Astronomie:Vénus aurait été habitable pendant des milliards d’années

Le climat de la planète Vénus aurait été stable et tempéré pendant pratiquement trois milliards d’années, ce qui aurait permis à la vie de s’y développer, affirment des planétologues américains.

Un événement planétaire mystérieux a ensuite redessiné 80 % de sa surface, montrent des modèles climatiques créés par l’astrophysicien Michael Way et ses collègues de l’Institut d’études spatiales Goddard affilié à la NASA.

La planète voisine de la Terre aurait-elle pu abriter la vie? Fort probablement, si on se fie aux simulations de l’équipe américaine qui laissent à penser que des températures entre 20 et 50 degrés Celsius auraient prévalu sur la deuxième planète du système solaire pendant environ trois milliards d’années.

De nos jours, elle est considérée comme la planète la plus chaude du système, avec une température moyenne à sa surface avoisinant les 460 °C.

Les sondes américaines Pionner-Vénus 1 et 2 ont détecté dans les années 1970 les premiers indices selon lesquels la planète aurait peut-être déjà eu un océan peu profond.

Selon les chercheurs, un climat tempéré y serait encore observé de nos jours si l’événement cataclysmique, survenu il y a environ 700 ou 750 millions d’années, n’avait pas provoqué un rejet massif de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Ce gaz était jusque-là emprisonné dans les roches de la planète.

Une planète volcanique

L’explication pourrait bien être liée à l’intense activité volcanique de la planète. Il est fort possible que de grandes quantités de magma s’y soient accumulées, libérant dans l’atmosphère une énorme quantité de dioxyde de carbone qui n’aurait pas été réabsorbée dans sa surface au fil du temps pour une raison toujours inconnue.

Topographie de Vénus:on y distingue des continents.

Cet apport massif de CO2 dans l’atmosphère aurait déclenché un intense effet de serre, qui a entraîné les températures vers le haut.

Si la vie a pu y exister par le passé, elle aurait disparu à la suite de l’événement. De nos jours, Vénus reste un monde improbable pour la présence de la vie, non seulement à cause de la température élevée, mais aussi en raison de la pression à sa surface.

Des volcans seraient toujours actifs sur la planète.

Notre fiche descriptive de la planète : Vénus, la jumelle si différente

Les principale missions vers Vénus

  • En 1961, Vénéra-1 devient le premier vaisseau spatial à visiter Vénus. Malheureusement, le contact avec cette sonde soviétique est perdu lorsqu’elle se trouve à 100 000 km de Vénus.
  • En 1964, la sonde soviétique Zond 1 passe à 100 000 km de Vénus, mais ne transmet aucune donnée.
  • En 1965, Vénéra-3 réussit la première entrée dans l’atmosphère de la planète, mais, encore une fois, aucune information n’est transmise.
  • En 1967, Vénéra-4 pénètre dans l’atmosphère de Vénus et envoie des informations jusqu’à environ 25 km de sa surface.
  • La même année, la sonde américaine Mariner 5 effectue un vol rapproché jusqu’à 4000 km de la surface.
  • En 1970, la sonde Vénéra-7 réussit un premier atterrissage.
  • Deux ans plus tard, Vénéra-8 envoie des informations sur la surface de la planète et sa composition atmosphérique.
  • En 1975, la sonde Vénéra-9 retransmet les premières images de sa surface.
  • Plusieurs sondes seront par la suite envoyées, dont les américaines Pionner-Vénus 1 et 2, et transmettront des informations sur son atmosphère.
  • En 1982, la sonde Vénéra 13 envoie les premières photos en couleur de la surface et les premières analyses de son site d’atterrissage.
  • Entre 1989 et 1994, la sonde américaine Magellan permet de cartographier 98 % de la surface de Vénus. Cette sonde observe le sol de Vénus par radar. En effet, les nuages empêchent de voir le sol. Les images sont reconstituées à partir des données radar.
  • En 2005, la sonde Venus Express est lancée par l’Agence spatiale européenne. Cette mission, qui s’est achevée en 2014, a permis de récolter de nombreuses informations sur la planète.
  • En 2010, la sonde spatiale japonaise Akatsuki se place en orbite autour de Vénus, mais cette orbite est toutefois beaucoup plus élevée que celle visée, ce qui ne lui permet pas de remplir tous ses objectifs.
Photo de Vénus par Venera 3.

