La Sexualité Sacrée:Les hommes nus, à rebrousse-poil

Echapper au visage de bébé, mais obtenir des fesses de nourrisson. Une tendance qui en dit long sur la virilité contemporaine.

La beauté s'exprime différemment de nous,mais avec des points communs  sur ce dessin datant de 430 avant Jésus Christ.
La beauté s’exprime différemment de nous,mais avec des points communs sur ce dessin datant de 430 avant Jésus Christ.

Qu’est-ce que la virilité ? La question agite les polémiques, les clubs de foot, les facs – qu’est-ce qu’un vrai mâle, et, si une telle chose existe, comment se fait-il que le mâle se transforme au fil du temps, évolue comme un Pokémon d’avatar en avatar ? Nous sommes en 2016, nous avons embrassé les identités fluides. Or le poil, plus que jamais, est un marqueur identitaire – il raconte qui est prépubère, qui est femelle, mâle, queer, ironique, contestataire.

Jupiter et Thétis:une oeuvre du 19 ième siècle.
Jupiter et Thétis:une oeuvre du 19 ième siècle.

Nous sommes en 2016 et 44 % des hommes (américains, too bad) s’épilent le derrière, tandis que d’autres sont prêts à dépenser jusqu’à 22 000 dollars (20 312 dollars) pour se faire transplanter une barbe. Echapper au visage de bébé, mais obtenir des fesses de nourrisson. Faire remonter la toison au menton. Faire remonter la sexualité du bas en haut. Ces tendances en disent long sur la virilité contemporaine, certes, mais aussi sur le déplacement du désir.

Jusqu’à tout récemment, l’homme velu affichait son poil partout, librement, sauf sur son visage : seule la face était publique, seule la partie visible par les collègues de bureau était civilisée. Il fallait « faire propre » pour aller travailler. Les hommes étaient des grizzlis empaquetés dans des open spaces.

Aujourd’hui, c’est presque l’inverse. Parce que la sexualité est publique mais que les barbus hipsters (les « jeunes indépendants », les « millennials ») travaillent volontiers à la maison ou dans des environnements dénués de dress code strict, on ratiboise dans tous les sens sauf sur le visage. Ainsi le pubis masculin sera-t-il arboré au-dessus du col de chemise. Et pourquoi pas ?

On hygiénise

Au début du 20 ième sicle:un dessin représentant une relation homosexuelle .Les corps sont épilés.
Au début du 20 ième sicle:un dessin représentant une relation homosexuelle .Les corps sont épilés.

Une zone génitale glabre n’est pas seulement plus visible : elle est aussi plus accessible, plus susceptible d’être subvertie – des fesses épilées sont des fesses plus faciles à caresser. Plus faciles à pénétrer. Le corps du mâle contemporain n’est plus destiné au marché du travail mais à ses partenaires sexuels. On peut d’ailleurs y percevoir une manifestation de l’égalité des genres : si les femmes sont priées d’annihiler ce qui dépasse du maillot (voire ce qui dépasse de leur peau), eh bien les hommes suivent le mouvement. Le désir est à ce prix.

Je n’évoque évidemment pas la notion de « prix » au hasard, tant l’industrie cosmétique a intérêt à mettre tout le monde sous pression. Vous trouverez en boutique des crèmes dépilatoires spécialement conçues pour les mâles, ainsi que des gels de rasage pour pénis. Si la peau picote, des after-shave spécifiques permettent de récupérer un toucher soyeux et velouté. Quant à la cosmétique de la barbe, elle se porte bien : soins, sérums, gammes luxueuses de rasoirs et de ciseaux pour les indispensables retouches… L’homme est prié de consommer (des produits) pour pouvoir consommer (sa sexualité). Le look naturel ? Inexistant, persona non grata. L’industrie gagne sur tous les tableaux et commande un magnum de champagne.

Photo prise par Gloeden,en Allemagne entre les 2 guerres.Les standards changent.
Photo prise par Gloeden,en Allemagne entre les 2 guerres.Les standards changent.

Mais au fait, pourquoi les hommes acceptent-ils si facilement de mettre la main au porte-monnaie ? Pas seulement pour séduire, encore moins pour la joie de se transformeren objets sexuels. C’est plutôt que la sexualité, en atteignant l’espace public, a dû passer par le cabinet de toilette. Point de « saletés » ou de « cochonneries » dans le collectif : on hygiénise. La masturbation devient un entraînement sexuel, le missionnaire se fait geste-santé. C’est évidemment sur cette idée que jouent les vendeurs de sérums et de cire. Côté pile, on vante des pratiques sexuelles plus confortables et propres (le côté lisse « protégeant » des sécrétions et odeurs gênantes, les femmes connaissent bien l’argument – mais qui demande à être « protégé » de la sexualité ?). Côté face, une étude récente montrerait que la barbe protège des infections (grâce à un sympathique microbe planqué dans la toison). Bingo, ouvrez le tiroir-caisse.

En 1956,on ne dessine plus de barbes...C'est démodé et de mauvais goût!
En 1956,on ne dessine plus de barbes…C’est démodé et de mauvais goût!

Cette tendance porte un nom poétique : le « manscaping », du mot anglais landscape (« paysage »). Il s’agirait pour les hommes de devenir les paysagistes de leur propre corps, de décider s’ils sont plutôt garrigue ou forêt noire, vallons aux côtes apparentes ou collines bien alignées d’abdominaux. Simple question de vocabulaire ? Je n’y mettrais pas ma main à couper. La comparaison du corps au paysage a jusqu’à présent été réservée aux femmes – on se rappelle les interprétations freudiennes des rêves où la dense forêt, la touffe, le buisson, représentent un pubis féminin surmonté de bulbes et de rivières. Tandis qu’aux corps masculins on associe plutôt l’architecture, la colonne de marbre – prétentieux !

Chaos velu

Aux femmes, la nature, aux hommes, la culture : une conception binaire dont il fallait évidemment se débarrasser, mais dont le dépassement entraîne des tensions. On peut ainsi voir dans la barbe foisonnante une stratégie masculine de compensation : l’affirmation d’une virilité solide quand la pression sociale exige qu’on aille à contre-poil, qu’on emprunte aux femmes leurs valeurs et artifices (je sais bien, moi, que les lecteurs du Monde sont de grands sensibles tartinés de crème de jour et occupés à terminerpéniblement leur régime après-fêtes, afin de rentrer dans leur pantalon moulant préféré). Rien d’étonnant à ce que nous confondions volontiers, de nos jours, les mots « barbus » et « réactionnaires »…

L'émancipation gaie a fini par faire disparaître tous les poils. Une mode venue de San Francisco.
L’émancipation gaie a fini par faire disparaître tous les poils.
Une mode venue de San Francisco.

Conséquence logique de ce chaos velu ? Une grosse envie d’en rire, rendue d’autant plus urgente que la barbe a longtemps été synonyme de sagesse. Le patriarche sérieux comme un pape, sourcils froncés, avec sa barbe à papi, laisse place au « garçon sensible », vulnérable aux injonctions de la société mais incroyablement créatif quand il s’agit de les contester par l’absurde.

Ainsi, alors qu’on célébrait en 2015 la tendance de barbes à paillettes permettant aux hommes de s’infantiliser autant que les femmes, alors que le « man bun » (le chignon pour garçons façon prof de yoga) disparaissait en quelques mois, voici venu la « man braid » : la tresse au sommet du crâne, comme une contre-tonsure. Si cela ne vous suffit pas, vous pouvez opter pour le « merkin » – une perruque pubienne décorative qui aurait été utilisée dans les temps anciens pour couvrir, chez les prostituées, les signes de syphilis. (Il en existe quantité en ligne, pour homme comme pour femme d’ailleurs, de 10 à 50 euros environ.)

Même parti pris humoristique côté littérature : Emmanuel Carrère, dans son roman La Moustache (Gallimard, 2005), décrit l’histoire d’un homme qui un beau jour se débarrasse de sa moustache… une décision apparemment anodine, mais qui entraînera de très rocambolesques développements. (Je vous recommande chaudement ce livre pour passer l’hiver, pour rigoler un bon coup et pour vous interroger sur l’identité masculine.)

Alors, difficile d’être homme dans un monde où il faudrait s’afficher simultanément glabre et velu ? Peut-être. Mais si ces questions intimes sont aujourd’hui exploitées commercialement et politiquement, les mâles y répondent avec le sourire. De quoi nous mettre tous, et toutes, de bon poil.

