Les 10 mystères de la guerre d’Ukraine

1 Pourquoi l’armée russe a-t-elle attaqué le 24 février 2022 ?
2 Pourquoi les Russes attaquent-ils à 1 contre 2 ?
3 Pourquoi les Russes ont-ils lancé l’assaut contre Kiev et Kharkov ?
4 Que s’est-il passé à Tchernobyl ?
5 Que s’est-il passé à Energodar ?
6 Quid des laboratoires biologiques US ?
7 Où sont passés les 50 officiers français de Marioupol + autres officiers de l’OTAN) ?
8 Que s’est-il passé à Boutcha ?
9 Que s’est-il passé à Kramatorsk ?
10 L’île aux serpents

Lancée dans la nuit du 23 au 24 février 2022, l’opération militaire spéciale, puisque c’est comme cela que les Russes l’ont appelée, recèle comme tout ce qui touche à la Russie, une bonne part de mystère et de nombreuses questions restées sans réponse. Nous allons tenter de répondre à certaines d’entre elles, ou du moins formuler des hypothèses, car il est bien évident qu’à ce stade des opérations et du brouillard de guerre qui l’environne, il est tout à fait impossible de répondre catégoriquement et on peut même affirmer qu’à l’issue de ce conflit – qui peut encore durer très longtemps – il est probable que certaines de ces questions ne connaîtront pas de réponses claires avant longtemps, si tant est qu’elles en reçoivent jamais. Mais cela n’empêche pas d’imaginer quelques réponses, quitte à soulever d’autres questions que d’autres essayerons de résoudre un jour.


Pourquoi l’armée russe a-t-elle attaqué le 24 février 2022 ?

Au-début de l’attaque russe ,le 24 février 2022,les tanks ukrainiens sont frappés de plein fouet par les canons russes.

Pour ceux qui suivent le dossier du Donbass depuis les origines, c’est-à-dire depuis le coup d’État du Maïdan de 2014, la bonne question serait plutôt : pourquoi les Russes ont-ils tant tardé à intervenir pour mettre un terme à ce conflit qui n’a jamais cessé depuis 2014 ? En effet, nombreuses sont les personnalités politiques et militaires qui en Russie même, critiquent le Kremlin pour n’avoir lancé l’opération spéciale qu’en 2022 alors que l’armée ukrainienne avait été battue à plate couture en février 2015 et qu’elle n’existait virtuellement plus à cette date après la cinglante défaite de Debaltsevo. La réponse la plus plausible à cette question est que la Russie n’était pas suffisamment forte en 2015 pour encaisser le contrecoup des sanctions infernales qui n’auraient pas manqué de lui être infligées comme elles le sont aujourd’hui. Il est probable qu’en 2015 l’économie russe n’aurait pas été assez résiliente pour résister à l’étranglement des sanctions. De même à cette époque l’architecture financière de la Russie était encore rudimentaire et trop dépendante de l’Occident pour faire face aux coupures du système Swift et à l’arrêt quasi complet des exportations vers l’Europe. De plus, on peut ajouter qu’en 2015, la restauration de la puissance de l’armée russe n’était pas achevée (le discours de Poutine sur les nouvelles armes russes date de 2018) et il est probable que la Russie ne s’estimait pas prête à un conflit ouvert avec l’OTAN si celui-ci avait éclaté à cette date.

Au 7 mars 2022,l’armée russe avait profondément pénétrée en Ukraine.

Les Russes ont affirmé (sans preuve dirimante pour l’instant) avoir saisi des documents dès les premiers jours de l’opération qui prouveraient que l’armée ukrainienne se préparait à donner l’assaut contre le Donbass dans les premiers jours de mars. Ce qui est établi c’est que l’état-major de Kiev avait positionné sur la ligne de front du Donbass depuis le printemps 2021 environ la moitié de son armée (plus de 150 000 hommes) et que ces troupes d’assaut étaient constituées des meilleures divisions de l’armée ukrainienne.

Le blogueur états-unien Moon of Alabama, spécialiste de géopolitique, affirme que

l’entrée de la Russie en Ukraine le 24 février 2022 visait très certainement à prévenir l’assaut de l’armée ukrainienne dans le Donbass. Le rapport du 15 février de la mission spéciale de surveillance de l’OSCE en Ukraine a enregistré 41 explosions dans les zones de cessez-le-feu. Ce chiffre est passé à 76 explosions le 16 février, 316 le 17 février, 654 le 18 février, 1413 le 19 février, un total de 2026 les 20 et 21 février et 1484 le 22 février. Les rapports de mission de l’OSCE ont montré que la grande majorité des points d’impacts de l’artillerie se situaient du côté séparatiste de la ligne de cessez-le-feu.

Ma conviction personnelle est que l’armée ukrainienne a bien tenté l’assaut contre les républiques de Donetsk et de Lugansk en avril 2021 mais que cette tentative a été brisée par l’emploi massif de techniques de guerre électronique par les Russes qui a littéralement coupé toutes les communications radio des forces ukrainiennes et provoquant de ce fait ce que l’on pourrait appeler un véritable déni de guerre. Il a fallu près d’un an pour l’OTAN et pour l’armée ukrainienne pour rebâtir un système de communication que les Russes ne pouvaient plus inhiber. Et c’est ainsi qu’intervient la mise à disposition « miraculeuse et gratuite » du réseau satellitaire STARLINK d’Elon Musk au bénéfice de Kiev – opérationnel dès le début du conflit, et sans doute bien avant – et qui a sans doute considérablement gêné l’état-major russe dans les premières semaines de l’opération et probablement aujourd’hui encore.

Pourquoi les Russes attaquent-ils à 1 contre 2 ?

Tous les spécialistes militaires vous diront que l’on n’attaque jamais avec un ratio inférieur à deux contre un, voire trois contre un de préférence, pour espérer pouvoir l’emporter. Dans le cas présent, les Russes semblent avoir lancé l’opération avec environ 150 000 hommes sur 4 secteurs différents (Kiev et Kharkov au nord, le Donbass à l’est et Kherson au sud) et cela sur une ligne de front de 2500 km). Pour mémoire, lors de la campagne de France en mai 1940, et sur un front beaucoup plus réduit, l’Allemagne attaque avec 137 divisions et un total de 2 750 000 hommes. Rien que les forces armées ukrainiennes dans le Donbass disposent d’un nombre d’hommes équivalent à l’ensemble des forces russes engagées dans l’opération. Alors pourquoi lancer l’assaut dans ces conditions ce qui a littéralement sidéré les états-majors occidentaux ?

Première observation, même si l’armée russe est indubitablement la première armée d’Europe, et de loin avec près d’un million d’hommes affectés à la défense du territoire, les forces opérationnelles de l’armée de terre ne dépassent pas 300 000 hommes et il serait très hasardeux de dégarnir toutes les frontières de la Fédération de Russie pour les engager massivement sur le théâtre ukrainien si l’OTAN décidait par exemple, d’actionner son valet japonais du côté des Kouriles. Les Russes n’ont pas oublié la leçon de 1905.

Deuxième observation, on a le sentiment que la décision d’intervention est prise dans la précipitation, probablement dans le but d’agir en premier dans une guerre préemptive afin d’éviter le massacre de populations civiles dans le Donbass dans le cas où les forces armées ukrainiennes (FAU) auraient lancé l’offensive. On se rappelle que les populations civiles du Donbass commencent à être évacuées massivement quelques jours avant le 24 février.

3ème observation, il s’agit pour les Russes d’une opération militaire spéciale et non pas d’une guerre ce qui interdit la mobilisation générale et le réveil du traumatisme de la Grande Guerre patriotique de 1941 avec ses 27 millions de morts toujours à vif dans l’esprit des Russes. La raison de ce choix politique est probablement que les dirigeants russes sont parfaitement conscients que cette guerre n’est pas une guerre contre l’Ukraine mais une guerre contre le Système occidental dans toutes ses composantes et qu’il est impératif de garder des forces sur le front économique afin de ne pas voir s’effondrer la Russie face aux sanctions occidentales. Mais il est bien clair que ce pari reposait sur une guerre courte et décisive et que sa prolongation, encouragée de toutes ses forces par l’OTAN, verra inéluctablement la transformation de cette opération militaire spéciale en situation de guerre stricto sensu avec toutes les conséquences qui en découleront, y compris pour les alliés de Kiev.

Pourquoi les Russes ont-ils lancé l’assaut contre Kiev et Kharkov ?

Dans une demeure de Kiev,au-début de mars 2022.

Bien évidemment, l’irruption des forces russes au nord sur les secteurs de Kiev et de Kharkov a contribué à fixer une part notable de l’armée ukrainienne dans cette zone ce qui a permis de soulager les fronts est et sud de l’opération. C’est un des arguments avancés par les propagandistes pro-russes pour justifier a posteriori la validité de ce choix stratégique. Si la prise rapide de tout le littoral sud qui a permis de sécuriser la péninsule de Crimée entre Kherson et Novoazovsk et de sanctuariser la mer d’Azov pourrait justifier la mise en place de cette stratégie, en revanche sur le front du Donbass, la résistance féroce des FAU jusqu’à aujourd’hui ne justifiait pas le sacrifice de milliers de soldats russes dans les batailles sanglantes à Irpin, Soumy, Kharkov et Tchernikov, d’autant moins que ces secteurs furent abandonnés quelques semaines après pour opérer une réaffectation des forces russes dans les opérations du front du Donbass.

Bien que cela ait été nié, on ne peut exclure que l’état-major général de l’armée russe ait été abusé sur l’état moral de l’armée ukrainienne et que la prise rapide de Kiev – peut-être avec des complicités internes qui auraient été déjouées par l’OTAN et le SBU – était escomptée de manière à provoquer un effondrement rapide de la résistance ukrainienne. Si cette hypothèse est vraie, on ne peut que constater qu’elle fut un dramatique échec dont la conséquence sera probablement d’aboutir à une guerre longue dont l’Ukraine sera la principale perdante.

Que s’est-il passé à Tchernobyl ?

La centrale nucléaire de Tchernobyl située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev est occupée dès le 24 février par les troupes aéroportées russes en provenance de la frontière biélorusse toute proche. Le contrôle de ce site industriel ne présente aucun intérêt stratégique ni pour l’assaut sur la capitale ukrainienne, ni même dans le déroulé de l’opération militaire spéciale car l’essentiel des efforts de contre-attaque des FAU durant le mois de mars se dérouleront plus au sud pour la reprise de l’aérodrome Antonov de Kiev et de la ville adjacente de Gostomel. Contrairement à ce qu’affirme Wikipédia, il n’y a pas eu véritablement de « bataille de Tchernobyl » car les soldats ukrainiens et les forces de sécurité présentes sur place se sont rendues très vite quasiment sans résistance et semblent même avoir collaboré, au moins partiellement, avec les forces d’occupation.

Avancée des troupes russes près des centrales de Tchernobil en mars 2022.

Néanmoins, les Russes resteront sur place jusqu’au 29 mars en établissant quelques éléments de défense autour de la centrale, notamment en creusant des tranchées sur la périphérie sud. Qu’est-ce qui a poussé l’armée russe à envoyer quelques-unes de ses meilleures troupes sur un site hautement contaminé ? L’hypothèse la plus vraisemblable est qu’elle avait en projet d’empêcher les Ukrainiens de fabriquer une bombe nucléaire « sale » élaborée à partir de déchets radioactifs. Cette conjecture complotiste doit être examinée à l’aune des déclarations de Volodymir Zelensky le 18 février 2022 lors de la 58ème conférence de Munich sur la sécurité où il déclare très clairement que l’Ukraine est prête à remettre en question son statut de puissance non-nucléaire en menaçant de dénoncer le Mémorandum de Budapest. Le régime de Kiev avait-il déjà commencé à travailler à la mise au point d’une bombe atomique à partir des déchets radioactifs de la centrale de Tchernobyl ? On ne peut pas l’exclure, ni l’affirmer non plus, mais la question suivante au sujet de la prise de contrôle de la centrale d’Energodar apportera peut-être quelques éclaircissements.

Que s’est-il passé à Energodar ?

 

Ville située sur la rive gauche du Dniepr au sud de Zaporijia, Energodar est une cité moderne sur laquelle a été construite la plus puissante centrale nucléaire d’Europe. Comme Tchernobyl, la ville et la centrale d’Energodar passent sous contrôle russe – malgré le démenti du maire Dmitri Orlov – dès le 26 février. Dans un article daté du 25 mai 2022 le journaliste étatsunien du Wall Street Journal Laurence Summer affirme que le chef de l’AIEA (Agence internationale de l’Energie Atomique) Rafael Rossi aurait déclaré à Davos que la centrale nucléaire recelait 30 tonnes de plutonium et 40 tonnes d’uranium enrichi. Selon le degré d’enrichissement de ce dernier, il aurait été assez simple pour l’Ukraine de reconstituer tout un stock d’armes nucléaires avec le soutien occidental, ce qui était un risque que les Russes ne pouvait pas tolérer. Ce qui est sûr, c’est que dès le 4 mars, les forces spéciales ukrainiennes – peut-être assistées de SAS britanniques – tentent de reprendre le contrôle de la centrale afin d’empêcher le transfert en Russie des stocks de plutonium et d’uranium.

Selon le chercheur Thierry Meyssan « le plutonium est vendu entre 5 000 et 11 000 $ le gramme. 30 tonnes achetées au prix coûtant, cela représente 150 milliards de dollars. Le prix de l’uranium dépend de son degré d’enrichissement. À moins de 5 %, il ne peut être utilisé qu’à usage civil et doit atteindre au moins 80 % pour un usage militaire. Ignorant son degré d’enrichissement, on ne peut évaluer son prix. La saisie par la Russie de ce stock non-déclaré rembourse probablement l’ensemble des sanctions prises contre elles. »

Le président du Réseau Voltaire poursuit : « L’information dont nous disposons soulève plusieurs questions : depuis quand l’Ukraine, qui avait cédé à la Russie tous ses stocks de l’époque soviétique, détient-elle ces matériaux ? D’où viennent-ils et qui les a payés ? Subsidiairement : quel est le taux d’enrichissement de l’uranium et qui l’a enrichi ? ».

