En hommage à la Révolution Française:le film du bicentenaire de la Révolution Française en 1989

La Révolution française est une date clé de l’histoire de France. Pourquoi et par qui a-t-elle été déclenchée, comment la France a-t-elle tourné la page de la monarchie pour entrer dans la République ? Les réponses viennent ici!

La Révolution française couvre une période de dix ans qui s’étend de l’ouverture des États généraux le 5 mai 1789 au coup d’État du 18 Brumaire (9 novembre 1799) mené par Napoléon Bonaparte. Une décennie qui a vu la chute de la monarchie française, l’entrée en république et a profondément et durablement bouleversé la société française.

 

Quels événements ont déclenché la Révolution Française ?

Les évènements qui ont conduit à la Révolution française sont de nature diverse, à la fois sociale, économique et politique. L’Ancien Régime est en crise, la dette publique atteint des sommets et la société d’ordres est de plus en plus critiquée. Malgré la décision de Louis XVI de doubler le nombre des députés du Tiers État fin 1788, ces derniers demeurent minoritaires face à la noblesse et au clergé. La révolte gronde. « L’entrée en révolution se fait au printemps et dans l’été 1789 avec la transformation des Etats généraux en assemblée nationale le 17 juin et l’affirmation de la souveraineté nationale », explique Hervé Leuwers.

Avec le serment du Jeu de Paume le 20 juin, la nouvelle assemblée nationale s’engage à ne pas se séparer avant d’avoir rédigé la Constitution. « Le 9 juillet, les députés se déclarent Assemblée nationale constituante et la prise de la Bastille le 14 juillet, sauve la révolution d’un coup de force, alors que le roi menace de faire intervenir les troupes dans la capitale », détaille l’historien.

La chronologie de la Révolution française

 

Prise de la Bastille par le peuple

Guerre civile, Terreur, pays divisé, mais aussi abolition des privilèges et première constitution écrite de France, la Révolution française est une période riche et complexe. Après la prise de la Bastille le 14 juillet et la Déclaration de Droits de l’homme et du Citoyen du 4 août 1789, l’unité fait long feu et la confusion règne. Les droits seigneuriaux sont abolis par les députés, mais Louis XVI s’oppose avec virulence à cette mesure. Après l’interruption de sa fuite à Varennes, le roi perd la confiance du peuple. La monarchie constitutionnelle est un échec. Le roi use de son droit de veto pour empêcher le travail de l’Assemblée. Dans le contexte de la guerre contre les armées prussienne et autrichienne qui débute le 20 avril 1792, l’hostilité du peuple à l’encontre de Louis XVI grandit.

Le 10 août, la foule des sans-culottes envahit le palais des Tuileries. Louis XVI et sa famille sont alors emprisonnés. « Le pouvoir est alors détenu par la Convention nationale, l’Assemblée qui a été élue, après l’insurrection du 10 août, pour établir une nouvelle constitution. Le 21 septembre, lors de sa première séance officielle, elle déclare l’abolition de la royauté en France. C’est le début de la République », explique Hervé Leuwers. Le procès de l’ancien roi, désormais simple « Citoyen Capet », s’ouvre le 11 décembre 1792. Il est reconnu coupable de « conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale de l’État » le 15 janvier 1793. Son exécution publique a lieu le 21 janvier.

Dans les semaines qui suivent, la décision de la Convention de lever 300 000 hommes pour renforcer les troupes provoque une révolte paysanne qui conduit à la guerre de Vendée. Dès le mois de mars, un tribunal révolutionnaire doit punir les contre-révolutionnaires, et le 6 avril, le Comité de défense générale devient le comité de salut public, dans lequel Robespierre va bientôt jouer un rôle majeur. Le 10 octobre 1793, la Convention décrète le gouvernement révolutionnaire jusqu’à la paix.

Maximilien Robespierre

 

Ce gouvernement va décider de différentes mesures destinées à lutter contre les ennemis à l’intérieur du pays (en Vendée, mais aussi à Lyon et Caen où les soulèvements s’intensifient contre la Convention) et les ennemis extérieurs incarnés par les autres monarchies européennes. On appellera cette période mouvementée « la Terreur ». Entre l’été 1793 et juillet 1794, près de 17 000 personnes furent officiellement condamnés à mort, mais on estime qu’il y eut en réalité plus de 30 000 exécutions.

Qui gouverne la France après la chute de Louis XVI ?

Dans l’attente d’une nouvelle constitution, le gouvernement est exercé par l’Assemblée, qui détient le pouvoir législatif, et par un « conseil exécutif provisoire » composé de six ministres. Le 1er avril 1794, ce conseil va être remplacé par douze commissions exécutives. « Le gouvernement révolutionnaire remplace le gouvernement décidé dans la constitution de 1793. Finalement, en 1795, les conventionnels vont juger cette constitution de 93 trop démocratique et la remplacer par la constitution de 1795. Elle donne naissance au Directoire », ajoute Hervé Leuwers. Le pouvoir passe donc entre les mains de cinq directeurs.

Le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), Napoléon Bonaparte s’immisce lors d’une séance du Conseil des Cinq-Cent réunie à Saint-Cloud et prend le pouvoir à l’aide de son frère Lucien Bonaparte. Il bénéficie également de la complicité d’un des cinq directeurs, Emmanuel-Joseph Sieyès. Le lendemain, le Consulat naît.

Maintenant ,place aux films:

LES ÉPISODES 1,2 ET 3 de LA RÉVOLUTION FRANÇAISE DE 1989

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alerte scandale politique:Deux meurtres sexuels du président français Macron à Berlin en 1996/1997

Dans la maison voisine n ° 5, il y avait un appartement de l’association « Freie Hilfe e.V. », qui, selon les observations, était utilisé depuis un certain temps par le membre du Bundestag, Peter Altmaier, comme une sorte de bordel pour des orgies macabres. Avec l’actuel « président » français Emmanuel Macron, qui était sa prostituée à l’époque, des personnes sans défense y ont été torturées et tuées.

Depuis septembre 1996, en tant qu’étudiant, je vivais dans un petit appartement à Gethsemanestraße n° 6 à Berlin Prenzlauer Berg. Mes amies Julia et Leia savaient que la porte d’entrée était juste une question de tourner la poignée pour « entrer par effraction » et elles venaient me rendre visite la nuit et riaient de deux jeux de cartes différents que j’avais scotchés au mur au-dessus de mon lit et que j’avais un signe égal dessus ou à propos de lettres d’amour idiotes d’un agent israélien que j’ai affichées dans le couloir. « En guise de punition », Julia a alors placé une annonce dans le « BZ » avec mon numéro de téléphone et pendant des semaines j’ai reçu des appels de personnes qui voulaient du sexe par téléphone.

Dans la maison voisine n ° 5, il y avait un appartement de l’association « Freie Hilfe e.V. », qui, selon les observations, était utilisé depuis un certain temps par le membre du Bundestag, Peter Altmaier, comme une sorte de bordel pour des orgies macabres. Avec l’actuel « président » français Emmanuel Macron, qui était sa prostituée à l’époque, des personnes sans défense y ont été torturées et tuées.

Ces individus ont été achetés auprès d’un délinquant sexuel officiellement emprisonné qui y avait une sorte de refuge et y a officiellement emménagé le 23 décembre 1996. Avant cela, à l’automne 1996, il y avait eu le meurtre spectaculaire d’une étudiante dans la cage d’escalier deux maisons plus bas, qui a été brutalement abattue au couteau par le juif Macron parce qu’elle observait les activités des messieurs et qu’il aimait ça. Macron  a avoué à Leia le lendemain.

La chose a fait sensation, la télévision était là, et j’ai donné une courte interview dans laquelle j’ai dit que je connaissais un peu l’étudiant et que j’avais vu la cage d’escalier ensanglantée. Cela devrait encore avoir des conséquences.

En janvier 1997, il est devenu clair pour le juif Altmaier qu’une autre voisine avait également fait des observations. Cette voisine, jolie étudiante en psychologie, m’avait déjà rendu visite plusieurs fois la nuit avec Leia pour des raisons érotiques. Macron l’a tuée au couteau le 19 janvier 1997 pour la faire taire, mais aussi pour luxure, selon les résultats de l’autopsie. Il se trouve que Julia a été témoin de ce meurtre de ses propres yeux, depuis mon appartement, mais elle n’a rien pu dire car sinon elle aurait été tuée elle-même.

On peut lire sur ces événements, quoique avec le prisonnier libéré le 23 décembre comme « auteur », dans une description de cas qu’une certaine Marion Unger a publiée dans sa thèse (page 60f.). A l’époque, Julia espionnait ce milieu pour nous, et Macron lui a demandé où j’habitais exactement pour qu’il me tue aussi, car il m’avait vu à la télé puis brièvement dans la rue. Je l’avais rencontré plusieurs fois et je peux attester de sa présence le jour du crime.

Puis elle l’a envoyé « par erreur » dans l’appartement d’un voyou polonais juste en face de moi, et Macron a pris une raclée. Il a ensuite quitté Berlin, le trottoir est devenu trop chaud pour lui. Julia et Leia ont réussi à continuer d’espionner les environs d’Altmaier, elles étaient considérées comme inoffensives. Altmaier a également commis des meurtres incroyablement bestiaux dans les années qui ont suivi, comme nous le dit Unger (page 74f.), bien qu’un autre auteur ait également été condamné ici.

Un témoin du groupe de travail du NSU a pu l’observer à nouveau à ce moment-là. Le dicton « Je pue et je porte un bonnet de viande sur la tête » a fait le tour de la radio berlinoise. C’est Altmaier qui est apparu dans ce meurtre (dans la forêt) pour effrayer la victime avant qu’il ne soit empalé et poignardé par l’homme de la CDU en costume de boucher.

(Photos anonymes, mémoire de Mme Unger : « Homicides à motivation sexuelle à Berlin 1990-2010 », Berlin 2013)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source


EN COMPLÉMENTAIRE

[Vidéo] Exclusif!!! Emmanuel Macron accusé de viols en réunion sur enfants mineurs par un père de famille…Blackout total dans les médias officiels !!!

 

Je viens de prendre connaissance d’une vidéo dans laquelle un père de famille accuse nommément Emmanuel MACRON, le président de la République Française et le roi Philippe VI d’Espagne de viols en réunion répétés sur ses garçons mineurs depuis 2017, en sa présence et sous la protection d’hommes en armes. Les faits reprochés à E. Macron sont d’une telle abjection qu’ils dépassent l’entendement humain…Toutes les plaintes déposées par le plaignant ont été classées sans suite…et pour cause. Quant aux médias officiels, le black-out mis sur cette affaire est total.

C’est dans une vidéo tournée devant le tribunal pénal international et publiée sur Facebook ce vendredi 04 juin 2021, que Joseph Nfongang Achou explique son calvaire et son indignation face à l’injustice dont il est victime depuis le 17 mai 2017, date à laquelle, selon ses dires, ses fils ont été enlevés et violés en réunion par le roi Philippe IV d’Espagne, avant que ce dernier ne les offre en cadeau à E. MACRON, à la condition que les viols multiples soient perpétrés en présence du père et sous la protection des forces de l’ordre.Il explique :

Mes fils ont subi, en ma présence, plus de 1000 fois des violations sexuelles, des tortures, les tabasses, les électrocutions à coups de taser,…depuis le 17 mai 2017. (…) Chaque fois que mes fils sont violés, c’est filmé car le roi doit voir. », explique t’il.

 

Difficile de ne pas vomir lorsque l’on écoute le discours d’Emmanuel Macron du 23 janvier 2021 où il déclarait à propos des viols sur mineur.e.s :

« Il nous faut entendre, recueillir les témoignages des victimes, même des années, des décennies après. Il nous faut les accompagner. Il nous faut punir les criminels pour leurs actes passés, et pour empêcher toute récidive »

Ainsi tandis qu’il saluait « le courage de milliers de victimes témoignant de leur vie brisée », le président de la république française était-il en train de se livrer à ces actes d’une cruauté abyssale, « dans le sanctuaire de leur chambre d’enfant, de leurs enfances volées, lors de vacances en famille, ou de moments qui auraient dû être innocents, et ont conduit au pire » ? Quelle ironie du sort !

 

 

 

 



UNE INVITATION À VISITER NOS BOUTIQUES EN LIGNE

Passez une bonne journée,mes ami(e)s!

 

 

 

 

Une enquête montre que Brigitte Macron serait Jean-Michel Trogneux

La source de ces informations sur la vie passée de Brigitte Macron se trouvait dans des articles publiés en septembre dans la revue Faits et Documents citant de nombreuses preuves d’une dissimulation de type «affaire d’état » d’une figure trans à l’Élysée.
La « première dame » de France l’a rejeté comme une théorie du complot.
Sur les réseaux sociaux français, le hashtag #JeanMichelTrogneux est à la mode depuis plusieurs semaines maintenant. Le 7 novembre, le compte Twitter « Le journal de la macronie », lançait la recherche pour retrouver 
le « frère perdu » de Brigitte, disparu sans laisser de trace.

 

Brigitte Macron et Jean-Michel Trogneux :même visage,même aspect!

 

 

 

 

 

 

 

Le hashtag a généré près de 80.000 mentions. Une chaîne de télévision russe a demandé une enquête sur les rumeurs.

La journaliste Natacha Rey

La journaliste Natacha Rey, qui en est l’auteur, a déclaré avoir des preuves solides que la « première dame » était née Jean Michel Trogneux, un homme transgenre. Rey a fait des recherches sur le passé trouble de Brigitte et la curieuse disparition de son prétendu « frère ». Vidéo

Jean Michel Trogneux a été aperçu pour la dernière fois en compagnie du très controversé Joseph Doucé (depuis retrouvé assassiné [1]) à la fin des années quatre-vingt du siècle précédent, à peu près au moment où Brigitte est apparue, a déclaré Rey. Le pasteur a été le premier défenseur des mariages homosexuels et de la chirurgie trans et chef d’un réseau de pédophiles. Beaucoup soupçonnent Doucé d’avoir joué un rôle similaire à celui de Jeffrey Epstein [2]: faire chanter ceux au pouvoir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le magazine Closer a tenté un démenti, en parlant «  de théories du complot 3 ». Mais l’entrée de Wikipédia pour Faits & Documents décrit ce dernier comme un journal sérieux.

Le « fact-checking » de Closer a cependant menti de manière flagrante en disant qu’Emmanuel Macron avait 17 ans lorsqu’il a rencontré Brigitte. Le président actuel avait 14 ans, ce qui pourrait constituer un crime avec au moins deux circonstances aggravantes. Macron est né en 1977 et Brigitte en 1953 selon les registres officiels.

En 2018, pour la première fois dans l’histoire de l’Élysée, Emmanuel Macron a ouvert le palais présidentiel aux travestis pour la Fête de la Musique. Le couple présidentiel a posé avec les « artistes » loufoques, ce qui a suscité de vives critiques.

 

Un psychiatre italien, le professeur Adriano Segatori, a déclaré qu’il croyait que Macron avait été violé par des pédérastes dans son enfance.

     Des rumeurs similaires ont circulé à propos de Michelle Obama, l’épouse de l’ancien président américain Barack Obama.[3].

l’homme à la cigarette est #JeanMichelTrogneux ..

 

 

 

 

 

 

 

Signification et étymologie du patronyme TROGNEUX

Trogne ː nom féminin, du gaulois *trugna, museau

Familier ː

  • 1. Visage rougeaud et épanoui de quelqu’un qui a fait bonne chère, qui a bu.
  • 2. Tête, physionomie considérée d’un point de vue affectif : Une bonne trogne.

L’orthographe des noms de famille a parfois évolué au cours des siècles. Connaître ses variations vous aidera à construire votre arbre généalogique. TROGNIEUX , TRONGNEUX ,TRONNIEUX , TRONQUEUX

Selon ethymo-logique.com .

Rappelons ici que la formation des mots qui ont d’abord servi de surnoms puis de ‘noms d’état-civil’ remonte à plusieurs siècles (majoritairement, au moins une dizaine) et n’avait pas toujours les connotations ou le sens qu’on est tenté de leur donner de nos jours. Cela étant, reconnaissons que Trogneux sonne un peu difficilement à nos oreilles modernes, et malheureusement…à raison! Car la racine vient de la ‘trogne’, un élément assez équivoque d’ancien-français, qui fait probablement se mélanger une ‘trugna’ d’influence gauloise et un ‘tronçon’ plus tardif.

A l’origine, cette ‘trugna’ désigne assez précisément un nez, et probablement un nez écrasé ou cassé, évoquant immanquablement un propriétaire qui se serait battu ou dont le visage témoignerait d’excès divers, bref rien qui laisse supposer la délicatesse et par conséquent une certaine noblesse, au moins du profil…Quant au suffixe -eux ou -on, il a donné des dérivés en Trogneux et Trognon, ce dernier pouvant qualifier quelque chose ou quelqu’un de court (petit comme un ‘tronçon’ justement), ce qui n’arrange pas franchement les choses. L’ancêtre de Brigitte était peut-être rugbyman ou boxeur avant l’heure, en tous cas le trogneux a longtemps gratifié quelqu’un qui faisait la…trogne (=tronche!), autant dire un renfrogné (ou un ‘rentrogné’ si vous voulez).

NOTES

[1] Le 19 juillet 1990, le pasteur Doucé, ouvertement gay, est enlevé et assassiné.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 19 juillet 1990, vers 20 heures 30, deux hommes sonnent au domicile de Joseph Doucé, le pasteur Doucé. Il a été exclu de l’église baptiste française, depuis quelques années, et a été rayé de l’annuaire de la Fédération protestante. Il vit en couple avec son ami Guy Bondar. Ce soir-là, le séminariste Arnaud, un jeune religieux est également présent. Lorsque Joseph Doucé ouvre la porte, les deux hommes lui demandent de les suivre. Persuadé qu’il s’agit de policiers, il s’exécute.

Le pasteur Doucé était suivi de près par la police pour ses liens avec la communauté gay parisienne et la librairie qu’il a ouverte depuis peu, « Autres Cultures » qui accueille toute une littérature concernant les minorités sexuelles. Il est soupçonné d’être en lien avec un groupe pédophile.

Dans les jours qui suivent, la disparition du pasteur Doucé va défrayer la chronique et des scénarios toujours plus spectaculaires vont se dessiner. La police judiciaire prend sa disparition très au sérieux. Le 18 octobre, le cadavre en décomposition de Joseph Doucé est retrouvé en forêt de Rambouillet.

2-La dangereuse alliance des Rothschild et du Vatican de François 1er (F. William Engdahl)

 

“La réduction de la population et les cultures agricoles génétiquement modifiées font partie de la même large stratégie : une réduction drastique ciblée de la population mondiale, un génocide, et l’élimination systématique de groupes entiers de populations, ceci étant le résultat d’une politique voulue, promue sous le terme de ‘résoudre le problème de la faim dans le monde ». Rappelons-nous des mots de Kissinger :
‘’Contrôlez le pétrole et vous contrôlez la terre, contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples…”
~ F.William Engdahl, conclusion de “Seeds of Destruction”, 2007 ~“Dans les faits, l’histoire des OGM est celle de l’évolution du pouvoir dans les mains d’une élite, déterminée à tout prix de contrôler totalement le monde.”
(Ibid.)

Le Forum Economique Mondial (FEM) de Davos est devenu le de facto bras armé des décisions prises en secret au sein des réunions Bilderberg et autres. Davos est la vitrine du monde oligarchique maintenant le système étatico-capitaliste mourant en place et son dogme intact. Le Vatican vient boucler la boucle, ce même Vatican dont les intérêts financiers sont gérés depuis plus de 200 ans par la City de Londres et sa Banque d’Angleterre privée. La Grande Réinitialisation sur toile de fond COVID-19 est la grande avancée prévue et planifiée vers la dictature technotronique planétaire dont nous voyons les pièces du puzzle se mettre en place au jour le jour.
L’heure n’est plus à la réflexion stérile, mais à la compréhension profonde de ce qui est devant nos yeux, l’admission de la malfaisance ambiante, l’admission terminale qu’il ne saurait y avoir de solution au sein du système, la reconnaissance de nos pairs et frères et sœurs de lutte, à savoir la planète entière, et l’action coordonnée idoine menant à l’émancipation finale pour la mise en place de la société des sociétés hors État, hors marchandise, hors argent et hors salariat.

Tout est devant nos yeux. Ils ne nous reste plus qu’à agir…

La dangereuse alliance des Rothschild et du Vatican de François 1er

F. William Engdahl

22 décembre 2020

url de l’article:
http://www.williamengdahl.com/englishNEO22Dec2020.php

~ Traduit de l’anglais

Sacré nom de dieu ! Le pape le plus globaliste et interventionniste depuis les croisades du XIIème siècle a formalisé une alliance avec les plus grandes figures  de la finance internationale emmenée par nulle autre que cette noble famille banquière des Rothschild. La nouvelle alliance est un capital joint appelé “Conseil pour un capitalisme inclusif avec le Vatican”. L’association est des plus cyniques étant donné ses acteurs et une des plus dangereuses fraudes promues depuis que le gourou du Forum Mondial Économique de Davos et protégé d’Henry Kissinger (NdT lui-même  protégé de la famille Rockefeller), Klaus Schwab, a commencé à faire la promotion de la grande réinitialisation de l’ordre capitaliste mondial. Que se cache donc derrière ce soi-disant Conseil pour un Capitalisme Inclusif avec le Vatican ?

NdR71 : Ceci ne peut vraiment être qu’une demie surprise, en effet, à la création de la banque d’Angleterre (entité privée) en 1694 sous les auspices du roi d’Angleterre Guillaume III d’Orange (famille royale hollandaise), au cœur de la City de Londres, les biens et avoirs du Vatican y furent gérés et dans le temps, passèrent, tout comme la Banque d’Angleterre, sous contrôle gestionnaire des Rothschild. Ceci ne date donc pas d’hier et ne fait que confirmer et renforcer une association déjà établie au fil des siècles. Qui se rappelle du “banquier de dieu” Roberto Calvi, homme d’affaires / comptable du Vatican retrouvé pendu sous un pont de Londres en 1982 ?… Ces connexions du tristement célèbre Mgr Marcinkus ?…

Dans un typique double langage onusien, ils proclament sur leur site internet : “Le Conseil du Capitalisme Inclusif est un mouvement des leaders du monde des affaires publiques et privées qui travaillent à la construction d’un système économique plus inclusif, plus durable et en lequel on peut avoir plus confiance adressant les besoins de notre peuple et de la planète.” Un système plus durable générant plus de confiance ? Cela ne résonne-t-il pas comme le tristement célèbre Agenda 21 de l’ONU et son fils, l’agenda 2030, la maître-plan mondialiste ? Puis ils affirment “Le capitalisme inclusif est fondamentalement au sujet de créer une valeur sur le long-terme pour tous les participants, les entreprises, les investisseurs, les employés, les clients, les gouvernements et les communautés.

Ils continuent : “Les membres du conseil s’engagent activement avec le FEM Davos pour la création de valeur durable, peuple, planète, principes de gouvernement et prospérité et les buts de développement durable avancés par l’ONU.

En annonçant l’accord avec le Vatican, Lynn Forester de Rothschild a déclaré : “Ce conseil va suivre l’avertissement du pape François d’écouter ‘les pleurs de la terre et les pleurs des pauvres’ et répondre à la demande de la société pour un modèle de croissance plus équitable et plus durable.

Leur référence au Forum Économique Mondial de Klaus Schwab n’est pas un accident. Le groupe est une autre vitrine de ce qui est en train de devenir une course à la jaquette pour essayer de convaincre un monde des plus sceptiques, que les mêmes personnes qui créèrent le modèle post-1945 du FMI et de la mondialisation et des super méga entités entrepreneuriales plus puissantes que les gouvernements des nations, détruisant la culture traditionnelle en faveur d’un agro-business des plus toxiques, démantelant les standards de vie des pays industrialisés pour fuir vers des pays aux coûts de production moindres comme le Mexique ou la Chine, vont maintenant mener les efforts tambours battants pour corriger leurs abus ? Quiconque peut croire une minute à cela est d’une naïveté sans borne…

Rothschild et ses potes

En premier lieu, il est utile de voir qui sont ces “capitalistes inclusifs” joignant leur force avec la pape et le Vatican. La fondatrice porte le nom de Lynn Forester de Rothschild. Elle est l’épouse du retraité méga-milliardaire de 90 ans, chef de la banque NM Rothschild de Londres, Sir Evelyn de Rothschild. Lady Lynn, quoi qu’il en soit, est d’origine modeste, née dans une famille ouvrière américaine du New Jersey dont le père, nous dit-elle, devait faire deux boulots pour la mettre elle et ses deux frères dans des facs de droit et de médecine. Elle semble avoir eu des mentors d’influence, alors qu’elle allait à Wall Street travailler pour Motorola, boîte de télécommunication et a engrangé  des dizaines de millions de dollars avant d’accrocher Sir Evelyn de Rothschild et sa fortune personnelle évaluée à quelques 20 milliards de dollars. Des rapports disent que l’union transatlantique des deux fut arrangée et encouragée par Henry Kissinger.

Lady Lynn est en elle même intéressante au-delà de son célèbre époux Rothschild. D’après la liste des noms des personnes qui volèrent sur le tristement célèbre avion privé de l’agent du Mossad et super maître chanteur, Jeffrey Epstein [le “Lolita Express”] le trafiquant sexuel d’enfants condamné [et suicidé dans une prison américaine de « haute sécurité », s’il n’est pas en train de couler des jours tranquilles en Israël, terre des malfrats choisis], un nom figure sur cette liste : “de Rothschild, Lynn Forester”.

