La Sixième Extinction Massive passe par la mort massive des insectes

Insectes sur un pare-brise
Selon une étude récente publiée dans la revue Nature, le nombre d’insectes dans le monde a chuté de moitié au cours des 30 dernières années et il y a désormais 27 % moins d’espèces. Des chiffres alarmants, considérant le fait que le sort des humains est lié à celui des insectes.
Un texte d’Alexandre Sirois – Journal La Presse
« UN CAFÉ AVEC MAXIM LARRIVÉE
C’est l’hécatombe et il est aux premières loges !
Si certains prétendent voir notre avenir dans les feuilles de thé, Maxim Larrivée, lui, est bel et bien en mesure de voir celui de la planète en étudiant les insectes.
Et les nouvelles ne sont pas très bonnes, vous vous en doutez. Les insectes disparaissent à une vitesse préoccupante. Test simple pour le constater : cet été, observez à quel point le pare-brise de votre véhicule est propre, même si vous avez roulé pendant quelques heures. Il y a 30 ans, il aurait été recouvert d’insectes.
« Le test du pare-brise est aussi anodin et simpliste qu’il est vrai », lance Maxim Larrivée lorsqu’on lui demande son avis sur ce phénomène.
Mais nous y reviendrons plus loin. Chaque chose en son temps. Permettez-nous d’abord de faire les présentations, parce que vous n’avez peut-être jamais entendu parler de ce quadragénaire charismatique au physique d’athlète. Et c’est bien dommage, car ce chercheur et vulgarisateur scientifique chevronné à l’enthousiasme contagieux gagne à être connu.
Il nous donne rendez-vous sur la terrasse du restaurant du Jardin botanique parce qu’il adore cet endroit, mais aussi parce que c’est, en quelque sorte, son arrière-cour. Il occupe le poste de directeur de l’Insectarium de Montréal depuis maintenant trois ans.
Rien de plus facile que d’expliquer son parcours : ce titulaire d’un doctorat en entomologie – l’étude des insectes – de l’Université McGill est tombé dans la marmite quand il était tout petit.
Il a littéralement grandi avec un filet à papillons dans les mains.
Son père était un naturaliste passionné d’ornithologie (qui a créé la banque de données Étude des populations d’oiseaux du Québec, dans les années 1970), tout comme son oncle Michel. Ce dernier étudiait aussi les papillons. Et les deux hommes avaient comme mentor un naturaliste reconnu et éminent collectionneur de papillons du Bas-Saint-Laurent, Rosaire Pelletier.
La passion de ces trois hommes était contagieuse. Maxim Larrivée se souvient que tous ses voisins de la rue Ouellet collectionnaient les papillons. « Ma mère m’a déjà rappelé qu’à 3 ans, je connaissais 32 espèces de papillons en anglais, en français et en latin », raconte-t-il.
Au cégep (de Limoilou) et à l’université (Laval), il s’est laissé tenter par le sport. Ce grand gaillard de 6 pieds 6 pouces avait à la fois le talent et le physique de l’emploi. Il jouait alors au volleyball. Mais intérieurement, il savait que ça n’allait pas durer. « Je ressentais toujours quelque chose de plus fort quand j’étais dehors, dans la nature, que dans un gymnase. »
Le voici donc aujourd’hui à la tête d’un Insectarium qui vient de rouvrir, métamorphosé, et dont l’existence semble plus fondamentale que jamais auparavant. Maxim Larrivée, comme tous ceux qui ont participé à la conception du nouvel établissement et contribuent à son développement, en est bien conscient.
Parce que le fameux test du pare-brise est emblématique : les insectes sont victimes d’une hécatombe. Et leur sort, inéluctablement, est lié au nôtre.
« Je pense qu’on peut voir une bonne partie du futur de la planète à partir de la façon dont les insectes arrivent à s’adapter ou non aux pressions environnementales qu’on leur impose actuellement. »
— Maxim Larrivée
« Mon directeur de labo au postdoctorat à l’Université d’Ottawa utilisait une belle métaphore : les insectes sont les canaris dans la mine de charbon. »
C’est que le cycle de vie d’un insecte est très court. ll y en a, même au Québec, qui peuvent former jusqu’à trois ou quatre générations par année. Alors forcément, leur capacité d’adaptation est plus grande.
« On est capable, en mesurant leur capacité d’adaptation, de suivre le rythme des changements. De vérifier si le reste des êtres vivants, qui ont un cycle de vie plus lent, vont aussi être capables de s’adapter. Et il y a fort à parier que non », lance-t-il.
Pour nous donner une idée de l’urgence de la situation, Maxim Larrivée évoque le sort du superbe papillon monarque, qui est en voie de disparition. « La femelle monarque pond 200 œufs. Ça en prend un seul qui survit jusqu’à l’état adulte pour que la population soit stable. Mais il n’y en a même pas 1 sur 200 ! C’est fou ! »
Et d’ajouter : « Imagine un humain qui a 200 enfants et n’arrive même pas à avoir une population stable… Ce serait une catastrophe innommable. »
Selon une étude récente publiée dans la revue Nature, le nombre d’insectes dans le monde a chuté de moitié au cours des 30 dernières années et il y a désormais 27 % moins d’espèces.
Des chiffres alarmants, considérant le fait que le sort des humains est lié à celui des insectes.
Lorsqu’il aborde ce sujet, le visage de Maxim Larrivée s’éclaire de nouveau. Il nous parle, par-dessus tout, de pollinisation. Il évoque aussi le fait que les insectes « vont s’autoréguler, la plupart du temps, pour éviter les épidémies, de façon naturelle, sans produits chimiques ». Il nous renseigne sur l’importance des larves d’insectes aquatiques, qui servent de nourriture aux poissons, mais sont également essentielles pour les milieux humides, notamment parce qu’elles filtrent l’eau.
Sans compter le fait que les insectes représentent la protéine animale qui a l’empreinte écologique la plus faible. « Et c’est un super aliment, au même titre que le kale, le brocoli… », précise-t-il, même s’il sait très bien qu’il reste encore du chemin à faire pour qu’on les intègre à notre alimentation quotidienne.
Entomologiste et directeur de l’Insectarium, Maxim Larrivée se retrouve donc au cœur de la catastrophe en cours. Pourtant, il est résolument optimiste. C’est certainement, en grande partie, parce qu’il est convaincu que le nouvel Insectarium peut être un redoutable agent de changement.
Le musée, son directeur et « l’ensemble de l’équipe » veulent faire naître une société entomophile, c’est-à-dire qu’elle saura valoriser les insectes. Le nouvel établissement, ouvert depuis avril dernier, a d’ailleurs été conçu pour « mettre les gens dans une posture d’ouverture et de respect pour les insectes ».
C’est une mission fondamentale, insiste Maxim Larrivée. Afin de prendre les mesures qui s’imposent dans le but de protéger à la fois les insectes et la planète au grand complet, ça prend « un recadrage de la relation avec la nature qu’ont les humains ».
Il sait bien que « ce n’est pas tout le monde qui va tomber en amour avec les insectes ou les trouver beaux ». Il est convaincu, par contre, que « tous les gens sont capables de les valoriser et de comprendre le rôle essentiel qu’ils ont dans les écosystèmes et les services qu’ils rendent à tout le monde ».
QUESTIONNAIRE SANS FILTRE
Ton rapport au café ? Je bois deux espressos doubles après mon premier grand verre d’eau le matin, noirs ou avec une larme de crème.
Ton insecte préféré ? Le lutin mystérieux. Le seul papillon de jour au Québec qui est vert iridescent. Il a vraiment l’air d’un lutin !
Tes héros ? Mes parents.
Des livres à recommander sur l’avenir de la planète ? Biophilie, d’Edward O. Wilson, et De l’inégalité parmi les sociétés : Essai sur l’homme et l’environnement dans l’histoire, de Jared Diamond.
Le don que tu aimerais posséder ? La capacité de retourner dans le temps pour voir le Québec précolonisation.
Ton rêve de bonheur ? Mon rêve de bonheur ? Je suis en train de le vivre !
• Naissance à Québec en 1976, sa famille déménage à Rimouski lorsqu’il a 6 mois.
• Il a obtenu un baccalauréat en biologie à l’Université Laval, une maîtrise en écologie à l’Université Carleton et un doctorat en entomologie à l’Université McGill.
• Il a créé le projet iPapillon (eButterfly), un projet de science participative qui se veut une base de données mondiale sur les papillons, en 2012.
• Il est devenu directeur de l’Insectarium de Montréal en 2019. »
Article de Jean-Louis Helstroffer ,un grand ami.

Une abeille sur une fleur de thym.Face à un taux de mortalité huit fois plus rapide que celui des mammifères, des oiseaux ou des reptiles, les chercheurs appellent à repenser les pratiques agricoles actuelles pour espérer inverser la tendance.

Le rapport, publié dans la revue Biological Conservation, est une méta-analyse de 73 études différentes portant sur l’état de la faune entomologique. Les résultats qui en ressortent sont alarmants. Selon les experts ayant travaillé sur ce rapport, nous faisons face « au plus massif épisode d’extinction » depuis la disparition des dinosaures. Les 73 études concernent surtout les espèces d’insectes européennes et nord-américaines. Jérôme Murienne, biologiste et chercheur au CNRS interrogé par National Geographic, réagit aux résultats de ce rapport. Si pour lui, « il est difficile d’extrapoler à une échelle mondiale sur la base de seulement 2 études très locales, les tendances sont claires et semblent généralisées. »

 

ÉTAT DES LIEUX

« Les auteurs avancent un chiffre de 41 % d’espèces en déclin (diminution d’abondance ou diminution d’aire de répartition) pour 73 études ce qui est deux fois plus que pour les vertébrés » commente Jérôme Murienne.

Les papillons, les mites, les abeilles et les fourmis subissent de plein fouet cette extinction de ...

Chez les animaux, si certaines espèces comme les pigeons et les rats remplacent peu à peu les espèces endémiques notamment en France, chez les insectes, l’ampleur est toute autre. Les auteurs de l’étude écrivent en effet qu’il ne s’agit « pas seulement d’espèces spécialisées occupant des niches écologiques. De nombreuses espèces peu spécialisées, très communes, sont également touchées. » Les hyménoptères, comme les abeilles ou les fourmis, voient leurs populations menacées de disparition de plus de 50 %. Si des espèces envahissantes en profitent pour prendre leur place, comme le bourdon fébrile ou la fourmi de feu qui supportent mieux les pesticides que leurs congénères, leur accroissement n’est pas assez rapide pour compenser la disparition des autres espèces.

« Cela se passe à une vitesse incroyable. Dans 100 ans, tous les insectes pourraient avoir disparu de la surface de notre planète » s’inquiète Francisco Sanchez-Bayo, biologiste à l’Université de Sydney, l’un des auteurs de l’étude.

 

QUELLES CAUSES, QUELLES CONSÉQUENCES ?

Si l’on parle souvent des menaces d’extinction qui pèsent sur les animaux, la situation des insectes trouve un écho moindre dans le débat public. Pourtant, leur utilité est toute aussi importante pour notre survie. « Le premier impact sera un impact direct sur les animaux qui consomment des insectes (oiseaux, amphibiens, poissons ou chauves-souris). Certaines études ont déjà montré un lien direct entre le déclin de certains vertébrés et la diminution des insectes comme source de nourriture. D’autres impacts sont à prévoir notamment vis-à-vis de la pollinisation. De nombreuses plantes dont beaucoup de plantes cultivées ont besoin d’insectes pour se reproduire. Un déclin des insectes aura donc des conséquences néfastes sur notre agriculture » avance Jérôme Murienne. « Si ce déclin ne peut pas être enrayé, cela aura des conséquences catastrophiques pour les écosystèmes de la planète et pour la survie de l’humanité » conclut Francisco Sanchez-Bayo.

Mais la faute à qui ? L’étude de Bayo et Wyckhuys « pointe du doigt l’agriculture, soit par la transformation des terres soit par l’utilisation de pesticides » indique Jérôme Murienne. En clair, la principale cause de ce déclin est la destruction des habitats due à l’agriculture intensive et à l’urbanisation, ainsi que la pollution aux pesticides et aux engrais.

Premières causes de cette extinction de masse : l'urbanisation, l'agriculture intensive et l'utilisation de pesticides.
Premières causes de cette extinction de masse : l’urbanisation, l’agriculture intensive et l’utilisation de pesticides.

Extinction des insectes : « On parle sérieusement de fin du monde »

Les papillons sont en forte baisse.Papillons, coccinelles, fourmis et scarabées… « A moins que nous ne changions notre façon de produire nos aliments, les insectes auront pris le chemin de l’extinction en quelques décennies » souligne une étude australienne parue fin janvier.

La planète n’a rien connu de tel depuis la disparition des dinosaures. Près de la moitié des espèces d’insectes sont en déclin dans le monde entier. Mathieu de Flores, entomologiste à l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE), décrypte pour TV5MONDE un rapport effrayant.

Une étude australienne parue dans la revue scientifique Biological Conservation alerte sur une extinction mondiale des insectes : près de la moitié des espèces sont en déclin rapide. Un tiers sont menacées d’extinction et « chaque année environ 1% supplémentaire s’ajoute à la liste » expliquent ses auteurs Francisco Sanchez-Bayo et Kris Wyckhuys, des universités de Sydney et du Queensland. Que faut-il en penser?

Mathieu de Flores : La méthode scientifique de cette nouvelle étude est robuste. Il s’agit d’une synthèse de 73 études réalisées dans le monde entier. Et il apparaît que les résultats observés au niveau local partout dans le monde concordent tous et aboutissent à la même conclusion, à l’instar de cette autre étude internationale parue en 2017 qui alertait sur la disparition de près de 80% des insectes depuis 30 ans en Europe.