Plus de 800 ans avant JC,les néo-assyriens  exhibaient leurs barbes au combat contre les démons.
Plus de 800 ans avant JC,les néo-assyriens exhibaient leurs barbes au combat contre les démons.

 

La Sexualité sacrée:la sexualité féminine du cunnilingus

*Occasionnellement ,je produirai des articles sur la sexualité Sacrée,car la sexualité,telle que développée par les humains de la Terre,provient de l’Héritage des Dieux Annunaki.

Il est loin le temps où le cunnilingus passait pour une pratique élitiste ou subversive ! Plébiscité par les Français, l’embras(s)ement du sexe féminin compte pas moins de 87 % d’adeptes selon les manifestants, 73 % selon la police – deux scores de république bananière. Ou de république ostréicole.

Peinture murale de Pompéi représentant une femme recevant un cunilingus. Cette pratique remonte à la plus haute antiquité.
Peinture murale de Pompéi représentant une femme recevant un cunnilingus.
Cette pratique remonte à la plus haute antiquité.

Recevoir un cunnilingus demande une certaine confiance. Or, comme chacun sait en cette période de prolifération des complexes, la confiance ne coule pas de source. Il est normal d’être gênée : comment ne pas intérioriser des millénaires d’associations douteuses entre vulve et moiteur, maladie, mauvaises odeurs et putréfaction ?

Normal d’être gênée aussi, quand il s’agit de montrer une partie du corps qui normalement ne se voit pas, et ce, sans pour autant se faire accuser de pruderie. Hors de toute sacralisation du sexe, ce sont des questions qu’on se pose en allant chez le dentiste, ou quand le docteur fouine nos oreilles – ce petit doute quant à des points anatomiques échappant à notre contrôle, voire à notre connaissance. A ce titre, pour recevoir un cunnilingus, les complexées trouveront intéressant de s’habituer à regarder leur sexe, avec un miroir. Si la pression est due à l’inconnu, vous pouvez faire connaissance.

Dans l'Empire Ottoman,la pratique du cunnilingus se repandit dans les harems,entre femmes surtout.
Dans l’Empire Ottoman,la pratique du cunnilingus se repandit dans les harems,entre femmes surtout.

Couleurs et variations

Contrairement à la vulve médiatique qui se duplique sur un même moule, la vulve humaine se déploie en toutes les couleurs et variations. Tant que vous n’avez pas d’écailles qui poussent autour du clitoris, tout roule. Et s’il faut aborder les angoisses les plus fréquentes : il est parfaitement répandu d’avoir des petites lèvres qui dépassent des grandes, et parfaitement banal d’avoir une petite lèvre plus grosse que l’autre. Votre partenaire ne sera pas surpris. Dans le cas contraire, il est puceau (et il regarde trop la télévision) – pensez donc à lui indiquer la position de votre clitoris grâce à des panneaux indicateurs en néon.

Pour recevoir un cunnilingus, beaucoup de femmes se sentent dans l’obligation de se préparer – non seulement avec une douche mais à coups de bandes dépilatoires. Chacune fait comme elle veut, mais on peut déceler là une forme d’autocensure : en estimant par avance qu’aucun homme n’aime les poils, les femmes alimentent une culture où leurs amants perdent l’habitude de se confronter aux buissons velus. Or, le cunnilingus n’est pas synonyme de pubis glabre sous prétexte qu’il faudrait mieux voir. La langue n’a pas d’œil. Certains hommes préfèrent sincèrement la version poilue, qui offre des sensations particulières et d’intéressants jeux de texture. Et de toute façon, l’éventuelle préférence masculine n’est pas parole d’évangile : c’est vous qui décidez. Le cunnilingus est censé vous procurer du plaisir. Si la préparation vous plonge en plein malaise et qu’elle vous fait mal, sortez plutôt le jeu de Scrabble.

Cette position permet de se donner un rapide cunnilingus...,mais il faut un peu une bonne condition physique.
Cette position permet de se donner un rapide cunnilingus…,mais il faut un peu une bonne condition physique.

Frais de participation

Si nous abordons la question de la fellation : nos partenaires ne sont pas télépathes. Nous sommes donc chargées, soit de leur confier notre manuel d’utilisation, soit de miser sur une compatibilité tombée du ciel, soit d’accepter la déception. Offrir le guide du cunnilingus pour les nuls est inutile : il ne s’agit pas pour le partenaire d’apprendre à prodiguer des caresses à toutes les femmes, ou à une femme moyenne. Il s’agit de se « spécialiser ».

Ce que préfèrent les autres femmes, on s’en fiche.

Cet enseignement ne passe pas forcément par les mots : vous pouvez filer un coup de main (en écartant les grandes lèvres pour faciliter l’accès au lieu du crime, par exemple). Vous pouvez participer, montrer comment vous vous masturbez. A ce titre, il serait crucial d’introduire une nuance dans le débat bucco-génital public. On parle du cunnilingus générique alors que cette pratique existe, pour les femmes, en version passive ou active. Parfois l’ambiance est à la détente, parfois à la passion. Nous ne sommes pas toujours des étoiles de mer face aux langues de nos partenaires…

Le paradoxe du mec bien

 

Cette position ou la partenaire qui reçoit,est la plus répandue parmi les couples hétéros ou lesbiens.
Cette position ou la partenaire qui reçoit,est la plus répandue parmi les couples hétéros ou lesbiens.

L’enfer, pavé de bonnes intentions : vous connaissez la musique. Ici, nous affrontons le problème de la gratitude. Les femmes ont en effet tendance à se montrer extra-reconnaissantes dès qu’un homme bouge un orteil – qu’il s’agisse de faire la vaisselle ou d’honorer notre bouton de rose. On nous a bien répété que notre vulve était sale. Nous en déduisons donc, plus ou moins consciemment, que le cunnilingus est une faveur, voire un sacrifice, comme s’il s’agissait pour notre partenaire de partir au feu… alors même que la majorité des hommes le pratiquent pour leur plaisir.

Ce raisonnement est le pire ennemi de la réceptrice parce qu’il la met sous pression : déjà que monsieur se donne un mal de chien, on essaie d’abréger ses souffrances. Quitte à ne jamais atteindre l’orgasme. Recevoir un cunnilingus avec grâce consiste pourtant à le recevoir dans la longueur, sans culpabiliser parce que ce serait trop demander – dix ou vingt minutes, ce n’est pas trop demander. Les hommes qui descendent en eaux profondes le savent. Cette timidité, qui joue contre notre plaisir, peut être rangée au placard.

La gratitude empêche en outre de formuler des critiques. Or, justement parce que les hommes aiment cette pratique, ils sont parfaitement aptes à entendre des suggestions et modifier leur routine – par ailleurs, en les protégeant, nous les infantilisons. Ils n’ont rien demandé, et n’ont aucune envie d’être infantilisés.

Autre conséquence de la gratitude excessive : elle prive les femmes de leur droit à ne pas aimer le cunnilingus. Lequel ne constitue ni la pratique ultime ni un Graal sexuel. Il existe mille raisons de ne pas aimer le cunnilingus – sans même s’en justifier. Certes, la langue offre des monceaux de douceur et de très commodes lubrifications, mais elle manque de précision. Elle manque également, parfois, de puissance et de vitesse, surtout en comparaison avec les doigts. On peut détester le contact visqueux de la langue.

Recevoir un cunnilingus implique donc de se demander honnêtement si on aime le cunnilingus. Ou si on aime le cunnilingus ce jour-là – quand on a ses règles, quand on pense à autre chose, ou quand c’est un mardi.

Fin de partie

Pour finir,on se donne un bon calin:ce qui maintient un couple dans l'harmonie et l'amour!
Pour finir,on se donne un bon calin:ce qui maintient un couple dans l’harmonie et l’amour!

Recevoir un cunnilingus inclut l’art délicat de savoir arrêter les frais : soit parce qu’on a joui, soit parce qu’on en a assez, soit parce qu’on voudrait passer à autre chose. Changer de position suffit le plus souvent − soyons honnêtes : votre partenaire a une crampe, il ne se vexera pas. Si votre amant est genre à penser que tout cunnilingus doit aboutir à un orgasme (non), et que vous préférez vous épargner une conversation embêtante, simuler est une option. Pas forcément une bonne, mais une option quand même.

