Mois : juillet 2018
Que se passerait-il si les humains disparaissaient de la Terre ?
Vidéo: Un son capté par Cassini entre Encelade et Saturne
La sonde spatiale Cassini réalise sa dernière mission et signe un baroud d’honneur étonnant. En effet, plongée dans l’atmosphère de Saturne, cette sonde nous offre encore une fois des données exceptionnelles.
Bien sûr, il est impossible pour le son de se déplacer dans l’espace. Mais ce n’est pas le cas des ondes radio. Elles sont une forme de rayonnement électromagnétique qui est créé par des champs électriques et magnétiques auto-propagatifs.
Le relevé des données de Cassini
Ce sont des ondes radio que la sonde Cassini a captées. Les scientifiques ont ensuite transformé ces ondes en sons.
Plus précisément, il semble que ces ondes soient produites lors d’interactions entre Saturne et Encelade, l’un des satellites naturels les plus étonnants et intéressants pour les astronomes.
Lorsque Cassini se rapprocha de Saturne avant de plonger dans l’atmosphère de la planète, elle enregistra des mesures uniques qui n’auraient pas été possibles à une plus grande distance.

Deux semaines avant le dernier plongeon, la sonde a utilisé son instrument Radio Plasma Wave Science (RPWS) pour capturer les sons des ondes de plasma voyageant entre Saturne et Encelade, montrant pour la première fois les lignes de champ magnétique reliant les deux corps.
Le résultat est un hurlement étrange, comme un cliquetis sifflant qui tombe puis se lève. Cette signature est souvent (mais pas toujours) associée aux aurores, et est ainsi appelée un sifflement auroral.
Le rôle d’Encelade pour Saturne
« Encelade est ce petit générateur qui circule autour de Saturne, et nous savons qu’il s’agit d’une source d’énergie continue », a déclaré le scientifique Ali Sulaiman de l’Université de l’Iowa (États-Unis) et membre de l’équipe du RPWS.
« Maintenant, nous constatons que Saturne répond en lançant des signaux sous forme d’ondes de plasma, à travers le circuit des lignes de champ magnétique qui la relient à Encelade à des centaines de milliers de kilomètres. »
De plus, le scientifique David G. Simpson a émis l’hypothèse que l’un des cercles de Saturne aurait pour origine un rejet de matière d’Encelade.
Source : Théorie de David G. Simpson – ScienceAlert
L’humanité en danger:Un premier loup “mutant” de Tchernobyl a quitté la zone d’exclusion
Les loups gris de la zone interdite radioactive autour du site de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl se propagent maintenant dans le reste du monde, avec dans leurs bagages des gènes mutants, selon une nouvelle étude.
En 1986, des explosions détruisaient un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, libérant environ 400 fois plus de retombées radioactives que la bombe atomique larguée sur Hiroshima, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique. De nombreuses études sur les effets des retombées radioactives de Tchernobyl sur son environnement ont donné des résultats contradictoires. Alors que certaines études suggéraient que la faune locale avait souffert, d’autres ont découvert des preuves que les animaux, au contraire, prospéraient, probablement parce que la zone d’exclusion – dépourvue de population – devint une réserve naturelle.
Les loups gris ont particulièrement prospéré dans la zone d’exclusion, avec une densité de population dans la zone estimée jusqu’à sept fois plus élevée que dans les réserves environnantes. Compte tenu de cette densité de population élevée, les chercheurs s’attendaient à ce que certains loups nés dans la zone se dispersent dans les paysages environnants. Maintenant, et pour la première fois, “nous avons suivi un jeune loup qui a définitivement quitté la zone d’exclusion“, explique Michael Byrne, écologiste à l’Université du Missouri, à Columbia.
Les scientifiques ont en effet suivi 14 loups gris dans la région biélorusse de la zone d’exclusion – 13 adultes de plus de 2 ans et un mâle juvénile de 1 à 2 ans – en les équipant de colliers GPS. “Aucun loup ne brillait – ils ont tous quatre pattes, deux yeux et une queue“, a tout de même tenu à rassurer le chercheur, non sans humour. Si les loups adultes restaient dans la zone, le juvénile, en revanche, errait bien au-delà de ses limites. Le jeune loup a commencé à s’éloigner constamment de son domaine vital environ trois mois après que les scientifiques aient commencé à suivre ses mouvements. Au bout de 21 jours, l’animal s’est retrouvé à environ 300 kilomètres de la zone d’exclusion.
En raison d’un dysfonctionnement du collier GPS, les chercheurs n’ont pas pu déterminer si l’animal était finalement revenu ou non dans la zone d’exclusion. S’il s’avère que certains loups commencent à s’éloigner, ainsi que d’autres animaux, la zone d’exclusion de Tchernobyl pourrait alors alimenter d’autres populations de la région. Concernant la propagation des gènes “mutants”, il s’agit ici d’un domaine de recherche complètement nouveau, mais le chercheur note que ce n’est pas quelque chose pour lequel il s’inquiète.
Astronomie:Découverte de l’objet le plus brillant dans l’Univers primordial
Une équipe d’astronomes annonce avoir détecté l’objet le plus brillant jamais découvert dans l’Univers primordial : un quasar situé à 13 milliards d’années-lumière, à une époque où notre Univers ne représentait que 7 % de son âge actuel.
