Les ballons de reconnaissance ont précédé l’utilisation des avions U-2 à haute altitude que les États-Unis ont utilisés pour espionner l’URSS à la fin des années 1950.
L’armée de l’air américaine a lancé le programme de ballons espions à haute altitude peu après la Seconde Guerre mondiale. Malgré de nombreuses complications, ces dispositifs se sont avérés être un moyen économique et efficace de recueillir des renseignements sur l’Union soviétique, ouvrant la voie à l’utilisation d’avions espions à haute altitude, qui provoqueront un scandale diplomatique en 1960.
Un ballon -espion américain au-dessus de l’Europe de l’Est.
Dans les années 1950, alors que les tensions de la guerre froide avec l’Union soviétique se cristallisaient, les États-Unis ont ressenti le besoin d’un outil de reconnaissance pour surveiller leur ennemi sans être repérés.
Après avoir découvert que les courants-jets de haute altitude serpentent généralement d’ouest en est, l’armée de l’air américaine a conclu que les ballons de haute altitude lâchés depuis l’Europe occidentale voleraient hypothétiquement vers l’est, ce qui signifie qu’ils survoleraient très probablement l’URSS et atteindraient ensuite les bases militaires américaines au Japon où il serait possible de collecter les données.
Si tel était le cas, les ballons espions américains seraient en mesure de recueillir des renseignements précieux sur l’armée de l’URSS, notamment sur les capacités nucléaires du pays, et – surtout – de rester hors de portée de la défense aérienne soviétique en volant à 15 000 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Le 10 janvier 1956, l’armée américaine a par conséquent lancé huit ballons espions depuis le territoire de la Turquie et un depuis celui de l’Allemagne de l’Ouest. Au cours des semaines suivantes, le nombre de lancements réussis a augmenté pour atteindre le chiffre impressionnant de 448 ballons espions se dirigeant vers l’est.
L’apparition de centaines de ballons espions dans l’espace aérien soviétique n’est toutefois pas passée inaperçue. Le 4 février 1956, l’URSS a émis une note de protestation officielle aux États-Unis par voie diplomatique, accusant ces derniers de violer l’espace aérien et la souveraineté soviétiques. Pendant ce temps, l’armée soviétique réfléchissait aux moyens de neutraliser la menace.
Rapidement, les pilotes d’avions de chasse MiG soviétiques ont découvert que les ballons espions descendaient en altitude la nuit, dans leur zone de frappe. Ce constat s’est avéré crucial : on estime que 90% des ballons volants américains ont été abattus par les Soviétiques ou se sont écrasés dans des endroits non identifiés avant de pouvoir quitter le vaste territoire de l’URSS.
Récupération d’un ballon-espion américain par un navire US conçu a cet effet…en mer de Chine,près du Japon!
L’incident de l’U-2
Système de missile sol-air S-75 Dvina de l’URSS.
À la fin des années 1950, les États-Unis sont passés des ballons espions à un outil d’espionnage plus avancé et plus fiable : l’avion de reconnaissance et de surveillance à haute altitude U-2.
En 1956, Washington a ainsi commencé à envoyer secrètement des avions U-2 au-dessus du territoire soviétique pour des missions de reconnaissance. L’on supposait à juste titre que les Soviétiques n’avaient pas les moyens d’abattre ces appareils à l’altitude de 21 000 mètres. Cependant, le président Eisenhower a insisté pour autoriser personnellement chaque vol, car il était impossible d’anticiper une réponse soviétique.
Les militaires soviétiques ont détecté les avions, mais n’ont pas réussi à les atteindre avec les missiles sol-air existants. Il est intéressant de noter que le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev n’a pas accusé les États-Unis publiquement, car une telle protestation aurait révélé l’incapacité de l’armée soviétique à abattre des avions à haute altitude.
Le 1er mai 1960 – deux semaines avant que le président Eisenhower ne rencontre le dirigeant soviétique Khrouchtchev à Paris – la Maison Blanche a autorisé un nouveau vol de l’U-2 au-dessus du territoire soviétique. Pour les Américains, ce vol s’est soldé par une débâcle.
Débris de l’U-2 abattu
En effet, un missile lancé par un système de défense aérienne soviétique nouvellement déployé a frappé l’avion U-2. Celui-ci s’est écrasé et le pilote américain, Francis Gary Powers, a été capturé par les Soviétiques.
L’incident de l’U-2 a entraîné l’annulation du sommet de Paris et brisé les espoirs naissants, bien que prématurés, d’une résolution pacifique de la guerre froide.
Francis Gary Powers jugé par l’URSS pour espionnage
Fait intéressant : le programme américain de ballons espions a profité aux Soviétiques d’une manière inattendue. En examinant les ballons écrasés, les scientifiques soviétiques ont en effet découvert que le film de fabrication américaine utilisé dans les appareils photo était capable de résister à l’action des hautes températures et à l’exposition aux radiations. Il s’agissait donc d’un outil parfait pour les Soviétiques, qui l’ont utilisé pour photographier la face cachée de la Lune en 1959.
EN COMPLÉMENTAIRE
Comment les Soviétiques ont dévoilé la «face cachée de la Lune» et remporté 1.000 bouteilles de vin grâce aux infos trouvées sur les ballons-espions américains
Pour obtenir les premières photographies de la face cachée de la Lune, les scientifiques ont totalement «fait taire» la flotte de la mer Noire.
Avant que Neil Armstrong ne marche sur la Lune en 1969, le satellite de la Terre était un mystère pour l’humanité. Plus encore, son « côté obscur ». Surnommé ainsi car en permanence invisible depuis notre planète, la face cachée de la Lune était un objet de désir pour les pionniers des programmes spatiaux américain et soviétique.
En 1957, lorsque les Soviétiques ont lancé le premier satellite artificiel de la Terre – Spoutnik 1 -, cet événement a marqué une étape très importante dans l’exploration spatiale. Néanmoins, les gens du monde entier avaient du mal à croire que l’humanité puisse aller encore plus loin et observer la face cachée de la Lune de sitôt.
La perspective semblait si lointaine, mais si captivante, qu’un vigneron français, Henri Maire, a annoncé publiquement qu’il offrirait 1 000 bouteilles de vin de ses propres réserves à quiconque serait en mesure de photographier la face cachée de la Lune.
Ironie de l’histoire, les scientifiques soviétiques y travaillaient déjà…
Le plan
La mission consistant à photographier la face cachée de la Lune a été dirigée par Sergueï Korolev, père de la conquête spatiale soviétique et cerveau de la plupart des réalisations soviétiques révolutionnaires en matière d’exploration spatiale.
Sergeï Korolev
Le plan était relativement simple : lancer une boîte cylindrique – une sonde spatiale – dans l’espace vers la Lune et laisser la gravité faire le reste. La sonde spatiale était équipée d’appareils photo, d’un système de traitement de film photographique, de batteries, d’un émetteur radio, d’un gyroscope pour maintenir l’orientation et la vitesse angulaire et de plusieurs ventilateurs pour le contrôle de la température.
L’appareil n’avait pas de moteurs de fusée pour les corrections de cap, les scientifiques ayant préféré s’appuyer sur la gravité de la Lune pour les aider à effectuer la manœuvre : selon le plan, la sonde spatiale était censée se rendre sur la Lune et, une fois prise dans le champ de gravité de cette dernière, devait passer derrière le satellite de la Terre du sud au nord avant de retourner vers notre planète.
La sonde spatiale chargée d’observer la face cachée de la Lune a été baptisée Luna-3. Étonnamment, la partie la plus difficile ne fut pas de calculer l’orbite de la Lune ou du satellite, mais de gérer l’équipement et le personnel au sol.
Luna-3
Le signal de Luna-3 a été reçu par une antenne radio montée au sommet d’une montagne en Crimée. Au grand dam de Korolev, le personnel local a signalé des problèmes de communication : Luna-3 ne recevait pas certains des ordres envoyés depuis la Terre. Le commandant a ordonné à son équipe de le suivre en Crimée pour résoudre d’urgence la situation.
Une fois le tout-puissant Korolev arrivé en Crimée, il a pris les choses en main et mis en œuvre des mesures sans précédent : sur ses ordres, les navires de la flotte de la mer Noire devaient cesser toutes communications, tandis qu’un bateau dédié devait naviguer sur la mer Noire afin de rechercher et supprimer les sources possibles d’interférences radio, tandis que la police de la circulation devait bloquer les routes à proximité de l’observatoire.
Ces mesures ont contribué à améliorer le signal, mais un nouveau problème est apparu. À sa grande surprise, Korolev a appris que l’observatoire pourrait se retrouver à court de film magnétique pour enregistrer les images du paysage lunaire.
Une reproduction cinématographique du moment où les scientifiques soviétiques ont photographié la face cachée de la Lune
« Sergueï Pavlovich [Korolev] était hors de lui. Je le comprenais. Après tout, si nous avions été prévenus, nous aurions pu apporter ce film rare avec nous de Moscou », a écrit l’académicien Boris Tchertok qui a aidé Korolev lors du lancement.
Ironie du sort, si le film était si rare, c’est parce qu’il avait été extrait de ballons de reconnaissance américains abattus qui espionnaient l’URSS. Ce film était d’une qualité inégalée par l’industrie soviétique.
Furieux, Korolev a ordonné que des pellicules de film supplémentaires soient livrées à l’observatoire de Moscou par avion, puis par hélicoptère.
Tôt le matin du 7 octobre 1959, l’équipe de scientifiques soviétiques attendait avec impatience que Luna-3 s’approche de la Lune. Soudain, la première image a commencé à apparaître sur le papier…
Une copie réduite de la sonde spatiale soviétique Luna-3
Le concepteur légendaire, responsable de la réception des données, a regardé le papier et, à la grande surprise de l’assistance, a déchiré la toute première photo jamais réalisée de la face cachée de la Lune. La qualité n’était pas bonne et Korolev était prêt à parier que les prochaines photos seraient meilleures.
L’une des premières photographies de l’autre côté de la Lune prise par la sonde Luna-3
Au grand soulagement de tous, les photos suivantes étaient en effet de bien meilleure qualité. Korolev a pris la première photo de la face cachée de la Lune de qualité décente et y a écrit : « La première photo de l’envers de la Lune qui n’aurait pas dû être révélé ». Il l’a signée et dédiée au directeur de l’observatoire astrophysique de Crimée, Andreï Severny.
Un timbre postal soviétique dédié à l’obtention des premières photographies de la face cachée de la Lune
Encore une fois, la science soviétique avait triomphé. Les Soviétiques ont commencé à nommer les sites géographiques nouvellement découverts sur la Lune tandis que les photographies de la face cachée ont été publiées en une du journal soviétique Pravda, la nouvelle se répandant dans le monde entier.
Parole donnée, parole tenue
À l’autre bout de l’Europe, le vigneron français Henri Maire a lu un article sur l’exploit soviétique et a admis qu’il avait perdu son propre pari. M.Maire a envoyé par la poste 1 000 bouteilles de vin à l’Académie des sciences de l’URSS.
Le président de l’Académie a ordonné que les bouteilles soient livrées à l’équipe qui avait travaillé sur le projet Luna 3. « Nous avons eu l’honneur de recevoir plusieurs dizaines de bouteilles de l’Académie des Sciences. Vous recevrez quelques bouteilles, le reste sera distribué à l’administration et aux autres non-participants », a déclaré Korolev à son équipe.
Des années plus tard, lorsque la fille de Korolev, Natalia Koroleva, a eu vent de cette anecdote, elle s’est donné pour mission de retrouver au moins une de ces bouteilles. Il s’est avéré que l’ancienne secrétaire de Korolev avait conservé une bouteille, bien que vide.
