Insolite:Des araignées prolifèrent sur le continent de plastique du Pacifique-Nord

La concentration de minuscules déchets plastiques flottant à la surface du Pacifique nord a été multipliée par cent au cours des quarante dernières années, une pollution qui pourrait avoir des conséquences écologiques insoupçonnées, révèle une étude publiée récemment. 

Les déchets de plastiques viennent de partout,dans le Pacifique…résultat de notre négligence.

Selon des chercheurs de l’Université de Californie à San Diego, durant la période comprise entre 1972 et 1987, les microparticules de plastique (d’un diamètre inférieur à 5 mm) étaient relativement rares dans le gyre subtropical du Pacifique nord, une zone où les déchets s’amalgament au point de rencontre de courants océaniques.

Selon eux, plus de la moitié des échantillons prélevés à cette époque étaient ainsi totalement exempts de déchets plastiques. Or, d’après les analyses effectuées dans la même zone de 1999 à 2010, la concentration de microplastiques a été multipliée par cent, souligne l’étude publiée par la revue Biology Letters.

 
L’Halobates sericeus est en train 

de proliférer dans le Pacifique nord

Or la gigantesque plaque de déchets flottant sur le Pacifique, épaisse par endroits de plusieurs dizaines de mètres, constitue un milieu propice à la reproduction d’une espèce d’araignée d’eau, l’Halobates sericeus. Si cet insecte est capable de vivre dans un milieu marin, il a en effet besoin d’un terrain ferme pour y pondre ses oeufs, et ce continent de plastique lui fournit un incubateur de rêve.

Résultat, alors qu’il était jusqu’alors réduit à pondre sur de rares débris flottants, comme des branches ou des coquilles vides, l’Halobates est en train de proliférer dans le Pacifique nord, avertissent les océanologues. L’Halobates est en effet un prédateur qui affectionne le zooplancton et les oeufs de poisson. « Si la densité de ces microplastiques continue à augmenter, les espèces qui leur sont associées pourraient elles aussi continuer à se multiplier, peut-être au détriment de leurs proies », au risque de déséquilibrer l’ensemble de l’écosystème du Pacifique, mettent en garde les chercheurs.

Le continent de plastique s’étend sur une surface d’environ 3,4 millions km2. Son poids se compterait en dizaines de millions de tonnes.

Mutations animales:découverte d’un requin blanc gigantesque au large de l’Australie

Le splendide animal tel que photographié.
Le splendide animal tel que photographié.

 

Vous vous souvenez de  « Jaws »,les Dents de la Mer,et bien  on a trouvé mieux: un grand requin blanc  de sept mètres de long (22 pieds) a été photographié  au large des côtes de l’Australie.

Depuis le temps que je vous parle  des 450 tonnes métriques d’eau irradiée qui s’écoulent du site de Fukushima,chaque jour…Êtes-vous surpris de cette « nouvelle beautée animale »?

Le grand requin blanc (Carcharodon carcharias) a été repéré à seulement 100 mètres (328 pieds) au large de Roches-Marin à Adelaide, Australie du Sud, le dimanche 17 Janvier 2016.

Bien que le rapport reste non vérifié, l’équipage de l’hélicoptère qui a observé le requin l’estimait à 7 mètres de long. Si cela est vrai, ce serait l’un des plus grands grands blancs jamais photographiés. Il y a quelques documents historiques brumeux  sur un de ces requins qui aurait eu une croissance à près de 11 mètres (36 pieds), mais le plus grand spécimen vérifié a été enregistrée comme 6,4 mètres (21 pieds) de long.

L’image a été publiée sur la page Facebook Shark Alerts Australie du Sud . L’article  déclare que les  chasseurs d’images de requins ont utilisé leur Jet Boat afin de  comparer la taille qui est d’environ 6m et le requin était plus grand.

Le post a été accueilli avec une réponse mitigée en ligne. Alors que la plupart des gens semblent dans un état mélangé de crainte et d’alarme, beaucoup sont sceptiques à propos de la mesure du requin. Cependant, comme un commentateur a fait remarquer: « Il n’y a  pas vraiment d’importance s’il est  de 4-5-6 ou 7 mètres. C’est un grand,un gigantesque  requin! Lorsque vous êtes dans l’eau avec une  grand requin blanc,vous vous sentez subitement trop  petit!

Une autre photo de l'animal prise sous un angle différent.
Une autre photo de l’animal prise sous un angle différent.

Fantastique découverte sous la mer,au large de l’Australie

Il y a quelques mois, mon ami Wayne Wells qui est un chercheur infatiguable ,a trouvé une image sur Google Earth qui ressemblait à une statue d’un soldat romain.
Il ressemble à un soldat romain avec un bouclier au bras droit et une lance dans le bras gauche.
Au début, il n’avait  jamais vu la lance dans le bras gauche jusqu’à ce qu’il aperçu  peut-être  quelque chose qui ressemblait à une lance dans sa main gauche cette semaine
  Il a aussi trouvé une autre image près de cette statue qui ressemble à une autre statue portant sur ​​le fond marin.
  Incroyable c’est au large de la côte de l’Australie !
. Un coïncidence ou n’a un navire romain (ou d’une autre civilisation disparue) …a  fait naufrage au large de la côte de l’Australie… des milliers d’années auparavant.Ces artéfacts sous la mer pourraient même être des ruines d’une civilisation qui a sombré dans  l’océan ,il y a  plusieurs milliers d’années.
Une trouvaille si ce que nous voyons …est  réel.

Jugez- en par vous- mêmes:

Photo d'ensemble du site.
Photo d’ensemble du site.

 

 

Rapprochement.
Rapprochement.

 

Découverte australie 004

 

 

Découverte australie 005

 

 

 

 

 

 

Alerte Fukushima: rien n’empêche la fuite radioactive d’empoisonner l’océan Pacifique

La radioactivité  suit les courants marins vers...l'Amérique du Nord.
La radioactivité suit les courants marins vers…l’Amérique du Nord.

La vitesse à laquelle l’eau contaminée a coulée dans l’océan Pacifique à partir de la centrale nucléaire de Fukushima  est pire qu’on ne le pensait auparavant , un responsable du ministère de l’Industrie a déclaré mercredi que le Premier Ministre  Shinzo Abe a promis d’intensifier les efforts pour mettre fin à la crise.

La Voix de la Russie a  contacté Arnold Gundersen , fondateur et président de Fairewinds Associates, pour discuter de la crise et ses solutions possibles. L’expert affirme que les  matières radioactives continueront  à s’infiltrer dans les mers mondiales à moins que la centrale soit  entourée d’ une tranchée remplie de zéolite. Même dans ce cas cependant , des matières toxiques couleront  toujours dans le Pacifique par les voies sous-marines.
Transcription de l’interview

Evgeny Sukhoi : Est-il possible de faire en quelque sorte que  les bassins de stockage des eaux usées soient  imperméable et ainsi  pouvoir éliminer les fuites ?

