Certains responsables turcs ont un «intérêt financier direct» dans le commerce de pétrole avec le groupe terroriste Etat islamique, a déclaré le PM russe Dmitry Medvedev, comme il a détaillé les éventuelles représailles de la Russie à l’attentat de la Turquie d’un avion militaire russe en Syrie mardi. Mises à jour live: avion de combat russe abattu à la frontière entre la Syrie et la Turquie
“Les actions de la Turquie sont une protection de facto de l’Etat islamique”, a déclaré M. Medvedev, appelant le groupe anciennement connu sous ISIS par son nouveau nom. “Cela est peu surprenant, compte tenu de l’information dont nous disposons sur l’intérêt financier direct de certains fonctionnaires turcs relatifs à la fourniture de produits pétroliers raffinés par les plans contrôlées par ISIS.”
“Les actions irresponsables et criminelles des autorités turques … ont provoqué une escalade dangereuse des relations entre la Russie et l’OTAN, qui ne peuvent être justifiées par un intérêt, y compris la protection des frontières de l’Etat,” a déclaré M. Medvedev.
Le président russe Vladimir Poutine.
Selon Medvedev, la Russie envisage d’annuler plusieurs projets importants avec la Turquie et de bannir les sociétés turques du marché russe. La Russie a déjà recommandé à ses citoyens de ne pas aller en Turquie citant les menaces terroristes, qui ont abouti à plusieurs opérateurs touristiques russes au retrait des visites en Turquie ,soit sortir du marché.
La Russie peut encore abandonner un projet de pipeline de gaz, visant à transformer la Turquie en un pays de transit majeur pour le gaz naturel russe d’aller en Europe, et la construction de la première centrale nucléaire du pays. La Turquie a abattu un bombardier russe sur la Syrie mardi, affirmant qu’il avait violé l’espace aérien turc. La Russie affirme que la violation n’a pas eu lieu et considère l’acte hostile comme «un coup de poignard dans le dos» et une assistance directe aux forces terroristes en Syrie.
L’aviation turque a abattu mardi,le 24 novembre 2015, un avion militaire qui aurait violé son espace aérien près de sa frontière avec la Syrie. Il s’agit d’un avion russe selon Moscou.
Mardi matin,le 24 novembre 2015…un Sukov-24 russe abattu par l’aviation .
Deux chaînes d’information turques, NTV et CNN-Türk, citant des sources militaires turques, ont diffusé ce mardi des images de la chute d’un avion militaire en feu s’écrasant dans les montagnes de Syrie, proches de la frontière turque. “Nous essayons d’identifier la nationalité de cet avion”, a expliqué un responsable turc. Mais il semblerait bien qu’il s’agisse d’un avion russe.
Moscou a en effet confirmé dans la matinée qu’un Su-24 de son armée de l’air avait été abattu par la Turquie. “Aujourd’hui, sur le territoire syrien, à cause de tirs présumés venus du sol, un avion Su-24 appartenant aux forces aériennes russes déployés en Syrie, s’est écrasé”, a déclaré le ministère dans un communiqué, ajoutant qu’il “se trouvait exclusivement dans l’espace aérien syrien” et que le sort des deux pilotes restait “à définir”. Selon des sources d’opposition syrienne, l’un serait mort, l’autre porté disparu.
Photo
Il s’agit du premier avion russe abattu depuis le début de l’intervention militaire de Moscou en Syrie, commencée le 30 septembre. “Le sort des pilotes reste à définir. Selon des premières informations, les pilotes ont réussi à s’éjecter”, a précisé le ministère russe de la Défense. Selon des médias turcs, l’un des deux pilotes a été capturé par les rebelles en Syrie.
Les incidents se mutliplient
Côté Turc, des sources à la présidence ont déclaré que “l’avion russe a été abattu conformément aux règles d’engagement après avoir violé l’espace aérien turc malgré les avertissements”. Le ministère des Affaires étrangères va prendre “les initiatives nécessaires auprès de l’Otan et de l’ONU, au niveau des pays concernés” pour éclaircir l’affaire, ont déclaré les services du Premier ministre dans un communiqué.
Depuis le début de l’intervention militaire russe aux côtés du président Bachar al-Assad fin septembre, les incidents de frontière se sont multipliés entre Ankara et Moscou. Le 3 octobre dernier, des chasseurs turcs avaient intercepté un avion militaire russe engagé en Syrie qui avait violé leur espace aérien et l’avaient forcé à faire demi-tour. Moscou avait alors mis en cause les “mauvaises conditions météo”. L’armée turque avait également abattu le 16 octobre un drone de fabrication russe qui avait pénétré dans le ciel turc.