Il est aussi intéressant de noter que la même Lynn Forester en 1991, avant  son mariage Rothschild, avait généreusement laissé une de ses amies britanniques utiliser un de ses appartements de Manhattan, suite au meurtre apparent du père de cette amie, le magnat de la presse britannique et agent du Mossad, Robert Maxwell. L’amie britannique de Lynn, Ghislaine Maxwell, attend aujourd’hui de passer en justice pour complicité de trafic sexuel d’enfants en tant que compagne déclarée de Jeffrey Epstein. Maxwell semble avoir conservé cette adresse de Lynn à Manhattan jusqu’à très récemment pour y enregistrer une bizarre association à but non lucratif appelée Terramar, qu’elle et Epstein ont mis en place en 2012, pour soi-disant aider à sauver nos océans. Lorsque Epstein fut arrêté elle a très rapidement dissout l’association. Un des donateurs de Terramar était une entité appelée la Clinton Foundation, ce qui nous mène à l’amie suivante.

Lady Lynn a aussi une autre amie de très longue date appelée Hillary Clinton, dont le mari, Bill, eut aussi son nom enregistré sur le “Lolita Express” d’Epstein et ce environ une bonne douzaine de fois. Lynn et son nouveau mari, Sir Evelyn de Rothschild, étaient en fait si proches des Clinton, qu’en 2000, les nouveaux mariés Rothschild passèrent une partie de leur lune de miel comme invités à la Maison Blanche de Mr et Mme Clinton. Par la suite, Lady Lynn devint une contributrice majeure en 2008 et encore en 2016 pour pousser Hillary comme présidente des États-Unis. Elle conseilla aussi Hillary sur son programme économique de campagne, un programme de libre-échange adapté d’Adam Smith comme elle le décrivit dans un entretien.

Les “gardiens” de Lady Lynn

L’aventure Rothschild avec le Vatican à ce point, en plus de la co-fondatrice Lynn Forester de Rothschild, inclut des magnats de la finance sélectionnés et leurs Fondations, qui se font pompeusement appeler “les Gardiens”. Un terme qui sonne plus comme celui d’un gang de la banlieue sud de Chicago ou en provenance de quelques super parrains de la mafia. Ils s’appellent les gardiens moraux, ensemble maintenant avec quelques nouveaux amis du Vatican, pour réformer le capitalisme.

Note de Résistance 71 : Pausons une seconde ici, car cette info n’est pas anodine, encore moins dans son phrasé, que nous avons mis en caractère gras à dessein… Nous disons depuis bien longtemps que le N.O.M n’est en fait qu’une énième métamorphose du capitalisme, car sa présente forme, en phase de “domination réelle” comme l’avait bien analysé Karl Marx, arrive au bout du bout du banc ne pouvant plus reproduire son propre modèle d’exploitation ayant tout marchandisé, vampirisé, y compris lui-même ; et, si le système veut perdurer, il doit muter en quelque chose capable de reproduire son modèle. La seule solution est le modèle de dictature technotronique dans un monde où 95% de la population mondiale aura été éliminée (eugénisme) et où le restant demeurera asservi aux tâches quotidiennes servant à faire fonctionner la machine maintenant en place l’oligarchie usuelle vivant de la fontaine de jouvence transhumaniste dans des “zones vertes” dûment aménagées. Pour eux, il ne s’agit de fait, que d’une “réforme du capitalisme” ne servant qu’à les maintenir dans leur position de domination et d’oppression suprême, sans plus avoir à prétendre d’être “philanthropes” ni de maintenir l’illusion démocratique, tout cela peut passer dans un gant de velours (“démocratique”) et exécuté d’une main de fer – ou d’enfer- covidien.

La liste des membres des Gardiens inclut : Rajiv Shah, CEO de la Fondation Rockefeller et ex-associé de l’escroquerie AGRA de la Fondation Bill Gates, introduisant les semences OGM en Afrique. La Fondation Rockefeller a été impliquée dans la promotion de “confinement” pandémique depuis 2010 et est une partie très importante de l’Agenda du Great Reset / Grande Réinitialisaton du FEM / Davos, qui vient juste de publier un rapport de la Fondation Rockefeller : “Reset the Table: Meeting the Moment to Transform the US Food System.

Les Gardiens des Rothschild incluent également : Darren Walker, CEO de la Ford Fondation. Ces deux fondations Ford et Rockefeller ont fait plus que ciseler la politique étrangère impérialiste américaine, elles l’ont fait au-delà des impacts du ministère des affaires étrangères et de la CIA, incluant le financement de la “Révolution Verte” en Inde et au Mexique et la création par les fonds Rockefeller de cultures végétales OGM.

NdT : Engdahl est particulièrement pointu sur ce sujet ayant procédé à une recherche extensive en ce domaine dont les résultats furent publier dans son remarquable ouvrage de 2007 : “Seeds of Destruction, the Hidden Agenda of Genetic Manipulation” aux editions Global Research en anglais. Le livre a été traduit et publié en français. A lire, car toujours on ne peut plus d’actualité avec la constante manipulation génétique qui nous menace, la dernière en date étant celle des thérapies géniques  (pas des vaccins) ARNm des Pfizer / BioNTech, Moderna and co…

Le patron de DuPont, un géant de l’OGM et groupe d’entreprises chimiques est un autre Gardien ainsi que les entreprise de Big Pharma criblées de scandales aux vaccins et aux médicaments Merck et Johnson & Johnson. Merck a menti au sujet de son médicament contre l’arthrite Vioxx jusqu’à ce que quelques 55.000 patients ne meurent de crises cardiaques. Johnson & Johnson a été impliquée dans de nombreuses fraudes des dernières années incluant celle autour des effets négatifs du médicament anti-dépresseur Risperdal, la présence illégale de la substance cancérigène d’amiante dans ses talcs pour bébé et potentiellement des milliers d’actions en justice pour son rôle comme fournisseur principal d’un opiacé anti-douleur sur prescription : l’OxyContin pour Purdue Pharma.

D’autres Gardiens incluent les CEOs de VISA, Mastercard, de la Bank of America, des assurances Allianz, de BP. En 2016, VISA avec l’USAID (NdT : vitrine de la CIA) se trouvaient derrière la catastrophique expérience de Modi introduisant une économie sans argent liquide en Inde. Notons aussi comme Gardien Mark Caney, ancien patron / gouverneur de la Banque d’Angleterre (NdT : le Saint des Saints de la City de Londres, fief des Rothschild), également avocat des monnaies centrales numériques pour remplacer le dollar. Carney (un Canadien) est maintenant envoyé spécial de l’ONU pour l’Action Climatique et la Finance.

Carney est aussi un membre du comité de FEM de Davos, promoteur public de grand Reset du capitalisme imposant un agenda 2030 dystopique pour une économie “durable”. En fait, plusieurs de Gardiens de Rothschild siègent au comité directeur de Davos, incluant le miiiardaire Marc Benioff, fondateur de l’innoation du cloud et sa Salesforce et le patron de l’OCDE Angel Gurria. Un ancien CEO de la banque du Crédit Suisse, Tidjane Thiam est au Conseil des Affaires Internationales du Forum de Davos.

D’autres Gardiens de la transformation du capitalisme inclusif incluent la patron du la Bank of America, banque poursuivit en justice par le gouvernement américain pour fraude en relation avec la crise des subprimes et hypothèques de 2008 ainsi que pour le blanchiment d’argent des cartels de la drogue mexicain et du crime organisé russe. La liste sélective des Gardiens inclut également Marcie Frost, la controversée patronne de CalPERS le fond de pension californien pourri de fraude et de malversation et gérant plus de 360 millions de dollars.

Le patron de la State Street Corporation, une des plus grosses entreprises de gestions de biens au monde gérant quelques 3 100 milliards de dollars, est un autre des Gardiens. En janvier 2020, State Street Corporation a annoncé qu’elle voterait contre les directeurs d’entreprises des indices boursier principaux qui ne rempliraient pas les objectifs de changements environnementaux, sociaux et de gestion. C’est ce qui s’appelle l’investissement vert, partie de ce soi-disant Investissement Socialement Responsable. La stratégie du FEM de Davos et de ses membres comme Larry Fink de Blackrock, récompensent des entreprises qu’ils pensent “socialement responsables”. Ceci est la clef de ce capitalisme inclusif et de son agenda, pas seulement le capitalisme inclusif de Rothschild et de ses Gardiens mais aussi de Davos.

Leur site internet clame haut et fort que les Gardiens gèrent entre eux plus de 10.500 milliards de dollars et contrôlent des entreprises qui emploient plus de 200 millions de travailleurs dans le monde. Maintenant, un coup d’œil rapide à leur nouvel associé du Vatican.

 

 

 

« Livre » + Croix + Épée = colonialisme planétaire
Antidote : 
« L’antéchrist » F. Nietzsche

La moralité du Vatican ?

De manière ironique, ou pas, le pape François, l’associé choisi pour donner au groupe de méga-capitalistes de Rothschild une “crédibilité” morale, est lui-même impliqué dans ce qui pourrait émerger comme les plus grands scandales financier, de fraude et d’abus de biens de l’église dans l’histoire moderne de l’église catholique et du Vatican. Ceci malgré le fait que le nouveau pape François 1er en 2013 avait dit qu’une des ses taches principales serait de nettoyer les finances du Vatican ternies pas tant de scandales. Ceci n’a pas vu le jour six ans plus tard ou si peu. Certains observateurs du Vatican disent même que la situation a, de fait, empiré.

Le scandale actuel tourne autour du cardinal disgracié Angelo Becciu qui, jusqu’en 2018, était le de facto chef du personnel et bras droit du pape ainsi que son confident régulier. Becciu était Substitut aux Affaires Générales au secrétariat d’état du Vatican, une position clef à la curie romaine, ce jusqu’en juin 2018 lorsque le pape le nomma cardinal, ironiquement, responsable de la Congrégation de la Cause des Saints. Becciu, évidemment pas un saint, a pu investir des centaines de millions , et même des milliards au fil des ans, des fonds de l’église, incluant les dons pour les pauvres, dans des projets qu’il avait choisi avec un ancien banquier du Crédit Suisse. Des projets, incluant des parts à concurrence de 150 millions d’euros dans un complexe immobilier de luxe de Londres et 1,1 million de dollars dans un film “Rocketman”, au sujet de la vie d’Elton John. Ceci vient à la lumière du jour alors que les scandales sexuels d’abus d’enfants ont forcé le pape François à défroquer le cardinal Theodore McCarrick de Washington, le premier cardinal à tomber dans des accusations sévères d’abus et viols d’enfants, dressées contre l’église.

La presse italienne rapporte que le pape savait au sujet des investissements douteux de Becciu et les avait même approuvés avant que le profondeur du scandale ne soit connue. En novembre 2020, la police italienne a perquisitionné la résidence de l’ancien comptable au Vatican de Becciu et y a trouvé 600.000 euros en liquide et la preuve que l’employé du Vatican avait reçu 15 millions d’euros sur fausses factures étalés sur plusieurs années.

Avec une telle toile de fond, le nouveau conseil pour un Capitalisme Inclusif avec le Vatican de Lynn de Rothschild demande une observation minutieuse alors qu’ils planifient de grandes choses avec Klaus Schwab du FEM de Davos afin de “réformer” l’économie mondiale. Nous pouvons d’ores et déjà être certains que tout cela ne sera ni joli ni moral.

= = =

“La puissance financière conspire.” (Abraham Lincoln)

“Avec les jésuites, il ne peut y avoir de paix dans les États.” (pape Clément XIX)

“Les jésuites ont répandu dans l’église les ténèbres les plus épaisses qui soient jamais sorties du puit de l’abîme.”
(Blaise Pascal)

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

3-Enfin une preuve conclusive Michelle Obama est vraiment Big Mike


FAITES UN PETIT DÉTOUR SUR NOTRE BOUTIQUE EN LIGNE:

Sur ce lien: VintageparMichel

 

 

 

 

 

La Criminelle Arnaque du COVID-19:Selon le Pr Luc Montagnier : des cas de Creutzfeldt-Jakob seraient liés au vaccin contre le Covid

Luc Montagnier, sur le plateau de FranceSoir.

 

 

 

 

 

 

C’est à nouveau pour endosser le costume de « lanceur d’alerte » que le professeur Luc Montagnier est de retour chez FranceSoir. La première fois que le prix Nobel de médecine 2008 s’était rendu sur notre plateau, il avait expliqué que le virus du Covid-19 était issu d’une manipulation en laboratoire. La seconde, il avait averti que les vaccins contre le Covid-19 auraient de graves effets secondaires. Deux hypothèses balayées d’un revers de main par l’intelligentsia à l’époque. Depuis, le temps, l’analyse et l’information ont donné du crédit à ces analyses.

Cette fois, le professeur de médecine, âgé de 89 ans mais « toujours actif intellectuellement » et prompt à donner son avis, surtout « s’il y a des vies humaines en jeu », alerte sur les liens entre les vaccins et des cas de maladies à prions.

« Mortelles et non curables »

De quoi s’agit-il exactement ? « Une maladie à prions est une protéine qui change de conformation. […] La pathologie [intervient] quand la protéine prend une forme anormale. C’est une sorte d’aplatissement de la structure, ce qu’on appelle des Beta sheets. À ce moment-là, cette structure devient insoluble dans les cellules et ne fonctionnent plus », détaille Luc Montagnier. Pour le dire plus simplement, les maladies à prions se caractérisent par une dégénérescence du système nerveux central. « Elles sont mortelles et non curables ».

La plus connue d’entre elles est celle de Creutzfeldt-Jakob, qui est attachée à un scandale sanitaire survenu en France au début des années 1980. « 120 enfants sont morts de cette maladie. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient reçu une injection d’hypophyses prélevées chez des personnes âgées dans une maison de retraite. »

Mais quel est le lien avec les vaccins Covid-19 ?  L’ancien chef du service Sida et rétrovirus à l’Institut Pasteur explique : « Grâce à une étude en Espagne, on a montré que l’aluminium présent dans les vaccins pouvait, par lui-même, induire des maladies à prions. » Or, il est fort probable qu’il y ait de l’aluminium dans les vaccins Covid. Au même titre que dans les vaccins contre la grippe. « Je me demande si les maladies à prions développées par certaines personnes âgées sont liées aux injections répétées contre la grippe, car on se vaccine contre la grippe tous les ans. » Accumulant ainsi de l’aluminium dans le cerveau.

« Il faut cesser le vaccin. Le plus tôt sera le mieux »

À l’heure actuelle, le professeur Montagnier affirme avoir détecté de façon formelle cinq cas de maladies à prions chez des personnes jeunes et en bonne santé, quelques semaines après avoir reçu des injections Pfizer. Et selon lui, il pourrait y en avoir « des dizaines et des dizaines ». « Il y a des gens qui décrivent le même phénomène que moi, mais ils disent : « Cela ne peut pas être le vaccin. » C’est une folie. C’est le vaccin. Il faut le cesser. Le plus tôt sera le mieux. On sauvera des vies. Surtout à l’heure où l’on parle de vacciner des enfants. »

Pourtant, Luc Montagnier est loin d’être un « anti-vax ». Pour lutter contre le Covid-19, il conseille d’utiliser le vaccin BCG (contre la tuberculose) – lequel n’est plus obligatoire en France depuis 2007 – car il stimule l’immunité cellulaire. « À Mayotte, où le BCG est toujours obligatoire, il y avait très peu de cas de Covid-19 jusqu’au moment où les autorités françaises ont décrété qu’il fallait utiliser les vaccins ARNm. À partir de ce moment-là, il y a eu un pic du nombre de cas. »

Le professeur compte envoyer le résultat de ses recherches à l’éditeur (rédacteur en chef) du BMJ (British Medical Journal), à travers une lettre cosignée avec un groupe de chercheurs. Seront-ils entendus, cette fois ?

 


EN COMPLÉMENTAIRE

L’HISTORIQUE DE LA CRISE EN FRANCE

 

Les statistiques peuvent être nos meilleures alliées pour comprendre le monde qui nous entoure, comme la plus grande prison intellectuelle au service d’un discours unique. Il s’agit ici de reprendre le cours des évènements depuis 2 ans, en confrontant l’histoire racontée médiatiquement prenant appui sur des statistiques bien choisies, à celle que nous pouvons dégager aujourd’hui à l’aide de l’ensemble de ces dernières.

1. Que s’est-il passé en mars-avril 2020 (ou 1ere vague) ?

1.1. L’histoire médiatisée

Le premier cas français est officiellement diagnostiqué le 24 janvier 2020. Le coronavirus devient alors le sujet occupant la quasi-totalité de l’espace médiatique. Cette domination totale a fait l’objet d’études de l’INA. Il a accaparé jusqu’à 80% du temps audiovisuel, des médias d’information continue ou des dépêches de l’AFP (Figure 23).

Figure 23 : Part consacrée à l’épidémie de coronavirus par l’audiovisuel français

 

Cette domination répond toutefois à une réelle demande d’information des Français comme en témoigne les statistiques de recherche internet par thème sur Google Trends (Figure 24). La peur est au cœur de l’espace médiatique, par sa capacité à intéresser les humains. Elle est utile et utilisée en ce sens. Les accidents, attentats, catastrophes, dangers futurs sont au cœur de l’information et suscitent l’intérêt du spectateur. C’est également un levier politique puissant, permettant de justifier des mesures d’exception comme en témoignent les nombreuses annonces et mesures « exceptionnelles » suivant les attentats par exemple.

Figure 24 : Part des recherches internet par thème

 

En mars 2020, il est donc impossible d’échapper aux informations sur l’évolution de la situation liée au coronavirus. Les esprits sont par ailleurs préparés au scénario qui se déroule sous leurs yeux. Les romans, films, séries télévisées, plus ou moins ancrés dans le réel traitant d’un virus mortel qui se répand par contamination (Je suis une LégendeThe Walking Dead28 jours plus tardle FléauPandémie…) ont amené cette « culture » de la contamination mondiale. Le jeu de société à succès Pandémie apprend aux joueurs la mécanique de la contagion qui doit être contenue et que la seule façon de gagner contre les virus est la découverte des remèdes spécifiques. Le jeu en ligne The Plague propose la thématique inverse en apprenant au joueur à manier les « gains de fonctions » des virus pour infecter et éliminer l’ensemble des humains. Les jeux sont des réels outils pédagogiques et permettent d’enseigner des concepts et stratégies. Le jeu Monopoly a initialement été créé dans le but de faire comprendre la prédominance du capital dans la quête de richesse, loin devant le labeur.

En mars 2020, les Français, comme les autres, reçoivent les informations venant de l’épidémie et anticipent la suite de l’histoire en fonction de la culture qu’ils ont accumulée sur ce sujet via tous ces médias. Les annonces de la croissance du nombre de contaminés, de la saturation hospitalière, de l’augmentation décès sont anxiogènes, mais attendues par ceux préparés à ce scénario. Pour certains c’est une mauvaise surprise, pour d’autres c’est la réalisation de la catastrophe prévisible. Pour la télévision et les journaux, c’est le retour d’une audience que l’on croyait définitivement perdue.

Les médias annoncent l’arrivée de l’épidémie par le Haut-Rhin à cause d’un rassemblement évangélique de plusieurs milliers de personnes dont quelques malades préalables ont contaminé des milliers de personnes. Ce département est le premier à mettre en place des mesures de restriction de rassemblement. D’autres cas sont découverts par la suite en France. Durant cette période, la tension monte dans la société et les entreprises. Les syndicats réclament des mesures sanitaires de protection pour les travailleurs. Ces derniers, délaissés par les travailleurs retrouvent un élan en se posant en rempart protecteur des salariés. À cette époque, du côté du patronat ou juste de la hiérarchie (dans le public comme dans le privé), on sent plutôt l’agacement et l’incrédulité. Le 8 mars, la barre des 1 000 cas confirmés est franchie. Le 11 mars, l’OMS déclare l’état de pandémie. Le 12 mars les crèches, écoles, collèges et universités sont fermés. Le 14 mars tous les lieux publics « non indispensables » sont fermés. Le 16 mars Emmanuel Macron prononce son allocution comportant plusieurs fois la phrase « nous sommes en guerre » annonçant le confinement pour le lendemain. Il s’agit pour le pouvoir de stopper la trajectoire exponentielle de l’épidémie.

Chaque soir le Directeur Général de la Santé Jérôme Salomon annonce en direct à la télévision le nombre de décès du coronavirus. Ils augmentent tous les jours jusqu’au mois d’avril. Les soignants réclament des moyens matériels et humains. Les masques manquent, les respirateurs et places à l’hôpital aussi. La situation présentée est celle d’une catastrophe touchant un pays mal préparé, mais ayant des soignants courageux et ne comptant pas leurs heures. Ils sont applaudis tous les soirs.

Le nombre de décès annoncés commence à descendre à partir du 6 avril 2020. Le gouvernement et les médias laissent entendre que la vague est passée grâce à toutes les mesures mises en place. Quelle que soit la situation, le décideur défend toujours le bilan de son action.

1.2. L’histoire mesurée

Pour comprendre la période de mars-avril 2020, commençons par la replacer dans son contexte sur plus longue période. En France, l’année 2020 comporte plus de décès que l’année 2019 notamment par la mortalité tardive visible aux mois de mars-avril, mais également à la mortalité précoce arrivant en octobre. Un lissage des décès sur 52 semaines, nous permet de connaître l’impact de ces augmentations sur la mortalité habituelle (Figure 6 page 14).

La moyenne et les deux bornes des intervalles de confiance (2 écarts-types d’écart à la moyenne) permettent de visualiser les périodes de mortalité anormale. Toutes les tranches d’âges sont représentées en cumulé de telle sorte que la courbe des 80 ans et plus correspond à la somme de tous les décès toutes causes français. Comme nous l’avons vu précédemment pour la température, les variations de mortalité que la France connaît depuis le début de l’année 2020 ne concernent que les plus de 50 ans.

Ainsi, arrivé au mois de mars 2020, la France était sur une moyenne très basse de décès relativement aux années précédentes. Le pic de mars-avril en France a entraîné un rapprochement vers la moyenne de décès habituels, sans la franchir. Il s’agit donc d’un phénomène brutal avec un impact limité. La mortalité lissée sur 52 semaines ne dépasse la moyenne des 5 dernières années que depuis la hausse de mortalité en octobre 2020.

En appliquant le modèle basé sur les températures calculé sur les années 2017 à 2019 on observe bien que les 2 hausses de mortalité ayant eu lieu pendant les confinements semblent complètement décorrélées de ce qui est observé habituellement (Figure 25). Il y a donc une mortalité anormale. Dans les 2 cas, il y a bien une vague de froid, mais qui aurait dû ne déclencher que de faibles hausses de mortalité.

Figure 25 : Taux de mortalité des 90 ans et plus observé et prévu avec la température

 

Nous allons donc comme précédemment détailler deux hypothèses possibles expliquant la hausse soudaine des décès en mars-avril 2020.

L’hypothèse A est celle défendue par le gouvernement :

La mortalité de mars-avril 2020 est due à la propagation mondiale de la Covid-19 contre laquelle aucun traitement n’existerait.

Cette hypothèse a des implications très fortes pour justifier la politique de santé :

Les humains sont tenus responsables de l’état de santé de leurs voisins (contaminations) et légitime le confinement, le port du masque etc.

Elle légitime la stratégie de lutte préventive contre ce pathogène particulier (vaccination).

Nous allons la confronter à l’hypothèse B :

La mortalité de mars-avril 2020 est due légèrement aux conditions extérieures, mais surtout aux mesures prises, uniquement aux endroits où elles sont appliquées.

Cette hypothèse change la perception de cette période :

Les humains ne sont pas responsables de l’état de santé de leurs voisins. Il n’y a alors aucune raison de mettre en place des politiques restrictives et elles n’ont que des impacts négatifs

La saturation hospitalière et la mortalité sont créées par les mesures elles-mêmes. Cela met en cause les décideurs de cette politique et invalide leur présupposée efficacité.

On note que l’hypothèse A, comme pour la grippe, sert de justification aux mesures coercitives gouvernementales et légitime la privatisation de la santé par des industriels qui vendent (ou forcent l’achat par l’intermédiaire des gouvernements) des vaccins et autres produits préventifs.

1.2.1. Une « Pandémie » pas si mondiale

Contrairement à une idée largement répandue, le phénomène de pic de mortalité aux mois de mars-avril 2020 n’est absolument pas un phénomène mondial. Sur les 33 pays européens proposant des données de mortalité disponibles sur Eurostat, seuls 9 présentent une mortalité significativement supérieure à la mortalité habituelle sur cette période : la Belgique, la Suisse, Chypre, l’Espagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suède.

Le contraste entre la Belgique et l’Allemagne pourtant pays voisins est saisissant (Figure 26 et Figure 27). Il est du même ordre que la différence entre le Portugal et l’Espagne par exemple (Figure 28 et Figure 29).

