Plusieurs stations météorologiques du continent ont battu des records de température pour un mois de mars. “C’est un événement comparable au dôme de chaleur de 2021 en Amérique du Nord. Ce n’est pas censé arriver”, a réagi sur Twitter un chercheur français.
La base franco-italienne de Concordia, le 24 janvier 2013 en Antarctique. (
Coup de chaud sur le continent le plus froid de la planète. En Antarctique, plusieurs stations météorologiques ont battu, vendredi 18 mars, des records de chaleur, sidérant les scientifiques spécialistes de la région. Alors que l’automne commence sur ces terres australes, il a ainsi fait -17,7 °C sur la base russe de Vostok (contre -32,7 °C pour le précédent record mensuel), -12,2 °C à Concordia (record tous mois confondus) ou encore 4,9 °C à Dumont d’Urville, la base française de l’est du continent (contre 3,4 °C pour le précédent record mensuel).
Pour le chercheur Jonathan Wille, de l’université de Grenoble-Alpes, “c’est un événement comparable au dôme de chaleur de 2021 en Amérique du Nord. Ce n’est pas censé arriver.”
Un événement favorisé par le changement climatique
Cette vague de chaleur intervient alors que la température planétaire grimpe sous l’effet du réchauffement climatique. Interrogé par le Washington Post (en anglais), Jonathan Wille rappelle qu’il est toujours difficile d’attribuer un événement ponctuel à ce phénomène global, mais précise que ce dernier favorise l’apparition de telles vagues de chaleur. “Nous pensons qu’elles deviendront plus intenses, parce que c’est juste de la physique. Mais nous sommes encore en train d’essayer de comprendre les détails. Il me paraît très difficile de dire qu’il n’y a pas la trace du changement climatique dans un événement comme celui-ci”, poursuit le chercheur.
Pour le moment, Jonathan Wille ne s’inquiète pas d’une éventuelle fonte des glaciers. “On est plutôt en train de se dire : ‘tiens, c’est bizarre, cela pourrait arriver plus souvent à l’avenir.Et là, cela pourrait être grave”, poursuit-il dans les colonnes du journal américain. D’éventuelles fontes en Antarctique alimenteraient encore un peu plus la montée des océans.
une vague de chaleur inédite enregistrée en Antarctique
La température a dépassé de 30 degrés les moyennes habituelles, vendredi 18 mars, dans l’Antarctique. Le réchauffement climatique se constate plus qu’ailleurs dans les régions polaires.
L’Antarctique est l’endroit le plus froid de la terre. Il n’est pas rare que les températures descendent à -80 degrés. Mais vendredi 18 mars, un record de chaleur a été enregistré : -11,8 degrés. Une donnée qui a laissé les chercheurs stupéfaits. “Ce sont des températures complètement anormales pour ce mois de mars. Normalement, les températures moyennes sont autour de -55 degrés”, explique Julien Witwicky, glaciologue à la station Concordia-Antarctique.
Le dérèglement de la planète favorise ces vagues de chaleur
Le glaciologue a immortalisé l’instant par des photos. La douceur des températures a provoqué des chutes de neige, événement rare dans ces zones. Il est tombé environ dix centimètres de neige, l’équivalent d’un an de précipitations. Ce coup de chaud est dû à un phénomène météorologique appelé “rivière atmosphérique”. Il s’agit d’un long couloir d’air chaud et humide, constitué d’une grande quantité de vapeur d’eau. Il n’est pas possible d’associer ce phénomène au réchauffement climatique, mais il est certain que le dérèglement de la planète favorise ces vagues de chaleur.
Les températures en Antarctique auraient atteint 69,35 degrés Fahrenheit la semaine dernière, quelques jours seulement après avoir établi un nouveau record de 64,9 F.
température-en-hausse
Antarctique vient de connaître sa journée la plus chaude jamais enregistrée, atteignant un maximum de 69,35 degrés Fahrenheit (20,75 degrés Celsius) le 9 février, a rapporté une équipe de chercheurs argentins.
C’est la première fois que la température sur le continent dépasse 20 degrés C (68 F), ont déclaré les chercheurs au site d’information AFP.com , mais ce n’est pas la première fois que le continent enregistre un nouveau record ce mois-ci. Le 6 février, une station de recherche sur la péninsule Antarctique (la pointe nord-ouest du continent, la plus proche de l’Amérique du Sud) a signalé un maximum de 64,9 F (18,3 C) – dépassant le précédent record de 63,5 F (17,5 C), établi en mars 2015 .
Dans le même temps, la perte annuelle de glace de la calotte glaciaire antarctique a plus que sextuplé. Alors que l’océan environnant se réchauffe, d’énormes morceaux de glace se brisent et pénètrent dans la mer, diminuant lentement la côte glacée du continent. Si un glacier recule plus rapidement que de la nouvelle glace ne peut se former pour le remplacer, ce glacier pourrait s’effondrer, déversant potentiellement des milliards de tonnes de glace dans l’eau et contribuant à l’élévation du niveau de la mer. Selon la NASA, les deux glaciers de l’Antarctique qui rétrécissent le plus rapidement – le glacier Pine Island et le glacier Thwaites – contiennent suffisamment de glace vulnérable entre eux pour élever le niveau de la mer de 4 pieds (1,2 mètre).
La nouvelle température record s’adapte également au réchauffement climatique tendances du cours de la dernière décennie. Selon l’ONU, 2010 à 2019 a été la seule décennie la plus chaude jamais enregistrée, 2019 se classant comme la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée (la plus chaude étant 2016).
La tendance au réchauffement se poursuit déjà dans la nouvelle année: janvier 2020 a été classé comme le mois de janvier le plus chaud du record climatique de 141 ans.
Un iceberg glisse dans l’eau de la péninsule Antarctique.
Le “ panache du manteau ” presque aussi chaud que le supervolcan de Yellowstone fait fondre la calotte glaciaire antarctique
L’Antarctique devient un peu chaud sous le col.
Une étude a révélé que juste sous la friche gelée du continent le plus froid du monde se trouvent des roches très chaudes, qui aident à faire fondre sa calotte glaciaire et à créer des lacs et des rivières .
Comment chaud? Essayez 1800 degrés. La chaleur produite par les roches chaudes brûlantes – officiellement connue sous le nom de panache du manteau – a été mesurée à 150 milliwatts par mètre carré. Ce n’est pas loin de la chaleur produite dans le parc national de Yellowstone, qui est mesurée à environ 200 milliwatts par mètre carré.
L’étude est parmi les premières à dire qu’un panache de manteau existe sous Marie Byrd Land, une partie de l’Antarctique occidental. L’auteur principal de l’étude, Helene Seroussi, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA, pensait que c’était “fou” que ce soit là: “Je n’ai pas vu comment nous pourrions avoir cette quantité de chaleur et avoir encore de la glace dessus”, a-t-elle déclaré .
Le but de l’étude était de comprendre comment la calotte glaciaire pouvait rester gelée avec un panache de manteau aussi chaud en dessous et de déterminer la quantité de chaleur fournie par le panache à la base de la calotte glaciaire.
Bien que la source de chaleur ne soit pas une menace nouvelle ou croissante pour la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental, elle pourrait aider à expliquer pourquoi la calotte glaciaire s’est effondrée rapidement il y a environ 11000 ans et pourquoi elle est si instable aujourd’hui, a déclaré Seroussi.
En outre, il est important de comprendre les sources et l’avenir des eaux de fonte sous l’Antarctique occidental pour estimer le taux auquel la glace pourrait être perdue dans l’océan à l’avenir, a-t-elle ajouté.
Cette étude n’est pas liée au récent événement de mise bas des icebergs à Larsen C ou au changement de la glace de mer en Antarctique, a déclaré Seroussi.
Le panache du manteau est présent dans cette région depuis plus de 50 millions d’années, il existait donc avant le début de la calotte glaciaire antarctique. “Cependant, la présence du panache est importante, car elle suggère que la glace est plus vulnérable dans cette zone: cette chaleur supplémentaire réchauffe la glace, ce qui suggère une plus grande faiblesse face aux changements environnementaux futurs et passés”, a-t-elle ajouté.
L’Antarctique a connu une journée de chaleur record, jeudi,le 6 février 2020. La base argentine Esperanza a enregistré 18,4 °C.
La base argentine Esperanza, en Antarctique, située sur la pointe nord-ouest du continent, a connu sa journée la plus chaude depuis le début des relevés. Vers le milieu de la journée, le mercure a atteint 18,4 °C. Le précédent record de 17,5 °C remontait au 24 mars 2015. N’oublions pas que, pour l’hémisphère sud, le mois de février se trouve au cœur de l’été.
La décennie 2010 à 2019 a été la plus chaude jamais enregistrée sur Terre. L’année 2019, rappelons-le, se classe au deuxième rang après 2016 en ce qui a trait au réchauffement de la température globale. Il ne faut pas se surprendre que 2020 poursuive la même tendance. Le réchauffement des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland devient particulièrement inquiétant étant donné les conséquences dramatiques d’une telle fonte massive. Le niveau des océans grimpe au fur et à mesure que des milliards de tonnes glace fondent. De fait, l’avenir de millions de personnes habitant dans les zones côtières en dépend.
Selon l’Organisation météorologique mondiale, les températures en Antarctique ont augmenté de 3 °C depuis 50 ans. De plus, pas moins de 87% des glaciers de la côte ouest ont perdu du volume. Depuis 12 ans, la fonte semble s’accélérer.