La tension entre les deux pays s’est encore accrue ces derniers jours, après une série de bombardements russes qui ont, selon Ankara, visé des villages de la minorité turcophone de Syrie. La Turquie a convoqué vendredi dernier l’ambassadeur russe pour le mettre en garde contre les “sérieuses conséquences” de cette opération.
Selon Vladimir Poutine:”Un coup de poignard dans le dos!”
JacobRothschilda accuséle président russeVladimir Poutined’être un “traître à la cause du Nouvel Ordre Mondial “.
Le refusde Poutine de prendre la remorque du Nouvel Ordre Mondial ,rendJacob Rothschildnerveux, comme ilbesoin de la Russiede leur côtéafin de remplirl’ordre du jourilluminati.
Les rapports disent:
Obamadevient vraimentsur les nerfsde Poutinequeparce qu’ilne peut pas voirpourquoi il faitleschosesqu’il faità son propre peupleet d’avoir donner ces avertissement aux Américains de “Gardez vos Armes”!!
Je ne connais pasplus que quiconquesur Poutine, mais je ne peuxen déduirecertaines chosesqui pourraient donner un sens à l’affaire.
D’abord, il ne serait pas parvenu au plus haut rang, il a, tout comme en Amérique, il n’a pas été l’un d’eux et de leur côté. Il n’aurait jamais été chef de leur intelligence KGB si il était pas un d’entre eux, et il ne serait jamais parvenu à devenir président. Cela signifie-t-il qu’il ne pouvait pas se retourner contre eux et les trahir? Non, cela signifie simplement que, même s’ il l’a fait, il n’a toujours pas souffert …ou payer comme d’autres qui ont trahi la secte des Illuminati.
Ville fantôme, ville éteinte, ville désertée. Bruxelles, aujourd’hui. Les tweets tombent les uns après les autres, comme un chapelet funèbre. A la manière de ces noms que le curé égrainait autrefois, à la Toussaint, pour désigner des hommes et femmes qui n’étaient plus dans la lumière, soustraits du monde. 9h, 10h, 11h, c’est la ville, rue après rue, commerce après commerce, commune après commune, salle de spectacle après salle de spectacle, qu’on éteint : “Etterbeek, fermeture du centre sportif. De la piscine . “Pas de hockey” “Saint Nicolas kan niet in Vilvoorde komen” [Saint-Nicolas ne pourra pas venir à Vilvorde, ville proche de Bruxelles]. Un autre, deux secondes plus tard: “Le métro ne circule plus, le pré-métro non plus”. Et puis “Stockel, le cinéma est fermé, le marché est ouvert mais sous surveillance policière”. Et encore “Kinepolis, toutes les salles sont fermées”.
Des SMS s’infiltrent car la tête, affolée, passe d’écran à écran, GSM, PC, télé et puis la radio, au cas où. 11h53, message de Michel Kacenelebogen, directeur du Théâtre Le Public à Saint Josse : “Le public reste ouvert pour le moment, nous ne céderons pas aux injonctions des terroristes”, avec ce rappel qui nous a fait rire quand la vie allait de soi, mais qui soudain nous transperce à l’idée que c’était “avant” : “A l’affiche, deux hommes tout nus”.
Tout nus : dérisoire il y a une semaine, aujourd’hui acte de résistance et geste de courage. Autre sms quelques minutes plus tard : “Sur les conseils et à l’insistance d’Yvan Mayeur [bourgmestre de Bruxelles], Filigranes ferme… Commercialement, je m’en fiche. Idéologiquement, je pleure”, signé Marc Filipson, le patron de ce lieu [grande librairie bruxelloise] qui ne ferme jamais. Jamais. Puis c’est un texto de Jan Goossens du KVS [théâtre royal flamand de Bruxelles], dont la compagne et la petite-fille sont à Bamako : “Tout annulé. Au KVS, Kaai, [la salle de concert] AB, Théâtre national ce soir… Première fois”.