Quand on observe la nature, les trois quarts des espèces connues sont des insectes. La science en a répertorié plus d’un million mais on estime qu’il en existe au moins dix fois plus. 

Comment expliquer ce déclin ?

Il y a plusieurs facteurs. Le premier, c’est la destruction des habitats, qui est essentiellement due à l’intensification de l’agriculture. Quand un paysage bocager perd toutes ses haies pour favoriser la monoculture, les insectes n’ont plus d’endroit où nicher. Même chose pour les forêts du Brésil et d’Indonésie qui disparaissent au profit de plantations agricoles.

Le corollaire de cette agriculture intensive, c’est l’utilisation massive des pesticides. L’objectif des insecticides est bien de tuer des insectes, donc il n’y a rien de surprenant à ce que les insectes meurent !

On met aussi en cause l’urbanisation grandissante, sans oublier le changement climatique. Une étude réalisée à Porto Rico a démontré qu’au sein d’une forêt protégée, les températures avaient augmenté de 2 degrés au cours des 30 dernières années, et pendant le même temps ​98% de la faune du sol avait disparu et 90% au niveau de la canopée.
 

Quelles sont les conséquences possibles d’une extinction des insectes ?

La vie sur Terre est impossible sans les insectes, ils sont à la base de tous les écosystèmes. Même si on vit dans un espace où ils sont peu présents, cela ne veut pas dire qu’on n’en a pas besoin.

On connaît bien leur rôle dans la pollinisation des plantes à fleurs qui développent ensuite des fruits. Les trois quarts de la diversité de notre alimentation est le résultat de la pollinisation par les insectes. Sans eux, notre alimentation sera moins variée.

On connaît moins leur action dans le recyclage des déchets, des cadavres et des déjections d’animaux. Ainsi en Australie, après une introduction de bovins pour l’élevage, on s’est aperçu que les bouses restaient sur place car les insectes locaux ne mangeaient pas ce type de déjections. On a donc dû importer des scarabées bousiers pour qu’ils fassent le travail. 

On peut aussi imaginer que des plantes qui sont mangées par les insectes pourraient ne plus être limitées dans leur croissance et devenir envahissantes.
 

On n’est pas à l’abri que tout s’effondre.
Mathieu de Flores, entomologiste à l’OPIE

Doit-on craindre un monde sans insecte ?

Je ne crois pas à une extinction totale des insectes car ils ont une grande capacité d’adaptation. En revanche, il est probable qu’il ne restera que quelques espèces du type moustiques ou blattes qui, elles, pulluleront car l’absence de diversité empêchera la régulation naturelle.

Mais surtout on n’est pas à l’abri que tout s’effondre. Si 99% des insectes disparaissent, tout peut s’effondrer. Les conséquences sur la chaîne alimentaire peuvent être dévastatrices. De quoi vont se nourrir les bestioles qui mangent les insectes, et celles plus grosses qui mangent les premières ?

On parle sérieusement de fin du monde. On n’a jamais connu une crise comme celle-ci, la dernière a eu lieu il y a 65 millions d’années et a provoqué l’extinction des dinosaures. La nature est faite d’équilibres, que se passera-t-il si on les rompt ? On ne sait pas, on n’a aucune idée des conséquences réelles.

Que peut-on faire pour endiguer le phénomène ?

Chacun peut agir à son échelle, ne serait-ce qu’en repensant sa façon de jardiner, en essayant de laisser des espaces sauvages avec un tas de bois, une zone qu’on ne tond pas, etc. Il s’agit de recréer des équilibres dans les jardins.

En France, les produits phytosanitaires sont désormais interdits à l’usage pour les particuliers depuis le 1er janvier 2019, et c’est une bonne chose. Mais parfois les jardiniers sont désemparés. Comment alors se débarrasser des pucerons de son rosier? En les tolérant ! Car si on les laisse vivre dans un écosystème raisonné, sans pesticides, leurs prédateurs naturels comme les coccinelles viendront les manger.
 

Qu’est-ce que la croissance sinon un indicateur de destruction de notre planète ?Mathieu de Flores, entomologiste à l’OPIE

Il faut également accepter l’idée que certaines espèces ne peuvent être cultivées partout. Utiliser des produits pour faire pousser des tomates à tout prix, au risque de polluer son écosystème et d’empoisonner ses enfants n’a pas de sens. 

Quand on n’a pas de jardin, il faut opter pour une alimentation locale et biologique, si les moyens financiers le permettent et, quoi qu’il arrive, consommer moins de viande pour ne pas favoriser l’agriculture intensive nécessaire aux grands élevages.

Mais il faut souligner que les individus ne peuvent pas tout, une grande part du problème ne pourra être réglée qu’avec des choix politiques drastiques. Cela fait des années que nous alertons sur ces questions, le modèle agricole productiviste est remis en question, mais rien ne se passe concrètement. Le grand public commence seulement à en prendre conscience. J’entends parler sans cesse à la télévision de croissance, mais qu’est-ce que la croissance sinon un indicateur de destruction de notre planète ?


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La sixième grande extinction est en cours et s’aggrave

 

De nombreux chercheurs l’affirment : la sixième grande extinction est en route. La raison : la destruction progressive de l’habitat de millions d’êtres vivants. Explications.

 

De nombreux chercheurs l’affirment : la sixième grande extinction est en route. La plus grande extinction des espèces depuis 66 millions d’années est bien enclenchée en raison de la destruction progressive de l’habitat de millions d’êtres vivants. Les scientifiques Gerardo Ceballos, Paul Ehrlich et Peter Raven ont publié une étude revue par d’autres chercheurs qui analyse près de 30 000 espèces de vertébrés. Parmi celles-ci, 1,7 % sont en voie d’extinction.

Leur conclusion : la sixième grande extinction s’accélère. Plusieurs espèces en danger vont disparaître. Ces animaux vivent dans des régions où l’activité humaine malmène la biodiversité, ce qui menace de nombreuses autres espèces. Plus les êtres vivants disparaissent, plus cette disparition exerce un effet d’entraînement sur d’autres. Enfin, l’action de l’homme et les pressions qu’il exerce sur la nature ne sont pas sans conséquence. L’avènement de la COVID-19 en est la preuve. Le trafic et la consommation d’animaux sauvages en seraient la cause.

Chaque être vivant joue un rôle dans l’écosystème et sa disparition est permanente. La survie des humains dépend directement de la biodiversité. Selon les chercheurs, la perte massive des espèces est directement ou indirectement causée par l’activité humaine. Déforestation, agriculture, élevage et activités minières et industrielles sont responsables de la réduction du territoire de ces espèces. Cette détérioration des habitats est presque entièrement survenue depuis les débuts de l’agriculture qui remonte à 11 000 ans.

La biodiversité est nécessaire à notre survie. Sa disparition est un phénomène méconnu du grand public, des autorités gouvernementales et de ceux qui participent à l’économie mondiale.

 


La sixième extinction de masse des animaux s’accélère, alertent des scientifiques

 

Plus de 500 espèces sont menacées de disparition, selon des scientifiques américains. L’activité humaine en est la cause principale.

Un rhinocéros de Sumatra, en Indonésie, en novembre 2016.

Une étude, publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences, affirme que plus de 500 espèces d’animaux risquent de disparaître d’ici 20 ans. Un chiffre alarmant qui met en lumière l’accélération du phénomène lorsque l’on sait qu’autant d’espèces ont disparu tout au long du siècle dernier. 

D’après les auteurs de cette étude, 515 espèces d’animaux terrestres, dont des mammifères, des reptiles et des amphibiens, ont à ce jour une population inférieure à 1000 individus, et 50% de ces espèces ne comptent pas plus de 250 spécimens. Pire encore, 77 espèces ont perdu 94% de leur population et 173 ont totalement disparu entre 2001 et 2014, s’alarment les scientifiques.

L’activité humaine en cause

Le rhinocéros de Sumatra, le troglodyte de Clarion, la tortue géante espagnole ou encore la grenouille arlequin sont tous menacés d’extinction.   

La tortue géante espagnole

 

La grenouille arlequin

En cause: l’activité humaine. Les chercheurs estiment que sans ce facteur destructeur, ces espèces pourraient vivre encore des milliers d’années.

Par le biais de leur étude, les scientifiques mettent en garde contre l’effet domino de la disparition des espèces. Par exemple, la chasse excessive de la loutre de mer, principal prédateur des oursins, entraîne la prolifération de ces invertébrés qui dévastent les forêts de varech, une espèce d’algues, dans la mer de Béring. Cette situation engendre l’extinction de la rhytine de Steller, un mammifère qui se nourrit de varech.

le professeur Paul Ehrlich

 

“Quand l’humanité extermine d’autres créatures, elle détruit les fondations sur lesquelles elle s’est bâtie et qui lui sont nécessaires pour vivre”, explique au Guardian le professeur Paul Ehrlich, de l’université de Stanford aux Etats-Unis.

« Il n’est pas trop tard » pour réagir

Il estime que la conservation des espèces menacées devrait être “élevée au rang d’urgence mondiale par les gouvernements et les institutions, au même titre que le dérèglement climatique”.

“Cette étude prouve que l’extinction de masse s’accélère et que la crise de la biodiversité est bien réelle. Mais il n’est pas trop tard pour passer à un mode de vie plus respectueux de la nature et ainsi protéger l’héritage des générations futures”, veut croire le professeur Andy Purvis, du musée d’histoire naturelle de Londres. 

Un espoir partagé par le directeur des sciences à l’ONG WWF, Marc Wright, qui estime que la fin de la déforestation en Amazonie pourrait “permettre d’inverser la courbe de l’extinction des espèces et du réchauffement climatique”.

Mais si cet effort est nécessaire, il semble difficile à mettre en place: en 2019, nos forêts tropicales ont perdu une surface équivalent à un terrain de football toutes les six secondes, selon une étude américaine de l’université du Maryland, publiée ce mardi par Global Forest Watch.

 

 

Paul Ehrlich,le grand  penseur et guide  des écosystèmes

 

Depuis de nombreuses années, il observe les défis biophysiques actuels de notre planète, chacun d’entre eux étant capable de déstabiliser notre société. Nous sommes familiers avec la plupart d’entre eux – le changement climatique, l’eau, le sol, la biodiversité, etc. Pourtant, les causes sous-jacentes à ces défis continuent de passer largement inaperçues. La population humaine explose et entraîne avec elle la destruction des ressources naturelles nécessaires pour satisfaire les besoins d’une croissance économique sans limites.

Mondialement reconnu, Paul Ehrlich incite depuis plus de 50 ans l’humanité à réfléchir avec intelligence et clairvoyance à ces défis. Faisant partie du cercle des plus grands intellectuels de notre époque, il est également l’un des penseurs les plus créatifs et les plus influents sur les défis fondamentaux pour l’humanité et la relation entre l’homme et sa biosphère.

Le Prof. Ehrlich est considéré comme l’un des écologistes les plus honorés dans le monde, l’un des écrivains les plus compétents et les plus prolifiques sur les questions biophysiques auxquelles l’humanité est confrontée et sur l’interdépendance entre ces questions. Il est connu pour son style divertissant, son humour et sa profonde compassion.

 

 

 

 

 

 

 

Fuite dans un rapport illuminati:JP Morgan a divulgué un rapport: «l’humanité ne survivra peut-être pas à la crise climatique et la planète est dans une direction non-durable »!

Un rapport  divulgué par une source interne de l’entrprise affirme que JP Morgan a averti ses clients privilégiés que l’humanité ne survivra probablement  pas à la crise climatique actuelle.

Cette fois, ce n’est pas un avertissement donné par un climatologue ou un écologiste,mais par  une étude d’un banquier lié fortement aux illuminati depuis toujours…en d’autres mots:l’argent parle!

 

Le rapport de JP Morgan: »L’humanité ne survivra peut-être pas à la crise climatique et la planète est dans une direction non-durable! »

 

L’étude se concentre sur la condamnation des investissements de la banque américaine,en particuliers la poursuite  de ses investissements dans l’industrie gazière et pétrolière.

 

Le plus grand financier au monde de combustibles fossiles a averti ses clients que la crise climatique menace la survie de l’humanité et que la planète est sur une trajectoire non durable, selon un document divulgué.

Le rapport de JP Morgan sur les risques économiques du réchauffement climatique d’origine humaine a déclaré que la politique climatique devait changer, faute de quoi le monde serait confronté à des conséquences irréversibles.

L’étude condamne implicitement la stratégie d’investissement de la banque américaine et met en évidence les préoccupations croissantes des principales institutions de Wall Street concernant les risques financiers et de réputation liés au financement continu des industries à forte intensité de carbone, telles que le pétrole et le gaz.

JP Morgan a fourni 75 milliards de dollars (61 milliards de livres sterling) en services financiers aux entreprises dont l’expansion est la plus dynamique dans des secteurs tels que la fracturation hydraulique et l’exploration pétrolière et gazière dans l’Arctique depuis l’accord de Paris, selon une analyse compilée pour le Guardian l’année dernière.

Rupert Read est à la base de la divulgation du rapport (cad:la fuite)

Son rapport a été obtenu par Rupert Read, porte-parole d’Extinction Rebellion et universitaire en philosophie à l’Université d’East Anglia, et a été vu par le Guardian.

Les recherches des économistes de JP Morgan, David Mackie et Jessica Murray, indiquent que la crise climatique aura un impact sur l’économie mondiale, la santé humaine, le stress hydrique, la migration et la survie d’autres espèces sur Terre.

«Nous ne pouvons pas exclure des conséquences catastrophiques là où la vie humaine telle que nous la connaissons est menacée», note le journal daté du 14 janvier.

S’appuyant sur une vaste littérature académique et des prévisions du Fonds monétaire international et du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le document note que le chauffage mondial est en passe d’atteindre 3,5 ° C au-dessus des niveaux préindustriels d’ici la fin du siècle. Il indique que la plupart des estimations des coûts économiques et sanitaires probables sont beaucoup trop faibles car elles ne tiennent pas compte de la perte de richesse, du taux d’actualisation et de la possibilité d’une augmentation des catastrophes naturelles.

