Alerte Fukushima:Les millions de tonnes métriques d’eau irradiée de la centrale de Fukushima seront déversées dans le Pacifique dans deux ans

Sous le couvert de la fausse pandémie,le gouvernement japonais a annoncé mardi que l’eau radioactive décontaminée provenant de la centrale nucléaire de Fukushima sera déversée dans l’océan Pacifique dans deux ans.

 

Cette décision a rapidement été condamnée par les pêcheurs de la région, les résidents et les voisins du Japon.

Déjà les manifestants contre le projet le plus nocif jamais imaginé,envahissent les rues de Tokyo.

La décision était attendue de longue date, mais elle était retardée en raison de la colère qu’elle suscite et de préoccupations liées à la sécurité. Elle a été prise lors d’une rencontre du gouvernement japonais, qui estime qu’il s’agit de la meilleure option.

L’eau qui s’accumule est stockée depuis 2011 dans des réservoirs sur le site de la centrale de Fukushima Daiichi, dont les réacteurs ont à ce moment été endommagés par un tremblement de terre et un tsunami. L’eau de refroidissement a alors été contaminée et a commencé à fuir. Les capacités de stockage maximales de la centrale seront atteintes à la fin de l’an prochain.

Le premier ministre Yoshihide Suga a dit que le déversement dans l’océan est l’option la plus réaliste et qu’on doit se débarrasser de l’eau pour pouvoir démanteler la centrale, un projet qui prendra des dizaines d’années.

Il a assuré que le gouvernement mettra tout en oeuvre pour vérifier que l’eau est sécuritaire et pour venir en aide à l’agriculture, aux pêcheries et au tourisme de la région.

Le gestionnaire de la centrale, Tokyo Electric Power Co., et le gouvernement expliquent que le tritium, qui est inoffensif en petites quantités, ne peut être éliminé de l’eau, mais que les concentrations de tous les autres radionucléides ciblés peuvent être abaissées à des niveaux permettant le rejet de l’eau dans l’environnement. Des scientifiques préviennent qu’on ne sait rien des conséquences à long terme pour la vie marine d’une exposition à de telles quantités d’eau faiblement contaminée.

Le gouvernement met l’emphase sur la sécurité de l’eau, affirmant qu’il s’agit d’eau «traitée» et non «radioactive», même si les concentrations de radionucléides peuvent seulement être réduites et non complètement éliminées. La quantité de matériel radioactif qui persisterait dans l’eau n’est pas connue.

Le rejet de l’eau dans l’océan serait la solution la plus réaliste, selon un comité gouvernemental qui s’est penché sur la question pendant près de sept ans.

Selon le plan adopté par le gouvernement mardi, TEPCO commencera à rejeter l’eau dans environ deux ans, après avoir construit un édifice et élaboré des procédures qui respectent les normes de sécurité. Le plan affirme que le rejet de l’eau ne peut être remis à plus tard, et qu’il est essentiel pour améliorer l’environnement autour de la centrale et permettre aux résidents d’y vivre en sécurité.

Des résidents, des représentants des pêcheurs et des groupes environnementaux affirment tous que la décision fait fi de la santé et de la sécurité environnementales, et qu’elle nuira encore plus à l’image et à l’économie de Fukushima.

Un représentant des pêcheurs locaux, Hiroshi Kishi, a dit que l’annonce de cette décision, moins d’une semaine après sa rencontre avec M. Suga, «piétine» tous ceux qui vivent de la pêche au Japon.

Les pêcheries locales reprennent à peine leurs activités après une décennie pendant laquelle leurs prises ont seulement servi à des tests, et elles peinent à survivre à une chute de la demande.

Des manifestants se sont massés devant le bureau du premier ministre pour réclamer l’annulation du projet.

Environ 70 % de l’eau dans les réservoirs est trop contaminée pour être rejetée dans l’environnement telle quelle. Elle devra donc être retraitée et diluée avec de l’eau de mer auparavant, explique le rapport. Des calculs préliminaires indiquent qu’il faudra près de 40 ans pour rejeter toute l’eau dans l’océan, mais que l’opération sera terminée bien avant que la centrale n’ait été entièrement démantelée.

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Mariano Grossi, a dit dans une vidéo que le rejet dans l’océan respecte les pratiques internationales, tout en admettant que «la quantité énorme d’eau à la centrale de Fukushima en fait une affaire unique et complexe».

La Chine et la Corée du Sud ont réagi fortement à la décision de mardi.

Un ministre sud-coréen, Koo Yun-cheol, a dit que le plan est «absolument inacceptable» et a demandé au Japon de dévoiler comment l’eau sera traitée et sa sécurité vérifiée. La Corée du Sud interdit l’importation de fruits de mer provenant de certaines régions du Japon depuis 2013 et pourrait resserrer cette mesure.

La Chine a décrié une décision «extrêmement irresponsable», accusant le Japon de ne pas respecter la santé des pays voisins.


Voir nos articles antérieurs relatifs à la catastrophe qui se prépare

Nouvelle en développement:Le Japon s’apprête à inonder le Pacifique avec 1 million de tonnes d’effluent radioactif

 

 

 

Alerte Fukushima:Des déchets radioactifs à perte de vue sur l’ensemble des sites

 


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Sur ce lien: VINTAGE PAR MICHEL

 

 

 

 

Alerte Fukushima:Tepco reconnaît que le combustible fondu s’est réparti en plusieurs endroits du réacteur 2

Le 30 juin 2016, Tepco reconnaissaît que le combustible fondu s’est réparti en plusieurs endroits dans le réacteur 2.

La photo interne du réacteur no 2 qui dérange:la matière en fusion radioactive s’est répandu partout.

