Nouvel Ordre Mondial Satanique:L’État luciférien profond enracine la franc-maçonnerie et la triade de la terreur d’Israël, d’Arabie saoudite et de la Turquie

Septembre 2020-Les troupes turques bombardent des villages à travers Idlib, pas beaucoup de bombardements, juste assez. Ensuite, ils se présentent pour évacuer ceux qu’ils viennent de bombarder, avec Reuters, Al Jazeera et d’autres équipes médiatiques avec eux.

Aout 2020,l’armée turque soutenait les rebelles à Idlib.

Ensuite, les médias accusent la Syrie d’une crise humanitaire avec l’espoir que Trump soutiendra le jeu des Frères musulmans contre la Russie et la Syrie.

 

La vraie histoire est une vieille histoire, une société secrète, qui traverse les 3 religions du livre, ce qui explique pourquoi les évangélistes chrétiens, les wahhabistes saoudiens et les extrémistes sionistes sont unis à la hanche contre la démocratie à travers la planète.

Pourquoi Erdogan soutient-il Al-Qaïda contre la Russie et la Syrie? Quel est le lien entre eux?

Le dictateur Erdogan de Turquie entouré de ses gardes du corps...On remarquera le style particulier!
Le dictateur Erdogan de Turquie entouré de ses gardes du corps…On remarquera le style particulier!

Tous deux s’opposent au «Baasisme», un mouvement anti-maçonnique qui a pris racine en Égypte sous Nasser, en Syrie sous les Assad et en Irak sous Sadam. Kadhafi?

Il a reconnu la franc-maçonnerie à l’intérieur de l’islam et en particulier, les Frères musulmans, financés par l’Arabie saoudite et le Qatar, comme une forme de sionisme. Le sionisme n’est pas juif, c’est une ramification de la franc-maçonnerie qui adore les anciens dieux, et ce seul dieu qu’ils placent au-dessus de tout.

Vous voyez, toute nation qui s’oppose au régime franc-maçon-Rothschild, avec la banque centrale en place et l’esclavage par dette, gaze son propre peuple et doit être nettoyée et asservie par des terroristes, comme cela a été fait en Syrie et en Irak, afin de jouir de la liberté et de la démocratie.

Al-Qaïda est un groupe de franc-maçonnerie de rite écossais, créé initialement sous Gladio, le programme de l’OTAN datant des années 1970. Erdogan est un franc-maçon de rite écossais, un islamiste, représentant les Frères musulmans, un groupe franc-maçon de rite écossais créé dans les années 1920.

Tous ont leurs racines au Moyen Âge et avant, mais pour la Turquie, Erdogan est la dernière itération sultanique du mouvement salonique-séfarade qui a commencé avec les Jeunes Turcs (Salonique-Thessalonique, maintenant en Grèce, faisait partie de la Turquie pendant des siècles, un ville avec la plus grande population juive d’Europe, 80 000). C’est le berceau des mouvements franc-maçonniques qui ont combattu les baasistes.

Aujourd’hui, la Turquie et ses groupes terroristes financés par la franc-maçonnerie dirigés par al-Qaïda nettoient ethniquement la province d’Idlib en Syrie, en utilisant des crosses de fusil pour faire sortir les gens de leurs maisons, en coopération avec des médias contrôlés aux États-Unis et ailleurs, une nouvelle «traînée de larmes» »Pour ajouter au prix de l’holocauste qui a frappé le Moyen-Orient depuis le 11 septembre.

 

Lorsque la Turquie a commencé à bombarder les troupes syriennes en essayant d’aider ce qui est maintenant un soulèvement généralisé contre la Turquie et les États-Unis dans les parties occupées et anciennement occupées (occupées par des terroristes) de la Syrie, la Russie a envoyé une note diplomatique à Erdogan indiquant l’emplacement exact de toutes ses forces. à l’intérieur de la Syrie.

Erdogan a reculé et a ordonné un cessez-le-feu temporaire tandis que les forces aérospatiales russes ont anéanti les alliés terroristes de la Turquie qui avaient franchi les lignes syriennes derrière l’attaque d’artillerie.

Pourtant, au moment d’écrire ces lignes, des milliers de militaires turcs vident chaque village d’Idlib, travaillant avec des équipes de tournage, terrorisant puis filmant, une leçon tirée des Casques blancs.

Maintenant, nous regardons le long match ici, où le 11 septembre n’était qu’une étape importante, pas plus.

Les équipes de VT, dirigées par Ian Greenhalgh, retracent les racines d’Erdogan, à travers son faux «islamisme» et jouant au Sultan, jusqu’à sa véritable histoire et ce qui le lie à l’État profond.

Nous avions tout ce dont nous avions besoin en 1910: des voix sataniques qui ont sculpté la Turquie. Voici comment l’Orient a été perdu dans ce SECRET


De Sir Gerard Lowther à Sir Charles Harding (privé et confidentiel) Constantinople, 29 mai 1910

«Cher Charles,

Le télégramme de Gorst du 23 avril sur la nomination présumée de Mohamed Farid comme délégué en Egypte des francs-maçons de Constantinople, «dit intimement lié au comité Union et Progrès», m’incite à vous écrire longuement sur la tension de la franc-maçonnerie continentale qui traverse le mouvement Young Turk.

Je le fais en privé et confidentiellement, car cette nouvelle franc-maçonnerie en Turquie, contrairement à celle de l’Angleterre et de l’Amérique, est en grande partie secrète et politique, et les informations sur le sujet ne sont disponibles que dans la plus stricte confidentialité, tandis que ceux qui trahissent ses secrets politiques semblent le faire ,mais craignez la main de la mafia. Il y a quelques jours, un maçon local qui a divulgué les signes de l’engin a en fait été menacé d’être renvoyé devant une cour martiale, siégeant en vertu de notre état de siège.

Comme vous le savez, le mouvement de la Jeune Turquie à Paris était tout à fait séparé et en grande partie ignorant le fonctionnement interne de celui de Salonique. Ce dernier a une population d’environ 140 000 habitants, dont 80 000 juifs espagnols, et 20 000 de la secte Sabetai Levi (zevi) ou crypto-juifs, qui professent de l’extérieur l’islamisme. Beaucoup d’anciens ont dans le passé acquis la nationalité italienne et sont des francs-maçons affiliés à des loges italiennes. Nathan, le lord maire juif de Rome, est haut dans la maçonnerie, et les premiers ministres juifs Luzzati et Sonnino, ainsi que d’autres sénateurs et députés juifs, sont aussi, semble-t-il, des maçons. Ils prétendent avoir été fondés et suivre le rituel de «l’ancien écossais».

(Fin de la lettre)


Ceux que vous ne voyez pas sont ceux dont vous devez avoir peur et ils dirigent, entre autres, les académies militaires américaines, West Point, Annapolis et l’Air Force Academy, et le sous-secrétaire à la Défense, Mike Esper, sont reprenant maintenant le contrôle de l’arsenal nucléaire américain.

Erdogan et ses soutiens représentent un mélange séculaire entre la franc-maçonnerie séfarade, basée à l’origine dans ce qui avait été «Salonique», plus que la Turquie, et les cellules en Italie, en Suisse et en France qui ont commencé dans les années 70 sous le nom de «Opération Gladio» et ont formé le L’OTAN a financé le système racinaire de tous les grands groupes terroristes du monde aujourd’hui, avec les moins dangereux, Al-Qaïda et ISIS, ceux que vous voyez.

De The Hill, 2016:

Égypte: le bras de fer entre l'armée et les Frères musulmans

«Les Frères musulmans sont apparus en Égypte en 1928 et sont devenus l’organisation islamiste la plus influente du XXe siècle. Les Frères musulmans ont été créés par Hassan Al Banna, qui avait 22 ans et idolâtrait Adolf Hitler. Le père de Hassan Al Banna était un étudiant du Grand Mufti d’Égypte qui était également un Grand Maître de la Loge Unie d’Égypte, un franc-maçon. Le père de Hassan était lui-même un franc-maçon initié au sein de la franc-maçonnerie britannique.

Hassan a établi les Frères musulmans comme une version violente et répressive de la franc-maçonnerie basée sur une idéologie islamique radicale de la haine qui deviendrait l’idéologie centrale d’Al-Qaïda et de l’État islamique.

Lorsque les responsables du renseignement russes et syriens sont venus me voir avec l’histoire que je devais me concentrer sur les francs-maçons, j’étais hors de ma portée. Aucun de nous ne considère que l’Arabie saoudite et le Qatar, qui poussent des milliards dans le terrorisme, finançant certainement le 11 septembre, ce qui est communément connu, le font en combinaison avec des groupes qui contrôlent à 100% la France et l’Italie et dirigent maintenant la Grande-Bretagne sous Boris Johnson comme bien.

Ce sont les Kosher Nostra, ce sont les «foules» italiennes et juives en Amérique et ils font le lien entre les dirigeants politiques américains depuis George Washington, tous financés par l’argent des Rothschild .

De VT en 2018 et d’autres documents de base, une très bonne lecture.

En janvier 2011, j’ai introduit le concept de «Deep State» dans l’article Rogue America and the Quiet Mutiny. Cet article est reproduit ci-dessous. Jugez comment nous avons fait depuis. On ment aux Américains sur ce que Trump prévoit vraiment.

Source:Veterans Today


EN COMPLÉMENTAIRE

L’ORGANISATION GLADIO ET SES CONSÉQUENCES ACTUELLES

 

EN GROS VOICI

 

Le réseau Gladio : Armées secrètes d’Europe

L’organisation secrète «Stay behind», rebaptisée plus tard Gladio, le «glaive», a vu le jour en 1948 à l’initiative des États- Unis. Ses agents devaient être prêts à effectuer des missions d’espionnage et à commettre des actes de sabotage en cas d’offensive soviétique. Celle-ci n’ayant finalement pas lieu, ce sont les intérêts politiques des gouvernements de droite voire de groupes d’extrême droite que Gladio s’attache à défendre. Des contacts existent avec les différents services secrets nationaux, à l’abri de tout contrôle parlementaire. C’est le Shape (commandement militaire de l’Otan en Europe) qui assure la coordination.

 

Les réseaux Stay behind en Europe :

 

Jamais personne n’a mené l’enquête au sujet des activités du service de renseignement luxembourgeois et de celle des services secrets du monde entier au Luxembourg », notait un hebdomadaire indépendant luxembourgeois promouvant un livre, forcément sulfureux, sur le sujet [1][1]Le ballet des barbouzes. Au cœur de l’espionnage et des…. Il est vrai qu’établir l’histoire du renseignement au Luxembourg, quand il n’est déjà pas chose aisée dans de grands pays, relève de la gageure. L’absence de rapport parlementaire concernant les activités Stay behind au grand-duché participait de ces questions. Toutefois, depuis le 7 juillet 2008, un pan de cette histoire secrète de la guerre froide est désormais accessible [2][2]Chambre des députés, rapport de la Commission de contrôle…. Cette question était apparue au grand jour en novembre 1990 par les premières révélations concernant l’Italie, où cette histoire était connue sous le nom de « Gladio ». Toute une littérature s’est penchée sur la question [3][3]Jan de Willems, Gladio, Bruxelles, EPO, 1991 ; Hugo Gijsels,…, sans réellement la philosophie de ces activités couvertes qui avaient vu le jour en Europe occidentale. Comme toujours lorsqu’il est question de renseignement, elle avait profité des révélations sulfureuses propagées par les médias à propos des déviances engendrées par l’existence de ces réseaux en Italie. Dans une certaine mesure, le modèle italien était même devenu celui appliqué à une conspiration mondiale téléguidée par l’Alliance atlantique.

2L’inanité d’une telle construction intellectuelle se nourrissant de présupposés anti-américains limitait toute analyse historique sérieuse, autant qu’elle l’empêchait de faire surgir la réalité des événements, à commencer par la chronologie. L’initiative luxembourgeoise, après les enquêtes parlementaires suisse [4][4]Événements survenus au DMF [Département militaire fédéral] :…, italienne [5][5]Senato della Repubblica, Relazione sulla vicenda « Gladio »,…, belge [6][6]Sénat de Belgique, Enquête parlementaire sur l’existence en…, néerlandaise [7][7]Cf. le débat parlementaire dans Tweede Kamer, Handelingen van… et autrichienne [8][8]Œsterreichisches Bundesministerium für Inneres. Generaldirektor…, offre une occasion de revenir sur cette histoire méconnue. Depuis les dernières discussions sur le réseau Stay behind à la Chambre des députés, en décembre 1990, un instrument a renforcé les moyens de contrôle parlementaire luxembourgeois, permettant de se pencher sur cette question. La loi du 15 juin 2004 portant sur l’organisation du service de renseignement de l’État instaurait une commission de contrôle parlementaire de ses activités. En novembre 2005, des révélations entourant une série d’explosions du 30 mai 1984 au 25 mars 1986 dans le grand-duché, attribuée au groupe non identifié à ce jour des « Bommeléerten », permit une transmission, le 12 juillet 2007, de l’affaire au parquet de Luxembourg, pour une enquête judiciaire, et une question parlementaire le 31 janvier 2008, ouvrant une enquête sur l’implication du service de renseignement de l’État [9][9]Cf. les dossiers consacrés par le journal Luxemburger Wort….

UNE OPÉRATION DE GUERRE FROIDE

3Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, personne dans le monde du renseignement américano-britannique en mutation ne pensait que « le modèle que nous avions utilisé dans la résistance européenne contre les nazis ne puisse pas être approprié face à la menace totalitaire qui cherche à enrôler et pas seulement à soumettre les populations qu’elle occupait » [10][10]William Colby, Honorable Men : My Life in the CIA, New York,…. Le 12 février 1948, après le coup de Prague, la CIA entreprit de systématiser cette lutte qui s’inscrivait dans un contexte de plus en plus brûlant : en mars débuta le blocus de Berlin. Le 18 juin, le National Security Council adoptait la résolution NSC 10/2 chargeant l’Office of Special Project d’établir un programme d’action couverte. En octobre 1950, était créé l’Office of Policy Coordination (OPC). Dans le contexte d’une guerre de Corée s’éternisant, il fut bientôt chargé par le département de la Défense d’établir un réseau Stay behind en Europe occidentale et d’organiser des réseaux de résistance en Europe orientale [11][11]Harry Rositzke, The CIA’s Secret Operations : Espionage,…. Dans le même temps, de l’autre côté de l’Atlantique, les responsables politiques et militaires estimaient qu’il fallait éviter, en cas d’un nouveau conflit, les erreurs qui avaient été commises pendant la Seconde Guerre mondiale.

4Préalablement à toute coordination internationale, les principaux services spéciaux occidentaux entreprirent de réactiver leurs réseaux de résistance non communistes. En France, avant la désormais connue mission 48, aussi connue sous les noms arc-en-ciel et rose des vents, eut lieu la mission Smala. Au cours de l’année 1947, certains anciens de la France libre, comme le lieutenant François Meyer, furent réveillés par la direction de la surveillance du territoire pour constituer « un réseau de vigilance et de protection intérieure, de Stay behind, comme disent les Anglo-Saxons» [12][12]François Lenoir, Un espion très ordinaire. L’histoire vue du…. En cas d’invasion soviétique, irrésistible selon les sentiments de l’époque, ils devaient rejoindre l’Afrique du Nord par l’Espagne afin de préparer la reconquête nationale [13][13]Entretien de l’auteur avec le général Meyer du 19 décembre 1994.. On trouve là la philosophie générale des réseaux Stay behind, à savoir évacuer les gouvernements nationaux vers des territoires libres et maintenir des contacts sûrs avec ceux qui étaient restés au pays. Entre mai et septembre 1946, les ressorts de l’affaire « Passy », cabale médiatique lancée contre le colonel André Dewavrin, fondateur des services de renseignement de la France libre, montraient combien les habitudes nouées pendant la Seconde Guerre mondiale restaient vivaces [14][14]Le 4 mai 1947, le traité de Dunkerque inaugurait une…. Dans une Europe continentale en proie à la menace communiste, le MI-6 s’activait pour établir des réseaux dormants. À l’hiver 1948-1949, son chef, Stewart Menzies, convint avec le Premier ministre belge Paul-Henri Spaak de poursuivre la « coopération […] entre les services spéciaux […] sur base de ces traditions qui datent de la Première Guerre mondiale » [15][15]Sénat de Belgique, op. cit., p. 17-18., ou à tout le moins depuis le 11 mai 1942 [16][16]Emmanuel Debruyne, « Un service secret en exil.…. Bien que l’agent bruxellois de l’Office of Policy Coordination fût invité à rejoindre le Tripartite Meeting Belgium Brussels, il se retrouva dans la même position que son homologue de l’Office of Strategic Services naguère, à faire figure de bénéficiaire secondaire privilégié. De même, cette coopération fonctionna sur le même mode d’exclusivité que pendant la Seconde Guerre mondiale [17][17]Ainsi, le Stay behind suisse n’entretenait aucune relation avec…, et le Luxembourg fut totalement absorbé par le couple britannico-belge [18][18]Cf. Georges Heisbourg, Le gouvernement luxembourgeois en exil,….

5La guerre de Corée constitua un réchauffement inquiétant de la guerre froide. La question des réseaux Stay behind, comme bien d’autres questions d’ordre européen, fut évoquée au sein de l’union occidentale, conclue deux ans plus tôt entre la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Il fut décidé de constituer un organe de coordination. En juillet 1951, les activités du comité clandestin de l’union occidentale furent transférées, sur l’initiative du commandant militaire de l’Alliance atlantique, le général Dwight D. Eisenhower, au Coordination and Planning Committee (CPC), une structure qu’il est difficile de situer dans l’organigramme de l’Alliance atlantique, sinon en « liaison directe et officielle » avec le Supreme Headquarters Allied Powers Europe (SHAPE). Tout juste peut-on dire qu’il était « composé à la base de représentants des Services spéciaux britanniques, français et américains, mais qu’il [obtint], une fois créé officiellement, la collaboration des Services spéciaux des autres nations de l’OTAN toutes les fois que leurs intérêts nationaux seraient en jeu » [19][19]Compte rendu de la dixième réunion du Comité clandestin de…. Ainsi, la participation des services néerlandais, belges et luxembourgeois en pleine (ré)organisation à partir des personnels résistants ne pouvait être envisagée au CPC. Pas plus qu’italiens d’ailleurs…

6Toutefois, des représentants des trois premiers furent invités à suivre les travaux des deux groupes de travail, Operational Clandestine Intelligence (renseignement) et Escape & Evasion (fuite et évasion) du CPC. Ce ne fut qu’au lendemain du soulèvement hongrois que le Luxembourg adopta le « dispositif de temps de guerre selon les directives du CPC ». Le 5 février 1957 [20][20]Le Stay behind luxembourgeois s’inscrivait dans les mêmes…, le chef du 2e bureau de l’armée luxembourgeoise – qui faisait encore fonction de service spécial militaire – demanda au chef d’état-major de mettre à sa disposition « un officier spécialisé en la matière et qui serait envoyé dès à présent à la sous-commission créée par le CPC et composée des représentants de chaque pays intéressé ». Ainsi le grand-duché se mettait-il dans les conditions de rejoindre, comme l’avaient fait avant lui ses partenaires du Benelux, l’Allied Coordination Committee (ACC), constitué le 30 avril 1958 à partir des deux groupes de travail du CPC. Il s’agissait d’un

« comité régional réunissant six puissances dont le but est de fournir une consultation mutuelle et de développer des avis de politique en matière d’intérêts communs concernant le stay behind dans les pays concernés d’Europe occidentale. […] Les six membres, bien qu’ils agissent en consultation avec les autres partenaires, gardent néanmoins leur autonomie et le contrôle de leurs ressources nationales » [21][21]Sénat de Belgique, op. cit., p. 21-22 et Chambre des députés,….

 

7Le 23 avril 1959, le Luxembourg pouvait entamer son intégration au sein du dispositif de l’ACC [22][22]Lettre du chef des services spéciaux luxembourgeois au…. Il acceptait ainsi de s’accorder avec ses autres partenaires [23][23]L’Allemagne, l’Italie, le Danemark et la Norvège rejoignirent… pour développer une politique commune en matière de Stay behind, mais conservait son autonomie d’organisation. De même, cette coordination n’intervenait pas dans le cadre de l’OTAN, bien que tous ces pays en fussent membres et qu’ils profitassent des rencontres organisées dans ce cadre pour tenir leurs réunions jusqu’en octobre 1990. Par ailleurs, compte tenu de la particularité des relations qu’entretiennent le grand-duché et le royaume de Belgique depuis 1921, il semble qu’une coopération s’organisa entre les deux structures Stay behind. Enfin, comme le montrait déjà le Tripartite Meeting Belgium Brussels, le Luxembourg fut associé au couple belgo-britannique [24][24]Dans les années 1950, la représentation militaire….

