La Sexualité Sacrée: Se montrer nue sans retouche ou la vraie beauté

Prendre en photo des femmes dans leur quotidien mais nues. Voici ce qu’est The Nu Project en une phrase. Une idée simple, mais pas facile à appliquer.

 

On tenait à vous présenter ces séries de photos de femmes naturelles et pas retouchées, une chose suffisamment rare de nos jours pour qu’elle soit soulignée. Ces femmes sont tout simplement sublimes sans fioritures.

La genèse du Nu Project

C’est en 2005 qu’un Américain et sa femme débutent ce projet. A la suite d’une discussion sur un forum, Matt Blum, photographe, se rend compte que beaucoup de femmes ne connaissent pas le corps de leurs pairs.

En effet, tous les autres corps de femmes qu’elles voient ne sont que ceux retouchés et publiés dans les magazines. Pour beaucoup, il est impossible de s’identifier à cette beauté standardisée.

Matt dit lui-même qu’il a eu l’idée de ce projet car il n’aimait pas la majorité des photographies nues qui sont, soit faites pour montrer un corps parfait, soit faites pour montrer que toutes les femmes sont dans la moyenne.

 

 

 

Si le photographe a choisi de se focaliser sur le corps des femmes et non celui des hommes, c’est parce qu’il pense qu’elles sont jugées bien plus durement sur leur physique que ces derniers.

Le déroulement du Nu Project

Etant photographe, Matt Blum a choisi de s’investir bénévolement et de ne pas faire payer ses services. Matt shoote dans un premier temps des femmes de tout âge et physique originaires d’Amérique du Nord où il habite.

Une femme, un lieu, une photo

Il n’y a aucun parti pris sur une typologie de femme, juste des femmes dites « normales ». Pour qu’elles se sentent bien, chaque photo est prise dans leur habitation et dans un univers qui leur ressemble.

La mise en scène est simple, spontanée. Matt ne rencontre effectivement pas son modèle avant et ne connait pas la topologie du lieu du shooting. Cette authenticité est marquée aussi par le fait que les clichés ne sont pas retouchés ce qui est très rare de nos jours.

Le but du Nu Project

Ces femmes qui dévoilent leurs corps sans vêtements sont rondes, minces, avec une taille marquée, des fesses bombées ou non et n’ont rien en commun. Ainsi, elles illustrent parfaitement la diversité qui existe sur Terre en termes de morphologie.

Bien qu’elles ne fassent pas la une des grands magazines de mode, elles ne sont pas moins toutes dotées d’une beauté naturelle et d’une grande sensualité.

La revendication d’une beauté simple

Avec « The Nu Project », c’est un nouveau visage de la femme que nous montre Matt Blum, bien loin des physiques de rêve couchés sur papier glacé et entièrement photoshopés Ce sont avant tout des physiques proches de la réalité qu’il veut nous montrer.

Au départ, il était difficile pour Matt de trouver des femmes acceptant de poser nu. Celles-ci avaient avant tout peur du regard des autres et d’être jugées seulement sur leur apparence ce qui est très restrictif. Au fur et à mesure, elles ont réussi à gagner en confiance et à relever ce défi.

 

 

Regardez bien attentivement le corps de ces femmes. Il nous raconte une histoire. On devine un tatouage, une cicatrice, des vergetures. Des marques pleines de mystères mais qui n’ont pas besoin de grand discours pour deviner ce qui en est l’origine.

On admire ces femmes magnifiques avec de belles formes sans fard. La vérité des photos nous rassure car on comprend que ce sont elles les femmes à qui l’on voudrait ressembler et pas celles des magazines. Bien évidemment, la nudité peut déranger certains et des critiques sont toujours présentes. Cependant, les mentalités continuent de changer, lentement mais surement.

 

L’avenir du Nu Project

Matt Blum compte à ce jour plus de 150 photos de femmes. Il ne fut pas facile de les convaincre de poser nues mais elles ont compris l’intérêt du projet artistique et accepté.

Dans un désir de rassembler le plus de morphologies différentes possibles, Matt Blum voyage et photographie les femmes de tous les continents.

 

 

Comment participer au Nu Project ?

Après avoir photographié les femmes nord et sud-américaines, Matt s’attaque à l’Europe et cherche de nouveaux modèles. Vous aussi, posez nue pour ce magnifique projet ! Pour cela, la seule condition à remplir est d’être âgée d’au moins 21 ans et d’accepter d’être photographiée entièrement nue bien entendu.

Toutes les femmes sont volontaires et ne sont pas rémunérées pour poser. En contrepartie, le photographe leur offre les clichés pris qu’elles peuvent utiliser à leur guise. Sachant qu’une séance de photos personnelle avec un professionnel peut coûter plus de 2.000$, c’est un bon moyen d’obtenir de belles photos de vous.

L’inscription se fait directement sur le site internet de The Nu Project. Lancez-vous !

 

 

 

Pour aller plus loin…

L’œuvre de celui-ci nous donne une véritable leçon sur la beauté au naturel, sur le fait de s’assumer avec ses formes. Un livre a vu le jour «Beauty in Every Body » réunissant toutes les photos du Nu Project.

