Coup d’état militaire en Lybie:un ancien officier de Kadhafi et allié de la CIA au pouvoir

Khalifa Hafter,un agent-double professionnel.
Khalifa Hafter,un agent-double professionnel.

 

La Libye a connu un putsch militaire au matin du vendredi 14 février 2014. Le renversement du pouvoir s’est matérialisé par la suspension du gouvernement et du parlement. Il est conduit par l’armée libyenne sous l’égide de Khalifa Hafter, ancien général des forces terrestres libyennes.

Selon une déclaration faite à ce propos, Khalifa Hafter justifie cette démarche par la nécessité de protéger la population libyenne contre la violence des milices militaires. Il a ajouté que l’armée a été obligée d’intervenir pour éviter à la Libye de perdre ses ressources et de voir sa population décimée.

Il a tenu à préciser que ce mouvement n’est pas un putsch militaire dans le sens traditionnel du terme et que ce n’est pas une voie pour la mise en place d’un pouvoir militaire. Pour le prouver, les chefs de l’armée libyenne vont présenter une feuille de route dont les détails seront connus dans quelques jours après avoir été discuté avec les forces politiques du pays. Les premiers pas de cette feuille de route seront la mise en place d’une instance présidentielle qui devra charger une personne de constituer un gouvernement restreint et temporaire. Une instance de défense nationale, relevant de l’instance présidentielle, sera également créée. Cette instance se chargera de toutes les affaires concernant la défense du territoire libyen et la sûreté intérieure.

Il est également question d’activer les lois transitionnelles pour assurer le respect de la loi. Khalifa Hafter a ajouté que l’espoir était de mise et qu’il est temps de se consacrer au travail et à la construction de la nation libyenne. Pour conclure, la direction générale de l’armée demande au peuple de l’aider dans cette mission en ajoutant qu’ils pouvaient continuer à vivre normalement. Khalifa Hafter a également invité l’ensemble des forces de l’ordre libyennes à rejoindre leurs postes et à aider au sauvetage du pays. Il a conclu en disant que tous les engagements extérieurs et les accords bilatéraux de la Libye seront respectés et qu’il n’est pas question de les remettre en cause.

 

Le chef du gouvernement libyen, Ali Zeidan, a réagi à l’annonce faite par les militaires libyens. Il a déclaré qu’il était hors de question de tolérer le « vol de la révolution », selon ses dires  sur la chaîne Al Alrabiya. Il a également déclaré que les mesures nécessaires seront prises contre Khalifa Hafter en précisant que le gouvernement et le parlement poursuivaient leurs fonctions normalement. Ali Zeidan a également appelé l’armée libyenne à faire preuve de responsabilité.

 

Le général libyen, Khalifa Hafter, ancien allié de la CIA

 

Le général Haftr alors qu'il s'entrainait aux États-Unis d'amérique  avec de l'équipement fournit par la CIA.
Le général Haftr alors qu’il s’entrainait aux États-Unis d’amérique avec de l’équipement fournit par la CIA.

 

L’ex-général à la retraite, Khalifa Haftar, ancien chef d’état-major de l’armée libyenne, ayant conduit aujourd’hui, vendredi 14 février 2014, un putsch militaire, serait un ancien allié de la CIA. Alors que sa cooptation à la tête de l’armée nationale avait été assez controversée et avait suscité la colère des islamistes, Khalifa Haftar déclare aujourd’hui que sa démarche se justifie par « la nécessité de protéger la population libyenne contre la violence des milices militaires ». 

L’ancien général Haftar, fait prisonnier au milieu des années 90, a bénéficie de la clémence des autorités libyennes et a obtenu l’asile politique aux Etats-Unis. Il a ensuite été militairement entraîné par la CIA afin de préparer le renversement de l’ancien président libyen Kadhafi.
La chaîne de télévision CNN décrit l’histoire de cet homme comme « un thriller politique » et note : « Celui qui a d’abord été le confident de Mouammar Kadhafi devient par la suite son ennemi juré. Il a d’abord dirigé un groupe d’exilés libyens qui tentaient de renverser le régime libyen avant d’être exilé dans le secret aux Etats-Unis quand les choses allaient mal ». 

Alors qu’il a été fraîchement nommé chef d’état-major de l’armée libyenne, en 2011, Khalifa Haftar avait déclaré à la télévision locale que « les voisins qui voient la Libye inférieure sont des pays hostiles, y compris la Tunisie, l’Egypte, le Mali, l’Algérie et le Tchad », des pays qu’il considère comme « ennemis ». Il ajoute également qu’en tant que chef de l’armée, « il devra trouver la force en son armée pour faire face à ceux qui perçoivent la Libye comme une nation inférieure ». 

