Nouvel Ordre Mondial Satanique:L’État luciférien profond enracine la franc-maçonnerie et la triade de la terreur d’Israël, d’Arabie saoudite et de la Turquie

Septembre 2020-Les troupes turques bombardent des villages à travers Idlib, pas beaucoup de bombardements, juste assez. Ensuite, ils se présentent pour évacuer ceux qu’ils viennent de bombarder, avec Reuters, Al Jazeera et d’autres équipes médiatiques avec eux.

Aout 2020,l’armée turque soutenait les rebelles à Idlib.

Ensuite, les médias accusent la Syrie d’une crise humanitaire avec l’espoir que Trump soutiendra le jeu des Frères musulmans contre la Russie et la Syrie.

 

La vraie histoire est une vieille histoire, une société secrète, qui traverse les 3 religions du livre, ce qui explique pourquoi les évangélistes chrétiens, les wahhabistes saoudiens et les extrémistes sionistes sont unis à la hanche contre la démocratie à travers la planète.

Pourquoi Erdogan soutient-il Al-Qaïda contre la Russie et la Syrie? Quel est le lien entre eux?

Le dictateur Erdogan de Turquie entouré de ses gardes du corps...On remarquera le style particulier!
Le dictateur Erdogan de Turquie entouré de ses gardes du corps…On remarquera le style particulier!

Tous deux s’opposent au «Baasisme», un mouvement anti-maçonnique qui a pris racine en Égypte sous Nasser, en Syrie sous les Assad et en Irak sous Sadam. Kadhafi?

Il a reconnu la franc-maçonnerie à l’intérieur de l’islam et en particulier, les Frères musulmans, financés par l’Arabie saoudite et le Qatar, comme une forme de sionisme. Le sionisme n’est pas juif, c’est une ramification de la franc-maçonnerie qui adore les anciens dieux, et ce seul dieu qu’ils placent au-dessus de tout.

Vous voyez, toute nation qui s’oppose au régime franc-maçon-Rothschild, avec la banque centrale en place et l’esclavage par dette, gaze son propre peuple et doit être nettoyée et asservie par des terroristes, comme cela a été fait en Syrie et en Irak, afin de jouir de la liberté et de la démocratie.

Al-Qaïda est un groupe de franc-maçonnerie de rite écossais, créé initialement sous Gladio, le programme de l’OTAN datant des années 1970. Erdogan est un franc-maçon de rite écossais, un islamiste, représentant les Frères musulmans, un groupe franc-maçon de rite écossais créé dans les années 1920.

Tous ont leurs racines au Moyen Âge et avant, mais pour la Turquie, Erdogan est la dernière itération sultanique du mouvement salonique-séfarade qui a commencé avec les Jeunes Turcs (Salonique-Thessalonique, maintenant en Grèce, faisait partie de la Turquie pendant des siècles, un ville avec la plus grande population juive d’Europe, 80 000). C’est le berceau des mouvements franc-maçonniques qui ont combattu les baasistes.

Aujourd’hui, la Turquie et ses groupes terroristes financés par la franc-maçonnerie dirigés par al-Qaïda nettoient ethniquement la province d’Idlib en Syrie, en utilisant des crosses de fusil pour faire sortir les gens de leurs maisons, en coopération avec des médias contrôlés aux États-Unis et ailleurs, une nouvelle «traînée de larmes» »Pour ajouter au prix de l’holocauste qui a frappé le Moyen-Orient depuis le 11 septembre.

 

Lorsque la Turquie a commencé à bombarder les troupes syriennes en essayant d’aider ce qui est maintenant un soulèvement généralisé contre la Turquie et les États-Unis dans les parties occupées et anciennement occupées (occupées par des terroristes) de la Syrie, la Russie a envoyé une note diplomatique à Erdogan indiquant l’emplacement exact de toutes ses forces. à l’intérieur de la Syrie.

Erdogan a reculé et a ordonné un cessez-le-feu temporaire tandis que les forces aérospatiales russes ont anéanti les alliés terroristes de la Turquie qui avaient franchi les lignes syriennes derrière l’attaque d’artillerie.

Pourtant, au moment d’écrire ces lignes, des milliers de militaires turcs vident chaque village d’Idlib, travaillant avec des équipes de tournage, terrorisant puis filmant, une leçon tirée des Casques blancs.

Maintenant, nous regardons le long match ici, où le 11 septembre n’était qu’une étape importante, pas plus.

Les équipes de VT, dirigées par Ian Greenhalgh, retracent les racines d’Erdogan, à travers son faux «islamisme» et jouant au Sultan, jusqu’à sa véritable histoire et ce qui le lie à l’État profond.

Nous avions tout ce dont nous avions besoin en 1910: des voix sataniques qui ont sculpté la Turquie. Voici comment l’Orient a été perdu dans ce SECRET


De Sir Gerard Lowther à Sir Charles Harding (privé et confidentiel) Constantinople, 29 mai 1910

«Cher Charles,

Le télégramme de Gorst du 23 avril sur la nomination présumée de Mohamed Farid comme délégué en Egypte des francs-maçons de Constantinople, «dit intimement lié au comité Union et Progrès», m’incite à vous écrire longuement sur la tension de la franc-maçonnerie continentale qui traverse le mouvement Young Turk.

Je le fais en privé et confidentiellement, car cette nouvelle franc-maçonnerie en Turquie, contrairement à celle de l’Angleterre et de l’Amérique, est en grande partie secrète et politique, et les informations sur le sujet ne sont disponibles que dans la plus stricte confidentialité, tandis que ceux qui trahissent ses secrets politiques semblent le faire ,mais craignez la main de la mafia. Il y a quelques jours, un maçon local qui a divulgué les signes de l’engin a en fait été menacé d’être renvoyé devant une cour martiale, siégeant en vertu de notre état de siège.

Comme vous le savez, le mouvement de la Jeune Turquie à Paris était tout à fait séparé et en grande partie ignorant le fonctionnement interne de celui de Salonique. Ce dernier a une population d’environ 140 000 habitants, dont 80 000 juifs espagnols, et 20 000 de la secte Sabetai Levi (zevi) ou crypto-juifs, qui professent de l’extérieur l’islamisme. Beaucoup d’anciens ont dans le passé acquis la nationalité italienne et sont des francs-maçons affiliés à des loges italiennes. Nathan, le lord maire juif de Rome, est haut dans la maçonnerie, et les premiers ministres juifs Luzzati et Sonnino, ainsi que d’autres sénateurs et députés juifs, sont aussi, semble-t-il, des maçons. Ils prétendent avoir été fondés et suivre le rituel de «l’ancien écossais».

