Divulgation de documents: croquis d’un OVNI russe

Chercheur russe Anton A. Anfalov dit que deux métiers de ce type auraient été saisis par la    Russes en 1945 dans les régions montagneuses de l'Europe de l'Est occupés par l'Armée rouge, andtransported à Zhitkur. Le dessin n'est pas à l'échelle, mais les objets étaient connus pour être très volumineux
Le chercheur russe Anton A. Anfalov affirme  que deux appareils  de ce type auraient été saisis par les
 Russes en 1945 dans les régions montagneuses de l’Europe de l’Est occupés par l’Armée rouge. Ils auraient été transporté aussitôt , à Zhitkur. Le dessin n’est pas à l’échelle, mais les engins  étaient connus pour être très volumineux.

 

 

 

Les Russes Ont-ils Été En Contact Avec Des Extraterrestres dès 1942?

Une photo provenant du film soviétique tourné sur  le lieu du crash en 1969.
Une photo provenant du film soviétique tourné sur le lieu du crash en 1969.

Ce ne sera pas la seule fois ou je parlerai de 1942:il semble que ce soit une année particulière.

Il y a eu des rumeurs qui circulent depuis de nombreuses années que le premier contact  entre la  Russie Soviétique  avec une civilisation d' »aliens gris » aurait eu lieu en 1942. À l’époque, une série de visites diplomatiques pour discuter de questions d’intérêt commun avaient  été prévues, selon les  présumés documents russes et un traité aurait été conclu , a expliqué  le site « la Voix de la Russie » .

En 1969, dans l’état de Sverdlovsky, un OVNI avait  été signalé  puis s’était écrasé .Ensuite,il  a été récupéré par l’armée russe. Il y a une séquence vidéo montrant des scènes présumées  de la prise de l’appareil, avec des gros plans de l’OVNI lui-même. Apparemment, il y avait un étranger trouvé mort dans le poste de pilotage. Les restes de l’étranger et les débris d’OVNI ont été emmené vers  un site sécurisé de Russie, où la soucoupe a été analysée, et une autopsie effectuée sur l’étranger.

Selon le journal russe «Pravda», le KGB a prétendument eu une unité spéciale destinée à rassembler et surveiller tous les éléments d’information concernant les phénomènes mystiques et inexpliqués signalés à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union soviétique.

Toujours selon la Pravda, le général AG Ponomarnko, commandant en chef de la région militaire de l’Oural, était responsable  pour que les agents du KGB soient impliqués dans des travaux relatifs à l’OVNI à toutes les étapes. Les rapports des agents ont été rapidement transmis au colonel AI Grigoriev, chef du département scientifique du KGB.

Selon Billy J Booth (du site  About.com  ),il y a des rapports (non officiels)  qu’un OVNI s’est écrasé ou a été abattu près de la ville de Prohlandnyi, en URSS, le 10 Août 1989. Radar militaire soviétique suivi un objet volant non identifié et la Russie a tenté en vain de contacter l’engin. L’OVNI a été classé comme « hostile ». Les défenses soviétiques ont été alertés, et  un MIG-25 a été dépêché  pour trouver et identifier l’OVNI.

Il y avait de nombreux débris visibles à l’extérieur de l’engin. L’équipe de recherche, portant des vêtements de protection  a été dépêché  sur le site. Il y avait une petite quantité de radioactivité, et certains membres de l’équipe ont été affecté.

Un hélicoptère qui a fait le survol de la scène, a été dirigé vers  l’engin, et finalement  l’OVNI a été transporté à la base aérienne de Mozdok. Les russes sont entrés dans l’OVNI et  découvrirent trois corps morts … étrangers dont l’un à peine vivant.

