Lâchez-nous le référendum! Les péquistes sont exaspérants avec leur fixation sur la date du «référendum»…

 

 

Les péquistes sont exaspérants avec leur fixation sur le «référendum»…

 

 


Je me suis permis de reproduire ici,l’article  paru récemment dans le Journal de Montréal.Il est de Steve E. Fortin.

J’estime qu’il s’agit d’un des meilleurs articles écrits sur le sujet,depuis plusieurs années et qu’il peut aider  à réfléchir et finir par éveiller certains indépendantistes et nationalistes mous.

À la fin de cet article,je donnerai ma courte conclusion!

Merci de prendre le temps de lire et…de réfléchir!

Michel Duchaine


Référendum de 1995…résultat!

Imaginons quelques membres du Parti québécois qui discutent… 

Vite dans la première moitié du premier mandat.  

Euh… Nenon! Pas avant le deuxième mandat, peut-être, dans l’éventualité où les conditions gagnantes… 

Pourquoi pas plutôt dans la deuxième partie du mandat un?  

Moi: fuck le référendum.  

Et en passant, je suggérerais à ceux qui envisagent la tenue d’un autre référendum de lire le bouquin de Lawrence Martin sur Jean Chrétien intitulé Iron Man (L’homme de fer), le tome 2 surtout. Dans ce dernier, Martin avance que Jean Chrétien n’aurait tout simplement pas reconnu un «Oui» dans l’éventualité d’une victoire du camp souverainiste. 

Et le clan fédéraliste s’est bien organisé pour que cela ne se passe pas en bafouant les règles démocratiques comme si elles n’existaient pas. Au diable les dépenses et les règles en ce qui a trait à l’émission de citoyenneté.  

Fallait bien sauver le pays, comme le disait Jean Chrétien à l’époque.  

Pour ceux que ça intéresse, l’ex-éditorialiste du journal Le Droit Murray Maltais signait un texte important le 27 mars 1998 dans lequel il expliquait que le nombre de personnes «n’ayant pas qualité d’électeur» et qui ont voté au Québec est bien supérieur à l’écart qui séparait les camps du Oui et du Non:  

«Que 217 000 personnes aient pu exercer leur droit de vote sans qu’on puisse les retracer demeure fort troublant. Il se peut que certains n’aient rien à se reprocher. Affirmer que tous ont voté légalement ne relève pas de la naïveté, mais de la bêtise. Ou de la mauvaise foi. 

«On songe, bien entendu, que les résultats du dernier référendum auraient pu basculer dans l’autre sens si les autorités politiques avaient manifesté plus de rigueur dans l’exercice du droit de vote.» 

54 288 votes séparaient le Non du Oui.  

armee dans la rue
loi sur les mesures de guerre en 1970

 

Envoyer l’armée au Québec… Why not!

Si l’exercice démocratique de 1995, bâclé, spolié, peut nous apprendre quelque chose, c’est la méfiance. Ou pire, l’évitement. Ne pas avoir confiance que le fédéral respecterait les règles, que celui-ci changerait quoi que ce soit à sa manière d’aborder tout exercice, dont la finalité demeure, de son angle à lui, de «briser le pays».  

Dans un article du Globe & Mail datant de novembre 2003, la chroniqueuse Lysiane Gagnon commentait la sortie de la biographie de Lawrence Martin sur Jean Chrétien et les différentes révélations que ce livre contenait. Dont l’assertion de l’auteur que Jean Chrétien était prêt à envoyer l’armée au Québec en réaction à une victoire des indépendantistes. 

Lawrence Martin appuyait ses dires sur une entrevue formelle qu’il avait réalisée avec l’ex-ministre de la Défense du gouvernement Chrétien, David Collenette. Jean Chrétien avait démenti le tout, mais Lysiane Gagnon — son texte était intitulé My Quebec includes the army — rappelait que cette avenue avait bel et bien été envisagée:  

«L’affirmation de M. Martin  basée sur une entrevue avec David Collenette, alors ministre de la Défense  n’a rien d’une grande révélation. Le bon sens nous dit qu’en effet, en fonction du climat social à la suite d’un vote serré en faveur du Oui, des soldats auraient été envoyés pour protéger les bâtiments fédéraux ou d’autres sites cruciaux, voire même des personnes […]. 

«Même s’il est probable qu’aucun plan précis n’avait été rédigé, l’idée d’utiliser les Forces canadiennes pour rétablir l’ordre au Québec avait certainement été envisagée. 

«Sinon, cela aurait été totalement irresponsable.» 

Plus récemment, l’entêtement de Justin Trudeau à ne pas vouloir condamner, fermement, les dérives du gouvernement espagnol vis-à-vis des indépendantistes catalans n’annonce rien de bon. Le PM canadien a été talonné par le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet pendant des mois afin que le Canada dénonce «les lourdes peines infligées contre les dirigeants indépendantistes catalans pour le référendum organisé en 2017 dans cette région d’Espagne».  

Pour toute réponse, le premier ministre canadien n’a cessé de réitérer sa confiance envers l’Espagne… 

Je n’ai même pas abordé ici la question de la loi sur la «clarté» adoptée par le gouvernement canadien et Stéphane Dion. 

 

 

Penser l’accession à l’indépendance «en dehors de la boîte!»

Il est impératif que les indépendantistes au Québec refusent de se faire imposer l’impératif du «référendum». Tout ce temps perdu à débattre de la date, du meilleur moment de tenir la prochaine consultation devrait être investi ailleurs.  

Par exemple, comment le prochain chef indépendantiste entend-il user de tous les mécanismes de l’État afin de faire avancer, concrètement, le Québec vers son indépendance? 

L’adversaire ne recule jamais devant la perspective de mettre l’appareil étatique à la remorque du fédéralisme. D’ailleurs, hausser radicalement les seuils d’immigration ET négliger la francisation, la régionalisation et l’intégration des nouveaux arrivants en fonction de la distinction québécoise [de langue, de culture, etc.] participent de ça.  

Le prochain chef indépendantiste au pouvoir à Québec ne devra pas rougir à l’idée de se saisir de tous les mécanismes de l’État afin de faire avancer le Québec vers l’indépendance. 

Et cela inclut de définir la manière d’y arriver en dehors de l’impératif référendaire, sans toutefois l’exclure complètement et surtout sans être obligé de divulguer une date, un calendrier péremptoire.  

On ne demande pas aux leaders fédéralistes québécois la date à laquelle ils entendent consulter les Québécois pour que ces derniers cautionnent, démocratiquement, l’accession du Québec à la Constitution du Canada.  

Quand ils sont au pouvoir, les fédéralistes y travaillent activement. Tout simplement.  

Les indépendantistes québécois sont tout aussi légitimes, lorsqu’élus, de faire la même chose. Des gestes de rupture avec le Canada, d’affirmation nationale du Québec, une constitution québécoise, etc. 

Que le prochain chef indépendantiste refuse de penser l’accession à l’indépendance en fonction de la logique «canadienne». Qu’il s’assume pleinement comme homme d’État dont la fonction première est de faire l’indépendance.  

Commençons par ça.  

Un article de Steve E. Fortin pour le Journal de Montréal.


Ma conclusion

…Elle est très simple ma conclusion:si à l’intérieur de la fédération canadienne…voter pourrait changer quelque chose,il y aurait longtemps que Sa Majesté Britannique  nous l’aurait enlevé,ce droit!

S’adresser à la monarchie constitutionnelle canadienne,créée par le Roi Britannique en assemblée au Conseil Privé de Londres,est une pure perte de temps:il faut s’adresser directement au Conseil Privé de Londres en envoyant un mandataire qui s’adressera directement au Monarque Britannique…au nom du Peuple Québécois!

Nous sommes la dernière colonie survivante de l’Empire Britannique et agrissons comme le peuple du Congo,en 1960 face au Roi des Belges:envoyons un Patrice Lumumba qui aura le courage de parler sans trembler et qui se tiendra droit…sur sa colonne vertébrale!

À défaut d’un Patrice Lumumba,je suis disponible!

La meilleure façon de faire échouer un projet est de le soumettre à un référendum!

Coralie Delaume : «Référendum en Italie, pourquoi l’Europe va trembler» — histoireetsociete

le verdict est tombé, c’est une déroute pour Matteo Renzi, 59% des Italiens ont dit NON. Comme son homologue Hollande contraint de ne pas renouveler son mandat, comme Sarkozy sanctionné par la primaire, il doit interrompre là son mandat. l’Italie a choisi de “dégager” les sortants. La question du réferendum n’avait pas grand chose à […]

via Coralie Delaume : «Référendum en Italie, pourquoi l’Europe va trembler» — histoireetsociete

Brexit: l’effet domino se confirme dans tout l’Europe

Le référendum en Grande-Bretagne fait craindre une désintégration progressive de l’Union européenne. Aux Pays-Bas et en France, les divers partis de  droite réclament la tenue d’un tel référendum.

effet domino

Un Brexit marquerait-il le début de la fin de l’Union européenne telle que nous la connaissons? L’organisation du référendum organisé jeudi au Royaume-Uni constitue un dangereux précédent en Europe, à un moment où celle-ci se trouve confrontée à la fois à la crise des migrants et à celle, encore incomplètement résolue, de la zone euro.

Diverses personnalités politiques de l’UE ont appelé à suivre l’exemple du Royaume-Uni et désirent l’organisation de référendums dans leurs propres pays.