Part d’humanité
Peu de mots pour dire une lourdeur insupportable, une résignation forcée, une tristesse infinie, une colère noire contre cette défaite qu’on nous impose. “On?” Nous sommes soudain hantés par l’idée qu’“ils” scrutent nos dérisoires trophées capitalistes et mécréants, pour éteindre ces derniers signes de vie, que par mégarde, provocation, résistance ou erreur, nous aurions laissé “allumés” en cet après-midi défunte. On les imagine jeunes, surexcités, obsédés par l’envie d’en finir avec “nous”, sans savoir qu’ils suicident cette part d’humanité que nous ne pouvons retrouver qu’ensemble.
Nous devons reconnaître que cette vie, ces libertés et ces valeurs que nous revendiquons aujourd’hui, ces lumières de la ville, ces instants d’innocence dont nous pleurons la mise sous scellés forcée, nous les avons à notre façon aussi broyés, noyés dans la solitude et la folle course de nos vies décentrées. Quel choc mais quel face à face étourdissant et bouleversant que de ressentir soudain, au fond de nos caves d’un jour, la perte de ce dont nous avions cru pouvoir nous passer. De réaliser que nous avions perdu le bonheur de les “posséder”.
14h45, SMS du cinéaste Joachim Lafosse : “Quelle défaite, la peur est là. Ils sont en train de gagner. La réponse est pathétique. La seule réponse est d’aller au cinéma, au théâtre, au concert. Je pense beaucoup à Camus et à sa révolte.”
Mais les tweets qui décrivent la vie, au dehors, ce samedi, sont impitoyables, car tirés eux aussi en rafale. Tam tam souterrain, seul moyen de communication désormais de tout un peuple terré chez lui, assommé, sidéré, et qui tweet après tweet, sms après sms, pleure. “Le Woluwe shopping center ferme”, “La rue Neuve est déserte”, “Le concert de Johnny annulé”. Celui d’André Rieu aussi bizarrement, car il se produisait quelque part en Flandre. Un transfert…
“On se croirait en 40!”
Entre les coups, les “nouvelles” finissent de nous achever. Pour ceux qui croyaient encore être dans un film, il est temps d’atterrir : des explosifs retrouvés à Molenbeek ; le Premier ministre évoque des hommes armés, plusieurs cibles, des attaques simultanées. Le ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort [à la tête de la région de Bruxelles] fait une communication : “Nous appelons la population bruxelloise au calme et à la sérénité”. On se croirait en 40 ! Les Bruxellois parlent au Bruxellois… La télé communique : “Soyez vigilants. C’est si on voit quelque chose qu’on appelle la police”. L’armée est devant le Delhaize, l’Aldi et le Lidl de Molenbeek. Azewee ! #menace, #brussels.
On en vient à envier ces étrangers qu’on voit au JT de 13h, à Zaventem, reprendre l’avion, pour rentrer chez eux, au Canada. Avant, c’était toujours nous, les gens qui quittaient des zones d’embrouilles, ou étaient rapatriés quand cela tournait mal en vacances. Très loin, c’était dangereux, mais Pentagone, Porte Louise, Chaussée d’Ixelles, ça non, vraiment, ce n’était pas dans notre disque dur.
Et soudain on les aime, ces charcutiers et ces petites vieilles qu’on a croisés sur le marché – quand même, il faut manger ! – qui disent avec leurs mots, leurs accents multiples et leurs têtes de toutes les couleurs – des Bruxellois quoi – : “On a la peur en nous mais on va quand même pas arrêter nos vies!” On a envie de les embrasser, de les emmener à la maison. Promis, demain, ou lundi ou mardi, ou…, on fera aussi comme les Parisiens hier soir à 21h20 : on ira tous danser rue Neuve, au Bota, devant Bozar et le Woluwe Shopping center. On fera une farandole de la mort qui tue. [Grande rue commerçante, salle de concert et Palais des Beaux-Arts de Bruxelles]
On sent confusément que ce ne sera pas si simple : on ne va pas s’en tirer comme ça. [Le site américain] Politico tweete : “Pour rappel, aujourd’hui, la Belgique est un état en faillite”. Un bobo ex-molenbeekois envoie une lettre au monde : “Molenbeek broke my heart” [La commune bruxelloise de Molenbeek m’a brisé le cœur].
Boire un verre
Pas envie de vous laisser là-dessus. A 15h03, j’ai décidé de ne pas me pendre au fil Twitter, mais de me tatouer un de ces 140 caractères, avant d’aller boire un verre en ville : “Je ne veux pas vivre dans un monde où je ne peux pas aller au concert d’André Rieu”. Signé Darth Vador.
Je ne croyais pas que j’allais rire aujourd’hui.