Une équipe de médecins et autre personnel médical fait tous les efforts pour maintenir l’étranger en vie, mais a échoué. Les trois êtres étaient d’environ 3 1/2 à 4 pieds de haut, avec usage externe gris. En dessous, leur peau était d’une couleur bleu-vert avec une texture reptilienne. Ils n’avaient pas de cheveux, de grands yeux noirs recouverts d’un couvercle de protection, et les doigts palmés   terminaient  leurs longs bras minces. Les corps étrangers ont été conservés dans des récipients en verre et les OVNI envoyés à Kapustin Yar.

Cette information a été rapportée par trois enquêteurs russes  Anton Anfalov, Lenura Azizova et Alexander Mosolov. Cependant, ils n’avaient pas de documents ,ni de photos  à l’appui de leur histoire…Ce qui nous laisse dans l’attente de futurs développements dans ces histoires.

Sources:La Voie de Russie,

 

 

Alerte Nucléaire: de dangereuses épaves abandonnées.partie 1

La carte  des dangers grandissants du à la pollution environnementale en Russie et en Asie Centrale:un véritable baril de poudre.
La carte des dangers grandissants dus à la pollution environnementale en Russie et en Asie Centrale:un véritable baril de poudre.

La course aux armements qui a caractérisé la Guerre froide a occulté toute préoccupation environnementale (et pas seulement en Union soviétique comme en témoignent les essais nucléaires américains sur l’atoll de Bikini). Moscou a développé et produit en un demi-siècle une quantité considérable d’armes nucléaires, chimiques et bactériologiques. Or, la chute de l’URSS en 1991 et la désorganisation qui s’en est suivie a laissé un grand nombre d’unités de production et de dépôts à l’abandon, sans protection ni décontamination, notamment hors des frontières russes. Ceci par manque de moyens financiers mais également par pénurie de compétences techniques, les experts russes ayant rejoint la mère-patrie.

La politique de « glasnost » (transparence) lancée par le président soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, à la fin des années 1980 a révélé des informations inquiétantes sur les pratiques russes, notamment dans le domaine nucléaire, et sur leurs conséquences sur l’environnement : graves accidents dans des centrales et à bord de vaisseaux nucléaires, réseau de villes secrètes dédiées à la fabrication d’armes, immersion ou enfouissement de déchets sans contrôle… C’est sur ce secteur de l’héritage environnemental soviétique que la communauté internationale, qui se sentait directement menacée par les risques de contamination nucléaire à ses frontières, s’est le plus mobilisée au cours des années 1990. Dans les premières années qui ont suivi la fin de l’Union soviétique, elle a en particulier consacré ses efforts à aider les Nouveaux Etats indépendants à se «dénucléariser».

Le cimetière des sous-marins  soviétiques négligés de Mourmanks.
Le cimetière des sous-marins soviétiques négligés de Mourmanks.

Cimetières de sous-marins nucléaires en Russie

L’Union soviétique avait construit au total 247 sous-marins nucléaires et cinq navires de guerre à propulsion nucléaire. Les deux tiers étaient affectés à la Flotte du Nord, devenue ainsi du temps de l’Union soviétique la plus grosse flotte nucléaire du monde, et un tiers à la Flotte du Pacifique.

192 sous-marins ont été désarmés (dont 116 pour la Flotte du Nord et 76 pour la Flotte du Pacifique), mais seulement 91 d’entre eux ont été démantelés (c’est à dire notamment délestés de leur moteur, et parfois de leur combustible nucléaire).

Les autres, soit 71 unités, attendent leur démantèlement, conservant à bord propulseurs et résidus de combustible nucléaires (chiffres 2004). Ils contiendraient 30 fois la quantité de combustible nucléaire du réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl lorsqu’il a explosé en 1986.

