En comparant la Bible …le Popol Vuh

Bible poétique rescapée des destructions des conquérants, celle de l’inquisition Espagnole notamment. Elle a été sauvegardée grâce à la mémoire des Mayas précolombiens qui l’ont transmise de génération en génération. Ce témoignage date d’env.2000 ans av. J.C. (Traduit de l’espagnol par Valerie Faurie)

« …Voici le récit du temps où tout était en suspension, tout calme, tout en silence,  tout immobile, muet et vide dans l’extension du ciel…”

“…Il n’y avait encore ni hommes, ni animaux, ni oiseaux, ni poissons, ni crustacés, ni arbres, ni pierres, ni cavernes, ni gorges, ni herbes, ni forêts; seul le Ciel existait…”“…Seuls étaient la mer calme et le ciel dans son extension…”

Ensuite apparaissent les créateurs :  

Tzacol : le Créateur,    Bitol    : le Formateur;

            Tepeu  : le Puissant;    Gucumatz : Serpent Emplumé

“Les Géniteurs étaient dans l’eau, entourés de clarté, cachés sous des plumes vertes et bleues.”

Note : Il pouvait s’agir d’une base sous-marine, éclairée ou, d’un engin spatial immergé.On remarque ici aussi, que les dieux créateurs sont plusieurs, et ils ont des fonctions différentes.

Ensuite : “Leur nature était celle de grands sages et de grands penseurs.”

Note : Il pouvait donc bien s’agir d’êtres venus d’ailleurs qui mettaient au point un projet “Terre”. Vérifions cette hypothèse :

“…Ils parlèrent, se consultèrent, et méditant entre eux, ils se mirent d’accord pour assembler leurs paroles et leurs pensées…”“…Tandis qu’ils méditaient sur l’apparition de l’homme à la venue de l’aube, la clarté se manifesta. Ils disposèrent de la création, et de la croissance des arbres et des lianes, de la naissance de la vie et de la création de l’homme…”

 Ensuite, quelque chose qui se nomme “le COEUR DU CIEL” et qu’on peut comparer à la “Nuée” ou à la “Gloire” biblique, se met au travail :

 Tout se mit en place dans les ténèbres et dans la nuit, par le Coeur du Ciel qui se nomme Huracan.”

– Le premier signe se nomme : Caculha Huracan : Maître Géant Eclair.

– Le deuxième est Chipi Caculha  :  Trace de l’Eclair

– Le troisième est Raxa Caculha   :  Splendeur de l’Eclair

                       Tous trois sont le Coeur du Ciel.

Note : Il est donc très probable qu’ils s’agisse d’engins volants très puissants. Dans leur ignorance,  les Indiens, les prirent pour des êtres vivants et pensants. En fait ceux qui pensent et qui vivent sont bien évidemment à l’intérieur. Les Indiens ne pouvaient pas savoir cela…Ensuite :

“Tous se joignirent à Tepeu et Gucumatz pour tenir conseil sur la vie et la clarté, pour concevoir l’aube et celui qui serait le producteur de l’aliment et de la substance.”(l’homme)

Note : Tout se passe donc grosso-modo comme dans la Genèse Biblique ! Ils vont donc commencer à écarter les eaux, afin que surgissent les Terres :

“Que cette eau se retire, et désoccupe l’espace, que surgisse la terre et qu’elle se raffermisse ! Que naisse l’aube dans le ciel et sur la terre …”

 “…Comme la brume, comme le nuage, comme le tourbillon fut la création, lorsque surgissent de l’eau les montagnes et qu’elles se mirent aussitôt à grandir…”

Note : Toutes ces descriptions suivent une succession tout à fait logique de la mise en place des éléments de la création.“…Le Serpent Emplumé fut rempli d’allégresse…”

Il dit :“…Bonne est ta venue, Cœur du Ciel ! Huracan et toi, Maître Géant Eclair, 

Trace de l’Eclair, Splendeur de l’Eclair…”

Note : on peut prendre cela dans le sens : félicitations, vous tous, car vous avez fait du bon travail…Ils répondirent :

“Notre oeuvre, notre création sera achevée. Après les montagnes

et les vallées, furent conçus les fleuves, qui se divisèrent en rivières,

courant librement entre les monts.”   

