Mars s’est dévoilée comme jamais auprès du grand public grâce aux belles images que nous renvoie Curiosity. Le robot qui a commencé sa mission en 2012 continue de nous envoyer de superbes clichés de la planète rouge, et cette année n’a pas fait exception. Retour sur les plus belles images prises par l’astrobot sur ce monde distant qu’il a tant contribué à rapprocher dans nos esprits.
Un selfie par Curiosity.
Curiosity a commencé sa mission en 2012 avec pour objectif d’observer de près la surface de Mars, et répondre à ces grandes questions : la planète qui semble aujourd’hui morte, a-t-elle été un jour habitable ? De l’eau liquide a-t-elle coulé sur sa surface ? Et surtout que peut nous apprendre la géologie du Mount Sharp et du Gale Crater que le robot est censé étudier ?
Mais admettons-le : pour nous simples mortels, ce qui nous a sans aucun doute le plus frappé, ce sont sans aucun doute les photos haute résolution et en couleurs naturelles de ce monde si distant : des dunes, rochers, un météorite, quelques images en stéréoscopie 3D pour se rendre compte des volumes, les images de la ChemCam et de ses puissants tirs laser…
Sans parler des selfies du robot qui nécessitent d’assembler plusieurs clichés et permettent d’apprécier l’état de Curiosity. Ou les photos des dunes actives qui se déplacent grâce aux vents de la fine atmosphère martienne. Et les images de formations rocheuses martiennes qui font penser au far-west américain. Bref, grâce à toutes ces images, le rêve d’y envoyer des hommes un jour ne semble plus du tout une vue de l’esprit fantaisiste.
HORS TEXTE:
COMME AU FAR_WEST AMÉRICAIN
On a des nouvelles de Mars : le rover Curiosity nous a envoyé une nouvelle série de photos. Une salve censée permettre aux scientifiques de mieux apprécier la toponymie du terrain. Mais en faisant impasse sur l’étrange couleur du ciel, on se croirait dans des paysages du far-west américain, comme si le rover évoluait dans un désert du Mojave dépourvu de végétation.
Depuis son arrivée rocambolesque sur la planète rouge en 2012, le rover Curiosity n’a parcouru qu’un peu plus de 14 km. Mais a largement raccourci la distance de plusieurs millions de kilomètres qui nous sépare de lui, au moins d’un point de vue psychologique. Grâce à Curiosity, on a pu découvrir pour la première fois un autre monde dans notre système solaire avec une résolution et des couleurs naturelles qui permettent de s’y projeter.
14 kilomètres, cela peut sembler infime à l’échelle du système solaire. Mais à l’échelle de la région retenue par les ingénieurs du JPL pour l’atterrissage, c’est suffisant pour changer totalement de toponymie. Et c’est ainsi que le le rover de 75 kg a atteint la région de Murray Butes, un peu plus au sud du Mount Sharp. Et nous a envoyé son carnet de voyage, et on ressent comme un trouble en le regardant. Ces paysages si lointains, ne font-ils pas penser à la Terre ?
Pourtant, même les conditions du désert du Mojave feraient figure de paradis en comparaison de celles, hostiles à la vie telle qu’on la connaît, qui règnent sur ce point rouge du ciel. La pression de l’atmosphère d’abord, 8700 Pascals. Sur Terre, en comparaison, cette pression est de 101300 Pascals en moyenne, soit 1013 hPa. L’atmosphère est constituée à plus de 96% de CO2 et l’oxygène n’y existe qu’à l’état de traces. La surface de la planète, dépourvue de magnétosphère, est inlassablement bombardée par les radiations.
Comme vous vous en doutez, le rover Curiosity n’erre jamais sans but. Et l’équipe californienne qui a ici décidé de le déplacer cherche à mieux comprendre la formation de dunes sur la planète rouge. En effet, avec la fine atmosphère martienne, les scientifiques pensent que cette région est constituée de dunes anciennes, qui se sont agglomérées au point de devenir dures comme de la pierre. Ces photos permettent de mieux comprendre leur formation et érosion.
Il y a d’ailleurs déjà plusieurs missions en préparation, dont le projet du célèbre patron de SpaceX, Elon Musk, qui veut lui-aussi aller sur Mars. On vous laisse en tout cas contempler ces images complètement uniques, et mystérieuses, venues d’ailleurs. Cliquez sur les images pour les agrandir :
Mars : forages du sol sur différents sites visités par Curiosity
Une formation rocheuse sédimentée faisant penser au Far West américain
Curiosity prend une macro du sol…On dirait même qu’il y a quelque chose de géodésique en dessous.
Comment les pseudo savants de la NASA peuvent-ils affirmer que l’objet au centre…est une météorite?
Panorama d’une plaine martienne à proximité de Curiosity
Curiosity : tir de laser sur une roche et observation du résultat grâce à la ChemCam
« Nous allons purifier l’idée [de Dieu] en l’ identifiant à la nation d’Israël. » Banquier Otto Kahn
Alors que nous allons être distraits par des questions nationales,
Les rendez – vous de Trump tous suggèrent que nous allons être amenés
sur le chemin de jardin à la guerre avec l’Iran menant à la guerre mondiale.
L’élection de Trump annonce un retour à la santé mentale sur la politique intérieure américaine , mais une discordance cognitive alarmante existe toujours dans les relations avec l’ Iran et de la soi-disante guerre contre le terrorisme. Toutes les personnes nommées par Trump sont partisans de la guerre contre » l’ Islam militant» et pour blâmer l’ Iran dans le « parrainage de la terreur. « Ils ignorent totalement ( ou feignent d’ignorer) la preuve que l’ Arabie Saoudite et Quatar et non l’ Iran fournissent des fonds à ISIS . Ils ignorent la preuve que ISIS a été formé, armé et soutenu par le Mossad, la CIA et l’Occident.
