Émeute des gilets jaunes: cinquième semaine

  • Partout en Europe occidentale, les citoyens ordinaires se sentent ignorés et condescendés par leurs élites politiques, économiques, universitaires et des médias. Contre la volonté de la plupart de ces citoyens, leurs dirigeants cèdent peu à peu la souveraineté de leurs nations à l’UE.
  • Également contre la volonté de ces citoyens, leurs nations ont été inondées d’immigrés musulmans qui incarnent un défi culturel majeur, ont provoqué des troubles sociaux considérables et représentent un fardeau économique dévastateur.
  • S’il est de plus en plus évident que l’islamisation financée par les contribuables entraîne l’Europe de l’Ouest sur la mauvaise voie, celle-ci, qui se tient à l’écart de cette évolution désastreuse, refuse de changer de cap.
  • La question ne devrait peut-être pas être de savoir pourquoi les Européens de l’Europe occidentale se sont révoltés mais pourquoi ils ne l’ont pas commencé il y a longtemps.
Des manifestants du « gilet jaune » se rassemblent place de l’Opéra le 15 décembre 2018 à Paris, en France.

Paris a maintenant connu son cinquième week-end de manifestations dans la rue par les soi-disant gilets jaunes, ou « gilets jaunes », bien que des informations suggèrent que les choses pourraient enfin se terminer. Entre-temps, les manifestations – qui dans de nombreux cas atteignent le niveau des émeutes, avec d’innombrables exemples de pillages, de vandalisme et d’incendie criminel – se sont propagées. Les derniers week-ends ont été marqués par des perturbations dans d’autres grandes villes françaises, telles que Toulouse, Bordeaux et Lyon, ainsi que dans des villes des Pays-Bas , notamment Bruxelles , Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Nimègue et Maastricht. Ce week-end à LondresAlors que la tension, la confusion et la frustration autour du Brexit s’intensifissaient et que la possibilité d’un second référendum semblait augmenter, des manifestants à la jaquette jaune, apparemment des partisans du Brexit, ont bloqué d’importants ponts et fermé des rues du centre-ville.

À mesure que ces manifestations d’anarchie se répandaient, les idées sur les motivations des participants ont évolué. Au début, il a été rapporté que les manifestants en France, loin d’être des extrémistes politiques de gauche ou de droite, étaient des citoyens ordinaires en colère contre de nouvelles augmentations des taxes sur l’essence. Mais même lorsque le président Emmanuel Macron a annulé l’augmentation des taxes, les troubles se sont poursuivis. Pourquoi? Parce  que « les familles de la classe moyenne-forte ne sont pas assez pauvres pour toucher des prestations d’aide sociale, mais ont vu leur revenu stagner alors que le coût de la vie et les impôts ont augmenté ….. Les Français les gens se sentent foutus.  » Quelqu’un  a suggéré que « les Français, comme la plupart des habitants des pays riches, s’ennuient tout simplement, avec beaucoup de temps et peu de passion à faire ». Chez PJ Media,Rick Moran a estimé que « les gens ordinaires qui paient pour les régimes grandioses des planificateurs sociaux à Bruxelles en ont assez. Et ils se lèvent enfin pour exiger la fin. » Pour ma part, je me suis demandé si ce signe dramatique de mécontentement populaire marquait « le début de la résistance du public de l’Europe occidentale contre le projet multiculturel et mondialiste désastreux des élites ».

La multiplication des manifestations indique bien sûr que les manifestants sont motivés par la colère suscitée par des phénomènes sociaux, économiques ou culturels non confinés à la France. Plus tôt ce mois-ci, le quotidien néerlandais Het Parool a déclaré que les manifestants néerlandais s’opposaient à l’Union européenne, à l’immigration et aux efforts en cours pour mettre fin à « Zwarte Piet », une tradition séculaire hollandaise de Noël, qui consiste à Blackface, est maintenant considéré par beaucoup d’observateurs comme raciste, même si le personnage en question est aimé. Comme un site de nouvelles néerlandaise a souligné« Les Pays-Bas n’ont pas une tradition de manifestations de masse ou de grèves de masse, comme la France ou la Belgique », ce qui rend la diffusion de ces activités dans ce pays plutôt surprenante, même si elles n’ont jamais atteint l’ampleur des soulèvements en France. .