Ce que vous voyez est tout simplement le plus grand sous-marin nucléaire du monde. Il est russe, construit à six exemplaires du temps de la Guerre froide, dont quatre pourrissent dans le cimetière hyper pollué de Mourmansk. Son nom de code est Typhoon (nom russe : Requin). • C’est un énorme bâtiment de 172 m de long, 19 de haut, 24 de large, d’un poids moyen supérieur à 25 000 tonnes en plongée. Précision technique, sa vitesse ne dépasserait pas 20 nœuds en plongée (pas très rapide), mais il serait totalement silencieux… La première image (l’arrière du monstre durant sa construction) montre le gouvernail de direction et les hélices, mais surtout les minuscules soldats qui doivent bien dépasser 1,80 m ! Ils donnent l’échelle… Hallucinant ! La seconde image confirme ce gigantisme inégalé à ma connaissance. • Autre détail valant son pesant d’uranium, la propulsion est évidemment nucléaire ; sa force de frappe (également nucléaire) de 20 missiles de dix têtes chacun (donc 200 objectifs possibles) représenterait au total 1 400 fois Hiroshima ! Vous avez bien lu : 1400… (J’ai peine à le croire). Bref, cette ultra-bombe, qui fait honneur au génie humain, croise peut-être au large de nos plages vacancières. Mais rassurez-vous, il voyage sous l’eau, vous ne le verrez pas
Ce que vous voyez est tout simplement le plus grand sous-marin nucléaire du monde. Il est russe, construit à six exemplaires du temps de la Guerre froide, dont quatre pourrissent dans le cimetière hyper pollué de Mourmansk. Son nom de code est Typhoon (nom russe : Requin).
• C’est un énorme bâtiment de 172 m de long, 19 de haut, 24 de large, d’un poids moyen supérieur à 25 000 tonnes en plongée. Précision technique, sa vitesse ne dépasserait pas 20 nœuds en plongée (pas très rapide), mais il serait totalement silencieux… La première image (l’arrière du monstre durant sa construction) montre le gouvernail de direction et les hélices, mais surtout les minuscules soldats qui doivent bien dépasser 1,80 m ! Ils donnent l’échelle… Hallucinant ! La seconde image confirme ce gigantisme inégalé à ma connaissance.
• Autre détail valant son pesant d’uranium, la propulsion est évidemment nucléaire ; sa force de frappe (également nucléaire) de 20 missiles de dix têtes chacun (donc 200 objectifs possibles) représenterait au total 1 400 fois Hiroshima ! Vous avez bien lu : 1400!
Bref, cette ultra-bombe, qui fait honneur au génie humain, croise peut-être au large de nos plages vacancières. Mais rassurez-vous, il voyage sous l’eau, vous ne le verrez pas
  • Mourmansk

La Flotte du Nord est répartie sur cinq bases navales dans la péninsule de Kola (située entre le mer de Barents et la mer Blanche). La plus importante, Mourmansk, est également un centre de production de sous-marins nucléaires. En dépit d’une aide étrangère importante, notamment américaine et norvégienne, les infrastructures pour démanteler les navires et surtout stocker leurs déchets restent insuffisantes. La construction d’une unité régionale de démantèlement est en cours dans la baie de Saïda (projet russo-allemand pour le stockage à long terme de 120 réacteurs). Elle sera opérationnelle en décembre 2008 mais ne résoudra pas la question du stockage du combustible, qui demeure la plus épineuse à résoudre, surtout lorsqu’il s’agit de combustible liquide.

En juin 2007, la fondation norvégienne pour la protection de l’environnement Bellona a lancé un appel au président russe, Vladimir Poutine, à propos des risques d’explosion nucléaire spontanée sur le plus grand site d’Europe pour le stockage de déchets radioactifs et de combustible radioactif usagé, situé à 100 km de Mourmansk et à seulement 45 km de la frontière russo-norvégienne, dans la baie d’Andreïeva. Selon un rapport d’experts et de scientifiques russes, un accident de ce type pourrait répandre dans l’atmosphère pas moins de 20 millions de curies.

  • Océan Pacifique

La Flotte du Pacifique, quant à elle, se trouve dans une situation encore plus défavorable : les sous-marins désaffectés sont disséminés le long de la côte, parfois à plus de 1 000 km de la plus proche installation de démantèlement. Le principal problème réside dans le remorquage de ces navires vers les chantiers, car ils sont généralement en très mauvais état. Le Japon, directement concerné par les risques de pollution dans cette zone, est le principal bailleur de fonds de ces opérations.