Tous les rendez – vous de Trump (avec l’histoire récente) semblent pointer vers une confrontation gratuite avec l’ Iran , orchestrée par Benjamin Netanyahu. Cela pourrait facilement conduire à la Troisième Guerre Mondiale. Dans le numéro actuel de l’Atlantique , Uri Friedman écrit:
Plusieurs des personnes nommées dans la sécurité nationale auprès du président élu ont fait valoir que les États-Unis sont en guerre avec le «terrorisme islamique radical» ou «islam radical», ou quelque chose de plus large encore, comme «l’islamisme». Ils ont décrit cette guerre comme une lutte idéologique principalement pour préserver la civilisation occidentale, comme les guerres contre le nazisme et le communisme. La guerre ne se limite pas aux extrémistes musulmans sunnites ou extrémistes musulmans chiites; l’État islamique et la République islamique d’Iran sont considérées comme les deux faces d’une même médaille. (La guerre à venir sur «l’islam radical»)
Alors que les Juifs globalistes (Soros) sont responsables de l’ invasion démographique de l’Ouest avec les musulmans, les juifs sionistes (le Mossad) attisent les flammes de l’ islamophobie par l’ organisation d’ attentats terroristes. Nous pouvons nous attendre à une série « d’attaques terroristes perpétrées au nom de l’État Islamique » comme le un lundi dans l’ Ohio pour augmenter l’hystérie de guerre sur toute l’Amérique.
Ceci est cohérent avec la fabrication à long terme par les Illuminati d’une «guerre des civilisations» entre l’ Islam et l’Occident comme le rappelle Albert Pike dans la prophétie de Pike d’une troisième guerre mondiale .
Trump jusqu’ici ,s’est avéré être un peu plus qu’un simple agent sioniste. Il a rapidement fait marche arrière sur une promesse de campagne d’être « impartial » sur les Palestiniens et promis de déplacer l’ambassade américaine à Jérusalem. Il prétendait que les musulmans ont applaudi 9-11 quand tout le monde sait que des agents du Mossad israéliens ont été arrêtés pour cela. Il pratique une fellation sur les délégués à la Conférence [Israël Lobby] AIPAC,comme nous pouvons le voir sur la vidéo qui suit.
Trump a nommé Steve Bannon comme son «conseiller stratégique. » Bannon vient de Breitbart.com qui a été créé à Jérusalem , est composé par des Juifs sionistes et sans doute est un front avancé du Mossad. Son travail est la conduite du peuple américain.
Trump a nommé Michael Flynn comme conseiller de sécurité nationale. Depuis sa retraite, Flynn est devenu connu pour ses opinions extrêmes sur les musulmans. En Juin, il a rejoint le conseil de l’AIPACT pour l’ Amérique, une partie du «noyau interne» de l’industrie de propagande sioniste contrôlant l’ islamophobie de l’ Amérique, un réseau national d’ONG d’ extrême-droite avec un accès à des centaines de millions de dollars consacrés à répandre la peur et la désinformation au sujet des musulmans et la la foi islamique (le bouc émissaire des événements du 11 septembre 2001…afin de camoufler le »complot politique interne »,l’inside job ).
Dans un discours prononcé au nom de l’AIPAC, le 9 août 2016,dans une église de San Antonio, Texas, Flynn répète sa désinformation islamophobe sur les musulmans, y compris l’idée que les musulmans veulent imposer « la charia » sur les Américains. «Je ne vois pas l’ islam comme une religion. Je veux dire que je le vois comme une idéologie politique, » dit Flynn à l’auditoire. «Je l’ ai étudié, je l’ ai regardé, je le vois comme une idéologie politique. »
D’ autres personnes nommées par Trump se distinguent par leur loyauté envers Israël, et non aux Etats – Unis. Ceci est de Mondoweiss:
Après le discours de Netanyahu au Congrès en Mars 2015, Tom Price, le nouveau secrétaire nommé à la Santé et aux Services Humanitaires, est un membre du Congrès de Géorgie et membre du caucus pro-Israël à la Chambre, a loué le PM (Netanyahu) à propos de l’influence qu’il a sur le président Obama, qui était capable «d’apaiser l’Iran:
« A un moment où il y a de graves inquiétudes sur la poursuite par l’Iran d’une arme nucléaire, c’ est mon espoir que le Congrès, et surtout l’administration Obama, écoutent attentivement la perspective du Premier ministre Netanyahu. Nous ne pouvons pas fermer les yeux vers ou de tenter d’apaiser l’Iran qui pourrait encore déstabiliser le Moyen-Orient et de menacer la survie d’Israël. une telle situation serait profondément dangereux pour le bien-être du peuple américain, notre intérêt et celui de nos alliés. «
Que diriez-vous Nikki Haley,gouverneur de la Caroline du Sud que Trump a choisi comme ambassadeur aux Nations Unies. De Haaretz:
Sous sa direction, la Caroline du Sud est devenue l’un des deux premiers États à adopter une législation interdisant le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël mouvement ….
En Janvier, Haley a défendu les objections du Premier ministre Benjamin Netanyahu (en 2014 ) sur l’affaire de l’Iran dans la réponse officielle du Parti républicain au dernier discours sur l’Etat de l’Union du président Barack Obama . Sans mentionner Israël par son nom, Haley a dit que le GOP essayait de contrôler la Maison Blanche, «nous ferions des accords internationaux qui ont été célébrés en Israël et qui seront contesté en Iran, et non pas l’inverse. »
Steve Bannon
Paroles de Trump et de Jared Kushner sur le controversé Steve Bannon:
« Tout ce que je sais à propos de Steve vient de mon expérience de travail avec lui. C’est un sioniste d’Israël et je l’aime,c’est incroyable », a déclaré Kushner à Forbes.