En juillet dernier, l’Arctique canadien a établi un record de chaleur avec une température de 21 °C.
Este mediodía la Base #Esperanza registró un nuevo récord histórico (desde 1961) de temperatura, con 18,3°C. Con este valor se supera el récord anterior de 17,5°C del 24 en marzo de 2015. Y no fue el único récord… pic.twitter.com/rhKsPFytCb
Si tous les glaciers de la Terre fondaient, le niveau des océans grimperait de plusieurs mètres, ce qui modifierait considérablement la géographie de notre planète.
EN COMPLÉMENT
Changement synchrone du CO 2 atmosphérique et de la température antarctique pendant le dernier réchauffement déglaciaire
Les changements dans la concentration de CO 2 atmosphérique et la température de l’air de surface sont étroitement liés. Cependant, la température peut aussi bien influencer le CO 2 atmosphérique . Des études sur les carottes de glace polaire ont conclu que les augmentations de température pendant les périodes de réchauffement rapide ont précédé les augmentations de CO 2 de centaines d’années. Parrenin et al. (p. 1060 ; voir la perspective de Brook ) présente une échelle d’âge révisée pour la composante atmosphérique des carottes de glace antarctique, basée sur la composition isotopique du N 2 qu’ils contiennent, et suggère que la température et le CO 2 changé de façon synchrone sur quatre intervalles de réchauffement rapide au cours de la dernière déglaciation.
À Talos Dome , Frédéric Parrenin coupe une carotte de glace avant de l’emballer.
Comprendre le rôle du CO 2 atmosphérique lors des changements climatiques passés nécessite une connaissance claire de la façon dont il varie dans le temps par rapport à la température. Les carottes de glace de l’Antarctique conservent des enregistrements très résolus du CO 2 atmosphérique et de la température de l’Antarctique au cours des 800 000 dernières années. Ici, nous proposons une échelle d’âge relative révisée pour la concentration de CO 2 atmosphérique et la température de l’Antarctique pour le dernier réchauffement déglaciaire, en utilisant les données de cinq carottes de glace de l’Antarctique. On déduit le phasage entre CO 2concentration et la température de l’Antarctique à quatre reprises lorsque leurs tendances changent brusquement. Nous ne trouvons aucune asynchronie significative entre eux, indiquant que la température de l’Antarctique n’a pas commencé à augmenter des centaines d’années avant la concentration de CO 2 atmosphérique , comme cela a été suggéré par des études antérieures.
le carottier avec une carotte de glace toute fraîche.
L’augmentation de température en Antarctique durant la dernière déglaciation (il y a 20.000 à 10.000 ans) se serait produite en même temps que l’augmentation de la concentration en dioxyde de carbone (CO2). Cette découverte a été effectuée par une équipe européenne à partir de l’analyse de glaces issues de cinq forages en Antarctique. Elle vient contredire de précédents travaux qui indiquaient un retard de la hausse du taux de CO2 par rapport à celle des températures antarctiques. Ces nouveaux résultats suggèrent donc que le CO2 pourrait être une cause possible de ce réchauffement. Ils ont été publiés le 1er mars dans la revue Science.
Les calottes polaires forment une excellente archive des variations passées de l’atmosphère et du climat polaires. Les carottes extraites jusqu’à présent couvrent 800.000 ans d’histoire en Antarctique et permettent de mieux connaître les variations passées du climat. Un lien a été mis en évidence entre les températures antarctiques et la teneur en CO2 dans le passé : de manière générale, les températures étaient élevées durant les périodes à forte teneur en CO2 atmosphérique et vice versa. Mais, l’effet de serre dû au CO2 aurait-il provoqué un réchauffement ? Ou bien est-ce l’inverse ?
Les bulles de gaz plus jeunes que la glace
Pour avancer sur cette problématique, les chercheurs ont tenté de déterminer qui du CO2 ou de la température variait en premier lors d’une hausse ou d’une baisse commune. La question est complexe, car on ne lit pas la température et la teneur en CO2 d’un âge donné au même niveau dans une carotte de glace : la température est enregistrée à la surface des calottes polaires, tandis que les gaz atmosphériques comme le CO2 sont piégés à environ 100 m de profondeur, là où les bulles se forment (cette profondeur étant dépendante des conditions climatiques). Autrement dit, les bulles de gaz sont toujours plus jeunes que la glace qui les entoure.
Jusqu’à présent, cette profondeur de piégeage ainsi que le décalage temporel entre CO2 et température étaient déterminés à partir de modèles de tassement de la neige. De précédents travaux avaient ainsi montré que la hausse du CO2 en Antarctique lors de la fin du dernier âge de glace (de 20.000 à 10.000 ans) avait commencé 800 ans après celle de la température.
Variations de température et de CO2 simultanées
Une équipe de scientifiques pilotée par deux laboratoires français, le Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement (LGGE, Grenoble) et le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, Paris), a mis en place une autre technique afin d’estimer ce décalage temporel : les scientifiques ont déduit la profondeur de piégeage des gaz à partir de l’isotope 15 de l’azote des bulles d’air. En effet, cet isotope est enrichi par gravitation proportionnellement à la profondeur de piégeage. Ils ont également appliqué une méthode statistique innovante pour déterminer la température en Antarctique et son déphasage par rapport au CO2.
Selon leurs résultats, le CO2 et la température antarctiques ont varié en même temps à la fin du dernier âge glaciaire, à 200 ans près. Cette découverte rend maintenant probable l’hypothèse selon laquelle le CO2 a été responsable, au moins en partie, du réchauffement en Antarctique à la fin du dernier âge glaciaire. Cependant, de nouvelles données et de nouvelles simulations seront nécessaires pour déterminer précisément les différentes contributions à ce réchauffement climatique passé. Les scientifiques ont d’ailleurs prévu d’étudier d’autres périodes et d’analyser d’autres carottes avec ces mêmes méthodes.
Évidemment, avec une fonte aussi rapide de cette quantité astronomique de glace, le niveau de la mer augmenterait instantanément de 66 mètres. Un véritable raz-de-marée ! À l’échelle du Québec, cela veut dire que les villes le long du fleuve Saint-Laurent seraient sous l’eau, incluant Québec, Trois-Rivières et la Grand-Montréal (s’il fallait n’en citer que trois).
Conséquence d’une augmentation de l’eau de 66 mètres au Québec.
À l’échelle des États-Unis, la Floride ne serait plus qu’un lointain souvenir. Tout comme de très nombreuses villes de la côte est, mais également du golfe du Mexique. Le New-Jersey, la moitié est des Carolines, le Delaware, les secteurs au long du Mississipi… Cela représente des dizaines de millions de personnes aux prises avec des inondations monstrueuses, et qui auraient probablement peu de chances de s’en sortir.
Conséquence d’une augmentation de l’eau de 66 mètres aux États-Unis.
Du côté de l’Europe, la géographie française, britannique, et irlandaise en prendrait un sacré coup. Mais pas autant que la Belgique, les Pays-Bas, le nord de l’Allemagne, le Danemark, la Lituanie, l’Estonie, etc. Encore une fois, la vie de plusieurs dizaines de millions de personnes serait en péril.
Conséquence d’une augmentation de l’eau de 66 mètres en Europe
Un climat apocalyptique
Si 99 % de la glace d’eau douce mondiale fondait, cela voudrait dire qu’une gigantesque quantité d’eau douce se transformerait instantanément en eau salée lors de son mélange avec les océans.
Les courants océaniques, régulateurs du climat terrestre, en seraient bouleversés. Si l’on prend comme exemple le Gulf Stream, courant océanique en Atlantique, il pourrait être considérablement affaibli ou même carrément arrêté. La conséquence pour le nord de l’Europe ? Une mini ère glaciaire.
Des tueurs dormeurs
Avec le dérèglement mondial du climat, les dernières glaces viendraient à fondre. La matière organique contenue dans celles-ci serait alors un festin pour les micro-organismes qui, une fois qu’ils auront tout digéré, produiraient une quantité astronomique de dioxyde de carbone et de méthane, deux puissants gaz à effet de serre. Conséquence immédiate : une augmentation de 3,5 °C du climat, déjà grandement chamboulé.
Le dernier 1 % de glace d’eau douce se trouve dans le pergélisol de l’Arctique ou dans l’Himalaya. Dans les glaciers du toit du monde (par exemple), se trouvent des produits chimiques très toxiques : le dichlorodiphényltrichloroéthane (le DDT). À mesure que ces glaciers disparaitront, ces produits seraient libérés et empoissonneraient les rivières, les lacs, les réserves d’eaux souterraines.
Dans le pergélisol de l’Arctique se cache près de l’équivalent de la quantité mondiale actuelle de mercure, tapie dans l’ombre. Tous ces produits ne seraient pas simplement un risque pour le climat, mais pour notre santé à tous.
Bon courage aux survivants
Vous l’avez compris, pour les personnes ayant survécu à la montée subite des eaux, le reste s’annoncerait difficile. Les produits chimiques et l’eau salée auraient empoisonné la majeure partie des ressources d’eau potable actuelles. De plus, les migrations de masse vers les secteurs épargnés par la montée des eaux engendreraient des conséquences économiques étourdissantes (en plus de toutes les précédentes).
Et si cela n’était pas suffisant… Avec un dérèglement climatique aussi violent, les catastrophes climatiques comme les ouragans, les sécheresses et même les épidémies seraient encore plus nombreuses.