LE STAY BEHIND RATTACHÉ AU SERVICE DE RENSEIGNEMENTS

8Le processus proprement luxembourgeois se développa dans le cadre de la loi du 30 juillet 1960, concernant la protection des secrets intéressant la sécurité extérieure de l’État. Était créé un service de renseignements (SRE) civil, placé sous l’autorité directe du ministre d’État, président du gouvernement, qui en déterminait l’organisation et les relations avec les autres administrations. Le nouveau service se vit ainsi accorder certaines dérogations, notamment dans les domaines du recrutement de personnel [25][25]En principe seulement par voie de détachement. et de la gestion budgétaire [26][26]Les fonds du service furent mis pour autant que de besoin à la…. L’arrêté ministériel du 22 novembre 1960 concernant l’organisation intérieure du service de renseignements prévoyait la constitution d’un groupe « Plans », dont le chef était « chargé de l’élaboration de tous les plans relatifs à des missions spéciales. Il fut responsable du recrutement, de l’instruction et de l’affectation du personnel chargé de ces missions ainsi que de la mise à disposition du matériel requis ».

9Ce groupe n’était autre que la section spéciale du service de renseignements chargée de la planification de guerre, de concert avec les services alliés au sein de l’ACC. Il était responsable au grand-duché du réseau Stay behind. Le Luxembourg adoptait la même solution que la Belgique de faire gérer la structure clandestine par un service civil [27][27]En Belgique, la structure Stay behind était composée de la…, en collaboration avec l’armée. De même, un projet d’arrêté précisait qu’ « un cloisonnement est établi entre la section “Opérations” et la section “Plans” », cette dernière étant directement soumise à l’autorité du directeur du service ou de son adjoint. Une réorganisation interne du SRE, par arrêté ministériel du 6 juillet 1981, transforma les anciens « groupes » en « branches ». Mais s’il décrivait beaucoup plus en détail la structure interne du service que celui de 1960, il n’en livrait naturellement aucun pour le « Plans ». Bien entendu, sa mission restait inchangée, comme son organisation. Elle restait sous la responsabilité d’un officier de l’armée détaché et de deux instructeurs. Ces derniers s’occupaient de la création et de la maintenance, en temps de paix, d’un réseau d’agents clandestins spécialement recrutés, entraînés et organisés pour rester sur place et opérer à partir du pays après l’occupation par l’ennemi.

10La « conception luxembourgeoise de l’organisation Stay behind »prévoyait explicitement que la structure était aux ordres du gouvernement luxembourgeois, opérait exclusivement sur le territoire national et ne se mettait en œuvre qu’après l’occupation du territoire national par l’ennemi.

11Le « dispositif de temps de guerre selon les directives du CPC » de 1957 envisageait trois grandes catégories de missions : le renseignement, l’infiltration/exfiltration, les actions.

12La première se résumait à la collecte d’informations d’ordre général, économique et militaire, et à leur transmission par radio à la base clandestine alliée. La seconde consistait à organiser le transit clandestin de personnel et de matériel par voie terrestre ou aérienne. Afin d’assurer l’évacuation du gouvernement, de la famille grand-ducale et des personnes clés de l’administration publique, des plans de repli furent élaborés et des réserves en ressources matérielles (véhicules, essence…) constituées. Les agents reçurent une formation pour préparer et baliser une zone en vue d’un parachutage, d’un ramassage en vol et d’un atterrissage d’hélicoptère.

13La dernière mission couvrait le sabotage, les Psy Ops (opération psychologique), le soutien aux mouvements de résistance et l’appui aux Unorthodox Military Forces (forces spéciales militaires). Toutefois, dans la terminologie Stay behind, le terme « actions » signifiait le plus souvent opérations de sabotage.

« De par sa situation démographique particulière, le Luxembourg ne peut sepermettre de recruter et d’instruire des agents destinés à des actions de sabotage. Toutefois, il accepte les propositions du Royaume-Uni pour organiser des groupes clandestins d’action (CAG) et de les instruire en temps de guerre, groupes recrutés parmi le personnel luxembourgeois ayant pu regagner le Royaume-Uni. Ces CAG seront aux ordres du gouvernement luxembourgeois, et le cas échéant, du cadre national de l’ACB, mais sont uniquement destinés à remplir des missions requises par le commandement militaire allié. » [28][28]Note de la branche « Plans » du 21 mars 1977, citée dans…

 

14Les agents luxembourgeois ne furent pas plus formés aux Psy Ops. Comme il n’était pas plus prévu d’intégrer les agents dans des groupes locaux de résistance, l’appui aux UMF se résuma à recueillir et à guider de petites équipes, à leur fournir des renseignements et à les approvisionner.

15À la différence de l’organisation belge, la structure Stay behind luxembourgeoise ne fut pas complétée d’une structure militaire dédoublée. De ce fait, il en découla une autre logique de recrutement, ou plutôt de cooptation. Comme partout en Europe, les candidats étaient des nationaux apolitiques. En outre, ils devaient jouir d’une bonne réputation et n’avoir commis aucune infraction pénale. Ils étaient affectés à une zone d’opérations dans laquelle ils étaient domiciliés. L’agent idéal était marié, exerçant un métier qui lui laissait assez de temps et de liberté de mouvement et n’appartenait plus à la réserve de l’armée.

16Après leur recrutement, les agents identifiés recevaient une formation individualisée et régulière leur dispensant des connaissances spécifiques et théoriques nécessaires à l’accomplissement de leur mission. Selon la disponibilité de l’agent, les cours avaient lieu hebdomadairement pendant une période d’une à deux années et comportaient une instruction sur l’organisation et la direction d’un réseau clandestin, la sécurité individuelle et collective, le comportement conspiratif, les communications, des sujets techniques comme les transmissions, la lecture de cartes, l’identification du matériel d’armement ennemi, des exercices pratiques, des instructions opérationnelles.

17Cette instruction initiale était complétée régulièrement par des mises à niveau bimestrielles destinées à rafraîchir leurs connaissances et à tenir compte de l’évolution des technologies et des procédures à utiliser. Cet entraînement permettait au Luxembourg de mettre en place un réseau clandestin de responsables de la mission « fuite et évasion », mais aussi d’agents d’infiltration et de soutien des éléments alliés chargés de préparer la reconquête. Ces opérations pouvaient se faire par voie terrestre ou par voie aérienne.

18Pour s’acquitter de ces missions, les agents étaient équipés de matériel radio et cryptographique. Ils disposaient également de moyens opérationnels tel qu’un plan de transmissions, pour les opérateurs radio, une ou plusieurs boîtes à lettre (mortes ou vivantes), des blocs code, un ou plusieurs lieux de contact frontière, où des infiltrations/exfiltrations auraient pu être opérées, et une zone de largage et d’atterrissage pour hélicoptère. Les descriptions de ces moyens, propres à chaque agent, étaient enfermées dans une boîte scellée qui leur était distribuée dès le temps de paix, mais qu’ils ne pouvaient ouvrir qu’au moment de leur activation, soit après l’occupation du territoire national. Ils ne disposaient pas d’armes et ne furent pas formés pour le combat armé. La cache d’armes aménagée en 1973 leur était inconnue ; elle était uniquement destinée à servir en temps de guerre [29][29]Elle était constituée de trois caisses en zinc, chacune….

19En dehors de leurs périodes de formation et d’entraînement, les agents formaient des cellules dormantes destinées à être activées uniquement en cas d’occupation ennemie. Ils n’étaient pas rémunérés par le service de renseignements, s’engageant à titre volontaire et bénévole ; ils avaient simplement droit à un remboursement de frais occasionnels, comme les déplacements.

LE CONTRôLE POLITIQUE DU RéSEAU STAY BEHIND LUXEMBOURGEOIS

20Un des principaux problèmes avec les structures Stay behind reste le degré de connaissance qu’en avaient les dirigeants politiques. Le principal écueil réside dans la place institutionnelle des services de renseignement et de l’organisation interne du réseau dormant. Ainsi, en Belgique, les ministres de la Défense et, parfois, de la Justice, responsables des services de tutelle du Stay behind, furent dans l’ensemble informés, mais pas les Premiers ministres [30][30]Sénat de Belgique, op. cit., p. 227-242.. Contrairement à ce que Jacques Santer laissa entendre devant les députés le 14 novembre 1990 [31][31]Luxemburger Wort du 15 novembre 1990., la nature plus restreinte du mode de gouvernement luxembourgeois fit que les autorités furent informées de leur concept et de leurs activités dès leur création. La participation du grand-duché au CPC, en février 1957, puis à l’ACC, en avril 1959, découlait de décisions gouvernementales, prises par les ministres successifs de la Force armée, Pierre Werner, puis, en mars 1959, Eugène Schaus. Une note manuscrite du chef du 2e bureau du 14 mai 1959 confirme le passage de consigne à ce sujet entre les deux ministres. L’adoption de la loi de juillet 1960 transféra l’autorité sur le Stay behind de l’armée luxembourgeoise au Service de renseignements nouvellement créé, comme la responsabilité politique du ministre de la Force armée au ministre d’État, président du gouvernement [32][32]De juillet 1960 à la dissolution du réseau Stay behind en….

« Outre que le concept même du Stay behind a été expliqué et développé aux autorités politiques compétentes dès sa création et sa mise en œuvre […], chaque exercice, national ou international, au Luxembourg ou à l’étranger, avec participation luxembourgeoise a, au préalable, fait l’objet d’une demande d’autorisation sous forme de lettre, introduite par le Directeur du service de renseignements auprès de l’autorité politique compétente. Dans ces demandes, le directeur prit soin de présenter minutieusement l’objet des exercices. » [33][33]Rapport du directeur du Service de renseignements, Charles…

 

21Par ailleurs, lors d’une réunion d’information organisée en juillet 1985 au profit de Jacques Santer et de son ministre de la Force publique, Marc Fischbach,

« la structure, le fonctionnement et les activités du service leur ont été exposés au moyen de transparents overhead. Dans ce contexte, le concept Stay behind a été expliqué et l’exposé était suivi de la visite des bureaux du Stay behind avec présentation de l’équipement des agents du Stay behind. Par la suite, avec l’accord de principe de M. le Premier ministre, un certain nombre de personnalités du gouvernement, du Conseil d’État et de la Chambre des députés ainsi que certains hauts fonctionnaires et magistrats ont répondu à l’invitation du directeur du SRE et ils ont pu suivre le même programme de présentation » [34][34]Ibid..

 

22Une liste manuscrite retrouvée dans un dossier aux archives du SRE, probablement constitué lors de l’enquête de 1990, indique qu’entre juillet 1985 et juin 1987, des politiques de tout le spectre luxembourgeois non communiste (chrétiens-sociaux, ouvriers socialistes, démocratiques) participèrent à ces briefings. Il y avait naturellement des ministres en fonction, Jacques Santer, Marc Fischbach, Jacques F. Poos [35][35]Vice-président du gouvernement, ministre des Affaires…, Robert Goebbels [36][36]Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, au Commerce…, Jean Spautz [37][37]Ministre de l’Intérieur, ministre de la Famille, du Logement…, Émile Krieps [38][38]Secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur (1972-1974),…. Il y avait des députés Willy Bourg, François Colling, Edouard Juncker, Henri Grethen [39][39]Député (1984-1999) et secrétaire du Parti démocratique…, et des hauts fonctionnaires, comme les diplomates Jean-Jacques Kasel [40][40]Chef de cabinet de Gaston Thorn, ministre des Affaires… et Jean Dondelinger [41][41]Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères…. Il sembla même qu’un certain consensus existât. Sous le mandat du socialiste Jacques Poos aux Affaires étrangères, certaines dépenses affectées directement aux besoins du réseau furent imputées sur le budget du ministère.

23Ainsi, la plus importante dépense jamais réalisée par le Stay behind était liée à l’acquisition de radios cryptées de type Harpoon, produites par la société allemande AEG Telefunken ; ce système permettait d’envoyer des messages cryptés à 6 000 km, permettant aux réseaux d’entretenir des relations entre eux, mais également de joindre les différents centres de commandement, le MI6 et le gouvernement en exil en Grande-Bretagne comme la CIA aux États-Unis [42][42]Jusque-là, le Stay behind luxembourgeois était doté, à l’instar…. En 1986, le directeur du Service de renseignements précisait à Jacques Santer que :

« Depuis sa création, le SRE s’occupe de la mise en place, de l’entraînement et de l’équipement de structures clandestines Stay behind dont la mission est de supporter les autorités nationales en exil ainsi que le Commandement militaire allié en cas d’occupation par l’ennemi de notre territoire national. […] L’ACC a décidé début 1980 de faire développer à charge des membres un poste radio Harpoon façonné exclusivement à ses besoins spécifiques. Vu le nombre très restreint d’équipements à fabriquer ainsi que les conditions très sévères imposées quant à la sécurité des émissions, le CIA était conscient qu’une lourde charge financière s’en suivrait pour ses membres. […] Tout en restructurant nos réseaux de manière à ne plus avoir que le strict minimum des postes radio à acquérir, la dépense pour l’acquisition du nouveau système s’élèverait toujours à […] [43][43]Un système coûtait 82 298,70 DM en 1987 et le paiement… Fr. lux à échelonner sur quatre ans. »

 

24Le ministre d’État, président du gouvernement approuva le principe de la demande. Mais il enjoignit « M. le chef du SR de se mettre en rapport avec M. le directeur de l’Inspection générale des finances pour discuter des problèmes budgétaires » [44][44]Chambre des députés, op. cit., p. 12.. Le « remplacement de l’équipement radio spécial utilisé en cas d’occupation du territoire » fut inscrit à l’exercice 1987 du budget du service de renseignements, mais également à celui des Affaires étrangères. L’Inspection générale des finances fut également associée à la prise de décision, l’exécution budgétaire étant soumise au contrôle par la Chambre des comptes.

LE DÉMANTÈLEMENT DU STAY BEHIND LUXEMBOURGEOIS

25Le 14 novembre 1990, tirant les conséquences de la nouvelle donne géopolitique, mais également de la tempête médiatique européenne qui s’annonçait [45][45]Il s’en expliqua le même jour devant la Chambre des députés…, Jacques Santer donna à Charles Hoffmann « l’instruction de ne plus faire poursuivre par le Service de renseignements la mission dite Stay behind ni aucun des aspects qui en relevaient. Vous voudrez dès lors prendre les mesures nécessaires pour dissoudre ce réseau ». Le ministre d’État devançait de dix jours la décision de l’allié belge et de quatorze celle de l’italien d’en finir avec la guerre froide.

26Le directeur du Service de renseignements informa l’ACC/CPC de la fin de la collaboration luxembourgeoise, en avisa les services étrangers. Puis il signifia aux agents nationaux que leur mission était achevée. Ils devaient rendre leur équipement opérationnel. Leur relation avec le service fut ensuite interrompue. Conformément aux instructions et aux règlements en vigueur, les documents relatifs au Stay behind furent soit restitués à leurs autorités émettrices, soit détruits. La cache d’armes fut démantelée, les armes qu’elle contenait, soit détruites, soit prises en charge par le Musée militaire de Diekirch. Les radios Harpoon ainsi que le matériel de chiffrage furent mis à la disposition d’un pays allié qui avait décidé de maintenir en place ses réseaux clandestins.

27Le 10 janvier 1991, Jacques Santer adressa une dernière lettre aux agents du Stay behind luxembourgeois :

28« À tous les membres du réseau Stay behind

  « Madame, Monsieur,
« Au moment où, sur mes instructions, le Service de renseignements de l’État vient de procéder à la dissolution du réseau Stay behind – dont vous faisiez partie – il me tient à cœur de vous remercier de l’engagement dont vous avez fait preuve. Vos sentiments patriotiques vous ont amené à accepter, pendant des années, une mission ingrate à laquelle vous avez consacré une partie de votre temps libre sans avoir eu droit, et sans avoir prétendu, à la moindre indemnisation. Le service que vous avez rendu au pays est d’autant plus grand que, fermement ancré comme vous l’êtes dans le corps social, vous avez espéré au maintien de la paix, tout comme nos compatriotes, tout en préparant une éventualité cruelle que vous abhorriez tout autant que les autres Luxembourgeois. Vous avez accepté de tirer dès à présent les leçons des événements de 1940-1945 que la Résistance d’alors a dû apprendre à ses dépens et pour lesquelles elle a dû payer un tribut effroyable.
« Quoi qu’en disent certains, mal informés ou mal intentionnés, je vous assure que vous avez assumé une mission importante et que vous avez contribué à maintenir la crédibilité de notre patrie à l’égard de ses alliés. La dissolution du réseau Stay behind intervient pour des raisons qui sont étrangères à l’organisation et au fonctionnement du réseau qui, je le constate avec satisfaction, n’est jamais sorti du cadre légal.
« Ce sont, comme vous le savez, les changements importants qui se sont manifestés au niveau international, et qui sont pleinement apparus au récent Sommet CSCE à Paris, qui ont amené le gouvernement à reconsidérer les missions confiées au Service de renseignements, à l’instar d’ailleurs de ce qui s’est passé parallèlement dans d’autres pays de l’Alliance.
« Je m’excuse de m’adresser à vous sous cette forme anonyme mais je suis persuadé que vous comprendrez que je ne veuille pas, dans un document officiel, faire apparaître votre identité, bien que celle-ci, comme d’ailleurs celle de tous les agents du réseau, me soit connue depuis peu, ce qui m’a d’ailleurs permis, à l’égard du Parlement, de me porter fort de votre honorabilité.
« Avec ce qui sera sans doute le dernier contact du gouvernement et de ses services avec vous-même en tant qu’agent du réseau Stay behind, et avec mes remerciements personnels, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée.
« Le Premier ministre, ministre d’État,
Jacques Santer. » [46][46]Ibid., p. 13.

 

29L’histoire du Stay behind luxembourgeois permet de remettre en perspective les révélations autour de « Gladio ». Comme l’avait rappelé Claude Silberzahn, ancien directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) dès 1995, le dispositif était connu sous la dénomination Stay behind partout en Europe occidentale et n’était « qu’une structure “dormante” et non armée, destinée à maintenir en place un réseau logistique – essentiellement de communication et d’exfiltration – en cas d’occupation du territoire par des forces ennemies » [47][47]Au cœur du secret. 1 500 jours aux commandes de la DGSE, Paris,….

30Et rien d’autre. Les détournements d’objectif en Italie, et certainement en Belgique et en Turquie, ne constituent pas une règle pour ces réseaux de la guerre froide, mais bien autant d’exceptions. L’erreur faite par certains, renouvelée une nouvelle fois en janvier 2008 dans la presse luxembourgeoise à propos des « Bommeléerten » [48][48]Chambre des députés, op. cit., p. 3 ; Michel Thiel, « Stay…, a été de croire et de prétendre le contraire.

31Pour bien comprendre la réalité des structures Stay behind, il fallait prendre leur histoire au commencement, et non succomber aux facilités médiatiques. Il ne fallait pas omettre de prendre en compte le contexte idéologique des années 1940-1950 et de ses poussées de peur [49][49]Cf. l’analyse du major D. H. Berger, USMC, à propos des…. Trois chronologies de départ apparaissent ainsi. Il convient de distinguer :

32— les pays « précurseurs » (1944-1949), réellement menacés par l’expansion communiste, directement comme la Grèce, l’Allemagne et l’Autriche, ou indirectement comme la France, l’Italie, la Norvège, la Belgique et les Pays-Bas ;

33— des pays qui rejoignirent le réseau entre la répression du soulèvement de Berlin-Est et celui de Budapest (1953-1956), comme la Suède, la Finlande, la Turquie, le Luxembourg, le Danemark ;

34— et celui des atypiques qu’étaient l’Espagne, le Portugal et la Suisse.

35Les raisons de rejoindre les structures Stay behind furent imposées par la situation géographique ou le résultat du durcissement des relations internationales, notamment à partir du déclenchement de la guerre de Corée. D’autres raisons plus locales étaient également à prendre en compte. Ainsi, au Luxembourg, la recherche d’un format adéquat de force armée entamée au lendemain du conflit mondial n’aboutit finalement qu’avec le vote de la loi d’organisation militaire du 17 juin 1952 [50][50]Cf. Jacques Leider, L’armée luxembourgeoise d’après guerre.…. Ce n’est qu’ensuite que s’élabora la doctrine d’emploi dans le cadre de la guerre froide, dont l’issue ne pouvait être différente, compte tenu de l’environnement opérationnel, des orientations prises par la participation du grand-duché au Comité clandestin de l’Union occidentale.