Le mouvement anti-establishment italien 5 Star (NDLR M5S-Mouvement 5 étoiles, qui a remporté la mairie de Rome) a a formulé son désir d’organiser un référendum sur l’opportunité de se maintenir dans l’Euro ou pas. Sous l’euphorie des tout récents succès municipaux, le parlementaire Luigi Di Maio a ainsi déclaré : « Nous voulons un référendum de consultation populaire au sujet de l’Euro »

Le rêve de l'Union Européenne s'effondre sous nos yeux.
Le rêve de l’Union Européenne s’effondre sous nos yeux.

« Il est clair que l’Euro ne marche pas aujourd’hui. Nous devons soit trouver des monnaies alternatives ou soit un’Euro 2‘.

« Nous sommes justement entrés au Parlement européen dans le but de modifier certains traités actuellement en vigueur« 

« Nous attendons les résultats du référendum sur le Brexit »

« Le simple fait qu’un grand pays comme la Grande-Bretagne puisse organiser un référendum pour partir de l’UE est déjà un signe en soi de l’échec de l’Union européenne« 

Le mouvement M5S voudrait deux monnaies différentes en Europe, une pour les pays riches du Nord de l’Europe et une autre pour les pays pauvres du Sud méditerranéen.

Ce référendum anglais sur l’UE aurait valeur de test auprès de l’opinion publique malgré que la loi italienne n’autorise pas de référendums visant à modifier ses traités internationaux. Mais une victoire du « Leave » enverrait un signal fort au gouvernement.

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a elle aussi promis aux Français si elle était élue en 2017, que la France aurait son Frexit.

Elle a ajouté: « J’aurais voté pour le Brexit (si j’étais britannique) même si j’estime que la France a mille fois plus de bonnes raisons de partir que le Royaume-Uni »
ndlr : Schengen et Livre Sterling

Le leader du parti populiste danois a lui aussi demander un referendum identique à l’exemple anglais quant au maintient du Danemark dans l’UE.

Son chef de file, Kristian Thulesen Dahls a dit que si le Parlement danois était en désaccord sur des réformes décidées par l’UE de Bruxelles alors un référendum national s’imposait de facto.

Si le Danemark allait dans cette direction, Irene Wennemo, Secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Emploi, a elle aussi déclaré que le sentiment anti-UE pourrait se propager à travers toute la Scandinavie et aboutir par un vote similaire en Suède.

Le ressentiment eurosceptique est également fortement en hausse aux Pays-Bas avec deux tiers des électeurs qui ont voté récemment sur le rejet d’un traité de rapprochement politique et économique UE / Ukraine.

Geert Wilders du PVV profondément anti UE a déclaré à la presse que le résultat du Brexit signifierait le « début de la fin » des liens du gouvernement néerlandais avec l’UE.

Traduction réalisée par RR du Daily Express

Le Brexit l’emporte, la Grande-Bretagne va quitter l’Union européenne

Les derniers sondages penchaient pour le « remain ». C’est finalement le « leave » qui l’emporte. Les Britanniques vont quitter l’UE, un processus qui va provoquer d’immenses remous.

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Les Britanniques ont voté pour une sortie de l’Union européenne, selon les estimations vendredi matin 24 juin des grandes chaînes du pays, à l’issue d’un référendum historique qui fait déjà sentir ses premiers effets sur les marchés asiatiques.

Le Brexit, ou British Exit, était en tête avec près de 51,7% des voix après dépouillement dans 300 des 382 centres du pays, peu avant 4h00 GMT, selon le décompte officiel, grâce à des résultats largement favorables dans plusieurs villes du nord de l’Angleterre et au Pays de Galles.

Dans la foulée, la bourse de Tokyo a plongé de 5% et la livre sterling est tombée au plus bas face au dollar depuis 1985. Et nombre de responsables européens devraient se lever vendredi avec une gueule de bois politique.

Peu avant les prévisions de la BBC et de plusieurs autres chaînes britanniques, le leader du parti europhobe Ukip, Nigel Farage, a dit commencer « à rêver d’un Royaume-Uni indépendant ».

« Si les prévisions se vérifient, ce sera la victoire des vrais gens, des gens ordinaires », a lancé Nigel Farage, cofondateur de l’Ukip en 1993, qui œuvre depuis le début pour un Brexit.

« Nous l’avons fait pour l’Europe entière. J’espère que cette victoire va faire tomber ce projet raté et nous guider vers une Europe de nations souveraines », a-t-il ajouté.

Les bookmakers, qui donnaient plus de 90% de chances à une victoire du « Remain » à la clôture des bureaux de vote jeudi à 21h00 GMT, n’accordaient plus qu’une chance infime au maintien dans l’UE aux premières heures de la matinée.

Le résultat officiel de ce référendum aux enjeux colossaux pour l’avenir du Royaume-Uni et du reste de l’Europe devrait être annoncé dans la matinée. La participation a été estimée officiellement à 72,2%.

Champagne à Vote.Leave

On attendait toujours le verdict définitif des grandes villes, dont Londres. La City de Londres, le quartier de la Finance, a voté à une majorité écrasante pour un maintien mais le nombre de voix était trop insignifiant pour peser.

Au QG de la campagne de « Vote Leave », dans un immeuble londonien, l’atmosphère était à la fête: les bouchons de champagne ont sauté à l’annonce du premier résultat pour un Brexit, celui de la ville de Sunderland. Des cris de joie accueillaient l’annonce à la télévision de chaque résultat favorable à la sortie de l’UE.

Des drapeaux britanniques constellaient les tables et les militants attendaient d’avoir plus de résultats avant d’attaquer un gros gâteau « Leave » en forme de bouteille de champagne.

Les derniers sondages penchaient pourtant plutôt vers un maintien dans l’UE. Un ultime sondage YouGov publié à la clôture des bureaux de vote avait donné le maintien dans l’UE en tête à 52% contre 48%. Deux autres enquêtes d’opinion conduites avant et après le vote donnaient le même écart.

L’enjeu est de taille et tous les dirigeants européens sont intervenus pour retenir les Britanniques, conscients que leur départ ferait peser une menace de désintégration du club des pays membres de l’UE.

Le président français François Hollande avait estimé qu’il faudra « engager une relance de la construction européenne », quelle que soit l’issue du référendum.

Outre les conséquences économiques immédiates pour le pays et au delà, un Brexit serait dommageable à plus long terme, ont prévenu les grandes institutions financières internationales, du FMI à l’OCDE.

Turbulences politiques

Un Brexit ouvrirait aussi une période de turbulences politiques, avec un possible départ de David Cameron.

Le Premier ministre britannique, qui a mis en jeu sa crédibilité en menant campagne pour le maintien dans l’UE, a voté à Londres sans faire de déclaration. Il a appelé un peu plus tard ses compatriotes à opter pour le maintien, gage selon lui d’un « avenir meilleur ».

Le référendum a exposé les profondes divisions au sein des Tories et de son gouvernement conservateur, dont plusieurs membres ont fait campagne pour un Brexit.

Malgré ces divisions, 84 députés conservateurs eurosceptiques ont publié après la fermeture des bureaux de vote une lettre affirmant que David Cameron devait rester Premier ministre quel que soit le résultat du référendum.

« Nous, partisans d’une sortie et membres du parti conservateur (…) estimons que, quelle que soit la décision du peuple britannique, vous avez à la fois le mandat et le devoir de continuer à diriger la nation », ont écrit les signataires, dont Boris Johnson, chef de file du camp du Brexit et ex-maire de Londres.

Cherchant à freiner les divisions au sein de son parti conservateur, David Cameron avait annoncé en janvier 2013 la tenue de ce référendum. Mais il a ouvert une boîte de Pandore et déchaîné les passions, attisées par les redoutables tabloïds britanniques, toujours prompts à vilipender l’UE.

Ère Nouvelle:Victoire du peuple grec contre la tyrannie de l’Union Européenne et les banquiers de Rotschild

Malgré une campagne de terreur et de chantage contre eux, en ce dimanche 5 Juillet 2015, le peuple grec a voté par une marge de plus de 61% à moins de 39% (oui), de ne pas se soumettre au pouvoir du tyran Zeus, de ne pas soumettre volontairement à l’austérité génocidaire européenne  basée sur une dette illégitime imposée frauduleusement, comme exigé jadis par l’Empire britannique au peuple américain et au peuple québécois. Leur vote de «non» est un «oui» retentissant à un avenir, pas seulement pour les Grecs, mais pour l’humanité toute entière , même si cependant aussi  incertaine que l’avenir puisse-être en ce moment.

 

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s'adresse aux électeurs, au soir de le victoire du "non" au référendum grec, dimanche 5 juillet 2015.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s’adresse aux électeurs, au soir de le victoire du « non » au référendum grec, dimanche 5 juillet 2015.

Immédiatement après avoir entendu les résultats du vote, j’ai compris que ce vote ne sera pas seulement  valable pour avoir des conséquences pour la Grèce uniquement. Le vote a des conséquences pour le monde, et surtout pour la région trans-atlantique.