Un quasar est une galaxie en orbite autour d’un trou noir supermassif qui se nourrit activement de matière. Appelé PSO J352.4034-15.3373, ce quasar nouvellement découvert fait partie d’une race rare qui non seulement avale de la matière, mais émet également un jet de plasma se déplaçant à des vitesses approchant celles de la lumière. Ce jet d’une extrême brillance vient d’être détecté par nos radiotélescopes. Les résultats, publiés dans deux articles dans The Astrophysical Journal, permettront aux astronomes de mieux sonder la jeunesse de l’Univers au cours d’une période importante de transition vers son état actuel.
« Il y a une pénurie de puissants émetteurs radio dans l’Univers primordial, ce quasar est le plus brillant de cette époque par un facteur de 10 », note l’astrophysicien Eduardo Bañados, de la Carnegie Institution for Science à Pasadena en Californie, et principal auteur de l’étude.
La lumière des quasars peut être utilisée pour étudier le milieu intergalactique. C’est parce que l’hydrogène qu’il traverse pendant son long voyage vers la Terre change le spectre de la lumière. Un quasar a d’ailleurs récemment été utilisé de cette manière pour trouver la matière baryonique manquante de l’Univers dans l’espace entre les galaxies. P352-15 se présente ainsi comme un formidable outil : « Nous voyons P352-15 comme il était quand l’Univers avait moins d’un milliard d’années », poursuit Chris Carilli, co-auteur de l’étude. « C’est à cette période que les premières étoiles et les galaxies ré-ionisaient les atomes d’hydrogène neutres qui pénétraient dans l’espace intergalactique. Ce quasar pourrait alors être utilisé comme une “lampe de fond” pour mesurer la quantité d’hydrogène neutre restant à ce moment-là ».
Ainsi, la luminosité extrême de ce quasar et sa grande distance en font un outil unique pour étudier les conditions et les processus qui prévalaient dans les premières galaxies de l’Univers.
Astronomie:Une collision gigantesque entre Uranus et une protoplanète s’est-elle déroulée il y a 4 milliards d’années ?
Uranus, septième planète de notre système solaire, aurait été frappée par un objet massif d’environ deux fois la taille de la Terre il y a 4 milliards d’années, selon une étude. L’événement cataclysmique expliquerait un certain nombre de mystères entourant Uranus, y compris la raison de l’inclinaison dramatique de la géante et la formation de ses lunes.
Uranus est sans doute l’une des planètes les plus sous-estimées de notre système solaire. Et pour cause, elle sent l’œuf pourri. Mais si l’on passe outre son odeur, Uranus devient beaucoup plus intéressante. Elle possède son propre système d’anneaux et accueille une famille étendue de lunes fascinantes. Elle est aussi intrigante : à la différence de toutes les autres planètes, Uranus présente une très forte inclinaison de son axe. Les pôles nord et sud sont en effet situés où les autres planètes ont leur équateur. Et depuis sa découverte, les astronomes se demandent forcément pourquoi.
Des astronomes de l’Université de Durham au Royaume-Uni se sont récemment penchés sur la question, évaluant la possibilité d’un impact géant il y a plusieurs milliards d’années, à l’aube de la formation de notre système : quelles auraient été les conséquences d’un tel impact sur l’évolution de la planète ?
En pleine formation, notre système solaire était chaotique : tous les corps étaient en mouvements, ainsi les collisions étaient nombreuses. Par exemple, la théorie dominante sur la création de la Lune de la Terre implique un rendez-vous qui aurait mal tourné entre notre monde et un corps de la taille de Mars connu sous le nom de Theia. Les débris résultant de cette collision ont lentement fusionné pour finalement former la Lune, qui continue aujourd’hui d’affecter notre planète, en ralentissant par exemple son spin et en créant des marées.
Les chercheurs se sont pour cette étude appuyés sur des simulations informatiques de pointe pour déterminer les conséquences qu’une collision massive aurait sur l’évolution d’Uranus. Plus de 50 tests différents ont été faits, impliquant un proto-Uranus frappé par une série de trois impacteurs qui représentaient respectivement une, deux et trois fois la masse de la Terre. Les simulations à haute résolution ont révélé qu’Uranus a probablement été frappée par une jeune protoplanète qui faisait au moins deux fois la masse de la Terre. Cette dernière était composée en grande partie de roches et de glace, semblable à certains égards au noyau rocheux du géant gazier lui-même.
L’étude pourrait également aider à résoudre un mystère de longue date concernant la température extrêmement basse – -216 °C – de l’atmosphère d’Uranus. Il est possible que les débris de l’impacteur aient formé une fine couche près de la couche de glace de la planète, empêchant la chaleur du centre de se déplacer vers la haute atmosphère. Les collisions par informatique ont également montré que l’impact aurait pu jeter des quantités significatives de roches et de glace en orbite, qui se seraient ensuite installées autour du plan incliné. À partir de ces débris, les lunes du géant gazeux auraient pu se coaliser.
Notons enfin que cette étude ne permet pas simplement une meilleure compréhension de notre système. Uranus partage de nombreuses caractéristiques avec les mondes extraterrestres fréquemment découverts par Kepler. Les astronomes pourraient utiliser ces connaissances pour mieux comprendre la nature de ces mondes lointains.
La Conspiration nazi:La fille de Heinrich Himmler,Gudrun,est décédée è l’âge de 88 ans

