Voici une belle représentation de ce que fut la vie dans les océans préhistorique de la Terre!
J’ai le plaisir de vous le présenter aujourd’hui!
NOTES
Il y a environ 541 millions d’années, la répartition des terres et des mers était bien différente de ce que nous connaissons. Tout cela a eu lieu bien avant la création de la Pangée. À cette époque du Cambrien, lors de la première phase du paléozoïque, l’océan iapétus sépare l’Amérique du Nord de l’Amérique du Sud et de l’Afrique qui était soudée entre elles, le tout appelée Gondwana. L’océan Rhéique sépare quant à lui la côte africaine du continent baltique. D’autres océans, comme la Panthalassa et le Paléotéthys couvrent une très large surface qui sépare la Chine du Nord et la Sibérie. Au fil des millions d’années, les continents se sont écartés, les océans se sont étendus et ouvert sur d’autres. Les terres se détachent et de microcontinents naissent. C’est le cas au Dévonien de L’Avalonia qui regroupe le Canada, l’Angleterre, le Pays de Galle, la France ou encore le Danemark. Au Carbonifère, la Chine du Nord s’amenuise et se retrouve isolée des autres continents et microcontinents. Le Permien amorce de nouveaux mouvements qui tendent à rapprocher les terres entre elles pour former la Pangée. Au Trias, l’océan Thétys est entaillé. Il entame une ouverture qui le mènera à l’océan Atlantique en disloquant la Pangée. Des subductions de plaque, c’est-à-dire lorsqu’une plaque glisse sous une autre et des orogenèses, ces mouvements des plaques qui mènent à la formation des montagnes, poursuivent le modelage de la planète et lui confèrent un nouveau visage au fil du temps. L’activité des dorsales océaniques maintient un niveau marin élevé. Des mers peu profondes recouvrent certains continents. D’autres phénomènes provoquent des coulées de basalte. Les continents se détachent, un à un. La terre et l’eau semblent en mouvement perpétuel. Chacun de ces mouvements mènera les continents un peu plus à la dérive pour former le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Glozel, petit hameau de la montagne Bourbonnaise, est situé sur la commune de Ferrières/Sichon dans l’Allier à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Vichy.
Les fouilles débutèrent il y a presque 100 ans.
Le 1er mars 1924, dans le champ Duranthon ( rebaptisé plus tard le champ des morts ), un jeune agriculteur de 17 ans, Emile, et son grand-père, Claude Fradin, font une découverte impossible qui déclenche l’une des plus violentes controverses archéologiques du XXe siècle car elle remet en cause ce que l’on savait sur les origines de l’écriture.
En défrichant un morceau de terrain, l’une des vaches tirant la charrue tombe dans un trou, à l’intérieur duquel Emile trouve des ossements humains. Avec la découverte de ce tombeau, ils pensent avoir mis la main sur un trésor, les premières fouilles se font à coups de pelle et de pioche. Ils trouvent divers objets, des urnes, des vases, des haches et des tablettes gravées. Ils brisent les urnes mais elles ne contiennent que de la terre, déception, le trou est rebouché et l’avoine est semée.
Au cours de l’été, la Société d’Emulation du Bourbonnais se déplace, recueille des échantillons et les envoie au Dr Capitan des Beaux-Arts. A l’époque, le Dr Capitan, l’abbé Breuil et le conservateur du musée des Eyzies, M. Peyroni, composaient le triumvirat incontournable de la préhistoire.
Émile Fradin nous présente une formidable tablette gravée en 1976.
Entre temps, en 1925, Antonin Morlet, médecin à Vichy, passionné d’archéologie, entend parler de la découverte et se rend sur place avec son épouse. Fasciné par ce qu’il trouve, il obtient le droit de publication sur les objets qui restent la propriété de M. Emile Fradin.
13 mois après avoir reçu les premières pièces, le Dr Capitan se rend sur place. “Vous avez là un gisement merveilleux..“, il demande au Dr Morlet un rapport détaillé.