Et les dieux furent satisfait de leur travail !

**************

Après avoir crée tous les végétaux, Ils vont créer tous les êtres vivants : les animaux de toutes espèces et leurs attribuer leurs territoires respectif. 

“Ayant terminé de les former leur dirent : parlez, criez, gazouillez; que chacun fasse entendre son langage selon son espèce, sa variété…Dites nos noms, louangez-nous, nous, votre père, votre mère…”

Note : Il semblerait qu’il y avait des hommes et des femmes parmis les dieux…

Invoquez Huracan, le Coeur du Ciel, Splendeur de l’Eclair, Trace de l’Eclair, Esprit du Ciel, Esprit de la Terre, le Créateur, le Formateur, les Géniteurs; parlez, invoquez-nous, adorez-nous, dirent-ils.”

Note : Il est clair que ces dieux très orgueilleux, ont mis au point se chef-d’œuvre dans le but d’être admirés, loués et adorés par leurs créatures.

“Alors, le Créateur, le Formateur, les Engendreurs se mirent de nouveau à l’œuvre : “Créons celui qui nous substantera, nous alimentera ! “Tentons maintenant de créer des êtres obéissants, respectueux, qui nous soutiennent et nous nourrissent, dirent-ils.”

Note : Apparemment, ils cherchèrent le super-domestique fait sur mesure, pour les servir. 

La création de l’homme

 

“De terre et de boue ils façonnèrent la chair de l’homme. Mais il constatèrent qu’il n’était pas réussi : il était mou, se défaisait, n’avait pas de mobilité, ni de force. Il tombait, s’amollissait, ne pouvait pas bouger la tête, sa vue était voilée et il ne pouvait pas regarder en arrière. Il parla, mais ce qu’il disait était dénué de sens. Très vite il s’humidifia et ne put tenir debout.”

Note : La première tentative de créer un homme avec toutes les matières premières de la Terre, ne fut pas très convaincant et Ils le détruisirent. Ensuite, ils invoquèrent leurs devins afin qu’ils leurs viennent en aide. Ils se mirent à faire des hommes en bois…

 “Des mannequins charpentés dans le bois ressemblaient à l’homme et parlaient. Ils peuplèrent la surface de la terre et se multiplièrent, eurent des fils et des filles ! Mais ils n’avaient aucune conscience et ne se souvenaient ni de leurs Créateurs, ni de leurs Formateurs. Ils ne parlèrent plus, leur tête s’est desséchée, leur pieds et leur mains avaient perdu de leur consistance, ils n’avaient ni sang, ni substance, ni humidité, ni graisse; leurs joues étaient sèches, leurs pieds et leurs mains rigides et leur chair jaune. Ce furent les premiers hommes qui en grand nombre peuplèrent la face de la terre…”

Les dieux supprimèrent ces hommes de bois par un déluge, car ils avaient oublié leur mère et leur père. La seule chose qui restait de ces hommes de bois furent des singes et leurs descendances…

La Création

Dès le début de la Bible, on est troublé par la genèse qui dit :

« Au commencement ELOHIM créa le ciel et la terre… »

Béréshit bara Elohim æt-shamaïm ve-æt ha-arets.

  Tout au long des textes le mot ELOHIM ou ADONAÏ est utilisé. Or, ce sont deux pluriels qui signifient « les dieux », au pluriel ! En hébreu, Adon signifie Maître, Monseigneur ou Monsieur et Adonaï signifie Messeigneurs. Elohim est le pluriel d’Eloha’h  « dieu, ou supérieur ». Toute une série de noms et de mots tournent autour de ce même archétype de la même idée.

Voici quelques noms de dieux prémosaïques :

EL = dieu                                ELOHIM = les dieux

EL-Eloha’h-Israël  signifie El dieu d’Israël, 

EL-ELYON = divinité de la tradition sémitique dont le sanctuaire cananéen se trouve à Salem sous la garde du prêtre Melchisédech considéré en fait, comme le véritable messie. Ce dieu ancien s’appelait Elyon à Ugarit *. Il était le Dieu primordial, créateur du cosmos, père de tous les dieux ? Il était connu à Babylone sous le nom d’Il-Ilanù. Il était le Dieu des dieux, ou le dieu profond ou lointain ou très-haut (dans l’espace et le temps).