Le résultat du non majoritaire grec aura d’énormes conséquences pour Stephen Harper et pour le Canada qui est le souteneur et le « faire-valoir » de la volonté mortuaire de l’Empire Britannique en Amérique du Nord.Il faut être idiot pour croire que le Canada est une démocratie  au sens large du terme.Nous ,le peuple québécois, connaissons fort bien comment ça marche cette démocratie  totalitaire du système parlementariste canadien.En 1995,lors du dernier référendum sur la souveraineté du Québec,on a donné leur citoyenneté canadienne à plus de 26,000 immigrants nouveaux (dont plusieurs terroristes recherchés par le FBI et la CIA américaine) en leur demandant de voter non au référendum ,au Québec.Contrairement au non grec,un vote non lors du référendum québécois sur la souveraineté signifiait que nous allons continuer à subir la honte,l’invasion,l’assimilation culturelle,politique et sociale et à travailler en esclave sur notre propre terre.Ensuite est ressortie le scandale des commandites ou des centaines de millions de dollars ont été détournés aux profits des amis du Parti libéral du Canada.Ensuite,Jean Chrétien ,notre Quisling national,s’est débarrassé de Jean Charest,alors chef du Parti Progressiste-Conservateur en lui  donnant une belle enveloppe brune pour qu’il abandonne son poste pour devenir chef du Parti libéral du Québec.Personne ne voiulait plus devenir chef de ce parti politique contrôlé par le crime organisé et Jean Charest va  édifier  la gérance de l’état autour de la corruption et de la collusion politique.Actuellement,en 2015,le Parti libéral du Québec fonctionne sur la loi de l’omerta et si demain-matin,je deviendrais premier ministre ou président du Québec,je ferais dissoudre ce parti politique ainsi que tous les autres  élu(e)s de l’Assemblée nationale tout en déclenchant une importante enquête publique.La totalité des  hauts fonctionnaires de ce gouvernement seraient mis en état d’arrestation et jugé.J’embaucherais de jeunes finissants  collégiaux ou universitaires pour les remplacer,car le meilleur moyen pour ne pas  choisir une « pomme pourrie » ,c’est de la choisir verte dans l’arbre.

Corruption dddd

La seule façon de rémédier à l’institualisation du crime organisé,au Québec comme  dans beaucoup de pays contrôlé par des sociétés secrètes (comme en France,en Angleterre,etc) est d’abattre ces institutions politiques en marchant pacifiquement,mais résolument,la tête haute en oubliant la peur…sur notre Assemblée Nationale.Il faut réclamer la démission en bloc de ces gouvernements et punir leurs petits amis.

Le gouvernement et le peuple grec ont réussi dans leur référendum en le déclenchant rapidement…Ils  n’ont pas laisser le temps à l’Union Européenne pour démolir leur unité et leur résolution de vouloir changer quelque chose chez eux:ils sont souverains et ils ont profité de cette souveraineté!

Une mauvaise fréquentation...
Une mauvaise fréquentation…Arthur Porter  et Stephen Harper.

Tandis que le Québec est la dernière Colonie survivante de l’Empire Britannique …administrée par les néolibéraux,comme en Europe! 


VERS UNE SECONDE RÉVOLUTION AMÉRICAINE ET LA FIN DU NOUVEL ORDRE MONDIAL

 

La question fondamentale pour le peuple américain est : qu’est ce qu’Obama va faire? Ce vote aura des conséquences pour Obama, parce qu’il est une simple marionnette de l’Empire britannique et de Wall Street, qui seront tous deux durement touché par le vote grec.

En Allemagne, la chancelière allemande Angela Merkel et le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaeuble sont dans le pétrin. L’économie allemande est  en train de plonger vers le bas. Tout allemand sain d’esprit en  viendra à une conclusion:se débarrasser du duo de  Merkel et Schäuble. Du point de vue de l’économie allemande, aucune autre conclusion raisonnable n’existe. L’Allemagne est pratiquement le seul pays producteur qui reste en Europe. Si l’Allemagne ne veut  pas se suicider, il n’a pas d’autre alternative que de se débarrasser de Merkel et Schäuble maintenant. Ils ne sont pas les dépenses Allemagne peut continuer à transporter. L’économie allemande est déjà en chute libre. Combien de temps l’Allemagne peut survivre sous sa mauvaise direction actuelle?

Hillary Clinton recouverte d'un tchador.
Hillary Clinton recouverte d’un tchador.

Et d’ailleurs, combien de temps les Etats-Unis peuvent survivre sous  la mauvaise direction d’Obama? …ce n’est surement pas Hillary Clinton et ses petits amis terroristes qui vont améliorer la situation!

Il faut souligner  que nous pouvons nous attendre à des changements soudains au niveau mondial immédiatement …et dans peu de temps. Il y aura un instinct de punir la Grèce, pour ne pas perdre la face …en ce qui touche l’Union Européenne.

Les changements seront de nature mondiale, frappant principalement la région transatlantique. Soyez prêt parce que l’enfer peut en  sortir. Le 7 Juillet, Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) de la  New Development  Bank seront officiellement lancé. Les 8 et 9  Juillet 2015, les nations BRICS se réuniront en Russie. Est-ce que les laquais de l’Empire britannique vont tenter de forcer la Grèce à sortir de la zone euro? Si oui, la Grèce va-t-elle  rejoindre les BRICS? Ou assisterons-nous à une tentative pour essayer de maintenir la Grèce dans la zone euro? D’après moi,les américains et les européens vont tenter de faire renverser  le gouvernement légitime par  leur méthode d’infiltration:une révolution colorée de type néo-nazi,comme en Ukraine!De toute façon, la question n’est pas la Grèce en soi. La question est la faillite de la région trans-atlantique dans son ensemble. Comme plusieurs économistes l’ont souligné: il n’y a pas de solution unique, mais plutôt il ya un ensemble de complications. Il y aura un effet global. Les marchés réels ne sont pas limités par tous les moyens à l’Europe. Les activités financières sont de nature mondiale.

Marine Le Pen est la seule politicienne qui a osé appuyé le non de la Grèce. Il nous faut aussi un front national...au Québec pour oser,nous aussi!
Marine Le Pen est la seule politicienne qui a osé appuyé le non de la Grèce.
Il nous faut aussi un front national…au Québec pour oser,nous aussi!

Par conséquent, la crise doit être examiné non pas de bas en haut, mais plutôt de haut en bas. Pour ce faire, vous avez à vous extraire de votre entourage local. Nous sommes confrontés à une crise mondiale, pas une crisette  locale. Même une réduction de la dette grecque ne suffirait pas à résoudre la crise.

Comme l’ont fait remarqués quelques économistes et politiciens américains, ce qui est requis est de réimposer la législation Glass-Steagal  de Franklin Roosevelt aux États-Unis et dans le monde.


 

 

DÉFINITION DU GLASS-STEAGALL ACT

Le Glass-Steagall Act est une loi, passée par le Congrès américain pendant la Grande Dépression des années 1930, promulgant la séparation des activités d’investissement et des activités commerciales des banques.

La loi visait à protéger les banques commerciales, qui acceptent les dépôts des épargnants et accordent des prêts aux particuliers et aux entreprises, des risques pris par les banques d’investissement.

La loi Glass-Steagall est abrogée en 1999 sous l’administration Clinton, principalement pour permettre la naissance d’un géant de la banque : Citigroup. De nombreux experts s’accordent à dire que l’abrogation du Glass-Steagall Act a contribué à la crise financière de 2008.

Bill Clinton est un membre important du groupe de Bilderberg et est à la solde des Illuminatis.


 

Comme l’ont  souligné  de nombreux économistes, absolument rien n’est fixé. Tout ce que vous comptez come sur ,en terme de valeurs,pourrait disparaître en quelques jours. Le monde entier pourrait être chamboulé.

Par conséquent, l’approche qui doit être prise est d’aller pour le centre de l’action. Par exemple,commencez par le centre galactique. Vous devez regarder la planète dans son ensemble, sous implications galactiques. Vous devez comprendre l’existence de ce point de vue de l’homme (par l’homme). Les processus qui régissent la galaxie déterminent tout. Vous devez aller de l’ensemble au particulier, et non pas du particulier à l’ensemble. La galaxie a des considérations multiples, dont l’humanité ainsi apprécie le bien que dans une mesure limitée.Il ne reste pas assez d’années à vivre pour  les Humains de la terre afin de comprendre  un seul pour cent (1%) des règles qui régissent l’univers.

Le mot de la bouche de Satan est « être pratique, » quand en fait ce qui est réellement nécessaire est d’être créatif! Il ne faut jamais oublier que la pensée est la création…et non pas l’inverse!

On en sait de plus en plus sur les dimensions des problèmes à résoudre. Comme nous explorons ces dimensions, nous devenons plus qualifié pour traiter correctement les problèmes auxquels fait face l’humanité,maintenant. Pour ce faire, Nous,le peuple des Humains de la Terre, devons nous développer davantage pour acquérir  des compétences suffisantes pour prendre des décisions à l’échelle mondiale.Il nous faut remplacer la gérance maladroite des Maîtres actuels du Monde: les Illuminati et le Nouvel Ordre Mondial.

Le peuple grec  criant sa victoire!
Le peuple grec criant sa victoire!

Ceci nous montre  l’importance de la musique classique. La façon dont nous devons  penser à un moment de crise mondiale, comme nous sommes maintenant confrontés, est de la mettre du point de vue de la musique classique,afin de la comprendre. Le principe musical classique n’est jamais trouvé dans les notes simples en tant que telles. C’est une question de placement. Le « vraiment » grand compositeur classique met son identité( ce que Beethoven a fait), dans une mission personnelle pour améliorer la condition humaine, en élevant l’esprit humain pour être en harmonie avec le principe musical du monde, pour être en concordance avec le principe créatif de la galaxie.