Le What’s Underneath Project

Il y a  ce projet dans une interview de Clémentine Desseaux. Il s’agit d’une série de vidéos postée sur YouTube. Pour chaque vidéo, une personne avec un parcours ou physique atypique se présente et répond à une série de questions sur différents moments marquants de sa vie, quelle partie de son corps elle préfère…

A la fin de chaque question, l’interviewée doit retirer un de ses accessoires ou vêtements jusqu’à être uniquement vêtue de sa lingerie.

Votre personnalité fait aussi partie de votre style

Le but est de montrer que le style ne dépend pas uniquement des vêtements que l’on porte ni des tendances du moment. C’est avant tout votre état d’esprit et qui vous êtes, donc ce qu’il y a en dessous de vos vêtements qui représente votre style.

Profitez-en pour vous enrichir de l’expérience de ces femmes telles que Myla Dalbesio, jeune mannequin « entre deux ».  Elles viennent d’horizons variés : mannequinat, art, sport… et comprendre comment elles ont fini par s’accepter avec un corps ou une vie différente de ce qui est présenté comme la norme. Quelques hommes ont également participé à ce projet original.

 

La Lemon Team aime beaucoup ce vent de fraîcheur qui nous aide à accepter notre corps tel qu’il est. En effet, toutes ces femmes nous montrent que même s’il est difficile pour beaucoup d’avoir une totale confiance en soi, elles ont su avancer grâce à leurs expériences et ont tiré le meilleur de leur personnalité.

 Nous espérons qu’elles vous auront inspiré et aidé à avoir confiance en vous.

S’il-vous-plait,partagez cet article…il sera traduit en plusieurs langues dont le coréen!

Lee Sung-yeon,notre nouvelle collaboratrice et éditrice ,s’intéresse aussi  au Nu Project et prévoit  même y  participer.Elle en fera une ou deux traductions!

 

 

 

 

 

 

A Month of French Authors/Un Mois d’Auteurs Français — Evelyne Holingue

The French author Françoise XENAKIS is going solo for the letter X It’s good to have Xenakis alone as the auteure du jour. I still remember reading Zut, on a encore oublié Madame Freud in the 1980s. The book is not available in English, but its translated title would be something like, “Shoot, we’ve again […]

via A Month of French Authors/Un Mois d’Auteurs Français — Evelyne Holingue

Cesser de banaliser la violence sexuelle

Un billet de blogue de Myriam Daguzan Bernier – Quand on banalise le harcèlement et toutes les violences sexuelles faites aux femmes. Source : Cesser de banaliser la violence sexuelle

via Cesser de banaliser la violence sexuelle — Revue de presse féministe

Les Défenseurs de la Terre endossent la Grande Loi de la Paix

Déclaration historique des femmes

 

Après réflexion et consultations,les Défenseurs de la Terre qui combattent la Guerre,l’esclavage sous toutes ses formes et le droit d’existence de toutes les formes de vie sur Terre (qu’elles soient connues ou inconnues),endossent  la Grande Loi de la Paix dont le texte en français apparaît ci-dessous:


Voir notre article phare antérieur sur le même sujet:

Ré-écrire l’histoire :Deganawida et Hiawatha,les fondateurs de la Grande Confédération Iroquoise d’Haudenosaunee


 