EL-SHADDAI = dont le sanctuaire se trouvait à Moreh au pied du Mont-Ebal et qu’Abram s’appropria (Pentateuque). Shaddai se traduit par montagne ou steppe. Ce dieu est donc le dieu de la montagne et/ou dans la steppe.

ADONAÏ = Seigneurs

YHWH = tétragramme. Dans la tradition de Moïse, il était interdit de prononcer le nom divin. Pour l’écrire, ils ont donc supprimé les voyelles. C’est en prenant ces voyelles vocales hébraïques et en les intercalant entre les consonnes que des chrétiens mal informés obtinrent le fameux  JEHOVAH. En fait le tétragramme YHWH, orthographié de multiple façon, c’est Moïse qui l’a inventé et qui l’introduisit dans l’histoire d’Israël.

EL-ROI = roi signifie qui voit. El-Roï est donc un dieu-qui-voit… Sa fonction était probablement de superviser, de téléviser, ou de prévoir.

EL-BETHEL : dieu de Jacob.

Voici les dieux principaux. Viennent ensuite les troupes inférieures, Anges, Archanges, avec une hiérarchie et une fonction pour chaque « troupe ». Le mot « ange » vient du grec aggelo (latin angelus) signifiant messager sans aucun caractère divin.

Ex : Le nom des anges : Gabriel, Raphaël, Israël, … venant de :  Gabri eloha , Micha ël.. Chaque nom avait une signification : Phamuël signifie « face de Dieu », Michel signifie « qui est semblable à EL etc.». 

Donc, Tout ce qui contient le radical EL signifie qu’il y a référence au « supérieur ».

Quand on dit : « Au commencement Elohim créa le ciel et la Terre »,  le verbe est au singulier mais le sujet est au pluriel. Comme si on dirait : un gouvernement qui sous-entend une équipe ou un groupe, qui créa le ciel et la terre… » Ex :  « La NASA créa une base sur la Lune… »

(Les versions originales de la Bible gardent le mot “Elohim”. Les nouvelles traductions disent “Dieu”…)

Ensuite : « La Terre était déserte et vide, il y avait des ténèbres au-dessus de l’abîme »

Dans la première phrase, on lit :

“ L’esprit d’Elohim planait au-dessus des eaux « esprit avec un petit « e »”.

Donc il ne s’agit pas du « Saint Esprit »).

Donc l’esprit des dieux planait…

On utilise le terme planait plutôt que soufflait sur les eaux qui est parfois utilisé, car le terme hébreu est “Merakhéfet” qui désigne l’aigle qui plane au-dessus de ses petits.

Tout au long de la genèse, dans l’ancien et le nouveau testament, les termes qui sont employés, à savoir « esprit, gloire, nuée etc.. sont représentés en symbolique par des oiseaux : colombe, faucon…

(Pas seulement dans la Bible mais dans tous les récits de l’antiquité Egyptienne aussi)

Il se fait que le Faucon est un des rares oiseaux capable de voler sur place. Ce choix n’est pas dû au hasard. Le Faucon est considéré comme l’oiseau qui porte les dieux. C’est l’esprit qui est représenté sous forme d’un Faucon ou la Colombe. 

Le texte hébreu dit ceci :

Extrait du livre “La Bible et les Extraterrestres.” P.J.Moatti (p.17)

«ve-rouakh-elohim merakhéfet al pnéï-hamaïm»

Traduisons littéralement :

 ve    =    et

rouakh = vent                                               rouakh-pératsim  = courant d’air

rouakh-qadim      = le vent d’Est                 neshef = souffle        

neshama = âme

merakhéfet           = rakhof : trembler, s’agiter, s’ébranler et par extension,

rakhef et irékhif = glisser, planer                al = sur                            pnéï = la face

ha-maïm              = l’eau

Donc : « Et le vent d’Elohim tremblait sur la face de l’eau » ou « le vent d’Elohim agitait la surface de l’eau.. »

Il semble bien que nous soyons en présence d’un être ou d’un objet qui se déplace dans les airs et dont le souffle, le vent qu’il provoque, fait palpiter et s’agiter la surface de l’eau. (fin cit.)

*

Notre planète n’était pas encore habitable, d’épais nuages noirs l’entourait, les eaux la recouvrait presque entièrement, il faisait humide et sombre.

