L’Esprit de la SS

Notre but n’est pas de fonder une association d’hommes qui s’effondrerait tôt ou tard comme toutes les associations d’hommes ou de soldats : notre but est de constituer progressivement un Ordre véritable. A mon avis, on emploie trop souvent le mot d’ordre. Ce n’est pas un ordre parce que nous l’appelons ainsi. J’espère que dans dix ans nous formerons un ordre, et pas seulement un ordre d’hommes, mais un ordre constitué de clans réunis en communautés. Un ordre auquel les femmes seront aussi nécessaires que les hommes. Comprenons bien qu’il serait insensé d’aller chercher le sang noble à travers toute l’Allemagne et de le placer très sagement sous le signe de cette idée, tout en lui permettant de s’allier comme il lui plaira à n’importe quelle famille. Nous voulons créer pour les siècles à venir une nouvelle classe supérieure, une nouvelle noblesse allemande qui sera sans cesse sélectionnée et se composera exclusivement des meilleurs fils et des meilleures filles de notre peuple, une noblesse qui ne vieillira jamais, qui se rattachera à la tradition et au passé dans la mesure où il aura de la valeur — jusqu’aux siècles les plus reculés — et qui représentera toujours la jeunesse aux yeux de notre peuple.
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Nous sommes soumis à la loi de l’élite. Nous avons établi des
critères rigoureux pour le corps, le caractère et l’esprit. Nous avons
toujours sélectionné et abandonné ce qui n’était pas supérieur. Tant
que nous aurons la force nécessaire au maintient de ce principe, cet
Ordre restera sain. Le jour où nous aurons oublié les principes sacrés
de sélection et d’austérité, ce jour là, le germe de la mort sera en
nous. C’est pourquoi nous devons en toutes circonstances et partout
nous rappeler nos principes : sang, sélection, austérité. Chacun de
nous sélectionnera parmi tous les hommes qu’il connaît ceux qui
sont de race pure et dont on peut dire au premier coup d’oeil que se
sont des chefs nés ; il suffira de leur donner l’occasion d’en faire la
preuve. Vous devez amener à nous ce jeune garçon, passer des heures
à vous occuper de lui et veiller à toujours être pour lui un oncle et un
protecteur pendant toutes les années qu’il passera chez nous, jusqu’à
qu’il devienne sous-lieutenant. De cette manière nous aurons réellement
le meilleur de l’Allemagne dans nos rangs, et qu’importe qu’il
s’agisse du fils d’un receveur d’autobus ou du fils d’un comte. Jamais
la route qui mène à nous ne doit être barrée pour ceux qui ont le
sang pur, quelle que soit leur origine. Mais seul le sang véritablement
pur doit accéder aux postes de commandement : nous aurons
ainsi une élite du sang qui deviendra la nouvelle noblesse du peuple
allemand.
Le SS-Obergruppenführer Darré m’a récemment fait une proposition
d’importance. Il m’a conseillé — ce que je considère comme
absolument juste — de vous donner la mission d’incorporer l’année
prochaine dans les SS trois cents fils de paysans qui hériteront un
jour du domaine familial : nous pourrons ainsi établir peu à peu une
structure solide dans les villages. Les meilleurs fils du village et plus
tard les meilleurs paysans doivent appartenir à cette communauté de
sang et de vie qu’est la SS.
La Allgemeine SS, qui compte actuellement cent régiments à
pied, est le fondement de notre organisation, le fondement aussi
de tout notre patrimoine intellectuel. C’est l’organisation à laquelle
incombe la tâche de reconnaître le sang allemand véritablement pur,
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de l’amener dans nos rangs et de l’éduquer par mis nous, non pas
de l’enlever au peuple allemand, mais de l’éduquer et de lui insuffler
un esprit de corps, un sens du devoir et sentiment du sacrifice tels
qu’alors nous pourrons prendre la responsabilité de constituer une
organisation réunissant les meilleurs. Nous devons cependant veiller,
sans jamais relâcher notre effort ni notre esprit, à ce que toutes
ces ramifications que nous avons instituées sentent qu’elles ne sont
jamais qu’une partie d’un tout, de la même manière, il faut que la SS
sente qu’elle n’est qu’une composante du Parti :
J’estime que là réside mon devoir et ma plus haute mission.
Nous sommes d’abord des nationaux-socialistes, ensuite seulement
nous sommes des SS ; chaque homme est d’abord un SS ; il fait
ensuite partie de la Allgemeine SS, de la Verfügungs truppe, des unités
Têtes de Mort ou du service de sécurité.
Autant chacun de vous et chacun de vos officiers aime et doit
aimer exercer son activité créatrice dans son propre domaine — et
vous y avez la plus grande liberté — autant je vous demande de
toujours persuader vos hommes et votre état-major qu’ils ne sont
qu’une partie à l’intérieur d’un tout et qu’ils ne peuvent représenter
quelque chose que si le tout représente lui-même quelque chose.
Administrer signifie ne pas laisser s’effondrer ce que d’autres
ont créer.
Diriger au contraire signifie former le caractère de l’être humain
dans l’intérêt du peuple, faire apparaître ce que chaque homme
a de meilleur en lui, apporter des idées nouvelles et donner de nouvelles
impulsions.
Je veux que jamais ne se propage dans la SS l’idée que les chefs
qui la commandent ne sont que les administrateurs d’une organisation
existante.
Nous devons bien comprendre que dans dix ans nous exigerons
de la SS plus qu’aujourd’hui.
A ce moment (1933), nous nous sommes trouvés devant le problème
le plus difficile. Nous avions à choisir entre : fermer le Parti
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et ses organismes, rester un organe de très haute qualité avec très
peu d’adhérents et une base restreinte, ou bien ouvrir largement les
organismes afin d’élargir la base. Cette dernière solution a fait entrer
au Parti un grand nombre de gens qui n’étaient ni absolument
enthousiastes, ni idéalistes ; tous ces gens nous ont mis en danger
par leur nombre, et c’est pour cette raison qu’en 1933, alors que les
autres organismes du Parti grandissaient, j’ai fermé la SS entre 1933
et 1935, j’ai balayé tout ce qui n’avait pas de valeur. J’ai mis à la porte
environs 60 000 personnes, alors que le chiffre actuel de la SS est de
210 000. Cette purge a fait du bien à l’Ordre. La qualité est devenue
meilleure au détriment de la quantité.
