché, attribuée au groupe non identifié à ce jour des « Bommeléerten », permit une transmission, le 12 juillet 2007, de l’affaire au parquet de Luxembourg, pour une enquête judiciaire, et une question parlementaire le 31 janvier 2008, ouvrant une enquête sur l’implication du service de renseignement de l’État [9][9]Cf. les dossiers consacrés par le journal Luxemburger Wort….

UNE OPÉRATION DE GUERRE FROIDE

3Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, personne dans le monde du renseignement américano-britannique en mutation ne pensait que « le modèle que nous avions utilisé dans la résistance européenne contre les nazis ne puisse pas être approprié face à la menace totalitaire qui cherche à enrôler et pas seulement à soumettre les populations qu’elle occupait » [10][10]William Colby, Honorable Men : My Life in the CIA, New York,…. Le 12 février 1948, après le coup de Prague, la CIA entreprit de systématiser cette lutte qui s’inscrivait dans un contexte de plus en plus brûlant : en mars débuta le blocus de Berlin. Le 18 juin, le National Security Council adoptait la résolution NSC 10/2 chargeant l’Office of Special Project d’établir un programme d’action couverte. En octobre 1950, était créé l’Office of Policy Coordination (OPC). Dans le contexte d’une guerre de Corée s’éternisant, il fut bientôt chargé par le département de la Défense d’établir un réseau Stay behind en Europe occidentale et d’organiser des réseaux de résistance en Europe orientale [11][11]Harry Rositzke, The CIA’s Secret Operations : Espionage,…. Dans le même temps, de l’autre côté de l’Atlantique, les responsables politiques et militaires estimaient qu’il fallait éviter, en cas d’un nouveau conflit, les erreurs qui avaient été commises pendant la Seconde Guerre mondiale.

4Préalablement à toute coordination internationale, les principaux services spéciaux occidentaux entreprirent de réactiver leurs réseaux de résistance non communistes. En France, avant la désormais connue mission 48, aussi connue sous les noms arc-en-ciel et rose des vents, eut lieu la mission Smala. Au cours de l’année 1947, certains anciens de la France libre, comme le lieutenant François Meyer, furent réveillés par la direction de la surveillance du territoire pour constituer « un réseau de vigilance et de protection intérieure, de Stay behind, comme disent les Anglo-Saxons» [12][12]François Lenoir, Un espion très ordinaire. L’histoire vue du…. En cas d’invasion soviétique, irrésistible selon les sentiments de l’époque, ils devaient rejoindre l’Afrique du Nord par l’Espagne afin de préparer la reconquête nationale [13][13]Entretien de l’auteur avec le général Meyer du 19 décembre 1994.. On trouve là la philosophie générale des réseaux Stay behind, à savoir évacuer les gouvernements nationaux vers des territoires libres et maintenir des contacts sûrs avec ceux qui étaient restés au pays. Entre mai et septembre 1946, les ressorts de l’affaire « Passy », cabale médiatique lancée contre le colonel André Dewavrin, fondateur des services de renseignement de la France libre, montraient combien les habitudes nouées pendant la Seconde Guerre mondiale restaient vivaces [14][14]Le 4 mai 1947, le traité de Dunkerque inaugurait une…. Dans une Europe continentale en proie à la menace communiste, le MI-6 s’activait pour établir des réseaux dormants. À l’hiver 1948-1949, son chef, Stewart Menzies, convint avec le Premier ministre belge Paul-Henri Spaak de poursuivre la « coopération […] entre les services spéciaux […] sur base de ces traditions qui datent de la Première Guerre mondiale » [15][15]Sénat de Belgique, op. cit., p. 17-18., ou à tout le moins depuis le 11 mai 1942 [16][16]Emmanuel Debruyne, « Un service secret en exil.…. Bien que l’agent bruxellois de l’Office of Policy Coordination fût invité à rejoindre le Tripartite Meeting Belgium Brussels, il se retrouva dans la même position que son homologue de l’Office of Strategic Services naguère, à faire figure de bénéficiaire secondaire privilégié. De même, cette coopération fonctionna sur le même mode d’exclusivité que pendant la Seconde Guerre mondiale [17][17]Ainsi, le Stay behind suisse n’entretenait aucune relation avec…, et le Luxembourg fut totalement absorbé par le couple britannico-belge [18][18]Cf. Georges Heisbourg, Le gouvernement luxembourgeois en exil,….

5La guerre de Corée constitua un réchauffement inquiétant de la guerre froide. La question des réseaux Stay behind, comme bien d’autres questions d’ordre européen, fut évoquée au sein de l’union occidentale, conclue deux ans plus tôt entre la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Il fut décidé de constituer un organe de coordination. En juillet 1951, les activités du comité clandestin de l’union occidentale furent transférées, sur l’initiative du commandant militaire de l’Alliance atlantique, le général Dwight D. Eisenhower, au Coordination and Planning Committee (CPC), une structure qu’il est difficile de situer dans l’organigramme de l’Alliance atlantique, sinon en « liaison directe et officielle » avec le Supreme Headquarters Allied Powers Europe (SHAPE). Tout juste peut-on dire qu’il était « composé à la base de représentants des Services spéciaux britanniques, français et américains, mais qu’il [obtint], une fois créé officiellement, la collaboration des Services spéciaux des autres nations de l’OTAN toutes les fois que leurs intérêts nationaux seraient en jeu » [19][19]Compte rendu de la dixième réunion du Comité clandestin de…. Ainsi, la participation des services néerlandais, belges et luxembourgeois en pleine (ré)organisation à partir des personnels résistants ne pouvait être envisagée au CPC. Pas plus qu’italiens d’ailleurs…

6Toutefois, des représentants des trois premiers furent invités à suivre les travaux des deux groupes de travail, Operational Clandestine Intelligence (renseignement) et Escape & Evasion (fuite et évasion) du CPC. Ce ne fut qu’au lendemain du soulèvement hongrois que le Luxembourg adopta le « dispositif de temps de guerre selon les directives du CPC ». Le 5 février 1957 [20][20]Le Stay behind luxembourgeois s’inscrivait dans les mêmes…, le chef du 2e bureau de l’armée luxembourgeoise – qui faisait encore fonction de service spécial militaire – demanda au chef d’état-major de mettre à sa disposition « un officier spécialisé en la matière et qui serait envoyé dès à présent à la sous-commission créée par le CPC et composée des représentants de chaque pays intéressé ». Ainsi le grand-duché se mettait-il dans les conditions de rejoindre, comme l’avaient fait avant lui ses partenaires du Benelux, l’Allied Coordination Committee (ACC), constitué le 30 avril 1958 à partir des deux groupes de travail du CPC. Il s’agissait d’un

« comité régional réunissant six puissances dont le but est de fournir une consultation mutuelle et de développer des avis de politique en matière d’intérêts communs concernant le stay behind dans les pays concernés d’Europe occidentale. […] Les six membres, bien qu’ils agissent en consultation avec les autres partenaires, gardent néanmoins leur autonomie et le contrôle de leurs ressources nationales » [21][21]Sénat de Belgique, op. cit., p. 21-22 et Chambre des députés,….

 

7Le 23 avril 1959, le Luxembourg pouvait entamer son intégration au sein du dispositif de l’ACC [22][22]Lettre du chef des services spéciaux luxembourgeois au…. Il acceptait ainsi de s’accorder avec ses autres partenaires [23][23]L’Allemagne, l’Italie, le Danemark et la Norvège rejoignirent… pour développer une politique commune en matière de Stay behind, mais conservait son autonomie d’organisation. De même, cette coordination n’intervenait pas dans le cadre de l’OTAN, bien que tous ces pays en fussent membres et qu’ils profitassent des rencontres organisées dans ce cadre pour tenir leurs réunions jusqu’en octobre 1990. Par ailleurs, compte tenu de la particularité des relations qu’entretiennent le grand-duché et le royaume de Belgique depuis 1921, il semble qu’une coopération s’organisa entre les deux structures Stay behind. Enfin, comme le montrait déjà le Tripartite Meeting Belgium Brussels, le Luxembourg fut associé au couple belgo-britannique [24][24]Dans les années 1950, la représentation militaire….

LE STAY BEHIND RATTACHÉ AU SERVICE DE RENSEIGNEMENTS

8Le processus proprement luxembourgeois se développa dans le cadre de la loi du 30 juillet 1960, concernant la protection des secrets intéressant la sécurité extérieure de l’État. Était créé un service de renseignements (SRE) civil, placé sous l’autorité directe du ministre d’État, président du gouvernement, qui en déterminait l’organisation et les relations avec les autres administrations. Le nouveau service se vit ainsi accorder certaines dérogations, notamment dans les domaines du recrutement de personnel [25][25]En principe seulement par voie de détachement. et de la gestion budgétaire [26][26]Les fonds du service furent mis pour autant que de besoin à la…. L’arrêté ministériel du 22 novembre 1960 concernant l’organisation intérieure du service de renseignements prévoyait la constitution d’un groupe « Plans », dont le chef était « chargé de l’élaboration de tous les plans relatifs à des missions spéciales. Il fut responsable du recrutement, de l’instruction et de l’affectation du personnel chargé de ces missions ainsi que de la mise à disposition du matériel requis ».

9Ce groupe n’était autre que la section spéciale du service de renseignements chargée de la planification de guerre, de concert avec les services alliés au sein de l’ACC. Il était responsable au grand-duché du réseau Stay behind. Le Luxembourg adoptait la même solution que la Belgique de faire gérer la structure clandestine par un service civil [27][27]En Belgique, la structure Stay behind était composée de la…, en collaboration avec l’armée. De même, un projet d’arrêté précisait qu’ « un cloisonnement est établi entre la section “Opérations” et la section “Plans” », cette dernière étant directement soumise à l’autorité du directeur du service ou de son adjoint. Une réorganisation interne du SRE, par arrêté ministériel du 6 juillet 1981, transforma les anciens « groupes » en « branches ». Mais s’il décrivait beaucoup plus en détail la structure interne du service que celui de 1960, il n’en livrait naturellement aucun pour le « Plans ». Bien entendu, sa mission restait inchangée, comme son organisation. Elle restait sous la responsabilité d’un officier de l’armée détaché et de deux instructeurs. Ces derniers s’occupaient de la création et de la maintenance, en temps de paix, d’un réseau d’agents clandestins spécialement recrutés, entraînés et organisés pour rester sur place et opérer à partir du pays après l’occupation par l’ennemi.

10La « conception luxembourgeoise de l’organisation Stay behind »prévoyait explicitement que la structure était aux ordres du gouvernement luxembourgeois, opérait exclusivement sur le territoire national et ne se mettait en œuvre qu’après l’occupation du territoire national par l’ennemi.

11Le « dispositif de temps de guerre selon les directives du CPC » de 1957 envisageait trois grandes catégories de missions : le renseignement, l’infiltration/exfiltration, les actions.

12La première se résumait à la collecte d’informations d’ordre général, économique et militaire, et à leur transmission par radio à la base clandestine alliée. La seconde consistait à organiser le transit clandestin de personnel et de matériel par voie terrestre ou aérienne. Afin d’assurer l’évacuation du gouvernement, de la famille grand-ducale et des personnes clés de l’administration publique, des plans de repli furent élaborés et des réserves en ressources matérielles (véhicules, essence…) constituées. Les agents reçurent une formation pour préparer et baliser une zone en vue d’un parachutage, d’un ramassage en vol et d’un atterrissage d’hélicoptère.

13La dernière mission couvrait le sabotage, les Psy Ops (opération psychologique), le soutien aux mouvements de résistance et l’appui aux Unorthodox Military Forces (forces spéciales militaires). Toutefois, dans la terminologie Stay behind, le terme « actions » signifiait le plus souvent opérations de sabotage.

« De par sa situation démographique particulière, le Luxembourg ne peut sepermettre de recruter et d’instruire des agents destinés à des actions de sabotage. Toutefois, il accepte les propositions du Royaume-Uni pour organiser des groupes clandestins d’action (CAG) et de les instruire en temps de guerre, groupes recrutés parmi le personnel luxembourgeois ayant pu regagner le Royaume-Uni. Ces CAG seront aux ordres du gouvernement luxembourgeois, et le cas échéant, du cadre national de l’ACB, mais sont uniquement destinés à remplir des missions requises par le commandement militaire allié. » [28][28]Note de la branche « Plans » du 21 mars 1977, citée dans…

 

14Les agents luxembourgeois ne furent pas plus formés aux Psy Ops. Comme il n’était pas plus prévu d’intégrer les agents dans des groupes locaux de résistance, l’appui aux UMF se résuma à recueillir et à guider de petites équipes, à leur fournir des renseignements et à les approvisionner.

15À la différence de l’organisation belge, la structure Stay behind luxembourgeoise ne fut pas complétée d’une structure militaire dédoublée. De ce fait, il en découla une autre logique de recrutement, ou plutôt de cooptation. Comme partout en Europe, les candidats étaient des nationaux apolitiques. En outre, ils devaient jouir d’une bonne réputation et n’avoir commis aucune infraction pénale. Ils étaient affectés à une zone d’opérations dans laquelle ils étaient domiciliés. L’agent idéal était marié, exerçant un métier qui lui laissait assez de temps et de liberté de mouvement et n’appartenait plus à la réserve de l’armée.

16Après leur recrutement, les agents identifiés recevaient une formation individualisée et régulière leur dispensant des connaissances spécifiques et théoriques nécessaires à l’accomplissement de leur mission. Selon la disponibilité de l’agent, les cours avaient lieu hebdomadairement pendant une période d’une à deux années et comportaient une instruction sur l’organisation et la direction d’un réseau clandestin, la sécurité individuelle et collective, le comportement conspiratif, les communications, des sujets techniques comme les transmissions, la lecture de cartes, l’identification du matériel d’armement ennemi, des exercices pratiques, des instructions opérationnelles.

17Cette instruction initiale était complétée régulièrement par des mises à niveau bimestrielles destinées à rafraîchir leurs connaissances et à tenir compte de l’évolution des technologies et des procédures à utiliser. Cet entraînement permettait au Luxembourg de mettre en place un réseau clandestin de responsables de la mission « fuite et évasion », mais aussi d’agents d’infiltration et de soutien des éléments alliés chargés de préparer la reconquête. Ces opérations pouvaient se faire par voie terrestre ou par voie aérienne.

