Divulgation de documents:Quelle était l’information « top secret » transmise à Trump Tower?

 

Le président américain Donald Trump (CR) et le président russe Vladimir Poutine (CL) tiennent une réunion en marge du sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne, le 7 juillet 2017.

 

Dans une lettre datée du 15 juillet 2016, le président Charles Grassley du Comité judiciaire du Sénat (la sénatrice Diane Feinstein) a  exhorté  le chef de l’unité d’enregistrement du FARA du département de la justice à ouvrir une enquête sur les activités de lobbying des entités et des individus engagés dans la campagne. d’abroger la loi Magnitski. Grassley écrit: «Ils sont contrôlés / dirigés / influencés par le gouvernement russe en ce qui concerne les activités de lobbying.» Parmi la douzaine d’agents étrangers non enregistrés mentionnés dans la lettre de Grassley figurent Natalia Veselnitskya et Rinat Akhmetshin. Les deux ont assisté à une réunion avec Donald Trump Jr. et des membres de l’équipe de campagne de Trump le 9 juin à Trump Tower.

La loi Magnitski, adoptée par le Congrès en 2012, a sanctionné les individus russes responsables de la mort de l’avocat russe Sergei Magnitski dans une prison de Moscou. La mort de Magnitski a été causée par la suspension de l’assistance médicale. Magnitski avait représenté Hermitage Capital, dirigé par William Browder, qui était autrefois le plus important investisseur de portefeuille étranger en Russie. Magnitski enquêtait sur un stratagème russe de blanchiment d’argent lorsqu’il a été emprisonné. Browder avait mené une campagne contre les pratiques commerciales corrompues en Russie et était une épine dans le pied de Vladimir Poutine. En colère, Poutine a exercé des représailles contre les sanctions imposées par Magnitski en mettant un terme aux adoptions américaines d’enfants russes. La Russie a ensuite condamné Magnitski pour fraude et évasion fiscale dans le cadre d’une procédure judiciaire posthume bizarre.

La campagne de lobbying anti-Magnitski menée par Veselnitskaya, Akhmetshin et al. Elle a notamment inculpé de fraude à l’encontre de Magnitski, affirmé que Browder et Magnitski étaient coupables d’évasion fiscale et d’autres activités criminelles en Russie, et produit un documentaire anti-Magnitski / Browder destiné aux téléspectateurs américains. Dans leurs activités de lobbying, Veselnitskaya, Akhmetshin et al. ont promule 19 mai 2016, le procureur de la République de Russie avait conclu que Browder (et un associé) avait évité 16 millions de dollars en impôts russes et avait peut-être enfreint les lois fiscales américaines. L’évasion fiscale en Russie (l’acte d’accusation de choix du Kremlin contre des ennemis politiques) est à l’origine du « mauvais argent » prêt à être utilisé à des « mauvaises » fins politiques dans la politique américaine. Notez que la première condamnation de Browder par les tribunaux fiscaux russes remonte à quatre ans, bien avant le début de la campagne présidentielle américaine.

 

Le «pistolet fumant» (smoking gun)  de la campagne électorale de Clinton, qui avait été promis à Trump Jr. par Veselnitskaya et Akhmetshin lors de la réunion du Trump Tower du 9 juin, était apparemment une information selon laquelle Browder aurait contribué au fonds de la Clinton Global Initiative. (Browder a contribué entre 10 000 et 20 000 dollars à un événement de CGI). Je suppose que cette contribution était « de l’argent russe » dans la mesure où Browder l’a volée au gouvernement russe via une fraude fiscale. Selon les participants à la réunion du 9 juin du président Trump, la partie russe n’a rien dit de concret sur les contributions de la Russie au parti démocrate; la réunion se serait transformée en adoption et se serait terminée au bout de 30 minutes.

Certains supposent qu’un dossier plastique contenant des documents, que les Russes auraient pu laisser avec la campagne Trump, était en réalité un échange secret de documents «sinistres» plutôt qu’un effort russe visant à enduire Browder de leurs actes anti-Magnitsky campagne de lobbying.

En résumé, la réunion notoire semble avoir été organisée dans le cadre de la Veselnitskaya, Akhmetshin et al. une campagne de lobbying contre les sanctions Magnitski et pour convaincre l’ennemi de Poutine, Bill Browder. Les participants russes n’ont offert aucune recherche d’opposition utile.

La frénésie médiatique a transformé un effort de lobbying inhumain (des deux côtés) de lobbyistes russes non enregistrés en un complot sombre qui consiste à échanger des informations secrètes. Qui se soucie de savoir si Browder a versé une petite somme pour assister à un événement de la Clinton Foundation? Entre-temps, les médias ignorent le fait que les mêmes agents russes étaient fortement  impliqués dans la seule activité qui avait presque fait la différence lors de l’élection de 2016: la création du dossier infâme Steele anti-Trump.


EN COMPLÉMENT

La Russie n’interféra pas dans l’élection américaine pour aider Trump, mais pour déstabiliser l’Amérique

Un donateur du Parti démocrate encore non identifié a payé le dossier contesté qui a presque coulé la campagne de Donald Trump. Le dossier a été créé (et peut-être rédigé) avec le soutien et l’assistance d’ agents étrangers non enregistrés du gouvernement russe, selon la commission judiciaire du Sénat. Comme il est indiqué ci-dessous, l’offre faite par un publiciste amateur de musique à Donald Trump Jr. de partager des informations compromettantes sur la campagne Clinton était vraisemblablement une opération russe. Je conclus que l’ingérence de la Russie dans l’élection de 2016 ne visait pas à aider Trump, mais à jeter le système politique américain dans le chaos et à menacer ses fondements.

La Russie possède l’une des  opérations politiques les plus efficaces et les plus  impitoyables à Washington. Un ambassadeur flamboyant aux environs de la ville est assis à la tête de l’aristocratie politique américaine. Les diplomates russes, des espions et des experts de relations publiques et de lobbying auprès des intérêts russes pour éloigner les  grandes puissances  de l’ influence politique américaine pour plaider leur cause et utiliser des armes engagées pour la saleté fronde et promouvoir la « désinformation » sur les opposants.

Le «gang de Magnitski» en Russie a été créé pour éliminer les sanctions imposées par le Congrès en 2012. L’avocat russe Sergey Magnitsky représentait Hermitage Capital (autrefois principal investisseur en Russie et principal détenteur d’actions de Ioukos). Il est décédé dans une prison russe après s’être vu refuser des soins médicaux, provoquant des sanctions américaines. En colère, Vladimir Poutine a riposté en fermant les adoptions américaines d’enfants russes.

La bande de Magnitski comprend une «ancienne» espionne du GRU, Rinat Akhmetshin, une   avocate liée au Kremlin , Natalia Veselnitskaya, Anatoly Samochornov, Andreï Nekrasov et d’autres ressortissants russes. Ils engagent des lobbyistes américains et des firmes de relations publiques pour représenter les intérêts russes. Ils rassemblent et diffusent de «fausses nouvelles» sur Magnitski et son patron, William Browder, notamment en produisant un documentaire déformé. Aucun n’a signé les documents du FARA en tant qu’agent étranger de la Russie. Au lieu de cela, ils prétendent représenter des  organisations caritativesà  but non lucratif enregistrées aux États-Unis.

Avec l’élection américaine en suspens, les membres de la bande de Magnitski ont élargi leur portefeuille pour inclure l’ingérence dans les élections. En utilisant des fonds donnés par un donateur démocrate encore inconnu, Akhmetshin a  embauché  une société de recherches américaine, Fusion GPS, pour fouiller le candidat Trump. Fusion GPS a embauché une société de renseignement londonienne, Orbis, dirigée par l’ancien espion britannique Christopher Steele. Steele a été chargé d’utiliser ses contacts russes pour recueillir des informations compromettantes sur Trump. Fusion et Orbis n’étaient pas nouveaux l’un pour l’autre. Ils  travaillaient  ensemble depuis janvier 2010, comme le montre leur contrat.

Orbis a produit des rapports  entre  juin et fin octobre 2016 sous la forme d’un dossier qui accusait Trump et ses collaborateurs de méfaits financiers, politiques et sexuels en Russie. Ces rapports auraient été recueillis auprès de hauts responsables du gouvernement russe. Orbis porta le dossier à l’attention du sénateur John McCain, tandis que Fusion informait les médias américains de son contenu. Le dossier a été transmis au FBI, qui peut avoir  demandé à  Steele de poursuivre son enquête. Bien que le dossier Orbis ait été  discrédité en  raison de nombreuses erreurs et d’allégations ahurissantes, la campagne Clinton l’a cité comme étant la motivation de la prétendue faveur de la Russie par Trump.

Nous espérons en apprendre davantage sur le dossier Steele grâce à une action en diffamation en cours devant un tribunal britannique et sur l’opération Fusion GPS, qui est actuellement examinée par le Comité judiciaire du Sénat de Grassley-Feinstein. Grassley souhaite savoir pourquoi Fusion GPS, en tant qu’agent étranger non enregistré de la Russie, a joué un rôle clé dans la création du dossier anti-Trump. Fusion GPS et Orbis esquivent les réponses en citant des accords de confidentialité et en revendiquant le privilège avocat / client  bien que ni est un cabinet d’avocats. Le secret que Steele et Fusion semblent le plus réticent à révéler est l’identité du donneur démocrate, malgré les demandes de réponses de la cour britannique et du comité du Sénat. Le « client » est-il proche de la campagne Clinton?

Outre ses travaux sur les sanctions Magnitsky et le dossier Trump, le groupe de Magnitsky a pénétré dans la campagne Trump le 9 juin, lorsque l’une de ses directrices, l’avocate Natalia Veselnitskaya, a rencontré Donald Trump Jr. et d’autres membres du personnel de campagne à Trump Tower. La réunion a été organisée par Trump Jr. via une chaîne de courrier électronique le 3 juin avec un publiciste de la musique anglaise. Le publiciste a relayé le message d’une rock star russe (connue de la famille Trump) selon laquelle «la Cour de la Couronne russe» (il n’en est rien) était prête à fournir à la campagne Trump des informations incriminantes sur Hillary Clinton, gage que la Russie était du côté de Trump dans l’élection.

Lors de la courte réunion du 9 juin, Veselnitskaya n’a révélé aucune information incriminante sur Hillary Clinton, mais a plutôt évoqué le problème de l’adoption de Magnitski. Lorsque la nouvelle de la réunion a fait surface, plus d’un an plus tard, Veselnitskaya a affirmé ne pas s’associer à des agences russes, mais ses affirmations sont facilement  réfutées  grâce à son travail sur Magnitski et à son lobbying en faveur de blanchisseurs d’argent présumés.

La presse américaine et mondiale célèbrent cette réunion avortée, preuve de la connivence de la campagne Trump avec la Russie. Des médias plus sympathiques appellent le fiasco de Trump Jr. une  farce ou soutiennent que Trump Jr. a été  créé .

À mon avis, toute l’histoire a l’air d’une opération planifiée par la Russie qui nécessitait l’intervention d’un novice en politique. Est-il crédible de penser que la détention par la Russie d’informations top secrètes Hillary Clinton (provenant peut-être de courriels «personnels» piratés) serait communiquée à une rock star russe pour qu’elle passe à la campagne d’un candidat à la présidence américaine? La logique simple nous dit que cette réunion n’était pas destinée par la partie russe à être utile à la campagne Trump. La divulgation d’une telle chaîne de courrier électronique pourrait être utilisée soit pour nuire à la campagne Trump, soit pour revenir le hanter durant sa présidence.

La preuve que  Trump Jr. n’était  pas une opération policière clé et un publiciste obscur dans la musique, c’est qu’un membre influent de l’équipe russe Magnitsky s’est présenté à la réunion et était au courant. Le but de la réunion Trump Tower n’était pas de gagner l’oreille de la campagne Trump. Les récits de lobbying russe contre les sanctions Magnitski suggèrent que les agents russes peuvent organiser des réunions sans ces ruses.

La combinaison du dossier Steele et du piège Trump Jr. réfute le récit selon lequel la Russie avait aidé la campagne Trump. Le dossier Steele était clairement un succès majeur pour Trump, conçu pour détruire sa campagne présidentielle. Il semble avoir été financé par un allié anonyme de Clinton et exécuté par un agent étranger non enregistré de la Russie.

Si l’on en croit le dossier Steele, ces informations ne pourraient provenir que des plus hautes instances du gouvernement russe. Pourquoi des fonctionnaires connaissant le Kremlin à la volée devraient-ils révéler leurs informations à Steele, à moins que le Kremlin ne leur dise de le faire? Compte tenu de ses nombreuses erreurs et de ses affirmations incroyables, une explication plus plausible est que le dossier a été créé par des spécialistes en désinformation des services de renseignement russes, comme le postule l’expert russe David Satter. Compte tenu de son financement et du rôle de Fusion GPS, le dossier semble être un produit commun du gouvernement russe et au moins certains éléments de la campagne Clinton. Une fois que le dossier était entre leurs mains et entre les mains des médias, les partisans de Clinton et des médias favorables n’ont pas hésité à diffuser largement cette information.

Certains diront peut-être que l’affaire Trump Jr. était une ruse inoffensive pour donner à une représentante de confiance du gang Magnitski l’occasion de plaider sa cause contre les sanctions imposées aux initiés de Trump. Je considère que cette explication manque. Le gang savait que la réunion avait été organisée pour discuter de matériel de compromis qu’ils n’avaient pas. En tant que sophistes de la politique américaine, ils comprendraient sûrement que ce serait leur première et dernière réunion. Non, la vraie raison était de noter que Trump Jr. avait rencontré les représentants russes pour lui promettre les marchandises sur Hillary. Si tel est le cas, il s’agira de configurer Trump Jr. pour la révélation éventuelle d’une telle réunion. Il est impossible d’interpréter l’affaire Trump Jr. comme une avancée positive de la Russie en faveur de la campagne Trump – telle qu’elle se joue actuellement dans les grands médias.