Mais au lieu d’envoyer son rapport, le Dr Morlet le publie le 23 septembre 1925 sous le titre “Nouvelle station néolithique“. Morlet est convoqué par Capitan, furieux, “…mettez mon nom à la place de celui d’Emile Fradin..“, ( fait rapporté et publié par le chanoine Cote, “Glozel, 30 ans après“, 1959 ; toutes les personnes “baignant” dans le milieu scientifique savent l’importance d’avoir son nom au sein d’une publication ) ; Morlet refuse. Puis l’abbé Breuil écrit un article en faveur de Glozel mais sans citer le nom du Dr Morlet, qui à son tour s’insurge et accuse l’abbé de vouloir s’approprier la découverte. L’abbé se retournera alors lui aussi contre Glozel. On est bien loin des argumentations scientifiques !
Les grands pontes de la préhistoire, tout d’abord très favorables à Glozel, pris de court par cette fabuleuse découverte, se retrouvant “hors jeu“, prennent alors position contre Glozel. D’autant plus qu’à cette même période un éminent épigraphiste, René Dussaud, vient de publier officiellement que l’écriture est née en Phénicie, 1 600 ans av. J.C. ( après la mise à jour du sarcophage du roi Ahiram de Byblos, recouvert d’inscriptions ). Or le Dr Morlet estime les tablettes gravées à 5 ou 6 000 ans av. J.C..
Les deux découvertes sont contradictoires et cela va déclencher une véritable guerre chez les hommes de science. Les glozeliens et les anti-glozeliens s’affrontent, Glozel devient l’affaire Dreyfus de l’archéologie.
L’artéfact le plus médiatisé depuis les années 1960.
Et dans cette guerre, tous les coups ( bas ) sont permis, lettres anonymes, injures, etc. ; un jour le Dr Morlet surprend même miss Garrod, secrétaire de l’abbé Breuil, en flagrant délit de truquage lors d’une enquête sur place de la Commission des fouilles ( nommée par le Dr. Capitan, impartialité quand tu nous tiens !!! ). Le Dr Morlet, Emile Fradin sont traînés dans la boue, tout est mis en oeuvre pour les déshonorer, “calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose“.
Le Président de la Société Préhistorique de France se rend à Glozel, il paye 4 francs pour entrer dans le musée ( mis en place sommairement par Emile Fradin pour satisfaire le nombre croissant de visiteurs, curieux de voir ces fantastiques objets si controversés ), puis il prétend qu’on lui montre des choses fausses. Il porte plainte contre X pour “entreprise pécuniaire pour montrer les produits d’une mystification“.
Le 25 février 1928, la police de Clermond-Ferrand fait une descente pour perquisitionner chez les Fradin ; leur but, trouver l’atelier où Emile fabrique ses objets. Ils brisent les vitrines, certains objets, ils molestent le pauvre Emile et emportent plus de 200 objets, soit disant pour les faire dater mais à l’époque il n’y a aucun moyen pour faire cela.
Le 4 juin 1929, Emile Fradin est inculpé d’escroquerie, le juge d’instruction va le cuisiner pendant les 63 heures de l’interrogatoire. On veut qu’il avoue avoir fabriqué ces objets, mais ce jeune paysan du Bourbonnais, ignorant tout de la préhistoire, a sa conscience pour lui, il n’a pas fabriqué ces objets surgis de la nuit des temps.
Son courrier est ouvert, il est constamment surveillé par la police qui veut le surprendre en flagrant délit de fabrication et vérifier s’il enterre lui-même les objets.
Finalement, deux ans plus tard, l’inculpation finit par un non-lieu. Emile Fradin peut enfin profiter de la vie, il se marie et a des enfants. Le Dr Morlet continue ses fouilles, toujours à ses frais, pendant 16 ans. Il trouvera plus de 3000 objets, jusqu’en 1941 où la loi Carcopino est votée. Il est désormais interdit de fouiller le sol français sans l’autorisation de l’Etat. Ceci met fin au fouilles de Glozel. Le Dr Morlet meurt en 1966, il ne verra pas la reconnaissance de Glozel.