15h53, nouveau SMS de Michel Kacenelenbogen : “Tristes et révoltés, nous avons pris la décision de suivre les directives de notre bourgmestre et de la police de Saint-Josse. Mais nous ne nous tairons pas. Dès mardi, le théâtre Le Public rouvrira ses portes, nous rallumerons les lumières et nous reprendrons la parole.”
Cette vidéo parue le 17 novembre fait un énorme buzz sur les réseaux sociaux russes et anglophones, la voici traduite et sous-titrée en français par Bertrand Rivière
Nous avons reçu une information d’une personne travaillant pour l’un des service du gouvernement français, je resterai vague pour ne pas mettre en danger cette source. Selon cette source, le site stopmensonges.com ainsi qu’une liste plusieurs autres sites internet devraient bientot être interdits en France grâce au changement de constitution et du décret d’urgence : http://stopmensonges.com/letat-pourra-bloquer-des-sites-internet-sans-aucun-delai-ni-controle-etat-durgence-adopte/.
Pour le gouvernement français il est temps de faire taire la dissidence, les lanceurs d’alertes et les sites de ré-information.
Les sites de ré-informations sont devenus trop populaires, et donc trop dangereux.
Le système veut que vous votiez a droite ou a gauche, mais pas que vous remettiez en cause les fondements même de ce système.
Ce système est en train de mourir, rien que le fait que le pouvoir en place en vienne a censurer les médias internet prouve qu’ils ne vont pas bien du tout. Je ne suis pas inquiet, non, car cela ne fera que nous légitimer au final. Nous reviendrons encore plus fort.
J’appelle tous mes collègues qui tiennent un site de ré-information a se préparer a cette coupure imminente. Faites des copies de vos sites et dispersez les au maximum afin que vos informations ne soient pas perdues mais au contraire relayées de partout. Créez des sites miroirs.
Concernant stopmensonges, j’offre la totalité des +4000 articles a toute personne qui veut créer un miroir sous wordpress. Signalez vous et je vous enverrai une copie complète de la base de donnée. La circulation de l’information est tout ce qui compte.
Le Nouvel Ordre Mondial doit être contré coute que coute.
En cas de coupure de stopmensonges, le temps que nos services soient rétablis sur un site miroir, vous pourrez nous suivre sur facebook et twitter, ce seront les 2 seuls médias sur lesquels vous pourrez nous suivre le temps de remettre un site en ligne.
Équipez vous aussi d’un VPN, merci aux lecteurs de donner des sources de vpn que vous utilisez en France. Cela profitera a ceux qui n’en n’ont pas encore.
Ça va bouger dans les semaines a venir. Accrochez vos ceintures et tenez bon ! Ne cédez pas a la peur. Ouvrez votre cœur. Gardez toujours a l’esprit qu’il s’agit avant tout d’une guerre énergétique. Ne laissez pas descendre vos vibrations.
Au Mali, 27 personnes, dont deux assaillants, sont mortes vendredi,20 novembre 2015, lors de l’attaque d’un grand hôtel de Bamako revendiquée par le groupe islamiste Al-Mourabitoune et Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a annoncé le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta.
L’hystérie collective était palpable lors de la prise d’otages.
Un responsable des Nations unies avait auparavant avancé sous le sceau de l’anonymat un bilan de 27 morts.
L’attaque contre l’hôtel Radisson Blu a également fait sept blessés, a précisé Ibrahim Boubacar Keïta, qui a décrété l’état d’urgence dans l’ensemble du pays pour une durée de dix jours à partir de minuit.
« Ce soir, le bilan est lourd », a déploré le président malien pendant une allocution à la télévision d’État, avant de déclarer trois jours de deuil national.
L’attaque a débuté dans la matinée, se transformant en une longue prise d’otages, avant l’assaut donné par les forces spéciales maliennes pour libérer les 170 personnes retenues, après plus de sept heures de confrontation. Une source proche des services de sécurité a annoncé la fin de la prise d’otages en début de soirée.
Un témoin direct, Modi Coulibaly, qui a assisté au début de l’attaque, a déclaré que les assaillants avaient tué deux gardes de l’hôtel devant ses yeux et blessé une autre personne d’une balle dans le ventre.
L’établissement visé accueille de nombreux étrangers.
Un ressortissant belge, employé au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, figure parmi les morts, a fait savoir son employeur. Un ressortissant américain a également été tué, selon le département d’État.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré en début de soirée sur TF1 qu’aucun Français ne figurait parmi les victimes.
