La province la plus populeuse au Canada se dit » inquiétée » par une demande faite par le Wisconsin de puiser l’eau directement du lac Michigan.
Carte des Grands Lacs du Canada
La ville de Waukesha a demandé la permission de puiser l’eau du lac Michigan. Son aquifère s’assèche progressivement pour laisser place à du radium hautement contaminé, un cancérigène reconnu.
À l’heure actuelle, le détournement des eaux des Grands Lacs et du Saint-Laurent est interdit, sauf quelques exceptions.
Waukesha, une communauté d’environ 70 000 habitants, espère devenir la première communauté à se voir accorder une exception pour le détournement des eaux. La ville affirme qu’alors qu’elle est située à l’extérieur des limites du bassin des Grands Lacs, elle appartient à un comté qui y est rattaché, et devrait donc avoir accès au lac.
Les autorités ontariennes semblent voir plusieurs problématiques reliées à ce plan
Jason Travers, directeur de la Direction des politiques de conservation des richesses naturelles, a notamment écrit que » [l]e gouvernement de l’Ontario a identifié des inquiétudes en ce qui a trait à l’explication fournie par le Service des ressources naturelles du Wisconsin (SRN) quant à la manière dont la ville de Waukesha satisfait aux critères d’exception pour un comté chevauchant. «
La province s’inquiète aussi que les impacts potentiels d’un détournement des eaux n’aient pas été assez étudiés.
» Selon l’analyse de la proposition par la province de l’Ontario, des renseignements additionnels en ce qui a trait au retour des eaux usées et à la qualité de l’eau sont requis afin de pouvoir mieux évaluer la proposition. » ajoute M. Travers, cité par la Presse canadienne.
Couverture de glace des Grands Lacs lors de l’hiver 2015-2016
Les résidents des communautés des Grands Lacs au Canada et aux États-Unis ont exprimé des inquiétudes en ce qui a trait à la proposition. Certains affirment qu’une approbation pourrait créer un dangereux précédent.
» Le gouvernement de l’Ontario se questionne sur le précédent potentiel que la proposition pourrait créer advenant son approbation sans la démonstration adéquate que toutes les communautés dans l’aire de service définie satisfont aux critères d’exception. » écrit M. Travers.
» La problématique de l’augmentation de la concentration de radium dans les eaux souterraines publiques est présente à plusieurs endroits en Wisconsin, et ne se restreint pas à Waukesha. La proposition de détournement des eaux de Waukesha ne représente qu’une petite partie d’une demande beaucoup plus large à laquelle la province de l’Ontario devrait être préparée à faire face dans le futur. «
Une beauté menacée,sans oublier la vie elle-même!
Selon le site Web du gouvernement du Wisconsin, Waukesha a soumis sa demande de détournement originale en mai 2010.
» Au cours des cinq dernières années, le SRN a mené une étude technique, en demandant des renseignements additionnels, et a collaboré avec la Ville de Waukesha en ce qui concerne des modifications à la demande afin d’être conforme aux critères de l’étude » mentionne le site Web.
Un examen de la proposition aura lieu vers la mi-avril.
Le bassin des Grands Lacs fournit de l’eau à environ 33 millions de personnes, avec un rendement économique de 5,8 milliards de dollars en 2014 selon le Toronto Star.
Des scientifiques assurent qu’ils ont la preuve de la présence d’eau liquide à la surface de Mars.
Il y a bien de l’eau liquide sur Mars. C’est du moins ce qu’affirme avec certitude une équipe de scientifiques, dirigée par Lujendra Ohja du Georgia Institute of Technology (Etats-Unis), qui publie ses travaux ce lundi dans la revue Nature Geoscience.
La Nasa a ménagé le suspense en annonçant jeudi dernier, sur son site Internet, une «découverte majeure» à propos de la planète rouge. A 17h30 (heure de Paris), l’agence spatiale américaine dira comment les chercheurs ont, comme elle l’affirme, «résolu un mystère» de Mars.
On sait depuis plus d’une décennie que Mars possède de l’eau glacée dans ses régions polaires. En revanche, il n’avait jamais été prouvé que de l’eau à l’état liquide, nécessaire à l’existence d’une vie potentielle, y coulait à sa surface. En 2011, Lujendra Ohja et son équipe avait émis cette hypothèse, sans toutefois pouvoir la valider. Interrogée par leParisien.fr, sa collègue, la chercheuse française Marion Massé, explique comment les travaux qu’elle cosigne aujourd’hui ont vu le jour.
Dans le cadre de nos travaux publiés en décembre 2011, nous avions constaté qu’il se produisait, chaque année à la saison chaude, des écoulements linéaires sur de fortes pentes situées face au Soleil. La première chose que nous nous sommes dits, c’est qu’il devait s’agir d’écoulements liquides. Pour le prouver, nous avons voulu utiliser la spectroscopie : c’est une technique qui permet de repérer, sur une image, la présence d’un minéral en fonction de la quantité de lumière solaire qu’il réfléchit. Mais c’est très difficile de voir un liquide à la surface de Mars.
Sur les clichés dont nous disposions, un pixel équivaut à 18 mètres, tandis que la largeur des écoulements est estimée à 5 mètres. Par ailleurs, la thèse de l’eau liquide n’était pas des plus évidentes. Pour avoir de l’eau liquide en surface, il faut une température comprise entre 0 et 100°C, ce qui est par moment possible sur cette planète.
Mais pour qu’elle s’écoule, il faut aussi une pression suffisante. Or, la pression sur Mars est très basse et ne permet pas à l’eau liquide d’être stable. La solution, c’est d’ajouter du sel dans l’équation. De la même manière que le sel fait fondre la glace sur les routes en hiver, il peut permettre à l’eau de s’écouler avant qu’elle s’évapore. C’était une explication qui avait du sens, car il y a des sels partout sur Mars, notamment des sulfates. Nous n’avions cependant pas pu les détecter à l’époque.
Vous avez la preuve aujourd’hui de la présence de sels et d’eau liquide dans ces écoulements ?
Oui, nos derniers résultats confirment la présence de saumure, un mélange de sels et d’eau, à la surface de Mars. Pour y parvenir, nous avons observé les mêmes zones à des moments différents. En croisant les images, nous avons découvert que des sels, les perchlorates, apparaissent tous les ans pendant la période d’activité des écoulements. Nous pensons qu’ils se cristallisent alors, tandis que l’eau s’évapore.
D’où cette eau vient-elle ?
Il y a trois solutions. La première serait qu’elle provienne de la glace située sous la surface, le pergélisol [ou permafrost, comme en Sibérie, ndlr]. Mais si cette eau gelée fond partiellement tous les étés, il faut qu’elle puisse se reformer l’hiver. Et nous n’avons pas trouvé comment.