 

Les auteurs affirment que les décideurs politiques doivent changer de direction car une politique climatique de maintien du statu quo « entraînerait probablement la Terre dans un endroit que nous n’avons pas vu depuis des millions d’années », avec des résultats qui pourraient être impossibles à inverser.

«Bien que des prévisions précises ne soient pas possibles, il est clair que la Terre est sur une trajectoire non durable. Quelque chose devra changer à un moment donné si la race humaine va survivre. »

La banque d’investissement affirme que le changement climatique « reflète une défaillance du marché mondial dans le sens où les producteurs et les consommateurs d’émissions de CO2 ne paient pas les dommages climatiques qui en résultent ». Pour inverser cette tendance, il souligne la nécessité d’une taxe mondiale sur le carbone mais prévient qu’elle «ne se produira pas de sitôt» en raison de préoccupations concernant l’emploi et la compétitivité.

Les auteurs disent qu’il est «probable que la situation [climatique] continuera de se détériorer, peut-être plus que dans n’importe quel scénario du GIEC».

Sans nommer aucune organisation, les auteurs disent que des changements se produisent au niveau micro, impliquant des changements de comportement de la part des individus, des entreprises et des investisseurs, mais il est peu probable que cela soit suffisant sans la participation des autorités fiscales et financières.

L’année dernière, une analyse compilée pour le Guardian par Rainforest Action Network, une organisation environnementale basée aux États-Unis, a révélé que JP Morgan était l’une des 33 puissantes institutions financières à avoir fourni un total estimé à 1,9 milliard de dollars (1,47 milliard de livres sterling) au secteur des combustibles fossiles entre 2016 et 2018.

Un porte-parole de JP Morgan a déclaré à la BBC que l’équipe de recherche était « totalement indépendante de l’entreprise dans son ensemble, et non un commentaire à ce sujet », mais a refusé de commenter davantage. Les métadonnées sur le pdf du rapport obtenu par Read indiquent que le document a été créé le 13 janvier et que l’auteur du dossier est Gabriel de Kock, directeur exécutif de JP Morgan . Le Guardian a approché la banque d’investissement pour obtenir des commentaires.

La pression exercée par les grévistes étudiants, les actionnaires activistes et les militants de désinvestissement a incité plusieurs grandes institutions à affirmer qu’elles feront du climat une priorité. Le modèle économique des sociétés de combustibles fossiles s’affaiblit également, l’éolien et le solaire devenant plus compétitifs. Plus tôt ce mois-ci, la banque d’affaires influente Goldman Sachs a dégradé ExxonMobil d’une position «neutre» à une position «vendre». En janvier, BlackRock – le plus grand gestionnaire d’actifs au monde – a annoncé qu’il réduirait son exposition aux énergies fossiles avant une «réallocation importante du capital».

Les groupes environnementaux restent méfiants car des sommes énormes sont investies dans les entreprises pétrochimiques, mais certains analystes financiers chevronnés disent que la marée change. Le spécialiste de l’argent de la CNBC, Jim Cramer, a choqué beaucoup de gens dans son domaine lorsqu’il a déclaré: «J’en ai fini avec les combustibles fossiles. Ils ont fini. Ils ont juste fini.  » Décrivant comment une nouvelle génération de gestionnaires de fonds de pension retirait son soutien, il a affirmé que les sociétés pétrolières et gazières étaient dans la phase du glas. «Le monde s’est retourné contre eux. Cela se produit en fait assez rapidement. Vous constatez une cession par de nombreux fonds différents. Ça va être un défilé qui dit: «Regardez, ce sont du tabac. Et nous ne les posséderons pas », a-t-il déclaré. « Nous sommes dans un nouveau monde. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vidéo et article:L’Homme, destructeur de la Terre

De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l’anthropocène (ou l’ère de l’Homme) et de la déterioration continue de la planète. Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs… : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique.

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L’homme ne serait pas issu de la planète Terre…!

 

Tout un faisceau d’indices, plus pertinents et convaiquant, les uns que les autres, semblent en effet, démontrer, sinon prouver, que l’homme, en tant qu’espèce, n’est pas issue de cette planète.

 

Plusieurs sujets et articles vont en ce sens, commençons par le commencement..

La nature est représentée par des processus géologiques, physiques, chimiques, biologiques et écologiques qui ont lieu sur la planète, qui régulent son fonctionnement et assurent la vie et l’Évolution. La matière vivante et la matière abiotique suivent des cycles de vie en circuit fermé puisque, sur la planète de même qu’en chimie, « rien ne se crée, rien ne se perd, tout ce transforme ».

 

 

Mais ce qui caractérise la nature, c’est que les éléments qui la composent sont, par définition, adaptés à leur milieu, biodégradables et/ou intégrés aux différents processus terrestres. La nature, en fait, s’adapte à ses propres changements, à sa propre évolution. Et si on considère l’histoire de la planète dans sa globalité, la vie s’y épanouit et se diversifie avec le temps.

 

 

Or, si la civilisation actuelle obéit évidemment aux principes de la chimie et de la physique, elle suit par contre des lois écologiques différentes : elle épuise progressivement les ressources, pollue et détruit les habitats. Cette différence est due à un impact de grande ampleur et rapide, qui bouleverse « l’équilibre » de la planète, allant jusqu’à réduire la richesse biologique terrestre.

 

Or, l’être humain est le fruit de l’Évolution et à ce titre il fait de facto partie de la nature. Alors, cet impact écologique majeur, inextinguible, celui dû à une espèce qui est issue de la nature, peut-il être considéré comme « normal », comme naturel ?

 

 

Devant l’ambivalence qui existe entre, d’une part la confrontation être humain/nature, son « insoutenabilité », et d’autre part le fait qu’Homo sapiens est une espèce vivante de la planète Terre au même titre que toutes les autres, il apparaît légitime de se demander si, finalement, l’être humain « est naturel ».

 

Certains indices, s’ils ne répondent pas tout à fait à la question, montrent tout au moins que l’être humain lui-même ne se considère pas tout à fait comme faisant partie de la nature : le fait de confronter la nature, ce sentiment de supériorité du genre humain qui règne au sein de notre civilisation, le fait d’utiliser des termes comme matériaux « synthétiques », d’intelligence « artificielle », tous ces indices laissent supposer que ni notre technologie ni l’être humain lui-même ne sont considérés comme faisant partie de la nature.

 

Source : http://planeteviable.org/etre-humain-naturel/

 

Les arguments et explications ci-dessus sont plutôt pertinent, et l’on peut adhérer à ces écrits, sans pour autant croire aux extraterrestres, ou à Dieu, ou même à la théorie de l’évolution.

 

D’autres, n’hésitent pas à tenter d’aller encore plus loin (en étant moins convainquant pour certains) pour démontrer que nous ne sommes pas originaire de la Terre…

Source du sujet ci-dessous : http://www.7sur7.be/7s7/fr/

 

« La preuve que les humains ne viennent pas de la Terre »

Un écologiste américain affirme que les humains ne proviennent pas de la terre. Selon lui, plusieurs éléments prouvent que l’Homme n’est pas adapté à sa planète et qu’il aurait donc été amené par des aliens, il y a des millénaires.

 

Dans son ouvrage intitulé « L’Homme n’est pas issu de la Terre: évaluation scientifique de la preuve », le Dr Ellis Silver aborde un certain nombre de caractéristiques humaines, qui selon lui prouvent que contrairement aux autres espèces terriennes, l’homme n’est absolument pas adapté à son environnement.

Iceberg à la dérive. Selon un explorateur britanique, les températures printanières et estivales dans l’Arctique sont montées d’une façon incroyable au cours des trois dernières années et de vastes zones maritimes qui étaient naguère couvertes par la banquise en été sont désormais en eau libre. /Photo d’archives/REUTERS/Fabian Marelli/La Nacion

Douleurs dorsales

Selon lui, si l’Homme souffre de problèmes de dos ce n’est pas innocent. « C’est parce que nous avons évolué dans un monde avec une gravité inférieure », explique-t-il à Yahoo en affirmant que si la Terre rencontre la plupart de nos besoins, il y a de trop nombreuses lacunes.

 

Peau inadaptée

Pour Silver, la peau de l’Homme prouve également que nous ne sommes pas faits pour vivre ici. « Les humains ne sont pas conçus pour être aussi exposés au soleil », dit-il.  « Contrairement aux lézards, nous ne pouvons pas être exposés au soleil tous les jours sans problème ». « Alors pourquoi sommes-nous sur Terre? », s’interroge-t-il.

 

« L’humain est soi-disant l’espèce la plus développée de la planète, mais il est étonnamment inadapté et mal équipé pour l’environnement de la Terre », dit-il. « Il est lésé par la lumière du soleil, a une forte aversion pour les aliments d’origine naturelle et a des  taux ridiculement élevés de maladies chroniques ».

 

Anatomie inappropriée des bébés

L’écologiste poursuit son argumentaire en prenant l’exemple de nos bébés. Selon lui, les nouveaux-nés ont une tête beaucoup trop grosse. « Il est difficile pour les femmes de donner naissance », explique-t-il. « Cela peut entraîner le décès de la mère et de l’enfant. Aucune autre espèce sur Terre n’a ce problème ».

 

Pour le Dr Ellis Silver, il n’y a pas de doute: « Nous ne sommes pas d’ici ». « Cela suggère que l’humanité peut avoir évolué sur une autre planète », dit-il en expliquant que des extraterrestres auraient pu nous amener ici comme une espèce hautement développée.

 

Et l’écologiste va plus loin. « La Terre pourrait être une planète-prison », avance-t-il. « Puisqu’il semble que nous soyons une espèce naturellement violente, nous sommes probablement ici  jusqu’à ce que nous apprenions à mieux nous comporter ».

J’avoue que sur l’idée et la théorie de la planète « prison » je suis plutôt preneur, et en accord, mais j’y reviendrai plus tard, dans un autre sujet.

 

Pour un autre scientifique, l’homme viendrait et serait originaire de la planète Mars !

 

L’Homme pourrait venir de Mars, selon un chercheur américain. Ainsi, le molybdène, un métal présent actuellement sur Terre serait originaire de la planète rouge. Pour le chercheur de l’Institut Westheimer, une météorite aurait fait le lien entre les deux astres.

 

Life from Mars. Et si la vie sur Terre était venue de Mars par météorite? C’est la théorie d’un chercheur de l’Institut Westheimer pour la science et la technologie de Gainesville, aux Etats-Unis. A l’origine de révélation: une forme oxydée de molybdène, un métal utilisé de nos jours dans des alliages pour les outils de bricolage ou les couronnes dentaires.

A l’époque reculée où la vie est apparue sur Terre, ce molybdène oxydé a servi à empêcher les molécules de carbone (briques élémentaires de toute forme de vie) de se dégrader et de finir en goudron, estime Steven Brenner, enseignant à l’Institut Westheimer.

 

« C’est seulement lorsque le molybdène est très fortement oxydé qu’il devient capable d’influencer la formation d’une vie primitive », précise l’enseignant chercheur, qui a présenté sa théorie lors d’une conférence internationale consacrée à la géochimie à Florence, en Italie.

 

La Terre bombardée par des comètes et astéroïdes…

 

« Cette forme de molybdène ne pouvait pas être présente sur Terre à l’époque où les premiers éléments de la vie sont apparus, parce qu’il y a trois milliards d’années, la surface de la Terre ne contenait que très peu d’oxygène, contrairement à Mars », explique Steven Brenner.

 

A l’époque, le système solaire était particulièrement agité et la Terre était sans cesse bombardée par des comètes et astéroïdes. Notre voisine Mars également, ce qui explique comment des débris martiens ont pu se retrouver projetés dans l’espace pour finir leur course sur notre planète, piégés par son champ de gravité.

 

Des analyses récemment effectuées sur une météorite martienne y ont montré la présence de molybdène ainsi que de bore, un métalloïde qui aurait contribué à protéger l’ARN, un précurseur primitif de l’ADN, de la corrosion.

 

Sommes-nous tous des Martiens ?

 

« Il semble qu’on accumule les preuves selon lesquelles nous sommes en réalité tous des Martiens et que la vie a débuté sur Mars avant de venir sur Terre à bord d’un rocher », résume l’enseignant-chercheur américain.

 

« C’est un coup de chance, car la Terre est de loin la meilleure des deux planètes pour héberger de la vie. Si nos hypothétiques ancêtres martiens étaient restés sur Mars, on ne serait peut-être pas là pour en parler », conclut Steven Brenner.

 

D’autres théories expliquent l’apparition de la vie sur Terre par de l’eau apportée sur la planète bleue par des comètes, composées de glace et de poussières cosmiques héritées de la formation du système solaire.

 

Une autre hypothèse, baptisée « panspermie », suggère que des bactéries embarquées comme passagers clandestins sur des astéroïdes aient fini par s’écraser sur Terre pour y proliférer dans ses océans chauds et accueillants.

 

Cette théorie, comme quoi l’Homme vient de Mars pourra être confirmé ou infirmé par le robot qui succèdera à Curiosity. La Nasa prévoit de l’envoyer dès 2020 avec pour objectif de découvrir la vie sur Mars. Mais si les hommes viennent de Mars, les femmes viennent-elles vraiment de Vénus ?

 

Source : http://www.bfmtv.com/planete/vie-humaine-venait-mars-591444.html

 

 

Terminons ce petit tour d’horizon, avec un autre excellent article du site cité en référence au départ de ce sujet : http://planeteviable.org/fracture-etre-humain-nature/

Il suffit de regarder le monde autour de nous pour constater qu’il existe une fracture entre d’une part la nature, la façon dont elle fonctionne et dont elle est constituée, et d’autre part la sphère humaine. La fracture est d’abord physique et matérielle : nous ne vivons plus au sein de la nature même si nous en dépendons fortement, et nous avons de moins en moins de contact avec elle dans notre vie quotidienne.