Arnie Gundersen : Le cheval est déjà hors de la grange ici . Cette centrale fuit depuis deux ans. Et enfin, maintenant , l’eau radioactive se propage  à tout l’océan. Mais mon expérience avec de l’eau souterraine est que – si elle est grave  pour  l’océan , il est plus grave que vous vous éloignez de l’océan. Ainsi, le pic  élevé  de rayonnement continue à se déplacer vers l’océan.

Les Japonais proposent de mettre  une barrière pour empêcher l’ eau de pénétrer dans l’océan. Qui est de deux ans trop tard et sera trop tard quand ils  finiront de construire  cette barrière. Mais la barrière entraîne également un autre problème. Si l’eau ne peut pas aller n’importe où dans l’océan Pacifique , il va s’accumuler sur place, ce qui signifie que les réacteurs nucléaires eux-mêmes vont devenir instables. L’eau peut fuir  sous les bâtiments nucléaires et s’il y a un tremblement de terre , en fait, les bâtiments nucléaires pourraient se  renverser . Ainsi, en résolvant un problème, ils créent un autre problème.

ES: Est-il possible d’éviter en quelque sorte ce scénario ?

AG: La solution que j’ai proposé il y a deux ans était d’ entourer la centrale  avec une tranchée remplie de matériau appelé zéolite. C’est juste de  la cendre volcanique. La cendre volcanique est très bon pour  absorber le rayonnement . Mais la solution n’est pas d’ empêcher l’eau de sortir . La solution est d’empêcher l’eau de pénétrer dans le sol. Donc , en dehors de la tranchée qu’ils entourent l’usine , s’ils contrôlent la fuite d’eau, le niveau d’eau baisse ( de l’eau propre en dehors de la tranchée ) ce qui empêche encore de l’eau irradiée de s’infiltrer dans le site Daiichi .

Les Japonais n’ont pas été disposés à dépenser de l’argent . Je me suis approché il y a deux ans avec cela et on m’a dit que Tokyo Electric n’a pas d’ argent à dépenser. Mais bien sûr , le problème est maintenant que nous sommes en train  de contaminer tout l’ océan Pacifique  ce qui est extrêmement grave .

ES: Est- ce que quelque chose peut être fait avec cela, je veux dire avec l’océan?

AG : Franchement, je ne le crois pas . Je pense que nous allons continuer à libérer des matières radioactives dans l’océan pendant 20 ou 30 ans au moins. Ils vont  devoir  pomper l’eau hors des zones entourant le réacteur nucléaire . Mais franchement, cette eau est  l’eau la plus radioactive que j’ai jamais connu dans ma vie . Je travaille directement sur un des cœurs de réacteurs nucléaires au cours des arrêts pour rechargement . Et l’eau  est projetée directement sur un coeur de réacteur nucléaire et  lorsque la centrale  est en marche ,c’est mille fois moins radioactif que cette eau . Donc, il y a une quantité extraordinaire d’eau et même si ils construisent le mur, les eaux souterraines entrent dans le Pacifique par des sources sous-marines. On n’a pas besoin d’ exécuter des travaux  pour contrôler les fuites  du haut de la surface dans le Pacifique. Il peut pénétrer dans les sources sous-marines ainsi .

ES: Sur le plan intérieur , pensez-vous que les dernières révélations sur Fukushima  vont  retarder les décisions sur la réactivation des centrales nucléaires japonaises?

AG: Je pense qu’il devrait . Je pense que le grand problème, c’est que le gouvernement japonais n’a pas été honnête avec son peuple sur le coût de nettoyer Daiichi . Je pense que le coût de nettoyer tout le site va être  de plus 100 milliards de dollars . Et le coût pour nettoyer la préfecture de Fukushima va être un autre 400 milliards de dollars .

Le gouvernement japonais n’a pas dit aux gens qu’ils sont sur le crochet pour une demi-billion de dollars. Et je pense que si les gens  au japon ont  compris l’ ampleur des dégâts qu’une centrale nucléaire peut créer , ils devraient  réfléchir  en gardant les yeux fixés sur  les centrales nucléaires restantes , car cela  pourrait se produire ailleurs . C’est l’endroit le plus sismique de la planète et de construire une centrale nucléaire est plutôt stupide.

Fukushima: des tonnes d’eau radioactive se déversent dans l’océan Pacifique, malgré les revendications gouvernement japonais

Voici l'endroit ou l'eau en provenance des  réacteurs endommagés fuit vers l'océan Pacifique...l'eau est en ébullition.
Voici l’endroit ou l’eau en provenance des réacteurs endommagés fuit vers l’océan Pacifique…l’eau est en ébullition.

 

Une photo aérienne montre la centrale nucléaire de Fukushima, dans le nord du Japon. L'eau radioactive déversée lors d'une catastrophe provoquée par le tsunami en 2011 fait tranquillement son chemin vers la zone côtière américaine.Sur cette photo prise en altitude on peut deviner la chaleur et le bouillonnement de l'eau et la différence de couleur.
Une photo aérienne montre la centrale nucléaire de Fukushima, dans le nord du Japon. L’eau radioactive déversée lors d’une catastrophe provoquée par le tsunami en 2011 fait tranquillement son chemin vers la zone côtière américaine.Sur cette photo prise en altitude on peut deviner la chaleur et le bouillonnement de l’eau et la différence de couleur.Il faut être aveugle pour ne pas le voir.

 

 

L’eau contaminée par les radiations coule dans l’océan Pacifique d’un port à la  centrale nucléaire  No 1 de Fukushima malgré les assurances du Premier ministre Shinzo Abe que ces fuites ont  été  » complètement bloqué . « 

M.Abe, le 19 septembre 2013, a fondé son affirmation sur les mesures prises dans l' »océan extérieur »( en dehors des eaux territoriales japonaises).

Mais les experts ont affirmés que  les niveaux de substances radioactives par voie maritime restent souvent en deçà des limites de détection dans l’océan extérieur parce que les substances sont tout simplement devenues diluées .

Le gouvernement a estimé que 300 tonnes d’eau souterraine radioactive fuit chaque jour dans le port de la centrale. Le port a une ouverture sur l’océan externe à travers laquelle 20 pour cent de l’eau de mer (venant des réacteurs)  est censé être remplacé par l’eau de mer de l’océan extérieur pendant un cycle de marées hautes et basses .

Michio Aoyama, un chercheur senior de la chimie marine à l’Institut de recherche météorologique de l’ Agence météorologique du Japon , a estimé que 30 milliards de becquerels de césium radioactif et un autre 30 milliards de becquerels de strontium radioactifs continuent de fuir dans l’océan extérieur tous les jours.

Les matières radioactives  entrent en décroissance avec le temps à des taux fixes , mais les données de surveillance disponibles n’ont pas montré de baisse de leurs niveaux.