Inutile de préciser qu’il s’agit d’un scénario catastrophe, aux probabilités de réalisation extrêmement proches de zéro.
Comme un paquebot lancé à toute vitesse ne peut s’arrêter d’un coup, le niveau des océans va monter dramatiquement même si l’on réduisait à zéro les émissions de gaz à effet de serre en 2030, avertissent des chercheurs dans une étude publiée lundi.
Kivalina Alaska
Rien que les gaz à effet de serre rejetés entre la signature de l’accord de Paris, en 2015, et l’année 2030 contribueront à élever le niveau des mers de 8 centimètres d’ici 2100 et 20 cm d’ici 2300, par rapport à la période de référence 1986-2005, rapportent des chercheurs en science du climat basés en Allemagne dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (la revue PNAS).
Le but de l’étude, explique à l’AFP le coauteur Alexander Nauels, de l’institut Climate Analytics basé à Berlin, est de montrer que les émissions actuelles ont un effet assuré sur la montée des eaux, et que cet effet sera particulièrement ressenti dans les deux prochains siècles.
Au total, la montée des eaux atteindrait au moins un mètre d’ici 2300, dans le scénario très improbable où les émissions tomberaient à zéro en 2030. En tout état de cause, la hausse a de grandes chances de dépasser le mètre. Les scientifiques mandatés par l’ONU ont déjà prédit 26 à 77 cm d’ici la fin de notre siècle.
Mais le quart de cette élévation d’un mètre sera dû aux seules émissions de la Chine, des Etats-Unis, de l’Union européenne, de l’Inde et de la Russie pendant 40 ans, pour la seule période 1991-2030, calculent les chercheurs dans la nouvelle étude.
Par comparaison, les océans ont monté de l’ordre de 20 cm au cours du 20e siècle.
“On se concentre d’habitude sur le 21e siècle, ce qui peut parfois donner la fausse impression qu’après le 21e siècle tout s’arrêtera”, dit le chercheur.
Or la montée des eaux est due à plusieurs phénomènes complexes, qui agissent pour certains avec des échelles de plusieurs siècles. On comprend toujours mal le comportement des glaces de l’Antarctique, qui jusqu’à présent ont moins fondu que le Groenland.
“Le problème de la montée des eaux est que c’est un système très lent, avec un temps de réponse très long”, dit Alexander Nauels.
Et il ajoute: “un centimètre, peut-être que ça n’a l’air de rien, mais c’est beaucoup”.
Dans un rapport publié l’an dernier, les experts du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) ont écrit que réduire de 10 cm la montée des eaux permettrait d’épargner directement 10 millions de personnes.
C’est en analysant les sédiments géologiques marins de la côte ouest de la Nouvelle-Zélande, ainsi que les particules qui ont voyagé par les courants, que des chercheurs de l’université Victoria, en Australie, en sont venu à une conclusion plutôt alarmante. En effet, si la fonte du Groenland ferait augmenter le niveau de la mer de 5 mètres, celle de l’Antarctique le ferait passer à 25 mètres. Il s’agit donc d’une hausse de 20 mètres seulement à cause de ce continent de glace.
Une histoire qui pourrait se répéter
Ces sédiments analysés ont permis de remonter à un épisode de réchauffement planétaire antérieur, qui s’est déroulé au Pliocène, il y a de cela 3 millions d’années. À ce moment, il y avait pratiquement la même quantité de CO2 dans l’atmosphère qu’on en trouve aujourd’hui, soit environ 400 ppm. Cela dit, la température de notre planète était entre 2 et 3 °C plus élevée qu’à notre époque. Au Pliocène, l’Antarctique avait effectivement fondu et fait grimper le niveau de la mer de 20 mètres, alors que la fonte des glaces du Groenland en avait ajouté cinq, pour un total de 25 mètres. Selon Georgia Grant, chercheure à l’université Victoria, il est important d’atteindre les cibles fixées par l’accord de Paris. Si les températures globales augmentent de plus de 2 °C, la situation vécue au Pliocène pourrait survenir à nouveau.
Les conséquences d’une telle hausse
On se souviendra de la fameuse découverte par la NASA d’un énorme point chaud sous la banquise Antartique qui s’est révélé être un immense lac de lave…suite à une forte éruption volcanique.
Une hausse du niveau de la mer de 25 mètres est énorme et aurait des conséquences mondiales, bien entendu. Selon les prédictions de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, la NOAA, une telle augmentation inonderait plusieurs villes en importance, dont Copenhague, le Caire, Bangkok et Rio de Janeiro, mais aussi des pays entiers comme les Pays-Bas. Si un tel scénario survenait, ce serait dans plusieurs années, c’est-à-dire au-delà de 2200. Au Canada, les Maritimes seraient les principales victimes de la montée des eaux, surtout l’Île-du-Prince-Édouard. Au Québec, ce sont les villes côtières du fleuve Saint-Laurent qui sont à risque. Le Lac-Saint-Pierre devrait absorber une bonne quantitée d’eau, ce qui engloutirait Trois-Rivières, Sorel-Tracy et les villes voisines. Le sud et l’est de l’île de Montréal ainsi que les Îles-de-la-Madeleine seraient aussi sous les eaux.
En 1960, l’écrivain John Hersey (1914-1993) publia un roman inquiétant intitulé «The Child Buyer» (L’acheteur de l’enfant), qui parlait d’enfants talentueux «achetés» par leurs parents à des agents du gouvernement, dans le but mystérieux de «sauver le monde».
Greta Thunberg en est une illustration. Elle est l’employée d’une plate-forme numérique nommée We don’t have time, créée en 2011.
Elle n’a pas sollicité cet emploi, il lui a été imposé par ses parents, un couple suédois qui milite à l’ultragauche et ont trouvé là le moyen de procurer à leur fille une situation rémunérée alors qu’elle est handicapée.Greta souffre du Syndrome d’Asperger, une forme d’autisme.
Comme certains autistes forts en calcul mais très handicapés pour tout le reste, elle est très performante dans un seul domaine, sa foi quasi religieuse dans le réchauffement climatique.
C’était donc sa compétence à exploiter, ce qu’ont fait ses parents puisque légalement elle est toujours mineure. Son handicap la rend très facilement manipulable, c’est la marionnette idéale et de surcroît pas trop chère pour ses employeurs. En l’embauchant, les dirigeants de We don’t have time se sont dit que son jeune âge et son handicap rendaient Greta inattaquable.
Ils sont ce que l’on appelle des « spin doctors », ce qui n’a rien à voir avec la médecine, ils vendent du conseil en communication et marketing politique. Ils ont eu l’idée de doper leurs ventes en se lançant à corps perdu dans l’écolo-catastrophisme, en récupérant les noms et adresses mail des admirateurs et suiveurs de Greta.
Déjà des centaines de milliers de fichés, bientôt des dizaines de millions dont les listes sont revendues à des agences publicitaires spécialisées dans le « green washing ».
We don’t have time n’est pas tombée du ciel, elle a été créée à l’initiative de Global Shapers, une institution qui travaille pour le Forum Economique Mondial qui se réunit tous les ans à Davos ! tout ça finacé par Global Utmaning dont le PDG est Ingmar Rentzhog et la Présidente fondatrice Christina Persson.
Greta Thunberg => We don’t have time => Global Shapers => Forum Economique Mondial Davos > Global Utmaning => industriels milliardaires Tentzhog et Persson.”
Mais qui finance la chaîne ?
…en plus que de financer les dangereux Antifa,Soros contrôle financièrement la panoplie d’entreprises que vous voyez ici. Il est le 26 ième homme le plus riche au monde. C’est le financier de la gogauche mondialiste!
De même qu’en tirant la ficelle Aquarius, on remonte à Georges Soros, on arrive en partant de Greta à deux familles d’industriels suédois, les Rentzhog et les Persson, associées dans Global Utmaning dont le PDG est Ingmar Rentzhog et la Présidente fondatrice Christina Persson.
N’oubliez pas que toutes les planètes du système solaire sont actuellement en net réchauffement. Ceci est normal. Ce qui n’empêche pas de faire attention à notre planète en changeant certaines habitudes néfastes pour l’environnement, tout en acceptant ses changements du système solaire.
La fine équipe veut vous culpabiliser et vous piquer encore plus de pognon.
C’est tout.
Observons dans le calme ces changements. La Vie sait ce qu’elle fait.
“L’industrie mondiale du changement climatique vaut 1,5 billion (mille milliards) de dollars par an”,
dit le Climate Change Business Journal.Les bailleurs de fonds de Greta Thunberg sont des spéculateurs financiers dans des entreprises à la recherche de milliards de profits des programmes de «changement climatique» financés par les contribuables.
Beaucoup de personnes dans le monde sont maintenant perturbées par ce que nous avons vu: une jeune Suédoise de 16 ans qui avait des vulnérabilités mentales auto-avouées, poussée sur la scène mondiale, sous l’impulsion de forces d’élite très dérangeantes.
Jim Stone a déclaré que “les autorités suédoises se sont présentées chez les parents de Greta et ont ouvert une enquête pour abus sur enfant” [le site Web de Jim Stone interdit les liens normaux vers des articles, mais son dernier est accessible via son adresse IP:]
Sur de nombreuses photographies de Greta, la guidant et la protégeant des journalistes qui posent de “mauvaises” questions, se trouve son “gestionnaire” officiel, Luisa-Marie Neubauer, âgée de 23 ans, originaire de Hambourg, ambassadrice de la “ONE Foundation”, un autre outil subversif de George Soros & Melinda & Bill Gates.