Figure 26 : Décès hebdomadaires en Belgique standardisés selon 2020

 

Figure 27 : Décès hebdomadaires en Allemagne standardisés selon 2020

 

Figure 28 : Décès hebdomadaires en Espagne standardisés selon 2020

 

Figure 29 : Décès hebdomadaires au Portugal standardisés selon 2020

 

Ainsi, la hausse de mortalité sur la période liée à une « pandémie » est loin d’avoir touché l’ensemble des états européens. Seule une faible minorité a connu ce résultat. Tous les pays de ce petit groupe ont mis en place des mesures spécifiques sur la période. Certains ont choisi des confinements stricts, d’autre non. Parmi les 24 pays qui n’ont pas connu de hausse de mortalité significative, certains ont également appliqué ce genre de mesure. Il ne se dégage pas d’emblée une explication simple sur la mortalité. Ce phénomène très limité doit alors s’analyser au regard de la situation particulière de chaque pays et surtout de chaque mesure spécifique prise sur la période. La seule constante, est que les mesures ont toujours été prises avant le début de la hausse de la mortalité et jamais après. Il n’y a jamais eu de réaction d’un État à une augmentation des décès, mais une anticipation suivie d’une hausse réelle. Le premier pays à avoir lancé un confinement général en Europe est l’Italie le 10 mars 2020. La mortalité a commencé à y augmenter après cette décision.

En France, au niveau des départements, le pic de mortalité de mars-avril 2020 n’a touché ni tous les territoires, ni avec la même intensité les territoires touchés. En revanche, tous les territoires touchés par ce pic de mortalité l’ont été de manière synchronisée. Nous avons donc un pic de mortalité qui ne touche pas tous les pays d’Europe, et au sein de chaque pays, pas tous les territoires, mais dont tous les territoires touchés le sont en même temps.

En Île-de-France par exemple, tous les départements connaissent une hausse de mortalité synchronisée débutant après le début du confinement identifié ici en rouge (Figure 30).

Figure 30 : Décès quotidiens par Département de l’Île-de-France

 

À l’inverse, en Nouvelle-Aquitaine, aucune hausse de mortalité n’est visible sur la période (Figure 31).

Figure 31 : Décès quotidiens par Département de Nouvelle-Aquitaine

 

Nous constatons également que les territoires touchés par cette hausse de mortalité sont majoritairement des départements avec des villes de tailles importantes et donc des quartiers avec de très forts taux de pauvreté. L’Insee révèle logiquement que la mortalité de cette période touche beaucoup plus fortement les communes denses et les personnes nées à l’étranger. Il est étonnant de la part de l’Insee qui produit les statistiques annuelles de pauvreté, de ne pas faire le lien entre les conditions de vie et de salubrité difficiles des quartiers pauvres, et la hausse de la mortalité. Une fois de plus, il ne s’agit pas d’un problème de propagation, mais de santé publique sur des territoires particuliers.

En appliquant notre modélisation de la mortalité par les températures, nous retrouvons les mêmes incohérences d’un territoire à un autre. Par exemple, le département du Nord a bien une mortalité très forte en mars-avril 2020 (Figure 32), qui n’a aucun rapport avec le froid à cette époque, alors que son voisin le Pas-de-Calais ne présente pas la moindre surmortalité (Figure 33). Il paraît bien étrange qu’une pandémie aussi contagieuse et qui réussit à traverser les frontières des États du monde entier, s’arrête à celles du Pas-de-Calais.

Figure 32 : Taux de mortalité des 90 ans et plus observé et prévu avec la température pour le Nord

 

Figure 33 : Taux de mortalité des 90 ans et plus observé et prévu avec la température pour le Pas-de-Calais

 

L’hypothèse A gouvernementale d’une pandémie mondiale mortelle et contagieuse semble compromise au regard de la répartition des décès en Europe. Le fait que seuls 9 pays sur 33 semblent avoir connu une surmortalité sur la période pose question sur le caractère mondial du problème. De même, constater que seuls quelques territoires français sont concernés pose question sur les causes réelles de la mortalité.

1.2.2. L’impact des mesures sur la mortalité de mars-avril 2020 (ou 1ere vague)

Il s’agit ici de recenser les éléments qui peuvent expliquer une montée de la mortalité en France en mars-avril 2020, de façon à évaluer ce qui pourrait être imputable au seul virus et ce qui est imputable au reste.

En France, deux mesures structurantes concernant la politique de santé publique ont été prises :

  • Le confinement, c’est-à-dire une limitation extrême des mouvements et l’ordre à tous les Français de rester chez eux.
  • L’interdiction aux médecins de ville d’appliquer leur art, autrement-dit de proposer des traitements pour limiter le risque de complication. Le débat s’est focalisé sur l’hydroxychloroquine, mais l’interdiction ne se limite pas à cette molécule, mais à toute substance en dehors du Doliprane.

Ces 2 mesures ont des impacts sur l’évolution des infections respiratoires chez les patients, mais également sur toutes les pathologies habituelles.

1.2.2.1. La mortalité des causes autres que les infections respiratoires aiguës

Parmi les 9 pays ayant connu une surmortalité au mois de mars-avril, 7 ont mis en place un confinement à cette période. Dans tous ces pays, le seuil de surmortalité a été franchi après le début du confinement. En tenant compte du délai d’arrivée des données, il devient évident que la décision du confinement n’a jamais pu être déclenchée par réaction à une surmortalité. Aucun décideur ou spécialiste ne pouvait savoir si la période connaîtrait plus de décès qu’habituellement. La décision a été prise notamment à la suite de la pression médiatique suivant des remontées de cas déclarés Covid-19  et des projections alarmistes fondées sur des modèles sans ancrage dans le réel. Il s’agit donc d’une mesure forte qui a des impacts très lourds sur l’organisation de la santé qui est prise avant de connaître le niveau de danger encouru.

Il est notable qu’absolument tous les cas de figure existent en Europe, entre confinement ou non et surmortalité ou non. Les deux effets ne sont pas entièrement liés. Pour conclure de l’effet positif ou négatif d’une telle mesure, il est possible de quantifier quelques effets.

Beaucoup de journalistes écrivent que le confinement strict a permis de sauver de nombreuses vies par l’absence des accidents de voiture. Il est aisé de quantifier le nombre de vies sauvées au maximum par une telle mesure. Il y a environ 3 600 décès sur la route par an en France, soit 300 par mois, cela fait environ 600 décès sur la période de confinement. Les ¾ de ces décès concernent des moins de 65 ans.

En effet, en écrasante majorité, les personnes qui prennent leur voiture tous les jours pour aller au travail ont moins de 65 ans. La Covid-19 au contraire touche les plus de 65 ans. L’impact du confinement sur la sécurité routière aura pu sauver une partie des 600 décès possibles, mais en écrasante majorité des jeunes, alors qu’au regard des statistiques de mortalité, ils ne risquaient pas leur vie avec la Covid-19.

Parallèlement, le 7 mai 2020, dans son bulletin épidémiologique, Santé publique France tire la sonnette d’alarme sur le renoncement au soin. En France, environ 80 000 infarctus sont dénombrés chaque année, soit 13 000 attendus pendant la période de confinement. De même, 150 000 AVC sont comptabilisés chaque année, soit 25 000 en 2 mois. Contrairement aux accidents de la route, les AVC et les infarctus touchent majoritairement le même public que les victimes des infections respiratoires.

Santé publique France nous révèle que pendant la dernière semaine de confinement, les hôpitaux ont relevé 300 personnes de moins aux urgences AVC et 300 personnes de moins aux urgences cardiaques qu’à la même époque en 2019. Deux hypothèses sont alors possibles :

  • Les Français n’ont pas fait d’AVC ni de crises cardiaques pour laisser toute la place aux malades identifiés « Covid-19 ».
  • Les Français n’ont pas été pris en charge du fait de l’ordre de ne pas consulter et de rester chez soi. Ce ratio étalé sur 8 semaines représente 4 800 personnes non soignées.

Les pathologies non soignées du fait de l’ordre de ne pas consulter et de rester chez soi, ainsi que la peur panique engendrée par la pression médiatique quotidienne peuvent expliquer la surmortalité à domicile en France sur cette période détaillée sur le site de l’Insee (Figure 34). Ces décès ne sont pas considérés comme ayant un quelconque rapport avec la Covid-19. Ils apparaissent pourtant aux mêmes périodes que ceux attribués à cette maladie, et surtout, pendant le confinement.

Figure 34 : Nombre de décès quotidiens à domicile en France

 

Sur mars-avril 2020, mortalité française au-dessus de la moyenne est de 5 200 décès. Ce nombre est extrêmement proche de l’estimation des 4 800 personnes non soignées pour constituer un indice fort sur la cause réelle de décès de ces personnes : l’abandon de soin.

Ce résultat de non-prise en charge peut expliquer le caractère particulier des données de Chypre (Figure 35).

Figure 35 : Décès hebdomadaires à Chypre standardisés selon 2020

 

De la même manière qu’en France, où l’on constate un nombre de décès inscrits à l’état civil plus important les lundis et mardis et très faibles les dimanches, à Chypre la fin du confinement n’est probablement pas liée à un excès mortalité, mais plutôt à la découverte tardive des décès non répertoriés. L’inclusion de Chypre dans les 9 pays ayant connu une surmortalité sur la période est probablement abusive, cela réduirait donc à 8 pays sur 33 le phénomène de « pandémie mortelle en Europe ».

1.2.2.2. La mortalité des infections respiratoires aiguës dont celles identifiées Covid-19

La période de mars-avril est extrêmement particulière dans toute l’histoire du soin, car il s’agit de la première fois que l’on demande à des malades de ne pas consulter de généraliste, en particulier dans le cadre d’une infection respiratoire (Figure 36).

Figure 36 : Affiches officielles françaises concernant le coronavirus

 

Cet ordre a entraîné un comportement de la population inédit dont on peut voir les effets sur les statistiques d’achat de médicaments en pharmacie de la base de données Médicam, mais également sur la prise en charge trop tardive des patients et sur la saturation hospitalière.

1.2.2.2.1. Les mesures ont organisé le non-soin des patients

En représentant la base remboursable de tous les médicaments vendus par les pharmacies en France, chaque mois (Figure 37), on observe que Le mois de mars 2020 a connu une hausse de 13 % des ventes de médicaments par rapport à la moyenne 2017-2019, représentant le provisionnement des Français à la suite de l’annonce du confinement généralisé. Les mois d’avril et mai 2020 présentent au contraire, des baisses de 15 % et 14 % par rapport à la moyenne. Ces baisses sont le reflet de la non-prescription par les médecins à la suite de l’ordre de ne pas consulter.

Figure 37 : Base remboursable mensuelle des médicaments distribués en pharmacie

 

Cette chute est cependant bien plus forte concernant les traitements habituels prescrits dans le cadre des infections respiratoires aiguës. En particulier les antibiotiques permettant d’éviter les surinfections ont connu une chute sans précédent (Figure 38).

Figure 38 : Base remboursable mensuelle des antibiotiques distribués en pharmacie

 

En mars, le provisionnement n’a pas existé et le total d’antibiotiques vendus est inférieur de 1 % à la moyenne 2017-2019. En avril et mai, les chutes de ventes furent respectivement de 40 % et 47 %. Depuis cette période, la vente d’antibiotiques est restée à des niveaux extrêmement bas, reflet du choix de ne pas proposer ce traitement en cas de Covid-19.

À l’inverse, les Français ont suivi les injonctions gouvernementales en ingérant massivement du Doliprane à cette période (Figure 39). Pour mémoire, ce médicament n’est utilisé dans ce cadre qu’en tant qu’antalgique (anti-douleurs) et antipyrétique (anti-fièvre). Il n’a donc pas la même visée thérapeutique qu’un antibiotique. L’ANSM rappelle d’ailleurs que le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie dans certains cas de surdosage, pouvant conduire à des greffes du foie (1ère cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France).

Une étude australienne a également averti en 2019 d’une recrudescence du nombre d’hospitalisations et de décès liés à des surdoses de ce médicament.

Figure 39 : Base remboursable mensuelle de Doliprane distribué en pharmacie

 

Ainsi, ce choix de ne pas laisser les médecins de ville proposer de traitements dans le cadre d’une infection respiratoire aiguë pendant les mois de mars et d’avril, a entraîné une dégradation sans précédent de l’état de santé des patients. La non-prescription d’antibiotiques aura permis aux bactéries de proliférer chez les patients âgés et affaiblis. Ainsi, à partir de fin mars, de nombreux Français dont l’état de santé s’est dégradé à leur domicile affluent dans les services hospitaliers. Les coronavirus, comme la Covid-19, ont pu entraîner des lésions dans l’appareil respiratoire empêchant les patients de respirer. Ces lésions sont également des portes ouvertes aux surinfections bactériennes. Les sujets âgés se présentant à l’hôpital ont à la fois des « trous » dans les poumons les empêchant de respirer, mais également des bactéries se développant à la suite de ces lésions et de la chute des défenses immunitaires. Ces 2 pathologies combinées empêchent de répondre rapidement aux besoins du patient. Si une injection de corticoïdes pouvait permettre au patient de réparer les trous des poumons, elle accélèrerait la prolifération des bactéries, entraînant la mort par surinfection. À l’inverse, ne pas agir sur la mécanique respiratoire entraîne le décès du patient dans les plus brefs délais. De nombreux patients sont décédés non pas à cause du caractère exceptionnel de la maladie, mais à cause du caractère exceptionnel de la situation : pas de prise en charge précoce, et pas de traitement antibiotique.

Une fois de plus, pour les personnes les plus pauvres et vivant dans les logements les moins salubres, pour lesquelles nous avons vu plus haut une plus forte hausse de mortalité, il est normal qu’un confinement à domicile forcé engendre une probabilité plus importante de souffrir d’une infection, que le manque d’antibiotiques ne manquera pas de laisser s’aggraver.

1.2.2.2.2. L’hôpital n’est volontairement plus en mesure de se substituer aux médecins de ville

À ce stade, il convient de rappeler la politique de soin menée en France depuis plus de 30 ans.

Les études de l’Insee et de la DREES permettent de suivre les différents effectifs des établissements de santé depuis 20 ans. Ainsi, depuis 20 ans le nombre de lits d’hôpitaux a baissé de 100 000 : en 1998, il y avait 8 lits d’hôpitaux pour 1000 habitants et il n’en reste plus que 6 en 2018.

Cette baisse a lieu pendant que la population française passait de 58 millions à 65 millions d’habitants et plus particulièrement les plus de 65 ans passaient de 9 millions à 13 millions (Figure 40).

Figure 40 : Comparaison de l’évolution de la population et du nombre de lits d’hôpitaux en France

 

Pendant que le nombre de lits baissait drastiquement, le nombre de médecins augmentait très légèrement, passait de 3,3 pour 1 000 habitants en 1998 à 3,4 pour 1000 habitants en 2018.

La stratégie gouvernementale depuis 30 ans est de limiter le recours à l’hôpital pour reporter le soin vers les médecins de ville. La gauche, comme la droite ont lancé de nombreuses réformes dans ce sens. Citons par exemple la tarification à l’acte mise en place à l’époque par le Directeur de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS) au Ministère de la Santé, Jean Castex.

Ou encore la mise en place des 35 h à l’hôpital, mais sans rajouter de personnel soignant. Le bilan a été une simple diminution du nombre d’heures de soignants, donc moins de soins. Derrière cette avancée pour les travailleurs de l’hôpital s’est cachée une désorganisation du parcours de santé permettant d’entraîner un renoncement au soin.

Cette idée de faire renoncer aux Français l’accès à l’hôpital et surtout aux urgences était directement au cœur de la réforme de santé du candidat François Fillon pour les élections de 2017. Cette politique est juste le prolongement de ce qui est réalisé par la gauche ou la droite depuis 30 ans. Finalement le candidat Emmanuel Macron a gagné sans afficher son programme, mais en continuant la suppression des lits d’hôpitaux.

La raison affichée de cette stratégie est évidemment qu’il faut que la santé coûte moins cher aux Français, soit plus efficace et moderne. Dans les faits, les coûts des soins médicaux français n’ont jamais été aussi élevés, ils sont passés de 154 milliards d’euros en 2006 à 204 milliards d’euros en 2018. Une augmentation de 30 % du budget consacré pour une saturation toujours plus forte. Ce sont 50 milliards d’euros qui vont dans les bonnes poches pour soigner uniquement les bonnes personnes.

En résumé, la politique de santé menée depuis 30 ans est de supprimer au maximum les places à l’hôpital (et donc le recours à l’hôpital et en particulier aux urgences). Le rôle est donné aux médecins de ville et à leurs prescriptions pour limiter l’arrivée des Français à l’hôpital. Cette stratégie connue implique que l’hôpital n’a plus les moyens d’absorber la totalité du soin et que les médecins de ville sont incontournables.

1.2.2.2.3. Des décès à l’hôpital confirmant le défaut de prise en charge

Les hôpitaux ont commencé à remonter des décès Covid-19 à partir du 18 mars 2020 (Figure 41, courbe orange). On constate, en effet à partir de cette date, une augmentation du nombre de décès dans la mortalité générale de l’hôpital (courbe grise).

Figure 41 : Nombre de décès quotidiens à l’hôpital en France

 

Le nombre de décès enregistré à l’hôpital entre novembre 2019 et février 2020 est en moyenne de 931 par jour. Ce nombre a bien été franchi quotidiennement à partir du 18 mars 2020, date à laquelle les hôpitaux ont commencé à remonter des décès liés à la Covid-19, et jusqu’au 18 avril 2020, avec un maximum à 1 345 le 31 mars 2020. Durant cette période entre le 18 mars 2020 et le 18 avril 2020, le nombre de décès à l’hôpital est passé en moyenne à 1 150 par jour. Cela représente donc 200 décès de plus par jour. Pendant cette période, le nombre de décès identifié Covid-19 a été de 370 par jour en moyenne. Ainsi, le nombre de décès remontés déclarés à la Covid-19 est 2 fois plus élevé que l’augmentation du nombre de décès total constatés.

À partir du 18 janvier, plus les hôpitaux remontent de décès liés à la Covid-19 et moins ils remontent de décès liés à d’autres pathologies. On voit nettement la courbe bleue baisser lorsque la courbe orange augmente et inversement.

Au bilan, la surmortalité hospitalière représentant le surnombre de décès à l’hôpital sur la période du 18 mars au 30 avril 2020 est de 7 170 personnes. Ce nombre est 2 fois plus petit que le nombre de décès attribués à la Covid-19 par l’hôpital sur cette période : 14 283.

Il y a 2 explications possibles à ce constat :

  • Soit les décès des autres causes de mortalité ont été attribués de façon abusive à la Covid-19 ;
  • Soit les personnes avec d’autres pathologies ont été exclues de l’hôpital et sont donc mortes ailleurs, sans soin.

La réalité est certainement une somme de ces 2 possibilités, entre surévaluation des statistiques de décès Covid-19 et défaut de prise en charge.

Du côté de la surévaluation statistique, le site géodes précise le changement de comptage opéré à partir du 31 mars 2020 : Jusqu’au 31/03, les instructions aux établissements de santé pour créer un dossier patient dans SI-VIC étaient un diagnostic de COVID-19 confirmé biologiquement.

Depuis le 31/03, les établissements de santé doivent saisir systématiquement dans SI-VIC les patients hospitalisés présentant un diagnostic de COVID-19 confirmé biologiquement OU une TDM thoracique évocatrice de diagnostic de COVID-19. Toutefois, un établissement peut créer un dossier patient sur une base de forte suspicion clinique ou d’une imagerie évocatrice, puis effacer ultérieurement le dossier si le test s’avère négatif.

On observe que le nombre de décès Covid-19 remontés par les hôpitaux dans la semaine du lundi 23 mars 2020 au dimanche 26 mars 2020 est de 282 en moyenne. Cette moyenne explose à partir de la semaine suivante pour passer à 469, puis 480, avant de commencer à redescendre avec l’arrivée des beaux jours. On ne peut pas écarter l’hypothèse que l’augmentation très forte visible fin mars vienne uniquement du changement de la stratégie de comptage.

Le défaut de prise en charge a, quant à lui, été quantifié par les deux membres du Conseil Scientifique, Arnaud Fontanet et Simon Cauchemez, pourtant à l’origine de cette stratégie. Leur article dans Science, utilise les données hospitalières françaises et notamment le temps de passage et réanimation et de décès depuis la prise en charge du patient. Les courbes les plus intéressantes ont été supprimés depuis de l’article principal, mais sont toujours disponibles dans les données complémentaires. Aux pages 15 et 16 sont détaillés les nombres de jours que mettent les patients arrivant à l’hôpital avant d’aller en réanimation (Figure 42 graphique de gauche) et le nombre de jours qu’ils mettent avant de décéder (graphique de droite).

Figure 42 : Délai entre l’entrée à l’hôpital et l’entrée en soin intensif ou le décès

 

Ainsi, 50 % des patients arrivant à l’hôpital sont placés en réanimation dès le premier jour et 17 % des patients décèdent dès le premier jour. Ces ratios énormes prouvent que les patients arrivent trop tard à l’hôpital. On observe d’ailleurs une très forte différence entre le nombre de décès au jour 1 et le nombre de décès au jour 2, illustrant qu’une grosse partie des arrivées n’est plus sauvable. Les auteurs en déduisent d’ailleurs qu’il y a 2 courbes séparées entre ceux arrivant trop tard et les autres. C’est l’explication restante dans l’article toujours en ligne. Une lecture moins orientée déduit de cet énorme ratio de décès au premier jour que les soins sont trop tardifs. Il est donc très probable que les décédés des jours suivants soient également pour beaucoup du fait de personnes dont l’état a eu le temps de s’aggraver et dont certain auraient pu survivre si les soins avaient été précoces. Ces 17 % de patients arrivés trop tard représentent 3 000 personnes sur les 17 570 décès déclarés Covid-19 à l’hôpital sur cette période. Si on considère qu’un décès dans les 3 jours à l’hôpital est un signe d’une prise en charge trop tardive, le total de décès potentiellement évitable est alors de 6 000. Ce total de 6 000 est à rapprocher de la surmortalité hospitalière de la période : 7 170 personnes.

Au vu des éléments concernant la mortalité liée à la destruction du parcours de soin, il n’est pas certain que la mortalité hospitalière constatée soit autre chose que la conséquence de la stratégie choisie.

Contrairement à l’hypothèse A attribuant l’ensemble de la mortalité de mars-avril 2020 à la circulation d’un virus, il apparaît que les mesures prises sont largement liées à la saturation et à la mortalité hospitalière. L’interdiction de soin précoce par les médecins de ville est directement responsable du chaos qui a suivi. Le traumatisme créé chez certains professionnels d’un afflux de patients en état critique est donc artificiel. La peur de revoir cette situation est aujourd’hui utilisée pour justifier des mesures qui ne font qu’accentuer le problème.

1.2.2.2.4. Le Décret d’accélération des décès

L’article 12-3 du chapitre 7 du Décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrète une dérogation au Code de la santé publique :

    La spécialité pharmaceutique Rivotril ® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention “ Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19

Le Rivotril est un médicament antiépileptique dont l’utilisation n’a habituellement rien à voir les infections respiratoires, ni l’accompagnement palliatif par sédation. Dans la notice du Vidal, il est mentionné comme contre-indications :

Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :

Insuffisance respiratoire grave,
Syndrome d’apnée du sommeil,
Insuffisance hépatique grave,
Myasthénie.

Ainsi, la dérogation du décret ne propose pas l’utilisation d’un sédatif, mais d’un médicament déclenchant l’arrêt de la respiration du patient et donc son décès anticipé. Le décret a eu cours du 28 mars au 11 mai, soit dans la période exacte sur laquelle est constatée le plus fort nombre de décès depuis la canicule de 2003. L’analyse des ventes de Rivotril en pharmacie dans sa forme injectable reflète l’ampleur de l’utilisation de ce produit (Figure 43).

Figure 43 : Base remboursable mensuelle de Rivotril injectable distribué en pharmacie

 

Ainsi, contrairement aux antibiotiques, les ventes de boîtes Rivotril dans sa forme injectable ont augmenté de 59 % au mois de mars et de 227 % en avril relativement à la moyenne observée entre 2017 et 2019. Cette augmentation sur mars-avril représente 1 700 boîtes du produit et plus de l’habitude. Précisons que chaque boîte contient 6 ampoules dont une à 2 sont utilisées par patient dans le cadre d’une fin de vie. Ces statistiques ne reflètent que partiellement l’utilisation de cette molécule, car elles ne prennent pas en compte les doses qui ne sont pas distribuées par les pharmacies de ville, par exemple en provenance directe de l’hôpital. On s’étonne par la suite que la consommation de ce produit dans sa forme injectable n’ait pas retrouvé son ancien niveau. Entre mars 2020 et mars 2021, ce sont 6 150 boîtes supplémentaires à l’habitude qui ont été vendues, soit plus de 36 000 ampoules.

De la même manière, le valium injectable a été distribué en grande quantité en mars-avril 2020, et son utilisation est restée très haute depuis (Figure 44).

Figure 44 : Base remboursable mensuelle de Valium injectable distribué en pharmacie

 

La comparaison des décès déclarés Covid-19 et des décès toutes causes dans les Ehpads présente ainsi des incohérences massives (Figure 45). Par exemple autour du 31 mars, la quasi-totalité des décès des Ehpads sont enregistrés dans les statistiques Covid-19 alors que nous avons constaté que moins de la moitié des départements français connaissent une surmortalité et sont considérées touchés par cette pathologie.

L’origine de ce comptage peut aisément s’expliquer à la lumière de ce choix palliatif.

Figure 45 : Nombre de décès quotidiens en établissement médicalisé en France

 

On constate que les remontées de décès Covid-19 arrivent massivement après la promulgation du décret dérogatoire concernant le Rivotril. De plus, même après la fin de la période de surmortalité française à partir du 1er mai, des décès Covid-19 ont bien été enregistrés dans les Ehpads jusqu’à la fin de la validité du décret.