En 1972, Henri François, ingénieur au Commissariat à l’Energie Atomique, en visite à Glozel, fait des prélèvements et les envoie à 3 laboratoires étrangers pour datation. On utilisera la méthode de datation au carbone 14 pour les os gravés et la thermoluminescence pour les céramiques et la terre cuite. Pour les trois laboratoires indépendants ,les résultats sont clairs et irréfutables, Glozel est ancien ! Henri François écrira à Emile Fradin : “…Seuls quelques attardés mal informés pourront encore prétendre que vous êtes un faussaire, les regroupements des mesures faites indépendamment dans chaque laboratoire sont parfaits et indiscutables…“
Les résultats sont les suivants :
les ossements ont entre 15 000 et 17 000 ans,
les céramiques ont 5 000 ans,
les tablettes gravées ont 2 500 ans.
En 1974, une équipe du Centre de Recherche Nucléaire de Grenoble passe le site au magnétomètre, montrant qu’il existerait encore des objets enfouis.
En 1975, après un congrès d’archéométrie tenu à Oxford, la lumière est enfin faite sur l’authenticité du site. L’Etat reconnaît l’authenticité de Glozel, mais la communauté scientifique continue de douter.
De 1983 à 1990, de nouvelles fouilles sont entreprises, bizarrement, à plusieurs kilomètres du champ des morts, ensuite, aucun résultat n’est publié (?).
Alors pourquoi ? Je cite M. Remy Chauvin, biologiste, “père spirituel des hérétiques en France” : “…S’ils ne publient pas c’est qu’ils ont probablement trouvé des choses qui les ennuient, alors pourquoi ?
De quoi a-t-on peur ?
On a peur de contrarier quelques vieux professeurs, on a peur de démolir les théories en cours ?
Mais, est-ce que les théories scientifiques sont des monuments religieux ?
Qu’y a-t-il donc à Glozel qui soit responsable d’une telle levée de boucliers ?
Faisons donc des fouilles méthodiques et raisonnées à l’endroit où Emile Fradin les fit ! …“
M. Emile Fradin s’est vu proposé des sommes fabuleuses pour ses découvertes mais il n’a cédé aucun objet. Le 16 juin 1990, il reçut les Palmes Académiques.
En 1995, suite à la diffusion d’une émission télévisée, le résumé provisoire des recherches précédentes est enfin publié mais ne révèle rien, si ce n’est ce que l’on savait déjà, qu’il y a une grande disparité dans l’âge des objets de Glozel.
Plus de 3000 objets ont été retrouvés, des poteries, des tablettes gravées, des pierres polies, des bijoux en os, des têtes de flèches, des aiguilles, et il ne semble pas que les signes écrits aient été superposés à des gravures animalières antérieures.
Tous les ossements, humains ( n’appartenant pas à des squelettes d’homme moderne ), et d’animaux ( ayant été transformés en outils, bijoux, certains portant des signes d’écriture ), tous, présentent une fossilisation avancée.
Les haches en pierre polie ont leur tranchant trop peu usé et sont donc certainement votives.
Les galets, gravés notamment de splendides rennes, ont soulevé l’admiration des spécialistes en art préhistorique.
Les objets en céramique, idoles, vases mortuaires aux masques étranges dépourvus de bouche et les fameuses tablettes couvertes d’inscriptions toujours inconnues, ont été fabriqués dans un four ovale qui fut tout d’abord pris pour une tombe.
Même s’il n’y a plus de doute sur l’authenticité du site, Glozel conserve encore de nombreux mystères.
En effet, sans doute à cause de la très forte radioactivité naturelle de la région, les datations sont extrêmement disparates, et on a du mal à comprendre et à fortiori à expliquer la présence sur le même lieu, d’objets âgés de 17 000 ans, de 5 000 ans, de 2 500 ans, de 1 500 ans, et même du moyen âge !
