Élections 2014 au Québec: Retour en force des habitudes criminelles des partis politiques actuels

Pierre Duchesne
Pierre Duchesne

Détournements de fonds:

MONTRÉAL,le 25  mars 2014  – Le Parti québécois (PQ) a déposé une plainte auprès du Directeur général des élections (DGEQ) en lien avec une activité de financement du Parti libéral du Québec (PLQ).

L’activité aurait permis d’amasser 428 000 $ et ne se trouverait pas dans les états financiers du PLQ, indique le candidat péquiste Pierre Duchesne. Le PQ dit avoir fait des recherches pour les y trouver.

Quant aux informations sur l’activité, elles sont tirées des documents de perquisition de l’UPAC et ont été révélées par les médias il y a plusieurs semaines déjà.

M. Duschesne croit que le Québec serait plongé dans un véritable «cauchemar» advenant une victoire libérale aux élections. Il demande aux Québécois s’ils sont prêts à revivre une succession d’allégations à l’encontre des libéraux «toutes les semaines».

M. Duchesne s’est défendu d’avoir attendu tard en campagne pour annoncer cette nouvelle alors que toutes les informations étaient connues.

 

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Dossier intégrité

 

 

Les chefs politiques du Québec font pitié
Les chefs politiques du Québec font de plus en plus pitié.

Philippe Couillard a invité, mardi, les autres chefs de parti à dévoiler leur rapport d’impôt et un bilan chiffré de leurs actifs ainsi que ceux de leurs conjoints(es). Un défi que Pauline Marois et François Legault ne relèveront pas.

Couillard soutient qu’il n’a rien à cacher. Il s’est engagé à dévoiler, d’ici le prochain débat, sa plus récente déclaration d’impôts (2012) alors qu’il était toujours dans le privé et un bilan détaillé de tous ses actifs et ceux de son épouse. Les informations seront diffusées sur le site web du Parti libéral.

«Vous allez voir que ce n’est pas très compliqué, j’ai une maison et des REER», a-t-il évoqué. Il a ensuite invité ses adversaires à suivre son exemple. «J’ai bien réussi dans la vie, je ne dis pas que je suis pauvre, vous allez voir tout ce que j’ai et on pourra comparer», a mentionné le neurochirurgien de formation.

À l’écouter parler,ce n’est pas payant être médecin,de travailler comme espion et de servir de domestique aux  potentats  d’Arabie Saoudite.Nous,le peuple,sommes une bande d’imbéciles heureux.

UNE «DIVERSION» SELON MAROIS ET LEGAULT

 

La chef péquiste Pauline Marois a décliné l’invitation de M. Couillard qui va trop loin selon elle. Sa déclaration d’intérêts suffit. Pas question de dévoiler l’ensemble de ses actifs chiffrés ni ceux de son conjoint. Elle associe la manœuvre à une diversion et a rappelé qu’elle a déjà déposé tous les documents requis au Commissaire à l’éthique.

«Il y a un code d’éthique que je respecte strictement, a-t-elle dit. Je crois qu’en demandant cela, il remet en question l’intégrité du commissaire à l’éthique qui est garant que nous respectons le code.»

Après avoir manifesté son ouverture, le chef caquiste François Legault a changé son fusil d’épaule, n’ayant visiblement pas compris, dans un premier temps, la nature de la demande de M. Couillard. Il juge que le dévoilement de son rapport d’impôt suffit et a accusé à son tour le chef libéral de vouloir créer une «diversion».

Lors de la dernière campagne électorale, en 2012, Mme Marois et M. Legault avaient accepté de dévoiler leurs déclarations de revenus au provincial. Ironiquement, le prédécesseur de M. Couillard, Jean Charest, avait refusé de le faire.

On peut  se poser la question : c’est quoi le problème d’inverser les rôles?Est-ce qu’on a changé de comptable…y aurait-il double standard?

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Philippe Couillard et le pouvoir occulte des mass médias  capitalistes et « canadian »

 

Philippe Couillard,dit le corrompu et le "pôvre" neurochirurgien espion de l'Arabie Saoudite.
Philippe Couillard,dit le corrompu et le « pôvre » neurochirurgien espion de l’Arabie Saoudite.

L’article qui suit a été écrit par Jacques Lanctot

Qu’est-ce qu’ils attendent, les journalistes, pour poser les vraies questions à Philippe Couillard, celui qui aspire à être premier ministre du Québec. 

Comme ils sont mignons et candides, ces journalistes, ceux de Radio-Canada tout particulièrement, lorsqu’ils rapportent les propos agressifs de Philippe Couillard. M. Couillard dit parler avec «ses tripes, ses viscères» et moi je lui dis qu’il y a un endroit pour le faire et c’est aux toilettes. 

Cet homme veut détruire le Québec et sa culture en voulant faire du Québec une province comme les autres, mais les journalistes radio-canadiens ne trouvent rien à redire à ce beau programme libéral, car leur mission première, comme le soulignait Gilles Duceppe, est de défendre d’abord et avant tout les valeurs sociales, culturelles et politiques du Canada. Pour l’objectivité, on repassera.