 

 

Notre environnement est davantage humanisé, synthétique. Cette situation a pour origine une civilisation fortement industrialisée, marquée par la prédominance de la technologie, et une société également très urbanisée, suivant un mode de vie qui fait que les individus sont constamment pressés par le temps. Autant de caractéristiques qui nous éloignent, qui nous extirpent de la nature, de son rythme et de ses effets bénéfiques, et qui nous désensibilisent face aux prérogatives nécessaires à sa protection.

 

 

La fracture est également culturelle. Du haut de sa froide rationalité et de ses impressionnantes réalisations techniques, l’être humain contemporain, entretient un rapport de domination vis-à-vis de la nature.

 

Notre civilisation considère la nature comme un marché gratuit et abondant, sur lequel nous avons droits et pouvoirs pour assouvir nos besoins, nos envies et assurer notre confort, et dans lequel on peut puiser des ressources à l’envi. Dans la civilisation actuelle, on considère que la nature se doit d’être à notre entière disposition et à celle de l’économie, alors que nous devrions la considérer comme une alliée qui peut subvenir à nos besoins dans la mesure où nous sachons nous adapter et composer avec elle.

 

 

La vision actuelle du monde et de la nature de la civilisation occidentale remonte à l’origine au siècle des lumières, une période au cours de laquelle le développement des connaissances laissait d’aucuns penser que nous aurions la maîtrise de la nature et de notre destinée en tant que société. Cette vision s’est progressivement renforcée, et ce surtout depuis le dernier siècle.

 

Les Occidentaux ont cru alors détenir un pouvoir sans limite grâce à ses « exploits » technoscientifiques les plus modernes comme l’exploration de l’espace, la « conquête » de la Lune, l’exploration du monde interstellaire, l’exploitation de l’énergie contenue dans la matière (l’énergie nucléaire), et une compréhension fine de l’infiniment petit (la nature intime de la matière) et de l’infiniment grand (la structure, le fonctionnement et l’origine de l’univers).

 

Et c’est sans parler des progrès de la médecine, du recul de certaines maladies autrefois meurtrières, conjugués à l’allongement de l’espérance de vie.

 

D’autres réalisations technologiques semblent montrer que notre civilisation maîtrise la nature et est capable de se soustraire aux contraintes qu’elle nous impose. Les technologies nous servent à mettre la nature « à notre main ». Nous avons ainsi érigé de gigantesques barrages hydroélectriques permettant de maîtriser le flux des cours d’eau et de produire de l’énergie.

 

La maîtrise de l’atome nous permet également de produire des quantités d’énergie inégalées. Les méthodes de l’agriculture industrielle (monocultures, fertilisation et épandage de pesticides abondants) et l’irrigation ont permis de décupler les rendements des cultures par rapport à ce qu’offre le sol naturellement et de cultiver à des endroits peu propices aux plantations.

 

C’est jusqu’à la neige artificielle qui nous permet de compenser partiellement le manque de neige sur les pentes de ski tandis que les terrains de nos maisons sont dénaturés pour ressembler à des greens de golf. Dans le domaine de la biologie, des naissances autrefois impossibles peuvent dorénavant être envisagées grâce à la procréation assistée, assurant ainsi le bonheur de couples infertiles.

 

Les biotechnologies permettent par ailleurs de donner l’existence à des organismes, animaux et plantes (organismes génétiquement modifiés (OGM)) ayant des propriétés spécifiques et auxquels la nature n’avait jamais prêté vie.

 

Ces exemples montrent que non content d’être déconnectés et de soumettre la nature à nos désirs et à notre volonté, nous la modifions, nous la confrontons même. Il est paradoxal que ces modifications soient tout à fait conscientes mais que les crises écologiques majeures qui en résultent soient involontaires (du moins, elles l’étaient jusqu’à récemment).

 

 

Cette maîtrise apparente sur la nature sous tous ses aspects, qui dans les faits s’oppose aux règles naturelles, se déploie conjointement avec l’utilisation d’un ensemble de technologies sophistiquées et qu’elles nous font paraître la nature remplaçable, tout au moins pour certains d’entre nous et notamment pour les partisans d’une économie orthodoxe.

 

Pourtant, ce pseudo-contrôle de la nature se réalise au dépend de profondes transformations des écosystèmes et de l’écosphère, des mutations qui aujourd’hui menacent les sociétés.

 

Depuis peu, ce faux sentiment de contrôle de la nature nous incite même à envisager la géoingénierie pour contrer cette menace écologique qui frappe à nos portes.

 

Au fond, cette vaste et continuelle détérioration de notre environnement et dont nous sommes les seuls responsables apparaît comme la démonstration ultime de la fracture entre l’être humain et la nature.

 

Nous ne pouvons que nous incliner, et admettre cette réalité…

Comme toujours, c’est à vous de juger…

 

 

 

 

 

 

 

Alerte écologique mondiale: l »inquiétude » s’internationalise autour de l’Amazonie en flammes

Le dictateur néolibéral  brésilien Jair Bolsonaro, qui a dénoncé jeudi une « psychose environnementale », a été vivement interpellé par l’ONU et la France sur les feux de forêt en Amazonie tandis que ses voisins s’inquiétaient d’une possible propagation.

Il est clair que connaissant les réformes mises de l’avant  par l’ami de Donald Trump et l’ennemi de tous ceux et celles proches de la nature,de l’environnement et du destin de l’humanité ,ce fou à lier a certainement et surement donné l’ordre à ses supporteurs de mettre le feu dans les habitats des peuples et tribus d’Amazonie!Le but de cet exercice étant de  déboiser,éliminer les Premières Nations d’Amazonie  et  les remplacer par des colons assoiffés de profits capitalistes.

 

Au moment ou cette crise s’internationalisait, il a par ailleurs lancé une nouvelle charge contre les ONG, « soupçonnées » d’être responsables des départs de feux.

Image de la Nasa réalisée par le satellite Aqua diffusée le 21 août 2019 montre plusieurs feux qui font rage dans les Etats brésiliens de Rondonia, d’Amazonas, de Para et de Mata Grosso le 13 août 2019

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit sur Twitter « profondément préoccupé » par les incendies dans la plus vaste forêt tropicale du monde.

« En pleine crise climatique mondiale, nous ne pouvons accepter davantage de dégâts sur une source majeure d’oxygène et de biodiversité », a écrit Antonio Guterres, en réclamant que l’Amazonie soit « protégée ».

 

Peu après c’est le président français Emmanuel Macron qui exprimait son inquiétude, sur Twitter également.

« Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20% de notre oxygène, est en feu. C’est une crise internationale. Membres du G7, rendez-vous dans deux jours pour parler de cette urgence ».

Carte localisant les feux des dernières 24 heures en Amazonie

 

Son chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian avait auparavant indiqué dans un communiqué que « la France est très préoccupée par les nombreux incendies, d’une ampleur inédite, qui touchent la forêt amazonienne depuis plusieurs semaines (…) avec de graves conséquences pour les populations locales et pour la biodiversité ».

Le Pérou, où des fumées, mais non des feux, étaient visibles, a annoncé jeudi être « en état d’alerte ».

« Plus de 200 gardes forestiers (…) surveillent minute par minute l’état de l’incendie dans les forêts amazoniennes du Brésil et de Bolivie, pour la prévention », a déclaré sur Twitter le Service national des aires protégées (Sernanp).

La Bolivie et le Paraguay voisins étaient eux aussi confrontés à des feux de forêt ayant causé des dégâts irréversibles à la faune et la flore, mais distincts de ceux d’Amazonie.

Si la situation dans la plus vaste forêt tropicale de la planète était très difficile à évaluer, l’Institut national de recherche spatiale (INPE) a fait état de près de 2.500 nouveaux départs de feu en l’espace de seulement 48 heures dans l’ensemble du Brésil.

– « forts soupçons » –

D’après l’INPE, 75.336 feux de forêt ont été enregistrés dans le pays de janvier jusqu’au 21 août, soit 84% de plus que sur la même période de l’an dernier. Selon un collectif d’ONG, 54% de ces feux concernent l’Amazonie.

Tandis que la presse brésilienne commençait à rapporter des problèmes sanitaires, notamment respiratoires, dans certaines villes, les feux affectant « le poumon de la planète » restaient jeudi au Brésil la première tendance sur Twitter, avec en illustration son lot de photos ou vidéos n’ayant aucun rapport avec l’Amazonie.

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Sous les mots-clés #Nasa et #AmazoniasSemONGs (Amazonie sans ONG), des internautes assuraient que des photos-satellite de l’agence américaine provenaient en fait de Bolivie ou soutenaient la charge anti-ONG du président.

Au coeur de la tempête après ses déclarations polémiques de la veille, Jair Bolsonaro a accusé la presse d’avoir déformé ses propos sur une responsabilité des ONG dans les feux en Amazonie, tout en réaffirmant que « les plus forts soupçons viennent » de celles-ci.

« A aucun moment je n’ai accusé les ONG des feux en Amazonie. C’est incroyable ce qui s’écrit dans les journaux! » a-t-il lancé à des journalistes à Brasilia.

L’irresponsable président néolibéral  a expliqué qu’il pourrait tout aussi bien accuser de ces « incendies criminels (…) les indigènes, les Martiens ou les grands propriétaires terriens ».

« Tout le monde peut être suspect. Mais les plus forts soupçons pèsent sur les ONG », a-t-il dit, enfonçant le clou.

Mercredi Jair Bolsonaro avait déjà montré du doigt les ONG de défense de l’environnement. « Il pourrait s’agir, oui, il pourrait, mais je ne l’affirme pas, d’actions criminelles de ces +ONGéistes+ pour attirer l’attention contre ma personne, contre le gouvernement brésilien. C’est la guerre à laquelle nous sommes confrontés » avait-il lancé.

« Les ONG perdent de l’argent, qui venait de la Norvège et de l’Allemagne. Elles n’ont plus d’emplois, elles essaient de me renverser », a-t-il assuré jeudi, en référence à la suspension par ces deux pays de leurs subventions au Fonds Amazonie affecté à la préservation de l’immense forêt tropicale.

– « Cramer l’image du Brésil » –

La résistance des amazoniens va s’organiser contre les néolibéraux du Brésil.

Il a exprimé toutefois sa préoccupation pour les retombées économiques.

« Si le monde entier commence à dresser des barrières commerciales (contre le Brésil) notre agro-négoce va chuter, l’économie va reculer (…) et votre vie à vous éditeurs, propriétaires de télévision va être compliquée », a-t-il menacé.

« Cette psychose environnementale nous empêche d’agir », a-t-il dit.

Dans une tribune, 118 ONG se sont élevées contre « l’irresponsabilité » présidentielle.

« Bolsonaro n’a pas besoin des ONG pour cramer l’image du Brésil dans le monde entier », lit-on dans ce texte, qui dénonce un président « qui manipule l’opinion publique contre le travail réalisé par la société civile, avec des allégations irresponsables et inconséquentes ».

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Nous sommes confrontés à une urgence mondiale en Amazonie. Voici ce que nous pouvons faire

 

Appelée « les poumons de la Terre », la forêt amazonienne et ses arbres luxuriants produisent environ 20% de l’oxygène sur Terre. Pourtant, en ce moment, le ciel de Sao Paolo, au Brésil, est noir et la fumée peut être vue de l’espace.

