Les rochers sous-marins désormais visibles. Des traînées blanches d’algues pétrifiées par le soleil. Des barques inclinées sur le côté sur le sable humide loin de la rive… Depuis ce week-end, les images d’un phénomène maritime étonnant saturent les réseaux sociaux, avec son lot d’inquiétudes. « La mer se retire de plusieurs kilomètres à Béjaïa [Kabylie] », « ce sont les prémices d’un tsunami »… Les commentaires vont bon train, accompagnant les dizaines d’images de toute la côte algérienne, d’est en ouest, montrant le recul de la ligne d’eau. L’inquiétude est grande devant ce phénomène inexpliqué, surtout que beaucoup le lient aux puissants séismes qui ont frappé le 6 février dernier la Turquie et la Syrie. La mer qui se retire, c’est le tsunami qui se prépare, selon certains.
Le phénomène est décrit comme « saisonnier » mais est amplifié cette année par un important anticyclone.
Que se passe-t-il actuellement en Méditerranée ? Cette question, notamment relayée sur les réseaux sociaux, beaucoup d’habitants se la posent. Dans le sud-est de la France comme en Algérie, ils sont nombreux à s’être étonnés, voire inquiétés, en constatant le niveau particulièrement bas de la Méditerranée depuis quelques jours. Certains s’interrogent même sur l’éventualité d’un lien entre le séisme en Turquie et cette baisse récente.
Ce que réfute Gaël André, expert marée au Service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) : « C’est un phénomène qui arrive tous les ans, et qui est vraiment amplifié cette année par un fort anticyclone. Un séisme entraînerait une vague dite de « tsunami » où on observerait une baisse du niveau de la mer et une augmentation après (…), où le niveau baisse et monte d’une heure à l’autre. Mais pas des phénomènes qui durent des dizaines de jours. Ça ne peut pas être lié à ce séisme ».
Un phénomène amplifié par un important anticyclone
Alors quelles sont les raisons ? « C’est un phénomène saisonnier », poursuit Gaël André, « tous les ans, on voit une baisse du niveau marin en Méditerranée ». « C’est lié principalement à la température de l’eau, qui est assez froide, qui fait se contracter les masses d’eau et donc baisser le niveau de la mer, et aussi à des inversions des courants au niveau du détroit de Gibraltar (…) ». À cela, il faut ajouter « l’apport d’eau douce par les fleuves qui est moins important », lié à une « pluviométrie assez faible en ce moment », poursuit le spécialiste du Shom.
Seule différence de taille avec les années précédentes : l’ampleur du phénomène, « assez exceptionnel ». « Il est amplifié en raison d’un gros anticyclone et de hautes pressions. Cela entraîne une baisse de 20 cm qui se rajoute au phénomène saisonnier de 10 cm. Donc c’est à peu près ce qu’on observe : une baisse du niveau de la Méditerranée d’une trentaine de centimètres environ par rapport au niveau normal ». Selon Gaël André, un retour à la normale devrait intervenir « assez rapidement, dès que l’anticyclone se sera un peu dissipé ».
USA: « Tirez-vous d’ici » – USA: « Tirez-vous d’ici » – La catastrophe chimique apocalyptique de l’Ohio se poursuit
Alors que le gouvernement américain déploie des millions de dollars de ressources pour traiter les ballons comme une crise existentielle, une petite ville de l’Ohio se retrouve engloutie dans ce qui ressemble en fait à l’apocalypse. Peut-être à dessein, tout le drame entourant les violations de l’espace aérien américain par des initiatives d’espionnage chinoises a fait en sorte que ce qui est en train de devenir l’une des pires catastrophes environnementales de l’histoire récente ne fasse pas les gros titres.
Le chaos a commencé au début de la semaine dernière lorsqu’un train de plus de 100 wagons a déraillé à East Palestine, dans l’Ohio, près de la frontière de l’État avec la Pennsylvanie, qui compte environ 5 000 habitants. L’accident a fait sortir cinquante de ces cent wagons de marchandises des rails. Vingt des wagons de marchandises du train transportaient des matières dangereuses, dont dix étaient détaillées. Si l’accident n’a fait aucun mort, sur ces dix wagons, cinq contenaient du chlorure de vinyle sous pression, un gaz cancérigène hautement inflammable.
Pour faire face au scénario explosif autour du lieu de l’accident, l’Agence de gestion des urgences de l’Ohio a exécuté son plan d’évacuation du gaz toxique par un brûlage contrôlé afin d’éviter une explosion incontrôlée qui présenterait un risque de dommages catastrophiques. « Au cours des deux dernières heures, un changement radical de température s’est produit dans un wagon de chemin de fer, et il existe désormais un risque de défaillance catastrophique de la citerne, qui pourrait provoquer une explosion avec des éclats d’obus mortels pouvant se propager sur plus d’un kilomètre », a déclaré le gouverneur Mike DeWine dans un communiqué expliquant la décision de prendre des mesures pour éviter une dévastation généralisée.
Cependant, cette opération a envoyé dans l’air d’importants panaches de fumée contenant du chlorure de vinyle, du phosgène, du chlorure d’hydrogène et d’autres gaz, tandis que les flammes de l’incendie contrôlé faisaient rage pendant des jours. Le phosgène, en particulier, est un gaz hautement toxique qui peut provoquer des vomissements et des troubles respiratoires. La toxicité du gaz phosgène est si puissante qu’il a déjà été utilisé comme arme chimique pendant la Première Guerre mondiale.
Les produits chimiques dangereux en suspension dans l’air ont incité les autorités à émettre des ordres d’évacuation obligatoire et de mise à l’abri dans un rayon d’un kilomètre autour de l’endroit où le train a déraillé. Ces ordres ont contraint près de 2 000 habitants d’East Palestine à quitter leur domicile. Malgré le risque pour la sécurité publique que représente la proximité du lieu de l’accident, plus de 500 personnes se trouvant dans le périmètre de l’ordre d’évacuation ont refusé de quitter leur domicile. Cependant, ces ordres ont été levés le 8 février, permettant aux résidents de retourner dans la zone adjacente à la catastrophe.
Après le brûlage contrôlé, les autorités locales ont reçu de nombreux rapports inquiétants de résidents situés à l’extérieur du rayon d’un kilomètre de la zone d’évacuation, indiquant que l’urgence posée par la catastrophe était loin d’être terminée. Un agriculteur local a signalé la mort soudaine de nombreux animaux dans sa ferme, Park Dairy. L’agriculteur, Taylor Holzer, travaille également avec le département des ressources naturelles de l’Ohio en tant que gardien de renard enregistré. À la suite du déversement d’agents chimiques dans l’air par le brûlage contrôlé, de nombreux renards de la ferme de Holzer ont subi les effets mortels de la qualité de l’air environnant.
« Sorti de nulle part, il [un renard] a commencé à tousser très fort, il s’est éteint », se souvient M. Holzer au média local WKBN 27 News. « Ce n’est pas comme ça qu’un renard doit se comporter. Il est très faible, mou. Ses yeux sont très humides et larmoyants. La fumée et les produits chimiques du train, c’est la seule chose qui peut causer cela, parce que cela n’arrive pas de nulle part », a-t-il ajouté.
« Les produits chimiques dont on nous dit qu’ils sont sans danger dans l’air ne sont certainement pas sans danger pour les animaux… ou les gens. »
Un homme a retrouvé son petit chien mort dans sa cour arrière…Les gaz toxiques empoisonnés!
Les inquiétudes de Holzer ont été relayées par les rapports d’autres résidents qui ont décrit des conditions similaires près de leurs propres propriétés. L’un de ces résidents était Katlyn Schwarzwaelder, l’exploitante d’un chenil local pour chiens à Darlington, en Pennsylvanie. La catastrophe l’a poussée à quitter sa maison, pourtant située à plus de 15 km du site de l’incendie contrôlé. Après s’être enfuie à Boardman, dans l’Ohio, à 15 miles du déraillement, Schwarzwaelder a déclaré avoir reçu de nombreux rapports d’amis et de connaissances faisant état de poulets, de poissons et d’autres animaux morts. L’un des habitants concernés a raconté à Mme Schwarzwaelder qu’il avait laissé son chien de deux ans sortir pour aller aux toilettes, mais qu’il n’était jamais revenu. Lorsqu’ils se sont mis à la recherche de leur animal disparu, ils l’ont trouvé mort dans leur cour.
Les témoignages de Holzer, Schwarzwaelder et d’autres personnes brossent un tableau radicalement différent du récit officiel présenté par les fonctionnaires qui ont assuré aux habitants que la situation était sous contrôle. La mauvaise qualité de l’air présente des risques sanitaires à court et à long terme pour le public, compte tenu des effets cancérigènes des produits chimiques. Selon Kevin Crist, professeur de génie chimique et biomoléculaire et directeur du centre de la qualité de l’air de l’université de l’Ohio, des substances cancérigènes comme le chlorure de vinyle peuvent provoquer des cancers dans certains organes, notamment le foie.
Bien que les responsables de l’intervention d’urgence aient utilisé des techniques telles que la modélisation de la dispersion afin de calculer et d’atténuer le risque de produits chimiques en suspension dans l’air, les produits chimiques déversés à la suite du déraillement présentent d’autres risques importants de contamination. Les produits chimiques se sont également déversés dans la rivière Ohio en direction de la Virginie occidentale, ce qui a incité les autorités de l’État voisin à arrêter la production d’eau dans la région et à se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement en eau. La contamination du sol est un autre risque important qui fait craindre aux responsables des répercussions sur la santé publique plus larges que celles associées à la seule pollution atmosphérique.