Un homme qui n’est bon que pour le sport ne m’intéresse
guère ; un homme doit avoir une valeur humaine, être un sujet
convenable, aboutir à quelque chose dans son domaine, dans son
métier. De même, un homme qui change sans raison de métier pour
la troisième fois ne nous intéresse plus ; nous le mettons à la porte.
Je le dis franchement : dans ce domaine (sport) comme dans tous les
autres, je suis fier de constater que nous sommes les meilleurs, même
s’il ne s’agit pas de notre principale activité. Voyez-vous , s’il y avait
un domaine où ne nous soyons pas les meilleurs d’Allemagne, ou
bien nous serions paresseux ou bien notre sélection serait mal faite.
Lorsqu’on a le meilleur sang, on peut aboutir partout aux meilleurs
résultats, il s’agit seulement de faire ce qu’il faut.
Il y a toujours eu des faiblesses, dans toutes les organisations
humaines.
Des fautes seront toujours commises. Il arrivera toujours que
quelqu’un commette une erreur. Mais les organisations se différencient
dans la mesure où les unes éliminent ceux qui sont indignes
d’elles, alors que les autres couvrent cette indignité en invoquant
de ces excuses inconsidérées pour lesquelles l’homme a un tel penchant,
en disant par exemple :
‘‘ On ne peut mettre ce porc à la porte, ce serait porter atteinte à
notre uniforme ’’. Donc ce porc devrait être couvert par cet uniforme
honorable dans lequel sont tombés des dizaines de généraux, des
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centaines de colonels, des centaines de commandants de régiment,
des dizaines de milliers d’officiers qui ont versé leur sang, cet uniforme
devrait servir de couverture à un porc ? Non, l’uniforme exige
que tous ceux qui sont indignes de lui en soient dépouillés, de façon
rigoureuse et impitoyable.
Deux camarades doivent s’éduquer mutuellement, et si l’un
d’eux se conduit de manière indigne, il faut qu’il soit exclu de cette
camaraderie.
Et quand un homme se conduit de manière tout à fait indigne,
le devoir de ses camarades est de lui dire : ‘‘ Voilà un pistolet, tu n’as
plus qu’à tirer ’’, ainsi que cela a toujours été l’usage parmi les officiers
Allemands convenables.
Aujourd’hui encore, il se présente tous les mois un cas d’homosexualité
dans la SS. Nous avons de huit à dix cas par an. J’ai donc
décidé la chose suivante : dans tous les cas ces individus seront officiellement
dégradés, exclus de la SS et traduis devant un tribunal.
Après avoir expié la peine infligée par le tribunal, ils seront internés
sur mon ordre dans un camp de concentration. Dans chaque cas,
le corps d’origine sera informé de la chose par mon ordre. J’espère
ainsi extirper ces gens de la SS, jusqu’au dernier : je veux préserver
le sang noble que nous recevons dans notre organisation et l’oeuvre
d’assainissement racial que nous poursuivons en Allemagne.
Les insuffisances et les indignités humaines existeront toujours,
même dans le meilleur corps, même dans la meilleure communauté.
La seule différence réside dans la façon dont réagirons ces
organisations : les unes dissimuleront les faits en disant qu’elles se
discréditeraient en excluant le coupable. L’autre sorte de communauté
dira : c’est terrible pour nous, mais il faut qu’il s’en aille. Vous
voudrez bien agir selon cette dernière ligne de conduite. Je souhaite
que ces choses ne soient pas étouffées : ni dans la SS, ni même dans
une partie de la SS, ni même dans un bataillon. Aussi longtemps que
nous proscrirons une telle manière d’agir et que nous serons sévères
avec un homme, même en considérant tous ses mérites passés, nous
demeurerons une organisation saine.
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Si nous ne mettons pas en pratique dans chacune de nos actions
ce commandement du Führer : ‘‘ Le Parti doit être un modèle ’’,
si nous n’avons pas toujours le courage d’agir vis-à-vis de nos camarades
du Parti avec brutalité et sans pitié, nous perdons le droit
moral de diriger et d’édicter des lois. Je ne me permettrais pas de
dire cela si je ne pouvais vraiment prouver que j’agis de la sorte à
l’intérieur de la SS.
Mon point de vue a toujours été le suivant : si nous voulons
gagner la guerre, nous avons vis-à-vis de notre peuple et de notre
race, vis-à-vis de notre Führer qui nous a enfin été accordé au bout
de deux milles ans, l’obligation de ne pas être mesquins et d’être
conséquents.
Nous n’avons pas le droit de prendre un seul pfennig sur les
biens confisqués aux Juifs. J’ai arrêté dès le départ que le SS qui
prendrait ne serait-ce qu’un seul mark serait condamné à mort. Ces
derniers jours, je peux le dire franchement, j’ai signé pour cette raison
une douzaine d’arrêts de mort. Il faut se montrer dur pour que
l’ensemble n’en souffre pas. Lorsqu’un homme perd son honneur,
c’est le bataillon tout entier qui le perd avec lui. Lorsque le bataillon
perd son honneur c’est chaque homme du bataillon qui perd son
honneur avec lui.
Croyez-vous qu’un homme entrera encore dans un tel
bataillon ?