« Une vingtaine de Français qui étaient dans l’hôtel sont en sécurité à l’ambassade de France », a-t-il encore indiqué.
Des forces spéciales françaises en soutien
Jean-Yves Le Drian a précisé que des forces spéciales françaises stationnées dans la région étaient arrivées sur place vers 15 h et qu’elles étaient intervenues « en soutien des forces de sécurité maliennes » lors de l’assaut donné à
l’établissement.
Un otage évacué de l’hôtel Radisson Blu par les forces de sécurité maliennes, à Bamako, le 20 novembre 2015.
Les forces maliennes se sont heurtées aux assaillants au troisième étage de l’établissement et ont donné l’assaut vers 16 h 30 avec l’appui des militaires français. Elles ont ensuite progressé pièce par pièce et étage par étage pour débusquer les preneurs d’otages, a déclaré le ministère français de la Défense.
« Au cours de la progression, deux terroristes sont tués et les otages libérés », a ajouté le ministère, précisant que deux militaires français avaient été légèrement blessés.
La France a également dépêché sur place des hommes du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) qui sont arrivés en début de soirée au Mali, pays où résident 7200 ressortissants français, selon le Quai d’Orsay, dont 6200 à Bamako, ceci afin de « parer à toute éventualité », a encore déclaré Jean-Yves Le Drian.
La prise d’otages, une semaine jour pour jour après les attentats de Paris revendiqués par l’organisation terroriste État islamique (EI), vise un pays en première ligne dans les violences à caractère islamiste, où la France est intervenue en 2013.
Al-Mourabitoune
Le fondateur du groupe terroriste Al-Mourabitoune est le djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar et liée à Al Qaïda, qui a déjà joué un rôle dans plusieurs attaques contre des intérêts occidentaux dans la région du Sahel.
Le groupe armé qui revendiqué la prise d’otages est une branche d’Al-Qaïda au Sahel particulièrement active et violente.
Al-Mourabitoune, [en arabe « Les Almoravides », en référence à une dynastie berbère du Moyen-âge], est un groupe armé affilié à AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) qui sème la terreur depuis 2013 dans le Sahel. Le Mali, en raison de son instabilité depuis 2012, est l’une de ses cibles privilégiées. Son chef Mokhtar Belmokhtar est réputé pour être l’un des djihadistes les plus sanguinaires de la région.
Récemment, le groupe a démenti son allégeance à l’État Islamique en rappelant sa loyauté envers Al-Qaïda et « l’imam » Oussama ben Laden.
Al-Mourabitoune n’en est pas à son premier attentat : en 2015 seulement, le groupe armé a mené au moins trois attaques terroristes au Mali, visant la plupart du temps des Occidentaux, des militaires français et des Casques bleus.
Réciter des versets du coran pour avoir la vie sauve
Voici à quoi ressemblent les djihadistes d’Al-Mourabitoune dans le désert au nord du Mali.
Cette attaque a été revendiquée sur Twitter par le groupe djihadiste Al-Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique et notamment connu pour la sanglante prise d’otages d’un complexe gazier dans le Sud algérien en janvier 2013. La revendication a été jugée très plausible par la France et les États-Unis.
Le commando islamiste a fait irruption à 07 h dans l’hôtel en criant « Allahou Akbar » (« Dieu est grand ») et a progressé étage après étage dans l’établissement, prenant en otage 170 personnes – 130 clients et 40 employés, selon le groupe hôtelier Rezidor, qui gère l’établissement.
Au sein des services de sécurité, on indique que le commando comprenait au maximum dix hommes, mais, selon le groupe Rezidor, ils n’auraient été que deux.
Certains otages ont réussi à s’échapper dans les premières heures de l’attaque. D’autres, en nombre indéterminé, ont été relâchés après avoir montré aux membres du commando qu’ils étaient capables de réciter des versets du Coran, a-t-on appris de source proche des services de sécurité.
Douze salariés d’Air France, deux pilotes et dix membres d’équipage, ont été exfiltrés et conduits en lieu sûr, a annoncé la compagnie française, qui a annoncé la suspension sine die de ses vols entre Paris et Bamako.
Cinq des sept employés de la compagnie aérienne turque Turkish Airlines présents dans l’hôtel ont été libérés, ont fait savoir les autorités turques.