Les flammes ravagent le bassin amazonien . Bien que le changement climatique ait catalysé de nombreuses incendies dévastatrices au cours des dernières années, ces derniers incendies ont été intentionnellement allumés par des agriculteurs qui, répondant aux appels du président brésilien Jair Bolsonaro de développer la région, voulaient défricher leurs terres afin de les utiliser. agriculture. Comme l’a dit Bolsonaro, « l’Amazonie est ouverte aux entreprises.
Mais il est en feu et, lorsqu’il brûle, l’Amazonie contribue considérablement à la crise climatique – à la fois par le carbone libéré par les incendies de forêt et par la perte de capacité des arbres à absorber le carbone à l’avenir. Une Amazonie en bonne santé est essentielle à la survie non seulement des groupes locaux, mais aussi d’environ 400 groupes indigènes, mais de l’ensemble de notre planète.
Les entreprises et les institutions financières qui soutiennent les entreprises Bolsonaro invitent à diriger cette déforestation et cette destruction, et généreront d’énormes profits à court terme aux dépens de l’Amazonie.
C’est une urgence mondiale déchirante qui nécessite une action immédiate.
Maintenant que le monde prête enfin attention au bassin amazonien, il est important de comprendre également que les gouvernements et les entreprises du monde entier encouragent les politiques toxiques du régime Bolsonaro lorsqu’ils concluent des accords commerciaux avec son gouvernement ou investissent dans des entreprises agroalimentaires opérant en Amazonie. .
Des sociétés telles que BlackRock, la plus grande société d’investissement au monde, qui a annoncé son intention d’ étendre ses activités au Brésil après l’élection de Bolsonaro, constituent un important bailleur de fonds des géants de l’agroalimentaire impliqués dans la déforestation en Amazonie brésilienne, selon l’organisation non lucrative Amazon Watch.
Plus d’argent investi dans ces entreprises signifie plus de défrichements pour l’agriculture industrielle. Des initiatives comme celle-ci témoignent d’un fort soutien de Bolsonaro, qui a plaidé pour l’ ouverture de nouvelles zones de la forêt amazonienne à l’agriculture et à l’industrie, et dont le discours peut alimenter la haine contre les peuples autochtones et d’autres. De nombreuses activités pétrolières, minières et agroalimentaires dans lesquelles BlackRock aurait investi auraient contribué à la violation des droits des peuples autochtones et à l’expansion du développement en Amazonie, selon Amazon Watch, bon Amazonie .
En réponse aux accusations d’Amazon Watch selon lesquelles elle contribue à la destruction de la forêt tropicale, Blackrock a déclaré à la Financial Times : « Il investit pour le compte de nos clients, dont nous devons assumer les décisions en matière de placement. Nous ne possédons pas les actifs. nos clients y investissent. Nos clients choisissent d’investir dans un large éventail d’actifs et nous nous efforçons de leur offrir un large éventail d’options de placement, y compris des investissements durables. « 
Les autochtones d’Amazonie ont attiré l’attention sur les conséquences de ne pas protéger la forêt tropicale depuis des années . Ils ont également résisté à la destruction, payant parfois de leur vie.
Grâce au dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’ évolution du climat (GIEC) , la science occidentale a confirmé ce que les peuples autochtones savaient depuis longtemps: des collectivités locales fortes et organisées constituent un moyen de défense essentiel contre la destruction industrielle. Il est impératif de les soutenir dans leur combat pour la protection de la biodiversité sur leurs terres et le ralentissement immédiat des effets du changement climatique.
Depuis que Bolsonaro a pris le pouvoir, il y a eu une déforestation rapide en Amazonie brésilienne . Sa position anti-environnementale, qui définit à tort la protection des forêts et les droits de l’homme comme des obstacles à la croissance économique du Brésil, alimente les incendies. Défrichement illégal de terres par le feu est une pratique horrible, entreprise par les entreprises, qui se produit partout dans le monde. L’Indonésie, par exemple, a vu brûler environ 2,6 millions d’hectares de forêts en 2015 et la crise de brume qui en a résulté a causé environ 100 000 décès prématurés . Les émissions mondiales quotidiennes de gaz à effet de serre pendant la crise ont dépassé celles de l’ ensemble de l’économie américaine .
Ce n’est pas une hyperbole de dire que le destin d’un avenir viable est en jeu et que nous devons tenir pour responsables. BlackRock doit cesser d’investir dans les industries qui détruisent la forêt amazonienne vitale et les foyers des communautés autochtones qui y vivent; les actionnaires et le public doivent les pousser à agir. Les autres sociétés qui font des affaires ou investissent dans la destruction de l’Amazonie doivent également nettoyer activement leurs chaînes d’approvisionnement ou se désinvestir.
La solidarité mondiale avec les mouvements indigènes et environnementaux du Brésil peut faire la différence en ce moment critique. Le régime de Bolsonaro est sensible à son image à l’étranger et s’appuie de plus en plus sur les entreprises et les acteurs financiers internationaux pour secourir l’économie en difficulté du pays. La communauté internationale a donc une occasion unique et urgente de faire pression sur les entreprises les plus responsables de la crise actuelle. Les acres de forêt qui brûlent sont maintenant malheureusement perdus, mais ces efforts peuvent empêcher le reste de l’Amazonie de partir en fumée. Cet enfer n’est pas un phénomène naturel: la majorité des incendies de forêt ont été délibérément allumés pour défendre les intérêts commerciaux d’un groupe de mauvais acteurs.
L’Amazonie brûle, l’Arctique brûle et la liste des terres brûlées semble s’allonger continuellement: Alaska, Groenland, Sibérie, partout en Europe et encore en Indonésie. Nous devons agir maintenant.
La protection des forêts tropicales  et le respect des droits des peuples autochtones sont parmi les moyens les plus importants d’atténuer les effets de la crise climatique croissante, mais pour y mettre un terme, nous devons obliger les entreprises, les financiers et les gouvernements responsables de cette destruction à rendre des comptes. Notre maison est en feu et les peuples autochtones ont sonné l’alarme —- Sommes-nous prêts à répondre à l’appel?

LE PLAN ILLUMINATI DE DÉPEUPLEMENT EST EN COURS

Donald Trump et Jair Bolsonaro.

 

Les forêts brûlent en Amérique du Sud et c’est très inquiétant. Si l’Amazonie retient beaucoup l’attention ces derniers jours, il y a des incendies presque partout sur la planète. Au Brésil seulement il y a plus de 10 000 foyers d’incendies. Les autorités espèrent que la pluie viendra ralentir l’ardeur du feu.

La forêt amazonienne produit environ 20% de l’oxygène sur la planète. De fait, les arbres absorbent le carbone, ce qui devient un peu comme leur nourriture, pour ensuite produire de l’oxygène, gaz essentiel à la vie animale. Si nos forêts brûlent, cela signifie moins de nourriture atmosphérique pour nous, les animaux.

Ceci ,ceux qui sont à la base du Plan Illuminati de Dépeuplement  Mondial ,le savent très bien et le résultat de cet attentat  contre l’Amazonie devrait être la mort de plus en plus de gens à travers le monde.

Afin de stopper  ce génocide,cet extinction massive d’espèces,il faudrait envoyer un comité d’enquête afin d’évaluer  les implications du gouvernement du dictateur brézilien et réussir à l’inculper dans une cour internationale sous  l’accusation de crime contre l’humanité.

Exterminons ces dangereux criminels  avant qu’ils ne détruisent tout au nom de leurs profits capitalistes sacrés!

La déforestation s’est accélérée depuis la venue de Jair Bolsonalo.

 

 

 

Alerte Désastre Écologique en cours:Le gigantesque écosystème des insectes est en train de s’effondrer à cause des humains

Les insectes ont triomphé pendant des centaines de millions d’années dans tous les habitats sauf l’océan. Leur succès est sans précédent, ce qui rend leur disparition d’autant plus alarmant.

Terry Erwin, chercheur et entomologiste au Smithsonian, imbibe un arbre avec un insecticide pour collecter des insectes dans un couvert forestier des basses terres au Pérou.
 Terry Erwin, chercheur et entomologiste au Smithsonian, imbibe un arbre avec un insecticide pour collecter des insectes dans un couvert forestier des basses terres au Pérou. Une photographie: Mark Moffett / Minden Pictures / Alamy


 

IL Y A trente-cinq ans, le biologiste américain Terry Erwin a mené une expérience visant à dénombrer les espèces d’insectes. En utilisant un insecticide «brouillard», il a réussi à extraire tous les petits êtres vivants dans les canopées de 19 individus d’une espèce d’arbre tropical, Luehea seemannii , dans la forêt tropicale de Panama. Il a répertorié environ 1 200 espèces différentes, presque toutes des coléoptères et beaucoup de novices en science; et il a estimé que 163 d’entre elles ne seraient trouvées que surLuehea seemannii .

Il a calculé que comme il y avait environ 50 000 espèces d’arbres tropicaux, si ce chiffre de 163 était typique de tous les autres arbres, il y aurait plus de huit millions d’espèces, rien que des coléoptères, dans la canopée de la forêt tropicale humide; et comme les coléoptères représentent environ 40% de tous les arthropodes, le groupe qui comprend les insectes et les autres espèces effrayantes des araignées au mille-pattes peut représenter au total 20 millions d’espèces; et comme il estimait que la faune de la canopée était distincte et deux fois plus riche que le sol de la forêt, le nombre d’espèces pourrait être de 30 millions.

Oui, 30 millions C’était un de ces calculs extraordinaires, comme celui d’ Edwin Hubble sur la véritable taille de l’univers, qui nous bloque parfois.

Erwin a déclaré qu’il avait été choqué par ses conclusions et que des entomologistes les avaient discutées depuis. Mais concernant les insectes, ses découvertes mettent en évidence deux choses incontestablement. La première est qu’il ya beaucoup plus de types que le million d’environ décrits jusqu’à présent par la science, et probablement beaucoup plus que les espèces de 10 mètres parfois considérées comme une figure suprême; et le second est qu’il s’agit de loin du groupe de créatures le plus performant que la Terre ait jamais vu.

La collection de coléoptères de Terry Erwin, tirée de canopées de la forêt tropicale amazonienne, exposée à Washington, DC.

Ils sont innombrables presque au-delà de notre imagination. Ils prospèrent dans le sol, l’eau et l’air; ils ont triomphé pendant des centaines de millions d’années sur tous les continents, à l’exception de l’Antarctique, dans tous les habitats autres que l’océan. Et c’est leur succès – stupéfiant, sans précédent et apparemment sans fin – qui rend encore plus alarmante la grande vérité qui nous frappe: les insectes en tant que groupe ont des problèmes terribles et l’entreprise humaine en expansion impitoyable est devenue trop, même pour eux.

L’ étonnant rapport publié dans le Guardian , selon lequel la biomasse d’insectes volants en Allemagne a diminué de trois quarts depuis 1989, menaçant d’un «Armageddon écologique», est l’alerte la plus sévère à ce jour; mais ce n’est que la dernière d’une série d’études qui, au cours des cinq dernières années, ont finalement attiré l’attention du public sur l’ampleur réelle du problème.

Est-ce que ça importe? Même si les insectes vous font frémir? Oh oui. Les insectes sont des pollinisateurs de plantes essentiels et bien que la plupart de nos cultures céréalières soient pollinisées par le vent, la plupart de nos cultures fruitières sont pollinisées par des insectes, de même que la grande majorité de nos plantes sauvages, des pâquerettes à notre plus magnifique et orchidée pantoufle de belle dame.

En outre, les insectes constituent la base de milliers de chaînes alimentaires et leur disparition est l’une des principales raisons pour lesquelles le nombre d’oiseaux des terres agricoles britanniques a été réduit de plus de moitié depuis 1970. Certains déclins ont été catastrophiques: la perdrix grise, dont les poussins se sont nourris d’insectes Autrefois abondant dans les champs de maïs, le charmant moucherolle à taches, prédateur spécialisé des insectes aériens, a diminué de plus de 95%, tandis que la pie grièche à dos roux, qui se nourrit de gros coléoptères, a disparu en Grande-Bretagne dans les années 1990.

Écologiquement, la catastrophe est le mot.

Il nous a fallu beaucoup de temps pour comprendre cela pour deux raisons: une culturelle et une scientifique. Premièrement, nous ne nous soucions généralement pas des insectes (abeilles et papillons exceptés). Même les amoureux de la faune sont attirés par les vertébrés, les créatures en fourrure et en plumes, et plus particulièrement la «mégafaune charismatique», et dans la population en général, il y a encore moins de sympathie pour le sort des petites choses squelettées de chitine qui rampent et rampent; notre réaction par défaut est un frisson. Moins de bugs dans le monde? Beaucoup l’acclameraient.

Deuxièmement, pour l’écrasante majorité des espèces d’insectes, il n’y a pas de suivi ou de mesure du nombre. C’est une impossibilité pratique: rien qu’au Royaume-Uni, il y a environ 24 500 espèces d’insectes – environ 1 800 espèces d’insectes, 4 000 espèces de coléoptères, 7 000 espèces de mouches et 7 000 autres espèces d’abeilles, de guêpes et de fourmis – et la plupart sont inconnues de tous. quelques spécialistes. Ainsi, leur vaste et catastrophique déclin, enfin perceptible, s’est glissé sur nous; et quand nous avons commencé à le percevoir, ce n’était pas à travers des statistiques, mais à travers une anecdote.

La première impression anecdotique de déclin a été provoquée par ce que l’on appelle parfois le phénomène du pare – brise (ou pare-brise si vous habitez aux États-Unis): à l’époque, surtout en été, un long trajet en voiture provoquait des éclaboussures d’insecticides . Mais alors, pas tellement. Il y a deux ans, j’ai écrit un livre sur cet événement curieux, mais je lui ai donné un nom différent: j’ai appelé cela la tempête de neige, faisant référence aux papillons qui, durant les nuits d’été, pouvaient se grouper en une quantité telle qu’ils phare de voiture rayonne comme des flocons de neige dans un blizzard.

Le méganeuropsis fut l’insecte le plus gros a avoir existé sur Terre.

Mais l’important à propos de la tempête de neige du papillon de nuit était le suivant. J’ai personnellement réalisé qu’elle avait disparu et j’ai commencé à écrire à ce sujet en tant que journaliste en l’an 2000; mais il est devenu évident, après avoir parlé à des personnes qui l’avaient également remarquée, que sa disparition remontait plus loin, probablement vers les années 1970 et 1980. Et le fait que tout un phénomène à grande échelle comme celui-ci ait tout simplement cessé d’exister mène inévitablement à une conclusion sinistre: bien que le monde entier ne l’ait pas remarqué, tout un écosystème géant s’effondrait. Le monde des insectes était en train de s’effondrer.

Les papillons sont en forte baisse.

Aujourd’hui, nous savons sans aucun doute, et avec des statistiques scientifiques plutôt que de simples anecdotes, que c’est vrai et la question se pose immédiatement: quelle en est la cause?

Cela semble indiscutable: c’est nous. Il s’agit d’une activité humaine – plus précisément de trois générations d’agriculture industrielle avec une vaste marée de poisons qui s’épanchent année après année, depuis la fin de la seconde guerre mondiale. C’est le prix réel de l’agriculture basée sur les pesticides, que la société accepte depuis si longtemps.

Alors, quel avenir pour les insectes du XXIe siècle? La situation sera pire encore, alors que nous luttons pour nourrir les neuf milliards de personnes qui devraient vivre dans le monde d’ici 2050, et les 12 milliards possibles d’ici 2100, et que l’agriculture s’intensifie encore plus pour nous permettre de le faire. Vous pensez qu’il y aura moins d’insecticides pulvérisés sur les terres agricoles du monde entier dans les années à venir? Pensez encore. C’est la plus inconfortable des vérités, mais une qui nous oppose: que même les organismes les plus performants qui aient jamais existé sur terre soient maintenant submergés par l’ampleur titanesque de l’entreprise humaine, de même que tout le monde naturel .