 

 

 

L’Inde a enfin décollé vers la Lune

Le lanceur GSLV-MkIII a placé lundi avec succès Chandrayaan-2 sur son orbite définie. L’expédition inhabitée a pour but de poser le 6 septembre prochain un atterrisseur et un robot mobile près du pôle sud de la Lune.

Lancement de Chandrayan 2

 

 

L’Inde a lancé lundi dans l’espace sa mission lunaire destinée à poser un appareil sur le satellite naturel de la Terre, illustrant le regain d’intérêt international pour l’exploration et l’exploitation de la Lune. Une fusée GSLV-MkIII, le plus puissant lanceur de l’agence spatiale indienne ISRO, a décollé à 14H43 (09H13 GMT) du pas de tir de Sriharikota, dans le sud-est de l’Inde, ont constaté des journalistes de l’AFP présents sur place. Au bout d’une vingtaine de minutes, les scientifiques de l’ISRO ont applaudi et se sont tombés dans les bras les uns des autres. « Je suis extrêmement heureux d’annoncer que le GSLV-MkIII a placé avec succès Chandrayaan-2 sur son orbite définie », a déclaré Kailasavadivoo Sivan, le président de l’ISRO. « C’est le début d’un voyage historique pour l’Inde », a-t-il ajouté.

L’expédition inhabitée a pour but de poser le 6 septembre prochain un atterrisseur et un robot mobile près du pôle sud de la Lune, située à quelque 384.000 kilomètres de la Terre, ainsi que de placer une sonde en orbite lunaire.

Si la mission est couronnée de succès, l’Inde deviendrait la quatrième nation à réussir à poser un appareil sur le sol sélénite, après l’Union soviétique, les États-Unis et la Chine. Une sonde israélienne a raté son alunissage en avril et s’est écrasée.

Chandrayaan-2 (« Chariot lunaire » en hindi) devait initialement être lancée le 15 juillet, mais les responsables ont arrêté le compte à rebours 56 minutes et 24 secondes avant le décollage, à cause d’un « problème technique » que l’ISRO n’a pas détaillé officiellement.

Selon la presse locale, il s’agissait d’une fuite dans une bouteille d’hélium du moteur cryogénique de l’étage supérieur de la fusée.

New Delhi a consacré 140 millions de dollars (124 millions d’euros) à Chandrayaan-2 – un montant bien inférieur à ceux des autres grandes agences spatiales pour des missions de ce type -, qui pèse au total 3,8 tonnes.

Ambition et sobriété

 

La lanceur n’étant pas assez puissant pour atteindre directement la Lune, la mission doit se propulser en utilisant la force de gravité. Chandrayaan-2 va tourner autour de la Terre pendant près de trois semaines en élevant progressivement son orbite, de façon à atteindre l’orbite lunaire. Arrivée à ce stade, elle resserrera alors progressivement ses cercles autour de l’astre.

La Lune a été relativement délaissée par l’homme depuis la fin du  pseudo-programme américain Apollo dans les années 1970, les grandes agences spatiales ayant préféré se consacrer à l’étude et à l’exploration du système solaire.

Mais le satellite de la Terre est l’objet d’un regain d’intérêt ces dernières années. L’Homme, qui ne l’a plus foulée depuis 1972, y prépare son retour et vise, à plus long terme, à s’y implanter de façon durable.

Le gouvernement américain a ainsi demandé à la Nasa de renvoyer des astronautes sur le sol sélénite pour 2024. Le retour sur la Lune est vu comme une étape incontournable de la préparation de vols habités vers des destinations plus lointaines, au premier plan desquelles la planète Mars.

Le projet Chandrayaan-2 est la deuxième mission lunaire de l’Inde, qui avait placé une sonde en orbite autour de la Lune au cours de la mission Chandrayaan-1 il y a onze ans.

Le programme spatial indien s’est fait remarquer ces dernières années en alliant ambition et sobriété budgétaire, avec des coûts opérationnels bien inférieurs à ceux d’autres pays, ainsi que par sa progression au pas de charge.

L’ISRO compte d’ici 2022 envoyer un équipage de trois astronautes dans l’espace, ce qui serait son premier vol habité. Ses scientifiques travaillent aussi à l’élaboration de sa propre station spatiale, attendue au cours de la prochaine décennie.

Résultats de recherche d'images pour « Chandrayaan-2 »

 

 

 

 

Astronomie:L’univers compte 2 000 milliards de galaxies, disent les astronomes

Des images du télescope Hubble depuis l’espace lointain ont été rassemblées pendant 20 ans pour résoudre l’énigme du nombre de galaxies dans le port du cosmos.

