La folie du Nouvel Ordre Mondial:Toujours plus rare, l’eau cartonne à la bourse

 

 

Après le pétrole, les grains et les métaux, c’est au tour de l’eau d’être négociée sur les marchés boursiers et de susciter l’engouement des investisseurs. Quand l’or bleu devient actif financier.

L’aqueduc de Californie prend sa source dans les montagnes de la Sierra Nevada et approvisionne en eau le sud de l’État, aux nombreuses zones désertiques. Mercredi, deux comtés californiens ont été placés en état d’alerte de sécheresse, après un hiver aux faibles précipitations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est le 7 décembre 2020 que la Bourse de Chicago et le Nasdaq ont effectué les premières transactions de contrats à terme liés à l’eau. Une première en Amérique du Nord qui, dans le cas présent, se concentre sur le marché de l’eau de la Californie. Cet instrument financier vise à fixer à l’avance le prix des livraisons de la précieuse ressource dans cet État devenu synonyme de sécheresse au fil des ans.

Le responsable des indices du Groupe Chicago Market Exchange, Tim McCourt, présentait alors le nouvel instrument financier comme un garde-fou contre les risques de volatilité pour les gros consommateurs : villes, agriculteurs et industriels. Du même souffle, il évoquait le potentiel grandissant du marché de l’eau : près des deux tiers de la population mondiale feront face à des pénuries d’eau d’ici 2025.

Or, le saut en Bourse de l’indispensable molécule n’est que le prolongement d’une marchandisation qui existe déjà. Le cadre juridique californien permet depuis nombre d’années à des organisations de détenir des titres équivalents à des permis d’utilisation d’eau à des fins économiques et commerciales, explique Frédéric Lasserre, expert en géopolitique de l’eau et directeur du Conseil québécois d’études géopolitiques de l’Université Laval.

« Comme ce sont des titres, ils sont cessibles. Les agents économiques — agriculteurs, industriels et municipalités — peuvent depuis des années vendre aux plus offrants les quotas d’eau qu’ils n’utilisent pas », indique-t-il.

Sur les marchés financiers, les transactions s’inscrivent toutefois sur du court terme, note le spécialiste, qui précise que « ça présente à la fois des avantages et des inconvénients ». Une entreprise ou une municipalité « mal prise » pourra satisfaire ses besoins à court terme grâce à ce marché « en s’assurant un volume “x” de millions de mètres cubes d’eau ». En contrepartie, le prix de la ressource pourrait être plus volatil, estime-t-il.

 

Inquiétudes soulevées

Cette vision n’est pas sans susciter des craintes. L’instrument financier pourrait intéresser des spéculateurs, comme c’est le cas pour les contrats à terme de matières premières comme les grains et les céréales, les minerais et les hydrocarbures.

Toutefois, ce n’est pas encore le cas, souligne Nicolas Mesly, agroéconomiste et journaliste spécialisé en agroalimentaire. Impossible par ailleurs de prédire la place qu’occuperont les acteurs de la finance — et, du coup, la spéculation — dans les prochaines années. « Ça, c’est la grande inconnue. Il faudra attendre un ou deux ans avant de le savoir », dit-il.

Un phénomène non négligeable compte tenu du fait que l’approvisionnement en eau de la Californie dépend de deux sources fortement affectées par les changements climatiques : les accumulations de neige dans les montagnes et le fleuve Colorado, qui traverse cinq États avant de se jeter dans le golfe de Californie.

Une possible spéculation tirerait vers le haut les prix de l’eau et perturberait les types de production agricole en Californie, indique M. Mesly. « L’eau est la ressource fondamentale en agriculture et la Californie, c’est la plus importante puissance agricole aux États-Unis. Et de loin. La Californie, c’est le bol de fruits et le saladier de l’Amérique du Nord. »

Depuis le mois de décembre, la valeur de l’indice Veles California Water, qui suit le marché, a augmenté de 32 %. Celle-ci a été particulièrement tirée vers le haut par les prévisions pessimistes des autorités californiennes quant à la disponibilité de l’eau dans les prochains mois.

Le phénomène de financiarisation de l’eau n’est pas nouveau. Le nombre de fonds qui suivent des entreprises du secteur a augmenté ces dernières années. Pas plus tard que la semaine dernière, le gestionnaire de portefeuille américain Global X lançait Global X Clean Water. Ce fonds négocié sur le Nasdaq investit dans des entreprises de traitement, de purification et de distribution d’eau.

Pour expliquer son intérêt, la firme a évoqué des statistiques de l’ONU publiées en février : quatre milliards de personnes dans le monde connaissent une grave pénurie d’eau pendant au moins un mois par an et 2,3 milliards de personnes vivent dans des pays en situation de stress hydrique.

Global X rejoint ainsi d’autres sociétés financières qui ont lancé des produits similaires au cours des dernières années. Leur rendement est notable. La valeur du First Trust Water, qui suit les entreprises des industries des eaux propres et usées, a augmenté de 63 % au cours de la dernière année. La valeur du fonds Invesco Water Resources a enregistré un gain de 57 % pendant la même période, alors que le Lyxor World Water a augmenté de 45 %.


EN COMPLÉMENTAIRE

2,2 milliards d’humains n’ont pas accès à l’eau potable. Il existe pourtant des solutions.

 

Water Seer est une invention originale qui pourrait changer la vie de millions de personnes. Ce système composé d’une éolienne et d’une cuve mise sur la condensation pour récupérer l’eau présente naturellement dans l’air. Découverte.


La problématique de l’eau peut nous sembler lointaine en occident. C’est pourtant une question de vie ou de mort pour une grande part de l’humanité. Dans le monde, environ 2,2 milliards de personnes n’ont pas d’accès à l’eau potable. Toutes les 90 secondes, un enfant meure en raison d’un manque d’accès à l’eau. De manière quotidienne, ce sont au total 10 000 personnes qui succombent en raison du manque d’eau ou de maladies contractées à travers de l’eau impropre à la consommation. La pénurie s’explique notamment par la présence d’un climat sec, le manque d’infrastructures publiques ou encore les pollutions industrielles locales (qui, trop souvent, profitent au mode de vie occidental). Alors que cette réalité source de maladies, de misères et de conditions de vie inhumaines, est connue de tous, il n’existe pas à ce jour de solution idéale pour endiguer le problème. Des études montrent d’ailleurs que, si n’est rien n’est fait, la situation devrait s’empirer dans les années à venir.

L’accès à l’eau potable, un défi mondial de taille

Les difficultés d’accès à l’eau posent des problèmes en terme de santé et d’hygiène. Dans certaines parties de la planète, les difficultés liées à l’accès à l’eau sont par ailleurs la source de discriminations. Selon les régions touchées, femmes et enfants passent jusqu’à 6 heures par jour rien que pour se rendre dans les points d’eau et rapporter la précieuse ressource à la communauté. Cette activité les empêche de s’émanciper par le biais d’une activité quelconque ou l’éducation. C’est donc le développement global des pays touchés qui est impacté par la problématique de l’eau.

La pénurie de l’eau, outre ses conséquences sociales désastreuses, est également à l’origine de conflits et de tensions nationales et internationales. Avec le changement climatique et les pollutions diverses générées par la consommation de masse, le nombre de personnes n’ayant pas d’accès à l’eau potable pourrait encore augmenter, aggravant un peu plus la situation. Pourtant, en occident, nous continuons tous à user et à abuser de la précieuse ressource potable, y compris jusque dans nos toilettes, bien que les épisodes de sécheresse ne nous soient plus entièrement étrangers.