Depuis ce temps,Tepco a effectué une recherche en balayage aux muons avec le KEK (High Energy Accelerator Research Organization).
Tepco décrit les résultats de cette recherche en disant qu’il est hautement probable que la majeure partie des combustibles nucléaires fondus soient restés au fond du réacteur, à l’intérieur de ses structures. Ils ont aussi détecté une partie des combustibles fondus contre un mur du réacteur. Ceci signifie que le magma a éclaté en plusieurs morceaux, restés en différents endroits.Les scientifiques de  Tepco ne précisent pas le pourcentage de combustible fondu qu’ils ont pu détecter.
Tepco n’identifie pas non plus les endroits, donc on ne peut être certain que le combustible fondu soit entièrement resté dans l’enceinte pressurisée du réacteur ou en dehors dans l’enceinte de confinement principale.

Donc,il est presqu’impossible de pouvoir dormir tranquille là-dessus car on ignore le développement réel  de la situation interne du réacteur no 2 qui,comme on le sait,a atteint un niveau record de radio-activité.


Iori Mochizuri avec son seul compagnon.

*Une information de notre correspondant  Iori Mochizuki,à Fukushima.
Il était à Yokohama, qui  se trouve environ 300 km de la centrale nucléaire de Fukushima lorsque l’événement du  311 a  eu lieu.
Il a commencé à écrire quand il a été obligé de recueillir des informations pour décider de partir  ou non.
En ce moment, c’est le seul correspondant de nouvelles au monde sur le sujet de Fukushima qui écrit en anglais en tant que  citoyen japonais qui était là le 11/03/2011.

Plusieurs articles sont publiés tous les jours et tous les articles portent sur la situation actuelle du plan de Fukushima, les problèmes de santé en cours chez les Japonais, la situation des médias et les effets globaux, etc. La plupart ne sont pas couverts par les médias partout dans le monde.

Iori Mochizuki doit constamment  se  méfier des autorités japonaises qui cherchent à le faire taire car il exporte les information à l’extérieur du Japon.

 

 

 

Alerte Fukushima: plus de 2,200 milliards de becquerel jetés dans le Pacifique en 314 jours

La mort vient de Fukushima
La mort vient de Fukushima

 

Le 25/03/2015, Tepco signalait à la  NRA (Commission de réglementation de l’énergie nucléaire) que  2.200.000.000.000 Bq  tous des  nucléides  β (y compris le strontium-90) avaient fuite de la surface de l’usine vers le port et l’océan Pacifique  dans les derniers 314 jours.

La période  s’étend du  16/04/2014 au 23/02/2015.

En ce qui concerne le tritium, 4.800.000.000.000 Bq auraient fuit ,  a signalé TEPCO.

Ces nucléides sont contenus dans les eaux souterraines de la zone de l’usine. Tepco ne peut pas terminer la construction du mur souterrain afin de séparer la terre et le port parce que le mur  provoquerait  un débordement des eaux souterraines dans la zone de l’usine.

 

Ils ont annoncé qu’environ  10% des mêmes quantités  s’écoule directement vers le Pacifique, à l’extérieur de l’orifice d’installation.

Sources:

http://www.tepco.co.jp/nu/fukushima-np/handouts/2015/images/handouts_150325_04-j.pdf

 

Un article de Iori Mochizuki

Alerte fukushima: le plus haut record de tritium radioactif jamais enregistré sur Terre…4.700.000 Bq/m3

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Une densité extrêmement élevée de tritium a été détecté dans les eaux souterraines de la couche profonde sous le site de Fukushima.

Tepco a commencé à construire le mur d’eau souterraine gelée . Afin d’étudier la contamination des eaux souterraines à l’extérieur de la paroi, Tepco a prélevé échantillon de sol à  25m sous terre.

En conséquence, 3,1 millions Bq/m3 de tritium a été mesurée à partir de l’échantillon prélevé près du  réacteur No 2. La date de prélèvement était  le 28 mai .2014. De la recherche de Fukushima Diary, il s’agit de la valeur la plus élevée depuis qu’ils ont commencé à mesurer.

Ils ont mesuré le strontium-90 à partir de la même couche profonde à côté du  réacteur No 4  en Novembre 2013 .

Il est possible que l’eau contaminée se déplace sous le fond de la mer du port de Fukushima  et s’échappe  au large,polluant  de façon  presqu’irréversible les fonds marins et la biodiversité de l’océan Pacifique.

(La plus haute densité de tritium détectée à partir de 25m métro / 3100000 Bq/m3 [ URL ])

 

D’après le rapport du suivi par les autorités  de Tepco  émis le 13 juin 2014, la densité de tritium a encore augmenté et a atteint 4,7 millions Bq/m3 dans le même sol  d’un même prélèvement  (l’emplacement est sur la carte ci-dessus).

Tepco n’a pas donné  la moindre explication sur cette augmentation de la densité de tritium. À partir de la recherche de Fukushima Diary, c’est le plus haut niveau depuis que  Tepco a commencé à mesurer les eaux souterraines à 25m sous terre. Il existe une possibilité que la paroi de l’eau gelée se propage à  contamination souterraine,rendant inutile tous les travaux fort dispendieux entrepris depuis la fin de 2013.

Plus que jamais ,l’insouciance ,la négligence,la corruption politique et le manque de ressources professionnelles  menacent la sécurité de tous les écosystèmes de la Terre,et particulièrement la vie de tous les humains de la Terre,mais ce n’est pas la préoccupation sociale de nos Maîtres actuels du Monde qui complotent pour  dépeupler la Terre des humains.

 

Sources: TEPCO photos,    Fukushima diary

Alerte Fukushima: les vidanges d’eau radioactive devenues incontrôlables (561 tonnes en 1 jour)

 

 

 

C'est ainsi qu'on vidange l'eau radioactive à Fukushima...incognito!
C’est ainsi qu’on vidange l’eau radioactive à Fukushima…incognito!

 

 

 

 

 

Le 21 mai 2014, Tepco a au final déversé dans le Pacifique 561 tonnes d’eaux souterraines de la dérivation.
Selon leurs dernières analyses, 1 100 000 Bq/m³ (1,1 million) de tritium ont été relevés dans l’échantillon d’eaux souterrains pris le 19 mai 2014. Tepco affirme que les eaux des autres puits de dérivation sont moins radioactives, qu’ils peuvent diluer cette radioactivité en la mélangeant avec des eaux moins contaminées.
Ils ne recherchent pas le plutonium-238/239/240 et l’uranium-235/238 dans les eaux qu’ils rejettent. De plus, ce rejet ne fait diminuer que de 10 à 25% le flot des eaux souterraines qui s’écoulent dans les bâtiments de la centrale.