Aujourd’hui, une réplique miniature de Luna 3 et la fameuse bouteille peuvent être observées au Musée de l’astronautique de Moscou.
Plus de 65 millions de Russes sont morts pendant le régime communiste en Russie, dont beaucoup ont été assassinés dans le style de l’exécution. La raison pour laquelle ils ne nous apprennent pas à ce sujet dans le cours d’histoire est que les personnes qui ont créé cette idéologie sont désormais propriétaires des gouvernements et écrivent des livres d’histoire.
En 1933-1934, l’Ukraine a été soumise à une famine artificielle pour détruire le fief des « koulaks » (agriculteurs indépendants) qui ont toujours considéré avec une haine particulière le communiste juif. Staline a donné ce travail à son bras droit, Kaganovich, connu plus tard comme le «boucher d’Ukraine»
Lazar Moiseivich Kaganovich était à l’époque le Juif le plus puissant de l’Union soviétique, qui a supervisé la collectivisation des fermes ukrainiennes à partir de 1929. Grâce à ses efforts de « collectivisation », sept millions d’Ukrainiens sont morts de faim entre 1933 et 1934.
« Vous devez comprendre, les principaux bolcheviks qui ont pris le contrôle de la Russie n’étaient pas des Russes. Ils détestaient les Russes. Ils détestaient les chrétiens … » – Aleksandr Solzhenitsyn
La tragédie de la centrale nucléaire de Tchernobyl a été délibérément provoquée pour provoquer des troubles en URSS et séparer l’Ukraine de la Russie. Ce sont les résultats d’une enquête physico-technique indépendante menée par le physicien atomique Nikolai Kravchuk. (Il était auparavant à la chaire de théorie du noyau atomique de la faculté de physique de l’Université d’État de Moscou Lomonossov).
C’était du sabotage!
Kiev (nouvelle région, Sergey Dmitriev) – Les résultats de ses recherches ont été présentés par lui dans le livre « La catastrophe de Tchernobyl », publié en 2011 à Moscou, où il a trouvé un écho. Même avant la publication du livre, après les premières publications dans la presse ukrainienne, Kravtchouk a été immédiatement licencié de son travail à l’Institut de physique théorique de l’Académie nationale des sciences de l’Ukraine.
Résultats d’enquête gardés secrets
Dans une critique du livre, les professeurs Dr. IA Krawez et dr. VA Vychinski de Krawchuk. Les résultats des travaux du scientifique, cependant, ont été dissimulés au grand public ukrainien. Kravtchouk a alors sollicité l’aide des représentants du club russe de Kiev. Le club russe de Kiev estime nécessaire de mettre ces résultats à la disposition du public ukrainien.
Les Gorbatchevistes avaient planifié le crime
Le scientifique note que l’explosion du réacteur sous la direction du Comité central du PCUS de Gorbatchev avait été planifiée et réalisée à l’avance et que le personnel de la centrale, qui devait servir de « bouc émissaire », avait été blâmé. Après cela, les scientifiques du nucléaire accusés mutuellement et sous la pression de « disciples de la perestroïka » ont été forcés de se justifier. Cela a également été confirmé indirectement par la direction de Gorbatchev, à laquelle tous les fils ont abouti, vis-à-vis du public mondial.
La version utilisée officiellement était un mensonge
En août 1986, lors de la réunion de l’AIEA, la version officielle du cours des événements survenus à la centrale nucléaire de Tchernobyl et sa conclusion principale étaient présentées: « La cause principale de la catastrophe était la combinaison très improbable de violations des réglementations et des règles de fonctionnement, et non du personnel du bloc énergie adhéré à « , note Nikolai Kravchuk. Cela signifie que le personnel de la centrale n’aurait pas pu faire exploser Tchernobyl sans une intervention extérieure réfléchie.
Journaux d’exploitation manipulés
Ni le ministère de l’énergie de l’URSS, ni le ministère de l’énergie atomique de Russie, ni le ministère de l’énergie atomique de l’Ukraine n’étaient intéressés par une enquête objective parce qu’ils avaient accepté de coopérer au sein du secteur extrêmement fermé de l’énergie atomique. Et ils ont tout fait pour que cela ne se produise pas, en particulier ils ont manipulé les registres d’exploitation de la centrale nucléaire. Par conséquent, il n’a pas été possible d’écrire et d’enregistrer une version officielle et … sonore.
Tests dangereux dans des conditions instables
Du 1er au 23 avril 1986, « l’état de la zone active du réacteur avait considérablement changé. Ces changements ne sont pas une coïncidence, mais ils sont le résultat d’actions bien planifiées et prédéfinies « , écrit Kravchuk. Dans le quatrième bloc d’énergie, un maximum de matières radioactives de l’ordre de 1 500 mCi [1] était présent. Au cours des essais, le réacteur était dans un état très instable avec une puissance décroissante. En outre, dans certaines chambres du réacteur, des combustibles hautement enrichis provenant de sous-marins nucléaires (plutonium 239) ont été découverts, ce qui a entraîné une forte augmentation de la puissance et de la température dans la zone active. Dans le même temps, l’approvisionnement en noyaux en graphite qui ralentissent le réacteur était épuisé. Spécialistes qualifiés de la centrale nucléaire de Tchernobyl (A. Chernyshev) n’avait pas été admis au travail le jour des essais et ceux qui étaient présents à ce moment-là « ont été invités à convaincre le responsable des essais, A.Djatlow, de CESSER IMMÉDIATEMENT les essais et de mettre le réacteur à l’arrêt. » , Malheureusement en vain, car il venait de recevoir des directions opposées.
Unités de protection d’urgence éteintes
En outre, la majorité des unités de protection d’urgence du réacteur ont été mises hors tension. « Ils ont fait l’expérience avec le turbogénérateur (TG-8), où le roulement était cassé, et non avec le TG-7 intact. » Les essais de vibration avec augmentation de la vibration ont été réalisés simultanément avec la turbine non chargée à basse fréquence, amplitude accrue et vibrations amplifiées. Après une explosion de vapeur due à un défaut des systèmes techniques (le roulement) qui n’avait pas résisté aux essais en raison de la surcharge de résonance au cours des essais, une réaction de la vapeur d’eau transformée en un mélange explosif d’hydrogène et d’oxygène (qui était la deuxième Stade du processus d’explosion) « , note le scientifique.
Une énorme explosion
Après l’explosion massive d’hydrogène dans l’espace fermé du réacteur, pour une raison quelconque, les joints d’étanchéité se sont répandus sur les parois de « deux ou plusieurs polycellules » de combustible nucléaire, atteignant une masse critique locale qui a entraîné une explosion « quasi atomique ». Ce n’est qu’après avoir pu déplacer « le couvercle supérieur » des « marmites » pesant plus de 2 000 tonnes qui dépassent de 90 degrés la zone active, de sorte qu’un nuage de plasma avec une température de 40 000 degrés se soit formé à l’intérieur du bloc a été remarqué par les témoins oculaires de l’accident de l’extérieur. La présence d’uranium hautement enrichi en U-238, qui était dissimulé au personnel, a été mise en lumière dans les premiers jours « après le débordement de la chambre de combustion », note Nikolai Kravchuk. « Et cela vient de créer une activité gamma de 17%, pour la reconvertir en plutonium-239 (avec une demi-vie d’un peu plus de 2 jours – ce qui était essentiel pour les suivants)! Il faut ajouter que l’effet sismique de l’explosion était d’une telle ampleur qu’il a ébranlé le bâtiment du bloc avec une masse de plusieurs dizaines de milliers de tonnes – il pourrait sans aucun doute provoquer le séisme local, qui avait également été enregistré. » Cependant, malgré ces preuves évidentes, ils essaient de ne pas reconnaître le fait d’une explosion nucléaire, ainsi que leurs symptômes.
Une série de mauvaises décisions
En gros, cette explosion n’a pas immédiatement entraîné une contamination radioactive généralisée. L’augmentation violente des radiations au cours des jours suivants est due à l’augmentation progressive de la réaction du plutonium et à une série d’explosions grandement renforcées par un faux effacement au moyen d’eau et de sable, en supposant que le contenu du réacteur soit intact était.
La catastrophe n’a plus été évitée
« Si on avait immédiatement compris la nature des événements, il aurait été clair ce qu’il fallait faire – et il n’y aurait pas eu de tels déversements, sauf peut-être la chute de sacs d’acide borique! » la contamination radioactive de l’environnement – environ une douzaine de fois -, de sorte que ce qui était arrivé la veille au soir devienne inévitable, et que dorénavant l’acide borique n’aurait pas aidé … que la tâche la plus urgente doit être de se concentrer sur l’évacuation immédiate de la population de la zone des 50 km. « Toutefois, cela n’a pas été fait.
L’auteur meurt …
Defendants in Chernobyl accident trial. From left: plant director Viktor Bryukhanov, deputy chief engineer Anatoly Dyatlov, and chief engineer Nikolai Fomin during the trial. Photographed 7th July 1987.
Le destin de l’un des coupables immédiats de la catastrophe, Anatoly Dyatlov, qui a donné les ordres criminels et qui a également été informé des autres tests effectués sur le bloc, qui, selon l’intention de l’échelle derrière lui, a assuré à Tchernobyl le « coup de grâce » même si cela a échoué à l’étape précédente (malheureusement réussi). D’après Krawchuk, qu’est-ce qui « justifierait de comprendre ses actions ainsi que son comportement après la catastrophe – comme s’il avait garanti une peine beaucoup trop sévère? » 4 ans plus tard, en octobre 1990, après plusieurs lettres officielles portant la signature de l’académicien Sakharov, Jelena Bonner et d’autres fossoyeurs apparemment libéraux de l’URSS, il a été libéré prématurément à cause de sa maladie. Il a été soigné à la clinique de radiation de Munich et est décédé en 1995 d’une crise cardiaque.
… et la mafia se tait
Et Georgy Koptschinski, celui qui a donné l’ordre à Djatlov, est ensuite devenu responsable de l’énergie nucléaire au Comité central du PCUS du Département de l’industrie lourde et de l’énergie du Comité central du PCUS. Ayant précédemment travaillé à la centrale nucléaire de Tchernobyl, l’ancien chef du département Énergie atomique et industrie du Conseil des ministres de l’URSS et ancien vice-président du Comité d’État pour la sûreté nucléaire et radiologique de l’Ukraine a finalement été nommé directeur général de l’Agence ukrainienne de l’énergie atomique en 2000. il conseil dans le domaine de la sûreté nucléaire! Peut-être est-il l’un des initiateurs de l’incitation et de la dissimulation de Nikolai Kravchuk. Djatlov et Koptschinski ont tous deux publié leur propre récit de la catastrophe de Tchernobyl,
Kiev, nouvelle région, Sergei Dmitriev
L’unité becquerel, introduite dans le système d’unités SI, s’est révélée trop petite: 1 becquerel (Bq) = 1 désintégration nucléaire par seconde. Par conséquent, l’intensité de rayonnement est toujours exprimée en milliCurie (mCi) ou microcurie (μCi).
Н.В. Кравчук, Загадка Чернобыльской катастрофы. (Опыт независимого исследования). – М.: АИРО-XXI, 2011. 104 с. – NWKrawchuk Le mystère de la catastrophe de Tchernobyl (résultats d’une enquête indépendante), Moscou, AIRO-XXI, 2011, 104 p.) – ISBN 978-5-91022-153-0
Nikolai Kravchuk: La tragédie de Tchernobyl était planifiée!