 Nous, femmes de toutes origines et de toutes nations vivant sur la partie de l’île de la Tortue appelée Québec, déclarons ce qui suit :
Nous nous engageons à respecter la Grande Loi de la Paix et le Wampum à Deux Voies initiés par les Peuples Originaires de la Confédération des Cinq Nations Haudenosaunee, dites iroquoises, de l’île de la Tortue. Cette loi et ce traité sont la trame officielle de gouvernance de ce territoire à laquelle nous sommes toutes et tous légalement et moralement liés depuis l’arrivée des forces colonisatrices sur l’île de la Tortue.
La Grande Loi de la Paix puise ses racines dans la sagesse féminine naturelle de la création transmise de génération en génération grâce à l’autorité matrilinéaire. Elle assure l’équilibre en étant en parfait synchronisme avec les lois de la Nature. Le Wampum à Deux Voies en est le véhicule. Il symbolise son actualisation dans l’unification des peuples avec respect, ouverture et harmonie. En outre, il démontre que cette Loi en constante évolution est le prolongement vivant et vibrant de l’humanité.
Cette Loi et ce traité n’ont jamais été respectés par les régimes politiques institués sous la couronne britannique. Ce non-respect est indéniablement une des principales sources et causes de la corruption omniprésente dans notre société. Toutes les actions passées et présentes commises au détriment de l’environnement vont à l’encontre de ces ententes ancestrales fondamentales et inaltérables. Par ailleurs, les ingérences à l’égard des Peuples Originaires, incluant le système électif des conseils de bande et toutes les structures imposées par ces derniers, sont illégales.
Pour restaurer notre intégrité, nous exigeons de la couronne britannique et de toute autre nation du monde venues imposer illégalement leur régime politique sur l’île de la Tortue qu’elles cessent dès maintenant la destruction massive de notre Terre-Mère. Nous demandons réparation pour les ravages causés par l’exploitation abusive des forces vitales de la Nature, dites ressources, ainsi que pour toute ingérence dans la culture ancestrale de ces peuples.
Nous nous déclarons sœurs alliées des Peuples Originaires et refusons formellement toute forme d’emprise à leur endroit. Nous réclamons que soit reconnu sur-le-champ leur titre de Gardiens de la Terre.
Nous nous engageons à honorer les responsabilités qui nous incombent à toutes et à tous en tant que signataires officiels et légaux du Traité de Paix Wampum à Deux Voies. Nous dénonçons le non-respect de ce traité qui engendre des relations humaines malsaines.
Nous nous engageons à rétablir le seul processus décisionnel légal créé sous la Grande Loi de la Paix, qui représente la véritable voix du peuple sous la forme de conseils traditionnels. Puisque chaque voix est respectée et honorée et que toutes les décisions sont prises par consensus sur la base du savoir ancestral des Peuples Originaires, ce processus permet l’application immédiate des solutions issues de ces conseils.
Nous refusons toute forme de manipulation génétique et chimique dans les secteurs agroalimentaire et pharmaceutique. Nous exigeons que cesse l’élaboration de stratégies malsaines imposées à la population et à tout être vivant au détriment des lois de la Nature.
Nous refusons toute forme de manipulation au regard de l’éducation, de l’information et de l’industrie militaire. Nous exigeons que cesse toute action malhonnête quelle qu’elle soit. L’hypersexualisation de nos enfants, le conditionnement, l’asservissement et l’appauvrissement de la population, la mondialisation et toute autre forme d’aliénation sont totalement inacceptables.
Nous condamnons toute initiative de colonisation actuelle et future, incluant celles planifiées sur la Lune et dans l’espace par les corporations. Nous exigeons la mobilisation intégrale de ces énergies et ressources à la restauration de l’état de santé critique de notre Terre-Mère et à sa protection. Nous nous dissocions de toutes manœuvres générant la guerre, acte immoral et cruel, et exigeons qu’elles soient entièrement consacrées au rétablissement de la paix à l’échelle planétaire.
Nous déclarons que nous choisissons la paix et refusons la guerre, que nous choisissons l’intégrité et refusons la corruption, et que nous choisissons l’amour et refusons la haine. Nous déclarons être des donneuses de vie, telles que reconnues par les Peuples Originaires de l’île de la Tortue, et nous refusons d’être des preneuses de vie.
Nous affirmons notre liberté personnelle et collective et nous refusons toute forme d’influence religieuse.

La Confédération Iroquoise fut l’entité politique la plus puissante en Amérique du Nord, pendant deux siècles avant et après Christophe Colomb. Une société collectiviste et égalitaire, sans état, sans gouvernement et sans forces de l’ordre, dont les marxistes (Engels & Lafargue) eux-même faisaient l’éloge. Aujourd’hui encore, la Confédération Haudenosaunee se considère comme une nation souveraine, sur son territoire de Grand River, en Ontario, au Canada. Depuis 1977, ils disposent de leur propre passeport, reconnu internationalement à l’ONU.

Nous, femmes de toutes origines et de toutes nations vivant sur la partie de l’île de la Tortue appelée Québec, invitons les peuples du monde entier à se joindre à nous. Nous affirmons qu’il y va de la survie de notre humanité que la planète entière se rallie à cette déclaration afin de rétablir la stabilité, l’équilibre et la paix.
L’allégeance exclusive à la Grande Loi de la Paix et au Wampum à Deux Voies ainsi que l’alliance avec les Peuples Originaires représentent les plus beaux cadeaux que nous puissions offrir aux générations futures et à toute forme de vie sur Terre.

Civilisation disparue:Une mystérieuse structure de pierres découverte en Arabie Saoudite

 

Des images satellites ont permis de repérer un immense réseau de murs de pierres au coeur de l’Arabie Saoudite. 

De mystérieuses structures de pierre ont été découverte en Arabie Saoudite dans la région de Harrat Khaybar, à l’ouest du pays. Ces murs de construction humaine, semblables à des portes vue du ciel, sont au nombre de 400 environ, disposés en grappe. Les archéologues qui les étudient n’ont pas encore pu se faire une idée précise de leur but, de leur destination ni même de leur âge. Ce sont des images satellites qui ont permis de repérer ces structures basses et rudimentaires situées dans une zone reculée et volcanique, au milieu de champs de lave.  

Le plus court des murs s’étend sur 13 mètres, le plus long approche les 520 m. Malgré l’absence de datation, David Kennedy, Professeur d’archéologie à université de Western Australia estime il s’agit des plus anciennes constructions humaines de la région. L’un des murs est en partie recouvert par traces de la lave, ce qui atteste qu’ils aurait plus de 7000 ans. 

Un groupe de Saoudiens, membres de l’association Desert Team, s’est rendu sur place afin d’établir une cartographie des lieux. Mais l’analyse de ces étonnantes structures ne fait que commencer et il faudra sans doute encore du temps avant d’en percer totalement le mystère.