Voici le rapport du Service de Nouvelles juives sur le choix du procureur général, le sénateur Jeff Sessions:
La Fédération juive de la région de Mobile ,l’ an dernier a présenté le sénateur Jeff Sessions avec son premier prix « Yedid L’Yisrael » [ami d’Israël] une sculpture façonnée à partir d’une fusée Hamas qui avait été tiré sur Israël. La fédération a fait l’éloge de son dossier de vote systématiquement pro-Israël et son plaidoyer en faveur du « principe selon lequel il est dans l’intérêt national des États-Unis de s’allier avec Israël. » Sessions a obtenu un taux zéro de l’Institut arabo-américain.
Les temps d’Israël sur la CIA choisir Mike Pompeo:
Pompeo est un bailleur de fonds fiable d’Israël et en Novembre dernier avait des éloges pour le Premier ministre Benjamin Netanyahu après l’avoir rencontré lors d’une une tournée en Israël.
Pompeo a tweeté [novembre 17] :«Je me réjouis de faire reculer cette opération désastreuse avec le plus grand parrain du terrorisme d’Etat du monde. » Pompeo avait averti l’an dernier que l’accord est «l’autonomisation d’un régime iranien qui a l’intention de détruire l’Amérique. »
Bien sûr, le sentiment est réciproque: les politiciens israéliens de droite disent l’élection de Trump signifie qu’il n’y aura jamais un Etat palestinien, et les gens juifs à Jérusalem louent Trump aux cieux.
CONCLUSION
Maintenant , il n’y a rien pour empêcher l’objectif Illuminati de détruire le Dôme du Rocher musulman et la reconstruction du Temple juif sur le Mont du Temple, un acte qui inaugure le règne de l’Antéchrist.
Nous sommes manipulés par un culte satanique dont le but est, selon les mots du banquier Otto Khan , « Purifier l’idée [de Dieu] en l’ identifiant à la nation d’Israël, qui est devenu son propre Messie. L’avènement de celui – ci sera facilité par le triomphe final d’Israël … «
Les traîtres à l’ intérieur ont toujours cherché à créer un ennemi extérieur. Américains ne seront jamais libres jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que les Illuminati Juifs et les francs – maçons, non musulmans, sont leur véritable ennemi.
Par Propos recueillis par Philippe Mabille et Dominique Pialot | 05/10/2016, 14:00 « Au transhumanisme, élitiste et narcissique, qui s’adresse à l’individu, je préfère l’hyperhumanisme, qui parle à la société. » (Crédits : Jean-Daniel Chopin) Scientifique, prospectiviste, l’auteur qui dans “Le Macroscope” en 1975 déjà avait vu venir les révolutions technologiques actuelles, surfe sur la vie comme sur les vagues.
Un nouvelle espèce de mille-pattes vient d’être découverte. Assez étrange, l’insecte est pourvu de 4 pénis et 414 pattes. L’animal venimeux a été découvert dans une grotte de marbre en Californie, à 240 km à peine de là où des entomologues ont découvert en 1928 l’espèce qui bat tous les records de paires de pattes. Les spécimens font partie d’un petit sous-groupe, vestige du temps où il n’y avait sur Terre qu’un seul continent.
Le nouveau mille-patte …avec 4 pénis et 414 pattes…!
Saviez-vous qu’aucun mille-patte découvert à ce jour n’a réellement 1000 pattes ? L’espèce la plus dotée en patounes est I. Plenipes avec 750. Celle-ci, avec 414 est tout juste dans la moyenne. Mais ce qui intrigue davantage les scientifiques c’est que cette espèce fait aussi parti du genre Illacme dont on ne connaissait jusqu’ici qu’un seul représentants. Et bien sûr aussi ses 4 autres étranges pénis, et surtout la raison de leur présence au niveau des 9e et 10e paires de pattes de l’animal.
Une curiosité loin d’être déplacée quand on sait qu’aucun autre représentant (et donc pas de femelle) n’ait été à ce jour observé. Et que les mille-pattes sont en réalité une petite famille. Depuis la découverte de ce premier spécimen, dans le cadre d’une campagne de recherche entomologique aux Etats-Unis, les scientifiques ratissent la zone en vain. Et en sont réduits à imaginer comment l’animal se sert de ces 4 machins. Vous pouvez le faire vous aussi.
Mais passons et prenons un peu de distance pour revenir à l’objet de cet article : le mille-pattes. Ces insectes frétillants qui aiment l’obscurité et l’humidité en sont généralement réduits à leur morsure douloureuse, et/ou au dégoût / la peur qu’il suscite chez certaines personnes. Ils sont souvent tués sans ménagement lorsqu’un humain les découvre. Une mauvaise habitude, d’autant plus que c’est un animal passionnant et à plus d’un titre.
En effet, l’unique représentant mâle, donc, de la nouvelle espèce qui vient d’être découverte fait partie de la petite famille des Siphonorhinidae qui ne compte que 12 espèces en tout. LesIllacme sont par exemple les seules que l’on trouve en Amérique du Nord. Le fait qu’on retrouve sur chaque continent, et quelques îles comme Madagascar des espèces distinctes du même animal nous rappellent qu’il y a plus de 300 millions d’années, il n’y avait qu’un seul et même continent sur la planète.
Et c’est lors de leur séparation à jamais que ces espèces se sont peu à peu différenciées. Bref, en regardant le mille-patte, on contemple un animal plus ancien que nous, et qui était déjà très répandu avant que les continents ne se forment. Et que nous inventions la bombe insecticide ou la paire de Tongs. Cela mérite le respect. Mais n’explique toujours pas pourquoi cette nouvelle espèce découverte est la seule à posséder plusieurs organes génitaux !
Seconde transformation et évolution de l’humain …vers le Christ.
« La « Deuxième Naissance » dépend donc de l’ énergie sexuelle comme le fait la naissance physique et la propagation de l’ espèce ». – G. I. Gurdjieff
ÉVALUATION
En effet, l’énergie sexuelle est neutre et est très puissante. Malheureusement, les sources traditionnelles de connaissance ne vous enseigneront rien sur elle, vous ne verrez seulement cela que dans les écoles ésotériques.