Reste également l’énigme de l’écriture que l’on retrouve sur des os gravés de 17 000 ans, toujours non déchiffrée… Elle présente de grandes ressemblances avec :
des formes très anciennes de l’écriture phénicienne.
Mais aussi avec un certain nombre d’inscriptions alphabétiformes retrouvées dans des sites magdaléniens, au Portugal, en Roumanie et en France.
Glozel serait peut-être un ancien lieu de culte, magique, où auraient été regroupés des objets de diverses provenances ? …
On ne pourra lever le voile du mystère que si l’on étudie sérieusement et systématiquement ce site exceptionnel.
Le passé de nos ancêtres n’était visiblement pas tout rose : d’après une récente étude, l’Homme de Néandertal aurait été poussé au cannibalisme… A cause d’un changement brutal du climat.
C’est une découverte qui fait froid dans le dos. Dans le Sud-Est de la France, des ossements ayant appartenu à Néandertal ont été découverts dans les années 1990, plus précisément sur le site préhistorique de la Baume Moula-Guercy. Ils viennent d’être réétudiés par une équipe de chercheurs du CNRS, et leurs trouvailles lèvent le voile sur un pan bien sombre de l’histoire de nos ancêtres.
Selon les archéologues, ces ossements ont appartenu à deux adultes, deux adolescents et deux enfants ayant vécu il y a 120.000 à 130.000 ans. Et ils montrent des signes clairs de la faim et des traces de brutalité. Pourquoi ? D’après les experts, parce que Néandertal a dû s’adonner au cannibalisme.
Gestes funéraires ou canibalisme?
“Le changement climatique de la période glacière à la dernière ère interglaciaire a été très violent“, confirme le paléontologue Emmanuel Desclaux, chercheur au CNRS. “Je ne parle pas en terme d’échelle géologique, mais à l’échelle humaine. En l’espace de quelques générations, le paysage a totalement changé“.
Les sites connus de colonisation de l’homme de néandertal en Europe.
S’adapter à un changement climatique trop rapide
Comme le décrivent les scientifiques, en seulement quelques années, notre planète s’est réchauffée et le niveau de la mer s’est élevé. Résultat : les plantes et les animauxse sont modifiés. Les communautés de chasseurs-cueilleurs qui s’étaient parfaitement adaptées aux froids extrêmes pendant des dizaines de milliers d’années, n’étaient plus en terrain conquis.
Divers ossements de néandertal.
“Des marques de découpe sont réparties sur 50% des restes humains, et ce sur l’ensemble du squelette, du crâne à la mâchoire inférieure jusqu’aux métacarpes et aux phalanges“, indiquent les scientifiques. “Aucun des membres retrouvés n’était en relation anatomique avec les autres, ce qui indique que les corps ont été complètement démembrés“.
Dessin d’artiste cherchant à reproduire une femme de néandertal.
Si cette théorie reste à l’état d’hypothèse, elle reste néanmoins probable au vu de ce que l’on sait déjà concernant Néandertal. “Le cannibalisme mis au jour sur le site de la Baume Moula-Guercy n’est pas une marque de bestialité ni de sous-humanité“, expliquent les scientifiques. Selon eux, il aurait probablement s’agit d’un épisode isolé d’endo-cannibalisme, “en réponse au stressnutritionnel dû aux changements environnementaux rapides et radicaux“.
Le changement climatique pourrait avoir aidé Homo sapiens à remplacer Néandertal en Europe
Selon une récente étude, l’Homme de Néandertal aurait notamment été victime du changement climatique. Un temps subitement froid et sec aurait eu raison de cet ancêtre alors qu’Homo sapiens serait parvenu à s’imposer en faisant preuve d’adaptation.
Il y a 40.000 ans, notre cousin Néandertal, dominait en Europe et en Asie avant de s’éteindre. Et ce, quelques milliers d’années seulement avant l’arrivée en Europe de notre espèce, Homo sapiens. Mais comment et pourquoi l’Homme de Néandertal a-t-il disparu ? Le débat divise les scientifiques depuis des siècles.