36Il serait tout aussi erroné d’y voir une volonté structurée de l’OTAN. Ce serait d’abord prêter beaucoup trop à cette alliance qui n’est qu’organisation politico-militaire. Ce serait ensuite méconnaître le fonctionnement des institutions intergouvermentales internationales. Dans le premier cas, il serait illusoire que l’Alliance atlantique ait pu mettre sur pied un service intégré de renseignement et d’action, alors qu’il s’agit là d’un domaine particulièrement sensible de souveraineté nationale ; il n’est qu’à voir les difficultés qui s’opposent aujourd’hui à une « communauté européenne du renseignement », malgré des conditions favorables liées à la lutte antiterroriste. Dans le second cas, il ne faut pas sous-estimer la fonction de paravent qu’offrent ces organisations, permettant de traiter en toute discrétion de questions dont on ne s’attend pas à débattre dans ces lieux. N’oublions pas que l’Union de l’Europe occidentale a abrité les négociations d’entrée de la Grande-Bretagne dans la Communauté économique européenne, contribuant à lever les objections françaises…

37Enfin, il ne faut pas négliger la part de schizophrénie des services de renseignement, particulièrement pendant la guerre froide. Les débordements italiens trouvaient leur origine dans un État défaillant et d’un interventionnisme américain forcené. En même temps que l’OPC mettait en place un projet de propagande électorale, une autre branche de l’OPC montait le Stay behind… Que les deux projets aient fini par utiliser les services des mêmes Italiens montrait plutôt un défaut de coordination au sein de la CIA, ce que l’observation d’autres opérations confirmait, qu’une volonté de jouer quelque stratégie de tension [51][51]Cf. Arthur E. Rowse, « Gladio : The Secret US War to Subvert…. Le cas luxembourgeois laisse éclater autre chose, l’erreur de voir la main de l’OPC derrière l’organisation de ces réseaux, alors que leur paternité en reviendrait effectivement au MI-6…


EN DEUXIÈME COMPLÉMENTAIRE

Attentat de Bologne : les documents secrets sur Gladio et la Loge maçonnique P2 rendus accessibles par le gouvernement italien

 

 

Il est 10h25, le 2 août 1980 lorsqu’une bombe de très forte puissance détruit le hall de la gare de Bologne. 85 hommes, femmes et enfants périrent dans ce qui demeure aujourd’hui l’attentat le plus sanglant jamais commis en Italie. Deux cents autres victimes ont été blessées. Depuis cette date, les familles de victimes n’ont cessé de réclamer la vérité complète sur les circonstances dans lesquelles les poseurs de bombe, identifiés et jugés définitivement en 1995, ont commis cet attentat attribué aux néofascistes mais dans lesquelles des membres des services officiels de l’Etat ont été impliqués et condamnés.

Le 2 août est considéré en Italie comme la journée de la mémoire de tous les massacres terroristes. La reconstruction de la gare a préservé le trou causé par l’explosion dans la salle d’attente et même l’horloge, qui indique encore 10h25.

Horloge gare de Bologne l’heure de l’explosion

 

 

 

 

Les documents rendus accessibles par les autorités italiennes

À l’occasion de la 41e commémoration du jour anniversaire de l’attentat, Mario Draghi, président du Conseil des ministres, a signé une directive permettant d’accéder à l’ensemble de la documentation concernant l’organisation « Gladio » et la loge maçonnique P2.

Cette décision vient compléter d’autres initiatives prises dans les années 2000 pour tenter d’éclairer les circonstances et les responsabilités dans la commission de plusieurs attentats commis dans les années 70-80 pour influencer la vie politique italienne.

Toutes les ombres n’ont pas été dissipées

Pour ce 41e anniversaire de l’attentat de Bologne, Sergio Mattarella, le président de la République a adressé aux proches des victimes un message dans lequel il indique : « Toutes les ombres n’ont pas été dissipées et la recherche d’une vérité complète fait toujours l’objet d’un engagement fort”.

Jour du souvenir du massacre de la gare centrale de Bologne en 1980.

Des procès successifs pour une vérité à tiroirs, le dernier vient de s’ouvrir

Sur le terrain judiciaire, l’attentat de Bologne a mené à plusieurs procès avec de premières condamnations en 1988 et la révélation d’éléments de vérité mais partiels. Si l’enquête initiale a duré presque quinze ans, la pression des familles n’a jamais cessé pour exiger une vérité complète sur les circonstances de l’attentat mais aussi et surtout sur les responsabilités des commanditaires. Ce qui a conduit à mener de nouveaux devoirs d’enquête.

Exiger une vérité complète

Plusieurs tentatives d’égarer les enquêteurs sur de fausses pistes ont été entreprises ce qui a permis de consolider l’hypothèse de la conspiration. D’autant que des membres élevés de la hiérarchie des services secrets militaires ont été impliqués dans la mise en place de ces fausses pistes. Notamment le placement d’une bombe similaire à celle de Bologne dans le train Tarente-Milan en janvier 1981 de manière à reporter les suspicions vers d’autres auteurs.

Un nouveau procès pour cerner le rôle des échelons supérieurs

Aujourd’hui en 2021, un ultime procès à Bologne livre de nouveaux éléments qui pourraient mettre un terme à un long combat entamé par les familles soutenues par une grande partie de la classe politique italienne qui souhaite sortir de cette sombre période des années noires.

L’un des procès les plus importants jamais organisés dans notre pays

Pour Giuliano Turone, qui a découvert les listes de membres de la Loge P2 et qui s’exprime dans le quotidien La Republica ce procès à Bologne centré sur le rôle de Licio Gelli pourrait être déterminant : « Je pense que c’est l’un des procès les plus importants jamais organisés dans notre pays. Celui qui, plus que tout autre, va au fond du rôle joué par les échelons supérieurs dans la stratégie de la tension ».

Pour Marta Cartabia, la ministre de la Justice présente lors de la cérémonie d’anniversaire de l’attentat : « Il n’y a pas de justice sans une enquête complète sur les faits et les responsabilités » a-t-elle indiqué avant d’annoncer le renforcement du pôle des magistrats à Bologne.

Les audiences du procès sont suspendues durant l’été et reprendront en septembre. Le rythme devrait se poursuivre ensuite de manière soutenue afin de clore le procès au début de l’année 2022.

Une volonté de subvertir les équilibres politiques constitutionnels

De premières condamnations définitives sont tombées en 1995. On peut déjà y lire dans les attendus de l’arrêt prononcé : « l’existence d’une vaste association subversive composée, d’une part, par des éléments provenant des mouvements néofascistes dissous […] et d’autre part, par Licio Gelli, le chef de la loge « Propaganda Due », Francesco Pazienza, le collaborateur du directeur général du service de renseignement militaire SISMI, et deux autres officiers du service, le général Pietro Musumeci et le colonel Giuseppe Belmonte ».

Volonté de consolider les forces hostiles à la démocratie

Dans le jugement sur les mobiles on peut lire, une volonté : « d’un côté de vouloir subvertir les équilibres politiques constitutionnels, pour consolider les forces hostiles à la démocratie, et de l’autre […] de favoriser les auteurs d’entreprises terroristes qui pouvaient s’inscrire dans leurs plans « .

Le circuit de l’argent, la Suisse et le Vatican

Selon l’hebdomadaire italien Expresso en décembre 2020, le financement de l’attentat a été effectué via des comptes suisses par le versement d’un montant de cinq millions de dollars américains volé à la Banco Ambrosiano mise en faillite par le banquier Roberto Calvi.

La piste de l’assassinat de Roberto Calvi

Ce qui a permis de relancer la piste de l’assassinat de Calvi, retrouvé pendu à Londres à la suite d’un prétendu suicide. L’homme s’apprêtait-il face à la déconfiture de sa banque à dénoncer les agissements du groupe de Gelli et sa responsabilité dans l’attentat de Bologne ? Ou de menacer de le faire si l’on ne remettait pas sa banque à flot ? Ces questions sont au cœur d’un nouveau procès en cours à Bologne et dans lequel les derniers protagonistes du dossier encore en vie sont invités à venir s’expliquer sur ces nouveaux éléments.

A mon avis, nous nous rapprochons de la vérité complète

Paolo Bolognesi, président de l’association des parents des victimes du massacre de Bologne, en est convaincu. Mais, ajoute-t-il, « le problème sera d’aller vraiment au fond des choses« .

De Mussolini à l’intégration aux structures occidentales de l’après-guerre

Les éléments récents apparus confirmeraient l’implication de hauts responsables des services de sécurité italiens ainsi qu’un proche du Vatican, Licio Gelli, décédé en 2015 et qui fut le grand ordonnateur d’un groupe secret dénommé Loge P2 pour « Propaganda Due ».


À lire aussi: Réseau « Gladio », le « patron » des espions s’exprime pour la 1ère fois depuis 1991


Ce groupe dissimulé sous les traits d’une loge maçonnique régulière visait à orienter la politique italienne dans une direction conforme aux intérêts de leurs mandants, manipulant allègrement dans la transversalité les différentes institutions de l’Etat ainsi que les extrémistes de tous poils, de gauche et de droite.

Le passé du Grand maître Lucio Gelli mène à l’Italie de Mussolini dans laquelle il a joué un rôle actif puis après la seconde guerre mondiale, aux structures de la Défense occidentale dans lesquelles Gelli a su opportunément se recycler pour poursuivre ses activités sous la bannière de l’anticommunisme. Comme l’ont fait aussi en Allemagne, dès 1945, d’anciens agents du renseignement nazi sous la direction de Reinhard Gehlen.

Un réseau « Gladio » à géométrie variable selon les pays et les époques

Des ramifications internationales reliant différents pays européens aux Etats-Unis sont à l’origine du réseau « Gladio ». Les autorités politiques de l’après-guerre ont avalisé l’existence de ce réseau destiné à protéger les démocraties « libérales » du danger communiste.

En fonction des rapports de force politiques internes au sein des pays concernés, dont la Belgique, ce « réseau » avait des missions plus ou moins offensives ou défensives. De l’ingérence à la contre subversion, ce réseau de « gladiateurs » dont la dénomination variait selon les particularités locales regroupait des civils et des militaires tous assurés de voir leur identité rester secrète.

Dans l’Italie des années 80, la perspective de voir le parti communiste arrivé au pouvoir en coalition avec la Démocratie chrétienne a semé l’effroi dans les milieux atlantistes, l’Italie occupant sur le plan militaire une position stratégique avec une base américaine importante. L’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro, leader de la gauche de la démocratie chrétienne par les « brigades rouges » viendra mettre un terme aux perspectives de rapprochements des deux partis.

Aldo Moro, prisonnier des Brigades rouges en Italie en février 1979.


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Notes

 

  • [1]
    Le ballet des barbouzes. Au cœur de l’espionnage et des services secrets au Luxembourg, Luxembourg, Les éditions de « L’investigateur », 2005.
  • [2]
    Chambre des députés, rapport de la Commission de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État, Les activités du réseau Stay behind luxembourgeois (Luxembourg, 2008), hhhhttp:// wwww. gouvernement. lu/ salle_presse/ actualite/ 2008/ 07-juillet/ 10-chd_commission/ STBH.pdf.
  • [3]
    Jan de Willems, Gladio, Bruxelles, EPO, 1991 ; Hugo Gijsels, Network Gladio, Louvain, Utgeverij Kritak, 1991 ; Leo Müller, Gladio. Das Erbe des Kalten Krieges. Der NATO Geheimbund und sein deutscher Vorläufer, Hambourg, Rowohlt, 1991 ; Jean-François Brozzu-Gentille, L’Affaire Gladio. Les réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en Europe, Paris, Albin Michel, 1994 ; Ronald Bye, Finn Sjue, Norges Hemmelige Haer. Historien om Stay Behind, Tiden Norsk Verlag, Oslo, 1995 ; William Blum, Killing Hope. Us Military and CIA Interventions since World War II, Maine, Common Courage Press, 1995 ; Emanuele Bettini, Gladio. La republica parallela, Milan, Ediesse, 1996 ; Jens Mecklenburg, Gladio. Die geheime terrororganisation der Nato, Berlin, Elefanten Press, 1997 ; Fulvio Martini, Nome in codice : Ulisse, Milan, Rizzoli, 1999 ; Daniele Ganser, NATO’s Secret Armies. Operation Gladio and Terrorism in Western Europe, Londres, Franck Cass, 2005 (éd. franç. Les Armées secrètes de l’OTAN. Réseaux Stay Behind, Gladio et Terrorisme en Europe de l’Ouest, Parcis, Demi-Lune, 2007).
  • [4]
    Événements survenus au DMF [Département militaire fédéral] : rapport de la Commission d’enquête parlementaire (CEP DMF) du 17 novembre 1990, au nom de la Commission Carlo Schmid, Werner Carobbio, no 90.022 (s.l.n.d. [Berne], [OCFIM], [1990]).
  • [5]
    Senato della Repubblica, Relazione sulla vicenda « Gladio », presentata dal Presidente del Consiglio dei ministri. Communicata alla Presidenza il 26 febbraio 1991 et Senato della Repubblica, Commissione parlamentare d’inchiesta sul terrorismo in Italia e sulle cause della mancata individuazione dei responsabiliy delle stragi : Il terrorismo, le stragi ed il contesto storico politico, redatta dal presidente della Commissione, Senatore Giovanni Pellegrino (Rome, 1995).
  • [6]
    Sénat de Belgique, Enquête parlementaire sur l’existence en Belgique d’un réseau de renseignement clandestin international, rapport no 1117-4 fait au nom de la Commission d’enquête par MM. Erdman et Hasquin, 1990-1991, hhhttp:// wwww. senate. be/ lexdocs/ S0523/ S05231297. pdf.
  • [7]
    Cf. le débat parlementaire dans Tweede Kamer, Handelingen van 21 November 1990, nos 21895-1, 26-1559 et 26-1560.
  • [8]
    Œsterreichisches Bundesministerium für Inneres. Generaldirektor für die öffentliche Sicherheit. Mag. Michael Sika, Bericht betreff US Waffenlager (Wien, 28 November 1997).
  • [9]
    Cf. les dossiers consacrés par le journal Luxemburger Wort ((((http:// wwww. wort. lu/ articles/6107682.html) et la radio RTL ((((http:// wwww. rtl. lu/ cms/ news/ dossier/ )ainsi que le rapport de la Commission luxembourgeoise de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État, Le rôle du service de renseignements dans le cadre des enquêtes relatives à l’affaire des attentats à l’explosif des années 1984 à 1986 (Luxembourg, 2008), hhhhttp:// wwww. gouvernement. lu/ salle_presse/ actualite/ 2008/ 07-juillet/10-chd_commission/bomm.pdf. Cf. aussi la notice « Bommeleeër » sur Wikipedia, établie entre novembre 2007 et juillet 2008 (((http:// lb. wikipedia. org/ wiki/ Bommelee%C3%Abr).
  • [10]
    William Colby, Honorable Men : My Life in the CIA, New York, Simon & Schuster, 1978, p. 91.
  • [11]
    Harry Rositzke, The CIA’s Secret Operations : Espionage, Counterespionage and Covert Action, Boulder, Westview Press, 1988, p. 166.
  • [12]
    François Lenoir, Un espion très ordinaire. L’histoire vue du SDECE, Paris, Albin Michel, 1998, p. 131.
  • [13]
    Entretien de l’auteur avec le général Meyer du 19 décembre 1994.
  • [14]
    Le 4 mai 1947, le traité de Dunkerque inaugurait une collaboration militaire franco-britannique dont les origines puisaient dans l’Entente cordiale.
  • [15]
    Sénat de Belgique, op. cit., p. 17-18.
  • [16]
    Emmanuel Debruyne, « Un service secret en exil. L’Administration de la sûreté de l’État à Londres, novembre 1940 – septembre 1944 », Cahiers d’histoire du temps présent / Bijdragen tot de Eigentijdse Geschiedenis, no 15, 2005, p. 345.
  • [17]
    Ainsi, le Stay behind suisse n’entretenait aucune relation avec les structures de l’OTAN, mais bien, à compter de 1967, avec le MI-6 (Rapport sur la nature des liens éventuels entre l’organisation P-26 et des organisations analogues à l’étranger, 30 octobre 1991, président de la Confédération Cotti et chancelier de la Confédération Couchepin, no ad 90 . 022 [1991-775], p. 20).
  • [18]
    Cf. Georges Heisbourg, Le gouvernement luxembourgeois en exil, 4, Luxembourg, Saint-Paul, 1991, p. 89-163, et Géry Meyers, La Résistance luxembourgeoise et le renseignement de 1940 à 1944, maîtrise, histoire, Université de Paris IV, 1999, p. 87-101.
  • [19]
    Compte rendu de la dixième réunion du Comité clandestin de l’Union occidentale du 28 avril 1952 à Londres, propos du chef de la délégation britannique, cité par la Chambre des députés, op. cit., p. 6-7.
  • [20]
    Le Stay behind luxembourgeois s’inscrivait dans les mêmes limites chronologiques que le réseau helvétique, dont les réflexions liminaires s’échelonnaient entre le 3 décembre 1956 et le 17 octobre 1957. Le service P-26 ne fut fondé qu’une décennie plus tard (Événements survenus au DMF,op. cit., p. 180-183).
  • [21]
    Sénat de Belgique, op. cit., p. 21-22 et Chambre des députés, op. cit., p. 7.
  • [22]
    Lettre du chef des services spéciaux luxembourgeois au président de l’ACC du 23 avril 1959, citée dans Chambre des députés, op. cit., p. 7.
  • [23]
    L’Allemagne, l’Italie, le Danemark et la Norvège rejoignirent la structure à la même époque.
  • [24]
    Dans les années 1950, la représentation militaire luxembourgeoise était assurée par un officier belge (cf. Gaston Stronck, Le Luxembourg et le Pacte atlantique. De la neutralité à l’alliance, Doctorat, Histoire contemporaine, Montpellier, 1991).
  • [25]
    En principe seulement par voie de détachement.
  • [26]
    Les fonds du service furent mis pour autant que de besoin à la disposition de son chef qui rendait compte de leur emploi au ministre d’État, président du gouvernement. La Chambre des comptes avait un droit de regard et un droit de contrôle sur l’exécution du budget. En outre, le ministre d’État pouvait fixer des règles financières particulières destinées à garantir le secret des opérations.
  • [27]
    En Belgique, la structure Stay behind était composée de la Section training, communication, mobilisation (STC/Mob), dépendant de la Sûreté de l’État, et du Service de documentation, de renseignement et d’action VIII (SDRA VIII), rattaché au Service général du renseignement et de la sûreté de l’armée (Sénat de Belgique, op. cit., p. 6).
  • [28]
    Note de la branche « Plans » du 21 mars 1977, citée dans Chambre des députés, op. cit., p. 9.
  • [29]
    Elle était constituée de trois caisses en zinc, chacune contenant deux pistolets mitrailleurs, quatre pistolets, quatre grenades et 600 cartouches de 9 mm (ibid., p. 2).
  • [30]
    Sénat de Belgique, op. cit., p. 227-242.
  • [31]
    Luxemburger Wort du 15 novembre 1990.
  • [32]
    De juillet 1960 à la dissolution du réseau Stay behind en janvier 1991, trois chefs de gouvernement se succédèrent : Pierre Werner (mars 1959 – juin 1974, juillet 1979 – juillet 1984), Gaston Thorn (juin 1974 – juillet 1979) et Jacques Santer (juillet 1984 – janvier 1995).
  • [33]
    Rapport du directeur du Service de renseignements, Charles Hoffmann, à Jacques Santer du 20 novembre 1990, cité dans ibid., p. 11.
  • [34]
    Ibid.
  • [35]
    Vice-président du gouvernement, ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération, ministre de l’Économie et des classes moyennes, ministre du Trésor (1984-1989).
  • [36]
    Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, au Commerce extérieur et à la Coopération, secrétaire d’État aux classes moyennes (1984-1989).
  • [37]
    Ministre de l’Intérieur, ministre de la Famille, du Logement social et de la Solidarité sociale (1980-1989).
  • [38]
    Secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur (1972-1974), ministre de la Santé, ministre de la Force publique, ministre de l’Éducation physique et des Sports (1974-1984).
  • [39]
    Député (1984-1999) et secrétaire du Parti démocratique (1980-1989).
  • [40]
    Chef de cabinet de Gaston Thorn, ministre des Affaires étrangères (1979-1981), puis président de la Commission européenne (1981), directeur des Affaires politiques et culturelles au ministère des Affaires étrangères (1986-1992).
  • [41]
    Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères (1984-1989).
  • [42]
    Jusque-là, le Stay behind luxembourgeois était doté, à l’instar de son homologue belge, du système TAR24.
  • [43]
    Un système coûtait 82 298,70 DM en 1987 et le paiement luxembourgeois fut échelonné sur quatre exercices financiers 1987-1990, comme pour la commande du SDRA VIII. Il est à noter, et ceci est peut-être un indice pour le montant payé et le nombre de systèmes achetés par le Luxembourg, que la Commission de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État de juillet 2008 ne révèle pas, qu’une note du 21 janvier 1991 de la sûreté de l’État belge affirme que la Belgique commanda 79 radios Harpoon, mais n’en paya que 78… (Sénat de Belgique, op. cit., p. 225). Il n’est pas possible d’établir une estimation plus précise, les chiffres présentés par Daniele Ganser, « The British secret service in neutral Switzerland : An unfinished debate on NATO’s cold war stay-behind armies », Intelligence and National Security, vol. 20, no 4, décembre 2005, p. 575, pour la Suisse, et Jens Mecklenbrug (dir.), Gladio. Die geheime Terrororganisation der Nato (Berlin, Elefanten Press, 1997), p. 64, pour l’Allemagne, sont trop imprécis ou reposant sur de sources non encore déclassifiées et incontrôlables, comme le rapport suisse du Schweizer Bundesrat, Schlussbericht in der Administrativuntersuchung zur Abklärung der Natur von allfälligen Beziehungen zwischen der Organisation P26 und analogen Organisationen im Ausland. Kurzfassung für die Œffentlichkeit du 19 septembre 1991 (une demande de déclassification a été refusée par le Conseil fédéral suisse le 10 juin 2005, cf.  http:// wwww. parlament. ch/ f/ cv-geschaefte ? gesch_id= 20053096).En ligne
  • [44]
    Chambre des députés, op. cit., p. 12.
  • [45]
    Il s’en expliqua le même jour devant la Chambre des députés (Luxemburger Wort du 15 novembre 1990). Le député Jean Huss déposa une résolution visant la création d’une Commission d’enquête parlementaire sur le réseau Stay behind, qui fut débattue le 17 décembre suivant devant la Commission des Institutions et de la Révision constitutionnelle. Par neuf voix contre une, les parlementaires décidèrent que les informations fournies par Jacques Santer ne justifiaient pas l’institution d’une Commission parlementaire d’enquête (Chambre des députés, op. cit., p. 2-3).
  • [46]
    Ibid., p. 13.
  • [47]
    Au cœur du secret. 1 500 jours aux commandes de la DGSE, Paris, Fayard, 1995, p. 272-273.
  • [48]
    Chambre des députés, op. cit., p. 3 ; Michel Thiel, « Stay behind : kalter Krieg oder kalter Kaffee ? », Luxemburger Wort du 23 janvier 2008, hhhhttp:// wwww. wort. lu/ articles/ 6408110. html,et Laurent Graaff, « Der staat könnte involviert sein », Revue du 15 janvier 2008, hhhttp:// wwww. revue. lu/ coverstory. php ? id= 1191&view= archive.
  • [49]
    Cf. l’analyse du major D. H. Berger, USMC, à propos des activités couvertes américaines pendant cette même période, dans The Use of Covert Paramilitary Activity as a Policy Tool : An Analysis of Operations Conducted by the United States Central Intelligence Agency, 1949-1951, 22 May 1995, p. 1, hhhttp:// wwww. fas. org/ irp/ eprint/ berger. htm.
  • [50]
    Cf. Jacques Leider, L’armée luxembourgeoise d’après guerre. Structure, fonctions, fonctionnement, Luxembourg, Saint-Paul, 1993.
  • [51]
    Cf. Arthur E. Rowse, « Gladio : The Secret US War to Subvert Italian Democracy », Covert Action, no 49, été 1994, hhhttp:// wwww. mega. nu:8080/ ampp/ gladio. html.