Elle était une national-socialiste impénitente et une révisionniste de l’Holocauste.
Selon le journal allemand Bild, Burwitz, basé à Munich, a travaillé pour le service de renseignement fédéral du pays dans les années 1960.
Il a rapporté que Burwitz, qui était actif dans les milieux nationalistes dans sa vieillesse, a été employé de la fin de 1961 jusqu’en 1963 en tant que secrétaire au BND à Pullach, Munich, sous un nom différent.
Burwitz a participé à des marches nationalistes et ne s’est jamais distanciée de son père ou du national-socialisme.

Elle était la figure de proue de l’organisation «Silent Assistance» des NS, qui aidait les accusés «criminels de guerre nazis» à trouver refuge, à éviter l’extradition, à obtenir un avocat ou à payer pour une maison de retraite.
L’organisation a été créée en 1951 et aurait tenté d’aider Klaas Carel Faber, 89 ans, à éviter l’extradition de Hollande pour être jugée pour des crimes de guerre présumés en Allemagne, en 2011.
Le groupe a également aidé l’ancien officier SS danois Soren Kamm, un citoyen allemand, recherché dans son pays d’origine.
Dans une interview avec le Daily Mail, elle avait déclaré: « Je ne parle jamais de mon travail … Je fais juste ce que je peux quand je peux. »






Astronomie:Hubble photographie des objets inattendus
Le télescope spatial Hubble est le plus ancien télescope spatial en activité, avec vingt-huit années passées en orbite. Mais cela ne l’empêche pas de nous surprendre encore et encore. En témoigne une récente photographie qui nous révèle quelques objets inattendus.