Une entrée quotidienne de 60 milliards de  becquerels est nécessaire pour que cela se produise , a déclaré Aoyama .

Le Césium radioactif  et le strontium  continuent d’être détectés à l’intérieur du port. Ils sont soupçonnés de provenir de l’eau hautement radioactive qui a fui dans des fosses souterraines en Avril et mai 2011 après que l’eau a été utilisée pour refroidir le combustible nucléaire fondu durant les premiers stades de l’accident nucléaire qui a commencé en Mars 2011.

Pour faire face à la situation, Tokyo Electric Power Co. a installé des barrières de polyester de 0,5 millimètre d’épaisseur , qu’elle appelle «clôtures anti-érosion,  » dans le port en Avril 2011 afin de réprimer le trafic de l’eau salée. Mais les obstacles ne peuvent pas bloquer totalement la circulation des substances radioactives parce que les particules de boue  et d’eau  fines peuvent pénétrer dans les clôtures anti-érosion à travers les grilles de trous minuscules , chacune de 0,02 à 0,03 millimètre .

TEPCO , le gouvernement de la préfecture de Fukushima, le ministère de l’Environnement , l’Autorité de réglementation nucléaire et d’autres organisations ont été surveiller  les niveaux de radioactivité dans l’eau de mer et le fond marin sur  200 à 300 sites, la plupart d’entre eux dans un rayon de 20 kilomètres de la centrale nucléaire paralysé . Mais les méthodes de ces mesures ont été remises en question .

Les experts ont souligné un manque de cohérence dans les méthodes d’ échantillonnage et d’analyse au cours d’une réunion d’un groupe NRA chargé de la surveillance des océans le 13 septembre .

 » Les mesures peuvent varier dix fois au même endroit », dit un expert .

 » Les méthodes d’analyse sont dépassées », a dit un autre .

Le Commissaire de la NRA ,Kayoko Nakamura a dit qu’elle prendra des mesures pour améliorer la situation.

 » Les données doivent être prises de façon précise et fiable », a déclaré Nakamura .

Le NRA  prévoit de commencer à surveiller le sol des fonds marins dans une zone qui s’étend sur 20 km à lest de la centrale nucléaire et à 50 km du nord au sud. Le plan fera usage de matériel développé par des chercheurs de l’Université de Tokyo qui est attaché à un fil et réduit d’un bateau sur le fond marin pour mesurer les niveaux de césium radioactif dans le sol pendant que le navire se déplace le long .

Le NRA  prévoit de surveiller les  600.000 sites  à intervalles de 1 mètre et de mettre en commun les résultats avant l’exercice en cours se termine en Mars.

…À  moins que l’Apocalypse  vient changer l’Agenda des scientifiques  japonais d’ici là!

 

(Sources:Ashahi Shimbun)

Alerte Fukushima :mise à jour importante …l’Humanité en danger de mort imminente

Fukushima danger

FUKUSHIMA UPDATE
Le Moment le plus dangereux de l’humanité: Fukushima carburant Piscine à l’unité 4. «C’est une question de survie de l’homme. »
« La communauté internationale doit désormais tout  prendre en charge à Fukushima:
Nous sommes maintenant dans les deux mois de ce que peut être le moment le plus dangereux de l’humanité depuis la crise des missiles de Cuba.
Il n’y a aucune excuse pour ne pas agir. Toutes les ressources que notre espèce peut rassembler doivent être axées sur la piscine de combustible à Fukushima Unité 4.
Le propriétaire de cette  centrale   de Fukushima, Tokyo Electric (Tepco), dit que, dans aussi peu que 60 jours, il peut commencer à essayer de supprimer plus de 1300 barres de combustible irradié d’une pool (piscine) gravement endommagée et  perchée à 100 pieds dans les airs. La piscine repose sur un bâtiment gravement endommagé qui est inclinable et pourrait facilement descendre … à la mer dans le prochain tremblement de terre, si ce n’est pas de sa propre  gravité.« 

Quelque 400 tonnes de carburant dans ce bassin pourraient cracher plus de 15.000 fois plus de rayonnement  que ce qui a été libéré à Hiroshima,en 1945.

La seule chose certaine à propos de cette crise est que Tepco n’a pas les connaissances scientifiques, techniques ou  les  ressources financières  pour y faire face . Pas plus que le gouvernement japonais. La situation exige un effort mondial coordonné des meilleurs scientifiques et ingénieurs  que notre espèce humaine est capable d’apporter.

Pourquoi est-ce si grave ?

Nous savons déjà que des milliers de tonnes d’eau fortement contaminée se déversent à travers le site de Fukushima , apportant un flot continue  d’ isotopes toxiques à long terme dans le Pacifique. Des Thons  irradiés par les retombées facilement retraçables à Fukushima ont déjà été capturés au large de la côte de Californie. On peut s’attendre à bien pire.

Tepco continue de verser plus d’eau sur le site proche de trois cœurs de réacteurs fondus , il doit en quelque sorte garder la chaleur sous contrôle.Les émanations de vapeur  indiquent que la  fission peut toujours se passer quelque part sous terre. Mais personne ne sait exactement où ces noyaux sont en réalité.

Une grande partie de cette eau irradiée est maintenant assis dans environ un millier de réservoirs  immenses mais fragiles qui ont été rapidement assemblés et parsemés autour du site. Beaucoup sont déjà  en train de fuir. Tout pourrait se briser dans le prochain tremblement de terre , libérant des milliers de tonnes de poisons permanents dans le Pacifique.

L’eau qui coule à travers le site sape aussi les structures résiduelles de Fukushima , y compris celle soutenant la piscine de combustible à l’Unité 4.

Plus de 6.000 assemblages de combustible siègent désormais dans une piscine commune à seulement 50 mètres de l’unité quatre . Certains contiennent du plutonium. La piscine n’a pas de confinement au-dessus. C’est vulnérable à la perte de liquide de refroidissement, l’effondrement d’un immeuble voisin , un autre tremblement de terre , tsunami et un autre plus .

Au total, plus de 11.000 assemblages de  combustibles sont éparpillés autour du site de Fukushima. Selon l’expert de longue date et ancien ministère de l’Énergie officiel Robert Alvarez , il y a 85 fois plus  de réserves mortelles de césium sur place comme il a été libéré à Tchernobyl.

Les Points chauds radioactifs continuent d’être trouvé autour du Japon . Il y a des indications de taux accrus de dommages de la thyroïde chez les enfants locaux.

En bout de ligne immédiate : les barres de combustible doivent en quelque sorte  être retirées  en toute sécurité hors de l’Unité Quatre (la  piscine de combustible ) dès que possible.