Nous avons atteint le stade qu’un grand  chercheur avait   prévenu il y a  environ trois mois. Vladimir Poutine est maintenant en position de détruire la présidence Trump et de causer des ravages indescriptibles sur le système politique américain. Ses spécialistes en désinformation peuvent composer pratiquement tout ce qu’ils souhaitent de la coopération de Trump avec la Russie, et les médias anti-Trump l’accepteront comme une vérité évangélique. Poutine réalisera son souhait d’un président américain affaibli et assiégé et d’un système politique américain en paralysie. Il continuera d’alimenter l’histoire pour s’assurer qu’aucune résolution n’est possible.

Le résultat ironique est que la véritable collusion puisse se produire entre les ennemis de Trump qui font une alliance avec Poutine pour affaiblir leur propre pays, le tout dans le but de renverser un résultat électoral qu’ils méprisent.


Notre politique a donné à Poutine l’arme nécessaire pour créer une crise constitutionnelle (un chroniqueur politique américain)

Le président russe Vladimir Poutine quitte le Conseil après la rencontre avec le président finlandais dans le cadre du Forum international de l’Arctique à Arkhangelsk le 30 mars 2017.

 

Alors que le Sénat commence et que la Chambre poursuit son enquête sur la Russie, je propose une liste de ce que nous savons et que nous ne savons pas sur la participation de la Russie à l’élection de 2016:

Premièrement, nous savons que les médias d’État russes ont mené une campagne visant à discréditer les élections américaines en général. La télévision russe, Internet et la presse écrite ont décrit la politique américaine comme un cloaque corrompu et corrompu dominé par «l’établissement». Dans la mesure où le Kremlin contrôle étroitement le SMI («moyen d’information de masse») principal de la Russie, nous savons que cette campagne a été menée les plus hauts niveaux. Lorsque l’élection a été réduite à deux candidats, le SMI de Russie n’avait d’autre choix que de se prononcer contre la candidate de l’élection présidentielle Hillary Clinton. Trump était décrit comme le « candidat du peuple » qui serait déchiré par l’établissement. Si l’élection générale avait été Clinton-Bush, la Russie n’aurait probablement pas choisi son favori mais serait restée dans le pétrin général de la politique américaine.

À emporter: Il n’est pas rare que les médias d’un pays prennent parti lors d’élections à l’étranger. La télévision allemande était vocalement anti-Trump. Le président Obama s’est injecté dans la campagne britannique sur le Brexit et la plupart des États européens s’opposent au référendum d’Erdogan en Turquie. La position anti-Clinton des médias russes est connue; il ne faut donc pas perdre le temps des comités de la Chambre et du Sénat.

Deuxièmement, des oligarques et des sociétés ukrainiennes russes et pro-russes ont engagé des lobbyistes et des consultants américains pour renforcer leurs images et plaider en faveur de préférences spécifiques à Washington. Un tel lobbying est légal tant que les formulaires de divulgation appropriés sont déposés. Une bonne partie de celle-ci s’est produite avant l’annexion de la Crimée et lors de la réinitialisation Obama / Clinton. La liste des colporteurs d’influence pour la Russie comprend des personnalités importantes des deux côtés de l’allée. Les lobbyistes affirmant avoir des liens avec Trump étaient moins en évidence. En tant qu’étranger et candidat peu probable à de hautes fonctions, les représentants de Trump avaient moins à offrir et étaient moins demandés.

À retenir: Si les comités du Sénat et de la Chambre se penchent sur cet angle, ils doivent veiller à enquêter sur les pressions exercées à la fois sur les chiffres de l’établissement et ceux de Trump. Ils devraient inclure la Clinton Foundation dans leur enquête, compte tenu de la contribution massive d’un magnat des minéraux associé au Canada, associé à la Russie, impliqué dans le tristement célèbre accord Uranium One.

Troisièmement, les pirates informatiques ont pénétré dans les comptes de messagerie de DNC et de Podesta et les ont transmis à WikiLeaks pour publication. Le rapport de « consensus » sur le renseignement non classifié conclut « avec une grande confiance » que Vladimir Poutine a approuvé le piratage, ce qui a été fait par le renseignement militaire. Le but de la «guerre hybride» de la Russie est de maintenir un déni plausible. Il est donc peu probable que Poutine ait laissé des traces de son implication directe. En outre, la cyber-guerre en Russie est menée par des organisations semi-criminellesavec des liens lâches avec les structures officielles. Les politiciens de Washington accusent maintenant pratiquement chaque attaque de hack contre la Russie basée sur des adresses IP russes, des pirates informatiques expérimentés vous diront que vous n’avez guère de sens. (Il semble que notre propre service de renseignement cache son piratage sous les adresses IP russes et chinois).

À emporter: à moins que nous n’ayons le droit de voir la version classifiée, je dois supposer que le consensus sur le renseignement repose sur la compréhension générale selon laquelle une opération de cette ampleur aurait nécessité l’approbation tacite ou directe de Poutine. C’est le même raisonnement utilisé par un tribunal londonien pour conclure que Poutine a « vraisemblablement » approuvé le meurtre au polonium de Litvinenko.

Quatrièmement, les personnes censées représenter Trump sont accusées d’avoir arrangé des quid pro quos avec la partie russe en échange de concessions postélectorales de la part du président Trump. L’une des prétendues compensations était l’assouplissement de la plate-forme républicaine en ce qui concerne les armes pour l’Ukraine en échange d’une aide électorale. Cependant, une comparaison de la plate-forme initiale avec la version finale montre que le langage des armes ukrainiennes n’a pas été assoupli lors de la convention lors de la convention. Un dossier sensationnel de rumeurs aléatoires et non vérifiées est le fondement de la seconde revendication que la Russie a offert à Trump près d’un milliard de dollars pour l’annulation des sanctions en tant que président. L’offre aurait été faite en juillet 2015, alors que les chances de victoire de Trump étaient faibles. En raison de sa taille et de son calendrier, l’accord n’a absolument aucun sens.

À retenir: Aucun comité du Congrès ne devrait perdre son temps avec des accusations facilement réfutées par les archives publiques ou étayées par des recherches sensationnelles de la part de la recherche d’opposition.

Cinquièmement, le consensus de la communauté du renseignement affirme que Poutine est intervenu dans l’élection dans le but d’élire Trump. (Le piratage DNC, selon les fuites, a commencé en juillet 2016, alors que Trump était à peine visible sur le radar politique). La communauté du renseignement n’arrive pas à comprendre le point fondamental selon lequel les actions de Poutine sont principalement destinées à son public national. Le principal pilier de la revendication de pouvoir de Poutine est qu’un État américain menaçant cherche à démanteler la Russie, à faire souffrir le peuple russe et à le contraindre à accepter les mariages homosexuels. La menace «démocratique libérale» est gérée par l’establishment américain (l’administration, la CIA, le FBI et George Soros). Avec sa propre réélection présidentielle dans moins d’un an, Poutine ne peut pas perdre ce récit. Les e-mails de Podesta et de DNC révèlent le ventre sombre de la politique des établissements américains et s’accordent parfaitement au récit de Poutine. Le récit russe, donc, était que Clinton gagnerait après avoir détruit les étrangers favorisés par le peuple, tels que Bernie Sanders et Donald Trump. L’élection de Trump va à l’encontre du scénario de Poutine. Il a élevé la cote de favorabilité de l’Amérique et, pire, a montré qu’en Amérique,on sait faire les choses.

À emporter: nos spécialistes du renseignement ne peuvent absolument pas regarder dans la tête de Poutine. Ils semblent ne pas comprendre comment Poutine dirige la Russie. Affirmer que ses actions étaient motivées à élire Trump – un facteur inconnu – n’est pas conforme à ce que nous savons du mode de fonctionnement de Poutine.

Les supposés relations nauséabondes entre Trump et Poutine jouent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 dans les médias américains, malgré l’absence de toute preuve tangible que Trump et Poutine se soient coordonnés pour « voler » l’élection d’Hillary, comme s’ils le pouvaient. L’hystérie médiatique, à son insu, fait le jeu de Poutine et lui donne un avantage précieux sur les États-Unis. Connaissant Poutine, il attendra le bon moment pour dire sans fournir aucune preuve: «Bien sûr, il a été décidé que j’aiderais M. Trump à gagner. C’est un homme bon et je savais qu’il ferait un travail bien meilleur que Hillary. J’ai fait cela pour aider nos deux pays. « Les journalistes russes spéculent déjà sur les mots qu’il utilisera.

Grâce à notre politique, Poutine a le pouvoir de plonger les États-Unis dans une crise constitutionnelle. Merci,la  classe politique! Rappelez-vous ces paroles lorsque Poutine tire ce lapin de son chapeau.

 

 

 

 

 

 

 

 

Angela Merkel serait-elle en train de briser l’UE?

Loin d’être la sauveuse de l’Europe, la chancelière allemande la détruit progressivement, lit-on dans un article de Politico. Saura-t-elle gagner la bataille en défendant sa politique migratoire?

La chancelière allemande Angela Merkel n’est pas du tout une «sauveuse de l’Europe», comme elle est présentée par une partie des politiques occidentaux, affirme Politico.

La réponse d’Angela Merkel à la crise des réfugiés en Europe lui a valu dans le monde entier une réputation de «Jeanne d’Arc des temps modernes», de défenseur audacieux des idéaux occidentaux contre une attaque populiste. Mais en réalité, la destruction de l’Union européenne est la conséquence de sa politique migratoire, sans qu’elle ne prête attention, estime l’auteur de l’article.

«Au-delà des préoccupations nationales, de plus en plus d’anciens alliés de Merkel posent une question encore considérée comme sacrilège dans une grande partie de l’establishment allemand: déchire-t-elle l’Europe?», lit-on dans l’article. «Chère Angela Merkel, après presque 13 ans en tant que chancelière, la seule chose qu’il vous reste en Europe, c’est l’animosité, a déclaré Malte Pieper, correspondant de la radio allemande ARD, dans un commentaire. Toutes les réunions des derniers mois l’ont illustrée. Aidez-nous à arrêter définitivement l’Europe qui vire vers la division au lieu de l’unité! Faites place à la chancellerie à un successeur».

Cette déclaration a soulevé une vague de réactions à Berlin, note Politico. Les élites politiques allemandes nourrissent des craintes sérieuses: les institutions démocratiques allemandes ne sont pas aujourd’hui assez fortes pour préserver l’Europe, seule Angela Merkel le peut. La chancelière devrait donc l’emporter dans toutes les confrontations. Car personne ne veut être blâmé pour avoir «détruit l’Europe».

Mais si la crise de la zone euro avait «fissuré» le continent, le problème des réfugiés a laissé un «gouffre», selon le média. Car cette fois-ci, l’Allemagne n’offrait pas d’aide, mais elle en demandait. Et la réponse d’une grande partie du reste de l’Europe a été clairement «Non».

Même si Merkel «gagne la bataille» à Bruxelles, la guerre concernant sa politique migratoire, et par extension son avenir politique, continuera certainement de faire rage, conclut l’auteur.

Le quotidien allemand Bild a publié un article consacré à la récente rencontre entre la chancelière allemande Angela Merkel et Vladimir Poutine qui s’est déroulée dans la résidence du Président russe à Sotchi.

Selon l’auteur de l’article, le dirigeant russe «a clairement montré à Mme Merkel qui est le maître non seulement dans la résidence présidentielle mais aussi sur la scène internationale».

Ainsi, le média rappelle que la veille de la rencontre avec la chancelière allemande, Vladimir Poutine avait rencontré le dirigeant syrien Bachar el-Assad, accusé par Angela Merkel de «massacres de masse».

Précédemment, M. Poutine avait inauguré le pont de Crimée reliant la Russie continentale à la Crimée, ce qui avait été critiqué par le gouvernement allemand, poursuit l’auteur.

Malgré tout cela, quatre semaines avant le Mondial 2018, Angela Merkel «reste assise chez Poutine à Sotchi».

«L’hôte du Kremlin pourrait difficilement être encore plus satisfait», résume le quotidien.

En déplacement en Russie, Angela Merkel a été accueillie dans la résidence du Président russe à Sotchi. Il s’agit de la première rencontre entre le chef de l’État russe et la chancelière allemande depuis que ceux-ci ont entamé leur quatrième mandat.

À l’issue de cette rencontre, Vladimir Poutine a affirmé que la conversation avec Mme Merkel avait été riche et opportune tandis que la chancelière allemande a souligné que les bonnes relations avec Moscou font partie des intérêts stratégiques allemands.


EN COMPLÉMENT…ET EN CONCLUSION

«Le temps où l’on pouvait tout simplement compter sur les États-Unis pour nous protéger est révolu», a estimé Angela Merkel, appelant les pays d’Europe à «prendre leur destin en main».

La chancelière allemande a estimé jeudi que l’Europe ne pouvait plus compter sur les États-Unis pour la «protéger» en toute circonstance.

«Le temps où l’on pouvait tout simplement compter sur les États-Unis pour nous protéger est révolu», a déclaré Angela Merkel lors d’une cérémonie en présence d’Emmanuel Macron.

«L’Europe doit prendre son destin en main elle-même, c’est notre défi pour l’avenir», a-t-elle ajouté.

Les propos d’Angela Merkel font écho à la récente déclaration du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui a indiqué que les États-Unis, comme acteur international, ont perdu leur vigueur, et à cause de cela, leur influence à long terme».

Donald Trump a annoncé,en mai 2018, qu’il retirait son pays de l’accord signé à Vienne en juillet 2015, provoquant une vive réaction parmi ses alliés européens.

Washington a promis de rétablir l’intégralité des sanctions levées, mais a aussi annoncé la mise en place de sanctions encore plus sévères.

En fait,les états unis utilisent l’Europe pour se protéger, contre les guerres qu’ils ont provoqué.

Je ne crois pas un seul instant aux déclarations de la paysanne Merkel et encore moins celle de Trump .La doctrine des néocabalistes américains qui s’inspire de celle de Paul Wolfowitz et de Zbigniew Brzeziński est justement d’éviter que les casques à pointes décident de faire cavaliers seuls et surtout qu’ils opèrent un rapprochement avec la Russie.