 

 

 

C’était hier:Le 27 septembre 1822 Champollion révèle le secret des hiéroglyphes

Le 27 septembre 1822, à Paris, Jean-François Champollion (32 ans) expose devant l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres ses découvertes relatives aux hiéroglyphes. Deux semaines plus tôt, au terme de recherches harassantes qui ont beaucoup affecté sa santé, il est arrivé en effet à déchiffrer l’écriture des anciens Égyptiens.

Rivalité franco-britannique

Né à Figeac, dans le département du Lot, ce surdoué apprend très tôt de nombreuses langues anciennes et, poussé par la nécessité, devient professeur d’histoire. 

Il se passionne bientôt pour la civilisation des pharaons, mise à la mode par l’expédition en Égypte de Bonaparte, en 1798-1799.

En 1798, des soldats français découvrent à Rosette, dans le delta du Nil, une pierre noire gravée de trois textes dont l’un en grec ancien, un autre en démotique, une écriture égyptienne tardive, et le troisième en hiéroglyphes.

La fameuse Pierre de Rosette

 

La pierre est embarquée sur un navire à destination de la France mais les Anglais l’interceptent et la transportent à Londres, au British Museum.

Elle va dès lors exciter la curiosité des savants, en particulier du jeune Champollion et d’un Anglais de quinze ans son aîné, Thomas Young. Young déchiffre la version démotique et découvre que les cartouches en hiéroglyphes contiennent les noms de divers pharaons.

Jean-François Champollion

Jean-François va plus loin. Il observe que le texte hiéroglyphique contient trois fois plus de signes que le texte grec ne compte de mots. Il en déduit que les hiéroglyphes (on en recense environ 5 000) ne sont pas seulement des idéogrammes, contrairement aux préjugés ambiants. Ils peuvent aussi dans un même texte servir de signe phonétique comme nos lettres de l’alphabet.

C’est ainsi qu’il déchiffre les noms de Cléopâtre, Ramsès et Thoutmosis le 14 septembre 1822. L’émotion le fait alors sombrer dans un état d’inconscience. Il révèle un peu plus tard sa découverte dans une lettre à l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres.

Jean-François Champollion meurt de surmenage à 42 ans, au milieu des honneurs, après avoir enfin visité l’Égypte, le pays de ses rêves.

Timbre poste commémoratif sur Champollion

 

 

 

 

 

 

 

 

Mandatory Credit: Photo by Historia/Shutterstock (7664999kw)
The Discovery of the Rosetta Stone by Boussard A French Officer J P Champollion Was Able to Translate the Hieroglyphs Through Comparison with the Greek Text August, 1799
Historical Collection 106

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

carnet de notes de Champollion

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Archéologie:Des petites momies égyptiennes antiques réservent des surprises à l’intérieur … et elles ne sont pas humaines

Les tomodensitogrammes ont révélé des découvertes inattendues à l’intérieur de ces anciennes momies égyptiennes.

 

Lorsque les scientifiques ont regardé sous les emballages de deux petites momies égyptiennes anciennes censées contenir des cœurs humains, ils ont été surpris: non seulement il n’y avait pas de cœurs visibles à l’intérieur, mais les restes n’étaient même pas humains. 

Au contraire, l’une des momies est étroitement remplie de céréales et de boue – une soi-disant momie de maïs ou de céréales – tandis que l’autre contient les restes d’un oiseau, peut-être un faucon, à qui il manque une partie du corps et plusieurs organes, ont découvert les chercheurs. .

« Il manque sa jambe gauche, personne ne sait pourquoi », a déclaré le Dr Marcia Javitt, présidente de radiologie à l’hôpital Rambam de Haïfa, en Israël, et professeur auxiliaire de radiologie à l’Université George Washington de Washington, DC, qui a aidé à scanner les momies. avec tomodensitométrie (TDM) le 29 juin. 

Les deux momies, toutes deux enterrées dans des sarcophages, sont logées au musée de Haïfa depuis environ 50 ans. Cependant, «les archives n’étaient pas conservées avec autant de diligence qu’aujourd’hui», donc on ne sait pas grand-chose à leur sujet sauf qu’ils ont plus de 2000 ans, a déclaré Ron Hillel, registraire et responsable de la gestion des collections des musées de Haïfa. 

Cette momie de 1700 ans a un cerveau, pas de cœur et des plaques sur son sternum et son abdomen, selon des chercheurs. Ici, la momie est déballée le premier jour d’une séance de numérisation à l’Institut neurologique de Montréal.

Au cours des dernières années, le Musée maritime national de Haïfa a parcouru sa collection et a déterminé la meilleure façon de préserver chaque artefact. Lorsque les conservateurs sont tombés sur les deux momies, ils ont réalisé qu’ils ne savaient pas ce qu’il y avait à l’intérieur. Les enregistrements ont noté qu’ils contenaient des cœurs momifiés , mais « nous avons fait la recherche et cela n’a pas de sens », a déclaré Hillel. Souvent, ( mais pas toujours ) «les cœurs étaient laissés dans le corps», des momies égyptiennes, a déclaré Hillel, parce que les anciens Égyptiens pensaient que lorsque les gens mouraient, leur cœur serait pesé contre une plume représentant ma’at, un concept égyptien qui inclut la vérité et la justice. Si le cœur pesait autant ou moins que la plume, ces personnes gagneraient la vie éternelle; sinon, ils seraient détruits.

L’une des choses les plus déroutantes révélées dans les tomodensitogrammes était deux fines plaques faites de quelque chose de similaire au cartonnage (un matériau plâtré), placées sur le sternum et l’abdomen de la momie.
Scanner des momies Osiris (à gauche) et Horus (à droite).
La Dre Marcia Javitt (au centre) et ses collègues tiennent les momies et les sarcophages à côté du scanner.

 

Les tomodensitogrammes effectués à l’ hôpital de Rambam ont révélé que les momies avaient des intérieurs très différents les uns des autres. La momie en forme humaine d’environ 18 pouces de long (45 centimètres) – conçue pour ressembler à Osiris , le dieu de l’au-delà, des morts, de la vie et de la végétation – contenait de la boue et des grains. 

« Pendant les festivals d’Osiris qui se tenaient, [les anciens Egyptiens] les produisaient », a déclaré Hillel. « Ce serait un mélange d’argile ou de sable avec ces grains, puis ils le tremperaient dans l’eau et les grains germeraient. » En effet, cet acte lierait Osirus à la mort, à la vie et à la fertilité de la Terre.

Ou, comme Javitt l’a dit, «ce ne sont pas de vraies momies; ce sont des artefacts».

L’autre momie, une momie en forme d’oiseau d’environ 10 pouces de long (25 cm), représentait le dieu Horus. Selon la mythologie égyptienne, Horus était le fils à tête de faucon d’Osiris et d’Isis; une divinité associée au ciel et aux pharaons. 

Avec le temps, la momie de l’oiseau s’est desséchée, ce qui signifie que le tissu est devenu plus dense, comme du bœuf séché. Pendant ce temps, la moelle des os s’était desséchée, ne laissant que de délicats tubes osseux. Javitt et ses collègues ont donc utilisé un scanner à double énergie, qui utilise à la fois des rayons X normaux et des rayons X moins puissants, une technique qui peut révéler des propriétés des tissus qu’un scanner ordinaire ne peut pas, a déclaré Javitt. 

 

« Afin de différencier les tissus mous les uns des autres et les os et ainsi de suite, il peut être très utile d’utiliser un scanner à double énergie », a déclaré Javitt.

Maintenant, son équipe identifie les différents tissus et os de l’oiseau. Javitt a noté que le cou de l’oiseau est cassé, mais que cette blessure s’est probablement produite après la mort de l’oiseau. C’est parce que la peau est également cassée, et dans la plupart des cas d’os cassés, « vous ne fendez généralement pas la peau d’un bord à l’autre, vous vous cassez simplement l’os », a déclaré Javitt. 

De plus, l’oiseau semble manquer certains de ses organes abdominaux, mais des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer lesquels ne sont pas là, a-t-elle déclaré. Par exemple, le cœur semble être présent, tout comme la trachée.

À l’avenir, Hillel a déclaré que le musée pourrait créer une exposition spéciale centrée sur ces deux momies. Il espère également les faire dater au radiocarbone 14, afin que le musée puisse déterminer leur âge.

Publié à l’origine sur Live Science.

 

 

 

 

 

Naissance et mort des Empires

Dans ce qui suit, nous présentons deux visions, distantes de plus de six siècles, sur la naissance, l’expansion et la mort des Empires.
D’abord, celle de John Bagot Glubb  qui publia 17 livres parmi lesquels un livre sobrement intitulé « le sort des empires à la recherche de leur survie ». Écrit en 1977, il est passé à la postérité pour la profondeur de son analyse historique malgré sa concision. 
Ensuite, celle d’Ibn Khaldoun, présentée par Martinez-Gros dans un essai intitulé : Brève histoire des Empires, comment ils surgissent, comment ils s’effondrent. Ce dernier se propose  d’analyser la pertinence à une échelle universelle de l’analyse de la notion d’empire développée par Ibn Khaldoun au sujet du monde arabe. 

 

 

Dans ce livre, John Glubb analyse les conditions de naissance, d’expansion puis de déclin des grands empires qui ont façonné l’Histoire. Il constate un phénomène étonnant : la durée de vie des empires est relativement constante, de 250 ans environ.

Au sein d’une même civilisation, on peut assister à des « passages de relais » qui remettent le compteur à zéro : par exemple le passage de la République romaine qui dura de -260 à -27 (233 ans) à l’Empire romain (de -27 à +180 soit 207 ans).
Sur la base de cette durée relativement constante, John Glubb estime que l’empire américain, qui a débuté en 1846 devrait se terminer au cours de la seconde moitié du 21e siècle.
Si on transpose cette analyse à la civilisation européenne moderne qui débute à la fin du XVIIIe siècle avec les bouleversements de la Révolution française, on arrive à un clap de fin aux alentours de 2050.
D’après l’analyse de John Glubb, plusieurs options sont alors possibles : soit une révolution profonde et douloureuse qui transformera profondément l’ordre existant vers 2050 et permettra de repartir sur un cycle de 250 ans ; soit un effondrement lent ; soit un passage sous domination d’une autre civilisation plus dynamique.
Le cycle de vie des empires
John Glubb identifie 5 phases dans le cycle de vie d’un empire : l’âge des pionniers, l’âge des conquêtes, l’âge du commerce, l’âge de l’abondance, l’âge de l’intellect et enfin l’âge de la décadence.
Il est intéressant de noter que l’âge de l’intellect précède l’âge de la décadence alors qu’il constitue a priori un élément positif. John Glubb note en effet qu’à la suite de l’âge de l’abondance, l’élite civile et politique est en plein zénith et s’enorgueillit de financer artistes, œuvres d’art, musées, écoles et universités. Cet âge s’accompagne de progrès scientifiques importants.
John Glubb note ainsi que « la diffusion des connaissances semble être la plus bénéfique des activités humaines, et pourtant chaque période de déclin est caractérisée par cette expansion de l’activité intellectuelle.  »
Comment expliquer cela ? John Glubb analyse que « l’intellectualisme et la perte du sens du devoir apparaissent simultanément dans l’histoire de la vie de la nation. […] L’intellectuel brillant, mais cynique apparaît à l’extrémité opposée du sacrifice émotionnel du héros ou du martyr. »

 

Ce constat rejoint celui d’un autre auteur intéressant : dans son livre « Metahistory », Hayden White analyse le rapport entre l’imaginaire historique d’une civilisation et la phase dans laquelle elle se situe. Il note ainsi que, selon les périodes, les gens se représentent leur Histoire comme un récit épique, comme une comédie, comme une tragédie ou comme une satire.
Cette dernière représentation correspond à une lecture critique et déconstructiviste de l’Histoire qui se traduit en particulier par la destruction forcenée des symboles historiques. Ça ne vous rappelle rien ? Sur le sujet particulier de la satire comme modèle de représentation historique, je vous recommande l’excellente vidéo « l’art de la riposte : la rhétorique de l’ironie » de la chaine YouTube Victor Ferry.
Les 8 critères du déclin
Pour en revenir à John Glubb, il identifie 8 critères qui traduisent un passage vers « l’âge de la décadence » et qui reviennent avec constance dans l’histoire des grands empires :
  • Passage en mode défensif
  • Pessimisme
  • Matérialisme
  • Frivolité
  • Dissensions civiles
  • Un afflux d’étrangers
  • Un affaiblissement de la religion
  • Un état providence
Le passage en mode défensif est un signe avant-coureur qui intervient tôt dès la phase d’abondance et qui se traduit par l’arrêt de l’effort d’expansion de l’empire et son repli sur ses frontières naturelles : « La nation, immensément riche, ne s’intéresse plus à la gloire ni au devoir, mais veut simplement conserver sa richesse et son luxe. ».
On constate sans difficulté que tous les critères de Glubb sont remplis concernant notre civilisation occidentale. …
Sur le critère de frivolité, John Glubb note que : « La frivolité est la compagne fréquente du pessimisme. Mangeons, buvons et réjouissons-nous, car demain nous mourrons. La ressemblance entre diverses nations en déclin à cet égard est vraiment surprenante. ».
Les historiens contemporains de l’Empire arabe de Bagdad soulignent ainsi avec amertume l’indifférence, le matérialisme croissant et le laxisme des mœurs sexuelles dans la Bagdad du début du Xème siècle. Ils commentent l’influence extraordinaire de chanteurs de luths devenus très populaires auprès des jeunes…
« L’histoire, cependant, semble suggérer que l’âge du déclin d’une grande nation est souvent une période qui montre une tendance à la philanthropie et à la sympathie pour les autres races. ».
Rappelant les dernières années de l’Empire romain, John Glubb note que « L’augmentation de la confusion et de la violence qui en résulta [de l’entrée des envahisseurs étrangers dans le pays] fit qu’il n’était plus sûr pour les femmes de circuler sans escorte dans les rues, ce qui entraina l’effondrement du mouvement féministe  ». Tiens donc. 
Enfin, le dernier critère « État providence » peut surprendre. John Glubb le resitue dans un contexte plus général de philanthropie et de xénophilie : « L’histoire, cependant, semble suggérer que l’âge du déclin d’une grande nation est souvent une période qui montre une tendance à la philanthropie et à la sympathie pour les autres races. ».
L’empire dominant est heureux d’être généreux, certain de rester pour toujours au sommet de sa puissance : « Les droits de citoyenneté sont généreusement accordés à toutes les races, même celles qui étaient autrefois assujetties, et l’égalité de l’Humanité est proclamée ». 
L’Empire romain et plus encore, l’empire arabe de Bagdad firent montre d’une générosité somptuaire dans les derniers instants de leur Âge de l’intellect (qui, rappelons-le, est encore un âge prospère) en fournissant citoyenneté, subventions, nourritures, jeux et soins gratuits.
Comme le note John Glubb, « il est peut-être incorrect d’imaginer l’État-providence comme la marque supérieure des réalisations humaines. Cela peut simplement s’avérer être une étape assez normale dans la vie d’un empire vieillissant et décrépit. »
Existe-t-il une solution ? 
Dans son livre, John Glubb ne prétend pas à l’exhaustivité ni même à pouvoir expliquer certaines des corrélations qu’il constate dans son analyse historique.
Il souligne que la cause finale qui provoque la chute d’un empire peut-être très variable. En cela, il rejoint la théorie systémique du « manteau de neige » qui veut qu’un empire ne s’effondre jamais pour une cause précise, mais en raison d’une accumulation de crises qui finit par avoir raison de lui. Il s’effondre comme un vieil arbre sans sève ou comme un manteau de neige qui a reçu un flocon de trop. La nature de ce flocon importe peu finalement.

 

En écho au célèbre livre de Douglas Murray « L’étrange suicide de l’Europe », John Glubb écrit : « La décadence est une maladie morale et spirituelle, résultant d’une trop longue période de richesse et de pouvoir, produisant le cynisme, le déclin de la religion, le pessimisme et la frivolité. Les citoyens d’une telle nation ne feront plus d’effort pour se sauver eux-mêmes, parce qu’ils ne sont pas convaincus que quelque chose dans leur vie mérite d’être sauvé.  »

Pourrait-on faire quelque chose pour éviter cette chute ? John Glubb pense que non : « Les faiblesses de la nature humaine, cependant, sont si évidentes, que nous ne pouvons pas être trop confiants dans le succès de cette entreprise. Les hommes débordants de courage, d’énergie et de confiance en eux ne peuvent être facilement empêchés de soumettre leurs voisins, et les hommes qui voient s’ouvrir des perspectives de richesse seront difficilement arrêtables ».

John Glubb souligne que la décadence des empires est avant tout celle d’un système avant d’être celle des hommes.

Source :  www.projet-resilience.com.