Les astronomes ont rapporté récemment  que le chiffre de  2000  milliards de galaxies était vertigineux dans l’univers accessible à la science actuelle,c’est  20 fois plus qu’on ne le pensait. La découverte surprenante, basée sur la modélisation 3D d’images recueillies au cours des 20 dernières années par le télescope spatial Hubble , a été publiée dans Astronomical Journal.
Les scientifiques se sont demandé combien de galaxies le cosmos héberge, du moins depuis l’astronome américain Edwin Hubble, qui avait montré en 1924 qu’Andromeda, une galaxie voisine, ne faisait pas partie de notre propre Voie Lactée. Mais même à l’ère de l’astronomie moderne, il est difficile d’obtenir un décompte précis.

Pour commencer, il n’ya qu’une partie du cosmos où la lumière émise par des objets distants a eu le temps d’atteindre la Terre. Le reste est effectivement hors de notre portée. Et même au sein de cet «univers observable», la technologie actuelle ne nous permet d’apercevoir que 10% de ce qui existe, selon les nouvelles découvertes.

Elle ressemble à un gros microbe de dessin animé, mais elle aimerait qu’on lui montre un peu de respect : GN-z11 est la plus ancienne et la plus lointaine galaxie que l’on ait vue à ce jour. Dévoilée en mars 2016 par l’équipe d’astronomes qui l’a découverte, elle est née il y a 13,4 milliards d’années.

« Il est ahurissant que plus de 90% des galaxies de l’univers n’aient pas encore été étudiées », a commenté Christopher Conselice de l’Université de Nottingham, qui a dirigé l’étude. « Qui sait quelles propriétés intéressantes nous trouverons lorsque nous observerons ces galaxies avec la prochaine génération de télescopes? », A-t-il déclaré dans un communiqué.

 

Découverte de deux exoplanètes les plus similaires à la Terre…à ce jour!

Ces deux exoplanètes sont les plus similaires à la Terre... Voici ce que cela implique

 

C’est la découverte incroyable d’astronomes de l’Université de Göttingen. Ils sont convaincus d’avoir trouvé deux nouvelles exoplanètes qui ressemblent à la Terre et qui pourraient potentiellement être habitable.

Situées à 12,5 années-lumière dans la constellation du  Bélier (Aries), ces deux exoplanètes sont situées dans la zone habitable, à une distance parfaite du Soleil pour contenir de l’eau sous forme liquide et donc peut-être abriter la vie. Nommées Teegarden b et Teegarden c, il s’agit des exoplanètes les plus ressemblantes à la Terre jamais trouvées.

Comment les ont-ils trouvées ?

En temps normal, pour détecter ce genre de planète il faut utiliser la méthode de transit. Elle consiste à attendre qu’une planète passe devant son étoile, pour constater ainsi une baisse de la lumière émise. Dans le cas présent, cette technique n’a cependant pas été possible : l’étoile du système de ces deux planètes n’émettant pas suffisamment de lumière, aucune variation n’a été constatée.

Pour les identifier, les astronomes ont donc utilisé le télescope CARMENES, capable d’étudier la vélocité radiale des étoiles. Une étude photométrique à également confirmé cette trouvaille.

D’après les astronomes, Teegarden b, plus près de l’étoile, pourrait bien avoir une température à sa surface d’environ 28°C et fluctuant de 0°C à 50°C. Teegarden c au contraire, aurait des températures plus basse d’environ -47°C. Par ailleurs, ces nouvelles exoplanètes disposent d’une atmosphère, ce qui augmente leurs chances d’être habitables.

Pour la communauté scientifique, ces résultats sont très prometteurs. Teegarden b et c rejoignent ainsi la liste d’exoplanètes à étudier de plus près dans les prochaines années.

De nombreuses nouvelles planètes découvertes depuis 24 ans!

 

 

 

Astronomie (infographie):Les étoiles les plus proches de la Terre

 

 

Les étoiles les plus proches, leurs distances en années-lumière, types spectraux et planètes connues.

Les étoiles les plus proches de la Terre sont dans le système à trois étoiles Alpha Centauri, situé à environ 4,37 années-lumière. Une de ces étoiles, Proxima Centauri, est légèrement plus proche, à 4,24 années-lumière.

De toutes les étoiles situées à moins de 15 années-lumière, seules deux sont de type spectral G, semblables à notre soleil: Alpha Centauri A et Tau Ceti. La majorité sont des étoiles naines rouges de type M.