La deuxième solution serait du givre saisonnier qui se déposerait en hiver. Mais normalement, le givre disparaît au printemps et là, les écoulements ont lieu plus tard dans l’année.
L’hypothèse que nous privilégions s’appelle la déliquescence : les sels absorberaient l’humidité atmosphérique qui se transformerait en liquide. Mais cette explication pose quand même un souci, car il n’y a pas beaucoup d’eau dans l’atmosphère martienne. On favorise quand même cette hypothèse car plusieurs modélisations montreraient que c’est possible.
Comment aller plus loin dans ces recherches ?
On pourrait imaginer une nouvelle mission en orbite avec un instrument ayant une meilleure résolution que l’outil de Mars Reconnaissance Orbiter. On pourrait aussi faire atterrir un robot à côté des écoulements. Mais la communauté scientifique ne veut pas contaminer les autres planètes. Si l’on envoie un robot avec une petite bactérie dans un endroit sec, ça va. En revanche, une bactérie dans un milieu liquide peut se développer.
Pour l’instant, nous voulons reproduire le mécanisme en laboratoire, dans une chambre martienne, avec la même pression et la même température que sur Mars. Avec des perchlorates aussi, qui sont assez rares sur Terre. Cela permettrait de valider ou non nos hypothèses.
Que nous apprennent vos découvertes sur l’éventualité d’une forme de vie sur Mars ?
La brique essentielle à la vie, c’est l’eau. C’est pour ça que l’on est content quand on trouve de l’eau sur une planète. Mais pour l’instant, nous n’avons aucun moyen de dire s’il existe une forme de vie sur Mars.
Le processus de déliquescence que nous décrivons se produit également dans le désert de l’Acatama, au Chili. Dans ces sels, il a été observé des communautés microbiennes. Un liquide salé n’est pas incompatible avec la vie. Mais sur Mars, les écoulements semblent durer seulement une ou deux heures, avant que l’eau s’évapore. Cela se répète peut-être plusieurs jours d’affilée, pendant les périodes les plus chaudes.
Cela me parait compliqué qu’il y ait de la vie sur Mars, la pression étant très basse et l’atmosphère étant trop ténue pour protéger des organismes des rayonnements solaires.
Les scientifiques de la NASA ont déterminé qu’un océan primitif sur Mars a tenu plus d’eau que l’océan Arctique de la Terre et que la planète rouge a perdu 87 pour cent de cette eau à l’espace. L’eau aurait couvert 20% de la planète il y a environ 3 milliards d’années. Crédit: NASA / GSFC
Il est difficile de croire maintenant en regardant le poussiéreux, paysage desséché de Mars qu’il possédait une fois un vaste océan. Une étude récente de la NASA de la planète rouge à l’aide des télescopes infrarouges les plus puissants du monde indiquent clairement une planète qui a soutenu un plan d’eau plus grand que l’océan Arctique de la Terre.
Si répartir uniformément à travers le globe martien, il aurait couvert toute la surface à une profondeur d’environ 450 pieds (137 mètres). Plus probablement, l’eau regroupées dans les plaines basses qui couvrent une grande partie de l’hémisphère nord de Mars. Dans certains endroits, il aurait été près d’un mile (1,6 km) de profondeur.
Trois des meilleurs observatoires infrarouges dans le monde ont été utilisés pour étudier la normale à l’abondance de l’eau lourde dans l’atmosphère de Mars, en particulier les calottes polaires, pour créer une carte mondiale de la teneur en eau de la planète et en déduire un ancien océan. Crédit: NASA / GSFC
Maintenant, voici la bonne partie: Avant de prendre la fuite ,molécule par molécule dans l’espace, les vagues léchaient les rives du désert pendant plus de 1,5 milliards années …de plus de temps nécessaire pour développer la sur la Terre. Par voie de conséquence, la vie avait suffisamment de temps pour se préparer à ce coup de fouet sur Mars, aussi.
Un atome d’hydrogène est constitué d’un proton et un électron, mais sa forme lourde, appelé deutérium, contient également un neutron. HDO ou de l’eau lourde est rare par rapport à l’eau potable normale, mais étant plus lourd, plus susceptibles de rester lorsque la forme plus légère se vaporise dans l’espace. Crédit: NASA / GFSC
En utilisant les trois télescopes infrarouges les plus puissants de la planète – l’Observatoire WM Keck à Hawaii, Very Large Telescope de l’ESO et Infrared Telescope Facility de la NASA – scientifiques de Goddard Space Flight Center de la NASA ont étudié les molécules d’eau dans l’atmosphère martienne. Les cartes montrent qu’ils ont créé la distribution et la quantité de deux types d’eau – la version normale de H2O nous utilisons dans notre café et HDO ou de l’eau lourde, rares sur Terre, mais pas tellement sur Mars comme il s’avère.
Cartes montrant la répartition des H20 et HDO (eau lourde) à travers la planète fait avec le trio de télescopes infrarouges. Crédit: NASA / GSFC
Dans l’eau lourde, l’un des atomes d’hydrogène contient un neutron en plus de son seul proton, formant un isotope de l’hydrogène appelé deutérium . Parce que le deutérium est plus massive que l’hydrogène ordinaire, l’eau lourde est vraiment lourd que l’eau normale tout comme son nom l’indique. Les nouvelles « cartes des eaux » ont montré comment le rapport de la normale à l’eau lourde varié à travers la planète selon l’emplacement et la saison. Remarquablement, les nouvelles données montrent les calottes polaires, où une grande partie de l’eau courante de jour de Mars est concentrée, sont hautement enrichi en deutérium.
On pense que la décroissance du champ magnétique fois-mondiale de Mars, le vent solaire dépouillé grande partie de début, l’atmosphère épaisse de la planète, permettant à la lumière UV solaire pour briser les molécules d’eau en dehors. Briquet hydrogène sorti dans l’espace, en se concentrant la forme plus lourd. Certains de l’hydrogène peut également quitté en raison de la faiblesse de gravité de la planète. Crédit: NASA / GSFC
Sur Terre, le rapport deutérium à l’hydrogène normale dans l’eau est de 1 à 3200, mais les calottes polaires de Mars, ce est 1 à 400. Normal, l’hydrogène léger est lentement perdu à l’espace une fois une petite planète a perdu son enveloppe atmosphère protectrice, la concentration de la forme lourd de l’hydrogène.Une fois que les scientifiques savaient que le ratio d’hydrogène/deutérium était normal, ils pourraient déterminer directement la quantité d’eau que Mars doit avoir eu quand elle était jeune. La réponse est …beaucoup d’eau!