Alors Elohim, (les dieux) se mirent au travail :

  • Le premier jour : Ils vont d’abord dissiper les nuages en obtenant une précipitation d’eau sur le sol, en transformant en pluie des nuages épais (qui sont à point, surtout quand l’atmosphère a atteint un certain degré de saturation hygrométrique). Dès lors, la lumière apparaît sur la Terre.

Le texte hébreu dit alors :

« vaïaré Elohim  æt ha-or ki tov » « Dieu vit que la lumière était bonne »

 Ce qui laisse supposer qu’il n’en était pas certain avant d’essayer. Ce n’est pas un « Dieu qui sait tout… »

  • Le deuxième jour : Elohim sépara les eaux d’en haut d’avec celles d’en bas et en amassant les eaux du dessous en une seule masse, il fit apparaître les continents.
  • Le troisième jour :  Il a ensemencé la Terre d’herbe et d’arbres fruitiers etc…
  • Au quatrième jour le ciel fut suffisamment dégagé que pour laisser passer la lumière des deux luminaires : le Soleil pour le jour, la Lune et les étoiles pour la nuit.
  • Le cinquième jour : Il le consacra aux poissons et aux oiseaux.
  • Le sixième jour : Il créa l’homme à son image…
  • Le septième jour :  Elohim se reposa…

Si la Bible nous énumère longuement les différentes étapes de la création du monde, c’est donc qu’il n’y a pas eu  « instantanéité »  mais échelonnement dans la réalisation de ces énormes travaux.

A combien de temps réel peut-on évaluer ces échelonnements ? 

  La Bible à différentes occasions, nous dit que pour Elohim, un jour c’est comme mille ans. 

« Car mille ans sont à tes yeux, Seigneur, comme le jour d’hier qui est  passé et comme une veille dans la nuit » (Psaumes, XC,4)

  Saint Pierre, dans son épître consacrée « aux faux docteurs »,  dit :

« Mais voici un point que vous ne devez pas ignorer :  c’est que devant le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans comme un jour » (Deuxième Epître de Pierre,III, 8)

*

Le Coran dit :  

            « …Un jour auprès d’Allah est comme mille années de  celles que vous comptez ! » (Qòran, Sourate XXII,46-47)

  Donc, il nous est permis de supposer que la durée de la création est de six mille ans, le septième millénaire (de repos) devant servir à laisser la nature suivre son évolution seule.

Pour des « êtres » qui maîtrisent parfaitement le cosmos, l’espace et le temps, rien est impossible et il est évident que si les célestes se sont donnés tant de temps et de peines pour faire tout cela, ce n’est pas pour tout démolir un jour, cela n’a pas de sens !

Les quatre courants principaux de la Bible

LA GENESE COMPORTE QUATRE COURANTS PRINCIPAUX :

l’élohiste = on utilise le nom « Elohim »

le Yahviste = on emploie le nom de « Yahvé » ou le tétragramme « YHWH »

le code sacerdotal = impersonnel et légaliste

le chroniqueur = qui fait cas des généalogies.

Peu de gens ont véritablement lu la vraie Bible, et il y a quelques années elle était mise à l’index, et depuis sa création, elle a subit beaucoup de changements. Chaque Pape l’a faite retraduire et y a fait apporté des modifications. Notre époque est appelée “époque de l’apocalypse” c.à.d. en traduction exacte “époque de la révélation”. A présent, notre niveau de culture est tel, que les textes, avant incompréhensibles, peuvent être compris. Au fur et à mesure que la connaissance et la maturité augmentent, les phrases acquièrent un nouveau sens. Lorsqu’on lit la Bible, comme je l’ai fait, en admettant les phrases telles quelles, sans y chercher de sens caché, la “révélation apparaît !”

Certains diront que l’on ne peut plus se fier à des textes aussi trafiqués et controversés, qu’importe, je suis persuadée que « des êtres supérieurs » se sont servit de toutes nos croyances et coutumes pour nous insuffler des messages importants… Nous avons crée des dieux à notre imagerie, et ces dieux se sont servit de cette imagerie pour nous atteindre, c’est une grande preuve d’intelligence. Ne nous mettons-nous pas aussi au niveau de l’enfant lorsqu’on parle à un enfant et l’enfant a besoin de contes de fées. Examinons donc ces chroniques avec un regard nouveau, comme si on n’en avait encore jamais entendu parler.