Sources: Business News.com.tn

 

 

Un criminel très respectable d’Al Qaïda …en liberté et protégé

Abdelhakim Belhadj (Alias : Abu Abdallah Assadaq
Abdelhakim Belhadj (Alias : Abu Abdallah Assadaq)


L’histoire vraie  d’un sympathique  mercenaire d’Al Qaïda

Abdelhakim Belhadj (Alias : Abu Abdallah Assadaq) aux côtés de Antoine Steven, ambassadeur de France. Belhadj a combattu les soviétiques dans les années 1980 lors de la guerre d’Afghanistan, il est par la suite l’un des fondateurs puis l’émir du Groupe islamique combattant en Libye. Il a par la suite vécu successivement au Pakistan, en Turquie et au Soudan. En Irak, il combat aux côtés de Abou Moussab Al-Zarqaoui, le responsable d’Al-Qaida à Bagdad.En 2003, il est arrêté en Malaisie par la CIA. Interrogé et torturé à Bangkok, il est livré au Mukhabarat en 2004.

D’après José Maria Aznar, ancien Premier ministre espagnol, il était suspecté d’être impliqué dans les attentats du 11 mars 2004 à Madrid. Un mandat d’arrêt du gouvernement libyen en 2002 lui prête également des liens ténus avec les leaders d’Al Qaïda et le Mollah Omar.

Il reste emprisonné jusqu’en 2009 au bagne de Bouslim date à laquelle Saïf al-Islam Kadhafi négocie une trêve et une amnistie avec le Groupe islamique combattant.

En mai 2011, il rejoint l’insurrection contre Khadafi. Il part pour le Qatar où il prend la tête de la Brigade du 17 février, formée et armée par la France et les Émirats arabes unis6. De retour sur le terrain des opérations grâce à un point aérien à la mi-août, il dirige avec sa brigade les « insurgés de l’Ouest et de la Montagne berbère » au Djebel Nefoussa2. Principale force militaire de l’opération aube de la sirène, il s’empare de la caserne Khamis et de ses importants stocks d’armes puis devient le commandant du conseil militaire de Tripoli responsable de la capitale libyenne après sa conquête par les forces de l’opposition suite à la bataille de Tripoli.

En 2012, il est candidat lors de l’élection de l’assemblée constituante libyenne.

(Sources:  des supporteurs de mon  grand réseau au Moyen-Orient)

CONFIRMED: US Claims Against Syria – There is no Evidence

The Wall Street Journal has confirmed what many suspected, that the West’s so-called “evidence” of the latest alleged “chemical attacks” in Syria, pinned on the Syrian government are fabrications spun up from the West’s own dubious intelligence agencies.

cialogoThe Wall Street Journal reveals that the US is citing claims from Israel’s Mossad intelligence agency fed to the Central Intelligence Agency (CIA), a repeat of the fabrications that led up to the Iraq War, the Libyan War, and have been used now for 3 years to justify continued support of extremists operating within and along Syria’s borders.

Wall Street Journal’s article, “U.S., Allies Prepare to Act as Syria Intelligence Mounts,” states:

One crucial piece of the emerging case came from Israeli spy services, which provided the Central Intelligence Agency with intelligence from inside an elite special Syrian unit that oversees Mr. Assad’s chemical weapons, Arab diplomats said. The intelligence, which the CIA was able to verify, showed that certain types of chemical weapons were moved in advance to the same Damascus suburbs where the attack allegedly took place a week ago, Arab diplomats said.

Both Mossad and the CIA are clearly compromised in terms of objectivity and legitimacy. Neither exists nor is expected to provide impartial evidence, but rather to facilitate by all means necessary the self-serving agendas, interests, and objectives of their respective governments.

That both Israel and the United States, as far back as 2007 have openly conspired together to overthrow the government of Syria through a carefully engineered sectarian bloodbath, discredits entirely their respective intelligence agencies. This is precisely why an impartial, objective third-party investigation has been called for by the international community and agreed upon by the Syrian government – a third-party investigation the US has now urged to be canceled ahead of its planned military strikes.

The Wall Street Journal reports:

In an email on Sunday, White House National Security Adviser Susan Rice told U.N. Ambassador Samantha Power and other top officials that the U.N. mission was pointless because the chemical weapons evidence already was conclusive, officials said. The U.S. privately urged the U.N. to pull the inspectors out, setting the stage for President Barack Obama to possibly move forward with a military response, officials said.

The US then, not Syria, is attempting a coverup, with fabrications in place from discredited, compromised intelligence sources and the threat of impending military strikes that would endanger the UN inspection team’s safety should they fail to end their investigation and withdraw.

The Wall Street Journal also reiterated that the US is planning to fully sidestep the UN Security Council and proceed with its partners unilaterally:

…if the U.S. chose to strike, it would do so with allies and without the U.N., in order to sidestep an expected Russian veto.

The US proceeds now with absolute disregard for international law, all but declaring it has no intention of providing credible evidence of its accusations against the Syrian government. It is a rush to war with all the hallmarks of dangerous desperation as the West’s proxy forces collapse before the Syrian military. Western military leaders must consider the strategic tenants and historical examples regarding the dangers and folly of haste and imprudence in war – especially war fought to protect special interests and political agendas rather than to defend territory.

The populations of the West must likewise consider what benefits they have garnered from the last decade of military conquest their leaders have indulged in. Crumbling economies gutted to feed the preservation of special interests and the growing domestic security apparatuses to keep these interests safe from both domestic and foreign dissent are problems that will only grow more acute.

Outside of the West, in Moscow, Beijing, and Tehran, leaders must consider a future where Western special interests can invade with impunity, without public support, or even the tenuous semblance of justification being necessary.