S’éduquer mutuellement est une des tâches les plus lourdes de
la camaraderie. Il est bien sûr plus agréable et plus sympathique de
pouvoir raconter quelque chose plutôt que de devoir dire ‘‘ Mon cher
ce que tu as fait n’est pas correct ’’. Mon intention n’est pas de faire
naître une association de tartufes moralisateurs, la SS n’a jamais rien
connu de tel. J’exige que les divertissements soient aussi honorables
que tout le reste. Beaucoup de choses qui passent pour honorables
dans les conceptions libérales et bourgeoises ne sont pas admissibles
chez un SS. Beaucoup se conforment à la lettre aux articles du code,
ce qui ne les empêche pas d’être des canailles et de voler l’argent des
autres. Lorsqu’un SS suit cette route la camaraderie doit cesser.
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Nous en avons fini avec le passé, il est maintenant nécessaire
que je vous dise en quelques mots ce que j’attends de vous. Je
m’adresse à vous comme je me suis déjà adressé à mes SS en 1933 et
en 1934. Voici ce que j’exige :
1. Fidélité : fidélité inconditionnelle au Führer. La devise
qu’il nous a donnée pour vous reconnaître en elle : ‘‘ Mon
honneur est la fidélité ’’, doit vous servir de fil directeur. Vous
devez la vivre non en parole, mais en acte. La prononcer
est très facile, l’appliquer pendant toute une vie, que cela se
voie ou non, est assez difficile. Votre fidélité doit venir du
coeur et non de l’esprit, car ce dernier est souvent mauvais
conseiller. Lorsqu’on a juré fidélité, on doit rester fidèle,
que cela tourne à notre avantage ou à notre désavantage.
2. Obéissance : obéir sans réfléchir, sans hésiter, sans rien
soupeser, sans rien demander, obéir de toutes ses forces.
C’est nécessaire aucun ordre ne vous est donné sans que
celui qui le donne en prenne la responsabilité
3. Camaraderie : ici encore, dans un sens différent du sens
courant. Il va de soit que vous devez être bons camarades,
que vous devez donner à celui qui a faim, aider celui qui
est dans la peine, que vous entreteniez des relations de camaraderie
est une chose qui va de soi pour tous ceux qui
font partie de la nation allemande. Accorder sa protection
à celui qui est sans défense, avoir une attitude correcte et
chevaleresque vis-à-vis des femmes et des jeunes filles sont
autant de choses qui vont de soi pour un SS. J’exige plus
encore, et c’est cela qui est difficile. J’exige que vous fassiez
mutuellement votre éducation à l’intérieur du bataillon.
En premier lieu, j’exige de vous et de tous les soldats la fidélité.
La fidélité au chef suprême et donc au Reich, au peuple. Il ne suffit
pas de dire ‘‘ Je suis fidèle à la foi jurée, je suis fonctionnaire, officier, et
je ne peux pas faire autrement ’’. Car la fidélité forme un tout. Il n’y a
pas de si ni de mais dans la fidélité, pas de réserve intérieure, pas de
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droit réservé. Soyez également convaincus d’une chose : les hommes
feront toujours des fautes. Chacun de nous. Il existe certaines fautes
qui sont humaines, que l’on peut pardonner et qui sont pardonnées.
L’infidélité est au premier rang des fautes qui ne pourront jamais
êtres pardonnées. L’infidélité détruit l’ordre de l’État, l’infidélité détruit
les troupes et les armées. Les peuples disparaissent à cause de
l’infidélité. Vous devez avoir bien conscience d’une chose : lorsque
l’un de vous trahit la foi jurée, il montre à ses hommes qu’ils peuvent
en faire autant.
Voici ce que j’exige de vous, officiers et hommes de troupe SS :
que vous vous conduisiez avec vos camarades comme si vous étiez
tous nés ensemble, que vous appreniez à vos camarades et à vos subordonnés
— qui sont aussi vos Camarades — tout ce que vous
savez et tout ce que vous avez apprit en Allemagne. Voici ce que
j’exige de vous, officiers et hommes de troupe : que vous transportiez
hors de la zone de combat votre camarade ukrainien ou galicien
blessé, exactement comme s’il était votre frère. Et voici ce que j’exige
de vous, officiers et hommes de troupe ukrainiens qui faites partie
de cette division, et de vous, allemands : que vous rivalisiez de camaraderie.
Ce que j’exige de vous est ce que je porte en moi-même :
une foi que rien ne peut ébranler, la foi dans le Führer, la foi dans
l’avenir de ce Reich grand allemand, non : grand germanique, la foi
en notre valeur personnelle et la foi en nous-mêmes. C’est quelque
chose que je dois exiger, et que je voudrais sans faire de phrases
faire jaillir en vous, comme une flamme sacrée. Vous qui exercez un
commandement , il est de votre devoir de ne jamais perdre votre foi
dans la victoire finale, votre foi dans la mission du peuple germanique,
et cela à aucune seconde, à aucun moment, aussi désespéré
qu’il paraisse. Jamais vous ne devez laisser parler au fond de vous
l’esprit menteur, ni les calculs menteurs. Car dans la vie des peuples
les impondérables sont plus importants que tous les chiffres et que
tout les calculs conformes à la raison. les tristes événements de ces
derniers jours en sont pour moi la preuve la plus vivante. L’attentat
contre le Führer était le calcul intellectuel le plus abominable. Les
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conjurés comptaient qu’un instrument dénué d’âme exploserait dès
qu’ils appuieraient sur le bouton, une foi l’appareil mis en place.
Ils se sont complètement trompés parce qu’ils n’ont pu faire entrer
dans leurs calculs cette chose impondérable : la foi de cette jeunesse
dans le Führer, la fidélité de cette jeunesse au Führer. La foi dit :
‘‘ Vous pouvez me démontrer ce que vous voulez, nous vaincrons ’’. Ce
fut plus fort que ce travail d’état-major, que cette apparente finesse
d’état-major, fausse et perverse.