Les coquerelles étaient géantes à l’époque des dinosaures.
Les insectes contrôlaient un vaste écosystème,il y a plusieurs millions d’années.

 

 

Les plantes disparaissent à un rythme plus alarmant que les animaux |

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1183468/disparition-plantes–rythme-animaux Les plantes disparaissent à un rythme plus alarmant que les animaux vendredi 14 juin 2019 à 14 h 44 Depuis 1900, trois espèces de plantes disparaissent chaque année. C’est le double des disparitions qu’on remarque chez les animaux et c’est 500 fois plus rapide que ce que l’on observerait si la nature en était […]

via Les plantes disparaissent à un rythme plus alarmant que les animaux | ICI Radio-Canada.ca — Enjeux énergies et environnement

Sixième Extinction Massive:Plus de 1 millions d’espèces menacées …voici les faits

 

 

 

Près d’un million d’espèces menacées d’extinction du fait de l’influence humaine, selon un projet de rapport de l’ONU obtenu par l’AFP, qui documente minutieusement comment l’humanité a sapé les ressources naturelles dont dépend sa survie même.

La perte accélérée d’air pur, d’eau potable, de forêts absorbant le CO2, d’insectes pollinisateurs, de poissons riches en protéines et de mangroves anti-tempêtes – pour ne citer que quelques-uns des services rendus de plus en plus par la nature – ne représente pas moins une menace que le changement climatique , dit le rapport, qui a été dévoilé le 6 mai 2019.

En effet, perte de biodiversité et réchauffement de la planète sont étroitement liés, selon le Résumé à l’intention des décideurs politiques de 44 pages, qui présente une analyse de la littérature scientifique sur l’état de la nature réalisée par les Nations Unies et portant sur 1 800 pages.

Les délégués de 130 pays réunis à Paris à partir du 29 avril examineront le résumé, ligne par ligne. La formulation peut changer, mais les chiffres extraits du rapport sous-jacent ne peuvent être modifiés.

« Nous devons reconnaître que le changement climatique et la perte de la nature sont également importants, non seulement pour l’environnement, mais également pour le développement et les problèmes économiques », a déclaré à l’AFP Robert Watson, président de l’organe mandaté par l’ONU et chargé de la rédaction du rapport. sans divulguer ses conclusions.

«Notre façon de produire notre nourriture et notre énergie sape les services de régulation que nous obtenons de la nature», a-t-il déclaré, ajoutant que seul un «changement de transformation» pouvait enrayer les dégâts.

La déforestation et l’agriculture, y compris l’élevage, représentent environ un quart des émissions de gaz à effet de serre et ont également causé des ravages sur les écosystèmes naturels.

‘ÉVÈNEMENT D’EXTINCTION DE MASSE’

Le rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) met en garde contre «une accélération rapide et imminente du taux mondial d’extinction des espèces».

Le rythme des pertes « est déjà plusieurs fois supérieur à des centaines de fois supérieur à ce qu’il était en moyenne au cours des 10 derniers millions d’années », note le rapport.

« Un demi-million à un million d’espèces devraient être menacées de disparition, dont beaucoup dans des décennies. »

De nombreux experts pensent qu’un «événement d’extinction de masse» – seulement le sixième en un demi-milliard d’années – est déjà en cours.Personnellement,j’en suis persuadé!

La plus récente a marqué la fin du Crétacé il y a quelque 66 millions d’années, lorsqu’un astéroïde de 10 km de large a balayé la plupart des formes de vie.

La perte de biodiversité dans le monde est mesurée en pourcentage par rapport à un écosystème intact. 

Les scientifiques estiment que la Terre abrite aujourd’hui quelque huit millions d’espèces distinctes, dont la majorité sont des insectes.

Un quart des espèces animales et végétales répertoriées sont déjà surpeuplées, mangées ou empoisonnées.

La chute des effectifs est encore plus dramatique, avec une biomasse de mammifères sauvages – leur poids collectif – en baisse de 82%.

L’homme et le bétail représentent plus de 95% de la biomasse des mammifères.

CROISSANCE DE LA POPULATION

«Si nous voulons une planète durable fournissant des services aux communautés du monde entier, nous devons changer cette trajectoire au cours des dix prochaines années, tout comme nous devons le faire avec le climat», a déclaré Rebecca Shaw, scientifique en chef du WWF, ancien membre des organismes scientifiques des Nations Unies pour le climat et la biodiversité.

Les causes directes de la perte d’espèces sont, par ordre d’importance, le rétrécissement de l’habitat et le changement d’affectation des terres, la chasse aux aliments ou le commerce illicite de parties de corps, le changement climatique, la pollution et des espèces exotiques telles que les rats, les moustiques et les serpents les navires ou les avions, le rapport trouve.

«Il existe également deux principaux facteurs indirects de perte de biodiversité et de changement climatique: le nombre de personnes dans le monde et leur capacité croissante à consommer», a déclaré Watson.

Autrefois considéré comme une menace future pour la vie animale et végétale, les effets perturbateurs du réchauffement planétaire se sont accélérés.

Les changements dans la répartition des espèces, par exemple, vont probablement doubler si la température moyenne monte d’un cran de 1,5 ° C (2,7 Fahrenheit) à 2 ° C.

Jusqu’à présent, le thermomètre global a augmenté de 1 ° C par rapport au niveau du milieu du XIXe siècle.

L’Accord de Paris de 2015 enjoint aux pays de limiter la hausse à «bien en dessous de» 2 ° C. Cependant, un rapport sur le climat des Nations Unies publié en octobre indiquait que cela suffirait pour renforcer l’intensité et la fréquence des vagues de chaleur, des sécheresses, des inondations et des tempêtes mortelles.

INÉGALITÉ GLOBALE

 

Les autres conclusions du rapport comprennent:

– Les trois quarts des terres émergées, 40% du milieu marin et 50% des voies navigables intérieures du monde ont été «gravement altérés».

– Nombre des régions où la contribution de la nature au bien-être humain sera le plus gravement compromise accueillent des peuples autochtones et les communautés les plus pauvres du monde, également vulnérables au changement climatique.

– Plus de deux milliards de personnes dépendent du bois comme source d’énergie, quatre milliards de personnes ont recours à des médicaments naturels et plus de 75% des cultures vivrières dans le monde nécessitent une pollinisation par des animaux.

– Près de la moitié des écosystèmes terrestres et marins ont été profondément compromis par l’intervention de l’homme au cours des 50 dernières années.

– Les subventions aux secteurs de la pêche, de l’agriculture industrielle, de l’élevage, de la foresterie, des mines et de la production de biocarburants ou de combustibles fossiles encouragent le gaspillage, l’inefficacité et la surconsommation.

Le rapport a mis en garde contre les solutions au changement climatique qui pourraient nuire par inadvertance à la Nature.

L’utilisation, par exemple, de biocarburants combinés au «captage et stockage du carbone» – la séquestration du CO2 libéré lors de la combustion de biocarburants – est largement considérée comme essentielle pour la transition vers l’énergie verte à l’échelle mondiale.

Mais les terres nécessaires à la culture de toutes ces cultures de biocarburants risquent de se transformer en production alimentaire, en expansion de zones protégées ou en efforts de reboisement.

Source: AFP / ec

 


EN COMPLÉMENT: MICHEL SIMON LE PRÉCURSEUR

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En 1965, l’acteur Michel Simon prédisait déjà la fin du règne animal et de l’homme. Visionnaire !

En 1965, entre Noël et le jour de l’An, la télévision française diffuse un entretien intimiste réalisé par Claude Santelli en compagnie de l’acteur Michel Simon. Plutôt misanthrope et connu pour vivre en ermite, entouré de ses animaux, l’acteur a tout de même accepté de recevoir le réalisateur chez lui, dans sa maison de Noisy-le-Grand.

« Ce qui aurait pu sauver l’humanité ça aurait pu être la femme, parce qu’elle est encore en contact avec la nature. »

Alors qu’en cette période festive, on aurait pu s’attendre à un dialogue léger et optimiste, les spectateurs découvrent un homme profond, inquiet de l’évolution du monde industriel et de ses conséquences nocives sur la nature. Loin d’être hermétique à la société, le comédien discret dévoile ici un sens aiguisé de l’observation qui le mène déjà à un constat sans appel. Celui de la fin proche des animaux et par voie de conséquence, de la nature et de l’homme. En termes crus et sensibles, ce « Cassandre » délivre un message quasi prophétique sur l’avenir de l’humanité.

« La prolifération de l’être humain, c’est pire que celle du rat. C’est effroyable. Les bêtes sont merveilleuses car elles sont en contact direct avec la nature. Ce qui aurait pu sauver l’humanité ça aurait pu être la femme, parce qu’elle est encore en contact avec la nature. Elle échappe aux lois, aux imbécillités émises par les anormaux. Elle est encore en contact avec la nature mais elle n’a pas droit au chapitre.« 

« Les animaux vont disparaître. Il n’en restera plus bientôt. »

Claude Santelli interroge cet oiseau de mauvais augure : « Et les animaux alors ? » Pour l’artiste, tout est malheureusement déjà joué : « Les animaux vont disparaître. Il n’en restera plus bientôt. En Afrique, c’est l’hécatombe permanente. Quand je suis venu ici, j’avais une trentaine de nids d’hirondelles. L’année passée, j’ai eu deux nids d’hirondelles et pour la première fois j’ai ramassé une hirondelle qui était tombée de son nid qui était si pauvrement alimentée… »

« La science chimique qui assassine la Terre, qui assassine l’oiseau, qui tue toute vie ! Qui assassine l’homme ! « 

Ce qui trouble dans la suite de son propos, c’est sa lucidité quant aux dangers d’une science débridée au service d’un productivisme sans limite. Michel Simon décrit en quelques mots percutants ce qui provoquera selon lui la fin de la vie sur Terre et que les scientifiques nomment aujourd’hui la « Sixième extinction ». Avec une ironie désabusée, il conclut : 

 « Grâce » aux progrès de la science, la science chimique qui assassine la Terre, qui assassine l’oiseau, qui tue toute vie ! Qui assassine l’homme ! On s’en apercevra peut-être trop tard. « Grâce » à cela, il n’y a plus d’oiseaux. Ce parc, quand je suis arrivé en 1933, c’était merveilleux ! Le printemps c’était une orgie de chants d’oiseaux. C’était quelque chose de merveilleux. Aujourd’hui il n’y en a plus. Je ramasse chaque printemps des oiseaux morts tombés du nid ou des oiseaux adultes qui ont mangé des insectes empoisonnés et qui meurent ! »


 

Ce que la disparition des dinosaures nous apprend sur notre sort futur

«Pourquoi les dinosaures se sont-ils éteints?» Chez les paléontologues comme chez les enfants férus de dinosaures, il y a consensus: un astéroïde de 10 kilomètres de diamètre s’est écrasé il y a quelque soixante-six millions d’années sur l’actuelle Amérique centrale. Cette chute a provoqué un nuage de poussière et de fumée: en se répandant dans la haute atmosphère, il a obstrué le soleil, refroidi la Terre et détruit la couche d’ozone, qui protège la vie des rayonnements cosmiques nocifs.

 

Ces effets ont duré plus d’une décennie, dévastant sur Terre plantes et planctons. Des ravages qui ont rapidement remonté la chaîne alimentaire, tuant d’abord les grands herbivores, incapables de se procurer suffisamment de nourriture, puis les carnivores, qui se sont vite trouvés dans la même situation.

Une proportion ahurissante des espèces s’est alors éteinte: 75% d’entre elles ont disparu –y compris tous les dinosaures non-aviaires (qu’on distingue des oiseaux, dinosaures eux aussi). Cet événement, baptisé «extinction Crétacé-Tertiaire», est l’une des cinq plus grosses extinctions connues au cours des 500 derniers millions d’années.

Frise retraçant les différentes ères géologiques, depuis l’apparition des dinosaures jusqu’à nos jours.

D’autres événements dramatiques coïncident toutefois avec la disparition des dinosaures. À peu près au même moment, en Inde centrale, une quantité colossale de volcans ont craché plus d’un million de kilomètres cubes d’une lave mélangée à du soufre et du dioxyde de carbone: la chaleur de ce magma a modifié le climat et provoqué des pluies acides dans le monde entier.

Entre temps, un ralentissement de l’activité tectonique sous-marine a conduit le niveau de la mer à une vitesse jamais égalée dans l’histoire de la planète: un phénomène qui a dévasté les écosystèmes côtiers.

Cette conjonction d’événements a conduit à quelques débats assez passionnés pour déterminer la cause réelle de l’éradication des dinosaures. D’autant qu’à d’autres époques, des événements tout aussi dramatiques sont survenus sans qu’ils semblent avoir causé autant de dégâts. Mais peut-être faut-il poser la question autrement.

Un changement profond, complexe et interconnecté

De nouveaux éléments suggèrent que tous ces événements étaient peut-être interconnectés et que l’on ne peut se contenter d’expliquer l’extinction du dinosaure comme un simple processus au cours duquel un phénomène malheureux est soudainement tombé du ciel bleu et clair, tuant tout sur son passage. Il s’agirait plutôt de changements profonds, complexes et interconnectés aux systèmes globaux qui soutiennent la vie.

Vers la fin de la période crétacée, par exemple, la planète a connu une restructuration des écosystèmes terrestres, qui les a rendus plus vulnérables à un effondrement catastrophique. Cette recomposition a pu être provoquée par de multiples modifications évolutives et écologiques liées au changement climatique, par la prédominance croissante des plantes à fleurs et par les fluctuations dans la diversité et l’abondance de certains groupes de dinosaures.

Cette complexité n’est pas non plus inhabituelle dans les extinctions de masse. Pour chacune des cinq grandes catastrophes mondiales, il existe quantité de causes possibles. Astéroïdes, volcans, changement climatique (refroidissement et réchauffement), l’évolution de nouvelles espèces –à l’image des plantes profondément enracinées qui ont transformé pour la première fois de la roche nue en un sol riche–, et même les effets d’étoiles explosant.