Le Pentagone a annoncé que 22 militaires et employés civils travaillant pour le département américain de la Défense avaient été récupérés.
EN BREF SUR CETTE NOUVELLE
“La prise d’otages à l’hôtel Radisson de Bamako est terminée”, indique une source militaire auprès de l’AFP, vendredi 20 novembre.sur TF1, le ministre dela Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé qu’à sa connaissance, il n’y avait pas de victime françaises.
• Le président Malien annonce que l’attaque a fait 21 morts, selon Reuters. D’autres sources évoquaient le chiffre d’au moins 27 morts, dont trois assaillant . Le gouvernement malien a annoncé avoir décrété un deuil national de trois jours et l’état d’urgence pour 10 jours à compter de vendredi minuit.
• Un Belge et un Américain figurent parmi les victimes. Un ressortissant belge, employé au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, figure parmi les morts, a fait savoir son employeur. Un ressortissant américain a également été tué, selon le département d’Etat.
• Pas de Français parmi les victimes à ce stade. La compagnie Air France a confirmé que ses 12 membres d’équipage à Bamako avaient été exfiltrés et se trouvaient en sécurité. Aucun Français ne figure à ce stade au nombre des victimes identifiées, a déclaré le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.
• L’attentat revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune. Al Mourabitoune est né en 2013 de la fusion du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et des Signataires par le sang, groupe dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar.
MOKHTAR BELMOKHTAR EST_IL VRAIMENT MORT?
Des hommes de Mokhtar Belmokhtar derrière leur sombre drapeau.
Il était l’une des cibles principales des Occidentaux. Le terroriste Mokhtar Belmokhtar, lié à Al-Qaida, aurait été tué, dimanche 14 juin 2015, par une frappe américaine. Si la nouvelle a été annoncée par la Libye, Washington reste prudente et n’a pas encore confirmé sa mort. “Il n’y a pas de présence occidentale officielle en Libye donc il va falloir, soit procéder à des prélèvements ADN, soit par des sources intermédiaires confirmer que ce chef est mort”? note Jean-Christophe Notin, auteur de “La guerre de la France au Mali”. La frappe a eu lieu à Ajdabiya, à 160 km à l’ouest de Benghazi (Libye), dans une ferme où le jihadiste tenait une réunion avec d’autres chefs terroristes.
Attentat d’In Amenas
Si l’information est bel et bien avérée, elle marquera la fin d’une longue traque. Mokhtar Belmokhtar, ancien chef d’Aqmi, avait revendiqué plusieurs attentats et de nombreuses prises d’otages ces dernières années. Connu aussi sous le nom de “Monsieur Marlboro”, cet Algérien de 43 ans avait créé, fin 2012, son propre groupe : les “Signataires par le sang”. C’est d’ailleurs en leur nom qu’il avait revendiqué l’attaque meurtrière sur le complexe gazier d’In Amenas, en janvier 2013.
Depuis une semaine, l’aviation française pilonne les bastions du groupe Etat islamique en Syrie. Mardi, les appareils russes se sont mis de la partie, après l’annonce que l’avion de ligne russe qui s’est écrasé dans le Sinaï, le 31 octobre, a été effectivement détruit par une bombe placée par des membres de l’EI.
Les raids menés par les aviations française et russe contre le fief du groupe Etat islamique à Raqqa, en Syrie, ces sept derniers jours, sont d’une intensité sans précédent depuis le début de la campagne aérienne contre cette organisation terroriste, il y a quatorze mois. Le nombre d’avions engagés, les cibles choisies et le type de munitions utilisées illustrent une évolution qualitative et quantitative des opérations contre le groupe extrémiste. Lors des trois vagues de raids, ces derniers jours, les avions français ont visé des centres de commandement et de contrôle de l’EI, des dépôts d’armes, des casernes et des check-points. L’Observatoire syrien des droits de l’homme avance un bilan d’au moins 33 jihadistes tués et des dizaines d’autres blessés.
Les Russes frappent les réservoirs de pétrole
Une frappe récente contre un groupe de l’État Islamique.
Les Russes ont surtout concentré leurs frappes contre l’infrastructure pétrolière exploitée par l’EI en Syrie. Le groupe contrôle, dans ce pays, 250 puits de pétrole, dont 160 sont toujours opérationnels. Ils produisent quelque 30 000 barils par jour, qui, vendus sur le marché noir via la Turquie et l’Irak, rapporteraient à l’organisation jusqu’à 50 millions de dollars par mois, selon la chaîne de télévision panarabe al-Mayadeen. Vidéos à l’appui, les Russes affirment avoir détruit près de 500 camions-citernes utilisés pour la contrebande de pétrole, et des dizaines de réservoirs de stockage.