L’Euro était un rampart à la dédolarisation. Or, l’Euro et le Dollar, tout comme la Livre Sterling et le Yen, vont tous connaitre un réajustement monétaire qui va  faire passer les pays riches d’Europe … à pays tout juste développés. L’empire américano sioniste s’effondre, uniquement parce que ces gens sont des irresponsables et des criminels compulsifs qui ne vivent jamais que du pillage, du mensonge, de la tromperie et du non respect des règles qu’ils imposent pourtant à tous les autres pays de la Terre. Le seul moyen de nous en sortir, c’est de se retrousser les manches, et de profiter de la mise à niveau de tous les pays que l’on pillait jusqu’à maintenant. Et les USA n’en profiteront probablement jamais…parce qu’ils devront affronter la pire crise économique de l’histoire humaine quand ils devront réhausser le plafond ,déjà trop haut,de leur dette nationale !

L’instant décisif  pour lancer la Seconde Révolution américaine est arrivé!

 

Sources diverses dont : SpoutnikNews,Politico,Bild,etc

 

Nouvel Ordre Mondial:Anatoly Tchoubaïs, prochaine tête néolibérale à tomber en Russie ?

Je m’aventure à supposer que bien peu de gens, à l’extérieur de la Fédération de Russie, auront ne serait-ce qu’entendu parler du nom d’Anatoly Tchoubaïs, l’actuel PDG de la compagnie russe de haute technologie Rusnano. Des suites de l’arrestation d’importance survenue le 15 novembre, ayant visé le Ministre de l’Economie Alexeï Oulioukaïev du Gouvernement du Premier Ministre Dmitri Medvedev, auquel il est reproché d’avoir accepté au moins 2 millions de dollars de pots-de-vin à l’occasion d’une privatisation d’État impliquant les compagnies d’énergie Rosneft et Bashneft, les projecteurs se sont tournés vers la compagnie d’Anatoly Tchoubaïs, le tsar des privatisations de Boris Eltsine dans les années 1990, qui est aujourd’hui PDG de la compagnie d’État Rusnano[i]. Si les charges sont formellement portées contre Tchoubaïs (indéniablement l’un des “réformateurs“ kleptocrates de l’ère Eltsine les plus détestés, qui travailla avec la CIA durant les années 1990 afin de piller les actifs d’État russe qui valaient des milliards mais qui furent vendus à vil prix), cela signalerait que Poutine se sent dans une position suffisamment forte, pour purger la mafia des libertariens favorables au “marché libre“, qui ont encore une main sur le développement de l’économie russe.

anatoly-tchoubais

Le 16 novembre, le jour suivant cette arrestation médiatisée de Oulioukaïev, les procureurs judiciaires et la police ont fait une descente dans les bureaux de Tchoubaïs chez Rusnano[ii]. Ce qui est notable dans les rapports des procureurs ayant questionné Tchoubaïs et d’autres hauts cadres chez Rusnano, c’est le fait qu’un certain nombre d’entre eux avaient fui la Russie durant ces mois récents afin d’éviter toute poursuite[iii]. Jusqu’à présent, Tchoubaïs reste en place et clame son innocence avec véhémence.

La façon dont je vois les choses, c’est qu’il y a quelque chose de beaucoup plus vaste comme enjeu ici, que la seule innocence ou culpabilité de Tchoubaïs. Cette manœuvre, elle devait être combinée avec l’arrestation de Oulioukaïev, signalerait un nettoyage majeur ciblant des éléments corrompus qui, en ayant commencé avant même 1991, s’organisèrent afin de vendre la Russie à la CIA et aux spéculateurs de l’Ouest comme George Soros. Ce genre d’histoire, c’est ce qui a été généralement occulté à l’Ouest, concernant le véritable rôle d’Anatoly Tchoubaïs et de la présidence Eltsine. C’est du reste instructif pour comprendre également la rage irrationnelle de Washington et des banques américaines, relayées par les oligarques dirigés contre Poutine, et contre tous ce qu’il fait afin de rétablir la souveraineté et la stabilité de la Russie.


 

Boris Eltsine et Bill Clinton
Boris Eltsine et Bill Clinton

 

Le coup d’État “démocratique“ de la CIA avec Eltsine.

Le viol de la Russie (de la nation russe, de l’État russe et du peuple russe) commença à la fin des années 1980, et fut un coup d’État orchestré par l’Agence de Renseignement Centrale [CIA] américaine aux côtés de troubles réseaux dirigés par l’ancien Directeur de la CIA, alors Président, George Herbert Walker Bush, puis il fut continué par le successeur de Bush Sr., Bill Clinton. Des comptes-rendus occidentaux de ce qu’il s’est passé à l’intérieur de la fédération russe durant les années 1990 de Eltsine, parlent de “Mafia Russe“ et de “Crime Organisé Russe“. Jamais il n’est fait mention ni même effleuré que ces Russes-là qui pillèrent leur propre pays, était en fait organisés et payés, rendus riches par l’Ouest, et pour être plus précis : par les réseaux de « Vieux Copains [Old Boys] » de la CIA, loyaux à leur ancien Directeur devenu Président, George Herbert Walker Bush.

Ce qui s’est déroulé durant les années 1990, sous la Présidence russe de Boris Eltsine, fut décrit par un initié érudit américain, Mortimer Zuckerman, un membre du Council on Foreign Relations [CFR] de New York et propriétaire du US News & World Report, comme « le plus grand défaussement de richesse d’une nation dans l’Histoire ». Ce défaussement, ou plus précisément dit, ce vol, fut en effet réalisé à travers un vol pur et simple, une guerre des devises et un programme d’échange d’actions frauduleux permettant d’acquérir des entreprises au moyen de prêts [loans-for-company], au gré d’un programme qui fut dirigé par Anatoly Tchoubaïs[iv].

L’attaque qui fut menée par l’Administration Bush Sr. contre la Russie postcommuniste, surnommée “Opération Marteau [Hammer]”, s’est composée de quatre éléments distincts et couverts [sous couverture]. Tout d’abord, la CIA finança secrètement le coup d’État d’août 1991, dit “des généraux“, contre le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev. Ensuite, ils [les “vieux copains“] utilisèrent leur trésor de guerre financier secret afin de déstabiliser le rouble. Puis ils utilisèrent des officiels de la Banque Nationale au sein de la banque russe corrompue Gosbank, afin d’organiser le vol des réserves d’or officielles du pays, presque entièrement. Puis ils initièrent une conquête systématique des énergies stratégiques, des matières premières et des industries militaires d’État de l’Union soviétique, via les opérations de privatisation imposées par le FMI : elles furent menées par le Ministre des Finances de Eltsine, Egor Gaïdar et son proche associé responsable des privatisations d’État, Anatoly Tchoubaïs. Gaïdar et Tchoubaïs ont travaillé en tant que ligue avec Jeffrey Sachs de Harvard et d’autres amis milliardaires du spéculateur des fonds spéculatifs George Soros, dans ce qui fut littéralement un viol de la Russie, tel qu’il fut qualifié par un autre initié l’ayant décrit[v].

Tandis que certains ex-généraux du KGB scélérats ainsi que leurs protégés sélectionnés pillaient les réserves d’or de l’Union soviétique devenue dysfonctionnelle, de même que les actifs financiers significatifs du Parti Communiste après qu’il ait été soudain banni, avec la bénédiction et la complicité de Boris Eltsine et de son cercle intérieur, les “vieux copains“ de la CIA de Bush étaient fin prêts pour lancer la phase suivante : la conquête systématique de l’énergie stratégique, des matières premières et des industries militaires d’État en ex-Union soviétique, via les opérations de privatisation imposée par le FMI. Ces privatisations furent menées par le Ministre des Finances de Eltsine, Egor Gaïdar, et son proche associé responsable des privatisations d’État, Anatoly Tchoubaïs.

Boris Eltsine et Gorbatchev
Boris Eltsine et Gorbatchev

En novembre 1991, Tchoubaïs devint en effet Ministre au sein du Cabinet Eltsine, poste duquel il put gérer le portefeuille de Rossimouchtchiéstvo [Росимущество] : l’Agence Fédérale pour la Gestion de la priorité d’Etat, que Eltsine avait créé par décret pour devenir l’Agence responsable de la vente à la découpe et de la privatisation des compagnies d’État Russes. Gaïdar et Tchoubaïs se liguèrent avec George Soros, spéculateur de Wall Street et bailleur de fonds d’une organisation de façade de la CIA, le “Fonds National pour la Démocratie [National Endowment for Democracy]“. Soros amena à son tour Jeffrey Sachs de Harvard, l’architecte de la “thérapie de choc économique“ en Pologne, ainsi que d’autres “amis“ américains au sein des cercles Eltsiniens.

George Soros et son réseau de Fondations pour une Société Ouverte [Open Society Foundations] avait été déjà auparavant regardé comme lié à la CIA par le Renseignement chinois, entre autres. Ses institutions « Open Society » étaient apparues par pure “coïncidence“ dans chaque situation où la National Endowment for Democracy, façade de la CIA et du Département d’État américain, recherchait un changement de régime en faveur d’un gouvernement davantage pro-Washington. Déjà en 1987, tandis que Gorbatchev était toujours à la tête de l’Union soviétique, Soros avait tiré parti des efforts de réforme du régime, s’ouvrant prudemment à l’Ouest, en finançant son Institut pour une Société Ouverte [Open Society Institute] à Moscou. De là, il put donner de l’argent à des chercheurs et autres personne clés, afin de soutenir des recherches en matière d’“économie de marché[vi].

Toutes les actions de Eltsine étaient guidées par la CIA et des manipulateurs du KGB vendus, notamment les généraux du KGB Filipp Bobkov, Alexei Kondaurov et le garde du corps personnel de Eltsine, le Général Alexander Korjakov. Cette cabale, en coordination avec George Bush Sr. et les “vieux copains“ de la CIA, planifia et mit en place la tentative simulée de “coup du KGB“ contre Gorbatchev, qui propulsa Eltsine avec le soutien des médias occidentaux principaux, en tant que “champion de la démocratie“. En décembre 1991, 4 mois plus tard, Eltsine, qui était alors devenu Président de la République socialiste fédérative soviétique de Russie [RSFSR], la plus grande “République“ fédérée à l’intérieur de l’Union soviétique, se réunit avec les Présidents d’Ukraine et de Biélorussie pour signer ce qui fut appelé les Accords de Minsk [Traité de Minsk, parfois appelé Accords de Belaveja], déclarant la dissolution de l’URSS qui avait formellement existé depuis 1922. Ceci fut le point d’orgue du coup d’État soutenu par les États-Unis, afin d’ouvrir le bal du viol de la Russie. À cette époque-là, Gorbatchev avait été totalement discrédité et contraint de démissionner.

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La thérapie de choc de la Russie, entre Harvard et la CIA.

En tant que partie prenante dans ces Accords de dissolution de l’URSS, la Russie reprit les actifs d’État de l’ancienne URSS, dont l’existence légale cessait, en même temps qu’elle endossa toutes les dettes étrangères de l’URSS. Eltsine se vit ordonner de faire d’un ami de George Soros de 32 ans, nommé Igor Gaïdar, son “Tsar de l’économie“. Gaïdar, qui fut nommé formellement Ministre des Finances de la nouvelle Fédération Russe en février 1992, fit à son tour d’un autre jeune économiste, Anatoly Tchoubaïs, son chef des privatisations.

Gaïdar fut emmené en Pologne afin d’étudier le modèle de la “Thérapie de Choc“  polonaise : un processus qui avait été introduit par Jeffrey Sachs, un autre jeune économiste protégé de George Soros, sorti de Harvard. De retour à Moscou, Igor Gaïdar devait utiliser l’exemple polonais de Sachs, pour convaincre Eltsine de « laisser grimper les prix afin d’accroître l’offre, et de mettre à bas les barrières commerciales afin que les marchandises étrangères puissent commencer à remplir l’étalage des magasins »

C’était là un mensonge. L’économie soviétique était autosuffisante en tout, à part peut-être en bananes et en café. Les magasins étaient pleins avant que Eltsine n’annonce en novembre 1991 la date exacte de la levée du contrôle des prix : le 31 décembre de cette même année 1991. Les propriétaires de magasins cachèrent alors leurs marchandises pour attendre les possibilités de profits décuplés par la fin du contrôle des prix. Les magasins devinrent soudain vides. Une semaine à peine après le discours de Eltsine, le rationnement fut imposé aux moscovites[vii].

Gaïdar avait été instruit par le Trésor américain de la nouvelle Administration Clinton, qui était entré en fonction en janvier 1993. La personne clé du Trésor US qui prit alors la suite de ce “traitement“ de Gaïdar-Tchoubaïs dans ce pillage de la Russie de Eltsine, était lui aussi un ancien économiste de Harvard nommé Lawrence Summers. Summers utilisa sa puissante influence sur le Département du Trésor américain, afin d’obtenir des dollars de la part du Fonds Monétaire International pour le Gouvernement Eltsine en manque de devises, disant en retour à Eltsine et Gaïdar que la Russie devait s’ouvrir sans restrictions aux importations si elle désirait recevoir les prêts du FMI et des autres institutions de l’Ouest.

Gaïdar ne tarda pas pour mettre en place une politique qui servit ces exigences de Washington, ainsi que des nouveaux oligarques bancaires du KGB autour notamment de la banque Menatep de Mikhaïl Khodorkovsky. Sous l’empire des décrets de Gaïdar, l’industrie manufacturière russe fu menacée de banqueroute face à une compétition étrangère désormais sans restriction ; mais le secteur bancaire domestique, comme Menatep, contrôlé par les généraux vendus du KGB et les banques de l’Ouest liées à la CIA, devait demeurer protégé de toute compétition[viii].