Seules neuf étoiles dans cette zone sont suffisamment brillantes pour être vues à l’œil nu de la Terre. Ces étoiles les plus brillantes comprennent Alpha Centauri A et B, Sirius A, Epsilon Eridani, Procyon, 61 Cygni A et B, Epsilon Indi A et Tau Ceti.

L’étoile de Barnard, un nain rouge situé à 5,96 années-lumière de la nuit, possède le plus grand mouvement propre de toutes les étoiles connues. Cela signifie que l’étoile de Barnard se déplace rapidement sur l’arrière-plan d’étoiles plus lointaines, à un rythme de 10,3 secondes d’arc par année terrestre.

 

 

Sirius A est l’étoile la plus brillante du ciel nocturne de la Terre, en raison de sa luminosité intrinsèque et de sa proximité. Sirius B, une étoile naine blanche, est plus petite que la Terre, mais sa masse est 98% de celle de notre soleil.

À la fin de 2012, les astronomes ont découvert que Tau Ceti pouvait héberger cinq planètes, dont une dans la zone habitable de l’étoile. Tau Ceti est la seule étoile de type G la plus proche, tout comme notre soleil (bien que le système à trois étoiles Alpha Centauri héberge également une étoile de type G et qu’il soit beaucoup plus proche).

Les masses des planètes de Tau Ceti vont de deux à six fois la masse de la Terre.


EN COMPLÉMENT

L’ÉTOILE À NEUTRONS LA PLUS PROCHE DE LA TERRE

Illustration d’artiste représentant une « étoile à neutrons isolée » – une étoile à neutrons qui ne possède pas de résidu de supernova associé, de compagnon binaire ou de pulsations radio.

 

Les astronomes qui utilisent le télescope à rayons X Swift de la NASA ont détecté une étoile à neutrons à moins de 250 000 années-lumière de la Terre, ce qui en fait l’étoile à neutrons la plus proche jamais connue.

L’objet, situé dans la constellation de la Grande Ourse, est surnommé Calvera, du nom du film « The Magnificent Seven ». Si elle était confirmée, ce ne serait que la huitième « étoile à neutrons isolée » connue, ou une étoile qui ne possède pas de restes de supernova, de compagnons binaires ou de pulsations radio.

 

 

 

La recherche de mondes extraterrestres habitables dans l’arrière-cour de la Terre se poursuit

L’instrument NEAR a recherché des planètes dans le système Alpha Centauri.

Un nouvel instrument de chasse à la planète a commencé à étudier notre système d’étoiles voisin brillant, Alpha Centauri.

 

La chasse aux exoplanètes proches vient de s’échauffer considérablement.

Un nouvel instrument conçu pour rechercher des mondes extraterrestres potentiellement habitables dans Alpha Centauri , le système d’étoiles le plus proche de notre propre soleil, a été mis en service le 23 mai, ont annoncé aujourd’hui les membres de l’équipe de projet (10 juin).

L’instrument, appelé NEAR (Near Earths dans la région Alpha Cen), est un coronographe thermique installé sur le très grand télescope (VLT) du European Southern Observatory (ESO) au Chili. 

 

Les coronographes bloquent la lumière extrêmement brillante des étoiles, ce qui permet potentiellement de voir les planètes en orbite sombre. Comme NEAR est un coronographe thermique, les membres de l’équipe recherchent la chaleur rayonnée par les mondes du système Alpha Centauri plutôt que par la lumière des étoiles à portée visible réfléchie par leurs surfaces.

Alpha Centauri est un système à trois étoiles situé à environ 4,37 années-lumière du soleil. Deux des trois étoiles sont des voisins semblables au soleil qui forment ensemble un système binaire appelé Alpha Centauri AB. La troisième étoile, Proxima Centauri, est un petit nain rouge plus lointain. (Proxima Centauri est l’étoile individuelle la plus proche du soleil, située à environ 4,2 années-lumière.)

En 2016, les astronomes ont découvert une planète de la taille de la Terre, entourant Proxima Centauri. Cette planète, connue sous le nom de Proxima b , semble se situer dans la zone habitable, la plage de distances idéale où une eau liquide pourrait être stable à la surface de la planète. 

En avril dernier, les astronomes ont annoncé la détection d’une autre planète possible s’éloignant de Proxima Centauri. Ce monde, connu sous le nom de Proxima c , n’a pas encore été confirmé; cela reste un candidat à la planète. 

Aucune planète ne se trouve près de l’étoile binaire Alpha Centauri AB, mais NEAR pourrait changer ce fait. Le coronographe – un projet conjoint de ESO et de Breakthrough Watch, un programme qui chasse les planètes potentiellement semblables à la Terre autour d’étoiles proches – met à niveau un instrument VLT appelé VISIR (spectromètre et imageur VLT pour l’infrarouge moyen). 