Selon de nombreux précurseurs et initiés:l’énergie sexuelle est une énergie neutre et son objectif sacré est d’être une force qui pousse et crée (ou détruit). C’est produite de manière mécanique dans le laboratoire qui est notre corps, et c’est le résultat final de nombreux processus naturels de digestion des aliments, Impressions et de l’air. Dans certains d’entre nous se produit en abondance plus que dans d’autres. Généralement, il est rarement utilisé, car on l’élimine de manière inconsciente (le fait de parler beaucoup, faire de l’exercice, avoir du sexe, les émotions négatives, etc.) Lorsque vous utilisez consciemment (ou contrôlez par la méditation et l’abstinence) votre énergie sexuelle, elle devient le carburant pour la création ou l’incarnation de Dieu (à l’intérieur de vous) interne ou de centres supérieurs …de conscience élevée.
La sexualité est importante à toutes les âges de notre vie:sur la fin de notre vie,elle nous régénère.Il n’y a pas de laideur dans les corps,les gestes et l’orientation sexuelle.
L’énergie sexuelle est la base énergétique de notre machine, et l’impossibilité de vérifier leur plus profonde et la plus haute fonction créative à l’égard du véritable rôle de l’homme dans l’existence, provient de la discordance des autres fonctions ; du déséquilibre dans nos centres inférieurs. Cependant, nous avons un cadeau ,venu de notre code génétique transmis par les dieux,sur la possibilité du souvenir de ce qui non seulement nous fait la livraison de la nourriture de nos fines émotions fortes liées à notre base énergétique et sexuelle, si ce n’est qu’en plus nous permet de vérifier,au plus profond de notre être, le sens le plus complet et lucide de l’existence de l’humain dans l’univers.
(…)le Christ dit à Nicodème : ne t’étonne pas parce qu’il vous est nécessaire de naître de nouveau, de l’eau et du feu (ie:énergie sexuelle).
Uniquement au travers de la science de la transmutation de l’énergie sexuelle, nous pouvons revenir à la naissance dans l’esprit de la chasteté,surtout ne pas confondre avec le célibat…mais comprendre que c’est le contrôle de sa sexualité,dont il s’agit.
L’énergie sexuelle ou cundalini,c’est une énergie qui aussi descend de l’univers ( ou du cosmos). C’est la force créatrice de notre être ; cette énergie fait élever les vibrations de nos atomes à 27 fois plus élevé que ceux de la lumière. L’énergie sexuelle équilibre nos centres émotionnelles dans la conjonction sexuelle de l’homme et de la femme car l’épicentre des charges de nos atomes,respectivement de l’homme et la femme, tournent en sens inverses.Dans les cas de relations homosexuelles,ces charges peuvent s’aditionner,jusqu’à augmenter l’énergie vitale des deux amant(e)s!C’est pourquoi les bisexuels vivent sur une fréquence élevée de vie.
Les grandes prêtresses de la Société du Vril ,en particulier Maria Orsic,l’avaient bien compris que notre sexualité est un héritage des dieux venus du ciel.Elles savaient qu’en exposant leurs corps nus à la nuit,face aux étoiles,qu’elles participaient à un grand échange d’énergie avec l’univers,l’humain et nos Frères de l’Espace.
Ne pas respecter l’énergie de toutes les formes de vie fera intervenir …la force supérieure au-dessus de nous.
Nous devons comprendre qu’ on ne naît pas par le biais de nos parents, mais que notre essence descend des étoiles comme quelque chose de totalement indépendante de notre origine physique.
C’est l’une des idées cosmologiques du quatrième chemin. La planète nous fournit la matière, le soleil l’énergie électronique / spirituel et les planètes la forme / corps astral. Déjà combinées ici, ces substances sont à l’origine des corps cellulaires (vie).
Selon cette théorie, toute race ou nature (humaine, animale, végétale, etc.) acquiert ses caractéristiques uniques en raison de la configuration qu’elles reçoivent comme résultat de la radiation des planètes ; ainsi, le corps moléculaire de chacun est le résultat de ces influences planétaires,mêmes lointaines.
L’un et l’autre, c’est vrai. .. Coexistent deux parents et d’étoiles et de conscience et de silence… la totalité…. absorbe jusqu’à l’infini silence.C’est le choix que la nature fait de notre arbre généalogique!
Nous sommes tous et toutes spirituellement merveilleux !!!
Imaginez qu’à l’autre bout de l’univers,deux êtres portant le même nom,la même sexualité et pratiquant les mêmes gestes font l’amour pendant que leurs doubles sur terre font ces mêmes gestes sur une période de temps relative en portant les mêmes noms!
Nous sommes sacrés et uniques,chanceux et ignorant du Grand Dessein des Dieux!
Il y a de moins en moins de vie sur Terre. C’est l’enseignement principal du rapport Planète vivante publié ce jeudi par le fond pour l’environnement WWF. Depuis 1970, près de 60% des vertébrés, poissons, oiseaux, mammifères, reptiles ont disparu.
En France, le constat est évident. Il suffit de se promener dans la nature pour observer qu’il y a moins de papillons. moins d’oiseaux dans les champs. Moins de batraciens dans les zones humides.
Les causes de cette dégradation de la biodiversité: la pollution, la surexploitation mais également la dégradation des habitats.
D’ici 2050, il pourrait ne plus y avoir de forêt tropicale dans le monde, sans compter celles qui sont protégées.