L’Etat islamique affaibli ?
Les experts assurent que sans une intervention au sol, le groupe Etat islamique ne peut pas être vaincu. Mais il est certain que les frappes aériennes affectent le moral des troupes, désorganisent l’EI et le placent dans une posture défensive. Dans ce contexte, les combattants du groupe ont pratiquement disparu des rues de Raqqa et ont été redéployés dans les villages alentours, pour échapper aux raids aériens. De plus, des centaines de familles de jihadistes étrangers, de nationalité arabe et occidentale, ont été évacuées de Raqqa et d’autres villes de la province, vers Mossoul, en Irak, jugée plus sûre. A Raqqa toujours, la police de l’EI a ordonné la fermeture de tous les cafés Internet, de peur qu’ils ne soient utilisés pour envoyer des renseignements sur les zones de déploiement des jihadistes. Ces informations sont rapportées par l’OSDH et sont confirmées par des Syriens de Raqqa, interrogés au Liban par RFI. L’EI a également fermé les écoles dans la grande ville de Mayadeen, dans la province de Deir Ezzor, à l’est, par crainte des raids aériens.
La Russie évoque une alliance contre le groupe EI
Les aviations russe et française sont les plus actives en ce moment. Vladimir Poutine a utilisé le mot « allié » en ordonnant à sa marine de coopérer avec le porte-avions Charles-de-Gaulle qui arrivera en Méditerranée orientale en début de semaine prochaine pour participer aux opérations militaire. Les dirigeants français, eux, ne parlent pas encore d’alliance. Cette question sera sans doute discutée lors de la visite de François Hollande à Moscou, le 26 novembre. Laurent Fabius, lui, a fait état d’une « ouverture » des Russes dans la lutte contre l’EI, qualifiant l’attitude de Moscou de sincère. Enfin, le chef d’état-major des armées français Pierre de Villiers s’est entretenu jeudi pendant une heure, et pour la première fois, avec son homologue russe, le général Valeri Guerassimov, pour discuter de la « coordination » des opérations militaires en Syrie.
Le FBI et le service de police de la ville New York (NYPD) ont affirmé qu’ils étaient au courant d’une nouvelle vidéo du groupe armé État islamique (EI) qui menace d’attaquer la ville. Ils ont toutefois déclaré mercredi soir qu’il « n’y a pas de menace actuelle et spécifique ».
« Bien que des séquences de cette vidéo ne soit pas nouvelles, elle réaffirme tout de même le message que New York reste une cible terroriste de choix », affirme Stephen Davis, porte-parole du NYPD.
Le FBI a pour sa part assuré qu’il y aurait une investigation complète à ce sujet.
Le maire de New York, Bill de Blasio, a réagi en déclarant que « New York ne sera pas intimidée ». Il a ajouté que New York est la ville « la plus capable du pays, avec des forces antiterroristes qui viennent juste d’être renforcées avec 500 policiers supplémentaires ».
« Les New-Yorkais ne vont pas vivre dans la peur et les gens doivent continuer à aller travailler et vivre leur vie, et profiter de la plus belle ville au monde », affirme-t-il.
Le vidéo de l’EI, d’une durée d’environ six minutes, inclut une scène qui montre un kamikaze en préparation, tenant un détonateur, selon SITE Intelligence Group, une organisation américaine qui traque les groupes radicaux.
« Les scènes de New York se retrouvaient aussi dans une vidéo publiée en avril. Même si la ville est une cible pour l’EI, cette vidéo ne justifie pas un état de panique », a souligné Rita Kantz, directrice de SITE Intelligence Group.
La vidéo contient majoritairement des scènes de la ville de Paris et du président François Hollande.
Bienvenue à tous et à toutes:Nous venons de lancer une nouvelle boutique indépendante du site afin de nous aider à rentabiliser notre site Michelduchaine.com
Vous trouverez de nombreux articles vintage et de collection diverses au fil des jours.
Elle vous permettra d'acquérir des articles venant directement de Michel...D'aille elle s'appelle "Vintage par Michel que vous trouverez sur ce lien:https://www.etsy.com/ca-fr/shop/VintageParMichel?ref=seller-platform-mcnav Ignorer