 

Brève histoire des Empires, comment ils surgissent, comment ils s’effondrent

 

Martinez-Gros, se propose, dans son essai Brève histoire des Empires, comment ils surgissent, comment ils s’effondrent, d’analyser la pertinence à une échelle universelle de l’analyse de la notion d’empire développée par Ibn Khaldûn au sujet du monde arabe. c’est une lecture très intéressante dans cette perspective, pour deux raisons. Tout d’abord, elle a l’avantage de présenter de manière claire et synthétisée la pensée politique d’Ibn Khaldûn, grand penseur arabe du XIVème siècle (1332-1406), considéré comme le précurseur de l’historiographie du monde arabe et musulman, mais aussi comme le premier géographe, le premier sociologue, et comme un des plus grands penseurs politiques des temps anciens [2]. Cela permet ainsi d’avoir une perspective interne et contemporaine sur le pouvoir en islam médiéval. Par ailleurs, cette analyse de la notion d’empire est immédiatement appliquée à l’histoire arabe, par Ibn Khaldûn et Martinez-Gros à sa suite, donnant ainsi des pistes d’interprétation aux formes d’exercice du pouvoir, mutations et successions politiques à l’œuvre dans le monde arabo-musulman médiéval ; si l’auteur ne développe que peu les analyses, il fournit un cadre interprétatif fort et cohérent qu’on pourra utiliser avec profit.
La notion d’empire, telle que développée par Ibn Khaldûn, comprend l’idée d’une apogée, suivie d’un relatif déclin et d’un dépérissement.  
Il analyse ainsi comment certaines populations sont, à un moment donné, assez riches et puissantes pour établir un pouvoir central, concentrant les richesses d’un immense territoire en un même centre, à la fois géographique (la capitale) et social (puisque ces richesses sont contrôlées et gérées par une élite). Ce développement requiert une phase de désarmement, condition de la mise en place d’un impôt à même d’effectuer une telle concentration des richesses. L’empire est ainsi un système politique créé par la violence mais cherchant ensuite à l’abolir, pour construire un espace pacifié, où peuvent se développer l’économie et la civilisation. Ibn Khaldûn montre comment, de cette volonté de pacification et de contrôle de la violence naît le déclin même des empires, en un cycle qui paraît inexorable. En effet, le désarmement des populations de l’empire impose de recourir à des peuples situés aux marges du territoire pour assurer la sécurité et l’ordre. Par nécessité, l’empire confie ainsi le pouvoir militaire à des populations marginales, minoritaires, des populations tribales, des « barbares », qui finissent ensuite par prendre le pouvoir pour elles-mêmes, jusqu’à ce qu’elles se fassent détrôner par les nouveaux guerriers auxquels elles ont recouru.
La pensée d’Ibn Khaldûn permet de mettre en perspective et de comprendre au sein d’un système global une multitude d’expressions du pouvoir politique. La première de ces expressions est militaire, autour du concept de ‘asabiya qui permet d’analyser les liens entre pouvoir étatique et pouvoir militaire. Difficilement traduisible, et pour cette raison employé en arabe par Martinez-Gros, le terme signifie un certain esprit de corps, une violence solidaire, celle des sociétés tribales. En effet, ces sociétés s’organisent seules pour leur défense, l’exercice de la justice, ou encore pour subvenir aux besoins des veuves et des orphelins, et cette organisation requiert un tel « esprit de corps », qui fonctionne comme une solidarité appuyée sur une force militaire. A l’inverse, dans l’empire, l’instauration d’un État de droit supprime la nécessité d’une telle solidarité, puisque l’État prend en charge la défense, la justice, les veuves et orphelins. La ‘asabiyat devient ainsi le propre des sociétés tribales. De ce fait, l’empire est contraint de recourir aux services de ces populations marginales, quitte à se mettre en danger : ce sont les seules à même d’assurer la sécurité, puisque les populations de l’empire sont, elles, démilitarisées. C’est donc toute une analyse de la relation entre pouvoir étatique et pouvoir militaire qui est rendue possible ici, fournissant un cadre théorique global pour l’étude, au cas par cas, des structures militaires organisées dans les différents centres de pouvoir des espaces islamiques médiévaux, et des jeux de pouvoir et balance du pouvoir entre État et armée.
Malgré ce focus très important sur le rôle de l’armée et de l’intégration des populations marginales au sein de l’empire, la théorie de l’empire forgée par Ibn Khaldûn intègre aussi bien d’autres dimensions. Ainsi, elle permet de revisiter la question du lien entre pouvoir et civilisation, présentant l’empire comme une condition au développement d’une civilisation riche et brillante. Toute la production artistique, qui est une source pour l’historien, ne serait pas à considérer uniquement comme une manifestation du pouvoir étatique : dans ce cadre interprétatif plus large, on peut la percevoir comme la marque même de la création d’un empire, comme le symbole de l’établissement effectif d’un espace politique pacifié. Ce n’est donc pas seulement un produit du pouvoir politique, c’est le produit d’une forme politique particulière, l’empire, qui aurait cette spécificité de permettre, grâce à la pacification qu’il instaure, le développement économique, financier, culturel et scientifique. Enfin, la théorie d’Ibn Khaldûn a aussi une dimension économico-financière, du fait de l’importance donnée à l’impôt [Voir : La pensée économique d’IBN KHALDOUN ]. En effet, il est présenté comme le pivot de tout le système politique : c’est lui qui permet l’enrichissement de l’empire, mais lui aussi qui, par le désarmement qu’il nécessite, entraîne son déclin et sa chute.
Au-delà de ce cadre théorique, l’ouvrage de Gabriel Martinez-Gros permet de mettre en perspective la succession de différentes dynasties dans l’espace arabe au Moyen Âge, ainsi que les processus de fortification et d’affaiblissement de chacune d’entre elles. Tout d’abord, l’auteur souligne la force du modèle impérial pour l’Islam, puisque contrairement aux deux autres grands empires que sont Rome et la Chine, l’empire islamique ne se construit pas sur un passé monarchique ou républicain : l’État nait immédiatement comme empire lors de sa construction au VIIème siècle. L’expansion arabe du VIIème siècle, en effet, correspond exactement à la théorie de l’empire telle qu’elle est exposée par Ibn Khaldûn, puisqu’une infime minorité de guerriers arabes soumet une population de plusieurs dizaines de millions de personnes, construisant un État centralisant les ressources d’un territoire immense. Les siècles suivants, eux, se comprennent à l’aide de la phase de déclin impérial décrite par l’auteur arabe, qui se décline selon différentes chronologies. Ainsi, il y a une première évolution qui se déroule sur le temps long : il s’agit du remplacement progressif des Arabes par les Turcs et les Berbères aux positions de pouvoir. Si dès le XIIIème siècle, ceux-ci ont le pouvoir militaire, ce n’est qu’à partir de l’an mil que les premières dynasties berbères et turques proclament leur souveraineté. Parallèlement, les Arabes, qui ont établi leur domination en tant que peuple guerrier, se désarment et se sédentarisent. Ils se fondent dans la population locale dont ils deviennent les représentants, tandis qu’ils en étaient extérieurs, et ils développent une culture et une littérature hostiles aux pouvoirs militaires. Cela fonde la distinction entre calife et sultan : le premier est arabe et représente l’Islam des origines, tandis que le second est turc ou kurde et représente l’Islam nouveau. Il y a ainsi un glissement de sens du terme « musulmans », significatif du processus de sédentarisation et démilitarisation à l’œuvre sur ces quelques siècles : s’il désignait exclusivement les Arabes conquérants ou leurs clients guerriers dans le premier siècle de l’Islam, à partir de la période abbasside, le nom s’applique aux populations sédentaires et aux hommes de religion d’un empire qui est, lui, défendu par des populations provenant des marges, et à peine islamisées.
Au-delà de ces mutations sur plusieurs siècles, on peut aussi trouver, dans l’histoire islamique médiévale, une multiplicité de chronologies à une échelle plus fine. Dans tous les espaces de l’empire, on peut ainsi noter des processus de renversements dynastiques opérés par des marges barbares : ainsi les Seldjoukides puis les Mongols établissent des bouleversements dynastiques au cœur même de l’empire. A l’Ouest, le pouvoir andalou des Omeyyades de Cordoue apparaît comme le fruit d’une dissidence, puis il se fait lui-même renverser par les Francs qu’il employait comme combattants. Au Maghreb, la ‘asabiya est représentée par les Berbères et le pouvoir fatimide ; à l’Est de l’empire, ce sont les Turcs qui jouent ce rôle clé dans le renouvellement dynastique. Dans chaque territoire, on peut trouver des renversements d’une telle nature à un rythme parfois très rapide : ainsi, le sultan seldjoukide est renversé en Syrie en 1100, le pouvoir revenant aux atabeg, eux-mêmes partiellement remplacés au somment de l’État en 1174 par leur général kurde Saladin, avant qu’il prétende directement au sultanat après sa victoire sur les Croisés de Jérusalem en 1187. Enfin, la dynastie ayyoubide de Saladin est renversée par les Mamelouks au Caire au milieu du XIIIème siècle.
Pièce d’argent émise après la mort du grand Saladin.
Ce qui nous donne une image réelle du grand sultan.

Ces différents exemples ne sont pas exhaustifs ; ils suffisent cependant à montrer comment la théorie d’Ibn Khaldûn s’applique aux évolutions politiques dans le monde islamique médiéval. Celui-ci peut donc se comprendre comme la succession au pouvoir de groupes militaires venus des marges de l’empire et qui, s’établissant au pouvoir, perdent de leur force militaire et préparent eux-mêmes, bien qu’involontairement, leur renversement. Une telle lecture permet ainsi de renouveler l’approche de certaines questions, telles que celle de la Reconquista ou des Croisades, qui ne sont plus interprétées comme des conflits religieux, mais comme des conflits entre populations sédentaires et productives (les Arabes et les Berbères) contre des populations nomades et militarisées (les Francs). La dynamique des relations entre ces deux types de population est ainsi proposée comme matrice première de l’évolution politique.
La portée du travail de Gabriel Martinez-Gros est bien plus importante que ce que l’on a montré ici, puisque l’originalité même de sa démarche consiste à tester la pertinence de la théorie khaldûnienne pour l’ensemble de l’histoire eurasiatique, quand Ibn Khaldûn s’est attaché uniquement à l’histoire arabe. Il montre ainsi que s’il y a une certaine exception européenne, l’Europe se trouvant, pendant de nombreux siècles, en dehors d’un cadre impérial fondé sur l’impôt, le schéma s’applique bien à de nombreux espaces politiques, à travers le temps (l’empire perse du Vème siècle avant JC, l’empire romain, les différents empires chinois, ou encore l’empire britannique au XIXème par exemple). Ainsi, l’ensemble de l’ouvrage de Gabriel Martinez-Gros, malgré son aspect nécessairement schématique étant donné l’étendue de la chronologie parcourue, montre la pertinence des analyses proposées par Ibn Khaldûn. Utiliser ces analyses, c’est donc non seulement se placer dans la compréhension interne que l’historien médiéval avait de systèmes politiques qui l’entouraient, mais aussi s’interroger sur la signification universelle des formes politiques développées dans les contextes étudiés.
Gabriel Martinez-Gros, Brève histoire des Empires, comment ils surgissent, comment ils s’effondrent, Paris, Seuil, mars 2014.

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Élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, diplômée en master d’histoire à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Anne Walpurger se passionne pour le Proche-Orient et s’occupe de la rubrique de l’agrégation et du Capes 2015 des Clés du Moyen-Orient.

Représentation du sac de Rome par Alaric en 410

PS

2 erreurs (ou oublies)  ont été noté dans les ouvreages de Grubb:

1-Il y a eu l’Empire Amazigh, Turc et Musulman, mais jamais un empire arabe

2-L’Egypte pharaonique manque à la liste de GLUBB, et elle a cumulé plus de 4’000 ans d’histoire.

 

Réécrire l’histoire du grand mystère des pyramides d’Égypte

Les pyramides de Gizeh sont sans aucun doute l’un des sites les plus énigmatiques de la planète. Pendant si longtemps, de grandes questions ont entouré la dernière merveille du monde. Comment sont-ils arrivés là? Et qui les a créés? Eh bien maintenant, certains chercheurs pensent avoir trouvé  des réponses sérieuses…

Secrets du sphinx

Bien que les preuves suggèrent que les Égyptiens ont construit les pyramides, certains signes laissent penser qu’ils auraient pu être construits bien avant l’époque des Pharaons. Gerry Cannon et Malcolm Hutton estiment que le Sphinx doit avoir été taillé dans la roche naturelle. « Vous ne pouvez pas sculpter un rocher quand il est sous le sable », a déclaré Cannon. Il n’y avait pas de sable «il y a environ 12 000 ans et les Égyptiens n’étaient pas là». Mais y avait-il plus de preuves pour étayer leur croyance?


Meilleur des meilleurs

Pendant longtemps, de nombreux égyptologues et historiens se sont accordés sur certains détails concernant le contexte historique entourant la construction. Le consensus général est que ce sont les pharaons qui ont ordonné la construction des structures et qu’ils ont engagé les architectes et les ingénieurs les plus respectés de leur temps pour superviser les préparatifs. Cependant, ce sont les esclaves qui ont reçu l’ordre de faire le travail pénible. Une autre croyance populaire tourne autour de certaines des techniques de construction qui ont été mises en œuvre…

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Les théoriciens ont des idées contradictoires sur les circonstances dans lesquelles les pyramides ont été construites. Mais beaucoup partagent des détails similaires, en particulier certaines des techniques qui auraient été utilisées par les constructeurs. La principale similitude est l’idée que les ouvriers ont minutieusement sculpté des rochers au ciseau de cuivre. Ensuite, le produit final a été traîné et soulevé à la convenance du surveillant. Cependant, y a-t-il une possibilité que ce ne soit pas réellement les Egyptiens? Serait-ce quelqu’un d’autre qui les a construits?

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Qui les a construites?

Les premiers théoriciens grecs pensaient que les Égyptiens utilisaient des esclaves pour construire les pyramides. C’était une théorie à laquelle beaucoup s’assignaient depuis des années. Des historiens tels que Hérodote et Diodorus Siculus ont écrit des récits détaillés sur la création des pyramides. Le livre révolutionnaire du Ve siècle avant JC illustre à quel point il était en avance sur son temps…


L’information la plus fiable?

Les récits d’Hérodote sur la construction des pyramides sont toujours considérés comme les documents les plus fiables sur le sujet à ce jour. Cependant, au fil du temps, les archéologues sont devenus de plus en plus sceptiques quant à son travail, estimant que cela ne donne qu’un côté à une histoire aux multiples facettes…


Les extraterrestres ont construit les pyramides?

Bien que ce soit hors des sentiers battus, de nombreux chercheurs croient réellement qu’il est possible que les extraterrestres aient joué un rôle dans la construction des pyramides de Gizeh. Certaines des raisons derrière cela incluent l’alignement étrangement précis des structures avec la Ceinture d’Orion. De plus, les pyramides sont en bien meilleur état que nombre de celles construites des centaines d’années plus tard. Cependant, qui peut dire qu’un autre groupe d’humains n’était pas responsable de leur construction?

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Esclaves Hébreux?

Les premiers signes de ceux qui ont pu construire les pyramides remontent aux temps bibliques. Dans le livre de l’Exode, les Israélites ont été réduits en esclavage en Égypte. Bien que cela suggère que les Hébreux ont peut-être reçu l’ordre de construire les pyramides pour les Egyptiens, les historiens s’empresseront de répondre à cette idée fausse. Selon la plupart des recherches archéologiques, les pyramides de Gizeh ont été construites vers 2580 av. Les Israélites, cependant, n’étaient pas esclaves jusqu’au 13ème siècle avant notre ère. Les chiffres ne sont tout simplement pas alignés…pyramides 46

Était-ce vraiment les Egyptiens?

Cela pourrait impliquer que les anciennes structures sont beaucoup plus anciennes que les archéologues l’avaient prévu à l’origine et qu’une civilisation antérieure aurait pu construire les pyramides. «Personne ne sait qui était là il y a 12 000 ans», a déclaré Cannon. « Cela a dû être fait par une civilisation plus avancée que n’importe lequel d’entre nous. » Naturellement, les autorités égyptiennes ont été rapides pour abattre la théorie sauvage du couple. Cependant, cela ne signifie pas qu’il y a des théories plus logiques en circulation…

Pyramide de pouvoir

L’un des égyptologues les plus respectés de sa génération, Miroslav Verner, a émis l’hypothèse qu’une hiérarchie aurait dû être mise en place pour créer les pyramides. Il a estimé qu’il fallait probablement plus de 100 000 hommes, divisés en diverses équipes ayant des objectifs différents, puis davantage de divisions liées aux compétences individuelles. La théorie impliquait que, d’une certaine manière, ceux qui ont construit les pyramides avaient des rôles organisés à la manière d’une pyramide. Mais il y avait plus dans les subtilités de l’opération égyptienne…

Trouver la vérité

Les légendes de l’Égypte ancienne ont captivé l’imagination de millions de personnes au fil des ans, de nombreuses personnes consacrant leur vie à la recherche de la vérité sur ces mystérieuses pyramides. Nombreux sont ceux qui ont théorisé l’origine de ces magnifiques structures, les trois principaux arguments étant de savoir si les blocs utilisés pour les construire ont été levés, roulés ou traînés jusqu’à leur emplacement prévu. Cependant, il y avait un groupe spécifique de personnes qui avaient les théories les plus convaincantes de tous…

Plan directeur

Un autre égyptologue du nom de John Romer pense que la construction des pyramides a été planifiée méticuleusement, au point que les constructeurs ont probablement établi un plan à l’échelle réelle. « Un tel schéma de travail permettrait également de générer l’architecture de la pyramide avec une précision inégalée par tout autre moyen », a-t-il déclaré. Romer a également estimé qu’il leur avait probablement fallu 14 ans du début à la fin. Cependant, il y a un autre homme qui a poussé l’enquête au niveau supérieur…

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Changeur de jeu

À l’ère moderne, l’un des personnages les plus importants dans la recherche de la vérité derrière les pyramides est un homme modeste du nom de Mark Lehner. Avec son équipe, l’égyptologue chevronné a réalisé l’une des études les plus détaillées jamais réalisées, avec de nouvelles théories fascinantes. Lehner estime que le nombre de personnes impliquées dans la construction se situait entre 14 500 et 40 000. Mais Lehner n’a pas compris à quel point son rôle dans la recherche allait devenir important…

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Vaisseau de khufu

Le catalyseur qui a déclenché cette foule de preuves est revenu en 1954, lorsque l’archéologue Kamal el-Mallakh a dirigé une équipe et découvert un bateau qui, selon eux, aurait été laissé au Pharaon Khufu. Les restes du bateau, y compris les planches de bois, ont été restaurés et scannés afin de déterminer leurs origines. Les résultats ont montré qu’ils avaient été cousus ensemble. Mais quel était exactement le but de ce navire? Était-ce simplement pour descendre le Nil? Ou était-ce pour quelque chose de plus?

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Naviguer au paradis?

Les serviteurs ont scellé le navire en 2500 avant JC dans une fosse du complexe de la Grande Pyramide. C’était pour que le pharaon Khufu puisse y avoir accès après la mort et utiliser les outils et les objets funéraires nécessaires. Bien que cela ne soit pas confirmé, le navire est qualifié de «barge solaire», un navire conçu pour emmener le roi ressuscité dans son voyage éternel avec Ra, le dieu soleil. Cependant, la plupart des théoriciens considèrent que ce qui suit est la raison…

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Terre à terre

Voyant que les panneaux indiquent que le navire avait déjà été submergé dans l’eau, les théoriciens estiment qu’il était déjà utilisé pour escorter le corps momifié du roi jusqu’à son lieu de repos. Ou encore, Khufu a utilisé le navire alors qu’il était encore en vie comme moyen de transport vers les lieux saints. Quelle que soit la raison, le navire Khufu est considéré comme l’une des découvertes les plus importantes de l’histoire de l’égyptologie. Mais les récents développements ont tout changé…

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Pourquoi les pyramides ont-elles été construites?