Rappelons enfin qu’on n’arrête pas forcément un cunnilingus pour passer à l’étape suivante, ou pire, à l’étape supérieure ,soit baiser ou le bœuf bourguignon. La pénétration vaginale n’est pas le prix à payer pour un cunnilingus. Lequel n’est pas un passage obligé, quand on voudrait être pénétrée tout de suite.

Car enfin, on ne reçoit pas un cunnilingus comme un amuse-bouche : on ne peut pas honorer cette attention tout en l’appelant « préliminaire » − un mot qui induit une hiérarchie des pratiques sexuelles. Le meilleur moyen de grâce à ce baiser est de le prendre au sérieux. Comme cœur du sujet, certainement pas comme accessoire.

 

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Selon la NASA, plusieurs civilisations avancées auraient existé sur Terre avant un grand effondrement

 

Selon la NASA, plusieurs civilisations avancées auraient existé sur Terre avant un grand effondrement

Est-il possible que plusieurs civilisations ultra sophistiquées aient existé par le passé et que la nôtre suivra cette course inévitable d’un effondrement total? L’effondrement de notre société est-il imminent? Voici plusieurs questions que la NASA se posent. L’étude, en partie financée par le Goddard Space Flight Center suggère que les civilisations telles que nous les connaissons, connaissent une fin brutale dû à un grand nombre de facteurs différents.

Si nous nous intéressons à l’histoire, disons il y a 3000 à 5000 ans en arrière, nous découvrirons plusieurs preuves qui prouveront les capacités avancées des civilisations passées, qui étaient aussi brillantes que la nôtre. Ce modèle cyclique a été le sujet de plusieurs questions scientifiques quant à la future existence de la société et de la civilisation telles que nous les connaissons. En revenant encore plus loin en arrière, 10,000 ans avant la naissance de JC, on découvre les restes d’anciennes civilisations qui remontent à une période inconnue de nous autres. Il y a 5000 ans, la civilisation Égyptienne est née. D’où vient la culture égyptienne? Sa religion? Quelles sont ses origines? Apparemment nous ne savons rien mais ce que les archéologues ont exhumé des différentes strates, il semblerait que beaucoup d’objets « impossibles » aient une existence légitime. Que d’anciennes civilisations ont véritablement existé et qu’elles avaient déjà développé tout ce que nous connaissons, prenons pour acquis et apprécions de nos jours. On tombe sur ce genre de découvertes en ancienne Mésopotamie, en Amérique Centrale, en Chine…

Il est difficile de renier ce modèle qui revient sans cesse, et qui est une analyse pure et dur de la NASA financé par le meilleur de l’humanité.. Tout cela pour découvrir les origines des civilisations sur Terre et qui ont mis des milliers d’années à se développer. Plusieurs individus considèrent cela comme la preuve ultime que le cycle des civilisations passe en mode reset assez fréquemment.

 

Ces facteurs n’ont cessé de se reproduire et ont été les coupables de la naissance d’anciennes civilisations avant l’existence même de notre propre civilisation. Dans ce rapport, le mathématicien Safa Motesharri et son modèle « des dynamiques humaines et naturelles » stipule, que le« processus de naissance et de chute de ces cycles récurrents sont à jamais présent dans l’histoire. » « La Chute de l’Empire Romain et celles de Han, Mauryan, et Gupta, ainsi que plusieurs empires mésopotamiens, représentent toutes la preuve que des civilisations à la fois fragiles et impermanentes surgissent de cette terre. »

L’étude est arrivée à la conclusion que plusieurs facteurs sociaux ont contribué à l’effondrement de chacune de ces sociétés avancées: « La demande constante en ressources en raison de la pression exercée sur la capacité de processus écologique, »; et « la stratification économique de la société en élites multiples [donc les riches] et la plèbe [les pauvres] ». Ces phénomènes sociaux ont joué un« rôle considérable dans le caractère ou le processus d’effondrement, » de ces « cinq milles dernières années ».

Bien que notre civilisation est dans une phase technologique avancée, cela ne veut pas dire qu’elle va immédiatement disparaître dans un chaos innommable. Selon l’étude, les « changements technologiques peuvent accroître l’efficacité de l’utilisation des ressources mais peut aussi provoquer une consommation excessive de ces dernières. »

L’exemple majeur de civilisation incroyable qui a disparu par le passé est celle d’Amérique Centrale. Les anciens Mayas étaient hautement sophistiqués et il semblerait qu’une déforestation massive ait été à l’origine de leur déclin et extinction. « Les effondrements de civilisations super puissantes sont inévitables. », « les élites consomment trop et donnent peu en retour et cela mènera inévitablement à la fin de notre société et de cette civilisation. »

Source: Anonymous Mags,Wikistrike

la classe moyenne, pilier de l’american dream, ne représente plus qu’une minorité

classe moyenne américaine

La classe moyenne aux USA ne constitue plus la majorité de la population adulte, a révélé une étude menée par The Pew Research Center. Cette évolution aurait été provoquée par différents facteurs économiques et démographiques.

Le renversement de situation aurait eu lieu sur ces deux dernières années, lorsque l’économie a continué à récompenser les travailleurs hautement qualifiés, les investisseurs et les techniciens, augmentant les revenus de familles déjà privilégiées. Ce phénomène, associé à l’augmentation du nombre de citoyens sans formation, et au déclin des usines en raison de la montée des importations, a fait passer la classe moyenne en dessous du niveau des 50% de la population. Toutes les tranches de revenus de la classe moyenne se sont réduites en raison de la Grande Récession des années 2007 à 2009, mais la tranche favorisée de la classe moyenne est celle qui a connu l’érosion la plus faible entre ces années et 2014. Ainsi, selon Pew, l’écart entre les revenus les plus faibles et les plus élevés s’est creusé.

Pew inclut dans la classe moyenne les ménages qui gagnent de 67% à 200% du revenu média, après ajustement en fonction de la taille du foyer. Ainsi, une famille composée de 3 personnes est considérée faire partie de la classe moyenne si ses revenus annuels sont compris entre 42.000 dollars et 126.000 dollars. En 1971, la classe moyenne représentait 61% de la population.

Une enquête réalisée par Gallup montre que 51% des adultes pensent faire partie de la classe moyenne (ou moyenne-haute) alors que 48% pensent faire partie de la classe basse ou ouvrière.

Beaucoup d’économistes croient que la mobilité économique (le fait de pouvoir changer de classe) est plus important que le déclin des classes mais les USA sont en retard à ce niveau.

La propotion d’Américains faisant partie de la classe basse est actuellement de 20%.

Le Québec sous la gérance du crime organisé:Un homme de 93 ans alité cinq jours à l’urgence

personne agée

 

L’intervention de TVA Nouvelles a permis de mettre fin à une situation jugée inhumaine par la famille d’un homme de 93 ans qui était alité à l’urgence depuis cinq jours à l’hôpital Lakeshore de Pointe-Claire.

Gérard Lagrange était hospitalisé depuis cinq jours dans un corridor de l’urgence, mais on lui a finalement trouvé une chambre, dimanche en début d’après-midi, après le passage de notre journaliste.

M. Lagrange avait été transféré la semaine dernière du CHSLD Benjamin-Viger vers l’hôpital Lakeshore parce qu’ il se plaignait de diverses douleurs: fièvre, mal de ventre et haute pression.

Loin de vouloir critiquer le travail et dévouement du personnel hospitalier, la fille de M. Lagrange trouve cependant inadmissible que son père ait passé cinq jours dans le corridor sur civière en attente d’une chambre.

«C’est inhumain de faire ça à une personne de 93 ans, il faut au moins trouver une place où il pourrait être tranquille et se reposer pour passer au travers de la petite opération qu’il a subie cette semaine», avait plaidé Mme Lagrange.

L’hôpital Lakeshore a admis qu’une attente de cinq jours sur civière n’est pas fréquente. On ajoute que par mesure de sécurité pour le patient et les autres patients de l’hôpital, l’établissement doit s’assurer, avant de le transférer dans une chambre, qu’il n’est pas porteur d’une maladie nosocomiale. Les tests et l’attente des résultats peuvent contribuer à allonger le séjour du patient sur civière, explique-t-on.