En étudiant différentes grottes en Roumanie et en analysant de précédentes données écologiques, archéologiques et climatiques, le Dr. Michael Staubwasser et son équipe ont mis en évidence deux périodes où le climat s’est révélé particulièrement froid et sec : l’une ayant commencé il y a 44.000 ans pour durer 1.000 ans, et une autre ayant commencé il y a 40.800 ans pour durer 600 ans.
Les scientifiques ont ainsi pu constater que l’apparition de ces périodes aux conditions sèches et froides semble coïncider avec le début de la disparition d’artefacts néandertaliens. Et dans le même temps, avec les premiers signes de l’apparition d’Homo Sapiens en France et dans la vallée du Danube.
Selon les chercheurs, le changement climatique aurait remplacé les forêts par des prairies parsemées d’arbustes. Un nouvel environnement auquel Homo Sapiens se serait mieux adapté que Néandertal qui lui, aurait disparu avant que le premier ne s’implante à son tour en Europe.
“Comme il a été souligné dans des études passées, notre espèce n’a pas surpassé Néandertal en faisant preuve de plus d’intelligence. Nous avons simplement survécu“, insiste Rick Potts, paléontologue au Musée d’histoire naturelle de la Smithsonian Institution. Selon cette nouvelle étude, il n’existerait donc aucun lien de cause à effet entre l’arrivée de l’homme moderne et la disparition de Néandertal.
Des interrogations qui demeurent
A ce stade toutefois, de nombreuses interrogations demeurent comme l’ont souligné les scientifiques : “Nous n’arrivons pas à déterminer si Néandertal a migré après le changement climatique ou bien si l’espèce s’est directement éteinte“, précise le Dr. Michael Staubwasser.
Ce n’est pas la première fois que la théorie du changement climatique est explorée et elle peine encore à convaincre tout le monde. Katerina Harvati, une spécialiste de l’Université de Tuebingen en Allemagne non impliquée dans l’étude, a précisé que l’apport de nouvelles données climatiques était utile mais elle a également relevé que le doute demeure quant aux périodes exactes de disparition de Néandertal et d’émergence d’Homo sapiens.
D’autres recherches devront donc être conduites pour percer ce mystère. Si cette nouvelle étude ne répond pas à toutes les questions, elle apporte cependant un “regard rafraîchissant” pour Rick Potts et permet “d’échafauder de nombreuses théories sur les raisons de la disparition de Néandertal“.
Des fouilles archéologiques dans le nord de l’Espagne révélaient il y a quelques semaines deux outils en bois vieux d’environ 90 000 ans. Chose intéressante : ces outils n’ont pas été fabriqués et utilisés par Homo sapiens, mais par nos cousins plus âgés, les Néandertaliens.
De nombreux outils ont aussi été retrouvé:comme ceux-ci!
Le site d’Aranbaltza, en Espagne, fut occupé par plusieurs générations néandertaliennes au cours des millénaires, selon des chercheurs du Centre espagnol de recherche sur l’évolution humaine (CENIEH). Dans les sédiments étaient retrouvés il y a quelques semaines deux nouveaux outils en bois, datés à environ 90 000 ans (Paléolithique moyen), époque à laquelle les Néandertaliens habitaient l’Europe. Ces outils sont très rares. Le bois est en effet une matière organique qui se décompose, ainsi les outils en bois liés aux débuts de l’histoire humaine sont souvent perdus.
Ce site au nord de l’Espagne actuelle,comporte des outils en bois.
Ces outils ne peuvent se préserver que dans des environnements très spécifiques – tels que les sédiments gorgés d’eau d’Aranbaltza. Un seul des deux outils récupérés a pour l’heure fait l’objet d’une analyse et d’une étude, et il a été pris en charge par une équipe du CENIEH dirigée par l’archéologue Joseba Rios-Garaizar. L’usure de sa pointe produite par des contraintes mécaniques répétées indique qu’elle a été utilisée pour déterrer de la nourriture comme les tubercules et les palourdes, pour creuser à la recherche de pierres ou encore pour faire des fosses pour les incendies, notent les chercheurs.