Juste avant le tremblement de terre du 11 mars 2011 et le tsunami qui a brisé le site de Fukushima , le noyau de l’unité quatre a été retiré pour l’entretien de routine et de ravitaillement . Comme une vingtaine de réacteurs aux Etats-Unis et aussi beaucoup d’autres à travers le monde , la piscine General Electric conçue dans laquelle ce noyau se situe maintenant,est  à 100 pieds dans les airs .

Le combustible usé doit en quelque sorte être maintenu sous l’eau. Il est vêtu d’ alliage de zirconium qui  peut s’enflammer spontanément lorsqu’il est exposé à l’air. Longtemps utilisé dans les ampoules flash pour les appareils photo , les brûlures et les flammes  de zirconium avec une flamme chaude  sont extrêmement lumineuses et puissantes.

Chaque tige découverte émet un rayonnement suffisant pour tuer quelqu’un debout à proximité, en quelques minutes. Un incendie pourrait forcer tout le personnel à quitter le site et rendre les machines électroniques impraticables.

Selon Arnie Gundersen , ingénieur nucléaire avec quarante ans  d’expérience dans une industrie pour laquelle il a  fabriqué  des barres de combustible , celles du coeur de l’unité 4 sont pliées, abîmées et fragilisées au point de s’écrouler . Des caméras ont montré des quantités inquiétantes de débris dans la piscine de combustible , qui elle-même est endommagée.

Les ingénieurs et scientifiques font remarquer que les  obstacles  à contourner  afin de vider la piscine de  l’Unité 4  de  ses combustible sont uniques et intimidants, dit Gundersen . Mais cela doit être fait avec  100 % de  perfection.

Si la tentative échoue , les tiges peuvent être exposés à l’air et prendre feu , libérant des quantités horribles de radiations dans l’atmosphère . La piscine pourrait venir s’écraser au sol , le dumping des barres prises  ensemble dans une pile pourrait  entrer en fission et  exploser. Le nuage radioactif qui en résulterait serait suffisant pour  menacer la santé et la sécurité de  toute l’Humanité .

Les premières  retombées de Tchernobyl en  1986 avaient  atteintes la Californie dans les dix jours suivants . Celles de Fukushima en 2011 sont arrivés en moins d’une semaine . Un nouveau feu de carburant à l’unité 4 déverserait  un flot continu de poisons radioactifs mortels pendant des siècles.

L’Ancien ambassadeur Mitsuhei Murata  affirme que : »les retombées à grande échelle de Fukushima  détruiraient l’environnement mondial et toute  notre civilisation . Ce n’est pas sorcier , ni se connecter au débat pugilistique sur les centrales nucléaires . C’est une question de survie de l’humanité  » .

Ni Tokyo Electric, ni le gouvernement du Japon peuvent aller seul. Il n’y a aucune excuse pour refuser de  déployer rien de moins qu’une équipe coordonnée des meilleurs scientifiques et ingénieurs de la planète.

Nous avons deux mois ou moins à agir.

Pour l’instant, nous sommes à lancer  une pétition auprès des  Nations Unies et du  Président Obama afin de  mobiliser la communauté scientifique mondiale et d’ingénierie pour prendre en charge à Fukushima et le travail de déplacement de ces barres de combustible à la sécurité.

Vous pouvez signer la pétition à l’adresse: http://www.nukefree.org/crisis-fukushima-4-petition-un-us-global-response

Si vous avez une meilleure idée, s’il vous plaît  ,veuillez faire suivre. Mais il faut  faire quelque chose et le faire maintenant.

Le temps est compté. La menace  d’une catastrophe nucléaire mondiale est douloureusement proche de minuit.

(Sources: Harvey Wasserman…elle  est rédactrice en chef du Columbus Free Press et Free Press qui  édite  le journal Nuke gratuit ).

Pour l’instant, nous sommes  à lancer une pétition aux Nations Unies et au Président Obama afin de  mobiliser la communauté scientifique mondiale et d’ingénierie pour prendre en charge à Fukushima et le travail de déplacement de ces barres de combustible  en toute sécurité.

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AUTRES  TEXTES RELATIFS SUR LE MÊME SUJET: (Mis à jour aujourd’hui)

http://michelduchaine.com/2013/10/22/alerte-majeure-sur-fukushima-extreme-remontee-du-niveau-de-radioactivite/

Alerte Fukushima: 3 faits qu’on nous cache …sur ce lien : http://michelduchaine.com/2013/10/11/fukushima-3-faits-troublants-quon-vous-cache/

http://michelduchaine.com/2013/10/11/alerte-nucleaire-de-dangereuses-epaves-abandonnees-partie-1/

Un gigantesque « continent » de déchets est en formation dans le Pacifique Nord

 

Déchets recueuillis en 2007,lors de prélevés.
Déchets recueillis en 2007,lors de prélevés.

 

Dans le Nord-est du pacifique, entre la Californie et Hawaï, les déchets produits par les activités humaines et déversés dans les océans sont acheminés par les courants marins vers un nouveau « continent »[1] boulimique dont la taille atteint près de 3,5 millions de km² !

En 1997, le capitaine Charles Moore a été le premier à découvrir cette zone improbable de l’océan Pacifique où les déchets plastiques flottants s’accumulent. Ainsi, selon des observations effectuées depuis plus de 15 ans par l’Algalita Marine Research Foundation, sous l’effet des courants marins, les déchets provenant des littoraux et des navires, flottent pendant des années avant de se concentrer dans deux larges zones connues sous les noms de « Plaque de déchets du Pacifique est » (Eastern Pacific Garbage Patches) et « Plaque de déchets du Pacifique ouest » (Western Pacific Garbage Patches).
Ces deux plaques forment la « Grande plaque de déchets du Pacifique » (Great Pacific Garbage Patch), un monstre dont la taille aurait déjà triplé depuis les années 90 et qui s’étendrait maintenant sur 3,43 millions de km², soit un tiers de la superficie de l’Europe ou encore six fois la superficie de la France ! Il est estimé que ce « continent » de déchets pèse au total 3,43 millions de tonnes avec jusqu’à 750 000 débris par km² ; Greenpeace évoquait fin 2006 près d’un million de déchets par km² dans son rapport sur les débris plastiques et la pollution des océans.

Ainsi, selon Chris Parry, chef de programme d’éducation du public, de la California Coastal Commission de San Francisco, depuis plus de 50 ans, les déchets tourbillonneraient sous l’effet du gyre[2] subtropical du Pacifique Nord (North Pacific Gyre) et s’accumulent dans cette zone peu connue : peu de routes commerciales et peu de bateaux de pêches l’empruntent. A l’image d’un puissant siphon marin, le vortex attirerait vers lui tous les résidus de notre société de (sur)consommation. Toutefois, contrairement au siphon, les déchets ne sont pas « aspirés » mais accumulés et bien visibles.