L’ancienne alliance

”Extrait du livre :  “Le premier testament des dieux : par Yves Guerrier  

« Rappelons, que les religions judéo-chrétiennes étaient fondées sur un TESTAMENT : »l’Ancien testament pour la Bible des Juifs et le   Nouveau  pour la littérature évangélique.  (Pour l’Islam il y a le Coran et je ne parle pas des autres livres anciens d’autres civilisations.)   Ce mot: TESTAMENT est très important au point de vue historique.  Dans le langage théologique de l’église, il remplaça au XIIè siècle le latin testamentum que Tertullien employa pour la première fois pour traduire le grec diathéké » qui signifie disposition testamentaire, mais aussi pacte, convention par laquelle la tradition biblique, dite des Septante, avait rendu l’hébreu « bérith » qui veut dire alliance. En effet l’Ancien testament est celui de l’Ancienne Alliance. Le Nouveau Testament serait celui d’une Nouvelle Alliance (que les Juifs ne  reconnaissent pas).

Si les traditions canoniques ont été appelées du mot testament, de qui sont-elles le legs , et de quelle sorte d’alliance sont-elles le témoin ou l’héritage ?   
 
Alliance = pacte ou mariage ou promettre ou promesse. 
 
Pro-mettre = placé/projeter   
Pro-messe = message contenant une assurance, donc assurer quelqu’un de ce qu’on lui envoie… Avec la suppression du PRO, il reste le mot Messe ou un message…  
 
A la fin de la Messe, le prêtre disait en latin : « ITE MISSA EST… » qui ne signifie pas « Allez la messe est finie » mais « Allez, le message a été envoyé ! »  (Fin de cit.)

« Le terme sainteté n’était pas, pour les Sémites, comme pour nous,synonyme de perfection morale, c’est là une association récente dont les premiers germes apparaissent à peine chez les grands prophètes d’Israël. Dans les textes anciens et dans la littérature hébraïque en général ainsi que dans les autres idiomes sémitiques, le terme saint est appliqué à tout ce qui est divin ou en rapport avec les dieux pour marquer que ces choses ou ces êtres sont intangibles, inviolables, d’un abord redoutable à l’homme qui n’a pas pris les précautions les plus minutieuses avant de les approcher. Le contact avec un être saint ou un objet sacré est désirable certes, puisque l’entrée en communication avec le divin peut conférer à l’homme une force ou une vie surhumaines; mais ce contact inspire la terreur au moins autant que le désir. Une vieille tradition rapporte, par exemple, que, lorsque l’Arche fut rapportée du pays des Philistins, Septante israélites périrent pour avoir regardé l’objet sacré ».  
 
Adolphe Lods  Israël, des origines au milieu du VIIIes avant notre ère

Les « Lieux Saints » n’ont jamais eu aucun rapport avec un quelconque principe de moralité. Les synonymes de saints en hébreu sont :
 
– Terribles, jaloux.(Jos.XXIV,19)
– Divins .(Os.XI,9)
 
Les termes parallèles de sainteté sont :- Gloire, majesté, grandeur. La sainteté était considérée par l’ancien Sémite comme une sorte de fluide redoutable qui se communique par simple contact et peut être fatal au profane. Cette décharge d’énergie divine était comparée à quelque chose ressemblant à la colère humaine (décharge d’adrénaline).  
 
  -Le mot « gloire » a dévié de son sens originel. Il est devenu synonyme de triomphe, succès, mais au départ, il s’apparentait au concept de sainteté et signifiait une aura énergétique puissante, lumineuse qui entourait les manifestations de la divinité.
Dans le Zohar on lit :  » Lorsque la lettre Caph (gloire) quitta le trône, deux cent mille mondes, ainsi que le trône lui-même, furent ébranlés. La secousse était si violente qu’elle menaçait tous les mondes d’écroulement. » Cette description n’a rien d’une gloire spirituelle, mais ressemble plutôt à quelque chose de puissant et matériel. A présent, on peut comparer cela à nos lancements de fusées spatiales. 
 
Nous passons donc à présent de l’abstrait au concret    !