(Fin de la lettre)


Ceux que vous ne voyez pas sont ceux dont vous devez avoir peur et ils dirigent, entre autres, les académies militaires américaines, West Point, Annapolis et l’Air Force Academy, et le sous-secrétaire à la Défense, Mike Esper, sont reprenant maintenant le contrôle de l’arsenal nucléaire américain.

Erdogan et ses soutiens représentent un mélange séculaire entre la franc-maçonnerie séfarade, basée à l’origine dans ce qui avait été «Salonique», plus que la Turquie, et les cellules en Italie, en Suisse et en France qui ont commencé dans les années 70 sous le nom de «Opération Gladio» et ont formé le L’OTAN a financé le système racinaire de tous les grands groupes terroristes du monde aujourd’hui, avec les moins dangereux, Al-Qaïda et ISIS, ceux que vous voyez.

De The Hill, 2016:

Égypte: le bras de fer entre l'armée et les Frères musulmans

«Les Frères musulmans sont apparus en Égypte en 1928 et sont devenus l’organisation islamiste la plus influente du XXe siècle. Les Frères musulmans ont été créés par Hassan Al Banna, qui avait 22 ans et idolâtrait Adolf Hitler. Le père de Hassan Al Banna était un étudiant du Grand Mufti d’Égypte qui était également un Grand Maître de la Loge Unie d’Égypte, un franc-maçon. Le père de Hassan était lui-même un franc-maçon initié au sein de la franc-maçonnerie britannique.

Hassan a établi les Frères musulmans comme une version violente et répressive de la franc-maçonnerie basée sur une idéologie islamique radicale de la haine qui deviendrait l’idéologie centrale d’Al-Qaïda et de l’État islamique.

Lorsque les responsables du renseignement russes et syriens sont venus me voir avec l’histoire que je devais me concentrer sur les francs-maçons, j’étais hors de ma portée. Aucun de nous ne considère que l’Arabie saoudite et le Qatar, qui poussent des milliards dans le terrorisme, finançant certainement le 11 septembre, ce qui est communément connu, le font en combinaison avec des groupes qui contrôlent à 100% la France et l’Italie et dirigent maintenant la Grande-Bretagne sous Boris Johnson comme bien.

Ce sont les Kosher Nostra, ce sont les «foules» italiennes et juives en Amérique et ils font le lien entre les dirigeants politiques américains depuis George Washington, tous financés par l’argent des Rothschild .

De VT en 2018 et d’autres documents de base, une très bonne lecture.

En janvier 2011, j’ai introduit le concept de «Deep State» dans l’article Rogue America and the Quiet Mutiny. Cet article est reproduit ci-dessous. Jugez comment nous avons fait depuis. On ment aux Américains sur ce que Trump prévoit vraiment.

Source:Veterans Today


EN COMPLÉMENTAIRE

L’ORGANISATION GLADIO ET SES CONSÉQUENCES ACTUELLES

 

EN GROS VOICI

 

Le réseau Gladio : Armées secrètes d’Europe

L’organisation secrète «Stay behind», rebaptisée plus tard Gladio, le «glaive», a vu le jour en 1948 à l’initiative des États- Unis. Ses agents devaient être prêts à effectuer des missions d’espionnage et à commettre des actes de sabotage en cas d’offensive soviétique. Celle-ci n’ayant finalement pas lieu, ce sont les intérêts politiques des gouvernements de droite voire de groupes d’extrême droite que Gladio s’attache à défendre. Des contacts existent avec les différents services secrets nationaux, à l’abri de tout contrôle parlementaire. C’est le Shape (commandement militaire de l’Otan en Europe) qui assure la coordination.

 

Les réseaux Stay behind en Europe :

 

Jamais personne n’a mené l’enquête au sujet des activités du service de renseignement luxembourgeois et de celle des services secrets du monde entier au Luxembourg », notait un hebdomadaire indépendant luxembourgeois promouvant un livre, forcément sulfureux, sur le sujet [1][1]Le ballet des barbouzes. Au cœur de l’espionnage et des…. Il est vrai qu’établir l’histoire du renseignement au Luxembourg, quand il n’est déjà pas chose aisée dans de grands pays, relève de la gageure. L’absence de rapport parlementaire concernant les activités Stay behind au grand-duché participait de ces questions. Toutefois, depuis le 7 juillet 2008, un pan de cette histoire secrète de la guerre froide est désormais accessible [2][2]Chambre des députés, rapport de la Commission de contrôle…. Cette question était apparue au grand jour en novembre 1990 par les premières révélations concernant l’Italie, où cette histoire était connue sous le nom de « Gladio ». Toute une littérature s’est penchée sur la question [3][3]Jan de Willems, Gladio, Bruxelles, EPO, 1991 ; Hugo Gijsels,…, sans réellement la philosophie de ces activités couvertes qui avaient vu le jour en Europe occidentale. Comme toujours lorsqu’il est question de renseignement, elle avait profité des révélations sulfureuses propagées par les médias à propos des déviances engendrées par l’existence de ces réseaux en Italie. Dans une certaine mesure, le modèle italien était même devenu celui appliqué à une conspiration mondiale téléguidée par l’Alliance atlantique.

2L’inanité d’une telle construction intellectuelle se nourrissant de présupposés anti-américains limitait toute analyse historique sérieuse, autant qu’elle l’empêchait de faire surgir la réalité des événements, à commencer par la chronologie. L’initiative luxembourgeoise, après les enquêtes parlementaires suisse [4][4]Événements survenus au DMF [Département militaire fédéral] :…, italienne [5][5]Senato della Repubblica, Relazione sulla vicenda « Gladio »,…, belge [6][6]Sénat de Belgique, Enquête parlementaire sur l’existence en…, néerlandaise [7][7]Cf. le débat parlementaire dans Tweede Kamer, Handelingen van… et autrichienne [8][8]Œsterreichisches Bundesministerium für Inneres. Generaldirektor…, offre une occasion de revenir sur cette histoire méconnue. Depuis les dernières discussions sur le réseau Stay behind à la Chambre des députés, en décembre 1990, un instrument a renforcé les moyens de contrôle parlementaire luxembourgeois, permettant de se pencher sur cette question. La loi du 15 juin 2004 portant sur l’organisation du service de renseignement de l’État instaurait une commission de contrôle parlementaire de ses activités. En novembre 2005, des révélations entourant une série d’explosions du 30 mai 1984 au 25 mars 1986 dans le grand-duché, attribuée au groupe non identifié à ce jour des « Bommeléerten », permit une transmission, le 12 juillet 2007, de l’affaire au parquet de Luxembourg, pour une enquête judiciaire, et une question parlementaire le 31 janvier 2008, ouvrant une enquête sur l’implication du service de renseignement de l’État [9][9]Cf. les dossiers consacrés par le journal Luxemburger Wort….