La première chose que l’on remarque à propos de la variété des motifs cités dans les médias est qu’ils ne sont pas sans rapport. Sentiment anti-UE? Opposition à la grande marée d’immigrants? Une raison majeure du sentiment anti-européen en Europe occidentale est le ressentiment contre le pouvoir de Bruxelles d’obliger les États membres à prendre un certain nombre de prétendus réfugiés. De même, les manifestants qui sont mécontents de taxes élevées savent très bien qu’une grande partie de leur argent est utilisée pour aider des immigrants qui deviennent des bénéficiaires de l’aide sociale dès leur arrivée dans le pays.

Les gilets jaunes italiens protestent contre les lois d’immigration en Italie.

Une ride curieuse: ce week-end, des milliers de personnes en veste jaune ont défilé à Rome . Cependant, ces manifestants étaient en train de regarder leurs homologues du nord et de l’ouest: alors que les agitateurs français, belges et hollandais étaient pour la plupart des Européens indigènes, apparemment marre des gouvernements qui leur prennent trop et leur donnent trop peu À leur retour, les manifestants à Rome étaient des migrants et leurs partisans, qui désapprouvaient la nouvelle loi italienne sur l’immigration . Dans ce cas, ce que nous semblons observer, c’est un mouvement qui, pour quelque raison que ce soit, a décidé de mimer l’apparition d’un autre mouvement qui, du point de vue philosophique, en est à peu près le contraire.

Ces personnes à Rome, cependant, sembleraient être l’exception qui confirme la règle. En les mettant de côté, plus on lit au sujet des préoccupations prétendument variées qui animent les manifestants du gilet jaune en France, en Grande-Bretagne et dans les Pays-Bas, moins on les regarde. Partout en Europe occidentale, les citoyens ordinaires se sentent ignorés et condescendés par leurs élites politiques, économiques, universitaires et des médias. Contre la volonté de la plupart de ces citoyens, leurs dirigeants abandonnent progressivement la souveraineté de leur nation à l’UE, ce que Macron a franchement reconnu vouloir vouloir transformer en États-Unis d’Europe. Également contre la volonté de ces citoyens, leurs nations ont été inondées d’immigrés musulmans qui incarnent un défi culturel majeur, ont provoqué des troubles sociaux considérables et représentent un fardeau économique dévastateur.

S’il est de plus en plus évident que l’islamisation financée par les contribuables entraîne l’Europe de l’Ouest sur la mauvaise voie, celle-ci, qui se tient à l’écart de cette évolution désastreuse, refuse de changer de cap. Naturellement, l’homme et la femme impuissants dans la rue sont effrayés, pleins de ressentiment et, oui, outrés. La question ne devrait peut-être pas être de savoir pourquoi les Européens de l’Europe occidentale se sont révoltés mais pourquoi ils ne l’ont pas commencé il y a longtemps.

 

 

 

Révolte du peuple à Paris: émeutes et lendemain d’émeutes

« On est dans un état insurrectionnel, on n’a jamais vu ça », a déclaré sur BFM TV Jeanne d’Hauteserre, maire du VIIIe arrondissement de Paris où se sont déroulés la plupart des affrontements, avec des dizaines de voitures brûlées dans plusieurs rues et des bâtiments incendiés.

Les magasins des Galeries Lafayette et du Printemps ont été évacués en raison des violences et des incendies qui menacent plusieurs bâtiments dans le centre de Paris, selon des journalistes de Reuters. Un incendie dans un bâtiment situé au rond-point de l’Étoile a été maîtrisé, mais plusieurs autres feux menacent d’autres immeubles.