Les scientifiques de Goddard estiment que seulement 13% des réserves d’eau d’origine de Mars sont encore là aujourd’hui, concentrée dans les calottes polaires glacées. Le reste se est envolé pour l’espace. Crédit: NASA / GSFC
Seulement 13% de l’eau d’origine reste sur la planète, enfermé principalement dans les régions polaires, alors que 87% de l’océan original a été perdu dans l’espace. L’endroit le plus probable pour la localisation de l’océan aurait été les plaines du nord, une vaste région , de basse altitude , idéale pour retenir les énormes quantités d’eau. Mars aurait été une planète beaucoup plus comme la terre,à l’époque ,avec une atmosphère plus épaisse, pour fournir la pression nécessaire, et le climat plus chaud pour soutenir l’océan ci-dessous.
Mars à l’heure actuelle a peu ou pas d’eau liquide à sa surface froide, comme un désert. Il y a bien longtemps, le Soleil a presque certainement vu son reflet dans les lacs de vagues ondulées et une mer du Nord. Crédit: NASA / GSFC
Quoi de plus excitant sur les résultats que le fait que Mars serait resté beaucoup plus longtemps humide qu’on ne le pensait à l’origine. Nous savons maintenant à partir de mesures faites par le Rover Curiosity que l’eau a coulé sur la planète pendant 1,5 milliards d’années après sa formation. Mais la nouvelle étude montre que…à la surface de Mars,le matériel est resté bourré d’eau (en bon québécois:il s’est formé de la sloshe) beaucoup plus longtemps. Étant donné que la première preuve de vie sur Terre remonte à il y a 3,5 milliards années – seulement un milliard d’années après la formation de la planète – Mars peut avoir eu assez de temps pour l’évolution de la vie elle-même.
Ainsi, alors que nous pourrions déplorer la perte d’une si merveilleuse chose comme un océan, nous nous retrouvons avec la possibilité alléchante que c’était assez longtemps pour donner naissance à la plus précieuse des créations de l’univers …la vie.
Pour citer Charles Darwin: « … à partir d’un commencement si simple, les plus belles et les plus merveilleuses formes de vie sans fin ,ont existé , et ont évolué. »
Illustration montrant Mars…jadis.L’ évolution d’un monde humide pour l’actuelle où l’eau liquide ne peut pas former un étang sur sa surface sans se vaporiser directement dans les airs de la planète. Comme Mars a perdu son atmosphère au cours des milliards d’années, l’eau restante,s’est refroidie et condensée pour former le nord et le sud des calottes polaires. Crédit: NASA / GSFC
Voici ce qu’il faut voir,sur les photos de la fameuse centrale
Pris sur le fait,ce bateau rejete des miliers de galons d’eau radioactive et de plusieurs conteneurs de déchets. TEPCO aurait signé plusieurs contrats semblables.
Mercredi,le 21 janvier 2015,l’Autorité de régulation nucléaire a donnéle feu vertau plan deTokyo ElectricPower Co.pour viderl’eau souterrainepompée (pleine de toxiques) venant ducomplexe nucléairesinistréede Fukushima Daiichidans l’océan Pacifiqueaprès le retrait .. »depresque tous les matériauxradioactifs » .
Le planest l’une des mesuresvisant à réduirela très grande quantité d’eaucontaminée entreposée au complexebalnéaire et dont la masse énorme devient de plus en plus critique. Mais ilreste incertainlorsque l’opérateurpeutréellementlibérer l’eau.
Les pêcheurs locauxontenregistréde fortes inquiétudesque le dumpingde l’eaupermettra d’accroîtrela consommation et d’abaisser l’appréhension au sujet dela pollution marine, etTEPCOadit qu’elle ne libérera pas l’eauà moins d’obtenirle consentementde la population locale.
Les réservoirs d’eau irradiée ont envahis le site depuis longtemps.Le seul fait de libérer cette masse d’eau irradiée provoquerait le pire fléau de l’histoire de l’humanité.
La société prévoit detraiter l’eaupompéeà travers42de sespuits vers uneinstallation de traitementde l’eau . Après traitement, l’eausera stockéetemporairementdans des réservoirs pourvérifier sila quantité dematières radioactives retenues seront à des niveauxconsidérés comme sûrspour permettre de les rejeter à la mer.
SelonTEPCO, la quantité d’eauradioactive croiten augmentationparquelque 350tonnes chaquejour . Les eaux souterraines intactes sont disparues ,car elles se sont infiltrées dans les bâtimentsdes réacteurset sont depuis longtemps mélangées avec de l’eautoxiquegénéréedans le processus derefroidissement desréacteursqui ont subides effondrementsdansla catastrophe nucléaire de2011.
Officiellement,devant les médias nationaux et internationaux, TEPCOexécuteune dérivationdes eaux souterrainesqui vise àpomperles eaux souterraines « dites » intactes avant qu’elles se mélangent avecl’eau radioactive (ce qui est fait de manière réelle depuis fort longtemps).
On utilise de plus en plus des réservoirs mobiles.
Depuis la catastrophe destremblements de terreet le tsunamidéclenché par la suite ,en 2011 , l’opérateur de Fukushima Daiichi a déversécette eau très radioactive et dangereuse pour tous les écosystèmes denombreuses fois directement dans lePacifique …après avoir confirmésa sécurité ,de manière officielle.De nombreuses enquêtes nationales et internationales ont prouvées la fausseté de ces déclaration.Des journalistes d’enquêtes sont toujours emprisonnés,au Japon,pour le crime politique d’avoir voulu dire la Vérité sur ce qui se passe à Fukushima.
Des millions de tonnes d’eau irradiée sont entreposées sur le site de Fukushima Daiichi…Imaginez le désastre mondial si toute cette eau était libérée en même temps.
La sécurité des écosystèmes marins,aériens et terrestres de toute la planète est donc maintenant entre les mains d’une poignée d’administrateurs corrompus à la solde de politiciens véreux au Japon.Pour être accepté par les médias officiels,il faut donc croire que tout va très bien dans notre merveilleux monde capitaliste.
Vue aérienne des citernes d’eau irradié. Le journaliste qui a publicisé cette photo a été arrêté.
Ce que craignent le plus les politiciens actuels,c’est que « Nous,le Peuple »…déciderions un jour que: Assez,c’est assez !
Pour que ce système corrompu puisse continuer à survivre encore quelque temps,une Autorité de ce système capitaliste mondial a décidé que préserver la vie était secondaire aux Profits Sacrés engendrés par le gaspillage des ressources naturelles et de la surconsommation dont nos gouvernements et nos médias font la promotion.