 

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La radioactivité en tritium dépasse déjà leur limite de sécurité désirée même dès avant de commencer à les déverser en mer.
C’est à l’un des 12 puits de dérivation. Dans un échantillon du 15 avril 2014, Tepco a relevé 1,6 millions de Bq/m³ de tritium. La limite de sécurité désirée par Tepco est de 1,5 millions de Bq/m³.
Le niveau de la radioactivité la dépasse déjà avant même qu’ils aient fini l’analyse détaillée d’avant les déversements.
Le puits en question est le plus proche de la citerne qui a connu la fuite des 300 m³ l’été dernier. Ce relevé dépasse la pire hypothèse de Tepco sur les eaux de la dérivation à déverser en mer. Tepco tablait sur des eaux qui ne seraient pas radioactives.
Au cours de la conférence de presse du 17 avril 2014, Tepco a affirmé qu’ils continueraient d’utiliser ce puits. La radioactivité en tritium devrait descendre sous leur limite de sécurité en mélangeant cette eau avec celle des autres puits de dérivation.

 

 

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 Ils déclarent que les eaux déversées sont assez sûres mais l’équipe à la manœuvre reste en combinaison intégrale devant les caméras. On y lit “METI” dans le dos : Ministry of Economy, Trade and Industry = Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie.

 Dans ces conditions, comment faire confiance ? c’est impossible et c’est pareil chez nous.

Les liens de Tepco : carte des pompages
toutes les photos

 

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LA MOBILISATION CITOYENNE AU JAPON ET EN FRANCE

 

 

Comme pour tout accident nucléaire, il est difficile d’avoir des données sur les conséquences de la catastrophe de Fukushima. Pourtant elles sont durables pour toute la région pacifique et… consultables sur un site mis en place par des geeks, hackers et citoyens japonais.

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Un mini compteur connecté en kit

À l’origine de la constitution de Safecast sur Internet, on trouve un groupe de personnes qui souhaitait obtenir des informations sur les radiations. Regroupant des Américains, des Japonais, des Philippins, des Singapouriens, il est constitué principalement de hackers, de fous d’électronique, de scientifiques. Ensemble, ils ont défini des plans pour créer un compteur Geiger (plus exactement, un dosimètre) facile à réaliser et relié au réseau pour récupérer des données en temps réel. Une campagne sur le site de participation kickstarter a ensuite été lancée pour financer le projet. Résultat : cet objet connecté (voir le visuel ci-contre).

À partir des données récoltées, il a été possible de constituer une cartographie en temps réel, consultable sur le site maps.safecast.org. Le relevé ci-dessous date du lundi 13 janvier 2014. Il révèle de fait des niveaux élevés de radiations. Ici mesurés en cpm, ces chiffres sont des instantanés alors que les degrés de radiations reçues sont souvent publiés annuellement. En pratique, 100 cpm est un seuil anormal qui correspond à un peu moins de 1 microsievert par heure, soit 72 millisieverts par an ou 5 fois le seuil à partir duquel les cancers connaissent une notable augmentation (il s’agit ici des zones en mauve-violet).

 

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À noter, ce n’est pas un simple périmètre circulaire qui se retrouve contaminé près de 2 ans et demi après la catastrophe, mais tout un territoire au tracé aléatoire (dû aux vents, nappes phréatiques, etc. Et, à l’heure où l’on s’inquiète pour la fragilité du réacteur numéro 3 et l’étanchéité des réservoirs d’eau contaminée, les informations sur les rejets dans l’océan pacifique sont méconnues. C’est pourquoi le projet Safecast a réalisé une simulation de la propagation de Cesium 137 dans l’océan (voir ci-dessous).

 

L'impact du caesium 137 .
L’impact du caesium 137 .

 

On constate que les particules contaminées sont disséminées sur une zone impossible à maîtriser. Des capteurs sont aussi présents en Californie pour mesurer l’impact de la catastrophe. Il faut toutefois prendre garde de ne pas s’alarmer trop vite au vu d’une valeur immédiate de radioactivité. Ainsi, en Bretagne, il est notoire que la radioactivité naturelle est plus élevée que dans d’autres régions, notamment pour des raisons géologiques (jusqu’à 200 CPM). C’est en observant l’évolution desdites valeurs qu’il convient d’anticiper les dangers potentiels.

Safecast fournit une nouvelle preuve, si besoin en était, de l’importante de la mobilisation de citoyens dans la récolte d’informations. Quelles auraient pu être les réponses si un tel projet avec ses mesures avait existé juste après Tchernobyl ? Au demeurant, des Français utilisent désormais un programme similaire pour mesurer la radioactivité, notamment sur l’agglomération de Rennes. À suivre sur api.safecast.org. On n’est jamais trop prudent…

 

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EN CONCLUSION :FUKUSHIMA VA DEMEURER UN DANGER MORTEL POUR TOUTE L’HUMANITÉ

Des rejets massifs de radioéléments

 

Même arrêtée, une centrale nucléaire est menaçante : la forte chaleur dégagée par la radioactivité du combustible doit être évacuée dans le cœur du réacteur puis pendant des années en piscine. Sans électricité et eau, pas de refroidissement et la pression monte. Il faut donc dépressuriser les réacteurs pour éviter qu’ils n’explosent. C’est ce qui s’est passé dans les réacteurs 1 à 3 de la centrale de Fukushima frappée par un puissant séisme et un tsunami, entraînant des rejets radioactifs massifs. Comme le combustible a fondu, il n’est plus protégé par sa gaine, et les éléments très radioactifs sont en contact direct avec l’eau et l’air. Les explosions d’hydrogène qui ont eu lieu dans trois des six réacteurs de la centrale et au niveau de la piscine d’un quatrième ont aussi provoqué de forts dégagements de gaz radioactifs.