Après la victoire de Bill Clinton aux élections américaines de novembre 1992, Larry Summers, le nouveau Secrétaire Assistant au Trésor [Deputy Treasury Secretary] responsable des “réformes“ en Russie, lui aussi ancien professeur d’économie à Harvard, amena à Moscou un groupe de ses anciens collègues de Harvard incluant Jeffrey Sachs, le conseiller à la thérapie de choc polonaise de George Soros, ainsi que le professeur d’économie Andreï Shleifer, tout ceci sous les auspices de l’Institut de Harvard pour le Développement International (IHDI [Harvard Institute for International Development – HIID]). Le triangle Sachs-Schleifer-Summers orchestra de fait tous les aspects clés de la mise en place de la “thérapie de choc“ Tchoubaïs-Gaïdar durant le début des années 1990 sous Eltsine[ix].

En 1991, Summers avait été le chef économiste de la Banque Mondiale, au sein de laquelle Summers avait nommé son ancien étudiant de Harvard, Andreï Shleifer, un Russo-américain, en tant que “conseiller“ de la Banque Mondiale auprès du Gouvernement Eltsine. Peu de temps après que Summers soit devenu Secrétaire Assistant au Trésor dans l’Administration Clinton de 1993, Schleifer rejoignit l’Institut de Harvard pour le Développement International (IHDI) pour prendre la tête de ses opérations à Moscou.

L’IHDI fut plus clairement choisi par Summers en tant qu’agence de conseil pour travailler avec Gaïdar et Tchoubaïs, afin d’organiser le pillage colossal connu pudiquement sous le terme des “privatisations russes“. Summers, depuis son bureau au Trésor de Washington, nomma tous les acteurs clés dans le viol par la privatisation de la Russie de Tchoubaïs, au début des années 1990. Ils étaient ce que l’on aurait pu appeler une “mafia de Harvard“.

Summers recruta David Lipton de Harvard, un ancien partenaire consultant de Jeffrey D. Sachs & Associates, afin qu’il soit son Assistant Sous-secrétaire au Trésor pour l’Europe de l’Est et l’ancienne Union soviétique [Deputy Assistant Treasury Secretary for Eastern Europe and the Former Soviet Union]. Sachs fut nommé Directeur de l’IHDI en 1995. Son IHDI reçut des subventions de la part de l’USAID, décerné pour le “travail“ de l’Institut en Russie.[x]

L’USAID fut connue en tant qu’une organisation de façade de la CIA, conservant le rôle de la CIA en matière de changement de régime et Cie, mais caché derrière le voile d’une charitable Agence du Gouvernement américain dépensant pour promouvoir le développement économique. Il fit office de bailleur de fonds clé dans la direction de chaque étape des opérations de privatisation de Tchoubaïs, par l’entremise des copains de Harvard comme Summers-Sachs.[xi]

Harvard fut un choix intelligent pour devenir l’opérateur par délégation de la CIA, dans le cadre de ses privatisations de Tchoubaïs. L’argent de la CIA transitant par la façade de l’Université de l’Harvard, donna une aura de respectabilité académique impartiale et la possibilité de dénier de manière crédible toute responsabilité de la CIA en sous-main. Shleifer, un émigré né russe et protégé de Summers, était déjà un passeur titulaire d’économie à Harvard dès la trentaine. Il devint ensuite l’homme de Sachs au sein de l’IHDI, en tant que projet russe basé à Moscou. Alors, Summers amena encore un autre gars de Harvard nommé Jonathan Hay, un autre ancien consultant de la Banque Mondiale auprès de Summers. En 1991, tandis qu’il étudiait le droit à Harvard, Hay était également devenu un conseiller juridique senior auprès de l’agence de privatisation d’État GKI [Comité à la Propriété d’Etat] de Tchoubaïs[1].

Dans l’année suivante, en 1992, Hay fut nommé directeur général de l’IHDI à Moscou. Hay se vit octroyer de larges pouvoirs sur les cocontractants, les politiques et les programmes spécifiques. Il ne contrôla pas uniquement l’accès au cercle de Tchoubaïs, mais était son porte-parole.[xii]

Tant Jonathan Hay qu’Andreï Schleifer, furent identifiés en tant qu’agents de la CIA… Vladimir Poutine, dans son dialogue annuel d’avril 2013 avec des citoyens russes, bien qu’il occulta discrètement leurs noms, référença Hay et Schleifer en tant qu’agents de la CIA identifiés, travaillant avec Tchoubaïs et Gaïdar, à l’occasion des privatisations russes criminelles. Poutine devait déclarer : « nous avons appris aujourd’hui que des officiers de la CIA des États-Unis opéraient en tant que consultants d’Anatoly Tchoubaïs. Mais il est encore plus drôle qu’à leur retour aux États-Unis, ils aient été poursuivis pour avoir violé les lois de leur propre pays, et s’être enrichis eux-mêmes illégalement à l’occasion des privatisations survenues dans la Fédération de Russie »[xiii].

En 2006, une Cour de District américaine de Boston avait en effet condamné personnellement Hay et Schleifer à 2 millions de $ ainsi que l’Université de Harvard à $26.5 millions, pour fraude et détournement de fonds gouvernementaux à fin d’enrichissement privé. La même année 2006, Summers (qui a été alors devenu le président de Harvard), fut forcé de démissionner des suites de la révélation de son rôle dans le scandale de l’IHDI de Moscou, avant d’avoir réussi à obtenir pour Schleifer une chaire de professeur à Harvard. Il refit plus tard surface en tant que fondateur de la branche ukrainienne du Centre polonais pour la Recherche Economique et Sociale (CRES [Centre for Social and Economic Research – CASE]), favorable au “marché libre“, durant le coup d’État de la CIA à Kiev en 2014.[xiv]

La privatisation criminelle d’actifs d’État inestimables, que Hay et Schleifer mirent en œuvre de concert avec Anatoly Tchoubaïs et Igor Gaïdar après 1992, avait été conçue jusqu’au moindre détail par Tchoubaïs en coopération avec ses nouveaux conseillers américains. Et quand l’annonce des privatisations “par coupons“ (« coupons contre actions  [vouchers-for-shares][2]»)  proposées reçut en retour une réponse froide de la part des Russes, qui vacillaient déjà le choc économique de la libéralisation des prix, Hay et Schleifer arrangèrent l’entremise des experts en Relations Publiques américains de Burston-Marsteller et du Sawyer Miller Group : ces derniers conçurent alors une campagne publicitaire qui fut diffusée sur les chaînes de télévision des oligarques russes nouvellement adoubés, afin de convaincre les Russes d’accepter ce programme.

Tchoubaïs en tant que chef du GKI, l’Agence gérant la Propriété d’État, émit alors 150 millions de “coupons“, un pour chaque citoyen. À son tour, chaque citoyen pouvait alors investir son coupon dans une petite part de l’une des compagnies ou magasins d’État russe privatisés, ou le vendre à un prix établi sur le marché, libellé en dollar américain, bien sûr. Et comme la plupart des Russes étaient alors préoccupés davantage par la question de savoir si leur prochaine retraite serait payée, ou si des emplois pourraient être trouvés au sein de l’économie industrielle s’effondrant, le résultat prévisible de la thérapie de choc Sachs-Tchoubaïs labellisée par Harvard, fut que des millions de russes vendirent tout simplement leur coupon contre un peu de liquidités. Il s’agissait d’une idée folle, si l’on considérait que Tchoubaïs et Gaïdar était censés s’occuper du futur économique de la fédération russe. Mais c’était par contre brillant, s’ils voulaient en fait créer une oligarchie de milliardaires en dollars, ce qui fut précisément le résultat final.

Les coupons purent donc être achetés ou vendus à pratiquement chaque coin de rue de la Russie, dès le début de juin 1992. Ils étaient échangés sur la nouvelle bourse des marchandises dérégulées de Moscou, mise en place par Jonathan Hay de Harvard, avec de l’argent de l’USAID canalisé via l’IHDI. Une fois ainsi dérégulés (une décision délibérée de Gaïdar, Tchoubaïs et de leurs conseillers de la CIA comme de Harvard), les fonds d’investissement en coupons émergèrent de nulle part afin de rassembler les coupons des citoyens par millions. Le rouble fut rendit domestiquement convertible en dollars US sur le conseil de l’équipe de l’IHDI de Sachs. Sur les 20 mois que dura le programme d’échanges de “coupons contre actions [voucher-for-shares]“, les prix s’effondrèrent de leur plus hauts à 20$ vers leur plus bas à 4$ par coupon. Et comme ils avaient été rendus librement vendables/échangeables, ce fut du pain béni pour les oligarques milliardaires entourant Eltsine, qui avaient déjà rassemblé d’énormes montants de liquidités qui leur permettaient de les acheter, et c’est justement ce qu’ils firent[xv] : près de 600 fonds en coupons, réunirent quelques 45 millions de coupons. Le plus gros, s’appelant lui-même « Premier Coupon [First Voucher] », collectant à lui seul quelques 4 millions de coupons[xvi].

Au prix auquel étaient libellés les coupons, Tchoubaïs et ses petits copains de Harvard avaient évalué l’entièreté de l’économie russe (qui incluait le plus grand producteur mondial de nickel, quelques-unes des plus grosses compagnies de pétrole et de gaz incluant Sibneft et Gazprom, la plus importante compagnie de production d’aluminium RUSAL…), a une valeur totale inférieure à la valeur de marché de la seule compagnie américaine General Electric. La valeur faciale de chaque coupon était de 10 000 roubles, une valeur que Tchoubaïs avait promue en mentant au public, déclarant que un coupon serait suffisant pour acheter deux ou même trois automobiles Volga.

Parce qu’ils avaient été autorisés par les réseaux de la CIA de Bush, qui contrôlaient le volet financier de la mafia Eltsine, à être les premiers Russes disposant de beaucoup d’argent, les oligarques sélectionnés de Eltsine furent en mesure d’acheter des centaines de milliers de coupons, et de les faire valoir ensuite pour prendre le contrôle d’industries entières, qui seraient plus tard démantelés et vendues à la découpe. Bien qu’ils furent supposés agir au nom de l’État, les commissaires-priseurs des banques, provenant des banques détenues par les oligarques, truquèrent le processus. Ce fut par exemple la façon dont la banque Menatep de Mikhail Khodorkovsky obtint ses 78 % de parts de propriété dans Yukos, d’une valeur de 5 milliards de dollars, pour une somme inférieure à 310 millions de dollars. Ce fut également comment Boris Berezovski obtint Sibneft, un autre géant du pétrole, valant quelque 3 milliards de dollars, pour seulement 100 millions de dollars[xvii]. En utilisant ses connexions, Khodorkovsky fut aussi en mesure d’acheter de nombreuses usines via des appels d’offres, et de larges blocs d’actions dans le bois, le titane, dans l’extraction et la fonte de cuivre. Au total, il gagna ainsi le contrôle de plus d’une centaine d’entreprises avant d’obtenir le contrôle de Yukos.

Dans ces enchères, basées sur le nombre total de coupons qui avaient été mis en circulation, le système industriel russe dans son entier, les mines, les compagnies énergétiques, les entreprises et usines, représentait une valeur totale inférieure à 12 milliards de dollars[xviii].

Sous la pression du Parlement, Tchoubaïs accepta d’interdire les ventes de coupons de compagnies d’État à des investisseurs étrangers. Il y eut cependant deux exceptions notables que permit Tchoubaïs. En 1995, dans le sillage de la victoire au référendum Eltsine financé par Soros, la Compagnie de Gestion de Harvard (CGH [Harvard Management Company – HMC]), qui investissait les larges fonds de l’Université, ainsi que George Soros, qui avait amené Sachs de Harvard à Tchoubaïs, furent les seules entités étrangères admises à participer. Tant la CGH de Soros devinrent des actionnaires majeurs dans Novolipetsk, la seconde plus grande aciérie de Russie, et dans Sidanko Oil, qui disposait de réserves pétrolières excédant celle de la compagnie américaine Mobil. La CGH et Soros investirent également dans le marché domestique des obligations GKO[3] à court terme et haut rendement, subventionnés par le FMI. Et en 1997, il acheta 24 % de Sviazinvest, le géant des télécommunications, de concert avec Vladimir Potanine de l’Uneximbank, qui était le porte-parole nominé des nouveaux oligarques russes. À un moment, Soros déclara qu’il avait investi 2,5 milliards de dollars dans de tels actifs russes, au vil prix[4] auquel Tchoubaïs les avait délibérément établis[xix].

Soros à la rescousse de Eltsine.

Ceci laissa de nombreux citoyens russes dans le sentiment d’avoir été floués, royalement spoliés, et furieusement dégrisés de leurs rêves d’une part promise dans la “propriété privée capitaliste“ qui disparaissait ainsi, en même temps que leurs économies, ceci durant l’hyperinflation engendrée par l’émission monétaire de la banque centrale, qui fut un autre pan de l’“Opération Hammer“ de George H.W. Bush. En 1993, les pressions provenant de tous les côtés, incluant celles de la Douma [Parlement], avaient dramatiquement augmenté. La population demandait des actes. Le Soviet suprême, la chambre haute, produisit un projet de loi qui aurait gelé le processus de privatisation en entier. L’opposition devint si grande que Tchoubaïs dut au final s’en remettre largement aux Décrets présidentiels de Eltsine, et non plus à une approbation parlementaire, en vue de leur mise en œuvre. L’homme de l’IHDI de Harvard tout comme de la CIA à Moscou, Jonathan Hay et ses associés à l’IHDI, écrivirent en fait la plupart des premières moutures de ces décrets. Walter Coles de l’USAID, dont l’institution avait financé les privatisations de Tchoubaïs via I’IHDI, devait admettre : « si nous avions besoin d’un décret, Tchoubaïs n’avait pas à passer par la bureaucratie »[xx]. Les efforts naissants de la Russie en vue d’établir une démocratie parlementaire, ou ne serait-ce que des contre-pouvoirs face au pouvoir Présidentiel dictatorial, n’avaient que très peu d’intérêt aux yeux des officiels de Washington, ou bien pour Tchoubaïs et sa cabale entourant Eltsine.

Le référendum Soros-Eltsine.

À ce moment-là, tandis que l’opposition menaçait de devenir incontrôlable, Eltsine se sentit forcé d’accepter un référendum national sur le processus entier des privatisations. La date en fut le 25 avril 1993.