Bill Gates et l’évolution de sa fortune.
Le yacht de 4 millions d’euros sur lequel Greta a navigué aux États-Unis était un yacht de la famille Rothschild, qui l’a transféré au magnat allemand Gerhard Senft. Pierre Casiraghi, petit-fils du regretté Prince Rainier III et actrice Grace Kelly, était le capitaine de ce voyage.
Les lecteurs de ce site voient rapidement le problème dans tout cela: “Les Illuminati utilisent des enfants handicapés mentaux comme Greta Thunberg pour faire avancer leur programme pervers“:
Et en fait, le spectacle de Greta aux Nations Unies reproduisait un événement similaire il y a 27 ans. En 1992, Severn Cullis-Suzuki, alors âgée de 12 ans, fille du célèbre environnementaliste canadien et personnalité de la télévision canadienne David Suzuki (né en 1936), s’est adressée à la session plénière du Sommet de la Terre des Nations Unies à Rio de Janeiro, où elle a “fait taire le monde pendant cinq minutes “… disant ” Nous sommes un groupe de jeunes de 12 ans qui essayons de faire une différence “. Son discours ‘Écoutez les enfants’ de l’ONU:
Avec l’amour et le respect que beaucoup d’entre nous ont pour la nature et l’environnement, nous sommes vulnérables aux opérations psychologiques de longue date:
Poursuivant une série assez étonnante de choses déjà vues à l’avance dans la série de dessins animés «Les Simpson», nous avons quelques extraits d’un épisode du cartoon Donald Trump, un peu comme la réunion «accidentelle» de Trump à l’ONU avec Greta Thunberg.
“L’industrie mondiale du changement climatique vaut 1,5 billion de dollars par an“, indique le Climate Change Business Journal. Les commanditaires de Greta Thunberg sont des spéculateurs financiers dans des entreprises à la recherche de milliards de dollars de profits provenant de programmes de lutte contre le changement climatique financés par les contribuables:
Cela dure depuis des décennies … Dans les années 1990, Al Gore et Enron, “ont vu l’avenir“, où des banques telles que Goldman Sachs pourraient tirer profit du “marché des crédits de carbone liés au changement climatique“:
Autre signe de la main de la cabale dans cette affaire, Justin Murphy tweetait que “si Greta Thunberg guide la politique mondiale, alors nous ne pourrions pas nous opposer à ce que Jeffrey Epstein exploite des esclaves sexuelles âgées de 16 ans “”:
Selon des informations non confirmées, une adolescente britannique se serait suicidée suite à l’hystérie du désastre du changement climatique. Même si ce n’est pas vrai, nous sommes confrontés à des manipulations de masse et à la terreur de jeunes impressionnables, trop jeunes pour avoir vu la longue histoire d’escroqueries et de mensonges vendus en permanence par des «officiels» et des «experts».
L’afflux émotionnel désemparé de Greta Thunberg aux Nations Unies soulève le problème de la grave inconduite de ses parents jouissant de sa célébrité, et de ces milliardaires et millionnaires qui la financent et la «gèrent». On voudrait que ces personnages sombres et indignes, cherchant à tirer profit des actions et de la douleur de Greta, cessent immédiatement toutes leurs manipulations de cette jeune fille autiste.
J’espère que la jeune Greta sera bientôt capable de retourner chez elle et dans sa communauté et de pouvoir rencontrer de vrais amis, qui ne sont peut-être pas célèbres, mais qui, au moins, ne sont pas sur la liste de paie de George Soros ou de spéculateurs financiers à la recherche de profits.
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Les canulars du changement climatique remontent à 80 ans
En raison du contrôle des médias et de l’éducation par les Illuminati, on ne montre pas aux jeunes les déclarations de scientifiques accrédités qui dénoncent le canular de «l’urgence du changement climatique».
En particulier, les jeunes ne sont pas informés de la longue histoire de prédictions de “catastrophes climatiques”, qui se sont révélées être risibles et totalement fausses, alors qu’elles venaient de “scientifiques” – ‘Dozens Of Failed Climate Predictions Stretch 80 Years Back’ (“Des dizaines de prévisions climatiques défaillantes s’étendent sur 80 ans”)
Récemment, 500 scientifiques ont écrit aux Nations Unies pour déclarer qu ‘”il n’y a pas d’urgence climatique … il n’y a pas de raison de panique ni d’alarme … Il n’y a pas de preuve statistique que le réchauffement climatique intensifie les ouragans, les inondations, les sécheresses, etc.” catastrophes, ou en les rendant plus fréquents “.
Dans les années 1960-1970, il ne s’agissait pas de «réchauffement de la planète» mais de «l’ère glaciaire qui s’annonçait!», C’était la crainte officielle des «scientifiques» … Une publicité télévisée de 1979 avec Leonard Nimoy, M. Spock de Star Trek, nous met en garde comment des centaines de millions de personnes pourraient mourir de froid au moment où les petits enfants étaient les téléspectateurs:
Patrick Moore, co-fondateur et ancien président de Greenpeace, a déclaré que le changement climatique était un “canular et une arnaque complète” … John Coleman, le fondateur de Weather Channel, a déclaré que le réchauffement de la planète était “la plus grande arnaque de l’histoire“:
Le scandale «ClimateGate» de l’Université d’East Anglia, en 2009, a été un tournant décisif, lorsqu’un courrier électronique interne a été diffusé et a montré aux scientifiques avides de tromper pour obtenir plus d’argent pour le réchauffement de la planète, avec “des pratiques allant du mauvais professionnalisme à la science frauduleuse. Les biais, la manipulation des données, l’esquive des demandes de liberté d’information et les efforts visant à subvertir le processus d’évaluation par les pairs ont été mis à jour. “
Un scientifique du changement climatique et son épouse, gagnant 750.000 dollars par an, ont tenté de harceler les dénégateurs du climat en leur faisant porter des accusations légales:
“Le changement climatique est un canular dirigé par les Nations Unies afin de mettre fin à la démocratie et d’imposer un régime autoritaire … le réchauffement de la planète n’était qu’un “hameçon” pour installer le nouvel ordre mondial “
– Maurice Newman, conseiller du Premier ministre australien 2013-2015, Tony Abbott
Entre les maisons en bois pastel et les collines dominant Kulusuk, un village insulaire du Groenland, les chiens de Moses Bajare guettent la formation des glaces pour s’élancer sur la banquise et traquer l’ours ou le phoque. Robuste et endurant, le chien du Groenland, assez semblable au husky, est depuis des siècles l’animal de trait idéal pour le chasseur inuit qui écume sur son traîneau l’immense désert blanc pendant les longs mois d’hiver où le mercure peut afficher -35°C.
Un chasseur et son chien.
Mais le réchauffement de l’atmosphère et des océans accélère la fonte des glaces, deux fois plus rapide dans l’Arctique, et retarde leur formation à la fin de l’été.
Pour Moses, c’est tout un mode de vie, plus qu’un simple gagne-pain, qui est menacé au Groenland, recouvert à 85% de glace. “Quand j’ai un problème, avec la famille, dans ma vie, je me réfugie dans la nature avec mes chiens. Et après un ou deux jours, quand je reviens, c’est réglé”, raconte cet homme de 59 ans, unique policier du village de 250 âmes.
Des chiens extraordinaires
Cet été, des climatologues guidés par des chasseurs ont publié des photos saisissantes de chiens progressant péniblement dans un fjord dont la banquise était recouverte de glace fondue. Sous un ciel désespérément bleu, face aux montagnes déneigées, l’attelage semble marcher sur l’eau.
A Kulusuk, les chiens de Moses s’ébattent sous le soleil estival, nettoyant leur épais pelage et agitant au vent leur queue touffue comme des panaches blanc et noir dans le ciel boréal.
Dans l’est du Groenland, la chasse au phoque, à la baleine ou au narval, petit cétacé apparenté à une licorne des mers, se fait en bateau, et non à bord de motoneiges.
Et pendant l’hiver, Moses continue de sortir sa meute de 12 chiens jusqu’aux rives de l’océan comme il le fait depuis 35 ans, pour mettre son kayak à l’eau et suivre les colonies de phoques, carabine à la main.
La glace change
Et ce, même si la glace n’est pas aussi épaisse qu’avant, dès le mois de février, et fond précocement, dès le mois de mai désormais au lieu de juin ou juillet. “La glace est en train de changer”, déplore Moses, qui comme la plupart des 250 habitants de Kulusuk est Inuit – un peuple indigène qui représente 90% de la population du Groenland.
A Kulusuk, 79% des habitants estiment que la glace est devenue plus dangereuse ces dernières années, et 67% pensent que le réchauffement menace le traîneau à chiens, selon une étude menée par les universités de Copenhague et du Groenland, territoire autonome danois.
“Avant, on pouvait sortir à traîneau pendant quatre ou cinq mois pendant l’hiver”, se souvient Kunuk Abelsen, un jeune chasseur, mais “maintenant, c’est seulement pendant trois mois”.
Lui possède 22 chiens et chiots. Une partie de la meute vit sur une île rocailleuse, de l’autre côté du fjord pendant l’été. A l’approche de son bateau en ce jour d’août, les chiens, excités, s’ébrouent, aboient.
Le chef de meute, Han Solo, est tenu à l’écart du groupe et de son rival, un jeune mâle agressif répondant au nom de Cristiano.