18Pour s’acquitter de ces missions, les agents étaient équipés de matériel radio et cryptographique. Ils disposaient également de moyens opérationnels tel qu’un plan de transmissions, pour les opérateurs radio, une ou plusieurs boîtes à lettre (mortes ou vivantes), des blocs code, un ou plusieurs lieux de contact frontière, où des infiltrations/exfiltrations auraient pu être opérées, et une zone de largage et d’atterrissage pour hélicoptère. Les descriptions de ces moyens, propres à chaque agent, étaient enfermées dans une boîte scellée qui leur était distribuée dès le temps de paix, mais qu’ils ne pouvaient ouvrir qu’au moment de leur activation, soit après l’occupation du territoire national. Ils ne disposaient pas d’armes et ne furent pas formés pour le combat armé. La cache d’armes aménagée en 1973 leur était inconnue ; elle était uniquement destinée à servir en temps de guerre [29][29]Elle était constituée de trois caisses en zinc, chacune….

19En dehors de leurs périodes de formation et d’entraînement, les agents formaient des cellules dormantes destinées à être activées uniquement en cas d’occupation ennemie. Ils n’étaient pas rémunérés par le service de renseignements, s’engageant à titre volontaire et bénévole ; ils avaient simplement droit à un remboursement de frais occasionnels, comme les déplacements.

LE CONTRôLE POLITIQUE DU RéSEAU STAY BEHIND LUXEMBOURGEOIS

20Un des principaux problèmes avec les structures Stay behind reste le degré de connaissance qu’en avaient les dirigeants politiques. Le principal écueil réside dans la place institutionnelle des services de renseignement et de l’organisation interne du réseau dormant. Ainsi, en Belgique, les ministres de la Défense et, parfois, de la Justice, responsables des services de tutelle du Stay behind, furent dans l’ensemble informés, mais pas les Premiers ministres [30][30]Sénat de Belgique, op. cit., p. 227-242.. Contrairement à ce que Jacques Santer laissa entendre devant les députés le 14 novembre 1990 [31][31]Luxemburger Wort du 15 novembre 1990., la nature plus restreinte du mode de gouvernement luxembourgeois fit que les autorités furent informées de leur concept et de leurs activités dès leur création. La participation du grand-duché au CPC, en février 1957, puis à l’ACC, en avril 1959, découlait de décisions gouvernementales, prises par les ministres successifs de la Force armée, Pierre Werner, puis, en mars 1959, Eugène Schaus. Une note manuscrite du chef du 2e bureau du 14 mai 1959 confirme le passage de consigne à ce sujet entre les deux ministres. L’adoption de la loi de juillet 1960 transféra l’autorité sur le Stay behind de l’armée luxembourgeoise au Service de renseignements nouvellement créé, comme la responsabilité politique du ministre de la Force armée au ministre d’État, président du gouvernement [32][32]De juillet 1960 à la dissolution du réseau Stay behind en….

« Outre que le concept même du Stay behind a été expliqué et développé aux autorités politiques compétentes dès sa création et sa mise en œuvre […], chaque exercice, national ou international, au Luxembourg ou à l’étranger, avec participation luxembourgeoise a, au préalable, fait l’objet d’une demande d’autorisation sous forme de lettre, introduite par le Directeur du service de renseignements auprès de l’autorité politique compétente. Dans ces demandes, le directeur prit soin de présenter minutieusement l’objet des exercices. » [33][33]Rapport du directeur du Service de renseignements, Charles…

 

21Par ailleurs, lors d’une réunion d’information organisée en juillet 1985 au profit de Jacques Santer et de son ministre de la Force publique, Marc Fischbach,

« la structure, le fonctionnement et les activités du service leur ont été exposés au moyen de transparents overhead. Dans ce contexte, le concept Stay behind a été expliqué et l’exposé était suivi de la visite des bureaux du Stay behind avec présentation de l’équipement des agents du Stay behind. Par la suite, avec l’accord de principe de M. le Premier ministre, un certain nombre de personnalités du gouvernement, du Conseil d’État et de la Chambre des députés ainsi que certains hauts fonctionnaires et magistrats ont répondu à l’invitation du directeur du SRE et ils ont pu suivre le même programme de présentation » [34][34]Ibid..

 

22Une liste manuscrite retrouvée dans un dossier aux archives du SRE, probablement constitué lors de l’enquête de 1990, indique qu’entre juillet 1985 et juin 1987, des politiques de tout le spectre luxembourgeois non communiste (chrétiens-sociaux, ouvriers socialistes, démocratiques) participèrent à ces briefings. Il y avait naturellement des ministres en fonction, Jacques Santer, Marc Fischbach, Jacques F. Poos [35][35]Vice-président du gouvernement, ministre des Affaires…, Robert Goebbels [36][36]Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, au Commerce…, Jean Spautz [37][37]Ministre de l’Intérieur, ministre de la Famille, du Logement…, Émile Krieps [38][38]Secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur (1972-1974),…. Il y avait des députés Willy Bourg, François Colling, Edouard Juncker, Henri Grethen [39][39]Député (1984-1999) et secrétaire du Parti démocratique…, et des hauts fonctionnaires, comme les diplomates Jean-Jacques Kasel [40][40]Chef de cabinet de Gaston Thorn, ministre des Affaires… et Jean Dondelinger [41][41]Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères…. Il sembla même qu’un certain consensus existât. Sous le mandat du socialiste Jacques Poos aux Affaires étrangères, certaines dépenses affectées directement aux besoins du réseau furent imputées sur le budget du ministère.

23Ainsi, la plus importante dépense jamais réalisée par le Stay behind était liée à l’acquisition de radios cryptées de type Harpoon, produites par la société allemande AEG Telefunken ; ce système permettait d’envoyer des messages cryptés à 6 000 km, permettant aux réseaux d’entretenir des relations entre eux, mais également de joindre les différents centres de commandement, le MI6 et le gouvernement en exil en Grande-Bretagne comme la CIA aux États-Unis [42][42]Jusque-là, le Stay behind luxembourgeois était doté, à l’instar…. En 1986, le directeur du Service de renseignements précisait à Jacques Santer que :

« Depuis sa création, le SRE s’occupe de la mise en place, de l’entraînement et de l’équipement de structures clandestines Stay behind dont la mission est de supporter les autorités nationales en exil ainsi que le Commandement militaire allié en cas d’occupation par l’ennemi de notre territoire national. […] L’ACC a décidé début 1980 de faire développer à charge des membres un poste radio Harpoon façonné exclusivement à ses besoins spécifiques. Vu le nombre très restreint d’équipements à fabriquer ainsi que les conditions très sévères imposées quant à la sécurité des émissions, le CIA était conscient qu’une lourde charge financière s’en suivrait pour ses membres. […] Tout en restructurant nos réseaux de manière à ne plus avoir que le strict minimum des postes radio à acquérir, la dépense pour l’acquisition du nouveau système s’élèverait toujours à […] [43][43]Un système coûtait 82 298,70 DM en 1987 et le paiement… Fr. lux à échelonner sur quatre ans. »

 

24Le ministre d’État, président du gouvernement approuva le principe de la demande. Mais il enjoignit « M. le chef du SR de se mettre en rapport avec M. le directeur de l’Inspection générale des finances pour discuter des problèmes budgétaires » [44][44]Chambre des députés, op. cit., p. 12.. Le « remplacement de l’équipement radio spécial utilisé en cas d’occupation du territoire » fut inscrit à l’exercice 1987 du budget du service de renseignements, mais également à celui des Affaires étrangères. L’Inspection générale des finances fut également associée à la prise de décision, l’exécution budgétaire étant soumise au contrôle par la Chambre des comptes.

LE DÉMANTÈLEMENT DU STAY BEHIND LUXEMBOURGEOIS

25Le 14 novembre 1990, tirant les conséquences de la nouvelle donne géopolitique, mais également de la tempête médiatique européenne qui s’annonçait [45][45]Il s’en expliqua le même jour devant la Chambre des députés…, Jacques Santer donna à Charles Hoffmann « l’instruction de ne plus faire poursuivre par le Service de renseignements la mission dite Stay behind ni aucun des aspects qui en relevaient. Vous voudrez dès lors prendre les mesures nécessaires pour dissoudre ce réseau ». Le ministre d’État devançait de dix jours la décision de l’allié belge et de quatorze celle de l’italien d’en finir avec la guerre froide.

26Le directeur du Service de renseignements informa l’ACC/CPC de la fin de la collaboration luxembourgeoise, en avisa les services étrangers. Puis il signifia aux agents nationaux que leur mission était achevée. Ils devaient rendre leur équipement opérationnel. Leur relation avec le service fut ensuite interrompue. Conformément aux instructions et aux règlements en vigueur, les documents relatifs au Stay behind furent soit restitués à leurs autorités émettrices, soit détruits. La cache d’armes fut démantelée, les armes qu’elle contenait, soit détruites, soit prises en charge par le Musée militaire de Diekirch. Les radios Harpoon ainsi que le matériel de chiffrage furent mis à la disposition d’un pays allié qui avait décidé de maintenir en place ses réseaux clandestins.

27Le 10 janvier 1991, Jacques Santer adressa une dernière lettre aux agents du Stay behind luxembourgeois :

28« À tous les membres du réseau Stay behind

  « Madame, Monsieur,
« Au moment où, sur mes instructions, le Service de renseignements de l’État vient de procéder à la dissolution du réseau Stay behind – dont vous faisiez partie – il me tient à cœur de vous remercier de l’engagement dont vous avez fait preuve. Vos sentiments patriotiques vous ont amené à accepter, pendant des années, une mission ingrate à laquelle vous avez consacré une partie de votre temps libre sans avoir eu droit, et sans avoir prétendu, à la moindre indemnisation. Le service que vous avez rendu au pays est d’autant plus grand que, fermement ancré comme vous l’êtes dans le corps social, vous avez espéré au maintien de la paix, tout comme nos compatriotes, tout en préparant une éventualité cruelle que vous abhorriez tout autant que les autres Luxembourgeois. Vous avez accepté de tirer dès à présent les leçons des événements de 1940-1945 que la Résistance d’alors a dû apprendre à ses dépens et pour lesquelles elle a dû payer un tribut effroyable.
« Quoi qu’en disent certains, mal informés ou mal intentionnés, je vous assure que vous avez assumé une mission importante et que vous avez contribué à maintenir la crédibilité de notre patrie à l’égard de ses alliés. La dissolution du réseau Stay behind intervient pour des raisons qui sont étrangères à l’organisation et au fonctionnement du réseau qui, je le constate avec satisfaction, n’est jamais sorti du cadre légal.
« Ce sont, comme vous le savez, les changements importants qui se sont manifestés au niveau international, et qui sont pleinement apparus au récent Sommet CSCE à Paris, qui ont amené le gouvernement à reconsidérer les missions confiées au Service de renseignements, à l’instar d’ailleurs de ce qui s’est passé parallèlement dans d’autres pays de l’Alliance.
« Je m’excuse de m’adresser à vous sous cette forme anonyme mais je suis persuadé que vous comprendrez que je ne veuille pas, dans un document officiel, faire apparaître votre identité, bien que celle-ci, comme d’ailleurs celle de tous les agents du réseau, me soit connue depuis peu, ce qui m’a d’ailleurs permis, à l’égard du Parlement, de me porter fort de votre honorabilité.
« Avec ce qui sera sans doute le dernier contact du gouvernement et de ses services avec vous-même en tant qu’agent du réseau Stay behind, et avec mes remerciements personnels, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée.
« Le Premier ministre, ministre d’État,
Jacques Santer. » [46][46]Ibid., p. 13.

 

29L’histoire du Stay behind luxembourgeois permet de remettre en perspective les révélations autour de « Gladio ». Comme l’avait rappelé Claude Silberzahn, ancien directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) dès 1995, le dispositif était connu sous la dénomination Stay behind partout en Europe occidentale et n’était « qu’une structure “dormante” et non armée, destinée à maintenir en place un réseau logistique – essentiellement de communication et d’exfiltration – en cas d’occupation du territoire par des forces ennemies » [47][47]Au cœur du secret. 1 500 jours aux commandes de la DGSE, Paris,….

30Et rien d’autre. Les détournements d’objectif en Italie, et certainement en Belgique et en Turquie, ne constituent pas une règle pour ces réseaux de la guerre froide, mais bien autant d’exceptions. L’erreur faite par certains, renouvelée une nouvelle fois en janvier 2008 dans la presse luxembourgeoise à propos des « Bommeléerten » [48][48]Chambre des députés, op. cit., p. 3 ; Michel Thiel, « Stay…, a été de croire et de prétendre le contraire.

31Pour bien comprendre la réalité des structures Stay behind, il fallait prendre leur histoire au commencement, et non succomber aux facilités médiatiques. Il ne fallait pas omettre de prendre en compte le contexte idéologique des années 1940-1950 et de ses poussées de peur [49][49]Cf. l’analyse du major D. H. Berger, USMC, à propos des…. Trois chronologies de départ apparaissent ainsi. Il convient de distinguer :

32— les pays « précurseurs » (1944-1949), réellement menacés par l’expansion communiste, directement comme la Grèce, l’Allemagne et l’Autriche, ou indirectement comme la France, l’Italie, la Norvège, la Belgique et les Pays-Bas ;

33— des pays qui rejoignirent le réseau entre la répression du soulèvement de Berlin-Est et celui de Budapest (1953-1956), comme la Suède, la Finlande, la Turquie, le Luxembourg, le Danemark ;

34— et celui des atypiques qu’étaient l’Espagne, le Portugal et la Suisse.

35Les raisons de rejoindre les structures Stay behind furent imposées par la situation géographique ou le résultat du durcissement des relations internationales, notamment à partir du déclenchement de la guerre de Corée. D’autres raisons plus locales étaient également à prendre en compte. Ainsi, au Luxembourg, la recherche d’un format adéquat de force armée entamée au lendemain du conflit mondial n’aboutit finalement qu’avec le vote de la loi d’organisation militaire du 17 juin 1952 [50][50]Cf. Jacques Leider, L’armée luxembourgeoise d’après guerre.…. Ce n’est qu’ensuite que s’élabora la doctrine d’emploi dans le cadre de la guerre froide, dont l’issue ne pouvait être différente, compte tenu de l’environnement opérationnel, des orientations prises par la participation du grand-duché au Comité clandestin de l’Union occidentale.