En Allemagne, beaucoup de gens croient devoir nous qualifier,
nous SS, de ‘‘ sans Dieu et sans religion ’’. Il est juste de dire qu’en
tant que Groupe de Protection, nous nous préoccupons moins que
quiconque de la confession des autres ou de l’Église à laquelle ils
appartiennent. Notre croyance en un Dieu tout-puissant est extrêmement
profonde et nous refusons d’admettre dans nos rangs ces
gens prétentieux, arrogants et déraisonnables que sont les athées. Ce
serait gravement méconnaître nos méthodes que de croire que sans
cette foi, nous nous hasarderions à exécuter les tâches que le Führer
nous a imposées et à appliquer les lois que nous sommes données. Si
nous ne croyons pas en toute humilité à une autorité divine placée
au-dessus de nous et à un ordre instauré par Dieu, soyez sûrs que
nous ne trouverons pas notre place entre nos ancêtres et nos descendants,
entre un passé infini à l’échelle humaine et un avenir éternel.
Celui qui prête serment sur la croix gammée doit renier et haïr
toutes les autres croix.
Réflexions Idéologiques
La loi de la nature est ainsi : ce qui est dur est bon, ce qui est
fort est bon, ce qui procède de la lutte pour l’existence, au plan du
corps, du caractère et de l’esprit, est bon du point de vue de la durée.
Nous resterons sains et résistants, aussi longtemps que nous
ne tomberons pas dans la démocratie, ou dans l’empire héréditaire
ou légitime, qui ne provient pas du peuple lui-même. Voyons clair :
nous n’existerons pendant des dizaines d’années à venir que si nous
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restons un peuple profondément convaincu d’avoir à s’en tenir à lui-même,
à croire à sa propre force, et à la maintenir.
Si dans l’ensemble nous avons surmonté cet hiver de manière
très honorable, c’est à mon avis parce que nos hommes, et surtout
nos chefs, croient en notre conception du monde. Exactement
comme l’autre est un bolcheviste convaincu, nous sommes des nationaux-
socialistes convaincus, des Germains convaincus. C’est de cela
qu’il s’agit. C’est un combat idéologique comme l’était le combat
contre les Huns au moment des Grandes Invasions, comme l’était
le combat contre l’Islam pendant tout le Moyen-Age : ce n’était pas
un combat religieux, mais un combat racial. Le combat est exactement
le même aujourd’hui. C’est aujourd’hui un combat racial,
exactement comme le combat contre les Huns et le combat contre
les tatares, comme on disait alors. Mais il est important que nous sachions
et que notre corps d’officiers — que nous envoyons toujours
en mission — en soit convaincu jusqu’au fond du coeur. Car le coeur
seul peut donner la force de maîtriser des situations impossibles.
La force de nos soldats allemands et du peuple allemand dans
son ensemble réside dans la foi et la conviction que nous avons plus
de valeurs que les autres, conformément à notre sang et à notre race.
C’est là, messieurs, le fondement, le postulat de notre existence historique.
Un peuple situé au milieu de l’Europe, entouré de toute
part d’ennemis, un peuple qui a survécu à une guerre de Trente
ans, qui en est sorti avec trois millions et demi à quatre millions
d’habitants et qui parvient ensuite à la grandeur historique d’une
Grande Allemagne (qui se transforme en un Reich germanique),
un tel peuple n’existe que grâce à sa qualité, à sa valeur raciale. A
partir du moment où nous commençons à douter de notre propre
foi, de notre valeur raciale, l’homme germanique est perdu. Car les
autres sont plus nombreux que nous. Mais nous avons plus de valeur
qu’eux. Notre devoir est de faire en sorte que dans les prochaines
générations, dans les siècles à venir, cet homme germanique constitue
à nouveau la classe dirigeante de vastes parties de la terre, et
gouverne ainsi le monde, comme autrefois dans la nuit des temps.
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De l’autre côté il y a un peuple de cent quatre-vingts millions
d’hommes, un mélange de races et de peuples dont les noms sont
parfaitement imprononçables et qui ont une telle allure qu’ont peut
tous les abattre sans merci, sans aucune pitié. Ces bêtes qui, à chaque
fois qu’elles trouvent un prisonnier allemand blessé, le bafouent et le
torturent au lieu de le traiter comme un soldat loyal.
Quel est le sens de cette guerre ?
Le sens de cette guerre est la confirmation historique du Reich
grand allemand face au monde entier. C’est un acte en soi, un acte
suffisamment important pour mener une guerre de six ans, quand
on pense qu’un Frédéric le Grand a combattu pendant sept ans,
dans une situation beaucoup plus difficile, pour confirmer un Etat
de deux millions et demi d’habitants. C’est aussi le commencement
et la fondation du Reich grand germanique, l’extension de notre base
ethnique par la réintégration de trente millions d’hommes de notre
sang, d’ascendance germanique : Danois, Flamands, Hollandais,
Norvégiens et autres peut-être.
Le but de cette guerre est en troisième lieu la domination et
l’organisation du continent appelé Europe, auquel nous avons apporté
culture, vie et sécurité au prix de nos vies et en versant le sang
des innombrables soldats qui nous ont précédés ; en prévision des
années de paix, nous devons organiser l’économie de ce continent ;
en prévision des guerres et des conflits futurs, nous devons organiser
son armée. A ce sujet notre intelligence des problèmes militaires
et nos connaissances technique nous disent que si les frontières
actuelles sont maintenues, toute guerre à venir sera perdue dès le
départ, un peuple a déjà perdu la prochaine guerre, si ses postes de
détection aérienne ne sont pas placés deux mille kilomètres en avant
de ses frontières.