L’outil pointu en bois. a) Photographie montrant l’outil pointu immédiatement après sa récupération. b) Apparence actuelle du fragment ponctuel suite aux efforts de conservation.
« Les quelques preuves directes et indirectes disponibles suggèrent que le bois a joué un rôle important dans les adaptations technologiques de Néandertal », peut-on lire dans l’article. Le bois fournit en effet assez de plasticité pour former une gamme variée d’outils impossibles à obtenir avec la pierre, et très difficiles à créer à partir d’os, qui ont des tailles limitées et qui sont plus difficiles à travailler. D’après les analyses, cet outil aurait été produit à partir d’un tronc d’if coupé en deux de façon longitudinale.
L’une de ces moitiés semble avoir été carbonisée et durcie en utilisant le feu, et raclée avec un outil en pierre pour obtenir la forme pointue de l’outil d’excavation, pense l’équipe. Bien que les instruments en bois utilisés par les Néandertaliens soient rares, ils ne sont pas entièrement inconnus. Des armes en bois datant d’il y a 300 000 ans ont été découvertes en Allemagne en 1995. Un article publié plus tôt cette année suggérait également la présence d’outils en Toscane, en Italie, remontant à 171 000 ans.
S’ils ne sont pas aussi anciens, ces nouveaux outils contribuent néanmoins à la théorie selon laquelle l’utilisation d’outils en bois était répandue dans toute l’Europe paléolithique. « Le paléolithique moyen précoce et tardif de la région se caractérise par une grande variabilité comportementale », expliquent les chercheurs, notant à titre d’exemples, « le transport sur de longues distances des matières premières lithiques [l’ensemble des objets en pierre transformés intentionnellement par les humains], l’utilisation de technologies de chasse complexes, le contrôle et l’utilisation du feu, l’utilisation d’outils osseux et un certain degré d’exploitation des ressources marines ».
Imaginons la scène !
Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans la revue PLOS One.
En Arabie Saoudite, une équipe d’archéologues a découvert ce qui semble être les plus vieilles images de chiens dressés par l’homme.
Sur les parois rocheuses du site d’art rupestre de Shuwaymis, dans le nord-ouest de l’Arabie Saoudite, une équipe d’archéologue a découvert une étrange scène gravée. On y voit un chasseur qui semble lever son arc pour tirer. Il est accompagné de treize chiens et, étonnamment, deux d’entre eux semblent être tenus en laisse.
Dans un article qui vient de paraître dans la revue scientifique Journal of Anthropological Archaeology, repris par Science Mag, l’archéologue Mario Guagnin de l’Institut Max-Plack pour les sciences humaines (Allemagne) explique avoir examiné, avec son équipe, plus de 1 400 parois rocheuses sur les sites de Shuwaymis et de Jubbah.
Les restes de ce qui semble être des humains minuscules ont été trouvés dans la chaîne de montagnes de Whitmore en Antarctique , une zone qui, selon les estimations, n’a été habitée récemment depuis l’éloignement de l’emplacement et les températures glaciales.
DES FOSSILES HUMANOÏDES DE 600 MILLIONS D’ANNÉES TROUVÉS EN ANTARCTIQUE
La chose la plus étonnante à propos de ces fossiles, cependant, c’est qu’ils sont antérieurs aux dinosaures , des centaines de millions d’années avant que tout ce qui ressemble à des hominidés n’apparaisse pour la première fois. On pense que les deux squelettes presque parfaitement conservés ont 600 millions d’années. Plus vieux que tous les vertébrés précédemment découverts. Plus ancien que tout organisme vivant dans la terre, encore découvert dans l’enregistrement fossile. Beaucoup plus vieux que tout, même ressemblant à une créature assez complexe pour être un bipède. La forme des os indique également qu’ils sont humains plutôt que primates et l’exhaustivité des restes suggère également qu’ils proviennent d’adultes plutôt que de nourrissons. Qu’il s’agisse d’une civilisation avancée qui a visité et a probablement vécu sur Terre bien avant que la vie complexe ne soit évoluée.