36Il serait tout aussi erroné d’y voir une volonté structurée de l’OTAN. Ce serait d’abord prêter beaucoup trop à cette alliance qui n’est qu’organisation politico-militaire. Ce serait ensuite méconnaître le fonctionnement des institutions intergouvermentales internationales. Dans le premier cas, il serait illusoire que l’Alliance atlantique ait pu mettre sur pied un service intégré de renseignement et d’action, alors qu’il s’agit là d’un domaine particulièrement sensible de souveraineté nationale ; il n’est qu’à voir les difficultés qui s’opposent aujourd’hui à une « communauté européenne du renseignement », malgré des conditions favorables liées à la lutte antiterroriste. Dans le second cas, il ne faut pas sous-estimer la fonction de paravent qu’offrent ces organisations, permettant de traiter en toute discrétion de questions dont on ne s’attend pas à débattre dans ces lieux. N’oublions pas que l’Union de l’Europe occidentale a abrité les négociations d’entrée de la Grande-Bretagne dans la Communauté économique européenne, contribuant à lever les objections françaises…

37Enfin, il ne faut pas négliger la part de schizophrénie des services de renseignement, particulièrement pendant la guerre froide. Les débordements italiens trouvaient leur origine dans un État défaillant et d’un interventionnisme américain forcené. En même temps que l’OPC mettait en place un projet de propagande électorale, une autre branche de l’OPC montait le Stay behind… Que les deux projets aient fini par utiliser les services des mêmes Italiens montrait plutôt un défaut de coordination au sein de la CIA, ce que l’observation d’autres opérations confirmait, qu’une volonté de jouer quelque stratégie de tension [51][51]Cf. Arthur E. Rowse, « Gladio : The Secret US War to Subvert…. Le cas luxembourgeois laisse éclater autre chose, l’erreur de voir la main de l’OPC derrière l’organisation de ces réseaux, alors que leur paternité en reviendrait effectivement au MI-6…


EN DEUXIÈME COMPLÉMENTAIRE

Attentat de Bologne : les documents secrets sur Gladio et la Loge maçonnique P2 rendus accessibles par le gouvernement italien

 

 

Il est 10h25, le 2 août 1980 lorsqu’une bombe de très forte puissance détruit le hall de la gare de Bologne. 85 hommes, femmes et enfants périrent dans ce qui demeure aujourd’hui l’attentat le plus sanglant jamais commis en Italie. Deux cents autres victimes ont été blessées. Depuis cette date, les familles de victimes n’ont cessé de réclamer la vérité complète sur les circonstances dans lesquelles les poseurs de bombe, identifiés et jugés définitivement en 1995, ont commis cet attentat attribué aux néofascistes mais dans lesquelles des membres des services officiels de l’Etat ont été impliqués et condamnés.

Le 2 août est considéré en Italie comme la journée de la mémoire de tous les massacres terroristes. La reconstruction de la gare a préservé le trou causé par l’explosion dans la salle d’attente et même l’horloge, qui indique encore 10h25.

Horloge gare de Bologne l’heure de l’explosion

 

 

 

 

Les documents rendus accessibles par les autorités italiennes

À l’occasion de la 41e commémoration du jour anniversaire de l’attentat, Mario Draghi, président du Conseil des ministres, a signé une directive permettant d’accéder à l’ensemble de la documentation concernant l’organisation « Gladio » et la loge maçonnique P2.

Cette décision vient compléter d’autres initiatives prises dans les années 2000 pour tenter d’éclairer les circonstances et les responsabilités dans la commission de plusieurs attentats commis dans les années 70-80 pour influencer la vie politique italienne.

Toutes les ombres n’ont pas été dissipées

Pour ce 41e anniversaire de l’attentat de Bologne, Sergio Mattarella, le président de la République a adressé aux proches des victimes un message dans lequel il indique : « Toutes les ombres n’ont pas été dissipées et la recherche d’une vérité complète fait toujours l’objet d’un engagement fort”.

Jour du souvenir du massacre de la gare centrale de Bologne en 1980.

Des procès successifs pour une vérité à tiroirs, le dernier vient de s’ouvrir

Sur le terrain judiciaire, l’attentat de Bologne a mené à plusieurs procès avec de premières condamnations en 1988 et la révélation d’éléments de vérité mais partiels. Si l’enquête initiale a duré presque quinze ans, la pression des familles n’a jamais cessé pour exiger une vérité complète sur les circonstances de l’attentat mais aussi et surtout sur les responsabilités des commanditaires. Ce qui a conduit à mener de nouveaux devoirs d’enquête.

Exiger une vérité complète

Plusieurs tentatives d’égarer les enquêteurs sur de fausses pistes ont été entreprises ce qui a permis de consolider l’hypothèse de la conspiration. D’autant que des membres élevés de la hiérarchie des services secrets militaires ont été impliqués dans la mise en place de ces fausses pistes. Notamment le placement d’une bombe similaire à celle de Bologne dans le train Tarente-Milan en janvier 1981 de manière à reporter les suspicions vers d’autres auteurs.

Un nouveau procès pour cerner le rôle des échelons supérieurs

Aujourd’hui en 2021, un ultime procès à Bologne livre de nouveaux éléments qui pourraient mettre un terme à un long combat entamé par les familles soutenues par une grande partie de la classe politique italienne qui souhaite sortir de cette sombre période des années noires.

L’un des procès les plus importants jamais organisés dans notre pays

Pour Giuliano Turone, qui a découvert les listes de membres de la Loge P2 et qui s’exprime dans le quotidien La Republica ce procès à Bologne centré sur le rôle de Licio Gelli pourrait être déterminant : « Je pense que c’est l’un des procès les plus importants jamais organisés dans notre pays. Celui qui, plus que tout autre, va au fond du rôle joué par les échelons supérieurs dans la stratégie de la tension ».

Pour Marta Cartabia, la ministre de la Justice présente lors de la cérémonie d’anniversaire de l’attentat : « Il n’y a pas de justice sans une enquête complète sur les faits et les responsabilités » a-t-elle indiqué avant d’annoncer le renforcement du pôle des magistrats à Bologne.

Les audiences du procès sont suspendues durant l’été et reprendront en septembre. Le rythme devrait se poursuivre ensuite de manière soutenue afin de clore le procès au début de l’année 2022.

Une volonté de subvertir les équilibres politiques constitutionnels

De premières condamnations définitives sont tombées en 1995. On peut déjà y lire dans les attendus de l’arrêt prononcé : « l’existence d’une vaste association subversive composée, d’une part, par des éléments provenant des mouvements néofascistes dissous […] et d’autre part, par Licio Gelli, le chef de la loge « Propaganda Due », Francesco Pazienza, le collaborateur du directeur général du service de renseignement militaire SISMI, et deux autres officiers du service, le général Pietro Musumeci et le colonel Giuseppe Belmonte ».

Volonté de consolider les forces hostiles à la démocratie

Dans le jugement sur les mobiles on peut lire, une volonté : « d’un côté de vouloir subvertir les équilibres politiques constitutionnels, pour consolider les forces hostiles à la démocratie, et de l’autre […] de favoriser les auteurs d’entreprises terroristes qui pouvaient s’inscrire dans leurs plans « .

Le circuit de l’argent, la Suisse et le Vatican

Selon l’hebdomadaire italien Expresso en décembre 2020, le financement de l’attentat a été effectué via des comptes suisses par le versement d’un montant de cinq millions de dollars américains volé à la Banco Ambrosiano mise en faillite par le banquier Roberto Calvi.

La piste de l’assassinat de Roberto Calvi

Ce qui a permis de relancer la piste de l’assassinat de Calvi, retrouvé pendu à Londres à la suite d’un prétendu suicide. L’homme s’apprêtait-il face à la déconfiture de sa banque à dénoncer les agissements du groupe de Gelli et sa responsabilité dans l’attentat de Bologne ? Ou de menacer de le faire si l’on ne remettait pas sa banque à flot ? Ces questions sont au cœur d’un nouveau procès en cours à Bologne et dans lequel les derniers protagonistes du dossier encore en vie sont invités à venir s’expliquer sur ces nouveaux éléments.

A mon avis, nous nous rapprochons de la vérité complète

Paolo Bolognesi, président de l’association des parents des victimes du massacre de Bologne, en est convaincu. Mais, ajoute-t-il, « le problème sera d’aller vraiment au fond des choses« .

De Mussolini à l’intégration aux structures occidentales de l’après-guerre

Les éléments récents apparus confirmeraient l’implication de hauts responsables des services de sécurité italiens ainsi qu’un proche du Vatican, Licio Gelli, décédé en 2015 et qui fut le grand ordonnateur d’un groupe secret dénommé Loge P2 pour « Propaganda Due ».


À lire aussi: Réseau « Gladio », le « patron » des espions s’exprime pour la 1ère fois depuis 1991


Ce groupe dissimulé sous les traits d’une loge maçonnique régulière visait à orienter la politique italienne dans une direction conforme aux intérêts de leurs mandants, manipulant allègrement dans la transversalité les différentes institutions de l’Etat ainsi que les extrémistes de tous poils, de gauche et de droite.

Le passé du Grand maître Lucio Gelli mène à l’Italie de Mussolini dans laquelle il a joué un rôle actif puis après la seconde guerre mondiale, aux structures de la Défense occidentale dans lesquelles Gelli a su opportunément se recycler pour poursuivre ses activités sous la bannière de l’anticommunisme. Comme l’ont fait aussi en Allemagne, dès 1945, d’anciens agents du renseignement nazi sous la direction de Reinhard Gehlen.

Un réseau « Gladio » à géométrie variable selon les pays et les époques

Des ramifications internationales reliant différents pays européens aux Etats-Unis sont à l’origine du réseau « Gladio ». Les autorités politiques de l’après-guerre ont avalisé l’existence de ce réseau destiné à protéger les démocraties « libérales » du danger communiste.

En fonction des rapports de force politiques internes au sein des pays concernés, dont la Belgique, ce « réseau » avait des missions plus ou moins offensives ou défensives. De l’ingérence à la contre subversion, ce réseau de « gladiateurs » dont la dénomination variait selon les particularités locales regroupait des civils et des militaires tous assurés de voir leur identité rester secrète.

Dans l’Italie des années 80, la perspective de voir le parti communiste arrivé au pouvoir en coalition avec la Démocratie chrétienne a semé l’effroi dans les milieux atlantistes, l’Italie occupant sur le plan militaire une position stratégique avec une base américaine importante. L’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro, leader de la gauche de la démocratie chrétienne par les « brigades rouges » viendra mettre un terme aux perspectives de rapprochements des deux partis.

Aldo Moro, prisonnier des Brigades rouges en Italie en février 1979.


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Notes

 