Cependant, l’ampleur de ces risques n’a pas été apparemment reconnue par les dirigeants des différents États touchés par la catastrophe. Selon le gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, la qualité de l’air et de l’eau dans la région n’a suscité aucune inquiétude. Néanmoins, le gouverneur a réaffirmé qu’un ordre de mise à l’abri restait en vigueur pour les Pennsylvaniens se trouvant dans un rayon de 3 km autour d’East Palestine. Les responsables de l’Agence de protection de l’environnement ont adopté un ton similaire, déclarant que rien d’inattendu n’avait été observé à la suite de l’incendie contrôlé. James Justice, de l’EPA, a résumé la position de son agence en disant : « Jusqu’à présent, tout va bien et nous allons continuer à surveiller jusqu’à ce que le feu soit éteint ».
Vidéo: Ohio Chemical Disaster
Bien que les risques immédiats présentés par une éventuelle explosion à la suite du déraillement du train aient pu être évités, l’intervention d’urgence pourrait devenir un exemple de remède pire que la maladie à laquelle il cherche à remédier. L’accident met également en lumière l’état des règles de sécurité entourant le transport ferroviaire de marchandises dangereuses. Rien qu’au cours des cinq dernières années, huit déraillements de trains se sont produits dans la région métropolitaine de Pittsburgh, ce qui a suscité des appels à une surveillance accrue du secteur.
Malgré le risque inhérent au transport de produits chimiques tels que le chlorure de vinyle, le ministère américain des transports a approuvé une règle visant à élargir le champ des matières dangereuses pouvant être transportées par rail. Cette règle autorise l’expédition de gaz naturel liquéfié par train sans règles de sécurité supplémentaires. Les trains de marchandises peuvent ainsi transporter 100 cartes-citernes supplémentaires contenant jusqu’à 115 000 litres de gaz naturel extrait des gisements de schiste.
« Les risques de rejets catastrophiques de gaz naturel liquéfié lors d’accidents sont trop importants pour ne pas mettre en place des contrôles opérationnels avant la prolifération de grands blocs de wagons-citernes et de trains unitaires », a écrit le National Transportation Safety Board dans un commentaire en faveur de la règle proposée. En réponse à ce commentaire, les détracteurs de la règle ont souligné qu’une explosion potentielle de seulement vingt-deux cartes-citernes remplies de gaz naturel liquéfié contient la même quantité d’énergie explosive que la bombe atomique larguée sur Hiroshima dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale.
La crise actuelle à East Palestine représente une catastrophe environnementale et humanitaire qui n’a jamais été vue aux États-Unis de mémoire récente. Les scènes d’East Palestine semblent tout droit sorties d’un film d’horreur décrivant un hiver nucléaire.
Malgré cela, l’ampleur de cette histoire semble avoir été effacée de l’esprit du public, les médias nationaux continuant à publier des titres sensationnalistes sur des questions qui semblent anodines en comparaison. Il s’agit d’un exemple de réécriture de l’histoire en temps réel, créant un précédent qui permettrait aux victimes d’autres dévastations de grande ampleur d’être balayées sous le tapis. Cependant, les scènes d’horreur qui ont englouti cette petite ville au cœur de l’Amérique pourraient rendre ce désastre impossible à ignorer, en mettant à juste titre l’accent sur les lacunes des agences étatiques et fédérales chargées de la gestion des interventions d’urgence, dont l’absence constante de responsabilité leur permet de laisser tomber le public américain à maintes reprises.
Alors que le gouvernement américain déploie des millions de dollars de ressources pour traiter les ballons comme une crise existentielle, une petite ville de l’Ohio se retrouve engloutie dans ce qui ressemble en fait à l’apocalypse. Peut-être à dessein, tout le drame entourant les violations de l’espace aérien américain par des initiatives d’espionnage chinoises a fait en sorte que ce qui est en train de devenir l’une des pires catastrophes environnementales de l’histoire récente ne fasse pas les gros titres.
Le chaos a commencé au début de la semaine dernière lorsqu’un train de plus de 100 wagons a déraillé à East Palestine, dans l’Ohio, près de la frontière de l’État avec la Pennsylvanie, qui compte environ 5 000 habitants. L’accident a fait sortir cinquante de ces cent wagons de marchandises des rails. Vingt des wagons de marchandises du train transportaient des matières dangereuses, dont dix étaient détaillées. Si l’accident n’a fait aucun mort, sur ces dix wagons, cinq contenaient du chlorure de vinyle sous pression, un gaz cancérigène hautement inflammable.
Pour faire face au scénario explosif autour du lieu de l’accident, l’Agence de gestion des urgences de l’Ohio a exécuté son plan d’évacuation du gaz toxique par un brûlage contrôlé afin d’éviter une explosion incontrôlée qui présenterait un risque de dommages catastrophiques. « Au cours des deux dernières heures, un changement radical de température s’est produit dans un wagon de chemin de fer, et il existe désormais un risque de défaillance catastrophique de la citerne, qui pourrait provoquer une explosion avec des éclats d’obus mortels pouvant se propager sur plus d’un kilomètre », a déclaré le gouverneur Mike DeWine dans un communiqué expliquant la décision de prendre des mesures pour éviter une dévastation généralisée.
Cependant, cette opération a envoyé dans l’air d’importants panaches de fumée contenant du chlorure de vinyle, du phosgène, du chlorure d’hydrogène et d’autres gaz, tandis que les flammes de l’incendie contrôlé faisaient rage pendant des jours. Le phosgène, en particulier, est un gaz hautement toxique qui peut provoquer des vomissements et des troubles respiratoires. La toxicité du gaz phosgène est si puissante qu’il a déjà été utilisé comme arme chimique pendant la Première Guerre mondiale.
Les produits chimiques dangereux en suspension dans l’air ont incité les autorités à émettre des ordres d’évacuation obligatoire et de mise à l’abri dans un rayon d’un kilomètre autour de l’endroit où le train a déraillé. Ces ordres ont contraint près de 2 000 habitants d’East Palestine à quitter leur domicile. Malgré le risque pour la sécurité publique que représente la proximité du lieu de l’accident, plus de 500 personnes se trouvant dans le périmètre de l’ordre d’évacuation ont refusé de quitter leur domicile. Cependant, ces ordres ont été levés le 8 février, permettant aux résidents de retourner dans la zone adjacente à la catastrophe.
Après le brûlage contrôlé, les autorités locales ont reçu de nombreux rapports inquiétants de résidents situés à l’extérieur du rayon d’un kilomètre de la zone d’évacuation, indiquant que l’urgence posée par la catastrophe était loin d’être terminée. Un agriculteur local a signalé la mort soudaine de nombreux animaux dans sa ferme, Park Dairy. L’agriculteur, Taylor Holzer, travaille également avec le département des ressources naturelles de l’Ohio en tant que gardien de renard enregistré. À la suite du déversement d’agents chimiques dans l’air par le brûlage contrôlé, de nombreux renards de la ferme de Holzer ont subi les effets mortels de la qualité de l’air environnant.
« Sorti de nulle part, il [un renard] a commencé à tousser très fort, il s’est éteint », se souvient M. Holzer au média local WKBN 27 News. « Ce n’est pas comme ça qu’un renard doit se comporter. Il est très faible, mou. Ses yeux sont très humides et larmoyants. La fumée et les produits chimiques du train, c’est la seule chose qui peut causer cela, parce que cela n’arrive pas de nulle part », a-t-il ajouté.
« Les produits chimiques dont on nous dit qu’ils sont sans danger dans l’air ne sont certainement pas sans danger pour les animaux… ou les gens. »
Les inquiétudes de Holzer ont été relayées par les rapports d’autres résidents qui ont décrit des conditions similaires près de leurs propres propriétés. L’un de ces résidents était Katlyn Schwarzwaelder, l’exploitante d’un chenil local pour chiens à Darlington, en Pennsylvanie. La catastrophe l’a poussée à quitter sa maison, pourtant située à plus de 15 km du site de l’incendie contrôlé. Après s’être enfuie à Boardman, dans l’Ohio, à 15 miles du déraillement, Schwarzwaelder a déclaré avoir reçu de nombreux rapports d’amis et de connaissances faisant état de poulets, de poissons et d’autres animaux morts. L’un des habitants concernés a raconté à Mme Schwarzwaelder qu’il avait laissé son chien de deux ans sortir pour aller aux toilettes, mais qu’il n’était jamais revenu. Lorsqu’ils se sont mis à la recherche de leur animal disparu, ils l’ont trouvé mort dans leur cour.
Voir ce vidéo qui a sorti rapidement sur le web:
Les témoignages de Holzer, Schwarzwaelder et d’autres personnes brossent un tableau radicalement différent du récit officiel présenté par les fonctionnaires qui ont assuré aux habitants que la situation était sous contrôle. La mauvaise qualité de l’air présente des risques sanitaires à court et à long terme pour le public, compte tenu des effets cancérigènes des produits chimiques. Selon Kevin Crist, professeur de génie chimique et biomoléculaire et directeur du centre de la qualité de l’air de l’université de l’Ohio, des substances cancérigènes comme le chlorure de vinyle peuvent provoquer des cancers dans certains organes, notamment le foie.
Bien que les responsables de l’intervention d’urgence aient utilisé des techniques telles que la modélisation de la dispersion afin de calculer et d’atténuer le risque de produits chimiques en suspension dans l’air, les produits chimiques déversés à la suite du déraillement présentent d’autres risques importants de contamination. Les produits chimiques se sont également déversés dans la rivière Ohio en direction de la Virginie occidentale, ce qui a incité les autorités de l’État voisin à arrêter la production d’eau dans la région et à se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement en eau. La contamination du sol est un autre risque important qui fait craindre aux responsables des répercussions sur la santé publique plus larges que celles associées à la seule pollution atmosphérique.