Des sources policières déclarent qu’un manifestant a volé un fusil d’assaut dans une voiture de police.

Nos correspondants Jean-François Bélanger et Yannick Dumont-Baron suivent les événements.

Réactions politiques

De Buenos Aires, où il participe au sommet du G20, le président français Emmanuel Macron a fait savoir qu’il tiendra une rencontre interministérielle dès son retour au pays, dimanche. « Je respecterai toujours la contestation, j’écouterai toujours les oppositions, mais je n’accepterai jamais la violence », a-t-il écrit sur Twitter.

Les coupables de ces violences ne veulent pas de changement, ne veulent aucune amélioration, ils veulent le chaos : ils trahissent les causes qu’ils prétendent servir et qu’ils manipulent. Ils seront identifiés et tenus responsables de leurs actes devant la justice.

Emmanuel Macron, président de la France

« Aucune cause ne justifie que les forces de l’ordre soient attaquées, que des commerces soient pillés, que des bâtiments publics ou privés soient incendiés, que des passants ou des journalistes soient menacés, que l’Arc de Triomphe soit ainsi souillé. Ce qu’il s’est passé aujourd’hui à Paris n’a rien à voir avec l’expression pacifique d’une colère légitime. »

Forte présence policière

Toute la journée, l’avenue des Champs-Élysées a été fermée à la circulation. Le ministère de l’Intérieur n’autorisait l’accès aux piétons qu’après un contrôle d’identité et une fouille des sacs.

Pendant que des manifestants pacifiques étaient rassemblés autour de la tombe du Soldat inconnu pour chanter La Marseillaise, la place Charles-de-Gaulle (anciennement connue sous le nom de place de l’Étoile), en amont des contrôles de sécurité, a été le théâtre d’incidents.

Certains manifestants ont tenté de forcer un point de filtrage, selon la police, et ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Un des piliers de l’Arc de triomphe a été couvert du graffiti « Les gilets jaunes triompheront ».

Les forces de l’ordre sont mieux préparées que la semaine dernière, selon notre correspondant Jean-François Bélanger. Les 5000 policiers et gendarmes en tenue antiémeute ont réussi à limiter l’accès à la place Charles-de-Gaulle en utilisant des canons à eau, des grenades dispersantes, des balles de plastique et des gaz lacrymogènes.

 

Les éléments plus perturbateurs sont des groupes qui « viennent pour casser, qui sont équipés, qui sont structurés », a dit la porte-parole de la préfecture de police Johanna Primevert, qui a notamment mis en cause des groupes d’« ultra-droite ».

Selon le secrétaire d’État du ministère de l’Intérieur, Laurent Nunez, 3000 « casseurs » se trouvaient sur la place de l’Étoile, comparativement à 200 « manifestants pacifiques » sur les Champs-Élysées. « On a affaire à des groupes extrémistes, extrêmement violents qui s’en prennent aux institutions […] qui sont équipés, cagoulés, masqués […] et qui empêchent l’avancée des forces de l’ordre », a-t-il expliqué sur BFM TV.

À la mi-journée, les manifestants s’éparpillaient dans les avenues alentour tout en continuant les affrontements. Plusieurs voitures ont été incendiées.

Samedi dernier, plus de 60 personnes ont été arrêtées à Paris dans les débordements qui ont marqué le deuxième week-end de manifestation du mouvement.

Comparutions rapides pour les auteurs de violences

Le procureur de Paris, Rémy Heitz, a annoncé que tous les auteurs de violences lors de la manifestation des gilets jaunes samedi à Paris seraient jugés rapidement grâce à une mobilisation des magistrats et greffiers dès lundi.

« Je vous informe que mon parquet veillera à engager des poursuites devant le tribunal correctionnel contre tous les auteurs des faits de violences et de dégradations constatées qui seront identifiés, et à ne pas laisser impunies les exactions inacceptables qui ont été commises à Paris aujourd’hui », a-t-il dit dans un communiqué, faisant état de près de 200 personnes en garde à vue samedi en fin de journée.