Récemment, alors qu’il menait une étude sur Abell 370 – un amas de galaxies situé à environ quatre milliards d’années-lumière dans la constellation de la Baleine – Hubble a repéré quelque chose au premier plan. En observant cette collection de plusieurs centaines de galaxies, il a alors isolé 22 astéroïdes dont la queue créait des stries qui ressemblaient à des phénomènes astronomiques de fond.
L’étude faisait ici partie du programme Frontier Fields qui propose de photographier quelques-unes des premières galaxies de l’Univers (ou « galaxies reliques ») afin de déterminer comment elles ont évolué au fil du temps. La position de ce champ d’astéroïdes est proche de l’écliptique (le plan de notre système solaire) où la plupart des astéroïdes résident, ce qui explique pourquoi les astronomes ont vu tant de passages. Sur les 22 astéroïdes, cinq ont été identifiés comme des objets uniques. L’image a été assemblée à partir de plusieurs expositions prises dans la lumière visible et infrarouge :

Les queues d’astéroïdes apparaissent ici comme des traînées blanches qui ressemblent à des stries incurvées, un effet causé par la parallaxe. En astronomie, la parallaxe est un effet d’observation où la position apparente d’un objet semble être différente selon plusieurs points de vue. Par exemple, alors que Hubble tournait autour de la Terre et prenait plusieurs images de la Galaxie, les astéroïdes semblaient se déplacer par rapport aux étoiles de fond et aux autres galaxies.
Alors que les stries blanches ont été identifiées comme des queues d’astéroïdes, les stries bleues, elles, sont des images déformées des galaxies lointaines positionnées derrière la grappe. Cet effet est connu sous le nom de lentille gravitationnelle, où la lumière provenant d’objets éloignés est déformée et amplifiée par la présence d’un objet situé entre l’observateur et ledit objet. Si ces stries bleues étaient attendues, les stries blanches provoquées par les astéroïdes, elles, ont complètement surpris les scientifiques !
En 2100, 75% des terriens pourraient être touchés par des vagues de chaleur mortelles
Une étude très alarmiste estime qu’en cas d’une absence de réduction drastique des émissions de GES, pas moins de 75% de l’humanité pourrait être victime de canicules terribles et meurtrières à la fin du siècle.

“Les vagues de chaleur meurtrières sont un phénomène très fréquent. Le fait que notre société ne s’inquiète pas davantage des dangers que cela implique m’échappe” a déclaré Camilo Mora, professeur à l’université de Hawaï à Manoa (États-Unis) et principal auteur de l’étude publiée dans la revue Nature Climate Change le 17 juin 2017.
Lors de la parution de cette étude il y a un an, l’accent avait été fortement mis dans les médias sur le fait qu’actuellement, 30% de la population mondiale est confronté à des vagues de chaleur potentiellement meurtrières durant 20 jours par an ou plus. Cependant, ces mêmes recherches indiquaient également – et cela n’avait pas beaucoup été relayé – qu’à l’horizon 2100, ce serait le cas de 75% des humains !
“La canicule qui a frappé l’Europe en 2003 a causé la mort d’environ 70 000 personnes, soit plus de 20 fois le nombre de personnes tuées dans les attentats du 11 septembre” a également indiqué Camilo Mora.
Ce genre de canicule est d’ailleurs bien plus fréquent que nous le pensons. Citons par exemple la canicule de Chicago en 1995 (700 morts) ou encore celle de Moscou en 2010 (plus de 10.000 décès). Beaucoup plus récemment, à l’été 2017, c’est une incroyable canicule qui s’était installée en Inde et au Pakistan avec un nouveau record de température établi à 53,5°C et des milliers de personnes décédées. Il faut également savoir que le nombre de périodes caniculaires ayant fait plus d’une centaine de morts dans ce pays a été multiplié par deux en un demi-siècle.
Ainsi, outre la montée des eaux qui a récemment été évaluée à 6 degrés dans une autre étude, les scientifiques prévoient aussi une augmentation de 5°C de la température moyenne à la surface du globe si les émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas drastiquement et rapidement.
Actuellement, la canicule frappe le Québec et selon un article paru dans MétéoMédia le 7 juillet 2018, 54 personnes ont déjà perdu la vie.
Sources : National Geographic – RTL – CNews