 

Alerte Fukushima:Les millions de tonnes métriques d’eau irradiée de la centrale de Fukushima seront déversées dans le Pacifique dans deux ans

Sous le couvert de la fausse pandémie,le gouvernement japonais a annoncé mardi que l’eau radioactive décontaminée provenant de la centrale nucléaire de Fukushima sera déversée dans l’océan Pacifique dans deux ans.

 

Cette décision a rapidement été condamnée par les pêcheurs de la région, les résidents et les voisins du Japon.

Déjà les manifestants contre le projet le plus nocif jamais imaginé,envahissent les rues de Tokyo.

La décision était attendue de longue date, mais elle était retardée en raison de la colère qu’elle suscite et de préoccupations liées à la sécurité. Elle a été prise lors d’une rencontre du gouvernement japonais, qui estime qu’il s’agit de la meilleure option.

L’eau qui s’accumule est stockée depuis 2011 dans des réservoirs sur le site de la centrale de Fukushima Daiichi, dont les réacteurs ont à ce moment été endommagés par un tremblement de terre et un tsunami. L’eau de refroidissement a alors été contaminée et a commencé à fuir. Les capacités de stockage maximales de la centrale seront atteintes à la fin de l’an prochain.

Le premier ministre Yoshihide Suga a dit que le déversement dans l’océan est l’option la plus réaliste et qu’on doit se débarrasser de l’eau pour pouvoir démanteler la centrale, un projet qui prendra des dizaines d’années.

Il a assuré que le gouvernement mettra tout en oeuvre pour vérifier que l’eau est sécuritaire et pour venir en aide à l’agriculture, aux pêcheries et au tourisme de la région.

Le gestionnaire de la centrale, Tokyo Electric Power Co., et le gouvernement expliquent que le tritium, qui est inoffensif en petites quantités, ne peut être éliminé de l’eau, mais que les concentrations de tous les autres radionucléides ciblés peuvent être abaissées à des niveaux permettant le rejet de l’eau dans l’environnement. Des scientifiques préviennent qu’on ne sait rien des conséquences à long terme pour la vie marine d’une exposition à de telles quantités d’eau faiblement contaminée.

Le gouvernement met l’emphase sur la sécurité de l’eau, affirmant qu’il s’agit d’eau «traitée» et non «radioactive», même si les concentrations de radionucléides peuvent seulement être réduites et non complètement éliminées. La quantité de matériel radioactif qui persisterait dans l’eau n’est pas connue.

Le rejet de l’eau dans l’océan serait la solution la plus réaliste, selon un comité gouvernemental qui s’est penché sur la question pendant près de sept ans.

Selon le plan adopté par le gouvernement mardi, TEPCO commencera à rejeter l’eau dans environ deux ans, après avoir construit un édifice et élaboré des procédures qui respectent les normes de sécurité. Le plan affirme que le rejet de l’eau ne peut être remis à plus tard, et qu’il est essentiel pour améliorer l’environnement autour de la centrale et permettre aux résidents d’y vivre en sécurité.

Des résidents, des représentants des pêcheurs et des groupes environnementaux affirment tous que la décision fait fi de la santé et de la sécurité environnementales, et qu’elle nuira encore plus à l’image et à l’économie de Fukushima.

Un représentant des pêcheurs locaux, Hiroshi Kishi, a dit que l’annonce de cette décision, moins d’une semaine après sa rencontre avec M. Suga, «piétine» tous ceux qui vivent de la pêche au Japon.

Les pêcheries locales reprennent à peine leurs activités après une décennie pendant laquelle leurs prises ont seulement servi à des tests, et elles peinent à survivre à une chute de la demande.

Des manifestants se sont massés devant le bureau du premier ministre pour réclamer l’annulation du projet.

Environ 70 % de l’eau dans les réservoirs est trop contaminée pour être rejetée dans l’environnement telle quelle. Elle devra donc être retraitée et diluée avec de l’eau de mer auparavant, explique le rapport. Des calculs préliminaires indiquent qu’il faudra près de 40 ans pour rejeter toute l’eau dans l’océan, mais que l’opération sera terminée bien avant que la centrale n’ait été entièrement démantelée.

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Mariano Grossi, a dit dans une vidéo que le rejet dans l’océan respecte les pratiques internationales, tout en admettant que «la quantité énorme d’eau à la centrale de Fukushima en fait une affaire unique et complexe».

La Chine et la Corée du Sud ont réagi fortement à la décision de mardi.

Un ministre sud-coréen, Koo Yun-cheol, a dit que le plan est «absolument inacceptable» et a demandé au Japon de dévoiler comment l’eau sera traitée et sa sécurité vérifiée. La Corée du Sud interdit l’importation de fruits de mer provenant de certaines régions du Japon depuis 2013 et pourrait resserrer cette mesure.

La Chine a décrié une décision «extrêmement irresponsable», accusant le Japon de ne pas respecter la santé des pays voisins.


Voir nos articles antérieurs relatifs à la catastrophe qui se prépare

Nouvelle en développement:Le Japon s’apprête à inonder le Pacifique avec 1 million de tonnes d’effluent radioactif

 

 

 

Alerte Fukushima:Des déchets radioactifs à perte de vue sur l’ensemble des sites

 


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Sur ce lien: VINTAGE PAR MICHEL

 

 

 

 

Réchauffement climatique:La «  porte d’entrée vers les enfers  » de la Sibérie se développe alors que la vague de chaleur record dégèle le pergélisol

 

Un jour de printemps 2019, Alexander Kizyakov a descendu en rappel le mur de tête de 60 mètres de la mégaslump de Batagay en Sibérie orientale, s’arrêtant pour ciseler des morceaux de sol riche en glace qui avaient été gelés pendant des éons. «L’un de mes passe-temps est l’escalade», explique Kizyakov, un scientifique du pergélisol à l’Université d’État Lomonosov de Moscou. Les collègues ci-dessous ont échantillonné le sol le plus ancien le long de la base de la falaise. Un tel travail est trop dangereux en été, lorsque le crépitement constant de la glace fondante est ponctué de gémissements alors que des plaques de pergélisol, certaines aussi grosses que des voitures, cisaillent le mur de tête.

Connue par les habitants comme la «porte d’entrée vers le monde souterrain», Batagay est la plus grande crise de dégel de la planète. Autrefois juste un ravin sur une pente creusée dans les années 1960, la cicatrice s’est élargie d’année en année, à mesure que le pergélisol dégèle et que l’eau de fonte emporte les sédiments. Maintenant plus de 900 mètres de large, il incarne la vulnérabilité du pergélisol dans l’Arctique, où les températures ont grimpé deux fois plus vite que la moyenne mondiale au cours des 30 dernières années.

Mais c’est aussi une capsule temporelle qui séduit les scientifiques avec ses instantanés de climats et d’écosystèmes anciens. «C’est un endroit époustouflant», déclare Thomas Opel, paléoclimatologue à l’Institut Alfred Wegener. Les dates de la glace et du sol recueillies à Batagay montrent qu’il abrite le plus ancien permafrost exposé d’Eurasie, couvrant les 650 000 dernières années, ont rapporté Opel et ses collègues en mai lors de l’assemblée générale en ligne de l’Union européenne des géosciences. Ce bilan pourrait révéler comment le pergélisol et la végétation de surface ont réagi aux climats chauds du passé. «Cela nous donne une fenêtre sur les périodes où le pergélisol était stable et sur les périodes où il s’érodait», déclare Opel.