Le but de l’affaire:
La centrale nucléaire de Tchernobyl a été dynamitée pour détruire l’URSS et séparer l’Ukraine de la Russie
D’après une entrevue avec dr. N.Krawtschuk.
Le physicien nucléaire ukrainien Nikolay Kravtchouk est convaincu: l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl a été provoquée par la destruction de l’URSS.
« L’explosion du réacteur … s’est produite dans la nuit du 26 avril … ce qui est fondamentalement impossible avec un nombre correct de barres de combustible. … si la quantité de barres de combustible était conforme à la réglementation, une telle explosion du réacteur n’aurait pas été possible en dix secondes, et elle n’aurait pas explosé! J’ai réussi à exprimer cette opinion lors de la conférence internationale Chernobyl +20 ‘à Kiev. Les collègues ont reçu mes commentaires avec intérêt et la direction de l’institut où je travaillais m’a demandé dès le lendemain d’être «virée» à ma propre demande. «
Les premiers liquidateurs de la catastrophe ont tous reçu une dose de radiation fatale et beaucoup sont morts quelques jours après la tragédie (texte: « Nous remplissons la mission du gouvernement! »).
QUATRE EXPLOSIONS
Qu’avez-vous fait après votre libération?
Je suis devenu un retraité ordinaire, mais après un certain temps, ils m’ont appelé à notre institut de géophysique et m’ont demandé de continuer à travailler sur Tchernobyl. Ils m’ont donné six mois… J’ai fait un travail colossal puis j’ai rédigé un rapport… tous les scientifiques de la question de Tchernobyl ont produit des versions totalement contradictoires. Dans la tête tout a tourné! Mais plus tard, le « puzzle » a été créé … il y a eu des explosions dans la centrale nucléaire de Tchernobyl! Les autorités ont gardé ce secret, ils en ont officiellement rendu compte.
Comment savez-vous cela?
Vous n’avez pas besoin de sept rides sur votre front. Tout ce que vous avez à faire est d’étudier les informations existantes avec suffisamment de détails et de parler à des témoins. Ma version est la suivante: chaque explosion a été précédée par une série de circonstances – il s’est avéré … dans le réacteur … et dans l’ensemble du système du quatrième bloc.
1. … rien qu’avec le turbo-générateur TG-8, une expérience a été réalisée et le camp s’est ainsi séparé. Le roulement défectueux commence à vibrer. Cela a été transféré à la génératrice … si le personnel du quatrième bloc l’avait éteint à temps, il aurait freiné la rotation progressivement, la tragédie ne se serait pas produite. Mais les spécialistes de la centrale nucléaire étaient libres de faire le travail ce jour-là des essais … ceux qui étaient présents ce jour-là n’ont pas convaincu le chef, Anatoly Djatlov, de mettre fin à l’expérience et du réacteur. Il venait de recevoir l’ordre inverse d’en haut. 2. Le réacteur est à paroi simple – il a une connexion directe à la turbine … l’eau … dans le réacteur s’est réchauffée, s’est transformée en vapeur et est allée directement dans le pipeline du générateur … les vibrations résultantes ont été renvoyées au réacteur … elles sont devenues le Canaux des barres de combustible détruits … les barres de combustible non prévues des sous-marins nucléaires ont été détruites, il a formé l’élément explosif plutonium 239.
À la suite de l’accident, le quatrième bloc d’alimentation de la centrale nucléaire a été complètement détruit
Tout cela a conduit à une forte augmentation d’énergie et à une température élevée dans la zone active… l’approvisionnement en noyaux de graphite qui ralentissent le réacteur était épuisé. Au dire de tous, il aurait dû être changé un mois avant la ventilation. Cela pouvait être lu dans les instructions … Mais quelques semaines après l’accident, sur instructions de la direction de la centrale nucléaire de Tchernobyl, ces instructions ont été réécrites.
3. la situation dans son ensemble a abouti … à un endroit, un nombre suffisant d’éléments explosifs s’était accumulé … la masse critique a été atteinte et cela a conduit à la dernière, la quatrième, explosion.
… jusque-là … quand la première explosion a eu lieu … d’un coup … les parois du pipeline ont été détruites et la température dans le réacteur a augmenté rapidement. L’eau s’est progressivement transformée en vapeur, et ici, elle a immédiatement commencé à s’échapper de cette « marmite » dont le « couvercle » pesait 2 500 tonnes. Je dis cela uniquement à cause des images … il est donc plus facile d’imaginer un réacteur. Ils cuisent les pommes de terre et l’eau s’évapore. Seules les pommes de terre ne volent nulle part. Mais la vapeur soulève le couvercle. Lorsqu’une « explosion de vapeur » s’est produite à Tchernobyl, le couvercle s’est soulevé d’un demi-pouce – c’était suffisant – puis il l’a laissé tomber de nouveau. Il y avait un coup … c’était une explosion. Le « couvercle » est retombé au même endroit, mais dans le « pot » était encore l’eau, et le processus a été répété. C’est arrivé un deuxième coup. Dans le troisième, il restait de la vapeur dans cette « marmite », mais à des températures aussi élevées, une réaction de conversion de l’eau et de la vapeur en un mélange explosif d’hydrogène et d’oxygène … a éclaté. Mais elle était spatiale – sans centre.
Dans une telle explosion, les substances ne sont pas rejetées mais sont comprimées uniformément sur toute la circonférence du récipient. … à partir du combustible nucléaire existant – plutonium 239 – une masse critique a été formée. Et qu’est-ce que ça veut dire? Une explosion nucléaire classique! C’était le quatrième. Tout … au fond de la « marmite » s’est envolé, le « couvercle » pesant plus de deux mille tonnes a été démoli. Dans le bloc, un nuage de plasma avec une température de 40 000 degrés s’est formé. Des témoins oculaires ont remarqué l’incident. L’action sismique d’une explosion d’une telle force pourrait être tout à fait suffisante pour provoquer un séisme local … et cela a été enregistré. Malgré ces preuves évidentes, il a été tenté de clarifier le fait d’une explosion nucléaire, ainsi que ses symptômes,
En résulte-t-il que les conséquences les plus terribles sont dues à cette quatrième explosion?
Exactement! Mais cette explosion à elle seule n’aurait pas conduit à une contamination radioactive aussi énorme. La forte augmentation des radiations au cours des jours suivants est due à l’augmentation progressive de la réaction du plutonium et à une série d’explosions provoquées par la fausse trempe du réacteur … la demi-vie du plutonium est d’environ deux jours. Si les personnes impliquées dans la liquidation de l’incident avaient réfléchi un instant, elles se seraient rendues compte que d’autres explosions étaient possibles pendant cette période. En fin de compte, cela s’est également produit – il y a eu des explosions, mais déjà des plus faibles … elles ont conduit exactement à la propagation du rayonnement radioactif sur de vastes territoires. Si les liquidateurs avaient deviné que le réacteur pourrait être immobilisé avec de l’acide borique, aurait été les explosions ultérieures, ainsi que la propagation des radiations à éviter. Mais au lieu de cela, ils ont essayé d’arrêter le réacteur avec du sable et de l’inonder d’eau. C’est une ignorance élémentaire de la physique qui a conduit à cette terrible tragédie! … et combien de membres de l’académie y ont été, et combien d’organisations y étaient, mais … ils ne pouvaient pas expliquer les choses les plus élémentaires … chaque physicien atomique devrait le savoir grâce à ses études. qui a conduit à cette terrible tragédie! … et combien de membres de l’académie y ont été, et combien d’organisations y étaient, mais … ils ne pouvaient pas expliquer les choses les plus élémentaires … chaque physicien atomique devrait le savoir grâce à ses études. qui a conduit à cette terrible tragédie! … et combien de membres de l’académie y ont été, et combien d’organisations y étaient, mais … ils ne pouvaient pas expliquer les choses les plus élémentaires … chaque physicien nucléaire devrait le savoir grâce à ses études.
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Mais vous prétendez que l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl était une action planifiée …
Ce n’est pas ce que j’ai dit, ce sont les personnes qui ont pris connaissance de mes enquêtes. L’un des membres de l’Académie a étudié les résultats de mes recherches et a reconnu que celles-ci représentaient l’image la plus complète de toutes les théories physiques connues à ce jour … Il a ajouté: « Nikolay Vasilyevich, j’ai eu l’impression qu’il s’agissait d’un crime brillamment planifié! » Nous ne pouvions pas expliquer cela à l’époque – c’était beaucoup trop dangereux. Tout est simple ici: même en août 1986, lors de la réunion de l’AIEA, la version officielle des événements survenus à la centrale nucléaire de Tchernobyl et sa principale conclusion étaient présentées: « La combinaison très improbable de violations de la commande et des instructions de fonctionnement,
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L’académicien Emlen Sobotovich a convenu avec moi qu’il n’aurait pas eu à concrétiser quoi que ce soit , ni à ériger l’énorme sarcophage sur les lieux de l’accident. Il aurait suffi d’inonder le tout d’un mélange spécial: cela ne permet pas aux gaz de se répandre… L’autre jour, 20 heures après l’accident, il n’y aurait pas eu de danger nucléaire. Et même pas aujourd’hui … toutes ces actions à couvrir sont un gaspillage de fonds! Maintenant, la prochaine « couverture » est à nouveau construite. Alors, des milliards sont gaspillés, pour ne rien rater et pour que tout le monde s’en débarrasse. Une énorme mangeoire!
Nombreux sont ceux qui comptent sur leur travail pour affirmer que la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl était la condition préalable à la destruction de l’URSS …
Pourquoi pas Je suppose que les principaux « architectes » de la catastrophe de Tchernobyl étaient ceux qui voulaient également provoquer la destruction de l’Union soviétique. Sous la direction du Comité central de Gorbatchev du PCUS, l’explosion du réacteur avait été planifiée à l’avance et réalisée, et la responsabilité en était clairement imputée au personnel de la centrale. Même dans la liquidation des conséquences de l’accident accordé à Gorbatchevl’instruction « de faire quelque chose immédiatement, afin que seules ses négociations avec l’Occident ne soient pas perturbées ». Et puis les gens ont juste fait quelque chose qui leur est venu à l’esprit en premier. La réaction à l’accident a été convulsive et nullement scientifique. La principale cause de la propagation des radiations… n’était pas l’explosion, mais les mauvaises actions des liquidateurs et les mauvaises instructions des dirigeants.
Comparaison de la tragédie ukrainienne avec la récente explosion de Fukushima – qui était plus dangereux?
Ce sont deux choses différentes: à Tchernobyl, beaucoup plus de matières radioactives sales ont été éjectées et au Japon, seules les matières radioactives ont explosé. Mais la catastrophe de Tchernobyl est des dizaines de fois inférieure à Fukushima! Notre accident a touché 6% du territoire ukrainien et 23% du Belarus. La demi-vie des isotopes du césium 134 et du strontium 90 est de 28 ans. Après quelques années, cela ne voudra plus rien dire. Mais le plutonium est dangereux et il s’est envolé du centre de l’explosion à quelques kilomètres … il a explosé de Fukushima, dont on se souviendra des conséquences pendant de nombreuses années. Et le pire de tout: la radioactivité est entrée dans l’eau, où vivent les poissons,
La centrale nucléaire japonaise « Fukushima-1 » après l’explosion de mars 2011 a d’abord été refroidie à l’eau, mais il était temps de comprendre que cela ne ferait qu’augmenter la propagation des radiations
Cela signifie-t-il que nous ne serons pas protégés contre des tragédies similaires à l’avenir?
