Il y a un an,le cauchemard s’abattait sur le Québec.Il y a un an ,les libéraux corrompus volaient le pouvoir politique en fraudant sans honte les élections du 7 avril 2014.
Aujourd’hui,je vous renvoie un an et plus en arrière,en vous invitant à vous réveiller ant qu’il soit trop tard…
Le 5 mars 2014,on pouvait lire ceci dans les journeaux:
Rien n’est encore joué, mais Pauline Marois peut espérer former un gouvernement majoritaire le 7 avril prochain grâce à un fort appui des électeurs francophones.
Le sondage Léger effectué montre que le Parti québécois obtient maintenant 45% des intentions de vote chez les francophones, un bond de deux points depuis janvier.
Sans commentaire!
«C’est un chiffre magique pour obtenir une majorité parlementaire puisque beaucoup de circonscriptions sont majoritairement francophones», explique Christian Bourque, vice-président de la firme de sondage.
Le PQ a maintenant une avance de 22 points sur les libéraux chez les francophones qui sont très fortement majoritaires dans 80 circonscriptions.
Si cette avance n’est pas «confortable», M. Bourque souligne tout de même que la «tendance depuis novembre» est d’observer une hausse constante de cet appui, grâce entre autres à «l’effet charte.»
Le PQ un parti de «boomers»
Autre phénomène positif pour Pauline Marois: pour la première fois de son histoire, le Parti québécois est en avance chez les 45 ans et plus, ce qui fait dire au sondeur que le PQ est devenu le «parti des baby boomers.»
Traditionnellement, les électeurs plus âgés votent en masse. Ce pourrait donc être la fin de la traditionnelle «prime à l’urne» des libéraux. La prime irait cette fois au PQ.
Par ailleurs, tout n’est pas rose pour le PQ, qui semble avoir «fait le plein de vote», dit Christian Bourque. En effet, la satisfaction envers le travail du gouvernement, à 38 %, est pratiquement la même que les intentions de vote à son égard.
Le PLQ doit percer chez les francos
Le sondage envoie deux messages forts au PLQ, qui gagne 2 points depuis janvier. Premièrement, le chef libéral devra convaincre les francophones qu’il est apte à gouverner. À la question «qui serait le meilleur premier ministre», il n’obtient que 17 % d’appui, à égalité avec François Legault, contre 34 % pour Pauline Marois.
Deuxièmement, M. Couillard devra convaincre les électeurs caquistes de virer capot et de l’appuyer pour bloquer l’élection d’un gouvernement majoritaire péquiste.
«Le vote de la CAQ est friable. Les électeurs anti-péquistes pourraient donner leur appui au PLQ», explique M. Bourque. En effet, seul la moitié des répondants du sondage qui disent donner leur appui à la CAQ ont fait un choix «définitif.» Le Parti libéral est le deuxième choix de 34 % des électeurs caquistes.
Quant au livre blanc sur la souveraineté promis par Pauline Marois, il n’a pas soulevé les passions, sauf chez les purs et durs. Dans la population en général, l’appui à la souveraineté stagne à 41 %.
Le 7 avril 2014:
Le patronat se réjouit de la victoire libérale lors de la dernière élection québécoise. L’oligarchie ne se trompa pas lorsque vient le temps d’identifier son véhicule politique préféré, celui qui est à même de traduire le plus fidèlement ses aspiration à s’approprier la richesse de l’économie du Québec. Le PLQ a remporté une victoire le 7 avril dernier et l’élite s’en réjouit. Elle rappelle maintenant les mesures que le PLQ doit mettre en œuvre dès maintenant pour satisfaire l’appétit du patronat.
Les différents organismes patronaux insistent pour que l’équilibre budgétaire soit atteint le plus rapidement possible. Ce qui signifie des coupures dans les services publics et les programmes sociaux, trop couteux aux yeux de l’élite. « Avant toute chose, nous réitérons l’importance d’atteindre l’équilibre budgétaire dès 2015-2016. Il faudra ensuite baisser les impôts afin d’établir des conditions générales propices à l’investissement », a insisté Michel Leblanc de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (http://www.newswire.ca/fr/story/1335889/elections-quebec-2014-la-chambre-de-commerce-du-montreal-metropolitain-felicite-le-nouveau-gouvernement-elu)
Les représentantEs des entreprises capitalistes souhaitent que l’État se fasse tout petit et réduise les « tracasseries » administratives. De telles politiques aboutissent habituellement en baisse d’impôt pour les entreprise et en dérèglementation. Ce que ces représentantEs de la classe dominante passent sous silence, c’est qu’il n’existe aucune adéquation entre les baisse d’impôt et la création d’emploi et l’investissement privé. Au contraire, les études qui se sont penché sur la situation ont remarqué que les entreprise vont plutôt dans le sens de versements de dividendes aux actionnaires. « L’action de l’État dans l’économie doit avant tout permettre une réduction des coûts pour les entreprises. » – Manufacturiers et exportateurs du Québec (http://www.newswire.ca/fr/story/1335891/nouveau-gouvernement-du-quebec-meq-felicite-le-parti-liberal-pour-sa-victoire-electorale-et-l-invite-a-saisir-sans-attendre-la-priorite-manufacturiere)
Le 24 avril 2014:
Jacques Drouin…il aura eu l’impertinence de donner le chiffre de 8 millions d’électeurs inscrits…d’avoir permis à des ontariens de venir voter chez nous…d’avoir déclaré élus des candidats libéraux après 15 minutes de comptage des votes,etc
Le directeur général des élections du Québec (DGEQ), Jacques Drouin, a annoncé jeudi qu’il quitterait ses fonctions le 11 juillet.
M. Drouin a remis sa démission mercredi au président de l’Assemblée nationale, Jacques Chagnon.
Il a déclaré par voie de communiqué qu’il quittait son poste car l’heure de la retraite avait sonné, disant avoir servi «avec enthousiasme et dévouement» la démocratie québécoise.
Jacques Drouin avait accédé à ce poste le 9 décembre 2010.
Il avait auparavant occupé les fonctions d’adjoint au DGEQ, de directeur des opérations électorales et de secrétaire général de l’institution.
Au total, il aura passé 36 années au sein de la fonction publique québécoise.
EN CONCLUSION
L’oligarchie québécoise est bien consciente de ses intérêts. Elle possède des outils qui lui permette de mettre en œuvre les politiques qui lui permettront de maximiser les profits à récolter. Elle ne tolère pas que l’on confronte ses orientations, ce que le PQ est tenté de faire à l’occasion. Pas le PLQ, fidèle porte-parole de l’élite. Celui-ci mettra en oeuvre les mesures réclamées par le patronat. Seule la résistance des mouvements sociaux peut bloquer cette nouvelle phase de l’offensive du 1%. Mais cette résistance devra prendre note de la détermination de l’oligarchie à maintenir et maximiser ses avantages. On ne mettra pas à bas cet édifice sans être à la hauteur des moyens de l’adversaire
Mr OBAMA celle là c’est une combattante kurde qui lutte contre la secte terroriste que tu protèges pour détruire les peuples et diviser les nations arabes …..pour sucer nos fortunes de pétroles et autres …..tu vois cette de femme exemplaire qui n’a pas négligé aussi son devoir en tant que maman ….cette femme que tu as piétiné son honneur par vos projets sionistes elle tient à mort pour sauver ses propres racines et son pays ……
Sources:une amie…
Je tiens à souligner mon soutient à la Syrie et au président Assad dans sa lutte contre l’État Islamique et les groupes terroristes soutenus par Israel et l’OTAN.
Ha! SCANDALE!!! Regardez les taux d’impositions des compagnies pétrolières, entre autres, ci-dessous…
Les paradis fiscaux font compétition avec les États traditionnels, qui, pour résister à l’hémorragie financière, se trouvent à revoir à la baisse leurs taux d’imposition des entreprises et autres formes de taxation du capital.[1] Voici seulement quelques avantages que le Canada a mis en place. Il est bon de noter que certains observateurs internationaux considèrent le Canada c…omme un paradis fiscal.
o Diminution du taux d’imposition des entreprises au niveau fédéral : de 37,8 % en 1981 à 22,1 % en 2007 à 15 % en 2012;[2]
§ Les taux peuvent varier d’un secteur à l’autre, d’une entreprise à l’autre dépendamment des politiques du gouvernement. Certaines entreprises ont pu largement minimiser leur taux d’imposition et voir, dans certain cas, l’annuler ou profiter de remboursements. Par exemple, pour les exercices financiers de 2009 à 2011[3] :
· Enbridge Inc. – taux effectif d’impôt de 5,30 %;
· Groupe SNC-Lavalin Inc. : 6,20 %
· Canadian Oil Sands Limited : 0,00 %
· TRANS CANADA Corporation : 1,70 %
· Corporation Cott : – 14,50 % (taux d’imposition négatif!!!)
· Molson Coors Brewing Company : – 1,90 %
L’événement de l’année n’est pas le double attentat terroriste de Richelieu et d’Ottawa, ni l’affaire Ghomeshi, c’est la prise du pouvoir au Québec par les Libéraux de Philippe Couillard. On ne l’avait pas vu venir, mais il s’agit de bien plus qu’une simple alternance des partis traditionnels au pouvoir et qu’un désaveu du Parti québécois et de la souveraineté.
L’offensive des NéoLibéraux
Tout se passe en fait tel que prévu. L’objectif des NéoLibéraux, ici comme ailleurs, est clair : c’est la mainmise de grandes entreprises intégrées sur l’ensemble des ressources et la concentration de la richesse entre les mains d’un groupe de plus en plus restreint de joueurs.
Pendant des années, les NéoLibéraux ont mis en place tous les outils pour y parvenir : le contrôle de la monnaie par les banques privées, l’endettement des États et des particuliers, les agences de notation, la spéculation boursière, les outils de contrôle économique internationaux (OMC, BM, FMI, G8 et G20, ententes de libre-échange), la légalisation de l’évasion fiscale, les baisses d’impôt pour les entreprises, la rémunération des dirigeants exempte d’impôt, le contrôle des richesses naturelles, l’or noir et les pétrodollars, le blocage des protocoles de réduction des gaz à effet de serre, l’encerclement de la Russie par l’OTAN, la guerre contre le terrorisme, le contrôle des médias de communication et des partis politiques dans le but de contrôler les élections et les gouvernements, etc.
Les NéoLibéraux sont maintenant parvenus à la «solution finale»: le démantèlement de l’État providence ou redistributeur de la richesse, de l’État social, au profit d’un État purement contrôleur au service des intérêts économiques. On s’attaque donc aux dépenses de l’État, et par le fait même, aux services qu’il dispense, de façon à ramener ces services le plus possible dans la sphère marchande de l’entreprise privée.