Histoire non enseignée

À LA MÉMOIRE DE CAMILLE BLANC Peu d’algériens ont entendu parler de ce grand monsieur jamais honoré par l’Algérie officielle et pourtant, il avait offert courageusement sa vie pour l’indépendance de notre pays. Lui rendre hommage aujourd’hui est une forme de reconnaissance populaire. Camille Blanc voulait la paix en Algérie et s’appliquait, pour cela, à […]

via Histoire non enseignée. — Salimsellami’s Blog

Video presentation in english: The tibetan book of Dead by the great Leonard Cohen (complete)

 

The Bardo Thodol (Tibetan: བར་དོ་ཐོས་གྲོལ, Wylie: bar do thos grol), Liberation Through Hearing During the Intermediate State, is a text from a larger corpus of teachings, the Profound Dharma of Self-Liberation through the Intention of the Peaceful and Wrathful Ones, revealed by Karma Lingpa (1326–1386). It is the best-known work of Nyingma literature,[3] and is known in the West as the Tibetan Book of the Dead.

The Tibetan text describes, and is intended to guide one through, the experiences that the consciousness has after death, in the bardo, the interval between death and the next rebirth. The text also includes chapters on the signs of death and rituals to undertake when death is closing in or has taken place.

 

 

 

 

Tibetan Thanka of Bardo. Vision of Serene Deities, 19th Century, Giumet Museum

 

 

 

 

 

 

Les enseignements de Rampa : sur la Terre Creuse

Terre Creuse et Habitants de l’Intérieur.

… « Beaucoup de gens croient qu’il existe peut-être un monde à l’intérieur de ce monde. Que le monde pourrait être creux. Qu’en pensez-vous ? Vous prétendez connaître beaucoup de choses au sujet de la religion. Comment se fait-il que vous n’ayez jamais parlé de ça ? Comment se fait-il que les livres de religion n’en parlent jamais ? »

Eh bien, ce monsieur se trompe car la religion – ou la croyance – sur laquelle je suis le mieux informé (le bouddhisme) se réfère en vérité à un Monde Intérieur. Il y a un mot spécial pour le désigner, Agharta, qui revient très fréquemment dans les Écritures bouddhistes. En fait, la tradition tébétaine mentionne abondamment Shamballa, résidence du roi de tous les mondes, le roi qui est caché à la vue des multitudes vivant à la surface du globe. [Voir aussi F. Ossendowski, Bêtes, hommes et dieux, Éd. J’ai Lu ]

Les Tibétains croient fermement à ce roi du monde habitant à l’intérieur du monde. Ce n’est pas une sorte de démon mais un souverain extrêmement bon, un excellent maître spirituel qui vit simultanément sur deux plans : le plan physique où il règne éternellement et le plan spirituel ou astral où il règne aussi éternellement. Selon les Tibétains, le roi du monde a donné originellement ses instructions au premier dalaï-lama, lequel était, en réalité, le représentant dans le monde extérieur du roi du monde intérieur.

Il existe indiscutablement au Tibet des tunnels qui s’enfoncent toujours plus profond sous la terre et de nombreuses légendes font état de personnages singuliers qui empruntent ces tunnels pour s’entretenir avec des lamas de degré supérieur. Ainsi que je l’ai écrit dans quelques-uns de mes ouvrages, je suis descendu dans certains de ces tunnels et même dans ceux de l’Ultime Thulé. Il est divers endroits du globe d’où l’initié peut se rendre au centre de la planète pour y rencontrer des représentants de cette civilisation intérieure et beaucoup de gens savent de science certaine que les habitants du monde intérieur viennent conférer avec ceux de la surface. Naturellement, quelques-uns des O.V.N.I. proviennent de ce monde intérieur.

Il y a au Tibet des tunnels conduisant au monde intérieur et il y en a aussi au Brésil. Le Brésil et le Tibet sont deux régions du monde extérieur qui ont une importance capitale et qui exercent une attraction particulière sur le peuple du monde intérieur.

Il est fort regrettable qu’il existe un si grand nombre de superstitions que l’on n’a jamais convenablement étudiées car certains « sensitifs » savent qu’il y a un tunnel sous les grandes pyramides. Mais attention : je ne me réfère pas aux seules pyramides égyptiennes. Il y en a beaucoup d’autres. Toutes servaient de balises envoyant des messages aux Jardiniers de la Terre et à leurs représentants qui traversent l’espace dans leurs astronefs. Il y a des pyramides en Égypte et dans certaines parties de l’Amérique du Sud, il y en a aussi de très importantes dans le désert de Gobi mais celui-ci est aujourd’hui sous le contrôle de la Chine communiste, on ne sait pas grand-chose à ce propos à l’extérieur. Toutes ces pyramides communiquent avec le monde intérieur et, à l’époque des pharaons, un grand nombre de rites magiques égyptiens étaient conduits par des êtres venus du monde intérieur dans ce but.

Mais revenons aux faits fondamentaux. Selon les Écritures bouddhistes, la Terre a subi de considérables convulsions et les climats se sont maintes et maintes fois modifiés. En raison de ces bouleversements des tribus, chassées des zones froides, ont émigré vers des zones plus chaudes et, lors d’une de ces migrations de population – cela se passait il y a quelques 25 000 ans -, une tribu a atteint ce que nous appellerions aujourd’hui le pôle nord. Cette peuplade a continué sa marche et a fini par s’apercevoir que le soleil était toujours devant et jamais derrière, que jamais il ne se levait ni ne se couchait. Au fil du temps, ces hommes ont finalement compris qu’ils étaient à l’intérieur de la Terre, que celle-ci était creuse et ils se sont établis là. On pense également – j’aurais dû mettre des guillemets ! – que les Tziganes viennent tous du centre de la Terre.