Depuis le (ou vers le) 21 décembre 2012,nous avons été mis en diapason avec le centre de notre galaxie,suivant le calendrier maya.De nombreuses personnes se sont fait du capital médiatique en parlant de fin du monde,mais en réalité,il fallait parler du début de l’Ère Nouvelle.

Nouvel Ordre Mondial:Le Québec et le vol référendaire de 1995

 

 

 

 

 

Lors du référendum de 1995,des canadiens fédéralistes étaient venu nous dire qu'ils nous aimaient...!
Lors du référendum de 1995,des canadiens fédéralistes étaient venu nous dire qu’ils nous aimaient…!

« Un peuple libre établit lui-même le récit de sa propre histoire. Un peuple assujetti se le fait imposer par d’autres dont l’objectif premier est de perpétuer l’assujettissement. »
En intervenant massivement, l’État canadien et des Canadiens de l’extérieur du Québec ont violé de manière flagrante les lois québécoises, les règles d’un État de droit international des peuples à disposer d’eux-mêmes. En plus des millions de dollars dépensés ouvertement ou en cachette, plusieurs opérations ont pu faire pencher la balance en faveur du NON : Les électeurs hors Québec, les citoyens instantanés, le mal nommé « love-in » du 27 octobre, la mobilisation d’autochtones contre le Québec, les votes illégaux, et autres.
1. Jamais nous n’avons été plus libres
Les Québécois se sont dit au moins une fois : « Oui c’est possible ! ». Malgré les menaces d’un Paul Martin qu’un million d’emplois seraient perdus, de John Honderich que GM fermerait son usine de Sainte-Thérèse (sic) et de tant d’autres, nous résistions un temps au poids de l’inertie historique qui nous écrasait, qui enfermait hermétiquement notre imagination et qui nous obligeait à plier l’échine au nom d’une vision immuable mais totalement inexacte de notre passé et de notre avenir.
Le Canada s’est aperçu qu’il n’avait plus rien à offrir et a pris peur. Laurent Beaudoin a expédié une lettre aux 12 000 employés demandant de voter NON. Il demande aux Québécois de continuer à rester dociles et à se laisser acheter par le Canada, comme dans le passé, comme dans le présent, comme pour toujours. Prostituons-nous parce que c’est payant ! En retour le Canada continuera à saupoudrer des miettes au Québec.
Malgré cette lettre, Daniel Johnson a été accueilli chez Bombardier par une banderole : « Le 30 octobre, on vote OUI à la séparation ».
2. L’histoire ne se répète pas, elle bégaye
Le 22 juillet 1948, Terre-Neuve a décidé d’exercer son droit fondamental de décider de son avenir. On a appris que l’ingérence financière et politique de l’extérieur avait contaminé tout le processus. Au départ, l’option de la confédération n’était même pas incluse sur le bulletin de vote. C’est le Secrétaire d’état britannique qui décréta que le référendum comporterait non pas deux mais trois choix. Là aussi, le parti libéral publia un hebdomadaire au coût de 5000$ (équivalent de 2,1 millions aujourd’hui) par semaine et engagea le meilleur caricaturiste. Il n’y avait pas de télé dans le temps alors ils achetaient les journaux. Ensuite ils ont divisé la population entre protestants (favorables à l’annexion) et catholiques (favorables à l’indépendance).
En 1944, l’Islande, une autre île de l’Atlantique, a gagné son indépendance vis-à-vis du Danemark. Bref deux îles semblables, qui dépendent énormément de la pêche, deux référendums dans les mêmes années mais deux peuples qui finissent par suivre des chemins diamétralement opposés.
Résultat ?
· Dans les années 30, l’Islande était plus pauvre que Terre-Neuve. Maintenant ce pays présente un PIB supérieur à celui du Canada tandis que celui de Terre-Neuve est de 30% inférieur à celui du Canada.
· Côté démographique, la population de Terre-Neuve a plafonné en 1993 à 580 000 personnes et baisse chaque année. En revanche la population islandaise continue de croître et dépassera bientôt 300 000 habitants.
· La pêche pour l’Islande représente 80% de son PIB alors qu’à Terre-Neuve elle est pratiquement morte.
· L’Islande a instauré des lois pour ses eaux territoriales alors qu’au Canada la pêche à la morue a été complètement annihilée : « ce viol se poursuit parce que le gouvernement fédéral n’a pas la volonté de se grouiller pour sauver l’avenir de Terre-Neuve ». La solution canadienne consiste donc en assurance-chômage temporaire, en aide sociale, en exil et en promesses vides tous les quatre ans au moment des élections.
3. Empire un jour, empire toujours
L’union sacrée des partis politiques canadiens, qui se targuent en public d’avoir des positions contraires sur des tas de sujets, s’établit presque automatiquement quand l’avenir du Québec est en jeu. Même Jack Layton du NPD a dit qu’il fallait soutenir la représentation proportionnelle parce que, avec ce type de démocratie, le Québec ne pourrait plus jamais tenir de référendum.
Bref le Canada est issu d’un empire et d’une monarchie et n’a jamais rompu avec ce passé impérial. Le comportement du Canada en 1995 est celui d’un empire. L’État canadien a utilisé tout son appareil, fait peser son pouvoir politique et financier, établit l’union sacrée des partis politiques, exerce la force d’intimidation de sa majorité, sollicite et canalise l’argent de cette majorité et des grandes entreprises étatiques ou privées relevant de lui dans le but d’asservir une nation, le Québec, et d’assujettir l’Assemblée nationale du Québec.

Jacques Parizeau,le soir de la défaite
Jacques Parizeau,le soir de la défaite

4. L’argent et les votes ethniques
M. Parizeau a fait une erreur politique grave mais n’empêche qu’il n’avait pas tout à fait tort. Voici un extrait d’un discours de Parizeau un mois avant le référendum : « le NON représente aujourd’hui des forces qui, à travers notre histoire récente, ont voulu garder le Québec en arrière, ont voulu garder le Québec petit. Le camp du NON s’est transformé sous nos yeux. Il est devenu le club des milliardaires, le club des privilégiés, arrogants et menaçants. Avant, c’était la Brinks et la Sun Life qui disaient aux Québécois de s’écraser. Aujourd’hui, c’est la Standard Life et Laurent Beaudoin. On a vu leur chef de file, cette semaine, sortir de l’ombre : M. Paul Desmarais, le président de Power Corporation. Le NON, c’est l’état Desmarais. Desmarais n’a pas investi un seul million au Québec depuis10 ans (…) Son ami Paul Martin est un ancien employé de Paul Desmarais. Et bien sûr, aux réunions familiales des Desmarais, il y avait Jean Chrétien. (…) Jean Chrétien a invité a Montréal le premier ministre chinois Li Peng. Il lui a organisé un beau programme. Il lui a organisé une rencontre privée : pas avec le président de la Banque nationale, d’Hydro-Québec ou de Cascades, pas avec le ministre québécois du Commerce extérieur ou le maire de Montréal, mais avec la famille Desmarais. »
Le roi du Canada, c’est Desmarais Ier. Le vice président exécutif chez Power est John Rae. En 1995 il était membre du comité exécutif du NON. Qu’est-il arrivé à tous les documents et rapports du Comité pour le NON pendant le référendum ? « Je n’en ai aucune idée » dit M. Rae.
En fait, rien a été découvert chez Power et chez M. John Rae simplement parce que M. Rae a fait déchiqueter, peu après le référendum, au moins 30 boîtes de documents portant sur les dépenses effectuées pendant la période référendaire. Des pages et des pages de listes de personnes et d’entreprises de partout qui ont donné de l’argent pour la campagne du NON.
Ensuite une lettre a été envoyée par Jean Chrétien aux entreprises leur demandant de faire de la publicité, de faire ressortir les points négatifs et à passer des messages où les menaces sont à peine voilées.
Une autre source mystérieuse d’argent est Option Canada. 4.8 M$ versés par Patrimoine Canada. On est a peu près certain que les 4,8 M$ ont servi à la marche pour l’unité. Option Canada est une conduite, un point de dépôt ou de collecte des fonds fédéraux et privés qui devaient servir à soutenir le NON.
Un autre 2.5 M$ donné par le conseil privé est Opération unité. L’argent devait servir à financer des argumentaires comme Stéphane Dion. Pendant toute la campagne référendaire, Stéphane Dion, alors politicologue, a été l’universitaire de service de Radio-Cadenas, invité à commenter de façon désintéressée la campagne. En réalité, Stéphane était un contractuel du Conseil privé du Canada chargé de développer des argumentaires pour le NON !
5. L’arroseur arrosé : Les citoyens instantanés