Le but de cette guerre est en quatrième lieu de repousser les
frontières de la nation allemande de cinq cents kilomètres vers l’Est
au minimum, à partir des frontières de 1939. Il s’agit de peupler

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cet espace en fils de sang germanique, en familles germaniques, en
fils allemands et en familles allemandes, pour former comme une
pépinière de sang germanique : il faut en effet que nous continuions
à être un peuple de paysans alors que nous avons presque cessé de
l’être : la population rurale n’a cessé de diminuer. J’estime nécessaire
que nous nous fixions dès aujourd’hui en pensée un but à long
terme : ce but est le suivant — je l’ai déjà évoqué : constitution d’un
peuple de Germains de cent vingt millions d’hommes, déplacement
des frontières de la nation allemande de cinq cents kilomètres à l’Est,
poursuite inlassable du peuplement pendant les vingt années qui
suivront la guerre, puis création de points de protection — protection
de notre puissance aussi bien que de notre nationalité — grâce
à des îlots de peuplement aussi loin que s’étende la domination allemande
en Europe, au Sud-est à l’Est et à l’Ouest, préparation intérieure
et extérieure — mais surtout par le sang, par sa qualité et
sa quantité — de notre peuple aux conflits qui viendrons après cette
guerre pour nos descendants et les générations futures : car alors ce
ne seront pas des peuples, mais des races entières qui s’organiseront
et des continents entiers qui marcheront les uns sur les autres et qui
s’affronteront.
C’est à notre génération, à elle surtout, qu’incombe la tâche
d’assurer à notre peuple l’éternité. Et si vous considérez cet espace
de temps, cette éternité, je crois que chacun, à l’heure de la détresse
et du danger, comprendra que la vie de notre génération ne représente
qu’une seconde dans la vie de la terre et dans la vie de notre
peuple. Et c’est pendant cette petite seconde que celui qui vit à ce
moment-là doit faire son devoir. Beaucoup, beaucoup d’entre nous
ne verrons pas la victoire, mais le destin en épargnera aussi un grand
nombre. Après la guerre nous travaillerons pour gagner la paix, ce
qui sera peut-être plus difficile que de gagner la guerre. Nous vivrons
cette époque de paix, et puis un jour notre existence se terminera,
nous devons donc agir dès aujourd’hui de telle sorte que nos enfants
et nos petits-enfants puissent dire de nous : ‘‘ Nos pères, nos ancêtres, se
sont montrés dignes d’être les officiers d’Adolf Hitler, le Führer envoyé par

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le Seigneur, en un temps qui fut le plus dur de toute l’histoire du peuple
germanique. ’’
Nous devons remarquer la chose suivante : dans l’histoire, sur
ce globe, sur cette terre, seul notre propre sang peut représenter un
danger pour la nation. C’est pourquoi, en cette époque qui est pour
nous une époque de force, nous devons veiller à ramener tous ceux
de notre sang, ce qui est assurément en notre pouvoir, et également
veiller à ce que jamais notre sang ne nous soit retiré et perdu pour
nous.
Et vous pouvez être certains que nous donnerons à tous les
gens de notre sang véritablement noble la possibilité d’une ascension
en leur permettant de s’incorporer à ce puissant Reich et de
grandir au milieu du peuple allemand. Il y a eu autrefois bien des
frottements — disons les choses comme elles sont — dus à l’ignorance,
à l’injustice et, dans les cercles de conjurés, à la mauvaise volonté
qui opposait l’armée et la SS. Je ne suis pas ici en tant que
Reichsführer SS et, disons, en tant que commandant en chef d’une
partie de la Wehrmacht qui ferait concurrence aux autres, je suis
ici en tant que partisan fidèle au Führer, en tant que soldat, national-
socialiste, en tant qu’allemand et Germain. Pour moi, ma tâche
est d’être votre camarade et votre ami en même temps que votre
commandant suprême, comme je le suis pour mes hommes. Je ne
fais aucune différence, j’accorde mon entière confiance à ce corps
d’officiers et à l’armée allemande, et je sais que la loyauté et l’esprit
chevaleresque sont encore très forts chez l’Allemand de sang germanique.
Et je voudrais vous donner à vous, officiers, un mot d’ordre
qui est un mot d’ordre allemand très ancien. Il y avait au Moyen-
Age une inscription placée au-dessus du comptoir des maisons du
commerce, qui signifie en allemand moderne : ‘‘ L’honneur est une
contrainte suffisante ! ’’ C’est ainsi que nous agirons !
Il faut que vous exerciez votre action sur le coeur de vos officiers,
sur le coeur de vos hommes. Mettez dans ces coeurs le feu
sacré de l’honneur militaire, de la vraie tradition militaire allemande,
emplissez-les de foi et de reconnaissance envers le destin qui nous
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a accordé le Führer, et répétez chaque jour à vos hommes pourquoi
ils combattent, pourquoi ils doivent donner leur sang, souffrir et se
priver. Dites-leur chaque jour de penser à leur enfant, à leur petite
soeur ou à leurs parents, à leur femme, dites-leur qu’ils les protègent,
qu’ils défendent la pureté de notre sang et la beauté de notre pays,
que l’avenir de la nation repose entre les mains de cette division et
de tous ces soldats, entre vos mains à vous.
Ce qui est en jeu dans notre lutte, c’est le national-socialisme,
une idéologie fondée sur la valeur de notre sang germanique, de
notre race nordique.
Ce qui est en jeu, c’est un monde tels que nous l’avons conçu,
beau, honnête, fait d’égalité sociale, un monde riche en joies et en
culture.
Malheur à nous si le peuple germanique ne peut gagner ce
combat ! Ce sera la fin de la beauté, de la culture et de la force
créatrice sur cette terre. Nous luttons pour cet avenir et nous maintenons
l’héritage de nos aïeux. Nous connaissons le visage que nous
donnerons à cet avenir. C’est pour cette raison que nous sommes
plus fanatiques que jamais, plus croyants que jamais, plus obéissants
et plus probes que jamais, car tel est notre devoir.
Justice
Tout peuple, aussi bon qu’il soit, possède sa boue, sa lie. Après
la guerre de Trente ans, il restait quatre millions de personnes en
Allemagne, notre peuple s’est formé à partir de cela en trois siècles,
et lui aussi possède sa boue. Elle n’est certainement pas plus importante
que chez les autres peuples. Elle est parfois très dangereuse
pour un peuple aussi haut placé que nous le sommes parce qu’elle
détonne particulièrement. On comprend son existence et on peut
l’expliquer. Au cours des siècles, toutes sortes de peuples et de races
venus d’Asie, de l’Est et de l’Ouest, ont traversé ce merveilleux pays
avec ses extraordinaires paysages, ce pays si beau, mais si mal placé
géographiquement, avec ses frontières ouvertes à l’Est et à l’Ouest.