Le référendum contenait quatre questions auxquelles il s’agissait de répondre par oui ou par non : 1-soutenez-vous Eltsine, 2-soutenez-vous la politique économique de Eltsine, 3-voulez-vous des élections présidentielles anticipées, et 4-voulez-vous des élections anticipées pour le parlement ?[xxi]

Faisant face à une défaite assurée, Tchoubaïs, vraisemblablement sur conseil de ses mentors de Harvard, arrangea une réunion secrète avec le milliardaire américain George Soros. Soros accepta de financer au nom de Eltsine la campagne du référendum. Soros amena ainsi 1 million de dollars, ce qui représentait une énorme somme dans la Russie de cette époque, transitant sur des comptes à l’étranger mis en place pour Tchoubaïs, afin d’être utilisés pour acheter de l’exposition médiatique. Eltsine survécut grâce à une faible majorité de 52 %, et la privatisation des compagnies industrielles russes majeures put reprendre[xxii]. Eltsine s’était vu donner les joyaux de la couronne et bien plus encore, par une cabale d’oligarques russes soutenus par la CIA, de même que plus tard par Soros lui-même.

Depuis Washington, Summers au sein du Département du Trésor avait été l’architecte des privatisations Tchoubaïs–Gaïdar, avec Jeffrey Sachs et Andreï Schleifer servant à convoyer directement leurs plans jusqu’aux conseillers économiques de Eltsine. La privatisation de Washington par l’entremise de Tchoubaïs, visant les actifs russes, fut un vol à une échelle sans précédent dans aucune nation, même en temps de guerre. De 1992 à 1994, la propriété de 15.000 firmes fut largement transférée depuis un contrôle étatique, jusqu’à de nouveaux milliardaires oligarques comme Khodorkovski, et Berezovski, ceci via le programme coupons de Washington–Tchoubaïs.

Les oligarques achètent la réélection de Eltsine.

En 1996, avec l’économie russe plongeant profondément dans l’hyperinflation, Eltsine fit face à une défaite certaine à l’occasion des élections prévues. À la tête du Parti Communiste, Gennadi Zyuganov, promettait un retour à la stabilité, il était loin devant dans les sondages. Certains des conseillers proches de Eltsine suggérèrent même d’annuler les élections et de déclarer de facto la dictature. La fille de Eltsine, Tatyana Borisovna Yumasheva, était alors devenu la plus proche conseillère de son père, aux côtés de Berezovski, Goussinski et des autres oligarques de la CIA et/ou de l’USAID. Les médias russes avaient surnommé la clique contrôlant la Russie, spécialement après l’attaque du cœur de la même année, « La Famille », comme une famille mafieuse plutôt qu’une famille par le sang, encore que la fille Tatiana tînt lieu de fait de “Capo di tutti capi [chef de tous les chefs]“ de la famille, du fait de son influence sur le Président[xxiii].

Des suites du succès du Parti Communiste russe aux élections parlementaires à la douma de décembre 1995, le Fonds Monétaire International avait octroyé un prêt extraordinaire de 10,2 milliards de dollars au gouvernement Eltsine, au sein duquel 1 milliard de dollars était secrètement dédié par Washington à la campagne des élections présidentielles de 1996 qui devait garder Eltsine Président. Des enregistrements audio de conversations tenues entre Clinton et Eltsine, rendues publiques par la suite, montrèrent qu’en retour, entre autres faveurs, Eltsine aurait exempté le donateur de campagne et soutien de longue date à Clinton, le Groupe agroalimentaire Tyson basé en Arkansas (dont les exportations de poulets vers la Russie représentaient alors 700 millions de dollars annuels[5]), d’une augmentation menaçante de 20 % des droits de douane[xxiv].

Berezovski et Goussinski, les nouveaux oligarques russes soutenus par Washington, redoutaient la perte de leurs milliards volés face à l’opposition des communistes. Ils formèrent alors ce qui fut appelé le « Groupe des Sept », qui incluait Berezovski, Goussinski, Khodorkovsky, Potanine, Vinogradov, Smolensky, et Friedman. Avec l’aide des conseillers en communication et autres “doreurs d’images“ [Spin Doctors] de l’avenue Madison de New York, ce Groupe des Sept (qui détenaient les deux chaînes de télévision majeures, la troisième étant encore alors propriété d’État, de même qu’une majeure partie de la presse), menèrent campagne médiatique d’assaut à l’américaine, tandis qu’ils bloquaient dans le même temps tout achat de temps de parole médiatique par Ziouganov. Les affiches de campagne pour Eltsine portaient en slogan : « choisissez avec votre cœur ». Une autre campagne de publicité montrait Eltsine avec ses photos de famille, tandis que des extraits télévisés rappelaient des moments de son enfance : là en tant qu’athlète, là en tant que rebelle, ici en tant que père en tant que grand-père, tout ceci servi avec une musique sentimentale[xxv].

Les oligarques recrutaient Anatoly Tchoubaïs, le principal responsable de la création de leur propre fortune, en tant que Directeur de campagne pour Eltsine. Il créa un fonds privé appelé le Centre pour la Protection de la Propriété Privée, recevant 5 millions de dollars de la part du Groupe des Sept pour cette campagne. De faux journaux furent créés et imprimèrent des histoires clamant la découverte de comptes-rendus secrets provenant de réunions au sein du parti communiste, à l’occasion desquels Ziouganov était allégué avoir dit : « nous n’allons pas être capables de donner au peuple quoi que ce soit que nous avons promis ». Le fond de Gaïdar pour la réélection, fut également approvisionné de centaines de milliers de dollars, une fortune du temps de l’hyperinflation du rouble, qui furent dirigés vers des journalistes majeurs afin d’écrire des articles frauduleux lourds Eltsine et discréditant Ziouganov[xxvi].

Le fait que les oligarques détenaient un quasi-monopole sur la télévision russe et les médias écrits, rendit possible d’atteindre un vote de 54 % en faveur de Eltsine. Un nouveau Politburo privé tenait à présent fermement la Russie, et Eltsine comme Tchoubaïs était leurs poulains[xxvii].

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Le coût humain de cette thérapie de choc russe imposé depuis les États-Unis, par Anatoly Tchoubaïs, Igor Gaïdar ensemble avec George Soros, Jeffrey Sachs est une collusion d’opérateurs financiers et légaux liés à la CIA comme Jonathan Hay et Andrei Schleifer, fut au-delà de l’imaginable. Entre 1991 et 1990, le PIB russe (la valeur de tous les biens et services produits par la Russie) fondit de 83 %. La production agricole déclina de 63 %, tandis que le soutien étatique à l’agriculture prenait fin et que les importations américaines bon marché comme les poulets Tyson, remplaçaient la production domestique russe. Les investissements industriels et autres décrurent de 92 %. Plus de 70.000 usines furent fermées. Ceci engendra une baisse de production de 88 % en tracteurs, 76 % en machines à laver, 77 % de fabrique cotonnière en moins, 78 % de télévisions en moins, et ainsi de suite. Dans un pays qui ne connaissait pas le chômage sous l’ère soviétique, 13 millions de personnes perdaient soudain leur emploi. Et ceux qui en avaient toujours un voyaient leurs salaires réduits de moitié. L’espérance de vie moyenne pour les hommes avait été amputée de six ans, revenue au même niveau que l’Inde, l’Égypte ou la Bolivie. L’alcoolisme devint une épidémie tandis que la dépression et le chômage se répandaient parmi la population. Il s’agissait en effet d’un choc, le type de choc qu’un pays endure seulement en temps de guerre[xxviii].

Par conséquent, en ayant tout ceci en tête, le fait qu’Anatoly Tchoubaïs soit aujourd’hui sous une énorme pression et susceptible d’être poursuivi en justice, reflète quelque chose qui va bien au-delà de la corruption d’un directeur d’une entreprise privée. Cet événement plonge au cœur des cercles corrompus qui ont essayé, depuis l’ascension de Vladimir Poutine en décembre 1999, de reprendre le viol de la Russie par Wall Street, jusqu’à présent sans succès. Pour eux, Poutine est le symbole de leur défaite. Pour la vaste majorité des Russes qui ont vécu sous le viol de leur propre pays durant les années 1990, Anatoly Tchoubaïs demeure le symbole de cette dévastation et de cette destruction.

William F. Engdahl

William F. Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier, titulaire d’un diplôme en Sciences Politiques de l’Université de Princeton. Il est l’auteur de plusieurs livres à succès sur le pétrole, la géopolitique et les OGM.

Traduction par Jean-Maxime Corneille, article original paru dans New Eastern Outlook.

NDT « bonus » : pourquoi l’éventuelle chute de Tchoubaïs devait être regardée comme un signal extrêmement positif :

Le nom de Tchoubaïs a été cité très nettement par l’ancienne et courageuse chanteuse Marie Laforêt (https://www.youtube.com/watch?v=k-nOLXTz4gchttps://www.youtube.com/watch?v=bc2Rsd7n7JM ), dans le cadre d’une sombre affaire (vidéo Institut National des Archives) :

http://www.ina.fr/video/I08199263

A compléter avec :

to be completed with (debrieffing of the previous video):

https://www.youtube.com/watch?v=bc2Rsd7n7JM

Or Marie Laforêt cita Tchoubaïs (première vidéo, à 14minutes et 19 secondes) comme étant l’un des membres/hommes-lige d’une organisation/cabale à l’échelle du monde orchestrant le viol et la banqueroute artificielle des nations, disposant de quelques « 250 fois le budget de la France », et contre laquelle le Gouvernement ne pouvait rien faire.

Nous pouvons envisager qu’il n’y ait pas de deuxième Tchoubaïs dans une position aussi puissante, mais sans certitude évidemment…

Cette affaire était en fait à la confluence de trois affaires différentes :

L’affaire dite de l’Ordre du Temple Solaire, typiquement le type d’ésotérisme artificiel masquant en fait une façon discrète de faire assassiner des gens devenus gênants.

L’affaire Schüller-Maréchall, connecté à l’affaire du financement des partis politiques à l’occasion financement de marchés publics en Île-de-France. Affaire connectée au passage avec l’affaire de la cassette Méry (Journal TV France 2, 21 sept. 2000, vidéo complète ici), et l’affaire Strauss-Kahn (« L’affaire Méry devient l’affaire Strauss-Kahn » (Libération, 26 septembre 2000). Voir surtout ce qu’en a dit le Capitaine Paul Barril (émission « Tout le monde en parle », 11 nov. 2000)…

L’affaire Zandwoort (page Wikipedia supprimée ? voir Marcel Vervloesem) et d’autres affaires connexes comme l’affaire Karen Mulder (fiche Wikipedia épurée…)

Il est vital de comprendre ici il s’agit du détournement de la Franc-Maçonnerie, c’est-à-dire de l’utilisation d’une part vérolée non négligeable de la Franc-Maçonnerie, afin de servir de réseau d’influence pour des desseins qui n’ont rien à voir avec le but d’une société initiatique :

http://fondationprincessedecroy.morkhoven.org/001-Chute_de_l_empire-zandvoort-FR.htm

http://www.politiquedevie.net/Schuller/Schuller.html

[1] NDT : « Projet 2012 : il faudra compter avec Anatoly Tchoubaïs » » (Sputnik, 31.10.2011).

[2] Sur les privatisation « par coupon », voir : https://www.wikiberal.org/wiki/Privatisation_par_coupon

[3] GKO [Государственное краткосрочное обязательство] : titres de créance négociables à court terme émis par l’État russe à partir de février 1993. Système de “cavalerie“ financière consistant à émettre chaque nouvelle vague d’obligations à des taux toujours plus hauts, pour rembourser les précédentes. Les attirer évidemment de nombreux investis notamment étrangers, jusqu’à la cessation de paiement de l’État russe, le 17 août 1998, entraînant une crise financière tout à fait prévisible.

[4] NDT : on parle en droit de la consommation/concurrence de « vente à vil prix ».

[5] NDT : Tyson, premier producteur mondial de poulets, est connu pour son manque total de conscience dans ses pratiques agroalimentaires : « Tyson Foods : legends of animal abuses » ((Association « Mercy For Animals »).

[i] “Fearing Criminal Prosecution, Chubais Allies Flee Russia”, The Moscow Times, 29 Novembre, 2016, http://www.themoscowtimes.com

[ii] RAPSI, “Police raid Moscow office of Rusnano corporation”, 16 Novembre 2016,  http://rapsinews.com/news/20161116/277151707.html.

[iii] “Fearing Criminal Prosecution Chubais Allies Flee Russia” – Report, 22 Juillet 2015,

The Moscow Times

https://themoscowtimes.com/news/fearing-criminal-prosecution-chubais-allies-flee-russia-report-48465.

[iv] Mort Zuckerman, cité dans un email de Karon von Gerhke-Thompson à l’auteur, 14 août 2011.

[v]  E.P. Heidner, “Collateral Damage US Covert Operations and the Terrorist Attacks on September 11, 2001”, https://wikispooks.com/w/images/d/db/Collateral_Damage_-_part_1.pdf.

[vi] Sebastian Mallaby, “More Money than God: Hedge Funds and the Making of the New Elite”, Council on Foreign Relations, New York, 2010, p. 212.

[vii] Anne Williamson, témoignage devant la commission sur la banque et les services financiers [Committee on Banking and Financial Services], Chambre des Représentants des États-Unis, 21 septembre 1999

http://www.thebirdman.org/Index/Others/Others-Doc-Economics&Finance/+Doc-Economics&Finance-GovernmentInfluence&Meddling/BankstersInRussiaAndGlobalEconomy.htm.

[viii] Ibid.

[ix] Janine R. Wedel, “The Harvard Boys Do Russia”, The Nation, 14 Mai 1998, https://www.thenation.com/article/harvard-boys-do-russia/

[x] Ibid.

[xi] Mark Ames, “The murderous history of USAID– the US Government agency behind Cuba’s fake Twitter clone”, 8 avril 2014, https://pando.com/2014/04/08/the-murderous-history-of-usaid-the-us-government-agency-behind-cubas-fake-twitter-clone/.