Cependant, l’ampleur de ces risques n’a pas été apparemment reconnue par les dirigeants des différents États touchés par la catastrophe. Selon le gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, la qualité de l’air et de l’eau dans la région n’a suscité aucune inquiétude. Néanmoins, le gouverneur a réaffirmé qu’un ordre de mise à l’abri restait en vigueur pour les Pennsylvaniens se trouvant dans un rayon de 3 km autour d’East Palestine. Les responsables de l’Agence de protection de l’environnement ont adopté un ton similaire, déclarant que rien d’inattendu n’avait été observé à la suite de l’incendie contrôlé. James Justice, de l’EPA, a résumé la position de son agence en disant : « Jusqu’à présent, tout va bien et nous allons continuer à surveiller jusqu’à ce que le feu soit éteint ».
Bien que les risques immédiats présentés par une éventuelle explosion à la suite du déraillement du train aient pu être évités, l’intervention d’urgence pourrait devenir un exemple de remède pire que la maladie à laquelle il cherche à remédier. L’accident met également en lumière l’état des règles de sécurité entourant le transport ferroviaire de marchandises dangereuses. Rien qu’au cours des cinq dernières années, huit déraillements de trains se sont produits dans la région métropolitaine de Pittsburgh, ce qui a suscité des appels à une surveillance accrue du secteur.
Malgré le risque inhérent au transport de produits chimiques tels que le chlorure de vinyle, le ministère américain des transports a approuvé une règle visant à élargir le champ des matières dangereuses pouvant être transportées par rail. Cette règle autorise l’expédition de gaz naturel liquéfié par train sans règles de sécurité supplémentaires. Les trains de marchandises peuvent ainsi transporter 100 cartes-citernes supplémentaires contenant jusqu’à 115 000 litres de gaz naturel extrait des gisements de schiste.
« Les risques de rejets catastrophiques de gaz naturel liquéfié lors d’accidents sont trop importants pour ne pas mettre en place des contrôles opérationnels avant la prolifération de grands blocs de wagons-citernes et de trains unitaires », a écrit le National Transportation Safety Board dans un commentaire en faveur de la règle proposée. En réponse à ce commentaire, les détracteurs de la règle ont souligné qu’une explosion potentielle de seulement vingt-deux cartes-citernes remplies de gaz naturel liquéfié contient la même quantité d’énergie explosive que la bombe atomique larguée sur Hiroshima dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale.
La crise actuelle à East Palestine représente une catastrophe environnementale et humanitaire qui n’a jamais été vue aux États-Unis de mémoire récente. Les scènes d’East Palestine semblent tout droit sorties d’un film d’horreur décrivant un hiver nucléaire.
Malgré cela, l’ampleur de cette histoire semble avoir été effacée de l’esprit du public, les médias nationaux continuant à publier des titres sensationnalistes sur des questions qui semblent anodines en comparaison. Il s’agit d’un exemple de réécriture de l’histoire en temps réel, créant un précédent qui permettrait aux victimes d’autres dévastations de grande ampleur d’être balayées sous le tapis. Cependant, les scènes d’horreur qui ont englouti cette petite ville au cœur de l’Amérique pourraient rendre ce désastre impossible à ignorer, en mettant à juste titre l’accent sur les lacunes des agences étatiques et fédérales chargées de la gestion des interventions d’urgence, dont l’absence constante de responsabilité leur permet de laisser tomber le public américain à maintes reprises.
Un reporter a été arrête par la police afin d’éviter que la Vérité sorte des lieux.
🤬Ohio officials: "There's nothing to see here".
Also Ohio officials: "Now get out or go to jail". What are they hiding there in Ohio? pic.twitter.com/VDr5Hzqjc3
Quand les mastodontes habitaient le désert polaire…
Dans une région du Groenland qui n’est plus qu’un simple désert de glace (au-dessus du Pôle Nord), un groupe de chercheurs a recueilli des échantillons, tracé l’ADN et découvert une énorme surprise. Avant la neige, il y a deux millions d’années, c’était un paradis luxuriant peuplé de mastodontes aujourd’hui disparus.
C’était une forêt fabuleuse
Selon le ‘New York Times’, le Dr Willerslev et le Dr Kurt Kjaer de l’université de Copenhague ont commencé à prélever des échantillons de pergélisol (une couche végétale gelée) dans le nord du Groenland en 2006 et les ont étudiés en laboratoire.
Décrypter l’ADN congelé
Les premières tentatives pour déchiffrer l’ADN figé dans les échantillons ont échoué. Mais la technique a progressé, les scientifiques ont persévéré et, après plusieurs années de dur labeur, une équipe dirigée par Eske Willerslev, chercheur à l’université de Cambridge (Royaume-Uni) et directeur du centre de géogénétique de Copenhague (Danemark) a fait une grande découverte.
Plus de 100 espèces de plantes
Le ‘New York Times’ a déclaré que les chercheurs avaient découvert « 102 espèces de plantes différentes, dont 78 précédemment identifiées à partir de fossiles et 24 nouvelles variétés ». Ils ont réussi grâce à une technique novatrice de séquençage de l’ADN de la région du Groenland.
Des forêts de bouleaux mais pas uniquement
D’après ces recherches, des forêts de bouleaux, des peupliers et des pins se trouvaient autrefois là où il n’y a aujourd’hui que de la terre gelée.
Des roses datant de millions d’années
On a également trouvé de l’ADN de plantes dont la fleur serait un ancêtre des roses actuelles.
Les caribous vivaient là
Outre le mastodonte susmentionné, selon les traces d’ADN, il y avait également des caribous dans le désert polaire du Groenland. Un animal typiquement arctique, mais dont les restes n’ont jamais été retrouvés si loin au nord.
Il y avait aussi des lièvres
Les lièvres et les lemmings (des petits rongeurs) ont également élu domicile dans cette région polaire reculée.
Autre faune datant de millions d’années
On a également trouvé de l’ADN de fourmis, d’oies et de crabes qui vivaient autrefois dans ce qui est maintenant un désert peu habité.
Voyage dans le temps
La grande réussite de toutes ces découvertes (rendues publiques dans un article de la revue scientifique ‘Nature’) est d’avoir pu remonter aussi loin que possible dans le temps (soit deux millions d’années) en analysant l’ADN d’échantillons de pergélisol lorsque cet horizon blanc était encore vert.
Un ADN plus ancien que celui des mammouths
Ce qui a été analysé dans le nord du Groenland est le plus ancien ADN connu jusqu’à ce jour. Il est beaucoup plus vieux que le génome du mammouth (1 200 000 ans) qui avait été découvert par des scientifiques du Centre de paléogénétique de Stockholm en 2021.
Regarder au-delà
En réalité, après ce voyage dans le passé, le ‘New York Times’ a révélé qu’un autre projet était déjà en cours pour remonter encore plus loin : trouver de l’ADN d’il y a cinq millions d’années ! Mais, où les échantillons seront-ils cette fois collectés ?
Explorer la glace du Canada
Au Canada bien sûr ! Grâce à ces échantillons, les scientifiques espèrent trouver des traces de ce qu’était la vie sur terre il y a cinq millions d’années.
De l’ADN de dinosaure ?
Toutefois, pour obtenir de l’ADN de dinosaure, il faudrait trouver du ‘matériel’ datant de cinq millions d’années ou plus et, selon les chercheurs, c’est quasi impossible.
Des pistes pour résoudre la crise climatique
Des études comme celle-ci indiquent que d’autres changements climatiques radicaux ont eu lieu. Et ils peuvent nous aider à mieux comprendre notre planète et peut-être même résoudre la crise environnementale dans laquelle nous nous trouvons.
La vie nous réserve pleins de surprises
Des découvertes comme celle du Groenland confirment que l’histoire de la planète regorge de changements et de surprises. Andrew Christ, géoscientifique à l’université du Vermont, a tenu les propos suivants au ‘New York Times’ : « La vie va s’adapter, mais d’une manière inattendue ».
Saviez-vous que faire l’amour profite tant à la santé que cela devrait être prescrit par nos thérapeutes.
Tout cela est très sérieux, et d’éminents scientifiques se sont penchés sur la question.
Ils ont découvert qu’une femme qui fait l’amour produit un certain degré d’hormones oestrogènes, ce qui a comme conséquences de lui donner des cheveux luisants et une peau douce.
Ils nous apprennent aussi qu’il faut faire l’amour lentement, et tendrement, car cela réduit les problèmes de peau, de grains de beauté, les démangeaisons.
Si, en préliminaire à vos ébats amoureux, vous décidez de vous offrir une bonne table bien garnie, avec chandelles et champagne comme il se doit, lorsque ensuite vous ferez l’amour vous allez éliminer plus de calories que celles que vous avez accumulées lors de ce repas d’amoureux.
On pourrait même affirmer sans sourire que la pratique du sexe peut être assimilée à celle d’un sport.
A quand l’amour comme discipline olympique ?
En effet, faire l’amour étire et raffermit chaque muscle de nos corps.
Vous êtes dépressifs ?
Le psychologue américain, Stuart Brody préconise de faire l’amour au lieu de prendre des antidépresseurs.
En effet, la pratique sexuelle génère des endorphines qui, en coulant dans vos veines, vous procureront une sensation de bien-être et d’euphorie, et provoqueront un état de relaxation favorable au sommeil, en combattant le stress.
Faire l’amour est dix fois plus efficace que l’absorption de valium, car le sexe est le tranquillisant le plus sécuritaire au monde.
Embrasser votre partenaire, outre le plaisir que cela procure, a d’autres effets : cela éloigne le dentiste, car la salive nettoie et fait diminuer le niveau d’acide responsable des caries, et prévient contre la plaque dentaire.