Le NEAR (Near Earths dans la région Alpha Cen) installé sur le très grand télescope de l’observatoire européen austral au Chili.

 

Cette mise à niveau supprime l’éclat accablant des deux étoiles mères et optimise la sensibilité de l’instrument dans les longueurs d’onde infrarouges pouvant être émises par une planète en zone habitable. NEAR utilise également des « optiques adaptatives » pour compenser le flou induit par l’atmosphère terrestre, ont déclaré les représentants de Breakthrough Watch.

« NEAR est le premier et unique (actuellement) projet qui puisse directement imager une exoplanète habitable », a déclaré Olivier Guyon, responsable scientifique de Breakthrough Watch. « Cela marque une étape importante. Croisons les doigts – nous espérons qu’une grande planète habitable tourne autour d’Alpha Cen A ou B. »

NEAR est capable de repérer des planètes environ deux fois plus grandes que la Terre, dans le système Alpha Centauri, ont déclaré les membres de l’équipe de projet. 

Les opérations de la «première lumière» qui ont débuté le 23 mai ont lieu  aujourd’hui (11 juin) et représentent 100 heures d’observation.

Breakthrough Watch fait partie de Breakthrough Initiatives, une suite de programmes conçus principalement pour rechercher la vie des extraterrestres. Les initiatives incluent également le programme SETI (recherche d’intelligence extraterrestre) Breakthrough Listen et Breakthrough Starshot , qui vise à lancer des sondes de navigation laser ultra-rapides vers Proxima b et d’autres exoplanètes à proximité dans les 30 prochaines années.

« Les êtres humains sont des explorateurs naturels », a déclaré le fondateur de Breakthrough Initiatives, Yuri Milner, dans le même communiqué. « Il est temps que nous découvrions ce qui se trouve au-delà de la prochaine vallée. Ce télescope nous permettra de regarder. »

 


EN COMPLÉMENT

BIENVENUE SUR PROXIMA B

Vue d’artiste de Proxima b

Le 24 août 2016, des scientifiques ont annoncé la découverte de Proxima b, un monde potentiellement semblable à la Terre en orbite autour de Proxima Centauri – l’étoile la plus proche de notre propre soleil. Cette découverte historique marque la planète extraterrestre la plus proche – et potentiellement habitable à démarrer – jamais trouvée.

Proxima tourne autour de Proxima Centauri (en bas à droite), le voisin stellaire le plus proche de notre propre soleil. Proxima Centauri est à environ 4,22 années-lumière du soleil, tandis que les étoiles jumelles d’Alpha Centauri se trouvent à environ 4,37 années-lumière.
Cette vue d’artiste montre l’exoplanète Proxima b, qui tourne autour de la star de la naine rouge Proxima Centauri. L’étoile double Alpha Centauri AB apparaît dans l’image entre l’exoplanète et son étoile. Proxima b semble représenter au moins 1,3 fois la masse de la Terre, ce qui la rend légèrement plus grande que notre planète.

 

La planète Proxima b a été découverte par des scientifiques utilisant un télescope à l’observatoire européen austral du Chili. Le panneau supérieur de cette image offre une vue du ciel du sud sur le télescope de 3,6 mètres de l’ESO situé à l’observatoire de La Silla, au Chili. Le panneau inférieur montre des images réelles des étoiles Proxima Centauri (en bas à droite) et de la double étoile Alpha Centauri AB (en bas à gauche), prises avec le télescope spatial Hubble de la NASA / ESA.

 

L’orbite de Proxima b se trouve à l’intérieur d’une zone de pénétration cosmique appelée « zone habitable » de Proxima Centauri, une région dans laquelle les scientifiques pensent que l’eau liquide peut exister. Mais la zone habitable de Proxima Centauri est beaucoup plus proche de l’étoile que celle du soleil, comme le montre ce diagramme en orbite.

 

Cette carte du ciel nocturne montre la constellation du Centaure et la plupart des étoiles visibles à l’œil nu. Proxima Centauri est marqué en rouge.