J’ai entendu bien des gens discuter de la théorie de la terre creuse et les adversaires de cette thèse rétorquent immanquablement : « Si la Terre est creuse, comment se fait-il que les avions de ligne qui survolent le pôle nord ne voient pas d’ouverture ? Aujourd’hui, ils le survolent et ils survolent peut-être aussi le pôle sud. S’il y avait une grande crevasse, il est évident que les pilotes la remarqueraient. »

Eh bien, ce n’est pas vrai. Les avions de ligne ne survolent ni le pôle nord ni le pôle sud. Ils passent à bonne distance pour la simple raison que s’ils les survolaient à la verticale, cela affolerait les instruments de navigation. Aussi, les appareils civils font-ils un large crochet afin d’éviter un pôle nord ou un pôle sud mythique qui dérèglerait les compas.

D’autres disent encore : « Et tous les explorateurs qui sont allés au pôle nord ou au pôle sud ? S’il y avait eu un trou dans l’écorce terrestre, ils l’auraient trouvé. » 
Là encore, la réponse est non. Ce n’est pas vrai. Personne n’est allé au pôle nord, personne n’est allé au pôle sud. Nous disposons de rapports rédigés par des gens qui sont parvenus à proximité de l’un ou l’autre pôle et qui ont continué d’avancer pendant des kilomètres et des kilomètres. En d’autres termes, ils se sont plus ou moins perdus. L’histoire ancienne, et l’histoire moderne aussi, nous apprend que les marins repèrent souvent des débris flottants qui viennent des pôles (j’emploie le mot « pôle » pour me conformer à l’usage et pour que la localisation soit précise). Parfois, ce sont même des animaux ou des oiseaux. Or, tout le monde sait qu’on ne trouve ni oiseaux ni insectes, pas plus au pôle nord qu’au pôle sud. Sans parler de feuilles vertes. Alors, d’où viennent ces épaves ? De l’intérieur de la Terre, évidemment.

Voici ce que je crois.

Supposons que vous ayiez un véhicule et que vous puissiez aller d’ici – par « ici », j’entends l’endroit où vous êtes actuellement – au pôle nord. Vous avanceriez, vous avanceriez et vous atteindriez un point que vous considéreriez comme étant le pôle. Vous continueriez alors et vous constateriez finalement que c’est un autre soleil qui brille au-dessus de vous, le soleil étant un phénomène de nature atomique qui se produit naturellement, et pas seulement au centre de la Terre mais tout aussi bien sur beaucoup d’autres mondes. Les astronomes ont parfois noté, par exemple, l’apparition d’étranges lueurs sur la Lune à l’enplacement des pôles.

« Peut-être bien, répondrez-vous, mais des hommes ont été sur la Lune. »

Absolument, mais ils n’ont reconnu qu’un périmètre très réduit [écrit en 1974], un cercle de quelque huit kilomètres de rayon. Oh non ! on n’a pas exploré la Lune. Et on n’a pas exploré la Terre. Il reste encore une bonne partie de cette dernière à découvrir.

Si cela vous intéresse, allez à la bibliothèque publique. Je suis sûr que vous y trouverez quantité d’ouvrages où il est question de la théorie de la Terre creuse, relatant des récits de voyageurs égarés qui ont abordé un pays  étrange et ont fini par se  retrouver au coeur du monde intérieur. Plutôt que de vous rendre à la bibliothèque, achetez donc quelques livres dans une bonne librairie.

On m’a demandé d’expliquer à quoi pourrait ressembler un tel monde, comment pourrait exister un monde intérieurement creux. La meilleure explication que je puisse fournir est la suivante :

Imaginez une noix de coco. L’extérieur de la noix de coco est la surface de la Terre. Et rappelez-vous que si vos avez les mains moites, l’humidité que vous avez déposée sur l’écorce de votre noix de coco rien qu’en la touchant représente une profondeur proportionnelle à celle de la plus profonde des mers de la Terre en vraie grandeur. C’est là une donnée qui mérite qu’on la garde présente à l’esprit.

Bref, vous avez votre noix de coco et vous examinez sa surface externe. Elle figure notre Terre conventionnelle. Maintenant, percez un trou dans ce que l’on appelle l’oeil de la noix de coco et percez-en un autre diamétralement opposé. Nous dirons que ce sont respectivement le pôle nord et le pôle sud. Les trous doivent avoir deux centimètres environ. Videz le lait. Vous aurez à ce moment une écorce coriace qui est la croûte terrestre et, à l’intérieur, une pulpe blanche : c’est la surface du monde intérieur. Arrangez-vous pour placer juste au milieu de la noix de coco une petite ampoule électrique pour figurer le soleil interne qui brille sans relâche.