Pourquoi la Grande Pyramide, cette merveille d’ingénierie étonnante a-t-elle été construite? Quel but pourrait-il éventuellement remplir? Selon les égyptologues, les constructeurs ont passé jusqu’à deux décennies à construire la structure en tant que tombeau, spécialement pour Pharaoh Khufu. Quant aux trois petites pyramides devant, elles sont supposées avoir été construites pour les trois femmes de Khufu. Cependant, des découvertes récentes ont fourni plus d’explications sur ce que pouvait être le but de la pyramide…

 

Pyramide de Pandore

Une vérité fascinante qui a récemment été révélée à propos de la grande pyramide est en réalité à l’intérieur de la structure menaçante. Après des séances de balayage intensives, les scientifiques ont récemment découvert un vide mystérieux au fond de la pyramide. Au-dessus de la chambre de la reine se trouve un gouffre de 30 mètres qui ressemble à une sorte de système de transport – un couloir, si vous voulez. Bien qu’il soit encore difficile de savoir quel était exactement le but du vide, il existe certaines théories sur les raisons pour lesquelles le vide pourrait avoir été conçu…

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Structure complexe

La Grande Pyramide a en fait un intérieur très sophistiqué. À ce jour, il y aurait trois chambres reconnues. Le plus bas construit dans son soubassement. Ensuite, vous avez les chambres de la reine et du roi, qui ont été construites plus haut. Ensuite, vous avez le complexe extérieur qui parle pour lui-même. Giza comprend deux temples mortuaires destinés à honorer Khufu. Il existe également une pyramide «satellite», ainsi qu’un ensemble de tombes l’entourant.

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Puissance du nil

Vous pensez peut-être que la raison principale pour laquelle les pyramides de Gizeh ont été construites si près du Nil est qu’il est logique que toute civilisation se trouve à proximité d’une source d’eau. Cependant, on pense qu’il y avait un raisonnement beaucoup plus spirituel derrière son emplacement. Les pyramides de Gizeh sont situées sur la rive ouest du Nil, car c’est exactement là que le soleil se couche. Cela était censé symboliser le royaume des morts.

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Glacière à l’intérieur

Il est indéniable à quel point les Égyptiens étaient en avance sur leur temps. Ceci peut être vu dans deux aspects de la construction. Premièrement, il a été découvert que les structures étaient construites avec un mécanisme à rotule afin d’éviter les dommages causés par les tremblements de terre. Deuxièmement, les pyramides ont été construites avec une telle netteté que même si la dure chaleur aride battait sur les structures égyptiennes, l’intérieur des pyramides avait une température qui restait froide à 20 degrés Celsius.


Qu’est-ce qui est arrivé en premier?

Tout comme la pyramide des Nombres ,à Palenque au Mexique,voici ce que nous retrouvons en Egypte:

 

Il y a un coffre en granit à l’intérieur de la chambre principale de la grande pyramide. Ce qui semble au premier abord être une caractéristique tout à fait normale de ce type de structure devient extraordinaire. La réalité est que le coffre est un morceau de granit finement sculpté. Les Égyptiens n’avaient aucun moyen de faire passer le gros morceau par le passage. Cela suggère que la Grande Pyramide était potentiellement construite autour du coffre plutôt que l’inverse.

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Mortier mystérieux

L’un des plus grands mystères entourant la Grande Pyramide est le mortier utilisé pour «coller» les blocs ensemble. La vérité est qu’à ce jour, aucun archéologue n’a été en mesure de retracer les origines de ce mortier ou du matériau utilisé pour le fabriquer. La seule chose que les chercheurs connaissent à ce sujet est sa composition chimique. Cependant, ils ont été incapables de reproduire la composition. Cependant, on pense qu’il est plus difficile que la pierre réelle.

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Chambres royales

Deux des théories les plus courantes entourant ce vide particulier se situent à des extrémités complètement opposées du spectre. La première théorie est de nature banale, suggérant que le vide a agi comme un «trou de construction», servant de plate-forme permettant aux constructeurs de procéder pour passer d’une partie de la construction à une autre. Cependant, une autre théorie suggère qu’il s’agissait du chemin de partitionnement entre la chambre du roi et la chambre de la reine. Et cela pourrait suggérer autre chose…

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Symbole de pouvoir

Il est clair que la Grande Pyramide était une expression flagrante du pouvoir. La base de 13 acres de large et ses 479 pieds de hauteur, ainsi que ses 2,3 millions de blocs de calcaire, constituent l’un des plus somptueux spectacles de richesse de toute l’histoire de l’humanité. « Ces sortes de pyramides sont le produit principal, pour ainsi dire, des rois qui les ont construites », a déclaré l’archéologue Kate Spence. Et ce ne sont pas seulement les peuples de l’Egypte ancienne qui admiraient ces magnifiques structures…

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Attirer des millions

D’une manière ou d’une autre, il semble que presque personne ne puisse résister à l’attrait des pyramides de Gizeh. La plupart des gens appartiennent à l’une des deux catégories suivantes: soit vous êtes un égyptologue qualifié, déterminé à dévoiler les vérités de ces structures mystérieuses, soit vous avez l’Egypte sur votre liste, principalement pour visiter Gizeh. Sans aucun doute, la Grande Pyramide de Gizeh est la principale raison pour laquelle l’Égypte parvient à attirer plus de 5 millions de visiteurs par an.

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La dernière merveille?

Si la Grande Pyramide de Gizeh est le dernier membre survivant des Sept Merveilles du Monde, quels étaient les autres? Et qu’est-ce qui leur est arrivé? Selon de nombreux historiens, les six autres merveilles comprennent les jardins suspendus de Babylone, le temple d’Artémis, la statue olympique de Zeus, le mausolée d’Halicarnasse, le colosse de Rhodes et le phare d’Alexandrie. Mais les archéologues ont-ils finalement révélé les secrets de la dernière merveille du monde?pyramides 26


Trône de l’espace?

Un professeur de l’Ecole polytechnique de Milan pense qu’un trône sculpté dans une météorite est stocké au fond d’une chambre secrète de la Grande Pyramide. Depuis que le poignard du roi Tut a été découvert en 1922, il est bien établi que les anciens Egyptiens utilisaient du fer météorique. « Dans ces textes, il est dit que le pharaon, avant d’atteindre les étoiles du nord, devra passer les » portes du ciel « et s’asseoir sur son » trône de fer «  », a déclaré Giulio Magli.

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Pyramides Populaires

Les pyramides ont capturé l’imagination de millions de personnes et ont inspiré de nombreux artistes à les utiliser dans leur travail sur diverses plates-formes. De nombreux films ont utilisé les pyramides comme toile de fond pour certaines des scènes les plus emblématiques du cinéma. Celles-ci incluent des films tels que La Momie , Les Aventuriers de l’arche perdue et Stargate , pour n’en nommer que quelques-uns. Ensuite, il y a eu la comédie musicale animée Le Prince d’Égypte , qui a beaucoup tourné autour de l’époque de l’Égypte ancienne du point de vue de la Bible.
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Sois notre invité

L’un des développements les plus récents a jeté un nouvel éclairage sur la culture globale de l’Égypte ancienne. Des chercheurs de l’Université de Londres ont des preuves suggérant que les Égyptiens n’entreraient dans les pyramides que s’ils avaient des invités. «Des rouleaux de papyrus récemment découverts datant de 2400 av. J.-C. confirment que la plupart des Égyptiens de l’époque se sont rendus aux pyramides de Guizeh lorsqu’ils étaient enfants et les ont trouvés plutôt cool. là-bas avant « , a déclaré le professeur Sidney Colliver.pyramides 103


Grand Pharaon

L’un des malheurs qui a empêché les égyptologues de se faire une idée complète de ce que c’était de vivre à l’époque des pyramides était l’activité illégale historique qui les entourait. Selon des auteurs tels que Briar et Hobbs, «toutes les pyramides ont été volées» par le Nouvel Empire. On pense également que la pierre qui servait de pente aux fondations de la grande pyramide a été prise à un moment donné. Vers la fin de l’Ancien Empire, de nombreux voleurs ont fait irruption.

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Homme avec un plan

Mark Lehner a fait de nombreuses découvertes liées aux pyramides. Son équipe a découvert une ville ouvrière connue de la communauté archéologique sous le nom de «La ville perdue». Il a également découvert ce qui semble avoir été à l’origine un port à proximité. Cela met en lumière la possibilité que la région soit beaucoup plus intégrée aux masses que prévu. Lehner estime également que les travailleurs de la pyramide ont peut-être vécu sur des rampes qu’ils utilisaient pour la construction, qu’ils gareraient à proximité du site.

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Découverte du siècle

En 2013, une découverte tout à fait remarquable a été faite lorsqu’un papyrus ancien a été découvert dans une grotte à Wadi al-Jarf. Ils sont officiellement les plus anciens de ce genre, remontant à un peu plus de 4 500 ans. Le texte truffé de hiéroglyphes a révélé des détails sur la construction des pyramides que les archéologues et les historiens ont simplement spéculés auparavant. Maintenant, ils avaient des preuves substantielles qui confirmaient un mystère séculaire. Alors, qui a mis au jour cet artefact révolutionnaire?

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L’Histoire changée

La personne qui a fait la découverte étonnante était Pierre Tallet. Après avoir retrouvé l’ancien papyrus, il a passé près d’une demi-décennie à déchiffrer les hiéroglyphes et à élaborer ce qui était écrit dessus. «Depuis le jour même de la découverte, il était évident que nous possédons le plus vieux papyrus jamais découvert au monde», a-t-il déclaré. Tallet savait qu’il avait changé le visage de l’égyptologie avec sa découverte étonnante. Quelle était donc la vérité derrière cet artefact incroyable?

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Le journal de Merer

Un ancien égyptien du nom de Merer a écrit un texte complexe expliquant en quoi la main-d’œuvre égyptienne à l’origine de la Grande Pyramide était composée d’un nombre impressionnant d’ingénieurs qualifiés. Ces travailleurs ont utilisé des bateaux pour transporter plus de 170 000 tonnes de calcaire sur le Nil, de Tura à Giza. Pour la première fois de l’histoire, les égyptologues avaient enfin un récit de première main. Mais il y a encore un détail stupéfiant qui rend cette merveille d’ingénierie encore plus impressionnante qu’elle ne l’était déjà…

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Canaux artificiels

Une autre chose étonnante sur laquelle Merer a écrit est un système de canaux complexe. Les ingénieurs des pyramides ont construit la série de canaux afin de rendre le transport des matériaux aussi rapide et efficace que possible. Ces canaux directement connectés du Nil à la zone sur laquelle les pyramides ont été construites. Mais d’où viennent exactement les matériaux? Merer n’a pas seulement brossé un tableau clair des techniques de construction, il a également révélé les personnages importants du projet…

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Le pharaon et le vizir

L’un des aspects les plus fascinants du journal de Merer est qu’il a révélé de nombreuses informations importantes sur le règne du roi (2600 av. J.-C.), le pharaon Khufu. Son demi-frère, « le noble Ankh-haf » était également son vizir et il a été confirmé qu’il avait supervisé la construction de la Grande Pyramide. Le texte suggère que c’est Khufu lui-même qui a chargé les ingénieurs de décorer la pyramide, de calcaire de Tura. Mais c’est quelqu’un d’autre qui a aidé à réaliser le rêve de Tallet…pyramides 43


Développement le plus récent

C’est Mark Lehner qui a mis la touche finale à cet effort de collaboration indirecte. Lehner et son équipe ont découvert la voie navigable perdue à Gizeh, ce qui ne fait qu’ajouter de la crédibilité aux détails du journal de Merer. «Nous avons décrit le bassin central du canal qui, selon nous, était la principale zone de livraison au pied du plateau de Gizeh», a-t-il déclaré. Maintenant, avec le journal de Merer, le navire Khufu et maintenant la voie navigable perdue, les chercheurs disposent de trois sources de preuves clés pour prouver les origines des pyramides.

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La vérité incontestée

Par conséquent, Tallet, Lehner et les autres ont pu vérifier une liste de faits importants qui n’étaient qu’un ouï-dire pendant des centaines d’années. Le fait le plus important est que le journal de Merer confirme que les bateaux et les canaux ont joué un rôle essentiel dans la construction des pyramides de Gizeh. En outre, les deux matériaux les plus importants de la structure, le granit et le calcaire, ont été importés d’Assouan et de Tura, respectivement. Que signifient ces détails pour l’avenir de l’égyptologie?

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L’avenir de l’égyptologie

Les trois découvertes distinctes sont fortement liées et semblent avoir ajouté une nouvelle couche de sens aux théories que des égyptologues comme Herodotus, Gerry Cannon et Miroslav Verner ont élaborées au fil des ans. Malgré ces découvertes révolutionnaires, la recherche des vérités cachées sur l’Égypte ancienne se poursuivra. Cependant, il semble que certains des secrets les plus profonds sur les grandes pyramides aient finalement été débloqués, ce qui incite les archéologues à redoubler d’efforts pour découvrir la prochaine grande avancée de l’égyptologie.

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Des preuves révolutionnaires

Les pyramides de Gizeh ne sont rien de moins qu’un phénomène architectural et ont laissé les historiens perplexes pendant des milliers d’années. Cependant, un groupe d’archéologues a trouvé de nouvelles preuves qui aident à résoudre le mystère…

 

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EN CONCLUSION

Les scientifiques que nous vous présentons dans cet article sont le reflet  de la science officielle actuelle!Ils ne peuvent expliquer l’alignement « parfait » des pyramides de Gizeh sur  les étoiles de la constellation d’Orion!Ils ne peuvent expliquer l’origine de la technologie qui a permis de tailler les gros blocs de pierre à angle droit,ni même comment  on a creuser à angle droit et disposer les sarcophage en granit …afin de construire la pyramide autour  dudit sarcophage!

Cette technologie vient d’une autre civilisation extraterrestre tout comme les modèles d’avions en bois trouvés dans un tombeau!

La quête du savoir continue!

L’humanité n’aura pas le temps de comprendre ou  d’apprendre ne serait-ce que 1 % de tout ce qu’il y a à  savoir dans l’Univers connu!

 

 

 

 

Alerte génocide:pendant que les migrants nous envahissent,les chrétiens sont massacrés dans le monde actuel

  • La majorité de ces 6 000 chrétiens massacrés cette année étaient « pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées … Ce qui se passe dans … le Nigéria est un pur génocide et doit cesser immédiatement. » – Association chrétienne du Nigéria.
  • « Il ne fait aucun doute que le seul but de ces attaques est de purifier ethnique, d’accaparer des terres et de chasser de force les indigènes chrétiens de leurs terres et de leur patrimoine ancestraux ». – Association chrétienne du Nigéria.
  • « De manière réaliste, le christianisme est sur le point de disparaître au Nigéria. L’ascendant de l’idéologie de la charia au Nigeria sonne le bilan des morts pour l’Église nigériane. » – Association chrétienne du Nigéria.
  • « Seulement un réfugié syrien sur 400 ayant obtenu l’asile au Royaume-Uni l’année dernière était chrétien alors qu’il était soumis à une » persécution épouvantable « . » – Express, UK.

Un prêtre catholique de la grotte du lait à Bethléem (photo) a été légèrement blessé le 1er juin lorsqu’un homme l’a frappé avec ce qui semblait être un couteau.

Chej d’Al Qaeda au Mali

Le djihad sur les chrétiens nigérians

Dans ce que l’Association chrétienne du Nigeria a appelé un « génocide pur , » 238 plus chrétiens ont été tués et des églises profanées par des musulmans tout au long du mois de Juin. Cela porte le nombre de morts de chrétiens à plus de 6000 entre janvier et juin 2018 seulement. Selon une déclaration commune de l’association chrétienne, un groupe de coordination composé de diverses confessions chrétiennes, « il ne fait aucun doute que ces attaques ont pour seul but de purifier ethnique, d’accaparer des terres et d’expulser par la force les indigènes chrétiens de leurs terres ancestrales et patrimoine. » Lors de l’une des attaques, « plus de 200 personnes ont été brutalement tuées et nos églises détruites sans aucune intervention des agences de sécurité en dépit de plusieurs appels de détresse qui leur ont été adressés.

Boko Haram et les jeunes filles enlevées

La majorité de ces 6 000 chrétiens massacrés cette année étaient « pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées … Ce qui se passe dans … le Nigéria est un pur génocide et doit cesser immédiatement. » Les détails du meurtre de ces milliers de personnes, bien que rarement rapportés, sont souvent effroyables; beaucoup ont été battus à mort ou décapités à la machette; d’autres ont été brûlés vifs (y compris dans des églises ou des maisons verrouillées); et les femmes sont souvent agressées sexuellement ou violées avant d’être massacrées.

Bosun Emmanuel, secrétaire du Forum national des aînés chrétiens, a averti Bosun Emmanuel, en raison de ces attaques incessantes perpétrées par les islamistes. Le 23 juin, il aurait déclaré que l’administration actuelle du président Muhammadu Buhari au Nigeria « poursuit ouvertement un programme anti-chrétien qui a entraîné d’innombrables meurtres de chrétiens dans tout le pays et la destruction de communautés chrétiennes vulnérables ». En conséquence, « l’Eglise a été affaiblie et incapable de se tenir devant ses ennemis. De manière réaliste, le christianisme est sur le point de disparaître au Nigeria. L’ascendant de l’idéologie de la charia au Nigeria sonne le bilan des morts pour l’Eglise nigériane ».

Attaques musulmanes contre des églises chrétiennes

Bosnie : des inconnus ont incendié une église orthodoxe serbe dans la ville à majorité écrasante musulmane de Visoko. L’incendie criminel a eu lieu aux premières heures de la matinée du dimanche 24 juin. Selon le rapport , « une majorité d’objets à l’intérieur de la Nativité de Theotokos – y compris des icônes et des livres saints – a été détruite, ainsi qu’une partie du toit … La partie principale de l’autel a également été brisée.  » Le fait que l’église ait été « récemment réparée sur une période de deux ans » peut être significatif: selon les conditions d’Omar, qui consiste en des stipulations discriminatoires auxquelles les chrétiens doivent adhérer pour exister sous le régime islamique, ils sont tenus « de ne pas construire une église dans notre ville – ni un monastère, un couvent ou une cellule de moine dans les environs – et ne pas réparer ceux qui tombent en ruines ou sont dans des quartiers musulmans « .

Indonésie : des musulmans locaux ont forcé la fermeture d’une autre église chrétienne à Banjarmasin. « Les musulmans ont affirmé que l’approbation donnée à l’église par les autorités locales n’était pas valide et devrait être annulée », indique le rapport.en relation. « En raison de la tension accrue, l’église a dû suspendre ses services, laissant la congrégation de 100 personnes sans aucun lieu de rencontre. » La loi indonésienne exige la signature d’au moins 60 ménages locaux et non chrétiens, c’est-à-dire musulmans, avant que les demandes d’adhésion à des églises chrétiennes soient acceptées. En raison de ces exigences, une autre église établie en 1995 dans la même ville a dû changer de lieu de réunion sept fois. « Les chrétiens représentent au moins 15% de la population indonésienne et, jusqu’à il y a une génération, chrétiens et musulmans vivaient paisiblement sur un pied d’égalité », indique le rapport.. « Cependant, les chrétiens sont confrontés à une discrimination et à une violence grandissantes. Plusieurs églises ont été attaquées, y compris les attentats-suicides à la bombe commis par des membres de la même famille le dimanche 13 mai 2018. »

Pakistan : Après des mois de harcèlement local – y compris se dit « pour supprimer tous les signes visibles du christianisme de leur église » – chrétiens ont finalement ordonné de démolir leur église parce que « les musulmans sont majoritaires dans le village, [et] nous ne pouvons pas autoriser une église ici « , citeun dirigeant musulman local. Il a ajouté que les quarante familles chrétiennes auraient besoin de construire une église en dehors du village. « Quand cela sera fait, nous ferons en sorte que les chrétiens écrivent un accord stipulant qu’ils vont vendre l’actuel bâtiment de l’église ou au moins démanteler la structure de l’église et les traverser », a-t-il déclaré. « L’église appartient à Full Gospel Assemblies, un groupe évangélique travaillant au Pakistan, et a été construite sur une terre appartenant à [un] chrétien âgé de 70 ans »le rapport indique. Selon Rafaqat Masih, qui représente la cause chrétienne: « La construction a commencé en 2012 et nous organisons des services de culte depuis. Mais en décembre 2016, les musulmans de la localité s’y sont opposés et ont déposé une requête contre nous au poste de police local. À cette époque, un compromis a été trouvé et nous avons de nouveau commencé à organiser des services. Mais, en décembre 2017, ils ont déposé une demande au poste de police, après quoi nous avons été appelés à signer un accord, « mettant un terme à toute utilisation du le bâtiment comme une église. Après la convocation des chrétiens à une autre réunion le 2 juin, Masih a déclaré:

« Nous sommes obligés de démolir la structure d’église existante et, au lieu de cela, ils nous laisseraient construire une église sur un terrain du gouvernement situé à l’extérieur du village qui est déjà dédié à une école. Ils n’ont même pas fourni de documentaire. la preuve que ce terrain serait transféré aux chrétiens. Un autre problème est que nous avons travaillé pendant plusieurs années à la construction de cette église. Maintenant, qui va payer pour la construction à partir de rien? « 

« La plupart des chrétiens sont de pauvres ouvriers », ajoute le rapport.