Alors que le découvreur des os insiste sur le fait qu’ils ne sont pas d’origine extraterrestre, il existe un manque distinct d’autres explications compte tenu de l’âge des fossiles. À une époque de l’histoire, la vie évoluait dans les mers, et rien ne vivait même sur la terre, et encore moins des espèces avancées comme les mammifères, les restes humains sont définitivement hors de leur place. Même si une telle espèce était originaire de la terre, il aurait été peu favorisé de se nourrir en dehors de formes de vie très simples dans les mers qui auraient dû être collectées et récoltées en grande quantité. La terre était complètement stérile et sans abris ni moyen de faire des outils, ni d’éviter les conditions météorologiques, les températures extrêmes ou le froid. En bref, la terre t était complètement inhabitable.
Le Musée de la Paléontologie de Californie décrit la période: “L’histoire fossile de la vie sur terre a été repoussée à 3,5 milliards d’années avant le présent. La plupart de ces fossiles sont des bactéries et des algues microscopiques. Cependant, dans le dernier Protérozoïque – une période maintenant appelée Ediacaran ou Vendian, et qui dure depuis Il y a environ 635 à 542 millions d’années * – les fossiles macroscopiques d’organismes à corps doux se retrouvent dans quelques localités du monde entier, confirmant les attentes de Darwin. Déterminer une espèce indigène, à moins d’être suffisamment avancés pour ne pas avoir besoin de se nourrir d’autres espèces pour la subsistance, la seule autre option plausible est que les humanoïdes sont venus d’ailleurs. Une espèce adéquatement avancée pourrait survivre dans un environnement sans aucune des ressources naturelles nécessaires pour survivre car elles pourraient créer la leur ou apporter des outils et de la technologie avec eux pour survivre. Le problème avec cette idée, cependant, c’est qu’ils auraient encore besoin d’évoluer dans un environnement qui a ces recours pour devenir avancé en premier lieu. Puisque la Terre, il y a 600 millions d’années, ne comportait rien d’autre que des formes de vie simples, cela ne peut pas être le cas pour les minuscules humanoïdes, et une autre explication doit être la cause de leur apparition il y a quelques années.
Cette Vénus atypique aux formes rebondies exalte la fécondité et la maternité, garantes de la survie de notre espèce.
La Vénus de Willendorf est une célèbre statuette en calcaire de 11 cm conservée au Musée d’histoire naturelle de Vienne (Autriche).
Projection de côté.
La Vénus de Willendorf est une statuette en calcaire du Paléolithique supérieur conservée au Musée d’histoire naturelle de Vienne. La statuette est en calcaire oolithique et mesure 11 cm de hauteur. Elle représente une femme nue debout, présentant une forte obésité, les bras posés sur sa poitrine. La tête, finement gravée, est penchée en avant et semble être entièrement .
recouverte par des tresses enroulées. La loi de frontalité, c’est-à-dire de symétrie, est respectée.
Ses formes corpulentes et ses fesses développées (stéatopygie) l’apparentent à la Vénus de Lespugue. Elle appartient comme cette dernière à l’époque aurignacienne (environ 28000 ans avant JC). Ces Vénus atypiques exaltent la fécondité et la maternité ; peut-être se rapportent-elles au culte d’une déesse Mère.
L’incroyable découverte d’une statuette du néolithique en Turquie
La statuette néolithique retrouvée sur le site de Çatal höyük
C’est sous la plateforme d’une ancienne habitation de la ville néolithique de Çatal Höyük , en Anatolie centrale, que la figurine de 17 cm, pesant un kilo, a été découverte par une équipe d’archéologues britanniques emmenée par le professeur Ian Hodder. Ce dernier mène des fouilles depuis près de trente ans sur ce grand site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco depuis 2012.