 

Proxima Centauri est une étoile naine rouge, ce qui signifie qu’elle est beaucoup plus petite que le soleil. Cependant, étant donné que sa planète Proxima b est tellement plus proche de l’étoile que la Terre ne l’est au soleil, l’étoile apparaîtrait plus grande de la surface de Proxima b que le soleil n’apparaît de la Terre.
Voici une comparaison pratique des étoiles pour mettre en perspective la taille de Proxima Centauri.
Ce graphique montre le mouvement de Proxima Centauri en 2016. L’étoile se déplace très lentement et périodiquement vers et à partir de la Terre. Ce « vacillement Doppler » est le résultat de l’exoplanète Proxima b en orbite autour de l’étoile tout en la tirant avec sa propre gravité.
Image composite montrant un schéma du système à trois étoiles contenant Proxima Centauri avec la Voie lactée et le télescope de 3,6 mètres de l’ESO à l’observatoire de La Silla au Chili.
Cette image grand champ de la Voie Lactée montre le système à trois étoiles contenant Proxima Centauri sous la forme d’une étoile jaune-blanche brillante à gauche.

 

 

 

 

Astronomie:Cet astéroïde a 1 chance sur 7 000 de frapper la terre cet automne

 

 

Cet automne, la Terre a environ 1 chance sur 7 000 d’obtenir un visiteur extraterrestre non invité: l’astéroïde 2006 QV89.

Le 9 septembre 2019, notre planète devrait siffler le rock spatial, selon la liste d’objets de l’espace susceptibles de se heurter à la Terre, établie par l’Agence spatiale européenne (ESA) . Cette liste a été mise à jour en ligne le 6 juin. Sur 10 objets, 2006, QV89 s’est classé quatrième.

Comparé à l’astéroïde de 10 km de long qui a tué les dinosaures non-aviens il y a environ 66 millions d’années, le QV89 2006 est plutôt sombre, mesurant seulement 40 mètres de diamètre, soit environ la longueur de deux pistes de bowling de bout en bout.

L’ESA surveille le trajet de l’astéroïde, mais il est peu probable que la roche spatiale pénètre dans la Terre. Selon la modélisation de l’ESA, le QV89 2006 se rapprochera probablement d’environ 6,7 millions de km de la planète. Pour mettre cela en perspective, la Lune se trouve à 384 400 km (238 900 milles).

Cela dit, il y a une chance sur 7,299 que le QV89 2006 atteigne la planète, a annoncé l’ESA.

Comme son nom l’indique, l’astéroïde 2006 QV89 a été découvert le 29 août 2006; il a été repéré par le Catalina Sky Survey, une organisation basée dans un observatoire près de Tucson, en Arizona. L’astéroïde est en fait un visiteur assez fréquent de notre planète. Après son survol  de 2019, l’objet devrait fondre vers la Terre en 2032, 2045 et 2062, l’ ESA a rapporté .

La NASA, qui suit également des objets proches de la Terre, a collaboré avec l’ESA le mois dernier pour publier  des tweets en direct sur la manière dont le gouvernement et les scientifiques devraient gérer une véritable attaque d’astéroïdes. Cependant, les fans du film « Armageddon » devraient oublier de faire sauter de gros astéroïdes avec des bombes. Une étude publiée en mars dans la revue Icarus a révélé que plus l’astéroïde est gros, plus il sera difficile de l’exploser .

 

 

 

 

Alerte Tempête solaire : Nos Technologies sont MENACÉES du fait qu’une énorme FISSURE est apparue dans le Champ Magnétique TERRESTRE

Une énorme tempête solaire inattendue qui va frapper la Terre CETTE NUIT pourrait menacer les technologies de notre planète et provoquer des aurores étourdissantes après l’apparition d’une FISSURE dans le champ magnétique de la Terre.

Un déferlement de particules solaires a été repéré par des chercheurs, qui ont averti que la tempête pourrait frapper aujourd’hui-même. La tempête solaire a été décrite comme “modérément forte” et est exacerbée par un petit trou dans le bouclier magnétique de notre planète. La tempête a été classée dans la catégorie G-2, ce qui peut causer une “panne de courant” pour les fréquences radio, ce qui pourrait rendre les communications radio beaucoup plus difficiles, et peut également causer des pannes d’électricité dans les régions situées en haute altitude.

 

Les aurores boréales, qui sont habituellement limitées au cercle polaire arctique, pourront ainsi être observées aussi loin sur le globe que New York et l’Écosse.

Le site de prévision cosmique Space Weather a dit : “Une tempête géomagnétique surprise est en cours pour le 14 mai.”

“Les niveaux de tempête solaire sont actuellement au niveau G2 (modérément fortes), ce qui signifie que des aurores pourraient être visibles dans les États du nord des États-Unis comme le Minnesota, le Michigan et le nord de l’État de New York.”