L’énigme que sont l’hérédité et le jeu de l’amour provoquerons tou
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jours au sein de notre peuple l’apparition de germes douteux qui
deviendront des hommes. Il ne faut pas que cela nous attriste. Les
lois d’hygiène raciale qui ont été édictées par l’État national-socialiste
amèneront un changement inouï dans l’avenir. Une grande
partie du sang douteux — la plupart du temps donc enclin à faire
des criminels et des êtres asociaux — n’aura plus la possibilité de se
perpétuer : il ne sera plus mis au monde. Nous devons cependant
bien voir que, de la boue de notre peuple et de la rencontre de ces
germes — ce à quoi la loi ne peut remédier — , certains spécimens
de sous-hommes continueront à voir le jour, aussi belles et aussi
riches d’avenir que soient les lois d’hygiène raciale national-socialiste,
et ce dans les siècles et les générations à venir.
Nous devons découvrir ceux qui auront manqué à leur devoir
et les exclure sans pitié, les remettre aux mains des juges et les dénoncer
publiquement. Toute organisation humaine a ses faiblesses
et ses imperfections. Il en sera toujours ainsi. Les organisations ne
se différencient les unes des autres que par leur attitude. L’armée
prussienne jusqu’à l’époque de l’empereur Guillaume Ier en est un
exemple frappant. C’était une grande armée dont le corps des officiers
avait une tenue admirable parce qu’il avait le fanatisme de la
propreté morale et de l’auto-épuration et parce qu’il chassait sans
merci tous ceux qui allaient à l’encontre de son code d’honneur.
Un peuple doit être capable d’exclure de la communauté et sans
aucune charité chrétienne les individus qui nuisent à cette communauté,
mais en même temps il doit respecter les convenances et ne
jamais torturer un homme. Il faut simplement arrêter ces individus
et les tenir à l’écart de tous.
A cette occasion, je me permets de dire en toute sincérité un
mot sur les camps de concentration. Je suis au courant de tous les
mensonges et de toutes les extravagances que l’étranger peut écrire,
raconter et colporter à ce sujet. Comme toute privation de liberté,
le camp de concentration présente assurément une peine dure et sévère.
Un travail rude qui fait surgir de nouvelles valeurs, un mode de
vie réglé, une constante propreté matérielle et corporelle, une nour
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riture irréprochable, un traitement strict mais juste, le réapprentissage
du travail dont le détenu retire des capacités professionnelles :
telles sont les méthodes d’éducation. La devise placée au-dessus des
camps est la suivante : ‘‘ Il y a un chemin qui conduit à la liberté. Ses
étapes sont : obéissance, assiduité, honnêteté, ordre, propreté, lucidité, sens
du sacrifice et amour de la patrie ’’. Je trouve bizarre que ce soit surtout
les démocraties occidentales qui se préoccupent du problème des
camps allemands, alors que chez elles les camps de concentration
sont presque devenus une institution vénérable, avec comme seule
différence que l’on interne dans ces camps — contrairement à ce
qui se passe en Allemagne — des nationalistes épris de liberté. On
peut sans aucun doute affirmer au surplus que, dans beaucoup de
ces pays où les richesses naturelles sont aussi abondantes que les
chômeurs, ces derniers et un grand nombre de travailleurs n’ont pas
autant à manger que les criminels dans les camps de concentration
allemands.
La question juive a complètement changé en Europe. Le Führer
a dit dans un de ses discours au Reichstag : ‘‘ Si les juifs devaient machiner
une guerre visant à exterminer les peuples aryens, ce sont les juifs
qui seraient exterminés, pas les Aryens ’’. Le juif a émigré hors d’Allemagne,
il vit aujourd’hui dans l’Est et travaille à nos routes, à nos
lignes de chemin de fer etc. Ce processus a été mis en place de manière
logique, mais sans cruauté. Nous ne torturons personne, mais
nous savons que nous combattons pour notre existence même et
pour la survie de notre sang : le sang nordique. Aux termes de la loi
(avant 1933), il était impossible de s’emparer d’un sadique ou d’un
débauché qui violentait les enfants, s’il ne venait pas précisément
d’accomplir un tel crime. Quand les premiers cas se sont présentés
à moi, j’avais trente-quatre ans, j’étais alors chef de la Gestapo, un
tout jeune chef : je me suis mis à la place des parents et je me suis
dit : ‘‘ Que dirais-je si mon enfant, si ma fille avait été violentée par un
tel sous-homme, par un criminel de ce genre, si un tel malheur m’arrivait
?…. ’’ Dans la police, nous savions que dans les prisons et les
pénitenciers, tout les criminels discutaient entre eux ou projetaient
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les crimes qu’ils accompliraient après leur libération — car ils ne
vivent que de leurs crimes — et je me suis dit : ‘‘ Ce n’est pas possible,
c’est insensé, et de toute façon je ne peux prendre la responsabilité de telles
choses. Un seul de ces précieux enfants allemands, un enfant pur, a plus de
valeur que vingt criminels. A partir du moment où je sais qu’un homme
est une fripouille, je dois l’incarcérer avant que l’enfant ne soit en danger,
avant qu’il ne devienne un grand ou un petit citoyen, un Allemand loyal,
et que sa vie ou ses biens ne soient menacés par un sadique ’’.
Je savais qu’il y avait dans la police beaucoup de gens déplaisants.
Je savais que jamais un homme d’honneur n’entrerait dans la
police si on ne lui redonnait pas son sens, si on ne lui rendait pas son
honneur. Dans ce cas, la police n’avait plus qu’à disparaître. Il en va
de même dans tous les domaines.