… Vous pouvez faire exploser n’importe quel réacteur sur demande! Tout dépend des possibilités, qui le veut, qui le fera. Rien n’explose tout seul. Si les instructions sont suivies, comment manipuler la technique et si vous connaissez un peu la physique … rien n’est impossible avec de tels objets stratégiques!
Sources: un ancien officier du KGB qui veut resté anonyme!
Le 2 avril 1963, l’Union soviétique a lancé le vaisseau spatial Luna 4 pour tenter le premier atterrissage en douceur sur la lune. Le lancement a été un succès, mais Luna 4 n’a jamais atteint la Lune.
Timbre commémoratif du lancement de Luna 4 par l’Union Soviétique.
Un jour après le lancement de Luna 4, il était supposé utiliser ses moteurs-fusées pour l’aider à se diriger vers la lune. Mais il n’a pas été en mesure d’achever cette correction à mi-parcours, car le système de navigation de l’engin spatial fonctionnait mal.
La sonde Luna 4
Les responsables de la mission n’ont pas été en mesure d’orienter l’engin spatial de manière à ce que la combustion du moteur l’envoie dans la bonne direction. Cette erreur a amené Luna 4 à manquer la lune de plus de 5 000 milles. Il s’est retrouvé sur une orbite solaire quelque part entre la Terre et Mars.
Des bunkers nucléaires de la Guerre froide soviétique, abandonnés, semblables à celui-ci, ont été découverts dans les forêts polonaises.
L’Union soviétique a laissé en Pologne un héritage terrifiant de la guerre froide: des bunkers qui abritaient autrefois des ogives nucléaires cachées au fond des forêts du pays.
Les experts découvrent maintenant de nouveaux détails sur les sites autrefois secrets. Dans la revue Antiquity , l’archéologue Grzegorz Kiarszys affirme que les anciennes bases nucléaires en ruine devraient être protégées et étudiées car «elles ont le potentiel d’accroître notre compréhension des mécanismes généraux liés à des phénomènes tels que les conflits, le totalitarisme et l’identité culturelle».
Les bunkers ont été construits par les Polonais dans les années 1960, convaincus qu’ils construisaient des casernes de communication pour les troupes soviétiques. Cependant, lorsque les bases ont été cédées à l’armée soviétique en 1969, elles ont disparu des archives officielles, selon Kiarszys.
«Peu de temps après l’achèvement des bases, des documents ont été détruits et des cartes et des plans ont été renvoyés à Moscou», écrit-il dans l’Antiquité. «Il n’existe pas de plans connus des installations dans les archives polonaises, aucune information sur leur organisation spatiale, leurs défenses de terrain, le contexte du paysage ou toute modification potentielle.»
Selon l’archéologue, même les photos aériennes prises par le Service cartographique polonais de la fin des années 1960 au début des années 90 ont été soigneusement censurées.
Soucieux de découvrir des détails sur les sites, Kiarszys a utilisé des données de balayage laser, des cartes historiques, des images satellites déclassifiées et des photographies aériennes historiques pour étudier trois bunkers abandonnés dans l’ouest de la Pologne. L’archéologie, dit-il, peut servir de détective pour révéler de nouveaux détails sur la guerre froide.
Deux des trois anciens sites de stockage nucléaire décrits dans l’étude sont très endommagés. Kiarszys note que presque tous les bâtiments de Brzeźnica Kolonia et de Templewo ont été démolis au milieu des années 1990. Même les surfaces en béton ont été enlevées, mais les bunkers «Monolit» qui abritaient autrefois les ogives nucléaires demeurent.
Les casemates de Brzeźnica Kolonia et de Templewo ont toutefois été «pillées», selon Kiarszys, qui affirme que leurs équipements internes ont été enlevés et leurs entrées bloquées avec du béton.
Podborsko, la troisième base en vedette, a survécu dans des conditions relativement décentes. « Les trois bunkers de Podborsko conservent la plupart de leurs équipements d’origine et leurs portes in situ », selon Kiarszys.
L’étude offre de nouvelles informations sur la manière dont les sites ont été construits et sur la vie du personnel soviétique qui y est affecté.
La construction d’un terrain de football entouré d’une piste de course constituait un indice essentiel du site de Brzeźnica Kolonia. Les installations sportives des soldats soviétiques se distinguaient de la forêt verdoyante qui les entourait et «ont certainement attiré l’attention des interprètes de photographies aériennes de l’OTAN et de la CIA», écrit l’archéologue.
Podborsko révèle également ses secrets. «Pendant plus de deux décennies, la base de Podborsko était fortement gardée et les activités des soldats ont laissé de nombreuses traces matérielles dans le paysage environnant», explique Kiarszys. «Une caractéristique remarquable enregistrée par la SLA [balayage laser aéroporté] concerne les innombrables chemins érodés par les soldats qui patrouillent jour après jour.»
Les anciennes installations militaires continuent de révéler leurs secrets. En 2017, par exemple, des travailleurs installant des panneaux solaires dans une usine de traitement des eaux usées en Écosse ont découvert un abri antiaérien militaire bien préservé datant de la Seconde Guerre mondiale.
En 2016, des scientifiques du parc national de l’Arctique russe ont mis au jour les vestiges d’une base secrète nazie sur l’île isolée d’Alexandra Land, abandonnée au cours des dernières phases de la Seconde Guerre mondiale.
Alors que les forces allemandes pénétraient dans l’Union soviétique en 1941, beaucoup de gens accueillaient les troupes comme des libérateurs de la tyrannie bolchevique.
L’accueil a été particulièrement chaleureux dans les pays baltes, l’ouest de la Biélorussie et l’ouest de l’Ukraine. Comme le montre cette vidéo de quatre minutes (pas de narration), des personnes reconnaissantes expriment leur gratitude pour les troupes qui ont libéré de la dure domination soviétique et ont rétabli les anciens droits. Les soldats allemands, ainsi que les troupes des nations alliées de l’Allemagne, aidaient souvent les habitants à réparer les maisons et les bâtiments, à réparer les infrastructures endommagées et à rouvrir les églises que les bolcheviks avaient fermées ou détruites.
Connaissez-vous l’affaire dramatique, épouvantable et énigmatique du Col Dyatlov ?
L’histoire semble tout droit sortie d’un film d’horreur de série B: neuf jeunes étudiants sont partis en vacances faire du ski dans les monts Oural en Russie, mais ne ils ne sont jamais revenus. Finalement, leurs corps ont été découverts – cinq d’entre eux gelés à mort près de leur tente, quatre autres, enfouis dans la neige à une certaine distance, portant des blessures mystérieuses – une tête fracassée, une langue manquante.
Tous, paraît-il, avaient fui dans la terreur soudaine leur camp au milieu de la nuit. Rejetant les skis, la nourriture et des manteaux chauds, ils se sont précipités sur une pente enneigée vers une épaisse forêt, où ils n’avaient aucune chance de survivre au froid mordant de l’ordre de -30 º C (-22 º F). À l’époque, les enquêteurs ont apparemment ont proposé la non-explication que le groupe était mort des suites d’une « force inconnue impérieuse» – et puis ils tout simplement classé l’affaire, et classée comme «Top Secret». Après un demi-siècle, le mystère demeure. De quelle nature était de la mortelle « force inconnue »? Est-ce que les autorités soviétiques ont caché quelque chose? Et, si oui, qu’ont ils tenté de camoufler? Dans l’intervalle, un certain nombre de solutions ont été avancées, portant aussi bien sur des tribus hostiles et des abominables hommes des neiges aux extraterrestres et aux technologies militaires secrètes.
«Si j’avais la chance de poser une seule question à Dieu, ce serait:« Qu’est-ce qui est réellement arrivé à mes amis ce soir-là « , raconte Youri Yudin, le 10e membre de l’expédition du destin et le seul survivant. Yudin était tombé malade et était rentré quelques jours plus tôt du voyage. Le sort de ses amis reste un mystère douloureux – celui sur lequel il a tenté d’enquêter lui-même.
L’EXPEDITION
Yudin et ses neuf compagnons avaient mis commencé leur voyage le 23 Janvier 1959, leur destination l’Otorten dans l’Oural du Nord. Lui et huit autres étaient des étudiants de l’Institut polytechnique de l’Oural à Ekaterinbourg, située dans la région de Sverdlovsk, 1900 km à l’est de Moscou.
À l’époque, la ville s’appelait encore Sverdlovsk, et était surtout connu comme l’endroit où le tsar et sa famille avait été sauvagement assassiné après la révolution russe (elle a été nommé d’après le chef du parti bolchevique Sverdlov, qui avait lui-même joué un rôle dans les meurtres). En 1959, l’Union soviétique était au milieu d’une sorte de dégel après des décennies de répression stalinienne, et la vie sous le nouveau Premier Secrétaire, Nikita Khrouchtchev, devenait un peu plus libre. Les années 50 ont vu une explosion du «tourisme sportif» en Russie quand le pays a commencé à s’éloigner de l’austérité de l’immédiat après-guerre. Un mélange de ski, de randonnée et d’aventure, le tourisme sportif est plus qu’une simple activité sportive dans l’Union soviétique – pour les habitants de cette société fermée et enrégimentée c’était une façon d’échapper à la société répressive et fermée, de revenir à la nature, et de passer du temps avec un cercle d’amis intimes, loin des regards indiscrets de l’Etat. Ces activités ont été très populaires auprès des étudiants, qui partaient pour de longs trajets dans les endroits les plus sauvages et les plus reculés de l’Union soviétique.
Le groupe de l’Institut polytechnique de l’Oural est composé de membres expérimentés du club de tourisme sportif, dirigée par Igor Dyatlov âgé de 23 ans, respecté pour son expertise en ski de fond et en alpinisme. Leur itinéraire vers l’Otorten, qui les verrait en atteindre les 1100 mètres d’altitude, était classé comme «catégorie III» – le plus dangereux pour cette période de l’année – mais l’expérience combinée des étudiants signifiait qu’il n’y avait rien d’inhabituel dans leur entreprise d’une telle expédition.
1959, Nikita Khrouchtchev est au pouvoir depuis quatre ans en U.R.S.S. Beaucoup plus souple que l’était son prédécesseur Staline, il redonne un semblant de liberté à son peuple et les premiers à en profiter vont être les jeunes, les étudiants qui rêvent à l’époque de voyages, d’escapades bref d’une liberté retrouvée. Plusieurs groupes vont donc se former à travers le pays avec pour objectif, la pratique de la randonnée de l’extrême où va venir se mêler l’exploit sportif et l’aventure.
Collection de photos des participants:à l’avant ,on peut voir le leader du groupe Dyatlov.
Un groupe constitué au sein de l’institut polytechnique de l’Oural installé à Ekaterinbourg va être de ceux-là. Etudiants et amis qui le composent, sont tous des sportifs accomplis, ayant de l’expérience dans la pratique du ski de fond et du ski alpin. Leur chef, Igor Dyatlov (son nom sera donné au col où le drame est survenu), qui est alors âgé de vingt-trois ans, est lui-même, un expert dans ces disciplines.
Le reste du groupe est composé de six garçons dont les noms sont Youri Yudin, Yury Doroshenko, Georgy Krivonischenko, Rustem Slobodin, Nicolas Thibeaux Brignollel et Alexander Kolevatov. Deux filles feront également parti de l’aventure, Zina Kolmogorova et Ludmila Dubinina, ils sont tous âgés d’une vingtaine d’années.
Leur but est de monter une expédition devant les mener jusqu’à l’Otorden, un mont culminant à 1234 mètres d’altitude situé dans le nord de l’Oural. Par la suite, un homme de 37 ans viendra rejoindre l’équipe, il s’appelle Alexander Zolotaryov. Il n’est bien sûr plus un étudiant mais recommandé auprès des autres par Igor Dyatlov pour ses aptitudes sportives.