«On me dit que parce qu’il a une bactérie, il doit être dans une chambre privée et il n’y a pas de problème pour la chambre privée parce qu’on a les assurances, mais ils me disent qu’ils n’en ont pas de chambre privée. Mais entre-temps il est à l’urgence à côté de quelqu’un qui a la C. difficile», avait déploré Mme Lagrange.

C’est ça la Société qui nous sommes en train de construire, donc, pourquoi s’étonner?

Sources:TVA

Harper et les conservateurs fédéralistes auraient planifié l’extinction des Premières Nations

 

 

 

 

Les Premières Nations sont les premiers occupants du territoire.
Les Premières Nations sont les premiers occupants du territoire.

 

En plus du peuple québécois de langue française,depuis septembre 2014,le gouvernement Harper a clairement signalé son intention de :

 

-Concentrer tous ses efforts sur l’assimilation des Premières Nations en forçant leur intégration dans les structures des gouvernements fédéral et provinciaux du Canada.

 

-Abolir les droits inhérents, ancestraux et issus de traités des Premières Nations qui sont pourtant protégés par la Constitution et reconnus par le droit international.

Tout a commencé par l'arrivée de Jacques Cartier ,en 1534.
Tout a commencé par l’arrivée de Jacques Cartier ,en 1534.

 

-Extinction dans ce contexte signifie que le gouvernement fédéral mettra fin à la souveraineté préexistante des Premières Nations en forçant ces dernières à conclure des ententes définitives de règlement des revendications territoriales et d’autonomie gouvernementale en vertu desquelles elles seront converties en municipalités, leurs réserves seront converties en *terres en fief simple et leurs droits inhérents, ancestraux et issus de traités seront abolis.

 

Pour y parvenir, le gouvernement Harper a annoncé trois (3) nouvelles politiques :

 

-Une approche “axée sur les résultats” en matière de négociation de traités modernes et de l’autonomie gouvernementale. Il s’agit d’un processus d’évaluation de 93 tables de négociation d’un bout à l’autre du Canada en vue de déterminer qui acceptera et qui refusera d’abolir les droits inhérents, ancestraux et issus de traités aux conditions imposées par le Canada dans ses politiques sur les revendications globales et l’autonomie gouvernementale. En cas de refus, les négociations se termineront puisque le gouvernement fédéral se retirera, emportant avec lui le financement.

 

-Le financement de base des organisations politiques régionales et nationales des Premières Nations sera réduit et plafonné. Pour les organisations politiques régionales des Premières Nations, le financement de base annuel sera plafonné à 500 000 $. Pour certaines organisations régionales, cela se traduira par une réduction annuelle de 1 million de dollars ou plus. Cela restreint la capacité des chefs et des cadres supérieurs des organisations provinciales et territoriales à mobiliser les Premières Nations et à défendre leurs droits et intérêts.

 

-Le financement des conseils tribaux et de bande des Premières Nations destiné aux services de consultation sera aboli au cours des deux (2) prochaines années, ce qui restreindra davantage la capacité des chefs et des cadres supérieurs des conseils tribaux et de bande à analyser et à évaluer les répercussions des politiques et des lois fédérales et provinciales sur les droits inhérents, ancestraux et issus de traités.

 

Ces trois nouvelles politiques s’ajoutent aux lois fédérales unilatérales suivantes que le gouvernement Harper impose aux Premières Nations :

 

-Projet de loi C-27, Loi sur la transparence financière des Premières Nations.

-Projet de loi C-45, Loi de 2012 sur l’emploi et la croissance [ce projet de loi omnibus comprend les modifications à la Loi sur les Indiens concernant le vote sur la cession et la désignation de terres de réserve].

-Projet de loi S-2, la Loi sur les foyers familiaux situés dans les réserves et les droits ou intérêts matrimoniaux.

-Projet de loi S-6, Loi sur les élections au sein de Premières Nations.

-Projet de loi S-8, Loi concernant la salubrité de l’eau potable sur les terres des Premières Nations.

-Projet de loi C-428, Loi sur la modification et le remplacement de la Loi sur les Indiens [projet de loi émanant d’un député que le gouvernement Harper appuie].

 

Chef amérindien.
Chef amérindien.

Il y a également les projets de loi d’intérêt public émanant du Sénat :

 

-Projet de loi S-207, Loi modifiant la Loi d’interprétation (maintien des droits autochtones ancestraux ou issus de traités).

 

-Projet de loi sur la reconnaissance de l’autonomie gouvernementale des Premières Nations.

 

 

Algonquin dansant dans un Pow Wow.
Algonquin dansant dans un Pow Wow.

Les projets de loi du gouvernement Harper précités visent à porter atteinte aux droits collectifs des Premières Nations en mettant l’accent sur les droits individuels des personnes. Voilà le “cadre législatif moderne” que les conservateurs ont promis en 2006. Le programme électoral des conservateurs de 2006 promettait de :

 

Remplacer la Loi sur les Indiens (et la législation connexe) par un cadre législatif moderne qui donnera aux Autochtones canadiens l’entière responsabilité juridique et démocratique de leurs propres affaires au sein de la Constitution, y compris la Charte canadienne des droits et libertés.

 

Bien sûr, pour les conservateurs, le terme “moderne” signifie l’assimilation des Premières Nations en abolissant leurs droits collectifs et en délestant les responsabilités fédérales sur les Premières Nations et les provinces.

 

Un projet de loi qui n’a pas encore été déposé au Parlement, mais qui le sera, est celui de la Loi sur le droit de propriété des Premières Nations (LDPPN). Ce concept de propriété privée dans les réserves indiennes propagé par des gens comme Tom Flanagan et par l’ancien chef de Kamloops, Manny Jules, qui propose certaines mesures fiscales, est également au coeur du programme électoral de 2006 du gouvernement Harper.

 

Il y eut de nombreux amérindiens qui se portèrent volontaires pour servir l'Empire Britannique durant la Première Guerre Mondiale.
Il y eut de nombreux amérindiens qui se portèrent volontaires pour servir l’Empire Britannique durant la Première Guerre Mondiale.

Dans son programme électoral de 2006, le gouvernement Harper promettait aux Autochtones :

 

D’appuyer la possession de biens immobiliers par des particuliers dans les réserves et d’encourager un régime de crédit à l’appui de la propriété de résidences particulières.

 

Les objectifs à long terme mis de l’avant dans les politiques et les mesures législatives du gouvernement Harper et énumérés ci-dessus ne datent pas d’hier ; ils sont au moins aussi vieux que la Loi sur les Indiens et ont été formulés dans le Livre blanc de 1969 sur la politique indienne du gouvernement fédéral, lequel comprenait un plan visant à abolir les droits des Indiens.

 

Anciens plans d’extinction : Livre blanc de 1969 et “précipice à bisons (Buffalo Jump) des années 1980”.

 

Certificat de statut d'indien...au Canada. Il y a  plusieurs sortes de citoyens,des lois différentes entre les sortes d'individus...et une justice inopérante déconnectée du réel.
Certificat de statut d’indien…au Canada.
Il y a plusieurs sortes de citoyens,des lois différentes entre les sortes d’individus…et une justice inopérante déconnectée du réel.

Les objectifs du Livre blanc de 1969 sur la politique indienne étaient les suivants :

 

-Assimiler les Premières Nations.

-Supprimer la reconnaissance législative.

-Neutraliser la reconnaissance constitutionnelle.

-Imposer la taxation.

-Favoriser un empiètement des provinces.

-Éliminer les terres de réserve et abolir le titre ancestral.

-Faire en sorte que les communautés soient économiquement sous-développées.

-Dissoudre les traités.

 

Puisque les Premières Nations d’un bout à l’autre du Canada se sont ralliées pour contrer la politique d’extinction proposée en 1969 par le gouvernement libéral Trudeau, le gouvernement fédéral a dû trouver une stratégie pour les rassurer et mettre fin à la levée de boucliers.

 

Dans une note du 1er avril 1970, David Munro, sous-ministre adjoint d’Affaires indiennes en matière de consultation et de négociations auprès des Indiens, a donné les avis suivants à ses maîtres politiques, Jean Chrétien et Pierre Trudeau :

 

[…] dans notre définition des objectifs et des buts, non seulement dans la façon dont ils sont formulés dans les documents officiels, mais aussi dans la façon dont on y fait référence dans les notes officieuses, les ébauches de documents de planification ou les simples conversations. Nous devons cesser de dire que nous voulons atteindre l’objectif d’en finir avec les Premières Nations au cours des cinq (5) prochaines années […]. Nous pouvons continuer à croire avec autant de fermeté et de sincérité que les politiques [du Livre blanc] que nous proposons sont les bonnes […] [Traduction].