L’endroit est exploité depuis les années soixante, c’est l’un des plus grands sites néolithiques du Proche-Orient. «Il rassemble des peintures murales, des bas-reliefs, des sculptures et d’autres éléments artistiques et symboliques. Il […] fournit un important témoignage de la transition qui s’est opérée entre les villages et les agglomérations urbaines qui se sont succédé sur un même lieu pendant plus de 2000 ans» , peut-on lire sur le site de l’Unesco.
Ce n’est pas la première fois que ce site livre des figurines. Il a en été retrouvé 22.000, mais essentiellement des représentations animales. Les figures féminines ne représentent que 5 % de ces objets, parmi lesquels la célèbre «dame aux fauves», découverte en 1961 par James Mellaart.
Des découverte comme celles-ci ont déjà eu lieu en Europe. La plus ancienne, la Vénus de Hohle Fels, datée d’environ 35.000 ans, avait été retrouvée en Allemagne en 2008. Mais cette nouvelle dame de Çatal Höyük, aux formes très plantureuses, sculptée dans du marbre blanc, est dans un état exceptionnel de conservation.
L’archéologue et préhistorienne lituanienne Marija Gimbutas (1921-1994) considérait ces Vénus comme des déesses-mères, répondant à un culte matriarcal primitif. Mais en raison des lieux où d’autres statuettes primitives ont été extraites, comme des réserves à céréales, une autre hypothèse reliait cet objet à l’agriculture. Une déesse de la fécondité? De telles statuettes continueront à être fabriquées au sud-est de la Turquie en Syrie et au Nord de l’Irak jusqu’à la période chalcolithique où des figurines masculines feront leur apparition.
En 2012, des chercheurs russes ont découvert un mammouth mort il y a 45 000 ans dans la région centre de la Sibérie arctique. Après analyse du squelette, ils ont constaté que les humains étaient présents dans cet endroit bien plus tôt qu’il ne le pensait.
Le mammouth découvert en 2012.
Suite à la découverte d’un squelette de mammouth dans l’Arctique, des scientifiques russes ont découvert que les humains étaient présents dans cette région il y a 45 000 ans, soit 10 000 ans plus tôt qu’on ne le pensait. Ils ont pu établir ce constat grâce aux pointes de flèches et autres objets tranchants observés sur la carcasse gelée de l’animal, trouvé en 2012 dans les sédiments gelés d’une falaise sur la côte est de la baie de Yenisei (centre de la Sibérie arctique). Cette découverte, publiée dans la revue scientifique «Science», pourrait ainsi relater le plus ancien exemple de survie dans l’Arctique où les indices paléolithiques humains sont rares.
Le squelette du mammouth montre des signes de blessures inhabituelles sur les côtes, sur la défense droite et les mandibules. Des marques qui résultent très probablement de pointes de lance très aiguisées, ont analysé ces scientifiques. Les ramus mandibulaire, partie montante de l’os de la mandibule qui sont très résistants, sont le plus souvent intacts quand ils sont découverts. Mais dans les restes de mammouths plus récents abattus par des humains les mandibules sont très souvent incomplètes ce qui pourrait avoir résulté d’une extraction de la langue, supputent-ils.
La chasse aux mammouths
Les chasseurs mangeaient souvent la langue des mammouths, une sorte de rituel ou parce que cette partie de l’animal était peut-être considérée comme un met raffiné, indiquent les chercheurs. La seule défense préservée de ce mammouth, celle de droite, montre des traces de travail humain pour en modifier la forme. Ainsi ces marques indiquent une tentative de la séparer du reste du corps.
En revanche l’extrémité extérieure de la défense, normalement peu tranchante, a été travaillée pour en faire un outil, selon des techniques différentes observées plus tardivement dans l’Arctique. Ces hommes faisaient de longs éclats d’ivoire effilés pour couper la viande dans une région où d’autres matériaux lithiques bruts étaient difficiles à trouver.
Des avancées dans les techniques de chasse aux mammouths ont probablement permis à ces groupes de se propager dans la partie la plus au nord de la Sibérie arctique, estiment les auteurs.
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