Ses chiens sont pour Kunuk une partie de son identité. “Nous n’avons pas de terrain de foot, pas de piscine, et vous pouvez aller loin dans la nature”, dit-il. “Si on arrêtait d’utiliser (les chiens), nous perdrions une part importante de notre culture”.
Des chiots mignons comme tout!
Et des revenus que les propriétaires de traîneaux tirent de leur activité de guide auprès des touristes étrangers. Un tour avec des chiens de traîneau est facturé jusqu’à 1.000 couronnes danoises, une petite fortune au vu des prix affichés au petit supermarché local.
“Le dérèglement climatique, c’est vraiment pas bon”
D’autres éleveurs ont réduit leur meute ou s’en sont débarrassés. Et Kunuk Abelsen commence à se demander si cela vaut encore la peine de garder ses chiens. “Le dérèglement climatique, c’est vraiment pas bon pour les chiens de traîneau”, dit le jeune Groenlandais.
En 2016, le nombre de chiens au Groenland était estimé à 15.000, contre 25.000 en 2002, selon les statistiques du territoire.
Mais la fonte des glaces libère les eaux, ce qui “nous permet de pêcher, principalement, et de chasser en bateau toute l’année. De plus en plus de gens font ça”, relève Kunuk Abelsen, en soulignant la faculté d’adaptation des Inuits.
Un constat partagé par Andrea Fiocca, un chercheur et guide italien, auteur d’un Master sur le changement climatique et les chiens de traîneau, qui a passé quatre mois à Kulusuk.
“L’adaptation et la résilience sont typiques du peuple Inuit”, dit-il.
Mais “je suis sûr que jusqu’à ce que la glace disparaisse complètement de cette région, les meneurs de traîneau continueront à utiliser” les chiens, avance-t-il.
Sur le port où les pêcheurs déchargent leurs prises, le père de Kunuk se remémore le temps béni où il arpentait son territoire pour poser des filets à phoques ou pistait les ours polaires.
“C’est dans mon sang, et mon fils Kunuk, c’est aussi dans son sang. Alors s’il n’y a plus de glace, que ferons-nous ?”.
Bien que ce terme puisse évoquer les dunes de sable balayées par le vent du Sahara ou les vastes mares salées du Kalahari, il s’agit d’un problème qui dépasse de loin ceux qui vivent dans les déserts du monde et dans les environs, menaçant la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de plus de deux milliards de personnes. personnes.
L’impact combiné du changement climatique, de la mauvaise gestion des terres et de l’utilisation non durable de l’eau douce a entraîné une dégradation croissante des régions du monde où l’eau est rare. Cela laisse leurs sols moins en mesure de supporter les cultures, le bétail et la faune.
Avant la publication du rapport, Carbon Brief analyse ce qu’est la désertification, le rôle que joue le changement climatique et son impact dans le monde.
Définir la désertification
En 1994, l’ONU a établi la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) en tant que «seul accord international juridiquement contraignant liant environnement et développement à une gestion durable des terres». La Convention elle-même était une réponse à un appel lancé lors du Sommet de la Terre des Nations Unies à Rio de Janeiro en 1992 afin de mener des négociations en vue d’un accord juridique international sur la désertification.
La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification énonçait une définition de la désertification dans un traité adopté par les parties en 1994. La désertification signifiait «dégradation des sols dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches résultant de divers facteurs, notamment les variations climatiques et les activités humaines».
La première partie de l’article 1 de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, adoptée en 1994 et entrée en vigueur en 1996. Source: Collection des traités des Nations Unies
Ainsi, plutôt que la désertification signifiant l’expansion littérale des déserts, il s’agit d’un terme fourre-tout pour la dégradation des terres dans les régions du monde où l’eau est rare. Cette dégradation inclut le déclin temporaire ou permanent de la qualité du sol, de la végétation, des ressources en eau ou de la faune, par exemple. Cela inclut également la détérioration de la productivité économique des terres – telle que la capacité de les exploiter à des fins commerciales ou de subsistance.
Les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches sont appelées collectivement «zones arides». Ce sont, sans surprise, des zones qui reçoivent relativement peu de pluie ou de neige chaque année. Techniquement, ils sont définis par la Convention comme «des zones autres que les régions polaires et sub-polaires, dans lesquelles le rapport des précipitations annuelles à l’évapotranspiration potentielle se situe dans la plage de 0,05 à 0,65».
En termes simples, cela signifie que la quantité de pluie reçue par la région représente entre 5 et 65% de sa perte par évaporation et transpiration de la surface du sol et de la végétation, respectivement. Toute zone qui reçoit plus que cela est appelée “humide”.
Vous pouvez le voir plus clairement sur la carte ci-dessous, où les zones arides du monde sont identifiées par différentes nuances de couleur orange et rouge. Les zones arides couvrent environ 38% de la superficie terrestre de la planète, couvrant une grande partie de l’Afrique du Nord et du Sud, l’ouest de l’Amérique du Nord, l’Australie, le Moyen-Orient et l’Asie centrale. Environ 2,7 milliards de personnes vivent dans les zones arides (pdf), dont 90% vivent dans des pays en développement.
La distribution observée des différents niveaux d’aridité, basée sur les données de 1981 à 2010. La couleur ombrée indique les régions définies comme étant froides (gris), humides (vert), sèches, sous-humides (rouge), arides (orange foncé), semi-arides (orange pâle) et hyperarides (jaune pâle). Carte produite par l’ unité commune de recherche de la Commission européenne .
Les terres arides sont particulièrement exposées à la dégradation des sols en raison de la pluviosité faible et variable ainsi que de la faible fertilité des sols. Mais à quoi ressemble cette dégradation?
Les terres peuvent se dégrader de nombreuses façons. L’un des principaux processus est l’érosion – la décomposition et l’enlèvement progressifs des roches et des sols. Ceci est généralement dû à une certaine force de la nature – comme le vent, la pluie et / ou les vagues – mais peut être exacerbé par des activités telles que le labour, le pâturage ou la déforestation.
La perte de fertilité du sol est une autre forme de dégradation. Cela peut être dû à une perte d’éléments nutritifs, tels que l’azote, le phosphore et le potassium, ou à une diminution de la quantité de matière organique dans le sol. Par exemple, l’érosion des sols par l’eau entraîne des pertes mondiales pouvant atteindre 42 millions de tonnes d’azote et 26 millions de tonnes de phosphore chaque année. Sur les terres agricoles, cela doit inévitablement être remplacé par des engrais à un coût élevé. Les sols peuvent également souffrir de la salinisation – une augmentation de la teneur en sel – et de l’acidification due à une utilisation excessive d’engrais.
Ensuite, de nombreux autres processus sont classés dans la catégorie dégradation, notamment une perte ou un changement de type et de couverture de végétation, le compactage et le durcissement du sol, une augmentation des incendies de forêt et une nappe phréatique en déclin du fait d’une extraction excessive des eaux souterraines.
Les causes directes de la désertification peuvent être largement réparties entre celles qui concernent la gestion ou la non gestion des sols et celles qui concernent le climat. La première comprend des facteurs tels que la déforestation, le surpâturage du bétail, la surexploitation des cultures et une irrigation inappropriée; ce dernier comprend les fluctuations naturelles du climat et le réchauffement de la planète résultant des émissions de gaz à effet de serre causées par l’homme.
Terre affectée par le surpâturage par le bétail en Inde. Crédit: Maximilian Buzun / Alamy Banque de Photos.
Le rapport de l’IPBES note également des causes sous-jacentes, notamment «des facteurs économiques, démographiques, technologiques, institutionnels et culturels».
En ce qui concerne le rôle du climat, un facteur important est que la surface de la terre se réchauffe plus rapidement que la surface de la Terre dans son ensemble. (Cela s’explique par le fait que la « capacité calorifique » du sol est inférieure à celle de l’eau des océans, ce qui signifie qu’elle a besoin de moins de chaleur pour augmenter sa température.) Ainsi, alors que les températures moyennes mondiales sont d’ environ 1,1 ° C plus chaudes maintenant que dans les temps préindustriels , la surface du sol s’est réchauffée d’environ 1,7 ° C. Le graphique ci-dessous compare les variations de la température des terres dans quatre enregistrements différents avec la température moyenne mondiale depuis 1970 (ligne bleue).
La température moyenne des terres dans le monde à partir de quatre jeux de données: CRUTEM4 (violet), NASA (rouge), NOAA (jaune) et Berkeley (gris) pour la période allant de 1970 à nos jours, par rapport à un scénario de référence de 1961 à 1990. La température globale de l’enregistrement HadCRUT4 (en bleu) est également indiquée. Graphique parbilan carbone en utilisant Highcharts .
Bien que cette soutenue, le réchauffement causé par l’ homme peut par lui – même ajouter au stress thermique face à la végétation, elle est également liée à l’ aggravation des phénomènes météorologiques extrêmes , explique le professeur Lindsay Stringer , professeur dans l’ environnement et le développement à l’ Université de Leeds et auteur principal sur le chapitre sur la dégradation des sols du prochain rapport sur les terres du GIEC. Elle dit à Carbon Brief:
«Les changements climatiques ont une incidence sur la fréquence et l’ampleur d’événements extrêmes tels que les sécheresses et les inondations. Dans les zones naturellement sèches, par exemple, une sécheresse peut avoir un impact considérable sur la couverture végétale et la productivité, en particulier si ces terres sont utilisées par un grand nombre de têtes de bétail. Au fur et à mesure que les plantes meurent faute d’eau, le sol devient nu et s’érode plus facilement sous l’effet du vent et de l’eau lorsque les pluies arrivent. ”
(Stringer commente ici son rôle au sein de son institution d’origine et non en tant qu’auteur du GIEC. C’est le cas de tous les scientifiques cités dans cet article.)