Autre vue aérienne de Fukushima Daiichi.
par Michel Duchaine
Sources:Mainichi et un de mes correspondants au Japon
Un système unique pour l’exploitation des sources d’eau souterraine a été développé dans le bassin du Rio Grande de Nasca dans l’époque précolombienne. Cette technique implique l’excavation de tranchées et tunnels horizontaux pour atteindre les aquifères souterrains qui retiennent l’eau en profondeur sous le sol. Encore en usage aujourd’hui par les habitants de la vallée, ces tunnels, puits et tranchées sont connus collectivement comme étant les puquios.
L’incroyable aqueduc de Cumbermayo ,à Nazca.
Les anciens du Pérou construisirent un extraordinaire système d’irrigation qui assurait une mobilité de l’eau et les technologies la préservant comme les aqueducs de Cumbe Mayo ( c. 1500 BCE) ou de la Nazca …des aqueducs souterrains appelés Puquios (date incertaine de fabrication selon la science officielle), ou sur les jardins en terrasses de la Huari . Des aqueducs ont également été utilisés par le peuple Moche .
Une autre technique utilisée pour adapter le terrain escarpé de la Cordillère des Andes à l’agriculture est par le moyen des terrasses. Les peuples Chavin, Moche, et celui des Incas ont construit des terrasses ou des zones aplaties de terres, sur les côtés des collines. Les terrasses réduisent l’érosion des sols qui seraient normalement en haut d’une colline escarpée. Ces terrasses sont encore utilisés au Pérou. Les Incas ont également leurs champs irrigués avec un système de réservoirs et des citernes pour recueillir l’eau, qui a été ensuite distribuée par des canaux et des fossés.
La nécessité d’une source supplémentaire d’eau peut être clairement vu dans les statistiques nationales du Pérou concernant les ressources en eau disponibles aujourd’hui. Les observations modernes indiquent que dans les parties médianes des affluents du Rio Grande de Nasca, les rivières transportent de l’eau de surface seulement deux ans sur sept (Schreiber et Lancho 1995: 231) Lorsque l’eau ne s’écoule pas , le volume est bien inférieur à celui des autres systèmes des vallées plus au nord. Dans le drainage du plateau de Nasca, les affluents du sud de l’Aja, Tierras Blancas, Nasca, Taruga et Las Trancas reçoivent le moins d’eau.
« Le fleuve Aja … .a un flux annuel moyen de seulement 30,27 millions de m3 d’eau, par rapport à 198 050 000 m3 d’eau qui se jettent sur le Rio Grande (ONERN 1971). La quantité d’eau n’est tout simplement pas suffisante pour les habitants, passés et présents, en particulier pendant les périodes de sécheresse…donc de là ,l’importance de ces canaux dont la technologie qui a permis leur existance,à une lointaine période,nous étonne.
Voir notre vidéo sur Rutube …Vous allez visiter ce site directement: Lien vidéo sur le site
*Photos de la technologie inca:
L’aqueduc de Sayamarca est en pierres taillées sans joints de ciment ou mortier.Près de Machu Pichu,on peu admirer cette fontaine.
Aqueduc inca:même sans habitant,l’eau continue de couler depuis plus de 1,000 ans.
Autre aqueduc inca près de Nazca:les dessins gravés avec un angle de 90 dégrés …nécessiteraient une foreuse à diamant pour effectuer le machinage de précision que l’on peut facilement voir.
Photo d’une canalisation en cercle…savamment conçue pour recueillir l’eau.
Forteresse de Sacsayhuanam ,Pérou. Les pierres taillées sont ajustées avec une précision défiant l’imagination. La science actuelle est embarrassée par son existence qui prouve une civilisation très avancée.
Etats-Unis : Après Détroit, Las Végas… Un nouveau symbole de l’empire américain va disparaître…d’ici peu!
« La chute de l’empire américain continue, entrainant dans son sillage les symboles qui furent à l’origine de sa grandeur d’autrefois. Après la faillite de Détroit, qui fût autrefois un pôle logistique incontournable, c’est aujourd’hui Las Végas – icône du gigantisme américain, mais aussi de sa décadence -, qui s’apprête à disparaître.
Il n’est pas question ici d’analogie concerna…nt la cause de cette chute, puisque celle de Détroit est le fruit d’une gestion économique calamiteuse ayant engendré une dette colossale, mais bien d’une idéologie absurde épaulée d’une lignée politique insouciante du long terme à laquelle le slogan débile « Yes we can » colle parfaitement. Construire un oasis de luxure (et de débauche) au beau milieu d’une zone désertique, et donc de facto ou l’eau est une denrée rare, était voué à l’échec au long terme, tout comme le sera Dubaï !
Une fois encore, on constate que les intérêts des multinationales priment sur les ressources vitales, avec les conséquences futures ainsi que présentes que cela implique. Déjà annoncé en 2013, « l’assèchement rapide des rivières et nappes phréatiques va déclencher une catastrophe sans précédent aux Etats-Unis » est désormais une réalité, et la « guerre de l’eau », qui sera suivie de la « guerre de l’air », a déjà commencé…
Le gaspillage de l’eau par l’élite…vue du ciel!