Il est évident qu’une intervention médicamenteuse ayant pour conséquence d’accélérer le décès de patients en fin de vie, a des répercussions sur les statistiques de décès. Dès lors, la “surmortalité” constatée sur courte période n’est pas le signe d’un plus grand nombre de décès à moyen terme, mais uniquement d’un regroupement artificiel de décès sur les mêmes dates.

Cette intervention médicamenteuse mériterait d’être quantifiée à l’hôpital. Si un nombre significatif de patient a “bénéficié” de la mesure dérogatoire le premier jour d’arrivée à l’hôpital, il devient tout à fait normal d’avoir ce pic significatif de décès ce premier jour.

1.3. Quelles statistiques pour trancher sur la période de mars-avril 2020 ?

Au bilan, l’hypothèse A d’une pandémie mondiale au mois de mars-avril 2020 souffre de fortes lacunes. Peu de pays semblent connaître de réelles surmortalités à cette période, et au sein de la France, seuls quelques départements semblent touchés.

Les données des médicaments et des recours à l’hôpital montrent un abandon de soin organisé sur la période. Les ordres de grandeurs entre les décès qui seraient induits par les décisions et la surmortalité correspondent. L’hypothèse B de mauvaises mesures semble bien plus robuste.

Pour trancher, des études mobilisant les données de santé des personnes décédées devraient être publiées pour répondre à ces questions :

  • Parmi les personnes décédées, y a-t-il un plus grand nombre de personnes qui n’ont pas vu de médecin de ville que d’habitude ?
  • Parmi les personnes décédées, y a-t-il un plus grand nombre de personnes qui n’ont pas eu d’ordonnances pour antibiotiques que d’habitude ?
  • Le sous recours aux antibiotiques est-il d’ampleur nationale ou ne concerne-t-il que certains prescripteurs ?
  • Parmi les personnes décédées, combien ont reçu une injection de Rivotril ?
  • Parmi elles, combien n’ont pas été pris en charge de manière précoce ?
  • Le sur-recours au Rivotril est-il d’ampleur nationale ou ne concerne-t-il que certains prescripteurs ?
  • Est-il normal que la distribution de Rivotril ne soit pas redescendue à son niveau habituel à la fin du décret ?
  • Y a-t-il encore aujourd’hui une utilisation de ce médicament pour la fin de vie hors cadre légal ?

2. La fin de la mortalité aux beaux jours du printemps 2020

Avec l’arrivée des beaux jours au mois d’avril 2020, la mortalité a baissé (Figure 6 page 14). Cette baisse a été attribuée par certains aux effets bénéfiques du confinement. Il s’agirait de s’étonner que la mortalité retrouve un niveau bas, à une période où il n’en a jamais été autrement. Le mois de mai 2020 a marqué la première crainte du « retour d’une nouvelle vague d’été » avec la fin de toutes les mesures visant à « protéger les Français », notamment les confinements ou le port du masque en extérieur.

Pourtant, tout l’été les médias continuent de parler du coronavirus. Santé Publique publie toutes les semaines son bulletin hebdomadaire dédié en continuant d’alarmer les Français sur la diffusion épidémique. Bien que les hôpitaux soient vides et que la mortalité soit au plus bas, l’agence relayée par les médias continue d’entretenir un climat anxiogène. Pendant l’été les règles de port du masque sont complètement différentes d’un territoire à l’autre et peuvent changer du jour au lendemain au gré de la découverte de « cas positifs » sur les territoires.

Le début de l’été 2020 a, en fait, été un des moins mortels jamais enregistrés. La forte mortalité de mars-avril 2020 a généré un effet moisson qui a accéléré le décès de personnes qui seraient décédées quelques semaines plus tard. Seule la canicule de fin août 2020 a entraîné un rebond dans les décès. On ne peut que s’étonner que les augmentations de mortalité liées à des hausses de températures ne soient jamais reliées à des maladies, alors que le rapprochement est fait systématiquement pour les baisses de températures.

3. Le pic de mortalité précoce d’octobre 2020 (ou 2e vague)

3.1. L’histoire médiatisée

Tout l’été 2020, les médias ont entretenu la peur du coronavirus. Le Conseil Scientifique a prévenu au mois de juin qu’une nouvelle vague arriverait à la rentrée de septembre. Les experts se sont alors battus sur les plateaux de télévision sur l’arrivée ou non de cette dernière. Contrairement à la première vague, cette fois les hôpitaux sont équipés pour tester les patients. Dès le mois de septembre, le nombre de patients déclarés positifs à la Covid-19 commence à augmenter. À partir du 26 septembre, certaines zones sont placées en « alerte maximale » et d’autres en « alerte renforcée ». Le nombre de lits d’hôpitaux déclarés occupés par les patients Covid-19 augmente durant le mois d’octobre. Le confinement est décrété le 30 octobre, cette fois après le pic déclaré du nombre de cas et de décès liés au coronavirus.

3.2. L’histoire mesurée

De nombreux pays européens présentent une mortalité saisonnière forte et précoce dès octobre 2020. Seuls quelques pays échappent à cette hausse des décès : Chypre, Malte, le Danemark, l’Islande, la Norvège et la Finlande. Pour les pays concernés cependant, la hausse de mortalité est simultanée, rendant, encore une fois, impossible la seule cause d’un unique virus se propageant de pays en pays en Europe. Nous notons de surcroît, que la généralisation du port du masque, les gestes barrière, les fermetures de nombreux lieux publics, les jauges de publics dans les commerces, la profusion de gel hydroalcoolique ou encore la diffusion du télétravail, n’ont absolument pas empêché la mortalité hivernale d’être aux mêmes niveaux, voire légèrement supérieur à ce qui est observé d’habitude. Il s’agit d’un indice supplémentaire qu’elle n’est aucunement liée à un phénomène de propagation.

En revanche, nous notons bien en France, grâce au modèle créé en lien avec la température, une nouvelle décorrélation par rapport à l’habitude. La mortalité est bien trop précoce au regard de la vague de froid (Figure 25, page 32).

Il s’agit alors de comprendre pourquoi, fin 2020, les habitants d’une majorité de pays européens semblent en moins bonne santé que les autres années. Les périodes de stress, le manque de sortie peuvent être des éléments favorisant la faiblesse des défenses immunitaires.

On note toutefois, qu’en France, comme dans une grande partie des pays européens, une très vaste campagne de vaccination antigrippale a eu lieu à partir d’octobre 2020. Le taux de couverture vaccinale a gagné presque 10 points en 2020 par rapport aux années précédentes.

La campagne de vaccinale antigrippale arrive tardivement dans l’année. Elle est concomitante à la hausse de mortalité hivernale (Figure 46).

Figure 46 : Nombre de vaccins antigrippaux distribués en pharmacie

 

Les débats sont ouverts sur l’utilité réelle du vaccin contre la grippe sur la mortalité hivernale. Rappelons que ce vaccin n’est pas conçu comme les autres. Il s’agit d’un mélange contenant plusieurs souches de grippes préconisées par l’OMS. Au moment de la préconisation, absolument aucune certitude n’existe sur les souches qui circuleront pendant l’hiver. Il s’agit donc d’un pari. Certains pays comme la Norvège ou la Finlande en ont une distribution plus faible que d’autres, en particulier depuis les polémiques ayant suivi la campagne vaccinale contre le virus H1N1. Pour autant, la Norvège et la Finlande semblent ne pas être soumis à des pics de mortalités hivernales ces dernières années, bien au contraire. Pour mémoire le rapport du Sénat dressant le bilan de cette « pandémie H1N1 » rapporte les mêmes incohérences dans la gestion par la terreur qu’elle a engendrée ainsi que les profits colossaux pour l’industrie pharmaceutique sans montrer le moindre intérêt pour la stratégie vaccinale de l’époque.

On observe ainsi un fort contraste entre la Finlande (Figure 47) et l’Italie (Figure 48).

Figure 47 : Décès hebdomadaires en Finlande standardisés selon 2020

 

Figure 48 : Décès hebdomadaires en Italie standardisés selon 2020

 

Les données disponibles sur les vaccins antigrippaux distribués en France ne sont disponibles que mensuellement, ne permettant pas un rapprochement de qualité avec les décès en France. Un lissage hebdomadaire des vaccins distribués comparé aux décès toutes causes des plus de 60 ans en France (population la plus vaccinée du fait de la gratuité à cet âge), montre une proximité entre ces 2 évènements (Figure 49).

Figure 49 : Décès hebdomadaires en France standardisés selon 2020 en nombre de vaccins distribués

 

La hausse soudaine des décès en octobre 2020 comparativement aux années précédentes correspond en dates et proportions aux observations du passé. Même si corrélation n’est pas causalité, les soupçons à ce niveau devraient soulever des recherches poussées complémentaires. Il serait nécessaire de comparer les dates de décès de tous les Français depuis 2015, aux dates de vaccinations. Il s’agirait de déterminer si un lien statistique existe entre date de vaccination et date de décès. Les données précises et nominatives des décès de tous les Français sont publiques et disponibles en ligne. Le rapprochement avec les dates de vaccinations devrait être possible pour les chercheurs disposant des droits d’accès aux données de vaccinations.

Les liens entre vaccinations et détérioration temporaire des défenses immunitaires ont pourtant déjà fait l’objet d’études. Une étude de janvier 2020 montre des liens statistiques entre la vaccination antigrippale et une augmentation du nombre de malades des autres pathologies, en particulier les coronavirus. Si on ajoute le fait que pendant l’hiver 2019-2020, la mortalité attribuée à la grippe est proche de 0, il paraît contradictoire de lancer en octobre 2020 une campagne de vaccination d’une ampleur jamais égalée contre une maladie qui ne paraît pas si mortelle. Les impacts du seul effet nocébo devraient engendrer un débat contradictoire sur l’opportunité d’une opération à grande échelle concernant la grippe dans un contexte de “guerre” affichée contre “un” coronavirus. Chaque personne ayant été vacciné a déjà été prévenue des effets indésirables des vaccins sur l’organisme. Les notices des vaccins disponibles sur le Vidal préviennent de l’ensemble de ces effets ainsi que de leur (haute) fréquence.

Les statistiques présentées dans la partie précédentes nous montrent qu’à cette période également sont constatées un sous-recours aux antibiotiques et un sur-recours aux solutions palliatives comme le Rivotril ou le Valium. On constate également que toute la hausse de mortalité sur la période, à l’hôpital comme en EHPAD est entièrement attribuée à la Covid-19. Il n’existe à partir du début du comptage Covid-19 plus d’autre pathologie comptabilisée dans les statistiques, comme en témoigne les statistiques du Réseau Sentinelles (Figure 50).

Figure 50 : Taux d’incidence hebdomadaire des Syndromes grippaux en France métropolitaine

 

Il convient alors de se demander aussi si l’augmentation de la mortalité visible à partir d’octobre provient comme relayé politiquement par la presse, d’un seul virus qui se déclencherait partout en même temps, ou de l’effet combiné de la dégradation cyclique de l’état de santé combiné à des mesures favorisant la survenue précoce de maladies hivernales telles que les coronavirus ou les grippes, avec une dégradation de la qualité des soins.

Du côté des départements, on observe des disparités très fortes entre territoires voisins. On constate notamment que les départements « riches » et donc avec des populations réputées accepter massivement la vaccination ont des hausses de mortalité élevées, alors que d’autres, plus pauvres ne connaissent pas ces hausses (Figure 51).

Figure 51 : Taux de pauvreté par département

 

On constate alors le fort contraste entre l’absence totale de hausse de mortalité à cette période pour la Seine-Saint-Denis (Figure 52) au contraire de la Seine-et-Marne (Figure 53).

Figure 52 : Taux de mortalité des 90 ans et plus observé et prévu avec la température pour la Seine-Saint-Denis

 

Figure 53 : Taux de mortalité des 90 ans et plus observé et prévu avec la température pour la Seine-et-Marne

 

Doit-on s’étonner d’observer là encore une augmentation de la mortalité si la stratégie choisie est :

  • Organiser des injections de masse qui vont fatiguer les patients en particulier les plus âgés, juste avant les périodes d’augmentation de mortalité hivernales ;
  • Considérer que toute infection respiratoire aiguë vient du virus de la Covid-19 ;
  • Considérer qu’il n’existe pas de traitement et interdire la prescription des antibiotiques ;
  • Utiliser des palliatifs qui vont raccourcir la vie des patients malades.

3.3. Quelles statistiques pour trancher sur la période d’octobre 2020 ?

Au bilan, l’hypothèse A d’une pandémie mondiale au mois d’octobre 2020 a cette fois-ci plus de pays et territoires candidats pour lui donner du crédit. Il n’y a cependant pas d’exhaustivité totale des hausses de mortalités, certains pays n’ont pas de réelles surmortalités à cette période, et au sein de la France, tous les départements ne sont pas touchés.

Les données de distribution des médicaments de soins et de palliatifs vont dans le même sens que l’abandon de soin observé à la période de mars-avril 2020. La forte concomitance entre les périodes de vaccinations antigrippales et les hausses de décès en France et en Europe mériteraient des investigations poussées.

Pour trancher, des études mobilisant les données de santé des personnes décédées devraient être publiées pour répondre à ces questions :

  • Parmi les personnes décédées, y a-t-il un plus grand nombre de personnes qui n’ont pas vu de médecin de ville que d’habitude ?
  • Parmi les personnes décédées, y a-t-il un plus grand nombre de personnes qui n’ont pas eu d’ordonnances pour antibiotiques que d’habitude ?
  • Le sous recours aux antibiotiques est-il d’ampleur nationale ou ne concerne-t-il que certains prescripteurs ?
  • Parmi les personnes décédées, combien ont reçu une injection de Rivotril ?
  • Parmi elles, combien n’ont pas été pris en charge de manière précoce ?
  • Le sur-recours au Rivotril est-il d’ampleur nationale ou ne concerne-t-il que certains prescripteurs ?
  • Y a-t-il un lien entre la mortalité et le statut vaccinal antigrippal ?
  • Y a-t-il un lien entre la déclaration de décès pour cause Covid et le statut vaccinal antigrippal ?

4. Le pic de mortalité de décembre 2020 – janvier 2021 (ou la « non-vague »)

On s’étonne que le plus fort pic de mortalité de l’hiver 2020-2021 autour du changement d’année, ne soit pas du tout considéré comme une vague de Covid-19, ni une vague grippale. La théorie de la cause virale des maladies hivernales semble abandonnée pour les fêtes de fin d’année.

Nous notons que cette mortalité s’explique parfaitement par les températures très basses de l’époque (Figure 25, page 32)

Ce reniement de la mortalité Covid-19 prend probablement sa source dans le faible nombre de tests positifs trouvé à cette époque par rapport à la période précédente (Figure 54).

Figure 54 : Nombre de patients testés positifs à la Covid-19

 

Ce faible nombre de tests positifs n’a pas limité le nombre de déclarations de décès Covid-19 rapporté par les hôpitaux, montrant une fois de plus, son manque de corrélation avec les autres statistiques (Figure 41, page 45).

5. L’augmentation des tests positifs de mars 2021 (ou la 3e vague)

5.1. L’histoire médiatisée

L’hiver 2020-2021 marque à la fois l’arrivée de la vaccination anti-Covid-19, mais également l’arrivée des annonces médiatiques sur les variants. Ces premiers d’abords niés deviennent à ce moment le sujet principal. Le variant anglais (ou Alpha) arrive sur le territoire français par Dunkerque au mois de février. Le nombre de cas déclarés de Covid-19 remonte et Jean Castex annonce un 3e confinement à partir du 20 mars 2021 pour 3 semaines dans les départements les plus touchés. Le nombre de malades à l’hôpital et de décès liés à la Covid-19 continue d’augmenter. Les services de réanimations sont une nouvelle fois saturés. Le confinement devient national dès le 3 avril 2021 et les vacances de Pâques sont alors avancées au 12 avril pour tous les Français. La situation se stabilise au mois de mai.

5.2. L’histoire mesurée

Le froid persiste en France jusqu’au mois de mai 2021. Ainsi, le printemps 2021 stagne à un niveau de mortalité relativement élevé. Ce taux est bien plus bas que pendant l’hiver qui précède (Figure 25, page 32).

Cette période correspond à un changement radical de définition de la « pandémie » qui persistera par la suite. En effet, la baisse sensible du nombre de décès par rapport aux mois précédents devrait naturellement faire baisser la pression sur le risque de décès lié à la maladie.

Cependant, cette période marque également le début de la campagne de vaccination anti-covid-19 et le gouvernement français n’a jamais caché sa volonté de vacciner toute sa population. En mars 2021, démarre alors la plus grande vague de tests n’ayant encore jamais été effectuée en France avec 500 000 tests réalisés tous les jours pendant 3 semaines (Figure 55). Seule la période juste avant les fêtes de Noël en famille en avait connu autant.

Figure 55 : Nombre de patients testés pour la Covid-19

 

L’augmentation du nombre de tests réalisés augmente naturellement le nombre de tests positifs trouvés. Le « pic de la 3e vague » ne correspond en aucun cas à un « pic de décès », mais à un « pic de tests positifs ».

Ajoutons que cette période marque également un changement de stratégie de test avec l’introduction du criblage pour « détecter les nouveaux variants » (Figure 56). L’utilisation de cette nouvelle technologie qui donne un résultat positif désormais pour plusieurs variants va nécessairement augmenter le taux de positivité des tests. Cela participe à la création artificielle d’une vague.

Figure 56 : Nombre de tests de criblage réalisés pour les variants

 

Parmi ces « testés positifs », certaines personnes sont malades, certaines sont âgées et parmi elles, certaines sont dans un état grave nécessitant une hospitalisation.

Le fait d’avoir augmenté massivement le nombre de tests dans la population et donc artificiellement le nombre de positifs, augmente artificiellement le nombre d’hospitalisés de testés positifs sans que cela ne puisse nous aider à savoir s’il y a vraiment une augmentation des hospitalisations en général. Ce manque de transparence sur le nombre d’hospitalisés en soins courants ou en soins critiques a été souligné par la Cour des Comptes dans son rapport du 22 septembre 2021.

Ainsi sur cette période, on observe une décorrélation totale entre le nombre de décès toutes causes en forte baisse par rapport à la période précédente et un nombre de tests positifs, d’hospitalisations et de décès pour causes Covid-19 en augmentation (Figure 57).

Figure 57 : Nombre quotidien de nouveaux patients hospitalisés pour Covid-19

 

On observe également pour certaines tranches d’âges dont la mortalité varie en fonction des températures, des hausses étonnantes pendant la période vaccinale. Toutes les tranches d’âge entre 60 et 74 ans voient à cette période une mortalité plus forte que pendant la période précédente beaucoup plus froide (Figure 58Figure 59 et Figure 60).

Figure 58 : Nombre de décès et nombre de vaccins anti Covid-19 pour les 70-74 ans

 

Figure 59 : Nombre de décès et nombre de vaccins anti Covid-19 pour les 65-69 ans

 

Figure 60 : Nombre de décès et nombre de vaccins anti Covid-19 pour les 60-64 ans

 

Ainsi, au lieu d’avoir un pic de mortalité au moment des températures les plus froides, deux pics ont lieu, un avant et un après. Le premier pic précoce a lieu pendant la période de vaccination antigrippale et le second a lieu pendant la période de vaccination anti Covid-19. Ces hausses de décès pour ces tranches d’âges particulières n’ont pas d’impact dans la mortalité française totale, car les décès des plus de 75 ans représentent près 75 % des décès français contre 20 % pour les 60-74 ans.

Il convient de rappeler que les premiers vaccinés français l’ont été avec des produits désormais interdits (AstraZeneca, Janssen et Moderna) à la suite de cas d’effets indésirables graves dont des thromboses. Aujourd’hui, parmi les 4 vaccins initiaux présentés initialement par les autorités comme efficaces et complètement sûrs, 3 à ce jour sont interdit en France et dans de nombreux pays européens, le dernier restant est étonnamment celui ayant les plus forts liens d’intérêt avec les décideurs.

On déplore toujours qu’il n’ait pas été réalisé d’étude de décès toutes causes à la suite des injections anti Covid-19. Les seules études disponibles concernent soit uniquement les décès marqués comme « Covid-19 » (dont certaines comportent de nombreux biais méthodologiques), ou des études concernant uniquement certains aspects des effets secondaires avec des suivis limités.

5.3. Quelles statistiques pour trancher sur la période du printemps 2021 ?

Cette période de printemps 2021 est originale sur bien des aspects. C’est la première période pour laquelle une baisse conséquente des décès français est associée à une augmentation du nombre de malades et de décès Covid-19 déclarés. Ces derniers font suite à une stratégie de tests tous azimuts associés aux détections de variants. Il est impossible dans ce contexte de conclure à la propagation d’une maladie mortelle.

On note toutefois de l’augmentation des décès pour certaines populations ciblées par la politique vaccinale.

Pour trancher, des études mobilisant les données de santé des personnes décédées devraient être publiées pour répondre à ces questions :

  • Y a-t-il une augmentation réelle d’hospitalisations toutes causes sur la période ?
  • Y a-t-il une augmentation réelle de soins critiques toutes causes sur la période ?
  • Y a-t-il un lien entre l’hospitalisation toutes causes et le statut vaccinal anti Covid-19 ?
  • Y a-t-il un lien entre la mortalité toutes causes et le statut vaccinal anti Covid-19 ?

6. La fin de la mortalité aux beaux jours de la fin du printemps 2021

Avec l’arrivée des beaux jours au mois de mai 2021, la mortalité a baissé (Figure 6, page 14). Cette baisse a été attribuée par certains cette fois-ci aux effets bénéfiques du vaccin. Il s’agirait de s’étonner une nouvelle fois que la mortalité retrouve un niveau bas, à une période où il n’en a jamais été autrement. Il semblerait que nous devions nous habituer à remercier nos sauveurs pour la fin des maladies hivernales au retour des beaux jours. Une fois de plus, l’hiver mortel est suivi d’une période de mortalité très basse. À la différence de l’année précédente, cette période n’est pas marquée par la fin des mesures de coercitions de masse, mais par leur maintien en vue de pousser la population à la vaccination anti Covid-19. Il s’agit de la première période de discussion sur la mise en place du « passe sanitaire » en France, contrairement aux promesses gouvernementales du passé.

7. La mortalité basse de l’été 2021 (la 4e vague qui n’existe pas)

7.1. L’histoire médiatisée

Pour avoir une idée du niveau de médiatisation de cette vague, le mieux est de visiter la page Wikipédia de la pandémie Covid-19 en France.

 

À l’heure où ces lignes sont écrites, on y apprend que l’épidémie a officiellement démarré à partir du moment où le premier ministre l’a annoncé et qu’elle n’a concerné que des non-vaccinés. Les sources de cette seconde affirmation sont des médias grand public.

7.2. L’histoire mesurée

Cet été 2021, la mortalité française est restée au niveau estival habituel. Aucune hausse n’est visible dans la population générale. L’idée d’une 4e vague porte la même logique que celle ayant défini la 3e : une augmentation du nombre de tests positifs.

Cette « vague » a pour début la mise en place du passe sanitaire et l’explosion du nombre de tests qui a alors suivi.

7.2.1. L’instauration du passe sanitaire

La DREES propose dans une analyse publiée le 17 septembre 2021 : un graphique présentant le nombre de tests positifs par statut vaccinal (Figure 61). Ce dernier a bien évidemment pour but de justifier la campagne de vaccination au milieu de cette « vague ».

Figure 61 : Nombre de tests positifs pour 100 000 personnes selon le statut vaccinal

 

À partir du 12 juillet, les non-vaccinés sont contraints de se faire tester en très grand nombre. Par conséquent, le nombre de tests positifs augmente très fortement pour les non-vaccinés, sans que cela ne soit du fait d’une épidémie. La courbe a commencé à baisser à partir de mi-août pour au moins trois raisons :

  • La baisse du nombre de non-vaccinés, du fait de personnes ayant finalement reçu les injections par contrainte.
  • La fin des vacances, signant la fin des tests systématiques pour les sorties.
  • Le fait que toutes les personnes ayant été déclarées positives se retrouvent avec un passe sanitaire valable pendant 6 mois et n’ont plus besoin de faire de tests.

Nous l’avons dit, la pression du 12 juillet a contraint de nombreux Français à aller se faire injecter rapidement. Cette primo-injection ne leur a pas permis d’obtenir immédiatement le précieux passe. Ainsi, cette poussée vers les injections a fait augmenter le nombre de primo-doses récentes devant se faire tester, et donc augmenté le nombre de tests positifs, un peu en décalage de la courbe des non-vaccinés. La courbe a commencé à baisser quand ces personnes sont tout simplement rentrées dans la case suivante au bout de sept jours : « primo-dose efficace ».

À partir du 19 juillet, ceux ayant déjà subi leur première injection dès le 12 ont commencé à rentrer dans la case « primo-dose efficace ». Ils étaient toujours contraints de réaliser des tests pour obtenir leur passe sanitaire, et par conséquent le nombre de positifs a également commencé à augmenter. La deuxième bosse correspond au changement de statut des nombreuses personnes ayant réalisé leur première injection juste après les annonces, et au fait que toutes ces personnes ont réalisé leur deuxième dose plutôt fin août en rentrant de vacances. Ainsi, les Français ne sont rentrés dans la case « complètement vacciné » que fin août.

Les « complètements vaccinés » ne sont pas contraints de réaliser des tests pour accéder aux lieux nécessitant un passe sanitaire. En revanche, ils doivent réaliser des tests lorsqu’ils sont considérés « cas contact ». Ainsi, faire exploser le nombre de tests, et donc de tests positifs chez les non-vaccinés, va nécessairement forcer les vaccinés à réaliser des tests en tant que « cas contact ». Cela a augmenté le nombre de tests positifs en décalage des premiers à partir du 19 juillet.