De plus, faire l’amour soulage toutes les pressions dans les vaisseaux sanguins du cerveau : c’est donc la réponse idéale que l’on puisse faire à une femme qui prétextant un mal de tête, refuserait une proposition amoureuse.
Faire l’amour a d’autres effets : cela facilite l’écoulement nasal, et c’est efficace contre le rhume des foins et l’asthme.
D’après le Pr Ebrahim, les hommes qui ont au moins trois rapports par semaine, et pendant dix ans, courent deux fois moins de risques d’avoir une attaque cérébrale ou une crise cardiaque.
Cela permettrait de réduire de 15 % le risque de développer un cancer de la prostate.
Pour la femme, la stimulation des tétons et l’orgasme libèrent une hormone appelée ocytocine, bénéfique pour le sein.
Faire l’amour, c’est aussi un excellent exercice pour le muscle cardiaque qui a besoin de travailler pour bien se porter. Pendant les ébats amoureux, les pulsations passent de 75 à 180 à la minute au moment de l’orgasme !
Les ébats amoureux seront-ils un jour remboursés par la Sécurité sociale ?
Et pour ceux qui n’ont pas de partenaires pour célébrer le printemps, je n’ai qu’un conseil : pratiquez l’amour le plus souvent possible car plus vous le ferez, plus on vous fera d’offres.
En effet, les personnes sexuellement très actives sécrètent de grandes quantités de phéromones, et l’odeur dégagée rend l’humain fou de désir, homme autant que femme.
Et puis n’y a-t-il pas meilleur lieu pour soigner une convalescence qu’un grand lit, surtout quand on s’y trouve à deux ?
On vous le disait dès Mai-68 : « Faites l’amour, pas la guerre ».
Car comme disait un vieil ami africain : « Là où le cœur est, les pieds n’hésitent pas à y aller ».
Selon une étude récente publiée dans la revue Nature, le nombre d’insectes dans le monde a chuté de moitié au cours des 30 dernières années et il y a désormais 27 % moins d’espèces. Des chiffres alarmants, considérant le fait que le sort des humains est lié à celui des insectes.
Un texte d’Alexandre Sirois – Journal La Presse
« UN CAFÉ AVEC MAXIM LARRIVÉE
C’est l’hécatombe et il est aux premières loges !
Si certains prétendent voir notre avenir dans les feuilles de thé, Maxim Larrivée, lui, est bel et bien en mesure de voir celui de la planète en étudiant les insectes.
Et les nouvelles ne sont pas très bonnes, vous vous en doutez. Les insectes disparaissent à une vitesse préoccupante. Test simple pour le constater : cet été, observez à quel point le pare-brise de votre véhicule est propre, même si vous avez roulé pendant quelques heures. Il y a 30 ans, il aurait été recouvert d’insectes.
« Le test du pare-brise est aussi anodin et simpliste qu’il est vrai », lance Maxim Larrivée lorsqu’on lui demande son avis sur ce phénomène.
Mais nous y reviendrons plus loin. Chaque chose en son temps. Permettez-nous d’abord de faire les présentations, parce que vous n’avez peut-être jamais entendu parler de ce quadragénaire charismatique au physique d’athlète. Et c’est bien dommage, car ce chercheur et vulgarisateur scientifique chevronné à l’enthousiasme contagieux gagne à être connu.
Il nous donne rendez-vous sur la terrasse du restaurant du Jardin botanique parce qu’il adore cet endroit, mais aussi parce que c’est, en quelque sorte, son arrière-cour. Il occupe le poste de directeur de l’Insectarium de Montréal depuis maintenant trois ans.
Rien de plus facile que d’expliquer son parcours : ce titulaire d’un doctorat en entomologie – l’étude des insectes – de l’Université McGill est tombé dans la marmite quand il était tout petit.
Il a littéralement grandi avec un filet à papillons dans les mains.
Son père était un naturaliste passionné d’ornithologie (qui a créé la banque de données Étude des populations d’oiseaux du Québec, dans les années 1970), tout comme son oncle Michel. Ce dernier étudiait aussi les papillons. Et les deux hommes avaient comme mentor un naturaliste reconnu et éminent collectionneur de papillons du Bas-Saint-Laurent, Rosaire Pelletier.
La passion de ces trois hommes était contagieuse. Maxim Larrivée se souvient que tous ses voisins de la rue Ouellet collectionnaient les papillons. « Ma mère m’a déjà rappelé qu’à 3 ans, je connaissais 32 espèces de papillons en anglais, en français et en latin », raconte-t-il.
Au cégep (de Limoilou) et à l’université (Laval), il s’est laissé tenter par le sport. Ce grand gaillard de 6 pieds 6 pouces avait à la fois le talent et le physique de l’emploi. Il jouait alors au volleyball. Mais intérieurement, il savait que ça n’allait pas durer. « Je ressentais toujours quelque chose de plus fort quand j’étais dehors, dans la nature, que dans un gymnase. »
Le voici donc aujourd’hui à la tête d’un Insectarium qui vient de rouvrir, métamorphosé, et dont l’existence semble plus fondamentale que jamais auparavant. Maxim Larrivée, comme tous ceux qui ont participé à la conception du nouvel établissement et contribuent à son développement, en est bien conscient.
Parce que le fameux test du pare-brise est emblématique : les insectes sont victimes d’une hécatombe. Et leur sort, inéluctablement, est lié au nôtre.
« Je pense qu’on peut voir une bonne partie du futur de la planète à partir de la façon dont les insectes arrivent à s’adapter ou non aux pressions environnementales qu’on leur impose actuellement. »
— Maxim Larrivée
« Mon directeur de labo au postdoctorat à l’Université d’Ottawa utilisait une belle métaphore : les insectes sont les canaris dans la mine de charbon. »
C’est que le cycle de vie d’un insecte est très court. ll y en a, même au Québec, qui peuvent former jusqu’à trois ou quatre générations par année. Alors forcément, leur capacité d’adaptation est plus grande.
« On est capable, en mesurant leur capacité d’adaptation, de suivre le rythme des changements. De vérifier si le reste des êtres vivants, qui ont un cycle de vie plus lent, vont aussi être capables de s’adapter. Et il y a fort à parier que non », lance-t-il.
Pour nous donner une idée de l’urgence de la situation, Maxim Larrivée évoque le sort du superbe papillon monarque, qui est en voie de disparition. « La femelle monarque pond 200 œufs. Ça en prend un seul qui survit jusqu’à l’état adulte pour que la population soit stable. Mais il n’y en a même pas 1 sur 200 ! C’est fou ! »
Et d’ajouter : « Imagine un humain qui a 200 enfants et n’arrive même pas à avoir une population stable… Ce serait une catastrophe innommable. »
Selon une étude récente publiée dans la revue Nature, le nombre d’insectes dans le monde a chuté de moitié au cours des 30 dernières années et il y a désormais 27 % moins d’espèces.
Des chiffres alarmants, considérant le fait que le sort des humains est lié à celui des insectes.
Lorsqu’il aborde ce sujet, le visage de Maxim Larrivée s’éclaire de nouveau. Il nous parle, par-dessus tout, de pollinisation. Il évoque aussi le fait que les insectes « vont s’autoréguler, la plupart du temps, pour éviter les épidémies, de façon naturelle, sans produits chimiques ». Il nous renseigne sur l’importance des larves d’insectes aquatiques, qui servent de nourriture aux poissons, mais sont également essentielles pour les milieux humides, notamment parce qu’elles filtrent l’eau.
Sans compter le fait que les insectes représentent la protéine animale qui a l’empreinte écologique la plus faible. « Et c’est un super aliment, au même titre que le kale, le brocoli… », précise-t-il, même s’il sait très bien qu’il reste encore du chemin à faire pour qu’on les intègre à notre alimentation quotidienne.
Entomologiste et directeur de l’Insectarium, Maxim Larrivée se retrouve donc au cœur de la catastrophe en cours. Pourtant, il est résolument optimiste. C’est certainement, en grande partie, parce qu’il est convaincu que le nouvel Insectarium peut être un redoutable agent de changement.
Le musée, son directeur et « l’ensemble de l’équipe » veulent faire naître une société entomophile, c’est-à-dire qu’elle saura valoriser les insectes. Le nouvel établissement, ouvert depuis avril dernier, a d’ailleurs été conçu pour « mettre les gens dans une posture d’ouverture et de respect pour les insectes ».
C’est une mission fondamentale, insiste Maxim Larrivée. Afin de prendre les mesures qui s’imposent dans le but de protéger à la fois les insectes et la planète au grand complet, ça prend « un recadrage de la relation avec la nature qu’ont les humains ».
Il sait bien que « ce n’est pas tout le monde qui va tomber en amour avec les insectes ou les trouver beaux ». Il est convaincu, par contre, que « tous les gens sont capables de les valoriser et de comprendre le rôle essentiel qu’ils ont dans les écosystèmes et les services qu’ils rendent à tout le monde ».
QUESTIONNAIRE SANS FILTRE
Ton rapport au café ? Je bois deux espressos doubles après mon premier grand verre d’eau le matin, noirs ou avec une larme de crème.
Ton insecte préféré ? Le lutin mystérieux. Le seul papillon de jour au Québec qui est vert iridescent. Il a vraiment l’air d’un lutin !
Tes héros ? Mes parents.
Des livres à recommander sur l’avenir de la planète ? Biophilie, d’Edward O. Wilson, et De l’inégalité parmi les sociétés : Essai sur l’homme et l’environnement dans l’histoire, de Jared Diamond.
Le don que tu aimerais posséder ? La capacité de retourner dans le temps pour voir le Québec précolonisation.