« Pour ce faire, la permanence du parquet de Paris a été renforcée par la mobilisation de magistrats et de greffiers supplémentaires. De même, et en accord avec le président du tribunal, le nombre d’audiences correctionnelles sera adapté dès lundi, afin de pouvoir juger ceux qui seront poursuivis en comparution immédiate », a-t-il ajouté.

Des gilets jaunes désapprouvent les violences

 

Certaines figures de proue du mouvement des gilets jaunes ont dénoncé les violences commises par les casseurs, estimant que ces derniers décrédibilisaient leur message.

« Quel est le message que les gilets jaunes veulent faire passer aujourd’hui? Qu’on mette la France à feu et à sang, ou on veut trouver des solutions? Je trouve ça aberrant », a dit Jacline Mouraud sur BFMTV, l’une des premières à manifester sa colère contre le gouvernement sur une vidéo devenue virale. Elle se trouvait sur un blocage du dépôt pétrolier de Lorient.

Sur l’ensemble du territoire, on comptait « un peu moins de 36 000 manifestants » qui ont engagé des opérations « dans le plus grand calme », selon le premier ministre. À Paris, ils étaient 5500.

En dehors de la capitale, 582 blocages étaient comptabilisés à la mi-journée par les autorités françaises, selon des sources syndicales policières. Il y en avait 516 samedi dernier à midi. La circulation était perturbée sur 17 autoroutes, a indiqué le groupe Vinci.

Entre 8000 et 10 000 policiers sont mobilisés pour faire face aux actions des gilets jaunes sur le territoire, dont 5000 à Paris, a déclaré le secrétaire général du syndicat Alternative police, Denis Jacob.

Un périmètre d’exclusion interdisant rassemblements et manifestations a été instauré par le préfet de police de Paris pour « garantir la protection des institutions », notamment autour de l’Assemblée nationale et de l’Élysée.

Lors de la première journée de manifestation des gilets jaunes le 17 novembre, près de 300 000 personnes s’étaient mobilisées, selon le ministère de l’Intérieur. Lors de la deuxième journée, le 24, elles étaient un peu plus de 100 000, dont 8000 à Paris.

Les rencontres entre le premier ministre et des représentants du mouvement vendredi n’ont pas été concluantes, ce qui laisse présager un regain de colère.

Seuls deux gilets jaunes sur les huit invités ont accepté de venir à Matignon. L’un d’entre eux a coupé court à l’entretien après qu’on eut refusé de retransmettre cette discussion en direct à la télévision.


Lendemain d’émeutes à Paris

 

(le 3 décembre 2018)

Toute la journée de samedi, des casseurs et un certain nombre de «gilets jaunes» ont tenu en haleine plus de 5000 policiers.

 

Comment a-t-on pu en arriver là ? La question était sur toutes les lèvres au lendemain d’une journée d’émeute qui a fait 133 blessés à Paris et entraîné plus de 400 arrestations. C’était l’incompréhension la plus totale alors que, dimanche matin, le président Emmanuel Macron sitôt rentré d’Argentine est allé rencontrer les forces de l’ordre sur l’avenue Kléber, transformée en véritable scène de guerre.

 

Toute la journée, les Français ont d’ailleurs attendu un mot du président, qui n’est pas venu. Celui-ci a présidé une réunion de crise dont pratiquement rien n’a filtré, sinon que le premier ministre recevra les chefs de partis et que le retour de l’état d’urgence, réclamé par des syndicats de policiers, n’était pas à l’ordre du jour. Selon l’Élysée, Emmanuel Macron aurait simplement souhaité « une adaptation du dispositif du maintien de l’ordre dans les jours à venir ».