La variabilité naturelle du climat et le réchauffement de la planète peuvent également affecter la structure des précipitations dans le monde, ce qui peut contribuer à la désertification. Les précipitations ayant un effet de refroidissement sur la surface du sol, une diminution des précipitations peut permettre aux sols de se dessécher à la chaleur et de devenir plus sujets à l’érosion. D’autre part, les fortes précipitations peuvent éroder le sol et causer l’engorgement et la subsidence.
Mme Katerina Michaelides , chargée de cours principale au Drylands Research Group de l’ Université de Bristol et auteur du chapitre sur la désertification du rapport sur les terres du GIEC, a décrit le passage à des conditions plus sèches comme principal impact du réchauffement climatique sur la désertification. Elle dit à Carbon Brief:
«Le principal effet du changement climatique est l’aridification, un changement progressif du climat vers un état plus aride – les précipitations diminuant en fonction de la demande évaporative – car elles affectent directement l’approvisionnement en eau de la végétation et des sols.»
Les changements climatiques sont également un facteur contributif des incendies de forêt , provoquant des saisons plus chaudes – et parfois plus sèches – qui créent des conditions idéales pour la maîtrise des incendies. Et un climat plus chaud peut accélérer la décomposition du carbone organique dans les sols, les laissant épuisés et moins en mesure de retenir l’eau et les nutriments .
Outre les impacts physiques sur le paysage, le changement climatique peut avoir un impact sur les hommes «car il réduit les options en matière d’adaptation et de moyens de subsistance et peut amener les populations à surexploiter la terre», note Stringer.
Cette surexploitation fait référence à la façon dont les humains peuvent mal gérer leurs terres et provoquer leur dégradation. Le moyen le plus évident est peut-être la déforestation. Enlever des arbres peut perturber l’équilibre des éléments nutritifs dans le sol et enlever les racines qui aident à lier le sol ensemble, le laissant ainsi risquer d’être érodé et lavé ou emporté par le vent.
Déforestation près de Gambela, Ethiopie.
Les forêts jouent également un rôle important dans le cycle de l’eau, en particulier sous les tropiques. Par exemple, des recherches publiées dans les années 1970 ont montré que la forêt amazonienne génère environ la moitié de ses propres précipitations. Cela signifie que le défrichage des forêts risque d’assécher le climat local, ce qui augmente le risque de désertification.
La production alimentaire est également un facteur majeur de la désertification. La demande croissante de nourriture peut voir les terres cultivées s’étendre dans les forêts et les prairies , et utiliser des méthodes d’agriculture intensive pour maximiser les rendements. Le surpâturage du bétail peut dépouiller les parcours de végétation et de nutriments.
Cette demande peut souvent avoir des facteurs politiques et socio-économiques plus larges, note Stringer:
«Par exemple, la demande de viande en Europe peut entraîner le défrichement des terres forestières en Amérique du Sud. Ainsi, alors que la désertification est vécue dans des endroits particuliers, ses moteurs sont mondiaux et proviennent en grande partie du système politique et économique mondial en vigueur. “
Impacts locaux et globaux
Bien entendu, aucun de ces conducteurs n’agit de manière isolée. Le changement climatique interagit avec les autres facteurs humains de la dégradation, tels que «la gestion non durable des terres et l’expansion agricole, en provoquant ou en aggravant nombre de ces processus de désertification», a déclaré le Dr Alisher Mirzabaev , chercheur principal à l’ université de Bonn et auteur principal coordinateur. sur le chapitre sur la désertification du rapport sur les terres du GIEC. Il dit à Carbon Brief:
«Il en résulte une baisse de la productivité des cultures et de l’élevage, une perte de biodiversité et des risques accrus d’incendies de forêt dans certaines zones. Naturellement, cela aura des impacts négatifs sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance, en particulier dans les pays en développement. ”
Selon Stringer, la désertification entraîne souvent «une réduction de la couverture végétale, donc des sols plus nus, un manque d’eau et une salinisation des sols dans les zones irriguées». Cela peut également signifier une perte de biodiversité et des cicatrices visibles du paysage dues à l’érosion et à la formation de ravins à la suite de fortes pluies.
«La désertification a déjà contribué à la perte de biodiversité au niveau mondial», a ajouté Joyce Kimutai du Département de météorologie du Kenya . Kimutai, qui est également l’auteur principal du chapitre sur la désertification du rapport sur les terres du GIEC, a déclaré à Carbon Brief:
«Les espèces sauvages, en particulier les grands mammifères, ont une capacité limitée d’adaptation en temps utile aux effets conjugués du changement climatique et de la désertification.»
Par exemple, une étude (pdf) de la région du désert du Cholistan au Pakistan a révélé que «la flore et la faune s’éclaircissaient progressivement avec la sévérité croissante de la désertification». Et une étude menée en Mongolie a révélé que «tous les indicateurs de la richesse et de la diversité des espèces ont considérablement diminué» en raison du pâturage et de la hausse des températures au cours des deux dernières décennies.
«Dans de nombreux pays, la désertification entraîne une baisse de la fertilité des sols, une réduction de la couverture végétale – en particulier de la couverture herbeuse – et des espèces d’arbustes plus envahissantes. Concrètement, les conséquences en sont une diminution des terres disponibles pour le pâturage et des sols moins productifs. Les écosystèmes commencent à être différents à mesure que de plus en plus d’arbustes tolérants à la sécheresse envahissent ce qui était auparavant des prairies et que des sols plus nus sont exposés. ”
Cela a «des conséquences dévastatrices pour la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et la biodiversité», explique-t-elle:
«Lorsque la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance sont intimement liés à la terre, les conséquences de la désertification sont particulièrement immédiates. On peut citer comme exemple de nombreux pays d’Afrique de l’Est – en particulier la Somalie, le Kenya et l’Éthiopie – où plus de la moitié de la population est composée de pasteurs dépendant de pâturages en santé pour leur subsistance. En Somalie seulement, l’élevage contribue pour environ 40% du PIB [produit intérieur brut]. “
La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification estime qu’environ 12 millions d’hectares de terres productives sont perdus chaque année à cause de la désertification et de la sécheresse. Cette zone pourrait produire 20 millions de tonnes de céréales par an.
Cela a un impact financier considérable. Au Niger, par exemple, le coût de la dégradation causée par le changement d’utilisation des terres représente environ 11% de son PIB . De même en Argentine, «la perte totale de services écosystémiques due au changement d’affectation des terres, à la dégradation des zones humides et à l’utilisation de pratiques de gestion dégradant les terres en pâturage et certaines terres cultivées» équivaut à environ 16% de son PIB .
La perte de bétail, la diminution des rendements des cultures et la dégradation de la sécurité alimentaire sont des impacts humains très visibles de la désertification, déclare Stringer:
«Les gens font face à ce genre de défis de différentes manières – en sautant des repas pour économiser de la nourriture; acheter ce qu’ils peuvent – ce qui est difficile pour ceux qui vivent dans la pauvreté avec peu d’autres moyens de subsistance – en collectant des aliments sauvages, et dans des conditions extrêmes, souvent associées à d’autres facteurs, les populations quittent les zones touchées pour abandonner leurs terres. “
Les populations sont particulièrement vulnérables aux conséquences de la désertification lorsqu’elles disposent de «droits de propriété précaires, de peu de soutien économique pour les agriculteurs, de niveaux élevés de pauvreté et d’inégalité et d’une gouvernance faible», ajoute Stringer.
Un autre impact de la désertification est l’augmentation des tempêtes de sable et de poussière. Ces phénomènes naturels – connus sous les noms de «sirocco», «haboob», «poussière jaune», «tempêtes blanches» et «harmattan» – se produisent lorsque de forts vents emportent du sable et de la saleté sur des sols nus et secs. Les recherches suggèrent que les émissions annuelles de poussières dans le monde ont augmenté de 25% entre la fin du XIXe siècle et aujourd’hui, les principaux facteurs étant les changements climatiques et l’utilisation des sols.
Une tempête de poussière Haboob survole les montagnes Mohawk près de Tacna, en Arizona, le 9 juillet 2018.
Une récente étude révèle que les tempêtes de poussière au Moyen-Orient «deviennent de plus en plus fréquentes et intenses» . Cela a été motivé par «la réduction à long terme des précipitations favorisant une humidité du sol et un couvert végétal plus bas». Cependant, Stringer ajoute qu ‘«il est nécessaire de poursuivre les recherches pour établir les liens précis entre changement climatique, désertification et tempêtes de poussière et de sable».
Les tempêtes de poussière peuvent avoir un impact considérable sur la santé humaine, en contribuant à des troubles respiratoires tels que l’asthme et la pneumonie, des problèmes cardiovasculaires et des irritations de la peau, ainsi qu’à la pollution des sources d’eau libre. Ils peuvent également perturber l’ infrastructure en réduisant l’efficacité des panneaux solaires et des éoliennes en les recouvrant de poussière et en perturbant les routes, les chemins de fer et les aéroports .
Retour sur le climat
L’ajout de poussière et de sable dans l’atmosphère est également l’un des effets de la désertification sur le climat, a déclaré Kimutai. D’autres incluent «les changements dans la couverture végétale, l’albédo de surface (réflectivité de la surface de la Terre) et les flux de gaz à effet de serre», ajoute-t-elle.