Ton rêve de bonheur ? Mon rêve de bonheur ? Je suis en train de le vivre !
• Naissance à Québec en 1976, sa famille déménage à Rimouski lorsqu’il a 6 mois.
• Il a obtenu un baccalauréat en biologie à l’Université Laval, une maîtrise en écologie à l’Université Carleton et un doctorat en entomologie à l’Université McGill.
• Il a créé le projet iPapillon (eButterfly), un projet de science participative qui se veut une base de données mondiale sur les papillons, en 2012.
• Il est devenu directeur de l’Insectarium de Montréal en 2019. »
Article de Jean-Louis Helstroffer ,un grand ami.
Une abeille sur une fleur de thym.Face à un taux de mortalité huit fois plus rapide que celui des mammifères, des oiseaux ou des reptiles, les chercheurs appellent à repenser les pratiques agricoles actuelles pour espérer inverser la tendance.
Le rapport, publié dans la revue Biological Conservation, est une méta-analyse de 73 études différentes portant sur l’état de la faune entomologique. Les résultats qui en ressortent sont alarmants. Selon les experts ayant travaillé sur ce rapport, nous faisons face « au plus massif épisode d’extinction »depuis la disparition des dinosaures. Les 73 études concernent surtout les espèces d’insectes européennes et nord-américaines. Jérôme Murienne, biologiste et chercheur au CNRS interrogé par National Geographic, réagit aux résultats de ce rapport. Si pour lui, « il est difficile d’extrapoler à une échelle mondiale sur la base de seulement 2 études très locales, les tendances sont claires et semblent généralisées. »
ÉTAT DES LIEUX
« Les auteurs avancent un chiffre de 41 % d’espèces en déclin (diminution d’abondance ou diminution d’aire de répartition) pour 73 études ce qui est deux fois plus que pour les vertébrés » commente Jérôme Murienne.
Chez les animaux, si certaines espèces comme les pigeons et les rats remplacent peu à peu les espèces endémiques notamment en France, chez les insectes, l’ampleur est toute autre. Les auteurs de l’étude écrivent en effet qu’il ne s’agit « pas seulement d’espèces spécialisées occupant des niches écologiques. De nombreuses espèces peu spécialisées, très communes, sont également touchées. » Les hyménoptères, comme les abeilles ou les fourmis, voient leurs populations menacées de disparition de plus de 50 %. Si des espèces envahissantes en profitent pour prendre leur place, comme le bourdon fébrile ou la fourmi de feu qui supportent mieux les pesticides que leurs congénères, leur accroissement n’est pas assez rapide pour compenser la disparition des autres espèces.
« Cela se passe à une vitesse incroyable. Dans 100 ans, tous les insectes pourraient avoir disparu de la surface de notre planète »s’inquiète Francisco Sanchez-Bayo, biologiste à l’Université de Sydney, l’un des auteurs de l’étude.
QUELLES CAUSES, QUELLES CONSÉQUENCES ?
Si l’on parle souvent des menaces d’extinction qui pèsent sur les animaux, la situation des insectes trouve un écho moindre dans le débat public. Pourtant, leur utilité est toute aussi importante pour notre survie. « Le premier impact sera un impact direct sur les animaux qui consomment des insectes (oiseaux, amphibiens, poissons ou chauves-souris). Certaines études ont déjà montré un lien direct entre le déclin de certains vertébrés et la diminution des insectes comme source de nourriture. D’autres impacts sont à prévoir notamment vis-à-vis de la pollinisation. De nombreuses plantes dont beaucoup de plantes cultivées ont besoin d’insectes pour se reproduire. Un déclin des insectes aura donc des conséquences néfastes sur notre agriculture » avance Jérôme Murienne.« Si ce déclin ne peut pas être enrayé, cela aura des conséquences catastrophiques pour les écosystèmes de la planète et pour la survie de l’humanité » conclut Francisco Sanchez-Bayo.
Mais la faute à qui ? L’étude de Bayo et Wyckhuys « pointe du doigt l’agriculture, soit par la transformation des terres soit par l’utilisation de pesticides » indique Jérôme Murienne. En clair, la principale cause de ce déclin est la destruction des habitats due à l’agriculture intensive et à l’urbanisation, ainsi que la pollution aux pesticides et aux engrais.
Premières causes de cette extinction de masse : l’urbanisation, l’agriculture intensive et l’utilisation de pesticides.
Extinction des insectes : « On parle sérieusement de fin du monde »
Les papillons sont en forte baisse.Papillons, coccinelles, fourmis et scarabées… « A moins que nous ne changions notre façon de produire nos aliments, les insectes auront pris le chemin de l’extinction en quelques décennies » souligne une étude australienne parue fin janvier.
La planète n’a rien connu de tel depuis la disparition des dinosaures. Près de la moitié des espèces d’insectes sont en déclin dans le monde entier. Mathieu de Flores, entomologiste à l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE), décrypte pour TV5MONDE un rapport effrayant.
Une étude australienne parue dans la revue scientifiqueBiological Conservationalerte sur une extinction mondiale des insectes : près de la moitié des espèces sont en déclin rapide. Un tiers sont menacées d’extinction et « chaque année environ 1% supplémentaire s’ajoute à la liste » expliquent ses auteurs Francisco Sanchez-Bayo et Kris Wyckhuys, des universités de Sydney et du Queensland. Que faut-il en penser?
Quand on observe la nature, les trois quarts des espèces connues sont des insectes. La science en a répertorié plus d’un million mais on estime qu’il en existe au moins dix fois plus.
Comment expliquer ce déclin ?
Il y a plusieurs facteurs. Le premier, c’est la destruction des habitats, qui est essentiellement due à l’intensification de l’agriculture. Quand un paysage bocager perd toutes ses haies pour favoriser la monoculture, les insectes n’ont plus d’endroit où nicher. Même chose pour les forêts du Brésil et d’Indonésie qui disparaissent au profit de plantations agricoles.
Le corollaire de cette agriculture intensive, c’est l’utilisation massive des pesticides. L’objectif des insecticides est bien de tuer des insectes, donc il n’y a rien de surprenant à ce que les insectes meurent !
On met aussi en cause l’urbanisation grandissante, sans oublier le changement climatique. Une étude réalisée à Porto Rico a démontré qu’au sein d’une forêt protégée, les températures avaient augmenté de 2 degrés au cours des 30 dernières années, et pendant le même temps 98% de la faune du sol avait disparu et 90% au niveau de la canopée.
Quelles sont les conséquences possibles d’une extinction des insectes ?
La vie sur Terre est impossible sans les insectes, ils sont à la base de tous les écosystèmes. Même si on vit dans un espace où ils sont peu présents, cela ne veut pas dire qu’on n’en a pas besoin.
On connaît bien leur rôle dans la pollinisation des plantes à fleurs qui développent ensuite des fruits. Les trois quarts de la diversité de notre alimentation est le résultat de la pollinisation par les insectes. Sans eux, notre alimentation sera moins variée.
On connaît moins leur action dans le recyclage des déchets, des cadavres et des déjections d’animaux. Ainsi en Australie, après une introduction de bovins pour l’élevage, on s’est aperçu que les bouses restaient sur place car les insectes locaux ne mangeaient pas ce type de déjections. On a donc dû importer des scarabées bousiers pour qu’ils fassent le travail.
On peut aussi imaginer que des plantes qui sont mangées par les insectes pourraient ne plus être limitées dans leur croissance et devenir envahissantes.
On n’est pas à l’abri que tout s’effondre. Mathieu de Flores, entomologiste à l’OPIE
Doit-on craindre un monde sans insecte ?
Je ne crois pas à une extinction totale des insectes car ils ont une grande capacité d’adaptation. En revanche, il est probable qu’il ne restera que quelques espèces du type moustiques ou blattes qui, elles, pulluleront car l’absence de diversité empêchera la régulation naturelle.
Mais surtout on n’est pas à l’abri que tout s’effondre. Si 99% des insectes disparaissent, tout peut s’effondrer. Les conséquences sur la chaîne alimentaire peuvent être dévastatrices. De quoi vont se nourrir les bestioles qui mangent les insectes, et celles plus grosses qui mangent les premières ?
On parle sérieusement de fin du monde. On n’a jamais connu une crise comme celle-ci, la dernière a eu lieu il y a 65 millions d’années et a provoqué l’extinction des dinosaures. La nature est faite d’équilibres, que se passera-t-il si on les rompt ? On ne sait pas, on n’a aucune idée des conséquences réelles.
Que peut-on faire pour endiguer le phénomène ?
Chacun peut agir à son échelle, ne serait-ce qu’en repensant sa façon de jardiner, en essayant de laisser des espaces sauvages avec un tas de bois, une zone qu’on ne tond pas, etc. Il s’agit de recréer des équilibres dans les jardins.
En France, les produits phytosanitaires sont désormais interdits à l’usage pour les particuliers depuis le 1er janvier 2019, et c’est une bonne chose. Mais parfois les jardiniers sont désemparés. Comment alors se débarrasser des pucerons de son rosier? En les tolérant ! Car si on les laisse vivre dans un écosystème raisonné, sans pesticides, leurs prédateurs naturels comme les coccinelles viendront les manger.
Qu’est-ce que la croissance sinon un indicateur de destruction de notre planète ?Mathieu de Flores, entomologiste à l’OPIE
Il faut également accepter l’idée que certaines espèces ne peuvent être cultivées partout. Utiliser des produits pour faire pousser des tomates à tout prix, au risque de polluer son écosystème et d’empoisonner ses enfants n’a pas de sens.
Quand on n’a pas de jardin, il faut opter pour une alimentation locale et biologique, si les moyens financiers le permettent et, quoi qu’il arrive, consommer moins de viande pour ne pas favoriser l’agriculture intensive nécessaire aux grands élevages.