 

La dernière proposition [du Livre blanc], qui vise à éliminer le statut particulier dans les lois, doit être remise à beaucoup plus tard […] en conclusion, j’estime que nous n’avons pas à changer le contenu de la politique [du Livre blanc], mais que nous devrions accorder une importance variable à ses divers volets et que nous devrions essayer d’en discuter en fonction de ses divers volets plutôt que dans son ensemble […] nous devrions avoir recours à des tactiques différentes en ce qui a trait à la politique [du Livre blanc], mais nous ne devrions pas nous éloigner de son contenu fondamental. (Non souligné dans l’original) [Traduction].

 

Au début des années 1970, le gouvernement libéral Trudeau a renoncé publiquement à la mise en oeuvre du Livre blanc de 1969 sur la politique indienne, mais, comme on peut le lire dans la note de M. Munro, la bureaucratie fédérale a changé l’échéance de la mise en oeuvre des objectifs d’assimilation et d’extinction du Livre blanc de 1969 ; en effet, ce qui devait être atteint en cinq (5) ans devait désormais l’être à long terme.

 

Au milieu des années 1980, le gouvernement conservateur Mulroney a repris les éléments du Livre blanc de 1969 sur la politique indienne dans un mémoire au Cabinet.

 

En 1985, il y a eu fuite aux médias par un employé du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien (MAINC) d’une soumission secrète devant être présentée au Cabinet. Un autre représentant du gouvernement fédéral l’avait surnommé “précipice à bisons des années 1980”. Le surnom faisait allusion aux recommandations comprises dans le document secret, qui, une fois adopté, devait mener les Indiens inscrits à une mort culturelle, d’où la métaphore.

 

Ce document proposait une approche de gestion des politiques et des programmes touchant les Premières Nations, laquelle visait à :

 

-Limiter et, à long terme mettre, fin aux obligations fiduciaires fédérales.

-Réduire les dépenses fédérales engagées pour les Premières Nations, en vertu de programmes de financement, et interdire le financement déficitaire.

-Transférer aux provinces et aux “bandes avancées” la responsabilité et les coûts liés aux services offerts aux Premières Nations, au moyen d’ententes tripartites, de cogestion et d’autonomie gouvernementale.

-Réduire la taille du MAINC en transférant la responsabilité administrative de programmes aux “bandes avancées” et en transférant des programmes à d’autres ministères fédéraux.

-Négocier des ententes d’autonomie gouvernementale municipales avec les Premières Nations, ce qui aurait comme conséquence que le gouvernement des Premières Nations abandonnerait son statut constitutionnel de gouvernement souverain et deviendrait une municipalité assujettie aux lois provinciales ou territoriales.

-Éteindre le titre et les droits ancestraux en échange d’un titre en fief simple en vertu des lois provinciales ou territoriales tout en donnant à la province ou au territoire le titre sous-jacent sur les terres des Premières Nations.

Le “précipice à bisons” du gouvernement Mulroney a temporairement été mis en échec par la crise d’Oka, en 1990. Le premier ministre Mulroney a répondu à la crise d’Oka par sa politique des “quatre piliers” :

 

-Accélérer le règlement des revendications territoriales.

-Améliorer les conditions sociales et économiques dans les réserves.

-Renforcer les relations entre les peuples autochtones et les gouvernements.

-Étudier les préoccupations des peuples autochtones du Canada dans le contexte de la vie canadienne contemporaine.

En 1991, le premier ministre Brian Mulroney a également annoncé la création d’une Commission royale sur les peuples autochtones, laquelle a commencé ses travaux au cours de la même année ; la création d’une Commission des revendications des Indiens pour examiner les revendications particulières ; la création d’un Groupe de travail sur les revendications en Colombie-Britannique, lequel a constitué le fondement du processus de la Commission des traités de la Colombie-Britannique.

 

En 1992, les organisations autochtones et le gouvernement fédéral se sont entendus, dans le cadre de l’Accord de Charlottetown de 1992, sur des modifications à la Loi constitutionnelle de 1982 de façon à y inclure la reconnaissance du droit inhérent des peuples autochtones à l’autonomie gouvernementale. C’était la première fois que les organisations autochtones participaient à part entière aux pourparlers. L’Accord a cependant été rejeté lors d’un référendum national.

 

La réforme de la Constitution canadienne ayant échoué en 1992, depuis les vingt (20) dernières années, le gouvernement fédéral (libéral aussi bien que conservateur) continue à élaborer des politiques et des lois axées sur les objectifs du Livre blanc et du “précipice à bisons”. Malheureusement, bien des Premières Nations ont accepté de compromettre leurs droits constitutionnels et internationaux en négociant sous les conditions imposées par les politiques d’extinction du Canada.

 

Légitimation des politiques d’extinction du Canada par les tables de négociation

Depuis trente (30) ans, les droits ancestraux et issus de traités sont “reconnus et confirmés” par l’article 35 de la Constitution canadienne. Comment se fait-il que la protection constitutionnelle des droits inhérents, ancestraux et issus de traités des Premières Nations n’ait pas été mise en oeuvre sur le terrain ?

 

On peut répondre à cette question ainsi : après l’échec des conférences des premiers ministres sur les questions constitutionnelles intéressant les Autochtones dans les années 1980, nombre de Premières Nations ont accepté de mettre en jeu leurs droits inhérents, ancestraux et issus de traités protégés par l’article 35 en concluant ou en négociant des traités modernes ou des ententes sur l’autonomie gouvernementale selon les conditions de négociation unilatérales du Canada.

 

Non seulement ces traités modernes et ententes sur l’autonomie gouvernementale ont contribué à rendre l’article 35 de la Constitution canadienne vide de sens juridique, politique ou économique, mais les ententes définitives créent ensuite des précédents utilisés contre d’autres Premières Nations en négociation.

 

De surcroît, les politiques du Canada en matière de négociation de revendications territoriales et de l’autonomie gouvernementale se trouvent bien en deçà des normes internationales établies dans les articles de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Le Canada a appuyé publiquement la Déclaration en novembre 2010, mais de toute évidence, son interprétation de la Déclaration diffère de celle de la plupart des Premières Nations, si l’on tient compte de l’approche unilatérale qu’il privilégie en matière d’élaboration de lois et de politiques.

 

Le Canada avait voté contre la Déclaration le 13 septembre 2007, déclarant qu’elle allait à l’encontre de ses politiques intérieures, particulièrement les articles portant sur le droit à l’autodétermination des peuples autochtones, les droits territoriaux et le consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause.

 

Actuellement, la position du Canada à l’égard de la Déclaration est qu’elle peut être interprétée comme bon lui semble, bien que les principes de la Déclaration fassent partie du droit international et non du droit interne.

 

La stratégie fédérale consiste à garder la Loi sur les Indiens (avec des modifications) en tant que loi fédérale principale pour maîtriser et gérer les Premières Nations. La seule façon pour les Premières Nations de se soustraire à la Loi sur les Indiens est de négocier une entente en vertu des politiques à sens unique du Canada en matière de négociation de revendications territoriales et de l’autonomie gouvernementale. Ces ententes sur les revendications territoriales et l’autonomie gouvernementale exigent toutes l’extinction des droits ancestraux pour une parcelle de terre, une compensation financière et la délégation de compétences dans le cadre des ordres de gouvernement fédéral et provincial existants.

 

Le Canada a décidé de ne pas reconnaître la souveraineté préexistante des Premières Nations ni de permettre l’établissement d’un ordre de gouvernement distinct pour les Premières Nations en fonction de l’article 35 de la Constitution canadienne.

 

Que ce soit par le biais du chantage, de la subornation ou de la force, le Canada utilise la pauvreté des Premières Nations pour obtenir des concessions de celles qui veulent s’affranchir de la Loi sur les Indiens par le biais d’ententes sur les revendications territoriales ou l’autonomie gouvernementale. Toutes ces ententes sont conformes à l’interprétation, par le Canada, de l’article 35 de la Constitution canadienne, qui consiste essentiellement à convertir les Premières Nations en municipalités ethniques sur le plan juridique, politique et économique.