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Le terroriste du 11 septembre, Al Rauf Al-Jiddi , a obtenu sa citoyenneté canadienne… en octobre 1995 ! Comme au moins 14 000 autres immigrants, du processus de naturalisation accéléré. L’état canadien, sous les instructions du gouvernement libéral, s’est volontairement transformé en passoire en 1995 dans le but de grossir le nombre de votes pour le NON.
Pendant que Jean Charest brandissait son passeport canadien devant les 100 000 personnes du love-in, à cinq minutes de marche, au complexe Guy-Favreau, à Montréal, la fabrique de citoyens instantanés avait fonctionné à plein régime, contournant les règles et procédures et faisant passer de neuf mois à quelques jours, les délais de vérification habituels.
Au complexe Guy Favreau on naturalisait par tranche de 150 personnes à la fois. Toutes ensemble, elles jurent leur allégeance à la reine Élisabeth II en levant leur bras droit. Après le serment, ils chantent le Ô Canada et un monsieur se promène en disant : « Maintenant que vous êtes citoyens du Canada, vous savez pour qui voter ».
La direction de l’opération se faisait à partir d’Ottawa. Les fonctionnaires faisaient des heures supplémentaires, travaillant même la fin de semaine pour naturaliser un maximum de citoyens. Pendant le seul mois précédant le 20 octobre, le Canada a naturalisé 11 500 personnes au Québec. En tout 42 375 personnes ont obtenu le droit de vote prématurément.
6. Des électeurs hors Québec, amenez-en !
Le parti libéral a été chercher 15 000 électeurs hors Québec. Ils ont payé pour l’impression de 50 000 lettres. Pour ne pas violer les lois québécoises, ils les ont expédiées à partir d’Ottawa.
Dans cette opération, l’État canadien et ses ramifications ont violé, par leurs interventions, le droit international des nations de disposer d’elles-mêmes. Ce droit figure dans les premiers articles des grandes chartes internationales adoptée par l’ONU. Ils ont aussi violé la loi québécoise sur la consultation populaire sur les dépenses permises.
7. Le référendum volé selon John Smith, Beaconsfield, Canada
La RAMQ (régie de l’assurance maladie du Québec) a déterminé qu’il y avait 300 000 électeurs sur la liste électorale qui n’étaient pas inscrits à l’assurance maladie. Ils ont envoyé des lettres pour vérifier et 50 000 sont demeurés sans correspondance. Une partie importante était de faux électeurs avec des noms et adresses fictifs, ce qui permettait à des gens de voter plus d’une fois. Étrangement, il y a eu une augmentation de 16% du nombre de noms sur la liste électorale de la circonscription de Westmount en 1995.
8. Le dernier alibi du Canada Anglais s’envole : les autochtones
Les tentatives du Canada de mobiliser les nations autochtones contre l’option souverainiste ont été nombreuses. Ils ont formenté la discorde ethnique et raciale dans le seul but de maintenir la domination du Canada sur le Québec. Ils ont promis toutes sortes de choses aux autochtones qui ont voté à 90% non.
Mais des années après le référendum, l’hypocrisie de la politique canadienne à l’égard des autochtones commença à sauter aux yeux. Vu l’état de pauvreté et de discrimination que subissent les autochtones au Canada et comme le chouchou Matthew Coon Come, représentant autochtone, n’arrivait même plus à obtenir une rencontre avec le ministre fédéral des Affaires indiennes, les autochtones se rendirent compte que les forces en présence veulent absolument se servir d’eux comme pions dans leur stratégie de chantage contre le Québec.
La Paix des braves signée avec le Québec en 2002 changea un peu la donne. Vantée sur les tribunes internationales pour son audace et son esprit innovateur, la Paix des braves fut un énorme progrès. En 2003 les autochtones ont voté à 40% pour le PQ.
9. Le mauvais pli est pris : Le mal-nommé love-in du 27 octobre 1995
Sheila Copps a dit : « Il faut les écraser ».
John Honderich, propriétaire du Toronto Star, a nolisé 10 autobus pour faire le voyage à Montréal. Il les a remplis à l’aide d’annonces rouges, pleine page, publiées la veille dans son journal. 40 000$. « Écraser » dans une « guerre » pour manifester « l’amour ».
Le commandant ministre Tobin avait besoin d’avions de trains et d’autobus. Les lignes aériennes Canadien et Air Canada ont offert un rabais de 90%, Via Rail a emboîté le pas en offrant 60% de rabais : « unity rate » pour le « unity march ».
Comment il réagirait si, lors d’un vote pancanadien sur un sujet important comme la participation à une guerre ou au bouclier antimissile, les Américains venaient dépenser des millions pour faire gagner le camp proaméricain ?
« Je les détesterais, je leur en voudrais, je dirais que c’est illégal et que cela ne devrait pas se faire. »
L’idée de ne pas tenir la manifestation parce qu’elle violait les lois du Québec n’a même pas été considérée. Chez Bombardier ils ont déclenché une alerte à la bombe pour faire sortir le monde et grossir la foule. Bref, la marche ressemblait autant à un défilé militaire d’une puissance occupante.
Le love-in a été organisé par l’appareil gouvernemental et une armée de personnes affiliés au parti libéral du Canada. Dans tout autre pays, ce serait une occupation mais au Canada on appelle ça un love-in.
Il ne faut pas oublier aussi Irving, du NB, qui a payé les autobus avec pizza fournie aux étudiants pour le love-in.
10. De la suprématie des suprêmes
Les juges de la Cour suprême du Canada ont rayé d’un seul coup presque tous les articles sur les dépenses réglementées. En 1988, la Cour suprême a invalidé une autre loi du Québec, pas une loi comme les autres mais la Charte de la langue française, la loi 101. Il faut systématiquement affirmer notre rejet de la constitution de 1982. Cela nous permettrait de refuser, devant le monde entier, la nouvelle domination coloniale imposée au Québec par le coup de force de 1982, domination que les décisions de la Cour suprême sur la Charte de la langue française, sur la loi sur la consultation populaire et, plus récemment, sur la privatisation de l’assurance médicale sont venues illustrer et renforcer. Pour la constitution de 1982, aucun référendum n’a été tenu. Au point de vue constitutionnel, comparé aux pays européens, le Canada est la risée du monde.
Alors que, dans une démocratie, il revient au peuple et à ses représentants élus de trancher les grands débats, au Canada, depuis 1982, tout ça revient à une poignée de personnes, issues de classes sociale aisées et d’une seule profession, triées sur le volet par le premier ministre du Canada, très souvent pour des raisons politiques.
La population sent qu’elle n’a plus prise sur les grandes décisions.
11. Un simple ménage à quatre en Amérique du Nord
En 1995, le président Clinton est intervenu dans le débat sur l’avenir du Québec à au moins cinq reprises, sans compter deux séances de photo du premier ministre canadien et du président américain mises en scène surtout pour influencer le Québec. Il semblerait que la fibre nationaliste canadienne, qui vibre souvent si fort au son de l’antiaméricanisme, se taise curieusement dès qu’un drapeau québécois se hisse à l’horizon. Les sondages leur disaient que nous accordions une importance considérable à ce que pensent les Américains.
Pour que les autres pays reconnaissent le Québec après un vote pour la souveraineté, il faut envoyer des représentants dans ces pays. Jean Charest a interrompu cette pratique d’envoyer des représentants officiels aux sommets sociaux.
L’organisation internationale de la francophonie ne représente plus la source d’oxygène à laquelle le Québec a voulu accéder. Après s’être battu depuis les années 1960 contre l’existence même de cette organisation, le gouvernement du Canada en devient le champion parce que, en faisant une organisation internationale politique, il peut d’office exclure le Québec des débats importants.
12. Pour des médias qui nous ressemblent
Au Québec, Radio-Canada, par ses normes et politiques, doit nécessairement « contribuer au partage d’une conscience et d’une identité nationales », ce qui la met carrément dans le camp opposé à la souveraineté.
Gesca, propriété de Power Corporation, qui possède La Presse, Le Soleil, Le Quotidien, Le Droit, Le Nouvelliste, La Tribune, La Voix de l’Est, fait de son opposition acharnée à l’indépendance du Québec son principal cheval de bataille politique.
Quant aux médias de Quebecor, les rares fois où ils ne penchent pas du côté du pouvoir canadien ou qu’ils n’attrapent pas le virus semé par Radio-Canada et Gesca, au mieux, ils restent neutres.
Seul le Devoir, avec son maigre tirage, ne dépassant jamais 35 000, ose se prononcer en faveur de la souveraineté, mais le fait toujours avec une grande prudence.
Normand Lester a été suspendu et exclu de Radio-Canada après avoir publié son Livre noir du Canada anglais en réponse à, tenez-vous bien, un scandale de commandites cachées.
Alors que tous les partis politiques québécois considèrent que le Québec forme une nation, reconnaissent qu’il possède son Assemblée « nationale », sa bibliothèque « nationale » et son drapeau « national », pourquoi doit-on continuer à accepter que la programmation de notre principal réseau public ne le reconnaisse pas ?
Il faut que Québec décide d’établir son propre CRTQ.
En 1920 Taschereau a tenté d’occuper cette place importante dans le développement d’un peuple. La loi québécoise adoptée par le gouvernement Taschereau a été invalidée par la Cour suprême du Canada et par le comité judiciaire du Conseil privé de Londres.
13. Une grande voix que le Canada veut ignorer : Jane Jacobs.
Jane Jacobs est une auteure citée dans le monde entier. En 1980, les médias canadiens lui ont demandé son opinion sur l’indépendance du Québec. Après avoir fait de longues recherches, elle a répondu franchement que la souveraineté du Québec était la meilleure solution pour le Québec et pour le Canada.
Suite à cette déclaration, aucun grand média ne lui a donné la chance de s’exprimer sur la question.
Au sujet de la Norvège et la Suède, elle a écrit : « la Suède n’a jamais banni le parlement norvégien ou essayé de supprimer ses élections, tenté de censurer les débats ou de s’ingérer dans ses communications avec le peuple norvégien. Ce pays n’a pas empoisonné la vie politique norvégienne avec des espions ou des services secrets et il ne l’a pas corrompue par le chantage. »
Peut-on en dire autant du Canada ?
Non. Le moindre indice de révolte de la part de Québec a été soit acheté avec beaucoup de corruption ou supprimé d’une façon ou d’une autre.
Elle explique cette peur du Canada par la pensée des canadiens que : « Si le Québec devait se séparer, le Canada se désintégrerait : la crainte qu’il n’y aurait plus d’identité canadienne. C’est ridicule, parce qu’il y a tant d’exemples de séparation et rien ne s’est désintégré. »
L’une des façons dont le Canada anglais ou les autorités anglaises travaillent au Québec, c’est d’essayer de faire semblant que tout est réglé, ce qui n’est évidemment pas le cas, ou de corrompre le Québec en essayant de l’acheter. Ça été la politique du Parti libéral et cela continuera de l’être. C’est tout ce qu’ils savent faire.
« Montréal doit devenir un centre économique créateur en soi. Cela veut dire que Montréal doit créer de nouvelles entreprises, dont certaines commenceront à produire une vaste gamme de produits, aujourd’hui importés d’autres pays. Or, il n’y a probablement aucune chance que cela se produise tant que le Québec demeurera une province du Canada. Les banquiers, politiciens et fonctionnaires canadiens, captifs de l’enchantement de l’exploitation des ressources naturelles, des succursales clés en mains et des projets technologiques grandioses, ne voudront pas répondre aux demandes économiques très différentes de Montréal.
L’aéroport Pierre Elliott Trudeau est peut-être un meilleur symbole temporaire qu’on ne le pensait : celui qui aura consacré sa vie à inféoder Montréal et tout le Québec aux intérêts de Toronto voit son nom accolé à un aéroport presque insignifiant, inféodé à celui de Toronto. Les exemples de régionalisation économique de Montréal au profit de Toronto sont légions. Ex. : la fermeture de la Bourse de Montréal en 1999. Ex. : Dans le domaine des sciences biomédicales, Toronto se donne tous les outils pour déclasser Montréal dans ce domaine. Ce projet jouit de l’appui financier de la RBC, du gouvernement canadien, ontarien et torontois.
Avec un palier de gouvernement en moins, la municipalité se retrouverait au deuxième niveau. Cela ouvrirait les portes à de nouvelles façons de faire.
La prospérité et la croissance économique et culturelle de Montréal passent nécessairement par la souveraineté du Québec. Le dilemme qui consiste à conjuguer la dualité du Canada français et du Canada anglais, et une fédération de dix provinces, demeure insoluble.
Comme nous le savons, la dépendance est débilitante. Sa contrepartie est parfois aussi vraie. C’est-à-dire que parfois l’indépendance libère des efforts de tous genres, dégage des sources d’énergies, d’initiative, d’originalité et de confiance en soi jusque-là inexploitées. »
14. « Eux, ils suivent l’argent ! »
Qui, dans la foulée du référendum de 1995, n’a pas vu pousser comme de la mauvaise herbe les drapeaux canadiens ?
Gaétan Boucher en 1984 se classe parmi les meilleurs. La fierté québécoise est palpable dans ce milieu. Mais voilà que, après le référendum, commençaient à apparaître, dans tous les arénas du Québec, de grandes banderoles rouge vif affichant la feuille d’érable et le logo du Canada. Les meilleurs athlètes se faisaient offrir des combinaisons avec la feuille d’érable. Les chèques eux aussi étaient ornés d’une feuille d’érable.
« Nous avons quelque chose que, eux, ils voudraient nous enlever. À notre sens, ce quelque chose est le pays même du Québec et les rêves qui l’inspirent ! »
Enrober de l’unifolié rouge vif tout ce qui peut être, de près ou de loin, québécois ; tout le monde y passe, de Samuel de Champlain à Mario Lemieux, en passant par Louis Riel, Maurice Richard, Céline Dion, Marc Gagnon, même Papineau et les Patriotes ne sont pas laissés pour compte.
Ils ont même essayé d’acheter la SSJB : « Vous avez besoin d’argent pour la fête de la Saint-Jean ? Nous avons un commanditaire fiable qui est prêt à vous donner 60 000$ tout de suite, mais il faut discuter de visibilité. Ce commanditaire était nul autre que le gouvernement du Canada.
Sheila Copps, lorsqu’elle était ministre du Patrimoine canadien qui comprend le CRTC, l’Office national du film, la Condition féminine Canada, le Conseil des arts, le Musée canadien des civilisations, Musée des sciences, SRC, Téléfilm Canada, le programme d’aide au développement des industrie culturelles, (…)
Bref ce ministère incontournable est épaulé par l’institution impériale du gouverneur général, occupée par Michaëlle Jean.
Vous remarquerez que le mouvement séparatiste avait le monopole sur les artistes et que ce monopole n’existe plus.
« Nous créons les programmes, eux ils suivent l’argent ». Voilà la philosophie de Sheila Copps. Elle a agi de cette façon avec l’ADISQ, la télévision, l’ONF et Téléfilm Canada, tous les festivals, la littérature et le Conseil des arts, etc.