UNE OPÉRATION DE GUERRE FROIDE

3Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, personne dans le monde du renseignement américano-britannique en mutation ne pensait que « le modèle que nous avions utilisé dans la résistance européenne contre les nazis ne puisse pas être approprié face à la menace totalitaire qui cherche à enrôler et pas seulement à soumettre les populations qu’elle occupait » [10][10]William Colby, Honorable Men : My Life in the CIA, New York,…. Le 12 février 1948, après le coup de Prague, la CIA entreprit de systématiser cette lutte qui s’inscrivait dans un contexte de plus en plus brûlant : en mars débuta le blocus de Berlin. Le 18 juin, le National Security Council adoptait la résolution NSC 10/2 chargeant l’Office of Special Project d’établir un programme d’action couverte. En octobre 1950, était créé l’Office of Policy Coordination (OPC). Dans le contexte d’une guerre de Corée s’éternisant, il fut bientôt chargé par le département de la Défense d’établir un réseau Stay behind en Europe occidentale et d’organiser des réseaux de résistance en Europe orientale [11][11]Harry Rositzke, The CIA’s Secret Operations : Espionage,…. Dans le même temps, de l’autre côté de l’Atlantique, les responsables politiques et militaires estimaient qu’il fallait éviter, en cas d’un nouveau conflit, les erreurs qui avaient été commises pendant la Seconde Guerre mondiale.

4Préalablement à toute coordination internationale, les principaux services spéciaux occidentaux entreprirent de réactiver leurs réseaux de résistance non communistes. En France, avant la désormais connue mission 48, aussi connue sous les noms arc-en-ciel et rose des vents, eut lieu la mission Smala. Au cours de l’année 1947, certains anciens de la France libre, comme le lieutenant François Meyer, furent réveillés par la direction de la surveillance du territoire pour constituer « un réseau de vigilance et de protection intérieure, de Stay behind, comme disent les Anglo-Saxons» [12][12]François Lenoir, Un espion très ordinaire. L’histoire vue du…. En cas d’invasion soviétique, irrésistible selon les sentiments de l’époque, ils devaient rejoindre l’Afrique du Nord par l’Espagne afin de préparer la reconquête nationale [13][13]Entretien de l’auteur avec le général Meyer du 19 décembre 1994.. On trouve là la philosophie générale des réseaux Stay behind, à savoir évacuer les gouvernements nationaux vers des territoires libres et maintenir des contacts sûrs avec ceux qui étaient restés au pays. Entre mai et septembre 1946, les ressorts de l’affaire « Passy », cabale médiatique lancée contre le colonel André Dewavrin, fondateur des services de renseignement de la France libre, montraient combien les habitudes nouées pendant la Seconde Guerre mondiale restaient vivaces [14][14]Le 4 mai 1947, le traité de Dunkerque inaugurait une…. Dans une Europe continentale en proie à la menace communiste, le MI-6 s’activait pour établir des réseaux dormants. À l’hiver 1948-1949, son chef, Stewart Menzies, convint avec le Premier ministre belge Paul-Henri Spaak de poursuivre la « coopération […] entre les services spéciaux […] sur base de ces traditions qui datent de la Première Guerre mondiale » [15][15]Sénat de Belgique, op. cit., p. 17-18., ou à tout le moins depuis le 11 mai 1942 [16][16]Emmanuel Debruyne, « Un service secret en exil.…. Bien que l’agent bruxellois de l’Office of Policy Coordination fût invité à rejoindre le Tripartite Meeting Belgium Brussels, il se retrouva dans la même position que son homologue de l’Office of Strategic Services naguère, à faire figure de bénéficiaire secondaire privilégié. De même, cette coopération fonctionna sur le même mode d’exclusivité que pendant la Seconde Guerre mondiale [17][17]Ainsi, le Stay behind suisse n’entretenait aucune relation avec…, et le Luxembourg fut totalement absorbé par le couple britannico-belge [18][18]Cf. Georges Heisbourg, Le gouvernement luxembourgeois en exil,….

5La guerre de Corée constitua un réchauffement inquiétant de la guerre froide. La question des réseaux Stay behind, comme bien d’autres questions d’ordre européen, fut évoquée au sein de l’union occidentale, conclue deux ans plus tôt entre la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Il fut décidé de constituer un organe de coordination. En juillet 1951, les activités du comité clandestin de l’union occidentale furent transférées, sur l’initiative du commandant militaire de l’Alliance atlantique, le général Dwight D. Eisenhower, au Coordination and Planning Committee (CPC), une structure qu’il est difficile de situer dans l’organigramme de l’Alliance atlantique, sinon en « liaison directe et officielle » avec le Supreme Headquarters Allied Powers Europe (SHAPE). Tout juste peut-on dire qu’il était « composé à la base de représentants des Services spéciaux britanniques, français et américains, mais qu’il [obtint], une fois créé officiellement, la collaboration des Services spéciaux des autres nations de l’OTAN toutes les fois que leurs intérêts nationaux seraient en jeu » [19][19]Compte rendu de la dixième réunion du Comité clandestin de…. Ainsi, la participation des services néerlandais, belges et luxembourgeois en pleine (ré)organisation à partir des personnels résistants ne pouvait être envisagée au CPC. Pas plus qu’italiens d’ailleurs…

6Toutefois, des représentants des trois premiers furent invités à suivre les travaux des deux groupes de travail, Operational Clandestine Intelligence (renseignement) et Escape & Evasion (fuite et évasion) du CPC. Ce ne fut qu’au lendemain du soulèvement hongrois que le Luxembourg adopta le « dispositif de temps de guerre selon les directives du CPC ». Le 5 février 1957 [20][20]Le Stay behind luxembourgeois s’inscrivait dans les mêmes…, le chef du 2e bureau de l’armée luxembourgeoise – qui faisait encore fonction de service spécial militaire – demanda au chef d’état-major de mettre à sa disposition « un officier spécialisé en la matière et qui serait envoyé dès à présent à la sous-commission créée par le CPC et composée des représentants de chaque pays intéressé ». Ainsi le grand-duché se mettait-il dans les conditions de rejoindre, comme l’avaient fait avant lui ses partenaires du Benelux, l’Allied Coordination Committee (ACC), constitué le 30 avril 1958 à partir des deux groupes de travail du CPC. Il s’agissait d’un

« comité régional réunissant six puissances dont le but est de fournir une consultation mutuelle et de développer des avis de politique en matière d’intérêts communs concernant le stay behind dans les pays concernés d’Europe occidentale. […] Les six membres, bien qu’ils agissent en consultation avec les autres partenaires, gardent néanmoins leur autonomie et le contrôle de leurs ressources nationales » [21][21]Sénat de Belgique, op. cit., p. 21-22 et Chambre des députés,….