Astéroïdes, micro-organismes, volcans et méthane

 

La plus grosse des extinctions massives, dite la «grande extinction», paraît encore plus complexe. Survenu à la fin du Permien-Trias, il y a 250 millions d’années, cet événement a tué 90% des espèces sur Terre. Et l’on compte pas moins de sept événements catastrophiques associés à cette période dans l’histoire géologique.

Pour n’en citer que quelques-unes: l’évolution de nouvelles souches de micro-organismes, un impact d’astéroïde et une immense zone d’activité volcanique dans l’actuelle Sibérie, entrée en éruption pendant un million d’années.

Le crinoïde carbonifère, ouLe crinoïde carbonifère, ou lys de mer, a considérablement diminué après la «grande extinction». |

 

Mais les principaux changements se seraient produits dans les eaux. Le fond des océans émettait d’importantes quantités de méthane, les courants océaniques stagnaient, les niveaux de dioxyde de sulfure, en augmentation, causaient la mort du phytoplancton –ensemble des organismes végétaux vivant en suspension dans l’eau– et les niveaux d’oxygène diminuaient.

Sachant cela, on est surtout surpris d’apprendre que 10% des espèces ont survécu, plutôt que de savoir que 90% se sont éteintes!

Temps précaires pour l’humanité

Que cela implique-t-il pour la période que nous vivons aujourd’hui, qualifiée fréquemment de «sixième extinction»?

Au Centre pour l’étude des risques existentiels, à l’Université de Cambridge, nous nous heurtons souvent au problème de nouvelles menaces, mondiales et sans précédent. Certaines d’entre elles, comme les risques liés aux armes nucléaires ou à l’intelligence artificielle, peuvent s’apparenter à des astéroïdes tombés du ciel, et l’on nous demande souvent lesquelles nous inquiètent le plus.

Ce que l’étude des précédentes extinctions de masse nous enseigne, c’est que cette question est sans doute mal formulée.

La vie de l’humanité est bien plus précaire que l’on ne le croit. Elle dépend d’un grand nombre de systèmes globaux, depuis l’environnement qui nous fournit en nourriture, en eau, en air pur et en énergie, jusqu’à l’économie mondiale qui offre des biens et des services, où nous le souhaitons et quand nous le souhaitons.

En se penchant sur nos connaissances historiques et géologiques, il apparaît clair que de tels systèmes peuvent facilement basculer d’une phase à une autre, pour passer rapidement, et parfois irrévocablement, de la stabilité au chaos.

Les scientifiques mettent en garde contre le sixième événement d’extinction de masse de la Terre

 

Les chercheurs parlent d ‘«annihilation biologique» alors qu’une étude révèle que des milliards de populations d’animaux ont été perdues au cours des dernières décennies

Une «annihilation biologique» de la faune sauvage au cours des dernières décennies signifie qu’une sixième extinction massive dans l’histoire de la Terre est en cours et est plus grave que prévu, selon les recherches.

Les scientifiques ont analysé des espèces communes et des espèces rares et ont découvert que des milliards de populations régionales ou locales avaient disparu. Ils attribuent la crise à la surpopulation humaine et à la surconsommation et avertissent que celle-ci menace la survie de la civilisation humaine, avec peu de temps pour agir.

L’étude, publiée dans le compte-rendu de la revue à comité de lecture Acts of the  National Academy of Sciences , évite le ton généralement sobre des articles scientifiques et appelle la perte massive d’espèces sauvages un «anéantissement biologique» qui représente un «assaut effrayant des fondements de la civilisation humaine». 

Le professeur Gerardo Ceballos, de l’université nationale autonome du Mexique, qui a dirigé les travaux, a déclaré: « La situation est devenue tellement mauvaise qu’il ne serait pas éthique de ne pas utiliser un langage fort. »

Des études antérieures ont montré que les espèces sont en voie de disparition à un rythme nettement plus rapide que pour des millions d’années auparavant. Néanmoins, les extinctions restent relativement rares, ce qui donne l’impression d’une perte progressive de la biodiversité. Le nouveau travail adopte plutôt un point de vue plus large, évaluant de nombreuses espèces communes qui perdent des populations dans le monde entier à mesure que leur aire de répartition diminue, mais restent présentes ailleurs.

 

Les scientifiques ont découvert qu’un tiers des milliers d’espèces perdant des populations ne sont actuellement pas considérées en danger et que jusqu’à 50% de tous les animaux ont été perdus au cours des dernières décennies. Des données détaillées sont disponibles pour les mammifères terrestres, et près de la moitié d’entre eux ont perdu 80% de leur aire de répartition au cours du siècle dernier. Les scientifiques ont découvert que des milliards de populations de mammifères, d’oiseaux, de reptiles et d’amphibiens s’étaient perdues sur toute la planète, ce qui les a amenés à affirmer qu’une sixième extinction de masse avait déjà progressé plus loin que prévu.

Des milliards d’animaux ont été perdus car leurs habitats sont devenus plus petits d’année en année.

Les scientifiques concluent: «L’annihilation biologique qui en résultera aura évidemment de graves conséquences écologiques, économiques et sociales. L’humanité finira par payer un prix très élevé pour la décimation du seul assemblage de vie que nous connaissons dans l’univers. « 

Selon eux, bien que des mesures soient toujours possibles pour enrayer le déclin, les perspectives ne sont pas optimistes: «Tout indique que des attaques de plus en plus violentes contre la biodiversité au cours des deux prochaines décennies brosseront un tableau sombre de l’avenir de la vie, y compris la vie humaine. ”

La faune est en train de disparaître à cause de la destruction de son habitat, de la chasse excessive, de la pollution toxique, de l’invasion par des espèces exotiques et du changement climatique. Mais la cause ultime de tous ces facteurs est « la surpopulation humaine et une croissance continue de la population et la surconsommation, en particulier par les riches », déclarent les scientifiques, dont le professeur Paul Ehrlich, de l’Université Stanford aux États-Unis, dont le livre de 1968, The Population Bomb est un travail séminal, même si controversé.

«Il convient de tenir compte du sérieux avertissement de notre document, car la civilisation dépend entièrement des plantes, des animaux et des microorganismes de la Terre qui lui fournissent des services écosystémiques essentiels allant de la pollinisation des cultures à la protection des cultures en passant par la fourniture d’aliments de la mer et le maintien d’un climat viable. « Ehrlich a dit au Guardian. Les autres services écosystémiques incluent l’air pur et l’eau.

« Le temps d’agir est très court », a-t-il déclaré. «Malheureusement, il faudra beaucoup de temps pour commencer humainement la réduction de la population requise si la civilisation doit survivre longtemps, mais beaucoup pourrait être fait sur le front de la consommation et avec des« aides de bande »- réserves fauniques, lois sur la protection de la diversité – entre-temps . ”Ceballos a déclaré qu’une institution internationale était nécessaire pour financer la conservation mondiale de la faune.

La recherche a analysé les données de 27 500 espèces de vertébrés terrestres de l’UICN et a révélé que les aires de répartition d’un tiers avaient diminué au cours des dernières décennies. Beaucoup de ces espèces sont communes et Ceballos a donné l’exemple de près de chez lui: «Nous avions des hirondelles qui nidifiaient tous les ans dans ma maison près de Mexico – mais depuis 10 ans, il n’y en a plus.

Le lion magnifique dans son habitat.

Les chercheurs ont également évoqué le cas «emblématique» du lion: «Le lion a été historiquement réparti dans la majeure partie de l’Afrique, de l’Europe méridionale et du Moyen-Orient, jusqu’au nord-ouest de l’Inde. [Maintenant] la grande majorité des populations de lions ont disparu. « 

Répartition historique de la population des lions.

 

Historiquement, les lions ont vécu à travers l’Afrique, le sud de l’Europe, le Moyen-Orient et jusqu’au nord-ouest de l’Inde. Aujourd’hui, leur habitat a été réduit à quelques minuscules poches de la zone d’origine.

Pimm a également déclaré que l’approche au pinceau large utilisée avait des conséquences importantes. «Devrions-nous nous préoccuper de la perte d’espèces sur de vastes zones – absolument -, mais c’est une façon assez rudimentaire de le montrer», a-t-il déclaré. «Il y a des régions du monde où il y a des pertes énormes, mais il y a également des régions du monde où des progrès remarquables ont été accomplis. C’est assez dur pour des pays comme l’Afrique du Sud, qui protège bien les lions. »

Robin Freeman, de la Zoological Society of London, au Royaume-Uni, a déclaré: «Bien qu’il soit intéressant de voir les choses dans leur ensemble, le réel intéressant réside dans les détails. Quels sont les facteurs qui causent les baisses dans certaines zones?

Freeman faisait partie de l’équipe qui a produit une analyse de 3000 espèces en 2014 indiquant que 50% des animaux ont été perdus depuis 1970, ce qui concorde avec le nouveau travail mais repose sur différentes données de l’UICN. Il a convenu qu’un langage fort est nécessaire: «Nous avons besoin que les gens soient conscients des déclins catastrophiques que nous assistons. Je pense qu’il y a une place pour cela dans le [nouveau] journal, même si la ligne est délicate à tracer. ”

Citer la surpopulation humaine comme la cause fondamentale des problèmes environnementaux a longtemps été controversé, et la déclaration d’Ehrlich de 1968 selon laquelle des centaines de millions de personnes mourraient de faim dans les années 1970 ne s’était pas concrétisée, en partie à cause de nouvelles cultures à haut rendement qu’Ehrlich avait lui-même produites. noté comme possible.

Ehrlich a reconnu «des défauts» dans The Population Bomb, mais a déclaré que son objectif principal avait été atteint: sensibiliser la population aux problèmes environnementaux mondiaux et au rôle de la population humaine dans ceux-ci. Son message reste clair aujourd’hui: «Montrez-moi un scientifique qui affirme qu’il n’y a pas de problème de population et je vous montrerai un idiot.»

Les cinq extinctions de masse précédentes de la Terre

Ordovicien final, il y a 443 millions d’années

Une grave période glaciaire a entraîné une chute du niveau de la mer de 100 m, anéantissant 60 à 70% des espèces qui vivaient alors dans les océans. Peu après, la glace a fondu, laissant les océans sans oxygène.

Dévonien tardif, il y a 360 millions d’années

Changement climatique prolongé et désordonné, frappant à nouveau très durement la vie dans les mers peu profondes, tuant 70% des espèces, y compris presque tous les coraux.

Permien-Trias, c il y a 250 millions d’années

Le grand – plus de 95% des espèces ont péri, y compris les trilobites et les insectes géants – fortement lié aux éruptions volcaniques massives en Sibérie qui ont provoqué un épisode sauvage de réchauffement climatique.

Trias-Jurassique, il y a 200 millions d’années

Les trois quarts des espèces ont été perdues, encore une fois probablement à cause d’un nouvel élan de volcanisme. Il a laissé la Terre libre pour que les dinosaures se développent.

Crétacé-Tertiaire, il y a 65 millions d’années

L’impact d’un astéroïde géant sur le Mexique, juste après de grandes éruptions volcaniques dans l’actuelle Inde, a mis fin aux dinosaures et aux ammonites. Les mammifères, et finalement les humains, en ont profité.


Selon le WWF, la Terre a perdu la moitié de sa faune au cours des 40 dernières années

Les espèces terrestres, les rivières et les mers sont décimées du fait que les humains tuent pour se nourrir en nombre non durable et détruisent leurs habitats

Des ordures déversées dans la toundra à l'extérieur de llulissat au Groenland avec des icebergs derrière le fjord glacé de Sermeq Kujullaq ou de llulissat.  Le fjord de glace d'Ilulissat est un site du patrimoine mondial de l'Unesco
Les déchets déversés dans la toundra à l’extérieur de llulissat, au Groenland, contrastent avec les icebergs situés derrière le fjord de Sermeq Kujullaq ou de llulissat, classé au patrimoine mondial de l’Unesco

Selon une nouvelle analyse, le nombre d’animaux sauvages sur Terre a diminué de moitié au cours des 40 dernières années. Les créatures à travers le pays, les rivières et les mers sont décimées car les humains les tuent pour se nourrir en nombre non durable, tout en polluant ou en détruisant leurs habitats, selon les recherches des scientifiques du WWF et de la Zoological Society of London.

«Si la moitié des animaux mouraient dans le zoo de Londres la semaine prochaine, cela ferait la une des journaux», a déclaré le professeur Ken Norris, directeur scientifique de ZSL. «Mais cela se passe dans les grands espaces. Ces dommages ne sont pas une fatalité, mais une conséquence de la manière dont nous avons choisi de vivre. ”Il a déclaré que la nature, qui fournit de la nourriture, de l’eau potable et de l’air, était essentielle au bien-être de l’homme.

« Nous avons perdu la moitié de la population animale et sachant que cela est motivé par la consommation humaine, il s’agit clairement d’un appel aux armes et nous devons agir maintenant », a déclaré Mike Barratt, directeur des sciences et des politiques au WWF. Il a déclaré qu’une plus grande partie de la Terre devait être protégée du développement et de la déforestation, tandis que la nourriture et l’énergie devaient être produites de manière durable.

La déforestation en Amazonie va empirer avec l’élection de Jair Bolosano,au Brésil.

Le déclin rapide du nombre d’animaux, de poissons et d’oiseaux a été calculé en analysant 10 000 populations différentes, couvrant 3 000 espèces au total. Ces données ont ensuite été utilisées pour la première fois pour créer un «Indice Planète Vivante» (IPV) représentatif, reflétant l’état de tous les 45 000 vertébrés connus.