En un demi-siècle, le réchauffement climatique a fait passer la mégaslump de Batagay d’un petit ravin à une fosse béante de plus de 900 mètres de large.

Le réchauffement climatique inflige des blessures à travers la Sibérie. Des explosions de méthane accumulé dans le dégel du pergélisol ont creusé les péninsules désolées de Yamal et de Gydan en Russie avec des trous de plusieurs dizaines de mètres de diamètre. Les immeubles d’appartements s’inscrivent et s’effondrent sur un terrain instable, causant environ 2 milliards de dollars de dommages par an à l’économie russe. Les incendies de forêt au cours des trois derniers étés ont incendié des millions d’hectares à travers la Sibérie, recouvrant la terre de suie noire et de charbon de bois qui absorbent la chaleur et accélèrent la fonte.

L’intensification des incendies de cette année a été une vague de chaleur qui a touché la Sibérie au premier semestre 2020. Le 20 juin, la ville de Verkhoyansk, à seulement 75 kilomètres de Batagay et l’un des endroits habités les plus froids de la planète, a atteint 38 ° C, la température la plus chaude. jamais enregistré dans l’Arctique. La chaleur record «aurait été effectivement impossible sans le changement climatique induit par l’homme», ont déclaré les auteurs d’une étude du 15 juillet réalisée par World Weather Attribution, une collaboration de météorologues qui analysent l’influence possible du changement climatique sur les événements météorologiques extrêmes.

Une question permanente est de savoir quelle quantité de carbone le sol en dégel rejettera dans l’atmosphère et si la croissance luxuriante des plantes arctiques dans le climat de réchauffement absorbera suffisamment de carbone pour compenser le rejet. L’Arctique a peut-être déjà atteint un point de basculement: sur la base d’observations sur 100 sites sur le terrain, le pergélisol nordique a libéré en moyenne environ 600 millions de tonnes de carbone de plus que la végétation absorbée chaque année de 2003 à 2017, ont estimé les scientifiques en octobre 2019.

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Les scientifiques s’aventurent à Batagay dans des campagnes annuelles pour savoir ce qu’il peut dire à ce sujet. Les visites, organisées par l’Institut d’écologie appliquée du Nord à Iakoutsk, ne sont pas faites pour les âmes sensibles. En 2014, Kseniia Ashastina a traversé 3 kilomètres de forêt infestée de moustiques pour atteindre le bord du mur de tête. «Vous entendez beaucoup de craquements à mesure que vous vous rapprochez, et tout d’un coup, il n’y a plus d’arbres et vous vous tenez sur un surplomb», explique Ashastina, paléobotaniste à l’Institut Max Planck pour la science de l’histoire humaine. Elle et ses collègues du Senckenberg Research Institute et du Natural History Museum ont logé chez des indigènes sibériens – Evens et Sakha – dont certains craignent la mégaslump. «Ils disent que cela mange leur terre, engloutit les arbres et leurs lieux sacrés», dit-elle.

Les scientifiques du pergélisol Alexander Kizyakov et Dmitry Ukhin descendent en rappel le mur de tête de 60 mètres de haut pour rassembler un sol gelé toujours plus ancien.

 

Pour connaître l’âge du pergélisol exposé, l’équipe d’Opel s’appuie sur la datation par luminescence, qui révèle la dernière fois que les minéraux du sol ont vu la lumière du jour, et une nouvelle technique russe de datation du chlore dans la glace. Les dates leur permettent de faire correspondre les couches du sol aux données climatiques connues, tandis que les abondances de deux isotopes piégés dans les coins de glace, l’oxygène-18 et le deutérium, sont des approximations des températures locales. L’analyse de la composition du sol de Batagay devrait donner des indications sur la quantité de carbone que le pergélisol a séquestrée au cours des millénaires.

Le pergélisol offre également un aperçu des anciens écosystèmes arctiques. En prélevant des échantillons de restes de plantes piégées, l’équipe a appris qu’au cours de la dernière période glaciaire, lorsque les températures hivernales ont plongé encore plus bas que dans les temps modernes, la végétation était étonnamment luxuriante, soutenant des mammouths laineux, des rhinocéros laineux et d’autres herbivores maintenant disparus dans un écosystème de steppe de prairie. . «C’était un paradis pour les animaux en quête de nourriture», dit Ashastina.

Parfois, les restes de ces créatures perdues tombent du mur de tête dans un état exquis. En 2018, des scientifiques ont récupéré un jeune cheval Lena de couleur gingembre ( Equus lenensis ), un parent disparu du cheval yakoutien, avec des tissus mous intacts. Les scientifiques espèrent trouver une cellule vivante afin de tenter de cloner le poulain de 42 000 ans. Certains de ses muscles préservés sont particulièrement prometteurs, déclare P. Olof Olsson, biologiste moléculaire à la Abu Dhabi Biotech Research Foundation, qui fait équipe avec l’Université fédérale du nord-est de Yakutsk. «Je suis d’un optimisme sceptique», dit Olsson. «Au moins, ce n’est pas impossible.»

Comme les éléments découpent davantage la mégaslump de Batagay, cela pourrait transporter les scientifiques plus profondément dans le temps. Les glaciers récurent le sol au fur et à mesure de leur progression, mais ils ont largement contourné la Sibérie au cours des récentes périodes glaciaires, laissant le pergélisol dans certaines régions de plusieurs centaines de mètres d’épaisseur. Pendant des décennies, alors que les étés chauds liquéfiaient son sol riche en glace, le mur de tête de Batagay progressait d’environ 10 mètres par an, explique Frank Guenther, chercheur sur le pergélisol à l’Université de Potsdam. Depuis 2016, dit-il, ce taux est passé de 12 à 14 mètres par an. Il est plus difficile de déterminer la vitesse à laquelle le marasme s’intensifie, et donc à quelle distance dans le temps le dégel pénètre. Le pergélisol le plus ancien jamais daté, du territoire canadien du Yukon, a 740 000 ans. Autant les observateurs du climat peuvent grincer des dents à cette pensée,


Regardez: l’eau courante est l’un des sons les plus apaisants et relaxants connus de l’homme, mais ici elle signale le dégel rapide d’un sol gelé depuis des milliers d’années.

 

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L’eau courante est l’un des sons les plus apaisants et relaxants connus de l’homme, mais ici, elle signale la décongélation rapide du sol gelé depuis des milliers d’années.

Ces images remarquables proviennent du sol du Batagaika ou Batagai, une mégaslump dans la nature sauvage de la Sibérie, où l’ancien pergélisol est exposé à l’impact destructeur complet du changement climatique.

Alors que le soleil d’août s’abat sur cette odyssée arctique, notre vidéo montre de l’eau gelée dans le sol pendant des dizaines de milliers d’années ruisselant, libérée de son ancien fermoir.

Les falaises de ce vaste trou, certaines aussi hautes que 100 mètres, s’effondrent même si vous regardez en raison du dégel du pergélisol.  

Les habitants connaissent cet endroit comme la porte des enfers, et beaucoup ont peur de s’en approcher après avoir entendu des boum effrayants émanant d’ici.