Mais il faut souligner que les individus ne peuvent pas tout, une grande part du problème ne pourra être réglée qu’avec des choix politiques drastiques. Cela fait des années que nous alertons sur ces questions, le modèle agricole productiviste est remis en question, mais rien ne se passe concrètement. Le grand public commence seulement à en prendre conscience. J’entends parler sans cesse à la télévision de croissance, mais qu’est-ce que la croissance sinon un indicateur de destruction de notre planète ?
Une mandibule fossilisée mise au jour dans les Pyrénées-Atlantiques en France appartient à une espèce d’amphicyonidés inconnue à ce jour, affirment des paléontologues associés au Musée d’histoire naturelle de Bâle, en Suisse.
Mieux connus sous le nom de chiens-ours», les amphicyonidés forment une famille éteinte de grands mammifères carnivores. Ces animaux étroitement apparentés aux canidés peuplaient une bonne partie de l’hémisphère Nord.
Apparus à l’éocène (il y a 36 millions d’années) et disparus au miocène moyen (il y a 7,5 millions d’années), ils représentent l’un des groupes de prédateurs les plus caractéristiques de l’ancienne faune européenne.
Tartarocyon cazanavei
Leur masse corporelle variait de 9 à 320 kg et leur régime alimentaire était typiquement mésocarnivore, omnivore, broyeur d’os et hypercarnivore», note le paléontologue Bastien Mennecart dans un communiqué publié par le musée.
La mandibule a été mise au jour dans la petite commune de Sallespisse, dans le département des Pyrénées-Atlantiques, dans le sud-ouest de la France. Elle a été extirpée d’un dépôt marin vieux de 12 à 12,8 millions d’années.
La mandibule a été mise au jour dans un dépôt marin vieux de 12 à 12,8 millions d’années.
Les scientifiques ont été frappés par la dentition de la mâchoire inférieure.
L’équipe a nommé la bête Tartarocyon cazanavei, nom inspiré du personnage de Tartaro, un borgne géant de la mythologie basque.
La masse corporelle d’un Tartarocyon est estimée à 200 kg, ce qui en fait l’un des plus gros prédateurs qui vivaient sur le territoire européen au miocène.
Les découvertes de fossiles de vertébrés terrestres qui vivaient il y a 13 à 11 millions d’années dans le nord des Pyrénées sont très rares, note le communiqué. Cette découverte et la description de la mâchoire inférieure sont d’autant plus importantes. Elles offrent l’occasion de mieux comprendre l’évolution des chiens-ours européens dans le contexte environnemental de l’époque.»
Le détail de ces travaux est publié dans la revue PeerJ (en anglais).
Holotype de Tartarocyon cazanavei de Sallespisse, France, en vues occlusale, linguale et labiale. Barre d’échelle – 5 cm. Crédit image : Sole et al ., doi : 10.7717/peerj.13457.
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Plusieurs stations météorologiques du continent ont battu des records de température pour un mois de mars. « C’est un événement comparable au dôme de chaleur de 2021 en Amérique du Nord. Ce n’est pas censé arriver », a réagi sur Twitter un chercheur français.
La base franco-italienne de Concordia, le 24 janvier 2013 en Antarctique. (
Coup de chaud sur le continent le plus froid de la planète. En Antarctique, plusieurs stations météorologiques ont battu, vendredi 18 mars, des records de chaleur, sidérant les scientifiques spécialistes de la région. Alors que l’automne commence sur ces terres australes, il a ainsi fait -17,7 °C sur la base russe de Vostok (contre -32,7 °C pour le précédent record mensuel), -12,2 °C à Concordia (record tous mois confondus) ou encore 4,9 °C à Dumont d’Urville, la base française de l’est du continent (contre 3,4 °C pour le précédent record mensuel).
Pour le chercheur Jonathan Wille, de l’université de Grenoble-Alpes, « c’est un événement comparable au dôme de chaleur de 2021 en Amérique du Nord. Ce n’est pas censé arriver. »
Un événement favorisé par le changement climatique
Cette vague de chaleur intervient alors que la température planétaire grimpe sous l’effet du réchauffement climatique. Interrogé par le Washington Post (en anglais), Jonathan Wille rappelle qu’il est toujours difficile d’attribuer un événement ponctuel à ce phénomène global, mais précise que ce dernier favorise l’apparition de telles vagues de chaleur. « Nous pensons qu’elles deviendront plus intenses, parce que c’est juste de la physique. Mais nous sommes encore en train d’essayer de comprendre les détails. Il me paraît très difficile de dire qu’il n’y a pas la trace du changement climatique dans un événement comme celui-ci », poursuit le chercheur.
Pour le moment, Jonathan Wille ne s’inquiète pas d’une éventuelle fonte des glaciers. « On est plutôt en train de se dire : ‘tiens, c’est bizarre, cela pourrait arriver plus souvent à l’avenir.Et là, cela pourrait être grave », poursuit-il dans les colonnes du journal américain. D’éventuelles fontes en Antarctique alimenteraient encore un peu plus la montée des océans.
une vague de chaleur inédite enregistrée en Antarctique
La température a dépassé de 30 degrés les moyennes habituelles, vendredi 18 mars, dans l’Antarctique. Le réchauffement climatique se constate plus qu’ailleurs dans les régions polaires.
L’Antarctique est l’endroit le plus froid de la terre. Il n’est pas rare que les températures descendent à -80 degrés. Mais vendredi 18 mars, un record de chaleur a été enregistré : -11,8 degrés. Une donnée qui a laissé les chercheurs stupéfaits. « Ce sont des températures complètement anormales pour ce mois de mars. Normalement, les températures moyennes sont autour de -55 degrés », explique Julien Witwicky, glaciologue à la station Concordia-Antarctique.
Le dérèglement de la planète favorise ces vagues de chaleur
Le glaciologue a immortalisé l’instant par des photos. La douceur des températures a provoqué des chutes de neige, événement rare dans ces zones. Il est tombé environ dix centimètres de neige, l’équivalent d’un an de précipitations. Ce coup de chaud est dû à un phénomène météorologique appelé « rivière atmosphérique ». Il s’agit d’un long couloir d’air chaud et humide, constitué d’une grande quantité de vapeur d’eau. Il n’est pas possible d’associer ce phénomène au réchauffement climatique, mais il est certain que le dérèglement de la planète favorise ces vagues de chaleur.
Le nombre de victimes kangourou 2016-2017 en Australie atteint maintenant un nombre stupéfiant 21.687. 258 Imaginez actuellement!
Selon ce rapport, la Russie ayant provoqué une onde de choc dans le monde cette année avec ses 81 millions de tonnes de production de blé, les experts de ROSSELKHOZNADZOR ont commencé à estimer ce que devrait être le calendrier de plantation de cette céréale vitale pour 2018-2019, avec une attention particulière à la production attendue des concurrents étrangers afin de ne pas créer une surabondance mondiale, qui à son tour, ferait chuter les prix.
La maladie du grain blanc en Nouvelle-Galles du Sud en 2015
Au début de 2016, et alors que la récolte de blé stagnait, et même baissait à cause de cette maladie, les scientifiques du gouvernement australien ont commencé à travailler avec Monsanto, la plus grande entreprise mondiale d’OGM. Cela fait 20 ans que les experts de ROSSELKHOZNADZOR savent qu’il y a un «régime de plantations secret» de diverses graines de céréales OGM en Australie, mais principalement dans les vastes champs de blé situés dans la région de Nouvelle-Galles du Sud.
Dès 1993, ce rapport indique qu’il est important de noter que les producteurs australiens de blé de la Nouvelle-Galles du Sud avaient mis en garde contre les dommages que les kangourous causaient à leurs récoltes. Par exemple, la famille de Paul Remond qui possède 49.000 ha dans le nord de cette région, affirme que les kangourous détruisaient systématiquement au moins 10% et parfois plus de la moitié de son blé, et que le blé était devenu la principale source de nourriture de ces marsupiaux, tous exclusivement herbivores.
C’est donc que, fin 2016, des rapports ont commencé à émerger d’Australie, notamment dans la région de Nouvelle-Galles du Sud, indiquant que des centaines de kangourous ont été retrouvés morts – et dont les cadavres étaient laissés intacts par les animaux charognards comme les corneilles, corbeaux noirs, les milans, les chiens errants, etc. ne les mangeait pas.
Il y avait des dizaines de millions de carcasses de kangourous délaissées par les charognards
Coïncidant avec cette « gigantesque » augmentation des récoltes de blé OGM en Australie, il y a eu l’apocalypse mortelle des kangourous, qui, après s’être nourri de ces champs de blé et de céréales OGM, tombent comme des mouches et sont maintenant en train de mourir par les dizaines de millions d’une «maladie mystérieuse» qui cause la cécité, des hémorragies massives et internes qui les tuent en moins d’une heure; et dont la mort est en augmentation constante et massive.
Une fois la séquence d’ADN de la maladie du grain blanc fournie par les scientifiques australiens, Monsanto a ensuite créé une nouvelle graine de blé OGM, à laquelle ils ont ajouté un composant de la fièvre hémorragique virale (HF) qui cause la mort massive des kangourous en Australie.
Cependant, le plus grand danger de cette nouvelle et monstrueuse semence de blé OGM-Australian-Monsanto est que les fièvres hémorragiques virales sont en train de muter et pourraient se propager dans l’air. Si cela se produit, on verrait des dizaines de millions de citoyens australiens étendus morts à côté de leurs «amis» kangourou, mais aucun d’entre eux ne sera capable de comprendre qui sont les vrais monstres responsables de leur mort en masse.