Le mantra est simple : nous n’avons plus les moyens de nous payer collectivement tous ces services. Nous n’avons pas le choix de réduire les dépenses et la taille de l’État, de couper dans les emplois, les salaires et les services, d’exiger des utilisateurs une plus grande contribution, de préserver l’économie avant l’environnement. C’est la loi de la juste part, le principe de l’utilisateur-payeur, l’arme de la tarification, l’éloge de la privatisation, le dogme de la primauté absolue des intérêts économiques. La plupart des économistes et analystes se font les prédicateurs de cette nouvelle religion des chiffres désormais bien implantée dans les médias et les écoles supérieures. Ils appellent ça l’austérité ou la rigueur budgétaire. En fait, à travers l’État, c’est le peuple qui est visé, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas de pouvoir si ce n’est celui de travailler pour ces grands patrons et de consommer leur camelote. La vérité, c’est que la richesse produite se concentre de plus en plus entre les mains de quelques uns et que ce sont précisément ces riches qui ont appauvri l’État et qui veulent maintenant appauvrir et endetter encore davantage les citoyens de tous niveaux. Et nous livrer tous sans défense aux conséquences inestimables du réchauffement de la planète et de la destruction des ressources indispensables à la survie de notre espèce.
Cette «solution finale» est à l’oeuvre déjà depuis quelques années en Europe, où des pays comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Italie et même la France sont soumis aux politiques dévastatrices de l’austérité. Au Québec, les Libéraux ont toujours été les porteurs du projet néolibéral, mais le gouvernement Couillard, qui a pris le pouvoir en 2014, marque un tournant décisif. Avec Couillard, Coiteux, Leitao, Daoust, Barrette, Bolduc, nous avons affaire au jeu de puissance: on est loin de nos petits libéraux maison, indigènes et magouilleurs, les Normandeau, Beauchamp, Fournier, Moreau et même Charest, qui font figure désormais de valets de service. Les nouveaux maîtres sont riches, indépendants de fortune, banquiers, insensibles, ambitieux, arrogants, apatrides, ils sont issus des lignes majeures de la finance et ont peu de choses en commun avec le peuple québécois : ils sont en mission commandée, pour les banques, pour les pétrolières, pour les intégrateurs, mondiaux ou fédéraux, pour les lobbies, pour les riches. Ils sont dangereux, psychopathes même. En quelques mois, ils ont fait des dommages considérables à l’État et au peuple québécois, à notre système de santé, d’éducation, de garderies, à notre fonction publique et à nos institutions culturelles, aux familles, aux régions, aux retraités, à notre volonté collective de favoriser une société distincte par sa culture française, sa solidarité sociale et son souci de préserver son territoire, particulièrement son fleuve. Et ce n’est que le début, car s’ils ont un cœur, ils ne l’ont pas à la même place que nous.
La réponse du peuple québécois
Dans un premier temps, il est normal que la majorité des Québécois se soit montrée favorable à des mesures pour éliminer la bureaucratie, le gaspillage, la corruption et le conservatisme qui ne cessent d’alourdir les charges qu’on impose aux contribuables. Tout le monde convient que des mises à jour importantes s’imposent un peu partout mais convient également qu’il faut réformer et non détruire. Des signes évidents sont apparus au cours des derniers mois qui indiquent que la guerre déclarée au peuple par le gouvernement Couillard risque fort de mal tourner. À mesure qu’ils sont atteints dans leur vie concrète, les citoyens, les réseaux, les institutions, les régions se mobilisent, s’insurgent : pompiers, cols bleus, centrales syndicales, médecins, professeurs, fonctionnaires, garderies, municipalités, régions, groupes communautaires et comités de citoyens, conservatoires de musique, revues scientifiques, couples infertiles, etc. À peine 16% des Québécois croient encore que les Libéraux atteindront l’équilibre budgétaire et plus de la moitié ne croient plus à la «nécessité absolue » d’accorder le droit de passage au pétrole des sables bitumineux. Le retournement imprévisible de l’opinion publique qui s’est produit dans le dossier du pétrole, des oléoducs, du port de Cacouna, des gaz de schiste est un signe avant-coureur de la résistance en profondeur d’un peuple issu, on a tendance à l’oublier, de la Révolution tranquille. La réponse des citoyens à la mise de Gabriel en témoigne: c’est un événement marquant de l’année selon moi.
Et tout porte à croire que la colère ne fera qu’augmenter. Les coupures annoncées ne sont pas encore faites et risquent de rapporter beaucoup moins que prévu au gouvernement. Par contre, les pertes d’emplois, les coupures de salaire et de services, les hausses de tarifs, s’ils font l’affaire des patrons dans l’immédiat, vont infailliblement affecter le pouvoir d’achat des consommateurs et donc la croissance économique. L’endettement est à son plafond et, sans argent pour acheter la production, l’économie s’effondre. La crise sociale, économique et finalement politique est inévitable. La résurgence, ici et ailleurs, d’un djihad extrême, est à sa façon une manifestation violente de ce désespoir vis-à-vis cette guerre néolibérale contre le peuple, bien plus qu’une conversion religieuse au Coran. À nous de prendre l’initiative d’une vraie solution, celle de l’espoir et non du désespoir.
Les voies de sortie de crise
Les petits despotes comme ceux qui nous gouvernent en ce moment ne savent pas reculer: ils ont perdu la tête et vont s’entêter dans leurs certitudes: leur chef, Philippe Couillard, ne les contrôle déjà plus. L’affrontement est inévitable. À Ottawa, les conservateurs de Harper, qui sont les néo-libéraux de service, risquent fort d’être réélus, grâce à la division et à la faiblesse de l’opposition. La course au pétrole sale continuera des plus belles, en dépit des surplus de pétrole en ce moment, et nous risquons sort d’en subir les conséquences.
Au Québec, la seule inconnue politique est l’arrivée de Pierre Péladeau à la tête du Parti québécois, avec la souveraineté comme objectif premier. Ce nouveau joueur, dont l’appui populaire, mais aussi le statut, sont sans précédent, peut modifier la trajectoire de tous les acteurs en présence : il représente une possibilité, la dernière sans doute, de débloquer l’impasse du statut politique du Québec, sans toutefois apporter de réponse définitive à l’impasse du néolibéralisme.
Je ne vois pas d’autre voie satisfaisante de sortie de crise qu’ un recours à la souveraineté du peuple, s’exprimant par une assemblée constituante non partisane, pour permettre une réforme en profondeur de nos institutions démocratiques (économiques, sociales et politiques) et une reprise effective du pouvoir par le peuple, et pour inscrire ces nouvelles règles du jeu dans une première véritable constitution démocratique du Québec. Et cela, c’est une Révolution…tranquille espérons-le, mais c’est la seule véritable solution.
Auteur:Roméo Bouchard, citoyen constituant, Saint-Germain-de-Kamouraska. 27 décembre 2014
L’EFFROYABLE DOSSIER ARTHUR PORTER-PHILIPPE COUILLARD
*Voici le lien pour signer la pétition en ligne.Nous pensons que ,après avoir osé lire cet article,vous serez nombreux à vouloir la signer…Aussi n’hésitez pas à partager cet article et la pétition:
Le 10 novembre 2012,le Dr Arthur Porter qui siégeait en tant que président du CSARS (Comité de surveillance des Activités de Renseignement et de Sécurité …du Canada) démissionnait de cet organisme important pour le Canada.
LES LIENS DANGEREUX AVEC PHILIPPE COUILLARD:UNE MENACE À LA SÉCURITÉ NATIONALE
Embarrassé par la démission récente de son président Dr Arthur Porter, l’organisme chargé de la surveillance des espions canadiens voit maintenant un autre de ses membres placé sur la sellette: l’opposition s’inquiète des liens de Philippe Couillard, ex-ministre de la Santé du Québec, avec l’Arabie saoudite.
Choisi par le gouvernement Harper, le Dr Couillard a été nommé en 2010 au Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS), l’organisme qui surveille, au nom du Parlement, les activités du Service canadien de renseignement de sécurité.
Les membres ont accès aux dossiers top secret des services de renseignement et contre-espionnage. Des informations qui peuvent concerner les alliés tout comme les ennemis du Canada.
La biographie du Dr Couillard sur le site du CSARS a toujours indiqué qu’il est également conseiller du prince Abdullah bin Abdulaziz Al-Rabeeah, ministre de la Santé du royaume d’Arabie saoudite. Cette fonction n’a pas fait beaucoup de vagues, jusqu’à maintenant.
Mais la démission du président du CSARS,Arthur Porter ,en novembre 2012 a ravivé l’intérêt des partis de l’opposition. Arthur Porter a démissionné après que le National Post eut révélé ses liens d’affaires avec un lobbyiste international établi à Montréal qui aurait servi d’intermédiaire entre la Russie et des pays en développement. Des observateurs parlaient d’un risque de conflit d’intérêts.
L’affaire a suscité un intérêt nouveau envers Philippe Couillard et ses propres liens avec une puissance étrangère.
C’est tout à fait inacceptable. Il est payé par l’Arabie saoudite. Je trouve dangereux qu’il siège encore au CSARS. Il n’a pas à travailler pour un autre pays en étant à un poste aussi sensible», s’offusque alors la députée Maria Mourani, porte-parole du Bloc québécois en matière de sécurité publique.
Celle-ci croit que le premier ministre doit obliger Philippe Couillard à choisir entre ses deux postes. «Si son choix, c’est l’Arabie saoudite, qu’il démissionne», dit-elle.
Donc comme nous le voyons,dès cette époque ,l’espion canado-saoudien Philippe Couillard ,nageait entre deux eaux et patrouillait entre deux mondes très différents.
«Avant de le condamner, il faut l’entendre. Mais c’est clair qu’il y a une apparence de conflit d’intérêts, ce qui, souvent, est aussi grave qu’un conflit d’intérêts. Le gouvernement doit demander des comptes à M. Couillard», ajoute le député néo-démocrate Sylvain Chicoine.
Le bureau du premier ministre a défendu le Dr Couillard hier. «Il a été déterminé pendant les vérifications de sécurité que le fait d’occuper cette position n’est pas un conflit d’intérêts», a déclaré à La Presse Andrew MacDougall, porte-parole de Stephen Harper.
«En raison des événements récents, le ministre de la Sécurité publique va revoir le processus de sélection des membres du CSARS», a-t-il toutefois ajouté en référence à la démission de M. Porter.