 

7Le 23 avril 1959, le Luxembourg pouvait entamer son intégration au sein du dispositif de l’ACC [22][22]Lettre du chef des services spéciaux luxembourgeois au…. Il acceptait ainsi de s’accorder avec ses autres partenaires [23][23]L’Allemagne, l’Italie, le Danemark et la Norvège rejoignirent… pour développer une politique commune en matière de Stay behind, mais conservait son autonomie d’organisation. De même, cette coordination n’intervenait pas dans le cadre de l’OTAN, bien que tous ces pays en fussent membres et qu’ils profitassent des rencontres organisées dans ce cadre pour tenir leurs réunions jusqu’en octobre 1990. Par ailleurs, compte tenu de la particularité des relations qu’entretiennent le grand-duché et le royaume de Belgique depuis 1921, il semble qu’une coopération s’organisa entre les deux structures Stay behind. Enfin, comme le montrait déjà le Tripartite Meeting Belgium Brussels, le Luxembourg fut associé au couple belgo-britannique [24][24]Dans les années 1950, la représentation militaire….

LE STAY BEHIND RATTACHÉ AU SERVICE DE RENSEIGNEMENTS

8Le processus proprement luxembourgeois se développa dans le cadre de la loi du 30 juillet 1960, concernant la protection des secrets intéressant la sécurité extérieure de l’État. Était créé un service de renseignements (SRE) civil, placé sous l’autorité directe du ministre d’État, président du gouvernement, qui en déterminait l’organisation et les relations avec les autres administrations. Le nouveau service se vit ainsi accorder certaines dérogations, notamment dans les domaines du recrutement de personnel [25][25]En principe seulement par voie de détachement. et de la gestion budgétaire [26][26]Les fonds du service furent mis pour autant que de besoin à la…. L’arrêté ministériel du 22 novembre 1960 concernant l’organisation intérieure du service de renseignements prévoyait la constitution d’un groupe « Plans », dont le chef était « chargé de l’élaboration de tous les plans relatifs à des missions spéciales. Il fut responsable du recrutement, de l’instruction et de l’affectation du personnel chargé de ces missions ainsi que de la mise à disposition du matériel requis ».

9Ce groupe n’était autre que la section spéciale du service de renseignements chargée de la planification de guerre, de concert avec les services alliés au sein de l’ACC. Il était responsable au grand-duché du réseau Stay behind. Le Luxembourg adoptait la même solution que la Belgique de faire gérer la structure clandestine par un service civil [27][27]En Belgique, la structure Stay behind était composée de la…, en collaboration avec l’armée. De même, un projet d’arrêté précisait qu’ « un cloisonnement est établi entre la section “Opérations” et la section “Plans” », cette dernière étant directement soumise à l’autorité du directeur du service ou de son adjoint. Une réorganisation interne du SRE, par arrêté ministériel du 6 juillet 1981, transforma les anciens « groupes » en « branches ». Mais s’il décrivait beaucoup plus en détail la structure interne du service que celui de 1960, il n’en livrait naturellement aucun pour le « Plans ». Bien entendu, sa mission restait inchangée, comme son organisation. Elle restait sous la responsabilité d’un officier de l’armée détaché et de deux instructeurs. Ces derniers s’occupaient de la création et de la maintenance, en temps de paix, d’un réseau d’agents clandestins spécialement recrutés, entraînés et organisés pour rester sur place et opérer à partir du pays après l’occupation par l’ennemi.

10La « conception luxembourgeoise de l’organisation Stay behind »prévoyait explicitement que la structure était aux ordres du gouvernement luxembourgeois, opérait exclusivement sur le territoire national et ne se mettait en œuvre qu’après l’occupation du territoire national par l’ennemi.

11Le « dispositif de temps de guerre selon les directives du CPC » de 1957 envisageait trois grandes catégories de missions : le renseignement, l’infiltration/exfiltration, les actions.

12La première se résumait à la collecte d’informations d’ordre général, économique et militaire, et à leur transmission par radio à la base clandestine alliée. La seconde consistait à organiser le transit clandestin de personnel et de matériel par voie terrestre ou aérienne. Afin d’assurer l’évacuation du gouvernement, de la famille grand-ducale et des personnes clés de l’administration publique, des plans de repli furent élaborés et des réserves en ressources matérielles (véhicules, essence…) constituées. Les agents reçurent une formation pour préparer et baliser une zone en vue d’un parachutage, d’un ramassage en vol et d’un atterrissage d’hélicoptère.

13La dernière mission couvrait le sabotage, les Psy Ops (opération psychologique), le soutien aux mouvements de résistance et l’appui aux Unorthodox Military Forces (forces spéciales militaires). Toutefois, dans la terminologie Stay behind, le terme « actions » signifiait le plus souvent opérations de sabotage.

« De par sa situation démographique particulière, le Luxembourg ne peut sepermettre de recruter et d’instruire des agents destinés à des actions de sabotage. Toutefois, il accepte les propositions du Royaume-Uni pour organiser des groupes clandestins d’action (CAG) et de les instruire en temps de guerre, groupes recrutés parmi le personnel luxembourgeois ayant pu regagner le Royaume-Uni. Ces CAG seront aux ordres du gouvernement luxembourgeois, et le cas échéant, du cadre national de l’ACB, mais sont uniquement destinés à remplir des missions requises par le commandement militaire allié. » [28][28]Note de la branche « Plans » du 21 mars 1977, citée dans…

 

14Les agents luxembourgeois ne furent pas plus formés aux Psy Ops. Comme il n’était pas plus prévu d’intégrer les agents dans des groupes locaux de résistance, l’appui aux UMF se résuma à recueillir et à guider de petites équipes, à leur fournir des renseignements et à les approvisionner.

15À la différence de l’organisation belge, la structure Stay behind luxembourgeoise ne fut pas complétée d’une structure militaire dédoublée. De ce fait, il en découla une autre logique de recrutement, ou plutôt de cooptation. Comme partout en Europe, les candidats étaient des nationaux apolitiques. En outre, ils devaient jouir d’une bonne réputation et n’avoir commis aucune infraction pénale. Ils étaient affectés à une zone d’opérations dans laquelle ils étaient domiciliés. L’agent idéal était marié, exerçant un métier qui lui laissait assez de temps et de liberté de mouvement et n’appartenait plus à la réserve de l’armée.