Ces questions restent en suspens et ne manquent pas d’interroger sur le rôle réel qu’a joué l’AIEA dans cette affaire.

Quid des laboratoires biologiques US ?

Dès la chute de Viktor Yanukovitch en 2014, l’OTAN renforce son emprise sur l’Ukraine et met en place un réseau d’une trentaine de laboratoires biologiques dont des documents récupérés par l’armée russe dès le début des opérations exposent qu’y étaient réalisées « des expériences extrêmement dangereuses visant à renforcer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles en recourant à la biologie de synthèse ». Les États-Unis, après avoir nié l’existence de ces laboratoires, ont affirmé qu’il s’agissait d’un programme visant à détruire les armes biologiques que l’Union soviétique aurait fabriquées et stockées en Ukraine. Pour la Russie au contraire, le Pentagone faisait sous-traiter en Ukraine – comme il le fait également en Géorgie, au Kazakhstan et ailleurs – des recherches sur des vecteurs biologiques interdits par la Convention sur l’interdiction des armes biologiques de 1972.

Malgré les tentatives américaines d’effacer toutes traces de ces recherches en ordonnant la destruction des souches et des documents y afférents dès le début de l’invasion, des sources russes affirment que des expériences auraient été menées sur des malades mentaux à l’hôpital psychiatrique n° 1 (dans la ville de Streletchyé, oblast de Kharkov) et qu’un agent tuberculeux aurait été manipulé pour infecter la population du district de Slavianoserbsk (République populaire de Lougansk). Ce qui semble avéré également serait la participation de Hunter Biden, fils du Président US, dans ces expériences comparables aux pires abominations nazies.

En effet, selon des médias états-uniens :

Environ un an après que les fonds d’investissement de Hunter Biden ont investi de l’argent dans Metabiota, des représentants de la société ont assisté à une réunion en octobre 2016 impliquant des responsables militaires américains et leurs homologues ukrainiens pour discuter de « la coopération dans la surveillance et la prévention des maladies infectieuses particulièrement dangereuses, y compris les maladies zoonotiques en Ukraine et dans les pays voisins ». Les contrats gouvernementaux corroborent également la relation de travail entre Metabiota, les laboratoires ukrainiens et le département américain de la Défense, l’entreprise ayant reçu une subvention de 18,4 millions de dollars de l’agence américaine en 2014.

Alors ? Complotisme ? Propagande russe ? Hystérie ? Nous vous laissons juge.

Où sont passés les 50 officiers français de Marioupol + autres officiers de l’OTAN) ?

La présence de milliers d’occidentaux dans les rangs de l’armée ukrainienne et cela bien avant le début du conflit, est parfaitement documentée : Instructeurs de l’OTAN, mercenaires, conseillers divers, forces spéciales… et il est même établi que notre Gendarmerie nationale a fourni quelques instructeurs aux FAU et peut-être même au régiment Azov, au moins durant l’année 2021.

Alors d’où vient cette rumeur sur la présence d’officiers français à Marioupol ? Dès la mi-mars 2022, l’encerclement de la ville est achevé et des rumeurs font déjà état de la présence de nombreux occidentaux (Canadiens, Britanniques, Américains, Français, Israéliens…) présents aux côtés des FAU et du célèbre régiment Azov qui défendent la ville. Le 30 mars, alors que les bruits enflent sur la présence de soldats français (des photos trouvées sur les réseaux sociaux montrent des insignes de la Légion étrangère française et des bérets verts trouvés dans les ruines de la ville), on apprend que le général Eric Vidaud, directeur du renseignement militaire est brutalement limogé alors qu’il n’est en poste que depuis 7 mois.

Durant tout le mois d’avril des pressions très fortes sont exercées par les occidentaux contre les Russes (le président français en première ligne sur ce sujet) pour obtenir un couloir humanitaire afin d’évacuer les « civils » de Marioupol. Devant le refus obstiné des Russes de laisser partir, non pas les civils mais les gros poissons (on a parlé d’un général canadien et d’un amiral US) enfermés dans l’usine Azovstal, plusieurs opérations de sauvetage par hélicoptères et même par voie maritime seront tentées et aboutiront toutes à des échecs sanglants. Selon les sources, entre 2 et 8 hélicoptères seront abattus lors des tentatives d’extraction. Lors de l’une d’entre elles, deux officiers français auraient été retrouvés morts dans la carlingue calcinée d’un des aéronefs.
Alors d’où vient cette rumeur sur la présence des 50 officiers français de Marioupol ?
L’affaire prend véritablement de l’ampleur lorsque le Secrétaire général du parti nationaliste turc VATAN, Özgür Bursal?, tient une conférence de presse au siège de son parti à Ankara le vendredi 22 avril 2022 en annonçant que « Macron avait laissé mourir plus de 50 officiers français en Ukraine ». Le Turc affirme tenir cette information de source russe de haut niveau.

Il est évident que ce type de révélation à quelques jours de la présidentielle française aurait eu un impact direct sur l’issue du scrutin et qu’il était crucial pour l’Élysée de maintenir le couvercle sur cette affaire, au moins jusqu’à l’issue de l’élection.

Quoi qu’il en soit, le 18 mai les derniers défenseurs d’Azovstal commencent à se rendre après deux mois de siège et de nombreuses vidéos circulent sur la Toile montrant le spectacle de la reddition. Si une photo présente de manière présumée l’amiral US Eric Olson (affirmation démentie par les médias aux ordres mais ni confirmée ni infirmée par l’armée russe), plus aucune trace de mercenaires ou d’officiers occidentaux n’apparaît dans la presse russe officielle. Seules les rumeurs continuent de plus belle sur les réseaux sociaux. Et parmi celles-ci, l’une d’entre elles affirme que les officiers de l’OTAN qui voulaient se rendre ont été exécutés par les fanatiques du régiment Azov qui ne voulaient pas entendre parler de reddition. Ce qui est certain, c’est que plusieurs centaines de cadavres (certaines sources parlent de plus de 200 corps) ont été retrouvés dans les sous-sols de l’usine dans des camions frigorifiques qui ne fonctionnaient plus. Des Français font-ils partie du lot ? Seuls les Russes ont la réponse à cette question. Sont-ils au contraire sortis vivants et feront-ils l’objet d’âpres négociations entre l’OTAN et le Kremlin lorsque la diplomatie reprendra ses droits ? Seul l’avenir nous le dira, peut-être…

Que s’est-il passé à Boutcha ?

Avec l’affaire de Boutcha, nous entrons clairement dans la propagande de guerre de bas étage et qui paradoxalement se démonte aujourd’hui plus facilement, grâce en partie aux réseaux sociaux, que les histoires de bébés crucifiés aux portes des granges par l’armée prussienne en 1914.

Il faut dire que dans cette affaire, la précipitation et l’amateurisme des faussaires ont permis d’éventer rapidement la supercherie.

Tout d’abord la chronologie même des événements ne colle pas avec la réalité : le 30 mars les soldats russes évacuent la ville et dès le lendemain, le 31 mars, le maire de Boutcha hilare devant une caméra, le confirme et précise même qu’il n’a aucun mort à déplorer dans sa ville ce dont il se réjouit, bien évidemment. Le même jour, les néo-nazis du régiment Azov entrent dans Boutcha et le 4 avril est publiée dans le New-York Times une photo satellite datée du 19 mars, qui montre une rue jonchée de cadavres. La photo, diffusée aux médias occidentaux, a été présentée comme preuve d’un « crime de guerre commis par les troupes russes en Ukraine ». Mais des experts établiront que la photo n’a pas été prise le 19 mars, quand l’armée russe se trouvait encore dans la ville mais le 1er avril, deux jours après qu’elle l’ait évacuée. La date et l’heure exacte de l’image ont été calculées par le programme SunCalc sur la base de l’inclinaison du soleil au-dessus de l’horizon et donc de la direction des ombres. Dans l’image satellite publiée par le New York Times, l’angle du Soleil est de 42 degrés. Cela signifie que la photo satellite a été faite à 11h57 GMT le 1er avril.

Par la suite, les expertises réalisées dans le cadre de l’enquête internationale chargée de démontrer la réalité du prétendu crime de guerre commis par la Russie, concluront au fait que la plupart des cadavres de Boutcha présentaient des blessures par des fléchettes contenues dans des obus utilisés par l’armée ukrainienne alors que les autorités de Kiev affirmaient que tous les civils avaient été exécutés avec des armes automatiques.

Fin de la manipulation et silence radio désormais sur les médias de grand chemin au sujet du « massacre de Boutcha ».

Que s’est-il passé à Kramatorsk ?

Dans cette autre affaire de manipulation où un missile a été lancé le 8 avril 2022 sur la gare de Kramatorsk juste après que les autorités ukrainiennes aient annoncé que des trains d’évacuation étaient à disposition des habitants et où une foule importante de civils était assemblée dans la gare (plusieurs dizaines de morts). Il y a là deux objectifs qui sont poursuivis : outre la volonté de présenter un agresseur russe commettant des crimes de guerre aux yeux de l’opinion publique mondiale, il y avait la volonté d’empêcher les populations du Donbass de quitter les villes où elles servent de bouclier humain aux FAU en les décourageant de partir par le train (pour les nombreuses familles qui ne disposent pas de véhicules).

Là encore, à l’heure des réseaux sociaux, après l’effet d’annonce, il est plus facile de faire circuler l’information et quelques minutes après l’attentat, une photo est reprise sur la Toile où l’on peut voir très nettement le numéro de série du missile Tochka-U (?91579 en russe) qui a frappé la gare ferroviaire. Ce missile provient d’un stock clairement identifié comme appartenant à l’armée ukrainienne. Seules les FAU disposent de missiles Tochka-U. L’armée russe n’utilise plus cette arme depuis 2019. Les Républiques Populaires de Donetsk et de Lugansk ne l’ont jamais utilisée. Il s’agit là de manière plus qu’évidente d’un crime de guerre accompli par le régime de Kiev contre sa propre population dans le but de blâmer la Russie.

Seuls ceux qui ne connaissent pas le degré de haine et de mépris dans lequel sont tenus les habitants du Donbass par les militants nationalistes et suprémacistes ukrainiens pourront s’étonner de voir une armée tirer délibérément sur son « propre » peuple.

L’île aux serpents (Ile Zmeiny)

Cet îlot minuscule situé en Mer Noire à une cinquantaine de kilomètres des côtes ukrainiennes et roumaines est d’une importance stratégique majeure dans le conflit actuel car la possession de ces arpents de terre permet à celui qui les contrôle de verrouiller l’accès à Odessa, c’est-à-dire au seul port dont dispose encore Kiev et surtout de surveiller toute la partie ouest de la Mer Noire où deux pays de l’OTAN sont présents, Bulgarie et Roumanie, cette dernière étant particulièrement active dans le conflit, notamment dans le cadre de la future très probable agression de l’OTAN contre la République Moldave du Dniestr, entité séparatiste pro-russe mieux connue sous le nom de Transnistrie et située entre la Moldavie et l’Ukraine.

Au-delà de l’intérêt stratégique pour le contrôle de cette île, il y a eu également des rumeurs sur la présence d’un laboratoire biologique sur l’île des Serpents mais les sources disponibles ayant relaté l’information sont plutôt sujettes à caution.

En revanche, la volonté de l’OTAN de reprendre le contrôle de cette île à tout prix découle clairement des moyens engagés – et perdus -. Petite chronologie des événements :

Dès le matin de l’offensive, le 24 février 2022, l’île est prise par la marine russe. Le récit de la prise de cet îlot stratégique sera l’occasion du premier bobard de guerre car selon le ministère ukrainien de la défense, les treize garde-frontières présents sur l’île auraient résisté jusqu’à la mort en refusant l’ultimatum d’un navire russe qui leur demandait de se rendre. Mais deux jours plus tard, la diffusion sur la Toile des photos de la reddition des gardes-frontières contraint les autorités ukrainiennes à annoncer que leurs soldats sont bien en vie et ont été capturés par les Russes. Une image satellite prise le dimanche 27 mars 2022 par Maxar Technologies montre l’île des Serpents dont certains bâtiments sont endommagés, ainsi qu’un navire de débarquement de classe Ropoutcha de la marine russe ancré près de l’île. Des frappes militaires russes ont donc bien eu lieu, mais d’ampleur limitée, en préalable à l’occupation de l’île. Fin mars 2022, les garde-frontières ukrainiens (il y en avait 82 et non pas 13) ont été libérés lors d’un échange contre des prisonniers russes détenus par l’Ukraine.

Le communiqué du Ministère de la Défense russe publié le 9 mai 2022 (date anniversaire de la victoire de l’Union soviétique contre l’Allemagne) fait état des faits suivants :

Selon les informations mises à jour, 6 hélicoptères Mi-8 et Mi-24 ont été détruits pendant la nuit près d’Artsiz dans la région d’Odessa près de l’aérodrome militaire de Chervonoglinskoe par des missiles de haute précision Onyks du système de missiles côtiers Bastion. …

Le 7 mai, sur ordre direct de Zelensky, l’état-major ukrainien, avec l’implication directe de conseillers américains et britanniques, a planifié une provocation majeure pour s’emparer de l’île de Zmeiny.

Au cours des deux derniers jours, le régime de Kiev a fait plusieurs tentatives désespérées d’assauts aériens et maritimes sur l’île de Zmeiny, qui est importante pour le contrôle de la partie nord-ouest de la mer Noire.

La provocation ukrainienne a été déjouée grâce à l’action compétente d’une unité des forces armées russes sur l’île. L’ennemi a subi de lourdes pertes.

4 avions ukrainiens, dont 3 Su-24 et 1 Su-27, 3 hélicoptères Mi-8 avec des parachutistes à bord, et 1 hélicoptère Mi-24 ont été abattus en vol pendant que l’armée repoussait les attaques contre l’île de Zmeiny.

En deux jours, 29 drones ukrainiens ont été abattus en vol, dont 8 drones d’attaque Bayraktar TB-2. De plus, 4 drones Bayraktar ont été abattus cet après-midi.

