Selon un de mes correspondants…en liberté surveillée au Japon:
Le ministère de l’Environnement du Japon a officiellement décidé,le 30 Juin 2016,de permettre une utilisation limitée des sols contaminés par la radioactivité dans des projets de travaux publics, mais a évité de dévoiler que les estimations (lors d’une réunion à huis clos ) que le sol radioactif doit être surveillé jusqu’à 170 ans.
Le ministère a décidé que le sol pourrait être réutilisé pour des remblais aussi longtemps que la radioactivité du césium qu’il contenait ne dépassait pas 8.000 becquerels par kilogramme. En vertu de la Loi sur la réglementation des matières nucléaires Source, matières nucléaires combustible et des réacteurs, le sol contaminé peut être utilisé librement si le niveau de radioactivité est de 100 becquerels par kilogramme ou moins.
Il est apparu plus tôt que le ministère avait calculé dans une réunion à huis clos que certains sols devraient être surveillé pendant 170 ans – bien au-delà de la durée de vie des remblais.Toutefois, dans la politique de base du ministère,on a simplement déclaré, «La sécurité et les méthodes d’administration seront examinés au cours des processus de vérification à l’avenir. »
Il est prévu que jusqu’à environ 22 millions de mètres cubes de déchets contaminés par des matières radioactives venant de la catastrophe nucléaire de Fukushima vont finir entassés dans une installation de stockage provisoire à cheval sur la frontière entre les villes de Fukushima ,la Prefecture Okuma et Futaba. Le gouvernement central prévoit d’éliminer les déchets pour le bien en dehors de la préfecture par Mars 2045, mais espère réutiliser autant que possible pour réduire la masse énorme des déchets radioactifs.
En vertu de la politique de base du ministère, la réutilisation du sol sera limitée aux travaux publics où l’organisme chargé de l’administration.Donc, il est clairement établi, que la dose de rayonnement à une distance de 1 mètre ne soit pas plus de 0,01 millisieverts par an. Lors de l’utilisation des sols contaminés par un niveau de radioactivité de 8.000 becquerels par kilogramme, il serait placé sous au moins 50 centimètres du sol de couverture, qui seraient alors couverts par du sable et de l’asphalte.
Au cours de la réunion à huis clos, il a été calculé qu’il faudrait 170 ans pour que la radioactivité du sol contaminé puisse diminuer naturellement de 5.000 à 100 becquerels par kilogramme – une durée de vie beaucoup plus longue que la durabilité des monticules de terre, établie à 70 ans.