Le plastique : principal constituant du « continent » de déchets

Jusqu’alors les débris flottants étaient détruits par les micro-organismes mais cela n’est plus le cas avec l’arrivée du fameux plastique. En effet, les plastiques constituent 90 % des déchets flottant sur les océans. Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement mentionnait en juin 2006 qu’on trouve en moyenne 46 000 morceaux de plastique par 2,5 km² d’océan sur une profondeur d’environ 30 mètres !
Ce « continent » de déchets plastique ressemble davantage à une soupe de plastique constitué de macro déchets éparses mais surtout de petits éléments invisibles sans une fine observation. C’est en filtrant l’eau que l’on découvre une mixture composée de petits morceaux de plastique qui se sont fractionnés mais aussi des granulés de plastique qui sont utilisés comme matière secondaire pour fabriquer les objets en pastique.
En certains endroits, la quantité de plastique dans l’eau de mer est jusqu’à 10 fois supérieure à celle du plancton, maillon élémentaire de la vie dans les océans (Charles Moore, Algalita Foundation) ! On parle alors de « plancton plastique »
Selon Greenpeace, sur les 100 millions de tonnes de plastique produits chaque année, près de 10 % finissent dans les océans. Et 70 % des plastiques qui s’aventurent en mer coule et le reste flotte naviguant au grès des courants…

Un « continent » de déchets mortels

Ce qui pose problème c’est le temps nécessaire à la dégradation de ces plastiques (estimé entre 500 et 1000 ans) et la toxicité des éléments qui les composent.

L’exemple le plus classique étant la tortue qui s’étouffe avec des sacs plastiques confondus avec des méduses.
Avec de telles concentrations de plastique, toute la chaîne alimentaire est affectée puisque les plus petits morceaux sont ingérés par des oiseaux, de petits poissons qui seront à leur tour mangés par de plus gros… Ainsi, Greenpeace estime qu’à l’échelle de la Terre, environ 1 million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins meurent chaque année de l’ingestion de plastiques.
Selon des scientifiques américains de l’Institut Océanographique Scripps, 3 poissons sur 10 ont ingéré du plastique dans le Pacifique Nord, soit 24 000 tonnes de plastiques boulottées par les poissons chaque année dans cette zone. Rebecca Asch, chercheuse à l’Institut Océanographique Scripps indique que « dans cette zone la plupart des morceaux de plastique sont très petits. Les déchets ont été dégradés par la lumière du soleil et les courants océaniques. Donc ça n’a rien à voir avec une bouteille ou un sac en plastique. Ce sont des tous petits morceaux de plastique de la taille d’un confetti (largeur inférieure à 5 mm). En fait ils ont la même taille que le plancton dont se nourrissent les poissons. C’est pour ça qu’ils mangent le plastique, c’est parce qu’ils le confondent avec du plancton. »
Ce « continent » attire des animaux marins comme les pélicans et les tortues marines dont l’espérance de vie se trouve alors diminuée. Au total, plus de 267 espèces marines seraient affectées par cet soupe colossale de déchets selon le rapport de Greenpeace.

Enfin, ces grains de plastique agissent comme des éponges, fixant de nombreuses toxines dont des polluants organiques persistants (POP), connus pour leur nocivité et leur capacité à voyager autour du globe. Ainsi, Bisphénol A, phtalates, DDT et PCB se retrouvent dans ces morceaux de plastique à des concentrations jusqu’à 1 million de fois supérieures aux normales !

Un « continent » de déchets qui modifie l’écosystème marin

Selon une expédition menée en 2009 par l’Institut d’océanographie Scripps (Université de San Diego – USA) et dont les résultats ont été publiés en mai 2012, ce continent de déchets favorise également certains insectes marins. Ainsi, l’insecte Halobates sericeus (ou patineur de mer) profite des détritus qui flottent pour pondre dessus. En effet, cet insecte dépose naturellement ses oeufs sur des plumes d’oiseaux, des coquilles, des pierres ponces (donc qui flottent)… Cette multiplication de nouveaux supports est donc une aubaine qui contribue à leur développement. Malheureusement, cela devrait contribuer à déséquilibrer l’écosystème marin en augmentant également la population de crabes, friands des halobates…

L’expédition 7e continent

En mai 2013, une équipe de professionnels de la mer menée par Patrick Deixonne, Président d’OSL et membre de la Société des Explorateurs Français, s’est rendue sur place pour effectuer des prélevements, évaluer l’importance du 7e continent de déchets et sensibiliser l’opinion publique à cette catastrophe écologique silencieuse.

Que pouvons-nous faire pour ne pas contribuer à ce « continent » de déchets ?

Chaque année, environ 250 millions de tonnes de plastique sont produits et plus de 10% se retrouveront dans l’eau, faute de filière de traitement. Or, leur durée de vie peut atteindre 1000 ans ! Et les plastiques biodégradables ne représentaient en 2012 que 0,27% de la production mondiale… Dans ces conditions et en l’absence de mesure radicale, le gyre du Pacifique Nord pourrait atteindre la taille de l’Europe d’ici une vingtaine d’années…

Malheureusement, le nettoyage de cet océan de déchets semble insurmontable, la superficie à couvrir est trop importante et les coûts seraient colossaux selon Marcus Eriksen, directeur de recherche et d’éducation à la Algalita Marine Research Foundation : « il n’y a rien que nous puissions faire maintenant, à l’exception de ne pas faire plus de mal. » De plus, cela serait dommageable aux organismes qui survivent sur ce nouvel « eldorado ».

En attendant d’avoir plus d’éléments corroborant l’ampleur de ce phénomène – notamment par des photos à grande échelle, aujourd’hui introuvables sur les nappes de déchets plastiques – plusieurs missions ont été lancées à l’assaut du « continent de déchets » comme celles de l’Algalita Marine Research Foundation, le projet Kaisei, et celle du CNES. Près de 15 ans après sa découverte, cette abomination colossale engendrée par nos activités semble enfin susciter un peu plus d’intérêt.

Une fois de plus, la surconsommation serait à l’origine de dégradations dont l’ampleur dépasserait la fiction. Et ce n’est pas pour nous rassurer, mais toute l’agitation « verte » actuelle ne semble rien n’y changer… Plus que jamais, nous avons tous un rôle à jouer, notamment pendant les périodes de fêtes où l’opulence frise l’écœurement.