Joint par La Presse, Philippe Couillard a expliqué son rôle auprès du prince. «Ce n’est pas comme si j’occupais un emploi pour le gouvernement d’Arabie Saoudite, ce qui serait un problème, je suis d’accord. Je suis dans un comité consultatif, qui se réunit une fois ou deux par année, et qui se concentre exclusivement sur des questions de santé», dit-il.
Les ONG internationales font souvent état de tortures, de châtiments corporels et de non-respect des droits des femmes dans le royaume ultrareligieux. Mais Philippe Couillard se fait philosophe lorsqu’on l’interroge sur les valeurs du gouvernement saoudien.
«C’est un contexte culturel différent du nôtre. Est-ce que la meilleure approche est le retrait ou le contact et le partage des connaissances?», demande-t-il le 23 novembre 2011.
………………………………………………………………………………..
LES RELATIONS ENTRE ARTHUR PORTER ET PHILIPPE COUILLARD : 2004 à 2012
Pendant que Pierre et moi combattions la corruption, tu faisais des affaires avec Arthur Porter! Raymond Bachand
Le samedi 26 janvier 2013, durant la course à la direction du Parti Libéral du Québec, 45 minutes après le début du débat en anglais, à l’Université Concordia, Raymond Bachand dégaine. Philippe Couillard vient d’affirmer que la commission Charbonneau aurait dû être mise sur pied plus rapidement. L’ancien ministre des Finances lance: «Pendant que Pierre et moi combattions la corruption, tu faisais des affaires avec Arthur Porter»! ( 01 )
Dans l’auditorium, des murmures et quelques huées se font entendre. Les conseillers de Couillard s’envoient des textos, dans lesquels dominent les jurons. Sur scène, Philippe Couillard encaisse. «Je ne vais pas utiliser une basse tactique comme tu viens de le faire. Je peux faire de la culpabilité par association, moi aussi», dit-il avec calme. Il regarde Raymond Bachand et fait une pause de trois secondes qui paraît une éternité. «Mais je ne vais pas le faire. C’est ridicule et non productif.»
Sur les réseaux sociaux, les amateurs de politique s’enflamment. Des sympathisants de la Coalition Avenir Québec CAQ et du Parti Québécois PQ s’en donnent à cœur joie, convaincus d’avoir trouvé la faille dans l’armure du meneur. Des journalistes avancent que les adversaires du Parti Libéral du Québec PLQ ont certainement isolé ce passage pour le ressortir en campagne électorale…
Après le débat, Philippe Couillard offre aux journalistes l’une de ces réponses dont il a le secret, plus proches de la philosophie que de la politique: «On fait des choix dans la vie. J’essaie que dans mon cœur ne viennent jamais la haine et la rancune.»
Raymond Bachand et Philippe Couillard, des rictus qui parlent d’amertume politique
Raymond Bachand explique qu’il a été «piqué» par Philippe Couillard sur le bilan du gouvernement Charest en matière de corruption et qu’il a lancé son attaque instinctivement. «J’ai des émotions», dit-il aux médias.
Dans le camp Couillard, on ne croit pas à la thèse de l’improvisation. Dans les jours suivants, Raymond Bachand poursuit l’offensive dans les quotidiens et à la radio, ce qui confirme la stratégie délibérée. À La Presse, il en rajoute: «Vous ne vous associez pas à quelqu’un pour partir une compagnie si vous ne le connaissez pas.»
L’équipe Couillard comprend rapidement pourquoi son adversaire fonce. Les assemblées locales qui choisiront les délégués en vue du congrès doivent commencer dans moins de 10 jours, le 4 février. «Si Bachand n’ébranle pas les militants maintenant, qu’il ne les force pas à reconsidérer leur choix, c’est terminé pour lui», explique Philippe Dubuisson.
Philippe Couillard est sur la défensive. Il explique qu’Arthur Porter a été nommé par le conseil d’administration du Centre Universitaire de Santé McGill (CUSM) en 2004 — et non par lui ou son gouvernement. Il ajoute que le contrat de construction du nouveau CUSM, accordé à SNC-Lavalin (et pour lequel l’Unité permanente anticorruption a lancé un mandat d’arrêt contre Arthur Porter et quatre autres personnes soupçonnées d’avoir touché des pots-de-vin de 22,5 millions de dollars), l’a été en 2010, «deux ans après mon départ de la politique!» ( 04 )
Regardons la présentation des événements que nous fait Philippe Couillard
Il est vrai que le Dr. Arthur Porter a été nommé à la tête du Centre universitaire de santé McGill en avril 2004. Sauf que ce projet était sur la table du ministre de la santé que fut Philippe Couillard depuis son élection le 14 avril 2003 et il a quitté le Parti Libéral du Québec le 25 juin 2008.
Donc sans avoir nommé lui-même le Dr. Porter, il cautionna le choix du conseil d’administration de McGill. Il n’était pas sans le connaître ou avoir fait quelques vérification sur l’homme et son histoire, puisqu’en 2005 il fit nommer Arthur Porter président duRéseau universitaire intégré de santé (RUIS).
Quant au CUSM, le ministre a été réélu en 2007 et garda la main haute sur le projet. Devrait-on croire que le passage de Porter parmi les gestionnaires de la santé au Québec était un inconnu pour le ministre de la Santé.
Il était le dirigeant d’un des deux plus gros hôpitaux du Québec et il est très probable que ce sont ces circonstances qui ont fait que les deux hommes se sont trouvés des affinités. Ils ont eu 4 ans pour faire connaissance et même allez à la pêche ensemble.
Lors d’un voyage de pêche au Nouveau-Brunswick en 2006, Philippe Couillard (3e de la gauche) pose entre autres aux côtés de l’ancien patron du CUSM Arthur Porter (5e à partir de la gauche) et de l’avocat Marc Dorion (1er à gauche).(5)
En privé, Couillard semble plus blessé que fâché par les attaques durant la course à la direction du Parti Libéral du Québec. «Raymond (Bachand) et Pierre (Moreau) me connaissent, ils savent que je n’ai rien à me reprocher, mais ils le font quand même.» L’ancien ministre déplore ce qu’il juge comme une «réécriture de l’histoire».
«À l’époque, on ne savait rien de tout ça sur Porter. Il était un héros dans la communauté anglophone. Une rue a même été nommée en son honneur devant le CUSM!»
Arrestation du Dr. Arthur Porter
au Panama
N’empêche, sa relation avec le controversé personnage attire l’attention, notamment parce que les deux hommes ont créé un cabinet de consultants en juin 2010 — Porter, Couillard et associés —, qui visait à réaliser des mandats sur la scène internationale.
«Ça semblait un bon mix, un ancien ministre qui connaît les rouages du système et un administrateur d’hôpital. On aurait pu conseiller d’autres gouvernements», explique Philippe Couillard.
Cette société restera une coquille vide, puisque l’ancien ministre acceptera de travailler plutôt pour les consultants Secor en 2011 (la firme de Marcel Côté, candidat à la mairie de Montréal en 2013). Elle sera dissoute le 4 octobre 2012, le lendemain de l’entrée de Couillard dans la course au leadership.
Philippe Couillard décrit Porter comme une «bonne connaissance», qu’il voyait dans des activités sociales. «Quelqu’un avec un certain leadership, avec qui c’était agréable de parler», dit-il. Dans une entrevue à La Presse début mars 2013, Arthur Porter s’en désolera, décrivant Philippe Couillard comme un «ami inconditionnel».
Dans une vidéo qui refera surface à une semaine du congrès du Parti Libéral du Québec, on entend l’ancien ministre, en 2011, lors d’un colloque à l’Université McGill, décrire Porter comme un «excellent ami».
Plus le piège se referme sur les suspects du scandale de corruption du CUSM, plus le nom d’Arthur Porter devient lourd à porter pour ses anciennes fréquentations, notamment pour les acteurs du milieu de la santé qui ont eu le malheur de se retrouver avec lui dans un voyage de pêche alors que son projet du mégahôpital était en pleine gestation.
ARTHUR PORTER DE SA PRISON À PANAMA PARLE DE SON AMI INTIME
Suite à de nombreuses demandes d’entrevues, voici une courte discussion entre le Dr. Arthur Porter et son biographe, Jeff Todd, à partir de la prison La Joya au Panama. L’échange porte sur les élections provinciale qui se déroule présentement au Québec (jour de l’élection 7 avril 2014). Les mémoires d’Arthur Porter seront publiés au Canada, aux États-Unis et aux Bahamas au début de septembre 2014.
Deux grands amis:Porter et Couillard…
Cette image ne l’oubliez jamais. C’est un comportement pratiqué par tous les politiciens qui sont conseillés par des agents de propagande ou agents de communication. Sur une scène pendant que les gens applaudissent et que la personne ne sait plus quoi faire, on lui conseille de faire comme si elle connaissait bien une personne dans l’audience. Personne ne sait à qui ça s’adresse mais à la télévision, la personne semble se rapprocher du public. Retenez ces deux photos et portez attention à Obama, Harper ou autres bouffons manipulés volontairement par des agents de relations publiques ou, selon leur nouvelle appellation, les communicants.
COUILLARD À LA SÉCURITÉ DU CANADA : UNE NOMINATION PROPOSÉ PAR ARTHUR PORTER
Dans son édition du 18 novembre 2011, le National Post s’intéresse au double-emploi de l’ancien ministre québécois Philippe Couillard d’abord comme membre du comité fédéral responsable de superviser les activités d’espionnage du SCRS, puis comme conseiller du gouvernement de l’Arabie saoudite.
L’article de Kathryn Blaze Carlson intitulé Watching the spywatchers(Surveiller ceux qui surveillent les espions) ( 02 ) mentionne que le Dr. Couillard a joint le Comité canadien de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS) le 24 juin 2010 et qu’il développa ses contacts en Arabie saoudite lorsqu’il y fonda un service de neurochirurgie en 1992.
(Le CSARS) exerce de l’extérieur, au nom du Parlement et du public canadien, une surveillance sur le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).
Superviseur des activités d’espionnage au Canada et consultant en santé pour l’Arabie Saoudite…et/ou vice versa…pourquoi pas?
L’article sur ce qu’un ancien responsable du SCRS, David B Harris, qualifie de relation « complètement inappropriée » de Philippe Couillard avec l’Arabie saoudite est publié quelques jours seulement après que le président du CSARS, Arthur Porter, ait démissionné en raison de relations d’affaire douteuses avec un consultant de Montréal et de ses liens privilégiés avec le président du Sierra Leone.