L’équipe est donc au complet et tout est prêt pour se mettre en marche. Ce qu’ils font le 23 janvier 1959. Ils vont jusqu’à Ivdel en train puis ils gagnent le village de Vizhai en camion, dernier lieu habité avant l’immensité enneigée et glacée qui les attend.
Rare photo de leur départ en ski.
C’est le 27 janvier que les choses sérieuses commencent et que les dix randonneurs vont quitter la civilisation pour entamer leur expédition.
Chaussés de leurs skis, ils vont suivre les chemins habituellement empruntés par les « Mansis » qui est une peuplade autochtone qui a une certaine ressemblance avec les Inuits d’Alaska.
Le lendemain, un des membres du groupe, Youri Yudin tombe malade à tel point qu’il les quitte pour rebrousser chemin, il ne le sait pas encore, mais cette brutale indisposition va lui sauver la vie !
Le reste du groupe atteint les hauts plateaux où ils décident d’établir leur camp de base et c’est en ce lieu qu’ils vont laisser du matériel et de la nourriture destinés au voyage du retour.
Le 1er février, la véritable ascension commence.
Malheureusement la météo semble contrarier les plans du groupe. En effet, une tempête de neige s’est levée, obligeant l’équipe à dévier son trajet vers l’Ouest. Ils se retrouvent tous sur les pentes d’une montagne appelée Kholat Syakhl (montagne de la mort ou montagne morte en langue Mansi).
Ils prennent conscience qu’ils ont fait une erreur et décident de ne pas aller plus loin.
Établissement du camp de base.
A 17 heures, la nuit tombe, il est donc plus prudent d’installer le campement pour la nuit. Leur longue tente est solidement ancrée au sol et il est temps maintenant de prendre un bon repos.
Avant le repas, les uns et les autres écrivent dans leurs journaux personnels sans oublier de faire le résumer de la journée dans le journal en commun, « l’otorten soir ». C’est à travers ces écrits qu’on a pu se rendre compte que le groupe semble de bonne humeur et c’est aussi là qu’ils ont noté d’atteindre leur objectif le lendemain, après une dernière course de dix kilomètres, sans se douter un instant, du triste sort qui les attendait. Puisque tous trouvèrent hélas la mort dans la nuit du 1er au 2 février 1959 dans des circonstances difficilement imaginables et toujours inexpliquées aujourd’hui.
Le 12 février, le groupe aurait dû être de retour à Vizhai d’où le chef d’où leur chef aurait dû envoyer un télégramme au club de sport de l’institut polytechnique de l’Oural afin de donner des nouvelles de l’expédition. L’institut ne recevra jamais rien.
Photo de la tente à l’arrivée de l’équipe de recherches.
En premier lieu, rien d’alarmant, ce genre de retard dans une expédition peut arriver.
Le 20 février par contre, les familles des absents s’inquiètent et incite l’institut à envoyer un groupe de recherche composé d’enseignants et d’élèves. Par la suite, la police et l’armée les rejoindront pour les appuyer et retrouver la trace des randonneurs.
C’est le 26 février qu’un jeune étudiant bénévole fut le premier à rejoindre la tente des disparus Celle-ci contenait encore les affaires des jeunes gens, dont leurs chaussures et tout leur équipement vital. Il y avait aussi des plats avec de la nourriture indiquant que les disparus s’apprêtaient à diner lorsqu’ils durent s’enfuir dans la plus grande précipitation.
Arrivée de l’hélicoptère militaire de secours.Il ventait ce matin-là!
La tente présentait sur un des flancs, de larges lacérations faites de l’intérieur à l’aide d’un couteau. Apparemment c’est par là, que les neuf amis se seraient échappés.
On découvrit leurs empreintes de pas qui descendaient la pente, de la tente en direction d’une forêt située à 1,5 kms au Nord Est. Les affaires retrouvées dans celle-ci et les empruntes laissent supposer que la plupart d’entre eux se sont précipités hors de la tente, pieds nus ou équipés d’une simple paire de chaussettes. Pour ne pas avoir pris le temps de s’habiller correctement pour se protéger du froid, surtout quand on est loin d’être débutant et que l’on connait les conséquences d’une telle négligence, ils ont sans doute agi sous l’effet d’une peur irrépressible, déclenchant un mouvement de panique. Ce faisant ils s’exposaient à une mort certaine, puisque la température extérieure avoisinait les – 30 degrés Celsius. Leur frayeur avait sans doute été plus forte que la prudence et la raison.
découverte d’un cadavre.
La question est, qu’est ce qui a bien pu être à l’origine de cette peur ?
LA RECHERCHE
Le groupe avait projeté de revenir à Vizhai au plus tard le 12 Février, d’où Dyatlov enverrait un télégramme au club de sport de l’Institut en disant qu’ils étaient bien arrivés. Personne ne semblait inquiet lorsque le télégramme n’est pas arrivé comme prévu – après tout, ce sont des skieurs expérimentés. Ce n’est que le 20 Février – quand les parents des élèves inquiets ont donné l’alarme – que l’Institut a envoyé une équipe de recherche et de sauvetage composée d’enseignants et d’étudiants, suivie par la police et l’armée, qui a envoyé des avions et des hélicoptères.
Les secouristes bénévoles ont trouvé ce camp abandonné le 26 Février. « Nous avons découvert que la tente était à moitié détruite et recouverte de neige. Elle était vide, et les affaires du groupe et les chaussures avaient été abandonnées « , a déclaré Mikhail Sharavin, l’étudiant bénévole qui ont trouvé la tente. Elle avait été coupée de l’intérieur, avec des taillades obliques assez grandes pour permettre à une personne de passer. Des empreintes ont été découvertes dans la neige profonde d’un mètre, laissées par des gens portant des chaussettes, des bottes de feutre (bottes de feutre mou) ou une seule chaussure, ou qui étaient complètement nu pied. Les empreintes ont été identifiées comme celles des membres du groupe, même s’il y a eu quelque doute quant à savoir si elles correspondaient à huit ou neuf personnes, il n’y avait aucune trace de lutte, ou d’autres personnes à côté des skieurs, et aucun signe des étudiants eux-mêmes .
Les empreintes descendaient la pente vers la forêt, mais disparaissaient après 500 mètres. A un kilomètre et demi de la tente, les deux premiers corps furent découverts. Georgy Krivonischenko et Yury Doroshenko, pieds nus et vêtus de leurs sous-vêtements, ont été retrouvés à la lisière de la forêt, sous un imposant sapin. Leurs mains étaient brûlées et il y avait les restes calcinés d’un feu à proximité. Les branches de l’arbre étaient brisées jusqu’à 5 m de hauteur, ce qui suggère que un skieur y avait grimpé à la recherche de quelque chose, et d’autres branches brisées étaient dispersés sur la neige.
300 m plus loin, gisait le corps de Dyatlov, sur le dos, le visage regardant dans la direction du camp et serran d’une main t une branche. A 180m vers la tente, les chercheurs trouvèrent Rustem Slobodin, et à 150m de lui gisait Zina Kolmogorova; les deux semblaient avoir tenté de ramper vers la tente avec leurs dernières forces.
Selon les médecins, les cinq sont morts d’hypothermie. Seuls Slobodin portaient des lésions autres que les mains brûlées: son crâne était fracturé, même si ce n’était pas considéré comme étant la cause de sa mort.
Selon l’écrivain Igor Sobolyov, qui a enquêté sur les décès, il est également apparu que certains d’entre eux avaient pris des vêtements sur les corps de ceux qui étaient morts les premiers dans une tentative pour garder la chaleur; certains vêtements avaient des déchirures comme s’ils avaient été arrachés. Zolotaryov portait le manteau en fausse fourrure de Dubinina et son chapeau, alors que le pied Dubinina était enveloppé dans un morceau d pantalon de laine de Krivonischenko. Thibeaux-Brignolle avait deux montres au poignet – l’une indiquait 8h14, l’autre 8h39.
Malgré les nombreuses questions en suspens, l’enquête a été close à la fin du mois et le dossier a été envoyé à des archives secrètes. Encore plus mystérieusement, les skieurs et d’autres aventuriers ont été exclus de la zone les trois années suivantes.
Igor Dyatlov
Les enquêteurs retrouvent les corps
Une première découverte fut faite par les enquêteurs, à la lisière de la forêt, sous un grand pin. Là gisaient les corps de Yury Doroshenko et Georgy Krivonischenko, à proximité d’un feu de camp. Ils étaient nus pieds et seulement vêtus de leurs sous-vêtements. Ils présentaient quelques brûlures aux mains mais de toute évidence la cause de la mort était le froid.
Les yeux et la machoire extraits du corps.
Au-dessus d’eux, le grand arbre sous lequel ils ont été retrouvés, présentait des branches cassées jusqu’à cinq mètres de hauteur. Avaient-ils essayé de grimper dans ce pin pour se mettre à l’abri d’une menace ? ou est-ce autre chose qui serait la cause de ces dégâts.
A 300 mètres de distance du même arbre, sera retrouvé le corps d’Igor Dyatlov lui aussi décédé d’hypothermie. Sa tête était dirigée vers le camp et il tenait encore une branche dans une de ses mains et 180 mètres plus loin gisait Rustem Slobodin qui avait aussi succombé aux températures trop basses. A la différence qu’il présentait une fracture au niveau du crâne difficilement explicable. Enfin à 150 mètres au-delà de l’endroit où était tombé Rustem Slobodin, on dégagea le corps de Zina Kolmogorova dont les causes de la mort étaient identiques à celles qui avaient emporté ses camarades.
Après étude de la disposition des corps, il en découla qu’Igor, Rustem et Zina s’étaient efforcés de revenir à la tente, sans doute pour récupérer des équipements indispensables à la survie mais leurs forces les abandonnèrent avant d’avoir atteint leur but. A noter, que Zina semble avoir été plus loin que ces deux camarades et les enquêteurs en ont déduit que les garçons ont peut-être essayé de la protéger de quelque chose en faisant le sacrifice de leur propre corps et cela par le fait, qu’Igor tenait encore une branche dans sa main dont il a pu peut-être se servir pour se défendre et la fracture du crâne de Rutem Slobodin peut permettre d’envisager cette hypothèse. La cause de leur mort reste quand même l’hypothermie.
Retrouvé ainsi,complètement gelé!
Suite aux mauvaises conditions météorologiques, on ne rechercha pas tout de suite les quatre corps restants, et c’est au début du mois de mai, donc deux mois plus tard qu’on les retrouva. Ceux-ci étaient enfouis sous quatre mètres de neige dans une ravine de la forêt située à seulement 80 mètres du fameux pin. Le rapport d’autopsie montra que contrairement aux autres jeunes gens, Ludmila Dubinina, Nicolas Thibeaux, Brignollel et Alexander kolevatov étaient décédés de mort violente. Le crâne de Nicolas fut retrouvé pratiquement broyé. Les autres victimes, présentaient de nombreuses fractures au niveau des côtes, comme soumises à une très forte pression.
La tente qui comportait des ouvertures faites au couteau venant de l’intérieur!
Le médecin légiste déclara que les blessures étaient équivalentes à celles provoquées par un accident violent de voiture. Par contre, les corps ne présentaient pas de lésions externes, un peu comme s’ils avaient été placés dans un gigantesque étau. Toujours de l’avis du médecin légiste, il fallait une force surhumaine pour arriver à un tel résultat.