 

Les premiers groupes au Canada qui ont accepté de mettre en cause leurs droits inhérents et ancestraux conférés par l’article 35 en s’engageant dans des traités modernes ont créé une coalition, la Land Claims Agreement Coalition, qui a pour membres :

 

le Conseil des Premières Nations du Yukon (représentant neuf organisations de revendications territoriales au Yukon) ;

le Grand conseil des Cris (Eeyou Istchee) ;

le Conseil tribal des Gwich’in ;

la Société régionale Inuvialuit ;

la Première Nation des Kwanlin Dun ;

les Premières Nations des Maa-Nulth ;

la Société Makivik ;

a Nation naskapie de Kawawachikamach ;

la nation Nisga’a ;

Nunavut Tunngavik Inc. ;

Nunatsiavut Government ;

Sahtu Secretariat Inc. ;

Tlicho Government ;

la Première Nation de Tsawwassen ;

la Première Nation des Gwitchin Vuntut.

Les membres de la Coalition se sont regroupés, voyant que le gouvernement fédéral n’appliquait adéquatement aucun de ses traités modernes. Elle est devenue essentiellement un groupe de pression pour pousser collectivement le gouvernement fédéral à respecter ses traités modernes. Selon les membres de la Coalition, l’application des traités modernes pose encore problème aujourd’hui.

 

Le fait que le Canada a déjà enfreint les traités modernes ne devrait pas inspirer confiance aux Premières Nations qui se préparent à participer aux tables de négociation avec le Canada sur les revendications globales et l’autonomie gouvernementale.

 

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada a recensé 93 tables de négociation de traités modernes ou d’ententes sur l’autonomie gouvernementale à l’échelle du Canada.

 

Indiens micmacs en raquettes,en 1981.
Indiens micmacs en raquettes,en 1981.

Le gouvernement fédéral (et les provinces ou territoires) se sert des Premières Nations qui prennent part à ces 93 tables pour justifier les politiques fédérales en matière de négociation de revendications globales et de l’autonomie gouvernementale, qui sont fondées sur l’extinction du titre ancestral et des droits inhérents, ancestraux et issus de traités.

 

Le gouvernement fédéral fait régulièrement fi des Premières Nations qui refusent de négocier et qui résistent aux politiques fédérales de négociation de revendications globales et de l’autonomie gouvernementale et continue d’exercer le contrôle et la gestion de ces dernières, grâce à la Loi sur les Indiens (des modifications).

 

Les tentatives des Premières Nations non participantes pour réformer les politiques fédérales en matière de négociation de revendications globales et de l’autonomie gouvernementale ne sont pas prises au sérieux par le gouvernement fédéral, vu le nombre de Premières Nations qui ont déjà mis en cause leurs droits inhérents, ancestraux et issus de traités en acceptant de négocier selon les conditions générales et de financement de ces politiques en matière de négociation de revendications globales et de l’autonomie gouvernementale.

 

Par exemple, après le jugement Delgamuukw, passé en 1997 par la Cour suprême du Canada, reconnaissant l’existence du titre ancestral au Canada, l’Assemblée des Premières Nations a tenté de réformer la politique de négociation des revendications globales afin qu’elle soit en accord avec la décision rendue par la Cour suprême du Canada dans la cause Delgamuukw.

 

Cependant, le 22 décembre 2000, Robert Nault, le ministre des Affaires indiennes de l’époque, disait essentiellement, dans une lettre adressée au chef Arthur Manuel : pourquoi le gouvernement fédéral devrait-il changer sa politique en matière de négociation des revendications globales si les Premières Nations sont prêtes à négocier en vertu de la politique dans sa forme actuelle ?

 

Voici une question qui mérite d’être soulevée : pourquoi les Premières Nations demeurent-elles à des tables de négociation qui mènent ultimement à l’extinction des droits inhérents et ancestraux de leur peuple, surtout lorsqu’il s’avère que les traités modernes sont régulièrement violés après leur signature par le gouvernement fédéral ?

 

Nombre de ces négociations se déroulent en Colombie-Britannique où, malgré vingt ans de négociations, le processus de négociation des traités de la Colombie-Britannique a produit deux petits traités modernes, avec les Premières Nations de Tsawwassen et des Maa’Nulth. Le traité des Nisga’as avait été conclu en 2000, en marge du processus de négociation des traités de la Colombie-Britannique.

 

Tous ces traités modernes ont donné lieu à l’extinction du titre ancestral, par la conversion de réserves en terres en fief simple, l’élimination d’exonérations fiscales, la conversion de bandes en municipalités, parmi tant d’autres répercussions sur les droits inhérents et ancestraux.

nation métissée du Québec 001
La nation métissée du Québec existe aussi.

 

Le plan d’extinction du gouvernement Harper

Outre l’imposition de lois unilatérales ou de réductions et plafonds de financement aux Premières Nations et à leurs organisations politiques, l’approche “axée sur les résultats” annoncée le 4 septembre 2012 pour la négociation des traités modernes et de l’autonomie gouvernementale revient, pour le gouvernement Harper, à dire aux Premières Nations qui négocient : “c’est à prendre ou à laisser”.

 

La politique du Canada en matière de négociation des revendications globales exige des Premières Nations qu’elles empruntent du gouvernement fédéral pour négocier leurs “revendications territoriales”. Selon le gouvernement fédéral :

 

À ce jour, les prêts courants versés aux groupes autochtones par le Canada afin d’appuyer leur participation aux négociations totalisent 711 millions de dollars. Ce montant représente une responsabilité financière majeure pour la collectivité autochtone. De plus, le gouvernement du Canada verse annuellement 60 millions de dollars en subventions et contributions aux groupes autochtones pour appuyer leur participation aux négociations.

 

Ce sont les politiques du Canada qui ont forcé les Premières Nations à emprunter pour négocier leurs “revendications”, la “responsabilité financière” qui en découle est donc une mesure politique conçue par le gouvernement fédéral pour pousser les Premières Nations à arriver le plus rapidement possible à un règlement de leurs “revendications”. Aux dires du gouvernement fédéral, le processus de négociation des revendications globales a plutôt “créé une industrie de la négociation qui a peu d’incitatifs à atteindre un accord”.

 

Cette dette cumulative de 711 millions de dollars, greffée aux subventions et contributions qui s’élèvent à 60 millions de dollars annuellement, a compromis ces Premières Nations participantes et leurs dirigeants au point où ils ne sont plus en position de sérieusement s’opposer au plan d’extinction du gouvernement Harper.

 

Plus de 50 % des revendications globales se trouvent en Colombie-Britannique. Le Sommet des Premières Nations représente les Premières Nations participantes en Colombie-Britannique, quoique certaines se soient jointes à l’Union des chefs indiens de la Colombie-Britannique, brouillant ainsi la distinction de longue date entre ces deux organisations politiques. Auparavant, cette dernière s’opposait avec véhémence au processus de négociation des traités de la Colombie-Britannique, tandis que maintenant, elle se fait plutôt muette à ce sujet.

 

Ces deux principales organisations politiques, le Sommet des Premières Nations et l’Union des chefs indiens de la Colombie-Britannique, se sont regroupées pour former le B.C. First Nations Leadership Council, intégrant encore davantage les droits et intérêts de leurs communautés membres respectives, sans égard au fait qu’elles participent ou non au processus de négociation des traités de la Colombie-Britannique.

 

Cela pourrait expliquer en partie pourquoi les chefs qui ne prennent pas part au processus de négociation des traités de la Colombie-Britannique réagissent peu à l’approche “axée sur les résultats” du gouvernement Harper pour la négociation des traités et de l’autonomie gouvernementale.

 

Les Premières Nations de la Colombie-Britannique ne tirent pas parti du fait que depuis le jugement Delgamuukw, les gouvernements doivent considérer les revendications territoriales non réglées et les litiges comme passifs éventuels. Des passifs qui peuvent avoir une incidence sur la cote de crédit souverain du Canada et les cotes de crédit des provinces. Pour contrer ces passifs, le Canada présente le processus de négociation des traités de la Colombie-Britannique comme le moyen auquel il a recours afin d’amortir ces passifs, faisant remarquer que les Premières Nations empruntent des sommes substantielles pour négocier avec les gouvernements.