Par ailleurs, trois bateaux d’assaut amphibies ukrainiens blindés transportant du personnel de la marine ukrainienne ont été détruits lors d’une tentative de débarquement dans la nuit du 8 mai.

Suite à la provocation irréfléchie de Zelensky, plus de 50 saboteurs ukrainiens ont été tués en mer et sur la côte lors du débarquement et des tentatives de consolidation sur l’île.

24 corps de militaires ukrainiens morts ont été abandonnés sur le rivage de l’île de Zmeiny.

Côté russe, les pertes sont également sensibles puisqu’au moins deux navires de la Flotte de la Mer Noire ont été coulés (probablement par les missiles sol-mer ou air-mer) soit à proximité immédiate de l’île, soit au large de celle-ci.

Il est peu probable que les restes archéologiques du temple d’Achille découvert sur cette île pélagienne soient la raison principale des moyens très lourds engagés par les deux parties pour conserver ou reprendre le contrôle de ce bout de terre aride. Sa position-clé à une époque où les radars, la guerre électronique et les missiles à capacité stratégique jouent un rôle majeur dans la conduite de la guerre, suffit largement à expliquer l’intérêt majeur que représente ce bout de terrain situé aux confins des frontières de l’OTAN dans la guerre en cours entre la Russie et l’Occident.

Enfin pour conclure et au rebours de certains propagandistes pro-russes exagérément optimistes, et malgré les succès tactiques de l’armée russe obtenus dans le Donbass depuis son repositionnement du mois d’avril et son indubitable supériorité aérienne et de capacité d’artillerie, la lenteur extrême de l’avancée russe sur le front est et la stagnation quasi complète sur les autres fronts démontrent que le Kremlin ne pourra échapper à une mobilisation générale s’il veut l’emporter. La guerre d’Ukraine est une guerre existentielle pour la Russie comme pour l’Occident. Nous n’en sommes qu’au début et les peuples d’Europe n’ont pas fini de souffrir. Sursum corda !


Moment où deux avions de chasse ukrainiens bombardent l’île aux serpents occupée par la Russie

Au moment où deux avions de combat ukrainiens Su-27 Flanker bombardent l’île aux serpents occupée par la Russie, provoquant deux explosions secondaires majeures

(Dayly Mail,le 7 mai 2022)

  • Des images diffusées samedi montrent des Su-27 Flankers de l’armée de l’air ukrainienne frappant des installations russes lors d’un bombardement à grande vitesse de Snake Island
  • Un drone ukrainien Bayraktar TB2 a capturé deux Su-27 volant à basse altitude depuis le sud, larguant plusieurs bombes ainsi que des fusées éclairantes de contre-mesure infrarouges
  • Le raid audacieux a semblé frapper directement le complexe principal de l’île et les bâtiments au-dessus de la jetée
  • Après les frappes initiales, il semble y avoir au moins deux explosions secondaires majeures, ce qui pourrait signifier que les bombes ont touché une zone de munitions
  • L’incroyable attaque survient après que l’Ukraine a affirmé qu’un drone TB2 avait détruit un navire de débarquement russe sur Snake Island

 

 

 

Des images incroyables capturent le moment où deux avions de chasse ukrainiens ont bombardé l’île aux serpents occupée par la Russie.

Des images diffusées samedi montrent des Su-27 Flankers de l’armée de l’air ukrainienne en train de frapper des installations lors d’un bombardement à grande vitesse de Snake Island, qui a été saisi par les forces russes plus tôt cette année.

Un drone ukrainien Bayraktar TB2 a capturé deux Su-27 volant à basse altitude au-dessus de l’île depuis le sud, avant de larguer plusieurs bombes et fusées éclairantes de contre-mesure infrarouge, a rapporté TheDrive.com.

L’approche sud de l’île était une mesure stratégique des forces ukrainiennes, car les défenseurs russes sur l’île se concentreraient très probablement sur la recherche du nord et de l’ouest vers la côte ukrainienne, selon The Drive.

 

Des images diffusées samedi montrent des Su-27 Flankers de l’armée de l’air ukrainienne frappant des installations russes lors d’un bombardement à grande vitesse de Snake Island

Moment où deux avions de chasse ukrainiens bombardent l’île aux serpents occupée par la Russie

 

Un drone ukrainien Bayraktar TB2 a capturé deux Su-27 volant à basse altitude depuis le sud, larguant plusieurs bombes ainsi que des fusées éclairantes de contre-mesure infrarouges

Le raid audacieux a semblé frapper directement le complexe principal de l’île et les bâtiments au-dessus de la jetée.

Après les frappes initiales, il semble y avoir eu au moins deux explosions secondaires majeures, ce qui pourrait signifier que les bombes ont touché une zone de stockage de munitions ou de carburant, a rapporté The Drive.

L’attaque audacieuse vient après l’ukraine revendiqué un drone TB2 a détruit un navire de débarquement russe sur l’île.

Samedi, l’Ukraine a montré une vidéo prétendant être un drone militaire frappé sur un navire de débarquement russe fournissant un système de missiles anti-aériens TOR à Snake Island.

Les images semblent montrer la destruction d’une grande péniche de débarquement de type Serna lors d’une frappe aérienne.

« Les unités ennemies restant sur Snake Island restent sans couverture aérienne et seront détruites et brûlées comme des cafards ou des sauterelles », a déclaré le responsable ukrainien Anton Gerashchenko.

D’autres rapports ont indiqué que la péniche de débarquement avait été touchée par un drone militaire ukrainien Bayraktar TB2.

Moment où deux avions de chasse ukrainiens bombardent l’île aux serpents occupée par la Russie

 

Le raid audacieux a semblé frapper directement le complexe principal de l’île et les bâtiments au-dessus de la jetée

Moment où deux avions de chasse ukrainiens bombardent l’île aux serpents occupée par la Russie

 

Après les frappes initiales, il semble y avoir au moins deux explosions secondaires majeures, ce qui pourrait signifier que les bombes ont touché une zone de munitions ou de carburant.

Moment où deux avions de chasse ukrainiens bombardent l’île aux serpents occupée par la Russie

 

Cette image satellite prise par Planet Labs PBC montre une épaisse fumée noire s’élevant après une frappe présumée de drone ukrainien sur des positions russes sur Snake Island, en Ukraine, dans la mer Noire

Moment où deux avions de chasse ukrainiens bombardent l’île aux serpents occupée par la Russie

 

La grande péniche de débarquement de type Serna quelques instants après la frappe du missile par le drone Bayraktar TB2. « Les unités ennemies restant sur Snake Island restent sans couverture aérienne », ont déclaré les Ukrainiens

Des images en noir et blanc montraient de petites figures humaines se déplaçant sur le navire de débarquement quelques instants avant qu’un éclair blanc n’envahisse l’engin. Les personnages continuent de se déplacer sur l’engin après qu’il ait été touché.

Les images montraient également une attaque contre un bâtiment sur Snake Island. Ce qui semble être du personnel russe est vu en train de patrouiller autour du bâtiment lorsqu’il est lui aussi soufflé du ciel.

Les images de l’impact sur le navire n’étaient pas datées. Après la grève, on a vu des gens se déplacer sur le navire.

La classe Serna – désignation russe Projet 11770 – est un type de péniche de débarquement à cavité d’air construite pour la marine russe. Douze bateaux ont été construits entre 1994 et 2014.

En mars, les forces russes ont lancé une invasion à grande échelle de l’île, située à quelques kilomètres de la côte roumaine.

Moment où deux avions de chasse ukrainiens bombardent l’île aux serpents occupée par la Russie

 

 

L’île est stratégiquement importante car elle permet à la Russie de revendiquer des eaux territoriales s’étendant sur 12 milles marins au large.

Ils couvrent d’importants canaux de navigation vers les villes portuaires d’Odessa, Mykolaïv et Kherson.

Après avoir pris l’île, la Russie a coupé les canaux de navigation, isolant l’Ukraine des marchés internationaux et privant son économie de revenus commerciaux vitaux alors qu’elle cherche à se défendre.

En mars, un Un clip audio a été partagé en ligne d’un officier d’un navire militaire russe disant aux gardes ukrainiens gardant Snake Island de « déposer les armes immédiatement pour éviter des effusions de sang et des morts injustifiées », ajoutant « sinon vous serez bombardé ».

On peut alors entendre les gardes parler entre eux, se mettre d’accord « ça y est », avant de répondre à la marine russe en disant : « Navire de guerre russe, va te faire foutre ».

Source Dayly Mail 


 

 

Par Emmanuel Leroy

Président de l’Institut 1717 – Pour une nouvelle alliance franco-russe


 

UNE INVITATION À VISITER NOS BOUTIQUES EN LIGNE

 

Les photos mexicaines du jour et vidéo:le 8 avril 2016 des webcams de Mexico enregistraient une « entité volante inconnue »

Photo 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ceci n’est pas sans rappeler l’affaire du Mothman ,il y a plusieurs années!

Bien entendu,l’humanité n’aura pas le temps de comprendre  même 1% des secrets du monde qui l’entoure avant de disparaître!


Supportez Michel Duchaine en visitant sa boutique web afin de lutter contre la censure médiatique

 

…en cliquant sur ce lien: VINTAGE par MICHEL

 

 

 

Le rover Curiosity de la NASA examine de plus près «  l’étrange creux  » sur Mars

 

Les découvertes du Rover Curiosity n’ont pas finies de nous étonner,voyez ici:

 

La fosse de Balby est pleine de sable foncé et se démarque du paysage martien.

The Balby Trough, un curieux paysage sur Mars.
The Balby Trough, un curieux paysage sur Mars.

Mettez les mots « étrange » et « Mars » ensemble et vous avez mon attention. NASA rover de Mars Curiosity vit jusqu’à son nom en consultant une formation inhabituelle situé dans une zone appelée Butte Ouest dans le cratère Gale.

« Dans les images de l’orbite, il semble que quelqu’un ait tracé une ligne droite épaisse avec un marqueur de feutre sombre sur le côté sud-est de la butte »  , a écrit Melissa Rice , membre de l’équipe de Curiosity , géologue planétaire à l’Université Western Washington, dans une mise à jour de mission. semaine intitulée A Strange Trough sur Western Butte.

Cette image du rover Curiosity du 14 janvier montre la vue depuis la descente de Western Butte.NASA / JPL-Caltech

Du point de vue de Curiosity, l’auge est peu profonde et remplie de sable foncé. 

Le rover a été chargé de capturer plus d’images de la région pour que les scientifiques puissent les étudier. « Nous ne savons pas ce qui a créé cette fonctionnalité, ni pourquoi elle se trouve ici », a écrit Rice, « il vaut donc la peine de s’arrêter pour y regarder de plus près. »    

L’équipe de rover a nommé le fossé Balgy Trough, une référence aux pittoresques chutes de Balgy en Écosse. L’équipe a donné des noms d’inspiration écossaise à certaines caractéristiques du paysage martien de cette région. 

Mars regorge de formations fascinantes, de petits nodules ronds  à des roches qui ressemblent par coïncidence à des objets familiers de la Terre . L’auge est une autre fonctionnalité intéressante à étudier par les scientifiques alors que nous en apprenons davantage sur la géologie sauvage et merveilleuse de la planète rouge.

 


AUTRES PHOTOS PARTICULIÈRES

 

Photo prise sur Mars durant une nuit.Le point blanc au-dessus,c’est notre terre!

 

 

L’énorme désert de Mars.

 

Le cratère Gusev: on dirait qu’une ancienne rivière s’y rendait.

 

Un élément inconnu apparaît ici.

 

 

Anomalie en forme de mâchoire de crocodile

 

 

…sous un angle différend.

 

 

Au pôle sud de Mars,une étrange fosse.

 

Le sol de Mars ressemble à celui de la Lune.

 

Terre et lune vue de mars

 

Un étrange « fossile » découvert sur une ancienne photo de Curiosity…restée inexpliquée!

 

…toujours inexpliquée!

 

Fossiles sur mars

 

Combien d’autres mystères restent enfouis sous la surface de la planète Mars qui n’attendent que le jour ou nous les sortirons des sables?
Pourquoi la NASA efface-t-elle les photos qui remettent la science en question?

 

 

 

Des phénomènes encore inexpliqués en 2019

Ce que la science ne peut pas expliquer encore

La science est puissante, mais il y a beaucoup de choses qu’elle ne peut expliquer. Et quand les gens voient, entendent ou croient quelque chose qui n’est pas expliqué, la science essaie de prouver que les choses n’existent pas, ce qui est vraiment impossible.Dans les pages suivantes, vous en apprendrez plus sur certains des phénomènes inexplicables les plus courants – des fantômes aux supposées bêtes humaines, des expériences incroyables entre la vie et la mort et des prouesses incroyables mais inexpliquées de l’esprit lui-même. Combien de ceci est réel? Nous vous laisserons décider!

Le Taos Hum

Le Taos Hum

Certains résidents et visiteurs de la petite ville de Taos, au Nouveau-Mexique, sont depuis des années agacés et déconcertés par un bourdonnement mystérieux et léger de basse fréquence dans l’air du désert.

Curieusement, seuls 2% environ des résidents de Taos déclarent avoir entendu le son.Certains pensent que cela est dû à une acoustique inhabituelle. d’autres soupçonnent une hystérie de masse ou un dessein secret et sinistre. Qu’il soit décrit comme un tourbillon, un bourdonnement ou un bourdonnement et qu’il soit psychologique, naturel ou surnaturel, personne n’a encore été capable de localiser l’origine du son. Un sondage a révélé que ceux qui prétendent entendre les sons entendent réellement beaucoup de sons différents, ce qui suggère que les expériences peuvent être subjectives et non réellement objectives (et en tout cas pas un son en particulier).

 


Bigfoot

Bigfoot

Pendant des décennies, des témoins oculaires à travers l’Amérique ont parfois signalé de grosses bêtes poilues ressemblant à des hommes, appelées Bigfoot. Malgré les milliers de Bigfoot qui doivent exister pour une population reproductrice, aucun corps n’a été retrouvé. Aucun n’a été tué par un chasseur, frappé mortellement par une voiture roulant à grande vitesse, ni même mort de causes naturelles. En l’absence de preuves tangibles comme des dents ou des os, le soutien revient à des observations de témoins oculaires et à des photos et des films ambigus.