Déjà en octobre 2010, le célèbre magazine Géo nous annonçait que :
« Le lac Meade fournit 90 % de l’eau potable à Las Vegas. Au rythme auquel il s’assèche, des scientifiques prédisent qu’il aura totalement disparu en 2021. Les pourtours du lac témoignent de cette baisse du niveau de l’eau. » (ndv : il est effrayant de constater que cette révélation n’a pas généré le moindre partage sur les réseaux sociaux…) »
« La sécheresse est comme un cancer rampant qui se répand dans le désert… A mesure que la situation s’aggrave, nous allons commencer à parler du rapatriement des gens qui vivent à Vegas » (« The drought is like a slow spreading cancer across the desert. It’s not like a tornado or a tsunami, bang. The effects are playing out over decades. And as the water situation becomes more dire we are going to start having to talk about the removal of people from Las VegasLa situation de Las Vegas est silencieusement, subrepticement devenue désespérée, comme la décrit Rob Mrowka, un scientifique résidant dans cette ville et travaillant au Centre for Biological Diversity… Un long article de The Telegraph, du 29 juin 2014, commenté par ZeroHedge.com le 30 juin 2014, détaille minutieusement ce qu’on n’ose évidemment décrire comme le naufrage, sinon dans un océan de sécheresse, de cette ville fameuse. L’aventure est symbolique et exemplaire, parce que Vegas, la « ville-pécheresse » selon le conformisme du Système et avec le contrôle qui va avec, est par nombre d’aspects un symbole puissant de notre contre-civilisation, de ses choix prédateurs de l’équilibre de la nature du monde, de son gaspillage insensé, de sa vulgarité coûteuse, de son hypocrisie et de la soumission de l’esprit à l’idéologie de la maîtrise du monde par l’espèce humaine prisonnière de la technologie et de la communication, – dito, du « déchaînement de la Matière ». « The situation is as bad as you can imagine, » said Tim Barnett, a climate scientist at the Scripps Institution of Oceanography. « It’s just going to be screwed. And relatively quickly. Unless it can find a way to get more water from somewhere Las Vegas is out of business. Yet they’re still building, which is stupid. » « The crisis stems from the Las Vegas’s complete reliance on Lake Mead, America’s largest reservoir, which was created by the Hoover Dam in 1936 – after which it took six years to fill completely. It is located 25 miles outside the city and supplies 90 per cent of its water. But over the last decade, as Las Vegas’s population has grown by 400,000 to two million, Lake Mead has slowly been drained of four trillion gallons of water and is now well under half full. Mr Barnett predicts it may be a « dead pool » that provides no water by about 2036. The lake currently looks as if someone has removed a giant plug from it… » Las Vegas est une pure création de la pseudo-civilisation américaniste à partir des conditions artificielles établies par les moyens de lutte contre la Grande Dépression, des activités illégales au Lac Meads (artificiel) qui fit partie des grands travaux public des années 1930. (Créée en 1905, Vegas prit son essor en 1931, comme le rapporte le Wikipédia, aux indications duquel il faut tout de même ajouter l’implication massive dès cette époque du crime organisé et du show-business dans la gestion et l’exploitation de la ville transformée en usine-casino, avec la corruption pour les services officiels, les méthodes brutales du crime, etc. : « The year 1931 was a pivotal one for Las Vegas. At that time, Nevada legalized casino gambling and reduced residency requirements for divorce to six weeks. This year also witnessed the beginning of construction on nearby Hoover Dam. The influx of construction workers and their families helped Las Vegas avoid economic calamity during the Great Depression. This engineering marvel was completed in 1935.») Las Vegas comme « pur artefact des temps passés », représente parfaitement l’aspect le plus artificiel de la société américaniste. Grâce aux consommations d’entretien de lieux artificiels pour ce climat, tels les pelouses des quartiers super-riches et les green de golf qui vont avec, Vegas maintient l’une des plus forte consommation d’eau par habitant des USA, – 219 gallons d’eau par jour alors que la référence de San Francisco est de 49 gallonspar jour. (Il faut noter que l’industrie du jeu, consciente de la gravité du problème, s’impose des restrictions très sévères puisqu’elle ne consomme dans ses activités que 7% de l’eau consommée, alors qu’elle représente 60% de l’activité économique.) « Mr Mrowka cited Lake Las Vegas, a mega-resort where stars including Celine Dion live, as one of the « most egregious examples » of wasting water. He said : « It’s a community for the rich and famous and it has a 320-acre lake filled with three billion gallons of water from Lake Mead. That’s three billion gallons of drinking water, and each year they take millions more to keep it from stagnating and smelling. » « Las Vegas gets just four inches of rain in a good year, and in the first four months of 2014 there was just 0.31 of an inch. The Southern Nevada Water Authority, which has the task of keeping the city from running dry, has described the effects of the drought as « every bit as serious as a Hurricane Katrina or a Superstorm Sandy ». Spokesman JC Davis said water-hogging developments like Lake Las Vegas were « artifacts from an earlier time that wouldn’t be allowed today. » He said: « The days of having things like a shopping centre lined with grass are over. » Encore la crise de Las Vegas ne doit-elle pas être considérée comme un cas isolé. Elle se place dans un ensemble, le Sud-Ouest des États-Unis, qui est dans une crise semblable par rapport au mode de vie qui y a été développé. Les conditions de la crise climatique, qui ont évolué vers les extrêmes et ont installé un climat d’extrême sècheresse dans cette partie du continent nord-américain, affectent effectivement les sept États de cette partie des USA (Californie, Nevada, Arizona, Wyoming, Utah, Californie et Nouveau-Mexique), à mesure du déclin et de la mort annoncée du grand fleuve Colorado. (La Californie est dans une crise de sécheresse considérée comme la pire en un demi-millénaire.) Las Vegas ne peut espérer aucune aide des États voisins ; comme le dit une des personnes interrogées, il s’agit en fait de la disparition d’une « civilisation », qui est la spécificité de cette partie des USA, bâtie sur des conditions de vie qui impliquaient une rupture complète avec les exigences du cadre naturel. « …There is pressure on the neighbouring state of California to take pity on Las Vegas and give it water. But California is dealing with its own three-year drought, possibly its worst in half a millennium, which Governor Jerry Brown has described as « epochal ». 100 per cent of California is now classified as in « severe drought » and rivers are so low 27 million young migrating salmon are having to be taken to the ocean in trucks. » « Nevada and California are just two of seven states that rely for water on the 1,450-mile Colorado River, which rises in the Rocky Mountains and used to empty into the Gulf of California in Mexico – but which now rarely reaches the sea, running dry before that. In 1922 seven US states – California, Nevada, Arizona, Wyoming, Utah, Colorado and New Mexico – first divided up how much river water each could use, and the amounts have been bitterly contested ever since, including by Mexico, which also takes water from it. » « One proposal is for landlocked Nevada to pay billions of dollars to build solar-powered desalination plants in the Pacific off Mexico, taking Mexico’s share of Colorado River water in exchange. But Mr Mrowka said: « The Colorado is essentially a dying river. Ultimately, Las Vegas and our civilisation in the American South West is going to disappear, like the Indians did before us. » On pourra considérer cette perspective de Las Vegas, et de la région où cette ville-symbole se trouve, comme un pan de plus de la déconstruction et de la déstructuration des USA. Les conditions de développement économique, ou de la crise qu’est devenu le système économique, sont telles qu’elles exacerbent les tensions avec l’environnement naturel, et là aussi selon une mesure d’accélération géométrique puisque la crise environnementale ne cesse de faire évoluer le facteur climatique vers les extrêmes. Bien entendu, cette sorte d’évolution a déjà eu lieu dans d’autres occurrences dans le passé, mais il y a ici la brutalité des conditions spécifiques, dans le cadre de la crise générale du Système dans tous les domaines ; les effets sont eux-mêmes beaucoup plus brutaux et beaucoup plus déstabilisants, à cause de l’extrême rapidité et de la puissance du phénomène. La tension entre une « civilisation » qui ne cesse d’évoluer vers les extrêmes les plus prédateurs, et l’évolution de la crise environnementale évoluant également vers des extrêmes imposant de plus en plus de contraintes dans le sens inverse, cette tension ne cesse de grandir et prend aisément des allures catastrophiques, transformant encore plus décisivement la situation en une crise grave. L’enseignement qu’on est conduit à tirer de ce constat concerne la confirmation de plus en plus pressante de l’incompatibilité totale, jusqu’à des situations d’affrontement catastrophiques, entre cette « civilisation » et le milieu naturel où elle s’est implantée, avec les effets également catastrophique sur les psychologies des populations, sinon sur leur sécurité fondamentale ; ainsi le schéma s’insère-t-il parfaitement dans le cadre général de ce que nous avons nommé la contre-civilisation, telle que s’est développée depuis la fin du XVIIIème siècle.