16Après leur recrutement, les agents identifiés recevaient une formation individualisée et régulière leur dispensant des connaissances spécifiques et théoriques nécessaires à l’accomplissement de leur mission. Selon la disponibilité de l’agent, les cours avaient lieu hebdomadairement pendant une période d’une à deux années et comportaient une instruction sur l’organisation et la direction d’un réseau clandestin, la sécurité individuelle et collective, le comportement conspiratif, les communications, des sujets techniques comme les transmissions, la lecture de cartes, l’identification du matériel d’armement ennemi, des exercices pratiques, des instructions opérationnelles.

17Cette instruction initiale était complétée régulièrement par des mises à niveau bimestrielles destinées à rafraîchir leurs connaissances et à tenir compte de l’évolution des technologies et des procédures à utiliser. Cet entraînement permettait au Luxembourg de mettre en place un réseau clandestin de responsables de la mission « fuite et évasion », mais aussi d’agents d’infiltration et de soutien des éléments alliés chargés de préparer la reconquête. Ces opérations pouvaient se faire par voie terrestre ou par voie aérienne.

18Pour s’acquitter de ces missions, les agents étaient équipés de matériel radio et cryptographique. Ils disposaient également de moyens opérationnels tel qu’un plan de transmissions, pour les opérateurs radio, une ou plusieurs boîtes à lettre (mortes ou vivantes), des blocs code, un ou plusieurs lieux de contact frontière, où des infiltrations/exfiltrations auraient pu être opérées, et une zone de largage et d’atterrissage pour hélicoptère. Les descriptions de ces moyens, propres à chaque agent, étaient enfermées dans une boîte scellée qui leur était distribuée dès le temps de paix, mais qu’ils ne pouvaient ouvrir qu’au moment de leur activation, soit après l’occupation du territoire national. Ils ne disposaient pas d’armes et ne furent pas formés pour le combat armé. La cache d’armes aménagée en 1973 leur était inconnue ; elle était uniquement destinée à servir en temps de guerre [29][29]Elle était constituée de trois caisses en zinc, chacune….

19En dehors de leurs périodes de formation et d’entraînement, les agents formaient des cellules dormantes destinées à être activées uniquement en cas d’occupation ennemie. Ils n’étaient pas rémunérés par le service de renseignements, s’engageant à titre volontaire et bénévole ; ils avaient simplement droit à un remboursement de frais occasionnels, comme les déplacements.

LE CONTRôLE POLITIQUE DU RéSEAU STAY BEHIND LUXEMBOURGEOIS

20Un des principaux problèmes avec les structures Stay behind reste le degré de connaissance qu’en avaient les dirigeants politiques. Le principal écueil réside dans la place institutionnelle des services de renseignement et de l’organisation interne du réseau dormant. Ainsi, en Belgique, les ministres de la Défense et, parfois, de la Justice, responsables des services de tutelle du Stay behind, furent dans l’ensemble informés, mais pas les Premiers ministres [30][30]Sénat de Belgique, op. cit., p. 227-242.. Contrairement à ce que Jacques Santer laissa entendre devant les députés le 14 novembre 1990 [31][31]Luxemburger Wort du 15 novembre 1990., la nature plus restreinte du mode de gouvernement luxembourgeois fit que les autorités furent informées de leur concept et de leurs activités dès leur création. La participation du grand-duché au CPC, en février 1957, puis à l’ACC, en avril 1959, découlait de décisions gouvernementales, prises par les ministres successifs de la Force armée, Pierre Werner, puis, en mars 1959, Eugène Schaus. Une note manuscrite du chef du 2e bureau du 14 mai 1959 confirme le passage de consigne à ce sujet entre les deux ministres. L’adoption de la loi de juillet 1960 transféra l’autorité sur le Stay behind de l’armée luxembourgeoise au Service de renseignements nouvellement créé, comme la responsabilité politique du ministre de la Force armée au ministre d’État, président du gouvernement [32][32]De juillet 1960 à la dissolution du réseau Stay behind en….

« Outre que le concept même du Stay behind a été expliqué et développé aux autorités politiques compétentes dès sa création et sa mise en œuvre […], chaque exercice, national ou international, au Luxembourg ou à l’étranger, avec participation luxembourgeoise a, au préalable, fait l’objet d’une demande d’autorisation sous forme de lettre, introduite par le Directeur du service de renseignements auprès de l’autorité politique compétente. Dans ces demandes, le directeur prit soin de présenter minutieusement l’objet des exercices. » [33][33]Rapport du directeur du Service de renseignements, Charles…

 

21Par ailleurs, lors d’une réunion d’information organisée en juillet 1985 au profit de Jacques Santer et de son ministre de la Force publique, Marc Fischbach,

« la structure, le fonctionnement et les activités du service leur ont été exposés au moyen de transparents overhead. Dans ce contexte, le concept Stay behind a été expliqué et l’exposé était suivi de la visite des bureaux du Stay behind avec présentation de l’équipement des agents du Stay behind. Par la suite, avec l’accord de principe de M. le Premier ministre, un certain nombre de personnalités du gouvernement, du Conseil d’État et de la Chambre des députés ainsi que certains hauts fonctionnaires et magistrats ont répondu à l’invitation du directeur du SRE et ils ont pu suivre le même programme de présentation » [34][34]Ibid..

 

22Une liste manuscrite retrouvée dans un dossier aux archives du SRE, probablement constitué lors de l’enquête de 1990, indique qu’entre juillet 1985 et juin 1987, des politiques de tout le spectre luxembourgeois non communiste (chrétiens-sociaux, ouvriers socialistes, démocratiques) participèrent à ces briefings. Il y avait naturellement des ministres en fonction, Jacques Santer, Marc Fischbach, Jacques F. Poos [35][35]Vice-président du gouvernement, ministre des Affaires…, Robert Goebbels [36][36]Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, au Commerce…, Jean Spautz [37][37]Ministre de l’Intérieur, ministre de la Famille, du Logement…, Émile Krieps [38][38]Secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur (1972-1974),…. Il y avait des députés Willy Bourg, François Colling, Edouard Juncker, Henri Grethen [39][39]Député (1984-1999) et secrétaire du Parti démocratique…, et des hauts fonctionnaires, comme les diplomates Jean-Jacques Kasel [40][40]Chef de cabinet de Gaston Thorn, ministre des Affaires… et Jean Dondelinger [41][41]Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères…. Il sembla même qu’un certain consensus existât. Sous le mandat du socialiste Jacques Poos aux Affaires étrangères, certaines dépenses affectées directement aux besoins du réseau furent imputées sur le budget du ministère.