 

Notes

  1. Le terme « continent » est bien sûr exagéré, il faut sans doute plus y voir une concentration importante de déchets qui flottent et se regroupent sur une large zone dont la forme et la localisation précises varient au gré des courants.
  2. Un gyre est un gigantesque tourbillon d’eau formé d’un ensemble de courants marins et provoqué par la force de Coriolis. Le gyre subtropical du Pacifique Nord fait environ 22 200 km de circonférence pour une surface approximative de 3,4 millions de km² (CNES)

 

Découverte fantastique: le plus grand volcan de la Terre est trouvé au fond de l’océan Pacifique

Le pic de Tamu Massif - en orange - peut-être pas grand-chose à écrire sur la maison, mais son empreinte est certainement (source: Programme intégré de forages océaniques de Texas A & M University;
Le pic de Tamu Massif – en orange – la science officielle dit qu’elle n’a pas grand-chose à écrire sur son influence dans l’histoire.
(source: Programme intégré de forages océaniques de Texas A & M University;)

Le plus grand volcan du monde, le Massif Tamu, se trouve sous l’océan Pacifique à 1.500 km à l’est du Japon. Il se serait formé il y a 145 millions d’années et s’étendrait sur plus de 200.000 kilomètres carrés. C’est une découverte de taille que des chercheurs américains viennent d’annoncer. A plus de 1.500 km au large de l’est des côtes japonaises sous l’océan Pacifique, ils ont révélé l’existence du volcan le plus large du monde. Connu sous le nom de Massif Tamu, il appartient à une chaîne de montagnes sous-marine appelée Shatsky Rise.

Localisation du volcan
Localisation du volcan

S’il n’est pas très haut, le volcan s’étend sur une surface record. « Il s’agit d’un dôme large et arrondi de 450 km sur 650 km », indiquent les auteurs dont l’étude paraitra le 8 septembre dans la revue Nature Geoscience. En guise de comparaison, le volcan hawaïen Mauna Loa, le plus grand volcan actif du monde, s’étend sur environ 3.200 kilomètres carrés, soit à peine 2% de la taille du Massif Tamu (plus de 200.000 kilomètres carrés). Pour trouver un dôme volcanique aux dimensions comparables, c’est sur Mars qu’il faut se rendre. Le plus grand volcan bouclier La planète rouge abrite en effet l’Olympus Mons, considéré à ce jour comme le volcan le plus large du système solaire. Ce dernier est environ 25% plus large que le Massif Tamu et peut être vu depuis la Terre par une nuit claire à l’aide d’un bon télescope. « Tamu Massif est le plus grand volcan bouclier jamais découvert sur Terre », a commenté William Sager, professeur au Department of Earth and Atmospheric Science de l’Université de Houston. Un volcan bouclier est un type de volcan effusif qui se présente généralement sous la forme d’un mont conique avec en son centre, un large cratère rempli de lave fluide. Cette dernière peut voyager sur de longues distances et construire de vastes champs de lave. Néanmoins, le Massif Tamu qui s’est probablement formé il y a environ 145 millions d’années, s’est endormi quelques millions d’années seulement après sa formation et ne s’est pas réveillé depuis. Un mégavolcan unique ou un ensemble de volcans ? En vérité, cela fait bien longtemps que les géologues connaissent l’existence du Massif Tamu. Le Pr Sager l’étudie même depuis plus de 20 ans. Toutefois, les spécialistes n’avaient pas déterminé s’il s’agissait d’un simple « mégavolcan » ou d’un assemblage de nombreux points d’éruptions. Les « mégavolcans » contiennent des millions de kilomètres cubes de lave solidifiée. Mais ils sont si gigantesques que les scientifiques considèrent souvent qu’il s’agit d’un rassemblement de plusieurs volcans voisins. Le cas typique de mégavolcan est celui de l’île d’Hawaï qui est constitué de cinq « volcans boucliers » distincts. Même chose en Islande, l’île étant composée de dizaines de volcans. En analysant les échantillons et les données collectées, l’équipe du Pr Sager s’est cependant aperçue que la masse de basalte qui constituait le volcan Massif Tamu provenait d’une seule et unique source située près du centre. Il s’agit donc bien d’un véritable et unique mégavolcan. Mais comme l’ont expliqué les auteurs, il présente quelques particularités comparé aux autres. Pas comme les autres Outre sa taille impressionnante, sa forme est aussi inhabituelle. Il est bas mais large, ce qui signifie que la lave a certainement voyagé sur de longues distances comparé à la plupart des volcans terrestres. Le plancher marin est constellé de milliers de volcans sous-marins, la plupart d’entre eux étant petits et raides, à côté du Massif Tamu. « Il n’est pas haut, mais très large, donc les pentes de son flanc sont très graduelles. Si vous vous trouviez sur ses flancs, vous auriez du mal à dire de quel côté est le bas », a indiqué le Pr Sager. « Nous savons que c’est un volcan unique immense construit à partir de flots massifs de lave qui ont émané du centre du volcan pour façonner une large forme de bouclier. Avant aujourd’hui, nous ne savions pas cela parce que les plateaux océaniques sont de gigantesques formations cachées sous l’océan. [Ces volcans] ont trouvé un bon endroit pour se cacher », a t-il ajouté. Grâce à leur découverte, les géologues espèrent donc bien en apprendre davantage sur les mégavolcans. « Sa forme est différente des autres volcans sous-marins trouvés sur Terre, et il est très possible que cela nous donne quelques indices sur comment les volcans massifs peuvent se former. Une énorme quantité de magma est venue du centre, et ce magma a dû provenir du manteau de la Terre. C’est donc une information importante pour les géologues qui essaient de comprendre comment l’intérieur de la Terre fonctionne », a encore précisé le Pr Sager dans un communiqué. D’autres à découvrir ? Une chose est sûre, selon les scientifiques, « le Massif Tamu démontre que les énormes volcans qu’on trouve sur d’autres planètes du système solaire ont des cousins, ici même sur Terre ». Il n’est donc pas du tout impossible que d’autres méga-volcans se situent sous les océans où ils restent tapis. « Nous n’avons pas les données nécessaires pour voir à l’intérieur et connaître leur structure, mais je ne serais pas surpris qu’on découvre que Tamu n’est pas seul », a estimé le géologue. « En fait, le plus grand plateau océanique est l’Ontong Java, dans le Pacifique équatorial, à l’est des Iles Salomon. Et il est bien plus grand que le Tamu, il fait la taille de la France », soit plus de 500.000 kilomètres carrés, a t-il relevé.

Des fumerolles très explicites.
Des fumerolles très explicites.