  • Océan Arctique

Autre risque de contamination, les vingt réacteurs de sous-marins nucléaires et le réacteur de brise-glace qui auraient été immergés depuis 1965 dans l’océan Arctique, au Nord de la Sibérie orientale. Selon certaines estimations, les déchets de la mer de Kara représenteraient les deux tiers de tous les matériaux nucléaires immergés dans le monde.

Le polygone d’essais nucléaires de Semipalatinsk au Kazakhstan

Le polygone de Semipalatinsk est le premier et l’un des principaux sites atomiques soviétiques. Entre 1949 et 1989, l’Union soviétique y fit exploser un total de 468 bombes atomiques dont 125 dans l’atmosphère et 343 sous-terre. Le site, qui s’étend sur 18 540 km2, a été fermé en 1991 par les autorités kazakhes, mais il n’est pas clos et les habitants des villages voisins y envoient paître leurs troupeaux. En 1997, l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) a confirmé que le site présentait de graves risques pour la santé publique. En effet, et selon plusieurs études concordantes, la proportion de personnes atteintes, notamment de cancers et de maladies mentales, dans les zones proches du polygone serait de 35 % supérieure à la moyenne du Kazakhstan.

Dans le cadre d’un programme d’assainissement de Semipalatinsk, coordonné par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’OTAN a lancé en 2000 le projet SEMIRAD destiné à évaluer le niveau de contamination aux abords de la zone d’essais.

D’autres risques de contamination radioactive…

La production d’uranium et le stockage de déchets nucléaires ont engendré d’importants risques de contamination radioactive. Celle-ci touche plusieurs régions de Russie et d’Asie centrale. Par exemple, le lac Karatchaï qui borde le complexe industriel Mayak près de Tcheliabinsk dans l’Oural témoigne de la négligence passée de l’industrie nucléaire. Il est considéré actuellement comme l’un des endroits les plus pollués au monde. Les déchets nucléaires immergés dans le plan d’eau totaliserait 120 millions de curies, avec des quantités de strontium-90 et de cesium-137 sept fois supérieures à celles relâchées par l’explosion de Tchernobyl. Les déchets de 50 années de production, de traitement et de stockage d’uranium s’y trouvent en effet entreposés.

Un sous-marin nucléaire dans le port de Roslyakovo près de Mourmansk dans la péninsule de Kola
Un sous-marin nucléaire dans le port de Roslyakovo près de Mourmansk dans la péninsule de Kola.

Que fait la communauté internationale ?

C’est dans le domaine du nucléaire militaire que la communauté internationale s’est le plus mobilisée. La Russie a d’ailleurs fait appel à elle, du moins pour l’aider à décontaminer la région Nord-Ouest. Toutefois, les sommes en jeu sont tellement importantes qu’il faudra attendre encore de longues années avant d’espérer aboutir à un résultat satisfaisant.

A titre d’exemple, la fondation Bellona a évalué le coût du démantèlement, de la sécurisation des dépôts et de la réhabilitation complète des sites à 1,6 milliard de dollars pour la région de Mourmansk et 845 millions pour celle de Tchéliabinsk.