  • [1]
    Le ballet des barbouzes. Au cœur de l’espionnage et des services secrets au Luxembourg, Luxembourg, Les éditions de « L’investigateur », 2005.
  • [2]
    Chambre des députés, rapport de la Commission de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État, Les activités du réseau Stay behind luxembourgeois (Luxembourg, 2008), hhhhttp:// wwww. gouvernement. lu/ salle_presse/ actualite/ 2008/ 07-juillet/ 10-chd_commission/ STBH.pdf.
  • [3]
    Jan de Willems, Gladio, Bruxelles, EPO, 1991 ; Hugo Gijsels, Network Gladio, Louvain, Utgeverij Kritak, 1991 ; Leo Müller, Gladio. Das Erbe des Kalten Krieges. Der NATO Geheimbund und sein deutscher Vorläufer, Hambourg, Rowohlt, 1991 ; Jean-François Brozzu-Gentille, L’Affaire Gladio. Les réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en Europe, Paris, Albin Michel, 1994 ; Ronald Bye, Finn Sjue, Norges Hemmelige Haer. Historien om Stay Behind, Tiden Norsk Verlag, Oslo, 1995 ; William Blum, Killing Hope. Us Military and CIA Interventions since World War II, Maine, Common Courage Press, 1995 ; Emanuele Bettini, Gladio. La republica parallela, Milan, Ediesse, 1996 ; Jens Mecklenburg, Gladio. Die geheime terrororganisation der Nato, Berlin, Elefanten Press, 1997 ; Fulvio Martini, Nome in codice : Ulisse, Milan, Rizzoli, 1999 ; Daniele Ganser, NATO’s Secret Armies. Operation Gladio and Terrorism in Western Europe, Londres, Franck Cass, 2005 (éd. franç. Les Armées secrètes de l’OTAN. Réseaux Stay Behind, Gladio et Terrorisme en Europe de l’Ouest, Parcis, Demi-Lune, 2007).
  • [4]
    Événements survenus au DMF [Département militaire fédéral] : rapport de la Commission d’enquête parlementaire (CEP DMF) du 17 novembre 1990, au nom de la Commission Carlo Schmid, Werner Carobbio, no 90.022 (s.l.n.d. [Berne], [OCFIM], [1990]).
  • [5]
    Senato della Repubblica, Relazione sulla vicenda « Gladio », presentata dal Presidente del Consiglio dei ministri. Communicata alla Presidenza il 26 febbraio 1991 et Senato della Repubblica, Commissione parlamentare d’inchiesta sul terrorismo in Italia e sulle cause della mancata individuazione dei responsabiliy delle stragi : Il terrorismo, le stragi ed il contesto storico politico, redatta dal presidente della Commissione, Senatore Giovanni Pellegrino (Rome, 1995).
  • [6]
    Sénat de Belgique, Enquête parlementaire sur l’existence en Belgique d’un réseau de renseignement clandestin international, rapport no 1117-4 fait au nom de la Commission d’enquête par MM. Erdman et Hasquin, 1990-1991, hhhttp:// wwww. senate. be/ lexdocs/ S0523/ S05231297. pdf.
  • [7]
    Cf. le débat parlementaire dans Tweede Kamer, Handelingen van 21 November 1990, nos 21895-1, 26-1559 et 26-1560.
  • [8]
    Œsterreichisches Bundesministerium für Inneres. Generaldirektor für die öffentliche Sicherheit. Mag. Michael Sika, Bericht betreff US Waffenlager (Wien, 28 November 1997).
  • [9]
    Cf. les dossiers consacrés par le journal Luxemburger Wort ((((http:// wwww. wort. lu/ articles/6107682.html) et la radio RTL ((((http:// wwww. rtl. lu/ cms/ news/ dossier/ )ainsi que le rapport de la Commission luxembourgeoise de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État, Le rôle du service de renseignements dans le cadre des enquêtes relatives à l’affaire des attentats à l’explosif des années 1984 à 1986 (Luxembourg, 2008), hhhhttp:// wwww. gouvernement. lu/ salle_presse/ actualite/ 2008/ 07-juillet/10-chd_commission/bomm.pdf. Cf. aussi la notice « Bommeleeër » sur Wikipedia, établie entre novembre 2007 et juillet 2008 (((http:// lb. wikipedia. org/ wiki/ Bommelee%C3%Abr).
  • [10]
    William Colby, Honorable Men : My Life in the CIA, New York, Simon & Schuster, 1978, p. 91.
  • [11]
    Harry Rositzke, The CIA’s Secret Operations : Espionage, Counterespionage and Covert Action, Boulder, Westview Press, 1988, p. 166.
  • [12]
    François Lenoir, Un espion très ordinaire. L’histoire vue du SDECE, Paris, Albin Michel, 1998, p. 131.
  • [13]
    Entretien de l’auteur avec le général Meyer du 19 décembre 1994.
  • [14]
    Le 4 mai 1947, le traité de Dunkerque inaugurait une collaboration militaire franco-britannique dont les origines puisaient dans l’Entente cordiale.
  • [15]
    Sénat de Belgique, op. cit., p. 17-18.
  • [16]
    Emmanuel Debruyne, « Un service secret en exil. L’Administration de la sûreté de l’État à Londres, novembre 1940 – septembre 1944 », Cahiers d’histoire du temps présent / Bijdragen tot de Eigentijdse Geschiedenis, no 15, 2005, p. 345.
  • [17]
    Ainsi, le Stay behind suisse n’entretenait aucune relation avec les structures de l’OTAN, mais bien, à compter de 1967, avec le MI-6 (Rapport sur la nature des liens éventuels entre l’organisation P-26 et des organisations analogues à l’étranger, 30 octobre 1991, président de la Confédération Cotti et chancelier de la Confédération Couchepin, no ad 90 . 022 [1991-775], p. 20).
  • [18]
    Cf. Georges Heisbourg, Le gouvernement luxembourgeois en exil, 4, Luxembourg, Saint-Paul, 1991, p. 89-163, et Géry Meyers, La Résistance luxembourgeoise et le renseignement de 1940 à 1944, maîtrise, histoire, Université de Paris IV, 1999, p. 87-101.
  • [19]
    Compte rendu de la dixième réunion du Comité clandestin de l’Union occidentale du 28 avril 1952 à Londres, propos du chef de la délégation britannique, cité par la Chambre des députés, op. cit., p. 6-7.
  • [20]
    Le Stay behind luxembourgeois s’inscrivait dans les mêmes limites chronologiques que le réseau helvétique, dont les réflexions liminaires s’échelonnaient entre le 3 décembre 1956 et le 17 octobre 1957. Le service P-26 ne fut fondé qu’une décennie plus tard (Événements survenus au DMF,op. cit., p. 180-183).
  • [21]
    Sénat de Belgique, op. cit., p. 21-22 et Chambre des députés, op. cit., p. 7.
  • [22]
    Lettre du chef des services spéciaux luxembourgeois au président de l’ACC du 23 avril 1959, citée dans Chambre des députés, op. cit., p. 7.
  • [23]
    L’Allemagne, l’Italie, le Danemark et la Norvège rejoignirent la structure à la même époque.
  • [24]
    Dans les années 1950, la représentation militaire luxembourgeoise était assurée par un officier belge (cf. Gaston Stronck, Le Luxembourg et le Pacte atlantique. De la neutralité à l’alliance, Doctorat, Histoire contemporaine, Montpellier, 1991).
  • [25]
    En principe seulement par voie de détachement.
  • [26]
    Les fonds du service furent mis pour autant que de besoin à la disposition de son chef qui rendait compte de leur emploi au ministre d’État, président du gouvernement. La Chambre des comptes avait un droit de regard et un droit de contrôle sur l’exécution du budget. En outre, le ministre d’État pouvait fixer des règles financières particulières destinées à garantir le secret des opérations.
  • [27]
    En Belgique, la structure Stay behind était composée de la Section training, communication, mobilisation (STC/Mob), dépendant de la Sûreté de l’État, et du Service de documentation, de renseignement et d’action VIII (SDRA VIII), rattaché au Service général du renseignement et de la sûreté de l’armée (Sénat de Belgique, op. cit., p. 6).
  • [28]
    Note de la branche « Plans » du 21 mars 1977, citée dans Chambre des députés, op. cit., p. 9.
  • [29]
    Elle était constituée de trois caisses en zinc, chacune contenant deux pistolets mitrailleurs, quatre pistolets, quatre grenades et 600 cartouches de 9 mm (ibid., p. 2).
  • [30]
    Sénat de Belgique, op. cit., p. 227-242.
  • [31]
    Luxemburger Wort du 15 novembre 1990.
  • [32]
    De juillet 1960 à la dissolution du réseau Stay behind en janvier 1991, trois chefs de gouvernement se succédèrent : Pierre Werner (mars 1959 – juin 1974, juillet 1979 – juillet 1984), Gaston Thorn (juin 1974 – juillet 1979) et Jacques Santer (juillet 1984 – janvier 1995).
  • [33]
    Rapport du directeur du Service de renseignements, Charles Hoffmann, à Jacques Santer du 20 novembre 1990, cité dans ibid., p. 11.
  • [34]
    Ibid.
  • [35]
    Vice-président du gouvernement, ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération, ministre de l’Économie et des classes moyennes, ministre du Trésor (1984-1989).
  • [36]
    Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, au Commerce extérieur et à la Coopération, secrétaire d’État aux classes moyennes (1984-1989).
  • [37]
    Ministre de l’Intérieur, ministre de la Famille, du Logement social et de la Solidarité sociale (1980-1989).
  • [38]
    Secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur (1972-1974), ministre de la Santé, ministre de la Force publique, ministre de l’Éducation physique et des Sports (1974-1984).
  • [39]
    Député (1984-1999) et secrétaire du Parti démocratique (1980-1989).
  • [40]
    Chef de cabinet de Gaston Thorn, ministre des Affaires étrangères (1979-1981), puis président de la Commission européenne (1981), directeur des Affaires politiques et culturelles au ministère des Affaires étrangères (1986-1992).
  • [41]
    Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères (1984-1989).
  • [42]
    Jusque-là, le Stay behind luxembourgeois était doté, à l’instar de son homologue belge, du système TAR24.
  • [43]
    Un système coûtait 82 298,70 DM en 1987 et le paiement luxembourgeois fut échelonné sur quatre exercices financiers 1987-1990, comme pour la commande du SDRA VIII. Il est à noter, et ceci est peut-être un indice pour le montant payé et le nombre de systèmes achetés par le Luxembourg, que la Commission de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État de juillet 2008 ne révèle pas, qu’une note du 21 janvier 1991 de la sûreté de l’État belge affirme que la Belgique commanda 79 radios Harpoon, mais n’en paya que 78… (Sénat de Belgique, op. cit., p. 225). Il n’est pas possible d’établir une estimation plus précise, les chiffres présentés par Daniele Ganser, « The British secret service in neutral Switzerland : An unfinished debate on NATO’s cold war stay-behind armies », Intelligence and National Security, vol. 20, no 4, décembre 2005, p. 575, pour la Suisse, et Jens Mecklenbrug (dir.), Gladio. Die geheime Terrororganisation der Nato (Berlin, Elefanten Press, 1997), p. 64, pour l’Allemagne, sont trop imprécis ou reposant sur de sources non encore déclassifiées et incontrôlables, comme le rapport suisse du Schweizer Bundesrat, Schlussbericht in der Administrativuntersuchung zur Abklärung der Natur von allfälligen Beziehungen zwischen der Organisation P26 und analogen Organisationen im Ausland. Kurzfassung für die Œffentlichkeit du 19 septembre 1991 (une demande de déclassification a été refusée par le Conseil fédéral suisse le 10 juin 2005, cf.  http:// wwww. parlament. ch/ f/ cv-geschaefte ? gesch_id= 20053096).En ligne
  • [44]
    Chambre des députés, op. cit., p. 12.
  • [45]
    Il s’en expliqua le même jour devant la Chambre des députés (Luxemburger Wort du 15 novembre 1990). Le député Jean Huss déposa une résolution visant la création d’une Commission d’enquête parlementaire sur le réseau Stay behind, qui fut débattue le 17 décembre suivant devant la Commission des Institutions et de la Révision constitutionnelle. Par neuf voix contre une, les parlementaires décidèrent que les informations fournies par Jacques Santer ne justifiaient pas l’institution d’une Commission parlementaire d’enquête (Chambre des députés, op. cit., p. 2-3).
  • [46]
    Ibid., p. 13.
  • [47]
    Au cœur du secret. 1 500 jours aux commandes de la DGSE, Paris, Fayard, 1995, p. 272-273.
  • [48]
    Chambre des députés, op. cit., p. 3 ; Michel Thiel, « Stay behind : kalter Krieg oder kalter Kaffee ? », Luxemburger Wort du 23 janvier 2008, hhhhttp:// wwww. wort. lu/ articles/ 6408110. html,et Laurent Graaff, « Der staat könnte involviert sein », Revue du 15 janvier 2008, hhhttp:// wwww. revue. lu/ coverstory. php ? id= 1191&view= archive.
  • [49]
    Cf. l’analyse du major D. H. Berger, USMC, à propos des activités couvertes américaines pendant cette même période, dans The Use of Covert Paramilitary Activity as a Policy Tool : An Analysis of Operations Conducted by the United States Central Intelligence Agency, 1949-1951, 22 May 1995, p. 1, hhhttp:// wwww. fas. org/ irp/ eprint/ berger. htm.
  • [50]
    Cf. Jacques Leider, L’armée luxembourgeoise d’après guerre. Structure, fonctions, fonctionnement, Luxembourg, Saint-Paul, 1993.
  • [51]
    Cf. Arthur E. Rowse, « Gladio : The Secret US War to Subvert Italian Democracy », Covert Action, no 49, été 1994, hhhttp:// wwww. mega. nu:8080/ ampp/ gladio. html.

 

 

 

Comment la CIA peut hacker à distance à peu près tout, même les voitures :un dosdsier de Wikileaks

Selon Wikileaks, la CIA pourrait prendre à distance le contrôle d’une voiture pour provoquer un accident, et donc procéder « à des assassinats presque indétectables ». Wikileaks vient de publier une énorme quantité de leaks qui révèlent comment la CIA peut accéder à tous les objets qui nous sont familiers : smartphones, TV Connectées, voitures… pour servir ses objectifs. 

 

 

 

Si les données contenues dans les leaks publiées par Wikileaks se révèlent exactes, il y a de quoi vouloir vivre éloigné de toute technologie. On apprend ainsi que la CIA possède de nombreux exploits zero day lui permettant d’entrer dans des ordinateurs tournant sous Windows, Mac OS, diverses distributions Linux, Solaris, iOS, Android, et une kyrielle d’autres systèmes.

En outre ce qui nous a particulièrement frappé, c’est qu’à en croire ces fuites, la CIA sait également infecter le système de contrôle utilisé dans les voitures et camions récents. Wikileaks explique :

 

« La raison d’un tel contrôle n’est pas spécifiée, mais cela permettrait à la CIA de s’engager dans des assassinats presque indétectables »

Wikileaks : la CIA peut prendre le contrôle d’une voiture pour provoquer un accident

Outre les voitures, on apprend que la CIA saurait entrer dans n’importe quelle Smart TV de Samsung, en mode « fake-off » c’est à dire en faisant croire que la TV est éteinte, de manière à la transformer en dispositif d’espionnage. En outre, l’agence serait capable de contourner le chiffrement de WhatsApp, Signal, Telegram, Wiebo, Confide et Cloackman, « en collectant l’audio et les messages avant que le chiffrement ne soit appliqué ».

 

En cela la CIA, pense Wikileaks, « aurait créé sa propre NSA ». Vous pouvez lire le communiqué de Wikileaks et le contenu des fuites complet (en anglais) directement sur le site de l’organisation. Selon Wikileaks, ce serait « la plus importante publication d’espionnage de l’histoire ». Si cela est avéré, ce serait effectivement très grave.

 

Sources:Wikileaks

 

 

 

 

Ancien président tunisien : la CIA derrière le «Printemps arabe» – Le Saker Francophone

condolezza-rice_with_tunisian_president_ben_ali1Ben Ali termine en constatant que la Tunisie actuelle est un refuge pour les bandes criminelles et les services secrets étrangers. La CIA contrôle tout ce qu’elle veut. Un accord a été signé récemm…

Source : Ancien président tunisien : la CIA derrière le «Printemps arabe» – Le Saker Francophone

Anarchie politique US: Dans quelle galère s’embarque Trump

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Le bref discours d’investiture du Président Trump est une déclaration de guerre à l’establishment US entier. Contre l’ensemble de ceux qui détiennent le pouvoir.

Trump a longuement expliqué que les ennemis des USA sont ici. Ce sont : les mondialistes ; les néocons et les autres partisans de l’unilatéralisme habitués à imposer les USA au monde et à les engager dans des guerres ruineuses et sans fin ; les politiciens qui servent l’establishment dirigeant plutôt que le peuple ; et à vrai dire, l’ensemble de l’aréopage d’intérêts privés qui laissent se dégrader les USA tout en profitant de la chose pour s’enrichir.

À vrai dire, le Président Trump s’est engagé dans une guerre bien plus dangereuse pour lui que s’il l’avait déclarée contre la Russie ou la Chine.

Qualifiés d’ennemis par Trump, les groupes d’intérêts sont bien ancrés et habitués à être au pouvoir. Leurs puissants réseaux sont toujours en place. Bien que la majorité soit républicaine à la Chambre des députés et au Sénat, la plupart des membres du Congrès sont redevables devant les groupes d’intérêts dirigeants qui leur fournissent les fonds de campagne, plutôt que devant le peuple ou le Président. Le complexe militaro-sécuritaire, les compagnies délocalisées, Wall Street et les banques, ne se soumettront pas à Trump. Pas plus que les médias de la pressetituée, qui appartiennent à des groupes d’intérêt dont le pouvoir est remis en question par Trump.

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Aucun doute que son discours rassembleur [inclusiveness] sera ignoré par les fielleux de gauche, qui continueront à le traiter de raciste, tout comme les manifestants payés 50 dollars de l’heure, comme je l’ai déjà écrit.

À vrai dire, le leadership noir, par exemple, est piégé dans son rôle de victime, d’où il lui sera dur de sortir. Comment rallier des gens qui ont appris toute leur vie durant que le Blanc est raciste et qu’ils sont victimes des racistes ? Est-ce faisable ?

J’ai participé juste quelques instants à une émission de Press TV où nous étions censés fournir l’analyse du discours d’investiture de Trump. L’autre commentateur était un Noir de Washington. Le laïus intégrateur [inclusiveness] de Trump ne l’a pas impressionné, et l’animateur de l’émission ne s’intéressait qu’à montrer les manifestants embauchés pour discréditer les USA. Tant de gens ont des intérêts économiques à parler au nom des victimes, que ce genre de propos est disqualifiant.

Ainsi, en plus des mondialistes, de la CIA, des compagnies délocalisées, des industries d’armement, du gratin de l’OTAN en Europe, et des politicards étrangers habitués à se faire grassement rétribuer pour leur soutien à la politique étrangère interventionniste de Washington, Trump aura contre lui les leaders des gens discriminés, noirs, hispaniques, féministes, clandestins, homosexuels et autres transgenres. Cette longue liste inclut évidemment aussi les libéraux blancs, car ils sont convaincus que l’intérieur des USA est l’habitat des racistes blancs, des misogynes, des homophobes et des cinglés de la gâchette. Pour eux, ces 84% du pays devraient être placés en quarantaine ou claquemurés.