 

 

Tout un cocktail de radioéléments a été rejeté. La quantité estimée a posteriori a changé au cours du temps et dépend de l’organisme qui a fait les calculs. Une chose est sûre, c’est que l’on n’est pas loin des quantités rejetées par Tchernobyl. Les niveaux de contamination relevés jusqu’à des dizaines de kilomètres de la centrale sont aussi similaires à ceux relevés dans les territoires contaminés de Biélorussie. Avec cependant quelques petites différences : contrairement à Tchernobyl, où un incendie a entraîné une forte contamination de la Scandinavie par exemple, les vents dominants ont emporté la majorité de la radioactivité émise par la centrale de Fukushima vers l’Océan Pacifique. Les relevés effectués autour de la centrale ont aussi montré que très peu de plutonium est sorti, alors qu’en Biélorussie, la contamination en plutonium, très toxique, doit être prise en compte dans la délimitation des zones à évacuer. La contamination en strontium est aussi relativement plus faible qu’autour de Tchernobyl.

L’évacuation, seul recours pour protéger les populations

 

Les habitants ont été rapidement évacués, parfois dans des conditions chaotiques, dans un rayon de 20 km autour de la centrale et confinés jusqu’à 30 km pour éviter l’exposition au panache radioactif. Le confinement a duré des semaines avant que les habitants soient invités à partir. Comme la centrale est encore menaçante et que l’on ne peut pas exclure de nouveaux rejets une distance de sécurité de 30 km est maintenue. En effet, la centrale est fragilisée et les séismes continuent. À cela s’ajoute la contamination de vastes territoires qui fait qu’une grande partie de ces gens ne pourront pas rentrer chez eux. Ce sont près de 80 000 personnes jusqu’à une quarantaine de kilomètres de la centrale qui ont finalement été évacuées. Et ce n’est sûrement pas suffisant…en fait,il faudrait rapidement évacuer plus de 40 millions de personnes et le capitalisme japonais ne l’acceptera jamais.

Évacuer est une décision terrible, car on perd tout, maison, emploi… C’est aussi le démantèlement des communautés et du lien social très fort au Japon. Les agriculteurs sont les plus pénalisés car ils n’ont presque aucun espoir de retrouver des terres. Nombreux ont refusé de partir et sont restés avec leurs bêtes. Quand les autorités ont bouclé la zone des 20 km autour de la centrale, fin avril 2011, 45 irréductibles ont refusé de partir.En fait,il a été prouvé qu’il aurait fallu délimiter plus de 75 kilomètres de rayon.

Un checkpoint
Un checkpoint

 

checkpoint à la limite de la zone interdite

Pourtant, les conséquences de la radioactivité sont pires que l’évacuation et personne n’a réclamé une zone d’évacuation plus étroite. En revanche, les appels à l’élargissement de la zone sont nombreux. Les autorités japonaises ont fixé à 20 millisieverts par an la limite de risque acceptable pour la population, comme pour les travailleurs du nucléaire. C’est 20 fois plus qu’en temps normal et c’est inacceptable [2]. Car, contrairement aux travailleurs du nucléaire qui sont sélectionnés et suivis médicalement, il y a des personnes fragiles et vulnérables parmi la population qui doivent être mieux protégées. C’est le cas des enfants particulièrement sensibles aux radiations. Où mettre la limite ? Jusqu’où évacuer ? Ce n’est pas une décision facile. Interrogée par l’ACRO, l’IRSN a déclaré qu’elle recommanderait de mettre la limite à 10 millisieverts par an en cas de situation similaire en France. Et d’ajouter que cela impliquerait d’évacuer 70 000 personnes supplémentaires au Japon [3]. De fait, les familles qui peuvent se le permettre sont parties, ou se sont séparées, la mère et les enfants, ou les enfants seuls envoyés plus loin. Sans aide gouvernementale, d’autres n’ont pas le choix et doivent rester.

La délimitation des zones d’évacuation est seulement définie à partir de l’irradiation externe due aux retombées sur le sol. Mais, les personnes ne partent pas de zéro puisqu’elles ont été exposées aux retombées radioactives : le logiciel SPEEDI développé après Tchernobyl pour calculer l’impact des panaches radioactifs en cas d’accident n’a servi à rien, ou presque. Les prévisions n’étaient pas publiées et pas utilisées par les autorités. Des personnes ont été évacuées dans un abri situé sous les vents dominants où les enfants ont joué dehors. Et la contamination interne risque de continuer via l’alimentation, l’inhalation de poussières…

De la radioactivité détectée à travers tout le pays

 

L’ACRO a détecté du césium 134 et 137 dans toutes les urines des enfants de la ville de Fukushima qu’elle a contrôlés [4]. Les prélèvements ont été faits par des associations locales avec lesquelles nous sommes en contact. Les niveaux étaient faibles, mais montrent que la contamination interne existe et doit être prise en compte. Les données officielles [5] font état de cas avec de plus fortes contaminations. En revanche, la limite de détection des autorités est trop élevée pour pouvoir se faire une idée du nombre de personnes contaminées. Il est important que le suivi officiel soit plus rigoureux.

Des retombées radioactives ont été retrouvées très loin en quantité significative. Du thé radioactif au-delà des normes a été détecté jusqu’à Shizuoka, à environ 300 km de la centrale. De la paille de riz, qui sert à alimenter le bétail, a aussi été retrouvée jusqu’à Iwaté, plus au Nord. L’eau a concentré cette pollution dans les cours d’eau et les stations d’épuration dont les boues sont radioactives. Le pays ne sait pas comment faire face à tous ces déchets radioactifs nouveaux.

Certaines de ces boues ont été incinérées, entraînant une contamination locale importante. L’ACRO a mesuré une contamination en césium dans un sol de l’arrondissement de Kôtô-ku de Tôkyô qui nécessite une surveillance radiologique. De la paille de riz contaminée a été vendue jusqu’à Mié, à 600 km de la centrale, rendant la viande de bœuf radioactive. Le fumier a servi à faire du compost à Shimané à l’autre bout du pays.