  • En 2002, les pays du G8 (Groupe des huit principaux pays industrialisés) ont lancé le Programme de partenariat global contre la prolifération des armes de destruction massive et se sont engagés sur une somme totale de 20 milliards de dollars. Ce programme s’est élargi depuis à l’Union européenne et à treize autres pays. Cependant, malgré ces efforts, on considère que dans les pays de la CEI, seuls la moitié environ des bâtiments contenant des matériaux radioactifs sont dotés d’équipements de sécurité (clôtures, caméras de surveillance et instruments pour surveiller la radioactivité).
  • L’Union européenne agit pour sa part au sein du Partenariat pour l’environnement dans le cadre de la dimension septentrionale (NDEP) qui s’inscrit dans la Dimension septentrionale, initiative lancée par l’UE en 1999. Le NDEP qui réunit la Commission européenne, la Russie, la BERD, la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque nordique d’investissement (NIB) et la Banque mondiale, est largement soutenu, par les États membres de l’UE et la Norvège. Il est alimenté par un Fonds de soutien géré par la BERD.
  • Pour coordonner la multiplicité des projets d’aide, l’Agence fédérale pour l’énergie atomique russe (Rosatom) a élaboré un Plan stratégique pour la Russie du Nord-Ouest, dont la seconde phase  s’est  achèvé en août 2007. Cependant on lui reproche de peu se soucier des intérêts des populations. Par ailleurs, certaines ONG dénoncent un effet pervers de l’aide qui permettrait à la Russie de maintenir une industrie nucléaire obsolète, notamment grâce au retraitement du combustible à usage militaire en combustible pour les centrales.

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Un sous-marin soviétique échoué  tout près de la rive ,en mer Baltique.
Un sous-marin soviétique échoué tout près de la rive ,en mer Baltique.

Les accidents de sous-marins nucléaires soviétiques:

– 30 août 2003: K159 – 9 morts – Naufrage à 5,5 km de l’île Kildine (nord-ouest) en mer de Barents alors que le sous-marin retiré du service en 1989 était remorqué vers un port où l’y attendait sa destruction.

– 12 août 2000: K141 Koursk – 118 morts – A coulé en mer de Barents par une profondeur de 150 mètres à une centaine de kilomètres des côtes de la péninsule de Kola, à proximité de Mourmansk. Renfloué en juin 2001.

– 29 janvier 2000: Un sous-marin nucléaire refait surface en pleine tempête dans la mer de Barentz en raison de l’ouverture accidentelle d’un sas à cordages. 2 morts.

– 29 mai 92: Explosion (?) à bord d’un sous-marin russe de la flotte du Nord. 1 morts et 4 blessés.

– 7 avril 1989: K278 Komsomolets de classe Mike – 42 morts – Incendie à bord à la suite d’une explosion – Coule dans les eaux internationales à 500 km de la Norvège.

– 6 octobre 1986: K219 Yankee 1 – 4 morts – Explosion dans un tube de lancement (Incendie) coule à 600 miles au nord-est des bermudes à près de 5000 mètres.

– 10 août 1985 : K- 314, project 671, Explosion du réacteur nucléaire lors de sa recharge dans la baie de Chazhma, région de Primorye près de Vladivostok. Dix hommes d’équipage meurent sur le coup. Pendant l’accident, puis la liquidation 260 à 290 personnes sont irradiées, irradiation aiguë pour 39 personnes, la maladie du rayonnement est développée par 10 personnes. Plus de 100 000 curies de radioactivité furent mesurés alentour et il fallut plus de deux heures pour éteindre l’incendie. Un vaste secteur reste non dépollué et est toujours ouvert aux activités humaines. Les 2 000 habitants de la baie n’ont jamais été évacués. Le sous-marin et ses matériaux radioactifs reposent toujours au fond de la baie, sous plusieurs mètres de sédiments.

– 18 juin 1984: Echo 1 – 13 morts – Incencie lors d’une patrouille.

– 24 Juin 1983: K429 Charlie 2 – De 2 à 17 morts – Explosion et incendie, a coulé dans la baie de Kracheninnikov lors d’une opération d’équilibrage. Le navire est récupéré quelques semaines plus tard.

– 8 avril 1982: K123 – Pas de victimes – Destruction du circuit primaire – Les réparations ont durée 9 ans.

– 24 octobre 1981: S-178 classe Whisky – 32 morts – Collision près de Vladivostok.

– 30 novembre 1980: K222 – Pas de victimes – Mise en route incontrôlée d’un réacteur, destruction du circuit primaire.

– 28 décembre 1978: K171 Delta – 3 morts – Panne d’un réacteur et comportement inadéquat de l’équipage.