Pour Pascal Canfin directeur du WWF France, c’est le regard culturel qui doit changer. « Il y a toujours une bonne raison de faire une unité touristique en montagne à la place d’une prairie dans les Alpes. Il y a toujours une bonne raison de faire un aéroport à la place d’une zone humide autour de Nantes. La question elle est fondamentale, c’est « est-ce que à un moment donné on pose une limite et on se dit voilà c’est pas une zone vide à aménager, c’est une zone pleine de vie à protéger ». Et une fois que l’on fait cette conversion culturelle, et bien oui on se dit que c’est plus que jamais nécessaire, qu’il y a beaucoup plus de valeur dans cette zone qui paraît vide, que dans l’infrastructure nouvelle qu’on va construire. »
Seule bonne nouvelle du rapport : l’empreinte écologique des habitants des pays les plus riches du monde diminue. Cette empreinte évalue la pression exercée par les hommes sur les écosystèmes. Et cette inversion de la courbe donne un peu d’espoir quant au changement des mentalités.
Un exemple : l’érosion de la faune marine. Les dégâts déjà causés à la diversité biologique sont multiples, souvent connus et dans beaucoup de cas chiffrés, y compris en termes monétaires, par la perte des ressources, la disparition d’emplois, etc. Ils pourraient se décliner comme une longue litanie. Ainsi, par exemple, la quantité de poissons pêchés chaque année dans l’océan mondial (toutes mers et océans confondus) est de l’ordre de 95 millions de tonnes, ce qui correspond à une « surpêche » qui prélève plus que la production naturelle. Or, ce tonnage est à peu près stable depuis une vingtaine d’années bien que dans cette période, l’effort de pêche ait été multiplié par dix grâce à des bateaux plus puissants, des chaluts qui descendent plus profond et l’exploitation de nouveaux stocks. Cette stabilisation des quantités de poissons débarquées malgré l’amélioration de l’effort de pêche est un signe de l’effondrement de nombreuses populations de poissons, notamment des grands prédateurs comme les espadons, morues, thons ou marlins. La diminution des populations de poissons a de multiples conséquences fâcheuses, non seulement pour l’économie de la pêche, mais aussi pour le fonctionnement des écosystèmes océaniques, notamment en perturbant durablement les réseaux d’interactions entre espèces.
-L’homme et le devenir de la biodiversité. Actuellement, il n’est plus aucun écosystème sur la planète qui ne soit influencé d’une manière ou d’une autre par l’homme. Cette action de l’homme peut participer au développement d’écosystèmes plus variés qu’à l’origine, comme cela a été le cas dans nos pays, en favorisant une alternance de champs cultivés, de prairies, de bois, d’étangs au lieu de la sylve primitive. Elle peut aussi protéger des espèces ou des écosystèmes menacés. Mais, l’augmentation de la population et de la consommation ont,majoritairement, des effets très pénalisants : disparition d’écosystèmes par les villes, l’agriculture intensive, les barrages, la déforestation inconsidérée, l’assèchement des zones humides ; segmentation et artificialisation des habitats naturels par les voies de communication ; surexploitation et pression sur les espèces sauvages par la pêche, la chasse, le surpâturage, le feu ; diffusion à l’échelle planétaire d’espèces envahissantes et de vecteurs de maladies ; érosion des sols ; pollutions, dont certaines produisent le réchauffement climatique, aux effets déjà manifestes mais encore largement imprévisibles sur la biodiversité. Ces changements et pressions interviennent rarement seuls, mais de façon synergique et à des échelles spatiales et temporelles différentes, avec des effets de seuil et des effets « domino ».
-Le cas de l’agroécologie. L’exemple de l’agroécologie montre qu’un ensemble de techniques, comme l’agriculture biologique, l’agroforesterie, la gestion appropriée des espaces, peut fortement atténuer l’effet négatif de l’agriculture intensive sur la biodiversité et l’environnement. Mais comme l’agriculture intensive résulte aussi de pressions extérieures d’ordre socio-économique, un dialogue entre toutes les parties prenantes est indispensable. Il passe par la mise en place de lieux de « gouvernance agroenvironnementale », allant du global au local.
LES MILIEUX HUMIDES
Milieux humides : Ils regroupent les sites dont le sol est saturé d’eau durant toute l’année ou pendant une période suffisamment étendue pour que la végétation et le sol en soient influencés. Milieux riverains : Ils correspondent à la bande de terrain qui assure la transition entre le milieu aquatique et le milieu terrestre. Les milieux riverains intègrent autant la berge que la plaine d’inondation et abritent des écosystèmes précieux tels que des milieux humides. Pourquoi la perte et la dégradation des milieux humides et riverains constituentelles des problèmes prioritaires? Les services écologiques offerts par les milieux humides et riverains diminuent l’ampleur d’autres problèmes liés à l’eau repérés sur le territoire : érosion, contamination de l’eau par les matières en suspension et les pesticides, dégradation des écosystèmes aquatiques. Principaux services écologiques : • Protection contre l’érosion • Filtration de l’eau • Recharge de la nappe phréatique • Régulation du débit des cours d’eau (inondations et étiages moins sévères) • Offre de nourriture et d’habitats à la faune et maintien de la biodiversité.