On observe donc qu’avec cette « crise de l’eau », rarement mentionnée dans les fiches touristiques d’information sur Las Vegas, on approche un domaine qui se constitue en cul-de-sac, où les exigences de l’évolution de l’environnement développant sa crise propre semblent devoir très rapidement dépasser décisivement les capacités technologiques de riposte du Système. Il est évidemment très significatif que les scientifiques impliqués dans les questions climatiques et de l’environnement parlent de l’interruption des activités économiques, voire de l’évacuation progressive de la population. On se trouve alors devant un phénomène antiSystème s’exprimant par des voies extrêmement brutales que certains pourraient comparer à l’extrême d’un « nettoyage ethnique » imposé par les conditions naturelles, d’une nature conduite à une crise de révolte par les activités humaines d’exploitation, contre ces activités humaines. Symboliquement et au niveau de la communication, Las Vegas constitue de ce fait un cas remarquable et exemplaire de ce cul-de-sac du développement de la modernité et de son Système, particulièrement avec sa dimension symbolique très puissante dans l’appareil d’influence et de fascination de l’américanisme, et de l’American Dream, catégorie « fric and fun ». (Il faut noter, accessoirement et sans surprise, combien la communication tente d’écarter ce problème qui n’est pas fait pour encourager le tourisme, principale ressource de la ville. On le constate par exemple avec l’article déjà cité du Wikipédia sur Las Vegas. La version initiale US ne fait pas allusion à ce problème d’approvisionnement en eau. La version française y fait allusion en deux lignes, dont l’optimisme et la très faible information, sinon la mésinformation ou la désinformation implicite, contrastent avec les nouvelles que nous apporte l’article du Telegraph, – quotidien londonien qui, pourtant, ne cultive guère la bienveillance à l’égard des problèmes de l’environnement : « La population augmentant, la localisation dans un désert, la forte consommation d’eau pour les décors, et l’éloignement de la mer rendent la ville très dépendante de l’approvisionnement en eau. Seul un fleuve l’arrose. Des économieset du recyclage ont été pratiqués avec succès. »
DE AMMAN À LAS VEGAS,UN PROBLÈME MONDIAL
En 2025, pour la majorité des habitants de la planète, l’approvisionnement en eau pourrait être « insuffisant » voire « dramatiquement insuffisant ». A en croire les prévisions, il est peu probable que les facteurs à l’origine de cette situation ne soient prêts de disparaître.
Serions-nous bientôt à cours d’approvisionnement en eau ? La question peut paraître exagérée, mais le fait est que les pressions exercées sur les ressources en eau sont appelées à s’intensifier, provoquant ainsi de nouvelles tensions géopolitiques. Ces pressions viendront notamment de l’augmentation de la population mondiale : selon les projections, celle-ci devrait passer de 6 milliards d’individus aujourd’hui à 8 milliards dans 25 ans. Cette croissance démographique interviendra principalement dans les pays qui connaissent déjà des problèmes d’approvisionnement en eau. C’est le cas par exemple de l’Éthiopie, dont la population, actuellement de 62 millions d’habitants, devrait plus que doubler d’ici à 2025 pour atteindre 136 millions d’habitants, soit environ la moitié de la population actuelle des États-Unis.
L’urbanisation rapide qui accompagne cette explosion démographique – au cours des 25 prochaines années, les pays en développement devraient compter 2,5 milliards de nouveaux citadins – ne fera qu’accentuer les graves problèmes d’approvisionnement en eau. La plupart des villes n’ont tout simplement pas les moyens d’accueillir ce surcroît de population. Les infra-structures en place sont déjà fortement sollicitées et l’extension des services imposera un coût financier gigantesque. En l’occurrence, il faudrait probablement 1 000 milliards de dollars d’investissements nouveaux pour que les habitants des villes des pays pauvres bénéficient de conditions d’assainissement convenables. Cela paraît d’autant plus difficile qu’il faudra pour cela affronter la concurrence des pays riches, où des investissements seront également nécessaires pour moderniser ou remplacer les installations existantes. Dans les pays développés, les pressions vont d’ailleurs s’amplifier à mesure que le public prendra conscience du fait que les problèmes ne sont pas simplement écologiques, mais aussi sanitaires. Ainsi, bon nombre d’individus ont été profondément choqués en apprenant que les athlètes décédés lors des Maccabiades de 1997 à Tel Aviv, après être tombés dans une rivière, n’étaient pas morts noyés, mais empoisonnés par l’eau.
L’un des facteurs qui devrait certainement aggraver les pénuries d’eau est la tendance au réchauffement de la planète. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la Terre devrait en effet connaître une élévation des températures comprise entre 1,5 et 3 degrés au cours du siècle prochain. Si la consommation d’eau de boisson et d’irrigation sera certainement appelée à augmenter, des effets indirects, plus difficiles à maîtriser, pourraient également se manifester : hausse des pertes par évaporation et moindre réalimentation des nappes phréatiques, apparition plus fréquente d’événements météorologiques extrêmes comme les orages (pouvant entraîner une surcharge des réseaux d’épuration), modification des zones climatiques et des saisons susceptible d’avoir des incidences prononcées sur l’approvisionnement en eau. Même dans les régions où le volume total des précipitations annuelles ne changera guère, des problèmes risquent de se poser si ces précipitations sont concentrées en hiver ou si elles délaissent les zones agricoles.
Un problème planétaire
Le changement climatique pourrait probablement avoir des retombées au-delà des régions exposées à des phénomènes graves de sécheresse ou d’inondation. Des pays comme le Royaume-Uni ont commencé à en étudier les répercussions possibles sur un large éventail de secteurs, notamment sur la gestion de l’eau. Les travaux révèlent que, même en partant des hypothèses prudentes formulées par le GIEC concernant l’élévation des températures, à l’avenir, les ressources en eau seront déterminantes pour l’occupation des sols. Des projets de construction de logements pourraient être abandonnés par manque d’un approvisionnement économique en eau ou en cas de risques d’inondation.