23Ainsi, la plus importante dépense jamais réalisée par le Stay behind était liée à l’acquisition de radios cryptées de type Harpoon, produites par la société allemande AEG Telefunken ; ce système permettait d’envoyer des messages cryptés à 6 000 km, permettant aux réseaux d’entretenir des relations entre eux, mais également de joindre les différents centres de commandement, le MI6 et le gouvernement en exil en Grande-Bretagne comme la CIA aux États-Unis [42][42]Jusque-là, le Stay behind luxembourgeois était doté, à l’instar…. En 1986, le directeur du Service de renseignements précisait à Jacques Santer que :

« Depuis sa création, le SRE s’occupe de la mise en place, de l’entraînement et de l’équipement de structures clandestines Stay behind dont la mission est de supporter les autorités nationales en exil ainsi que le Commandement militaire allié en cas d’occupation par l’ennemi de notre territoire national. […] L’ACC a décidé début 1980 de faire développer à charge des membres un poste radio Harpoon façonné exclusivement à ses besoins spécifiques. Vu le nombre très restreint d’équipements à fabriquer ainsi que les conditions très sévères imposées quant à la sécurité des émissions, le CIA était conscient qu’une lourde charge financière s’en suivrait pour ses membres. […] Tout en restructurant nos réseaux de manière à ne plus avoir que le strict minimum des postes radio à acquérir, la dépense pour l’acquisition du nouveau système s’élèverait toujours à […] [43][43]Un système coûtait 82 298,70 DM en 1987 et le paiement… Fr. lux à échelonner sur quatre ans. »

 

24Le ministre d’État, président du gouvernement approuva le principe de la demande. Mais il enjoignit « M. le chef du SR de se mettre en rapport avec M. le directeur de l’Inspection générale des finances pour discuter des problèmes budgétaires » [44][44]Chambre des députés, op. cit., p. 12.. Le « remplacement de l’équipement radio spécial utilisé en cas d’occupation du territoire » fut inscrit à l’exercice 1987 du budget du service de renseignements, mais également à celui des Affaires étrangères. L’Inspection générale des finances fut également associée à la prise de décision, l’exécution budgétaire étant soumise au contrôle par la Chambre des comptes.

LE DÉMANTÈLEMENT DU STAY BEHIND LUXEMBOURGEOIS

25Le 14 novembre 1990, tirant les conséquences de la nouvelle donne géopolitique, mais également de la tempête médiatique européenne qui s’annonçait [45][45]Il s’en expliqua le même jour devant la Chambre des députés…, Jacques Santer donna à Charles Hoffmann « l’instruction de ne plus faire poursuivre par le Service de renseignements la mission dite Stay behind ni aucun des aspects qui en relevaient. Vous voudrez dès lors prendre les mesures nécessaires pour dissoudre ce réseau ». Le ministre d’État devançait de dix jours la décision de l’allié belge et de quatorze celle de l’italien d’en finir avec la guerre froide.

26Le directeur du Service de renseignements informa l’ACC/CPC de la fin de la collaboration luxembourgeoise, en avisa les services étrangers. Puis il signifia aux agents nationaux que leur mission était achevée. Ils devaient rendre leur équipement opérationnel. Leur relation avec le service fut ensuite interrompue. Conformément aux instructions et aux règlements en vigueur, les documents relatifs au Stay behind furent soit restitués à leurs autorités émettrices, soit détruits. La cache d’armes fut démantelée, les armes qu’elle contenait, soit détruites, soit prises en charge par le Musée militaire de Diekirch. Les radios Harpoon ainsi que le matériel de chiffrage furent mis à la disposition d’un pays allié qui avait décidé de maintenir en place ses réseaux clandestins.

27Le 10 janvier 1991, Jacques Santer adressa une dernière lettre aux agents du Stay behind luxembourgeois :

28« À tous les membres du réseau Stay behind

  « Madame, Monsieur,
« Au moment où, sur mes instructions, le Service de renseignements de l’État vient de procéder à la dissolution du réseau Stay behind – dont vous faisiez partie – il me tient à cœur de vous remercier de l’engagement dont vous avez fait preuve. Vos sentiments patriotiques vous ont amené à accepter, pendant des années, une mission ingrate à laquelle vous avez consacré une partie de votre temps libre sans avoir eu droit, et sans avoir prétendu, à la moindre indemnisation. Le service que vous avez rendu au pays est d’autant plus grand que, fermement ancré comme vous l’êtes dans le corps social, vous avez espéré au maintien de la paix, tout comme nos compatriotes, tout en préparant une éventualité cruelle que vous abhorriez tout autant que les autres Luxembourgeois. Vous avez accepté de tirer dès à présent les leçons des événements de 1940-1945 que la Résistance d’alors a dû apprendre à ses dépens et pour lesquelles elle a dû payer un tribut effroyable.
« Quoi qu’en disent certains, mal informés ou mal intentionnés, je vous assure que vous avez assumé une mission importante et que vous avez contribué à maintenir la crédibilité de notre patrie à l’égard de ses alliés. La dissolution du réseau Stay behind intervient pour des raisons qui sont étrangères à l’organisation et au fonctionnement du réseau qui, je le constate avec satisfaction, n’est jamais sorti du cadre légal.
« Ce sont, comme vous le savez, les changements importants qui se sont manifestés au niveau international, et qui sont pleinement apparus au récent Sommet CSCE à Paris, qui ont amené le gouvernement à reconsidérer les missions confiées au Service de renseignements, à l’instar d’ailleurs de ce qui s’est passé parallèlement dans d’autres pays de l’Alliance.
« Je m’excuse de m’adresser à vous sous cette forme anonyme mais je suis persuadé que vous comprendrez que je ne veuille pas, dans un document officiel, faire apparaître votre identité, bien que celle-ci, comme d’ailleurs celle de tous les agents du réseau, me soit connue depuis peu, ce qui m’a d’ailleurs permis, à l’égard du Parlement, de me porter fort de votre honorabilité.
« Avec ce qui sera sans doute le dernier contact du gouvernement et de ses services avec vous-même en tant qu’agent du réseau Stay behind, et avec mes remerciements personnels, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée.
« Le Premier ministre, ministre d’État,
Jacques Santer. » [46][46]Ibid., p. 13.