Poursuivons. L’enveloppe coriace qui est l’écorce terrestre et la surface interne, plus molle, qui permet aux habitants du monde intérieur de se tenir debout engendrent également la force de gravité grâce à laquelle les gens peuvent marcher verticalement sur l’une et l’autre surfaces accolées. Rien ne permet d’affirmer que le contenu de la terre soit fait de gaz en fusion, de fer en fusion, de roches en fusion ou de n’importe quoi d’autre en fusion. Ce n’est là qu’une supposition des  « savants », ces savants qui ont fait tant de suppositions erronées – quand ils disaient, par exemple, que si un homme voyageait à une vitesse supérieure à 50 kilomètres à l’heure, la pression de l’air ferait éclater ses poumons. Ou qu’un astronef ne pourrait jamais se poser sur la Lune car il s’enliserait aussitôt, englouti par la poussière impalpable constituant le sol de notre satellite. Non, les savants ne sont que des devins diplômés de l’université. Et ils sont souvent pires que les devins qui n’ont pas fait d’études car on leur enseigne que si Pierre, Paul ou Jacques dit qu’une chose est impossible, c’est qu’elle est impossible de sorte qu’au lieu de leur apprendre à penser, on leur apprend seulement que tel ou tel Auteur est infaillible et que s’il a dit que telle chose est impossible, eh bien, elle est impossible, voilà tout.

Je crois que les habitants de l’intérieur de la Terre sont un peuple très, très hautement développé, qu’ils ne sont autres que les survivants de la Lémurie, de Mu, de l’Atlantide et de beaucoup d’autres civilisations encore plus anciennes. La Terre a été ravagée par des cataclysmes, des tempêtes, des météorites et tout le reste, les habitants de la surface ont fréquemment été décimés. Mais, à l’intérieur, la vie se poursuit sereinement sans être perturbée par les événements de dehors et la connaissance spirituelle et scientifique a par conséquent progressé.

Peut-être ignorez-vous que les Chiliens, qui s’intéressent fort à la région du pôle sud, ont photograpié des O.V.N.I. qui y prenaient leur essor. Une équipe de géophysiciens chiliens a pris des photographies tout à fait passionnantes. Malheureusement, des pressions considérables ont été exercées sur eux et ces documents ont été remis aux autorités des États-Unis. Depuis, on n’en a plus jamais entendu parler.

Il existe différents types d’O.V.N.I. L’un d’eux vient des entrailles de la Terre et si l’on voit aujourd’hui beaucoup d’objets volants non identifiés, c’est parce que le peuple de l’intérieur s’inquiète énormément des explosions atomiques qui intervienent à l’extérieur. Après tout, si la déflagration est assez puissante, l’écorce terrestre risque de se fragmenter encore plus gravement que ce n’est actuellement le cas et la Terre tout entière pourrait bien périr. C’est pourquoi le peuple de l’intérieur se fait tant de souci, c’est pourquoi il essaye de contrôler la recherche atomique dans le monde extérieur.

Avez-vous véritablement étudié les voyages des explorateurs qui prétendent être allés au pôle nord ou au pôle sud ? Tous sans exception signalaient que plus ils remontaient vers le nord, plus la température s’élevait, qu’ils trouvaient plus de mers libres qu’ils ne s’y attendaient et qu’ils découvraient une foule de choses contredisant radicalement la théorie selon laquelle le froid augmente à mesure que l’on s’approche des pôles. En fait, les pôles n’existent pas sinon en tant que symboles mythiques suspendus en plein ciel, peut-être à la verticale de l’ouverture béant sur les profondeurs de la Terre.

Les aurores béréales pourraient fort bien n’être que le reflet du soleil interne que l’on observe dans certaines conditions favorables ou même des radiations émanant de la vie nucléaire au centre du globe.

Mais il y aura immanquablement quelqu’un qui dira que tout cela est impossible, qu’il n’y a, bien entendu, pas de trou conduisant à l’intérieur de la Terre, qu’une telle idée est absurde, ridicule… Si une gigantesque excavation s’ouvrait au pôle nord et une autre au pôle sud, il va de soi que les pilotes les auraient remarquées, les astronautes aussi et, d’ailleurs n’importe qui pourrait voir à travers l’épaisseur de la Terre, exactement comme on peut voir le jour à travers un oeuf percé. Quelqu’un ne saurait manquer de dire que l’auteur de ces lignes a perdu les pédales… ou qu’il est devenu gâteux.

C’est là une attitude entièrement erronée qui montre que l’on ignore les faits. Combien d’entre vous sont-ils allés au pôle nord ? Combien d’entre vous sont-ils allés au pôle sud ? Combien d’entre vous connaissent-ils les conditions climatiques qui règnent dans ces régions ? Les conditions d’ennuagement, par exemple ? Ou de visibilité ? Non, lecteur à l’esprit critique, je n’ai pas perdu les pédales. C’est toi qui les a perdues si tu penses que tout cela est impossible. Et si tu penses que tout cela est impossible, tu n’as pas seulement perdu les pédales, tu prends des vessies pour des lanternes, ce qui est bigrement plus grave.

Songe aux immenses grottes qui sont restées inconnues pendant des centaines ou des milliers d’années dans des régions fortement peuplées. À celle où l’on a retrouvé les manuscrits de la Mer Morte. On ne l’a découverte que par hasard.