[xii] Janine R. Wedel, op. cit.

[xiii] Ibid.

[xiv] Vladimir Putin, émission “ligne directe avec Vladimir Poutine“, 25 avril 2013 http://en.kremlin.ru/events/president/news/17976.

[xv] David E. Hoffman, “The Oligarchs: Wealth and Power in the New Russia”, New York, Public Affairs Press, Chapitre 8, p. 193.

[xvi] Ibid., p. 197.

[xvii] Marshall I. Goldman, “Putin and the Oligarch”s, Foreign Affairs, Novembre/Décembre, 2004, http://www.cfr.org/world/putin-oligarchs/p7517

[xviii] David E. Hoffman, op. cit., p.202.

[xix] Janine  R. Wedel, op. cit.

[xx] Ibid.

[xxi] David E. Hoffman, op. cit., p.202.

[xxii] Ibid.

[xxiii] Wikipedia, Tatyana Yumasheva.

[xxiv] Anne Williamson, Testimony…,op. cit

[xxv] David E. Hoffman, op. cit., p. 345. NDT : RAppr:  “[Ted Cruz] « Au sein du très étrange monde du façonnage publicitaire d’un homme politique »…” (CVR, 16 janvier 2016).

[xxvi] Ibid, p. 345.

[xxvii] Ibid., p. 327.

[xxviii] Dan Josefsson, “Shock Therapy: The Art of Ruining a Country”, 1 April, 1999, http://josefsson.net/artikelarkiv/51-shock-therapy-the-art-of-ruining-a-country.html

soros-et-obama
Barack Hussein Obama et Georges Soros.

Seconde Guerre Froide en gestation:McCain parle d’un acte de guerre pendant que Moscou se dit “fatiguée” de “l’amateurisme” des accusations américaines

Le sénateur républicain John McCain a affirmé aujourd’hui ,10 janvier 2017 ,que le piratage informatique dont la Maison-Blanche accuse Moscou était un “acte de guerre”.

Ron McCain
Ron McCain

“Quand on tente de détruire les fondements de la démocratie, alors on détruit un pays”. John McCain est formel : la Russie a déclaré la guerre aux Etats-Unis en piratant des emails du parti démocrate pendant la campagne présidentielle.

“Je ne dis pas qu’il s’agit d’une attaque atomique”

La déclaration virulente du sénateur républicain (rapportée par l’AFP) vient entraver, au même titre que les sanctions prises par la Maison-Blanche contre des diplomates russes, les efforts de la nouvelle administration Trump pour mettre un terme définitif à l’opposition entre Moscou et Washington. Sa nuance n’y changera rien : “Je ne dis pas qu’il s’agit d’une attaque atomique, dit-il. Je dis seulement que lorsqu’on attaque la structure fondamentale d’un pays, ce qu’ils font, alors c’est un acte de guerre”.

Donald Trump, qui ne cache pas son intention de collaborer étroitement avec Vladimir Poutine, ne fait pas non plus mystère de ses doutes quant aux conclusions de l’enquête sur les piratages informatiques. Dans le mois précédant l’élection présidentielle, les emails démocrates diffusés sur le site Wikileaks avaient mis au jour les calculs politiques de Hillary Clinton et terni sa réputation.

Réunion jeudi au Sénat

Un processus qui avait déjà été entamé par le candidat républicain lui-même, qui ne cessait de rappeler les manquements de l’ancienne première dame,Hillary Clinton, lorsqu’elle était première dame. Lors d’un débat, il avait notamment menacé la démocrate de la jeter en prison s’il était élu président. Après son élection, le milliardaire a cependant mis de l’eau dans son coca en renonçant à poursuivre Clinton.

En attendant la prise de fonction de Donald Trump dans 15 jours, John McCain organise ce jeudi,12 janvier 2017, une réunion au Sénat au sujet de ces cyberattaques.

Barack Hussein Obama et Vladimir Poutine...
Barack Hussein Obama et Vladimir Poutine…

Obama accuse et menace la Russie

Barack Obama a annoncé hier soir que les Etats-Unis allaient prendre des mesures contre la Russie, accusée d’avoir organisé des cyberattaques pour influencer l’élection présidentielle.

Pendant que Donald Trump s’active en coulisse pour tourner définitivement la page de la guerre froide, le torchon brûle entre Washington et Moscou. La Russie aurait-elle osé d’immiscer dans la campagne présidentielle américaine pour favoriser l’élection du candidat républicain ? Je ne pense pas que des événements aux ramifications aussi importantes ne se produisent dans le gouvernement russe sans que Vladimir Poutine ne soit au courant” a lâché hier Ben Rhodes, un proche conseiller de Barack Obama, à la télévision.

“Nous devons prendre des mesures et c’est ce que nous ferons”

Dans la foulée, le président sur le départ explique à la Radio publique nationale (NPR) qu’il sera intransigeant avec Moscou : Je pense qu’il ne fait aucun doute que lorsqu’un quelconque gouvernement étranger essaye d’influencer l’intégrité de nos élections (…), nous devons prendre des mesures et c’est ce que nous ferons”.

Ces piratages concernent notamment la fuite de courriers de la convention démocrate ainsi que ceux de conseillers d’Hillary Clinton, qui ont occupé une part importante du débat pendant la campagne. De quelles “mesures” parle Barack Obama ?

“Monsieur Poutine est tout à fait informé de ce que je pense”

“Elles seront mises en œuvre en temps voulu et de la manière que nous aurons choisie. Certaines pourront être explicites et visibles, d’autres peut-être pas. (…) Monsieur Poutine est tout à fait informé de ce que je pense de cela parce que j’en ai parlé directement avec lui peu de temps après”.

Dans un peu plus d’un mois, Obama laissera sa place à Donald Trump, qui tient pour l’instant un discours beaucoup plus favorable à Moscou. Le milliardaire a notamment nommé l’homme d’affaires Rex Tillerson, qui connait personnellement le président russe, au poste de secrétaire d’Etat.

Trop c’est trop..!

Vladimir Poutine,photo récente.
Vladimir Poutine

Le Kremlin ne supporte plus les accusations américaines d’ingérence russe dans la campagne présidentielle américaine.

C’en est trop pour la Russie. Ce lundi, le porte-parole du Kremlin a dénoncé la “chasse aux sorcières” faite par les américains à la Russie, cette dernière étant accusée depuis plusieurs par des agences de renseignement américaines d’être intervenue dans l’élection présidentielle pour favoriser une victoire du républicain Donald Trump, au détriment de la candidate démocrate Hillary Clinton.

 

“Nous commençons à nous lasser sérieusement de ces accusations” a ainsi déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, ajoutant que“ces accusations sans fondement, qui ne sont en rien étayées, sont réitérées de manière non professionnelle. Nous ne savons pas sur quelle information ils s’appuient”.


EN CONCLUSION

Un coup d’état se prépare sous nos yeux

George Washington à Valley Forge ou il endura la famine et le froid avec ses hommes.
George Washington à Valley Forge ou il endura la famine et le froid avec ses hommes.

 

Seuls ceux qui ne suivent rien  de la politique américain ou qui  supportent la politique mondialiste et corrompue de la Reine des Illuminati,Hillary Clinton,vont dire ou écrire que ce que j’écris ici est faux,mais force est de constater  que nous assistons à un coup de force mené par la clique de l’islamiste Barack Hussein Obama,afin de disqualifier le président-élu,Donald Trump.Le plan  d’Obama consiste  à faire croire que Donald Trump a été élu grâce  à l’intervention de la Russie,et que,par conséquent,lui,le président en exercice ,reste au pouvoir afin  de reprendre des  » élections plus légales » ,du à la disqualification de Donald Trump.

…ou bien,il décrétera qu’Hillary Clinton est élue!

Et vlan pour ce qui reste de démocratie au Pays des Champions de la Liberté!

Seule une Seconde Révolution Américaine peut maintenant permettre au Peuple Américain ,de reprendre son pouvoir politique!

Il faut revenir à la base de l’esprit de Georges Washington et de Benjamin Franklin,maintenant!

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment penser la Russie? symposium autour de Trump… — histoireetsociete

Avec l’élection de Donald Trump à la présidence, la question des relations américano-russes acquiert une nouvelle importance. La Russie a figuré en bonne place dans le débat sur les élections américaines et dans les débats sur l’orientation de la politique étrangère américaine. Maintenant, la question centrale est de savoir s’il y a oui ou non […]

via Comment penser la Russie? symposium autour de Trump… — histoireetsociete

Troisième Guerre Mondiale en progression:Les troupes de l’OTAN se rassemblent à la frontière entre l’Europe et la Russie

Au lendemain de la présentation du nouveau missile russe,la Grande-Bretagne a envoyé 800 soldats ainsi que des chars et des drones à l’Estonie, où l’Europe a une frontière terrestre avec la Russie.

Plus de 900 militaires britanniques viennent d'être envoyé en estonie,face à l'Armée russe en face.
Plus de 900 militaires britanniques viennent d’être envoyé en estonie,face à l’Armée russe en face.

Cela fait partie de la plus grande concentration militaire dans la région depuis la guerre froide  qui menaçait de tous nous atomiser , et vient après Poutine  qui a effectué  une menace sérieuse de «guerre nucléaire» pour 40 millions de personnes,récemment .

 

L’OTAN , qui a promis d’envoyer des forces aux Etats baltes et à  la Pologne orientale dès l’année prochaine, a demandé de l’aide à ses  alliés afin d’ apporter une contribution militaire pour ce qui semble être une forte tension avec Moscou.

Cela vient après qu’une flotte de navires de guerre russes , comprenant  un porte-avions et de nombreux  navires  de soutient  ont  navigué le long des côtes européennes sur le chemin de la Syrie, dans ce qui est appelé  une démonstration de force sans précédent.

Russian aircraft carrier Admiral Kuznetsov in the English Channel, 21 October 2016. The Russian Task Group, which includes the sole Russian aircraft carrier, Admiral Kuznetsov, the nuclear powered Kirov Class Battlecruiser, Pyotr Velikiy and two Udaloy Class Destroyers, Vice Admiral Kulakov and Severomorsk sailed from Russia on Saturday 15 October to join the Russian anti-Daesh military operations in Syria.
Russian aircraft carrier Admiral Kuznetsov in the English Channel, 21 October 2016. The Russian Task Group, which includes the sole Russian aircraft carrier, Admiral Kuznetsov, the nuclear powered Kirov Class Battlecruiser, Pyotr Velikiy and two Udaloy Class Destroyers, Vice Admiral Kulakov and Severomorsk sailed from Russia on Saturday 15 October to join the Russian anti-Daesh military operations in Syria.

 

Les groupements tactiques, en Europe , menés par les Etats-Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et le Canada sont configurés pour être en Pologne, en Lituanie, en Estonie et en  Lettonie avec des forces allant de l’infanterie aux drones – avec près de 4.000 hommes au total.

 

Les gens ont peur que la Russie pourrait essayer quelque chose de semblable à ce qu’elle a fait en Crimée, quand elle  a annexé de l’Ukraine en 2014.

Le secrétaire général de l’OTAN, M. Jens Stoltenberg a déclaré que les engagements actuels seraient «une démonstration claire de notre lien transatlantique.

Selon des diplomates, il aurait également envoyé un message à Donald Trump, qui s’est plaint récemment que les alliés européens ne paient pas leur quota pour faire partie de  l’OTAN.

Vladimir Poutine,photo récente.
Vladimir Poutine,photo récente.

La Russie est pas heureuse avec les déploiements actuels de troupes , en disant que c’est une provocation et que l’OTAN n’aurait  pas  du avoir élargi  sa zone d’influence vers l’est autant qu’elle l’ a fait.

Mais bien qu’il y aura des troupes dans la Baltique, il n’y a pas de stratégie similaire pour la région de la mer Noire, que le  président turc Tayyip Erdogan a déclaré être en voie  de devenir un «lac russe» en raison de la présence militaire de Moscou dans la région.

C’est considéré comme un geste symbolique par l’Occident, étant donné qu’on donne plus d’importance  à la Turquie depuis que la Russie a réussi à signer  plusieurs accords de désarmement au cours des deux derniers mois… tout en déplaçant des missiles à capacité nucléaire vers la frontière.(!)

Les responsables de l’OTAN ont refusé de dire si la Russie avait déplacé des ogives nucléaires à Kaliningrad.Ce qui donne froid dans le dos!


Que penser de la bisbille autour du ravitaillement de la flotte russe?

La flotte russe qui accompagne le puissant porte-avions russe.
La flotte russe qui accompagne le puissant porte-avions russe.

 

L’Espagne examine une demande formulée par la marine russe qui souhaite ravitailler à Ceuta ses navires qui font route vers la Syrie, ont annoncé mercredi les autorités espagnoles. Mais les alliés de Madrid voient d’un très mauvais oeil cette éventualité et expriment leurs «préoccupations».

«Les dernières escales demandées sont en cours de révision en fonction des informations que nous recevons de nos alliés et des autorités russes», a fait savoir le ministère espagnol des Affaires étrangères, dans un courrier électronique.

 

Cette déclaration confirme implicitement les informations selon lesquelles certains navires de ce groupe devaient se ravitailler à Ceuta, une enclave espagnole en territoire marocain qui fait face à Gibraltar.

Le ministère ajoute que des bâtiments russes font escale depuis des années dans les ports espagnols. Chaque escale est autorisée au cas par cas, en tenant compte en premier lieu de la sécurité de l’environnement et de la ville et la population concernées.

Huit bâtiments

Parti du nord de la Russie, l’escadre a franchi la Manche vendredi et se rapproche de Gibraltar. Elle se compose de huit bâtiments: le seul porte-avions russe, l’Amiral-Kouznetsov, un croiseur à propulsion nucléaire, deux navires anti-sous-marins et quatre navires de soutien, selon des responsables de l’OTAN.

A bord du porte-avions se trouvent des dizaines de chasseurs-bombardiers et d’hélicoptères. Les huit navires de ce groupe naval vont rejoindre la dizaine de bâtiments de guerre russes d’ores et déjà au large de la Syrie.