Quelles réponses peut-on apporter concrètement à ces problèmes ? Il existe des solutions techniques à grande échelle qui se sont d’ailleurs révélées utiles dans des pays comme l’Égypte par exemple. En dépit de la sécheresse, ce pays a été épargné par les famines qui ont affecté l’Afrique subsaharienne dans les années 80, alors même que son approvisionnement en eau repose sur les mêmes bassins hydrographiques que les autres pays du continent. S’agissant des catastrophes naturelles, comme les inondations l’an dernier en Chine qui ont fait des milliers de victimes et qui ont privé de toit des millions de personnes, une stratégie possible consiste à construire de gigantesques barrages qui servent à la fois de protection contre les fluctuations du climat et de source d’hydroélectricité.
Cependant, l’intrusion dans la nature peut avoir aussi des conséquences imprévues. Les détracteurs des solutions techniques à grande échelle ne manquent pas de rappeler que le dessèchement de la mer d’Aral a fait suite à la décision de l’Union soviétique de développer la culture du coton par l’irrigation massive. Du reste, ces grands travaux ne sont pour l’heure guère privilégiés.
Ici et là, des solutions techniques à plus petite échelle ont été proposées. En Jordanie, on envisage ainsi de prélever de l’eau du golfe d’Akaba dans la mer Rouge et de la transférer par canal vers la mer Morte, en profitant du dénivelé entre les deux points pour alimenter une centrale hydroélec- trique. Cette centrale dessalerait une partie de l’eau de mer et rejetterait le reste dans la mer Morte pour endiguer la baisse de son niveau. Aussi ingénieux qu’ils puissent être, ces types de projets n’ont que peu de chances de créer de nouvelles sources importantes d’approvisionnement.
Aujourd’hui, l’attention se concentre sur des solutions permettant d’agir sur la demande, et notamment par le biais de mécanismes de tarification du marché, en vue de favoriser une utilisation durable. Si les pays de l’OCDE ne manquent pas d’eau, ils sont néanmoins plus souvent confrontés à des problèmes d’approvisionnement. Les ressources en eau douce de la planète continueront probablement de faire les frais de gaspillage et de la mauvaise gestion imputables à des prix excessivement bas, aux insuffisances des infrastructures et au fait que de meilleures technologies tardent à s’imposer. Pour encourager une consommation durable, il est essentiel de veiller à ce que les ressources et les écosystèmes se voient attribuer une valeur économique et que les coûts externes, comme ceux induits par la pollution, soient répercutés sur les prix du marché.
La réforme des prix est particulièrement attrayante d’un point de vue économique. Dans l’agriculture, qui représente environ 70 % de la consommation d’eau mondiale, contre 20 % pour l’industrie et 10 % pour le logement et les bureaux, on pourrait admettre un certain degré de concurrence intersectorielle pour l’accès aux ressources peu abondantes en eau, à condition de mettre fin, sauf cas particuliers, aux subventions et aux programmes publics en faveur de l’extension de l’irrigation.
Les droits négociables pourraient constituer un autre moyen de gérer les ressources en eau. Pour les partisans de cette solution, cela permettrait de faire en sorte que le prix de l’eau reflète la valeur de ses autres usages possibles et de créer ainsi des incitations en faveur d’une utilisation plus productive et plus efficace par rapport au coût. Par exemple, les agriculteurs qui vendent l’eau à des prix librement négociés, pourraient bénéficier de mesures incitatives pour améliorer le rendement d’utilisation de l’eau de façon à revendre leurs excédents dans les agglomérations où le prix est plus élevé. Cela étant, un tel système pourrait se révéler coûteux à mettre en place et à gérer. Il faudrait modifier la législation, mettre en œuvre des moyens pour assurer l’application des droits, voire construire de nouveaux équipements pour amener l’eau vers les consommateurs potentiels. En tout état de cause, les pouvoirs publics seraient toujours responsables d’un certain nombre d’aspects comme les normes de qualité ou le contrôle des inondations.
En dehors des rares périodes de restriction de l’arrosage des jardins et du lavage des voitures, la plupart des habitants des pays de l’OCDE ne prêtent que peu d’attention à la manière dont ils utilisent l’eau, et encore moins à son coût réel et à sa provenance. Pour qu’il en soit encore ainsi à l’avenir, il convient d’agir dès maintenant afin de protéger les ressources qui nous approvisionneront demain. Ailleurs, la situation est par contre plus préoccupante. L’expérience nous enseigne en effet qu’il sera extrêmement difficile de conjuguer l’action politique, l’investissement et les formes de développement qui s’imposent, pour assurer à tous un accès équitable à des quantités suffisantes d’eau salubre.
Les troupes américaines dans le nord de Koweït se préparent après avoir reçu l’ordre de traverser la frontière irakienne, le 20 Mars 2003.
L’eau est au vingt-et-unième siècle ce que le pétrole était au XXe siècle: le produit qui détermine la richesse et la stabilité d’un pays.
Les gens qui pensent que les interventions de l’Occident en Irak, en Libye et en Syrie soient seulement pour du pétrole , se trompent lourdement. D’une manière générale, les intérêts de l’Ouest dans le Moyen-Orient sont de plus en plus tournés vers une marchandise plus précieuse que le pétrole, à savoir l’eau.
Selon le Centre pour l’intégrité publique aux États-Unis, les pays occidentaux peuvent se faire jusqu’à un 1 trillion de dollars de revenus provenant de la privatisation, la purification et la distribution d’eau dans une région où l’eau se vend souvent pour beaucoup plus que le pétrole.
Bien que plus des deux tiers de notre planète est couverte d’eau, nous sommes confrontés déjà à une grave pénurie. Cette pénurie va à l’encontre de nos hypothèses naturelles. Le problème est que 97 pour cent de l’eau est salée. Idéal pour les poissons, pas si bon pour les humains. De l’eau douce de la planète, il y en a seulement un pour cent qui est disponible pour la consommation, avec les deux pour cent restants piégés dans les glaciers et de la glace.
Autrement dit: si toute l’eau sur terre était représentée par un pot de 11 litres, l’eau douce ne pourrait remplir qu’une tasse, et on ne peut accéder à la dernière goutte.
La nature a décrété que l’approvisionnement en eau est fixé; tout le temps, la demande est à la hausse tandis que la population augmente dans le monde et s’enrichit. En 2030, le changement climatique, la croissance démographique, la pollution et l’urbanisation vont s’accentuer, de sorte que la demande en eau à l’échelle mondiale est estimé pouvoir dépasser l’offre par quarante pour cent.