La chaîne alimentaire est contaminée

La chaîne alimentaire est donc touchée et la crise provoquée par la découverte de viande de bœuf radioactive au-delà des normes sur les étals a montré que les contrôles officiels n’étaient pas suffisants. Le pays importe près de 60% de sa nourriture, mais est autosuffisant en riz. L’agriculture dans les zones évacuées est suspendue. Au-delà, elle est fortement perturbée, de nombreux aliments ne pouvant pas être mis sur le marché [6]. Heureusement, la plupart des aliments vendus en supermarché sont peu ou pas contaminés. Les aliments qui ne passent pas par les circuits commerciaux échappent aux contrôles.

Les végétaux peuvent être contaminés de deux façons. D’abord par les feuilles directement exposées aux retombées. Le transfert est élevé, mais cela ne dure que le temps d’une récolte. Si l’accident de Tchernobyl avait eu lieu en juin, une grande partie de la production de blé en France n’aurait pas pu être consommée. L’autre mode de contamination est via les racines. Le taux de transfert est généralement faible, mais dans les zones très contaminées, cela rend la production d’aliments impossible pendant des décennies à cause du césium 137 qui a une demi-vie de 30 ans. Le thé de Shizuoka devrait pouvoir être consommé sans problème dans l’avenir.

La culture du riz est plus problématique : une étude de l’université de Tokyo, en collaboration avec la province de Fukushima, a montré que le césium s’enfoncerait plus vite dans le sol que ce qui était généralement admis, rendant une décontamination des terrains quasiment impossible. De plus, les fortes pluies de juin et les typhons ont lessivé les sols et concentré la radioactivité dans les rivières. Celle-ci risque ensuite de diffuser lentement dans les rizières où elle va rester piégée. Une surveillance accrue s’impose pendant de longues années.

Le milieu marin est aussi très touché

À toute cette contamination terrestre, s’ajoute une forte pollution radioactive en mer. Outre les rejets aériens qui ont aussi contaminé l’océan sur une grande surface, TEPCO a dû faire face à une forte fuite d’eau très radioactive qui a contaminé durablement la côte. Au même moment, la compagnie a rejeté volontairement de l’eau moyennement radioactive, ce qui a provoqué une confusion et un tollé.

Les sous-sols inondés des réacteurs débordaient dans la mer et il fallait pouvoir pomper cette eau fortement contaminée. TEPCO a donc vidé des cuves pour faire de la place. Pour l’iode, ces rejets volontaires étaient dix fois plus faibles qu’une année de rejets de l’usine Areva de La Hague. En revanche, TEPCO a annoncé que la fuite d’eau du réacteur n°2 a entraîné un rejet estimé à 520 m3 d’eau très radioactive, soit 4 700 térabecquerels (1 térabecquerel représente un million de millions de becquerels) ou 20 000 fois l’autorisation de rejet annuel. Ce seul rejet mériterait d’être classé au niveau 5 ou 6 de l’échelle internationale INES.

La centrale de Fukushima étant proche du point de rencontre de deux courants marins, cette pollution devait être rapidement emportée au large et les autorités se voulaient rassurantes. Mais il n’en est rien. Des mois plus tard, les analyses faites par l’ACRO pour Greenpeace sur des poissons et algues prélevés à des dizaines de kilomètres de la centrale montrent une contamination persistante. Certains de ces échantillons dépassent la limite fixée en urgence par les autorités japonaises pour les produits de la mer. Les fonds marins sont aussi contaminés.

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Simulation de la dispersion des rejets de Fukushima dans l’océan au 15 juillet 2011

Si les algues et les poissons sont contaminés, l’eau de mer doit l’être aussi. Mais les analyses effectuées par les autorités japonaises ne sont pas assez précises : en dessous de la limite de détection de quelques becquerels par litre, il est annoncé « non détectable ». Or il est nécessaire d’avoir des limites plus basses, car la vie marine a tendance à concentrer cette pollution. La pollution en iode peut être 1 000 fois plus forte dans une algue que dans l’eau. La société d’océanographie du Japon a aussi réclamé des mesures plus précises sur l’eau de mer. Les données sur le strontium sont trop rares.

Un impératif : multiplier les mesures indépendantes

Les rejets continuent. Actuellement, suite à la fusion des trois cœurs de réacteurs qui ont percé les cuves, TEPCO refroidit le magma en injectant de l’eau par le haut et qui ressort via les fuites dans les sous-sols après avoir été fortement contaminée. Il y en a 120 000 m3 dans des structures qui n’ont pas été prévues pour stocker l’eau. TEPCO tente, tant bien que mal, de décontaminer cette eau avant de la réinjecter dans les réacteurs et ose parler de « circuit fermé ». Une partie s’évapore car les réacteurs sont encore très chauds, une autre s’infiltre partout.

Fin avril, TEPCO estimait à 1 térabecquerel par heure (1 million de millions de becquerels par heure) les rejets de la centrale. Ils seraient en baisse. Les rejets étaient estimés à 6,4 fois plus début avril. Fin juillet, TEPCO estime à environ 1 milliard de becquerels par heure les rejets aériens actuels des 3 réacteurs accidentés. Ce chiffre est estimé à partir des mesures faites à l’extérieur à partir de balises. TEPCO est en train de construire comme une tente par-dessus le réacteur n°1 pour contenir les effluents gazeux. Les autres suivront. Elle prévoit aussi d’installer une barrière souterraine pour retenir les fuites vers la mer.

Face à une telle situation, malheureusement durable, l’accès à la mesure de la radioactivité est primordial. On ne compte plus les initiatives en ce sens. Des universitaires sont en train de finaliser une cartographie dans un rayon de 80 km autour de la centrale. Un groupe Facebook a fait analyser de nombreux échantillons de sol de Tokyo… On trouve sur Internet de nombreux relevés de débit de dose ambiant fait par les autorités ou des amateurs. L’ACRO est en contact avec plusieurs projets de vrais laboratoires pouvant distinguer la pollution radioactive de la radioactivité naturelle. Dans certains cas, nous avons juste fourni du conseil technique. Dans d’autres nous avons installé le laboratoire, testé et qualifié les détecteurs, formé les utilisateurs. Afin de favoriser l’entraide technique et la coopération nous avons aussi initié un réseau. Et pour que ces projets soient pérennes, nous avons lancé une souscription pour ouvrir un laboratoire aussi sophistiqué que le nôtre sur place qui prendrait le relais du soutien technique que nous fournissons actuellement. Cela en collaboration étroite avec les associations avec lesquelles nous sommes en contact depuis de très nombreuses années.