En d’autres termes, reste-t-il assez de bonne volonté dans la population pour permettre à un président d’unir les 16% de haineux aux 84% de forcenés ?

 

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Voyez les forces qui s’opposent à Trump :

Comme leur pouvoir et revenu en sont revalorisés, les leaders noirs et hispaniques ont besoin de passer pour des victimes. Ils tourneront un œil désabusé vers l’ouverture de Trump ; elle est bonne pour les Noirs et les Hispaniques, mais pas pour eux.

Les dirigeants et les actionnaires des multinationales s’enrichissent avec les emplois délocalisés que Trump veut ramener dans le pays. Si les emplois reviennent, leurs profits, primes de rendement et gains en capital disparaîtront. Mais ce sera le retour de la sécurité économique pour la population US.

Le budget annuel de 1000 milliards de dollars du complexe militaro-sécuritaire est lié à la « menace russe ». Comme Trump veut le remplacer par des relations équilibrées, son assassinat ne peut être écarté.

De nombreux Européens doivent prestige, pouvoir et revenus à l’OTAN que Trump remet en cause.

Les profits du secteur financier viennent presque entièrement de la mise en esclavage des gens par la dette et du pillage de leurs pensions privées et publiques. Avec son représentant, la Réserve fédérale, le secteur financier peut déborder Trump avec la crise financière. La Banque de la Réserve fédérale de New York dispose d’un bureau de spéculation complet. Elle peut plonger le marché entier dans la tourmente. Ou soutenir tout marché, car sa capacité à créer des dollars US n’a aucune limite.

Tout l’édifice politique des USA s’est coupé de la volonté, des désirs et des besoins du peuple. Maintenant Trump dit que les politiciens seront responsables devant le peuple. Cela signifierait évidemment une importante réduction de leur sécurité au pouvoir, de leur revenu et richesse.

Il existe un grand nombre de groupes, financés par on ne sait qui. Par exemple, contre l’énergique engagement de Trump à défendre tout le monde contre l’establishment dirigeant, RootsAction a réagi aujourd’hui par une requête « demandant au congrès d’ordonner au Comité judiciaire de Chambre d’ouvrir une enquête de mise en accusation » et d’envoyer de l’argent pour la destitution de Trump.

Human Rights First, un autre groupe fasciste, attaque la protection des frontières voulue par Trump, car elle condamne « l’espoir d’un refuge pour ceux qui fuient la persécution ». Réfléchissez un instant à ceci : Selon les organisations libérales progressistes de gauche et les organisations des groupes d’intérêts raciaux, les USA sont une société raciste, à l’image du président Trump. Et malgré tout, les victimes du racisme se réfugieraient aux USA, là où elles subiront une persécution raciste ? Ça n’a pas de sens. Les clandestins viennent ici pour travailler. Demandez aux entreprises du bâtiment. Demandez aux abattoirs de volaille et d’animaux. Demandez aux services de nettoyage des régions de villégiature.

La liste de ceux qui ont déclaré la guerre à Trump est suffisamment longue, bien que l’on puisse encore en rajouter.

Nous devrions nous demander pourquoi un milliardaire âgé de 70 ans, propriétaire d’entreprises florissantes, marié à une fort belle femme et père d’enfants intelligents, est prêt à sacrifier ses dernières années à l’extraordinaire stress d’un président porteur de l’angoissant programme consistant à rendre au peuple son pouvoir. Il est certain que Trump s’expose à être assassiné. La CIA ne va pas ramasser ses cliques et ses claques et aller voir ailleurs. Pourquoi quelqu’un entreprendrait-il de restaurer en grand les USA, ce qu’a dit vouloir faire Trump, alors qu’il pourrait plutôt passer ses dernières années à prendre énormément de plaisir ?

Quelle que soit la raison, nous devons lui en être reconnaissants, et s’il est sincère, nous devons l’encourager. S’il est assassiné, il nous faudra prendre les armes, réduire en cendres le QG de la CIA de Langley et tous les abattre.

S’il réussit, il méritera le titre de Trump le Grand !

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Russie, Chine, Iran, Venezuela, Équateur, Bolivie…, tous les pays sur la liste des victimes de la CIA devraient comprendre que l’ascension de Trump ne donne qu’une piètre protection. La CIA est une organisation mondiale. Ses rentables activités génèrent des revenus indépendants du budget US. Cette organisation est capable de lancer des opérations sans le consentement du président, ni même de son propre directeur.

La CIA a eu près de 70 ans pour se retrancher. Elle ne ramassera pas ses cliques et ses claques pour aller voir ailleurs.

Paul Craig Roberts
Original : www.paulcraigroberts.org/2017/01/20/trumps-declaration-war/
Traduction Petrus Lombard

Sources

Dévoilement inattendu:La CIA publie enfin des documents secrets sur les OVNI

La CIA vient de déclassifier et quelques 930.000 documents secrets datant de sa création à aujourd’hui et a rendu le tout accessible avec un moteur de recherche dédié. Parmi ces documents, on trouve des photographies de soucoupes volantes, ou plus précisément d’OVNI, et des détails sur le projet d’expériences psychiques nommés « Stargate » entre autres perles. 

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En 1995, Bill Clinton signait un document qui allait permettre d’accéder à une montagne d’archives secrètes datant de plus de 25 ans. « Normalement », car la CIA s’est immédiatement exécutée, mais, volontairement, on imagine, avec la pire des volontés du monde : ces archives n’étaient accessibles qu’entre 9h et 16h30 sur 4 ordinateurs d’une salle des archives nationales. Alimentant tout un tas de théories du complot…

Alors en 2014, une association américaine, Muckroach, a trainé l’agence de renseignement américaine en justice pour que celle-ci publie enfin ses « x-files ». L’association a eu le soutien de la NSA et d’un journaliste qui souhaitait lui aussi obtenir une copie de ces documents, Michael Best. Et cette année, victoire : l’agence les a enfin mis en ligne, et on peut librement les consulter avec un moteur de recherche dédié.

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En tout ce sont plus de 12 millions de pages qui sont disponibles. N’espérez cependant pas y trouver de vrais secrets d’Etat : les documents ont été dument relus et expurgés de contenu trop sensible. Alors on y trouve pêle-mêle des observations d’OVNI supposés avec des photos de piètre qualité, des documents au sujet d’un tunnel secret entre Berlin Est et Ouest construit par la CIA durant la guerre, et un mystérieux programme Star Gate entre autres perles.

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Ce dernier programme ne révèle pas l’existence d’une vraie porte des étoiles mais plutôt des expériences de télépathie (oui oui!). Evidemment, ce contenu est à prendre avec des pincettes, et il est important de lire les textes des documents pour vraiment comprendre ce dont il est question. On vous a mis pour le plaisir des yeux quelques photos d’OVNI d’un document faisant partie de ces fichiers.

 

Le même document donne à chaque fois des explications rationnelles à ces phénomènes, et montre aussi un étonnant véhicule estampillé US Air Force dont la forme évoque une soucoupe volante ! Pour naviguer dans les méandres de ces fichiers, suivez tout simplement le lien Via en bas de cet article.

 

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VIA

 

 

Conspiration:Le Pentagone aurait payé 540 millions de dollars pour créer de toutes pièces des vidéos d’Al-Qaïda

La propagande se serait étendue à tout le moyen orient.
La propagande se serait étendue à tout le moyen orient.

Selon les révélations du Bureau of Investigative Journalism, lors de la guerre en Irak, Washington aurait coopéré avec une agence britannique de relations publiques pour que ses employés diabolisent l’image d’Al-Qaïda.

Le lanceur d’alerte Martin Wells, rédacteur vidéo à la société de relations publiques britannique Bell Pottinger, a raconté au Bureau of Investigative Journalism que le Pentagone avait payé 540 millions de dollars à la société pour laquelle il travaillait pour une mission peu ordinaire : d’après l’employé, l’entreprise était en charge de créer des supports de communication à propos d’Al-Qaida.  

D’après les révélations de Martin Wells, la coopération entre les Etats-Unis et Bell Pottinger a commencé quelques années avant l’intervention américaine en Irak. En 2004, la société britannique a commencé à «promouvoir les élections démocratiques» en Irak.

Toutes les fameuses vidéos et cassettes mettant en sc`ne Oussama ben Laden,depuis décembre 2001,seraient fausses,car il est décédé dans un hôpital < cette époque.
Toutes les fameuses vidéos et cassettes mettant en sc`ne Oussama ben Laden,depuis décembre 2001,seraient fausses,car il est décédé dans un hôpital < cette époque.

Voir ce lien: The bureau

Jusqu’à 2011, les employés de Bell Pottinger qui avaient pris part à ce «projet» travaillaient sur trois types de contenus : des messages publicitaires anti-Al-Qaïda, des reportages télévisés ressemblant à des productions de télévision arabe puis revendues à des chaînes d’information et enfin de fausses vidéos de propagande d’Al-Qaïda. D’après ses estimations, au moins 300 employés y ont pris part.

Une fois créées, ces fausses vidéos de propagande d’Al-Qaïda étaient diffusées via des CD piégés abandonnés par les forces américaines lors de perquisitions. Ces disques étaient ainsi suivis à la trace, en particulier lorsqu’ils étaient retrouvés à l’étranger, «car cela offrait une piste».

lien important à voir en français:International

Selon Martin Wells, en Irak, les employés de Bell Pottinger travaillaient aux côtés des militaires et agents de renseignement américains sur la base de Camp Victory, située à Bagdad. Ils rendaient compte des résultats de leurs activités au Pentagone, à la CIA et au Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis.

Le Pentagone a confirmé avoir travaillé avec Bell Pottinger dans le cadre d’opérations informationnelles et psychologiques américaines en Irak, affirmant que les vidéos réalisées par la société britannique étaient toutes «véridiques». 

 

Sources:International

 

 

 

 

 

Les dossiers secrets du Pentagone

 En 1971, Daniel Ellsberg, un brillant analyste employé comme consultant par le Pentagone, fait parvenir au New York Times un dossier sur la guerre du Vietnam classé secret défense. Ce document de 7000 pages révèle les mensonges d’État sur cette guerre. Daniel Ellsberg devient alors l’homme le plus recherché en Amérique. Henry Kissinger, alors conseiller de Nixon à la Défense nationale, le baptise « l’homme le plus dangereux des États-Unis ». Richard Nixon le qualifie lui de « fils de pute ». Daniel Ellsberg sera poursuivi pour vol, conspiration et espionnage. Des agents de la CIA tenteront même de dérober son dossier médical chez son psychiatre pour le charger davantage. Pourtant, le but de l’ancien consultant était simplement d’arrêter une guerre inutile, barbare, coûteuse et injustifiée.
« L’homme qui a fait tomber Nixon – Daniel Ellsberg et les dossiers secrets du Pentagone » est construit comme un thriller qui nous tient en haleine de bout en bout. La vidéo que nous vous proposons est un montage des meilleurs moments du documentaire original.
Devenu inconditionnel militant pour la paix, Daniel Ellsberg a reçu en 2006 le prix Nobel alternatif « pour avoir placé la paix et la vérité en premier, au mépris de risques personnels considérables, et pour avoir consacré sa vie à inspirer les autres à suivre son exemple. » Tout comme l’ex-sénateur Mike Gravel – autre héros dans l’affaire des « Pentagon Papers », Daniel Ellsberg s’est prononcé en faveur d’une nouvelle enquête sur les attentats du 11 Septembre .

 

Système d’écoute illégale, diffusion de documents ultrasecrets : les États-Unis sont célèbres pour leurs nombreux mensonges. Voici quelques-uns des plus célèbres secrets du Pentagone.

 

 

Révélations sur la guerre du Vietnam   Le dossier classé secret défense que l’analyste américain Daniel Ellsberg, employé du Pentagone, fait parvenir aux médias en 1971 révèle de nombreux mensonges. Parmi ceux-ci, l’évidence que les présidents qui se sont succédé à la Maison-Blanche entre 1955 et la fin du conflit ont tous menti à la population sur les véritables raisons de cette guerre.
Révélations sur la guerre du Vietnam
Le dossier classé secret défense que l’analyste américain Daniel Ellsberg, employé du Pentagone, fait parvenir aux médias en 1971 révèle de nombreux mensonges. Parmi ceux-ci, l’évidence que les présidents qui se sont succédé à la Maison-Blanche entre 1955 et la fin du conflit ont tous menti à la population sur les véritables raisons de cette guerre.

 

La vérité sur le Vietnam en pourcentage   Un mémorandum du secrétaire adjoint à la Défense adressé au secrétaire à la Défense McNamara (extrait des Pentagone Papers), en dit long : « Nous sommes au Vietnam à 10 % pour aider les Sud-Vietnamiens, à 20 % pour contenir les Chinois et à 70 % pour sauver la face ».
La vérité sur le Vietnam en pourcentage
Un mémorandum du secrétaire adjoint à la Défense adressé au secrétaire à la Défense McNamara (extrait des Pentagone Papers), en dit long : « Nous sommes au Vietnam à 10 % pour aider les Sud-Vietnamiens, à 20 % pour contenir les Chinois et à 70 % pour sauver la face ».

 

Incidents du golfe du Tonkin   Toujours d’après les Pentagone Papers, il fut démontré que les attaques des torpilleurs vietnamiens au large des côtes du Vietnam sur les navires américains le 4 août 1964, étaient inventées de toute pièce. C’était une manœuvre du président Johnson pour convaincre le Congrès d’accorder aux États-Unis les pleins pouvoirs dans le conflit indochinois.
Incidents du golfe du Tonkin
Toujours d’après les Pentagone Papers, il fut démontré que les attaques des torpilleurs vietnamiens au large des côtes du Vietnam sur les navires américains le 4 août 1964, étaient inventées de toute pièce. C’était une manœuvre du président Johnson pour convaincre le Congrès d’accorder aux États-Unis les pleins pouvoirs dans le conflit indochinois.

 

John Kennedy viole l’accord de Genève en envoyant des troupes   Les Pentagone Papers révèlent également que John Kennedy aurait violé l’accord de Genève : en 1961, il avait envoyé des troupes de soldats au Vietnam en les faisant passer pour des conseillers militaires.
John Kennedy viole l’accord de Genève en envoyant des troupes
Les Pentagone Papers révèlent également que John Kennedy aurait violé l’accord de Genève : en 1961, il avait envoyé des troupes de soldats au Vietnam en les faisant passer pour des conseillers militaires.