De plus en plus, l’eau pour être utile, doit être extraite, transformée, emballée et transportés, tout comme l’or, le charbon, le gaz ou le pétrole. Contrairement au pétrole, il n’y a pas de remplaçants, des alternatives ou des bouche-trous pour l’eau.
Il y a eu trois vagues de l’impérialisme axées sur les ressources de l’ère moderne.
Une quête de l’or a alimenté la première vague. Les colonialistes démodés, majestueux et sans embarras, montaient sur leurs chevaux, puis brutalement prirent le contrôle de territoires américains, avec des pièces de monnaie frappées de la tête de la reine sur eux, et regardèrent fièrement de haut,les indigènes peiner dans les mines périlleuses. Un enlèvement sans précédent de millions d’Africains suivi, de manière à remplacer les Américains autochtones qui avaient initialement été exterminés par les conquérants européens. Cela a coïncidé avec les pionniers blancs partis conquérir brutalement l’Afrique du Sud, également à la recherche de l’or.
La deuxième vague de l’impérialisme a été tirée par une soif inextinguible, post-industrielle pour le pétrole.
La vague moderne du « pétro-impérialisme, l’aspect essentiel de ce qui est la transformation de l’armée américaine dans une huile de protection force armée mondiale, met en place une façade démocratique, souligne la liberté des mers (ou les tracés des pipelines), et vise à garantir, protéger, forage, et l’huile de bateau, pas d’administrer les affaires de tous les jours. Néanmoins, les moyens par lesquels les États-Unis centrer sa politique étrangère autour du pétrole est loin d’être nouveau dans l’esprit, mais une ampleur sans précédent.
La troisième vague de guerres impérialistes est actuellement disputée sur le don le plus précieux de la nature: l’eau. Avant l’invasion de l’Irak en 2003,les analystes de la CIA ont élaboré sur la prédiction d’un nouveau théâtre de guerre: la guerre hydrologique », dans laquelle les rivières, les lacs et des réserves aquifères deviennent des actifs nationaux de sécurité à se disputer , ou à contrôler». Ces prédictions se sont réalisées en succession rapide, en commençant par les dernières guerres en Irak, en Libye et en Syrie. Il est maintenant clair que l’âge de l’hydro-impérialisme est sur nous.
Le 17 Avril 2003, en Irak, la société américaine Bechtel a reçu un contrat de reconstruction sans appel d’offres de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) pour 100 milliards de dollars US; ainsi, ce qui en fait le plus gros contrat historique de reconstruction de l’Irak. Par conséquent, le contrat le plus lucratif de la reconstruction de l’Irak n’a pas été utilisé pour réparer les installations pétrolières, construire des écoles et des hôpitaux, ou à réparer les infrastructures Bombarded: il a été utilisé pour s’emparer de l’eau à la source, maîtriser le processus, et distribuer de l’eau.
La nature secrète, opaque et sans appel d’offres du processus d’attribution du marché de l’eau est encore aggravée par un fait incroyable. Bechtel a bâclé la plupart de ses projets antérieurs.
En Californie, Bechtel a installé l’un des réacteurs de la centrale nucléaire vers l’arrière. À Boston, ce qui promettait d’être un travail de 2,5 milliards de dollars US pour un projet infâme « Big Dig » est devenu le plus cher de l’histoire des États-Unis:il coûte 14,6 milliards de dollars US. Le projet de tunnel a été en proie à des accusations de mauvaise exécution, la corruption s’en est mêlé comme au Québec, les arrestations criminelles ont suivies et retardé le projet, et il y eut même quatre décès.
En Bolivie, le record de Bechtel a été établi :soit pour celui de la privatisation de l’eau, en gonflant les prix de 35 pour cent. L’inflation a provoqué des émeutes publiques, dans laquelle plusieurs personnes sont mortes. Bechtel a été évincé du pays et a tenté de poursuivre le gouvernement bolivien pour annulation de contrat.
Depuis le tournant du siècle, l’Irak était la première victime de l’hydro-impérialisme, et l’assassinat du colonel Kadhafi a marqué le deuxième. La Libye se trouve au sommet d’une ressource naturelle plus précieuse que le pétrole: le système aquifère nubien, qui est une grande réserve souterraine d’eau douce, estimé être la plus grande dans le monde. M. Kadhafi a investi 25 milliards de dollars dans l’aquifère, qui a le potentiel de transformer un pays qui est de 95 pour cent désert en oasis arables. À l’heure actuelle, les entreprises mondiales méga-eau de la France: Suez, Ondeo et Saur, contrôlent près de la moitié 400 milliards de dollars du marché de l’eau dans le monde. Ils sont prêts à engranger des milliards de dollars de huitième merveille du monde:les réserves d’eau de la Lybie.
M. Kadhafi avait voulu que le système soit conçu par des Libyens, construit par les Libyens, pour le bénéfice de la population libyenne. Maintenant, il est en cours de refonte par des Français et à des coûts gonflés, construit par des entrepreneurs français, en grande partie pour le bénéfice des actionnaires français. Les contribuables libyens seront sans doute coincés avec le projet de loi et la hausse des factures d’eau.
Le cas le plus récent de l’hydro-impérialisme, c’est la guerre en Syrie. Israël a mené une campagne au nom de l’Ouest,de l’OTAN, pour soutenir les rebelles syriens; en partie, parce que ses dirigeants affirment que le président syrien, Bachar Al-Assad, constitue une menace existentielle pour Israël sur la question de l’eau. M. Assad a promis de récupérer le plateau du Golan -. Une bande de terre que Israël a conquis sur la Syrie dans la guerre des Six Jours de 1967 .Le Golan offre un énorme 40 pour cent de l’eau douce d’Israël.
« Le contrôle syrien de la moitié de notre eau pose une plus grande menace que l’Iran avec une bombe »,a fait remarqué la tête du renseignement israélien, Meir Dagan.
M. Assad a également été réticent à privatiser le secteur de l’eau et d’exposer la population à des prix d’éviction, ce qui empêche l’Ouest de puiser dans une source de revenus de plusieurs milliards de dollars.
Le refus de M. Assad à jouer sur la privatisation de l’eau et son choix de jouer dur sur les hauteurs du Golan balle signifiait que le président syrien, comme M. Hussein et le colonel Kadhafi avant lui, est un obstacle à l’ordre du jour hydro-impérialiste de l` Ouest,de l’OTAN .
Le contrôle de l’élément de vie le plus précieux,l’eau, et de plus en plus précieux de la nature sera, de toute nation, faire la différence entre la grandeur et le déclin. M. Hussein, le colonel Kadhafi et M. Assad ne le savent que trop bien.
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