Comme il est logiquement impossible de prouver un négatif universel, la science ne pourra jamais prouver que des créatures comme Bigfoot et le monstre du Loch Ness n’existent pas et il est possible que ces bêtes mystérieuses se cachent loin des regards indiscrets.

 

 


Intuition

Intuition

Que nous appelions cela des sentiments instinctifs, un «sixième sens» ou autre chose, nous avons tous expérimenté l’intuition à un moment ou à un autre. Bien entendu, les sentiments instinctifs sont souvent erronés (combien de fois au cours de la turbulence d’un avion avez-vous été sûr que votre avion était en panne?), Mais ils semblent avoir raison la plupart du temps. Les psychologues notent que les gens recueillent inconsciemment des informations sur le monde qui nous entoure, ce qui nous conduit apparemment à percevoir ou à connaître des informations sans savoir exactement comment ou pourquoi nous le connaissons. Mais les cas d’intuition sont difficiles à prouver ou à étudier, et la psychologie peut n’être qu’une partie de la réponse.

 


Disparitions mystérieuses

Disparitions mystérieuses

Les gens disparaissent pour diverses raisons. La plupart sont des fugueurs, certains succombent à un accident, quelques-uns sont enlevés ou tués, mais la plupart sont finalement retrouvés. Ce n’est pas le cas des disparitions véritablement mystérieuses.De l’équipage du Marie Celeste à Jimmy Hoffa, Amelia Earhart et Natalee Holloway, certaines personnes semblent avoir disparu sans laisser de traces. Lorsque des personnes disparues sont retrouvées, c’est toujours par le biais du travail de la police, des aveux ou des accidents, jamais par des « détectives psychiques »). Mais lorsque les preuves manquent et que les pistes sont perdues, même la police et la police scientifique ne peuvent pas toujours résoudre le crime.


Des fantômes

Des fantômes

De la pièce « MacBeth » de Shakespeare à la série « Medium » de la chaîne NBC, les esprits des morts font depuis longtemps partie de notre culture et de notre folklore. De nombreuses personnes ont signalé avoir vu apparaître des inconnus et des êtres chers disparus. Bien que la preuve définitive de l’ existence de fantômes demeure insaisissable, des témoins oculaires sincères continuent de signaler avoir vu, photographié et même communiqué avec des fantômes. Les enquêteurs de Ghost espèrent un jour pouvoir prouver que les morts peuvent contacter les vivants, apportant une réponse définitive au mystère.

 


Déjà vu

Déjà vu

Deja vu est une expression française signifiant «déjà vu», faisant référence au sentiment distinct, troublant et mystérieux d’avoir vécu une expérience spécifique auparavant. Une femme peut pénétrer dans un immeuble, par exemple, dans un pays étranger où elle ne s’était jamais rendue, et avoir l’impression que le lieu est étrangement et intimement familier. Certains attribuent le déjà vu à des expériences psychiques ou à des aperçus imprévisibles de vies antérieures. Comme avec l’intuition (voir n ° 3), la recherche sur la psychologie humaine peut offrir des explications plus naturalistes, mais la cause et la nature du phénomène lui-même demeurent un mystère.

 


Ovnis

Ovnis

Il ne fait aucun doute que les OVNIS (Objets Volants Non Identifiés) existent – beaucoup de gens voient dans le ciel des choses qu’ils ne peuvent pas identifier, allant de l’avion au météore. Que ces objets et ces lumières soient ou non des vaisseaux spatiaux extraterrestres est un tout autre problème; Compte tenu des distances fantastiques et des efforts nécessaires pour se rendre sur Terre de l’univers à l’autre, un tel scénario semble peu probable.

Cependant, bien qu’une enquête minutieuse ait révélé les causes connues de la plupart des rapports d’observation, certains incidents d’OVNIS resteront toujours inexpliqués.


Expériences de mort imminente et vie après la mort

Expériences de mort imminente et vie après la mort

Des personnes qui étaient autrefois sur le point de mourir ont parfois rapporté diverses expériences mystiques (comme entrer dans un tunnel et émerger dans la lumière, être réunies avec leurs proches, un sentiment de paix, etc.) pouvant suggérer une existence au-delà de la tombe. Bien que de telles expériences soient profondes, personne n’est revenu avec des preuves ou des informations vérifiables «au-delà de la tombe».

Les sceptiques suggèrent que les expériences peuvent être expliquées par des hallucinations naturelles et prévisibles d’un cerveau traumatisé. Une étude menée en 2015 sur les personnes en arrêt cardiaque a révélé que lorsque le cœur est en train de mourir, il est émaillé de signaux du cerveau qui tente de rester actif. La confusion des signaux pourrait être responsable d’expériences proches de la mort, estiment les chercheurs.


Pouvoirs psychiques et ESP

Pouvoirs psychiques et ESP

Les pouvoirs psychiques et la perception extra-sensorielle ( ESP ) figurent parmi les dix principaux phénomènes inexpliqués, si ce n’est pour rien, que leur croyance est si répandue. Beaucoup de gens croient que l’intuition (voir n ° 3) est une forme de pouvoir psychique, un moyen d’accéder à une connaissance obscure ou spéciale du monde ou de l’avenir. Les chercheurs ont testé des personnes prétendant avoir un pouvoir psychique, bien que les résultats obtenus dans des conditions scientifiques contrôlées soient jusqu’à présent négatifs ou ambigus. Certains ont fait valoir que les pouvoirs psychiques ne peuvent pas être testés, ou pour une raison quelconque, diminuer en présence de sceptiques ou de scientifiques. Si cela est vrai, la science ne pourra jamais prouver ou réfuter l’existence de pouvoirs psychiques.

La connexion corps / esprit

La connexion corps / esprit

La science médicale commence seulement à comprendre la manière dont l’esprit influence le corps. L’effet placebo, par exemple, démontre que les gens peuvent parfois soulager leurs symptômes médicaux ou leur souffrance en croyant que les remèdes sont efficaces – qu’ils soient réellement ou non. En utilisant des processus seulement mal compris, la capacité du corps à se guérir est bien plus incroyable que tout ce que la médecine moderne pourrait créer. Ainsi, s’il existe de nombreux phénomènes inexpliqués et que certains d’entre eux sont douteux, la science explicable du corps et de l’esprit, même si nous essayons encore de le résoudre en grande partie, peut être l’un des phénomènes les plus étonnants de tous.

Les plus mystérieuses découvertes effectuées au fonds des océans mises en photos

D’innombrables mystères tapissent les fonds sous-marins. Au fil des années, des plongeurs on fait émerger des objets extraordinaires, retrouvés dans les fonds des océans, comme des épaves ou des moteurs de fusées! Cliquez pour plonger au cœur du mystère!

 

Fusée Saturn V
Selon CNN, des parties du moteur de la fusée Saturn V ont été retrouvées dans l’Atlantique en 2013. Il s’agit de la fusée dans laquelle Neil Armstrong et ses collègues ont voyagé pour la mission Apollo 11. C’est le formidable PDG d’Amazon, Jeff Bezos, qui a dirigé l’expédition.

 

 

 

Ville engloutie
Il a fallu des années de recherches à l’archéologue Frank Goddio pour découvrir la célèbre citée engloutie d’Héracléion. D’après CNN, Goddio a trouvé la ville oubliée en 2000 et son équipe travaille toujours sur le site pour mettre à jour tous ses objets perdus.

 

 

Désastre de Port Royal Cette ville était la plaque tournante du commerce de Jamaïque, mais le 7 juillet 1692, un immense tremblement de terre l’a presque totalement détruite. Deux tiers de la ville ont coulé dans les fonds océaniques.

 

Galion San José
Aux alentours de 1708, des navires britanniques ont submergé le San José, un galion espagnol. Ce dernier transportait une fabuleuse cargaison d’or en provenance de Carthagène. L’épave a finalement été retrouvée et a marqué le début d’une bataille juridique afin de savoir à qui attribuer la valeur du trésor, évaluée à 17 milliards de dollars, comme nous l’apprend National Geographic.

 


EN COMPLÉMENT

Rivière secrète
les scientifiques ont découvert une rivière sous-marine qui s’écoule environ 35 mètres en-dessous de la mer Noire

 

Rivière sous-marine découverte coulant sur le fond de la mer

Des rivières sous-marines massives qui coulent le long des océans ont été découvertes par des scientifiques.

Une image radar tridimensionnelle, utilisant des couleurs fausses, du chenal sous-marin où il pénètre dans la mer Noire depuis le détroit du Bosphore.

Les chercheurs travaillant dans la mer Noire ont trouvé des courants d’eau 350 fois plus importants que la Tamise qui coule le long du fond de la mer, creusant des canaux semblables à une rivière sur la terre ferme.

La rivière sous-marine, qui a jusqu’à 115 pieds de profondeur par endroits, a même des rapides et des cascades semblables à ses équivalents terrestres.

Si l’on en trouve sur terre, les scientifiques estiment qu’il s’agirait du sixième plus grand fleuve du monde en termes de quantité d’eau qui le traverse.

La découverte pourrait aider à expliquer comment la vie parvient à survivre dans l’océan profond loin au large des eaux riches en nutriments qui se trouvent près de la terre, car les rivières transportent des sédiments et des nutriments avec eux.

Les scientifiques, basés à l’Université de Leeds, ont utilisé un sous-marin robotique pour étudier pour la première fois un chenal profond qui avait été trouvé sur le fond marin.

Ils ont trouvé une rivière d’eau très salée qui coule le long du chenal profond au fond de la mer Noire, créant des berges de rivières et des plaines inondables comme une rivière à terre.

Le Dr Dan Parsons, de l’école de la terre et de l’environnement de l’université, a déclaré: «L’eau dans les canaux est plus dense que l’eau de mer environnante car elle a une salinité plus élevée et transporte beaucoup de sédiments.

«Il coule le long du plateau de la mer et dans la plaine abyssale comme une rivière sur terre.Les plaines abyssales de nos océans sont comme les déserts du monde marin, mais ces canaux peuvent fournir des nutriments et des ingrédients nécessaires pour la vie sur ces déserts. .

« Cela signifie qu’ils pourraient être d’une importance vitale, comme les artères fournissant la vie à l’océan profond.

« La principale différence que nous avons trouvée dans les rivières terrestres était que lorsque l’écoulement circule dans le virage, l’eau tourne en sens inverse des rivières terrestres. »

La rivière sous-marine découverte par le Dr Parsons et ses collègues, qui n’a pas encore été nommée, provient de l’eau salée qui s’écoule du détroit du Bosphore depuis la Méditerranée jusqu’à la mer Noire, où l’eau contient moins de sel.

Cela fait que l’eau dense de la Méditerranée coule comme une rivière le long du fond de la mer, creusant un chenal avec des berges d’environ 115 pieds de profondeur et 0,6 de mille de large. C’est la seule rivière sous-marine active à avoir été trouvée jusqu’à présent.

Les scientifiques ont longtemps soupçonné qu’ils pouvaient se former, après que des échographies du fond de la mer ont révélé des chenaux sinueux dans de nombreux océans du monde, bien qu’aucun d’entre eux ne se soit jamais vu déceler des courants d’eau.

Parmi les plus grands de ces canaux est au large de la côte du Brésil où l’Amazonie pénètre dans l’océan Atlantique.

On pense que la plupart se sont formés lorsque le niveau de la mer était beaucoup plus bas et que les chenaux atteignaient jusqu’à 2 500 milles de long et plusieurs milles de large.

Le chenal de la mer Noire, bien que beaucoup plus petit, est le seul qui coule encore et prouve que ces canaux mystérieux sont formés par des rivières sous-marines.

Contrairement aux tranchées océaniques, qui sont des formations géologiques qui se forment dans les parties les plus profondes de l’océan en raison des mouvements des plaques tectoniques, les chenaux sous-marins serpentent comme des rivières sur terre et forment des berges de la même manière en érodant le limon du fond. canal et le construire sur les bords.

Dr Parsons a constaté que la rivière de la Mer Noire coule à environ 4 miles par heure avec 22 000 mètres cubes d’eau passant par le canal chaque seconde – 350 fois plus que la Tamise et 10 fois plus grande que la plus grande rivière d’Europe, le Rhin.

La rivière de la mer Noire ne coule que sur environ 37 milles jusqu’à ce qu’elle atteigne le bord de la plate-forme maritime et se dissipe dans la mer profonde.

Dr Parsons a déclaré que les données de la recherche seront également importantes pour les compagnies pétrolières qui cherchent à forer dans les zones où ces rivières existent.

Il a dit: « C’est la première fois que nous avons pu montrer qu’il y a un écoulement dans un système de canaux naturels et que nous mesurons directement le flux et comment cela est lié à la forme et à la morphologie du canal. »


 

 

Fortune sous-marine
Le S.S. Central America était un navire d’une longueur de 85 mètres, qui transportait de grandes quantités d’or, quand il a été englouti en 1857.
en 2014, une expédition intitulée Odyssey Marine Exploration a découvert 45 lingots et 3000 pièces d’or appartenant au navire.

 

Plus de 2 900 pièces d’or et 45 lingots d’or ont également été récupérés.

 

lus de 2 900 pièces d’or et 45 lingots d’or ont été retrouvés sur les naufragés SSCentral America depuis qu’une fouille archéologique a débuté à la mi-avril, l’entreprise Odyssey Marine Exploration, a annoncé un rapport publié mardi.

D’autres artefacts récupérés au 19 e siècle comprennent des bagages, un pistolet, une montre de poche et plusieurs daguerréotypes, un type de photographie précoce. Plusieurs échantillons d’anémones de corail et de mer ont également été collectés dans le cadre d’un programme scientifique qui étudie la diversité biologique des grands fonds marins.

Ce sextant, trouvé dans le champ de débris de l’épave du SS Central America, aurait pu servir à fixer la position du navire pendant le transit de Panama jusqu’à son naufrage au large des côtes de la Caroline du Sud.