 

La vérité sur la zone 51   L’extra-terrestre de Roswell n’aurait pas été caché dans la zone 51 au Nouveau-Mexique. Selon deux historiens de la CIA, cette zone aurait en fait servi, lors de la guerre froide, à des tests secrets sur l’avion-espion U-2.
La vérité sur la zone 51
L’extra-terrestre de Roswell n’aurait pas été caché dans la zone 51 au Nouveau-Mexique. Selon deux historiens de la CIA, cette zone aurait en fait servi, lors de la guerre froide, à des tests secrets sur l’avion-espion U-2.

 

La torture de détenus en Irak   Quand Wikileaks a rendu publics plus de 400 000 documents secrets sur la guerre en Irak, en 2010, il s’est avéré entre autres que l’armée américaine avait couvert de nombreux cas de torture, d’actes de viols et de meurtres commis par les policiers et les militaires irakiens.
La torture de détenus en Irak
Quand Wikileaks a rendu publics plus de 400 000 documents secrets sur la guerre en Irak, en 2010, il s’est avéré entre autres que l’armée américaine avait couvert de nombreux cas de torture, d’actes de viols et de meurtres commis par les policiers et les militaires irakiens.

 

La rage des soldats américains   Les documents publiés par Wikileaks ont également évoqué l’attitude meurtrière des soldats américains, notamment lorsqu’ils ont carrément fait « sauter des bâtiments entiers » pour tuer un seul tireur qui se trouvait sur le toit.
La rage des soldats américains
Les documents publiés par Wikileaks ont également évoqué l’attitude meurtrière des soldats américains, notamment lorsqu’ils ont carrément fait « sauter des bâtiments entiers » pour tuer un seul tireur qui se trouvait sur le toit.

 

Alliés contre les talibans   Toujours pendant la guerre en Irak et selon les documents publiés par Wikileaks, le Pakistan recevait des États-Unis plus d’un milliard de dollars par année pour combattre les talibans.
Alliés contre les talibans
Toujours pendant la guerre en Irak et selon les documents publiés par Wikileaks, le Pakistan recevait des États-Unis plus d’un milliard de dollars par année pour combattre les talibans.

 

Les détenus fantômes de Guantanamo   En 2011, WikiLeaks fournissait aux médias des dossiers relatifs à plus de 700 personnes détenues de manière anonyme entre les murs de la prison de Guantanamo depuis 2002. Des centaines d’entre elles avaient été emprisonnées sur la base de renseignements peu fiables ou d’aveux extorqués sous la torture.
Les détenus fantômes de Guantanamo
En 2011, WikiLeaks fournissait aux médias des dossiers relatifs à plus de 700 personnes détenues de manière anonyme entre les murs de la prison de Guantanamo depuis 2002. Des centaines d’entre elles avaient été emprisonnées sur la base de renseignements peu fiables ou d’aveux extorqués sous la torture.

 

Prisonniers à haut risque libérés   Selon les mêmes dossiers fournis aux médias par WikiLeaks, alors que des innocents étaient emprisonnés sur la base d’informations douteuses à la suite des attentats du 11 septembre 2001, des dizaines de prisonniers à haut risque étaient libérés.
Prisonniers à haut risque libérés
Selon les mêmes dossiers fournis aux médias par WikiLeaks, alors que des innocents étaient emprisonnés sur la base d’informations douteuses à la suite des attentats du 11 septembre 2001, des dizaines de prisonniers à haut risque étaient libérés.

 

 

Ordre de capturer les leaders talibans   WikiLeaks révèle également que, sous l’administration Bush, plusieurs unités spéciales étaient chargées de capturer des dizaines de leaders talibans, morts ou vifs, sans aucune forme de procès. L’arrivée d’Obama au pouvoir a mis fin à ces missions.
Ordre de capturer les leaders talibans
WikiLeaks révèle également que, sous l’administration Bush, plusieurs unités spéciales étaient chargées de capturer des dizaines de leaders talibans, morts ou vifs, sans aucune forme de procès. L’arrivée d’Obama au pouvoir a mis fin à ces missions.

 

Les programmes secrets du Pentagone   Le drone RQ-180, les avions U2 (que les Américains ont pris pour des OVNIS en 1951) ou encore le démonstrateur Tacit Blue Whale sont tous des avions qui ont effectué des centaines de vols avant que le gouvernement américain ne révèle leur existence. Ce qui donna, comme pour l’affaire Roswell, matière à de nombreuses interprétations sur l’existence d’extra-terrestres.
Les programmes secrets du Pentagone
Le drone RQ-180, les avions U2 (que les Américains ont pris pour des OVNIS en 1951) ou encore le démonstrateur Tacit Blue Whale sont tous des avions qui ont effectué des centaines de vols avant que le gouvernement américain ne révèle leur existence. Ce qui donna, comme pour l’affaire Roswell, matière à de nombreuses interprétations sur l’existence d’extra-terrestres.

 

Infiltration des serveurs de Google et de Yahoo   En 2013, un simple post-it sème la controverse, car il révèle comment l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) infiltrait secrètement les serveurs de Google et de Yahoo pour récolter les données sur des centaines de millions d’utilisateurs.
Infiltration des serveurs de Google et de Yahoo
En 2013, un simple post-it sème la controverse, car il révèle comment l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) infiltrait secrètement les serveurs de Google et de Yahoo pour récolter les données sur des centaines de millions d’utilisateurs.

 

 

Le scandale du Watergate   Richard Nixon, président des États-Unis de 1969 à 1974, avait fait une tentative pour installer des micros dans les locaux du Parti démocrate, installé dans les bâtiments du complexe Watergate. Un système d’écoute (instauré par Nixon) qui permettait d’enregistrer toutes les conversations de la Maison-Blanche révélera son implication dans l’affaire et le forcera à démissionner de son poste.
Le scandale du Watergate
Richard Nixon, président des États-Unis de 1969 à 1974, avait fait une tentative pour installer des micros dans les locaux du Parti démocrate, installé dans les bâtiments du complexe Watergate. Un système d’écoute (instauré par Nixon) qui permettait d’enregistrer toutes les conversations de la Maison-Blanche révélera son implication dans l’affaire et le forcera à démissionner de son poste.

 

L’invocation du «secret d’État» pour clore le litige entre Boeing et le Pentagone   Il est parfois commode d’invoquer le secret d’État pour éviter de divulguer de l’information. Comme dans cette affaire qui remonte à 1991, où la Défense américaine a mis fin à un contrat pour la construction d’un bombardier. Vingt ans plus tard, la Cour suprême a dû refuser de trancher.
L’invocation du «secret d’État» pour clore le litige entre Boeing et le Pentagone
Il est parfois commode d’invoquer le secret d’État pour éviter de divulguer de l’information. Comme dans cette affaire qui remonte à 1991, où la Défense américaine a mis fin à un contrat pour la construction d’un bombardier. Vingt ans plus tard, la Cour suprême a dû refuser de trancher.

 

 

Scandale des collectes de données   Employé de la Central Intelligence Agency (CIA), Edward Snowden a révélé en 2013 de l’information détaillée sur les programmes de surveillance de masse. Ces informations, classées secrètes par la NSA, concernaient la collecte massive de données aux États-Unis au moyen de systèmes d’écoute sur Internet, de programmes de surveillance ou de la captation de données des appels téléphoniques.
Scandale des collectes de données
Employé de la Central Intelligence Agency (CIA), Edward Snowden a révélé en 2013 de l’information détaillée sur les programmes de surveillance de masse. Ces informations, classées secrètes par la NSA, concernaient la collecte massive de données aux États-Unis au moyen de systèmes d’écoute sur Internet, de programmes de surveillance ou de la captation de données des appels téléphoniques.

 

 

Technique de torture : le waterboarding   John Kiriakou a été condamné en janvier 2013 à 30 mois de prison pour avoir divulgué de l’information confidentielle aux journalistes concernant le waterboarding, une technique de torture barbare utilisée par les agents de la CIA.
Technique de torture : le waterboarding
John Kiriakou a été condamné en janvier 2013 à 30 mois de prison pour avoir divulgué de l’information confidentielle aux journalistes concernant le waterboarding, une technique de torture barbare utilisée par les agents de la CIA.

 

Les drones américains en Somalie tuent des innocents   Une source anonyme, issue des services de renseignements américains, a dénoncé les pratiques douteuses visant à classer les victimes non identifiées des frappes de drones dans la catégorie des « ennemis » afin de mieux dissimuler à la population le nombre véritable de victimes civiles et innocentes.
Les drones américains en Somalie tuent des innocents
Une source anonyme, issue des services de renseignements américains, a dénoncé les pratiques douteuses visant à classer les victimes non identifiées des frappes de drones dans la catégorie des « ennemis » afin de mieux dissimuler à la population le nombre véritable de victimes civiles et innocentes.

S’il avait su, Bradley Manning aurait probablement dissimulé son identité lorsqu’il téléchargea, en 2010, des centaines de milliers de documents relatifs à la présence américaine en Irak et en Afghanistan pour les confier au fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange. Bradley fut ensuite condamné à 35 ans de prison.
S’il avait su, Bradley Manning aurait probablement dissimulé son identité lorsqu’il téléchargea, en 2010, des centaines de milliers de documents relatifs à la présence américaine en Irak et en Afghanistan pour les confier au fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange. Bradley fut ensuite condamné à 35 ans de prison.

 

 

L’assassinat de John Kennedy, à Dallas en 1963, a fait couler beaucoup d’encre et généré de nombreuses théories du complot. L’ensemble des dossiers de cette commission devait rester secret pour une période de 75 ans (soit, jusqu’en 2039), mais la plupart ont depuis été rendus publics. Plusieurs données, restées secrètes au moment du drame, remettent en question la thèse officielle de la commission.
L’assassinat de John Kennedy, à Dallas en 1963, a fait couler beaucoup d’encre et généré de nombreuses théories du complot. L’ensemble des dossiers de cette commission devait rester secret pour une période de 75 ans (soit, jusqu’en 2039), mais la plupart ont depuis été rendus publics. Plusieurs données, restées secrètes au moment du drame, remettent en question la thèse officielle de la commission.

Nouvel Ordre Mondial:La CIA entrouvre ses dossiers OVNIs

*Je dédie cet article à Richard Glenn ,en hommage  des 40 longues années  qu’il a consacré à nous informer sur les ovni et nombre d’autres sujets variés,dont les activités paranormales et l’ésotérisme.

 

Ovni,la CIA dispose d'imposants fichiers.
Ovni,la CIA dispose d’imposants fichiers.

Sous le titre « Jetez un coup d’oeil sur nos ‘X-Files, l’agence américaine de renseignement présente quelques dossiers que « les sceptiques comme Scully et les croyants comme Mulder pourront trouver intéressants ». Suivent cinq dossiers « qu’adorerait avoir Mulder » et cinq autres destinées à l’agent Scully, censés la confirmer dans son scepticisme. Contrairement à ce qui est affirmé ici ou là dans la presse, ces dossiers ne sont nullement inédits. Ils ont été déclassifiés en 1978, sous le mandat de Jimmy Carter, président d’autant plus sensible à cette question qu’il avait lui-même observé un OVNI en 1969. Les documents « Mulder » n’en sont pas moins intéressants car ils rappellent que même au début des années 50, les observations d’OVNIs n’étaient pas réservés aux seuls Etats-Unis. Les rapports proposés par la CIA concernent l’Allemagne de l’Est, l’Espagne, l’Afrique du Nord et même le Congo belge, avec le survol d’une mine d’uranium par des objets non identifiés en août 1952 .


HORS TEXTE

Ceci est un rapport concernant un article de presse Allemand, déclassifié et publié récemment sur le site web de la CIA. A cette époque, la CIA collectait toute information à propos des OVNIS provenant de l’étranger, y compris des articles de journaux, qui étaient résumés dans des rapports tels que celui-ci.

Ce rapport porte le numéro 00-W-23602, il a été distribué le 16 Août 1952, et sa diffusion publique a été approuvée le 6 November 1978.

Bien que non-vérifiée, ce récit est plutôt intéressant.

PUBLIE Vienne DATE DE PUBLICATION 29 Mar 1952 LANGAGE Allemand CETTE INFORMATION N'A PAS ETE EVALUEE SOURCE La Presse SOUCOUPES VOLANTES AU-DESSUS DE MINES D'URANIUM AU CONGO BELGE Récemment, deux disques ardants furent observés au dessus de la mine d'uranium située au sud du Congo Belge, dans le district de Elisabethville. Les disques glissaient dans des courbes élégantes et ont changés de positions à de nombreuses reprises, c'est pourquoi ils sont apparus comme plats, ovales, ou simplement comme des lignes pour les observateurs. Soudainement, les deux disques firent du sur-place en une position fixe, puis partirent en zig-zag vers le nord-est. Un sifflement pénétrant et un bourdonnement furent audibles par les témoins. L'observation complète dura 10 à 12 minutes. Le commandant Pierre du petit terrain d'aviation d'Elizabethville parti immédiatement avec son avion de chasse. A son premier passage il s'approcha à 120 métres d'un des deux disques. D'après ses estimations, la "soucoupe" avait un diamétre de 12 a 15 métres et avait la forme d'un disque. La partie centrale interne semblait absolument stable, une protubérance sortait du centre et plusieurs petites ouvertures furent nettement observées. L'anneau extérieure était complètement voilé par un feu et devait avoir une vitesse de rotation énorme. La couleur du métal était similaire a celle de l'alumimium. Les disques se déplaçaient de manière precise, aussi bien verticalement qu'horizontalement. Des changements d'altitudes, de 800 a 1000 pieds, pouvait être fait en quelques secondes. Les disques sont souvent descendus a une hauteur de 20 métres au dessus de la cime des arbres. Pierre ne pense pas que le disque puisse être occupé, car, d'après lui, sa vitesse irrégulière et sa chaleur interdiraient a quelqu'un de se tenir dans la partie centrale. Pierre poursuivit ces disques pendant 15 minutes quand il entendit un sifflement, malgré le bruit de son avion. Les disques disparurent en direction du lac Tanganyika. Il estima leur vitesse à 1500 kilomètres/heures. Pierre est un officier digne de confiance et un aviateur zélé. Il a donné un rapport détaillé a ces supérieurs, qui, étrangement, ont été d'accord de bien des manières avec plusieurs des résultats de recherches. ARCHIVAL RECORD PLEASE RETURN TO AGENCY ARCHIVES, [CENSORED]
PUBLIE Vienne
DATE DE PUBLICATION 29 Mar 1952
LANGAGE Allemand
CETTE INFORMATION N’A PAS ETE EVALUEE
SOURCE La Presse
SOUCOUPES VOLANTES AU-DESSUS DE MINES D’URANIUM AU CONGO BELGE
Récemment, deux disques ardants furent observés au dessus de la mine d’uranium située au sud du Congo Belge, dans le district de Elisabethville. Les disques glissaient dans des courbes élégantes et ont changés de positions à de nombreuses reprises, c’est pourquoi ils sont apparus comme plats, ovales, ou simplement comme des lignes pour les observateurs. Soudainement, les deux disques firent du sur-place en une position fixe, puis partirent en zig-zag vers le nord-est. Un sifflement pénétrant et un bourdonnement furent audibles par les témoins. L’observation complète dura 10 à 12 minutes.
Le commandant Pierre du petit terrain d’aviation d’Elizabethville parti immédiatement avec son avion de chasse. A son premier passage il s’approcha à 120 métres d’un des deux disques. D’après ses estimations, la « soucoupe » avait un diamétre de 12 a 15 métres et avait la forme d’un disque. La partie centrale interne semblait absolument stable, une protubérance sortait du centre et plusieurs petites ouvertures furent nettement observées. L’anneau extérieure était complètement voilé par un feu et devait avoir une vitesse de rotation énorme. La couleur du métal était similaire a celle de l’alumimium.
Les disques se déplaçaient de manière precise, aussi bien verticalement qu’horizontalement. Des changements d’altitudes, de 800 a 1000 pieds, pouvait être fait en quelques secondes. Les disques sont souvent descendus a une hauteur de 20 métres au dessus de la cime des arbres. Pierre ne pense pas que le disque puisse être occupé, car, d’après lui, sa vitesse irrégulière et sa chaleur interdiraient a quelqu’un de se tenir dans la partie centrale. Pierre poursuivit ces disques pendant 15 minutes quand il entendit un sifflement, malgré le bruit de son avion. Les disques disparurent en direction du lac Tanganyika. Il estima leur vitesse à 1500 kilomètres/heures.
Pierre est un officier digne de confiance et un aviateur zélé. Il a donné un rapport détaillé a ces supérieurs, qui, étrangement, ont été d’accord de bien des manières avec plusieurs des résultats de recherches.
ARCHIVAL RECORD
PLEASE RETURN TO AGENCY ARCHIVES, [CENSORED]