«Nous avons tous entendu parler de l’indice FTSE 100, mais nous avons manqué l’indicateur ultime, la tendance à la baisse des espèces et des écosystèmes dans le monde», a déclaré le professeur Jonathan Baillie, directeur de la conservation de ZSL. « Si nous obtenons [notre réponse], nous aurons un mode de vie sûr et durable pour l’avenir », a-t-il déclaré.

Sinon, at-il ajouté, la surutilisation des ressources conduirait finalement à des conflits. Il a déclaré que l’indice LPI était un indicateur extrêmement robuste et avait été adopté par la Convention sur la diversité biologique de l’ONU, adoptée au niveau international , en tant qu’information essentielle sur la biodiversité.

Un deuxième indice dans le nouveau rapport Living Planet calcule «l’empreinte écologique» de l’humanité, c’est-à-dire l’échelle d’utilisation des ressources naturelles. Actuellement, la population mondiale coupe les arbres plus vite qu’ils ne le repoussent, capturant les poissons plus vite que les océans ne peuvent plus se réapprovisionner, pompant l’eau des rivières et des aquifères plus rapidement que les précipitations ne peuvent les reconstituer et émettant plus de dioxyde de carbone qui réchauffe le climat que ne peuvent absorber les océans et les forêts.

Le rapport conclut que le taux de consommation mondial moyen actuel aurait besoin de 1,5 planète Terre pour le maintenir. Mais quatre planètes seraient nécessaires pour maintenir les niveaux de consommation américains, ou 2,5 pour correspondre aux niveaux de consommation britanniques.

Le déclin le plus rapide parmi les populations animales a été observé dans les écosystèmes d’eau douce, dont le nombre a chuté de 75% depuis 1970. «Les cours d’eau sont le fond du système», a déclaré Dave Tickner, conseiller principal du WWF en matière d’eau douce. «Peu importe ce qui se passe sur la terre ferme, tout finit dans les rivières.» Par exemple, des dizaines de milliards de tonnes d’effluents sont déversés dans le Gange, en Inde, chaque année.

Ainsi que la pollution, les barrages et le captage croissant d’eau endommagent les systèmes d’eau douce. Il existe plus de 45 000 grands barrages – 15 m ou plus – dans le monde. «Ils coupent les rivières en mille morceaux», a déclaré Tickner, empêchant ainsi le bon écoulement de l’eau. Alors que la population a quadruplé au cours du siècle dernier, la consommation d’eau a été multipliée par sept. «Nous vivons de plus en plus assoiffé», a-t-il déclaré.

Cependant, alors que des espèces d’eau douce telles que l’anguille européenne et la salamandre aux couleurs de l’enfer se sont écrasées aux États-Unis, des cas de récupération ont également été observés. Les loutres étaient presque éteintes en Angleterre, mais grâce aux efforts de conservation, ils vivent maintenant dans tous les comtés .

Le nombre d’animaux vivant sur les terres a diminué de 40% depuis 1970. Des éléphants de forêt en Afrique centrale , où les taux de braconnage dépassent maintenant le taux de natalité, au gibbon de Hoolock au Bangladesh et aux serpents européens comme le pré et les vipères, la destruction de l’habitat a vu des populations s’effondrer. Mais là encore, des efforts de conservation intensifs peuvent inverser les tendances, comme ce fut le cas avec les tigres au Népal .

David Nussbaum, directeur général du WWF-Royaume-Uni, a déclaré: «L’ampleur des destructions soulignées dans ce rapport devrait constituer un avertissement pour nous tous. Mais 2015 – lorsque les pays du monde doivent se réunir pour se mettre d’accord sur un nouvel accord mondial sur le climat , ainsi que sur un ensemble d’ objectifs de développement durable – nous offre une occasion unique de renverser les tendances.

«Nous tous – hommes politiques, entreprises et citoyens – avons un intérêt et une responsabilité d’agir afin de protéger ce que nous valons tous: un avenir en bonne santé pour les hommes et pour la nature. »

 

 

 

 

 

Des chercheurs ont identifié le prédateur le plus meurtrier de la Terre : l’Homme

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science, l’être humain serait un superprédateur, le plus dévastateur au monde. Cette place préoccupante dans la chaîne alimentaire menace sérieusement la santé des écosystèmes terrestres et marins. 

Il y a des proies, il y a des prédateurs. Et puis il y a un superprédateur : une espèce destructrice et extrêmement létale. Contre toute attente, il ne s’agit ni du lion, ni du loup et encore moins de l’ours, mais bien de l’être humain. Cette conclusion est tirée d’une nouvelle étude publiée jeudi dans la revue américaine Science.

Selon les auteurs, l’espèce humaine peut être considérée comme un prédateur unique en son genre au regard de son pouvoir dévastateur sur les populations animales. Aussi bien terrestres que marines. Une réalité peu édifiante qui tend à menacer sérieusement les écosystèmes.

 

« Notre technologie très efficace pour tuer, nos systèmes économiques mondialisés et notre gestion des ressources donnant la priorité aux bénéfices à court terme de l’humanité, a favorisé l’émergence du superprédateur humain, » a expliqué Chris Darimont, professeur à l’université de Victoria au Canada et auteur principal de l’étude.

Un prédateur même pour les prédateurs

Avec son équipe, le chercheur a examiné plus de 300 études s’étalant sur 10 ans et portant sur 2.125 cas de prédation. Cette vaste analyse a permis de comparer les pratiques de plusieurs espèces réparties sur tous les continents et océans du globe, à l’exception de l’Antarctique.

Leurs résultats suggèrent un comportement extrême chez l’être humain. Celui-ci tue en effet les grands carnivores terrestres, comme les ours ou les lions, à un rythme 9 fois supérieur à celui auquel ces derniers s’entretuent dans la nature !

« Nous ne tuons pas ces carnivores uniquement pour la nourriture, mais également pour les trophées et parfois parce qu’ils représentent des rivaux potentiels, » ont souligné les auteurs dans leur étude.

Ils ont ajouté : « Le problème est que ces grands carnivores ne sont pas des proies dans le monde animal et de ce fait, ils n’ont pas développé d’aptitudes à éviter les humains ou à se renouveler plus rapidement pour compenser les pertes provoquées par les humains. »

En mer, les chiffres sont encore plus alarmants. La fréquence à laquelle les créatures marines sont tuées par des humains est 14 fois supérieure à celle observée en temps normal entre les animaux aquatiques. En cause : la surpêche qui se chiffre à près de 100 millions de tonnes de poissons par an.

Les proies adultes prises principalement pour cible

Enfin, le superprédateur humain a une autre spécificité inquiétante : « Alors que les autres prédateurs s’en prennent principalement aux jeunes et aux plus faibles, les humains s’attaquent au capital de reproduction des espèces en chassant les adultes. Une pratique particulièrement marquée dans la pêche, » a déploré Tom Reimchen, membre de l’équipe de recherche.

Car la méthode de chasse des animaux profitent à la fois aux proies et aux prédateurs. Les individus adultes pourront rapidement se reproduire à nouveau, et compenser la perte d’un membre du groupe. Le nombre de proies disponibles pour les prédateurs ne change donc pas. Les deux groupes sont « gagnants ».

On ne peut qu’espérer que cette étude sensibilisera aux problèmes de la surpêche industrielle et de la chasse excessive. Les chercheurs souhaitent qu’elle influence la mise en place de politiques de conservation pour minimiser les conséquences néfastes de ces activités. 


EN COMPLÉMENT

An female elephant is pictured in Tsavo East national park, on November 21, 2016 in Voi. / AFP PHOTO / SIMON MAINA

Une autre étude 

Une autre étude, canadienne cette fois-ci, s’attache pour sa part à démontrer le statut de « super-prédateur » d’homo sapiens. Il s’agit en fait d’une méta-analyse compilant des études publiées de 1990 à 2010, s’intéressant aux effectifs de près de 400 espèces différentes. Le verdict est sans appel : à travers nos pratiques de pêche, d’élevage, et d’agro-alimentaire au sens large, c’est l’ensemble de la chaîne alimentaire naturelle que notre espèce chamboule. L’être humain va même jusqu’à surexploiter les ressources animales, dépassant largement les taux observés chez les autres prédateurs : 14 fois plus en moyenne ! L’homme a aussi une autre spécificité, face aux prédateurs naturels : il chasse aussi… les autres carnivores. Nous les tuons ainsi 9 fois plus qu’ils ne se tuent entre eux. En cause ? En première ligne, la pratique de la chasse « pour le sport ».

Cette pratique de la « chasse aux trophées » tend aussi à favoriser l’élimination des animaux les plus grands et les plus forts, qui auraient sans notre influence été promis à une belle longévité (et une longue descendance) dans leur milieu naturel. « Tandis que les prédateurs naturels ciblent prioritairement les animaux les plus jeunes », explique Tom Reimchen, « les humains abattent le capital reproductif des espèces en s’en prenant à des proies adultes. » Une intervention humaine sur la sélection naturelle qui contribue d’ailleurs à réduire artificiellement la taille des espèces. Les deux études se rejoignent ainsi sur un point : en l’absence d’humanité, les autres mammifères seraient non seulement plus nombreux, mais aussi bien plus grands. De quoi se prendre à rêver : aurait-on pu assister à l’émergence de grands pachydermes aussi grands que les dinosaures ? La question n’est malheureusement pas d’actualité. Car il y a aujourd’hui urgence, certains experts allant jusqu’à qualifier la période contemporaine de 6e épisode d’extinction massive….Chose  que je décris depuis des années. 


…..ET SI

A quoi ressemblerait la vie sur Terre si l’humanité n’avait jamais vu le jour ? On y trouverait de bien plus gros mammifères, selon une étude danoise. On aurait même pu voir des éléphants ou des rhinocéros jusqu’en Europe du nord !

Si l'être humain n'existait pas, on retrouverait des éléphants jusqu'en Europe, selon une équipe de chercheurs danois.

L’humanité n’a pas vraiment la côte en ce moment, en tout cas pour les scientifiques cherchant à préserver nos écosystèmes. Deux études différentes se sont intéressées à l’effet à grande échelle de notre espèce sur son environnement. Et les nouvelles ne sont pas bonnes : si nous n’existions pas, la biodiversité serait bien plus importante sur Terre, selon une étude danoise par l’université d’Aarhus diffusée par Diversity and Distributions. Et comme si ça ne suffisait pas, une autre étude, publiée dans Science, va même jusqu’à qualifier l’homme de « super-prédateur », plus dangereux pour l’écosystème planétaire que n’importe quel autre animal  !

Mais comment les chercheurs s’y sont-ils pris pour aboutir à une telle carte, et surtout pour annuler toute influence de l’être humain au cours des derniers millions d’années ? L’équipe s’est basée sur des travaux issus d’une analyse précédente, selon laquelle l’épisode d’extinction de la faune connu lors du quaternaire serait en fait due… à l’émergence d’homo sapiens. La corrélation entre l’expansion de notre espèce et la disparition de près de 30% des grands animaux de l’époque est en tout cas frappante.  « L’Europe est loin d’être le seul endroit où la présence humaine a réduit la diversité des mammifères. Il s’agit d’un phénomène mondial », explique d’ailleurs le professeur Jens-Christian Svenning, co-auteur de l’étude. « Dans la plupart des cas, il y a un très fort déclin de cette diversité par rapport à ce qu’elle aurait du être naturellement. »

 « La plupart des safaris se passent aujourd’hui en Afrique », poursuit Soren Faurby, post-doctorant ayant initié l’étude. « Mais dans des circonstances naturelles, on trouverait autant de gros animaux, voire plus, ailleurs dans le monde. Notamment au Texas, ou en Argentine et au Brésil« . Pour le chercheur, l’explication ne tiendrait pas à quelque mystère entourant le continent africain, mais plutôt à… son manque d’urbanisation !  « C’est l’un des seuls endroits au monde où l’activité humaine n’a pas encore complètement éliminé tous les gros animaux ». Ainsi, la biodiversité d’une zone géographique serait directement liée à sa démographie humaine. Ainsi les régions montagneuses demeurent-elles, dans une certaine mesure, préservées. « En Europe, l’ours brun ne vit plus que dans les montagnes, car il a été chassé des plaines par l’être humain », indique encore Soren Faurby. Notre environnement étant désormais densément urbanisé, les espèces autres que la nôtre ont d’autant moins d’espace où se replier et s’épanouir.


VOICI QUELQUES SUGGESTIONS POUR  LIBÉRER LES ÉCOSYSTÈMES NATURELS …AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD

 

1-Créer une milice internationale pour protéger  les espèces et les  habitats menacés.

Cette milice pourrait devenir une sorte de légion composée de volontaires entraînés militairement.Par exemple,elle pourrait acquérir  des drones suicides,mêmes des sous-marins s’il le faut,pour attaquer et couler les bateaux-usines qui font de la surpêche.

Autre exemple: la légion pourrait  créer une armée de volontaires afin de détruire les barrages  sur le fleuve Amazone (Belo Monte),détruire les plantations et les infrastructures routières et aider aux peuples indigènes à se libérer du Brésil.

Un smilodon

2-Développer  la recherche sur l’ADN du smilodon (le tigre aux dents de sabre) afin de le remettre en vie.En réussissant à  développer plusieurs couples en santé,nous pourrions tenter  de les réimplanter dans plusieurs endroits dans le monde ou la population augmente sans limite.Le smilodon  était un superprédateur fort  habile pour l’homme.

On peut  évaluer que la population humaine diminuerait afin de s’équilibrer…comme cela était auparavant.

 

3-Donner notre signalement partout dans l’univers en envoyant un message  (au moyen  d’une puissante antenne) dans l’espace ,en expliquant ce que l’être humain fait comme destruction sur notre planète.

Il s’agirait de négocier  la vie d’un petit nombre d’humains,en échange de notre collaboration.

5-Déclencher une pandémie,

6-Détruire  les stocks de viande, et de nourriture toxique…attaquer Monsanto,etc