Des spécimens de pins et de chênes placés sur les fonds marins en 1990 et 1991, lors des dernières plongées connues sur le site des naufrages, sont récupérés afin que les scientifiques puissent étudier les «vers de mer» qui consomment et détruisent les bois du navire.

« Les informations fournies par cette expérience ont fourni de nouvelles informations précieuses sur la dégradation des épaves dans cet environnement, et cela aide grandement notre interprétation des conditions que nous observons sur ce site et peut s’attendre à d’autres épaves dans des circonstances similaires », dit l’un des les rapports précédemment publiés par Odyssey Marine Exploration.

Le SS Central America a coulé au large de la côte de la Caroline en 1857, à l’apogée de la ruée vers l’or de la Californie, quand il a navigué dans un ouragan. Il était parti, quelques jours plus tôt, du Panama, avec environ 580 passagers transportant avec eux une quantité d’or inconnue. Estimations pour l’ensemble de la cargaison d’or entre trois et 21 tonnes d’or.

L’un des tas de pièces d’or, remonté à la surface, à l’extérieur de la coque de l’épave du SS Central America.

 

Le naufrage du navire a contribué à la panique de 1857 et à la dépression économique qui a suivi aux États-Unis, affirment les historiens.

Thomas G. Thompson, un chercheur de Defiance, Ohio, a découvert l’emplacement du navire – environ 160 miles au large de la Caroline du Sud – en 1987, après des années à développer la technologie nécessaire pour cartographier et explorer le fond marin. Pendant ce temps, les riches Ohioiens ont versé de l’argent dans la recherche de Thompson.

Nemo , un véhicule télécommandé, a rapporté plus de 40 millions de dollars d’or à bord du navire à vapeur à coque en bois, considéré par beaucoup comme le Titanic de son époque. Les scientifiques et les ingénieurs qui ont participé à la récupération initiale se souviennent de l’excitation écrasante de regarder une alimentation en direct du naufrage alors qu’ils frappaient l’or.

Plusieurs lingots d’or avec des poids variables ont été découverts à la poupe de l’épave du SS Central America.

 

Peu de temps après que Nemo ait apporté le premier lot d’or, un groupe d’entreprises américaines et britanniques qui avaient assuré la cargaison du navire plus d’un siècle revendiquait des droits sur le trésor. En 1993, après une longue procédure contentieuse, la compagnie de Thompson, Columbus-America Discovery Group et les assureurs ont accepté de diviser le trésor, les premiers ayant acquis 92,5% des biens récupérés.

Deux ans plus tard, Thompson a été giflé avec une nouvelle poursuite, cette fois par certains de ses investisseurs, qui ont dit qu’ils n’avaient pas reçu les retours qui leur avaient été promis. En 2012, Thompson a raté une audience connexe et est devenu un fugitif après qu’un juge fédéral a émis un mandat d’arrestation pour le chasseur de trésor.

Un aperçu de l’une des roues à aubes SS Central America.

En mars, Odyssey Marine Exploration s’est vu attribuer un contrat exclusif pour récupérer le trésor restant du naufrage. La société cotée en bourse à Tampa, en Floride, devrait recevoir 80% du produit de la récupération jusqu’à un montant fixe et 45% par la suite.

En juin, le juge en chef des États-Unis, Rebecca Beach Smith, a ordonné à un expert de superviser la manipulation par les maréchaux américains des artefacts tirés de l’épave, d’après Mike Lorz du Columbus-America Discovery Group.

La société d’exploration de naufrages en eaux profondes a publié quatre rapports depuis qu’elle a fait sa première plongée dans la SS Amérique centrale il y a quatre mois, y compris des listes du nombre et du type de pièces trouvées. Parmi les listes figurent des articles historiques, comme une paire de pantalons en coton, deux paquets de papier scellés, un bol en céramique blanche, un cadenas et une clé.


En 2013, la police américaine a trouvé deux véhicules contenant six cadavres dans un lac d’Oklahoma.

 

En 1985, l’océanographe Robert Ballard a découvert l’épave du Titanic qui avait fait naufrage en 1912. de nombreux objets provenant du navire ont aussi pu être retrouvés.

 

Le 1er septembre 1985, l’explorateur sous-marin Robert Ballard a localisé l’épave la plus célèbre au monde. Le Titanic repose en grande partie intact à une profondeur de 12 000 pieds au large de la côte de St. John’s (Terre-Neuve)

 

 

Des scientifiques ont découvert les ruines d’une ancienne tribu dans le lac Issyk-Kul, au Kirghizistan. Plus de 200 artefacts appartenant au peuple Saca ont pu être mis à jour.

 

Poterie de la culture Saka-usun.

 

 

 


Les cranes déformés

À 300 m de la ville mexicaine d’Onavas, les archéologues ont découvert un site avec 25 sépultures humaines, dont 13 ont une déformation du crâne

 

Une découverte archéologique de 13 crânes en forme de Conehead au Mexique a des gens qui se souviennent du fameux sketch Saturday Night Live . Les ossements, qui datent d’environ 1 000 ans et datent de 945 à 1308 après J.-C., ont été découverts accidentellement lors d’une fouille pour un système d’irrigation dans l’État de Sonora, au nord-ouest du Mexique. Bien qu’il ne soit pas rare que des sites archéologiques soient mis au jour lors de fouilles modernes, les crânes déformés découverts sur le site sont assez rares, surtout au nord de Sonora. « Il s’agissait d’un cimetière hispanique avec 25 crânes, et 13 d’entre eux ont des têtes déformées », a déclaré à ABC News Cristina Garcia Moreno, qui a travaillé sur le projet avec l’Arizona State University . « Nous ne savons pas pourquoi cette population a spécifiquement déformé leurs têtes. »

 

Plusieurs squelettes comportant des crânes en forme de cône ont été trouvés durant une excavation. La découverte a été réalisée alors que l’on creusait un nouveau système d’irrigation dans une ville mexicaine.

 

 

Une image générée par ordinateur de ce que Pavlopetri aurait pu ressembler

 

Des maisons jumelées avec des jardins, des vêtements qui sèchent dans les cours, des murs et des rues bien dessinées – Pavlopetri incarne le mode de vie suburbain. Sauf que c’est un port de l’âge de bronze, submergé depuis des millénaires au large de la côte sud-est de la Grèce.

 Elle est devenu la première ville sous-marine à être entièrement cartographiée numériquement et enregistrée en trois dimensions, puis ramenée à la vie avec l’infographie.

Le résultat montre combien il a en commun avec les villes portuaires d’aujourd’hui – Liverpool, Londres, New York, San Francisco, Tokyo ou Shanghai – malgré le fait que son apogée était de 4000 ans.

Couvrant une superficie d’environ huit terrains de football, Pavlopetri apparaît comme une série de grandes zones de pierres indiquant des complexes de construction, parmi lesquels un réseau de murs peut être tracé.

C’est une ville de routes bien construites bordées de maisons individuelles et jumelées à deux étages. Il y a de plus grands bâtiments apparemment publics et des preuves d’un système de gestion de l’eau complexe impliquant des canaux et des gouttières.

Ce n’était pas un village de paysans mais une société stratifiée où les gens exerçaient des professions: chefs de villes, fonctionnaires, scribes, marchands, commerçants, artisans (potiers, bronziers, artistes), soldats, marins, agriculteurs, bergers et probablement esclaves. .

La société grecque de l’âge du bronze devenait hiérarchique et très organisée, chacun avait un rôle clairement défini à jouer.

La mode de pointe

L’ascension et la chute de Pavlopetri ont coïncidé avec la période des premières civilisations européennes – les Minoens de Crète et plus tard les Mycéniens de la Grèce continentale.

Des archéologues sous-marins de l’Université de Nottingham et le ministère grec de la Culture ont utilisé un sonar acoustique et un robot de cartographie stéréo avancée de l’Université de Sydney pour enregistrer la ville pierre par pierre en 3D photo-réaliste.
Des spécialistes du CGI de l’industrie cinématographique se sont joints aux chercheurs dans le domaine, appliquant l’infographie de pointe aux données de l’enquête archéologique
il est toujours possible de voir combien son architecture était évoluée.

 

Machine d’Anticythère
Selon l’édition numérique du Smithsonian, les scientifiques ont étudié cet objet pendant des années pour élucider son mystère. Il a plus tard été conclu que cette machine servait de calendrier solaire et lunaire. Certains disent qu’il s’agit même du premier ordinateur de l’Histoire!

 

Les échelles sur le fragment C divisent l’année par les jours et les signes du zodiaque.

Après avoir 2000 ans  sous la  mer, trois pièces plates, difformes de bronze au Musée archéologique national à Athènes sont toutes les nuances de vert, d’émeraude à la forêt. De loin, ils ressemblent à des rochers avec des taches de moisissure. Rapprochez-vous, cependant, et la vue est magnifique. Crushed inside, obscurci par la corrosion, sont des traces de technologie qui semblent tout à fait modernes: des  engrenages avec des dents triangulaires soignées (comme l’intérieur d’une horloge) et une bague divisée en degrés (comme le rapporteur utilisé à l’école). Rien d’autre de ce genre n’a jamais été découvert depuis l’Antiquité. Rien de plus sophistiqué, ni même proche, n’apparaît plus de mille ans.

Pendant des décennies, après que les plongeurs aient récupéré ces débris de l’épave d’Anticythère de 1900 à 1901, les chercheurs n’ont pas réussi à les comprendre. L’imagerie par rayons X dans les années 1970 et 1990 a révélé que l’appareil doit avoir reproduit les mouvements du ciel. En le tenant dans vos mains, vous pouvez suivre les trajectoires du Soleil, de la Lune et des planètes avec une précision impressionnante. Un chercheur l’a surnommé «un ordinateur grec ancien». Mais les images radiographiques étaient difficiles à interpréter, les historiens ignoraient donc l’artefact, même s’il était soutenu par des écrivains marginaux comme Erich von Däniken, qui prétendait provenir d’un vaisseau spatial extraterrestre. . Ce n’est qu’en 2006 que le mécanisme d’Anticythère a attiré plus d’attention. Cette année-là, Mike Edmunds de l’Université de Cardiff au Pays de Galles et son équipe ont publié des scans CT des fragments, révélant plus de détails sur le fonctionnement interne, 

Le mécanisme d’Anticythère était de la même taille qu’une horloge de cheminée, et des morceaux de bois trouvés sur les fragments suggèrent qu’il était logé dans une caisse en bois. Comme une horloge, l’affaire aurait eu un grand visage circulaire avec des mains tournantes. Il y avait un bouton ou une poignée sur le côté, pour enrouler le mécanisme vers l’avant ou vers l’arrière. Et au fur et à mesure que le bouton tournait, des trains de roues dentées emboîtaient au moins sept mains à différentes vitesses. Au lieu des  heures et des minutes, les aiguilles affichaient le temps céleste: une main pour le Soleil, une pour la Lune et une pour chacune des cinq planètes visibles à l’œil nu – Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Une boule rotative noire et argent montre la phase de la Lune. Les inscriptions expliquaient quelles étoiles se levaient et se fixaient sur une date particulière. Il y avait également deux systèmes de cadran à l’arrière du boîtier, chacun avec une épingle qui suivait sa propre rainure en spirale, comme l’aiguille d’un tourne-disque. L’un de ces cadrans était un calendrier. L’autre montre le calendrier des éclipses lunaires et solaires.

Le plus grand des 82 éléments du mécanisme trouvé jusqu’à présent, le fragment A a quatre rayons qui auraient tourné une fois par an, suivant le Soleil par rapport aux étoiles de fond.

Des experts ont travaillé à déchiffrer des inscriptions cachées à l’intérieur du mécanisme, notamment pour comprendre les pièces manquantes du mécanisme, certaines détruites, d’autres encore probablement au fond de la mer. Bien que les repères sur la face avant ne survivent pas, Alexander Jones, un historien à l’Institut pour l’étude du monde antique à New York, dit qu’une inscription révèle qu’ils portaient des boules colorées: rouge feu pour Mars, or pour le soleil . 

Il manque également les parties qui ont conduit les pointeurs planétaires, conduisant à un débat sur la façon exacte dont ils ont bougé. Parce que les planètes tournent autour du Soleil, lorsqu’elles sont vues de la Terre, elles semblent errer dans le ciel. Les Grecs ont expliqué ce mouvement avec des « epicycles »: de petits cercles superposés sur une plus grande orbite. Selon Michael Wright, un ancien conservateur du Musée des Sciences de Londres qui a étudié le mécanisme plus longtemps que quiconque, il a modélisé des épicycles avec des trains de petits engrenages chevauchant les plus grands. Bien que certains experts aient écarté cela au-delà des capacités des Grecs, Jones dit qu’il publiera des preuves soutenant l’idée plus tard cette année.

D’autres inscriptions suggèrent où le mécanisme a été fabriqué. Paul Iversen, un classique de la Case Western Reserve University à Cleveland, rapporte que le calendrier inclut les noms des mois utilisés à Corinthe et dans ses colonies dans le nord-ouest de la Grèce. Un cadran qui montre le calendrier des principaux festivals sportifs, y compris les Jeux olympiques, répertorie Naa , un festival organisé dans le nord-ouest de la Grèce, et Halieia, tenue au sud sur l’île de Rhodes. Peut-être que le mécanisme provenait de Rhodes et était expédié vers le nord. L’ancien philosophe Posidonius avait un atelier à Rhodes qui aurait pu être la source; selon Cicéron, Posidonius a fait un modèle similaire du ciel au premier siècle avant JC

La tradition de faire de tels mécanismes pourrait être beaucoup plus ancienne. Cicéron écrivit un dispositif en bronze fabriqué par Archimède au IIIe siècle avant J.-C. Et James Evans, historien de l’astronomie à l’Université de Puget Sound à Tacoma, Washington, pense que le cycle d’éclipse représenté est d’origine babylonienne et commence en 205 av. était Hipparque, un astronome à Rhodes à cette époque, qui a travaillé sur les mathématiques derrière l’appareil. Il est connu pour avoir mélangé les prédictions basées sur l’arithmétique des Babyloniens avec les théories géométriques favorisées par les Grecs. 