Société
A mon avis il y a une trop grande masculinisation de notre
vie : nous allons jusqu’à militariser des choses inimaginables : je le
dis très franchement, rien n’est aussi parfait que notre manière de
faire avancer les hommes en rang et de faire des paquetages. Mais
je trouve catastrophique de voir les filles et les femmes — les jeunes
filles surtout — circuler à travers le pays avec des paquetages parfaits.
Cela donne envie de vomir. Je trouve catastrophique de voir
les organisations féminines, les associations féminines, les communautés
féminines, s’occuper de choses qui détruisent le charme, la
dignité et la grâce de la femme. Nous autres hommes — je parle de
manière générale, cela ne nous concerne pas directement — nous
voulons, dans notre folie, faire de la femme un instrument de pensée
logique, nous lui apprenons tout ce qui est possible, je trouve cela
catastrophique, nous masculinisons les femmes de telle sorte qu’à
la longue la différence sexuelle, la polarité disparaissent. Dès lors, le
chemin qui mène à l’homosexualité n’est pas loin.
Je suis néanmoins convaincu que s’il s’agit de peser lequel est
le plus dangereux, de laisser ce vice se développer dans notre peuple
sans sévir en attendant que les homosexuels aient corrompu des
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couches entières de notre jeunesse, ou de voir surgir des espions
ou des saboteurs dans ces milieux homosexuels, je considérerai le
premier péril comme le pire et je continuerai de traquer l’homosexualité.
Le flirt, que vous l’appeliez amitié ou liaison, est admis par la
société, l’enfant illégitime, et sa mère par conséquent, ne sont pas
reconnus par la société, je m’élève contre ce système et je crois que
nous nous élevons tous contre lui. Nous n’enterrons pas le mariage,
nous ne pensons pas à le faire : nous sommes suffisamment intelligents
pour savoir que la cellule de base d’un peuple n’est pas le
mariage en lui-même, mais le mariage dans la mesure où il produit
des enfants — je voulais le dire très nettement et corriger les idées
que l’on a à ce sujet. Qu’un couple vive avec l’accord des autorités
civiles et religieuses, ou non, ne changera rien à la perpétuation d’un
peuple. Cela ne représente pour ce couple qu’un avantage social,
dans la mesure où il est alors dans la légalité et mieux considéré
au point de vue social. Un mariage fécond est la cellule de base de
l’État. Nous le savons nous-mêmes et nous l’exigeons. Je crois qu’il
n’y a pas à s’étendre là-dessus : nous devons encourager les mariages
féconds, qui représentent la cellule de base de l’État et qui sont une
chose saine : personne ne doit y toucher, personne ne doit les mètres
en danger, personne ne doit y porter atteinte.
Nous avons d’autre part une certaine tendance à exclure autant
que possible les femmes des fêtes et des cérémonies. Les mêmes
viennent ensuite se plaindre de ce que les femmes restent parfois
fidèles à l’Église, ou bien de ce qu’elles ne sont pas gagnées à cent
pour cent à la cause nationale-socialiste. Ils n’ont pourtant pas à se
plaindre : ils traitent les femmes comme des êtres de second ordre et
les tiennent à l’écart de toute notre vie intérieure. Il ne faut donc pas
s’étonner qu’elles ne soient pas encore tout à fait gagnées à cette vie.
Nous devons bien voir que le mouvement, la conception du monde
national-socialiste, ne peuvent subsister que s’ils sont portés par les
femmes : car les hommes saisissent les choses avec leur entendement,
alors que la femme le saisit avec son cœur.
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Depuis que notre Reich existe, son histoire et celle des peuples
allemands, avec l’éternel mouvement ascendant et descendant de
la vie, constituent un triste enseignement : grandeur et décadence,
force et puissance, faiblesse et déclin. C’est pourquoi nous ne pouvons
attendre, nous ne pouvons avoir la témérité de penser que dans
les siècles ou les millénaires à venir un autre Adolf Hitler surgira,
qui possédera la même grandeur, la même force et le même coeur
que lui. Et nous n’avons pas le droit de nous soustraire à la difficulté
et à la dureté de ce qui peut être fait aujourd’hui en disant :
‘‘ Ceux qui viendront après le feront ’’. C’est à nous de le faire, c’est à
nous que la victoire a été arrachée, c’est nous qui sommes responsables
de 1918, nous tous, jeunes ou vieux à l’époque, c’est nous
que les comités de soldats ont piétinés, c’est nos drapeaux qu’ils
ont déchirés, et c’est à nous de réparer les tort que nous avons subi.
Autrefois, l’étendard de la victoire nous a été arraché sans pitié, nous
menons aujourd’hui notre combat avec la même absence de pitié.
C’est dur et terriblement difficile pour les troupes qui doivent le
faire, mais elles doivent le faire et elles l’ont fait. Et je peux vous dire
une chose : moi, Reichsführer SS et fondateur de la SS, j’estime que
le fait qu’elles l’aient supporté sans que leur moralité ou leur âme en
soit atteinte a été la chose la plus dure, celle qui pèse le plus lourd
dans la balance.
Traditions
Le fait que la famille et le clan répondent de chacun de leurs
membres est une coutume allemande très ancienne. De la même
manière il est évident que le clan tout entier est honoré quand un de
ses membres s’est particulièrement distingué. Lorsqu’à la fin de la
guerre un soldat entrera en possession de son domaine héréditaire, ce
n’est pas seulement lui qui en bénéficiera, mais également sa femme,
ses enfants, et indirectement ses parents, et à travers les générations
tous ses descendants, aussi longtemps que la famille se perpétuera.
Un grand soldat méritant, décoré de la Croix de Chevalier, a la certitude
qu’après la guerre il recevra de l’État des honneurs particuliers
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ainsi qu’une dotation : il a la certitude que s’il tombe, le Führer et
chef suprême accordera à sa veuve et à ses enfants la bienveillance
et la faveur particulière de l’État, bien au-delà de toute pension de
guerre. Inversement, il va de soit que si l’un d’eux est infidèle et que
le clan ne peut prouver qu’il l’a rejeté, on demandera des comptes à
ce même clan.