– 2 septembre 1978: K451 Yankee 1 – Pas de victimes – Incendie dans le bloc des turbogénératrices.

– 10 septembre 1977: K403 Yankee 1 – Plusieurs blessés – Explosion d’un batterie en plongée –

– 7 décembre 1975: K36 Echo 2 – 2 blessés – Explosion d’une batterie.

– 28 juin 1975: K447 Delta 1 – 2 blessés – Explosion d’une batterie à quai.

– 6 avril 1974: K420 Yankee 1 – Pas de victimes – Incendie dans le 10ème compartiment

– 23 septembre 1972: K19 Hotel – Incendie lors d’une patrouille en Atlantique Nord – 28 victimes

– 11 avril 1970: K8 November – 52 morts – Coule avec ses deux réacteurs nucléaires à environ 800 km au large des côtes bretonnes (golfe de Gascogne), après un accident survenu au système de propulsion. Le sous-marin transportait probablement deux torpilles nucléaires, qui seraient à 4680 mètres de fond.

– 23 août 68: K140 Yankee 2 – Pas de victime – Mise en route incontrôlée d’un des deux réacteurs.

– 24 mai 68: K27 de la flotte du Nord: 5 morts, 12 gravement irradiés – Panne d’un réacteur en mer.

– 8 mars 68: K129 Gulf 2 – 97 morts – Le sous-marin est armé de trois missiles SS-N5 et de ses torpilles nucléaires, il coule à 750 miles au nord-est de l’île de Oahu, à Hawaï. Des éléments sont récupérés secrètement par la CIA le 4 juillet 1974 au cours de l’opération Jennifer.

– 8 septembre 67: K3 November – 39 morts – Incendie dans le 1er et le 2e compartiment en patrouille.

– 20 novembre 65: K74 Echo 1 – Pas de victime – Destruction de la turbine tribord suite à une panne d’un dispositif automatique.

– 12 février 1965: K11 November – Une partie du personnel irradié – Mise en route incontrôlée d’un réacteur lors du déchargement due à l’incurie du personnel.

– 4 juillet 1961 : K19 Hotel Hiroshima – 7 victimes – Panne d’un réacteur.

– 13 octobre 1960: K8 Flotte du Nord – 13 irradiés – Panne d’un générateur de vapeur lors d’un exercice en mer.

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Capture d'écran de la chaîne russe NTV lors des obsèques des morts du sous-marin Nerpa, le 11 novembre 2008 à Vladivostok Image: afp
Capture d’écran de la chaîne russe NTV lors des obsèques des morts du sous-marin Nerpa, le 11 novembre 2008 à Vladivostok
Image: afp
Danger,Icebergs radioactifs en mer
Danger,Icebergs radioactifs en mer

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LES DÉCHETS NUCLÉAIRES

Près des côtes d’Europe reposent plus de 100 000 tonnes de déchets radioactifs oubliés, et au fond de l’Arctique, des épaves coulées ou abandonnées renferment  de fortes doses de radioactivité.

Immerger des fûts de matières irradiées en pleine mer semble aujourd’hui scandaleux, mais cette technique a été par le passé considérée comme une forme de stockage scientifiquement justifiée : la radioactivité des déchets déposés à plus de 4 500 mètres de profondeur était censée s’éliminer par dilution. Il est désormais admis qu’elle ne fait que se répandre de manière incontrôlée. Dans quel état sont aujourd’hui ces barils, dont même les autorités ne connaissent pas la localisation exacte ? Thomas Reutter et Manfred Ladwig, guidés par un ancien militant écologiste qui, à l’époque, a tenté de barrer la route en Zodiac aux bateaux chargés de fûts, partent à la recherche de ces déchets engloutis dans le reportage « Océans poubelles » prochainement diffusé sur la chaîne Arte. Ils rencontrent des responsables politiques, des membres de Greenpeace et des scientifiques, à qui ils soumettent les échantillons prélevés. Ils mettent ainsi au jour un phénomène nié ou dissimulé, dont les conséquences nous échappent largement. Une problématique d’autant plus actuelle qu’alors même que le stockage en mer est interdit depuis 1993, il est toujours légal d’y rejeter des eaux contenant des radionucléides.