Ces bruits sourds sont probablement de gros morceaux de sol gelé en cascade sur les flancs de la falaise à partir du bord instable alors que la tranchée de pergélisol s’élargit encore plus.

 

 

 

Le méga marasme de Batagai se situe à environ 650 km au nord de Yakutsk en Yakoutie. Photos: Alexander Gabyshev, Institut Melnikov Permafrost,

 

Cette entaille en forme de têtard à la surface de la Terre – environ un kilomètre de long et 800 mètres de large – s’agrandit jusqu’à 30 mètres par an en raison de la fusion corrosive des couches supérieures du sol gelées exposées, selon les experts.

Sergey Fyodorov, chercheur à l’Institut d’écologie appliquée de Iakoutsk, a déclaré: «  L’une des choses les plus graves que nous devons comprendre en regardant cette crise est que sa croissance n’est pas quelque chose que nous, les humains, pouvons arrêter.

«Nous ne pouvons pas mettre un rideau contre les rayons du soleil pour l’empêcher de dégeler. 

«Même au début du mois de septembre, lorsque les températures de l’air chutent à OC, vous voyez des sources et des rivières d’eau. 

«  Alors que vous vous tenez à l’intérieur du marasme sur des tas de terre meuble qui ont été laissés après le dégel de la glace, vous l’entendez «  vous parler  », avec le craquement de la glace et un gargouillis monotone non-stop de petites sources et rivières d’eau. 

Fedorov a déclaré: «  C’est bien que cela se soit produit dans une région éloignée d’une colonie où vivent des gens. 

«Imaginez s’il y avait un village ou une ville au-dessus de ce qui est maintenant une dépression de plus en plus profonde?

«Il est temps pour le monde de se réveiller et de prêter plus d’attention à ce qui se passe (avec la fonte du pergélisol) ici en Yakoutie.

Pour l’instant, la dépression représente un laboratoire naturel inégalé pour les scientifiques qui cherchent à comprendre la menace du pergélisol due au changement climatique. 

Batagaika – à quelque 650 km au nord de la capitale régionale de la Yakoutie, également connue sous le nom de République de Sakha – est une dépression thermokarstique qui a commencé à se former dans les années 1960 après le défrichement d’un morceau de forêt: la terre a coulé et a continué de le faire, évidemment. accéléré par les récentes températures plus chaudes faisant fondre le pergélisol, déliant ainsi les couches à la surface et au-dessous. 

Le directeur de l’Institut de recherche en écologie appliquée du Nord, Gregory Savvinov, a déclaré: «Dans les années 1960, il y avait une route entre le village de Batavia et certaines installations industrielles. 

«La forêt a été abattue, ce qui a conduit à la formation du ravin. Ces dernières années, dans un contexte de changements climatiques, dus au réchauffement, le ravin a pris la taille d’un cratère. 

En 2009, la carcasse d’un poulain de l’ère holocène – âgé de quelque 4400 ans – a été découverte, ainsi qu’une carcasse momifiée d’un bison.

Des restes d’anciens bisons, chevaux, élans, mammouths et rennes ont également été trouvés ici. 

Sur le plateau de Yana, ses températures hivernales sont parmi les plus froides pour les lieux habités de la planète

 

 

 

 

 

 

 

La Grande Arnaque du COVID 19:Un déclin important s’annonce pour les États-Unis

En réponse à plusieurs commentaires dans le dernier fil de conversation libre – légèrement modifié.

En fait, il y a même un  déclin réel absolu, et pas seulement relatif, aux États-Unis, par exemple l’espérance de vie y est en baisse. C’est un très mauvais signe pour un pays développé. Pareil pour le Royaume-Uni d’ailleurs.

Sur la question du profit que la Chine a tiré pendant la crise Covid, elle a gagné en puissance brute, par exemple en PIB par rapport aux États-Unis. Et elle a également gagné en termes d’endettement, relativement, alors que les niveaux de dette américaine ont explosé en raison de la crise. Vous avez maintenant une récupération en forme de V en Chine et une pauvre récupération en forme de W aux États-Unis. Avec beaucoup plus de dette ajoutée.

Il y a bien sûr la question des relations publiques et du soft power. D’une part, les États-Unis ont blâmé la Chine pour la pandémie, mais d’autre part, ils se sont mis dans l’embarras en raison de leurs faibles performances en matière de maîtrise de la pandémie, par rapport à d’autres pays. Et ils ont perdu des points dans le monde entier en raison de leur retrait de l’OMS en plein milieu de la pandémie. L’Europe et les pays en développement n’ont pas du tout aimé cela. N’oubliez pas que la Covid a également affaibli l’armée américaine, elle a des problèmes avec ça, y compris sur les navires et les bases à l’étranger, la maladie a même saboté le plus grand exercice américain prévu en Europe depuis 30 ans. Et la pandémie aux États-Unis fait toujours rage, elle n’est pas du tout contenue et les taux de mortalité augmentent à nouveau.

Ici par exemple, les futurologues de Pardee UNC Health Care disent que la Chine a gagné pendant la crise, en capacités brutes. La recherche sur le futur et le pouvoir relatif entre les pays est leur spécialité :

En ce qui concerne les mesures générales des capacités matérielles, l’image est claire : la COVID-19 réduit l’écart des capacités relatives des États-Unis et de la Chine et accélère la transition entre les deux pays. Grâce à plusieurs scénarios de prévision à long terme utilisant l’outil International Futures, Collin Meisel, associé de recherche, et Jonathan Moyer, directeur du Pardee Center, expliquent sur le blog Duck of Minerva que la Chine gagnera probablement en puissance mondiale par rapport aux États-Unis d’ici 2030 en raison de l’impact économique et de la mortalité de la COVID-19. Ce gain en pouvoir mondial est égal aux capacités de la Turquie aujourd’hui.

Sur la question du dollar US, Stephen Roach affirme également qu’il y aura une baisse significative à moyen terme. Et l’argument est assez logique – si la part des États-Unis dans l’économie mondiale est en baisse – et elle diminuera au moins jusqu’en 2060 – et si le niveau de la dette américaine atteint des niveaux sans précédent, le dollar baissera. Je suis d’accord avec cet argument. C’est tout à fait logique.

Sur la question des puces et semi-conducteurs, David Goldman est sceptique quant à la capacité des États-Unis à arrêter la Chine à ce sujet :

L’interdiction des puces donne au monde une énorme incitation à contourner les États-Unis.

Fondamentalement, Huawei a toujours des fournisseurs avancés, en Corée du Sud et au Japon. Et certains d’entre eux refusent de céder. Le problème pour les États-Unis est que la Chine est le plus grand marché mondial de semi-conducteurs et le plus grand importateur de puces au monde, ce qui donne aux entreprises privées de très bonnes raisons pour contourner les équipements fabriqués aux États-Unis afin d’exporter vers la Chine. Ensuite, la Chine stocke également de grandes quantités de puces. D’ici 2025, elle devrait être en mesure de remplacer la production étrangère par la production locale. Donc, ces interdictions sont perdantes pour les États-Unis, et la Chine – oui, cela entraînera des coûts pour la Chine jusqu’en 2025. Mais cela conduira également des entreprises américaines, telles que Qualcomm, à perdre le marché chinois des puces, qui est le plus grand au monde, et il n’y a rien pour le remplacer.