Il en sera de même pour les animaux et pour les humains qui mangeraient, consciemment ou non, de ce blé Mansanto-Australien. Le principe de précaution le plus élémentaire nous dicte d’acheter du blé non-OGM.
EN COMPLÉMENTAIRE
LA MÊME ANNÉE (EN 2017),LE GOUVERNEMENT AUSTRALIEN CHERCHAIT À ÉLIMINER TOTALEMENT LES KANGOUROUS AU MOYEN D’UNE CLÔTURE
Moyens différents,mais même hécatombe meurtrière! Des inquiétudes ont été soulevées après que des kangourous ont été retrouvés abattus à l’intérieur de clôtures en grappes.
(Article de 2017)
Des clôtures pour contrôler les chiens sauvages dans l’ouest du Queensland financées par le gouvernement de l’État sont utilisées pour aider à piéger et à tuer « cruellement » la faune indigène, selon les tireurs de kangourous.
Le gouvernement de l’État a dépensé plus de 31 millions de dollars pour ériger des clôtures en grappes pour contrôler les chiens sauvages dans l’ouest du Queensland, mais des inquiétudes ont été exprimées quant au fait que les clôtures facilitaient la cruauté envers les animaux et interrompaient la migration de la faune indigène.
Les clôtures en grappes sont une barrière à mailles hautes qui longe également le sol, érigée par un groupe de propriétés qui ont demandé au gouvernement d’éloigner les parasites sauvages de leurs terres.
Le tireur de kangourous de Cunnamulla, Tom King Senior, a déclaré que les clôtures coupaient les kangourous et les émeus de la nourriture et de l’eau.
« Je vois beaucoup de roos contre la clôture en grappe qui ne peuvent pas passer et je vois des kangourous périr parce qu’ils ont l’habitude d’aller aux points d’eau, ils ne peuvent plus passer à travers la clôture jusqu’aux points d’eau maintenant », a-t-il déclaré. mentionné.
« Ils meurent de soif ou de faim parce qu’il n’y a pas de nourriture dans certains des endroits où ils se trouvent, de sorte que les kangourous ne peuvent plus migrer. »
M. King a également déclaré que certains propriétaires fonciers invitaient des tireurs sportifs sur leurs propriétés pour tuer les kangourous coincés le long des clôtures et que cela n’était pas toujours fait avec humanité.
« J’ai vu des kangourous abattus du bout des oreilles au bout de la queue juste emportés et laissé le joey dans la poche encore vivant.
« Vous ne pouvez pas comprendre cela – c’est juste quelque chose qui est incontrôlable et je pense que quelque chose doit être fait à ce sujet. »
Le tireur de kangourous basé à Surat, Geoff Moore, a déclaré que d’autres propriétaires terriens utilisaient du poison pour tuer des kangourous à l’intérieur d’une clôture en grappe.
« Ils le ferment à leur bétail et mettent de l’urée dans l’abreuvoir et les roos y vont boire un verre parce qu’ils ne peuvent pas accéder aux rivières, aux ruisseaux ou aux points d’eau et cela les décime », a-t-il déclaré.
Les aînés autochtones en colère contre le manque de consultation
L’aînée de Murrawri, Geraldine Robinson, a déclaré que les propriétaires traditionnels de Cunnamulla n’avaient pas eu la possibilité d’effectuer un défrichement de la zone de travail avant que la terre ne soit défrichée pour construire les clôtures en grappe.
« Nos vieillards y seront peut-être enterrés », dit-elle.
« Cela vous donne la nausée que ces non-autochtones puissent s’en tirer sans consulter les propriétaires traditionnels.
« Je ne suis pas le seul – la moitié de la ville est sauvage parce que Cunnamulla est principalement une ville aborigène.
Les aînés autochtones Geraldine Robinson et John Bird marchent le long d’une clôture en grappe
L’aîné de Badjiri, John Bird, a qualifié le manque de consultation de dégoûtant.
« Tout ce qui m’inquiète, c’est le côté culturel des choses, les sites et les lieux de sépulture et il y a beaucoup de lieux de sépulture dans ce pays et je sais où ils se trouvent », a-t-il déclaré.
Les clôtures en grappes paralyseront les communautés rurales
La porte-parole de Warroo Game Meats, Betty Mickleborough, emploie environ 25 à 30 personnes à Surat et a déclaré que le nombre de kangourous traités avait diminué de moitié depuis l’introduction des clôtures en grappes.
« Sans nous ici, beaucoup de ces gens dans cette petite ville devraient partir et déménager à cause de la fermeture de l’industrie minière – il n’y a pas beaucoup d’emplois dans ces villes de l’arrière-pays », a-t-elle déclaré.
Mme Mickelborough a déclaré qu’elle avait fait part de ses préoccupations au sujet de la diminution de l’offre auprès du gouvernement de l’État, mais que cela était tombé dans l’oreille d’un sourd.
« Je ne veux pas les voir être totalement détruits parce que c’est un animal adorable », a-t-elle déclaré.
Warroo Game Meats emploie environ 25 à 30 personnes à Surat
Mais le porte-parole d’AgForce, Michael Allpass, a défendu les clôtures et a déclaré que le programme visait à contrôler les chiens sauvages.
« Ceux qui ont des clôtures ont déjà vu une augmentation de la production intérieure des taux d’agnelage de 20 à 80 et 90 pour cent », a-t-il déclaré.
« La raison pour laquelle les transformateurs ne voient pas le nombre de kangourous à travers le traitement en vaut la peine en raison du manque de marché.
« Il y a eu la possibilité pour tout le monde de faire des commentaires et de soulever toutes les préoccupations qu’ils auraient pu avoir. »
Le maire et éleveur du Paroo Shire Council, Lindsay Godfrey, a déclaré que la construction des clôtures avait eu un effet positif sur l’économie de Cunnamulla.
« Il y aura beaucoup de gens qui travaillent qui ne travailleraient pas là-bas autrement qui paient des impôts – ce projet [de clôture] est un exemple exceptionnel de réussite. »
Dans un communiqué, le gouvernement de l’État a déclaré avoir accordé cette année 120 permis d’atténuation des dommages, ce qui a permis aux agriculteurs d’abattre jusqu’à 1 000 kangourous à la fois.
Il a déclaré qu’il n’avait reçu que deux plaintes relatives à la cruauté envers les animaux, mais n’a pas pu étayer les allégations.
Des kangourous paissent dans un cimetière de Cunnamulla, dans l’ouest du Queensland.
NOTES
1-Une hécatombe comparable causée par les immigrants européens en Amérique du Nord a causé la mort de plusieurs millions de bisons.
Alors que les Européens se déplaçaient de plus en plus vers l’ouest des Etats-Unis dans les années 1800, la chasse au bison s’est développée dans des proportions extrêmes, non seulement sa viande et sa fourrure se vendaient pour un bon prix mais le gouvernement encourageait son abattage comme un moyen de déplacer et affamer les indiens qui en dépendaient pour se nourrir.
Les passagers des trains tiraient sur les bisons qu’ils croisaient juste pour s’amuser.
En un siècle la population de bison est passée de centaines de millions à moins de 1000 animaux.
Il a été sauvé par les efforts de conservation entrepris par Théodore Roosevelt, on estime aujourd’hui leur nombre à 500 000.
L’aire naturelle des bisons en Amérique du Nord:au nord en plus pâle:les bisons des prairies et au sud en foncé: les bisons des forêts.
De nombreux dessins venus de la préhistoire prouvent l’importance des bisons pour l’humanité depuis des dizaines de millénaires.
Une petite bisonne marche devant sa mère.
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Un porte-conteneurs en feu a jeté des tonnes de débris plastiques sur les plages du Sri Lanka.
Les soldats de la marine sri-lankaise travaillent pour enlever les débris qui se sont échoués sur un porte-conteneurs en feu.
Un porte-conteneurs en feu a jeté des tonnes de débris de plastique sur les plages du Sri Lanka, provoquant une catastrophe écologique généralisée, selon de récents rapports de presse.
Smoke billows from the Singapore-registered container ship MV X-Press Pearl, which has been burning for the ninth consecutive day in the sea off Sri Lanka’s Colombo Harbour, on a beach in Colombo on May 28, 2021. (Photo by Ishara S. KODIKARA / AFP) (Photo by ISHARA S. KODIKARA/AFP via Getty Images)
Le navire, le X-Press Pearl, avait navigué vers le Sri Lanka depuis l’Inde et était ancré près de Colombo le 20 mai, lorsque l’équipage a signalé pour la première fois de la fumée provenant de sa soute, selon le X-Press Pearl Incident Information Center . Le 21 mai, un incendie s’est déclaré sur le pont et au cours de la semaine suivante, l’incendie s’est intensifié et a continué de se propager. Le 24 mai, l’équipage de 13 personnes et l’équipage de lutte contre les incendies de 12 personnes ont été évacués du navire.
Le 31 mai, avec l’aide de la marine sri-lankaise, des remorqueurs pompiers et des garde-côtes indiens, l’incendie a été maîtrisé, sans flammes visibles, mais toujours de la fumée, selon le centre d’information. On ne sait pas encore comment l’incendie a commencé, mais les autorités suggèrent qu’une fuite des conteneurs du navire a déclenché les flammes, selon le Washington Post .
Le navire transportait 327 tonnes (297 tonnes métriques) de fioul lourd, 56 tonnes (51 tonnes métriques) de fioul marin et 81 conteneurs remplis de « marchandises dangereuses », dont 28 tonnes (25 tonnes métriques) d’acide nitrique, un composé corrosif. Le navire transportait également trois conteneurs ou 86 tonnes (78 tonnes métriques) de granulés de plastique, dont certains sont tombés du navire et couvrent maintenant des plages jusqu’à la côte sud du Sri Lanka, selon Mongabay .