Transport d'une épave  au moyen de caissons flottants.
Transport d’une épave au moyen de caissons flottants.

Au fond de l’Arctique, des épaves coulées ou abandonnées par la marine russe menacent aujourd’hui de libérer de fortes doses de radioactivité. Pourtant, l’omerta est de mise.

Des milliers de caissons métalliques, dix-neuf navires chargés de déchets radioactifs, quatorze réacteurs, et, surtout, trois sous-marins nucléaires… : tous reposent au fond de l’océan Arctique – première zone de pêche au cabillaud du globe. Les parties métalliques rouillent, l’eau salée ronge le béton et des particules radioactives s’échappent des épaves. Pourtant, l’omerta est de mise. Pour avoir dénoncé l’état déplorable de la flotte russe et le risque d’accident nucléaire, un ingénieur et inspecteur de sous-marins a été emprisonné ; un autre militaire n’accepte de témoigner qu’anonymement. Un rapport remis en 2011 au Kremlin par le ministère russe de l’Environnement appelait à couler des sarcophages de béton autour de deux des trois sous-marins d’ici 2014 au plus tard – mais la recommandation est restée à ce jour lettre morte.

Fut  rejeté par la mer  sur une plage  russe.Il était éventré:de rapides expertises ont montré le niveau élevé de radiations à l'intérieur.
Fut rejeté par la mer sur une plage russe.Il était éventré:de rapides expertises ont montré le niveau élevé de radiations à l’intérieur.

La « Porte de l’Enfer » au Turkménistan

La "Porte de l'Enfer brule depuis plus de 40 longues années
La « Porte de l’Enfer brule depuis plus de 40 longues années.

Le Turkménistan est à soixante dix pour cent  un désert le désert du Karakoum, pour être exact. La nation est divisée en cinq provinces, la deuxième étant la Welayat Ahal qui occupe la partie centre-sud du pays. Ahal est presque entièrement désert et ne contient que quatorze pour cent de la population du pays, mais il est également riche en gisements de ressources naturelles.

Quand les scientifiques soviétiques ont découvert des réserves de pétrole près de la ville de Derweze dans le désert du Karakoum, le forage a débuté rapidement. Quand un appareil de forage s’est effondré et a créé un cratère, de grandes quantités de méthane ont été libérés. Quand les pétroliers ont tenté de brûler le méthane, ceci a commencé un feu qui brûle toujours plus de quarante ans plus tard.

Le désert du Turkménistan
Le désert du Turkménistan

Le village de Derweze (également connu sous le nom Darvaza) est situé au Turkménistan, ses 350 habitants tribaux bravant les conditions inhospitalières du désert depuis  des centaines d’années.

Rien ne pourrait interrompre le mode de vie paisible et tranquille de la tribu nomade, mis à part assis sur une grande découverte  gazière et pétrolière ainsi que d’autres ressources naturelles.

La Porte de l'Enfer ...vue aérienne.
La Porte de l’Enfer …vue aérienne.

À la fin des années soixante, l’Union soviétique a envoyé des équipes d’exploration à travers le continent pour localiser les gisements de gaz et de pétrole. En 1971, l’un des groupes avait repéré ce qu’il croyait être un riche gisement sous le village de Derweze. Un camp a été établi, un appareil de forage rapidement mis en place, et les opérations ont commencé peu de temps après.

La Porte de l'Enfer au soir.
La Porte de l’Enfer au soir.

Comme le forage a commencé, les scientifiques de la pétrochimie ont commencé estimer la quantité de réserves de gaz disponibles sur le site. Les estimations initiales sont positives, et quand les appareils de forage soviétiques ont confirmé leurs conclusions, la production a été porté à pleine capacité et ils ont commencé à stocker le gaz.