Ce sont des centaines de milliards perdus pour les États-Unis en raison de la réduction progressive du marché le plus lucratif. Ainsi, en termes relatifs, la Chine ne perdra pas dans cette bataille, car les États-Unis perdront aussi beaucoup, tout comme la Chine. C’est une situation perdant-perdant. Et n’oubliez pas que la Chine a averti qu’une attaque américaine totale contre Huawei entraînerait l’expulsion de Boeing du pays qui devient le plus grand marché de l’aviation au monde, et entraînera également des centaines de milliards de pertes pour cette société, et cela va probablement l’enterrer sous Airbus. La Chine a besoin de beaucoup d’avions jusqu’en 2028, date à laquelle elle les remplacera par les siens, d’une valeur de centaines de milliards de dollars. Élever Airbus au-dessus de Boeing, qui connaît déjà de gros problèmes, sera un coup dur pour l’industrie aérospatiale américaine.

La Chine a donc aussi des cartes à jouer. Sur la question des États-Unis qui obligent certains pays à interdire Huawei, c’est à nouveau une situation perdant-perdant. Les États-Unis et certains de leurs alliés perdront en raison de l’utilisation d’équipements 5G plus coûteux, et mettront plus de temps pour construire leurs réseaux. Donc, la Chine perd, et les États-Unis et certains alliés perdent aussi, mais en termes relatifs, les choses ne changent pas en termes de pouvoir, car ils perdent tous les deux. N’oubliez pas que l’Allemagne a déclaré qu’elle continuerait à utiliser des équipements Huawei, et c’est la plus grande économie d’Europe :

Les trois principaux opérateurs de télécommunications allemands, Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica, ont activement promu la 5G ces dernières années. Ils mettent en œuvre une stratégie de «diversification des fournisseurs» et utilisent les équipements Huawei dans leurs réseaux parmi d’autres fournisseurs. Peter Altmaier, ministre allemand de l’Économie, a déclaré le 11 juillet au Frankfurter Allgemeine Zeitung que l’Allemagne n’exclurait pas Huawei du déploiement du réseau 5G du pays. « Il ne peut y avoir d’exclusion que si la sécurité nationale est manifestement menacée. Cependant, nous renforcerons nos mesures de sécurité, quel que soit le pays d’origine des produits », a déclaré Altmaier. « Il n’y a pas de changement dans la position de l’Allemagne », a déclaré le 16 juillet un porte-parole du ministère de l’Intérieur du pays.

Nous pouvons donc dire que très probablement la moitié de l’Europe utilisera Huawei. Pourtant, comme vous l’avez dit, une grande partie du monde l’exclura. Peut-être la moitié du PIB mondial. Malheureusement, les choses ne sont pas parfaites. Un point positif en cela est que Huawei parie sur les marchés émergents et que ceux-ci ont des taux de croissance plus élevés que les marchés occidentaux – c’est-à-dire qu’ils auront plus d’importance à l’avenir.

Je conviens que les États-Unis nuisent à la Chine, mais les dommages ne sont pas importants à mon avis, car ce sont principalement des situations perdantes où le pouvoir relatif reste le même. Et avec le temps, il y aura également des dommages importants pour les États-Unis, comme la perte du plus grand marché des puces et de l’aviation et la montée en puissance des concurrents de Boeing tels qu’Airbus.

Donc ce n’est pas si mal que ça pour la Chine. Ainsi, après avoir mentionné tout cela, je ne pense pas que Pompeo renifle l’odeur du sang et cherche à attaquer la jugulaire. Ce n’est pas tellement la vulnérabilité de la Chine qui attise la colère de l’élite américaine, mais plutôt l’affaiblissement des États-Unis, et ce que la Chine gagne pendant la crise de la Covid.

À Hong Kong, la Chine n’avait aucune option. C’était une situation perdante. Si elle permettait le statut-quo, il y aurait eu une révolution de couleur permanente à la une des médias. Il vaut peut-être mieux arrêter cela une fois pour toutes. Ils espéraient que la crise de la Covid leur donnerait une couverture pour ce faire. Cela n’a pas très bien fonctionné.

Malheureusement, il est vrai que la stratégie Trump d’intimidation fonctionne souvent. On suppose que cela devrait avoir un coût pour les États-Unis en matière de relation publique dans l’opinion mondiale, mais nous ne le voyons pas. Je suppose que la plupart des pays du monde sont trop lâches et préfèrent suivre le courant. Ils abandonneront les États-Unis seulement après que ceux-ci auront irrémédiablement perdu. Eh bien, ce n’est pas une situation facile. Les réactions américaines sont très fortes, et haineuses, précisément parce que les choses ne sont toujours pas bonnes pour eux et que leur déclin se poursuit, indépendamment de certaines victoires tactiques – à la Pyrrhus, où dans certains cas, c’est de toute façon une situation perdante.

Les données montrent une baisse significative pour les États-Unis.

  • 2019 Chine 1,27 fois plus élevée en Parité de pouvoir d’achat (PPA)
  • 2030 Chine 1,8 fois plus grand en PPA
  • Dette américaine / PIB en 2019 :   80%
  • Dette américaine / PIB en 2030 : 125%
  • Dette américaine / PIB en 2050 :  230%

Le Highway Trust Fund (HTF) sera épuisé d’ici 2021, le fonds fiduciaire Medicare Hospital Insurance (HI) au début de 2024, le fonds fiduciaire Social Security Disability Insurance (SSDI) dans les années 2020, la Pension Benefit Guarantee Corporation (PBGC), le Multi-Employer fund à un moment donné au milieu des années 2020, et le Social Security Old-Age and Survivors Insurance (OASI) d’ici 2031. Nous estimons que le fonds Social Security OASDI Trust combiné sera à court de réserves d’ici 2031.

  • Budget militaire – avant estimation Covid, et budget Trump – en 2019 : 3,2% du PIB, en 2030 : 2,5% du PIB – pourrait chuter à 2,3% du PIB grâce à Covid.
  • Dépenses discrétionnaires civiles – avant estimation Covid – en 2019 : 3,2% du PIB, en 2030 : 1,8% du PIB – chute à son plus bas niveau historique, pourrait encore baisser en raison de Covid

Cela sans parler du grand fossé social et sociétal aux États-Unis, et de la crise de la Covid en cours, qui est en grande partie réglée en Chine. Voyez-vous le déclin maintenant ? Ils ont une très bonne raison de s’inquiéter. Un déclin significatif attend les États-Unis.

Par Moon of Alabama − Le 27 juillet 2020

 

 

 

 

 

Science de la Terre:Le volcan le plus actif d’Islande s’est réveillé

 

Depuis cinq  jours, les volcanologues enregistrent une importante activité sismique et volcanique dans le nord de l’Islande tandis qu’une éruption du volcan le plus actif se prépare dans le sud de l’île. Selon les autorités scientifiques islandaises, ces phénomènes présentent des risques limités.

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https://www.futura-sciences.com/planete/videos/8-choses-savoir-volcans-6719/

La terre tremble dans le nord de l’Islande où plus de 3.000 secousses ont agité les sismographes ces trois derniers jours, ont annoncé lundi des scientifiques, tandis qu’une éruption est en vue pour un volcan dans le sud de l’île.