Quelles lois protègent les milieux humides et les milieux riverains? Milieux humides En vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE; L.R.Q., c. Q-2), le gouvernement se garde un droit de regard sur toutes les interventions réalisées dans les milieux humides. • Les projets touchant un étang, un marais, un marécage ou une tourbière, peu importe la superficie du milieu visé et ses caractéristiques, doivent avoir été autorisés par le Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) du Québec (alinéa 2 de l’article 22). • Dans l’éventualité où un projet est autorisé, le gouvernement a le droit d’exiger des mesures de minimisation d’impact et de compensation pour la perte de milieux humides. Écosystèmes riverains La Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables (PPRLPI) énonce des mesures minimales de protection pour les bandes riveraines. Celles-ci sont effectives dès leur intégration dans les schémas d’aménagement des municipalités régionales de comté (MRC) ainsi que dans les règlements d’urbanisme des municipalités. Au sens de la PPRLPI, l’expression « bande riveraine » définit une zone minimale de protection mesurée à partir de la ligne des hautes eaux1 le long des cours d’eau. La bande riveraine a un minimum de 10 mètres : • lorsque la pente est inférieure à 30 % ou; • lorsque la pente est supérieure à 30 % et présente un talus de moins de 5 mètres de hauteur. La bande riveraine a un minimum de 15 mètres : • lorsque la pente est continue et supérieure à 30 % ou; • Lorsque la pente est supérieure à 30 % et présente un talus de plus de 5 mètres de hauteur. En zone agricole, la bande riveraine a un minimum de 3 mètres et doit inclure au moins un mètre sur le replat du talus. Situation actuelle Milieux naturels La perte de milieux naturels dans un territoire donné constitue un bon indice de la disparition de milieux humides et riverains. À cet effet, les travaux effectués par Papasodoro (2010) et Langlois (2011) ont permis de quantifier, à l’aide de photographies aériennes, la perte de milieux naturels dans les bassesterres de Lanaudière et des Laurentides. Selon ces études, le territoire du COBAMIL a perdu environ 12 % de ses milieux naturels au cours d’une décennie. Ils n’occupaient plus que 29 %, soit 30 500 ha, du territoire du COBAMIL à la fin des années 2000 (voir figure 2). Les pertes les plus significatives ont été enregistrées dans les MRC Les Moulins et Thérèse-De Blainville. Soulignons que pour assurer le maintien de la biodiversité, Environnement Canada estime qu’au moins 30 % de la superficie d’un bassin hydrographique doit être occupée par des milieux naturels.
Milieux humides On estime que la grande région de Montréal comptait cinq fois plus de milieux humides qu’actuellement au temps de la colonisation. Malheureusement, aucune étude ne permet de quantifier et de localiser ces pertes. Canards Illimités a toutefois réalisé, à partir d’images aériennes de 2007, une carte identifiant les milieux humides de plus de 0,3 ha sur l’ensemble du territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Selon cette étude, les milieux humides couvraient 5 514 ha dans le territoire du COBAMIL à la fin des années 2000, soit 5,4 % de sa superficie (voir figure 3). Environnement Canada estime que les écosystèmes humides doivent occuper au moins 10 % de la superficie d’un bassin hydrographique pour assurer le maintien de la biodiversité. Dans son étude, Canards Illimités souligne également que les diverses activités se déroulant dans la région métropolitaine fragilisent les milieux humides restants. En effet, sur le territoire de la CMM, 80 % des milieux humides sont affectés par des perturbations anthropiques. Dans la couronne nord de Montréal, ces pressions proviennent essentiellement de l’agriculture, des activités commerciales et industrielles, des secteurs résidentiels et du transport routier. De plus, dans la région métropolitaine, 71 % des milieux humides occupent une superficie inférieure à 1 ha. Une telle fragmentation des habitats humides peut porter atteinte à la diversité faunique et floristique de la région. Malgré cette fragmentation, le territoire du COBAMIL comprend cinq grands complexes de milieux humides, c’est-à-dire des regroupements de milieux humides séparés par une distance de moins de 30 m. Ces complexes jouent un rôle primordial dans la préservation d’une diversité écologique .
• Popularité des abords des cours d’eau comme milieu de vie et de villégiature Les abords des cours d’eau représentent, historiquement comme actuellement, des milieux de vie privilégiés. Afin de contrer les risques d’inondation ou pour optimiser l’usage de leur propriété, certains riverains ont remblayé leurs terrains, ont aménagé des digues et des murs de soutènement ou ont coupé la végétation dans la bande riveraine. De telles interventions ont pu être réalisées avant qu’elles ne soient encadrées par la loi ou malgré le cadre législatif en vigueur. • Le non-respect du cadre législatif existant Un cadre législatif permet aujourd’hui d’assurer la protection des milieux humides et riverains. Or, plusieurs raisons, notamment la compétition pour l’utilisation du sol ainsi que le manque de ressources assurant l’observation des lois, peuvent mener au non-respect du cadre législatif en vigueur. • Mauvaises perceptions des milieux humides et riverains et méconnaissance de leurs services écologiques Le manque de reconnaissance des services essentiels rendus par les milieux humides et riverains constitue un frein à leur protection. • Introduction et propagation d’espèces exotiques ou envahissantes La présence d’espèces exotiques ou envahissantes peut porter atteinte à la qualité des écosystèmes humides et riverains. • Mauvaise qualité de l’eau de surface Les problèmes liés à la qualité de l’eau de surface peuvent avoir des conséquences sur des écosystèmes connectés au réseau hydrographique. Ils peuvent être à l’origine de l’envasement, de l’ensablement, d’un apport excessif de nutriments et d’une accumulation de contaminants dans les milieux humides et riverains.
Les autorités péruviennes ont lancé une enquête après la mort de 10.000 grenouilles géantes, peut-être en raison de la pollution d’un fleuve alimentant le lac Titicaca.
« Sur la base des déclarations des habitants et des échantillons trouvés dans les jours suivant l’incident, on estime que plus de 10.000 grenouilles ont été affectées, dans un rayon de 50 kilomètres », a expliqué dans un communiqué le Service national des forêts et la faune sylvestre (Serfor).
Selon le Serfor, des spécialistes ont étudié les spécimens retrouvés morts le long du fleuve Coata, dans une région du sud du Pérou frontalière avec la Bolivie. En danger d’extinction, cette espèce de grenouille à la peau vert tacheté, dont le nom scientifique est Telmatobius spp., est plus connue comme la grenouille géante du lac Titicaca.
Une association dénonce l’inaction des autorités locales
C’est une association locale, le Comité de lutte contre la pollution du fleuve Coata, qui avait lancé l’alerte, apportant une centaine de dépouilles de grenouilles à la place principale de Puno, capitale de la région, et accusant les autorités de ne rien faire face à la pollution du fleuve.
« J’ai été obligée d’apporter les grenouilles mortes parce que les autorités ne se rendent pas compte, elles n’ont pas idée de l’ampleur de la pollution. La situation est désespérante », a expliqué Maruja Inquilla, représentante de ce Comité. « Où sont les écologistes? Pourquoi l’Etat n’agit pas? Nous avons besoin au plus vite d’une usine de traitement des eaux usées », s’est-elle indignée.