 

À Paris, la plupart des observateurs s’entendent cependant pour dire que le président ne pourra pas éviter de s’exprimer cette semaine, alors qu’on n’a pas connu de telles violences en France depuis les émeutes de 2005 qui avaient mis à feu et à sac les banlieues françaises. Toute la journée de samedi, des casseurs, auxquels se mêlaient un certain nombre de « gilets jaunes », ont tenu en haleine plus de 5000 policiers visiblement à bout de forces. Durant 12 heures, les casseurs ont semé la désolation sur les avenues environnant les Champs-Élysées, où manifestait pourtant une foule pacifique. Pendant que des pilleurs souvent sans vestes jaunes dévalisaient les commerces, des casseurs s’en sont même pris à l’Arc de triomphe où brûle la flamme du soldat inconnu.

 

« Samedi, on a eu le sentiment d’une espèce de vacance du pouvoir », a déclaré au quotidien Le Parisien le centriste Hervé Morin. Celui qui dirige la région Normandie exprimait un sentiment très largement partagé en affirmant que « le président doit parler rapidement » aux Français.

« Mai 68 des classes moyennes »

 

Marginalisée par ce mouvement spontané qui défie les cadres traditionnels, l’opposition a réagi en rangs dispersés. Les présidents du Rassemblement national, Marine Le Pen, et de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, ont tous deux réclamé des élections législatives. Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, propose, lui, la tenue d’un référendum sur le plan de transition écologique et les hausses de taxes présentés la semaine dernière.

 

« Je n’ai jamais vu de ma vie un mouvement soutenu par 84 % des Français », disait sur la chaîne Europe 1 le philosophe Luc Ferry. L’ancien ministre estime que la crise est telle qu’elle justifie la dissolution de l’Assemblée nationale. La France a besoin d’une forme de « cohabitation », dit-il, comme elle en a connu à l’époque de François Mitterrand et de Jacques Chirac. Pour l’historien de gauche Jacques Julliard, il s’agit du « Mai 68 des classes moyennes ».

Devant ces violences devenues une constante dans toutes les grandes manifestations parisiennes, plusieurs montrent du doigt un dispositif policier inadapté face à des groupes de casseurs, dont certains étaient même venus samedi avec des haches, des marteaux et des frondes. « Hier, on était dans une situation où bientôt on pourrait être mis en échec : on s’est retrouvés pendant un laps de temps à court de munitions, ça a été une catastrophe », a lancé sur France Info un responsable du syndicat Unsa-police.

 

Discuter, mais avec qui ?

 

Mardi, le ministre de l’Intérieur devra d’ailleurs s’expliquer devant le Sénat sur les insuffisances du dispositif policier. Chez les policiers, plusieurs voix dénoncent des ordres venus d’en haut surtout destinés à éviter de faire des victimes chez les manifestants, mais qui mettent les policiers dans une situation intenable. Samedi sur BFM-TV, la représente syndicale Linda Kebbab dénonçait ces groupes anarchistes, connus pour leur activité de casseurs et qui se donnaient rendez-vous publiquement sur Twitter pour aller affronter les forces de l’ordre. De nombreux graffitis anarchistes ont en effet été retrouvés sur les lieux des affrontements. Selon certains, l’ultra-droite était aussi présente.

 

Toute la journée de dimanche, des gilets jaunes, dont le mouvement se poursuit principalement en région, ont déploré ces scènes de violence qui font de l’ombre aux centaines de villes et de villages où leur action s’est déroulée le plus pacifiquement du monde. Dans Le Journal du dimanche, une dizaine de porte-parole régionaux qui disent représenter l’aile modérée du mouvement ont lancé un appel à structurer le mouvement. Ils réclament des états généraux sur la fiscalité. Mais pour eux, comme pour une majorité de la population, il n’y aura pas de discussion sans moratoire sur les hausses de carburant. D’autant qu’elles doivent se poursuivre dès l’année prochaine. Sans plus de précisions, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a déclaré que le gouvernement était prêt à discuter avec les signataires de cet appel.

Les jours du néolibéralisme semblent comptés dans tout l’Occident,tant mieux!