“La raison de la tempête : Une fissure s’est ouverte dans le champ magnétique terrestre, permettant au vent solaire d’entrer dans la magnétosphère.”

Habituellement, ces tempêtes ne sont pas dangereuses et se produisent le plus souvent en produisant des aurores boréales ou australes.

Cependant, le flux de particules peut parfois être si intense qu’il peut provoquer l’expansion de l’atmosphère terrestre en chauffant sa couche extérieure.

Avec l’expansion de l’atmosphère, les signaux satellites rendent l’accès au sol beaucoup plus difficile, ce qui peut entraîner une perte de la navigation par GPS, des signaux de téléphonie mobile et de la télévision satellite, comme Sky, etc.

De plus, une surtension de particules peut entraîner des courants élevés dans la magnétosphère, ce qui peut entraîner une augmentation de la production d’électricité dans les lignes électriques, ce qui entraîne ainsi de suite des surcharges de transformateurs électriques et de centrales électriques et une perte de puissance en général.

La forte déferlante de particules solaires pourrait aussi causer des aurores boréales.

Les aurores, qui comprennent les aurores boréales et les aurores australes, sont causées lorsque des particules solaires frappent l’atmosphère.

Lorsque la magnétosphère est bombardée par les vents solaires, des lumières bleues éblouissantes peuvent apparaître lorsque cette couche de l’atmosphère dévie les particules.

Source: Express.co.uk, le 14 mai 2019


Mise à jour du 15 mai 2019

La météo spatiale pourrait devenir un peu orageuse à partir de mercredi, alors que le Soleil a lancé hier une nouvelle éjection de masse coronale vers la Terre. Cela signifie que nous avons maintenant deux nuages ​​de plasma en route qui pourraient avoir un impact sur notre planète plus tard cette semaine.Voici des données en temps réel:

STEREO Ahead COR2

 

SDO/AIA 131 Ångström

 

SOHO LASCO C2

 

 

L’indice Kp

0123456789

Kp2

15-18 UTC
Prévisions météo
Aujourd’hui Actif Faible Fort
Hautes latitudes 10% 25% 65%
Latitudes moyennes 30% 30% 15%
Prévisions de l’indice Kp
Maximum prévu
Aujourd’hui Kp5
Demain Kp6
Après-demain Kp5

Ovale auroral

Aurora map

Puissance hémisphérique
Gigawatt15:0018:00201001020©NOAA SWPC – SpaceWeatherLive.comHémisphère Sud12:50 UTC: 8GW
Hémisphère Nord 8 GW
Hémisphère Sud 8 GW

Vent solaire en temps réel

A la vitesse actuelle, le vent solaire prendra 56 minutes pour se propager de DSCOVR à la Terre.
Vent solaire
Vitesse: 444.4 km/sec
km/sec30035040045050017:0018:00Terre©NOAA SWPC – SpaceWeatherLive.com
Vent solaire
Densité: 14.82 p/cm3
p/cm3010203017:0018:00Terre©NOAA SWPC – SpaceWeatherLive.com
Champ Magnétique Interplanétaire
Bt: 8.18 nT
nT02.557.51017:0018:00Terre©NOAA SWPC – SpaceWeatherLive.comMercredi 15 Mai 2019, 15:13 UTC● Bt: 7.67 nT
Champ Magnétique Interplanétaire
Bz: 6.91 nT Septentrional
nT5-10-501017:0018:00Terre©NOAA SWPC – SpaceWeatherLive.comMercredi 15 Mai 2019, 18:07 UTC● Bz: 5.02 nT

Perturbation Tempête Temps Index

Tempête modéréenTDST préditesDST observé-60-40-200204020:0015. Mai04:0008:0012:0016:00MaintenantWDC Kyoto ObservatoryMardi 14 Mai 2019, 19:00 UTC● DST observé: -39 nT

Plus de données

Magnétomètres

nT13:0014:0015:0016:0017:0018:00-200-150-100-50050100150200IRF.se – KirunaMercredi 15 Mai 2019, 12:16 UTC● Déviation de la composante X: -67.3 nT

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Astronomie:Le tout premier plan rapproché d’un trou noir

 

Voici la fameuse photo

 

Vous regardez la toute nouvelle image d’un trou noir en gros plan. Cette image du trou noir M87 au centre de la Vierge Une galaxie est le résultat d’un effort international de deux ans visant à agrandir la singularité. Cela révèle. pour la première fois, les contours de l’ horizon des événements d’un trou noir , le point au-delà duquel aucune lumière ni aucune matière ne s’échappe.