Ainsi, pour toutes les catégories, les augmentations visibles ne révèlent absolument pas l’apparition d’une épidémie de coronavirus, mais uniquement une épidémie de tests à cause du passe sanitaire. La différence du nombre de tests positifs entre vaccinés et non vaccinés ne montre en aucun cas une protection du vaccin quant au fait d’être malade de la covid-19, mais une protection du vaccin quant au fait de se faire tester.

Rappelons que pour la Haute Autorité de la Santé, les tests sérologiques sont censés avoir un seuil de spécificité minimal de 98 %. Cela signifie que jusqu’à 2 % de faux positifs sont tolérés pour ces tests. La spécificité des tests RT-PCR dépend du nombre de cycles décidé pour la positivité. Avec une positivité déclarée au-delà de 35 cycles, le test est très sensible et très peu spécifique. Constater un taux de positivité des tests pendant l’été 2021 en deçà de 5 % signifie qu’il est impossible d’affirmer avec certitude que le nombre de « vrais positifs » soit vraiment différent de 0.

Enfin pour mémoire, en plus du passe sanitaire et de l’explosion du nombre de tests, cette période est également celle du déploiement des tests de criblage visant les mutations du virus (Figure 62). Cela entraîne une nouvelle fois une augmentation mécanique des taux de positivité.

Figure 62 : Nombre de tests de criblage Covid-19 pour les mutations

 

7.2.2. L’étonnante disparité territoriale

Des différences étonnantes de comptages sont relevables entre les hôpitaux. Sur la période du 31 mai au 11 juillet, Paris a enregistré 6,6 % des décès Covid-19 de France sur la période, pour seulement 3,2 % de la population française des 60 ans et plus. Pour le Nord, il s’agit de 6,76 % des décès Covid-19 pour 3,18 % de la population française des 60 ans et plus. Il convient de s’étonner du fait que le nombre de décès soit autant corrélé au soutien affiché des hôpitaux pour la politique vaccinale. Le virus est alors déclaré très virulent et mortel aux endroits où l’on promeut les vaccins.

Pour la période du 30 août au 5 septembre, ce sont désormais les Bouches-du-Rhône qui présentent un nouveau record, avec 9,6 % des déclarations de décès covid-19, pour seulement 3,2 % de la population française des 60 ans et plus. La Région PACA présente à elle seule 25 % des décès Covid-19 pour 7 % de la population française des 60 ans et plus. Il est étonnant de constater ce changement radical au moment même d’un changement de direction au sein des hôpitaux de cette région.

7.2.3. Des évolutions de mortalité au moment des périodes de vaccination

L’instauration du passe sanitaire a pour objectif « l’incitation » à la vaccination de toute la population. On observe à partir du 12 juillet des évolutions préoccupantes dans la mortalité des plus jeunes. Certaines tranches d’âges, comme les 20-24 ans présentent des hausses du nombre de décès au moment même des injections (Figure 63). Le nombre de décès reste faible, et il a déjà existé par le passé des jours avec autant de décès, mais la concordance des moments devrait amener à la plus grande prudence. Des constats similaires sont faits pour les âges avant 40 ans (Figure 64 et Figure 65).

Figure 63 : Nombre de décès et nombre de vaccins anti Covid-19 pour les 20-24 ans

 

Figure 64 : Nombre de décès et nombre de vaccins anti Covid-19 pour les 25-29 ans

 

Figure 65 : Nombre de décès et nombre de vaccins anti Covid-19 pour les 35-39 ans

 

Des études sérieuses mériteraient d’être menées sur le lien entre la vaccination et le décès, en particulier chez les plus jeunes.

7.3. Quelles statistiques pour trancher sur la période de l’été 2021 ?

Cette période de l’été 2021 voit une décorrélation totale entre la maladie déclarée et la réalité du nombre de malades. Pour la première fois, une vague entièrement artificielle est médiatisée par l’instauration notamment du passe sanitaire. L’augmentation inédite du nombre de tests a permis une augmentation du nombre de cas pour visualiser une « vague ». Le taux de positivité très faible de la période ne peut être prétendu significativement différent de 0.

Aucune hausse de mortalité n’est pas ailleurs visible. Seuls quelques nombres de décès chez les plus jeunes sont à souligner pendant la période vaccinale.

Pour trancher, des études mobilisant les données de santé des personnes décédées devraient être publiées pour répondre à ces questions :

  • Y a-t-il une augmentation réelle d’hospitalisations toutes causes sur la période ?
  • Y a-t-il une augmentation réelle de soins critiques toutes causes sur la période ?
  • Y a-t-il un lien entre l’hospitalisation toutes causes et le statut vaccinal anti Covid-19 ?
  • Y a-t-il un lien entre la mortalité toutes causes et le statut vaccinal anti Covid-19 ?

8. Y a-t-il un lien entre le Covid-19 et la mortalité en France ?

La question peut paraître choquante après 2 ans de pandémie. Nous avons montré que pour l’ensemble des « vagues » identifiées par la presse et le gouvernement, ce que nous avons appelé « l’hypothèse A » qui fait porter les hausses de mortalités successives à la propagation d’un virus souffre de nombreuses incohérences et lacunes.

Nous avons trouvé bien plus d’éléments statistiques allant dans le sens d’une mauvaise gestion de la santé publique à des fins politiques ou financières.

Nous demandons bien évidemment que soient rendues publiques les différentes statistiques demandées qui pourraient valider ou invalider « l’hypothèse B » expliquant les variations de mortalité par les conditions extérieures, environnementales notamment, mais également les décisions prises. Aujourd’hui nous n’avons pas de preuve que nous faisons face à une pandémie qui tue significativement plus que d’habitude, pendant que les mesures réduisent drastiquement la mortalité. Le fait de déclarer une maladie comme étant insoignable, d’abandonner les patients et de ne proposer que des palliatifs, pour constater par la suite une hausse de mortalité s’apparente bien plus à une prophétie auto-réalisatrice et qu’à une justification scientifique.

Enfin, il est temps de sortir de cette période de l’inversion de la charge de la preuve. Depuis 2 ans les humains sont déclarés coupables. Ils sont déclarés coupables de rendre malade les autres. Aucune preuve n’existe validant cette charge. Les Français subissent depuis des punitions coercitives traduites par des interdictions de circuler, d’accéder à des lieux de patrimoine ou de culture. Ils sont interdits de se rassembler ou même de s’approcher de trop près. Les enfants sont les premières victimes de cette situation, déclarés coupables et condamnés comme les adultes à porter des masques toute la journée, toujours sans preuve, mais uniquement à cause de théories trouvant péniblement des appuis sur des statistiques orientées. Il nous incombe aujourd’hui de prouver que nous sommes innocents pour avoir le droit d’être libres. Dans quel monde vivons-nous ?

Cette inversion n’a pas épargné la campagne vaccinale pour laquelle les fabricants sont incapables de produire des études montrant un quelconque intérêt pour les injections. Les études sont biaisées en montrant des résultats sur la « cause Covid-19 » en oubliant de comptabiliser les décès et hospitalisations des autres causes qui pourraient survenir à cause de l’injection elle-même (À l’exception de l’étude de cohorte Pfizer qui suit 20 000 personnes sur 6 mois, qui montre finalement qu’il y a plus de décès chez les vaccinés que dans le groupe placébo). Ces mêmes méthodes sont répétées par nos « autorités de santé » qui semblent oublier tous les autres aspects de la santé en dehors d’une seule maladie. Là encore l’inversion est totale. Les vaccins sont présupposés sûrs et efficaces (3 sur 4 sont déjà interdits dans de nombreux pays) et ce sont aux citoyens de prouver qu’ils ne le seraient pas s’ils voulaient échapper à ces injections forcées.

Cette inversion de la charge de la preuve n’a pu être réalisée que dans un état de stupéfaction de la population. Cet état ne peut être maintenu que par le maintien de la peur et les changements de stratégies tous azimuts avec de nouvelles mesures fréquemment. La seule manière de se sortir de l’inversion est de retrouver ce qui nous fait défaut depuis 2 ans : le bon sens.

 


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C’était hier:Il y a 100 ans décédait Georges Feydeau (1862 – 1921)

Vlan ! Chez Feydeau, les comédiens doivent faire du bruit ! Disparu il y a tout juste un siècle, le maître du « théâtre des portes qui claquent » n’a cessé de séduire avec ses histoires d’amants dans le placard, donnant au vaudeville ses lettres de noblesse.

Georges Feydeau

 

Allons à la rencontre de ce maître du rire qui vécut entouré de dizaines de personnages en pleine scène de ménage.

 

Caricature de 1908 sur la pièce de théatre « Amélie »

Le mari, la femme, l’amant…

Le 8 décembre 1862 nait à Paris un petit Georges, chez Ernest et Léocadie Feydeau. Une belle histoire d’amour… sauf que tout semble indiquer que le cher enfant n’est en rien le fils de son père officiel.

Les mauvaises langues vont même jusqu’à désigner un géniteur, et pas n’importe lequel : le duc de Morny, voire son demi-frère, l’empereur Napoléon III lui-même…

Qu’importe ! « Bébé » grandit au milieu du milieu intellectuel de l’époque et c’est donc tout naturellement qu’à neuf ans seulement il écrit sa première pièce. Mais l’époque dorée de l’enfance s’arrête en 1869 lorsque son père est victime d’une hémiplégie avant de mourir, en 1873.

Scène du Système Ribadier parue dans le Monde Illustré en 1892

 

 

Ça promet !

Plongé dans des études médiocres, le jeune garçon n’a qu’une passion : le théâtre. Après quelques monologues, il crée en 1882 sa première pièce en un acte et deux personnages, Par la fenêtre.

Il faut maintenant élargir le public : ce sera fait en janvier 1883 avec Amour et piano, un vaudeville, bien sûr. Mais l’administration ne l’entendait pas de cette oreille : en novembre 1874, Feydeau tire un « mauvais numéro » et se voit incorporé dans l’infanterie, à Rouen. Sa nouvelle mission de « technicien des brancards » lui laissant beaucoup de loisir, il en profite pour s’encanailler à Paris avant de devenir secrétaire du théâtre de la Renaissance.

On commence à parler des bons mots de ce jeune homme qui écrit pièce sur pièce. La période est cependant difficile puisqu’il peine à maintenir un niveau de vie bourgeois pour sa femme et sa petite fille.  

Représentation de la Dame de chez Maxim,en 1913.

 

 

À la queue leu leu

En cette année 1892, la situation est grave pour Feydeau : 11 de ses comédies sur 12 ont échoué, et il vient d’avoir un second enfant. C’est donc son va-tout qu’il joue avec Monsieur chasse ! Bingo ! Dans les années suivantes, il enchaîne joyeusement les comédies à succès : Le Système Ribadier en 1892, L’Hôtel du Libre Échange et Un Fil à la patte en 1894, Le Dindon en 1896.

Il y gagne une Légion d’honneur, quelques maîtresses supplémentaires et de nouveaux amis qui sont là pour applaudir le triomphe, en 1899, de La Dame de chez Maxim’sLa Puce à l’oreille, créée en 1907, ne pourra faire mieux, victime de la mort d’un de ses comédiens.

La méthode Feydeau

« Une pièce ne se fait pas comme une paire de souliers » aimait à répéter le maître. Pour trouver des sources d’inspiration, il aimait s’asseoir dans un coin de restaurant ou à une table de la bonne société. Puis il laissait vagabonder son imagination pendant des semaines, voire des années, se refusant jusqu’au dernier moment à élaborer un scénario. Aidé à l’occasion par un peu de cocaïne, il parvenait à créer des œuvres au cordeau, poussant la minutie à détailler les décors au centimètre près. Ainsi sont nés des chefs-d’œuvre de la comédie sous la plume d’un homme qui disait pourtant faire partie des rabat-joie : « Ne vous étonnez pas si je suis triste. Telle est, en effet, ma disposition habituelle. Je ne ressemble point à mes pièces, que l’on s’accorde à trouver réjouissantes. Je suis mauvais juge en ces matières, je ne ris jamais au théâtre » (interview au Figaro, 1900) !

Réveillon au Café de Paris ,en 1904.

 

Terminus, tout le monde descend !

Si Occupe-toi d’Amélie en 1908 et On purge bébé en 1910 finissent de prouver, s’il en est besoin, le talent d’écrivain de Feydeau, on ne peut pas dire que l’auteur en retire une véritable tranquillité d’esprit.

Amoureux des belles choses, il est obligé en 1901 de mettre aux enchères une partie de sa magnifique collection de peintures, et ne supporte plus la vie de famille… Direction l’hôtel Terminus ! S’inspirant d’une drôle de manie de son ex-épouse, il y rédige Mais n’te promène donc pas toute nue (1911).

Mais il n’aura pas le temps de relancer sa carrière puisque la syphilis commence à provoquer chez lui des troubles psychiatriques qui obligent ses enfants à l’interner à Rueil-Maison. C’est là qu’il meurt, deux ans plus tard, le 5 juin 1921.

Ciel ! Mon mari !

Retrouvez à travers ces quelques répliques le fameux sens de la formule de Feydeau…
– «  Je ne te connaissais pas ; et crac, du jour au lendemain, parce qu’il y avait un gros monsieur en ceinture tricolore devant nous à qui on avait dit “oui“, c’était admis ! Tu me voyais toute nue. Eh ! Bien, ça, c’est indécent » (Mais n’te promène donc pas toute nue !).
– « Dans n’importe quel ménage, quand il y a deux hommes, c’est toujours le mari qui est le plus laid » (Un Fil à la patte).
– « Je suis très embêtée, je crois que je suis grosse… Comme tu es imprudent ! Je vais être obligée de te tromper avec mon mari ! » (Je ne Trompe pas mon mari).
– « Si les maris pouvaient laisser leurs femmes avoir un ou deux amants pour leur permettre de comparer, il y aurait plus de femmes fidèles ! » (La Main passe).
– « Les maris des femmes qui nous plaisent sont toujours des imbéciles ! » (Le Dindon).
– « Qu’est-ce que ça prouve, le mari ! Tout le monde peut être mari ! Il suffit d’être agréé par la famille… et d’avoir été admis au conseil de révision ! On ne demande que des aptitudes comme pour être employé de ministère, chef de contentieux. Tandis que pour l’amant, il faut l’au-delà. Il faut la flamme ! C’est l’artiste de l’amour. Le mari n’en est que le rond-de-cuir » (Le Dindon).
– « Quel dommage qu’on ne puisse pas avoir un amant sans tromper son mari ! » (La Main passe).

 

Représentation d’un fil à la patte de Georges Feydeau en 1894.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Vive Napoléon Bonaparte,empereur des Français

Pas moyen de circuler à Paris sans croiser Napoléon. Bien sûr, il y a les Invalides, où sa dépouille repose depuis 1840. Mais sait-on que, si les immeubles de Paris sont numérotés et alignés, c’est à cause de lui ? Des adductions d’eau de la capitale à l’obligation d’enterrer un mort six pieds sous terre, du droit des successions au Code civil, du mariage civil aux lycées, du Conseil d’État à la Cour des comptes, en passant par le baccalauréat, les grandes écoles et les premières caisses de retraite, rares sont les institutions françaises qui ne portent pas sa signature. À l’heure où la France manque cruellement de vaccins pour affronter l’épidémie de COVID-19, on pourrait même se rappeler que c’est Napoléon qui organisa la première campagne de vaccination contre la variole. Il donna d’ailleurs l’exemple en faisant vacciner son fils.

Un portrait de l’empereur français Napoléon Ier, peint en 1805 par François Gérard et qui se trouve aujourd’hui au château de Fontainebleau, au sud de Paris.

« Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, les Français “font du Napoléon” sans le savoir », explique l’historien Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon et auteur d’une quarantaine de livres sur l’empereur et son époque. Alors, comment expliquer qu’en cette année du bicentenaire de sa mort, le monde politique se fasse si discret ? « N’en faisons pas trop », s’est exclamé l’ancien président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré. Emmanuel Macron a bien confirmé qu’il participerait à une commémoration, mais en évitant soigneusement d’en dire plus. « Il y a un peu de lâcheté dans tout ça, dit Lentz. En réalité, nos hommes politiques s’intéressent tous à Napoléon, mais ils le lisent sous la couette avec une lampe de poche. »

« Ne rien cacher ! »

La polémique a même gagné les États-Unis, où le New York Times s’est fendu d’une lettre qualifiant l’empereur de « suprémaciste blanc », d’« architecte du génocide moderne » et même d’avoir créé… « les chambres à gaz » ! Il y a longtemps que ces accusations farfelues ont été réfutées, explique Thierry Lentz. « Cette histoire de génocide est ridicule. On ne peut pas vouloir développer la canne à sucre et exterminer ceux qui sont à la source de cette richesse. » Quant aux chambres à gaz, « l’événement ne figure pas dans les archives. Seuls un historien haïtien et le député de la Martinique du XIXe siècle Victor Schœlcher évoquent des prisonniers enfumés dans la cale d’un bateau. Il s’agit probablement d’un événement isolé. Les hommes préhistoriques qui enfumaient leurs adversaires dans des grottes n’ont pas pour autant inventé les chambres à gaz ».

Selon l’historien, s’il faut commémorer Napoléon, il ne faut rien cacher non plus. D’ailleurs, les polémiques actuelles sont loin d’être nouvelles, dit-il. Depuis toujours, Napoléon fait l’objet de controverses. À d’autres époques, on lui reprocha son gouvernement autoritaire. Pendant la collaboration, on l’accusa même d’être à l’origine d’un complot judéo-maçonnique pour avoir donné la citoyenneté aux juifs et rétabli la franc-maçonnerie.

Autres temps, autres mœurs. C’est aujourd’hui le rétablissement de l’esclavage (1802), aboli par la Convention (1794), et le peu de cas qu’il fit du droit des femmes dans le Code civil qui sont les principaux griefs contre lui. « Ces questions sont étudiées depuis 60 ans au moins, note Thierry Lentz. Elles font partie intégrante de l’histoire napoléonienne. J’ai moi-même écrit dès les années 1990 sur ce sujet. Personne n’a jamais essayé de le cacher ni de dire que c’était bien. Et j’espère que personne ne le pense. Simplement, aujourd’hui, la question est de savoir si Napoléon peut être réduit à ça. Il faut savoir que Napoléon ne s’est occupé de l’esclavage que trois semaines dans sa vie. Et il n’y est jamais revenu. »

Le rêve américain

Pourquoi Napoléon s’est-il renié, lui qui avait libéré les esclaves à Malte et en Égypte et refusé de rétablir l’esclavage au début de son gouvernement ? « Napoléon rétablit l’esclavage pour deux raisons, dit Thierry Lentz. La première est purement économique. Les Antilles produisent du sucre. Or, le sucre est l’équivalent du pétrole d’aujourd’hui. Napoléon veut relancer les îles des Antilles, que les Anglais vont lui rendre. Ceux-ci n’ont jamais aboli l’esclavage. Craignant que les révoltes noires ne débordent chez eux, ils font même savoir aux Français qu’ils devraient remettre un peu d’ordre dans leurs colonies. »

L’autre raison, ajoute Thierry Lentz, c’est le « rêve américain » de Napoléon. « Comme il va récupérer la Martinique, qu’il a déjà la Guadeloupe et Saint-Domingue, et que l’Espagne est son alliée, il veut bloquer la concurrence dans le golfe du Mexique, qu’il décrit lui-même comme un “lac français”. Il rêve en grand. Pour reprendre en main Saint-Domingue et pousser ensuite jusqu’à La Nouvelle-Orléans, il crée donc l’expédition Leclerc qui fera des massacres abominables. Cela, personne ne l’a jamais nié. »

Encore faut-il savoir qu’à l’époque, le chef de la révolution haïtienne, Toussaint Louverture, avait remplacé l’esclavage par le « travail forcé ». « La vraie question n’en était pas une de racisme, dit Lentz. Le mot n’existait même pas. L’immense majorité des Français n’avaient jamais vu de Noirs. En 1800, il n’y en avait que 2000 en France, presque tous dans la région de Bordeaux, où ils étaient libres. Car la tradition française a toujours été que le sol de France affranchit. Dès qu’un Noir mettait le pied sur son sol, il était affranchi. »

Bien sûr, dans la société coloniale, la couleur était un statut. « Mais c’était beaucoup plus compliqué qu’on le croit, dit Lentz. Il n’y avait pas que des maîtres blancs et des esclaves noirs. Il y avait les esclaves, les métis, mais aussi les “libres de couleur”. Toussaint Louverture massacrera toute une armée de métis, celle du général Rigaud. Quand Dessalines se fait proclamer empereur d’Haïti, il ordonne le massacre des Blancs. Entre février et mai 1804, ils seront tous massacrés, sauf les médecins. Napoléon conserveradeux ou trois bataillons noirs qui s’étaient battus à Saint-Domingue, qui intégreront la Grande Armée. »

Napoléon eut beau se renier, le rétablissement de l’esclavage n’aura guère d’effet à long terme, affirme Thierry Lentz, puisque la France perdra presque toutes ses colonies en quelques années dans sa guerre contre l’Angleterre. Celle-ci n’abolira d’ailleurs l’esclavage qu’en 1833.

Pour Lentz, il n’est pas question de « mettre un genou à terre » car, malgré les zones d’ombre, les mérites de Napoléon l’emportent largement sur ce qu’on lui reproche aujourd’hui. « Il arrive au pouvoir en pleine guerre civile. La France est en guerre avec une dizaine de pays. C’est lui qui sauve les principes de la Révolution de 1789. “Ni talon rouge [l’aristocratie] ni bonnet rouge [les révolutionnaires], disait-il, je suis national.” »

L’historien est convaincu que, dans 200 ans, il sera perçu comme Charlemagne, l’empereur européen par excellence. Napoléon est l’homme de l’égalité civile, de la non-confessionnalité de l’État et de la défense de la propriété, dit-il. « Il y a chez lui une certaine idée du self-made man et de la gloire fondée sur le mérite, et non plus sur la naissance. En préservant les acquis de la Révolution, il crée une véritable administration efficace. Tout cela en quinze ans à peine, dont cinq passés hors de France. »

Les femmes et l’obéissance

Sur la question des femmes, Thierry Lentz considère que, si Napoléon a évidemment fauté, c’est pour avoir correspondu aux mentalités de son époque en consacrant dans le Code civil l’obligation des femmes d’obéir à leur mari.

« C’était il y a 200 ans. Aujourd’hui, on trouve ça scandaleux. Et moi le premier. Mais, contrairement à ce que l’on a tendance à croire, la Révolution française est loin d’avoir libéré les femmes. Les leaders, comme Olympe de Gouge, qui rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, ont toutes été guillotinées. Elles avaient de toute façon très peu d’influence. Certaines femmes, comme Madame de Stael, ont alors un véritable statut. Les femmes seules et les veuves ont les mêmes droits civils que les hommes. Mais pas les femmes mariées. »

La France de l’époque est bien ce qu’on peut alors appeler une société patriarcale, dit l’historien. « À la Révolution, les femmes ne sont jamais devenues citoyennes. Elles n’ont eu le droit de vote qu’en 1945. S’il y avait eu un grand mouvement de libération des femmes et que Napoléon l’eut écrasé, on n’aurait pas attendu 1965 pour changer tout ça. » Seule exception, Napoléon conserve le divorce. La France est alors le seul pays où il existe, car, pour cela, il faut un état civil qui n’est pas religieux.

Selon Lentz, on a aussi exagéré le nombre de morts des guerres napoléoniennes. « Regardez les chiffres, dit-il. Pour la France, c’est un peu moins d’un million de morts sur 15 ans. Pour l’Europe, ça fait 2,5 millions. La guerre de Trente Ans (1618-1648) a fait 11 millions de morts en Europe. La guerre de Sept Ans (1756-1763), deux millions. À la fin de l’Empire, la France comptait 1,5 million d’habitants de plus. »

L’irruption des sensibilités contemporaines dans le débat public ne devrait surtout pas nous amener à tronquer les faits, affirme Thierry Lentz. « Il faut distinguer la mémoire de l’histoire, qu’on ne pourra pas changer quoi qu’on fasse. Ce n’est pas parce qu’on se sent offensé qu’on a le droit de tordre les faits. Et encore moins de s’en prendre à la liberté d’expression d’autrui. »

Le président de la Fondation Napoléon en sait quelque chose, lui dont une conférence a été annulée à Nantes cet automne parce que le sujet avait soudain été jugé trop délicat.

 

L’héritage de Napoléon au Québec 

Droit civil, common law… On a beaucoup parlé de l’importance d’avoir des juges de tradition civiliste à la Cour suprême du Canada depuis plusieurs années, avec la nomination du Québécois Richard Wagner comme juge en chef du pays. Mais pourquoi est-ce important ? Et de quoi parle-t-on, au juste ? 

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE LA COMMON LAW ET LE DROIT CIVIL ?

Le droit civil, c’est la tradition juridique de France, c’est notre héritage juridique français. Tandis que la tradition de common law, c’est la tradition du droit anglais. Au lendemain de la conquête britannique, le droit anglais a été introduit au Québec et, plus tard, dans le reste du Canada. Mais en raison de l’insatisfaction des Canadiens de l’époque (parce que le droit anglais était inconnu pour eux, il était écrit en langue anglaise), ils ont obtenu par l’Acte de Québec la réintroduction du droit de tradition française, mais uniquement pour ce qu’on appelle le droit privé, c’est-à-dire les rapports entre les individus, et des individus entre eux [les contrats, le mariage, les successions et la responsabilité civile, entre autres]. Pour le droit public et administratif [dont le droit criminel et constitutionnel], on demeure une province de common law. Donc on a une province de droit mixte.