Ludmila fut certainement celle, qui endura le plus de souffrances car en plus d’avoir les côtes brisées, sa langue fut arrachée, de même que ses yeux et ses lèvres. Certains auraient avancer l’hypothèse d’une putréfaction naturelle en ce qui concerne la disparition des yeux, lèvres et langue.
Bien sûr, une enquête fut diligentée mais devant tant d’éléments qui semblaient ne pas avoir d’explication conventionnelle, les autorités s’empressèrent de classer l’affaire « Top Secret » et elle fut classée à la fin du mois de mai. Les lieux furent interdit d’accès pendant trois ans.
Voyons maintenant les quatre hypothèses retenues suite à ce drame.
Ce sont juste des théories qui ont été avancées devant cette affaire perturbante, puisque à cette heure-ci nous n’en savons guère davantage.
Hypothèse numéro 1
Celle qui semble la plus rassurante, enfin si on peut parler de rassurant !
Les jeunes gens ont pu être surpris en pleine nuit par une coulée de neige et craignant d’être complètement ensevelis, ils auraient décampé aussi vite que possible. L’avalanche étant la cause de leurs graves blessures.
Cette thèse ne semble pas tenir debout parce quand les secours atteignirent le campement, ils ne virent aucun vestige de la coulée de neige. La partie supérieure de la tente rappelons-le endommagées par les lacérations au couteau faites de l’intérieur, s’était naturellement affaissée sous le poids de la neige tombée depuis le jour du drame. Néanmoins, les mâts retenant la tente étaient eux, encore bien droits, de même que les bâtons de ski disposés tout à côté. De plus, une petite lanterne était encore accrochée à l’extérieur de la tente. Donc on peut en déduire qu’aucun souffle d’avalanche n’est venu perturber l’environnement du camp. Les enquêteurs en faveur de cette thèse, ont avancé lq possibilité que le vent avait sans doute effacé les traces de la coulée de neige.
Dans ce cas, pourquoi le vent n’aurait-il pas effacé les traces des randonneurs ?
Comment de très graves blessés auraient pu être transportés par leurs camarades sur une distance de 1 ,5 km sans parler qu’un de ceux-ci avait le crâne broyé et auraient dû mourir sur place et qu’il aurait donc été inutile d’emporter son corps.
Ce sont les empreintes retrouvées à une distance d’environ cinq cent mètres qui semble infirmer cette hypothèse car celles-ci ne correspondent pas à un transport de blessés.
Hypothèse numéro 2
le peuple des mansi
Peut-être que les randonneurs ont été attaqués par les membres de la tribu Mansi, furieux de voir leur territoire envahi ?
Or, les Mansi sont une tribu pacifique ayant de très bons rapports avec les Russes.
De plus, aucune autre trace humaine ne fut retrouvée près du groupe de randonneurs.
Les hommes de l’expédition auraient sans doute parlementé si un problème était survenu, et sans doute auraient-ils été apte à se défendre étant de grands sportifs, s’ils avaient été physiquement attaqués. Ils ne se seraient pas enfuis comme si le diable courait à leurs trousses !
Cette thèse semble encore une fois peu solide.
Hypothèse numéro 3
C’est celle de l’essai d’une arme secrète soviétique ou l’explosion accidentelle d’un missile à proximité de la tente.
Les arguments pour cette théorie résident surtout dans l’observation de deux phénomènes : les victimes présentaient sur le visage un bronzage brun foncé et un taux de radioactivité relativement élevé sur leurs vêtements. Lev ivanov, enquêteur en chef, compteur Geiger en main, a gravit les pentes du kholat Syakhi et s’est aperçu que tout le site était radioactif et tout particulièrement le campement.
Les partisans en faveur de la thèse du missile expliquent que le transport d’un tel engin, provoque une combustion d’oxygène, ce qui aurait poussé les campeurs suffoquant littéralement à l’intérieur de leur tente, à s’en échapper et à courir vers la forêt. Certains d’entre eux auraient trébuchés sur les rochers dépassant légèrement de la couche de neige et ces chutes seraient responsables des graves blessures constatées sur Ludmila, Nicolas, Thibeaux et Alexander qui comme nous l’avons vu plus haut, ces blessures sont telles, qu’on pourrait croire qu’ils ont été percutés par un véhicule lancé à grande vitesse. Difficile donc d’imaginer de telles blessures juste en percutant des rochers dépassant de la neige et les faisant tomber de leur propre hauteur.
Un autre élément va infirmer la thèse du missile, aucune trace d’explosion n’a été retrouvé sur le site !
Hypothèse numéro 4
Peut-être la plus incroyable mais il faut la prendre en compte parce qu’il semble qu’elle ne soit pas si exceptionnelle que cela, vous allez voir !
Cette théorie met donc des ovnis en scène et peut-être même des extraterrestres.
A 50 kilomètres au Sud du lieu du drame, campait un autre groupe de randonneurs, des étudiants en géographie.
Ils ont vu dans la nuit du 1er au 2 février 1959, d’étranges sphères lumineuses de couleur orange évoluer au-dessus du kholat Syakhi, témoignage de leur leader recueilli par les enquêteurs. Les mêmes sphères ont été revues à plusieurs reprises dans la région d’ivdel pendant les mois de février et mars 1959.
Les témoins de ces faits sont de simples civils mais aussi des membres des forces armées ou du service météorologique. C’est peut-être ces témoignages qui ont poussé les autorités à classer l’affaire Top secret.
Les mutilations d’animaux notamment de bétail, rappellent étrangement les blessures violentes des trois membres du groupe.
Prenons l’exemple des deux jeunes bœufs morts en Angleterre au mois de mai 1992, dans des circonstances pour le moins étranges, des lumières avaient été observées juste au-dessus du pré dans lequel ils se trouvaient.
Au décès du deuxième bovidés, une autopsie a été réalisée qui révéla que l’animal avait la cage thoracique broyée ainsi que d’autres os et organes. Aucune blessure n’était apparente de l’extérieur et le rapport conclut que l’animal avait dû être renversé par quelque chose de très volumineux et soumis à une force considérable. Les rapports d’autopsie des deux affaires semblent bien être similaire.
De plus, ce genre faits ne semblent pas moderne, puisqu’au XVIIe siècle, le révérend et érudit écossais Robert Kirk ne manquait pas « de parler des pointes de flèche enchantées, qui ont quelque chose de la vertu de la foudre, et qui peuvent blesser mortellement dans quelque partie vitale sans entamer la peau. Il dit qu’il a lui-même observé de semblables blessures dans des animaux, liées à des lacérations fatales qu’il ne pouvait voir. »
Même si nous ne pouvons prouver que ces actes sur les animaux sont perpétués par qui ou quoi que ce soit, ils n’en sont pas moins abominables ! et nous n’arrivons pas à déterminer quel est le but de tels actes. D’autant, que les animaux étaient vivants lors des supplices.
Il est inutile de dire que quand on aborde les mutilations humaines, nous montons d’un cran dans l’horreur. Le cas le plus célèbre fut celui d’un homme de nationalité brésilienne âgé de 53 ans qui fut retrouvé en 1994, dans le réservoir de Guarapiranga, un lac artificiel situé au Sud de la ville de Sao Paulo. Lors de l’autopsie, le médecin légiste put observer que plusieurs parties de la tête avaient été prélevées : l’œil gauche, l’oreille gauche, les lèvres, la langue et la moitié de la mâchoire du bas.
De plus, l’anus avait été prélevé et le torse de la victime présentait deux trous parfaitement circulaires et symétriques par où avait été aspirés les organes internes.
Le pire de tout, c’est que les victimes sont probablement vivantes lors des prélèvements d’organes et on ignore totalement le but de tels actes.
Fait très important : Les membres du groupe avaient photographié les fameuses sphères lumineuses, ainsi que le révéla le développement de al pellicule d’un appareil photo retrouvé sous la tente.
Hypothèse numéro 5
L’homme sauvage. Dans les photos prises par les randonneurs, une surprise attendait les enquêteurs découvrirent des clichés montrant une créature velue, de haute taille et de couleur sombre. Elle se tenait debout, près d’un arbre recouvert de neige, photos qui semblent confirmer les notes d’un des étudiants dans son journal « A partir de maintenant, nous savons que les hommes des neiges existent. Ils peuvent être rencontrés dans le Nord de l’Oural, près de la montagne Otorten. »
Mais en fait, les hommes sont loin d’être un mythe. Ces êtres velus sont situés à mi-chemin entre l’animal et l’homme et ont été aperçu dans le monde entier. On en a souvent entendu parlé sous le nom de « l’abominable homme des neiges ou Yeti » qui serait réputé pour hanter les montagnes de l’Himalaya.
Le Yeti a des cousins, comme l’Almasty (dans le Caucase), le Barmanou (dans la partie Pakistanaise de l’Hindou Kouch), le Yeren (dans la province chinoise du Hubei), le Yowie (en Australie) ou encore le Bigfoot (Aux Etats Unis et au Canada). Ils n’ont jamais été capturé mais ils laissent des empreintes et en quantité, qui sont d’une taille impressionnante (des moulages ont été prélevés et classés à travers le monde).
Près de la tente du groupe de randonneurs, si des empreintes d’homme sauvage ont été relevé, aucune information n’avait filtré les concernant. C’est en 2014, que l’explorateur américain Mike Libecki a eu l’opportunité d’interroger deux des personnes ayant participé aux recherches à l’époque. Ces deux personnes sont les deux étudiants ayant rejoint les premiers le campement. Pendant toutes ces années, ils ont obstinément gardé le silence, pourquoi ? on ne le sait pas mais en 2014 ils ont heureusement parlé et ceci avant de disparaitre.
Ils ont en effet relevé ce jour-là, des traces à côtés de celles des randonneurs, qui étaient de grande taille et très profonde qui ne pouvaient appartenir à aucun humain.
Une vieille femme de la tribu des Mansi, raconta également que son peuple connaissait de nombreuses histoires concernant des créatures vivants dans les bois. Jeune, elle avait accompagné ses parents à la chasse pour aider à porter la viande et soudain un sifflement horrible se fit entendre dans la forêt. Elle et les siens furent saisis d’effroi, car ils savaient pertinemment que ce bruit émanait d’un « Menk », un homme sauvage velu dont la taille oscille entre deux et trois mètres. Habituellement, il attaque les cerfs dont on retrouve régulièrement les cadavres avec la nuque arrachée (point commun avec la pauvre Ludmia Dubinina. Alors se pourrait-il qu’elle ait pu s’attaquer également aux hommes ?
Des attaques ont été répertoriées en Union soviétique, notamment en 1925, 1945 et 1953, nécessitant à chaque fois l’intervention de l’armée. Il est dit également qu’une de ces créatures fut abattu par l’armée, mais cela reste à voir !
Le Menk serait-il le suspect idéal dans notre triste affaire ? On sait qu’ils ont pu entendre du bruit, voir approcher la créature par la lacération faite de l’intérieur de leur tente puis être pris de panique. Vu la taille de leur agresseur, celui-ci a pu infligé de terribles blessures à ses victimes, une simple étreinte de ses bras pouvait facilement broyer le plus solides des humains. De plus, le fait que la langue de Ludmila fut arrachée, est un organe que le Menk semble apprécier particulièrement.
Hypothèse numéro 6
Celle-ci va associer les deux précédentes hypothèses. Ovnis et Hommes sauvages, mais comment ?
Tout simplement quand le premier contrôle le second.