Gilles Cloutier
Gilles Cloutier

Gilles Cloutier et la Commission Charbonneau

Il aurait suffi, le 30 octobre cette année là, que 27145 Québécois de plus penchent du bon bord pour transformer une défaite en victoire référendaire , aussi mince soit-elle. Avec une majorité de deux voix, eut-il paru légitime de décréter l’indépendance du Québec? Moi, je ne le crois pas mais ça, c’est une autre histoire.

Ce qui m’importe, ici, c’est la candeur de ce traficoteux d’élection, Gilles Cloutier, capable de soudoyer les électeurs en leur livrant quelques vaches ou un téléviseur…

 «Je pouvais donner quatre vaches (…) deux télévisions», a-t-il confié. Certains pouvaient se faire paver leur route, d’autres recevaient des laveuses ou des sécheuses. –Mélanie Colleu, Journal de Montréal, 30 avril 2013

Aaaaah, le bon vieux temps!

Le référendum de 1995

Lors du référendum de 1995, Gilles Cloutier a coordonné les activités du camp du non pour la région Laurentides-Lanaudière, ce qui correspond, explique-t-il, à 35 circonscriptions.

Il soutient avoir alors dépensé des milliers de dollars, non déclarés, pour installer dans chaque circonscription des panneaux de publicité du camp du non.

« J’ai fait passer ça par une compagnie d’enseignes et je trouvais des amis qui étaient en affaires et le compte allait là. Fait que c’était eux autres qui payaient. Ceux qui étaient bien partisans du non, ils payaient les affiches et les installations », a-t-il expliqué, ajoutant que l’agent officiel du camp du non n’en a, bien sûr, rien su.

« Le feu prenait dans nos pancartes la nuit. Il fallait les remettre. C’était une grosse bataille, c’était serré. On s’est battu jour et nuit. » – Radio-Canada, 30 avril 2013

Les 35 circonscriptions de la région Laurentides-Lanaudière étaient – et sont encore – en période de croissance démographique accélérée et plusieurs d’entre elles comptent parmi les plus peuplées. Rien à voir  avec les Iles-de-la-Madeleine… Cette région regroupe donc un peu plus de 30% de la population totale du Québec, ce qui aura sans doute largement suffi à faire basculer le vote de suffisamment d’électeurs pour voler littéralement le référendum aux forces du OUI. Le camp du NON l’avait emporté par 2362648 voix contre 2308360. Des 4,67 millions de voix exprimées dans l’ensemble du Québec, plus de 1,4M proviennent de cette région dont notre prestidigitateur électoral était responsable pour le camp du NON.

Faire basculer 28000 voix du OUI vers le NON, ça ne représente après tout qu’un dérisoire électeur sur 500. C’est bien peu, et c’est surtout bien peu pour de si larges sommes dépensées illégalement en toute impunité. Et surtout si on prend en compte les marges de tricherie de 40% auxquelles ce bon monsieur Cloutier reconnaît lui-même devant la Commission Charbonneau s’être habitué.

Efficace, le  procédé Cloutier? Le bonhomme dit avoir organisé une soixantaine d’élections clé en mains alors qu’il occupait la fonction de vice-président au développement des affaires (!) pour les entreprises de génie-conseil Roche (1995-2006) et Dessau (2006-2009); son taux de réussite est supérieur à 90%, affirme-t-il… 

J’aborde en annexe la question des liens entre les sommes dépensées et les résultats d’un référendum. 

L’ex-organisateur politique, Gilles Cloutier, a affirmé lors de son témoignage que des milliers de dollars ont été dépensés pour le Comité du Non du référendum de 1995 à l’insu de l’agent officiel.

«J’ai fait passer ça par une compagnie d’enseignes et je trouvais des amis qui étaient en affaires et le compte allait là. Fait que c’était ceux qui étaient partisans du non qui payaient», a expliqué celui qui a coordonné les activités pour la région Laurentides-Lanaudière.Philippe-Vincent Foisy, Journal Métro, 30 avril 2013

D’immenses panneaux, qu’il était seul à avoir utilisés et dont le coût aurait fait sauter le plafond des dépenses admissibles si la valeur en avait été comptabilisée: Pierre-André Normandin, La Presse, 30 avril 2013

Techniquement, c’est Daniel Johnson fils – alors chef du PLQ – qui était le leader du camp du NON. Mais Johnson n’a rien du grand leader charismatique et quand Lucien Bouchard a commencé à s’impliquer, Jean Chrétien a porté le flambeau du NON et cherché à éteindre le feu qui couvait. Parti sur des chapeaux de roue, le NON s’est mis à battre de l’aile en cours de campagne et le OUI – d’abord donné perdant – semblait voguer vers la victoire.