 


 

 

 

 

J. Allen Hynek, membre de la Commission Blue Book, ancien « Scully » métamorphosé en « Mulder »

Les cinq mémorandums qui devraient ravir l’agent Scully valent eux-aussi le détour. Car, loin de fournir une explication convaincante aux innombrables observations d’OVNIs durant cette période, ils montrent l’embarras et l’inquiétude des services de renseignement américains face aux soucoupes volantes. Alors qu’un document évoque un peu légèrement l’hypothèse d’une « folie de l’été », un mémo rédigé par le directeur de la CIA le 2 octobre 1952 souligne que, quelle que soit leur nature, les OVNIs présentent « deux éléments de danger dans une situation internationale tendue »: la possibilité qu’ils soient utilisés par un Etat ennemi comme une arme psychologique, et, surtout, les risques de confusion avec une « véritable alerte », autrement-dit une attaque de l’URSS. 

Les dix documents exhumés par la CIAdatent tous de 1952 et 1953, années particulièrement riches en « incidents » comme le mémorable carrousel de Washington. 1952 est surtout l’année de création du projet Blue Book,  la commission d’enquête sur les OVNI mise en place par l’US Air Force qui cessa ses activités en 1969 sur le constat que les OVNIs n’existent pas et que les cas résiduels inexpliqués ne le sont que par manque d’informations… Mais, comme le soulignait l’astronome J. Allen Hynek, membre démissionnaire de la Commission Blue Book, ancien « Scully » métamorphosé en « Mulder » en cours de route, les conclusions du Livre Bleu sont en contradiction flagrante avec son contenu: des dizaines de cas retenus par la commission sont irréductibles à des phénomènes connus, même avec toutes les « informations complémentaires » imaginables. 

La CIA n’avait que l’embarras du choix pour sélectionner ses mémos OVNIs

Pour quelle raison la CIA ressort-elle maintenant ces vieux dossiers, outre la volonté évidente d’améliorer son image en se faisant mousser sur le come-back d’« X-Files » ? L’agence se garde bien de trancher d’un côté ou de l’autre, renvoyant sceptiques à la Scully et croyants façon Mulder dos à dos. De plus, la CIA n’avait que l’embarras du choix pour sélectionner ses mémos OVNIs. Elle aurait pu aussi présenter aussi ce mémo d’août 1952 rédigé par le directeur de la Scientific Intelligence, Marshall Chadwell, et adressé au patron de la CIA, Walter Bedell Smith où l’on peut lire:

« En ce moment, les rapports d’incidents nous ont convaincus que quelque chose se déroule qui exige notre attention immédiate. Les observations d’objets inexplicables qui volent à haute altitude et à grande vitesse dans l’espace aérien des Etats-Unis sont de telle nature qu’ils ne peuvent être attribués à aucun phénomène naturel ou type de véhicule aérien connus. » 

Enfin, la CIA n’a pas toujours été aussi partageuse avec ses dossiers OVNIs. La plupart l’ont été par des particuliers tenaces qui ont fait valoir le loi sur la liberté de l’information pour obtenir des documents que l’agence rechignait à déclassifier. 

Mais voici ce qu’ils obtiennent parfois…

Mulder comme Scully seraient sans doute un peu agacés… 


IL Y A 1 AN,DÉBUT DE LA DIVULGATION

La presse internationale a annoncé récemment,en 2015,  la déclassification des 11 107 cas d’observations d’OVNIs étudiés par le projet Blue Book entre 1952 et 1969, sous l’égide de l’US Air Force. En réalité, ces documents étaient en accès libre depuis 2007 avant d’être convertis fin janvier en fichiers PDF, plus lisibles, par un ufologue, John Greenwald. Qui a dû les retirer presque aussitôt de son site sous peine de poursuites judiciaires…

La fameuse vague ovni des années '50 aura été marquée par le survol du Capitole en juillet 1952.
La fameuse vague ovni des années ’50 aura été marquée par le survol du Capitole en juillet 1952.

Le Projet Blue Book (Livre Bleu) est la plus vaste enquête officielle jamais lancée sur les OVNIs. Mais, pour certains, elle n’est qu’une opération de couverture destinée à masquer la réalité du phénomène. L’année de la création du Projet Blue Book coïncide avec un évènement ufologique qui a fasciné l’Amérique.

En 1952, le Pentagone ne sait plus où donner de la tête: les OVNIs sont partout. Cinq ans plus tôt l’observation du pilote Kenneth Arnold près du mont Renier a fait entrer les « soucoupes volantes » dans l’actualité et dans le vocabulaire courant. Depuis, les autorités sont débordées par les témoignages quotidiens qui suscitent autant d’enthousiasme que d’inquiétude dans la population. Les Etats-Unis sont-ils menacés par ces étranges objets dont les performances dépassent celles de tous les engins connus ? Le point d’orgue est atteint le soir du 19 juillet 1952. avec l’évènement dit du « carrousel de Washington »: jusqu’à 5 heures du matin, des objets lumineux se livrent à un incroyable ballet aérien au dessus de la Maison Blanche, du Pentagone et de la base de l’US Air Force de Andrew !

Les témoins visuels se comptent par centaines, quelques photographies sont prises et il existe même un film de cette « invasion ».

Les objets sont détectés par des radars civils et militaires. Les accélérations et les vitesses enregistrées sont hallucinantes: les intrus passent de 160km/h à plus de 10000 km/h en quelques secondes. Des avions de chasse décollent pour intercepter les appareils. Sans succès. La nuit du 26 juillet, les OVNIs sont de retour, survolant toujours le coeur du pouvoir civil et militaire américain. Là, encore les observations visuelles sont confirmées par les radars. Le Pentagone est sur la sellette. Le 29 juillet, l’US Air Force organise un conférence de presse et fournit l’explication que tout le monde attendait : aucun engin n’a survolé Washington. Les échos radars ont été provoqués par de banales inversions de température, phénomène météorologique bien connu: une couche d’air chaud prise en sandwich entre deux couches d’air froid aurait créé des mirages par réfraction lumineuse et des tracés radars fantômes.

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Cinq photos de l’écran radar du National Airport où apparaissent distinctement les objets qui ont survolé Washington. DR

Cette explication parvient à convaincre les journalistes et le grand public mais plusieurs scientifiques restent sceptiques comme le physicien et météorologue James E. McDonald qui a vérifié les données météos des 19 et 26 juillet et conclu que les conditions climatiques excluaient la formation d’inversions de températures. Quant aux techniciens radars, ils ont tout bonnement le sentiment d’être pris pour des idiots: en bons professionnels, ils savent identifier les faux échos radars qui sont des tâches floues et peu distinctes. Elles sont immobiles ou se déplacent lentement mais jamais ces blips fantômes ne se livrent aux extraordinaires prouesses aériennes enregistrées par les radars : accélérations fulgurantes, virages en épingle à cheveu, brusques changements d’altitude.

Gerald Ford: « Le public américain mérite une meilleure explication que celle fournie par l’US Air Force »

Ce carrousel de Washington a fourni à la commission d’enquête sur les OVNIs nouvellement créée par le gouvernement américain l’occasion de se faire les dents sur ce cas sans précédent et de peaufiner une méthodologie qui sera, par la suite, très critiquée. Le projet Blue Book, lancé en avril 1952 par l’US Air Force, a trois objectifs formulés par l’US Air Force : « Trouver une explication pour l’ensemble des témoignages d’observations d’ovnis, déterminer si les ovnis représentent une menace pour la sécurité des Etats-Unis ; déterminer si les ovnis présentent une technologie avancée que les États-Unis pourraient exploiter. » Mais au cours de ses 17 années d’existence jusqu’à sa dissolution en 1969, le projet Blue Book s’est surtout acharné à remplir son premier objectif: trouver une explication rationnelle et scientifique à tous les cas qui lui sont soumis, quitte à prendre quelques libertés avec les données brutes et les témoignages.

Cette volonté d’expliquer à tout prix  les observations par des méprises avec Vénus, la lune ou un avion finit par lasser certains membres du conseil scientifique qui quittent le projet Blue Book avec plus ou moins de fracas. Le départ le plus mémorable est celui de l’astrophysicien J. Allen Hynek, entré dès 1948 dans le projet Sign, premier avatar moins ambitieux de la commission Blue Book. Sceptique à l’origine, il déclare en 1948 que le sujet des « soucoupes volantes » est « ridicule »,  un « phénomène de mode qui s’éteindra bientôt ». Vingt ans plus tard, son opinion a bien changé : « Il conviendrait que l’US Air Force admette que le phénomène OVNI est un problème scientifique de dimension mondiale qui peut avoir une grande portée » écrit-il en 1968 dans une lettre furieuse adressée au colonel Raymond S. Sleeper, l’un des responsables du projet, où il déplore, entre autres, le manque de moyens alloué aux enquêteurs, les investigation bâclées et le peu de considération accordée aux témoins. J. Allen Hayek lui-même s’en est longtemps voulu d’avoir « expliqué » une observation très détaillée d’atterrissage d’OVNI en 1966 dans des marécages du Michigan par des « gaz des marais », des feus follets. L’hypothèse d’Hynek était si insuffisante, comme il l’a reconnu par la suite, que le futur président Gerald Ford, à l’époque représentant du Michigan au Congrès, avait protesté : « Le public américain mérite une meilleure explication que celle fournie par l’US Air Force ».

« L’US Air Force ne donnait pas aux OVNIs une chance d’exister, même s’ils survolaient une rue en plein jour »

 

Après avoir quitté la galère Blue Book, J. Allen Hayek, sans renoncer à sa carrière d’astrophysicien, est devenu l’un des ufologues les plus respectés et compétents d’un champ d’étude hélas délaissé par les scientifiques de haut niveau. Il a notamment mis au point la célèbre classification des observations d’OVNIs étalonnée entre Rencontre rapprochée du 1er type (RR1)  et Rencontre rapprochée du 3e type (RR3), qui a donné son titre au film de Steven Spielberg dont J. Allen Hayek était le conseiller scientifique.

Quand l’US Air Force a mis fin au projet Blue Book, le major Quantanilla, directeur de la commission, a déclaré : « 676 seulement des 11 107 observations signalées depuis 1947 sont inexpliquées… Il n’existe aucune preuve que les OVNIs encore inexpliqués constituent des créations technologiques ou des principes situés au-delà de notre connaissance scientifique actuelle ».

Bien différente est la conclusion de J. Allen Hayek qui en 1985, un an avant son décès, déplorait « l’attitude complètement fermée de l’Air Force. Ils ne donnaient pas aux OVNIs une chance d’exister, même s’ils survolaient une rue en plein jour. Tout doit avoir une explication. Je commençais à m’énerver, même si, à l’origine, je ressentais la même chose qu’eux, je savais maintenant qu’ils n’étaient pas sur la bonne voie. Vous ne pouvez supposer qu’une chose n’existe pas si vous n’avez pas de preuve. Deuxièmement, la qualité des témoins a commencé à me troubler. Quelques cas ont, par exemple, été rapportés par des pilotes militaires, et je savais qu’ils avaient été bien entraînés, c’est donc là que pour la première fois, j’ai pensé que peut-être, il y avait quelque chose derrière tout cela. »

Les 11 107 cas étudiés par le projet Blue Book et les quelque 100 000 documents (photos, dessins, manuscrits, films etc) sont en réalité en accès libre depuis 2007 sur le site des archives militaires américaines, Fold3. L’ufologue et militant de la déclassification, John Greenwald a converti ces documents difficiles à consulter en fichiers PDF plus simples d’accès sur son site Black Vault. Malheureusement, pour de sombres histoires de copyright, Fold3 a sommé John Greenwald de retirer les documents sous peine de poursuites judiciaires. Dommage : l’occasion était belle de vérifier de visu si le projet Blue Book est une banale compilation de méprises et de supercheries ou, comme le disait en privé, le colonel Raymond S. Sleeper, « a great big pain in the ass », « un truc qui fait très mal au c…»

…une histoire à suivre et que nous suivrons!


Quelques photos de la Grande Vague Ovni de 1952

 

La une du journal de Washington du 29 juillet 1952.
La une du journal de Washington du 29 juillet 1952.

 

La célèbre photo de Coltons Point montrant les ovni au-dessus de Washington.
La célèbre photo de Coltons Point montrant les ovni au-dessus de Washington.

 

La circulation des ovnis sur l'écran radar surveillant la ville de washington en ce 28 juillet 1952.
La circulation des ovnis sur l’écran radar surveillant la ville de washington en ce 28 juillet 1952.