 

29L’histoire du Stay behind luxembourgeois permet de remettre en perspective les révélations autour de « Gladio ». Comme l’avait rappelé Claude Silberzahn, ancien directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) dès 1995, le dispositif était connu sous la dénomination Stay behind partout en Europe occidentale et n’était « qu’une structure “dormante” et non armée, destinée à maintenir en place un réseau logistique – essentiellement de communication et d’exfiltration – en cas d’occupation du territoire par des forces ennemies » [47][47]Au cœur du secret. 1 500 jours aux commandes de la DGSE, Paris,….

30Et rien d’autre. Les détournements d’objectif en Italie, et certainement en Belgique et en Turquie, ne constituent pas une règle pour ces réseaux de la guerre froide, mais bien autant d’exceptions. L’erreur faite par certains, renouvelée une nouvelle fois en janvier 2008 dans la presse luxembourgeoise à propos des « Bommeléerten » [48][48]Chambre des députés, op. cit., p. 3 ; Michel Thiel, « Stay…, a été de croire et de prétendre le contraire.

31Pour bien comprendre la réalité des structures Stay behind, il fallait prendre leur histoire au commencement, et non succomber aux facilités médiatiques. Il ne fallait pas omettre de prendre en compte le contexte idéologique des années 1940-1950 et de ses poussées de peur [49][49]Cf. l’analyse du major D. H. Berger, USMC, à propos des…. Trois chronologies de départ apparaissent ainsi. Il convient de distinguer :

32— les pays « précurseurs » (1944-1949), réellement menacés par l’expansion communiste, directement comme la Grèce, l’Allemagne et l’Autriche, ou indirectement comme la France, l’Italie, la Norvège, la Belgique et les Pays-Bas ;

33— des pays qui rejoignirent le réseau entre la répression du soulèvement de Berlin-Est et celui de Budapest (1953-1956), comme la Suède, la Finlande, la Turquie, le Luxembourg, le Danemark ;

34— et celui des atypiques qu’étaient l’Espagne, le Portugal et la Suisse.

35Les raisons de rejoindre les structures Stay behind furent imposées par la situation géographique ou le résultat du durcissement des relations internationales, notamment à partir du déclenchement de la guerre de Corée. D’autres raisons plus locales étaient également à prendre en compte. Ainsi, au Luxembourg, la recherche d’un format adéquat de force armée entamée au lendemain du conflit mondial n’aboutit finalement qu’avec le vote de la loi d’organisation militaire du 17 juin 1952 [50][50]Cf. Jacques Leider, L’armée luxembourgeoise d’après guerre.…. Ce n’est qu’ensuite que s’élabora la doctrine d’emploi dans le cadre de la guerre froide, dont l’issue ne pouvait être différente, compte tenu de l’environnement opérationnel, des orientations prises par la participation du grand-duché au Comité clandestin de l’Union occidentale.

36Il serait tout aussi erroné d’y voir une volonté structurée de l’OTAN. Ce serait d’abord prêter beaucoup trop à cette alliance qui n’est qu’organisation politico-militaire. Ce serait ensuite méconnaître le fonctionnement des institutions intergouvermentales internationales. Dans le premier cas, il serait illusoire que l’Alliance atlantique ait pu mettre sur pied un service intégré de renseignement et d’action, alors qu’il s’agit là d’un domaine particulièrement sensible de souveraineté nationale ; il n’est qu’à voir les difficultés qui s’opposent aujourd’hui à une « communauté européenne du renseignement », malgré des conditions favorables liées à la lutte antiterroriste. Dans le second cas, il ne faut pas sous-estimer la fonction de paravent qu’offrent ces organisations, permettant de traiter en toute discrétion de questions dont on ne s’attend pas à débattre dans ces lieux. N’oublions pas que l’Union de l’Europe occidentale a abrité les négociations d’entrée de la Grande-Bretagne dans la Communauté économique européenne, contribuant à lever les objections françaises…

37Enfin, il ne faut pas négliger la part de schizophrénie des services de renseignement, particulièrement pendant la guerre froide. Les débordements italiens trouvaient leur origine dans un État défaillant et d’un interventionnisme américain forcené. En même temps que l’OPC mettait en place un projet de propagande électorale, une autre branche de l’OPC montait le Stay behind… Que les deux projets aient fini par utiliser les services des mêmes Italiens montrait plutôt un défaut de coordination au sein de la CIA, ce que l’observation d’autres opérations confirmait, qu’une volonté de jouer quelque stratégie de tension [51][51]Cf. Arthur E. Rowse, « Gladio : The Secret US War to Subvert…. Le cas luxembourgeois laisse éclater autre chose, l’erreur de voir la main de l’OPC derrière l’organisation de ces réseaux, alors que leur paternité en reviendrait effectivement au MI-6…


EN DEUXIÈME COMPLÉMENTAIRE

Attentat de Bologne : les documents secrets sur Gladio et la Loge maçonnique P2 rendus accessibles par le gouvernement italien

 

 

Il est 10h25, le 2 août 1980 lorsqu’une bombe de très forte puissance détruit le hall de la gare de Bologne. 85 hommes, femmes et enfants périrent dans ce qui demeure aujourd’hui l’attentat le plus sanglant jamais commis en Italie. Deux cents autres victimes ont été blessées. Depuis cette date, les familles de victimes n’ont cessé de réclamer la vérité complète sur les circonstances dans lesquelles les poseurs de bombe, identifiés et jugés définitivement en 1995, ont commis cet attentat attribué aux néofascistes mais dans lesquelles des membres des services officiels de l’Etat ont été impliqués et condamnés.

Le 2 août est considéré en Italie comme la journée de la mémoire de tous les massacres terroristes. La reconstruction de la gare a préservé le trou causé par l’explosion dans la salle d’attente et même l’horloge, qui indique encore 10h25.

Horloge gare de Bologne l’heure de l’explosion

 

 

 

 

Les documents rendus accessibles par les autorités italiennes

À l’occasion de la 41e commémoration du jour anniversaire de l’attentat, Mario Draghi, président du Conseil des ministres, a signé une directive permettant d’accéder à l’ensemble de la documentation concernant l’organisation « Gladio » et la loge maçonnique P2.

Cette décision vient compléter d’autres initiatives prises dans les années 2000 pour tenter d’éclairer les circonstances et les responsabilités dans la commission de plusieurs attentats commis dans les années 70-80 pour influencer la vie politique italienne.

Toutes les ombres n’ont pas été dissipées

Pour ce 41e anniversaire de l’attentat de Bologne, Sergio Mattarella, le président de la République a adressé aux proches des victimes un message dans lequel il indique : « Toutes les ombres n’ont pas été dissipées et la recherche d’une vérité complète fait toujours l’objet d’un engagement fort”.

Jour du souvenir du massacre de la gare centrale de Bologne en 1980.