L’ORIGINE DU DÉSASTRE

La catastrophe frapperait peu après lorsque le sol sous l’appareil de forage a cédé et fit disparaître l’installation dans un gouffre toxique. Miraculeusement, aucune des  vies ont été perdues dans la catastrophe, mais de grandes quantités de gaz de méthane ont été libérées dans l’atmosphère.

La carte des lieux
La carte des lieux

Cela a créé un problème environnemental important tout en menaçant la santé des villageois  de Derweze . Lorsque le méthane ( un gaz à effet de serre dangereux ) est brûlé , il est  un plus grand contributeur au réchauffement climatique que le dioxyde de carbone.

Après 40 ans de pollution,on commence à s'y intéresser.
Après 40 ans de pollution,on commence à s’y intéresser.

Les géologues ont déterminé que  la meilleure façon de procéder,pour résoudre le problème, était de mettre le cratère en feu (de grands écologistes,les communistes soviétiques). Brûler l’excès de méthane sur plusieurs jours serait beaucoup moins cher et plus sûr que d’utiliser des équipements coûteux pour l’extraction , ce qui pourrait être dangereux et prendre des mois.

Malheureusement, les premières estimations des réserves du site étaient extrêmement faibles , quand les scientifiques ont allumé le gaz, il a éclaté et n’a pas cesser de brûler . Plus de quarante ans plus tard, le feu brûle encore . Les sections locales rapidement surnommé le site de la Porte de l’Enfer et le cratère de gaz de Darvaza .

POLLUTION,LAISSEZ-FAIRE POLITIQUE ET NETTOYAGE

Le cratère effondré de forage est immense , mesurant 230 pieds de large (70 m) et 66 pieds de profondeur (20m). L’odeur désagréable de feu et de soufre imprègne la région des centaines de mètres dans toutes les directions tandis que ses recoins crachent une boue bouillante avec les flammes oranges qui  léchent le  haut de la roche rendue  en fusion.

Avec plus de  préoccupations croissantes, le Président du Turkménistan a ordonné au village de Derweze de  se dissoudre en 2004 – mais pas pour des raisons de sécurité. Le Chef Saparmurat Niyazov a déclaré que  le village était un spectacle désagréable pour les touristes vers le cratère.

En Avril 2010, le chef politique  du Turkménistan, Berdimuhamedow a visité la Porte de l’Enfer et a ordonné sa fermeture. Le cratère de combustion exposé entrave  les forages supplémentaires dans la région ,riche en ressources naturelles. Avec le cratère fermé, le Turkménistan pourrait reprendre le forage et fournir plus de revenus. Mais en Juillet de 2013 aucune action n’a été prise et l’incendie du cratère de gaz Darvaza brûle encore.

La roche parvint à la chaleur de fusion
La roche parvint à la chaleur de fusion

AUJOURD’HUI ,,,ET DEMAIN

Depuis la catastrophe, débutée en 1971, il y a eu peu d’exploration dans le désert de Karakoum. Le Turkménistan a concentré ses efforts dans la mer Caspienne à DauletabadDonmez par la frontière iranienne et le long du bassin de l’Amou-Daria en bordure de l’ Ouzbékistan.

Au cours des dernières années, plusieurs explorations dans le désert ont  augmenté, tant dans les grands champs gaziers du Sud Yolotan / Osman et à Gutlyayak.
Le Turkménistan a la quatrième plus grande réserve de gaz naturelle  dans le monde, et produit actuellement 75 milliards de mètres cubes chaque année. En dépit de ces richesses en gaz naturel, le pays a du mal à financer une opération de nettoyage.

Au crédit du pays, le gouvernement  a annoncé un désir de nettoyer le site et  de fermer la porte de l’enfer. Mais tant que le pays obtient une aide financière ou  à moins de pressions politiques, il semble peu probable que la porte sera fermée de sitôt.

Elle porte bien son nom.
Elle porte bien son nom.