 

Un autre exemple récent qui montre à quel point les Premières Nations de la Colombie- Britannique et leurs organisations sont déconnectées est le fait qu’elles se soucient davantage de ce qui se passe sur la scène internationale que de la réalité nationale en matière de politiques et de droit est le tollé que le récent Accord Canada-Chine a provoqué au sein des Premières Nations.

 

Les chefs de la Colombie-Britannique, ainsi que leurs organisations dénoncent publiquement l’Accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers Canada-Chine en raison de son incidence néfaste sur le titre et les droits ancestraux, pourtant, ils ne réagissent pas au plan d’extinction accéléré du premier ministre Harper. Il semble que les Premières Nations participantes se préoccupent davantage du fait que l’Accord Canada-Chine puisse faire obstacle au règlement de futures revendications territoriales dans le cadre du processus de négociation des traités de la Colombie-Britannique.

 

Les chefs participant aux tables du processus de négociation des traités de la Colombie-Britannique et leurs organisations ont eu vingt ans pour négocier la “reconnaissance et la confirmation” du titre et des droits ancestraux, mais cela se révèle toujours impossible en vertu des politiques du Canada visant l’extinction des droits collectifs. Résultat : le processus n’a engendré que deux traités d’extinction. Même Sophie Pierre, présidente de la Commission des traités de la Colombie-Britannique a déclaré : “Si on ne peut pas réussir, l’heure est venue pour nous de nous rendre à l’évidence. Je pense qu’on ne l’a pas, alors qu’on arrête tout ça” [Traduction].

 

Il est reconnu que le processus de négociation des traités de la Colombie-Britannique, qui se poursuit depuis vingt ans, s’est soldé par un échec. Il a bien servi les intérêts du gouvernement pour contrer ses passifs éventuels associés aux droits fonciers des Autochtones. Pourtant, il semble que les Premières Nations participantes sont tellement compromises par leurs prêts fédéraux et dépendent tellement de la source de financement que représentent les négociations qu’elles ne peuvent pas ou ne veulent pas se retirer des tables en masse et exiger concrètement que le gouvernement Harper revoie ses politiques en matière de négociation des revendications globales et de l’autonomie gouvernementale à la lumière des articles de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

 

Il en va de même pour les Premières Nations participantes en Ontario, au Québec et dans la région de l’Atlantique.

 

Les chefs qui ne participent pas aux processus de négociation de la Colombie-Britannique, du Québec ou de l’Atlantique n’ont pas réagi, ou à peine, à l’approche “axée sur les résultats” du premier ministre Harper pour la négociation des traités modernes et de l’autonomie gouvernementale. Les chefs non participants semblent préoccupés davantage par les problématiques de gestion de programmes et de services que par leur titre ancestral et leurs droits ancestraux. Un fonctionnaire fédéral a résumé la situation ainsi : les chefs se penchent sur des éléments du Livre blanc de 1969 sur la politique indienne, comme le développement économique et social, au mépris du principal objectif du Livre blanc, soit l’extinction du statut juridique des Premières Nations.

 

Conclusion

Vu leur silence devant l’approche “axée sur les résultats”, “à prendre ou à laisser”, du gouvernement Harper en matière de négociation, il semble que de nombreuses Premières Nations qui participent aux tables de négociation sur les revendications globales ou l’autonomie gouvernementale envisagent toujours de conclure une entente en vertu des politiques d’extinction du Canada.

 

Cela ne peut mener qu’à une division accrue des Premières Nations du Canada, au moment où de plus en plus de Premières Nations mettent en péril leurs droits constitutionnels et internationaux en consentant à conclure une entente définitive selon les politiques d’extinction du Canada, compromettant ainsi les positions politiques des Premières Nations qui ne sont pas en négociation.

 

Dans l’intervalle, au beau milieu d’une crise financière, le gouvernement Harper continuera de brader les terres et ressources ancestrales dans le cadre d’accords de libre-échange et de protection des investissements étrangers, qui garantiront à des sociétés étrangères l’accès aux terres et aux ressources et mettront en péril les droits ancestraux.

 

Certains dirigeants et membres de Premières Nations ont critiqué le chef national de l’APN, Shawn Atleo, pour avoir accepté une approche conjointe avec le gouvernement Harper, notamment la Rencontre de la Couronne et des Premières Nations, mais à vrai dire, les chefs des quatre coins du Canada n’ont mis aucune pression sur le premier ministre Harper à la rencontre. De nombreux chefs ont plutôt profité de l’occasion pour se faire prendre en photo avec le premier ministre.

 

Les Premières Nations qui sont en processus de négociation conjoint avec le Canada semblent se diriger collectivement vers le “précipice à bisons” en s’apprêtant à signer des ententes d’extinction avec le Canada qui rendent l’article 35 vide de sens.

 

La plupart des critiques du chef national de l’APN, Shawn Atleo, émanent des chefs des Prairies signataires de traités. Il est intéressant de noter, en jetant un coup d’oeil au tableau fédéral des 93 tables de négociation, que peu de Premières Nations des régions visées par les traités historiques participent aux tables de négociation sur l’autonomie gouvernementale, à l’exception de l’Ontario, où l’Union des Indiens de l’Ontario et la Nishnawbe-Aski Nation négocient des ententes sur l’autonomie gouvernementale.

 

À la lumière des annonces faites le 4 septembre 2012 au sujet des changements apportés à la négociation des traités modernes et de l’autonomie gouvernementale, de la réduction et du plafonnement du financement des organisations politiques des Premières Nations et des initiatives législatives unilatérales, de toute évidence, le premier ministre Harper a dupé le chef national de l’APN et les Premières Nations en démontrant que les “résultats” de la Rencontre Couronne-Premières Nations étaient à toutes fins utiles sans substance.

 

Lors de la Rencontre, un engagement que le premier ministre Harper a pris, est de faire un rapport d’étape en janvier 2013, ce qu’il fera sans doute. Le premier ministre annoncera probablement les progrès accomplis à toutes les tables de négociation au Canada ainsi que l’état d’avancement de ses initiatives législatives.

 

Il en ressort que les Premières Nations, selon la métaphore, se retrouvent “au bord du précipice”, au moment où les chefs semblent être neutralisés ou craindre de défier le gouvernement Harper. La plupart des membres des communautés, peu informés, ne voient pas l’ampleur de la situation dangereuse à laquelle ils sont exposés, ainsi que leurs générations à venir.

 

Le seul moyen de contrer le gouvernement Harper est de :

 

faire en sorte que toutes les Premières Nations qui participent aux négociations suspendent leurs pourparlers ;

organiser et coordonner des journées nationales d’action afin que les Premières Nations manifestent leur opposition au plan d’extinction du gouvernement Harper ;

réclamer que le Canada suspende toutes les dispositions législatives visant les Premières Nations au Parlement et qu’il cesse de présenter de nouveaux projets de loi ;

changer les politiques du Canada en matière de négociation des revendications territoriales et de l’autonomie gouvernementale pour “reconnaître et confirmer” les droits inhérents, ancestraux et issus de traités des Premières Nations, y compris le respect et la mise en oeuvre des traités historiques.

À défaut d’organiser un mouvement de protestation et de résistance devant le plan d’extinction du gouvernement Harper, les Premières Nations devront accepter d’être reléguées au bas de l’échelle pour tous les indicateurs sociaux, culturels et économiques du Canada, se contenter d’adhérer au plan d’action économique et de création d’emplois du premier ministre Harper, et cesser de parler de leurs droits.

 

Russell Diabo

Éditeur et rédacteur en chef du First Nations Strategic Bulletin.

 

Le First Nations Strategic Bulletin est publié par le First Nations Strategic Policy Counsel, un groupe informel de personnes qui pratiquent dans les domaines de la politique ou du droit des Premières Nations. La publication, qui fait partie d’une série, est une initiative bénévole sans but lucratif. Pour obtenir d’anciens numéros, consultez la Collection électronique de Bibliothèque et Archives Canada.

 

http://www.letamtamcom.com/index.php/site/actualites-article/harper-lance-un-plan-important-dextinction-des-premieres-nations/

Censure des médias:Les moutons enragés: soit le grand nettoyage, soit la fermeture!