Le Dr. Couillard considère son travail au service de l’Arabie saoudite comme une partie « importante » de sa vie professionnelle. Il est payé par le gouvernement saoudien pour rencontrer au moins une fois par année dix autres consultants et le ministre de la Santé du pays pour discuter de possibles réformes.
Dans l’article du National Post, l’auteure rappelle que Philippe Couillard et les autres membres du comité de surveillance du SCRS ont accès à des informations hautement confidentielles. C’est pourquoi des analystes œuvrant dans le milieu du renseignement soutiennent que les enjeux sont si élevés que la seule apparence d’irrégularité (ou la possibilité accrue qu’elle survienne) est intolérable.
Le Dr. Couillard refuse de commenter sur les blessures prescrites par la charia. La journaliste du Post contacta le Dr. Couillard pour lui demander de commenter au sujet de l’implication alléguée du ministère de la Santé d’Arabie saoudite pour lequel il travaille. L’histoire du Post ne dit pas si le Dr. Couillard, qui est un neurologue réputé, pourrait être consulté par les autorités saoudiennes
Philippe Couillard estime peu probable qu’Arthur Porter, son ami et associé d’affaires, l’ait fait nommer en 2010 au Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS).
Or, l’arrivée de Philippe Couillard à cet organisme – qui est censé être neutre, représentatif politiquement et ne compter que de trois à cinq membres au maximum – n’aurait rien du hasard, selon plusieurs interlocuteurs du milieu de la sécurité nationale. ( 03 )
COUILLARD ET PORTER : DES NOMINATIONS CROISÉS
1984: Création du SCRS et du CSARS;
29 avril 2003 au 25 juin 2008 – Ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec dans le cabinet de James John (Jean) Charest
2004 : Le conseil d’administration du centre de santé universitaire de McGill nomme Dr Arthur Porter à la tête du CSUM;
2005: Arthur Porter est nommé par le ministre Philippe Couillard président du Réseau universitaire intégré de santé (RUIS);
18août 2008 : Couillard devient partenaire du Fonds d’investissement PCP (Persistence Capital Partners);
3 septembre 2008: Arthur Porter est nommé membre du CSARS;
28 mai 2009: Philippe Couillard est nommé au CA de la société minière Canadian Royalties. Arthur Porter est nommé au C.A. de la société minière Canadian Royalties;
21 juin 2010: Philippe Couillard nommé membre du Conseil privé de la Reine;
22 juin 2010: Philippe Couillard et Arthur Porter fondent Porter, Couillard et associés;
23 juin 2010: Arthur Porter est nommé président du CSARS. Philippe Couillard est nommé membre du CSARS;
Le Premier ministre Stephen Harper annonce des nominations
au comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité .
Une mauvaise fréquentation…
Communiqué de presse par le bureau du premier ministre du Canada: Ottawa (Ontario) 23 juin 2010 – Le Premier ministre Stephen Harper a annoncé aujourd’hui la nomination de l’honorable Dr Arthur Thomas Porter, président, et de l’honorable Carol Skelton et de l’honorable Dr Philippe Couillard, à titre de membres du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS).
Le Dr Porter, de Montréal, au Québec, est président du Réseau universitaire intégré de santé (RUIS) et directeur général et chef de la direction du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), à Montréal. Il a été nommé membre du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité le 3 septembre 2008.
Madame Skelton, de Harris, Saskatchewan, a été ministre du Revenu national.
Le docteur Couillard, de St-Félicien, Québec, est associé à Persistence Capital Partners. Il est également administrateur d’Amorfix Life Sciences.
Conformément à la Loi sur le Service canadien du renseignement de sécurité, le docteur Couillard a été nommé au Conseil privé de la Reine pour le Canada.
Établi en 1984, le CSARS assure l’examen externe des activités du Service canadien du renseignement de sécurité. Il examine aussi les plaintes déposées par les particuliers ainsi que les rapports des ministres portant sur les cotes de sécurité et la sécurité nationale du Canada.
Ces nominations entrent en vigueur le 24 juin 2010.
10 novembre 2011: Arthur Porter démissionne du CSARS;
1er octobre 2012: Philippe Couillard démissionne du CSARS;
4 octobre 2012: Dissolution de la firme Porter, Couillard et associés.
Sur la photo,ils sont tous honorables devant les armoiries du Canada.
VIDÉO SUR L’ARRESTATION D’ARTHUR PORTER:
NOTES ET RÉFÉRENCES SUR L’ARTICLE
1- À propos de Arthur Porter.
2-L’article de Kathryn Blaze Carlson intitulé Watching the spywatchers(Surveiller ceux qui surveillent les espions).
3-Pour en savoir plus sur la nomination de Philippe Couillard au CSAR – Sur Cyberpresse, le 15 mars 2013
4-À propos du président Pierre Duhaime dirigeant de SNC/Lavalin au moment où le contrat du CUSM a été donné – Sur MétéoPolitique
5-Pour en savoir plus sur la partie de pêche cliquez ici – Sur Cyberpresse, le 14 mars 2013
TEXTE DE LA PÉTITION DEMANDANT L’EXTRADITION D’ARTHUR PORTER AU QUÉBEC
L’ancien patron de l’hôpital McGill ,Arthur Porter,a été souvent cité à l’enquête de la commission Charbonneau , au Québec ,sur la façon dont il aurait détourné de nombreuses sommes d’argent sur le contrat menant la création d’un super-hôpital de Montréal.
Il s’agit d’un contrat portant sur une somme de $1,3 milliards de dollars attribué de façon très controversé à la firme SNC-Lavalin dont nous connaissons aujourd’hui,les méthodes peu honn`tes pour s’attribuer ce contrat mirobolant.
Le contrat lucratif, finalisé en 2010, fait l’objet d’une fraude présumée de $ 22,500,000 impliquant Porter et sept autres personnes, y compris les anciens dirigeants de SNC-Lavalin.
Les ex-dirigeants de SNC-Lavalin sont accusés d’avoir distribué de l’argent à l’ancien responsable de l’hôpital McGill,Arthur Porter et Yanai Elbaz en échange du contrat, que le géant de l’ingénierie de Montréal a obtenu,grâce à cet acte de corruption.
ATTENDU QUE tant que Arthur Porter ne sera pas remis entre les mains de la Justice au Québec,il sera pratiquement impossible de faire lunière sur la Vérité entourant les faits dans ce vol important de deniers publics,
ATTENDU QUE la sécurité et la santé d’Arthur Porter sont menacé par son incarcération à la prison de Panama ou il se trouve présentement,
ATTENDU QUE des présomptions très fortes pèsent sur le fait que son arrestation soit une manigance du crime organisé afin de lui faire éviter une comparution en cours de Justice ,au Québec,ou il pourrait incriminer de nombreuses personnes s’il pourrait parler librement sur les faits ,
ATTENDU QUE Arthur Porter aurait à témoigner de liens politiques et d’affaires avec de nombreuses personnalités politiques,économiques et autres au Canada et au Québec qui permettrait de récupérer de nombreuses sommes d’argent au nom des citoyens et citoyennes du Québec tout en permettant d’assainir et de comprendre les liens entre le crime organisé et la gérance de l’État,
ATTENDU QUE Arthur Porter a eu la responsabilité de gérer le CSARS (Comité de Surveillance des Activités de Renseignement de Sécurité)(1) ce qui en fait un homme fort renseigner sur les activités d’espionnage et de renseignement au Québec et au Canada ,nous estimons que son témoigage est indispensable à la Commission Charbonneau ,ne serait-ce que pour réaffirmer notre droit à l’information et nettoyer l’honneur de notre pays dans ce genre d’activités,
ATTENDU QUE des accusations de détournements importants de sommes d’argent circulent dans les médias,concernant une importante clinique ,au Sierra Leone,en Afrique et la fabrication d’une arme bactériologique dont la base serait le virus d’Ebola,nous,les signataires de cette pétion,estimons que toute la vérité doit être entendue aussi,sur cette autre affaire et que le gouvernement du Sierra Leone devrait aussi être prévenu de nos démarches d’extradition,sur le prévenu Arthur Porter,
ATTENDU QUE tous les citoyens sont égaux devant la loi,NOUS,les personnes ayant signé cette pétition ,réclamons l’extradition d’Arthur Porter vers le Québec afin que Justice soit faite.Nous,les signaires de cette pétition demandons aux gouvernement du Canada et du Québec de faire diligence afin d’éviter que la vie de ce précieux témoin d’activités criminelles soit davantage menacée en le réclamant immédiatement des autorités de Panama.
Le résultat de cette pétition sera remis à un député de l’Assemblée Nationale du Québec…si quelqu’un veut bien s’en occuper dans cette Assemblée peu crédible.
Bien à vous,
Michel Duchaine ,citoyen du Québec,
Chercheur et Diseur de Vérité
NOTES
1-Le Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS ou Comité) a été constitué en 1984 à titre d’organisme indépendant qui, d’une part, surveille de l’extérieur les opérations du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS ou Service) et, de l’autre, rend des comptes au Parlement du Canada sur son rendement.
Pour un Québec libre et démocratique ,abolissons les partis politiques…et le crime organisé.
*Si vous avez des suggestions,je serai ravi de les recevoir sur la messagerie de ce site.Merci!
ATTENDU QUE depuis plus de 50 ans,le Québec a été administré par seulement trois partis politiques (le Parti libéral du Québec,le Parti Québécois et l’Union nationale de 1966 à 1970) dont seulement deux subsistent et se succèdent l’un à l’autre (le Parti libéral du Québec et le Parti québécois) depuis 1970.
ATTENDU QUE depuis surtout l’avènement de Jean Charest (John James Charest de son vrai nom) la corruption et la collusion ont servi de base à l’édification d’un système politique qui contrôle l’Assemblée Nationale du Québec par la nomination de hauts fonctionnaires liés à des partis politiques ou à de tierces organisations telles que compagnies privées ,petits amis,groupes de pressions,bureaux d’avocats,etc…
Une Commission d’Enquête présidée par la juge France Charbonneau a pu prouver les liens existants entre le Parti libéral du Québec,surtout, et diverses organisations mafieuses,au Québec,mais personne,dans l’appareil judiciaire du Québec, n’a condamné un seul politicien corrompu à une peine quelconque. Seuls des maîres et quelques échevins municipaux se sont vu montrer la porte,mais la relève politique semble être devenue inexistante,au Québec.Il semble de plus en plus évident que le pouvoir politique appartient à qui veut l’avoir,au Québec et le crime organisé cumule de nombreuses années d’expérience pour gérer les fonds publics ou ce qui en reste.