Quoi qu’il en soit, le mécanisme d’Anticythère prouve que les anciens Grecs utilisaient des arrangements complexes de roues précisément taillées pour représenter la dernière compréhension scientifique. C’est aussi une fenêtre sur la façon dont les Grecs ont vu leur univers. Ils en sont venus à croire que la nature fonctionnait selon des règles prédéfinies, comme une machine – une approche qui forme la base de nos conceptions scientifiques modernes. Edmunds soutient que cette «philosophie mécanique» doit s’être développée comme un processus à double sens. Les anciens mécaniciens qui ont capturé le cosmos en bronze n’étaient pas seulement en train de modeler des théories astronomiques, mais ils les inspiraient aussi.

Un cadran a l’arrière est fait pour les éclipses (modèle illustré).

 

 

Le tsunami meurtrier aurait pu découvrir les restes d’une ancienne ville portuaire au large des côtes du sud de l’Inde.

Les archéologues affirment avoir découvert des restes de pierre de la côte près du célèbre temple de Mahabalipuram en bord de mer dans l’état du Tamil Nadu après le tsunami du 26 décembre.

Ils croient que les «structures» pourraient être les restes d’une ville portuaire ancienne et florissante dans la région abritant le célèbre temple rupestre taillé dans la pierre il y a 1200 ans.

Trois restes, dont un lion en granit, ont été retrouvés enfouis dans le sable après que le littoral ait reculé dans la zone après le tsunami.

Vestiges issus de la mer.

Les restes sous-marins

« Ils pourraient faire partie de la petite ville portuaire qui existait ici avant que l’eau ne les engloutisse, ils pourraient faire partie d’un temple ou d’un bâtiment, nous enquêtons », dit T Sathiamoorthy de Archaeological Survey of India (ASI).

Les archéologues disent que les restes de pierre remontent au 7ème siècle après JC et mesurent près de 6 pieds de haut.

Ils ont des gravures élaborées du genre de celles que l’on trouve dans le temple de Mahabalipuram.

Le temple, qui est un site du patrimoine mondial, représente certains des premiers exemples connus de l’architecture dravidienne datant du 7ème siècle après JC.

Le monument a également de gigantesques reliefs en plein air taillés dans le granit.

Le Bouddha en bronze qui a flotté sur la côte à Kalapakkam

 

Les vagues du tsunami ont également aidé les archéologues à dessiner un tel relief qui avait été recouvert de sable pendant des siècles.

Un relief de rocher à moitié achevé d’un éléphant a été «naturellement dessiné» par les vagues féroces et attire maintenant de grandes foules dans cette destination touristique populaire.

Au cours des trois dernières années, des archéologues travaillant avec des plongeurs de l’Inde et de l’Angleterre ont trouvé les restes de l’ancien port.

Les archéologues disent qu’ils ont fait des relevés sous-marins à 1 km du temple et trouvé des restes sous-marins.

Légende

Les mythes de Mahabalipuram ont d’abord été écrits par le voyageur britannique J Goldingham, qui visita la ville côtière du sud de l’Inde en 1798, époque à laquelle les marins appelaient les sept pagodes.

Les mythes parlent de six temples submergés sous les vagues avec le septième temple encore debout sur le rivage.

 

Mahabalipuram était autrefois une ville portuaire florissante

Les mythes indiquent également qu’une grande ville qui était autrefois sur le site était si belle que les dieux devinrent jaloux et envoyèrent une inondation qui l’engloutit entièrement en une seule journée.

Le tsunami a également emporté un Bouddha en bronze de 9 pouces de hauteur sur la côte au large de l’état  de Kalapakkam .

«Il était couché avec d’autres objets, il a dû être amené à la mer depuis la Birmanie ou la Thaïlande», explique T Sathiamoorthy.

Le Bouddha a été remis aux autorités locales et pourrait bientôt trouver une place dans un musée indien.

« Nous le protégerons si personne ne le réclame », explique M. Sathiamoorthy. 


la fosse des Mariannes est la plus profonde sur la planète et mesure plus de 11 000 mètres en-dessous du niveau de la mer. En comparaison, la plus haute montagne du monde, l’Everest, culmine à 9 000 mètres d’altitude.

 

Doigt glacé de la mort
La BBC explique que ce phénomène, aussi appelé brinicle, se produit dans les profondeurs de l’océan. Il s’agit d’une formation de cristaux de glace qui part de la surface et atteint les fonds marins en gelant tout ce qu’elle touche.

 

Monument de Yonaguni
La structure de Yonaguni a été découverte en 1985 par le plongeur japonais Kihachiro Aratake. Certains spécialistes pensent que la ville faisait partie de la civilisation japonaise Mu.
Épave d’Uluburun
Ce navire se serait abîmé en mer au XIVe siècle av. J.-C. et a été retrouvé au large de la Turquie. Divers objets appartenant à l’âge du bronze de la navigation ont été retrouvés sur le site,

UN CIMETIÈRE DE LOCOMOTIVES PERDUES

Des archéologues ont découvert un « cimetière » de trains sur la côte du New Jersey. Les véhicules, bien conservés, remonteraient à 1850.

Les archéologues ont découvert un cimetière de train au large de la côte du New Jersey, où deux locomotives rares des années 1850 étaient préservées sous 90 pieds d’eau. 

Il reste un mystère comment les deux moteurs à vapeur ont été coulés. Il n’y a aucune trace historique de leur construction et aucune trace de leur perte.

Les explorateurs croient que les moteurs ont été perdus dans une tempête à cinq milles de la côte de Long Branch, dans le New Jersey, alors qu’ils étaient transportés de Boston au Mid-Atlantic.

Périmé: Les deux moteurs sont des modèles Planet Class 2-2-2 T, similaires à cette locomotive à vapeur Pioneer. Ils étaient déjà dépassés quand ils ont été faits

Un plan à l’étude consiste à tirer les deux locomotives à la surface pour les restaurer.

Les locomotives sont de rares modèles Planet Class 2-2-2 T, qui n’ont été fabriqués que pendant une courte période car ils sont devenus obsolètes presque dès leur fabrication. 

C’étaient des locomotives de 15 tonnes entièrement chargées et autonomes, à une époque où les moteurs à vapeur étaient fabriqués à 35 tonnes

Cimetière: C’est l’une des deux locomotives incrustées de rouille qui se trouvent à cinq milles de la côte du New Jersey. Ils restent remarquablement bien conservés, malgré la rouille

Selon M. Lieb, ils étaient pleins de puissance pour leur taille, mais ils étaient trop petits pour leur temps.

Paul Hepler, le premier à découvrir les locomotives, les a trouvées par hasard en 1985. Il cartographiait le fond de l’océan avec un magnétomètre, lorsque l’appareil a ramassé deux énormes objets métalliques en dessous.

« Je ne savais pas ce que c’était au début parce que l’eau était sale et que la visibilité était si mauvaise à l’époque », a-t-il déclaré au journal. «Une fois que j’ai eu un meilleur coup d’oeil dans les plongées ultérieures, je pouvais voir qu’ils étaient des locomotives.

Survivre: Les cheminées sont encore visibles sur ce train des années 1850. Les chercheurs croient que les moteurs à vapeur ont été perdus car ils étaient expédiés de Boston à l’Atlantique centre
Côte à côte: Les deux moteurs sont assis à la verticale, comme s’ils tiraient dans une gare

 

Restauration: Le New Jersey Transportation Museum étudie un plan pour faire remonter les locomotives à la surface et les étudier
Murky: Les eaux troubles rendent difficile pour les plongeurs d’inspecter complètement les deux moteurs à vapeur

 

Épave du Vasa
Ce navire a coulé au début du XVIIe siècle alors qu’il quittait le port de Stockholm pour son tout premier voyage. Après avoir passé 300 ans échoué au fond de l’océan, il a été renfloué et possède maintenant son propre musée à Stockholm.

 

Médecine romaine
Dans un article du Smithsonian, on apprend qu’une équipe d’archéologues a exploré une épave romaine dans les années 1980 et 1990. Ils ont été surpris d’y découvrir des pilules parmi les objets trouvés.

 

plonger entre deux continents

Fissure de Silfra
En Islande, se trouve un spot de plongée où il est possible de nager entre deux continents. la fissure marque en effet la séparation entre les plaques tectoniques d’Amérique du nord et d’Eurasie.

Cela prend « deux endroits à la fois » à un tout nouveau niveau inférieur.

La fissure de Silfra en Islande  est une fissure profonde et aqueuse entre les continents nord-américain et eurasien. C’est l’endroit où les  deux plaques tectoniques massives se rencontrent  et se séparent lentement, causant des tremblements de terre environ une fois par décennie.

Pour beaucoup, Silfra est la plongée de toute une vie. Non seulement vous pouvez toucher deux continents séparés pendant une plongée, mais l’eau glaciale est remarquablement bleue et étonnamment pure: La visibilité s’étend généralement sur 300 pieds dans la plupart des fissures, ce qui en fait l’une des eaux les plus limpides du monde.

Armés de caméras, Wethorse Productions  (vidéo ci-dessus) et le photographe sous-marin Alex Mustard  (images ci-dessous) ont pris des plongées à Silfra , déterminés à documenter l’endroit où « la terre déchire ».

Les résultats sont un rappel que juste quand vous pensez que vous avez tout vu de la planète Terre, vous ne voyez rien encore.

A diver explores the cathedral at Silfra canyon, a deep fault filled with fresh water in the rift valley between the Eurasian and American tectonic plates) at Thingvellir National Park, Iceland. In this photo the American plate is on the left and the Eurasian plate on the right. Model released.

Château de Loki
Dans l’océan Atlantique, entre le Groenland et la Norvège, les scientifiques ont découvert des micro-organismes. Ces derniers correspondraient au « chaînon manquant » entre l’évolution des premiers organismes ayant habité la Terre et ceux qui ont suivi.

Profondément sous l’océan Atlantique entre le Groenland et la Norvège, les scientifiques ont trouvé des microorganismes qu’ils appellent un chaînon manquant reliant les cellules simples qui ont peuplé la Terre à la vie cellulaire complexe apparue il y a environ 2 milliards d’années. Les chercheurs ont déclaré mercredi qu’un groupe de microorganismes appelé Lokiarchaeota, ou Loki, a été récupéré du fond marin inhospitalier et glacial à environ 2,35 km sous la surface de l’océan, non loin d’un système d’évacuation hydrothermale appelé Loki’s Castle. une figure mythologique nordique. La découverte fournit un aperçu de la façon dont les types cellulaires plus grands et complexes qui sont les blocs de construction pour les champignons, les plantes et les animaux, y compris les gens, un groupe appelé eucaryotes, ont évolué à partir de petits microbes simples, ils ont dit.

Les Lokiarchaeota font partie d’un groupe appelé Archaea qui possède des cellules relativement simples dépourvues de structures internes telles qu’un noyau. Mais les chercheurs ont trouvé que les Lokiarchaeota partagent avec les eucaryotes un nombre significatif de gènes, dont beaucoup ont des fonctions liées à la membrane cellulaire. Ces gènes auraient fourni à Lokiarchaeota « un » kit de démarrage « pour soutenir le développement de la complexité cellulaire », a déclaré le microbiologiste évolutionnaire Lionel Guy de l’Université d’Uppsala en Suède. Les archéobactéries et les bactéries, une autre forme microbienne, sont connues sous le nom de procaryotes. «Les humains ont toujours été intéressés à essayer de trouver une réponse à la question« D’où venons-nous? Eh bien, nous savons maintenant de quel type d’ancêtre microbien nous descendons », a déclaré Thijs Ettema, microbiologiste évolutionniste de l’Université d’Uppsala,

Champ d’aération hydrothermale le long de la dorsale médio-océanique de l’Arctique, près de l’endroit où le «Loki» a été trouvé dans les sédiments marins. Le système de ventilation hydrothermale a été découvert par des chercheurs du Centre for Geobiology de l’Université de Bergen (Norvège).

« Le puzzle de l’origine de la cellule eucaryote est extrêmement compliqué, car il manque encore beaucoup de pièces, nous espérions que Loki révélerait encore quelques pièces du puzzle, mais quand nous avons obtenu les premiers résultats, nous n’en avons pas cru nos yeux. Les données semblaient simplement spectaculaires « , a ajouté Ettema dans un communiqué de presse.

La grande diversité de la vie de la Terre aurait été impossible sans cette transition des cellules rudimentaires aux plus compliquées observées dans la vie multicellulaire. La vie microbienne est née il y a environ 3,5 milliards d’années. La première vie cellulaire complexe est apparue il y a environ 2 milliards d’années. Comment la complexité cellulaire d’abord développé a été l’un des grands puzzles de la biologie évolutionniste, a déclaré Guy. Les Lokiarchaeota ont été récupérés à partir de couches de sédiments dépourvues d’oxygène pendant les voyages d’un navire de recherche norvégien, a déclaré le microbiologiste Steffen Jørgensen de l’Université de Bergen en Norvège. Alors que les bouches géothermiques du château de Loki crachent des fluides atteignant environ 570 degrés Fahrenheit (300 degrés Celsius) à environ 9 miles (15 km), l’emplacement des Lokiarchaeota était désolé, sombre et autour du point de congélation, Jørgensen ajouté.

Ce qui prouve que la vie  peut se développer  a la surface d’une multitude de planètes hostiles a l’être humain!

 

Submergée de déchets, Moscou étouffe

La Russie produit près de 70 millions de tonnes de déchets par an, selon les estimations de l’organisation écologiste Greenpeace. Le tri sélectif n’existe que dans une centaine de villes russes et la plupart des déchets s’accumulent depuis des décennies dans des décharges de plus en plus polluantes.

 

 

Moscou étouffe. Les déchets qui s’accumulent dans les décharges, avec leurs odeurs incommodantes et leurs rejets toxiques, insupportent les habitants de la périphérie de la capitale russe. Et l’incinération, solution brandie par les autorités, est loin de satisfaire tout le monde. Selon Greenpeace, au cours des dix dernières années, le volume des déchets en Russie a augmenté de 30%. Seuls 2% de ces déchets sont incinérés et 7% recyclés, tandis que le reste est stocké dans les décharges.