Le volcan Grímsvötn, le plus actif de l’île boréale, se prépare pour sa prochaine éruption, la première depuis 2011, ont fait savoir les autorités depuis la mi-juin. Des taux de dioxyde de soufre particulièrement élevés ont été enregistrés, indiquant la présence du magma à faible profondeur. Si l’éruption du volcan Eyjafjöll en 2010 avait provoqué la formation d’un immense nuage de fumée et semé le chaos dans le ciel européen pendant un mois, avec plus de 100.000 vols annulés et huit millions de passagers bloqués, les risques, cette fois, sont jugés plus faibles.

Mais le réveil du Grímsvötn en 2011 avait tout de même entraîné l’annulation de quelque 900 vols, les cendres ayant atteint le Royaume-Uni et les abords du continent européen. Volcan subglaciaire, son éruption déclenche aussi des inondations liées à la fonte des glaces qui le recouvrent.

L’éruption du volcan Eyjafjallajokull, en 2010, avait paralysé le ciel européen et le trafic aérien.

 

Sur la côte nord, cette fois, trois séismes d’une magnitude supérieure à 5 sur l’échelle de magnitude du moment ont été enregistrés ces derniers jours. L’un d’eux a été ressenti jusqu’à Reykjavík, la capitale, située à 265 km.

Selon l’Institut météorologique d’Islande (l’OMI), l’épicentre de cet « essaim sismique », qui devrait se poursuivre au cours des prochains jours, se trouve à 20 kilomètres au large de Siglufjördur, petit village de quelque 1.200 âmes sur la côte nord islandaise. Et à quelques dizaines de kilomètres d’Akureyri, deuxième ville d’Islande avec près de 20.000 habitants. Aucun blessé ni dégât majeur n’est pour l’instant à déplorer — seuls des glissements de terrain et des chutes de pierres ont été observés près de l’épicentre.

L’Islande est l’une des zones volcaniques les plus actives du globe avec pas moins de 200 volcans actifs (ou failles volcaniques) qui se réveillent tous les 4 ou 5 ans en moyenne. Photo d’un volcan en Islande, en septembre 2014.

La région est régulièrement secouée par des séismes : située sur la zone de fracture de Tjörnes, cette faille géologiquement active est composée d’une série de zones tectoniques et volcaniques en mouvement. Le dernier événement de ce type a été enregistré en 2012-2013. Le séisme le plus intense dans cette zone remonte à 1755 avec, selon des études conduites bien plus tard, des secousses de magnitude 7.

Ces évènements interviennent alors qu’une partie du pays était déjà sous surveillance : depuis janvier, une série de tremblements de terre secoue les alentours de Grindavik, non loin des eaux fumantes du touristique « Lagon bleu » dans la péninsule de Reykjanes au sud-ouest.

 

 

 

 

 

 

 

 

La sixième grande extinction est en cours et s’aggrave

 

De nombreux chercheurs l’affirment : la sixième grande extinction est en route. La raison : la destruction progressive de l’habitat de millions d’êtres vivants. Explications.

 

De nombreux chercheurs l’affirment : la sixième grande extinction est en route. La plus grande extinction des espèces depuis 66 millions d’années est bien enclenchée en raison de la destruction progressive de l’habitat de millions d’êtres vivants. Les scientifiques Gerardo Ceballos, Paul Ehrlich et Peter Raven ont publié une étude revue par d’autres chercheurs qui analyse près de 30 000 espèces de vertébrés. Parmi celles-ci, 1,7 % sont en voie d’extinction.

Leur conclusion : la sixième grande extinction s’accélère. Plusieurs espèces en danger vont disparaître. Ces animaux vivent dans des régions où l’activité humaine malmène la biodiversité, ce qui menace de nombreuses autres espèces. Plus les êtres vivants disparaissent, plus cette disparition exerce un effet d’entraînement sur d’autres. Enfin, l’action de l’homme et les pressions qu’il exerce sur la nature ne sont pas sans conséquence. L’avènement de la COVID-19 en est la preuve. Le trafic et la consommation d’animaux sauvages en seraient la cause.

Chaque être vivant joue un rôle dans l’écosystème et sa disparition est permanente. La survie des humains dépend directement de la biodiversité. Selon les chercheurs, la perte massive des espèces est directement ou indirectement causée par l’activité humaine. Déforestation, agriculture, élevage et activités minières et industrielles sont responsables de la réduction du territoire de ces espèces. Cette détérioration des habitats est presque entièrement survenue depuis les débuts de l’agriculture qui remonte à 11 000 ans.

La biodiversité est nécessaire à notre survie. Sa disparition est un phénomène méconnu du grand public, des autorités gouvernementales et de ceux qui participent à l’économie mondiale.

 


La sixième extinction de masse des animaux s’accélère, alertent des scientifiques

 

Plus de 500 espèces sont menacées de disparition, selon des scientifiques américains. L’activité humaine en est la cause principale.

Un rhinocéros de Sumatra, en Indonésie, en novembre 2016.

Une étude, publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences, affirme que plus de 500 espèces d’animaux risquent de disparaître d’ici 20 ans. Un chiffre alarmant qui met en lumière l’accélération du phénomène lorsque l’on sait qu’autant d’espèces ont disparu tout au long du siècle dernier. 

D’après les auteurs de cette étude, 515 espèces d’animaux terrestres, dont des mammifères, des reptiles et des amphibiens, ont à ce jour une population inférieure à 1000 individus, et 50% de ces espèces ne comptent pas plus de 250 spécimens. Pire encore, 77 espèces ont perdu 94% de leur population et 173 ont totalement disparu entre 2001 et 2014, s’alarment les scientifiques.

L’activité humaine en cause

Le rhinocéros de Sumatra, le troglodyte de Clarion, la tortue géante espagnole ou encore la grenouille arlequin sont tous menacés d’extinction.   

La tortue géante espagnole

 

La grenouille arlequin

En cause: l’activité humaine. Les chercheurs estiment que sans ce facteur destructeur, ces espèces pourraient vivre encore des milliers d’années.

Par le biais de leur étude, les scientifiques mettent en garde contre l’effet domino de la disparition des espèces. Par exemple, la chasse excessive de la loutre de mer, principal prédateur des oursins, entraîne la prolifération de ces invertébrés qui dévastent les forêts de varech, une espèce d’algues, dans la mer de Béring. Cette situation engendre l’extinction de la rhytine de Steller, un mammifère qui se nourrit de varech.

le professeur Paul Ehrlich

 

“Quand l’humanité extermine d’autres créatures, elle détruit les fondations sur lesquelles elle s’est bâtie et qui lui sont nécessaires pour vivre”, explique au Guardian le professeur Paul Ehrlich, de l’université de Stanford aux Etats-Unis.

« Il n’est pas trop tard » pour réagir

Il estime que la conservation des espèces menacées devrait être “élevée au rang d’urgence mondiale par les gouvernements et les institutions, au même titre que le dérèglement climatique”.

“Cette étude prouve que l’extinction de masse s’accélère et que la crise de la biodiversité est bien réelle. Mais il n’est pas trop tard pour passer à un mode de vie plus respectueux de la nature et ainsi protéger l’héritage des générations futures”, veut croire le professeur Andy Purvis, du musée d’histoire naturelle de Londres. 

Un espoir partagé par le directeur des sciences à l’ONG WWF, Marc Wright, qui estime que la fin de la déforestation en Amazonie pourrait “permettre d’inverser la courbe de l’extinction des espèces et du réchauffement climatique”.