Un projet aussi ambitieux prend du temps à se mettre en place. En attendant, l’association a analysé gracieusement de nombreux échantillons dans son laboratoire en France. Pour nous permettre de continuer, l’ACRO a besoin de votre soutien financier.

 

Les retombées de Fukushima en Europe

 

 

Annoncé plusieurs jours à l’avance, un « nuage » radioactif a survolé et contaminé l’Europe suite aux rejets massifs des premiers jours. L’ACRO et Greenpeace ont œuvré ensemble pour faire une surveillance indépendante : le couvert végétal a été prélevé en plusieurs points de la métropole, en Suisse et au Luxembourg. De l’iode 131 a été trouvé quasiment partout, avec un record de 14 becquerels par kilogramme dans le massif central. Les césiums 134 et 137 ont été détectés en plusieurs points [7]. Avec les niveaux constatés, les mesures préventives habituelles comme rester confiné plusieurs jours ou se restreindre de manger des légumes ne se justifiaient pas. La seule chose à faire était de bien laver les végétaux.

 

Les retombées de Fukushima en Amérique du Nord

 

Au Canada,les retombées  frappent le pays en suivant  le courant aérien ,en haute altitude.Des taux anormalement enregistrés ont été découverts au Manitoba.

Aux États-Unis d’Amérique,c’est un couloir qui suit  le même type de courant qu’au Manitoba qui frappe un arc de cercle qui  recoupe étrangement les états américains autour du grand fleuve Mississipi.

De plus,la complaisance aveugle des autorités politiques à l’égard des produits importés du Japon et de l’Asie,combinée à la négligence et au manque d’effectifs dans les unités de surveillance des aliments ,au Canada,ont fait découvrir des fruits de mer et des poissons hautement radioactifs  dans des épiceries et des supermarchés ,dans l’Ouest du Canada.

Bien sur,ces gens bien rénumérés pour la  piètre qualité de leur travail vous diront que c’est impossible au Canada.

 

 

 

 

 

 

 

La mafia atomique, les ouvriers jetables de Fukushima

 

Controle radiations

 

Il y a 25 % d’offres d’emplois sans candidats à la centrale de Fukushima, selon les données du gouvernement japonais. Ces postes seraient attribués à des sans-abris, des chômeurs de longue durée et même des handicapés mentaux, recrutés par les yakuzas, la mafia japonaise. Peu ou pas informés des risques encourrus, il se plaigent des sous-traitants, qui les embauchent comme « personnel jetable. »

Alors que certains travailleurs ont accepté volontairement ces emplois sur les chantiers de reprise en main de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi et de décontaminations des zones interdites, beaucoup d’autres n’ont tout simplement pas eu le choix.
Une bonne part des travailleurs dans la centrale nucléaire y ont été introduits par les syndicats du crime organisé au Japon, les yakuzas. Même si un groupe de travail a été spécialement mis en place par les autorités pour maintenir le crime organisé en dehors du projet de nettoyage nucléaire, les enquêteurs disent qu’ils ont besoin de rapports de première main de ceux qui sont forcés de travailler par les yakuzas.

Un ancien travailleur de Fukushima témoigne anonymement : On ne nous a donné aucune assurance pour les risques de santé, même pas de radiamètre. Nous avons été traités comme des moins que rien, comme des employés jetables.

Tomohiko Suzuki, journaliste qui a travaillé clandestinement à la centrale de Fukushima, témoigne également : Le gouvernement a appelé Tepco à réagir d’urgence, Tepco a passé le relai à des sous-traitants, lesquels, en pénurie de main-d’œuvre disponible, ont fait appel aux Yakuzas.

Je vous recommande également cette conférence en deux parties de Tomohiko Suzuki, où il parle de son expérience de travailleur dans la centrale de Fukshima :
http://dai.ly/xn8fzl
http://dai.ly/rOeEbN

Vidéo et article originaux par Russia Today :
http://rt.com/news/fukushima-workers-…
http://youtu.be/hHMrH3ahCs8
Article par Enenews : http://goo.gl/teU1gJ
Article sur mon blog : http://kna-blog.blogspot.fr/2013/11/f…

Alerte Fukushima: le niveau de radiation serait sous-évalué par 5 fois (TEPCO)

Controle radiations

 

 

AFP Photo / AIEA

TEPCO a révisé les lectures sur les niveaux de radioactivité à la centrale nucléaire de Fukushima n ° 1 et 5 millions de becquerels de strontium par litre – à la fois , un record , et près de cinq fois plus élevé que la lecture initiale de 900 000 becquerels par litre .

Le strontium -90 est un isotope radioactif de strontium produit par la fission nucléaire avec une demi-vie de 28,8 ans. La norme juridique pour les émissions de strontium est de 30 becquerels par litre . L’exposition à de strontium – 90 peut causer le cancer des os ,le  cancer des tissus à proximité , et la leucémie .

Tokyo Electric Power Co. a d’abord annoncé le 5 juillet 2013 que  ce sont  900 000 becquerels  mesurés aux sources (bêta -ray) par litre , dont le strontium – ont été mesurées dans l’eau prélevée.

Toutefois , la compagnie a noté vendredi que les niveaux de radioactivité précédentes étaient « erronées », ce qui signifie qu’il a été probablement aussi la même lecture tirée des autres puits à l’usine sinistrée avant Septembre 2013,et ces lectures sont également susceptibles d’avoir été inexacte ,selon  le journal Asahi Shimbun .