Le mépris extrémiste et le mauvais traitement des chrétiens

Bethléem : un homme de la région a frappé un prêtre catholique avec un objet non identifié – décrit de diverses manières comme un couteau, une clé et un objet contondant. Selon un rapport :

« À la grotte du lait de Bethléem, le révérend Fadi Shallufi a ouvert les portes de la chapelle aux touristes étrangers, y compris les femmes harcelées par deux hommes, vendredi après-midi [1] … Les hommes à travers les barreaux des portes fermées. Un des hommes tire ce qui semble être un couteau de sa poche et frappe Shallufi alors que le clergyman franciscain recule, indique le film. « 

Le prêtre a subi des blessures mineures. La police palestinienne aurait arrêté deux hommes alors qu’ils prenaient « de tels incidents au sérieux, car ils peuvent nuire au tourisme. Environ 80 à 85% de la population de la Cisjordanie est musulmane sunnite ». En parlant de cet incident, un activiste des droits de l’homme a déclaré :

« Bien que nous soyons reconnaissants que personne n’ait été sérieusement blessé lors de cet incident, les chrétiens du Moyen-Orient vivent constamment dans la crainte de telles attaques. Malheureusement, l’escalade de l’intimidation, du harcèlement et de la violence à l’égard des chrétiens est un phénomène trop courant Ramadan. »

Pakistan : un chrétien handicapé reconnu coupable de blasphème a été battu par des détenus musulmans pour avoir prié le 22 juin. Trois ans plus tôt, Yaqoob Bashir, 25 ans, avait été accusé par un religieux musulman d’avoir brûlé des pages d’un livret contenant des versets coran. Il a été arrêté et emprisonné. Selon un activiste des droits de l’homme local au courant du cas:

« Bashir devait se présenter devant le tribunal le 23 juin et avant de comparaître, le jeune chrétien voulait prier le soir. Cependant, les prisonniers qui l’accompagnaient ne lui ont pas permis de prier devant eux. Lorsque Bashir a poursuivi, quatre d’entre eux s’est énervé et l’a frappé très fort. Il a été blessé au visage, aux yeux, au menton et à la tête. « 

« Il est triste d’entendre que les chrétiens ne sont pas sûrs même en garde à vue, » évêque Samson Shukardin du diocèse de Hyderabad a dit .

« Il est du devoir de l’État d’assurer la protection de tous les citoyens. Si un jeune chrétien est confronté à la violence et à la torture en prison, alors on ne peut qu’imaginer le nouveau sommet de la persécution … À ce stade, je m’inquiète pour Autoriser une attaque contre un détenu handicapé mental montre que les autorités pénitentiaires ne cherchent pas sincèrement à protéger les citoyens, pas plus que le gouvernement n’a de politique claire pour juguler les mouvements extrémistes. « 

Tadjikistan : des musulmans locaux ont tenté d’ empêcher un chrétien d’enterrer le cadavre de sa femme jusqu’à son retour à l’islam. « Quand une femme chrétienne âgée d’origine musulmane est décédée la semaine dernière », explique le rapport du20 juin .

« … son mari Mihrab et ses enfants – tous chrétiens – ont organisé une cérémonie funèbre et invité des personnes de leur église. Mais les parents musulmans de Mihrab ont également invité des musulmans locaux, y compris un religieux, qui a exigé que Mihrab se reconvertisse refuserait de tenir la cérémonie et les empêcherait d’enterrer la femme chrétienne dans le cimetière local. Mihrab a répondu que le pasteur de son église pourrait tenir la cérémonie, mais les musulmans présents ont juré qu’ils ne laisseraient pas le corps de la femme être enterré, disant Mihrab et sa famille étaient des « traîtres à l’islam ». « 

Après avoir fait appel à un responsable local, la famille chrétienne a finalement été autorisée à laisser reposer sa femme et sa mère. « Les enterrements sont un exemple de la manière dont les chrétiens sont mis sous pression en Asie centrale », indique le rapport .

« La tradition veut que les cadavres reviennent dans la communauté du village d’origine de la famille, mais les convertis sont perçus comme apportant de la honte à la communauté. souvent empêché d’y être enterré « .

Maroc : Bien que jugés nettement moins radicaux que les autres nations musulmanes, les chrétiens du royaume musulman d’Afrique du Nord sont toujours considérés et traités comme des citoyens de seconde zone. toute expression publique de la foi leur crée des difficultés. Par exemple, « [b] ien loi, seuls les chrétiens étrangers sont autorisés à adorer collectivement dans des églises, dont beaucoup ont été érigées pendant la période coloniale française, et le prosélytisme est puni de trois ans de prison », selon un rapport du 8 juin . De même, deux convertis au christianisme ont dû:

« … se marier lors d’une petite cérémonie dans la salle de réunion d’un groupe de défense des droits de l’homme dans la capitale marocaine, en ignorant les menaces proférées par des habitants de sa ville natale conservatrice … Ils font partie d’une infime minorité convertie au christianisme et exigeant des conseils juridiques. reconnaissance de leur mariage. L’islam est la religion d’État dans le Maroc à majorité sunnite, où seuls les mariages entre musulmans et juifs sont légaux. « 

« A partir de maintenant, je dois porter le niqab [voile sur le visage] si je veux me promener dans les rues de ma ville natale », a déclaré la nouvelle épouse après la cérémonie. « Nous voulons être reconnus en tant que citoyens chrétiens marocains et jouir du droit aux mariages et aux cérémonies d’inhumation légaux, conformément à notre religion », a déclaré un représentant local des droits de l’homme. Un autre couple chrétien à qui ils ont refusé de se marier dans un cadre charia et, par conséquent, leur mariage chrétien reste non reconnu, a déclaré :

« Nous courons le risque d’être accusés de fornication punissable par le code pénal (…) Nous sommes victimes de discrimination de la part d’autorités qui ne nous reconnaissent pas comme chrétiens marocains, ainsi que de pressions sociales et de harcèlement en raison de notre choix de foi. »

Selon la VOA, « la communauté chrétienne autochtone est estimée à plus de 50 000 par les dirigeants locaux, mais il n’existe aucune statistique officielle ».

Abus extrémistes de chrétiens en Égypte

Après que les chrétiens eurent objecté qu’un groupe d’hommes musulmans nageait complètement nus devant leurs maisons, tandis que les femmes chrétiennes étaient assises à l’extérieur: en criant ‘Allahou Akbar’ [Allah est plus grand] et en scandant des slogans contre les Coptes « , a déclaré un habitant de la région, Nashaat Ezzat . « Ils ont brisé les fenêtres et les portes de certaines maisons, pillé et détruit des propriétés. » Six chrétiens ont été blessés et ont eu besoin de points de suture dans la tête. La police est arrivée trois heures plus tard et a arrêté sept chrétiens et deux musulmans. Selon le rapport« Des chrétiens locaux ont déclaré que la police les avait arrêtés afin de faire pression sur la communauté chrétienne pour qu’elle se réconcilie avec ses assaillants musulmans en échange de la libération des coptes détenus ». Ils ont tous été libérés cinq jours plus tard.

Bien que les chrétiens ne soient pas légalement tenus de respecter le ramadan, y compris en se joignant aux musulmans pour le jeûne pendant la journée, un chrétien a été arrêté et deux chrétiens battus pour ne pas avoir observé la fête musulmane. Quand Hani George, 31 ans, est arrivé à la gare de Gizeh, un officier de police lui a demandé son identité. Une fois que l’officier s’est rendu compte que Hani était chrétien, il a commencé à fouiller dans son sac: « Il y avait une bouteille d’eau dans mon sac et, pendant qu’il le cherchait, il regardait cette bouteille avec colère », a déclaré George . « Il m’a pris ma carte d’identité et m’a demandé de le suivre. Quand j’ai résisté et demandé où il m’emmenait, il a commencé à m’insulter et m’a ordonné de cesser de parler – comme si j’étais un criminel. »

« L’officier m’a dit: ‘Pourquoi avez-vous eu cette bouteille d’eau pendant que nous sommes en Ramadan?’ Je leur ai dit que je ne jeûnais pas parce que j’étais chrétien, mais ils m’ont insulté et ont dit que je resterais là jusqu’au coucher du soleil et que je ne pouvais pas m’asseoir … J’ai été détenu au poste de police pendant plus de deux heures. et a été traitée de façon très humiliante pour n’avoir rien fait. Quand je suis au travail, je ne mange pas et ne bois pas devant mes collègues musulmans, en signe de respect. « 

Par ailleurs, le 6 juin, un agriculteur, Adel Ayoub, âgé de 52 ans, buvait de l’eau à l’extérieur lorsqu’il a été approché par un groupe de jeunes hommes. « Ils m’ont demandé : » Pourquoi rompez-vous le jeûne du Ramadan?  » Je leur ai dit que j’étais chrétien. Dès qu’ils ont entendu le mot «chrétien», ils m’ont attaqué et frappé avec leurs mains jusqu’à ce que je m’évanouisse presque. « 

Dans un autre incident survenu le 1er juin, un chauffeur de bus chrétien a été battu pour avoir bu du thé. En attendant à un arrêt de bus, un témoin oculaire a vu un groupe d’hommes attaquer un bus et en briser les vitres. « J’ai approché le microbus et découvert que le chauffeur avait été attaqué parce qu’il buvait une tasse de thé à l’intérieur et aussi parce qu’il était chrétien. Il portait un tatouage représentant une croix sur son poignet droit », a-t-il ajouté . Selon le rapport :

« La maison égyptienne Fatwa, un centre de recherche islamique présidé par le gouvernement, a déclaré en 2016 que manger ou boire pendant les heures de jeûne du Ramadan » ne fait pas partie de la liberté personnelle des gens « , mais plutôt d’une agression contre l’Islam. »

Enfin, discutant de ce qu’il appelle « une flambée des enlèvements et des disparitions de femmes et de filles chrétiennes dans les zones rurales d’Égypte et dans certaines villes », un rapport du 13 juin a expliqué qu’il existe une « stratégie en matière de traite qui cible les jeunes filles chrétiennes coptes et les contraint à convertissez-les en Islam, puis vendez-les soit pour des soins domestiques dans d’autres pays, soit pour le commerce du sexe.  » C’est « une tactique pour démoraliser les femmes et humilier la communauté chrétienne ».

« Il y a eu sept enlèvements de femmes coptes chrétiennes au mois d’avril [seul] et un huitième le 2 mai … Une des filles qui a été kidnappée, Mirna Malak Shenouda, une chrétienne copte de 16 ans Une fille a échappé à ses ravisseurs… Il a été enlevé par deux femmes et un homme à Assouan. Elle avait été assommée, mais s’était réveillée dans un train. À l’un des arrêts, elle a sauté et a appelé ses parents. La fuite et le sauvetage de Shenouda sont rares. « 

Les familles chrétiennes se plaignent du fait que la police ne fait souvent rien.

Dans un cas , « après que la famille eut signalé à la police, ils sont retournés au poste pour des mises à jour et la police a déclaré que la femme était entrée dans le poste, qu’elle ne manquait pas et qu’elle s’était volontairement convertie à l’islam. Je crois qu’elle adorerait jamais se convertir volontairement à une religion différente, car elle aime Dieu. Cependant, la police locale n’enquêtera plus sur cette affaire ou sur des affaires similaires. « 

Facilitateurs occidentaux du suprématisme religieux contre les chrétiens

Irak : un dirigeant de la communauté chrétienne a déploré que « l’accent mis par le pape [François] sur une plus grande tolérance et compréhension de l’islam ait laissé la minorité chaldéenne profondément persécutée [chrétiens irakiens] se sentir insécurisée et vulnérable », selon un rapport. Dans une interview, Aziz Emmanuel al-Zebari, 68 ans, candidat politique chaldéen et professeur à l’Université catholique d’Erbil, a déclaré« Nous avons en fait été affaiblis par la position prise par le Vatican. Le Vatican enseigne à la communauté à se soumettre. Cela ne nous aidera pas à obtenir nos droits. » Zebari a qualifié l’approche du pape de « naïve et à courte vue … Il ne peut pas y avoir de dialogue quand une partie est en panne et que l’autre partie a le dessus … Il n’y a pas de terrain égal ici. » Les Chaldéens d’Irak, a-t-il déclaré, « ont payé le prix fort pour être chrétiens, et nous ne pouvons pas triompher sans protection. Quand je suis déplacée, quand ma famille est menacée de violences sexuelles, on me dit alors de prier et d’être tolérant. » Nous n’attendons aucun soutien du Vatican. Nous sommes dans une situation désespérée. « 

On se rappellera les chrétiens crucifiés sur des poteaux de téléphone par l’État Islamique.

Royaume-Uni : « L’année dernière, seulement un réfugié syrien sur 400 ayant obtenu l’asile au Royaume-Uni était chrétien alors qu’il faisait l’objet d’une » persécution épouvantable «  », selon un rapport du 23 juin . « Le nombre de chrétiens ayant obtenu l’asile de Grande-Bretagne a considérablement diminué depuis 2016, alors que 1,5% d’entre eux étaient chrétiens. » Les critiques de ces statistiques affirment que, comme les chrétiens représentent 10% de la population syrienne, 10% des réfugiés syriens devraient être chrétiens. Pourtant, si tant est que ce soit le cas, « ce pourcentage n’a baissé que de 0,23 l’an dernier, soit 11 des 4 832 Syriens qui ont été réinstallés au Royaume-Uni ». La grande majorité de ces près de 5 000 réfugiés sont des musulmans sunnites, la seule secte non ciblée par l’État islamique, qui est lui-même sunnite.

Canada : au cours d’une session parlementaire, le député Garnett Genius a demandé au Premier ministre Justin Trudeau s’il accepterait, comme d’autres chefs de pays, de reconnaître que l’État islamique persécutait les chrétiens. Trudeau n’a pas donné de réponse claire. Genius a écrit plus tard dans un post Facebook :

Justin Trudeau en prière

« Aujourd’hui, au cours de la période des questions, j’ai demandé au Premier ministre de reconnaître la persécution des chrétiens au Moyen-Orient et de reconnaître que les chrétiens étaient victimes du génocide commis par Daesh / ISIS. Le Premier ministre n’a pas du tout répondu à la question et Il n’a même pas utilisé le mot « chrétien » dans sa réponse. La réponse du gouvernement à la persécution des minorités dans le monde a été décevante, mais sur les questions qui touchent les chrétiens en particulier, ils ont fermement refusé de s’engager. « 

Justin Trudeau:un islamiste converti et dangereux

De même, Andrew Scheer, un autre député canadien, a déclaré: « L’échec de Justin Trudeau à lutter contre la persécution des chrétiens et d’autres minorités dans le monde est totalement inacceptable. » À propos de cet incident, un rapport a noté:

« Lorsqu’il s’agit de critiquer l’islamisme radical, Justin Trudeau le dénonce immédiatement comme étant » l’islamophobie « , cherchant à mettre un terme à toute discussion. Mais lorsqu’il s’agit de persécution contre d’autres religions, en particulier le christianisme, Trudeau reste silencieux. »

Autriche : « Des enfants catholiques forcés d’apprendre des chansons islamiques à [une] école primaire autrichienne », est le titre d’un rapport du 20 juin . « Dans une école primaire de Linz, les enfants catholiques doivent mémoriser et réciter des chants islamiques dans le cadre du festival islamique du Ramadan. Ils ont été forcés de participer et punis s’ils refusaient. » Après avoir récupéré son jeune fils à l’école, une mère catholique a été choquée de l’entendre crier « Allah, Allah ». Il lui a dit que pendant deux mois, toute la classe avait été contrainte de chanter des chansons sur l’islam ou risquait d’être punie. « C’était comme une gifle au visage! » dit la mère. Selon le rapport, « L’instituteur religieux islamique est venu voir les enfants de la classe et leur a ordonné d’apprendre les chansons appropriées pour le ramadan, car toute la classe doit célébrer ce festival. »

L’école en Autriche

De tels incidents liés à l’ « islam d’abord » se multiplient autour des écoles autrichiennes. Un professeur d’école primaire de Vienne avait déclaré plus tôt qu’il devenait impossible d’intégrer les enfants musulmans. « La charia est supérieure à beaucoup de mes étudiants », a-t-elle averti.

« La musique et la danse sont rejetées pour des raisons religieuses. De plus en plus de discussions et de luttes ont lieu de plus en plus confessionnelles … De nombreuses écoles deviennent de moins en moins incontrôlables » et « les problèmes dans les salles de classe sont presque impossibles à résoudre . « 

Source : LesObservateurs.ch


En Suède ,on brûle le drapeau national.

 

 

À propos de cette série

Bien que tous, voire la plupart des musulmans ne soient pas impliqués, la persécution des chrétiens par des extrémistes se développe. Le rapport postule que cette persécution n’est pas aléatoire, mais plutôt systématique, et se produit sans distinction de langue, d’ethnie ou de lieu.

 

 

Archéologie:Un temple perdu de Ramsès II a été découvert en Egypte

Des archéologues égyptiens et tchèques ont mis au jour un ancien temple dédié au pharaon Ramsès II. L’édifice a permis de confirmer des hypothèses énoncées par la communauté scientifique.

Le début des fouilles,en Égypte.

 

 

Une mission archéologique codirigée par des Egyptiens et des Tchèques a permis de mettre au jour les vestiges d’un temple dédié à Ramsès II, le troisième pharaon de la 19e dynastie, qui a régné sur l’Egypte il y a plus de 3200 ans. L’édifice, découvert à Abousir, un site situé à 25 kilomètres du Caire, mesurerait 32 mètres de large pour 51 mètres de long. D’après Mohammed Meguahed, archéologue égyptien qui a supervisé les recherches, le temple était érigé sur des fondations en briques et des pylones, dont certains ont été peints en bleu, a-t-on appris dans un communiqué de presse du ministère égyptien des antiquités. Et à l’arrière, un escalier conduisait à une chambre en pierres surélevée.

Sur un des murs, les chercheurs ont trouvé des restes de gravures dédiées à des dieux solaires, notamment Râ, ce qui confirme l’adoration de cette divinité par Ramsès II. «La découverte du temple de Ramsès II fournit des preuves uniques sur la construction et les activités religieuses du roi dans la région de Memphis, et, en même temps, montre que le dieu du soleil Râ a été vénéré à Abousir depuis la cinquième dynastie», a déclaré aux médias égyptiens Mirsolave Barta, directeur de la mission tchèque.

Selon les archéologues, trois bâtiments de stockage se trouvaient également sur le temple. «Les vestiges de ce bâtiment, qui constitue le noyau même du complexe, étaient couverts d’énormes dépôts de sable et de morceaux de pierre», a ajouté M. Barta. Selon lui, Ramsès II avait compris que la visibilité était au cœur de la réussite de son règne et il aurait ainsi construit des structures imposantes pour projeter son hégémonie et sa grandeur.

Archéologie: Une pyramide au labyrinthe de 3 000 chambres et passages secrets

La pyramide d'Hawara que nous décrivons ici.
La pyramide d’Hawara que nous décrivons ici.

 

Une vue d'ensemble.
Une vue d’ensemble.

 

 

Le labyrinthe antique souterrain découvert en Égypte contient 3 000 chambres avec des hiéroglyphes ! Dans la pyramide, la chambre funéraire est une merveille de conception. Le caveau est une cuve taillée dans un gros bloc de quartzite pesant près de cent-dix tonnes.

La pyramide de Hawara est la deuxième pyramide qu’Amenemhat III se fit édifier, la préférant, pour se faire ensevelir, à la première pyramide située à Dahchour.

 

Entrée de la pyramide…

Voici la porte d'entrée
Voici la porte d’entrée

Elle fut explorée pour la première fois par William Petrie en 1888 et 1889. L’égyptologue a ainsi pu identifier le temple funéraire du complexe comme étant le célèbre labyrinthe, monument décrit avec enthousiasme par de nombreux voyageurs célèbres de l’antiquité comme Strabon et Hérodote. L’ensemble funéraire peut être considéré comme le chef-d’œuvre architectural du Moyen Empire.

La pyramide devait avoir à l’origine une base de 105 mètres et une hauteur de 58 mètres. Le corps était composé de briques recouvertes d’un parement de calcaire.

L’entrée était située sur la face sud et dissimulée sous le parement de la pyramide.

Le plan de son infrastructure est plus simple qu’à la pyramide de Dahchour mais les moyens mis en œuvre pour rendre la pyramide inviolable sont bien plus élaborés. Pour la première fois depuis le règne de Snéfrou (pyramide rhomboïdale) les architectes ont utilisé, en le perfectionnant, le système de fermeture avec herse sur plan incliné.