Mais si cet effort est nécessaire, il semble difficile à mettre en place: en 2019, nos forêts tropicales ont perdu une surface équivalent à un terrain de football toutes les six secondes, selon une étude américaine de l’université du Maryland, publiée ce mardi par Global Forest Watch.

 

 

Paul Ehrlich,le grand  penseur et guide  des écosystèmes

 

Depuis de nombreuses années, il observe les défis biophysiques actuels de notre planète, chacun d’entre eux étant capable de déstabiliser notre société. Nous sommes familiers avec la plupart d’entre eux – le changement climatique, l’eau, le sol, la biodiversité, etc. Pourtant, les causes sous-jacentes à ces défis continuent de passer largement inaperçues. La population humaine explose et entraîne avec elle la destruction des ressources naturelles nécessaires pour satisfaire les besoins d’une croissance économique sans limites.

Mondialement reconnu, Paul Ehrlich incite depuis plus de 50 ans l’humanité à réfléchir avec intelligence et clairvoyance à ces défis. Faisant partie du cercle des plus grands intellectuels de notre époque, il est également l’un des penseurs les plus créatifs et les plus influents sur les défis fondamentaux pour l’humanité et la relation entre l’homme et sa biosphère.

Le Prof. Ehrlich est considéré comme l’un des écologistes les plus honorés dans le monde, l’un des écrivains les plus compétents et les plus prolifiques sur les questions biophysiques auxquelles l’humanité est confrontée et sur l’interdépendance entre ces questions. Il est connu pour son style divertissant, son humour et sa profonde compassion.

 

 

 

 

 

 

 

La vidéo-conférence de la semaine:L’avenir de la vie sur Terre par Hubert Reeves

 

 

 

 

Cette conférence a été donnée par Hubert Reeves, astrophysicien président de l’association Humanité et Biodiversité, pour la MAIF le 4 décembre 2014 à Lille. « Après avoir discuté des racines lointaines de la situation de la crise écologique dans laquelle nous sommes plongés aujourd’hui, je vais décrire les menaces qui pèsent sur notre avenir et envisager les voies qui s’offrent à nous pour nous en sortir. » Hubert Reeves

 

 

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D’importantes raisons de ne jamais manger de thon en conserve

PREMIÈRE RAISON:

 

Le thon est l’un des produits alimentaires les plus consommés non seulement dans notre pays, mais dans le monde entier. Son goût n’est pas seulement agréable, mais parce qu’il est préservé, il nous permet de l’apprécier sans avoir à allumer de feu dans la cuisine, ce qui en fait un plat idéal pour les jours où l’on n’a pas envie de cuisiner. Le fait qu’il soit consommé à ce point n’enlève rien au fait qu’il n’est pas sans danger, car son ingestion, surtout si elle est faite régulièrement, peut entraîner de graves problèmes pour votre santé. Ainsi, nous vous donnons jusqu’à six raisons pour lesquelles vous devriez arrêter de prendre du thon en conserve, ou du moins le faire de façon beaucoup plus responsable et être conscient des risques encourus.


SECONDE RAISON:

 

 

Comme pour les autres espèces marines, le thon contient de grandes quantités de mercure, dépassant souvent les niveaux tolérables par le corps humain. Dans ce contexte, une attention particulière doit être portée, car dans ce cas, c’est le méthylmercure qui, lorsqu’il est ingéré, entraîne chez l’homme de graves complications dans les yeux, les reins et les poumons, ce qui est plus que suffisant pour arrêter l’ingestion de cet aliment.


TROISÈME RAISON :

LE SEL

L’une des choses qui attirent le plus ce poisson est sa saveur intense, quelque chose qui est réalisé, en grande partie, aux grandes quantités de sel qui sont ajoutés artificiellement. Bien que le sodium qui fait partie du sel soit essentiel à certaines fonctions organiques comme l’homéostasie cellulaire ou la régulation de la tension artérielle, une consommation excessive augmente le risque d’AVC et de crise cardiaque.


QUATRIÈME RAISON

LA PÈCHE INTENSIVE

Caged bluefin tuna are being fattened for the sushi market.
Le thon rouge en cage est engraissé pour le marché des sushis.

Comme pour d’autres espèces de poissons, la pêche intensive du thon appauvrit non seulement l’espèce elle-même, mais endommage également les écosystèmes dans lesquels elle vit, car les engins de pêche utilisés sont plus fréquents que ce qui est acceptable et endommagent leur habitat.

 


CINQUIÈME RAISON:

GASPILLAGE ET TOURS DE PÈCHE NOMBREUX

Malheureusement, la pêche du thon qui finit par être servi dans les boîtes de conserve que nous achetons dans les supermarchés n’est pas réglementée et affecte la survie d’autres espèces, sans parler des dauphins, car ils finissent dans leurs filets par erreur et meurent sans aucune chance de survie après avoir été capturés, car ils ne sont généralement pas relâchés après avoir été pris dans leurs engins de pêche.


SIXIÈME RAISON:

LES PARASITES

Une autre bonne raison d’éviter la consommation de thon est qu’à l’intérieur de ces poissons, on peut trouver des parasites cachés dangereux pour la santé humaine, des micro-organismes qui ne sont pas toujours éliminés par la cuisson. De plus, il met également en évidence la présence d’histamine dans ces poissons, une substance qui se forme dans certains aliments fermentés et dans les poissons (surtout s’ils sont mal conservés), ce qui, dans certains cas, peut causer des maladies très semblables à une allergie. Dans le cas du thon en conserve, une fois ouvert, il est recommandé de le consommer rapidement et de ne pas conserver les restes.

 


SEPTIÈME RAISON:

LA RADIOACTIVITÉ  POSSIBLE

Les radiations s’étendent maintenant à tout le Pacifique.

Regardez l’origine du produit:si un pays asiatique ,en particulier le Japon est inscrit sur la boîte,n’achetez pas et surtout évitez absolument de la consommer.

La région de Fukushima rejette plus de 400 tonnes métriques d’eau irradiée par jour et les eaux marines au large de ce site sont depuis des millénaires ,une zone de reproduction privilégiée pour les thons du Pacifique.

De plus,devant le nombre de rejets par les autorités des pèches maritimes des États-unis,le gouvernement américain a relevé les taux  acceptables de radiation  dans les thons apportés aux quais  de la Côte-Ouest américaine!


EN CONCLUSION

Est-ce que le risque de perdre en partie ou en totalité  votre santé pour le plaisir d’ouvrir une boite de thon aux couleurs  invitantes en vaut vraiment la peine?

 

 

 

 

 

Courte opinion du jour:pendant que l’on se confine,les criminels passent à l’action

 

 

Pendant que le monde résiste au coronavirus COVID 19, au Japon, le baleinier Yūshin Maru n ° 2 est de retour avec les cadavres de 20 rorquals. Et la Norvège lance sa saison de chasse avec un «quota» de 1278 baleines de Minke… Surréaliste.

 

 

 

 

…ou les baleines à bec aux îles feroe. Que l’Europe balaie devant sa porte sur le cynisme « culturel » des chasses ou pêches.

 

 

Un gamin aux îles Feroe. Fier de sa tradition morbide…un vrai fils de tueur!

 

ACTIONS SUGGÉRÉES

1-Considérer  la Norvège et le Japon comme étant les deux pays de la Honte en terme de sauvegarde de la variété des espèces animales.