La société japonaise a déjà présenté des excuses pour les échecs, qui selon eux, étaient une suite du dysfonctionnement des appareils de mesure (!!!???…on nous prend  pour des idiots encore) .

TEPCO n’a pas mentionné les niveaux d’autres échantillons de la nappe phréatique et l’eau de mer provenant entre Juin et Novembre l’année dernière  sur la radioactivité – qui s’élève à quelque 140 (!).

Toutefois , les lectures erronées ne concernent que les niveaux de rayonnement mesurés dans l’eau – les lectures prises pour mesurer les niveaux de radiation dans l’air ou le sol sont susceptibles d’avoir été précises .

Dans le sous-sol de la station , le système de drainage et des réservoirs spéciaux ont accumulé plus de 360.000 tonnes d’eau radioactive . La fuite d’eau radioactive a été un problème constant depuis  l’accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima – 1 .

TEPCO a également déclaré jeudi que 600 litres d’eau contaminée – qui avait 2800 becquerels de sources bêta -ray par litre  venaient d’être découvert , une fuite de la tuyauterie conduisant à un réservoir à la centrale nucléaire de Fukushima .

Un niveau record de rayons bêta libérés et  radioactifs ,provenant du strontium – 90 a été détecté à  la centrale no 2 de Fukushima ,paralysé sous le réacteur  n ° 2 , face à l’océan , selon l’exploitant de l’ établissement qui a publié des nouvelles des mesures à la  mi-janvier .

TEPCO a mesuré la quantité  de rayons radioactifs  à plus de 2,7 millions de becquerels par litre , ce que l’opérateur de Fukushima a rapporté dans les médias japonais .

En Mars 2011 , un tremblement de terre a déclenché un tsunami qui a frappé la côte du Japon , endommageant la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi . La catastrophe a provoqué l’effondrement de trois réacteurs nucléaires à l’installation , ce qui  a conduit à la pire catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl .

L’eau utilisée pour refroidir les réacteurs a été perdue dans  une fuite dans le sol et contamine les eaux souterraines depuis. Une partie de l’ eau radioactive s’échappe  continuellement  dans l’océan Pacifique  ,à raison d’un minimum de 300 tonnes d’eau très radioactive.

Contrairement à ce que les médias nous annoncent…ou ne nous annoncent pas,moi,Michel Duchaine,je vous annonce qu’avec le laxisme des autorités japonaises et les mensonges qu’on nous envoie par la tête, je vous annonce que l’Humanité est en danger…dans sa totalité!

Source: RT.com

 

Fukushima Information censurée:des explosions nucléaires souterraines à Fukushima auraient eues lieu

Fukushima  top radiation 002

 

 

 

De source russe, plusieurs explosions nucléaires se sont produites sous la centrale de Fukushima Daiichi le 31 décembre 2013, cette information gravissime a été publiée par le Bureau du Président de la Fédération de Russie, qui a tout de suite classée la centrale au niveau le plus élevé qu’il soit, selon leurs propres mots « Importance particulière, ce, immédiatement, et en toute urgence ».

 Une série d’explosions nucléaires souterraine s’est produite le 31 décembre, a confirmé le Ministère de la Défense russe (MoD) 
Depuis le 12 mars 2011, des quantités importantes de matières radioactives s’échappent de la centrale de Fukushima, plus grande catastrophe depuis Tchernobyl, et c’est la seconde fois avec cette dernière que l’évènement a été classé au plus haut niveau, le 7. 

Selon ce rapport, le ministère de la Défense a détecté deux explosions atomiques souterraines de  » bas niveau  » dans la zone de la catastrophe de Fukushima, le 31 Décembre, la première explosion mesurée à 5.1 d’intensité, suivie d’une plus petite évaluée à 3,6 sur l’échelle de Richter. 

Le ministère de la Défense indique par ailleurs que l’événement de magnitude 5,1 correspond à l’équivalent de 0,0005 mégatonnes de TNT, l’événement de magnitude 3,6, lui, serait égal à 0,0000005. 
A titre de comparaison, le ministère de la Défense affirme que la bombe atomique larguée sur Hiroshima en 1945 par les États-Unis représente 16 kilotonnes, soit 0.016 mégatonnes de TNT,  ou un séisme de magnitude 6 sur l’échelle ouverte de Richter. 

Il est important de signaler, ainsi qu’il l’est noté dans le rapport russe, que l’architecte du réacteur 3 de Fukushima Daiichi, Uehara Haruo, avait averti le 17 Novembre 2011 qu’une explosion hydrovolcanique  était  » inévitable  » en raison de combustible atomique fondu qui s’échappe de la cuve de stockage. 
Le ministère de la Défense signale que ces deux explosions nucléaires se sont produites après l’apparition mystérieuses d’un panache de fumée le 19 décembre 2013, mais aussi le 24 , le 25, et le 27 Décembre , confirmée par un rapport  de Tokyo Electric Power Company ( TEPCO ) sur son site Internet . 

Les Etats-Unis semblent avoir eu échos de la tragédie imminente, en témoigne l’achat plus tôt dans le mois (6 Décembre ) de 14 millions de doses d’iodure de potassium , un composé qui protège le corps contre l’empoisonnement radioactif à la suite d’accidents nucléaires graves, ces doses seront livrées février 2014. 
Pour conclure, ce rapport alarmant met en garde à la fois l’humanité mais aussi la biodiversité. Il affirme que les conséquences vont être planétaires. (…Lire la suite sur WIKISTRIKE)

Fukushima : L’IAEA recommande de décharger l’eau radioactive directement dans l’océan

 

Juan Carlos Lentijo, directeur de IAEA suivi de membres de sa mission d'inspection.Notez la vapeur d'eau radioactive au-dessus des batiments.
Juan Carlos Lentijo, directeur de IAEA suivi de membres de sa mission d’inspection.Notez la vapeur d’eau radioactive au-dessus des bâtiments.

 

« Le chien de garde nucléaire de l’ONU » a informé la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi d’envisager de décharger directement  l’eau toxique dans l’océan après l’abaissement du niveau des matières radioactives au-dessous de la limite légale .