Un très gros dilemme se présente pour le blog des moutons enragés qui va bientôt fêter ses 4 ans, 4 ans d’informations, d’enrichissement, de recherches, de coups de gueules, de clashs, et surtout, une belle aventure pour des non-professionnels qui ont beaucoup donné pour que vous puissiez avoir une visions plus réaliste de la planète et des événements que ce que les médias classiques vous ont proposé.

mechouiAgneau

 

 

Depuis le premier article relayé le 1er Octobre 2010 jusqu’à aujourd’hui, nous avons relayé plus de 14 000 articles, accueillis plus de 240 000 commentaires, et surtout, ce sont plus de 30 millions de pages de vues, et à même réussi à se hisser à la 22ème place des blogs les plus populaires de France! Seulement, nous venons de recevoir une mise en demeure de la part de l’Agence France Presse nous intimant de cesser de reprendre les informations issues de leur réseau, mais également de supprimer tout article (ou extrait d’article) publié dans le passé, sans quoi la voie judiciaire serait utilisée car cela s’apparente à de la contrefaçon et une grave atteinte aux droits d’auteur.

En effet, relayer les informations issues d’un tel réseau, il faut prendre un abonnement dont le montant peut s’élever à plusieurs centaines de milliers d’euros par an, comme nous pouvons l’apprendre au détour d’un article du journal Le Monde.

Un droit de réponse de l’AFP a eu lieu sur le site de l’Association Terre Sacrée dont voici une partie du contenu et qui explique plus en détail les raisons d’une telle mise en demeure:

L’AFP est une agence mondiale d’information, indépendante et apolitique. Elle est productrice de nombreuses bases de données (textes, photos, vidéos ou graphiques d’information) protégées tant par le droit d’auteur en vertu de l’article L113-5 du Code de la propriété intellectuelle que par le droit sui generis prévu par les dispositions de la loi n° 98-536 du 1er juillet 1998. L’AFP est exclusivement financée par les abonnements qu’elle vend à ses clients tant en France qu’à l’étranger. Ce mode de financement assure à l’AFP une indépendance éditoriale que garantit par ailleurs son statut.

L’AFP ne peut que protéger le mode de financement sans lequel elle ne pourrait continuer à exister et à remplir sa mission d’information. Elle entend faire respecter la législation en vigueur relative aux droits d’auteur et au droit sui generis des bases de données, que nul n’est censé ignorer.

Le choix reste difficile dans l’immédiat même s’il me semble impensable de fermer ce blog, l’idée même de réaliser un tri parmi les 14 000 articles du blog pour retirer ceux violant les droits d’auteur ne peut que décourager… Et impossible de prendre un abonnement quel qu’en soit le prix, au vu des tarifs appliqués.

Je me donne donc jusqu’à demain soir pour prendre une décision, conjointement avec Voltigeur qui en est la co-administratrice, l’avenir du blog est donc sur la sellette…

Si le blog doit fermer, je vous remercie alors pour cette magnifique aventure qui a marqué beaucoup de vies dont la mienne, et qui a permis à tant de monde d’en apprendre un peu plus chaque jour.

Au cas où il resterait ouvert et qu’un grand ménage ait lieu, il y aurait alors une refonte du blog, avec une adaptation des méthodes de travail et de relai de l’information, plus de liens, de revues de presse, d’articles indépendants, en réduisant dans le même temps les risques de poursuites. Cela sera peut-être également une fermeture temporaire du blog le temps de procéder au tri des articles, des liens brisés, et nombre d’infos qui disparaîtraient…

Merci à tous pour votre attention.

Source:http://lesmoutonsenrages.fr/

USA: le deuxième homme enceint(e) s’apprête à accoucher

ledeuximehommeenceintedumonde

 

Selon le quotidien britannique « The Daily Mail », un couple de transsexuels a révélé qu’il attend le premier bébé d’ici un mois. 

Scott Moore devrait donner naissance à un garçon en février, avec son mari Thomas à ses côtés. Si sa grossesse arrive à son terme, Scott sera le deuxième homme enceint(e) du monde à donner la vie à un enfant. 

Scott et Thomas avaient été femmes et ont subi toutes les deux une chirurgie pour changer de sexe.  Scott, 30 ans, légalement marié à Thomas, car il a encore un certificat de naissance de sexe féminin, se dit prêt à connaître les joies de la paternité. Le couple a décidé d’appeler leur fils « Miles ». 

 

 

« Tous à poil ! » : les images du livre pour enfants qui font polémique

Tous à poil

L’ouvrage pour enfants « Tous à poil ! » continue de faire polémique. Après Copé, c’est au tour de Nadine Morano de l’avoir critiqué. Un coup de projecteur qui a permis à l’album de remontrer de façon spectaculaire dans la liste des meilleures ventes de livres.

Une petite polémique suffit parfois à faire le bonheur des éditeurs. Pointé dimanche sur RTL par Jean-François Copé, puis hier lundi sur France 2 par Nadine Morano, le livre pour enfants « Tous à poil ! », publié par leséditions du Rouergue (basées à Arles) est de retour dans le top des ventes du site Amazon.

En réaction aux propos de Jean-François Copé, la ministre de la Santés’est interrogée sur LCP si « la prochaine étape » allait être « d’interdire aux enfants d’ailler regarder Kirikou, parce qu’on y voit des enfants et des adultes nus ».

Va-t-on interdire Kirikou un jour?
Va-t-on interdire Kirikou un jour?

Le classement Amazon, qui est créé automatiquement à partir de la progession des ventes d’un ouvrage (et non du nombre d’exemplaires vendus) prouve bien l’intérêt que porte le public à l’ouvrage. « Tous à poil !' » s’y classe ainsi quatrième des ventes toutes catégories, et prend aisément la première place du top de littérature jeunesse.

Une belle performance pour cet ouvrage qui, selon le Huffington Post, ne s’est vendu qu’à 1 500 exemplaires depuis sa parution.

L’occasion de revenir sur le contenu de cet ouvrage qui fait tant polémique. Signé par l’illustratrice Claire Franek, à l’origine de l’idée, et dessiné par Marc Daniau, le livre est paru en avril 2011, et a gagné cette même année le prix album Libbylit au salon du livre de la jeunesse de Namur. Chacun des auteurs a signé de nombreux livres jeunesse.

À poil le chien!...?
À poil le chien!…?

« Un livre joyeux »

Les 40 pages du livre, destiné aux 5-6 ans, sont constituées de double-écrans présentant chacun un personnage, familier du quotidien de l’enfant, représenté en train de se déshabiller avant de prendre un bain. Le bébé, le policier, la maîtresse, le PDG, la mamie ou encore le docteur sont ainsi représentés en train d’enlever leurs vêtements.

À poil la maîtresse!
À poil la maîtresse!

Interrogé sur RTL, Marc Daniau explique que les auteurs de l’ouvrage souhaitaient « dédramatiser [la nudité] et de dire aux enfants qu’on a tous des zizis, tous des fesses, on est tous imparfaits. C’est pas grave. L’important c’est d’être bien dans son corps. Mais c’est un livre joyeux ».

Source: Midi Libre

Nouvel Ordre Mondial: télévision et lavage de cerveaux

Lavage de cerveaux

À la télévision la désinformation massive, la météo, les résultats sportifs, le juste prix avec son public bien dressé qui rit, tape dans les mains sur commande, les émissions de télé-réalité avec son lot de dégénérés consanguins, des clips remplis de grosses voitures, de prostituées et de faux gangsters …

Dans la rue des troupeaux de consommateurs, lobotomisés par le petit écran, ils se pensent bien informés, ne veulent pas trop réfléchir, estiment vivre dans une démocratie puisqu’ils votent tous les cinq ans, à droite ou à gauche, selon le vent, et dont, les seules préoccupations sont la presse people, les grandes marques, les téléphones portables ou comment finir le mois …

La question qui est impossible d’éviter de se poser est :
dans la mesure où l’information que nous recevons est monolithique, formatée, décidée à notre place, dans quelle mesure pouvons-nous toujours prétendre être maîtres de nos opinions et de notre pensée ? Jusqu’à quel point la notion même de démocratie peut encore être pertinente si une partie si essentielle de notre liberté, à savoir la pensée, nous est ôtée ? En quoi sommes-nous encore sujets ou plutôt en quoi ne sommes-nous pas objets ? Jusqu’à quel point pouvons-nous affirmer avec certitude ne pas être ces machines de « Matrix » ou ces robots de « Terminator .