SOMMES-NOUS LES SEULS AVEC UN TEL SYSTÈME ?

Non, la Louisiane, par exemple, a un Code civil. Pour le reste, elle est régie par le droit anglo-américain de common law. Il y a l’île de Sainte-Lucie, aussi, qui s’est inspirée de notre propre Code. Et il y a d’autres endroits dans le monde où on a cette cohabitation de deux traditions juridiques.

QU’EST-CE QUI CARACTÉRISE LES DEUX APPROCHES ?

Ce qui caractérise la tradition de droit civil, c’est que le législateur, donc l’Assemblée législative, est le principal producteur de droit. Le Code civil a été adopté par l’Assemblée nationale. Et le Code, c’est une loi qui est interprétée par les juges. En droit de tradition anglaise, il y a beaucoup de lois : Québec adopte des lois en droit administratif, le fédéral adopte des lois en droit criminel… Mais on laisse encore aujourd’hui aux juges la possibilité de créer du droit à partir d’une situation de fait. Ça, ce n’est pas possible dans la tradition de droit civil. En droit civil, il faut que la loi prévoie quelque chose.

EST-CE QU’IL Y A UNE DIMENSION CULTURELLE ?

Ce n’est pas pour rien qu’on définissait la société distincte dans l’accord de Charlottetown comme incluant la tradition de droit civil du Québec. Parce que le droit comporte aussi une importante dimension culturelle. Pour les Anglais, par exemple, les gardiens de la liberté, c’étaient les tribunaux. Notre tradition québécoise de droit public demeure fidèle à cette idée que les tribunaux peuvent produire des normes qui garantissent les droits des citoyens. Tandis que chez les Français, avant la Révolution, les juges qui étaient des parlementaires – on les appelait comme ça – étaient identifiés à l’abus de pouvoir, étaient identifiés à l’aristocratie. C’est pourquoi, quand on a adopté le Code Napoléon en 1804, quand on a déclaré que la loi était l’expression de la volonté générale dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, ce qu’on disait, c’est que ce ne sont pas les juges qui protègent les droits et libertés, c’est le législateur. Alors c’est très important sur le plan de la culture d’une nation, la façon dont on conçoit le droit, c’est aussi la façon dont on conçoit la liberté des citoyens.

ALORS POURQUOI EST-CE IMPORTANT D’AVOIR DES JUGES ISSUS DE LA TRADITION CIVILISTE À LA COUR SUPRÊME DU CANADA ?

Il y a une dimension symbolique absolument capitale. Symbolique, mais aussi juridique : c’est la Cour suprême qui a dit que la présence des trois juges à la Cour était le fruit d’un compromis historique qui assurait la représentation non seulement de la tradition civile, mais aussi des valeurs sociales du Québec et permettait de garantir une légitimité à la Cour suprême aux yeux des Québécois. Donc il y a un élément de représentation du Québec dans cette institution fédérale fondamentale qui est nécessaire au bon fonctionnement de la fédération. Avec le bijuridisme, ce n’est pas seulement le droit québécois qui se passe en français et qui exige une connaissance de la tradition civile. Les lois fédérales renvoient elles aussi à des concepts de droit civil. Et la langue française, ce n’est pas juste pertinent en droit civil. Il y a aussi toute une réflexion juridique qui se fait en français à propos du droit constitutionnel canadien, qui est un droit de common law. […] Donc ce n’est pas juste une question de confiner les Québécois à un droit privé différent. C’est aussi garantir un accès à tous les juristes québécois qui pensent le droit public canadien de manière différente. Et ils n’ont pas voix au chapitre. C’est ça, l’enjeu.

EST-CE QU’IL Y A TOUJOURS EU UNE ALTERNANCE ENTRE LE QUÉBEC ET LE RESTE DU PAYS À LA TÊTE DE LA COUR ?

Il y en a une depuis 1944, et la seule fois où elle n’a pas eu lieu, c’est quand Laskin a été remplacé par Dickson en 1984. La petite histoire, c’est que celui qui devait être nommé, c’est Jean Beetz. Et Beetz avait fait un arrêt cardiaque deux ans avant. Alors ça ne l’intéressait pas et de toute façon, ce n’était pas dans son tempérament, et les deux autres juges, dont le juge Lamer, étaient trop jeunes. […] Donc, finalement, devant l’impossibilité de nommer un juge québécois, Trudeau a nommé Dickson.

DANS CE CONTEXTE, QUE REPRÉSENTE LA NOMINATION DE RICHARD WAGNER COMME JUGE EN CHEF CETTE SEMAINE ?

Ça reconfirme que la représentation de la spécificité québécoise dans l’institution fédérale qu’est la Cour suprême demeure une priorité pour le gouvernement fédéral et ça peut renforcer la légitimité de la Cour aux yeux des Québécois.

 

Deux systèmes distincts

L’encyclopédie du Canada définit le Code civil comme étant « le recueil fondamental de lois exposant de façon complète et aisément compréhensible le droit privé d’un pays. On le trouve surtout dans les systèmes juridiques fondés sur des traditions de droit romain 1 . » Le Code civil traite « uniquement des questions de droit privé […] et réunit l’ensemble des notions, règles, principes et idéaux fondamentaux d’une tradition juridique dans un style clair et non spécialisé 2. »

La Common Law est le système de droit non écrit, formé « à partir des décisions rendues par les tribunaux d’où l’on a dégagé graduellement des principes et des règles de conduite dont l’autorité repose essentiellement sur des usages et des coutumes immémoriaux 3 .. » Ce système s’applique dans la plupart des pays de langue anglaise et dans toutes les provinces canadiennes, à l’exception du Québec.

De la Coutume de Paris au Code civil du Québec

Le Code civil en vigueur au Québec s’inspire du code Napoléon qui tire une grande partie de ses dispositions de la Coutume de Paris apportée en Nouvelle-France en 1663. Il diffère donc de la Common Law pratiquée en Angleterre et dans les provinces anglaises du Canada.

Alors que la Common Law se fonde sur les jugements non codifiés rendus antérieurement (jurisprudence), le Code civil s’appuie sur des dispositions et règlements déjà codifiés.

Au Canada, seul le Québec a son Code civil. C’est en 1857 que le Parlement du Canada-Uni décide de faire codifier toutes les lois civiles du Bas-Canada et de les rassembler en un recueil bilingue. La Commission de codification soumet alors un nouveau Code civil qui entre en vigueur en 1866 : le Code civil du Bas-Canada.

Malgré l’évolution de la société, le Code civil change peu. Des lois spéciales et indépendantes remplacent graduellement certaines dispositions du Code qui répond de moins en moins aux attentes de la société en développement.

En 1955, l’Assemblée législative du Québec ordonne la réforme du Code civil. Cette tâche est confiée au Bureau de révision du Code civil. Cet organisme voit d’abord aux réformes les plus pressantes avant d’entreprendre la révision complète du Code. En 1981, un nouveau Code civil québécois est promulgué. Seulement certaines recommandations touchant le droit familial sont toutefois mises en application. Ce n’est qu’en 1994 que le nouveau Code civil du Québec, formé de dix Livres, remplace définitivement le Code civil du Bas-Canada.

Vive Napoléon Bonaparte,le Grand Empereur des Français!

Sources:

Brierley, John E. C,« Common Law », L’encyclopédie du Canada, Montréal, Éditions internationales Alain Stanké, vol. 1, 1987.

MacDonald, R. A, « Code civil », L’encyclopédie du Canada, Montréal, Éditions internationales Alain Stanké, vol. 1, 1987.

 

 

 

 

 

République française:Que cherchent Macron, Zemmour et Charlie Hebdo ?

Le président français a marché pour la deuxième fois sur un râteau et a sa longue manche en pleine gueule. Les produits français sont exclus des rayons des magasins arabes et turcs; têtes coupées au milieu des pandémies; beaucoup d’animosité, de colère, des bruits de guerre civile. Vous l’avez voulu, Emmanuel Macron! Nous l’avons vu en 2015, pourquoi avez-vous rejoué le «Replay»? N’importe qui peut marcher, par erreur une fois, sur un râteau, mais pourquoi répéter cette erreur? Ce n’est pas le signe d’un gars intelligent, à moins que cette réponse ne soit exactement ce qu’il voulait.

Macron est sûrement un gars intelligent. Il avait quelques bonnes raisons pratiques de provoquer les musulmans français. Il n’est pas un homme idéologique, il voulait voler l’électorat d’extrême droite de Mme Le Pen, qui est connus pour haïr les étrangers, en tête desquels l’importante population musulmane de la république. Les musulmans ne correspondent pas à l’image que le Français se fait de lui-même, un homme mince en imperméable avec un béret su la tête et une baguette sous le bras. Il n’a pas été difficile de mettre en colère cette population musulmane, puis de manifester la poigne de fer de Macron en traitant avec eux, et voilà! les électeurs nationalistes sont dans la poche du président français.

Emmanuel Macron et Justin Trudeau:2 politiciens vendus à la cause mondialiste et serviteurs des Rotschild!

Le replay a été lancé par Charlie Hebdo. Ce petit magazine satirique, de peu de valeur artistique, publie généralement des caricatures de mauvais goût et de caniveau. Il ne survivrait pas sans des subventions et des garanties gouvernementales. Ce magazine  est si mineur qu’il ne serait même pas remarqué sans les médias grand public qui colportent son message jusqu’à la dernière banlieue d’immigrants. Maintenant, il a republié des caricatures désagréables du prophète Mahomet. Les immigrés et leurs enfants n’ont pas apprécié cette insulte préméditée à leur foi. Pensez à ce qui se passerait si vous vous moquiez en riant de l’Holocauste en présence d’une personne juive et vous comprendrez. Même les personnes paisibles et calmes n’aiment pas être offensées. Cependant, la publication était de peu d’importance, par opposition au soutien public et bien couvert de Macron. Il a célébré positivement cette publication et ajouté quelques phrases bien choisies et offensantes contre l’islam. Il a sonné le tocsin.

Tartuffe serait fier de Macron qui a déclaré que Charlie Hebdo est le véritable porteur de l’esprit républicain français et de son amour pour la liberté d’expression débridée. Ce serait déjà assez mauvais si c’était vrai, mais ce n’est pas le cas. La France et le monde entier sont maintenant au milieu d’une énorme offensive contre la liberté d’expression. Facebook bannit les comptes et supprime les publications, Google interdit les sites, le vénérable Unz.com [qui publie le présent article] a été à la fois banni sur Facebook et sur Google. Le président Trump a ses tweets supprimés ou ajoutés avec un avertissement « sanitaire » sur Twitter. La nouvelle loi haineuse proposée en Écosse ferait un crime d’exprimer des opinions susceptibles de causer de l’inconfort même à l’intérieur des quatre murs de votre propre maison. Pendant longtemps, dire des «choses haineuses» dans l’espace public a été un crime, et au Royaume-Uni, cent mille «crimes haineux» sont commis chaque année, selon la police de la pensée.

La France mène l’assaut contre la liberté d’expression.
L’écrivain français Hervé Ryssen a été emprisonné pour avoir critiqué les Juifs ; Un tribunal français a condamné Alain Soral à payer 158.500 $ à une organisation juive pour avoir republié un livre vieux de 128 ans – disent les récents titres. La nouvelle loi française interdit le «discours de haine» sur les réseaux sociaux. La loi oblige les plateformes et les moteurs de recherche à supprimer les contenus offensants – y compris le sectarisme religieux – dans les 24 heures ou à risquer une amende pouvant aller jusqu’à 1,25 million d’euros. Cette loi et d’autres lois « haineuses » sont appliquées pour défendre les Juifs, mais étrangement elles ne défendent pas les sensibilités musulmanes ou chrétiennes. [1]

Le rédacteur en chef de Charlie Hebdo est au courant de ces lois discriminatoires et les approuve. Un journaliste de Spiked raconte l’avoir rencontré: « Biard [l’éditeur] n’est pas en faveur d’un discours non réglementé. Il soutient les lois françaises qui interdisent la négation de l’Holocauste et sont favorables aux lois sur le discours de haine. Il approuve les poursuites contre le comédien français Dieudonné, qui a été arrêté à plusieurs reprises pour avoir déclaré que la Shoah n’était pas importante. Vous ne pouvez pas parler contre les juifs, mais attaquer la foi des pauvres immigrés musulmans est parfaitement normal, car ce sont des gens sans importance, et ils devraient apprendre qui est leur patron et quelle est la vraie foi de leur nouvelle patrie (un indice: ce n’est pas le christianisme). S’ils créent des problèmes, c’est encore mieux car ils peuvent être durement frappés.« 

Théoriquement, il est illégal en France d’insulter les croyances musulmanes (ou chrétiennes). La Cour européenne des droits de l’homme en avait statué  explicitement dans un arrêt dans l’affaire Otto-Preminger-Institut c. Autriche: «Le respect des sentiments religieux des croyants garanti par l’article 9 peut légitimement être considéré comme violé par des images provocantes d’objets de vénération religieuse, de telles images peuvent être considérées comme une violation malveillante de l’esprit de tolérance, qui devrait également être une caractéristique d’une société démocratique. »

Dans l’affaire Wingrove c.Royaume-Uni:
«… Le respect des sentiments religieux des croyants peut devenir la base de la restriction légale par l’État de la publication d’images provocantes d’objets de vénération religieuse.»

Dans l’affaire Pussy Riot c.Russie: «Étant donné que la présentation des requérants a eu lieu dans une cathédrale, lieu de culte religieux, la Cour considère que l’ingérence (de l’État) peut être considérée comme ayant pour but légitime de protéger les droits des tiers. »

De telles activités devraient être illégales, mais ne le sont apparemment pas. Cette injustice est une source d’aggravation: lorsque des musulmans se sont plaint devant le tribunal des caricatures particulièrement viles de Charlie, le tribunal s’est moqué d’eux de manière grossière. Par contre, les juifs gagnent presque toujours lorsqu’ils vont au tribunal contre leurs dénigrants. (Nota: j’ai également été poursuivi par la LICRA, l’organisme juif français, tandis que mon éditeur français était financièrement ruiné par leur guerre juridique )

Ainsi, la France (comme le reste de l’Occident) a très peu de liberté d’expression, et l’affirmation de Macron selon laquelle les dessins animés de Charlie devraient être célébrés comme un signe de Liberté semble particulièrement hypocrite et fausse, comme celle de George Bush Ils nous détestent pour notre liberté.
Comme si cela ne suffisait pas, Macron approuve la méchanceté de Charlie envers les Français musulmans. Dans les écoles, une leçon a été consacrée à l’éducation des enfants à la pornographie grossière des dessins animés. Il a été affirmé (et je n’ai aucun moyen de vérifier) ​​que le professeur de français assassiné avait montré des dessins animés se moquant du Prophète chaque année depuis 2015, comme il l’a fait cette année après le discours de Macron. Il aurait ajouté un autre dessin animé pornographique et suggéré que les musulmans pourraient quitter la salle de classe s’ils ne voulaient pas être offensés. J’imagine les cris  si un enseignant avait suggéré aux élèves juifs de quitter la salle. Les parents musulmans bouleversés sont allés voir la police et se sont plaints. L’enseignant a déposé une contre-plainte pour diffamation. Il est difficile de juger maintenant si l’enseignant tué a agi comme il était obligé de le faire par les autorités, ou s’il était particulièrement zélé pour délivrer ses cochonneries aux enfants.

Un jeune de 18 ans d’origine tchétchène (il vivait en France depuis l’âge de six ans) l’a tué et l’aurait décapité, et aussitôt le tueur a été abattu par la police. Cela a créé une vague de panique en France, Macron et Le Pen se sont lancés dans une concurrence obscène dans leurs appels à « punir les musulmans ». Certains extrémistes musulmans auraient attaqué des fidèles dans une église de Nice et en auraient tué trois ou quatre personnes. Cela a été décrié comme une action sous fausse bannière, visant à terroriser les gens pour qu’ils acceptent le nouveau verrouillage, par un site français radical de premier plan qui a appelé au “refus de reconduction (ou nouveau verrouillage) comme le seul véritable acte de résistance dans ces pays en ces temps troublés« .[2]

Cela pourrait être un faux drapeau, car aucun groupe musulman n’en a accepté la responsabilité, et en plus, les services secrets français ont une tradition de tuer les auteurs qu’ils ont envoyés pour accomplir l’acte, et le meurtre des jeunes Tchétchènes correspond à leur façon de faire. L’acte terroriste suivant, la fusillade sur un prêtre grec orthodoxe à Lyon, a également été attribué à des musulmans assoiffés de sang, jusqu’à ce qu’on découvre que le criminel était un ancien moine orthodoxe ayant une certaine rancune personnelle contre le prêtre; puis l’attaque de Lyon est miraculeusement tombée dans un trou de mémoire.

Macron fermait alors toutes les églises de France; apparemment, le gouvernement voulait créer le contexte d’une guerre religieuse des chrétiens contre les musulmans. Encore plus obscure est la raison pour laquelle les rebelles / terroristes tchétchènes ont été amenés en France, ainsi que les réfugiés / terroristes syriens, libyens et afghans qui ont participé aux guerres civiles sanglantes sur leurs terres. Ils étaient certainement dangereux.

Nous savons que les services de renseignement britanniques ont utilisé des réfugiés libyens aux antécédents douteux pour continuer à se mêler des affaires libyennes, et deux terroristes, Salman et Hashem Abedi, ont fui la Libye avec l’aide du gouvernement britannique à bord du navire de la Royal Navy britannique, le HMS Enterprise, pour tuer et blesser de nombreux Britanniques en 2017 à Manchester. Nous savons que les Russes ont demandé l’extradition de présumés terroristes tchétchènes d’Angleterre et de France, mais Français et Britanniques ont , évidemment, refusé.

Il est peu probable que ces terroristes endurcis aient été amenés en Europe occidentale dans l’espoir d’en faire des citoyens exemplaires, ou pour des raisons humanitaires. Il est plus probable qu’ils ont été amenés exactement dans le but de créer un réseau souterrain terroriste, pour faire peur aux citoyens et les amener à obéir. Tout comme le coronavirus, mais d’une autre manière. Certaines personnes se font tuer, mais le but est atteint: de nouvelles lois et actions  antiterroristes sont promulguées et mises en œuvre; plus de surveillance est introduite. Les gouvernements et leurs services de sécurité veulent nous faire peur, et le terrorisme est un moyen fiable pour cela. Tout cela fait partie de la guerre que les élites mènent contre les nations et contre des démocraties trop peu fiables.

Les élites sont mécontentes de nous, le peuple.  Comme le dit Frank Furedi : «Le mépris des élites pour les personnes qui ne votent pas conformément à leurs souhaits est l’un des principaux moteurs de l’hostilité des élites envers la démocratie aujourd’hui.» Ces élites espèrent que «le coronavirus tuera le populisme», lisez: la démocratie, ajoute-t-il.

Vous pouvez faire confiance aux Russes politiquement incorrects pour le dire clairement. Le grand banquier russe Herman Gref dans son discours franc au SPIEF 2012 a déclaré ce que ses partenaires occidentaux pensent mais ne diront jamais: “Je veux vous dire que vous dites en fait des choses terribles. Vous proposez de transférer le pouvoir entre les mains du peuple. Mais si les gens savent tout, il sera extrêmement difficile de les manipuler. Les gens ne veulent pas être manipulés lorsqu’ils ont des connaissances. C’est pourquoi la Cabale a été un enseignement secret pendant trois mille ans. Tout contrôle de masse implique un élément de manipulation. Comment vivre, comment gérer une telle société, où tout le monde a un accès égal à l’information, tout le monde a la possibilité de recevoir directement des informations à moins qu’elles n’aient été traitées par des analystes gouvernementaux? Comment vivre dans une telle société? Votre raisonnement me fait peur. ”

Herman Gref avait reçu une injection d’un sérum de vérité, ont déclaré les gens après avoir entendu son discours franc. ( Ici en russe). Peut-être.

Peut-être que l’idée même d’une immigration massive en provenance des régions ravagées par la guerre était liée au désir des élites de déclencher une guerre civile de faible intensité dans leur propre pays tout en détruisant la cohésion sociale acquise par des siècles de vie commune.

Nous allons maintenant passer à une raison plus profonde pour laquelle Macron a décidé jeter de l’huile sur le feu toujours étincelant des conflits.

Eric Zemmour, juif algérien, est un idéologue courant du nationalisme d’extrême droite français. Voici un court article en anglais donnant un aperçu de l’homme. L’Irish Times l’appelle à tort «le fils des Pied-Noirs  juifs », qui ont émigré d’Algérie lors de son indépendance. Ce n’est pas le cas: les Pied-Noirs étaient des colons français en Algérie, tandis que Zemmour est un juif d’origine algérienne. Au lieu d’être un juif assimilé comme il le prétend, il est plutôt un crypto juif (un juif dissimulant): bien qu’il soit un défenseur de la France catholique, il va dans une synagogue, évite le porc et ne consomme que casher (lois alimentaires juives) chez lui, mais pas à l’extérieur. Il dit qu’il était de gauche jusqu’à ce qu’il « découvre » les musulmans et commence sa propre guerre raciste contre eux.
Il est, et a été, autorisé à dire d’énormes insultes racistes et xénophobes sur les chaînes de télévision françaises grand public pour lesquelles n’importe qui d’autre serait arrêté et emprisonné. Il appelle à mettre fin à l’immigration (ce qui est raisonnable) mais il ne s’arrête pas là, il recommande des déportations massives et appelle en fait à une guerre civile contre les citoyens musulmans français, tout en se présentant comme un défenseur de la France catholique.

Son adversaire officiel, l’idéologue de la France libérale, est Bernard Henri Levi, BHL, un autre juif nord-africain, qui a joué un rôle déterminant dans la création de guerres civiles en Syrie et en Libye tout en encourageant les fanatiques islamistes de ces terres à renverser les régimes socialistes ou nationalistes laïques. Il est partisan de l’immigration et vit une partie de l’année à Marrakech, au Maroc.

Ces deux Juifs conduisent la France à des conflits religieux, agissant des deux côtés de la fracture politico-sociale française. Cela nous rappelle  Rothschild et Trotsky, un banquier impitoyable et un révolutionnaire fougueux, qui ont provoqué des conflits de classe des deux côtés de la fracture sociale, comme le voyait GK Chesterton?

C’est le point de vue d’un auteur franco-marocain, Youssef Hindi, ami et collaborateur d’Alain Soral. Il a affirmé que les Juifs ont systématiquement infiltré les élites musulmanes et chrétiennes afin de stimuler des guerres destructrices entre musulmans et chrétiens, au profit des seuls Juifs, qui pourront ainsi s’installer en Terre Sainte, chasser les habitants d’origine et établir un empire mondial de nations obéissant à Jérusalem, qui est le contenu ultime du messianisme juif.
L’Occident et l’Islam de Hindi a pour légende «Les sources messianiques et la genèse du sionisme de l’Europe médiévale au choc des civilisations».
Selon Hindi, le sionisme n’a pas commencé avec Théodore Herzl mais a des racines profondes dans l’eschatologie kabbalistique du Moyen Âge, véhiculée et nourrie par des générations successives de sages, de mystiques et de faiseurs de miracles.

Un tel sage était Don Isaac Abravanel (né en 1437), sujet du livre de Benzion Netanyahou, père du Premier ministre israélien et figure culte pour père et fils. Il a lancé l’ère du messianisme juif, dit un écrivain du Haaretz . Son idée, absorbée et acceptée par Benjamin Netanyahou, était l’appel à une catastrophe apocalyptique, une «guerre des monstres» entre Gog et Armilus – symbolisant les ismaélites (musulmans) et la chrétienté (comme Abravanel l’a décrit, par exemple, dans son ouvrage «MayaneiYeshua ”). Cette guerre se conclura par un affaiblissement des deux côtés et la montée des Juifs à la domination mondiale, symboliquement appelée «la fête du Léviathan».

Karl Schmitt, le grand philosophe de son temps, a déclaré en 1942 que les Juifs apprécient la lutte mondiale colossale entre les monstres, Léviathan (Grande-Bretagne et États-Unis) et Behemoth (Allemagne): Ils se frottent joyeusement les mains en attendant l’attrition mutuelle qui permettrait aux Juifs de dominer le monde, ou «La Fête du Léviathan». La guerre entre l’islam et la chrétienté qui se prépare actuellement en France permettra-t-elle la prochaine fête du Léviathan?
Peut-être.
Avner Ben-Zaken, un penseur israélien, a écrit dans son excellent traitement du sujet ( ici en anglais ) que Benjamin Netanyahou, lui-même grand adepte du messianisme catastrophique et partisan de la guerre d’Edom et d’Ismaël comme clé du salut des Juifs , s’est rendu en France au lendemain du premier épisode de Charlie et a encouragé les dirigeants juifs français à agir en les qualifiant de «nouveau collectif Isaac Abravanel». Deux ans plus tard, les dirigeants juifs français ont nommé Emanuel Macron président de la République, explique un écrivain juif français bloguant sous le nom de Tsarfat (nom hébreu de la France).