2-Bannir tout achat personnel ou de groupe pour des articles ou des services venant de ces pays:boycottons-les individuellement et en groupe!

3-Porter plainte auprès de chacun de nos gouvernements sur ces meurtres sauvages reliés au capitalisme dur et indifférent devant l’avenir de notre planète commune,la Terre!

4-Tous ceux et celles demeurant dans des ports d’attache ou des baleiniers japonais ou/et norvégiens viennent faire relâche…devraient s’organiser en milices  de la sauvegarde des animaux marins et coordonner des actions  de lutte contre ces assassins: au choix: manifestations,occupations de bateaux,sabotage,etc.

5-Partager cet article au maximum afin de toucher le plus de gens possible!

Merci d’avoir pris le temps de me lire !

 

 

 

Fuite dans un rapport illuminati:JP Morgan a divulgué un rapport: «l’humanité ne survivra peut-être pas à la crise climatique et la planète est dans une direction non-durable »!

Un rapport  divulgué par une source interne de l’entrprise affirme que JP Morgan a averti ses clients privilégiés que l’humanité ne survivra probablement  pas à la crise climatique actuelle.

Cette fois, ce n’est pas un avertissement donné par un climatologue ou un écologiste,mais par  une étude d’un banquier lié fortement aux illuminati depuis toujours…en d’autres mots:l’argent parle!

 

Le rapport de JP Morgan: »L’humanité ne survivra peut-être pas à la crise climatique et la planète est dans une direction non-durable! »

 

L’étude se concentre sur la condamnation des investissements de la banque américaine,en particuliers la poursuite  de ses investissements dans l’industrie gazière et pétrolière.

 

Le plus grand financier au monde de combustibles fossiles a averti ses clients que la crise climatique menace la survie de l’humanité et que la planète est sur une trajectoire non durable, selon un document divulgué.

Le rapport de JP Morgan sur les risques économiques du réchauffement climatique d’origine humaine a déclaré que la politique climatique devait changer, faute de quoi le monde serait confronté à des conséquences irréversibles.

L’étude condamne implicitement la stratégie d’investissement de la banque américaine et met en évidence les préoccupations croissantes des principales institutions de Wall Street concernant les risques financiers et de réputation liés au financement continu des industries à forte intensité de carbone, telles que le pétrole et le gaz.

JP Morgan a fourni 75 milliards de dollars (61 milliards de livres sterling) en services financiers aux entreprises dont l’expansion est la plus dynamique dans des secteurs tels que la fracturation hydraulique et l’exploration pétrolière et gazière dans l’Arctique depuis l’accord de Paris, selon une analyse compilée pour le Guardian l’année dernière.

Rupert Read est à la base de la divulgation du rapport (cad:la fuite)

Son rapport a été obtenu par Rupert Read, porte-parole d’Extinction Rebellion et universitaire en philosophie à l’Université d’East Anglia, et a été vu par le Guardian.

Les recherches des économistes de JP Morgan, David Mackie et Jessica Murray, indiquent que la crise climatique aura un impact sur l’économie mondiale, la santé humaine, le stress hydrique, la migration et la survie d’autres espèces sur Terre.

«Nous ne pouvons pas exclure des conséquences catastrophiques là où la vie humaine telle que nous la connaissons est menacée», note le journal daté du 14 janvier.

S’appuyant sur une vaste littérature académique et des prévisions du Fonds monétaire international et du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le document note que le chauffage mondial est en passe d’atteindre 3,5 ° C au-dessus des niveaux préindustriels d’ici la fin du siècle. Il indique que la plupart des estimations des coûts économiques et sanitaires probables sont beaucoup trop faibles car elles ne tiennent pas compte de la perte de richesse, du taux d’actualisation et de la possibilité d’une augmentation des catastrophes naturelles.

 

Les auteurs affirment que les décideurs politiques doivent changer de direction car une politique climatique de maintien du statu quo « entraînerait probablement la Terre dans un endroit que nous n’avons pas vu depuis des millions d’années », avec des résultats qui pourraient être impossibles à inverser.

«Bien que des prévisions précises ne soient pas possibles, il est clair que la Terre est sur une trajectoire non durable. Quelque chose devra changer à un moment donné si la race humaine va survivre. »

La banque d’investissement affirme que le changement climatique « reflète une défaillance du marché mondial dans le sens où les producteurs et les consommateurs d’émissions de CO2 ne paient pas les dommages climatiques qui en résultent ». Pour inverser cette tendance, il souligne la nécessité d’une taxe mondiale sur le carbone mais prévient qu’elle «ne se produira pas de sitôt» en raison de préoccupations concernant l’emploi et la compétitivité.

Les auteurs disent qu’il est «probable que la situation [climatique] continuera de se détériorer, peut-être plus que dans n’importe quel scénario du GIEC».

Sans nommer aucune organisation, les auteurs disent que des changements se produisent au niveau micro, impliquant des changements de comportement de la part des individus, des entreprises et des investisseurs, mais il est peu probable que cela soit suffisant sans la participation des autorités fiscales et financières.

L’année dernière, une analyse compilée pour le Guardian par Rainforest Action Network, une organisation environnementale basée aux États-Unis, a révélé que JP Morgan était l’une des 33 puissantes institutions financières à avoir fourni un total estimé à 1,9 milliard de dollars (1,47 milliard de livres sterling) au secteur des combustibles fossiles entre 2016 et 2018.

Un porte-parole de JP Morgan a déclaré à la BBC que l’équipe de recherche était « totalement indépendante de l’entreprise dans son ensemble, et non un commentaire à ce sujet », mais a refusé de commenter davantage. Les métadonnées sur le pdf du rapport obtenu par Read indiquent que le document a été créé le 13 janvier et que l’auteur du dossier est Gabriel de Kock, directeur exécutif de JP Morgan . Le Guardian a approché la banque d’investissement pour obtenir des commentaires.

La pression exercée par les grévistes étudiants, les actionnaires activistes et les militants de désinvestissement a incité plusieurs grandes institutions à affirmer qu’elles feront du climat une priorité. Le modèle économique des sociétés de combustibles fossiles s’affaiblit également, l’éolien et le solaire devenant plus compétitifs. Plus tôt ce mois-ci, la banque d’affaires influente Goldman Sachs a dégradé ExxonMobil d’une position «neutre» à une position «vendre». En janvier, BlackRock – le plus grand gestionnaire d’actifs au monde – a annoncé qu’il réduirait son exposition aux énergies fossiles avant une «réallocation importante du capital».

Les groupes environnementaux restent méfiants car des sommes énormes sont investies dans les entreprises pétrochimiques, mais certains analystes financiers chevronnés disent que la marée change. Le spécialiste de l’argent de la CNBC, Jim Cramer, a choqué beaucoup de gens dans son domaine lorsqu’il a déclaré: «J’en ai fini avec les combustibles fossiles. Ils ont fini. Ils ont juste fini.  » Décrivant comment une nouvelle génération de gestionnaires de fonds de pension retirait son soutien, il a affirmé que les sociétés pétrolières et gazières étaient dans la phase du glas. «Le monde s’est retourné contre eux. Cela se produit en fait assez rapidement. Vous constatez une cession par de nombreux fonds différents. Ça va être un défilé qui dit: «Regardez, ce sont du tabac. Et nous ne les posséderons pas », a-t-il déclaré. « Nous sommes dans un nouveau monde. »