 

«La Russie semble réaliser la prédiction du physicien Niels Bohr selon laquelle l’humanité mourra en étouffant sous ses propres déchets», ironise un responsable de Greenpeace-Russie, Alexeï Kisseliov. Dans les environs de Moscou, 24 décharges ont été fermées au cours des cinq dernières années parce qu’elles avaient atteint les dimensions maximales, tandis que 15 autres – d’énormes montagnes puantes à ciel ouvert – continuent à recevoir de nouvelles masses de déchets polluants non triés. «La plupart ont été créées il y a 50 ans, sans aucune technologie de traitement du gaz et des eaux usées» qui en découlent, reconnaît le ministère local de l’Écologie.

Des enfants empoisonnés

Ce problème a fait irruption dans le débat public il y a un an, lorsque les habitants de Balachikha, une ville à six kilomètres à l’ouest de Moscou, étouffant sous les odeurs d’une décharge avoisinante, ont demandé sa fermeture au président Vladimir Poutine lors d’une cession de questions-réponses à la télévision. A cette date, la situation demeure inchangée.

Fin mars, une cinquantaine d’enfants ont dû recevoir une assistance médicale à Volokolamsk, au nord-ouest de Moscou, après avoir été intoxiqués par un gaz émanant d’une décharge proche. Des milliers d’habitants ont alors manifesté, un fait rare en Russie, pour réclamer sa fermeture. Le mouvement de révolte s’est étendu à d’autres villes, parfois avec une virulence très rare dans une Russie où toute protestation est accueillie avec fermeté par le pouvoir. La Russie s’est alors esnuite adressée aux Pays-Bas en demandant de lui fournir un système pour neutraliser les gaz toxiques, faute de technologie russe efficace dans ce domaine. Selon les experts, près de 11 millions de tonnes de déchets s’accumulent chaque année rien que dans les alentours de Moscou, soit 16% de tous les déchets du pays. «Le plus grave, c’est que personne ne fait attention au problème tant qu’il n’y a pas une émission de gaz, une fuite d’eau polluée ou un incendie dans une décharge», déplore M. Kisseliov.

Face à cette catastrophe écologique, le gouvernement russe a promis de construire cinq usines d’incinération des déchets: quatre dans la région de Moscou et une à Kazan, sur la Volga. Les deux premières usines, en mesure d’incinérer 700.000 tonnes de déchets par an et de produire chacune 70 mégawatts d’électricité, doivent être terminées en 2021 à Voskressensk, dans le sud-est de Moscou, et à Naro-Fominsk, dans le Nord-Est. «L’objectif, c’est de mettre fin au stockage des déchets dans les décharges», explique Andreï Chipelov, directeur de la société RT-Invest qui développe le projet.

Incinérer ou recycler?

Les travaux doivent débuter dans les prochaines semaines, mais la population locale a multiplié les actions de protestation, craignant un impact négatif sur l’environnement. «Nous voulons des usines de recyclage et non des usines d’incinération», s’insurge une habitante de Naro-Fominsk, Marina Melnikova. Comme d’autres habitants de sa ville, qui ont réuni 4000 signatures contre le projet transmises au président Poutine, Marina avoue craindre la pollution par les dioxines cancérogènes qui pourraient émaner des rejets de l’usine. «Il faut bien résoudre le problème des déchets. Mais pourquoi commencer par le dernier maillon de la chaîne? Où sont le recyclage et le tri?», s’interroge un militant communiste, Igor Vavilov.

Le 14 avril, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de la région de Moscou pour réclamer la fermeture et la réhabilitation des décharges. Plusieurs milliers de manifestants ont aussi dénoncé la construction des incinérateurs. M. Chipelov, le directeur du projet, rejette ces accusations, assurant qu’il s’agit «des technologies les plus sophistiquées» développées par le groupe suisso-japonais Hitachi Zosen Inova, qui a déjà construit 500 incinérateurs dans différents pays, soit un tiers de toutes les usines de ce type dans le monde. «Ces usines ne sont absolument pas dangereuses. Ni les dioxines, ni d’autres éléments dangereux n’émaneront de l’usine», promet M. Chipelov. «Les hautes températures permettront de détruire les dioxines les plus dangereuses dans le réacteur», affirme-t-il.

Les écologistes sont pour leur part convaincus que le développement de l’incinération n’est pas la meilleure solution en Russie, comme l’explique M. Kisseliov: «À quoi bon créer une nouvelle source de pollution, alors que nous pouvons résoudre le problème avec des usines de retraitement?»

 

 

 

 

 

Nouvel Ordre Mondial:L’illusion de l’éradication de l’État Islamique

La chute du Califat et la dispersion des jihadistes de Daesh ont ouvert une période de recyclage de ce personnel. Considérés selon les cas comme des combattants fanatiques ou de simples psychopathes cachés derrière une idéologie, ils sont courtisés par les États et les sociétés multinationales qui les ont indirectement employés. Ici on  dresse le paysage de leur seconde chance et met en garde face à la complaisance dont les Occidentaux font preuve vis-à-vis de l’idéologie de l’État Islamique, c’est-à-dire de celle des Frères musulmans.

Si, avec la chute de l’État Islamique, les dirigeants du monde entier s’interrogent sur la reconstruction de l’Iraq et de la Syrie, bien d’autres questions se posent plus difficiles encore, même s’il n’est pas d’usage de les évoquer en public.

À l’issue de toute guerre idéologique, comme les guerres de religion du XVIème siècle européen ou la Seconde Guerre mondiale au XXème siècle, la question se pose de l’avenir des soldats vaincus. Beaucoup ont commis des crimes atroces et ne paraissent pas ré-intégrables dans les sociétés victorieuses.

Depuis les chutes successives de Mossoul, Rakka, Deir ez-Zor et Boukamal, le Califat n’a plus de territoire. La fin de l’État islamique fait suite à l’abandon par les États-Unis du projet de « Sunnistan », coupant la route de la soie en Iraq et en Syrie (plan Robin Wright [1] censuré par l’intervention du président Trump en mai 2017). En définitive, les jihadistes ont été défaits par les armées irakiennes et syriennes.

Les fameuses Jeeps Toyota de l’État Islamique furent livré par le département d’éta américain (cad: la CIA)

Durant trois ans, la Coalition globale anti-Daesh a alterné des bombardements inefficaces et des largages d’armes aux jihadistes, ainsi qu’en a longuement attesté le Parlement iraquien. Elle n’a joué de rôle décisif que durant la bataille de Mossoul au cours de laquelle elle a tenté d’exterminer les jihadistes restants, en rasant complètement la ville.

En 2015, le Califat disposait de 240 000 combattants : 
– 40 000 jihadistes, membres de Daesh en tant que tel. 
– 80 000 membres de l’Ordre des Naqchbandis, anciens soldats de l’armée iraquienne licenciés par Paul Bremer. 
– 120 000 hommes des tribus sunnites de l’Ouest de l’Irak, descendants de combattants yéménites.

Au Québec,nous retrouvons ce Salam Elmenyaei,,un terroriste protégé par de puissants avocats et des symphatisans de Québec Solidaire.

Il n’existe aucun moyen d’évaluer combien sont morts au combat et combien de nouveaux jihadistes ont été acheminés durant la guerre. Quelles que soient les déclarations des uns et des autres, on ignore combien ils sont aujourd’hui et l’on peut juste se référer aux chiffres antérieurs à titre approximatif.

Si les 200 000 Iraquiens qui avaient rejoint Daesh se sont à nouveau fondus dans la population sunnite iraquienne, que faut-il faire des 40 000 criminels endurcis que sont les jihadistes étrangers ?

Abu Bakr al-Baghadi ,le calife autoproclamé de l’État Islamique est un ancien agent du Mossad israélien.

Combattre le Califat
À titre de comparaison, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, si la Wermarcht (c’est-à-dire l’armée allemande) a été démobilisée sans esclandre, que fallait-il faire des SS (les troupes du mouvement nazi reconnues comme organisation criminelle par le Tribunal de Nuremberg) ? Ils étaient près de 900 000 et il n’était évidemment ni question de les tuer, ni même de les juger. Beaucoup retournèrent chez eux se faire oublier. Les officiers furent massivement récupérés par les États-Unis pour lutter contre l’URSS, soit pour saboter l’économie soviétique, soit pour installer des régimes anti-communistes un peu partout dans « le monde libre » (sic). Quelques-uns refusèrent la paix et poursuivirent la guerre durant deux ans encore, ce furent les « loups solitaires » ; expression que l’on réutilise actuellement.

Le recyclage des SS fut mené par le premier directeur de la CIA, Allen Dulles, et son frère, le secrétaire d’État, John Foster Dulles. Personne n’en sut rien jusqu’à ce que le Congrès US ne découvre l’ampleur et les conséquences de cette opération. Les Commissions Church et Nedzi-Pike, ainsi que la Commission présidentielle sur les activités de la CIA aux États-Unis, ont établi les faits de manière indiscutable à partir de 1975. Le président Jimmy Carter décida de mettre fin à ce programme tandis que l’amiral Stansfield Turner purgea la CIA.

L’opinion publique internationale a retenu que durant près de trente ans les États-Unis étaient une crypto-dictature dans laquelle des centaines de milliers de citoyens étaient frappées d’interdiction professionnelle et des millions d’autres étaient espionnés. Elle a par contre complètement oublié que des pays aussi divers que l’Arabie saoudite, la Bolivie, la Corée du Sud, le Guatemala, l’Iran, les Philippines ou encore Taïwan étaient gouvernés par des dictatures cruelles s’appuyant sur les SS recyclés par la CIA [2]. Les programmes de manipulation mentale, les expériences d’ingestion de drogues et les écoles de torture sont parfois évoqués de manière distincte alors qu’ils forment un ensemble cohérent prolongeant la « science nazie » (sic).

Il importe donc de réfléchir maintenant à la solution du problème des jihadistes afin de ne pas reproduire ce type d’erreur et de ne pas imposer à nos enfants la suite des crimes de Daesh.

Certes, la situation actuelle est différente de celle de la Seconde Guerre mondiale. D’un côté, elle est plus facile car les jihadistes sont beaucoup moins nombreux que ne l’étaient les SS. D’un autre, elle est plus complexe car si Adolf Hitler avait été vaincu, les commanditaires des jihadistes ne l’ont pas été.

– 1. Laissons de côté ceux qui fuient de manière isolée. Ils représentent un problème de police, mais pas plus.

– 2. D’autres, en groupes, tentent de s’approprier de nouveaux territoires dont ils puissent être les caïds, soit à proximité de l’ancien Califat, soit dans leur pays d’origine. Mais ils ne semblent plus participer à une stratégie globale.

Environ 200 d’entre eux se sont repliés sur la province d’Idleb, contrôlée par Al-Qaïda. Ils s’y affrontent à divers groupes insurgés.

Certains se sont déplacés en Afrique. Ils sont présents au Sinaï, où ils se battent contre l’alliance militaire égypto-israélienne [3] ; en Libye où ils tiennent la Tripolitaine ; et au Nigeria où ils affrontent l’alliance tchado-nigériane.

– 3. L’essentiel des jihadistes de Daesh s’est divisé en deux groupes. Les États-Unis (via les anarchistes kurdes) et la Turquie les traitent comme des combattants professionnels et leur offrent un avenir de mercenaires.

a) Le premier groupe a été récupéré par Brett McGurk et le général Joseph Votel pour former la moitié d’une Force de protection des frontières stationnée en Syrie. Ce projet ayant été censuré par le général Jim Mattis, cette Force n’a pas été constituée. Ces hommes campent à Kasham, à la sortie de la base militaire US [4].

La semaine dernière, le Parti de l’union démocratique (PYD), c’est-à-dire le parti anarchiste kurde syrien, les a amnistiés et a commencé à les incorporer dans ses milices, les Unités de protection du peuple (YPG), ainsi que l’a dénoncé au Conseil de sécurité l’ambassadeur russe, Vassily Nebenzia. Or, les YPG étant officiellement armées et encadrées par des militaires US, ces jihadistes se trouvent de facto sous le commandement du Pentagone même si ce n’est pas au titre d’une Force de protection des frontières.

b) Le second groupe a été recyclé par Recep Tayyip Erdoğan sous le drapeau de l’Armée syrienne libre (ASL). Présentée en 2011 par la presse atlantiste comme créée par des déserteurs de l’Armée arabe syrienne, l’ASL était en réalité constituée de combattants libyens d’Al-Qaïda sous encadrement militaire français [5]. Dispersée deux fois, elle a été reconstituée et se bat aux côtés de l’Armée turque à Afrin.

La rupture au sein des jihadistes entre pro-US et pro-turcs reflète la désagrégation de l’alliance turco-US. 
• Brett McGurk avait fait partie de l’équipe de John Negroponte et Donald Rumsfeld qui imagina et organisa l’Émirat islamique en Irak (futur Daesh) afin de transformer l’unanimité de la Résistance anti-US en guerre civile sunnito-chiite. 
• Au début de sa carrière politique, alors qu’il était un des dirigeants de la Millî Görüş, une organisation islamiste irako-germano-turque créée par Ezzat Ibrahim al-Duri (le grand-maître de l’Ordre iraquien des Naqchbandis) et Necmettin Erbakan (Turquie), Recep Tayyip Erdoğan supervisait l’approvisionnement en armes des jihadistes tchétchènes contre la Russie. Beaucoup plus tard, lorsqu’il fut Premier ministre, il aida les jihadistes dans leur lutte contre la République arabe syrienne et soutint Daesh sans réserve [6].

Quoi qu’il en soit, la répartitions des jihadistes semble tenir à la fois des opportunités et des origines ethniques. Par exemple, Abdullah Sufuni, l’ancien émir d’Alep, se serait rangé du côté US pour se venger des pertes subies lors de l’intervention turque en Irak. Tandis que les jihadistes caucasiens se sont tournés vers la Turquie parce qu’ils ont d’étroites relations avec elle depuis trente ans.

– 4. Si le Pentagone a renoncé à créer un État pour couper la voie de communication reliant la Méditerranée à l’Iran et à la Chine, il n’a pas pour autant abandonné la stratégie de l’amiral Arthur Cebrowski visant à détruire les sociétés et les États du « monde non-globalisé » [7]. Certains des combattants de Daesh ont donc été récupérés pour poursuivre ce plan, comme des Forces spéciales supplétives.