Nous voyons combien un peuple qui ne croit qu’en ses ancêtres
peut se montrer courageux : le Japon. Il est difficile de vaincre un tel
peuple. Il faut que dans les décennies que nous avons encore devant
nous, nous insufflions cette foi et cette force à notre peuple. C’est
pourquoi justement cette foi doit devenir un élément de vie de la SS.
Il est tout à fait indifférent à l’homme qui vit par hasard en
1936 d’avoir des enfants ou non. C’est une question de préférence
personnelle. L’un a un chien, l’autre a un enfant. Ou bien on a un
enfant pour pouvoir léguer à quelqu’un ce qu’on possède, ou bien
pour être soigné quand on sera vieux. Ce sont autant de motifs
égoïstes. Car il en sera toujours ainsi chez l’homme atomisé, chez
l’individu isolé. L’homme libéral est bien le péché mortel du libéralisme
et du christianisme. Ils ont exactement su comment détruire
le passé. Comment était l’homme du passé ? Il était inséré horizontalement
dans un ensemble naturellement constitué de clans, de
communautés villageoises, de régions ; verticalement, il était inséré
dans une longue chaîne dont-il représentait un maillon, soutenu par
la croyance que le clan le remettrait sans cesse au monde — vous
constaterez que chez nos ancêtres, le petit-fils recevait souvent le
nom de son grand-père — et c’est pourquoi l’on priait toujours le
ciel d’avoir un fils, pour ne pas renaître dans un clan étranger, sous
un autre nom.
On peut philosopher pendant des heures pour savoir si l’on renaît
ou pas. C’est un sujet dont on peut discuter pendant des heures.
Je dois dire qu’il y a autant d’arguments en faveur de cette croyance
qu’en faveur d’une autre. Elle est aussi difficile à démonter scientifiquement
que le christianisme, que la doctrine de Zarathoustra, que
celle de Confucius, etc.
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Mais elle présente un grand avantage : un peuple qui croit à la
renaissance et qui honore ses ancêtres — et s’honore donc lui-même
— a toujours des enfants et vit donc éternellement.
Je ne peux en aucun cas admettre l’opinion du Prof. Dr. B. K.
Schultz. À mes yeux, elle est scientifiquement insoutenable. En effet,
si l’on suit son raisonnement qui consiste à dire qu’à la troisième
génération on ne peut plus compter qu’il reste un seul des chromosomes
provenant du Juif, on arriverait à prétendre que ceux des
autres ancêtres ont également disparu. Alors, je pose la question :
d’où l’homme tient-il son patrimoine génétique si à partir de la troisième
génération aucun chromosome de ses ancêtres ne subsiste ?
Je vous ai dit souvent déjà que les généalogies sont des paperasses
insensées si l’on n’en fait pas quelque chose de vivant : nous
devons inculquer à nos hommes et plus tard à nos enfants le respect
des ancêtres, du passé, et donc de la continuité vers le futur. De cette
manière seulement la généalogie acquiert son sens, elle nous fait
comprendre que nous avons chacun des ancêtres à qui nous devons
manifester notre respect. Elle nous fait également comprendre ceci :
aussi fiers que nous soyons, nous sommes insignifiants, car nous ne
sommes qu’un anneau, qu’un maillon d’une longue chaîne. Et elle
nous fait en même temps comprendre que nous sommes importants
et nécessaires, car si nous disparaissons, tout ce que nos ancêtres ont
fait devient inutile. Telle est la signification que j’attribue au culte
des ancêtres. Et je crois fermement qu’à partir du moment où il
vénérera ses ancêtres, un peuple résoudra le problème de savoir s’il a
suffisamment d’enfants ou non, sans qu’il soit besoin de prendre des
mesures sociales particulières.
Je ne me mêle pas de religion, je laisse à chacun le soin de résoudre
ce problème. Mais je n’ai jamais supporté aucun athée dans
les rangs de la SS. Chacun croit au fond de lui-même au Destin, au
Seigneur, à ce que nos ancêtres appelaient dans leur langue Waralda,
le Très Ancien, à quelque chose de plus fort que nous. Nous savons
très bien que les proverbes qui disent que l’homme domine la nature
ne sont que des proverbes prétentieux et stupides.
S’il venait à la nature l’idée de faire pleuvoir pendant huit ou
dix semaines, ou, disons, de faire neiger jusqu’à fin Juin de cette
année au lieu de Mars à Avril, nous ne parviendrions pas à nous
tirer d’une telle situation. Alors ce serait la fin de ce que dans notre
mégalomanie nous appelons culture, civilisation et niveau de vie :
‘‘L’Humanité affamée devrait lutter
purement et simplement pour survivre et
elle choisirait sans doute le moyen le plus simple ’’
AVIS AUX HONORABLES CENSEURS SIONISTES QUI LIRONT CE LIVRE
Apprenez que nous ne nous adressons qu’à la plèbe, les sans-voix, la masse puante des goym en puissance, qui ne croient plus en rien de ce que peut leur dire les diverses idoles politiques, toutes soumises à Mamon.
Réjouis-toi Juif, tu sembles avoir gagné ton pari de vouer la Nation Blanche à la disparition de sa race, de ses connaissances, de ses religions et de sa volonté à survivre en tuant le premier à naître dans le ventre de sa mère. Réjouis-toi, tu vas pouvoir devenir le Maître du monde ordonné selon les préceptes de ta folie thalmudique. Allumons les cierges et lâchons les démons. Que le sang des enfants innocents coule et abreuve l’azim !
Au fait qui après cela te faudra-t-il réduire en esclavage ? Qui ? Que feras-tu de ton tas d’or ? Saura-t-il te nourrir convenablement, toi qui rechigne à travailler la Terre pour en obtenir courageusement le lait et le miel, au lieu de le voler à l’Akum ?
Un commentaire sur “Livre numérique:L’esprit de la SS …par Heinrich Himmler”