 » En ce qui concerne les quantités croissantes d’eau contaminée sur le site , TEPCO devrait … examiner toutes les options pour la poursuite de sa gestion , y compris la possibilité de reprendre les décharges contrôlées ( dans la mer ) dans le respect des limites autorisées ,  » l’Agence internationale de l’énergie atomique ( AIEA) a déclaré dans un communiqué.

 » Pour poursuivre cette option , TEPCO devrait préparer des évaluations de sécurité et d’impact environnemental appropriées . « 

Le conseil de l’AIEA reflète la liaison Tokyo Electric Power Co s’est trouvée dans car il tente de gérer les risques entre la tenue de plus grandes quantités d’eau contaminée dans les réservoirs de stockage contre le dumping eau partiellement décontaminé dans l’océan . Les résidents locaux et les intérêts de la pêche commerciale ont fortement résisté aux efforts pour drainer l’eau dans la mer .

Juan Carlos Lentijo , qui a dirigé une équipe de 19 experts qui sont arrivés le 25 Novembre pour vérifier les efforts de démantèlement , lors d’une conférence de nouvelles à Tokyo que l’approbation du public était «nécessaire» avant d’aller de l’avant , rapporte Japan Times .

Lentijo , directeur de la Division de l’AIEA du cycle du combustible nucléaire et de la technologie des déchets , a ajouté que la surveillance stricte de l’impact de la décharge serait nécessaire .

Malgré l’opposition locale au plan , Lentijo a ajouté que « la décharge contrôlée est une pratique régulière dans toutes les installations nucléaires dans le monde . « 

L’eau radioactive  en  fuite des réacteurs endommagés et le mélange avec les eaux souterraines depuis un tremblement de terre et le tsunami en 2011,a  détruit les systèmes d’ alimentation et de refroidissement de la centrale , provoquant trois réacteurs à fondre et endommager un quatrième bâtiment du réacteur . Jusqu’à présent , près de 400 000 tonnes d’eau hautement contaminée est stocké dans environ 1000 chars sur le site . Les fuites et autres défauts trouvés dans plusieurs réservoirs plus tôt cette année ont soulevé des préoccupations au sujet de plus d’échecs , surtout si un autre tremblement de terre ou un typhon avait frappé à la région.

Détection d'une fuite importante le 7 novembre 2013.
Détection d’une fuite importante le 7 novembre 2013.

 

L’examen de l’AIEA , qui a évalué la gestion de l’eau contaminée qui a été utilisée pour refroidir les cœurs des réacteurs , ainsi que le travail sur l’élimination des assemblages de combustible de la piscine de combustible usé dans le réacteur n ° 4 , affirme que des progrès ont été  constatés  depuis leur dernière visite de ce passé printemps .

 » L’équipe estime que depuis notre précédente mission en Avril de cette année , le Japon a réalisé de bons progrès dans l’amélioration de sa stratégie et dans l’allocation des ressources nécessaires pour mener un déclassement sûr du Dai -ichi ,la centrale nucléaire de Fukushima « , a déclaré Lentijo , après la conclusion de l’ inspection mercredi.

Il a ajouté que « la situation reste très complexe et qu’il ya encore des questions très difficiles qui doivent être résolus pour la stabilité à long terme de l’usine . « 
  
La suggestion de l’AIEA vient un jour après que des responsables sur le panneau de l’eau contaminée par le ministère de l’industrie japonais a publié un projet de rapport avertissant que l’usine Dai -ichi de Fukushima pourrait manquer d’ espace de stockage pour l’eau contaminée dans les deux ans si les projets actuels ne sont pas entièrement réalisable .

Le rapport , en s’appuyant sur quelques-uns des 780 séries de propositions envoyées de partout dans le monde , a suggéré de couvrir la terre avec de l’asphalte pour réduire les pluies afflux , la construction de réservoirs géants avec plus de capacité et l’installation de filtres de sous-marins à réduire la radioactivité de l’eau qui fuit dans la mer . Experts sur le panel a également proposé de mettre en place une équipe spéciale de se concentrer sur la façon d’aborder le problème du tritium – le seul isotope qui ne peuvent être enlevés chimiquement par la technologie existante .

Actuellement , 400 tonnes d’eau hautement contaminée est en cours de production sur le site sur une base quotidienne . En réponse , TEPCO a mené une opération de test d’une machine de traitement de l’eau de haute technologie appelé ALPES , qui peut enlever toutes les matières radioactives de l’ eau contaminée à l’exception du tritium .

Conformément aux recommandations de l’AIEA , l’utilitaire espère évacuer l’eau traitée après dilution du  niveau de tritium à des limites juridiquement acceptables .

Le fût contenant 22 barres de combustible dans le bâtiment n ° 4 du réacteur sur une remorque, est déplacé de la construction du réacteur à un autre bâtiment où une piscine de combustible commune se trouve, à la Fukushima Daiichi centrale nucléaire de tsunami paralysé de TEPCO dans la préfecture de Fukushima, dans cette photo prise par Kyodo Novembre 21 2013. (Reuters / Kyodo)
Le fût contenant 22 barres de combustible dans le bâtiment n ° 4 du réacteur sur une remorque, est déplacé de la construction du réacteur à un autre bâtiment où une piscine de combustible commune se trouve, à la Fukushima Daiichi centrale nucléaire de tsunami paralysé de TEPCO dans la préfecture de Fukushima, dans cette photo prise par Kyodo Novembre 21 2013. (Reuters / Kyodo)

 

 

Un Tonneau de barres de combustible nucléaire en cours de transfert à partir d'une piscine de combustible usé de l'unité bâtiment de quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi de TEPCO à la ville Okuma dans la préfecture de Fukushima, le 21 Novembre 2013. (AFP Photo / TEPCO)
Un Tonneau de barres de combustible nucléaire en cours de transfert à partir d’une piscine de combustible usé de l’unité bâtiment de quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi de TEPCO à la ville Okuma dans la préfecture de Fukushima, le 21 Novembre 2013. (AFP Photo / TEPCO)