Le Tamu Massif volcan sous-marin 
Un volcan de la taille du Nouveau-Mexique ou les îles britanniques a été identifié dans l’océan Pacifique, environ 1000 miles ( 1600 km ) à l’est du Japon, ce qui en fait le plus grand volcan sur Terre et l’un des plus grand dans le système solaire . Appelé Massif Tamu , le volcan bouclier géant avait été pensé pour être un composite de petites structures , mais maintenant, les scientifiques disent qu’ils doivent repenser croyances de longue date sur la géologie marine . « Cette découverte va à l’encontre ce que nous pensions , car nous avons trouvé que c’est un énorme volcan « , a déclaré William Sager , professeur de géologie à l’Université de Houston au Texas. Sager est l’auteur principal d’une étude sur la découverte qui a été publié cette semaine dans la revue scientifique Nature Geoscience . «Il est dans la même ligue que Olympus Mons sur Mars , qui avait été considéré comme le plus grand volcan du système solaire », a dit Sager National Geographic. Massif Tamu est un dôme arrondi qui mesure environ 280 de 400 miles (450 par 650 kilomètres) ou plus de 100.000 miles carrés. Son sommet se trouve à environ 6.500 pieds ( environ 2.000 mètres) au-dessous de la surface de l’océan , tandis que la base s’étend vers le bas à environ 4 miles ( 6,4 km ) de profondeur. Massif Tamu éclipse le plus grand volcan actif sur la Terre, Mauna Loa à Hawaii , qui mesure environ 2.000 miles carrés ( 5200 kilomètres carrés). Fait de basalte, Massif Tamu est la caractéristique la plus ancienne et la plus importante d’un plateau océanique appelé la hausse Shatsky dans le nord-ouest de l’océan Pacifique . La superficie totale de la hausse est similaire au Japon ou en Californie. Sager a commencé à étudier Massif Tamu il ya environ 20 ans. Il l’a appelé Massif Tamu parce Tamu est l’abréviation de Texas A & M University, où le scientifique travaillait à l’époque; massif est le français pour «massif» et est un terme scientifique pour une grande montagne . Les scientifiques avaient connu au sujet de la hausse Shatsky depuis le début du 20ème siècle , quand il a été cartographié , at-il expliqué .  » Nous savions que c’était une grande gamme de montagne, mais nous ne savions pas ce que la structure était similaire ou comment il a formé « , a déclaré Sager . Il a ajouté que Massif Tamu est différente de monts sous-marins classiques, les volcans qui font saillie sur le plancher océanique autour du monde par les dizaines de milliers. Massif Tamu est beaucoup plus grand , avec une pente beaucoup plus douce que monts sous-marins classiques , Sager dit. Près du sommet du Massif Tamu , la pente n’est que d’environ un degré, at-il dit . Sur le flanc de la pente est un demi-degré , et c’est encore moins que près de la base . ( La pente moyenne d’un escalier est de 40 degrés , et une piste de ski facile est d’environ 10 degrés. )  » Si vous étiez debout sur le massif , vous auriez du mal à savoir où est le bas « , a déclaré Sager .

Découverte  d’ une structure inhabituelle
Les scientifiques avaient pensé la hausse des Shatsky géant formé au fil du temps comme un composite de plusieurs volcans qui ont grandi ensemble, dans un processus similaire à la façon dont la grande île d’ Hawaii a été faite par les effusions de cinq volcans distincts qui étaient à proximité. Mais quand Sager et ses collègues ont examiné les données sismiques du Massif Tamu , ils ont été surpris par ce qu’ils ont trouvé . «Nous avons vu ce qui semble être des coulées de lave sortant du centre du volcan dans toutes les directions , sans grande source secondaire évident de volcanisme , de sorte que c’était une surprise « , a déclaré Sager . L’équipe a également effectué des analyses géochimiques sur des échantillons de carottes prélevées dans le massif . Ils ont constaté que l’ immense structure semble être faite de la même roche , du même âge . Ainsi, les scientifiques ont conclu que Massif Tamu a été créée par un seul volcan, et probablement sur ​​une période relativement courte de temps de quelques millions d’années . Le volcan a  » disparu « , qui signifie inactif , peu de temps après sa formation , SAGED ajouté . C’est probablement à la fin du Jurassique au début du Crétacé, il ya environ 145 millions d’années. «Si ce qu’ils disent est correct, qui est vraiment un immense volcan « , a déclaré Brian Jicha , géologue à l’Université du Wisconsin , qui a reçu un financement du National Geographic pour étudier la formation des îles Aléoutiennes .  » Il ya beaucoup de ces plateaux océaniques , donc si certains d’entre eux sont vraiment juste des volcans , ce document pourrait commencer à changer la façon dont nous pensons plateaux océaniques sont construits , et peut-être même une partie du basalte plateaux continentaux « , a déclaré Jicha , qui n’a pas participé à l’étude. Sager accepte que davantage de travail est nécessaire sur d’autres plateaux océaniques .  » Il pourrait y avoir une douzaine de ces choses là-bas », at-il dit à propos de la possibilité de plus grands volcans de bouclier sous les mers . Sager a noté que bien Massif Tamu apparaît actuellement comme le plus grand volcan unique sur Terre , il ya encore plus complexes volcaniques , comme les pièges de Sibérie, qui peut tenir d’autres mystères . Ces caractéristiques ont probablement été constitués de roches en fusion provenant de différentes sources , at-il dit , contrairement à la formation de Tamu Massif selon la nouvelle théorie .

Comparaison de la hauteur des volcans
Comparaison de la hauteur des volcans


Comment  décrire ce Volcan?
Sager dit que les scientifiques essaient toujours de travailler sur les détails de la façon dont Massif Tamu s’est formé. a-t- dit, il semble probable que la tache sur le fond a eu la bonne combinaison d’éléments , y compris une limite de trois plaques tectoniques , la croûte mince , et une source de magma chaude ci-dessous qui a été capable de relâcher des  bulles vers  la surface . La roche en fusion versé , puis construit une large montée progressive en se refroidissant . Précisément comment le magma a fait à la surface est une question ouverte. Peut-être une goutte de la roche s’est surchauffé , puis remonta à la surface en raison de la flottabilité. Or , des fissures  se seraient  ouvertes dans la croûte  , permettant la roche en fusion de s’échapper . La prochaine étape sera plus de travail pour comprendre ce qui est à l’origine du magma , a déclaré Sager . Il voudrait revenir en arrière et mesurer les propriétés magnétiques de la roche , à l’aide d’un navire qui est équipé d’un GPS . Les données lui donneront une meilleure idée de comment la lave s’est  étalé, a-t-il dit . Jicha a ajouté que  » si il  est en effet vraiment un volcan, et le cas est assez convaincant , la quantité de magma qui a dû passer par la lithosphère [ croûte ] est  énorme.  »  » Non seulement [ Tamu Massif ] nous donne une nouvelle surprise sous la forme d’ un nouveau volcan géant, mais il nous donne un nouvel éclairage sur un bloc de construction d’un plateau océanique « , a déclaré Sager . Il n’est pas sûr que le nouveau volcan aidera les scientifiques à mieux comprendre Olympus Mons sur Mars, mais a noté que  » nous pouvons voir la surface de Mars mieux que nous pouvons voir le fond de l’océan .  » Massif Tamu , at-il dit ,  » a été caché out pour 145.000.000 années parce qu’elle a trouvé un bon endroit pour se cacher  » .

volcan Massif Tamu 003
Photographie satellite de l’endroit.