Comme ils sont mignons et candides lorsqu’ils parlent de Québec solidaire et interviewent sa chef, Françoise David, qui se comporte en gérant d’estrade ou en mouche du coche. QS est devenu l’allié du Parti libéral du Québec malgré son discours soi-disant de gauche. Les stratèges qui s’activent en coulisse, ceux qui ont pour mission de défendre bec et ongles l’unité canadienne, journalistes, politiciens et agents de la sécurité fédérale, savent qu’accorder plus de visibilité à QS, malgré ses 7 ou 8 %, ne peut que gruger l’électorat du Parti québécois dans ces comtés fragiles où chaque vote va être déterminant pour un gouvernement majoritaire péquiste. Ça, QS ne peut pas ne pas le savoir, mais il persiste et signe au nom d’un purisme qui fait fuir même ses alliés naturels.

Puis on ressort Chantal Hébert et Liza Frulla pour commenter l’actualité politique québécoise, deux personnes reconnues pour leur grande impartialité, mais on met le journaliste d’enquête Alain Gravel au repos. Pourtant, Radio-Canada n’a pas à suivre les consignes que s’est données la commission Charbonneau pendant la campagne électorale. Il y a deux semaines à peine, l’UPAC rendait publics des documents saisis en novembre dernier au siège du PLQ et dans des entreprises appartenant à Marc Bibeau, le grand argentier du parti de Philippe Couillard. On y apprend que plus de 700 000 $ (de l’argent sale, on s’entend) ont été remis à ce même parti. Mais comme on dit dans le langage judicaire, les noms ont été caviardés. Un beau défi pour des journalistes qui pourraient enquêter «sur le rôle occulte qu’aurait joué Marc Bibeau dans le financement illicite du PLQ et les stratagèmes de collusion» (Le Devoir, 4 mars 2014). 

Mais non, c’est plus facile de gloser sur le manque d’éthique de Pierre Karl Péladeau et de Pauline Marois que de se questionner sur le fait que ce même M. Bibeau, ami de Jean Charest et stratège du PLQ, siège au conseil de la Société financière Power, propriétaire du quotidien La Presse, aux côtés de Paul Desmarais Jr. M. Bibeau, ce n’est sûrement pas un deux de pique. 

Pourquoi ne pas demander à ce journaliste spécialiste des faits divers et reconnu pour sa pensée profonde, Patrick Lagacé, d’enquêter sur les liens incestueux entre ses patrons et le PLQ? Vaste programme, trop vaste même. On comprendrait sans doute mieux comment il se fait que La Pressea changé subitement la question qu’elle posait en ligne, mardi dernier: «Selon le candidat-vedette du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, « l’indépendance du Québec doit se faire. Un peuple, une nation, est légitimement en droit d’avoir un pays. » Êtes-vous d’accord avec M. Péladeau à ce sujet?» Vers 14 h, 64% des répondants étaient d’accord avec cette affirmation. C’en était trop, on a fait disparaître ce sondage maison pour le remplacer par un autre. Un détail. On appelle cela le contrôle de l’information. Aurons-nous droit à une caricature de Chapleau? Sacré Chapleau! Apolitique, mais du bon bord.

Comme disait quelqu’un sur Facebook, si PKP utilisait vraiment tous les médias qu’il possède pour favoriser l’idée d’indépendance, nous aurions droit à un véritable équilibre. Mais nous n’en sommes pas là. Par contre, Radio-Canada et La Presse ne se gênent pas pour détruire allégrement le projet d’un Québec souverain, avec la complicité de QS, un repère de la soi-disant gauche pure et dure mais qui ne fait pas peur à l’establishment. D’ailleurs, le DGE devrait, à mon avis, comptabiliser les articles de La Presse comme dépense électorale du PLQ.

Source:Canoe

En conclusion:

La roue continue et le tournage en rond   combiné au jeu de  la chaise musicale entre  le PQ et le PLQ  se poursuit.Tout se passe comme si nous n’étions pas assez éveillé pour comprendre leur petit jeu …de faire semblant.Nous assistons ,nous …le peuple québécois  écrasé par les taxes et la mauvaise gestion qui est en fait un complot  pour nous déposséder,à une mauvaise représentation  d’un numéro de cirque en faillite.Le petit monde  de la « classe politicienne » forme une petite famille dont les membres se soutiennent entre eux,car  vous  l’aurez remarqué,ils vieillissent mal et seront rapidement mis à la retraite dorée …que vous allez leur payer ,le reste de  votre vie,sans vraiment profiter de votre propre retraite.

La politique québécoise est devenue un piège à cons…et ça marche depuis longtemps…trop longtemps!Ceux et celles qui pensent faire l’indépendance du Québec en votant pour le PQ  vont   sortir de leur rêve très vite…car ces partis marchent main dans la main et aucun n’a intérêt à changer quoi que ce soit en profondeur:ils vivent grâce au système colonial.