Regarde le Canada. De vastes zones du Québec n’ont pas été explorées. Et supposons qu’un avion survole certaines de ces zones que la glace recouvre presque toute l’année. Les photos montreraient des reflets exactement semblables à la réflexion de la glace et de la neige. Ou peut-être des taches sombres exactement semblables aux taches sombres que peuvent présenter la glace et la neige. Vous savez, la glace peut avoir de nombreuses teintes différentes, elle n’est pas toujours blanche et pailletée comme le givre dont on saupoudre  les arbres de Noël. On trouve même de la glace rouge dans certains endroits. Je le sais parce que j’en ai vu. Toutefois, l’essentiel est qu’une photo prise à la verticale de l’emplacement approximatif du pôle sud pourrait révéler des ombres curieuses mais si l’on n’a pas de raison d’étudier ces ombres de près, personne n’ira enquêter sur place, n’est-il pas vrai ? Il faut beaucoup d’argent pour monter une expédition qui se rendrait au mythique pôle nord ou au non moins mythique pôle sud. Il faut beaucoup d’argent, il faut des hommes d’une espèce particulière, il faut énormément de matériel et de vivres et il faut un solide compte en banque pour payer les assurances.

J’en reviens au Canada. Une très grande partie des territoires septentrionaux de ce pays n’a pas été explorée. il y a des régions où l’homme n’a jamais posé le pied. Comment savoir quels trous il peut y avoir dans les territoires septentrionaux si l’on n’y est pas allé ? Il est stupide de dire que ces choses-là sont impossibles quand on ne connaît pas toutes les données, quand on n’est pas expert en photographie, quand on n’est pas un géologue patenté.

Pensez aux astronautes ou aux cosmonautes, quel que soit le terme par lequel on les désigne couramment. Quand ils décollent et qu’ils sont suffisamment près de la Terre, ils ont probablement autre chose à faire que chercher à savoir s’il y a un trou à l’emplacement théorique du pôle nord ou du pôle sud, d’autant que, dans ces régions polaires, la visibilité est affreusement médiocre du fait des brouillards, des tempêtes de neige et de la réflexion de la neige, de la glace et de l’eau qui brouille tout. Il convient aussi de considérer que lorsque les astronautes sont en orbite, ils ont des tâches précises à accomplir : jeter un coup d’oeil scrutateur sur les Russes et jeter un coup d’oeil encore plus scrutateur sur les Chinois. Y a-t-il des ombres révélatrices indiquant que l’on a construit des silos qui pourraient être des rampes de lancement de missiles balistiques intercontinentaux ? Et si tel est le cas, dans quelle direction sont-elles pointées ? C’est grâce à des informations de ce genre que les Américains sont à même de dire si les seigneurs de guerre de Pékin ont des fusées braquées sur New York, Los Angeles ou d’autres villes. Ils leur faut tenir compte de l’angle d’inclinaison et de la rotation de la Terre pour pouvoir déterminer à quelques kilomètres près la cible assignée aux missiles intercontinentaux. Savoir ce que fabriquent les Russes, les Polonais, les Chinois et les Tchèques intéresse beaucoup plus les Américains que de chercher à savoir s’il y a un trou dans la Terre.

On peut donc tenir pour établi que, à moins de conditions et de circonstances très particulières, on ne photographiera jamais ces excavations. Quant à se figurer qu’en regardant par un bout on pourrait voir le trou opposé comme s’il s’agissait d’un tunnel rectiligne, c’est une idée complètement aberrante. On ne pourrait pas. Imaginez un tunnel ferroviaire rectiligne, droit comme un fil. Vous regardez à un bout, Si vous faites très attention, mais vraiment très attention, il est possible que vous voyiez un petit point de lumière à l’autre extrémité. Et votre tunnel fait peut-être quinze cent mètres à peine. Mais si vous regardez à travers un trou s’ouvrant dans la Terre, le trou d’en face sera à une distance de quelques 12 800 kilomètres. C’est-à-dire que ce tunnel-là serait si long que vous ne verriez pas la lumière de l’autre côté. Et il n’y a pas que cela. Même si vous aviez une vue perçante au point de pouvoir distinguer un petit trou à l’autre bout, vous ne verriez quand même que les ténèbres pour la bonne raison qu’il n’y aurait pas de lumière réfléchie sauf si le soleil est juste en face de vous.

Si vous niez la POSSIBILITÉ que la Terre soit creuse, vous ne salez pas mieux que ceux qui croient qu’elle est plate ! … Toujours est-il que si vous n’êtes pas certain de quelque chose, pourquoi ne pas garder l’esprit ouvert pour ne pas être pris de court le jour où la preuve vous sera administrée ?

Encore une chose qu’il convient de considérer : les gouvernements du monde – ou, plutôt, les gouvernements des super-puissances – font des efforts titanesques pour étouffer tout ce qui a trait aux ovnis. Pourquoi ? Des millions de gens en ont vu. Pas plus tard qu’hier, je lisais dans un périodique que les statistiques prouvent que 15 millions d’Américains en ont vu. Si 15 millions de personnes dans un seul pays ont vu des O.V.N.I., c’est forcément qu’il existe quelque chose comme des O.V.N.I. L’Argentine, le Chili et quelques autres pays sensés admettent l’existence des O.V.N.I. Cela ne signifie pas obligatoirement qu’ils savent ce que sont les O.V.N.I. ou pourquoi  il y en a, mais ils reconnaissent que les O.V.N.I. existent, et c’est déjà un grand pas en avant.