La grande majorité des citoyens et citoyennes du Québec en a ras-le-bol de faire rire d’elle et demande,exige que « Justice minimale soit Faite »!Si le fait de demander justice fera de moi ainsi que toute personne qui signe cette pétition « …des ennemis de l’État »,j’accepte d’être le premier à porter ce tître qui me fera honneur,et qui démarquera la prochaine génération de travailleurs et travailleuses exploité(e)s et abruti(e)s par le travail et l’esclavagisme social.
ATTENDU QUE après 9 longues années de gouvernement Charest ,Pauline Marois ,première ministre du Parti Québécois qui lui a succédé,n’a pas daignée abolir le Parti libéral du Québec …mafieux,elle prouve ainsi qu’il y a collusion entre ces partis politiques pour gérer le Québec,en alternance.Donc,nous faisons face à tout un système qui s’autogénère sur le dos des citoyens et citoyennes du Québec…un système qui telle une sangsue ,vit en symbiose avec la société normale.Pauline Marois n’a fait que gérer le Québec en bonne néolibérale ,comme les libéraux eux-mêmes.Les promesses faites lors des manifestations étudiantes,n’ont été que poudre aux yeux pour s’attirer le vote des étudiants et récupérer la révolte naissante de la nouvelle génération face à un système qui se meurt.L’importance dans l’administration des libéraux et des péquistes ,dans la gérance du Québec,est de s’assurer de rester le plus longtemps possible au pouvoir tout en maintenant en vie,ce système si chéri de l’État-Providence qui se noie dans les dettes contractées aux banquiers de Wall Street depuis l’époque de René Lévesque et de Robert Bourassa.En étant exclus de la Constitution Canadienne de 1982,c’est le fédéral qui devient responsable de toutes nos dettes,car on ne nous a jamais demandé notre avis,sur ces décisions.
ATTENDU QUE tout un système de fabrication et de financement d’élections « clés en mains » a été développé par les travailleurs professionnels mafieux du système qui ont étendu leurs tentacules dans les arènes municipales permettant à des Gérald Tremblay de ce monde de profiter des fonds publics comme si c’était leur argent personnel.Ce système mafieux est très puissant et permettra au Parti libéral mafieux du Québec de se maintenir encore longtemps,au pouvoir…peu importe le pourcentage du vote reçu.Nous exigeons que tout élu ayant été prouvé d’extorsion de biens publics,soit mis en état d’arrestation immédiatement,en attendant leur procès.
ATTENDU QUE l’ensemble des hauts fonctionnaires et de nombreux employé(e)s de la fonction publique,au Québec,ont été nommé par ces deux partis politiques au pouvoir depuis des décennies,peu importe qui des deux partis l’emporte,il va devenir à la merci de ce groupe de plénipotentiaires qui tels des vampires du pouvoir ,vont transformer les honnêtes députés,si ça existent,en politiciens corrompus (si ça peut être un fait rare,dans un monde idéal).Le seul moyen pour que les citoyens et citoyennes puissent reprendre librement le pouvoir de leur gouvernement,serait de congédier tous ces fonctionnaires déjà corrompus et de les remplacer par de nouveaux diplômés,fraîchement sortis des écoles et universités du Québec.Il faut aussi changer les règles d’engagement des hauts fonctionnaires de l’état en évitant de commettre les mêmes erreurs.Il faudrait éviter que leurs fonds de pensions soient payés par les citoyens et qu’ils soient assuré de leurs postes « protégés ».L’idéal serait de les soumettre à des postes « à contrat et renouvelables sur des périodes définies dans le temps. »Les vieux partis ont trop gaspillés et détournés d’argent public pour continuer à garder l’État-Providence sur le même poumon artificiel.Ce sont nous,le peuple,les vrais employeurs des hauts fonctionnaires de l’État du Québec et non pas le Parti libéral du Québec avec le Parti Québécois.
ATTENDU QUE Québec Solidaire a depuis avant l’élection fédérale du 2 mai 2011,montré son vrai visage en s’alliant avec le NPD de Jack Layton pour effacer d’un trait tout forme d’intégrité et d’indépendance future dans ses stratégies,ce parti joue comme les autres, un double jeu sur la scène politique et Amir Khadir a bien montré qu’il avait un agenda caché particulièrement envers les intégristes religieux.Son appartenance ancienne au Hezbollah pro-iranien montre sa partialité et sa dangerosité.Aussi lors de l’hiver 2010,2011,les manifestations organisées devant la boutique familiale « Au Marcheur »,dans son propre comté ,a clairement montré son sens démagogique.De plus,lors de l’élection du 7 avril 2014,nous avons vu le manque total de respect envers la population en ayant une espèce d’alliance tacite avec les libéraux et l’élection d’Hélène David,la sœur de la porte-parole Françoise David.Ça s’appelle prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages.
ATTENDU QUE François Legault a fondé la Coalition Avenir Québec avec un ramassis de politiciens carriéristes,véreux et affairistes provenant surtout du Parti libéral fédéral et que lui-même a été un député et un ministre péquiste pendant de nombreuses années,il est certain que ce parti politique fait aussi partie du problème et non pas de la solution à la crise politique,sociale et économique qui s’amène à grands pas ,au Québec.C’est sur le dos de l’environnement que ce parti cherche à se faire du capital politique.Si on lui donnerait carte blanche,il privatiserait l’eau,l’air et le droit de regarder mourir notre faune pour assouvir les besoins farfelus de profits de Charles Sirois et de ses petits amis. Ce genre de vieille politique sale a déjà trop durée au Québec.
ATTENDU QUE la méthode électorale n’est faite que pour seulement deux partis politiques en alternance,comment le droit démocratique peut-il être maintenu si les partis politiques se multiplient à cause de l’évolution des idées et de la volonté de changement?Jamais,car cela va consacrer les seuls partis au pouvoir depuis 1960.Seul un système à deux tours de scrutin avec proportionnelle peut y parvenir,mais jamais cela ne se produira avec ces partis accrochés au pouvoir pour conserver des droits qu’ils pensent acquis pour l’éternité.Donc en étant attentistes face aux changements rendus nécessaires,nous ne changerons jamais rien,sauf changer de politiciens véreux à la tête des deux partis au pouvoir.Aucun peuple ayant un minimum de respectabilité,ne peut tolérer longtemps,une pareille situation.
ATTENDU QU’il n’existe aucune loi de Dissolution (cad: loi d’Impeachment) permettant de congédier des politiciens élus qui auraient menti,fait de fausses représentations,mis le peuple dans l’erreur en connaissance de causes,détourner de l’argent public,commis divers crimes dont celui de haute trahison envers le peuple …donc quand un politicien est élu au Québec,on est pris avec.C’est pourquoi,il faut prendre les devant et congédier tout ce beau monde en demandant à la seule autorité réelle qui existe pour régler impartialement ce problème,soit la Couronne Britannique,d’intervenir.Le Québec a été exclu ddes Accords Constitutionnels de 1982.Nous ne faisons donc pas partie du Canada,mais sur le plan légal « réel » nous sommes toujours assujettis par les lois qui régissaient les colonies de l’Empire Britannique.Le dernier exemple est survenu en Rhodésie sous le régime dictatorial d’Ian Smith.La Couronne Britannique étant intervenue alors pour empêcher l’aggravation d’une guerre civile naissante et les massacres racistes des mercenaires d’Ian Smith.Je considère que le Québec a au moins autant de valeurs humaines que la Rhodésie et que Philippe Couillard peut se comparer à Ian Smith.Je demande donc à la Couronne Britannique ,l’égalité des droits afin que justice soit faite.Ce sera toujours au propriétaire de sa colonie,de devoir prendre ses responsabilités afin d’éviter le pire.Il existe de nombreux exemples pour faire les choses correctement.Le Québec est en Amérique du Nord,la dernière colonie survivante de l’Empire Britannique,je réclame donc,moi et tous les signataires que justice soit faite au Québec comme elle le fut jadis pour toutes les autres colonies de l’Empire Britannique.Le Québec ,le peuple québécois,n’a pas à continuer de se culpabiliser pour des décisions prises ailleurs que chez lui.
Nous exigeons qu’un Conseil National de Transition soit formé par des citoyens choisis au hasard parmi les habitants du Québec,en y incluant les Premières Nations et la Nation Métissée du Québec afin de rechercher des suggestions venant du Peuple pour y écrire la Constitution de l’État du Québec.
Les Citoyens et citoyennes du Québec pourront ensuite avoir à voter sur cette Constitution et choisir le destin qu’ils veulent soit à l’intérieur du Canada,soit comme état indépendant,soit joindre les rangs des États-Unis d’Amérique ,etcDurant ce Conseil National de Transition ,c’est Sa Majesté qui nommera un administrateur temporaire qui fera office gouvernement.Cet administrateur pourra choisir des ministres aussi sur une base temporaire.Si Sa Majesté refuse,nous pourrions choisir l’aide d’un autre pays neutre dans cette situation.
ATTENDU QUE les élections du 7 avril 2014 ont été empreintes d’une multitude de fraudes et de faits inacceptables qui portent atteintes au droit démocratiques des citoyens et citoyennes du Québec , dont entre autres: des personnes venant de provinces étrangères qui viennent voter chez nous,des urnes de scrutin qui furent retrouvées dans des restaurants,des femmes voilées qui ont été voter et le directeur général des élections du Québec qui prend sa retraite plutôt que de demander une commission d’enquêtes sur cette multitude de cas douteux.Aussi,il est à remarquer qu’un nombre aussi élevé que d’habitants du Québec avaient le droit de voter,le 7 avril 2014:ce qui est mathématiquement impossible.Donc,il s’agit d’un coup d’état bien orchestré pour s’emparer du résultat du vote…et du pouvoir.Le directeur général des élections s’étant dépêché d’éliminer ces chiffres incriminant le surlendemain.Les signataires de cette pétition réclament l’annulation de cette élection du 7 avril 2014,la mise en état d’arrestation de Philippe Couillard ,de Jacques Drouin ,l’ancien directeur-général des élections ainsi que toute personne directement impliquée dans ce coup d’état qui prend de plus en plus des allures de « Révolution Colorée » comme celles organisées par la CIA dans les pays de l’Est.