 

 

Agrandissement de la photo satellite
Agrandissement de la photo satellite

 

Alerte radioactivité:l’irradiation frappera la Côte Ouest américaine en 2014

Voici l'endroit ou l'eau en provenance des  réacteurs endommagés fuit vers l'océan Pacifique...l'eau est en ébullition.
Voici l’endroit ou l’eau en provenance des réacteurs endommagés fuit vers l’océan Pacifique…l’eau est en ébullition.
Une photo aérienne montre la centrale nucléaire de Fukushima, dans le nord du Japon. L'eau radioactive déversée lors d'une catastrophe provoquée par le tsunami en 2011 fait tranquillement son chemin vers la zone côtière américaine.Sur cette photo prise en altitude on peut deviner la chaleur et le bouillonnement de l'eau et la différence de couleur.
Une photo aérienne montre la centrale nucléaire de Fukushima, dans le nord du Japon. L’eau radioactive déversée lors d’une catastrophe provoquée par le tsunami en 2011 fait tranquillement son chemin vers la zone côtière américaine.Sur cette photo prise en altitude on peut deviner la chaleur et le bouillonnement de l’eau et la différence de couleur.

Un panache radioactif d’eau dans l’océan Pacifique à partir de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, qui a été paralysée par le séisme et le tsunami 2011 atteindra probablement les eaux côtières des États-Unis à partir de 2014, selon une nouvelle étude. Le long voyage des particules radioactives pourrait aider les chercheurs à mieux comprendre comment les courants marins circulent dans le monde entier.

Les Simulations de l’océan  (par ordinateur) ont montré que le panache de césium-137 radioactif libéré par la catastrophe de Fukushima ,en 2011, pourrait commencer à verser dans les eaux côtières des États-Unis à compter de début 2014 et le pic de 2016. Heureusement, deux courants océaniques au large de la côte orientale du Japon le courant de Kuroshio et l’extension du Kuroshio a dilué la matière radioactive tellement que sa concentration est tombé bien au-dessous des niveaux de sécurité de l’Organisation mondiale de la Santé dans les quatre mois suivant l’incident de Fukushima. Mais ça aurait pu être une histoire différente si une catastrophe nucléaire avait  frappé de l’autre côté du Japon.

« L’impact environnemental aurait pu être pire si l’eau contaminée aurait été libéré dans un autre environnement océanique la circulation était moins énergique et turbulent», a déclaré Vincent Rossi, un océanographe et chercheur post-doctoral à l’Institut de physique interdisciplinaire et Systèmes complexes, en Espagne.

Communiqué de l’eau radioactive de Fukushima a pris son temps,voyageant à travers le Pacifique. Par comparaison, le rayonnement atmosphérique de la centrale de Fukushima a commencé à atteindre la côte ouest américaine au sein de quelques jours seulement, de l’arrière en cas de catastrophe en 2011.

Suivi de la trajectoire de la radioactivité
Le panache radioactif a trois sources différentes: des particules radioactives tombent de l’atmosphère dans l’océan, l’eau contaminée directement sortie de l’usine, et l’eau qui a été contaminé par des particules radioactives de lixiviation du sol contaminé.

Cette projection informatique montre l'ampleur estimée de la plume de la centrale de Fukushima déversement d'eau radioactive en 2014. L'étendue des États-Unis eaux côtières est indiquée par une ligne noire, avec une boîte noire renfermant Hawaii.
Cette projection informatique montre l’ampleur estimée de la plume de la centrale de Fukushima  du déversement d’eau radioactive ,jusqu’en en 2014. L’étendue des eaux côtières américaines est indiquée par une ligne noire, avec une boîte noire renfermant Hawaii (en bas au centre).

La libération de césium 137 de Fukushima en de  plus turbulent courants orientale du Japon signifie la matière radioactive est diluée au point de poser peu de danger pour l’homme au moment où il quitte les eaux côtières du Japon . Rossi a travaillé avec d’anciens collègues au changement climatique au  Centre de recherche de l’Université de New South Wales en Australie, pour simuler la propagation de la radioactivité de Fukushima dans les océans -( une étude détaillée dans le numéro d’Octobre de la revue Deep-Sea Research Part 1 ).

Les chercheurs ont en moyenne 27 essais expérimentaux de leur modèle – chaque terme de départ dans une année différente – afin de veiller à ce que la propagation simulée du césium -137 comme un «traceur» n’a pas été particulièrement affecté par les conditions initiales de l’océan. De nombreux océanographes préfèrent utiliser le césium -137 pour suivre les courants océaniques , car il agit comme un traceur passif dans l’eau de mer , ce qui signifie qu’elle n’interagit pas beaucoup d’autres choses, et se désintègre lentement avec une longue demi- vie de 30 ans .

«Un des avantages de ce traceur est sa longue demi-vie et notre capacité à mesurer assez précisément , de sorte qu’il peut être utilisé à l’avenir pour tester nos modèles de circulation océanique et de voir comment ils représentent la réalité au fil du temps « , a déclaré Rossi LiveScience .  » A l’époque , il y  a20 ans, nous pouvions sortir , prenez les mesures partout dans le Pacifique et les comparer à notre modèle.  »

Voyagez à travers le Pacifique
L’ équipe s’est concentrée sur la prévision de la trajectoire de la radioactivité jusqu’à ce qu’il atteigne les eaux du plateau continental qui s’étend de la côte américaine à environ 180 miles (300 kilomètres) au large des côtes. Environ 10 à 30 becquerels (unités de radioactivité représentant x désintégration par seconde) par mètre cube de césium -137 pourrait atteindre  la côte US et les eaux côtières du nord du Canada et de l’Oregon entre 2014 et 2020. ( Ces niveaux sont bien en deçà des limites de la US Environmental Protection Agency pour l’eau potable ).

Par comparaison, la côte de la Californie peut recevoir seulement 10 à 20 becquerels par mètre cube 2016-2025 . C’est plus lent, moins d’impact provient des courants du Pacifique participant du panache radioactif vers le bas en dessous de la surface de l’océan dans un voyage lent vers la côte californienne, ce que Rossi a expliqué .

Une grande partie du panache radioactif de la version initiale de Fukushima ne sera même pas atteindre les eaux côtières américaines sitôt. Au lieu de cela , la majorité de la césium -137 restera dans la gyre du Pacifique Nord – une région de l’océan qui circule lentement dans le sens horaire et a piégé des débris dans son centre pour former le  » Garbage Patch Great Pacific  » – et continuent d’être dilué pendant environ une dix ans après la publication initiale de Fukushima en 2011. ( On s’attend à L’eau du courant de fuite de la centrale  prenne  un chemin semblable à long terme pour suivre le panache initial libéré, Rossi a dit. )

Mais le panache finira par échapper à la gyre du Pacifique Nord en une forme encore plus diluée. Environ 25 pour cent de la radioactivité initialement publié se rendra à l’océan Indien et du Pacifique Sud sur deux à trois ans après la catastrophe de Fukushima ,ce que  le modèle a montré .