Les gros sabots du NON

Qui a planifié l’ensemble des moyens mis en oeuvre pour sauver le Canada de cette déchirure qui n’inquiétait pourtant personne en début de campagne tant l’avance du NON semblait insurmontable? Qui a câllé la shot du grand love-in de la Place du Canada, des voyages gratuits vers Montréal offerts par le CN ou des interurbains gratuits offerts par Bell Canada à tous les Canadians qui voulaient dire aux Québécois combien ils les aimaient et combien ils seraient désolés de les voir partir.

Qui a câllé la shot de cette entrée massive du gouvernement d’Ottawa dans le processus référendaire? Sûrement pas Daniel Johnson. Sûrement pas Jean Charest, alors leader d’un Parti Progressiste-Conservateur décapité et réduit au rang de groupuscule. Reste Jean Chrétien… À vrai dire, et compte tenu de cette tricherie avouée par le roi des traficoteux d’élections, je pose les questions suivantes:

  • qui est responsable d’avoir amené ce tricheur dans l’arène?
  • qui est responsable de lui avoir confié la gestion des 35 circonscriptions de la grande région Laurentides-Lanaudière?
  • quelqu’un l’a-t-il autorisé à tricher en vertu du principe voulant que la fin justifie les moyens?
  • et si personne ne l’y a autorisé spécifiquement (comme je le crois par ailleurs), est-ce que la personne responsable d’avoir nommé Gilles Cloutier à ce poste ne savait pas de quoi ce matamore électoral était capable? C’est quand même pas un hasard si de telles responsabilités lui ont été confiées!
  • à quel endroit, quelque part dans les coulisses du NON, se trouvait Marc-Yvan Côté, cet ancien ministre du PLQ dont le nom refait surface devant la Commission Charbonneau? C’est lui qui tirait les ficelles? Après tout, Marc-Yvan Côté s’est lui-même fait surprendre la main dans le sac (ou dans l’enveloppe brune) pour 125000$, comme il en a lui-même fait l’aveu devant la Commission Gomery?

Et que dire de toute cette offensive publicitaire sans précédent de tous les ministères et de toutes les agences gouvernementales – du côté fédéral – qui s’étaient concertées pour appuyer le NON sans avoir l’air de le faire. Soudainement, 90% des budgets de publicité du Fédéral ont été dirigés vers le Québec. Sans compter qua dans le cadre de ce processus, cette pub a monopolisé 100% de tous les panneaux publicitaires géants offerts en location par CBS et les autres entreprises du genre.

Et c’est bien ceusses-là qui viennent nous dire aujourd’hui que la démocratie a parlé et que les Québécois ont mis le couvercle sur la marmite de l’indépendance?…

Annexe: un rapport entre les montants investis en publicité et les résultats des référendums?

Denis Monière est Ph.D en Sciences politiques (Sorbonne, 1974), social-démocrate et indépendantiste non associationniste. Candidat pour Option nationale en 2012, il a alors été défait par Daniel Breton. Il a publié en 1995 un texte portant sur le référendum pan-canadien de 1992, dont je reproduis quelques extraits pour leur portée universelle:

La littérature sur les référendums insiste surtout sur l’influence des ressources financières dans les campagnes référendaires. Les recherches de Betty H. Zisk sur les référendums américains ont établi qu’il y avait une relation entre les chances de succès et les sommes dépensées en publicité favorable à une cause.

Elle a ainsi observé que de 1976 à 1982, le référendum avait été gagné dans 78% des cas par ceux qui avaient dépensé le plus. Au Québec, au référendum de 1980, on a attribué aussi une partie de l’insuccès du OUI à l’offensive publicitaire du gouvernement fédéral qui s’est soustrait à la loi québécoise sur les dépenses référendaires et qui aurait dépensé entre 5 et 17 millions de dollars en publicité selon diverses sources, comparativement à 4 millions pour les deux comités réunis. Mais cette règle connaît des exceptions puisque tous les référendums ne sont pas gagnés par ceux qui dépensent le plus. Selon Eugene C. Lee, la relation entre le taux des dépenses référendaires et le taux de succès doit être contrôlée par une autre variable, à savoir le positionnement politique.

Être du côté du OUI ou du NON a des incidences sur les chances de succès, ce qui expliquerait les cas des référendums gagnés par ceux qui dépensent le moins. La règle serait la suivante: ceux qui s’opposent à une proposition ont plus de chance de l’emporter en dépensant moins que ceux qui défendent une proposition en dépensant plus parce qu’il est toujours plus facile de faire voter contre un changement.

Autorisation donnée aux deux comités – le OUI et le NON – de dépenser deux millions chacun en 1980; Ottawa, qui ne sent pas lié par la loi québécoise, ajoute entre 5 et 17 millions, et les fédéraleux se disent choqués par la volonté de certains Québécois à refaire l’exercice? Si je sais bien compter, ça fait 2 millions  pour le OUI, et quelque part entre 7 et 19 millions pour le NON. Que le OUI ait fait 40% en 1980, dans les circonstances, c’était déjà pas mal big!

Et pour 1995, ne soyons pas dupes: Gilles Cloutier n’aura été qu’un maillon de cette ignoble triche. Mais ce tout petit maillon, à lui seul, aurait déjà suffi à détourner les résultats en faveur du NON.

Référendum sur l’Indépendance écossaise:une fraude électorale pire que lors de l’élection de Bush en 2000

Carte politique de l'Écosse..
Carte politique de l’Écosse..

Cet article n’est pas à propos de l’Union européenne, ni de la finance, de la banque, ni de retraite, ni de protection sociale ou de pétrole, et si il est mieux pour l’Ecosse d’avoir séjourné dans le Royaume-Uni ou non pour des motifs d’ordre public.

Cet article est à première vue ,un étalage des preuves sur un système bien rodé et  frauduleux  de comptage de voix à grande échelle …systémique dans le comptage du OUI et du  NON sur les bulletins de vote (un complot qui ne pouvait survenir qu’en  vertu d’une ordonnance de haut niveau concertée au sein de l’administration du gouvernement britannique et de l’administration du dépouillement du scrutin pour trouver un moyen  d’ entraîner  un « NO » victorieux quel que soit le coût.

« Le jour le plus sombre dans l’histoire écossaise »

Mon analyse juridique est que « le jour le plus sombre de son histoire vient d’être vécu  pour le peuple écossais. » Parce que la libre volonté collective de l’Ecosse pour devenir une nation indépendante par un vote libre et  juste a été contrarié par la fraude systémique commandé par ce qui ne peut être les plus hauts niveaux de la politique,du monde  financier, de l’intelligence, et de  l’élite monarchique .Il est  plausible que ce déni de droit,commandé par  l’Angleterre, montre au monde que le contrat social de base entre l’Ecosse et l’Angleterre était cassé ,arrangé d’avance. À tout le moins, l’Ecosse est autorisé par la loi à un dépouillement, ou à un à voter de nouveau (en raison de la probabilité que les bulletins de vote existants ont été détruits).

Mise en place du vote référendaire Sting

Ce qui suit est une preuve  prima facie des éléments du programme systémique secret du  Royaume-Uni pour saboter le vote référendaire du  18 Septembre, 2014  sur l’indépendance et obtenir un vote frauduleux en faveur du  NO.

1. Interdiction d’un dépouillement Votez nationale – La disponibilité des dispositions réglementaires ou législatives pour un recomptage des votes dans le cas de manifestations de  fraude électorale,d’ accident, après le  vote, etc est fondamentale pour le processus de vote démocratique et est présent dans tout processus ,toute norme  démocratique  de vote partout dans le monde.

Pourtant, bien que le Royaume-Uni et l’Ecosse se considèrent parmi les principales démocraties du monde, le jour du référendum, la loi régissant le référendum stipule que «En outre, aucun dépouillement judiciaire ne peut être ordonné dans un domaine particulier après que  son résultat a été déclaré. »

Le 18 septembre 2014, le  United Kingdom  Telegraph  écrivait: » Pas de recomptage national n’est  permis lors  du référendum sur l’indépendance. Le directeur de comptage  dit qu’il a permis au niveau local dans  les 32 régions de conseil de l’Ecosse, mais un problème national ne se fera pas pris en compte , même si le résultat est Le résultat est très serré, pour le référendum sur l’indépendance écossaise a confirmé qu’il  ne peut y avoir recomptage national,… même si le résultat est très proche.

« Marie Pitcaithly a dit que les agents de comptage locaux  dans chacun des 32 conseils de l’Ecosse peuvent envisager des « demandes raisonnables »d’un dépouillement judiciaire dans leurs domaines respectifs où de véritables préoccupations ont été soulevées.

«Tous les votes sont comptés au niveau local et les préoccupations concernant le nombre doivent être résolus au niveau local. De plus, aucun dépouillement judiciaire ne peut être ordonné dans un domaine particulier après que son résultat a été déclarée. » [1]

COMMENT EN ECOSSE  UN PAREIL VOTE FRAUDULEUX  A ETE POSSIBLE: En éliminant la possibilité d’un nouveau dépouillement, les contrôleurs du gouvernement britannique du référendum écossais se sont assurées de mettre en place  les conditions d’une opération secrète dans laquelle les scrutateurs seraient condamnés à passer de nombreux bulletins de vote OUI à  se faire déplacer sur les piles de NON  et faire d’autres «trucs sales » ce qui est assuré d’un résultat NO, sans aucun recours juridique d’un recomptage.