Tous «inquiets»

Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a réaffirmé mercredi que la possible utilisation du porte-avions russe pour augmenter les frappes sur Alep suscitait «l’inquiétude» de l’Alliance atlantique, et que celle-ci était «partagée par tous ses membres».

Mais il n’a pas critiqué ouvertement la possibilité d’un ravitaillement de la flottille russe dans un port espagnol. «C’est à chaque allié de décider (…) s’il fournit un ravitaillement à des navires russes», a assuré le chef de l’OTAN en arrivant à une réunion des ministres de la Défense des 28 pays de l’Alliance à Bruxelles.

 

«Mais cette fois j’ai transmis un message très clair que nous sommes inquiets sur l’usage potentiel de cette flottille pour augmenter les attaques sur Alep (…) Tous les membres de l’Alliance sont conscients de nos inquiétudes», a-t-il expliqué.

Londres a également fait part de ses inquiétudes. «Nous serions extrêmement préoccupés si un membre de l’OTAN devait aider un groupe naval russe susceptible de contribuer au bombardement de civils à Alep», a déclaré le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon.

EN CONCLUSION

Si rien n’est fait pour calmer cette situation de crise qui s’envenime,nous allons voir se dérouler toute l’horreur de la guerre à grande échelle…Seule la désobéissance civile peut  stopper  cette guerre voulue par les banquiers à la solde des Rotschild.Il ne manque plus que l’élection d’Hillary Clinton  pour ajouter le dernier clou dans le cercueil de l’humanité. 

 

Voir notre article antérieur en rapport avec celui-ci:Présentation du nouveau missile russe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Troisième Guerre Mondiale:La Russie dévoile son nouveau missile thermonucléaire Satan 2 en guise d’avertissement

Vous voyez ici la première version du Missile Satan.
Vous voyez ici la première version du Missile Satan.

Une imagine qui nous ramène aux pires heures de la guerre froide. La Russie a dévoilé une image de son nouveau missile, surnommé « Satan 2 » par l’OTAN. Particularité de cette arme nucléaire: elle peut détruire et raser un pays de la taille de la France en seulement quelques secondes. Le RS-28 Sarmat, de son nom de combat, destiné à remplacer les vieillissants missiles R-36M, a été testé cet été par les autorités russes. 

Un missile nucléaire, assez puissant pour effacer une zone deux fois la taille de la Grande-Bretagne, a été révélé par  la Russie comme étant l’arme la plus destructrice jamais fabriquée par l’être humain. 

Un agent d'information a beaucoup risqué pour prendre cette photo du missile russe surnommé Satan 2 par l'OTAN.
Un agent d’information a beaucoup risqué pour prendre cette photo du missile russe surnommé Satan 2 par l’OTAN.

Ce ne fut pas un secret  d’apprendre que Vladimir Poutine cherche à remplacer son arsenal meurtrier de missiles  SS-18  de marque «Satan».

Cependant, la puissance de la nouvelle RS-28 missile, Satan 2, pourrait en fait: faire  disparaître une zone de la taille de la France.

Il est soupçonné d’avoir une vitesse de pointe de quatre miles et demi par seconde.

 

L'arme pourrait anéantir tout un pays (Image: Makeyev.ru)
L’arme pourrait anéantir tout un pays (Image: Makeyev.ru)

 

Lien vers la vidéo du nouveau missile russe.

Vladimir Poutine cherche à remplacer son arsenal meurtrier des SS-18 armes (Alexei Druzhinin / Sputnik, Kremlin Pool Photo
Vladimir Poutine cherche à remplacer son arsenal meurtrier des missiles SS-18  (Alexei Druzhinin / Sputnik, Kremlin Pool Photo

 

Les premières images de la super-nuke ont été dévoilés aujourd’hui ( 25 octobre 2016) par les ingénieurs du Kremlin.

Satan 2, qui est actuellement l’objet d’essais près de Miass, est prêt à être déployé en 2018.

Jusqu’alors caché, le centre de fusées russe Makeev a dévoilé une image sur son site, révèle Direct matin. « Conformément au décret gouvernemental sur la commande publique de défense pour 2010 et la période prévisionnelle 2012-2013, le centre Makeev a été chargé de concevoir le missile de croisière Sarmat […] Ce complexe stratégique est conçu pour remplir efficacement les tâches de dissuasion nucléaire des forces stratégiques russes », est-il noté dans la légende reprise par le quotidien gratuit. 

Dans le détail, le missile a une capacité d’action de 10.000 kilomètres et pourrait ainsi atteindre Paris, Londres ou même des villes sur la côte ouest américaine. Pis, selon le quotidien, il a la capacité de détruire en quelques secondes un territoire grand comme l’Etat du Texas ou la France avec ses douze têtes nucléaires. Sa technologie furtive lui permet également de tromper les systèmes radars.

 
http://metro.co.uk/video/embed/1346709

Selon le Daily Star , les experts ont averti que la nouvelle arme nucléaire de la Russie fera ressembler  les bombes larguées sur Hiroshima et Nagasaki à de vulgaires  «pétards».

Dans une déclaration aux côtés de la première image, les créateurs ont dit: «Conformément à l’arrêté du gouvernement russe » L’ordre de la Défense d’Etat pour 2010 et la période de planification 2012-2013 « , le Rocket Makéev Design Bureau a été chargé de commencer la conception et le développement ,cad travailler sur le Sarmat.

« En Juin 2011, le ministère russe de la Défense a signé un contrat d’Etat pour le développement du missile Sarmat.

«Le système de prospective stratégique de missile est en cours d’élaboration afin de créer une force de dissuasion nucléaire assurée et efficace pour les forces stratégiques de la Russie. » (Vladimir Poutine la semaine passée).

 

 

 

L’occident entre en phase totalitaire terminale… Minuit moins une à l’horloge de l’apocalypse…

Les parlementaires européens ont voté cette semaine en faveur d’une résolution appelant à de plus grandes « capacités institutionnelles pour contrer la propagande inspirée par le Kremlin ». La résolution a été votée par la commission des Affaires étrangères de l’UE et sera présentée devant le parlement européen le mois prochain. Si la résolution est adoptée, la prochaine étape sera la mise en place de mécanismes institutionnels pour bloquer l’accès aux médias russes.

L'expansion de l'OTAN
L’expansion de l’OTAN

Ce serait un événement monumental, mais les pays occidentaux semblent se diriger, inéluctablement, vers l’interdiction des médias d’information russes à partir de plates-formes satellitaires et de l’Internet. Ce résultat – avec des implications éthiques et politiques énormes – semble être la conclusion logique de la campagne transatlantique de plus en plus frénétique visant à diaboliser la Russie.

Vladimir Poutine et Bachar al-Assad:l'OTAN cherche continuellement à associer  les deux chefs d'états en oubliant leurs travers.
Vladimir Poutine et Bachar al-Assad:l’OTAN cherche continuellement à associer les deux chefs d’états en oubliant leurs travers.

Washington, Londres et Paris semblent coordonner une attaque médiatique sans précédent qui diffame la Russie pour pratiquement tous les méfaits imaginables : crimes de guerre en Syrie, menaces contre la sécurité de l’Europe, avions civils abattus, subversion des élections présidentielles américaines. Et ce n’est qu’un échantillon.

Le Secrétaire britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, a déclaré cette semaine que la Russie risque de devenir un « Etat paria ». Ironiquement, ce destin a moins à voir avec le comportement réel de la Russie qu’avec les objectifs recherchés de la politique occidentale vis-à-vis de Moscou, à savoir isoler et présenter la Russie comme un voyou international.

Si les gouvernements occidentaux réussissent à diaboliser suffisamment la Russie aux yeux de leurs opinions publiques, alors un contexte politique sera créé pour procéder à des mesures drastiques qui autrement seraient considérées comme des violations inacceptables des droits démocratiques. Des mesures qui iraient bien au-delà des sanctions économiques et viseraient la censure des médias. N’est-ce pas étrange ? Le « monde libre » qui déplore « l’autoritarisme russe » se dirige vers la censure des médias et la répression de ce qu’il considère comme un « crime de pensée ».

Les parlementaires européens ont voté cette semaine en faveur d’une résolution appelant à de plus grandes « capacités institutionnelles pour contrer la propagande inspirée par le Kremlin ». La résolution a été votée par la commission des Affaires étrangères de l’UE et sera présentée devant le parlement européen le mois prochain. Si la résolution est adoptée, la prochaine étape sera la mise en place de mécanismes institutionnels pour bloquer l’accès aux médias russes.

L’hostilité envers la Russie telle qu’elle apparaît dans la formulation de la résolution de l’UE ne peut être décrite que comme enragée, pour ne pas dire paranoïaque. Le gouvernement russe y est accusé de recourir activement à une « campagne de désinformation », de « ciblage des politiciens et des journalistes de l’UE », et de « perturber les valeurs démocratiques à travers l’Europe ». En bref, Moscou est accusée de comploter la chute du bloc Européen.

Il convient de noter un point particulièrement sinistre, le comité des affaires étrangères de l’UE a accordé une attention particulière au recours par la Russie d’un « large éventail d’outils et d’instruments tels que des stations de télévision multilingues et de pseudos organismes d’information pour diviser l’Europe ».

Ainsi donc, non seulement le gouvernement russe est ouvertement accusé de nourrir des desseins subversifs et destructeurs envers les Etats européens, mais ses professionnels dans les médias sont confondus avec un supposé projet politique russe de guerre hybride. L’Etat russe est diabolisé comme un ennemi étranger et ses médias font partie de son arsenal de guerre hybride. En d’autres termes, les médias d’information publics russes légitimes sont en train d’être délégitimés par le Parlement européen.

Étonnamment, les médias professionnels tels que RT et Sputnik sont qualifiés de « pseudo agences de presse » et « d’outils de propagande du Kremlin ».

Le fait, souvent avancé, que ces médias « appartiennent à l’État » et sont financés par le gouvernement est sans importance. Car il en est de même pour Voice of America, Radio Free Europe, BBC, France 24et Deutsche Welle, pour ne citer que quelques-uns des diffuseurs occidentaux appartenant à des Etats. En fait, le budget global des gouvernements occidentaux consacré au financement de médias d’information est plusieurs fois supérieur au budget de la Russie.

Le battement de tambour occidental visant à délégitimer les médias d’information russes populaires a augmenté au cours des derniers mois. Le mois dernier, par exemple, l’alliance militaire de l’OTAN sous commandement US a publié un autre rapport d’avertissement : « L’Occident est en train de perdre la guerre de l’information contre la Russie ».

Voici une bonne question à se poser : pourquoi une organisation supposément dédiée à la sécurité militaire intervient-elle dans les domaines du journalisme et des services d’information publics ?

Un article de Voice of America ajoute : « Selon les responsables de l’OTAN, l’Occident doit intensifier ses efforts pour combattre et contrer la guerre de l’information menée par ses adversaires. Ils avertissent que des pays comme la Russie exploitent la liberté de la presse dans les médias occidentaux pour répandre la désinformation ».

Remarquez comment la Russie est accusée en quelque sorte d’« exploiter » sournoisement la liberté des médias occidentaux. L’implication ici est que les sanctions-représailles contre les médias russes seraient donc justifiées à cause de ces transgressions supposées.

Pendant ce temps, toujours le mois dernier, le directeur de l’US National Intelligence, James Clapper Jr, aurait informé des membres du Congrès sur la « guerre de l’information » russe. Il a cité RT et Sputnik comme armes médiatiques de la « guerre de l’information » russe [pas le Grand Soir ? snif, snif… grosse déception du traducteur]. Leur but, selon Clapper, est de subvertir les sociétés occidentales en influençant les groupes radicaux et en semant la confusion dans le public.

Ceci marque une détérioration dramatique des relations entre l’Occident et la Russie, où des médias d’information russes sont désignés comme des armes ennemies. Une telle pensée trahit aussi à quel point de dégénérescence les dirigeants politiques occidentaux ont sombré dans leurs stéréotypes de guerre froide ; et comment ils sont disposés à aller encore plus loin pour contrer la Russie.

poutine-et-soldats-001

Depuis que la politique tant vantée de rétablissement de relations « plus amicales » avec la Russie a été abandonnée sous la première administration du président Barack Obama, vers 2011, l’hostilité de Washington et de ses alliés européens est allé crescendo pour atteindre les niveaux actuels d’hystérie.

La raison principale pour laquelle Washington a abandonné sa politique de normalisation est probablement parce qu’il a compris que le président russe Vladimir Poutine ne sera pas aussi docile que son prédécesseur Boris Eltsine, qui a lâchement soumis son pays à l’hégémonie US, que ce soit sur des questions d’intérêts géopolitiques, de la finance mondiale, ou de ressources/guerres à l’étranger. Poutine ne veut rien entendre. La Russie ne sera pas un Etat vassal des Etats-Unis, contrairement aux Etats membres de l’Union européenne qui le sont de toute évidence.

C’est à cause de l’indépendance et de l’audace de la Russie à s’exprimer contre la désinvolture des Etats-unis à l’égard du droit international, par exemple dans sa conduite de guerres illégales et de changements de régime au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Ukraine, que Washington trouve cette attitude si intolérable.

Lorsqu’on lui a demandé récemment dans des médias allemands pourquoi l’Occident est si hostile envers lui, Poutine aurait répondu laconiquement : « la peur ».

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Le dirigeant russe ne voulait pas dire par là que l’Occident avait peur d’une agression militaire russe. Il voulait dire que la peur était due à sa puissance de démonstration. Un fort contre-poids aux menées impérialistes des Etats-Unis constituait une puissante négation de la présumée suprématie US unipolaire sur le monde entier. Ce qui signifie que le monde n’est pas un paillasson pour l’assujettissement US. Le défi de la Russie à l’hégémonie US est un signe avant-coureur d’un monde multipolaire, un monde dans lequel les Etats-Unis et ses filiales européennes devront commencer à travailler de concert avec d’autres nations, d’égal à égal et dans le cadre du droit international, et non pas comme des renégats au-dessus des lois.