ATTENDU QUE Philippe Couillard a été plusieurs années employé comme espion par les services de sécurité du Canada,qu’il a été à l’emploie du gouvernement dictatorial de l’Arabie Saoudite qui permet la libre circulation sur son sol de nombreux membres de groupes terroristes ,comme Al Qaïda,qu’il a déposé durant cette période ,des sommes d’argent importante dans un paradis fiscal,l’Ile de Jersey,pour se soustraire aux impôts canadiens et québécois et qu’en plus,il a été en affaires avec Arthur Porter,un dangereux criminel en collet blanc qui a fraudé les fonds publics au Québec pour plusieurs millions de dollars .Arthur Porter qui devrait être ramené au Québec pour y subir un procès important ,mais qui est maintenu dans une chambre de luxe dans une prison à Panama.Donc tout ceci l’élimine comme premier ministre respectable et suppose que des doutes élevés entourent son élection.Il est de la nature d’être un gentleman,une personne honnète et sans passé douteux lorsque nous parlons de personne respectable.Ce qui est loin d’être le cas avec le duo Couillard-Porter.L’enlever de son poste de premier ministre est un minimum.Aussi,je suggère qu’après avoir ramener Arthur Porter au Québec,pour y subir son procès que nous l’offrions au gouvernement du Sierra Leone ou de lourdes charges seraient retenues contre lui,là-bas.Particulièrement,sur des détournements de fonds afin de fabriquer une arme bactériologique au moyen du virus d’Ebola.
ATTENDU QUE nous devons procéder à un grand nettoyage de l’appareil d’état afin d’extraire le crime organisé de nos institution,nous allons envoyer les résultats de cette pétition au Conseil Privé de Londres,à Sa Majesté ,la Reine Elisabeth II,au représentant de la reine ici au Québec,au tribunal International de la Hay et au directeur-général des Nations Unis.Nous allons simplement espérer que quelqu’un quelque part prenne conscience que nos droits démocratiques ont été bafoué dangereusement,ici au Québec que $40 milliards ont été détourné de la Caisse de dépôt et Placement du Québec,que notre dette s’accroit à une vitesse vertigineuse et que nous venons de perdre 84,000 emplois depuis que le régime du Parti libéral du Québec est revenu au pouvoir.
Nous exigeons que Justice soit faite et que tous ces partis politiques soient abolis que les criminels soient mis en prison et qu’un Comité National de Transition soit mis en place sous supervision impartiale.
Merci d’appuyer la Lutte de Libération du Peuple québécois en signant notre pétition et en la partageant avec tous vos ami(e)s dans le monde entier afin que tous puissent savoir ce qui se passe au Québec.
Les résultats des élections au Québec le 7 avril 2014 ont surpris de nombreux observateurs. Certains ont blâmé la stratégie du Parti québécois, d’autres le projet indépendantiste, la personnalité de Pauline Marois et enfin l’inconscience des électeurs.
Mais ces explications ne suffisent pas pour expliquer la débâcle. Est-ce possible que le Québec soit la victime d’une révolution colorée ?
L’espion canado-saoudien au pouvoir du Québec,Phillippe Couillard. Le crime organisé a un visage.
LA SIGNATURE D’UNE RÉVOLUTION COLORÉE
Comment peut-on identifier une révolution colorée ? Selon John Laughland [1], spécialiste en la matière,
« La technique moderne du coup d’État se présente essentiellement sous trois formes : ONG, contrôle des médias et agents secrets. »
Les ONG (organismes non-gouvernementaux) jouent un rôle important pour organiser et camoufler la subversion :
« En réalité, bien sûr, (les révolutions colorées) ce sont des opérations très organisées, souvent mises en scène pour les médias et habituellement créées et contrôlées par les réseaux transnationaux d’« ONG » qui sont des instruments du pouvoir occidental. »
Le contrôle des médias est stratégique :
« À vrai dire, le contrôle des médias durant un changement de régime est si important qu’une des caractéristiques de ces révolutions est la création d’une réalité virtuelle. »
« L’opinion est le « forum » où l’on pratique la subversion et Mucchielli montre les différentes manières d’utiliser les mass médias pour créer une psychose collective. Selon lui, les facteurs psychologiques sont extrêmement importants à cet égard, particulièrement dans la poursuite de stratégies importantes comme la démoralisation d’une société. L’adversaire doit être amené à perdre confiance dans le bien-fondé de sa cause et tous les efforts doivent être tentés pour le convaincre que son adversaire est invincible. »
Pour expliquer le recours aux agents secrets :
« (…)l’ouvrage qui correspond le mieux au débat actuel est celui de Roger Mucchielli, La Subversion, publié en français en 1971 et qui montre que la désinformation, autrefois tactique auxiliaire pendant la guerre, est devenue une tactique principale [2]. Selon lui, la stratégie s’est développée au point que l’objectif est maintenant de conquérir un pays sans même l’attaquer physiquement, en particulier en recourant à des agents d’influence à l’intérieur ».
Les précédents
Pour comprendre l’élection au Québec, il est utile de s’interroger sur la présence d’éléments subversifs ailleurs au Canada. Sinon le Québec serait non seulement une société distincte mais un peu extra-terrestre. Le Professeur Anthony J. Hall répond à ces questions dans un excellent article sur la fraude électorale au Canada. [3]
Pour résumer, l’auteur explique que la démocratie canadienne repose sur le parlementarisme hérité de la tradition britannique. La voix du peuple s’exprime par la voix des députés élus démocratiquement. Cette tradition est mise à rude épreuve par les tactiques électorales des conservateurs de Stephen Harper, méthodes inspirées du Parti républicain des États-Unis. La légitimité du processus électoral s’en trouve remise en question.
L’élection fédérale du 2 mai 2011 a été la scène de fraude à grande échelle avec le scandale « robocon » ou « robocall ».
Plusieurs pétitions ont dénoncé cette situation dont une au gouverneur-général pour annuler l’élection et une pour demander une commission royale d’enquête sur le scandale des élections. Le Conseil des Canadiens et les électeurs de 7 circonscriptions poursuivent le gouvernement en rapport avec des accusations de suppression de vote par l’usage d’appels robotisés ou personnels visant à diriger les électeurs vers des bureaux de votes inexistants ou les harcelant pour les décourager d’aller voter.
En conséquence :
« Le personnel de Marc Mayrand, Directeur général d’Élections Canada, enquête sur des allégations d’intervention illégale dans le processus électoral dans 200 des 308 circonscriptions fédérales [4]. Les circonscriptions affectées sont réparties dans les 10 provinces et 1 des 3 territoires fédéraux. L’enquêteur principal au dossier a ouvert 250 dossiers distincts, certains consolidant plusieurs plaintes qui se recoupaient. À cause du système uninominal d’élection des députés au Parlement, la majorité du Parti conservateur à la Chambre des communes s’appuie sur un maigre 6,201 voix dans 14 circonscriptions électorales. » [5]
Or les appels controversés étaient ciblés avec précision. Le Parti conservateur fait appel à une compagnie de collecte et exploration massive de données. [6] Il s’agit de Responsive Marketing Group de Toronto et Washington DC dirigée par Michael Davis et associée à Xentel DM de Calgary maintenant iMarketing Group. Ces deux compagnies se spécialisent dans les levées de fonds pour les organismes de charité. Elles agissent comme des ONG sous un couvert humanitaire. Mais en fait elles conservent 70 à 90% des fonds exempts d’impôt qu’elles collectent au nom des organismes de charité. De plus elles conservent la propriété des données qu’elles collectent.
C’est RMG qui a constitué la banque de données politiques formidable du Parti conservateur en consolidant les données de campagnes d’appels passées et nouvelles. Cette banque de données, le CIMS ou Constituent Information Management System, donne plusieurs longueurs d’avance au Parti conservateur et explique ses succès électoraux. C’est ce système qui a permis les communications ciblées du scandale « robocall ». Ces communications attribuées faussement à Pierre Poutine de la rue Séparatiste à Joliette venaient vraisemblablement de la compagnie RackNine d’Edmonton et RMG. Les députés Inky Mark et Garth Turner ont démissionné du Parti conservateur en protestation contre les méthodes de manipulation de leur parti.
Ajoutez à cela le sabotage du recensement canadien en 2010 et l’opposition ne dispose d’aucun moyen comparable pour cibler les électeurs. De plus les Conservateurs participent à l’International Democratic Union (IDU), une association de partis de droite de 60 pays vouée à la promotion des partis de droite à tous les niveaux de gouvernement. Cette association permet d’exporter les méthodes du Parti républicain des États-Unis et du Likoud d’Israël, par exemple sous la forme des services de Front Porch Technologies de Columbus, Ohio, une compagnie qui a travaillé aux campagnes de George W. Bush et Mitt Romney.
Aux mêmes élections fédérales de 2011, profitant de la vague de sympathie envers Jack Layton mourant, le NPD en raflé la majorité des sièges au Québec, et formé la première oppositon à la Chambre des communes en écrasant le Parti libéral et le Bloc québécois. En mars 2012, Thomas Mulcair a remplacé Jack Layton à la tête du NPD. Or le NPD a dénoncé une « tentative massive d’empêcher le vote démocratique » lorsque 10,000 ordinateurs ont attaqué le système de vote électronique du parti. Les délégués regroupés au Centre des Congrès de Toronto et d’autres ailleurs se sont vus privés de leur droit de vote. Thomas Mulcair, un politicien connu au Québec mais sans racines néo-démocrates, a remporté la course à la chefferie.
Les attaques des conservateurs contre la démocratie parlementaire ne se comptent plus. En 2008, ils ont demandé la prorogation de la session parlementaire pour éviter un vote de non-confiance au sujet du financement public des partis. Ce vote les aurait renvoyés dans l’opposition au profit d’une coalition des autres partis. Cette mesure contraire à la tradition équivaut à un coup de force. En 2009 ils ont répété le coup pour faire avorter une commission d’enquête qui aurait pu impliquer les Forces armées et le Bureau du Premier ministre dans la torture en Afghanistan : un cas de crime de guerre. Les conservateurs s’emploient maintenant à saboter la loi électorale (projet de loi C-23). [7] De plus le gouvernement Harper est un des acteurs principaux du coup d’état en Ukraine. [8]
Le cas de l’élection de 2014 au Québec
Qu’en est-il de l’élection au Québec : y a-t-il les signes d’une révolution colorée : la présence d’ONG, le contrôle des médias, et le recours à des agents secrets ?
1- La présence d’ONG
Compte-tenu de ce qui se passe au Canada et des révélations de la Commission Charbonneau sur le financement des partis politiques et les élections « clé en main », il serait étonnant qu’il n’y ait pas d’intervention d’ONG extérieure dans l’élection de 2014.