Quelques exemples :
Etats Unis, Etat de Washigton, le 4 décembre 1970, quand la famille Bowers découvrit à proximité de leur maison, de gigantesques empreintes de pas, telles que celles qu’aurait pu laisser un bigfoot. La nuit précédente, leur chien avait eu un comportement étrange. Mais ce qui les inquiéta beaucoup plus, fut l’apparition trois jours plus tard, d’un hypothétique ovni.
En 1972, à Roachdale, dans l’Indiana, la famille Rogers va être également confrontée à ce genre de phénomène. Ils ont observé la présence d’un ovni et ce fut un vrai défilé de monstres de type bigfoot.
Cas suivant : les témoins ont préféré garder l’anonymat tant l’affaire était incroyable et irréelle. En 1981 dans une ferme de l’état de l’Ohio, les habitants ont été littéralement assiégés par des êtres semblables au bigfoot qui ont d’ailleurs laissés leurs traces et ont tué les animaux de la ferme. Evidemment qui dit créatures étranges, dit ovnis qui étaient également présents. Mais faits étranges, l’un des témoins, un petit garçon entra dans un véritable état de transe pendant lequel il grogna bizarrement, il était impossible de le réveiller et ceci se produisit après qu’il fut touché par un rayon de lumière émis par un ovni.
Wisconsin toujours aux Etats Unis, en 1974, un témoin observe un ovni au-dessus d’une route mais pas seulement, puisque le témoin pu apercevoir l’intérieur de l’engin où il fut surpris de voir une créature telle que le bigfoot avec des bras longs, velu et de grande taille.
1973, une vague d’ovnis couplée à des bigfoot balaya la Pennsylvanie et le point culminant de cette vague eu lieu le 25 octobre 1973. Tous les témoignages ont fait l’objet d’une vérification par la police, les scientifiques et les ufologues qui ont relevé des traces d’atterrissage.
Derniers témoignage, celui de Robert Murphy, radiologue vivant dans la régions des canons, en Californie dont la première observation eu lieu en 1978. Une nuit il vit atterrir « quelque chose » dans le coin de son arrière-cour, à moins de 50 pieds de distance.
L’objet était silencieux et comportait des lumières clignotantes rouges et blanches. Cette apparition n’a duré que quelques secondes.
La nuit suivante Mr Murphy, fut réveillé à trois heures du matin par les hurlements de ses chiens. Il les retrouva terrifiés, blottis les uns contre les autres et regardant tous les trois vers le même point situé dans le coin de la cour où étaient apparus l’engin lumineux. Là il s’agissait d’une créature qui gémissait bizarrement, d’une façon sinistre.
Sur les lieux, le lendemain matin, il trouva deux empreintes qu’il attribua à un bigfoot. Il n’a cessé d’être le témoin depuis cette date, d’événements étranges.
Au vu de ces observations, le phénomène étroitement lié ovnis-hommes sauvages est devenu possible. Dans l’affaire du col de Dyatlov et de nos jeunes randonneurs Russes, cette dernière théorie a l’avantage d’expliquer à fois la présence de boules lumineuses sur place ainsi que les terribles blessures violentes qui leurs fut infligées.
Par contre, comment expliquer la motivation qui a poussé à tuer ces neuf jeunes personnes. Si le Menk était vraiment guidé par des êtres venus d’ailleurs, ou tout autres choses cachées derrière ces lumières étranges, pourquoi aurait-on voulu se débarrasser de neuf personnes qui ne demandaient strictement rien à personne ? la seule piste est peut-être que leurs présences dans cet endroit ont pu rendre furieux la créature qui a répondu à un signal ou une alerte le faisant entrer dans une colère meurtrière.
La théorie de la Dame d’Or
Ce n’est pas une théorie commune mais je la trouve créative.
Les premiers rapports de la Dame d’or ont été trouvés au 14ème siècle dans les Chroniques de Novgorod. On la décrit comme étant une idole semblable à une Madone. Elle se trouve à Yugria, près d’Ob. Les rapports de l’époque affirment que Obiens et Yugriens la vénèrent. Elle était consultée par des prêtres sur ce qu’ils devaient faire spirituellement, et elle répondrait. On croyait que l’idole était cachée dans une clairière secrète dans les montagnes de l’Oural, gardé par des gardiens héréditaires qui portaient les livrées rouge et lui apportaient les offrandes du peuple. Seuls les gardiens et les prêtres étaient autorisés à voir l’idole.
Beaucoup de gens aujourd’hui – je ne sais pas si cela est une croyance partagée par nos ancêtres – pensent que la Dame d’or était une représentation physique de la déesse des Mansi Kaltesh, qui est la terre-mère et l’épouse du dieu Mansi Nuri-Turum. La légende raconte qu’elle avait besoin de se défendre contre des entités hostiles – la légende ne précise pas si ces entités étaient spirituelles ou physiques – et son mari Nuri-Turum avait créé pour elle le menkui. Les Menkui sont des loups-garous surnaturels, dont on dit qu’ils ont survécu au Déluge des temps bibliques.
Dans cette théorie, le groupe Dyatlov serait tombé sur la clairière secrète où la Dame d’or restait et vu l’idole interdite, se condamnant donc à mort. Les menkui auraient effrayé les touristes dans leur tente, et soit les menkui soit Kaltesh elle-même les auraient blessés – probablement surnaturellement.
Je ne crois pas que la Dame d’or aie tué les touristes de Dyatlov, mais je trouve que c’est une histoire intéressante. Mais encore une fois, je tiens à souligner que les touristes marchaient et ne courrait pas loin de la tente; en outre, il n’y avait pas de traces extérieures, humaines ou animales.
Un feudu poêlemaison
Le poêle que le groupe utilisait lors de leur expédition avait été conçu et réalisé quelques années auparavant par Dyatlov lui-même, et je suppose que ce serait une théorie assez décente pour expliquer pourquoi les touristes ont quitté la tente, sauf qu’il n’y avait absolument aucun signe d’incendie. Rien dans la tente n’avait été brûlé.
Certains vêtements, ainsi que Krivonischenko et Doroshenko, portaient des brûlures, mais celles-ci sont facilement expliquées; ils s’étaient tenus trop près du feu vers le bas à côté du cèdre. En outre, le poêle était soigneusement rangé et il n’y avait qu’une seule pièce de bois de chauffage, de sorte que les touristes n’avait pas l’intention d’allumer un feu sur la pente d’Elévation 1079. Cette théorie est facilement réduite et est le plus souvent exclue des listes en raison de l’absence de preuve.
A chacun de se faire sa propre opinion!
Nous n’en savons pas plus aujourd’hui, même si cette piste reste celle qui est la plus intéressante. Il n’en reste pas moins que nous devons rendre hommage à ces neufs jeunes étudiants, âgés simplement d’une vingtaine d’années, qui avaient encore une longue vie devant eux, vie qui leur a été violement enlevée. A toute cette souffrance, cette peur, cette terreur qu’ils ont dû ressentir, à Ludmila qui a été violement outragée sans aucune pitié et enfin à leurs familles qui ont faire leur deuil sans savoir exactement ce qui était arrivé à leurs enfants.
L’HÉRITAGE
Depuis que plus de détails sur la tragédie ont émergé dans les années 1990, les chercheurs ont continué à chercher des réponses. Le journaliste local de Yekaterinburg Anatoly Guesclin, l’un des premiers à étudier les fichiers d’origine, maintient qu’un certain nombre de pages – et une enveloppe mentionnés dans la liste ont mystérieusement disparu. En 1999, il publia un livre intitulé Le prix des secrets d’Etat est Neuf Vie exposant sa théorie relative à un essai militaire secret militaire d’armes et d’un cover-up d’Etat. Lev Ivanov a ajouté du poids à cette version des faits quand il rendit publique l’histoire qu’on lui avait ordonné d’enterrer l’affaire, même si Ivanov – qui a pris sa retraite au Kazakhstan et est décédé depuis – a continué de croire que les ovnis et de la technologie extraterrestre étaient derrière toute cette affaire.
En 2000, une société de télévision régionale a réalisé un film documentaire sur l’incident, et l’écrivain local Anna Matveeva a publié un récit semi- fictif des événements dans son livre Dyatlov Pass. Depuis lors, la Fondation Dyatlov a été fondé à Ekaterinbourg, dirigé par vieil ami de Dyatlov Youri Kuntsevich, pour honorer les morts des étudiants et essayer d’obtenir la réouverture officielle du cas.
L’an dernier, six membres du Groupe de recherche d’origine et 31 experts indépendants se sont réunis à Ekaterinbourg pour une conférence organisée par Ural State Technical University, la Fondation Dyatlov et plusieurs organisations non gouvernementales. Ils ont conclu que l’armée a mené des essais dans la région et avait, par inadvertance, causé le décès. Mais «il nous manque encore des documents et nous avons demandé au ministère de la Défense, à l’Agence spatiale russe et au FSB de nous les fournir pour obtenir une image complète », ont indiqué les participants dans un communiqué.
Une stèle a été érigée sur les lieux pour commémorer la morts des 9 jeunes personnes!
A leur mémoire, ne les oublions jamais, n’oublions jamais leurs noms et j’espère qu’un jour nous saurons exactement ce qu’il s’est passé.
Sources pour la rédaction de l’article:le magazine TOP SECRET « la vérité appartient à tous ». ..les archives russes!
Une caméra de sécurité avait capté ces images de l,explosion du réacteur No 4,le 26 avril 1986.
Une vidéo prise dans les entrailles de Tchernobyl montre le corium, cette masse de ultra-radioactive de métaux fondus sous le réacteur numéro 4, de près. Cette chose est si radioactive que quelques minutes d’exposition à son rayonnement peut provoquer une hémorragie interne puis la mort. Il existe peu d’images de ce corium : les premières ont été prises en 1996, mais la robotique permet à nouveau de l’observer de près sans risques cette fois.
Voici l’une des premières images prises du corium en 1996 lors d’une dangereuse expédition.
Le 26 avril 1986 à 1 h 23, a lieu la pire des catastrophes nucléaires de l’histoire. Le coeur du réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, fond et explose. Près de là, dans la ville de Prypiat, des centaines de milliers de personnes sont immédiatement exposées à de fortes retombées radioactives. Le gouvernement d’URSS tarde alors à évacuer.
L’incendie qui suit et ses conséquences sont un véritable défi, avec l’emploi de centaines de milliers de liquidateurs (entre 500.000 et 800.000 personnes) qui tenteront de refroidir le réacteur et de mitiger les conséquences de cette catastrophe au péril de leur vie. Des dizaines de milliers voire des centaines de milliers selon les estimations en sont morts. Plus d’une centaine de milliers de liquidateurs en gardent toujours des séquelles sur leur santé.
Les radionucléides libérés ont par ailleurs contaminé et provoqué des conséquences sanitaires bien au-delà de l’Ukraine. La centrale continue par aussi de contaminer l’environnement en radionucléides, bien qu’une nouvelle enceinte de confinement est en passe d’être terminée, ce qui devrait enfin permettre de démanteler la centrale avec des robots.
Tchernobyl : ce corium qui émet 10.000 rontgens est capable de vous tuer en quelques minutes
Reste que dans les entrailles de la centrale, se cache l’une des choses les plus terrifiantes que l’humanité ait jamais produites. On vous l’a dit plus haut, le contenu du réacteur numéro 4 a fondu et explosé. Le résultat, c’est un mélange constitué de l’acier des barres de combustibles, du combustible mais aussi du graphite modérateur et probablement du métal du réacteur lui-même, puisque lors de sa fonte, on estime que cette sorte de lave a atteint 3000 °C.