 

Photo prise de la Station des Gardes-côtes de Salem en 1952.
Photo prise de la Station des Gardes-côtes de Salem en 1952.

 

Même l'aviation militaire pris cette photo au-dessus de la Corée du Nord en 1952.
Même l’aviation militaire pris cette photo au-dessus de la Corée du Nord en 1952.

 

Le 19 juillet 1952,on prit cette photo  d'un cigare volant au-dessus de puerto Maldonaldo au Pérou.
Le 19 juillet 1952,on prit cette photo d’un cigare volant au-dessus de Puerto Maldonaldo au Pérou.

 

Au nord de l'Italie,un témoin prit cette photo qui nous montre un humanoïde...pour une première fois.
Au nord de l’Italie,un témoin prit cette photo qui nous montre un humanoïde…pour une première fois.

 

Ovni photographié à Atlantic City,au New Jersey le 28 juillet 1952.
Ovni photographié à Atlantic City,au New Jersey le 28 juillet 1952.

 

 

Le 13 décembre 1952,Georges Adamsky prit cette photo près du mont Palomar. Cette ovni correspond parfaitement au dessin d'un ovni nazi du nom de Hanebu développé sous les bons services deMaria Orsic.Il  sagit de technologie pléadienne.
Le 13 décembre 1952,Georges Adamsky prit cette photo près du mont Palomar.
Cette ovni correspond parfaitement au dessin d’un ovni nazi du nom de Hanebu développé sous les bons services deMaria Orsic.Il sagit de technologie pléadienne.

 

Comparaison entre l'ovni photographié par Adamsky et  un dessin des archives du Troisième Reich.
Comparaison entre l’ovni photographié par Adamsky et un dessin des archives du Troisième Reich.

 

Au-dessus du brésil...1952.
Au-dessus du brésil…1952.

 

Roland hugues ,pilote de l'US Air Force ,fit dessiner l'ovni qu'il prit en chasse au-dessus de Washington,en juillet 1952.
Roland Hugues ,pilote de l’US Air Force ,fit dessiner,sur son chasseur, l’ovni qu’il prit en chasse au-dessus de Washington,en juillet 1952.

 

Keffel et martins,2 chercheurs de l'époque,examinent les  négatifs des photos de l'ovni prises au-dessus de Barra da  Tijuca ,au Brésil.
Keffel et martins,2 chercheurs de l’époque,examinent les négatifs des photos de l’ovni prises au-dessus de Barra da Tijuca ,au Brésil.

 

Agrandissement de la photo  principale de l"ovni aperçu le 7 mai 1952 au-dessus de barra  da tijuca au brésil.
Agrandissement de la photo principale de l »ovni aperçu le 7 mai 1952 au-dessus de barra da tijuca au brésil.

 

 

cet appareil est issu de la technologie extraterrestre mise au point par les allemands durant la Deuxième guerre mondiale...sous le nom de Horten.
cet appareil est issu de la technologie extraterrestre mise au point par les allemands durant la Deuxième guerre mondiale…sous le nom de Horten.

 

Le 25 juillet 1952,cet ovni fut photographié au-dessus de Portsmouth,Massachusetts.
Le 25 juillet 1952,cet ovni fut photographié au-dessus de Portsmouth,Massachusetts.

 

Sources:le site de la CIA sous ce lien: Disclosure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pédophilie ,espionnage et meurtre : la CIA impliquée avec des islamistes radicaux et des néo-nazi

 

Sebastian Edathy,politicien social-démocrate allemand.

*Provient de divers textes d’origine allemande que j’ai traduit.

En Allemagne, il s’agit d’un cas impliquant les services secrets, les nazis et la Azov Sea  Films  qui utilise les services d’un réseau pédophile, des enfants surtout.

En Allemagne, en 2013, le social-démocrate  Sebastian Edathy et son groupe parlementaire  ,ont forcé la tenue d’une enquête policière sur les activités des services secrets dans le cadre d’un groupe nazi. Une cellule néo-nazie aurait assassiné  des  Turcs, en Allemagne, au cours d’une virée terroriste ,impliquant des meurtres en série  ,sur une période  de sept ans.

Sebastian Edathy est maintenant directement relié à la Azov Films ,une société faisant affaire avec la pornographie juvénile (Opération Spade au Canada).
UN GROUPE TERRORISTE ADMIRÉ PAR ANDERS BREIVIK
Les dirigeants d'un groupe de la terreur nazie, salué par Anders Breivik ", et liés aux services de sécurité allemands et la CIA.
Les dirigeants d’un groupe terroriste nazi, salué par Anders Breivik « , et liés aux services de sécurité allemands et à ceux de  la CIA.
En 2011, la police allemande a découvert, dans une caravane incendiée, les corps de Uwe Mundlos et Uwe Böhnhardt, les dirigeants  des gangs terroristes  néo-nazi.
 

Le gang avait tué un agent de police, abattu neuf immigrés, mené deux attaques à la bombe et volé 14 banques.

Des agents du gouvernement américain auraient été présents lorsque le gang a assassiné  la policière

En Novembre 2011, une enquête a débuté sur le terrorisme néo-nazi en Allemagne.

Des informations  avaient  été divulgués aux médias que les services de renseignements allemands avaient détruits  des preuves et que des  fichiers avaient été modifiés sur le gang néo-nazi.

Heinz Fromm 

Le 2 Juin 2012, Heinz Fromm a démissionné en tant que patron du renseignement allemand.

(voir ce lien important: le chef du renseignement allemand doit démissionner )

Plusieurs politiciens ont suggéré à ce moment-là que ce que les néo-nazis  travaillaient  pour le renseignement allemand (ce:l’espionnage et le contre-espionnage). Après la Seconde Guerre mondiale, la CIA et l’OTAN ont fait usage de nazis pour perpétrer des actes de terrorisme, dans le cadre de l’Opération Gladio.

 

Jusqu’à maintenant, la CIA et l’OTAN aurait utilisent les nazis et les islamistes.

Les services de renseignements  italiens  avaient averti le renseignement allemand qu’une réunion européenne des néo-nazis dans la ville belge de Waasmunster,avait eue lieu  en 2003. Selon les témoignages, les néo-nazis allemands ont travaillé avec «Septembre noir».
L'officier de police Michelle Kiesewetter  serait-elle devenue une victime sacrifiée au nom de la CIA?
L’officier de police Michelle Kiesewetter serait-elle devenue une victime sacrifiée au nom de la CIA?

En 2007, Michéle Kiesewetter, une officière de la police allemande, a été tué «par  des terroristes  néo-nazi  »à Heilbronn, en Allemagne.

Son arme de service a ensuite été récupérée, quand les deux terroristes néo-nazis allemands ,  Uwe Böhnhardt et Uwe Mundlos , se sont suicidé  »dans une caravane ,le  4 Novembre 2011.

Ensuite, les «terroristes» travaillant pour les services de sécurité Zschäpe, Bohnhardt et Mundlos J. ont  gracieusement fournis les liens et les informations  suivantes:
Le 30 Novembre 2011, il a été signalé que des agents américains ont « peut-être »  été «témoins»  de  l’assassinat de l’officier de police,  Michelle Kiesewetter  . 
Le magazine  Stern  a publié un document US Defense Intelligence Agency (DIA), qui suggère l’implication de la DIA et la protection des services de la sécurité des meurtriers. Le gouvernement pro-islamiste de Turquie et des services d’espionnage  auraient collaboré  avec la CIA. Le document secret se réfère à deux américains responsables du renseignement et deux fonctionnaires allemands, le 25 Avril 2007 à Heilbronn, impliqués avec   le germano-turc  Mevlüt K  et un suspect non identifié. 
La «surveillance» a pris fin après une fusillade.

Le «terroriste» Mevlüt K. est coupable d’avoir  travaillé  pour la CIA et  le service  du renseignement turc,dans cette affaire. Mevlut K.: CIA Lien vers la terreur islamique Terrain )

Mevlut K. qui est censé être un sioniste  juif très discret et secret .
Des agents de renseignement américains impliqués dans l’assassinat  de l’officier de police étaient-ils  sur les dents parce qu’elle avait trébuché sur une réunion impliquant Mevlut K,  des néo-nazis et des agents du  renseignement américains? 

Selon SPIEGEL ONLINE

Mevlut K est soupçonné d’avoir aidé les quatre membres de la soi-disante    » cellule du Sauerland «   pour obtenir 26 détonateurs en Allemagne pour une série planifiée… d’attaques sur des cibles prédéterminées (par qui?). Daniel Schneider,  Atilla Selek,  Fritz Gelowicz, Adem Yılmaz (dont certains sont secrètement des sionistes  juifs)
La fameuse cellule du Sauerland.
 
Le soupçon est fondé en partie sur une déclaration faite par  Atilla Selek , aux agents de l’Office fédéral de police criminelle. 
Mevlüt K. avait mis en place un réseau de militants islamistes en Allemagne et dans les Balkans, selon la police allemande.
Selon les déclarations signées de  SelekMevlüt K. était un homme de contact, à Istanbul, pour les islamistes radicaux  qui voulaient se battre en Tchétchénie. Mais Mevluk K. était aussi un informateur pour les services de renseignement turcs .Soit une espèce rare d’agent double et même triple .(Voir ce lien : Spiegel)

 
Les services de renseignements allemands ont montré peu d’intérêt à arrêter les divers «terroristes».(Voir ce lien en allemand: NSU-Mörder: Hinweis auf Aufenthaltsort vergammelte beim MAD )…Il est prouvé que les néo-nazis Beate Zschape, Uwe Mundlos et Uwe Böhnhardt …ont été  directement impliqués dans l’assassinat de la policière.  Le service militaire de contre-espionnage de l’Allemagne (MAD) …avait apparemment peu d’intérêt à  faire des arrestations,parce qu’il entrait en conflit direct avec la CIA…et  le MAD le savait… parce qu’il avait été averti d’avance! 
La chaîne allemande MDR a rapporté que  le MAD avait  été informé de la localisation des néo-nazis  Uwe Mundlos et Uwe Böhnhardt et Beate,  mais le  MAD  n’a apparemment pris aucune mesure. En Novembre 2011, la police aurait  découvert, dans une caravane incendiée, les  corps de Uwe Mundlos et Uwe Böhnhardt », les dirigeants de la bande terroriste néo-nazi qui aurait  assassiné  la policière.Plusieurs  témoins affirment avoir vu quelqu’un quitter la caravane avant qu’elle  ne devienne  la proie des flammes. Beaucoup de policiers  et de citoyens allemands pensent que le gang néo-nazi, comme Al-Qaïda et les autres groupes terroristes  islamistes radicaux , travaillent  pour la CIA et ses amis de l’OTAN,sur le territoire national allemand et partout dans le monde.

La fameuse caravane transformée en brasier.
La fameuse caravane transformée en brasier.
L’Opération Gladio, dirigée par la CIA et l’OTAN, avait utilisé de nombreux néo-nazis pour mener à bien ses actes de terrorisme,en Europe.
 

Ce qui suit provient  de   » Allemagne: Terrorisme Nazi et complicité de l’État « dans  le  magazine Searchlight 

 
« Searchlight et d’autres sources ont révélé que  l’Opération Gladio ,de la CIA en Europe avait pour but de  créer  des … relations avec les organisations d’extrême droite existantes  et voir à  la création de sa  propre cellule, comme fut construite  la colonne 88 en Grande-Bretagne . 
 
« En Italie, Gladio a fait des efforts pour faire avancer la déstabilisation de la société italienne avec une série d’attentats depuis de nombreuses années pour lancer sa« stratégie de la tension », en collaboration avec les noyaux  fascistes et de groupes d’armées révolutionnaires locaux, dirigés par Roberto Fiore,  ami et et mentor de l’ ancien chef du Parti national  Britannique,Nick Griffin … « En Belgique ,des clients dans des supermarchés ont été abattus par des hommes décrits à l’époque comme faisant partie de cellules terroristes de gauche. Ils se sont révélés être les agents ou d’anciens agents de police. « La section britannique a couru les camps d’entraînement pour les jeunes membres, potentiellement fanatiques du Mouvement britannique extrémiste et discuté de  frappes préventives contre des membres du TUC et un large éventail de personnes couvrant toutes les nuances de la gauche, y compris des députés. 2011-11-nazi-terror-03
                                                                                                   Uwe Böhnhardt et Uwe Mundlos.
 
« La plupart des gens pensaient que Gladio et ses associés terroristes  avaient disparu avec la fin de la guerre froide, mais il semble qu’au moins  une organisation lui  a succédé, ou du moins a survécu , en Allemagne. Comme le Phoénix qui renait de ses cendres.
 
« La NSU a  volé des banques pour financer ses activités et tuer  des membres des communautés ethniques minoritaires, avec  la collusion soupçonnée d’un agent des services de renseignement dont les opinions politiques extrêmes étaient connues mais apparemment ignorées (ou protégées par le système corrompu). Ces caractéristiques correspondent à la méthode  ressemblant à l’Opération Gladio ,c’est son style. Mais la  question demeure sur les raisons pour lesquelles  la NSU a tué la femme  policière, Michele Kiesewetter. Avait-elle découvert quelque chose ou était-elle destinée à ressembler à une autre victime présumée d’une  inexistante guerre des gangs turques,en Allemagne? 
La grande question de cet article est: à qui profite le plus ce crime?
Il s’agit en fait,d’une « opération False Flag » …pour couvrir le terrorisme mercenaire administré par la CIA.
Le but de ces opérations terroristes est de nous maintenir dans ce paradigme social mensonger,soit l’American Way of Life et de nous maintenir  dans une psychose sociale permanente.
 
 Est-elle liée à l’extrême droite elle-même,cette jeune policière? Il semble que son père a essayé de louer un bar dans l’état allemand  de Thüringen qui a été utilisé par les nazis pour des réunions. Un employé au  bar avait le même nom de famille, Zschäpe, qu’une membre du groupe terroriste  NSU .
 « Une autre question  reste aussi en suspens : comment la terroriste Zschäpe se remit-elle  de la peur qu’elle pourrait  être retrouvée  un jour ,dans une voiture en feu avec une balle dans la tête, comme cela s’est produit en Italie après l’attentat nazi de Bologne ,en 1980?À cette époque, le gouvernement allemand avait décrété une mesure politique pour permettre aux exilés d’extrême-droite de retourner à la maison,en Allemagne,  les  terroristes néo-nazis  avaient  considérés comme fiable cette mesure  et furent tous tué de sang-froid par des unités spéciales de la police. «  

Un attirail de professionnel du meurtre.
Un attirail de professionnel du meurtre.

Armes  trouvées à la NSU  dans une chambre de  la maison incendiée à  Zwickau.