La Syrie est une illustration classique. Washington et ses alliés britanniques et français, ainsi que des Etats vassaux régionaux, ont présumé qu’ils pouvaient mener une nouvelle opération illégale de changement de régime dans ce pays arabe, comme ils l’avaient fait auparavant en Libye, en Irak et en Afghanistan. L’intervention militaire de la Russie en appui à son allié syrien fut une manifestation éclatante que l’Occident ne pouvait plus continuer son petit jeu de changement de régime. En outre, l’intervention de la Russie a également exposé l’implication criminelle secrète de Washington et de ses partenaires dans le recours aux mercenaires terroristes pour mener leurs changements de régime.

La même chose peut être dite sur l’Ukraine, où le soutien politique de la Russie aux séparatistes ethniques russes a empêché que le coup d’État de Washington à Kiev en Février 2014 ne transforme le pays tout entier en un régime marionnette des Etats-Unis.

C’est la raison pour laquelle Washington craint la Russie sous Poutine. Il est un obstacle à sa « domination mondiale à spectre complet », telle que prévue par les idéologues impérialistes US suite à l’effondrement de l’Union Soviétique.

Cependant, la Russie est plus qu’un obstacle. Dans sa conduite d’une politique étrangère indépendante, la Russie expose les crimes US contre le droit international et son parrainage d’Etat du terrorisme. Et la Russie expose également la servilité pathétique et la complicité des Etats européens, des médias occidentaux et des institutions des Nations Unies pour se plier aux ambitions hégémoniques de Washington.

La politique étrangère de la Russie est, bien sûr, tout à fait légitime. Mais du point de vue de Washington, elle constitue un défi intolérable à sa volonté tyrannique. À cette fin, la Russie doit être métamorphosée en un Etat ennemi. Et les dirigeants européens serviles adhèrent à cet ordre du jour, afin de dissimuler leur complicité odieuse.

Il se trouve que les médias russes ont démontré une indépendance des journalistes et des analyses critiques sur les grands événements mondiaux, comme ce qui se passe réellement en Syrie et en Ukraine. Le fait que les gouvernements occidentaux soutiennent secrètement les réseaux terroristes pour mener un changement de régime illégal n’est plus à démontrer. Si cela vous paraît exagéré ou un « commentaire injuste », c’est uniquement parce que les médias occidentaux se sont refusés à dénoncer les fausses revendications et prétentions de leurs propres gouvernements. Ce qui n’est pas une raison pour délégitimer le journalisme des médias russes. En fait, c’est ce qui rend un tel journalisme louable.

Dire que les Etats occidentaux sont frustrés par la Russie est un euphémisme. Ils sont livides, comme on peut le voir à la façon dont leur entreprise criminelle de changement de régime en Syrie a été mise en déroute. Par conséquent, les efforts occidentaux visent à accuser la Russie de « crimes de guerre » et de la comparer à l’Allemagne nazie [Méga Point Godwin pour l’Occident – NDT].

Combinez cette diabolisation avec les affirmations à sensation selon lesquelles la Russie tente de subvertir les démocraties occidentales, le climat politique toxique devient alors propice pour des mesures de plus grande portée.

Il s’agit là d’une logique réductionniste osée : la Russie est un Etat ennemi, et les médias russes sont des outils de propagande ennemis.

Les fiers soldats russes.
Les fiers soldats russes.

Etant donné que les législateurs européens voteront cette semaine sur la lutte contre les médias russes, on peut supposer que la prochaine étape logique sera l’interdiction pure et simple des chaînes russes sur les ondes et Internet.

Mais comme a déclaré Margarita Simonyan, rédactrice en chef de RT, à Deutsche Welle, le mouvement draconien visant à interdire les médias russes ne fait que démontrer à quel point les discours occidentaux sur la « liberté d’expression » sont vides.

« C’est une interprétation plutôt intéressante des valeurs occidentales tant vantées, en particulier sur la liberté d’expression – qui dans le concret signifie apparemment d’attaquer une voix de dissidence rare parmi des milliers de médias européens » a ajouté Simonyan.

Les gouvernements occidentaux sont en train d’adopter des méthodes de despote.

Incapables de faire ce que bon leur semble, y compris de violer le droit international et d’aller en guerre où et quand bon leur semble, ils s’en prennent alors aux pays qui résistent, comme la Russie, au point de désigner la Russie comme un pays ennemi, susceptible donc de faire l’objet d’une agression militaire.

Et lorsque des médias exposent les doubles normes et l’hypocrisie criminelle de l’Occident, ces médias sont alors fustigés comme étant de la propagande ennemie, qui doivent être arrêtés et interdits.

Les dernières attaques du Nouvel Ordre Mondial.
Les dernières attaques du Nouvel Ordre Mondial.

La décadence occidentale est vraiment en train de sombrer dans le caniveau ou dans la corruption et l’absurde. Un destin qui est le résultat de l’effondrement interne due à la politique et au bellicisme de sa propre oligarchie. Et l’opinion publique occidentale le comprend de mieux en mieux, avec ou sans l’aide des Russes.

Tirer sur le messager ne modifie pas le message.

Sources:Lien original en français:

Alerte Troisième Guerre Mondiale en préparation:Les grands ministères russes déménagent vers les bunkers( car la «guerre d’Hillary Clinton » semble inévitable)

Les préparatifs vont bon train ,en Russie...en vue d'une Troisième guerre Mondiale  prévue dans l'élection  de  la dirigeante illuminati,Hillary Clinton.
Les préparatifs vont bon train ,en Russie…en vue d’une Troisième guerre Mondiale prévue dans l’élection de la dirigeante illuminati,Hillary Clinton.

Une série inquiétante de bulletins d’«actions urgentes » émis par le ministère russe de la Défense (MoD) au cours des dernières 24 heures, après que les forces militaires de la Fédération ont été mises en état d’alerte combat montrent que les préparatifs tous azimuts sont en cours pour se préparer à un conflit mondial. Les principaux bureaux des ministères importants sont en cours de transfert vers la zone fédérale protégée de Mezhgorye Urban Okrug . En effet, un bulletin met gravement en garde que « la guerre d’Hillary-Obama est probablement inévitable ». 

Pour autant que nous soyons en mesure de reconstituer cet ensemble de bulletins d’”action urgente” du MoD, et immédiatement après l’ordre extraordinaire d’hier de placer toutes les forces militaires de la Fédération en état d’alerte de plein combat, les équipes d’élite du Service de Sécurité (FSB) et du MoD, les Alpha Spetsnaz, ont commencé à protéger et à déplacer divers ministères au sein du Kremlin pour leur re localisation dans la République du Bashkortostan.

Les recours aux équipes Alpha Spetsnaz du FSB et du MoD pour toute opération au sein de la Fédération sont particulièrement à noter, car ces équipes sont parmi les deux meilleures forces spéciales du Monde, les plus formées, et les plus craintes. La véritable signification de ces bulletins faisant référence à la République du Bachkortostan est un code signifiant le complexe souterrain massif connu en Occident sous le nom de  Monts Yamantau.
Selon Wikipédia : “Le Yamantaou est devenu célèbre aux États-Unis à la suite d’une théorie du complot lancée dans les milieux conservateurs qui le considèrent comme un pendant russe à la légendaire Zone 51. Il abriterait un immense complexe souterrain de l’ère Brejnev aux proportions monumentales.
 Il existe des installations militaires de l’armée russe près de la ville ferméemilitaire de Mejgorié et celle de Snejinsk. Par ailleurs, à l’instar du mont Kosvinski (600 km au nord), cette formation rocheuse est soupçonnée par des responsables de l’US Army d’abriter un centre secret d’armes nucléaires ou un bunker1. Selon des sources américaines, le complexe local pourrait accueillir 60 000 personnes et des recherches sur les armes nucléaires y auraient lieu.

En outre, il convient de noter que la République du Bachkortostan est l’endroit le plus sûr de la Fédération et, en tant que «république d’importance fédérale», elle est entourée par de nombreuses bases militaires, des fortifications  protégées par des armes atomiques de divers types.

Cette région est protégée par des bunkers complexes souterrains,  certains estiment leur surface à 650 kilomètres carrés (400 milles carrés), ils sont enterrés à une profondeur de plus de 900 mètres (3000 pieds) , et ils sont capables de résister et de survivre à de nombreuses frappes atomiques directes.

Dans notre tentative de mesurer toute l’importance et la signification de ces extraordinaires mouvements de guerre déployés par la Russie, mais ayant seulement ces bulletins MoD d’”action urgente” pour nous guider, nous sommes en mesure de dire que les hauts dirigeants russes sont gravement préoccupés par la conviction que les États-Unis (et par extension ses alliés de l’OTAN) sont sur le point de tenter une action sous «faux drapeau» contre la Russie ou l’Iran afin de lancer une guerre à grande échelle, s’étirant sur de multiples fronts d’Europe, du Moyen-Orient et d’Asie .

Vladimir Poutine semble très averti de la situation.
Vladimir Poutine semble très averti de la situation.

Pour justifier ces craintes, ces bulletins soulignent le volume sans précédent de dizaines de milliers de forces de combat de l’OTAN sur les frontières de la Fédération, alors qu’en même temps les navires de guerre de la marine américaine ont commencé à jouer au “chat et à la souris” avec l’Iran par des incursions dans leurs eaux territoriales dans le but de créer un incident du type «Golfe du Tonkin», qui avait servi de prétexte mensonger pour attaquer le Vietnam il y a plus de 50 ans. La guerre du Vietnam a causé des dégâts incommensurables pour le Vietnam à cause des armes chimiques utilisées par les Américains, et malgré tout leur arsenal, les États-Unis ont lamentablement subi une défaite contre un pays “du tiers monde”.

Même l’US Navy a reconnu, pour la première fois en 2008, que le mensonge du golfe du Tonkin a été fait par de « hauts responsables gouvernementaux  américains qui ont déformé les  faits pour tromper le peuple américain, afin de précipiter les États-Unis dans une  guerre d’agression impérialiste contre le Vietnam ».

Le régime Obama-Clinton a l’intention de refaire le même coup. 

Un président qui a la confiance de ses soldats...contrairement à Obama ou...même Hillary Clinton.
Un président qui a la confiance de ses soldats…contrairement à Obama ou…même Hillary Clinton.

Ainsi, Hillary Clinton a, hier, repris la théorie du complot devant ses partisans enragés en leur disant que le président Poutine soutient contre elle tous les conservateurs américains (qu’elle appelle l’alter droite), mais la Clinton n’a pu fournir aucune preuve pour étayer une telle affirmation scandaleuse.

Pour savoir qui, réellement aujourd’hui, interfère dans quel pays duquel, les e-mails récemment libérés de George Soros, un top supporter d’Hillary, montrent qu’en fait, le plan directeur d’Obama-Clinton a pour objectifs non seulement de déstabiliser la Russie, mais aussi de renverser le président Poutine.

Comme tous les «plans directeurs» d’Obama-Clinton des 8 dernières années, les analystes du renseignement du MoD soulignent que leur tentative de détruire la Russie a complètement échoué, ainsi que leurs “plans” soutenant les monarchies islamo-terroristes qui veulent construire des pipelines à travers la Syrie et l’Irak (en concurrence directe avec l’Iran et la Russie), et qui ont versé à Hillary Clinton des dizaines de millions de dollars “d’avance” pour qu’elle les aide dans ce projet.

Le couple Obama-Clinton a, non  seulement échoué contre la Russie, mais il a échoué aussi dans sa “guerre créée” contre la Syrie et l’Irak. Cette semaine, leur émissaire, le vice-président américain Joe Biden, l’a prouvé  en ordonnant à ses troupes kurdes de se retirer devant les forces turco-russes, et par sa plaidoirie auprès de la Suède de ne pas laisser achever les travaux du pipeline russe Nord Stream 2 , car si ce pipeline entre en fonction, cela précipiterait la chute du régime nazi ukrainien installé par les États-Unis.

Les chefs nazis de L'Ukraine ,mis en place par la CIA de Washington.
Les chefs nazis de L’Ukraine ,mis en place par la CIA de Washington.

Mais le plus grand danger auquel doit faire face le régime Obama-Clinton est l’effondrement proche de l’ensemble du système bancaire occidental en raison de la destruction de la Deutsche Bank (Allemagne),  comme l’a noté aujourd’hui une publication en déclarant: «La deuxième plus grande banque en Europe, Deutsche Bank (DB), a un tas d’ennuis. Et cela est une grosse affaire. Deutsche Bank est l’une des 10 plus grandes banques du monde par actif, et le Fonds monétaire international a déclaré qu’elle est le plus important «contributeur aux risques systémiques » pour le système financier mondial. Donc, si la Deutsche Bank est en difficulté, l’ensemble du système financier mondial recevra comme un coup de poing dans l’intestin ».

De plus, le PDG de la Deutsche Bank avertit maintenant des “conséquences fatales” auxquelles ils sont confrontés. Les analystes MoD comparent la situation à celle de 2008 qui a vu l’effondrement de Lehman Brothers, ce qui a amené le système bancaire mondial entier au bord de la destruction. Si cela devait arriver, la victoire Donald Trump serait possible, ce que les élites craignent plus que la troisième guerre mondiale. Car, protégés dans leurs bunkers pour élites, une guerre mondiale ne les tuerait pas, par contre, si Trump est élu président, il les mettrait tous en prison pour leurs innombrables crimes.

 http://www.whatdoesitmean.com/index2101.htm

Alerte au totalitarisme de 1984:Vladimir Poutine invite l’Europe à joindre une alliance eurasiatique

Poutine : « Le projet de grande Eurasie est bien évidemment ouvert aux pays de l’Europe »

Discours du président russe au Forum de Saint-Pétersbourg

Discours très économique – et donc forcément géopolitique – du président russe Vladimir Poutine au Forum de Saint-Saint-Pétersbourg le 17 juin 2016. Il y dessine notamment les contours de l’union économique eurasiatique, pour y inviter les pays européens.

Tout cela semble faire référence au roman 1984 ,d’Aldous Huxley.