M87 se trouve à 53 millions d’années lumière, au centre d’une galaxie lointaine, entourée de nuages ​​de poussière, de gaz et d’autres matières, de sorte qu’aucun télescope à lumière visible ne puisse voir le trou noir àtravers toute cette crasse. Ce n’est pas le trou noir le plus proche, ni même le trou noir supermassif le plus proche. Mais c’est tellement énorme que c’est l’un des deux plus gros qui apparaissent dans le ciel de la Terre. (L’autre est le Sagittaire A * au centre de la Voie lactée.) Pour réaliser cette image, les astronomes ont mis en réseau des radiotélescopes dans le monde entier pour agrandir M87 à une résolution sans précédent. Ils ont appelé le réseau combiné le télescope Event Horizon.

Ce nom est approprié car cette image n’est pas le trou noir lui-même. Les trous noirs n’émettent aucun rayonnement, ou du moins sont loin d’être suffisamment détectés à l’aide des télescopes existants. Mais à leurs bords, juste avant que la gravité de la singularité ne devienne trop intense pour que même la lumière s’échappe, les trous noirs accélèrent la matière à des vitesses extrêmes. Cette question, juste avant de tomber au-delà de l’horizon, se frotte contre elle-même à grande vitesse, générant de l’énergie et rayonnant. Les ondes radio détectées par le télescope Event Horizon faisaient partie de ce processus.

« Cette image forme désormais un lien clair entre les trous noirs supermassifs et les galaxies lumineuses », a déclaré Sheperd Doeleman, astrophysicien de Harvard et directeur du télescope Event Horizon.

Cela confirme que les grandes galaxies comme Virgo A (et la Voie Lactée) sont maintenues ensemble par des trous noirs supermassifs, a déclaré Doeleman.

Les astronomes savaient que les trous noirs étaient entourés de matière incandescente. Mais cette image répond toujours à une question clé sur les trous noirs et sur la structure de notre univers. Nous savons maintenant avec certitude que la théorie de la relativité d’Einstein est valable, même au bord d’un trou noir, où certains chercheurs soupçonnaient qu’elle s’effondrerait. La forme de l’horizon des événements visibles dans l’image est un cercle, comme prédit par la 

relativité. Elle confirme donc que la relativité règne encore, même dans l’un des environnements les plus extrêmes de l’univers.

C’est une bonne et une mauvaise nouvelle pour la physique. C’est une bonne nouvelle, car cela signifie que les chercheurs n’ont pas à réécrire leurs manuels. Mais il reste une question clé en suspens: la relativité générale (qui gouverne de très grandes choses, comme les étoiles et la gravité) va jusqu’au bord d’un trou noir. La mécanique quantique (qui décrit de très petites choses) est incompatible avec la relativité générale à plusieurs égards. Mais rien dans cette image ne répond encore aux questions sur la façon dont les deux se croisent. Si la relativité générale s’était effondrée à cet endroit extrême, les scientifiques auraient peut-être trouvé des réponses unificatrices.

Les données continueront probablement d’arriver du réseau de télescopes, qui observe également le trou noir supermassif beaucoup plus proche (mais plus petit) au centre de la Voie lactée. Et les scientifiques continueront à comprendre les données déjà collectées par le télescope Event Horizons. Mais pour l’instant, profitez simplement de ce premier aperçu du bord d’une région totalement inconnaissable de l’espace.

 

 

 

 

 

En ce jour dans l’espace! 2 avril 1963: Luna 4 se lance dans une fantastique mission de survol lunaire (vidéo inclus)

Le 2 avril 1963, l’Union soviétique a lancé le vaisseau spatial Luna 4 pour tenter le premier atterrissage en douceur sur la lune. Le lancement a été un succès, mais Luna 4 n’a jamais atteint la Lune.

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Timbre commémoratif du lancement de Luna 4 par l’Union Soviétique.

Un jour après le lancement de Luna 4, il était supposé utiliser ses moteurs-fusées pour l’aider à se diriger vers la lune. Mais il n’a pas été en mesure d’achever cette correction à mi-parcours, car le système de navigation de l’engin spatial fonctionnait mal.

La sonde Luna 4

Les responsables de la mission n’ont pas été en mesure d’orienter l’engin spatial de manière à ce que la combustion du moteur l’envoie dans la bonne direction. Cette erreur a amené Luna 4 à manquer la lune de plus de 5 000 milles. Il s’est retrouvé sur une orbite solaire quelque part entre la Terre et Mars.