Les particules de poussière dans l’atmosphère peuvent disperser les rayons du soleil, ce qui réduit le réchauffement local à la surface mais les augmente dans l’air. Ils peuvent également influer sur la formation et la durée de vie des nuages, ce qui réduit potentiellement les risques de précipitations et réduit donc l’humidité dans une zone déjà sèche.
Les sols constituent un stock de carbone très important. Les deux derniers mètres de sol dans les zones arides mondiales, par exemple, stockent environ 646 milliards de tonnes de carbone , soit environ 32% du carbone contenu dans tous les sols du monde.
Les recherches montrent que la teneur en humidité du sol est la principale influence sur la capacité des sols des terres arides à «minéraliser» le carbone. C’est le processus, également appelé «respiration du sol», dans lequel les microbes décomposent le carbone organique du sol et le convertissent en CO2. Ce processus rend également les éléments nutritifs du sol disponibles pour que les plantes puissent les utiliser pendant leur croissance.
Erosion des sols au Kenya.
La respiration du sol indique sa capacité à soutenir la croissance des plantes . Et généralement, la respiration diminue avec la diminution de l’humidité du sol jusqu’à un point où l’ activité microbienne cesse effectivement . Bien que cela réduise le CO2 libéré par les microbes, il inhibe également la croissance des plantes, ce qui signifie que la végétation absorbe moins de CO2 de l’atmosphère grâce à la photosynthèse. Dans l’ensemble, les sols secs sont plus susceptibles d’être des émetteurs nets de CO2.
Ainsi, à mesure que les sols deviennent plus arides, ils auront tendance à moins pouvoir piéger le carbone de l’atmosphère et contribueront ainsi au changement climatique. D’autres formes de dégradation libèrent également du CO2 dans l’atmosphère, telles que la déforestation , le surpâturage – en dépouillant la terre de la végétation – et les incendies de forêt .
Mapping troubles
«La plupart des environnements de zones arides du monde sont touchés par la désertification dans une certaine mesure», a déclaré Michaelides.
Mais proposer une estimation globale robuste de la désertification n’est pas simple, explique Kimutai:
«Les estimations actuelles de l’étendue et de la gravité de la désertification varient considérablement en raison d’informations manquantes et / ou peu fiables. La multiplicité et la complexité des processus de désertification rendent sa quantification encore plus difficile. Les études ont utilisé différentes méthodes basées sur différentes définitions. “
Et l’identification de la désertification est rendue plus difficile car elle a tendance à émerger relativement lentement, ajoute Michaelides:
«Au début du processus, la désertification peut être difficile à détecter et, comme elle est lente, il faudra peut-être des décennies pour se rendre compte qu’un lieu est en train de changer. Au moment où il est détecté, il peut être difficile d’arrêter ou d’inverser. “
La désertification sur toute la surface de la Terre a été cartographiée pour la première fois dans une étude publiée dans la revue Economic Geography en 1977. Il était indiqué ce qui suit: «Dans la plupart des pays du monde, il existe peu d’informations fiables sur l’ampleur de la désertification dans certains pays». La carte – indiquée ci-dessous – classait les zones de désertification en «légères», «modérées», «graves» ou «très graves» sur la base d’une combinaison «d’informations publiées, d’expériences personnelles et de consultations avec des collègues».
La carte GLASOD, présentée ci-dessous, détaille l’ampleur et le degré de dégradation des sols dans le monde. Il a classé la dégradation en produit chimique (ombrage rouge), vent (jaune), physique (violet) ou eau (bleu).
Évaluation globale de la dégradation des sols d’origine anthropique (GLASOD) . Les zones ombrées indiquent le type de dégradation: chimique (rouge), vent (jaune), physique (violet) et eau (bleu), les zones plus foncées indiquant des niveaux de dégradation plus élevés. Source: Oldeman, LR, Hakkeling, RTA et Sombroek, WG (1991). Carte mondiale de l’état de la dégradation des sols induite par l’homme: note explicative (éd. Rév.), PNUE et ISRIC, Wageningen.
Néanmoins, au moment où le troisième WAD – produit par le Centre commun de recherche de la Commission européenne – est arrivé environ deux décennies plus tard, les auteurs ont “décidé de prendre une voie différente”. Comme le rapport le dit:
«La dégradation des sols ne peut être cartographiée de manière globale par un seul indicateur ou par une combinaison arithmétique ou modélisée de variables. Une seule carte mondiale de la dégradation des sols ne peut satisfaire toutes les vues ou tous les besoins. ”
Au lieu d’une seule métrique, l’atlas considère un ensemble de «14 variables souvent associées à la dégradation des sols», telles que l’aridité, la densité du bétail, la perte d’arbres et la baisse de productivité des terres.
En tant que telle, la carte ci-dessous – extraite de l’Atlas – ne montre pas la dégradation des sols, mais la “convergence des preuves” de la concordance de ces variables. Les parties du monde présentant les problèmes les plus potentiels (comme l’indiquent les zones orange et rouge) – telles que l’Inde, le Pakistan, le Zimbabwe et le Mexique – sont ainsi identifiées comme particulièrement exposées au risque de dégradation.
Carte montrant la «convergence des preuves» de 14 risques de dégradation des sols tirés de la troisième édition de l’Atlas mondial de la désertification. Ombrage indique le nombre de risques coïncidents. Les zones qui en ont le moins sont indiquées en bleu, qui augmentent ensuite en vert, jaune, orange et le plus en rouge. Crédit: Office des publications de l’Union européenne
L’avenir
Comme la désertification ne peut pas être caractérisée par un seul indicateur, il est également délicat de faire des prévisions sur la manière dont les taux de dégradation pourraient changer à l’avenir.
En outre, de nombreux facteurs socio-économiques contribueront. Par exemple, le nombre de personnes directement touchées par la désertification augmentera probablement uniquement en raison de la croissance démographique. La population vivant dans les zones arides du monde entier devrait augmenter de 43%, pour atteindre quatre milliards d’ici 2050.
L’impact du changement climatique sur l’aridité est également compliqué. Un climat plus chaud est généralement plus apte à évaporer l’humidité de la surface du sol – ce qui augmente potentiellement la sécheresse en combinaison avec des températures plus chaudes.
Cependant, le changement climatique affectera également les régimes de précipitations et une atmosphère plus chaude peut contenir plus de vapeur d’eau, augmentant potentiellement les précipitations moyennes et fortes dans certaines régions.
Il existe également une question conceptuelle de distinction entre les changements à long terme dans la sécheresse d’une région et la nature relativement courte des sécheresses.
En général, la superficie mondiale des terres arides devrait s’accroître à mesure que le climat se réchauffe. Les projections selon les scénarios d’émissions RCP4.5 et RCP8.5 suggèrent que les terres arides augmenteront respectivement de 11% et 23% par rapport à 1961-90. Cela signifierait que les terres arides pourraient représenter respectivement 50% ou 56% de la surface terrestre de la Terre d’ici à la fin du siècle, contre 38% aujourd’hui.
Cette expansion des régions arides se produira principalement «sur le sud-ouest de l’Amérique du Nord, la frontière nord de l’Afrique, l’Afrique australe et l’Australie», indique une autre étude. et Amérique du Nord et du Sud ».
Les recherches montrent également que le changement climatique augmente déjà la probabilité et la gravité des sécheresses dans le monde . Cette tendance devrait se poursuivre. Par exemple, une étude utilisant le scénario d’émissions intermédiaires «RCP4.5» prévoit des augmentations importantes (jusqu’à 50% à 200% en termes relatifs) de la fréquence des futures sécheresses modérées et graves dans la plupart des Amériques, en Europe, Afrique australe et Australie »
Une autre étude note que les simulations de modèles climatiques «suggèrent des sécheresses graves et généralisées au cours des 30 à 90 prochaines années sur de nombreuses zones terrestres, résultant d’une diminution des précipitations et / ou d’une augmentation de l’évaporation».
Cependant, il convient de noter que toutes les terres arides ne devraient pas devenir plus arides avec le changement climatique. La carte ci-dessous, par exemple, montre l’évolution prévue pour une mesure de l’aridité (définie comme le rapport pluie / évapotranspiration potentielle , TEP) d’ici 2100 dans le cadre de simulations de modèles climatiques pour RCP8.5. Les zones ombrées en rouge indiquent que les zones deviendront plus sèches (car le PET augmentera plus que les précipitations), tandis que celles en vert deviendront plus humides. Ce dernier comprend une grande partie du Sahel et de l’Afrique de l’Est, ainsi que l’Inde et des parties du nord et de l’ouest de la Chine.
Changements projetés de l’indice d’aridité (le ratio précipitations / PET), simulés sur terre par 27 modèles climatiques CMIP5 d’ ici 2100 dans le scénario RCP8.5. Source: Sherwood et Fu ( 2014 ). Reproduit avec la permission de Steven Sherwood.
Les simulations de modèles climatiques suggèrent également que les précipitations, lorsqu’elles se produiront, seront plus intenses dans la quasi-totalité du monde , augmentant potentiellement les risques d’érosion des sols. Les projections indiquent que la majeure partie du monde verra une augmentation de 16-24% de l’intensité des fortes précipitations d’ici 2100.
Solutions
Limiter le réchauffement climatique est donc l’un des principaux moyens d’ aider à mettre un terme à la désertification à l’avenir, mais quelles autres solutions existent-elles?