Dans un long article détaillé , Tsarfat raconte l’histoire de quelques juifs éminents (Alain Minc, Serge Weinberg, Jacques Attali et Bernard Mourad) se portant garant de Macron avec David de Rothschild. En 2011, Macron est devenu associé junior chez Rothschild, gagnant un salaire substantiel. Il valait chaque centime – il a trompé Le Monde, il a trompé le président Hollande, il a trompé l’État français, il a fait tout ce que Rothschild exigeait de lui et en retour, il a obtenu la présidence de la République. Il était le nouveau roi nommé par le nouvel Abravanel. Il doit maintenant livrer la guerre entre la chrétienté et l’islam, pour la gloire suprême d’Israël.

Eric Zemmour, le fougueux porte-parole de l’extrême droite, commentateur avec son propre créneau aux heures de grande écoute sur une grande chaîne de télévision, est l’homme idéal pour mener la France (et l’Europe) psychotique (grâce à la panique de Corona) dans une guerre de religion entre la chrétienté et l’Islam. Dans la guerre, les deux principaux opposants seront brisés et affaiblis, tandis qu’Israël avec son judaïsme-pour-Goyim, le credo de l’Holocauste  aura le dessus.

Eric Montana, journaliste chrétien français a écrit : “Zemmour est un agent double au service du choc des civilisations et du mouvement sioniste qui alimente un climat de tension permanente en France. Zemmour s’emploie à provoquer la division et à alimenter le feu en criminalisant outrageusement certains de nos compatriotes de confession musulmane, mettant ainsi en danger la paix civile dans notre pays. Zemmour est un danger public qui, malgré ses nombreuses condamnations pour incitation à la haine raciale et religieuse, reste scandaleusement présent dans les médias, bénéficiant sans aucun doute d’une protection invisible à l’œil nu… mais pourtant bien réelle. ”

Au moins, on peut dire que les opposants aux musulmans ne sont pas chrétiens. Car le magazine Charlie Hebdo est explicitement anti-chrétien et anti-musulman. On y trouve des caricatures les plus odieuses offensant la Vierge et le Christ, ainsi que le pape et l’Église. (Ils n’ont jamais offensé les Juifs, d’une manière ou d’une autre).

Un gouvernement chrétien agirait comme les Russes. Il y a quelques années, Pussy Riot a profané le Saint-Sauveur de Moscou comme Femen avait profané de grandes cathédrales européennes, de Notre-Dame de Paris à Strasbourg . Le gouvernement russe n’a pas attendu que justice soit rendue contre les viragos, mais les a condamné jusqu’à deux ans de prison. Dans le même temps, le droit pénal russe a été modifié pour inclure le «sacrilège» parmi les crimes ordinaires, par consentement général. Depuis lors, de tels crimes ne se produisent plus.

Dans la France de Charlie Macron, les Femen dépouillant les églises n’ont jamais été punis; mais un marguillier qui a essayé d’empêcher cela a été condamné à une lourde amende. La France a une longue tradition anti-chrétienne, généralement qualifiée de «laïque» , et sa grande coalition anti-ecclésiale d’athées, de huguenots et de juifs a fusionné à l’époque de l’affaire Dreyfus. Elle a également une église catholique forte, mais qui n’appelle pas à une guerre avec les musulmans.

La vraie vision chrétienne des développements a été exprimée par l’archevêque Théodose Atallah Hanna de Sébaste en Palestine (il m’a baptisé en 2002). Il a condamné le ciblage des musulmans en France et dans le monde à travers des peintures et des dessins animés dégradants. «Le discours de haine vise à servir la politique de division pour vaincre. Les chrétiens et les musulmans doivent cimenter une culture de fraternité et de solidarité et nous devons travailler ensemble, plus que jamais pour vaincre tous les plans et complots qui visent à nous diviser et à créer la discorde dans nos rangs », a déclaré l’évêque palestinien.

PS Une grande attention est accordée à la manière exotique de tuer par les terroristes présumés. En fait, la décapitation est aussi française que la soupe à l’oignon. La guillotine était la méthode d’exécution nationale préférée (comme la chaise électrique aux États-Unis). Les Français ont décapité leur roi et leur reine. Pendant la bataille d’Algérie, les paras français ont joué au football avec des têtes de rebelles hachées. [3]. Napoléon avait introduit la décapitation au Moyen-Orient, et non l’inverse. Au cours de sa campagne en Égypte, le général Bonaparte ayant appris un soulèvement dans un village avait ordonné à son adjudant Croisier de s’y rendre, d’entourer toute la tribu, de tuer tous les hommes sans exception, et d’amener femmes et enfants au Caire. Ses ordres ont été exécutés rapidement. De nombreux enfants et femmes conduits à pied sont morts en chemin et, quelques heures plus tard, des ânes chargés de sacs sont apparus sur la place principale du Caire. Les sacs ont été ouverts et les têtes des hommes exécutés de la tribu coupable ont roulé sur la place, a écrit l’historien. Devrions-nous dire que le poulet est rentré à la maison pour se percher?

Source : Charlie Hebdo Rides Again (Charlie Hebdo remis en selle)
Par  Israel Shamir • November 2, 2020; The Unz Review

Macron incite à l’islamophobie pour en faire un fonds de commerce électoral

A des fins politiciennes, le président français incite à la haine à l’encontre les musulmans.

Emmanuel Macron a déclaré samedi sur la chaîne Al-Jazeera qu’il comprenait les sentiments des musulmans choqués par la diffusion de caricatures offensantes du prophète Mahomet et qu’il nuançait sa défense absolue des dessins. « Je pense que les réactions sont le résultat de mensonges et de déformations de mes paroles car les gens ont compris que je soutenais ces caricatures », a-t-il expliqué.
Il s’agit là d’une reculade pour le président français et d’une victoire pour la campagne de boycott des produits français qui a balayé une grande partie du monde islamique.
Mais ce n’est pas suffisant. M. Macron doit des excuses claires à 1,7 milliard de musulmans pour les insultes qu’il leur infligées dans leur foi. Ce serait avant tout dans l’intérêt de la France elle-même, car la blessure causée par son président est profonde et le mal est déjà fait.

Les hommes d’État sont censés se comporter de manière responsable, choisir leurs mots avec soin et éviter les actions qui mettent en péril la sécurité et la stabilité de leur pays. Mais Macron s’est plus comporté comme un fauteur de troubles, un chef de gang ou un semeur de haine religieuse que comme le président d’un pays qui se targue de son héritage des Lumières et dont l’économie, touchée par la pandémie du coronavirus, est en mauvaise posture.

Il aurait pu imiter la Belgique voisine, qui a licencié un enseignant qui avait montré ces images obscènes à sa classe de 10-11 ans. Ou il aurait pu réagir comme le Canadien Justin Trudeau, qui a déclaré que la liberté d’expression devait avoir des limites et que les Occidentaux devaient respecter les cultures des autres et essayer d’éviter de blesser leurs sentiments.

Au lieu de cela, l’obsession de Macron de gagner des avantages politiques nationaux l’a poussé à adopter une attitude colonialiste hautaine qui ne peut que nuire à l’économie et à la position internationale de la France.

Si quelque chose de bon est ressorti de sa rhétorique anti-islamique provocatrice, c’est qu’elle a uni les musulmans du monde entier, indépendamment de leur appartenance sectaire ou de leur couleur politique, dans une cause commune.

Le Koweït a donné l’exemple de ce qu’une action populaire concertée de ce type peut accomplir. Le contrecoup a conduit à la « suspension » du commerce bilatéral, évalué à 12 milliards de dollars par an.
Le potentiel de dommages supplémentaires est bien plus important, étant donné que les États du Golfe à eux seuls ont investi quelque 300 milliards de dollars en France.

Nous mentionnons ces chiffres parce que nous savons que rien ne préoccupe et ne blesse plus les États capitalistes occidentaux que d’être frappés à leur porte-monnaie. C’est la raison pour laquelle Macron a décidé de commencer à faire machine arrière dans une tentative désespérée de désamorcer la crise et de limiter les dégâts.

Mais sa démagogie raciste et sa myopie politique ont déjà provoqué un énorme schisme entre son pays et le monde islamique, qu’il faudra des années pour combler. La première étape, et la plus importante, pour y parvenir est de présenter des excuses claires et nettes.

Par Abdel Bari Atwan,
rédacteur en chef du journal numérique Rai al-Yaoum. Il est l’auteur de L’histoire secrète d’al-Qaïda, de ses mémoires, A Country of Words, et d’Al-Qaida : la nouvelle génération.

Source et Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah

Version originale : 1° novembre 2020 – Raï al-Yaoum


NOTES 

Rappel :  Incroyable : Macron fait coïncider le début de la levée du confinement avec la fête juive de Lag Baomer (fin d’une épidémie)

“Le confinement le plus strict doit encore se poursuivre jusqu’au lundi 11 mai”, a déclaré Emmanuel Macron. “Le lundi 11 mai ne sera possible que si nous continuons d’être civiques, responsables, de respecter les règles et que si la propagation du virus a effectivement continué à ralentir”, a-t-il ajouté. Le 11 mai tombe au même moment que la fête juive du Lag Baomer qui célèbre la fin d’une épidémie qui décima les disciples du grand sage Rabbi Akiva.

Le Talmud relate que, dans les semaines entre Pessa’h et Chavouot, une épidémie frappa les disciples du grand sage Rabbi Akiva “parce qu’ils ne se comportaient pas avec respect les uns envers les autres” ; ces semaines sont donc considérées comme une période de deuil, ce qui implique que certaines formes de réjouissances y sont interdites par la loi et la tradition. Le jour de Lag BaOmer, l’épidémie cessa.

[1] « Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer. » Voltaire

[2] La politique du pire: attentat sous faux drapeau à Nice et dans d’autres pays pour faire passer le confinement

l’État profond en France poursuit la politique du pire. Après avoir fomenté un attentat à Bab al-Hawa à la frontière entre la Syrie et la Turquie, puis un attentat à Khost en Afghanistan, demeurés sans impact médiatique en Hexagone, il passe à l’action en France en visant un lieu symbolique, une église dans un ville dont l’exécutif est totalement acquis à la secte au pouvoir.

Cette attaque au couteau selon la narration de la propagande officielle est trop flagrante et démontre la volonté du pouvoir d’Etat français à terroriser les population pour faire passer par la force un reconfinement qui ne passe pas et qui corrobore la grande manipulation autour du COVID-19.
Les églises n’ont jamais été une cible des islamistes mercenaires de l’OTAN mais il semble que la secte de Macron veut attiser tous les faux clivages possibles à défaut de les créer de toutes pièces. Macron sera le fossoyeur d’une république en fin de vie.
C’est une opération de diversion qui ne sera pas la dernière pour un pouvoir en plein dérive dictatoriale et criminelle au profit d’un ordre mondial en perte de vitesse.
Face à cette réincarnation du régime de la Terreur, lequel a été derrière plus d’un génocide en France et ailleurs, il faut absolument refuser le reconfinement.
Le refus du reconfinement est le seul acte de résistance réel en ces temps troublés.

Source : Strategika51

 [4] La France en Algérie. Les 900 oreilles coupées par le bachagha Bengana
Quand la France affichait fièrement des maghrébins décapités
Les guillotinés des guerres françaises en Algérie

« Dès lors qu’on avait arrêté quelqu’un, il fallait qu’il soit coupable. Quand une bombe avait éclaté, si on attrapait un type et qu’on trouvait qu’il avait la tête du client, on ne s’en embarrassait pas plus », témoignage de Jean-Claude Périer, membre du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) en 1956.

FRANCE : des primes pour « décapitations d’indigènes »
« … Un plein baril d’oreilles… Les oreilles indigènes valurent longtemps dix francs la paire et leurs femmes, demeurèrent comme eux d’ailleurs, un gibier parfait… » (1). C’est en ces termes choisis qu’un général français racontait les exploits de ses troupes pendant la guerre de conquête de l’Algérie (2).
 «… Tout ce qui vivait fut voué à la mort… On ne fit aucune distinction d’âge, ni de sexe… En revenant de cette funeste expédition plusieurs de nos cavaliers portaient des têtes au bout de leurs lances… ».

 

 

Que se passe-t-il dans la tête de Macron? Sait-il ce qu’il fait? Que veut-il au juste?

Ces questions, tout le pays se les pose, à part peut-être quelques initiés ou commanditaires, les nantis comme les sans dents, surtout après l’annonce, toute en douceur et délicatesse, du second confinement qui va nous achever, avec l’habituel mélange lénifiant de vérités, de mensonges, de contradictions et d’autosatisfaction.

Entre parenthèses, et sans vouloir faire une comparaison hasardeuse qui pourrait me mener en prison, car notre élite adore la liberté d’expression tant qu’elle n’en fait pas les frais, notez que sous l’affabilité de Pol Pot, sous l’exquise courtoisie qui le faisait apprécier de tous, se cachait un idéologue psychopathe qui n’a pas hésité à sacrifier des millions de vie pour libérer son pays des séquelles physiques et morales de la colonisation, et restaurer son prestige passé, sur le modèle de la glorieuse civilisation de l’Empire d’Angkor. Je ne sais pas si Macron finira par faire autant de dégâts, cela dépend de sa réélection, mais nous savons désormais que sous ses manières doucereuses et son amabilité de surface, se cachent une grande dureté de cœur, un égoïsme triomphant et une totale absence de sens commun.

Pour revenir à nos moutons, c’est le cas de le dire, il fallait voir la tête des habituels suppôts du pouvoir réunis sur les plateaux TV à la fin du discours de leur maître vénéré. Ils étaient atterrés, assommés, incrédules et perplexes. Pour une fois, ils doutaient ; pour une fois, ils ne savaient plus quoi dire, mais on pouvait les entendre penser : Qu’est-ce que c’est que ça ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce qu’il fout ?

Trois hypothèses se disputent le terrain :

 

Macron est fou, comme semble le penser Erdogan qui lui a enjoint d’aller « faire des examens de santé mentale ». Il agit et réagit au gré de ses caprices déments, délirants, comme Néron autrefois, en profitant du pouvoir dictatorial que lui donne la 5ième République.

Macron est en mission, comme il l’a expliqué lui-même à un cinéaste en 2016:

« Est-ce vous êtes en mission?

– Oui! … Je n’ai jamais eu le sentiment que je faisais une carrière. Et depuis que je suis rentré dans le champ politique, je vis ça comme une mission.

– Il y a une dimension de spiritualité ? relance alors le réalisateur du documentaire, derrière la caméra, Pierre Hurel.

– Il y en a une. Et en tout cas la conviction qu’il existe une transcendance, oui. Quelque chose qui dépasse. Qui vous dépasse. Qui vous a précédé, et qui restera. »

— Macron veut tout simplement se faire réélire et il profite, au coup par coup et sans le moindre scrupule, de ce qui lui permet de se faire passer pour le Sauveur de la nation. Le COVID-19 est une opportunité formidable de mettre le pays au pas, de se dédouaner de tout le mal qu’il a fait aux Français et à la France en le mettant sur le dos de l’épidémie, et de distribuer des milliards d’argent magique à de potentiels électeurs, une forme de clientélisme à grande échelle.

Personnellement, je dirais que c’est un peu des trois, car il faut être fou pour se croire investi d’une Mission quasi divine et il faut détenir le pouvoir, et un pouvoir quasi absolu, pour espérer la mener à bien…

Depuis quelques temps, je lis l’Actu en continu du Collectif du même nom qui fait une revue de presse de gauche sur Mediapart.

Je me suis rendu compte que chaque édition de cette revue permettait au lecteur, d’avoir un très bon aperçu de la politique nationale et internationale. J’ai utilisé l’édition des 28 et 29 octobre 2020, pour construire cet article. Je me suis concentrée sur la politique intérieure française et vous verrez que cette seule édition nous apprend à peu près tout ce que nous devons savoir pour comprendre ce qui se passe en France et nous faire une idée assez précise de ce que notre mal-aimé président cherche à faire et pourquoi. J’ai utilisé les articles que j’ai trouvés dans la revue pour dresser un tableau, une sorte de grille de lecture, de la situation et des objectifs de Macron et de « L’aristocratie stato-financière » , comme Emmanuel Todd appelle les hauts-fonctionnaires qui dirigent le pays et dont Macron est la quintessence.

 

1. « L’aristocratie stato-financière » étend ses tentacules

Selon un article de l’IREF intitulé Quand les professions libérales implorent le joug de l’État « la machine macronienne poursuit pourtant de manière méthodique sa politique illibérale tendant à renforcer sans cesse l’emprise de l’Etat sur la société. »
Cette fois, ce sont les régimes d’indemnité maladie qui seront étendus aux professionnels libéraux. Macron en rêvait sans savoir comment y parvenir. Le COVID-19 lui en offre l’opportunité, au prétexte que « pendant la crise sanitaire, bon nombre de professionnels, tels des infirmières, des avocats, des architectes, ont été empêchés de travailler. »

2. « L’aristocratie stato-financière » se débarrasse des organismes de contrôle indépendants

Cette fois, c’est l’Observatoire de la sécurité des établissements scolaires. Le Café pédagogique s’en indigne en titrant : Ils ont osé !

3. « L’aristocratie stato-financière » ne respecte pas les lois

— Selon la Quadrature du Net, la police continue sa surveillance par drone malgré une interdiction :

« Malgré une interdiction prononcée par le Conseil d’Etat en mai dernier, la Quadrature du Net affirme que les forces de l’ordre continuent d’utiliser des drones pour capter des images lors de manifestations. Pour enjoindre le préfet d’arrêter cette pratique, l’association vient de déposer un référé devant le tribunal administratif de Paris. »

– Selon les Echos, les heures supplémentaires de la fonction publique ne sont toujours pas payées: 41,5 millions d’heures supplémentaires « stockées » dans la police et à l’hôpital selon la Cour des comptes.

4. « L’aristocratie stato-financière » continue de détruire méthodiquement les services publics

Le Café pédagogique, écœuré, en est réduit à faire de l’humour noir :

« « Choyée » par le gouvernement, « priorité » du président de la République, l’éducation connait pourtant une baisse constante dans la dépense du pays. C’est ce que montre une Note de la Depp. Elle ne représente plus que 6.6% du PIB national contre 6.8% en 2017 » et « le salaire statutaire des enseignants français du primaire et du secondaire est inférieur de 18% à la moyenne des pays OCDE. »

Selon le Dr Prudhomme interrogé par Le Média dans une vidéo intitulée COVID-19 : Nouveau naufrage sanitaire, en mars, il y avait 5000 lits de réanimation, malgré la promesse d’en avoir 12 000 lors de la « deuxième vague », il n’y en a toujours que 5000 et l’hôpital fonctionne toujours à flux tendus, c’est-à-dire sans réserves et sans stocks.

5. « L’aristocratie stato-financière » fait exploser la dette

« Les milliards de soutien à l’économie propulsent l’endettement de la France à des niveaux record. Dans quelle mesure cette dette est-elle gérable ? Faudra-t-il un jour rembourser tout cet argent ? » La réponse avec Jacques Sapir

Comme l’explique très bien Bastien Lachaud dans la vidéo : Pas de politique sanitaire sans solidarité sociale.

 

Source : La dette publique de la France a explosé depuis le confinement (détail), le 25 septembre 2020

Les tarifs augmentent « Gaz : une hausse de 1,6% des tarifs réglementés d’Engie en novembre » et se libéralisent :

« La loi prévoit l’extinction progressive d’ici à 2023 des tarifs réglementés de vente (TRV) du gaz. Engie a de ce fait cessé de commercialiser des contrats de ce type, mais continue pour l’instant d’appliquer ces tarifs aux consommateurs en bénéficiant déjà. À l’avenir, il ne restera plus que des offres dites de marché, aux prix fixés librement par les fournisseurs. »

Par contre, « Les règles du chômage partiel classique se durcissent à partir du 1er novembre. Les salariés et les employeurs seront moins bien indemnisés. C’est le deuxième tour de vis depuis le début de la crise. »

Et les mesures anti-pauvreté ne convainquent personne :

« Selon l’association ATD Quart Monde qui réclamait l’augmentation des minima sociaux, les choix de l’exécutif relèvent d’un “mépris” et d’une “logique éculée consistant à opposer les bons pauvres, à qui l’on donnerait un coup de pouce pour les aider à retrouver le marché de l’emploi, et les mauvais pauvres, à qui l’on distribuerait des miettes.

Pas davantage écouté par le gouvernement, Laurent Berger le secrétaire général de la CFDT, réclamait pour sa part une hausse de 100 euros du revenu de solidarité active (RSA) et la création d’“un RSA pour les jeunes” de moins de 25 ans. »

7. Pour faire passer la pilule, « l’aristocratie stato-financière » a une potion magique : le dialogue social

« Le dialogue social représente le meilleur antidote à la crise » titre BFM, citant « le chef du gouvernement » qui se tient prêt apparemment à endiguer « une vague de plans sociaux » (euphémisme néo-libéral pour licenciements et chômage), grâce à sa maîtrise parfaite de la communication.

8. « L’aristocratie stato-financière » a aussi des mercenaires zélés pour détourner notre attention

  • En nous faisant croire que c’est pire ou pareil ailleurs

Le Soir titre : Semi-confinement dans une Allemagne qui a perdu le contrôle du coronavirus » alors qu’en réalité l’Allemagne va fermer simplement ses restaurants et ses centres sportifs et culturels.

  • En nous faisant croire que le confinement a pour but de « sauver Noël »

Nous on a compris et on se soumet de bonne grâce, mais les Italiens qui sont des idiots irresponsables se rebellent.

  • En nous faisant rêver débout

Sur le proche démantèlement des GAFA : « La pression s’accroît pour que Google, Facebook ou Apple soient séparés en plusieurs entités pour limiter les entraves à la concurrence. Sur le papier, les solutions sont simples. Mais les géants de la tech vont se battre ». Sans blague ?

– Ou sur une UE unie et protectrice. L’UE propose un renforcement coordonné de la lutte contre le coronavirusselon la Tribune.

  • En nous désignant des boucs émissaires : les musulmans, cela va de soi et désormais les islamo-gauchistes, alors que le vrai coupable, c’est, comme dit Hervé Kempf, le « capitalofascisme, qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques. »

9. Le triomphe de l’hyper-capitalisme financier

Si « l’aristocratie stato-financière » incarnée par Macron, peut faire tout ce qu’elle veut, sans rencontrer d’opposition, n’est-ce pas parce que le monde de Macron, l’ordre mondial du 21ème siècle, a déjà triomphé, comme le dit Olivier Passet ?

« Nous ne sommes pas aujourd’hui à la fin d’un monde, mais bien à son apogée … Jamais le grand rêve de la finance de marché de reporter les risques sur les autres agents, et notamment sur les personnes et de s’immuniser contre les aléas de l’économie réelle n’a atteint un tel degré. Si l’on veut avoir une preuve, il suffit de regarder les cours de bourse et tout ce qui a été mis en œuvre pour obtenir un résultat aussi improbable … Les fonds de gestion d’actifs ont plus que jamais la main sur les choix d’investissement, autrement dit sur la construction du monde de demain. »

10. Alors c’est quoi la Mission de Macron ?

Ne peut-on pas conclure de tout ce qui précède que la Mission de Macron – et de l’aristocratie stato-financière française – est de nous « émanciper » de nos acquis sociaux, de nos protections sociales et de nos libertés, pour que, dépouillés de ces encombrants archaïsmes, nous puissions enfin entrer au paradis de « l’ordre mondial du 21ème siècle » qu’il nous a promis, un ordre dominé par le Grand Capital financier et technologique dans lequel nous serons tous ubérisés, vaccinés, tracés et robotisés pour notre plus grand bien ?

C’est la Mission quasi-transcendantale que Macron s’est donnée, et il l’accomplira quoiqu’il nous en coûte, soyez-en sûrs.

 

Voici les 39 Français les plus riches (en milliards de dollars) pour lesquels « Macron est en mission »  :

 Classement Prénom / Nom Fortune en  Mds Dollars Entreprise
#1 Bernard Arnault & family 76 LVMH
#2 Francoise Bettencourt Meyers & family 48,9 L’Oréal
#3 François Pinault & family 27 Kering
#4 Alain Wertheimer 17,1 Chanel
#5 Gerard Wertheimer 17,1 Chanel
#6 Emmanuel Besnier 12,7 Lactalis
#7 Patrick Drahi 7,1 Altice télécom
#8 Rodolphe Saadé & family 7 Transport et logistique
#9 Xavier Niel 6,1 Internet et télécom
#10 Alain Merieux & family 5,9 Industrie pharmaceutique
#11 Laurent Dassault 4,7 diversified
#12 Olivier Dassault 4,7 diversified
#13 Thierry Dassault 4,7 diversified
#14 Marie-Hélène Habert 4,7 diversified
#15 Jean-Michel Besnier 4,4 Fromages
#16 Marie Besnier Beauvalot 4,4 Fromages
#17 Marc Ladreit de Lacharriere 4,4 Finance
#18 Jean-Pierre Cayard 3,7 Liquoreux
#19 Vincent Bolloré & family 3,5 Investissements
#20 Mohed Altrad 3,3 Bétonnières
#21 Nicolas Puech 3,1 Hermes
#22 Carrie Perrodo & family 3 Huile
#23 Martin & Olivier Bouygues 3 Construction et médias
#24 Pierre Bellon & family 2,8 Sodexo
#25 Michel Leclercq & family 2,6 Decathlon
#26 Philippe Foriel-Destezet 2,5 Adecco
#27 Philippe Ginestet 2,2 Gifi
#28 Gilles Martin 2,2 Service de laboratoires
#29 Charles Edelstenne 2,1 Aviation
#30 Christian Latouche 2,1 Service de comptabilité
#31 Clement Fayat & family 1,6 Construction
#32 Bernard Fraisse 1,6 Fareva
#33 Louis Le Duff 1,4 Alimentaire
#34 Norbert Dentressangle 1,4 Transport et logistique
#35 Alain Taravella 1,3 Immobilier
#36 Anne Beaufour 1 Ipsen 
#37 Henri Beaufour 1 Ipsen 
#38 Francis Holder 1 Paul
#39 Edouard Carmignac 1 Société  de gestion

Pour terminer, quelques citations du génial Voltaire :

 « Partout les faibles ont en exécration les puissants devant lesquels ils rampent, et les puissants les traitent comme des troupeaux dont on vend la laine et la chair. »
   Voltaire, Candide, XX, p. 126 ULB

 « – Quoi! vous n’avez point de moines qui enseignent, qui disputent, qui gouvernent, qui cabalent, et qui font brûler les gens qui ne sont pas de leur avis? »
   Voltaire, Candide, XVIII, p. 110 ULB

– “L’art de gouverner consiste à prendre le plus d’argent possible à une catégorie de citoyens afin de le donner à une autre”

caricature musulmane de Macron…non-censurée!