Les gouvernements font le silence et dissimulent la vérité sur les O.V.N.I. Alors, supposons que le gouvernement américain, par exemple, possède des photographies d’O.V.N.I. arrivant sur Terre ou en repartant, supposons qu’il ait la preuve irréfutable que la Terre est creuse et qu’elle abrite une haute civilisation. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que les gouvernements essaieraient de cacher la vérité, sinon ce serait l’affolement, les gens pilleraient, se suicideraient et feraient toutes les choses singulières que font les humains sous l’empire de la panique. Rappelons-nous seulement que l’émission de télévision d’Orson Welles, il y a quelques années – La Guerre des Mondes – a provoqué une panique chez les Américains malgré les exhortations des présentateurs qui leur disaient que ce n’était qu’une dramatique.

Bon… Les gouvernements cachent la vérité parce qu’ils redoutent que la panique ne s’empare des populations. Mais peut-être seront-ils obligés dans un avenir assez proche de s’incliner devant elle, de reconnaître que la Terre est creuse, qu’elle abrite dans ses profondeurs une race supérieurement intelligente et qu’une certaine catégorie d’objets volants non identifiés vient de ses entrailles. Une catégorie d’O.V.N.I. vient de l’« espace extérieur », une autre de l’« espace intérieur », autrement dit de l’intérieur de la Terre.

Mais peut-être allez-vous dire : « Je maintiens que ce type est fou parce qu’il n’y aurait pas assez de place à l’intérieur de la Terre pour qu’il y ait une civilisation. » 
Eh bien, mon cher monsieur – ou ma chère madame, selon le cas -, cela signifie que vous étiez cancre à l’école. Examinons donc quelques chiffres. Je ne vais pas citer les chiffres précis sinon quelqu’un s’écriera sans aucun doute : « Oh ! Regardez ! Voilà la preuve que nous avons affaire à un imposteur. Le diamètre de la Terre a 15 centimètres de plus en réalité ! » Eh oui, bien-aimé lecteur, les gens disent et écrivent des choses dans ce genre et ils se croient très malins. Néanmoins, voyons quelques chiffres approximatifs.

Le diamètre de la Terre est, en gros, de 12 680 Km. Admettons (puisqu’il faut tout de même donner des chiffres, n’est-ce pas ?) que l’épaisseur de l’écorce terrestre de ce côté de la Terre et celle du « sol » de la Terre intérieure fassent 1300 Km. Multiplions par deux : nous obtenons 2600 Km. Si nous retranchons ces 2600 Km  de 12 680 Km, cela nous donne 10 080 Km et nous pouvons considérer que c’est grossièrement le diamètre de la Terre à l’intérieur de la Terre [le diamètre de l’espace vide à l’intérieur de la Terre].

Autrement dit, le monde intérieure est (toujours de façon approximative) 2,9 fois plus grand que la Lune et si l’on pouvait fourrer la Lune dans la Terre, la malheureuse balloterait comme le pois chiche dans le sifflet de l’arbitre. Rappelons-nous que le diamètre de la Lune est de l’ordre de 3 450 Km et que nous avons évalué celui de la Terre intérieure à 10 080 Km. Maintenant, à vous de faire un peu d’arithmétique pour changer.

Ce n’est pas encore tout. Seul un huitième de la surface du globe est de la terre ferme. Les 7/8e  sont de l’eau : mers, océans, lacs et tutti quanti. Il est donc tout à fait vraisemblable que le monde intérieur comporte davantage de terre ferme et, dans ce cas, il pourrait avoir une population plus nombreuse. À moins que ces gens-là ne prennent régulièrement la pilule et recherchent la qualité de l’espèce de préférence à la quantité.

Tout cela, j’y crois, j’y crois depuis des années et j’ai étudié ce problème avec la plus grande attention. J’ai lu tout ce que j’ai pu trouver là-dessus et si vous en faites autant, vous arriverez obligatoirement à la même conclusion que moi, à savoir qu’il y a un autre monde à l’intérieur de notre Terre, qu’il a 2,9 fois la taille de la Lune et qu’il est habité par une race très intelligente.

Encore une chose qui ne manque pas d’intérêt. Pensez à tous les explorateurs qui sont allés « au pôle » : pas un seul d’entre eux n’a apporté la PREUVE qu’il y était allé. Songez à l’amiral Peary, songez à Wilkinson, à Amundsen, à Shackleton, à Scott, etc. Tous ces hommes qui, théoriquement, ont atteint cette région, y sont allés en bateau, à pied ou par la voie des airs et aucun n’a jamais vraiment prouvé et démontré qu’il était parvenu au pôle proprement dit. Je crois que c’était impossible parce que le « pôle » est une zone située quelque part dans l’espace au-dessus de la surface et il est acquis que son emplacement subit d’importantes variations.

J’en ai fini. Si cette question vous intéresse, inutile de m’écrire car j’ai dit tout ce que j’avais à dire là-dessus. Certes, je sais beaucoup d’autres choses, bien plus que ce qui précède. Alors, un conseil : rendez-vous au trot dans une bonne librairie et ACHETEZ quelques ouvrages traitant de la théorie de la Terre creuse…

Extrait de Crépuscule, de Lobsang Rampa