Cet amalgame, surnommé le « pied d’éléphant » a coulé sous le réacteur en sept amas dont le rayonnement atteint encore 10.000 rontgens, et qui sont exposés à l’air libre. Ce corium est encore extrêmement dangereux et le restera en l’état des milliers d’années. Une exposition de deux minutes provoque des hémorragies internes. À 4 minutes, s’ajoutent vomissements, fièvre et diarrhée. 5 minutes d’exposition, et vous n’avez plus que deux jours à vivre.
Les premières images de ces amas n’ont été prises qu’en 1996 suite à une dangereuse expédition dans les entrailles de la centrale. La qualité des photos argentiques, parsemées de bruit à cause des extrêmes radiations témoigne à elles seules l’extrême dangerosité des émissions ce blob métallique radioactif. Le photographe à qui on doit ces images, c’est Arthur Korneyev. Il a passé 5 ans autour de la centrale, et en garde de lourdes séquelles.
Les risques de contamination liés à ce corium continuent d’inquiéter
Plus récemment, d’autres explorations ont eu lieu, cette fois-ci grâce à des robots et ont permis de prendre les autres clichés de cette vidéo. Aujourd’hui, le nouveau confinement de la centrale (qui serait terminé d’ici fin 2017) va enfin permettre de démanteler le réacteur. Ce qui pourrait prendre encore des dizaines d’années.
Néanmoins le corium, probablement la substance la plus toxique jamais créée par l’homme, continue d’inquiéter les scientifiques. Leur crainte, c’est que ce corium finisse par contaminer les nappes phréatiques et les cours d’eau environnants. La taille de cette masse de métal et sa disposition dans les sous-sols de la centrale vont rendre son extraction extrêmement difficile.
Certains secrets militaires doivent être bien gardés pour la propre sécurité des populations (ou pour garder un contrôle dessus). Les secrets concernant les aéronefs militaires sont d’une importance capitale pour éviter que l’ennemi reprenne à bon compte des connaissances qui lui permettraient de construire ses propres modèles. Dans certains cas, ces prototypes volants peuvent se révéler technologiquement très supérieurs à tout ce qui existait auparavant. Mais heureusement pour nous, il arrive que des secrets militaires soient levés et révélés au grand public. Voici plusieurs aéronefs militaires secrets dont vous ignorez sans doute tout.
Beaucoup d’avions militaires volent à des vitesses incroyables. Le Falcon Hypersonic Test Vehicle 2 est l’aéronef militaire américain le plus rapide jamais conçu. Le Falcon reste néanmoins au stade expérimental. Cet aéronef est un avion-fusée sans pilote contrôlé à distance grâce à des instruments de navigation automatisés. Le but d’un tel appareil est de prendre l’air afin d’administrer des attaques explosives sans que les radars ennemis aient le temps de le détecter.
Le Northrop XB-35 illustre parfaitement l’idée qu’en essayant de nouvelles choses on peut réaliser des objectifs scientifiques spécifiques. L’idée derrière le bombardier Northrop XB-35 était de créer un avion qui fonctionnerait non pas contre, mais en symbiose avec les facteurs environnementaux et les courants aériens. Dans les années 40, le XB-35 faisait si bien l’affaire qu’on lui donna le nom d’aile volante. La conception de l’avion permettait de réduire la traîne et d’en faire un appareil énergétiquement très efficient, ce qui est un avantage indéniable lors de longues missions. Cependant, des problèmes rencontrés avec les hélices ont finalement mis un terme au projet.
Pour ce prototype, l’armée de l’air voulait un appareil capable d’atteindre des vitesses incroyables. Le Boeing X-51 Waverider répond parfaitement à cette attente. L’idée était d’atteindre des vitesses supérieures Mach 6 et les ingénieurs ont réalisé cet objectif avec succès. Son statoréacteur utilisant un combustible hydrocarboné permet au X-51 d’atteindre des vitesses hypersoniques après s’être fait larguer dans l’atmosphère par un B-52.
Le concept du Boeing X-37B est de créer un appareil volant capable de survivre dans l’espace. Fruit d’une collaboration entre le ministère de la défense américain et la NASA, personne ne sait exactement ce qu’il en est du Boeing X-378. Nous savons simplement qu’il peut rester dans l’espace pendant un mois et qu’il peut ensuite se poser sur la Terre comme un avion ordinaire. La mise en orbite s’effectue à l’aide d’un réacteur de fusée à usage unique.
Dans les années 90, Lockheed-Martin a sorti un prototype d’avion furtif sans pilote. Le concept du RQ-3 Darkstar est identique à celui des drones d’aujourd’hui. L’idée était d’utiliser le Darkstar pour effectuer des missions de reconnaissance. Certaines rumeurs disent que le projet fut abandonné en 1998, alors que d’autres pensent qu’il a servi à l’invasion de l’Iraq en 2003.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, un avion d’aspect inhabituel baptisé Vought V-173 a fait son apparition. En raison de sa forme originale, les gens l’ont surnommé «?Pancake Volant?». Le V-173 possède deux énormes hélices et s’apparentait plus ou moins à une aile ronde. Malgré une manœuvrabilité incroyablement simple, l’armée n’a pas su trouver d’usage légitime pour cet avion.
Le Sukhoi SU-47 fut le fruit de l’ingénierie russe. Ce prototype d’avion de combat supersonique a vu le jour pendant la guerre froide. Le SU-47 était un avion véloce pouvant atteindre des vitesses supérieures à Mach 1. Son design incomparable avec son aile en flèche inversée lui permettait d’atteindre des vitesses très élevées.
Pour complémenter les manœuvres d’appui aérien et les missions de reconnaissance, quelqu’un a décidé de créer le De Lackner HZ-1. Le pilote contrôlait les déplacements de cette plateforme volante en penchant son corps dans la direction souhaitée. Malgré l’achat de nombreux modèles, l’armée avait fait le choix de ne pas utiliser le De Lackner en raison de divers problèmes comme son pilotage difficile.
Le Tupolev TU-95LAL était un bombardier conçu par l’Union soviétique en 1961. Le bombardier était propulsé par un réacteur VVRL-100. Le TU-95 était un prototype d’avion destiné à tester la viabilité des avions à propulsion nucléaire. Après une quarantaine de vols d’essai, le projet fut abandonné pour différentes raisons de sécurité.
Le Sikorsky UH-60 modifié et transformé en Stealth Black Hawk. Selon la propagande américaine,deux de ces hélicoptères ont été capables de s’infiltrer dans la pseudo cache de Ben Laden sans être détectés par les radars, avec à leur bord 25 U.S. Navy Seals. Les hélicoptères étaient si silencieux que personne ne s’était rendu compte de leur présence avant qu’ils ne soient au-dessus de leurs têtes. Pendant le raid, un des hélicoptères s’est écrasé.Fait à noter:lea totalité des Seals ayant réussi la soi-disante mission,sont tous morts de mort violente rapidement.
Les avions traditionnels ont besoin d’une piste de décollage et d’une piste d’atterrissage. Dans le monde, certaines pistes sont particulièrement courtes et comportent donc beaucoup de risques. Pour contourner les contraintes liées au besoin de longues pistes d’atterrissage et de décollage, en 1953 la marine américaine décida d’entreprendre la création d’un appareil capable de décoller à la verticale. Ryan Aeronautical créa deux prototypes du X-13 avant que le projet ne soit abandonné.
On ne sait que très peu de choses à propos de l’Aurora. La plupart des informations rassemblées ne sont que spéculations. Dans les années 80, un rapport du budget de la défense fait référence à des dépenses s’élevant à 455 millions de dollars pour la production d’un avion noir. Or, un avion noir a été observé dans le ciel et des bangs supersoniques ont été enregistrés par l’U.S.G.S. (l’institut de recherches géologiques américain) au sud de la Californie, ce qui nous pousse à penser que cet avion a existé ou existe toujours. De plus,de nombreuses observation d’ovni semble pointer du doigt cet appareil.
L’armée de l’air américaine a disposé dans sa flotte du Lockheed U-2 «?Dragon Lady?» pendant plus de 50 ans. Le U-2 est un appareil-espion possédant un moteur unique et qui se pilote avec une seule personne à son bord. Il est capable de s’élever à plus de 70,000 pieds et peut voler sans encombre dans presque toutes les conditions météorologiques. Pour éviter les accidents de décompression, le pilote devait respirer de l’oxygène pur pendant une heure afin d’éliminer le nitrogène de son corps une heure avant le décollage.
Le D-21, conçu par Lockheed, était un drone de reconnaissance impressionnant. Il pouvait s’élever à plus de 90,000 pieds et atteindre Mach 3,5. Les D-21 étaient des appareils à usage unique qui s’autodétruisait une fois leur mission accomplie, et après avoir éjecté la caméra contenant les précieux renseignements collectés. Ils furent en service seulement deux ans, de 1969 à 1971.
L’A-12 Oxcart est également un appareil conçu pour des vitesses et altitudes extrêmes. La CIA a eu recours à cet avion pour des missions impliquant Cuba et l’URSS. L’A-12 n’a cependant pas servi longtemps à la CIA, ses missions n’ont duré que de 1963 à 1968. Après son retrait du service, il fut remplacé par un autre appareil.
Le F-117 Nighthawk est un avion impressionnant. Il affiche une envergure de 13 m pour 20 m de longueur. Le F-117 est le tout premier avion de combat furtif au monde. Grâce à sa conception et son revêtement, seulement 0,001 m2 (la taille d’un bourdon) de sa surface est détectable par les radars.
Lorsqu’on parle d’avions impressionnants, on ne peut pas omettre le SR-71 Blackbird. Ce dernier pouvait s’élever à plus de 70,000 pieds et atteindre Mach 3. Sa vitesse incroyable lui permettait d’échapper aux missiles antiaériens. L’armée américaine l’a retiré du service dans les années 90.
Le RQ-170 Sentinel est un appareil de reconnaissance sans pilote conçu par Lockheed-Martin. Très peu d’informations ont été publiées sur sa conception et ses fonctionnalités. On spécule qu’il est utilisé par l’armée de l’air américaine et la CIA.
Le Tacit Blue est un appareil particulièrement original. Il a été conçu pour démontrer l’efficacité des technologies furtives de l’époque. Surnommé «la Baleine», il n’a jamais été mis en service par l’armée de l’air américaine. Lors de son retrait en 1985, il avait 250 heures de vol à son actif.Il aurait coûté une fortune aux contribuables américains,ce qui explique le secret tenu autour de cet appareil.
Le Vril-7 ou RFZ-7 développé par la société du Vril,en Allemagne. La photo que vous voyez aurait été prise en 1939,selon les archives allemandes.Il serait issu de la technologie extraterrestre.
L’aile volante Horten fut en développement durant la Deuxième Guerre Mondiale.Les américains s’emparèrent des plans de plusieurs prototypes durant l’opération Paperclip,en 1945. C’est cet appareil que Kenneth Arnold aurait aperçu en vol et qui fit naître le surnom de « soucoupe volante »,en 1947.
L’Arado 555 était le bombardier le plus secret et possédant la technologie la plus sophistiquée de la Deuxième Guerre Mondiale.Les allemands n’ont pas eu le temps de le fabriquer,mais il aurait pu emporter la bombe atomique jusqu’à New York.Cet appareil semble avoir 20 ans d’avance sur son temps,car un ingénieur en a fait un modèle réduit qui fonctionne.
Le TR-3b serait l’un des derniers appareils ultra-secrets sans pilote développé par les américains. L’origine de cette technologie est douteuse et serait extraterrestre. L’appareil utiliserait un « coussin magnétique » pour ses déplacement. Les responsables américains nient totalement l’existence de cet appareil qui aurait été vu dans…la zone 51.
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