2.  Compteurs  du vote sur le référendum ont  ordonné de commettre une fraude électorale massive – Un deuxième élément clé de la fraude de vote référendaire écossais provient  des ordres systématiques  reçus de hauts niveaux  au sein du gouvernement britannique et de s’engager dans une variété de «sales tours» tels que commuter des  bulletins de vote OUI pour  être considérés comme des bulletins de vote NON, conduisant ainsi  à un résultat victorieux du NON.

La preuve Prima facie  de cette pratique systématique comprend les éléments suivants:

A. Les observateurs internationaux accrédités ont  trouvé que (1) irrégularité de dépouillement et (2) que le référendum écossais ne répond pas aux normes internationales.   le 19 septembre 2014, The Guardian a rapporté que «la Russie a déclaré que la tenue du référendum écossais» a fait pas conformes aux normes internationales », avec ses observateurs se plaignent le comte a eu lieu dans des salles trop grandes et que la procédure a été viciée mal …».

« L’équipe de l’Institut public de suffrage de Moscou a regardé droit de vote se déroulent dans la capitale écossaise et la région environnante. Il a également rencontré des politiciens écossais, les électeurs et les représentants d’organisations non gouvernementales,a  déclaré  Ria .

« Borisov a déclaré qu’il était impressionné par ce qu’il a vu. Il dit que la chambre où il a vu le nombre, jeudi soir, était un «hangar» caverneux à côté d’un terrain d’aviation. Il était difficile de voir ce qui se passait, il dit en  ajoutant: «Le hangar est d’environ 100m par 300m. Il y a des tables, des bulletins de vote empilés sur eux, mais les observateurs sont coincés autour du périmètre. Même si vous le souhaitez, il est impossible de dire ce qui se passe. Il est également difficile de savoir où sont  les cases avec les bulletins de vote  qui s’en viennent. » [2]

B. La preuve  Prima facie  en vidéo existe ,montrant des exemples flagrants de la fraude de dépouillement systématique ordonnée par des hauts placés au sein de l’administration de dépouillement.

Un exemple de la preuve se trouve dans cette vidéo, qui fait partie d’une pétition qui a maintenant plus de 70.000 supporters.

Terrible Proof that the Scotland referendum was rigged!

Pétition pour nouveau vote avec les sauvegardes de comptage

 Cette pétition, que  plus de 70.000 personnes ont signé (au 21 septembre 2014), prend en charge un nouveau vote de référendum écossais avec les sauvegardes de dépouillement comme suit:

 

D’innombrables preuves de fraude lors du récent référendum écossais sont venues à la lumière, y compris les deux comptes  de votes  transportés en vrac dans une pile de NON, les votes  de OUI  n’étant clairement vu dans aucune des piles et des étranges  événements [sic]  comme  les alarmes d’incendie doubles et la fraude claire et nette à Glasgow. Nous exigeons  qu’un nouveau vote soit  pris  dudit référendum, où chaque vote est compté par deux individus, dont l’une  devrait être une partie impartiale internationale sans participation au vote. [3]

 Quels remèdes à faire prendre  au peuple écossais …maintenant qu’il s’est fait frauder?

Lorsque la Cour suprême des États-Unis dans le cas  de l’élection en 2000 (Gore v. Bush [4])ou Bush a  frauduleusement obtenu la présidence des États-Unis , même si Al Gore avait remporté le vote démocratique, non seulement le peuple américain a  été les perdant, mais le monde entier étaient perdant, y compris le Royaume-Uni.

La Fraude gouvernementale a des conséquences tragiques. Comme un ancien juge au tribunal de  Kuala Lumpur  sur  des crimes de guerre, nous avons trouvé l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, l’ancien président américain George W. Bush (et plus tard ,le vice-président Richard Cheney B., secrétaire à la Défense Donald H. Rumsfeld, ET alios ) coupable de crimes de guerre d’agression et de génocide à l’invasion illégale et la guerre en Irak …la fraude de guerre de Nuremberg de niveau continue de se séparer de ses industries de génocide. [5]

La fraude électorale au Royaume-Uni Le gouvernement a un coût à la fois pour le peuple écossais (qui ont voté pour leur indépendance comme la prima facie preuve de fraude de vote compte spectacles) et pour les peuples du monde qui va maintenant se poursuivre avec l’organisation sans relâche, pénalement corrompu connu que la Couronne britannique, constatée par la Cour de common law internationale de Justice à Bruxelles coupables de génocide de l’enfant. [6]

Quels remèdes peut faire le peuple écossais maintenant quand une fraude de vote référendaire a  diaboliquement tracé le plus haut niveau du gouvernement britannique, de violer le  dépouillement et  éliminer  de la législation ,des lois  démocratiques  favorisant le référendum?

Il existe de nombreux remèdes, selon la volonté politique!

En supposant qu’il existe une volonté politique d’avoir un nouveau dépouillement ou nouveau vote juste et équitable, il ya beaucoup de partis qui ont un statut juridique à aller de l’avant et obtenir légalement un dépouillement ou à voter de nouveau:

1. Parlement écossais – http://www.scottish.parliament.uk/

2. Les citoyens de l’Ecosse (individuellement ou en groupe)

A. Les recours disponibles Parlement écossais ( citoyens écossais ont besoin pour exercer une pression politique au Parlement écossais montrant la fraude électorale massive)

1. Les fichiers au Parlement Écossais : une Motion d’urgence avec le Parlement britannique demandant dépouillement ou à voter de nouveau (préféré) sur la base de la fraude

2 Si le Parlement du Royaume-Uni nie la motion d’urgence, le Parlement écossais tiendra un référendum sur  l’indépendance sous les auspices du Parlement écossais.

  • Résultat de OUI présente au Parlement du Royaume-Uni et tenir 18 mois de séparation négociation
  • Doit S’appliquer simultanément à des organismes internationaux et des États-nations [de l’ONU, l’UE, l’Organisation des États américains] pour la reconnaissance de l’État-nation
  • Demandez conseil à  des nations comme l’Islande qui sont en plein essor et indépendante et ont secoué la grille du FMI-des banquiers.

B. Recours dont dispose citoyens écossais (individus et les groupes)

1. Chercher un acte  de mandamus devant les tribunaux écossais ou britanniques  ordonnant  aux fonctionnaires un dépouillement ou à voter de nouveau pour des raisons de fraude.

2 Apportez un puissant soutien communautaires  au Parlement écossais à renforcer sa colonne vertébrale et la volonté politique soit de déposer un bref d’urgence exigeant un dépouillement ou à voter de nouveau (n ° 1 ci-dessus), ou de tenir un référendum de l’indépendance de son propre (# 2 ci-dessus).

3 Si le Parlement actuel écossais ne parvient pas à prendre des mesures après avoir été mis en évidence de la fraude par référendum écossais, puis à porter la pression de la communauté afin  de demander une nouvelle élection et élire un Parlement écossais qui tiendra un référendum sur l’indépendance écossaise et déclarer l’Ecosse une nation indépendante et prendre  toutes les mesures nécessaires pour assurer la reconnaissance internationale de sa souveraineté et de la coopération avec les pays similaires comme l’Islande qui ont récemment jetés sur le joug de la domination bancaire secrète.

Contact: peace@peaceinspace.org

 Sources: Alfred Lambremont Webre

 

 


Références

[1] Simon Johnson, l’éditeur écossais en politique, « Pas de recomptage national a permis de référendum sur l’indépendance, le 18 sept 2014, Royaume-Uni Telegraph, http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/scottish-independence/11107061/No-national-recount-allowed-for-independence-referendum.html

[2] Luke Harding, « la Russie crie au scandale sur le vote pour l’indépendance écossaise: les observateurs russes disent que de  nombreux votes  sur le référendum ont eu lieu dans des salles qui étaient trop grosses  et ne répondent pas aux normes internationales», The Guardian, le 19 sept 2014, http: // www .theguardian.com / politique / 2014 / Sep / 19 / russie-appels-faute-écossais-référendum

[3] Charlotte Meredith,  » Pétition sur le  référendum sur l’indépendance écossaise, revendiquant être re-tenue parce qu’il a été truqué et la fraude  atteint 70.000 votes », The Huffington Post UK  http://www.huffingtonpost.co.uk/2014/09/20/scottish-referendum- truquées-petition_n_5854016.html

[5] Bush, Blair reconnu coupable de crimes de guerre en Malaisie tribunal / Arrêt de la Cour (PDF) 22 Novembre, 2011

http://exopolitics.blogs.com/breaking_news/2011/11/bush-blair-found-guilty-of-war-crimes-in-malaysia-tribunal-judgment-of-the-court-pdf.html

[6] ICLCJ v Elizabeth Windsor et. consorts, affaire n ° 1, le génocide au Canada, http://itccs.org/the-conjoint de fait internationale-tribunal-de-justice-cas-no-1-génocide-en-canada/

 

Grand champ de pétrole au monde introuvables – Le mystère entourant les premiers ministres Shetland visite

http://www.oilandgaspeople.com/news/987/worlds-largest-oil-field-not-found-the-mystery-surrounding-the-prime-ministers-shetland-visit/