 

 

 

Nouvel Ordre Mondial vs les Triades:Une volonté de renverser les États-Unis

Le 25 mai 2020, à Minneapolis, Minnesota, un officier de police, Derek Chauvin, qui avait déjà déposé 18 plaintes contre lui, a tué un Noir, George Floyd, en s’agenouillant sur le cou pendant près de neuf minutes.

WASHINGTON, DC – JUNE 22: Protesters pull down a fence surrounding the statue of Andrew Jackson in an attempt to pull the statue down in Lafayette Square near the White House on June 22, 2020 in Washington, DC. Protests continue around the country over police brutality, racial injustice and the deaths of African Americans while in police custody. .
La destruction ou la suppression de statues par la foule apparaît comme une tentative d’effacer l’histoire des États-Unis … Ce qu’ils font ressemble à une prise de pouvoir à l’ancienne. La première loi des accapareurs de pouvoir est que si personne ne les arrête, ils continuent – souvent avec des conséquences catastrophiques. Sur la photo: des manifestants abattent une clôture entourant la statue d’Andrew Jackson, dans une tentative de renverser la statue de Lafayette Square, près de Black Lives Matter Plaza à Washington, DC, le 22 juin 2020

Les manifestations de colère à Minneapolis se sont rapidement transformées en émeutes qui ont ravagé la ville. La police n’est pas intervenue; le maire leur avait ordonné de se retirer et de ne rien faire.

De nouvelles manifestations ont rapidement éclaté dans les grandes villes du pays et ont rapidement entraîné un désordre généralisé. Dans les villes jumelles de Minneapolis et de St. Paul, 1 500 bâtiments ont été vandalisés, pillés ou détruits. Encore une fois, la police n’a pas fait grand-chose pour intervenir: les maires de la plupart des villes ont demandé à la police d’agir avec retenue .

Les émeutiers ont attaqué des églises et des synagogues et pillé des magasins, appartenant souvent à des propriétaires minoritaires dans des quartiers en détresse.

Les émeutes ont pris fin, mais les dégâts ont été immenses. Une zone du centre-ville de Seattle qui a été prise, la zone « CHAZ » ou « CHOP », a depuis été dissoute, mais un effort de copie pour reprendre une zone s’est installé à New York, près de l’hôtel de ville.

Des statues ont été attaquées dans tout le pays – d’abord des statues confédérées , puis des hommages à Abraham Lincoln , Thomas Jefferson et George Washington . D’éminents politiciens ont soutenu les émeutiers. Le maire de Boston a déclaré qu’il voulait retirer d’une place de la ville une statue de Lincoln debout devant un homme noir libéré. Les membres du Conseil de la ville de New York ont demandé qu’une statue de Thomas Jefferson soit retirée de l’hôtel de ville. À Portland, en Oregon, une statue de George Washington a été abattue et incendiée. Des statues de Christophe Colomb ont été renversées et certaines décapitées .

La destruction ou la suppression de statues par la foule apparaît comme une tentative d’ effacer l’histoire des États-Unis et de traiter de grands hommes comme Abraham Lincoln, qui a aboli l’esclavage, George Washington, premier président des États-Unis ou Thomas Jefferson , troisième président des États-Unis. États et auteur de la Déclaration d’indépendance, comme s’ils étaient irrémédiablement méprisables. Ce qu’ils font ressemble à une prise de pouvoir à l’ancienne. La première loi des accapareurs de pouvoir est que si personne ne les arrête, ils continuent – souvent avec des conséquences catastrophiques.

« Pourquoi est-ce que je m’inquiète même de voir de petites statues idiotes tomber ou de changer de noms de petites rues? » a demandé Elizabeth Rogliani, qui a vécu la transition du Venezuela vers le communisme.

« [Q] uand je vivais au Venezuela. Des statuts sont descendus – Chavez ne voulait pas que cette histoire soit affichée. Et puis il a changé les noms des rues. Puis est venu le [programme scolaire]. certaines chaînes de télévision, etc., etc.

« Nous ne pensions pas que cela pourrait nous arriver. La plupart des Vénézuéliens – les Cubains nous ont prévenus – et nous nous sommes dit: » C’est le Venezuela, nous connaissons la liberté. Cela ne se produira pas ici.  » Pourtant, c’est arrivé. Et il y a littéralement beaucoup de gens qui veulent détruire les États-Unis « 

Deux mouvements ont été actifs dans la violence. L’un est Antifa , qui a été appelé « un mouvement de milice marxiste / anarchiste révolutionnaire qui cherche à renverser les États-Unis par la violence et l’intimidation ». Antifa, bien qu’il se prétende antifasciste, se comporte de manière fasciste .

L’autre mouvement, Black Lives Matter , a été fondé en 2013 par trois femmes noires , Alicia Garza , Opal Tometi et Patrisse Cullors . Cullors a déclaré qu’elle et Garza étaient des « marxistes de formation ». Le manifeste fondateur de Black Lives Matter, publié en 2016 (puis retiré du site BLM), décrit les États-Unis comme une « démocratie corrompue fondée à l’origine sur le génocide des autochtones et l’esclavage des biens mobiliers » qui « continue de prospérer grâce à l’exploitation brutale des personnes de couleur ». et cela perpétue « les vilaines traditions américaines du patriarcat, du classisme, du racisme et du militarisme ». En décembre 2014, un sloganlors d’une manifestation Black Lives Matter organisée par le National Action Network d’Al Sharpton, était: « Que voulons-nous? Des flics morts. Quand le voulons-nous? Maintenant. »

Si Antifa est largement rejeté, Black Lives Matter ne l’est pas. Son nom est devenu un slogan sur les murs, les devantures de magasins et les restaurants. Les affiches disent:  » Pas de justice, pas de paix . »

Il y a de nombreux appels au financement ou à l’abolition de la police. Le conseil municipal de Minneapolis a en effet voté le 6 juin la dissolution de ses forces de police. Le maire de New York, Bill de Blasio, a coupé 1 milliard de dollars du budget de la police de New York à 6 milliards de dollars. Au moins six autres villes ont également réduit les budgets de la police.

Ce qui semble vouloir gagner en influence, c’est un souhait – né avant les émeutes – de réécrire l’histoire des États-Unis. Le New York Times, par exemple, a lancé le 14 août 2019  » The 1619 Project « . Son auteur, Nikole Hannah Jones, a écrit que les États-Unis avaient été fondés sur l’esclavage et étaient donc – vraisemblablement toujours – coupables de « racisme structurel ».

D’éminents historiens, Gordon Stewart Wood , récipiendaire du prix Pulitzer pour l’histoire de 1993, et James M. McPherson , ancien président de l’American Historical Association, ont noté que le projet 1619 était fondé sur des « affirmations trompeuses et historiquement inexactes ». Le 17 juin, le sénateur Tim Kaine, démocrate de Virginie, a dit de façon ridicule que les États-Unis avaient « créé l’esclavage ».

« Les réparations », a commenté l’ auteur et l’avocat Larry Elder sur le sujet, « sont l’extraction d’argent de ceux qui n’ont jamais été propriétaires d’esclaves à donner à ceux qui n’ont jamais été esclaves ».

« Chaque vie compte », a déclaré l’ ancien président de la Chambre des représentants américaine Newt Gingrich. Si seulement.

L’idée qu’aux États-Unis il existe un « racisme structurel » ( défini par l’Institut Aspen comme « un système dans lequel les politiques publiques, les pratiques institutionnelles, les représentations culturelles et d’autres normes fonctionnent de diverses manières, renforçant souvent les moyens de perpétuer l’inégalité des groupes raciaux » ) a conduit, semble-t-il, à une forme d’expiation obsessionnelle. Les films ont été supprimés des services de streaming. Autant en emporte le vent sera désormais affiché avec un avertissement de cinq minutes . (Une minute n’aurait pas suffi?)

Le film n’est probablement que le premier sur une liste qui s’allonge. Un journaliste de Variety a récemment énuméré « 10 films problématiques qui pourraient utiliser des étiquettes d’avertissement ». Ils incluent Forrest Gump: pendant un bref instant, le personnage principal est décrit, de façon ironique, comme ayant été nommé d’après un membre du Ku Klux Klan. Les marques de produits de consommation , telles que le riz d’oncle Ben et le sirop de tante Jemima, voient leurs noms et logos changer brusquement. Princeton a voté pour radier le nom de Woodrow Wilson de son école de politique publique. Des demandes ont été faites pour que les universités et les entreprises montrent qu’elles ne sont pas racistes en déclarant leur soutien à Black Lives Matter. Beaucoup se sont pliés à la demande.

Le 12 Juin, moins d’un mois après l’assassinat de George Floyd, un autre policier blanc, Garrett Rolfe, à Atlanta, en Géorgie, tiré et tué un homme noir, Rayshard Brooks. Les policiers arrêtaient Brooks pour conduite en état d’ivresse et après un échange cordial avec les policiers, il a résisté de façon inattendue à l’arrestation et a saisi un Taser à l’un des policiers. Il a commencé à courir, mais quand il s’est retourné et a tiré le Taser sur Rolfe, Rolfe a tiré et l’a tué. Rolfe a été renvoyé des forces de police sans procédure régulière et inculpé de meurtre pour crime, passible de la peine de mort. Bien que les enregistrements vidéo de l’événement ont été largement diffusés, procureur Paul Howard a tenté de réclamationque Brooks était calme et « gai ». Il a ajouté qu’un Taser n’est pas une arme mortelle – après avoir dit quelques semaines plus tôt qu’il l’était.

Entre-temps, à Chicago , entre le 12 et le 15 juin, un homme noir a été tué par balle par un autre homme noir et 32 ​​autres ont été blessés par balles. Malheureusement, en ce qui concerne la violence noir sur noir , personne ne semble s’en soucier.

Ce qui semble fondamentalement être au travail n’a rien à voir avec les vies noires ou la police. C’est une volonté de renverser les États-Unis. Ce désir inclut les institutions américaines, tout ce sur quoi les États-Unis sont fondés et les États-Unis eux-mêmes.

La déclaration « Black Lives Matter » suppose dès le départ que, pour la police, le système judiciaire et tout le monde, les vies noires n’ont pas d’ importance. Ce qui est si remarquable et tragique, c’est que les vies noires ne semblent avoir d’importance que si elles ont été prises par une personne blanche … Malheureusement, en ce qui concerne la violence noir sur noir, personne ne semble s’en soucier.

Un fonctionnement démocratique normal signifie que les électeurs d’une ville paient des impôts et élisent un maire pour prendre soin de la ville, pour assurer la sécurité de ses habitants et de ses biens – pour ne pas laisser la ville sombrer dans l’anarchie et la destruction. Lorsque, face à la violence, un maire demande à un service de police de ne pas agir, permettant ainsi à la violence de se produire, il est non seulement complice de la dévastation, mais également délinquant dans l’exercice de la fonction pour laquelle il a été élu .

Bien que la plupart des policiers soient généralement décents et désireux de protéger la communauté, et mettent quotidiennement leur vie en danger, s’ils utilisent une violence inutile, le problème doit être résolu. Malheureusement, ce n’est parfois pas le cas. Les syndicats de police peuvent faire beaucoup de bien, mais en cas de litige, ils nécessitent un «arbitrage» – souvent malgré une mauvaise conduite . Dans certains services de police, il est presque impossible de licencier quiconque devrait être licencié; il peut, au contraire, être envoyé dans un autre quartier. (Un problème similaire existe avec les syndicats d’enseignants pour les enseignants inacceptables.)

La semaine dernière, une loi fédérale recommandant des réformes policières a été proposée par le sénateur Tim Scott, un républicain de Caroline du Sud. Les démocrates de la Chambre, refusant même d’en discuter, ont bloqué la mesure. Plus tard, les démocrates de la Chambre ont présenté leur propre projet de loi de réforme , mais il semblait viser davantage à éliminer les forces de police qu’à les réformer.

« Le projet de loi restreindrait les restrictions et interdirait aux agents fédéraux de mener des raids de drogue sans heurts. Il limiterait les transferts de matériel militaire à la police, créerait un registre d’inconduite des officiers, mettrait fin à l’immunité qualifiée contre les poursuites et abaisserait le seuil pour poursuivre les officiers fédéraux s’ils le montraient. » « mépris téméraire » de la vie de quelqu’un. « 

Et si chaque fusillade impliquant un officier était suivie d’une poursuite? Pourquoi quelqu’un s’inscrirait-il un jour pour un emploi qui le mettrait en danger? « Porte tournante » des politiques doivent déjà se sentir si vaincre: un officier de police met sa vie en danger pour faire une arrestation, seulement pour trouver la personne arrêtée en arrière dans la rue peu après. Les démocrates de la maison semblaient seulement vouloir empêcher les républicains d’avoir une victoire et une question sur laquelle se plaindre au lieu d’une solution. (La même pensée politique semble également expliquer pourquoi tant d’enfants américains ne sont pas en mesure de recevoir une éducation scolaire de qualité.)

La question se pose alors: les politiciens qui prétendent vouloir aider les communautés en détresse sont-ils ceux-là mêmes qui maintiennent les communautés en détresse en détresse – et dans un état perpétuel de tendre la main à ces mêmes politiciens pour des promesses d’aide suspendues?

Malheureusement, toujours et partout, l’ absence de police – par exemple en les remplaçant par des travailleurs sociaux – entraînera une explosion de criminalité et de désordre, comme on l’a vu récemment à Seattle. De plus, utiliser un crime commis par un seul policier pour affirmer que tous les policiers sont racistes, c’est mentir pour paralyser les policiers, les empêcher de faire leur travail: aider la communauté et assurer la sécurité. Demander le remboursement de la police, c’est demander une explosion de violence et de pandémonium.

Les récents dégâts infligés à des milliers de personnes qui ont perdu leurs biens et leurs entreprises – ainsi que les nombreux meurtres et agressions – montrent ce qui arrive à une société avec moins de policiers ou pas de policiers.

L’ancien gouverneur de l’Arkansas, Mike Huckabee, avait suggéré très tôt, pour éviter une confrontation, de démanteler la zone saisie de Seattle. Cela pourrait être fait, a-t-il suggéré, en déconnectant l’eau, l’électricité et surtout la communication cellulaire – puis en voyant combien de temps les preneurs d’otages ont apprécié l’expérience.

Des graffitis peints lors des émeutes sur les murs des synagogues de Los Angeles ont également révélé la présence d’ antisémitisme : Melina Abdullah , « organisatrice principale de Black Lives Matter à Los Angeles et professeur d’études panafricaines à Cal State » , se révèle-t-il, un partisan de Louis Farrakhan, le chef antisémite de la Nation of Islam. Abdullah l’ appelle «l’honorable ministre Farrakhan». Il semble que Black Lives Matter  » soit structurellement antisémite « .

Protestors demonstrate outside of a burning Minneapolis 3rd Police Precinct, Thursday, May 28, 2020, in Minneapolis. Protests over the death of George Floyd, a black man who died in police custody Monday, broke out in Minneapolis for a third straight night. 

Que le nom Black Lives Matter soit présent partout, et que tout le monde semble ignorer ou oublier ce qu’est réellement l’organisation Black Lives Matter , montre qu’une organisation violente et antidémocratique, qui appelle au meurtre de policiers et accepte l’antisémitisme et le racisme anti-blanc , peuvent utiliser des menaces, l’ intimidation et la destruction – et trouver l’acceptation du public.

Bien sûr, il y a encore du racisme parmi les individus, mais l’idée que les États-Unis sont aujourd’hui une société où le « racisme structurel » existe est contredite par des décennies de décisions politiques pour réparer les dommages et, comme, par exemple, dans les programmes d’action positive, favoriser l’égalité pour tous les Américains. Comme Ayaan Hirsi Ali, une écrivaine américaine qui a fui sa patrie, la Somalie, a écrit :

« Le problème est qu’il y a des gens parmi nous qui ne veulent pas comprendre et qui ont intérêt à éviter des solutions viables. Ils ont une incitation politique évidente à ne pas résoudre les problèmes sociaux, parce que les problèmes sociaux sont la base de leur pouvoir. C’est pourquoi, chaque fois qu’un chercheur comme Roland Fryer apporte de nouvelles données – montrant qu’il n’est tout simplement pas vrai que la police abat des Noirs de manière disproportionnée – la réponse n’est pas de lire le journal mais d’essayer de discréditer son auteur. « 

Pendant de nombreuses années, les films américains traitant de questions raciales ont été explicitement hostiles à toute discrimination raciale, et il serait impossible de trouver un livre publié par une maison d’édition américaine soutenant la discrimination raciale, à moins qu’il ne date d’une époque révolue. Réécrire l’histoire en la falsifiant est simplement une tentative de remplacer l’histoire par de la propagande . Supprimer les films et autres informations qui ne correspondent pas à une vision prédéterminée de l’histoire est depuis longtemps la pratique des despotismes totalitaires . Dire que les universités et les entreprises font face à de graves conséquences si elles refusent de bowdleriser le passé est tout simplement un fascisme, un tyrannique des moyens de coercition. Pire encore, l’attitude soumise de tant d’universités et de sociétés est ce qui permet à l’intimidation de continuer.

Ce qui se passe a des racines.

« Le succès de la récente révolution culturelle américaine peut être mesuré non pas par des gouvernements renversés mais par des valeurs brisées », a écrit le commentateur américain Roger Kimball dans son livre, The Long March (2000), sur les bouleversements des années 1960 aux États-Unis. Des personnes radicales, a-t-il observé, ont pris le pouvoir dans les universités et leurs idées se sont répandues dans tout le système éducatif – dans la culture, la politique, la justice et l’économie. Les radicaux dominent encore la plupart des universités américaines – maintenant encore plus qu’alors, et leurs idées sont désormais plus répandues .

L’ancien président Barack Obama, le 30 octobre 2008, a déclaré : « Nous sommes à cinq jours de transformer fondamentalement les États-Unis d’Amérique. » Cinq jours plus tard, il a été élu président.

Douze ans plus tard, on se demande: en quoi espérait-il le transformer?

Il aurait été difficile d’imaginer en 2008 qu’un maire pourrait abandonner sa ville à des émeutiers, ou qu’ils accepteraient de démolir et de détruire des statues de Washington, Jefferson ou Lincoln. Quand seront – ils à venir à abattre les statues du Dr Martin Luther King Jr.?

Il aurait également été difficile d’imaginer qu’une organisation violente comme Black Lives Matter ne serait même pas remise en question, ou que des émeutes similaires à celles qui ont touché Ferguson , Missouri en 2014 ou Baltimore en 2015 éclateraient et se répandraient à travers le pays.

Il serait difficile d’imaginer, il y a à peine deux mois, qu’un conseil municipal voterait effectivement pour l’ abolition des forces de police.

Les États-Unis semblent à un moment charnière. Bruce Thornton, professeur de sciences humaines et classiques à la California State University et chercheur à la Hoover Institution de l’Université de Stanford, a noté que:

« En effet, en dehors des voyous et des criminels opportunistes, la majeure partie des » troupes « qui constitueraient un côté d’une guerre civile sont à peu près des habitants des jeunes classes confortables. Leur comportement perturbateur et violent se produit parce que les gouverneurs, les maires et la police Au cours de la dernière décennie, les chefs ont envoyé le message qu’ils ne répondraient pas avec une force concentrant l’esprit afin de rétablir l’ordre et de tenir les émeutiers responsables … « 

Les émeutiers aux États-Unis semblent avoir inspiré des manifestants en Europe occidentale . Les slogans en colère utilisés aux États-Unis sont utilisés à Londres et à Paris ; les mêmes accusations contre les démocraties sont portées, et des statues qui étaient des repères de l’histoire sont abattues .

Dans un discours prononcé le 6 juillet 2017, le président américain Donald J. Trump a déclaré :

« La question fondamentale de notre temps est de savoir si l’Occident a la volonté de survivre. Avons-nous confiance en nos valeurs pour les défendre à tout prix? … Avons-nous le désir et le courage de préserver notre civilisation en le visage de ceux qui voudraient le renverser et le détruire? « 

Bonne question.

 

 

 

Loi Avia : Facebook censure toutes critiques de l’immigration et de l’Islam !

Mise en place solide de la dictature totalitaire autour de la pensée unique!

Le saviez-vous ?

Les modérateurs chez Facebook sont situés au Maroc. La censure sur Facebook est donc faite par des Musulmans extrémistes qui censurent toutes critiques de l’immigration et de l’Islam.

Et avec la loi Avia qui censure la liberté d’expression des Français sur les réseaux sociaux, des milliers, voir des millions de comptes Facebook vont être supprimés…

Je décide d’écrire cet article pour dénoncer la censure abusive des modérateurs Musulmans de chez Facebook.

En effet, je suis le Webmaster du site Internet MyJournal.fr qui est un site d’actualités parlant de toutes les vérités qui dérangent.

Des vérités qui dérangent liées à la corruption du Gouvernement Français, aux nombreuses aberrations de l’immigration de masse, ainsi que sur la propagation de l’Islam en France…

Mon site Web dénonce également tous les scandales qui empoisonnent le quotidien des Français… Mais les sujets principaux de mon site d’actualités sont principalement liés à l’immigration et à l’Islam, car pour moi, c’est un problème majeure en France et dans toute l’Europe.

J’avais comme tout le monde, un compte chez Facebook et ceci, depuis de nombreuses années. Mais il ne se passait pas une semaine sans que ces modérateurs Musulmans me bloque mon compte Facebook à cause d’un partage d’article lié à l’immigration et/ou à l’Islam émanant de mon site Internet MyJournal.fr…

Et le jeudi 28 mai 2020, mon compte Facebook a purement et simplement été supprimé par ces modérateurs Musulmans parce que mes publications ainsi que mes partages d’articles ne respectaient pas « les standards de la communauté Facebook »…

Je précise que sur MyJournal.fr, il n’y a aucun propos raciste et que les articles liés à l’immigration et à l’Islam sont uniquement des vérités. Des vérités qui dérangent bien entendu, toutes les personnes concernées…

Et avec la mise en place de la loi Avia, notre liberté d’expression sur les réseaux sociaux n’existe plus… Il est dorénavant interdit de critiquer l’immigration de masse ainsi que l’Islam radical… Même si ces publications sont des vérités que personne ne peut nier…

Par contre, la censure sur Facebook n’a qu’un sens, un peu comme l’association SOS Racisme qui combat uniquement le racisme envers les étrangers, mais qui se moque complètement du racisme anti-Français et du racisme anti-blanc. Donc, sur Facebook, personne n’est censuré parce que l’on critique la France et les Français…

Ces modérateurs Musulmans ne censurent pas non plus leurs compatriotes maghrébins qui prennent plaisir à publier sur ce réseau social des images et des vidéos d’agressions et de tortures sur des Français et/ou sur des animaux…

Le Gouvernement Français fait tout son possible pour favoriser l’invasion migratoire ainsi que la propagation de l’Islam dans notre pays. Ce même Gouvernement met également des lois en place pour faire taire définitivement les Français qui refusent le remplacement de la population Française par des Maghrébins…

Oui, vous avez bien lu !

Le Gouvernement Français veut le remplacement de la population Française par des Maghrébins pratiquant cette religion qu’est l’Islam radical…

J’ai tenté en vain, par différents moyens, de me recréer un autre compte sur Facebook. Le moindre commentaire ou partage dénonçant l’invasion migratoire et/ou la propagation de l’islam est aussitôt censuré par ces modérateurs Musulmans et la fermeture définitive du compte Facebook est systématique !

Avec la loi Avia, il est interdit de critiquer l’immigration et l’Islam, mais il est possible de critiquer le Christianisme et/ou le catholicisme…

Le réseau social Facebook n’est plus ce que c’était auparavant car Mark Zuckerberg, le propriétaire de Facebook, a choisi le Maroc pour la modération de son réseau social afin de payer le moins cher possible ses modérateurs. Mais hélas, en voulant faire des économies, c’est son réseau social tout entier qui se dégrade au niveau qualité et liberté d’expression…

Comme tous les nationalistes et/ou les patriotes censurés par ces modérateurs Musulmans de chez Facebook, je me suis redirigé sur le réseau social Russe VK.com. Ce réseau social Russe est similaire à Facebook, hormis que notre liberté d’expression n’est pas censurées par des modérateurs Musulmans…

Source:MyJournal.fr

 

…et

 

…et:

Ceci est accepté par les censeurs  facebookiens !!!

Tout a été dit et  écrit sur ce malheureux sujet gangstérisé à l’extrème!