Les autorités avertissent les gens de ne pas toucher aux granulés, appelés nurdles, car ils peuvent être contaminés par des produits chimiques, selon Mongabay. Les nurdles, qui sont la matière première utilisée dans la fabrication d’autres articles en plastique, peuvent absorber des produits chimiques au fil du temps, et si les espèces marines les avalent, ils peuvent contaminer la chaîne alimentaire.
«C’est une catastrophe environnementale», et les courants peuvent transporter les pellets jusqu’à l’autre côté du Sri Lanka, tuant potentiellement la faune et endommageant les écosystèmes, a déclaré la biologiste marine Asha de Vos au Post. Vos a décrit les plages comme étant remplies de tas de «neige» en plastique.
Les autorités ont également temporairement interdit la pêche dans ces zones ; et l’Agence nationale de recherche et de développement sur les ressources aquatiques échantillonne et analyse les poissons morts et les tortues trouvés le long de la côte ouest pour voir si leurs décès sont liés aux déversements.
Les débris du navires s’échouent partout sur les rivages.
La protection du milieu marin et le personnel militaire du Sri Lanka s’efforcent de retirer les nurdles des plages avant que les granulés ne retournent dans l’eau. Les équipes les jettent temporairement dans un parc à déchets dangereux et une fois que les scientifiques auront analysé les granulés, les autorités les détruiront, selon Mongabay.
Le nettoyage sera probablement difficile, a déclaré à Mongabay Muditha Katuwawala, coordinatrice de Pearl Protectors, une organisation à but non lucratif qui envoie des volontaires pour nettoyer les plages. « Nous prévoyons que le processus de nettoyage sera une opération de longue haleine, nous avons donc commencé à créer des outils qui peuvent aider les opérations de nettoyage et sensibiliser à la pollution des plages d’une telle ampleur. »
En raison d’un verrouillage national du COVID-19 au Sri Lanka, Pearl Protectors n’a pas pu nettoyer après cet incident, selon Mongabay.
Il faudra des mois,sinon des années pour tout nettoyer!
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Des tonnes de combustible nucléaire dans le sous-sol de l’usine détruite ont recommencé à réagir et ne montrent aucun signe d’arrêt.
La structure en béton connue sous le nom de The Shelter scelle les restes du réacteur en ruine de l’unité quatre de Tchernobyl.
Les réactions nucléaires couvent à nouveau dans un sous-sol inaccessible de la centrale nucléaire détruite de Tchernobyl en Ukraine, selon les médias.
Les chercheurs surveillant l’usine – qui a explosé lors d’une fusion meurtrière en 1986 – ont détecté un pic constant du nombre de neutrons dans une salle souterraine appelée 305/2. La salle est pleine de gravats lourds, cachant une bouillie radioactive d’ uranium , de zirconium , de graphite et de sable qui suintait dans le sous-sol de l’usine comme de la lave, avant de durcir en formations appelées matériaux contenant du combustible (FCM).
La hausse des niveaux de neutrons indique que ces FCM subissent de nouvelles réactions de fission, alors que les neutrons frappent et divisent les noyaux des atomes d’ uranium , créant de l’énergie.
Pour l’instant, ces déchets radioactifs couvent « comme les braises d’un barbecue », a déclaré Neil Hyatt, chimiste des matières nucléaires à l’Université de Sheffield au Royaume-Uni, au magazine Science . Cependant, il est possible que ces braises s’enflamment complètement si elles ne sont pas perturbées pendant trop longtemps, entraînant une autre explosion.
Cette explosion potentielle ne serait pas aussi dévastatrice que celle qui a détruit la centrale en 1986, qui a fait des milliers de morts et craché un nuage radioactif sur l’Europe, Maxim Saveliev, chercheur principal à l’Institut pour les problèmes de sûreté de l’énergie nucléaire Plants (ISPNPP) à Kiev, en Ukraine, a déclaré à Science. Si la matière nucléaire s’enflamme à nouveau, l’explosion sera en grande partie contenue dans la cage en acier et en béton connue sous le nom de Shelter, que les responsables ont construit autour du réacteur en ruine de l’unité quatre de l’usine un an après l’accident.
Pourtant, même une explosion contenue rendrait la mission à long terme de supprimer les FCM de l’usine beaucoup plus difficile, a déclaré Saveliev. L’abri est vieux et pourrait facilement s’effondrer sous la force d’une explosion, remplissant la zone de débris lourds et de poussière radioactive. (L’abri lui-même est contenu dans une structure en acier plus grande appelée New Safe Confinement, qui a été achevée en 2018.)
Les niveaux de neutrons augmentent régulièrement dans la salle 305/2 depuis quatre ans, a déclaré Saveliev, et pourraient continuer à augmenter pendant plusieurs années sans incident. Il est possible que ces pépites nucléaires s’éteignent d’elles-mêmes à ce moment-là. Mais si les niveaux de neutrons continuent d’augmenter, les scientifiques devront intervenir.
C’est plus facile à dire qu’à faire, bien sûr; Les directeurs d’usine n’ont pas encore trouvé comment accéder aux tonnes de matières radioactives enfouies sous les épaisses couches de débris de béton de la pièce. Les niveaux de rayonnement sont trop élevés pour que les humains puissent les supporter, mais des robots résistants aux radiations pourraient être en mesure de percer les décombres et d’installer des barres de contrôle absorbant les neutrons dans la pièce, selon l’ISPNPP.
L’Ukraine espère présenter un plan détaillé pour le retrait des FCM encore fumants de Tchernobyl d’ici septembre, a rapporté la Science.
EN COMPLÉMENTAIRE:
Tchernobyl,un désastre figé dans le temps et une bombe à retardement en photos
L’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl fait partie des pires accidents nucléaires que le monde ait jamais connus.
Tchernobyl est située au nord de Kiev, en Ukraine, près de la frontière avec la Biélorussie. La centrale nucléaire était proche de la ville nouvellement construite de Pripyat, la petite ville de Tchornobyl et était principalement entourée de fermes et de bois.
Tchernobyl a utilisé quatre réacteurs nucléaires RBMK-1000 de conception soviétique, une conception désormais reconnue comme intrinsèquement défectueuse. Ce système utilise du combustible à l’uranium U-235 enrichi pour chauffer l’eau, créant de la vapeur qui entraîne les turbines des réacteurs et produit de l’électricité. Le noyau nucléaire du RBMK-1000 est en fait devenu plus réactif en produisant de la vapeur, créant une boucle de rétroaction positive connue sous le nom de «coefficient de vide positif».
Les exploitants de l’usine se préparaient à l’entretien de routine du réacteur numéro 4 le 25 avril 1986 et, contre les règles de sécurité, ont désactivé les mécanismes d’arrêt automatique et d’autres équipements de l’usine. L’incident a commencé à 1h23 du matin le 26 avril, lorsque des barres de combustible nucléaire chaud ont été abaissées dans l’eau de refroidissement, libérant une immense quantité de vapeur et créant plus de réactivité en raison des défauts de conception du réacteur RBMK. Cela a déclenché une série d’explosions et d’incendies qui ont endommagé les réacteurs numéro trois et quatre.
Alors que les autorités soviétiques ont tardé à divulguer les détails de l’incident, la ville la plus proche de Pripyat a été évacuée environ 36 heures après l’accident. De nombreux résidents présentaient déjà des symptômes de maladie des radiations.
Naufrage près de Tchernobyl
Les vents dominants au moment de l’accident venaient du sud et de l’est, une grande partie du rayonnement a voyagé au nord-ouest en direction de la Biélorussie. Lorsque des alarmes aux radiations ont commencé à se déclencher dans une centrale nucléaire en Suède, les autorités soviétiques ont été obligées de révéler toute l’étendue de la crise.
image de la classe de Tchernobyl
On a dit aux résidents qu’ils reviendraient dans quelques jours, tant d’objets de valeur et d’effets personnels ont été laissés derrière eux.
Les ruines abandonnées sont tout ce qui reste des villes autrefois animées autour de Tchernobyl. Dans les trois mois suivant l’accident, 31 personnes sont décédées des suites de l’exposition aux radiations ou d’autres effets directs de la catastrophe, selon le NRC, l’UNSCEAR et d’autres sources. Plus de 6 000 cas de cancer de la thyroïde pourraient éventuellement être liés à une exposition aux rayonnements, mais le nombre précis de maladies liées à l’accident de Tchernobyl est difficile, voire impossible, à déterminer.
Les forêts autour de Tchernobyl sont encore fortement contaminées par les radiations de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986.
L’hôtel Polesie de Pripyat est vide comme s’il attendait le retour du personnel et des invités. Le taux global de décès par cancer et d’autres effets sur la santé liés aux rayonnements de Tchernobyl est inférieur à ce qui était initialement craint.
Le réacteur endommagé a été scellé à la hâte dans un sarcophage en béton, mais l’efficacité de celui-ci fait l’objet d’un débat scientifique intense. L’usine elle-même a continué à fonctionner pendant plusieurs années et a finalement été complètement fermée en décembre 2000. L’usine, les villes fantômes de Pripyat et de Tchornobyl et une grande zone entourant l’usine maintenant connue sous le nom de « zone d’orientation » sont en grande partie éteintes. -limites aux humains.
…Et pour finir ce diaporama:le pied de l’éléphant.Il s’agit de l’endroit le plus radioactif sur terre.Un humain qui réussirait à y entrer ne survivrait que quelques secondes. Un robot téléguidé envoyé sur ce lieu ,a été complètement bousillé après avoir pris cette photo,en 1996. C’est le centre de l’endroit décrit plus haut et qui n’est pas publicisé dans les médias.
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