Dans ce contexte, des jihadiste ont été acheminés par les armées US dans le sous-continent indien, en Afghanistan, au Pakistan, en Inde, au Bangladesh et au Myanmar (mais pas au Sri Lanka), ainsi que l’a révélé Zamir Kabulov, l’envoyé spécial de Vladimir Poutine en Afghanistan.

Le chef d’état major iranien, le général Mohammad Baqeri, a confirmé que l’US Air Force transférait une partie des membres de Daesh d’Irak et de Syrie vers l’Afghanistan. Le président iranien, cheikh Hassan Rohani, a joint par téléphone son homologue russe, Vladimir Poutine, pour lui confirmer cette information. Puis, s’adressant à la presse, il a révélé avoir proposé l’aide de l’Iran à l’Afghanistan contre les jihadistes pro-US de Daesh.

Mahendra Modi,premier ministre de l’Inde : un allié pour le nouvel Ordre Mondial.

Selon le sénateur pakistanais Rehman Malik, l’Inde organiserait une collaboration entre les jihadistes et le Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), la milice du parti hindou du Premier ministre indien, Narendra Modi. Il s’agirait de pénétrer les insurgés musulmans du Cachemire pour les anéantir. Le RSS, qui assassinat le mahatma Gandhi, a une longue tradition d’extrême violence. Rehman Malik n’est pas un simple sénateur, il fut nommé chef du contre-espionnage par Benazir Bhutto, puis devint ministre de l’Intérieur du Pakistan. Il vient de lancer une procédure afin que l’Onu porte l’affaire devant la Cour pénale internationale et que Narendra Modi soit jugé.

Le haut-commissaire de l’Onu aux Droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a déclaré la semaine dernière que la crise des Rohingyas au Myanmar [8] pourrait déboucher sur un conflit régional. Si ce devait être le cas, le conflit démarrerait d’abord au Bangladesh et en Malaisie où résident de nombreux réfugiés.

Quelques centaines d’autres jihadistes sont retournés en Amérique latine. Principalement originaires de Trinité-et-Tobago, ils ont tenté d’organiser un méga-attentat lors du carnaval des 13 et 14 février, mais ont été arrêtés cinq jours auparavant [9]. La mission de ce commando était de reprendre la tradition islamiste de l’île des Caraïbes, dans la lignée du coup d’État manqué de juillet 1990. Puis, ils devaient profiter du désordre créé au Vénézuéla pour plonger le pays dans une guerre comparable à celle qu’à connu la Syrie.

Combattre l’idéologie du Califat
Si, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Occidentaux ont raté la réinsertion des anciens SS, ils ont par contre réussi à éradiquer presque partout leur idéologie : le nazisme. Celle-ci ne s’est maintenue qu’à travers les SS recyclés dans les réseaux stay-behind chargés de saboter l’économie soviétique, dans les pays Baltes et en Ukraine où elle ressurgit aujourd’hui.

À leur création, les Nations Unies furent avant tout une coordination internationale pour la dénazification et la lutte contre la propagande de guerre. Tous ses États membres ont interdit les symboles et les publications nazies. Le parti nazi, le NSDAP, a été dissous et la propagande de guerre censurée. Or, personne, à l’exception de la Fédération de Russie et de ses alliés, ne semble actuellement s’inquiéter de lutter contre l’idéologie de l’islam politique et contre son parti : la Confrérie des Frères musulmans [10].

À titre d’exemple, la France dispose d’une institution chargée de représenter les musulmans du pays. Elle est parvenue à y faire siéger deux représentants de la Confrérie et à en retirer la présidence à un fonctionnaire algérien pour la confier à un membre de la Millî Görüş turque. Simultanément, elle organise une campagne de presse mondiale contre Tariq Ramadan, le petit-fils du fondateur des Frères musulmans, actuellement poursuivi dans une affaire criminelle. L’idée est de personnaliser le débat, de manière à faire disparaître de la vue ce symbole gênant, sans pour autant se confronter à l’idéologie de la Confrérie.

La Confrérie des Frères musulmans a déjà été dissoute, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, à la fois en raison des assassinats politiques qu’elle avait perpétrés en Égypte et des renseignements qu’elle avait fournis à l’Allemagne nazie. Mais rien n’a été entrepris contre son idéologie. Pis, le MI6 britannique a profité de l’incarcération de ses principaux dirigeants pour réorganiser la Confrérie à son image. La situation n’a pas changé. Après l’épisode désastreux de Mohammed Morsi, l’Égypte a à nouveau interdit la Confrérie, mais le président Abdel Fattah al-Sissi, soucieux de pacifier son pays, laisse son épouse porter le voile (le voile n’a aucun rapport avec l’islam et n’est apparu qu’avec les califes de Bagdad).

Les Iraquiens et les Syriens viennent de renverser le Califat de Daesh, mais la bataille est loin d’être terminée. Une partie des jihadistes poursuit sa mission, tandis que leur idéologie continue à avoir droit de cité. Une nouvelle fois, il est très difficile pour les Occidentaux d’abandonner un instrument si utile à leur stratégie.

Source principale:un article de Thierry Messan


NOTES ET SOURCES

 

[1] “Imagining a Remapped Middle East”, Robin Wright, The New York Times Sunday Review, September 8, 2013.

[2Inside the League, Scott & Jon Lee Anderson, Dodd Mead & Company, 1986. « La Ligue anti-communiste mondiale, une internationale du crime », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 mai 2004.

[3] “Secret Alliance : Israel Carries Out Airstrikes in Egypt, With Cairo’s O.K.”, David D. Kirkpatrick, The New York Times, February 3, 2018.

[4] « Secrets, mensonges et confusion US au Nord de la Syrie », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 23 janvier 2018.

[5] « Islamistas libios se desplazan a Siria para « ayudar » a la revolución », Daniel Iriarte, ABC (Espagne), 17 décembre 2011. Version française : « Des islamistes Libyens en Syrie pour « aider » la révolution », traduction de Mounadil Al-Djazaïri, 18 décembre 2011. « L’Armée syrienne libre est commandée par le gouverneur militaire de Tripoli », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 décembre 2011,

[6] Sur l’histoire de Daesh et sur celle du président Erdoğan, on se référera à Sous nos Yeux, de Thierry Meyssan, éditions Demi-lune, 2017.

[7The Pentagon’s New Map, Thomas P. M. Barnett, Putnam Publishing Group, 2004. « Le projet militaire des États-Unis pour le monde », par Thierry Meyssan, Haïti Liberté (Haïti) , Réseau Voltaire, 22 août 2017.

[8] « L’islam politique contre la Chine », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 3 octobre 2017.

[9] « Un commando de Daesh arrêté à Trinité-et-Tobago », Réseau Voltaire, 9 février 2018.

[10] Je récuse le concept d’« islamo-fascisme » car l’idéologie des Frères musulmans n’a aucun rapport avec l’islam même si elle en instrumente le langage.

 

 

 

Astronomie:Des comètes seraient composées de matière plus ancienne que notre système solaire

La matière organique découverte dans le noyau de la comète Tchouri lors de la mission de la sonde Rosetta ne se serait pas formée lors de la naissance du système solaire, mais auparavant, dans l’espace interstellaire.

Cette théorie émise par les Français Jean-Loup Bertaux et Rosine Lallement, respectivement de l’Université de Versailles Saint-Quentin et de l’Observatoire de Paris, remet en question la théorie largement avancée en astronomie selon laquelle les astéroïdes et les comètes datent de la formation du système solaire.

Si comme le pense le duo français, la matière organique des comètes a bel et bien été créée dans le milieu interstellaire, alors elle a également pu atteindre d’autres planètes de notre galaxie et y permettre l’apparition de la vie.

Un noyau qui livre ses secrets

La mission Rosetta de l’Agence spatiale européenne s’est terminée en septembre 2016. La sonde s’est alors écrasée sur la comète Tchouri, mettant un terme à une mission spatiale historique de plus de 12 ans.

Les données recueillies ont permis d’établir que la matière organique représente près de 40 % de la masse du noyau de la comète Tchouri (67P Churyumov-Gerasimenko).

Cette masse est composée de molécules à base de carbone, d’hydrogène, d’azote et d’oxygène, certains de ces éléments étant nécessaires à l’apparition de la vie telle que nous la connaissons sur Terre.

Mystérieuse lumière céleste

Selon les scientifiques français, cette information est sous les yeux des astronomes depuis 70 ans.

En effet, l’analyse de la lumière émise par les étoiles montre partout dans le milieu interstellaire des absorptions inconnues, à des longueurs d’onde bien précises. Elles sont connues sous le nom de bandes interstellaires diffuses (BID).

Selon l’astrophysicien américain Theodore Snow, ces bandes sont attribuées à des molécules organiques complexes, qui constitueraient « le plus grand réservoir connu de matière organique dans l’Univers ».

Cette matière organique interstellaire est généralement proportionnelle à la matière interstellaire dans son ensemble, sauf dans le cas d’un nuage très dense, comme une nébuleuse protosolaire. Dans le cœur de ces nébuleuses, où la matière est encore plus dense, les BID plafonnent, voire diminuent.

Cette réalité est une indication que les molécules organiques qui provoquent les BID disparaissent, par agglutination les unes aux autres. Une fois collées ensemble, elles ne peuvent plus absorber autant que lorsqu’elles flottent librement dans l’espace.

C’est ce type de nébuleuse primitive qui finit par former les systèmes solaires comme le nôtre, composé de planètes et de comètes.

Des comètes créées à partir de matière interstellaire

La mission Rosetta a aussi permis d’établir que les noyaux de comètes se sont formés par accrétion : les petits grains se collent les uns aux autres pour former des grains plus gros, lesquels se rassemblent à leur tour jusqu’à atteindre la taille d’un noyau de comète, de quelques kilomètres.

Selon les scientifiques français, les molécules organiques provoquant les BID, et préexistantes dans les nébuleuses primitives, n’ont donc probablement pas été détruites, mais ont pu faire partie des grains constituant les noyaux cométaires, où elles se trouvent toujours, 4,6 milliards d’années plus tard.

Vers une future mission

Une mission spatiale rapportant sur la Terre des échantillons de matière organique d’une comète pourrait, selon eux, permettre son analyse en laboratoire et révéler la nature exacte de cette mystérieuse matière interstellaire.

 

Les détails des présents travaux sont publiés dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.

Civilisations disparues en Antartique:un vaisseau extraterrestre découvert en Antarctique grâce à Google Earth

C’est à l’aide de Google Earth qu’un  russe du nom de Valentin Degteryov a fait une découverte incroyable : il aurait trouvé un OVNI vieux de plusieurs millions d’années enfoui en Antarctique. Pour appuyer ses propos, il a décidé d’uploader une vidéo et de partager quelques-unes de ses théories.

Valentin Degteryov, est comme quelques autres ce que l’on appelle un chasseur d’OVNI. Passionné de la vie extra-terrestre, il s’aide de Google Earth dans ses recherches et pense avoir trouvé des traces de la présence d’aliens en Antarctique. Connaissant la suspicion que chacun peut avoir concernant ce sujet, il a décidé de prouver ses dires en vidéo.

Un OVNI en Antarctique : Google Earth montre une forme dépassant de la neige

Il y a quelques mois déjà, des internautes pensaient avoir trouvé une soucoupe volante en Antarctique. Il serait davantage question ici d’une structure étendue sous la surface, et dont un « bout » dépasserait. Pour expliquer le fait que personne n’ait décelé ceci avant lui, Valentin Degteryov évoque la fonte des neiges.

Le potentiel vaisseau, situé à cet endroit, reste difficile à identifier et il pourrait ne s’agir que d’un amas rocheux ou de toute autre structure similaire. Valentin Degteryov n’est bien sûr pas du tout de cet avis et semble au contraire persuadé qu’il s’agit là d’un vaisseau spatial présent depuis des millions d’années, qui s ‘étendrait sur plusieurs centaines de mètres sous la surface…

Pour se défendre face aux sceptiques, le russe a tenu à partager sur Youtube une vidéo « explicative ». Elle est en fait constituée d’une suite de screenshots Google Earth et des coordonnées du site mystérieux censés prouver ses dires, afin que tout le monde puisse aller voir par lui-même de quoi il en retourne. Mais il est peu probable que ces images convaincront les sceptiques.

Un cerveau vivant 10 minutes après sa mort!

Le titre de cet article peut sembler un peu étrange, c’est que la situation ne l’est pas moins. On considère que l’activité du cerveau cesse, au plus tard, dans les deux minutes qui suivent l’arrêt des battements cardiaques. Des chercheurs canadiens (University of Western Ontario) qui voulaient étudier précisément ce qui se passait au moment du décès de quatre patients ayant donné leur consentement, ont eu une grosse surprise, rapportent-ils dans le Canadian Journal of Neurological Sciences.

Pour l’un d’entre eux, un homme de 67 ans, ils ont observé des signaux électriques persistants à l’électroencéphalographe (EEG) pendant 10 minutes et 38 secondes, après que le cœur a cessé de battre! Une activité d’autant plus étrange que pour les trois autres patients c’est plutôt l’inverse qui se produisait: une chute d’activité cérébrale précédant l’arrêt du cœur.

 

 

Une histoire qui date de la révolution française

Il y a six ans, des chercheurs néerlandais avaient décapité des rats pour vérifier la véracité des anecdotes, puisées dans les flots de sang de la Révolution française, selon lesquelles certaines têtes auraient continué à cligner des yeux ou remuer les lèvres après avoir été tranchées («rupture cataclysmique des artères carotides», lit-on dans certains certificats de décès). De fait, chez le rongeur une activité électrique du cerveau était notée jusqu’à une minute après la décapitation. Il s’agissait cependant d’une mort brutale provoquée et non d’une mort naturelle.

Les auteurs de l’étude canadienne expliquent que cette activité peut être un artefact, autrement dit un faux signal… Mais ils restent bien impuissants à en expliquer l’origine.

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