Dans le comté de Côte de Beaupré, une inconnue a battu Pauline Marois et dès le lendemain de l’élection son local était vide. [9]
Et puis Preston Manning a louangé le rôle d’une ONG de charité dans les élections à tous les niveaux y compris provincial soulignant en 2009 :
« le rôle de RMG pour aider à bâtir le mouvement de droite au Canada. RMG a recueilli plus de $75 millions pour des causes à droite du centre politique et aidé à élire des centaines de politiciens à droite du centre aux niveaux municipal, provincial et national. » [10]
2-Le contrôle des médias
Le contrôle des médias ne devrait plus faire de doute. Les journaux de Gesca et Radio-Canada sont entièrement vendus à la propagande fédérale. Quand à Québécor, ses médias offrent une couverture plus variée mais les journalistes pro-libéraux sont plus aggressifs. Il faut voir les journalistes traiter les péquistes de malhonnêtes parce qu’ils ne parlent pas d’indépendance. Mais personne n’ose questionner les libéraux sur des conflits d’intérêts évidents, des scandales non éclaircis, un programme remplis de clichés. Depuis quand l’intégrité n’est pas un thème électoral ? Les programmes des libéraux et de la CAQ sont des promesses vagues et des phrases creuses à la gloire de l’idéologie néo-libérale. Qui s’est interrogé sur les conséquences de ces programmes sur la privatisation des services et des biens publics ? Il s’ensuit un déséquilibre en faveur des partis de droite.
« Nous sommes dominés par un nombre relativement réduit de personnes qui connaissent les processus mentaux et les caractéristiques sociales des masses. Ce sont elles qui contrôlent l’opinion. » (Bernays)
« Plus que jamais, des « experts » apparaissent sur nos petits écrans pour nous expliquer les événements et ils sont toujours des véhicules de la ligne officielle du parti. On les contrôle de différentes manières, généralement avec de l’argent ou par la flatterie. » [11] (Münzenberg)
Mais lorsque Pierre-Karl Péladeau a manifesté son intention légitime de promouvoir l’indépendance, la machine médiatique s’est déchaînée pour démoniser Mme Marois et le Parti québécois et créer une psychose malgré toutes les assurances de Mme Marois. On reprochait au Parti québécois de ne pas parler d’indépendance, mais lorsqu’il en parle on ne veut pas l’entendre ni l’écouter. La marge de manœuvre de Mme Marois s’en est trouvée anéantie.
3- Les agents secrets
Philippe Couillard et Arthur Porter étaient tous deux des agents du CSARS, une agence d’espionnage fédérale.[12] Tous les deux ont dû démissionner de l’agence lorsque le National Post a révélé le scandale de leurs liens incompatibles avec l’agence, le premier avec l’Arabie saoudite, et le second avec un trafiquant d’armes en relation avec Israël et la Russie. Pourtant c’est le bureau du premier ministre Harper qui les avait nommés à l’agence. Alors pour qui travaille le franc-maçon Philippe Couillard ? Quelle est sa mission au Québec ? Quelle est son entente avec l’Arabie saoudite, un état terroriste ? Pourquoi les médias n’ont-ils pas soulevé ces questions au lieu de harceler Mme Marois ?
Conclusion
En définissant la révolution colorée comme une tentative de subversion utilisant des ONG, le contrôle des médias et la présence d’agents secrets, on peut analyser les événements récents au Canada et au Québec.
Ces éléments sont présents lors de la fraude électorale de 2011 au Canada ce qui permet de penser que l’élection des Conservateurs en 2012 a été volée. L’élection de Thomas Mulcair à la tête du NPD, et la prorogation de la session parlementaire au Canada en 2008 et 2009 sont aussi des coups de force.
Dans le cas de l’élection de 2014 au Québec, plusieurs indices laissent croire à l’ingérence d’ONG extérieures, les médias manifestent leur servilité aux partis de droite et des agents secrets sont bel et bien présents : tout ceci ressemble à une révolution colorée.
Non seulement le Parti québécois n’a pas usé d’une mauvaise stratégie mais le nombre d’appuis qu’il a recueillis avant le déferlement de l’opération de guerre psychologique nous indique qu’il était sur la bonne voie. Le contexte créé par l’opération de subversion a anéanti la marge de manœuvre de Mme Marois. Non seulement elle n’a pas démérité mais elle mérite toute l’admiration et la gratitude des Québécois pour leur avoir redonné confiance et espoir. Elle a été une très grande première ministre et son équipe de candidats une des meilleures.
Souhaitons que le Parti québécois poursuive la consultation qu’avait prévue Mme Marois afin que tous les Québécois abordent la question de leur avenir comme un projet de société à bâtir librement et sereinement entre eux.
Souhaitons que les médias alternatifs comme Vigile continueront de défendre ce projet de société comme un projet de solidarité nationale pour tous. Merci à l’équipe éditoriale pour le beau travail. Souhaitons que tous soutiendront Vigile financièrement parce que ce médium appartient à tous et nous en avons besoin pour pour comprendre les enjeux de la société et promouvoir l’indépendance. C’était le vœu des son fondateur Bernard Frappier.
Souhaitons que les Québécois poursuivrons le chemin démocratique que René Lévesque, Mme Marois et son équipe ont tracé…
/Article de Michel Matte dans la tribune libre de Vigile…
N’avez vous pas honte ? Les larmes de crocodile de Nathalie Normandeau et l’insouciance arrogante de nos politiciens. Nathalie Normandeau a presque pleuré à LCN quand elle nous parlait de son passage à la commission Charbonneau et de la dureté de la politique. … Je ne sais pas dans quel monde vivent nos politiciens, mais ils devraient revenir sur terre de temps en temps, ça serait bien qu’il côtoie de temps en temps la population pour voir ce qu’elle vit.. Après les centaines de millions de dollars détournés par les gouvernements, les entrepreneurs amis du gouvernement, avec la mauvaise gestion incroyable de tout notre système : infrastructure routière, santé , garderie, etc etc… après les avantages éhontés d’une classe politique égoïste et méprisante qui ne pense qu’à leur avantage personnel au détriment de la population ; elle ose nous regarder droit dans les yeux et faire couler ses larmes de crocodile.
Savez-vous M. Normandeau combien il en coûte pour un pain blanc : 3,27$ en moyenne savez combien il y a de 3, 27$ dans vos centaines de millions détournés dans les poches des amis du parti, entre autres dans le scandale du Chum ? Avez-vous perdu le sens des valeurs, savez-vous combien de famille prendrait ce pain blanc volontiers ce matin pour déjeuner et avoir quelque chose à se mettre sous la dent ? Pendant que vous brunché aux frais d’une firme quelconque qui mettra l’adition sur un compte de dépense payé par la population.
Savez-vous ce que c’est, que de ne pas arriver à la fin du mois ? Connaissez vous la force et l’ampleur de la rage qui nous envahis de voir nos élus s’empiffrer dans le champagne et le caviar lors de soupers payés par les citoyens eux-mêmes. Savez-vous que votre gouvernement entame une politique d’austérité pendant que des centaines de voleurs, amis de votre parti, se sauvent avec des millions en bonus dans les poches ?
Vous n’avez pas honte de venir nous jouer vos violons. Je viens d’une famille plus que humble, qui a toujours payé ses taxes et ses impôts pendant que notre premier ministre a le luxe des abris fiscaux. Mon père a travaillé toute sa vie pour seulement faire survivre sa famille et vous vous vivez au-dessus des gens, vous êtes gavé de vos privilèges, privilèges votés par vous même.
Est-ce que vous vous rendez compte du bris de confiance entre la population et les partis politiques causé par la corruption libérale en premier, et péquiste et finalement de la classe politique au grand complet ?
Rendez-vous compte que pendant que vous alliez dans les loges du CH que vous receviez des roses des entrepreneurs il y a des familles qui n’étaient pas capables de faire l’épicerie ?
Revenez un peu sur terre, venez voir la vraie réalité. Comprenez tout ce qu’on aurait pu faire avec ces millions de dollars pour les familles dans le besoin, pour les malades, pour les enfants.
À force de ne côtoyer que du monde de votre genre, dans des soupers aux frais des contribuables à boire et manger sans jamais avoir une adition réelle à payer devant les yeux, vous avez peut-être perdu le sens de l’argent et assurément celui des valeurs.
Cet argent si durement gagné par des millions de travailleurs et si facilement volé par des profiteurs du système.
Moi aussi j’ai 46 ans comme vous, et quand je vous vois vous plaindre du traitement que vous avez reçu, j’ai honte pour ma génération. J’ai honte de votre insensibilité face à la population et j’ai honte de votre volonté à défendre bec et ongle vos privilèges. J’ai honte aux noms des citoyens qui peine à nourrir et éduquer leur famille tout en essayant de s’offrir une pension, ces mêmes gens qui paient votre souper ou vos billets de hockey, ces pauvres qui contribuent à votre vie de luxe et à votre retraite.
Mme Normandeau, ne venez pas pleurer des larmes de crocodile sur ceux qui ont été amputés par le crocodile.
Partagez s.v.p.
Stéphane E. Roy (Auteur du texte) Comédien et Auteur
Le criminel ministre d’origine portugaise Leitao et l’espion canado-saoudien Philippe Couillard parlent de rigueur budgétaire plutôt que d’austérité qui serait le vrai mot.C’est cela qui fait aussi la différence avec Pauline Marois qui parlait de bon gouvernement,de charte etc plutôt que de parler d’indépendance du Québec et de libération nationale. Moi,je parle de constitution de l’État du Québec avec assistance du peuple et des communautés du Québec.
Le premier budget du gouvernement Couillard présenté à la population québécoise a de quoi faire sourciller ceux et celles qui ont à cœur la protection de notre environnement et l’avenir de nos enfants.
Effectivement, malgré l’ampleur de l’actuelle crise environnementale, le nouveau ministre des Finances Carlos Leitao est très frileux quant aux investissements dans la lutte aux changements climatiques et à la protection de la biodiversité, en plus de lancer des projets qui nous éloigneront de nos objectifs dans ces deux domaines.
De plus, la mouture 2014-2015 du budget québécois met la hache dans un des ministères les plus petits mais ô combien importants, celui de l’Environnement.Cette diminution, partiellement attribuable au transfert de la Faune et des Parcs, est chiffrée à de plus de 37M$, soit une diminution de près de 20% de l’enveloppe déjà mince du ministre Heurtel.
Bien que le ministère soit maintenant celui du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, son enveloppe budgétaire très limitée et l’absence de nouvelles mesures indique le manque de sérieux du gouvernement face à ces questions centrales. Pendant que le gouvernement coupe partout pour limiter la dette économique, rien n’est fait pour résorber l’autre dette, la dette écologique, pourtant exponentielle.