L’ONU a désigné la décennie de janvier 2010 à décembre 2020 comme «décennie des Nations Unies pour le désert et la lutte contre la désertification». La décennie devait être «une opportunité d’apporter des changements cruciaux pour garantir la capacité à long terme des terres arides à apporter une valeur au bien-être de l’humanité».
Ce qui est très clair, c’est que mieux vaut prévenir que guérir, et beaucoup moins cher. «Une fois que la désertification s’est produite, il est très difficile d’inverser la tendance», a déclaré Michaelides. En effet, une fois que «la cascade de processus de dégradation a commencé, il est difficile de l’interrompre ou de s’arrêter».
Pour mettre un terme à la désertification avant qu’elle ne commence, il faut prendre des mesures pour «protéger contre l’érosion des sols, prévenir la perte de végétation, prévenir le surpâturage ou la mauvaise gestion des terres», explique-t-elle:
«Toutes ces choses nécessitent des efforts concertés et des politiques de la part des communautés et des gouvernements pour gérer les ressources en terres et en eau à grande échelle. Même une mauvaise gestion des terres à petite échelle peut entraîner une dégradation à plus grande échelle. Le problème est donc assez complexe et difficile à gérer. ”
L’idée de LDN, expliquée en détail dans la vidéo ci-dessous, est une hiérarchie de réponses: premièrement pour éviter la dégradation des terres, deuxièmement pour la minimiser là où cela se produit, et troisièmement pour compenser toute nouvelle dégradation en restaurantant et réhabilitant des terres ailleurs. Le résultat étant que la dégradation globale entre en équilibre – toute nouvelle dégradation étant compensée par le renversement de la dégradation précédente.
Pour Mariam Akhtar-Schuster , coprésidente de l’ interface science-politique de la Convention et rédactrice en chef du chapitre sur la désertification du rapport sur les terres du GIEC, la «gestion durable des terres» est essentielle pour atteindre l’objectif de la NDT . Elle dit à Carbon Brief:
«Les pratiques de gestion durable des terres, qui sont basées sur les conditions socio-économiques et écologiques locales d’une région, permettent d’éviter la désertification en premier lieu, mais aussi de réduire les processus de dégradation en cours.”
La GDT signifie essentiellement maximiser les avantages économiques et sociaux de la terre tout en maintenant et en améliorant sa productivité et ses fonctions environnementales. Cela peut englober toute une gamme de techniques, telles que le pâturage en rotation du bétail, améliorer les éléments nutritifs du sol en laissant les résidus de récolte sur le sol après la récolte, piéger les sédiments et les éléments nutritifs qui seraient autrement perdus du fait de l’érosion et planter des arbres à croissance rapide pour constituer un abri du vent.
Test de la santé des sols en mesurant les fuites d’azote dans l’ouest du Kenya. Crédit: CIAT / (CC BY-NC-SA 2.0).
Mais ces mesures ne peuvent être appliquées nulle part, note Akhtar-Schuster:
«Etant donné que la GDT doit être adaptée aux conditions locales, il n’existe pas de boîte à outils unique permettant d’éviter ou de réduire la désertification. Cependant, tous ces outils adaptés localement auront les meilleurs effets s’ils sont intégrés à un système national intégré de planification de l’utilisation des sols. »
Stringer convient qu’il n’y a pas de solution miracle pour prévenir et inverser la désertification. Et ce ne sont pas toujours les mêmes personnes qui investissent dans la GDT qui en bénéficient, explique-t-elle:
«Un exemple ici serait celui des utilisateurs des terres en amont d’un bassin versant reboisant une zone et réduisant l’érosion des sols dans les plans d’eau. Pour les personnes vivant en aval, cela réduit les risques d’inondation car il y a moins de sédimentation et pourrait également améliorer la qualité de l’eau. »
Cependant, il y a aussi un problème d’équité si les utilisateurs des terres en amont paient pour les nouveaux arbres et que ceux en aval reçoivent les avantages sans frais, a déclaré Stringer:
«Les solutions doivent donc identifier qui« gagne »et qui« perd »et devraient incorporer des stratégies qui compensent ou minimisent les inégalités.»
«Tout le monde oublie cette dernière partie sur l’équité et la justice», ajoute-t-elle. L’autre aspect qui a également été négligé par le passé est d’obtenir l’adhésion de la communauté aux solutions proposées, dit Stringer.
Les recherches montrent que l’utilisation des connaissances traditionnelles peut être particulièrement bénéfique pour lutter contre la dégradation des sols. Notamment parce que les communautés vivant dans les zones arides le font avec succès depuis des générations, malgré les conditions environnementales difficiles.
Selon Stringer, cette idée est de plus en plus prise en compte – une réponse aux «interventions descendantes» qui se sont révélées «inefficaces» en raison d’un manque de participation de la communauté.
Dans cette étude publiée le 24 juillet dernier dans la revue Nature, les chercheurs ont analysé les derniers 2000 ans du climat de notre planète. Ils ont utilisé des indicateurs comme les anneaux d’arbres, les carottes de glace, les sédiments des coraux ainsi que des technologies modernes.
Le premier constat présente plusieurs variations climatiques mais qui n’ont ni touché toute la planète en même temps, ni uniformément. L’étude a mis en évidence le petit âge glaciaire (1300 à 1850) qui a d’abord affecté la région Pacifique au XVe siècle, avant de se tourner vers l’Europe et les États-Unis quelques centaines d’années plus tard.
*Source : University of Bern *
La grande différence, c’est que les changements climatiques qu’on observe présentement sont globaaux. Depuis la Révolution industrielle, 98% du globe s’est réchauffé, indique Raphael Neukom, chercheur à l’Université de Bern en Suisse.
Il s’agit également du réchauffement le plus rapide en 2000 ans. Ce réchauffement est difficilement explicable par facteurs naturels et ses conséquences sont marquées à travers le globe.
Il est important de faire la distinction entre climat et météo. Cette dernière définit les conditions de l’atmosphère sur une courte période contrairement au climat qui s’étend sur une longue période. Lorsque nous parlons de changements climatiques, nous parlons de changements dans les moyennes météorologiques à long terme.
Les eaux se réchauffent, les glaciers fondent
D’après l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM), la partie nordique de la planète est celle qui se réchauffe le plus rapidement. En Arctique, l’écart entre les températures hivernales et la moyenne de saison est de plus en plus marqué, ce qui permet aux glaciers de se détacher et de fondre. La température des océans aux pôles a aussi un rôle à jouer : une nouvelle étude publiée dans la revue Science constate qu’en plus de fondre en raison des températures atmosphériques élevées, les glaciers fondent sous la surface à cause des eaux plus chaudes.
Tout ceci aura comme effet de faire monter le niveau des eaux, inondant de nombreuses villes côtières. Cela contribue également à l’acidification des océans et menace des populations animales (dont l’ours polaire).
Les glaces éternelles des montagnes ont aussi perdu de leur caractère perpétuel. En effet, la canicule qui a touché l’Europe en 2003 a réduit le couvert de glace qui retient des pans de roches dans les Alpes. Ainsi, deux ans plus tard, le pallier Bonatti, d’une grosseur de 292 000 mètres carré, s’est effondré, changeant le décor à jamais.
Des températures à l’extrême
Les températures records enregistrées ces dernières décennies sont liées aux changements climatiques. Les canicules, comme celle que vient de vivre l’Europe, seront beaucoup plus fréquentes, sévères et longues d’ici la fin du siècle d’après le dernier rapport du GIEC, dévoilé à la fin de l’année 2018.
Des conséquences de ces épisodes chauds sont déjà observables. Dans la première région piscicole d’étang de France, le niveaux des eaux des 1100 étangs est à son plus bas (moins d’un mètre), limitant la quantité de poissons pêchés. Cet asséchement est aussi dû à des précipitations en-dessous des normales.
Au Canada, ce manque de pluie a déjà affecté les Prairies : en 2018, cette région a seulement reçu de 40 à 60 % de la pluie qui devrait tomber normalement en avril et en mai. Les récoltes ont été très difficiles et le manque de pâturage a affecté le bétail.
Mais attention ! Les vagues de froid et les changements climatiques ne sont pas incompatibles. D’après un article paru en 2017 dans la revue Nature Géoscience, malgré la tendance au réchauffement de la Terre, l’Amérique du Nord a connu des épisodes de froid plus intenses pendant les hivers et les printemps.
Ces évènements sont liés au réchauffement anormal de l’Arctique depuis 1990, permettant à l’air froid du nord de redescendre dans les régions méridionales.
Des précipitations extrêmes
Les évènements pluvieux extrêmes continueront de faire partie de la vie de plus en plus courante dans de nombreuses régions. D’après la NASA, la hausse des températures intensifiera le cycle de l’eau et augmentera l’évaporation. Cette hausse entraînerait davantage de tempêtes, mais contribuerait également à l’assèchement de certaines terres.
Là aussi, des conséquences considérables pour les agriculteurs sont à mentionner, eux qui devront s’adapter à ces nouvelles conditions climatiques. Par exemple, les orages violents avec épisodes de grêle pourraient survenir plus souvent. Ces boules de glace peuvent détruire des plantations entières, comme en 2016, alors que d’immenses grêlons de la taille de balles de baseball ont décimé des champs de maïs au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Cet été-là, des agriculteurs du Saguenay, du Bas-Saint-Laurent, de Chaudière-Appalaches et de la Montérégie ont dû recevoir l’aide du gouvernement pour compenser les pertes liées aux phénomènes météo violents.
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