Trois herses devaient initialement bloquer les accès mais une seule (la première à partir de l’entrée) a rempli sa fonction, les deux autres herses étant restées dans leur position d’attente.

 

Carte du site par Lepsius…

 

Carte du site d'Hawara

La chambre funéraire est une merveille de conception. Le caveau est une cuve taillée dans un gros bloc de quartzite pesant près de cent-dix tonnes. Le plafond du caveau est constitué de trois dalles de quartzite dont une restait suspendue afin de pouvoir introduire le corps de pharaon et de la princesse Ptahnéférou.

La dalle en suspens pèse près de quarante-cinq tonnes et était soutenue par deux étais jusqu’aux funérailles. Deux accès latéraux au caveau ont permis de sceller le tombeau. Petrie n’en avait pas compris le fonctionnement et émis l’hypothèse que ces accès constituaient des leurres afin d’égarer d’éventuels pilleurs. Ce système se retrouve dans plusieurs pyramides postérieures au règne d’Amenemhat III : la pyramide sud de Mazghouna, la pyramide de Khendjer et la pyramide inachevée de Saqqarah sud, ces deux dernières situées à Saqqarah.

Deux sarcophages de quartzite ainsi qu’une caisse à canopes se situent dans le caveau, le premier sarcophage était destiné au pharaon, le second, plus petit, à la princesse Ptahnéférou.

Afin de le protéger de la masse de la pyramide, le caveau était couvert par d’imposantes voûtes en chevrons (en A) suivant le modèle de la pyramide d’Amenemhat II à Dahchour. Les blocs composant le toit de cette voûte pèsent cinquante tonnes.

Aujourd'hui les appartements souterrains sont complètement inondés par l'eau provenant d'une nappe phréatique.
Aujourd’hui les appartements souterrains sont complètement inondés par l’eau provenant d’une nappe phréatique.

 

Plan du complexe funéraire d'Amenemhat III à Hawara…
Plan du complexe funéraire d’Amenemhat III à Hawara…

 

Le labyrinthe…

Le temple funéraire fut de nombreuses fois cité et décrit avec admiration par les voyageurs grecs de l’Antiquité. Sa renommée était telle que les érudits, jusqu’au XVIIIe siècle, ne manquèrent jamais de le citer et de l’indiquer sur leurs cartes. Il est pourtant si délabré que l’on ne peut se fier qu’aux anciennes descriptions de ses illustres visiteurs.

Hérodote comptait douze cours principales entourées de galeries et de salles. Strabon comptait autant de salles qu’il y avait de nomes en Égypte. Ces salles étaient regroupées par trois ou par six, chaque groupe précédant une cour. Ces salles et ces cours étaient juxtaposées dans le sens est-ouest et se succédaient du nord au sud en trois rangées, chaque rangée étant précédée d’une cour.

L’ensemble était entouré d’un déambulatoire. Petrie en a dressé un plan sans doute plus inspiré par les écrits des historiens que par les éléments, très rares, trouvés sur le terrain.

 

Descenderie des appartements funéraires… William Matthew Flinders Petrie découvrit un modèle en calcaire d'une pyramide ayant les mêmes proportions que la pyramide de Hawara. Ce dernier fit une découverte semblable à Meïdoum en mettant au jour une petite pyramide à degrés taillée dans la même matière.
Descenderie des appartements funéraires…
William Matthew Flinders Petrie découvrit un modèle en calcaire d’une pyramide ayant les mêmes proportions que la pyramide de Hawara. Ce dernier fit une découverte semblable à Meïdoum en mettant au jour une petite pyramide à degrés taillée dans la même matière.

 

Modèle en calcaire de la pyramide de Hawara…
Modèle en calcaire de la pyramide de Hawara…

 

 

 

 

 

Particularités du complexe funéraire :

    La seule pyramide dont on ait trouvé un plan de conception, ici sous forme d’une maquette ;

    L’immense temple funéraire (le labyrinthe) ;

    Le mur d’enceinte à redans, typique des complexes funéraires de l’Ancien (Djéser, Sekhem-Khet) et du Moyen Empire ;

    Les systèmes de fermeture avec herses ;

    Le système de fermeture, très élaboré, du sarcophage de la pyramide.

Artéfact d'Hawara

Amenemhat III se fait édifier deux complexes funéraires durant son règne :

Le premier à Dahchour baptisée la Pyramide Noire en raison de son état actuel, très dégradé, dont seul le noyau en brique crue subsiste et lui donne cet aspect sombre à l’horizon oriental de la nécropole. Il semble que le projet ait été abandonné au cours du règne pour un autre emplacement ;

Le deuxième à Hawara, dans le Fayoum, complexe de grande envergure dont le temple funéraire était si vaste qu’il a été interprété par les auteurs classiques comme le prototype des labyrinthes. C’est dans la pyramide de ce complexe funéraire qu’Amenemhat III sera finalement inhumé.

Entrées souterraines, labyrinthes, culs-de-sac et passages secrets, caractérisent les deux pyramides en brique crue d’Amenemhat III.

Je signale qu’en visionnant ce reportage, en se rend compte de l’improbabilité de la façon dont la pyramide a été pillée, le tunnel creusé, les dalles soulevées et déplacées, le perçage du mur de quartzite etc, tout cela reste du domaine de la supposition, et n’a pas valeur de certitude loin s’en faut !

 

Pour compléter un peu ce sujet déjà très riche, voici en complément, ‘’La Cité Oubliée D’ Egypte’’

 

En Syrie, le site archéologique de Quatna, découvert il y a près de vingt ans, provient d’une civilisation très peu connue. Ce mystérieux royaume se trouvait à la frontière nord de l’empire égyptien. Il disparut il y a 3500 ans.

Très peu de texte en parlent. En 2009, une équipe d’archéologues a mis à jour une chambre funéraire donnant de précieuses indications.

Les fouilles sur l’ensemble du site permettent d’avoir une idée de l’ampleur du royaume. La disparition de cette civilisation semble être due aux hittites, qui détenaient une armée puissante et redoutée.

Des traces laissent penser que le royaume a ensuite été totalement brûlé.

Je signale que seulement 10% du site ont été exploré ! et il faut bien comprendre que l’histoire racontée est comme toujours une supposition, car on en sait strictement rien du tout au final !

 

 

 

 

 

Alerte Nouvel Ordre Mondial en crise:Hillary Clinton serait directement responsable du développement de l’État Islamique

Des documents déclassifiés  du ministère de la Défense montrent que Hillary Clinton a joué un rôle important dans la montée en puissance du groupe terroriste État Islamique (ou ISIS). 

Le document a été obtenu par le Freedom of Information Act et par Washington watchdog Judicial Watch.

Hillary Clinton recouverte d'un tchador.
Hillary Clinton recouverte d’un tchador.

NEW YORK – Plus de 100 pages de département, classées auparavant de Secret Defense du ministère de la justice et divers documents de l’Etat  impliquent l’administration Obama dans un cover-up afin  d’occulter les rôle  qu’Hillary Clinton et  que le Département d’Etat ont joué dans la montée rapide  d’ISIS (L’État Islamique) ,en Syrie et au nord de l’Irak.

Les documents ont été obtenus en vertue du  Freedom of Information Act procès intenté par le chien de garde citoyen : le Washington Judicial Watch.

Ils confirment  les rapports du WND au cours des trois dernières années de la preuve que l’ambassadeur américain Christopher Stevens a été impliqué dans l’expédition des armes de Benghazi pour soutenir les milices d’al-Qaida affiliés qui luttent contre le régime de Bachar al-Assad en Syrie,afin  d’armer délibérément et efficacement les djihadistes sunnites qui se transformeront  plus tard  en ISIS (État Islamique)…!??

Hillary Clinton lors de sa comparution sur l'enquête de l'attaque contre l'ambassade américaine de Bengazi.
Hillary Clinton lors de sa comparution sur l’enquête de l’attaque contre l’ambassade américaine de Bengazi.

Les documents confirment WND rapporte que le but des terroristes derrière l’attaque de Benghazi qui a tué Stevens était de forcer la libération d’Omar Abdul Rahman, le «cheikh aveugle» en prison américain qui purge une peine à perpétuité pour son implication dans l’attentat de 1993 du World Trade Center, et pour venger la mort d’un chef libyen  d’Al-Qaïda  très en vue tué par une frappe de drone américain au Pakistan.

« Ces documents sont stupéfiants », a déclaré le  président Tom Fitton,surveillant judiciaire. « Pas étonnant que nous avons eu à déposer plus de procès FOIA et attendre plus de deux ans pour eux. »

Fitton  a référencé en particulier un document du  ministère de la Défense (de la Defense Intelligence Agency, DIA,) datée du 12 septembre 2012. Il s’agit des  documents de l’attaque sur le complexe de  Benghazi avait été soigneusement planifié par al-Qaida et les Frères musulmans liées aux  Brigades du  captif  Omar Abdul Rahman, BOCAR, qui visaient « à tuer autant d’Américains que possible. »

Le document, daté du lendemain de l’attaque de Benghazi, a été envoyé à Hillary Clinton, alors secrétaire d’Etat , au secrétaire à la Défense, Leon Panetta, aux  chefs d’état-major et au  Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche d’Obama…donc tout le sommet de la pyramide américaine.

Le 3 novembre 2014,les milices islamistes commencent leur attaque  des installations américaines.
Le 3 novembre 2014,les milices islamistes commencent leur attaque des installations américaines.

 

Le rapport de WND spécial gratuit « ISIS Rising, » par l’expert du Moyen-Orient et ancien analyste  au Département de la Défense Michael Maloof, répondra à vos questions sur l’armée djihadiste menaçant l’Occident.

« Si le peuple américain avait connu la vérité – que Barack Obama, Hillary Clinton et d’autres responsables  au sommet de l’administration  savaient que l’attaque de Benghazi était une attaque terroriste d’al-Qaida afin  d’obtenir du respect et du soutient militaire  – et  qu’ils ont  continuer de  mentir et couvert ce fait jusqu’à  maintenant -,alors  Mitt Romney pourrait très bien être président aujourd’hui « , a observé Fitton.

« Ces documents soulignent également la connexion entre l’effondrement en Libye et la guerre d’ISIS  (État Islamique) – et confirment ce  que nous savion sur les Etats-Unis  au sujet des remarquables détails sur le transfert d’armes de Benghazi aux  djihadistes syriens, » a déclaré Fitton.

Il dit que les documents « montrent que l’Benghazi cover-up a continué pendant des années et est démêler seulement par nos poursuites indépendants. »

« Le scandale Benghazi juste obtenu un sort pire pour Barack Obama et Hillary Clinton », a déclaré Fitton.

Le sheik Omar Abdul Rahman: sa libération de sa prison américaine a forcé la main  d'Hillary Clinton et de Barak hussein Obama.Un accord  est donc intervenu avec Al Qaïda afin d'enlever des citoyens américains pour les échanger  en retour du sheik aveugle...dont l'ambassadeur  lui-même.
Le sheik Omar Abdul Rahman: sa libération de sa prison américaine a forcé la main d’Hillary Clinton et de Barak hussein Obama.Un accord est donc intervenu avec Al Qaïda afin d’enlever des citoyens américains pour les échanger en retour du sheik aveugle…dont l’ambassadeur lui-même.

Planifiée pour libérer le cheikh aveugle

Le « rapport d’information », lourdement expurgé  et raturé du  Département de la Défense fournit une preuve supplémentaire pour un article de WND 27 janvier ,des rapports que James «Ace» Lyons – un ancien amiral quatre étoiles qui a servi en tant que commandant en chef de la Flotte du Pacifique des États-Unis et un membre fondateur de Commission des citoyens sur Benghazi – a proposé que l’attaque était un « False Flag » ,une tentative  frauduleuse osée   par l’administration Obama orchestrée pour  l’enlèvement  de personnes dans l’ambassade américaine  qui a  « terriblement mal tournée. »

Lyons a spéculé que l’administration Obama a voulu donner les rebelles al-Qaida affiliées opérant en conjonction avec les Frères musulmans en Libye une occasion de kidnapper Stevens et de l’échanger  pour le Cheikh aveugle. Le but du plan,a dit Lyon , est peut-être de fournir à l’administration Obama un prétexte pour justifier au public américain la libération du cheikh aveugle au président égyptien Mohamed Morsi, suite à une demande faite (par  Morsi) lors de  son discours d’ acceptation  en 2012  lorsqu’il devient  président de l’Egypte.

Les documents du ministère de la Défense publié par Judicial Watch révèlent en outre qu’un chef d’Al Qaida Ayman al-Zawahiri a envoyé leader BCOAR Abdul Baset, AZUZ, en Libye pour se venger « de l’assassinat américain de Aboyahiye (ALALIBY) au Pakistan. »

L'ambassadeur Chris Stevens ,l'appat désigné pour tromper le peuple américain.
L’ambassadeur Chris Stevens ,l’appat désigné pour tromper le peuple américain.

Les documents fournissent une preuve supplémentaire pour un rapport de l’attaque de Bengazi (WND histoire 2013 ) qui était en réponse à la demande de Zawahiri pour venger l’assassinat du chef d’Al-Qaida en Libye ,Abu Yahya al-Libi ,au Waziristan région tribale du Pakistan 4 Juin, de 2012.

Le  récit de la CIA »pas bien organisée» contesté et non crédible

Les documents du DOD et du Département d’Etat nouvellement libérés diffèrent également sur le compte de l’attaque de Benghazi ,selon Michael Morell, directeur adjoint de la CIA  qui a récemment pris sa retraite, et qu’il donne dans son livre en cours, « La Grande Guerre de notre temps.» À la page 206, il affirme que la visualisation d’une vidéo de la CIA de l’attaque de Benghazi faite en «temps réel» l’amène à conclure qu’«avec peu ou pas de planification à l’avance, les extrémistes à Benghazi ont fait quelques appels téléphoniques, réuni un groupe de personnes aux vues similaires pour aller à la TMF. »

Dans le récit de Morell, l’attaque du  9/11 à Benghazi « n’a pas été bien organisée », mais « semblait être plus d’une foule qui était venue à la TMF avec l’intention de violer le complexe  et de voir ce qu’ils pouvaient faire comme dégâts. »

« Lorsque vous évaluez les informations de la vidéo, il y a peu de signes d’un plan bien pensé, peu de signes de commandement et de contrôle de situation , quelques signes d’organisation, peu de signes des tactiques militaires les plus élémentaires à l’attaque sur le TMF », a déclaré Morrell.

Le général Petreaus était responsable de la CIA à ce moment-là! Étrange destinée...Non?
Le général Petreaus était responsable de la CIA à ce moment-là!
Étrange destinée…Non?

« Certains des assaillants étaient armés avec des armes légères; beaucoup n’étaient pas  armées (?). Aucune armes lourde n’a  été observée sur la bande vidéo, « a continué Morell. « Bon nombre des assaillants, après être entré par la porte avant, ont  couru vers les derniers bâtiments  à l’autre extrémité du complexe immobilier, et ils  se comportaient  comme si ils étaient ravis juste  d’avoir envahi le complexe. Ils ne semblent pas être à la recherche des Américains . Ils sont apparus avec l’intention de faire du  pillage et du vandalisme  « .

Morell a souligné que l’administration Obama, en dépit de ses objections à l’effet contraire, a refusé de mettre à la disposition du public pour la visualisation  , la  vidéo de la CIA  « en temps réel » encore classé « secret defense » , de l’attaque de Benghazi.

 

Armes expédiées à la Syrie

Judicial Watch a également noté les documents DOD publiées cette semaine contiennent le premier document officiel que l’administration Obama savait que les armes ont été expédiés à partir du port de Benghazi aux troupes rebelles en Syrie .

Un rapport DOD d’Octobre 2012 a confirmé:

Les armes des anciens stocks militaires libyens ont été expédiés à partir du port de Benghazi, en Libye pour le port de Banias et le Port de Borj Islam, la Syrie. Les armes livrées à la fin-Août 2012 ont été fusils Sniper, RPG, et 125 mm et de 155 mm obusiers missiles.

Au cours de l’immédiat après, et suite à l’incertitude causée par la chute de la (Kadhafi) régime en Octobre 2011 et jusqu’au début de Septembre 2012, les armes des anciens stocks militaires libyens situés dans Benghazi, en Libye ont été expédiés à partir du port de Benghazi, Libye vers les ports de Banias et le Port de Borj Islam, la Syrie. Les ports syriens ont été choisis en raison de la faible quantité de trafic de fret transitant ces deux ports. Les navires utilisés pour transporter les armes étaient de taille moyenne et capable de tenir 10 ou moins des conteneurs d’expédition de fret.

Un document de la DIA plus en détail:

Les armes expédiées vers  la Syrie à la fin-Août 2012 ont été des  fusils Sniper, RPG et des obusiers lance-missiles de 125mm et 155mm . Les nombres  pour chaque arme ont été estimés à: 500 fusils Sniper, 100 lanceurs de RPG avec 300 rockets au total, et environ 400 obusiers missiles [200ea – 125mm et 200ea – 155 mm.]

Le document lourdement expurgée ne divulgue pas qui expédiait les armes.

Un autre rapport Defense Intelligence Agency, écrite en Août 2012, la même période de temps aux États-Unis surveillait les flux d’armes en provenance de Libye à la Syrie, a déclaré que l’opposition en Syrie a été tirée par d’autres groupes musulmans extrémistes d’Al-Qaïda et:les  « salafistes, les Frères Musulmans , et l’IQA sont les principaux moteurs de l’insurrection en Syrie « .

Judicial Watch a noté la direction de la guerre sectaire en Syrie a été prévu d’avoir des conséquences désastreuses pour l’Irak, qui comprenait le «grave danger» de la montée  de l’ISIS.

Le document de la DIA a noté ce qui suit:

Cela crée une atmosphère idéale pour IQA [al-Qaïda en Irak] pour revenir à ses vieilles poches à Mossoul et Ramadi, et fournira un élan renouvelé en vertu de la présomption d’unifier le djihad sunnite entre l’Irak et la Syrie, et le reste des sunnites dans le monde arabe contre ce qu’il considère comme un ennemi,… les pseudo- dissidents. ISI pourrait également déclarer un Etat islamique au travers de son union avec d’autres organisations terroristes en Irak et la Syrie, ce qui créera un grave danger en ce qui concerne la ré- unification  et la protection du territoire de l’Irak.

Judicial Watch a déclaré que certaines des «conséquences désastreuses» sont noircies, mais la DIA prémonitoire averti une telle conséquence serait la « facilitation du renouvellement d’éléments terroristes de partout dans le monde arabe pour entrer dans la guerre civile  irakienne . »

La vérité va t-elle finir par pousser Obama dehors...avant le dernier jour de sa présidence pourrie par les mensonges?
La vérité va t-elle finir par pousser Obama dehors…avant le dernier jour de sa présidence pourrie par les mensonges?

Le 26 février, Judicial Watch a rapporté  que le Département d’Etat a obtenu  des documents obtenus par l’organisation de surveillance basée à Washington, dans un procès séparé FOIA qui a révélé les noms des  aides pour la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, y compris son  chef de cabinet Cheryl Mills,qui  savait d’emblée de jeu  que l’enceinte de la mission de Benghazi a été attaqué par des assaillants armés liés à un groupe terroriste.

EN CONCLUSION

Le système capitaliste américain est ébranlé par de multiples causes et cette affaire,jumelée avec les récentes  divulgations sur les mensonges reliés au faux assassinat d’Ossama Ben Laden va handicapper sérieusement le reste de crédibilité qui restait autour de ce système défaillant et corrompu.

Ce n’est qu’une question de temps avant que le système financier s’écroule sous le poids d’une dette qui prendrait des siècles à se payer.Aucun peuple ne veut laisser l’esclavage en héritage…et encore moins le peuple américain.

Dans peu de temps,la pire crise économique de l’histoire  humaine récente va s’amplifier …à moins que les compagnies pétrolières vendues aux intérêts illuminati finissent par l’emporter en faisant déclencher une Troisième Guerre Mondiale (…déjà commencée d’ailleurs) pour faire gonfler les prix du pétrole.

Seul un  vaste mouvement de désobéissance civile  jumelé à un coup d’état organisé par l’Armée Américaine pourrait permettre  de rendre justice au Peuple américain …et par conséquent donner une chance à la paix dans le Monde.

Il ne restera plus qu’à capturer vivant (si possible) le chef de l’État Islamique pour le juger  pour crimes contre l’humanité…juste après Georges Walter Bush,Barack Hussein Obama,Hillary Clinton et son mari!