Investissements dans le pétrole et le gaz
Autre message fort inquiétant, ce budget 2014 prévoit des investissements de plus d’un milliard de dollars dans les sociétés minières et les hydrocarbures. En créant ce fonds Capital Mines Hydrocarbures, en plus des 450 millions de dollars annoncés cette semaine pour la cimenterie de Port-Daniel (qui augmentera les GES de 2% au Québec), le contraste avec la quasi absence de nouveaux investissements pour les énergies vertes est frappant.
Alors que l’Agence Internationale de l’Énergie indique qu’il nous faut investir mondialement 53 trillons de dollars pour éviter la catastrophe climatique, Québec met ses lunettes roses et nous amène dans la voie contraire.
Autre signe qui devrait faire réagir la population : le gouvernement parle dans son budget d’une « éventuelle mise en valeur du gaz de schiste, dans une perspective durable » (p. 221) et veut « déterminer les meilleures pratiques et technologies disponibles pour des forages avec fracturation hydraulique sur l’île d’Anticost » (p.223).
Contrairement aux évaluations prévues pour Anticosti et les gaz des schistes, le budget est muet sur l’audience publique du BAPE que le ministre de l’Environnement a promis sur le projet de pipeline de sables bitumineux Energie Est et le port pétrolier de Cacouna qui ajouteraient l’équivalent de 7 millions de voitures par année en GES sans parler des dommages collatéraux. Le ministre reculerait-il sur son engagement à évaluer ce projet alors que l’Ontario a presque fini ses consultations sur le pipeline?
Relance du Plan Nord
S’il y a une chose qui est claire dans ce budget austère, c’est que le gouvernement mise sur l’extraction massive de nos ressources naturelles, et la relance du Plan Nord est au cœur de cette vision. En plus du milliard de dollars pour investir dans les minières et les pétrolières, Québec ramène le projet de lien ferroviaire vers la fosse du Labrador abandonné par le PQ et fait renaître la Société du Plan Nord dotée d’un budget de 63 millions de dollars. Verra t’on le pillage de nos ressources non-renouvelables se faire en moins d’une génération?
Bien que le budget 2014 mentionne que la cible de protection de 50% des écosystèmes nordiques soit maintenue, aucun échéancier et aucun budget ne sont mis de l’avant pour la mise en œuvre de cette cible, ce qui diminue grandement la crédibilité de la démarche.
Sachant que la création d’aires protégées n’apparaît pas dans le communiqué du ministère alors qu’il devrait être au cœur d’un plan de développement du Nord, il est clair que cet aspect essentiel d’un développement nordique viable doit absolument être intégré dans la position du gouvernement Couillard, sans quoi la levée de boucliers sera inévitable.
Les transports en commun restent sous financés
Bien que le gouvernement mentionne que les efforts engagés pour électrifier les transports seront poursuivis, aucun investissement supplémentaire n’est annoncé pour le transport en commun. Pire encore, selon TRANSIT, « Québec ne prévoit aucun investissement supplémentaire dans les infrastructures de transports collectifs d’ici 2024, malgré l’ampleur des besoins au chapitre du maintien et du développement des actifs ». Même la mairesse de Longueuil a raison de s’inquiéter pour les futurs projets de métro et de train léger.
Pluie de million pour l’industrie forestière
Bien en ligne avec la logique néolibérale, le budget Leitao garantit des investissements massifs envers les industries extractives, et celle de la forêt se taille une place de choix dans les investissements gouvernementaux.
Alors que les redevances forestières de l’an dernier se chiffraient à 203M$, le gouvernement Couillard fait passer à 570M$ les investissements publics dans le secteur forestier. En payant pour le reboisement, les travaux sylvicoles, la lutte au feu et aux insectes et en offrant des crédits d’impôt à hauteur de 331M$ à l’industrie, les Québécois ont un manque à gagner de 367M$ pour faire couper leurs forêts publiques.
S’il est important de maintenir l’activité économique afin de garantir des emplois dans les régions forestières, les Québécois sont tout de même en droit de se questionner : est-ce en subventionnant massivement l’industrie forestière privée avec nos fonds publics que nous garantissons un réel épanouissement économique pour les régions ressources?
La population devra se mobiliser
Le gouvernement Couillard nous présente un budget austère où la protection de l’environnement et la lutte aux changements climatiques ne sont pas une priorité. La population québécoise devra rappeler à ce gouvernement que ces enjeux dont les impacts actuels et futurs sont si grands ne peuvent être balayés sous le tapis au nom de l’austérité.
L’ex-ministre libéral Tony Tomassi troquera les restos chics pour les soupes populaires; la juge Hélène Bouillon l’a condamné à faire 240 heures de travaux communautaires et à verser près de 12 000 $ pour avoir commis une fraude envers le gouvernement.
Tony Tomassi,Frank Zampino (< gauche) et John James Charest < la belle époque ou le crime organisé fonctionnait incognito ,par Parti libéral interposé au Québec. Rappelons que Charest avait défendu Tomassi à l’Assemblé Nationale.
UNE JUSTICE À 4 VITESSES,AU QUÉBEC SOUS LE RÉGIME POLITIQUE DE L’ESPION CANADO-SAOUDIEN ,PHILIPPE COUILLARD
L’ex-ministre libéral connu pour sa corruption, Tony Tomassi ,troquera les restos chics pour les soupes populaires; la juge Hélène Bouillon l’a condamné à faire 240 heures de travaux communautaires et à verser près de 12 000 $ pour avoir commis une fraude envers le gouvernement.
Accueilli par une dizaine de caméras et plusieurs curieux, Tony Tomassi, portant la barbe, a plaidé coupable ce matin au premier des trois chefs d’accusation, soit une fraude envers le gouvernement du Québec entre le 1er novembre 2007 et le 18 décembre 2008.
Élu député de La Fontaine en 2003, Tony Tomassi a utilisé durant environ un an une carte de crédit offerte par la compagnie BCIA de son ami Luigi Coretti, une entreprise spécialisée dans la sécurité et le transport des valeurs qui a obtenu plusieurs contrats du gouvernement.Une norme libérale connue.
La preuve a démontré que Tony Tomassi avait utilisé la carte de crédit à environ 60 reprises pour ravitailler son véhicule personnel, à un coût de plus de 100 $ le plein, pour une somme frôlant le 7000 $. Tous les paiements ont été assumés par BCIA.
Contrairement aux règles guidant les députés, Tony Tomassi n’a jamais requis l’avis du jurisconsulte de l’Assemblée nationale relativement à l’utilisation de la carte de crédit. Pas plus qu’il n’a consulté de manière informelle le ministère du Conseil exécutif.Il avait donc carte-blanche de son gros boss.
Un arrêt conditionnel des procédures a été prononcé sur le second chef de fraude envers le gouvernement, qui couvrait la période du 1er juillet 2006 au 18 décembre 2008, ainsi que sur l’accusation d’abus de confiance.Essayez d’avoir la même justice-bonbon,gens du peuple.
Après avoir recensé la jurisprudence canadienne des 30 dernières années, les parties en sont venues à la conclusion de réclamer un sursis de sentence assorti de 240 heures de travaux communautaires, le maximum prévu dans le Code criminel. Il devra faire les travaux au cours des 18 prochains mois…le pauvre millionnaire!
«Un député qui a déjà connu les avantages d’une vie de ministre, qui va devoir effectuer le nombre maximal d’heures communautaires, ça a une valeur symbolique, estime la procureure de la Couronne, Me Nathalie Chouinard. Il devra faire des travaux dans des organismes sans but lucratif, comme des soupes populaires, des vestiaires. C’est un retour à la société pour les dommages qu’il a pu causer.»…Je pense qu’on veut rire de nous,gens du peuple!On nous prend pour des idiots!Surtout depuis le 7 avril 2014.
En cette ère de commission Charbonneau, la peine ne pourra-t-elle pas sembler trop légère aux yeux du public? «On a reproché à M. Tomassi dans les médias plusieurs événements, mais il faut se rappeler que la preuve dont on disposait et qui nous permettait d’obtenir une déclaration de culpabilité dans le dossier criminel, c’est seulement l’utilisation de la carte de crédit», rappelle la procureure de la Couronne Me Nathalie Chouinard.(la grosse farce!)
Les parties suggéraient aussi d’imposer à M. Tomassi de rembourser 2550 $ au ministère des Finances du Québec et de faire un don de 3000 $ à un organisme de charité.
À cette somme, il faut ajouter la somme de 6200 $ déjà versée par l’ancien député à la fondation d’un hôpital montréalais ainsi qu’à Suicide-Action Montréal. Le total atteint donc 11 750 $.
Suggestion raisonnable d’après notre justice à 4 vitesses
Après réflexion, la juge Hélène Bouillon a accepté d’entériner cette suggestion qui lui apparaissait raisonnable.
Regardant l’accusé droit dans les yeux, la juge Bouillon a souligné que les actes délinquants de l’ex-député avaient causé des dommages à la crédibilité de toute la classe politique et altéré la confiance du public envers les élus. «Vos gestes jettent un discrédit sur tous ceux qui occupent une fonction si essentielle dans notre société», a insisté la juge.
Tony Tomassi, père de cinq enfants qui travaille aujourd’hui comme gestionnaire immobilier, n’a pas voulu s’adresser à la presse. Ses avocats Me Pierre Poupart et Me Joseph La Leggia (2 libéraux d’avocats)ont été tout aussi discrets.
Lorsque les faits litigieux sont devenus publics, Tony Tomassi a été exclu du caucus libéral, en mai 2010. Il a siégé comme indépendant jusqu’à la fin de son mandat, en 2012.
CONCLUSION D’AUJOURD’HUI
Tony Tomassi a plaidé coupable à l’article 121 (1)c)(3) du Code criminel canadien. Voici ce que dit l’accusation : «étant fonctionnaire ou employé du gouvernement, a accepté d’une personne qui a des relations d’affaires avec le gouvernement, à savoir la compagnie BCIA et Luigi Coretti, sans avoir obtenu le consentement écrit du chef de la division du gouvernement qui l’emploie ou dont il est fonctionnaire, une récompense, un avantage ou un bénéfice de quelque nature».
Bienvenue à tous et à toutes:Nous venons de lancer une nouvelle boutique indépendante du site afin de nous aider à rentabiliser notre site Michelduchaine.com
Vous trouverez de nombreux articles vintage et de collection diverses au fil des jours.
Elle vous permettra d'acquérir des articles venant directement de Michel...D'aille elle s'appelle "Vintage par Michel que vous trouverez sur ce lien:https://www.etsy.com/ca-fr/shop/VintageParMichel?ref=seller-platform-mcnav Ignorer