
En novembre 2006,selon le témoignage d’une ancienne attachée politique du pseudo premier ministre,l’espion canado-saoudien Philippe Couillard, des collectes de fonds s’effectuaient au sein même du Cabinet en dehors des règles élémentaires d’éthique et en contravention de la loi.
Diane Bougie est une ex-attachée politique du ministre de la Santé de l’époque de John James Charest, Philippe Couillard. Elle affirme avoir sollicité durant ses heures de bureau des représentants du monde des affaires.
Elle leur a offert des billets à 1000 $ pour qu’ils participent au cocktail de financement de Philippe Couillard, le 6 octobre 2003, à Montréal. Elle a vendu pour au moins 25 000 $ de billets.
Entrevue en 2006 avec Bernard Drainville:
Bernard Drainville: Est-ce que le Dr Couillard est content de ça?
Diane Bougie: « Très heureux. »
Drainville: Il vous le dit?
Bougie: « Régulièrement. »
Drainville: Ah oui, comment ça se passe?
Bougie: « On se croise dans le corridor. »
Drainville: Donnez-moi un exemple, vous lui dites quoi par exemple?
Bougie: « M. Couillard, alors aujourd’hui, j’ai 8000 $ en banque pour votre campagne de financement. C’est bien. Merci. »
Drainville: Donc, il sait que vous sollicitez des sous sur vos heures de travail.
Bougie: « Tout à fait, tout à fait. »

Diane Bougie estime de plus que Philippe Couillard et sa directrice de cabinet Johanne Whittom l’ont laissée solliciter de l’argent dans l’illégalité. Selon la loi québécoise, le représentant officiel du parti doit désigner par écrit les solliciteurs du parti, afin d’éviter la création de caisses occultes par exemple.
Drainville: Est-ce que vous saviez qu’il fallait que vous obteniez un certificat de solliciteur pour avoir le droit de solliciter des fonds?
Bougie: « Jamais. Un certificat de solliciteur. Non. »
Selon la loi électorale, les contributions qui ont été sollicitées illégalement doivent être retournées au directeur général des élections, qui les retourne aux donateurs.
La porte-parole du ministre Couillard (en 2006) avait nié les allégations de Mme Bougie. Le ministre Couillard avait refusé de répondre aux questions des journalistes de Radio Canada .