Lors d’une première visite de terrain, des experts ont trouvé 500 cadavres de grenouilles sur un tronçon de 200 mètres, qu’ils vont désormais analyser pour déterminer les causes de leur mort.
Se retirer de l’agitation du monde, seul, chez soi, pour quelques heures ou quelques jours : la retraite spirituelle n’est pas une nouvelle façon de pratiquer l’art du cocooning régressif, mais bien une occasion de se relier à la dimension spirituelle de notre être. Cette part de nous si souvent négligée dans nos quotidiens chahutés, qui se manifeste parfois en présence du sacré ou du beau et nous donne l’impression d’être pleinement vivant. La retraite spirituelle est un outil – parmi d’autres – pour en faire l’expérience consciente. « Chez soi ou dans une communauté, la retraite est une respiration du corps et de l’esprit qui nous permet d’aller vers un horizon qui nous dépasse, vers un vide et un silence habités par autre chose que le faire ou l’avoir, explique Patrice Gourrier, prêtre et psychologue conscient, auteur avec Jérôme Desbouchages de 40 Jours avec Maurice Zundel et les Pères du désert (Presses de la Renaissance, 2009).
Alain Gamichon, psychologue et psychothérapeute, souligne l’intérêt de la gratuité de cette démarche : « Faire une retraite spirituelle est un acte que l’on pose par rapport à soi-même et dont les résultats ne sont pas immédiatement visibles. Il se peut même que le ressenti sur le moment soit inconfortable, physiquement et psychiquement. Le silence, l’acte conscient, la lecture d’un texte spirituel, une nourriture frugale…, tout cela constitue une véritable ascèse pour nous qui sommes habitués aux gratifications immédiates et dopés aux performances sociales ! » Et c’est justement parce que nous subissons tous les mêmes contraintes et courons derrière les mêmes leurres que cette retraite n’est pas réservée aux seuls croyants. Même si ces derniers peuvent évidemment trouver, dans cette pratique « hors cadre », une occasion de vivre pleinement leur foi.
Se préparer
Une journée type
Établir un programme est le préalable indispensable à une vraie retraite. Nous avons respecté ici les séquences communes aux différentes traditions spirituelles. Les temps de lecture ou de méditation durent, pour les débutants, entre un quart d’heure et une demi-heure. Chaque activité est précédée par une pause de respiration consciente.
• Lever (7 heures), étirements, respiration, ablutions.
• Petit déjeuner (7 h 30), puis marche, lecture, étirements ou marche, méditation ou prière, activités domestiques (rangement, ménage, couture, cuisine), lecture. • Déjeuner (12 ou 13 heures), puis marche, contemplation (une image, un bouquet de fleurs…), lecture, méditation ou prière, étirements. • Pause thé (16 heures), puis marche, lecture, activités domestiques, méditation ou prière, étirements. • Dîner (20 heures).
Une retraite nécessite un état d’esprit particulier. « Il faut avant tout avoir le profond désir de vivre quelque chose de différent, de s’aménager un temps d’arrêt qui ne soit pas un “cesser de faire”, précise Patrice Gourrier, mais un “faire autrement”, en partant de l’intérieur de soi, le contraire de ce que la majorité d’entre nous vit tous les jours. » C’est pour cela que cette pause exige une rupture nette avec nos gestes, nos pensées et nos réflexes habituels. Ni téléphone, ni visite, ni radio, ni télévision, ni personne d’autre chez soi, mais un silence choisi, pour entrer symboliquement dans un nouvel espace-temps. Pour être féconds, ce silence et cette solitude doivent être encadrés. À la manière de la journée monastique, scandée par les temps d’activité et les temps de méditation ou de prière.
« Il est essentiel de s’impliquer totalement dans ce projet, de se donner les moyens de faire de la place pour laisser advenir l’inconnu de soi, cette dimension de son être que nous ne soupçonnions peut-être même pas », affirme Alain Gamichon. Choisir ses vêtements (très confortables), sélectionner des citations, des poèmes ou des textes spirituels, disposer des bougies, de l’encens, composer un petit autel ou s’aménager un lieu de méditation… Chacun de ces actes, qui modifie imperceptiblementnotre état d’esprit, nous prépare à entrer, en conscience, dans un univers différent.
Apprendre à s’arrêter
Nous sommes peu habitués à expérimenter cette suspension de la pensée et de l’action ordinaires. Aussi, ne nous étonnons pas si des sentiments d’impatience, d’agacement ou d’ennui surviennent. Contentons-nous de les remarquer, de les accueillir et de les laisser se dissiper. La difficulté fait partie du voyage : il s’agit d’une ascèse et non d’un week-end «bulle » !
Respirer
« Tout commence par la respiration, constate Patrice Gourrier. C’est la meilleure façon d’apprivoiser ce que j’appelle le “temps d’arrêt du corps”. Un exercice très simple consiste à inspirer en pensant “J’inspire la vie” et à expirer en pensant “Je souffle ce qui m’oppresse”. » C’est aussi ce que Thich Nhat Hanh, maître zen vietnamien, appelle la « pleine conscience de la respiration » dans La Respiration essentielle, notre rendez-vous avec la vie (Albin Michel, “Spiritualités vivantes”, 2003).. En position assise, le dos doit être droit, les épaules baissées, la mâchoire détendue et le ventre souple. Les yeux sont fermés pour favoriser la conscience corporelle. Les taoïstes préconisent des séries de trois respirations profondes et amples qui amènent une contraction du bas-ventre à l’inspiration et son relâchement à l’expiration. La respiration consciente Établir un programme est le préalable indispensable à une vraie retraite. Nous avons respecté ici les séquences communes aux différentes traditions spirituelles. Les temps de lecture ou de méditation durent, pour les débutants, entre un quart d’heure et une demi-heure. Chaque activité est précédée par une pause de respiration consciente. Une journée type et profonde (elle ne doit jamais être forcée) est recommandée pour faire le calme en soi, avant et après chaque activité du corps ou de l’esprit.
Lire
Une fois le corps apaisé et l’esprit calmé, nous pouvons goûter à des nourritures plus denses, comme la lecture de textes spirituels ou poétiques. « Je conseillerais un seul texte court dans la même journée (psaume, sourate, koan, poème ou sutra…) pour éviter de se disperser ou de trop solliciter le mental », poursuit Alain Gamichon. Le thérapeute préconise de lire et relire ces phrases, d’y revenir plusieurs fois. « Il s’agit de “mâcher” les mots et de les laisser cheminer en soi… Leur sens, leur musicalité, leur poésie, leur résonance vont évoluer au fil des heures et soulever en nous des questions, des émotions, ouvrir ou fermer des portes. » La lecture peut être faite à voix haute ou en silence. L’important est de bien ressentir le poids et la tonalité de chaque mot, puis de l’ensemble du texte.
Méditer
Cette pratique, dont le moine bouddhiste Matthieu Ricard dit dans L’Art de la méditation (NiL, 2008) qu’elle consiste à « se transformer soi-même pour mieux transformer le monde », continue à intimider ou à rebuter. Elle est pourtant d’une simplicité enfantine. Il est essentiel de commencer par choisir la plus simple des positions : assis sur une chaise, le dos droit, le menton légèrement rentré, les mains posées, paumes vers le haut, sur les cuisses, les pieds parallèles, bien à plat, distants de trois poings l’un de l’autre. Pendant une vingtaine de minutes, les yeux mi-clos, il s’agit de respirer amplement mais sans forcer par le nez, de laisser ses pensées traverser son esprit sans tenter de les chasser ni de les retenir. Nous pouvons également méditer à partir d’un thème spirituel. Matthieu Ricard en propose plusieurs, dont l’« impermanence » : « Pensons à la succession des saisons, des mois et des jours, de chaque instant, et aux changements qui affectent chaque aspect de la vie des êtres… »
Pour les personnes croyantes, la retraite spirituelle offre aussi l’occasion de renouer avec la forme la plus intime de la spiritualité : la prière. « Chacun, avec ses mots, peut demander de l’aide, dire sa peur, sa colère, ses doutes, formuler sa gratitude, précise Patrice Gourrier. Nous pouvons tous ouvrir cet espace en nous pour entamer ce dialogue, nous alléger et trouver de nouvelles forces. » Il arrive d’ailleurs souvent que les prières de l’enfance resurgissent, nimbées d’une émotion, d’une saveur et d’une profondeur insoupçonnées.
Agir en pleine conscience
Au temps de la contemplation succède le temps de l’action. Revenir dans le mouvement nous ramène à notre dimension matérielle, incarnée, et nous rappelle que celle-ci est aussi importante que notre part spirituelle. L’unité du corps et de l’esprit ne peut se faire qu’en expérimentant en conscience les deux dimensions de notre être.
Marcher
Après chaque séance de méditation, la marche donne un coup de fouet à l’énergie vitale, qu’elle fait circuler dans tout le corps. Cet exercice est silencieux, lent et conscient. Faire quelques pas dans son appartement ou sortir dans son jardin (mieux vaut éviter la rue pour ne pas être distrait). Avant chaque marche, il est bon de procéder à une série de trois respirations nasales, profondes et amples. Pieds nus de préférence, amorcer le mouvement du pied sur l’inspiration et le poser sur l’expiration, tandis que les épaules restent basses et le dos droit. L’exercice se poursuit sur ce même rythme : inspiration (je lève le pied) et expiration (je pose le pied).
Travailler
La vie monastique associe contemplation et travail. Ranger, nettoyer, cuisiner…, ces actes devenus automatiques, lorsqu’ils sont faits lentement et en habitant ses sensations, sont une manière de célébrer la vie, Dieu ou l’univers. « Se connecter à ses sens remet le corps au centre, c’est une façon de le sortir de sa stricte fonctionnalité et d’en faire un outil d’éveil », analyse Alain Gamichon. Ranger peut clarifier l’esprit, balayer peut apaiser les émotions… Dans certaines communautés, les tâches les plus ingrates ou les plus dures sont effectuées en offrande. Pourquoi ne pas faire de cette pile de papiers en désordre son Himalaya personnel ?
Manger
« Quand vous faites la cuisine, ne regardez pas les choses ordinaires d’un regard ordinaire, avec des sentiments et des pensées ordinaires », écrit le maître spirituel japonais Dôgen dans Instructions au cuisinier zen (Le Promeneur, 1994).. Il est conseillé de prévoir des repas simples, légers, végétariens de préférence. L’exercice consiste ensuite à prêter attention à la texture, la couleur, l’odeur des aliments que nous manipulons. Garder à l’esprit qu’un simple bol de soupe préparé avec attention, humé et dégusté est une célébration de la vie. Manger lentement, en silence, en ressentant de la gratitude pour ce que nous mâchons et avalons, de la compassion pour tous ceux qui sont dans le manque. Ce ressenti a valeur de partage, il renforce notre sentiment d’appartenance à la communauté des hommes, dès lors que nous nous y attardons et que nous nous efforçons de l’éprouver profondément.
REVENIR DANS LE MONDE
La retraite s’achève. Que nous soyons impatient de retrouver notre rythme ou désireux de prolonger l’expérience, il n’y a pas de règle : il importe d’agir selon notre désir et notre besoin. Autre possibilité : tenter de poursuivre l’expérience avec un groupe d’amis, en couple ou en famille. L’essentiel est de goûter à une autre qualité d’être. À une façon différente d’entrer en relation avec soi et avec les autres. Car la retraite spirituelle est tout sauf un repli sur soi.