Des procès successifs pour une vérité à tiroirs, le dernier vient de s’ouvrir

Sur le terrain judiciaire, l’attentat de Bologne a mené à plusieurs procès avec de premières condamnations en 1988 et la révélation d’éléments de vérité mais partiels. Si l’enquête initiale a duré presque quinze ans, la pression des familles n’a jamais cessé pour exiger une vérité complète sur les circonstances de l’attentat mais aussi et surtout sur les responsabilités des commanditaires. Ce qui a conduit à mener de nouveaux devoirs d’enquête.

Exiger une vérité complète

Plusieurs tentatives d’égarer les enquêteurs sur de fausses pistes ont été entreprises ce qui a permis de consolider l’hypothèse de la conspiration. D’autant que des membres élevés de la hiérarchie des services secrets militaires ont été impliqués dans la mise en place de ces fausses pistes. Notamment le placement d’une bombe similaire à celle de Bologne dans le train Tarente-Milan en janvier 1981 de manière à reporter les suspicions vers d’autres auteurs.

Un nouveau procès pour cerner le rôle des échelons supérieurs

Aujourd’hui en 2021, un ultime procès à Bologne livre de nouveaux éléments qui pourraient mettre un terme à un long combat entamé par les familles soutenues par une grande partie de la classe politique italienne qui souhaite sortir de cette sombre période des années noires.

L’un des procès les plus importants jamais organisés dans notre pays

Pour Giuliano Turone, qui a découvert les listes de membres de la Loge P2 et qui s’exprime dans le quotidien La Republica ce procès à Bologne centré sur le rôle de Licio Gelli pourrait être déterminant : « Je pense que c’est l’un des procès les plus importants jamais organisés dans notre pays. Celui qui, plus que tout autre, va au fond du rôle joué par les échelons supérieurs dans la stratégie de la tension ».

Pour Marta Cartabia, la ministre de la Justice présente lors de la cérémonie d’anniversaire de l’attentat : « Il n’y a pas de justice sans une enquête complète sur les faits et les responsabilités » a-t-elle indiqué avant d’annoncer le renforcement du pôle des magistrats à Bologne.

Les audiences du procès sont suspendues durant l’été et reprendront en septembre. Le rythme devrait se poursuivre ensuite de manière soutenue afin de clore le procès au début de l’année 2022.

Une volonté de subvertir les équilibres politiques constitutionnels

De premières condamnations définitives sont tombées en 1995. On peut déjà y lire dans les attendus de l’arrêt prononcé : « l’existence d’une vaste association subversive composée, d’une part, par des éléments provenant des mouvements néofascistes dissous […] et d’autre part, par Licio Gelli, le chef de la loge « Propaganda Due », Francesco Pazienza, le collaborateur du directeur général du service de renseignement militaire SISMI, et deux autres officiers du service, le général Pietro Musumeci et le colonel Giuseppe Belmonte ».

Volonté de consolider les forces hostiles à la démocratie

Dans le jugement sur les mobiles on peut lire, une volonté : « d’un côté de vouloir subvertir les équilibres politiques constitutionnels, pour consolider les forces hostiles à la démocratie, et de l’autre […] de favoriser les auteurs d’entreprises terroristes qui pouvaient s’inscrire dans leurs plans « .

Le circuit de l’argent, la Suisse et le Vatican

Selon l’hebdomadaire italien Expresso en décembre 2020, le financement de l’attentat a été effectué via des comptes suisses par le versement d’un montant de cinq millions de dollars américains volé à la Banco Ambrosiano mise en faillite par le banquier Roberto Calvi.

La piste de l’assassinat de Roberto Calvi

Ce qui a permis de relancer la piste de l’assassinat de Calvi, retrouvé pendu à Londres à la suite d’un prétendu suicide. L’homme s’apprêtait-il face à la déconfiture de sa banque à dénoncer les agissements du groupe de Gelli et sa responsabilité dans l’attentat de Bologne ? Ou de menacer de le faire si l’on ne remettait pas sa banque à flot ? Ces questions sont au cœur d’un nouveau procès en cours à Bologne et dans lequel les derniers protagonistes du dossier encore en vie sont invités à venir s’expliquer sur ces nouveaux éléments.

A mon avis, nous nous rapprochons de la vérité complète

Paolo Bolognesi, président de l’association des parents des victimes du massacre de Bologne, en est convaincu. Mais, ajoute-t-il, « le problème sera d’aller vraiment au fond des choses« .

De Mussolini à l’intégration aux structures occidentales de l’après-guerre

Les éléments récents apparus confirmeraient l’implication de hauts responsables des services de sécurité italiens ainsi qu’un proche du Vatican, Licio Gelli, décédé en 2015 et qui fut le grand ordonnateur d’un groupe secret dénommé Loge P2 pour « Propaganda Due ».


À lire aussi: Réseau « Gladio », le « patron » des espions s’exprime pour la 1ère fois depuis 1991


Ce groupe dissimulé sous les traits d’une loge maçonnique régulière visait à orienter la politique italienne dans une direction conforme aux intérêts de leurs mandants, manipulant allègrement dans la transversalité les différentes institutions de l’Etat ainsi que les extrémistes de tous poils, de gauche et de droite.

Le passé du Grand maître Lucio Gelli mène à l’Italie de Mussolini dans laquelle il a joué un rôle actif puis après la seconde guerre mondiale, aux structures de la Défense occidentale dans lesquelles Gelli a su opportunément se recycler pour poursuivre ses activités sous la bannière de l’anticommunisme. Comme l’ont fait aussi en Allemagne, dès 1945, d’anciens agents du renseignement nazi sous la direction de Reinhard Gehlen.

Un réseau « Gladio » à géométrie variable selon les pays et les époques

Des ramifications internationales reliant différents pays européens aux Etats-Unis sont à l’origine du réseau « Gladio ». Les autorités politiques de l’après-guerre ont avalisé l’existence de ce réseau destiné à protéger les démocraties « libérales » du danger communiste.

En fonction des rapports de force politiques internes au sein des pays concernés, dont la Belgique, ce « réseau » avait des missions plus ou moins offensives ou défensives. De l’ingérence à la contre subversion, ce réseau de « gladiateurs » dont la dénomination variait selon les particularités locales regroupait des civils et des militaires tous assurés de voir leur identité rester secrète.

Dans l’Italie des années 80, la perspective de voir le parti communiste arrivé au pouvoir en coalition avec la Démocratie chrétienne a semé l’effroi dans les milieux atlantistes, l’Italie occupant sur le plan militaire une position stratégique avec une base américaine importante. L’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro, leader de la gauche de la démocratie chrétienne par les « brigades rouges » viendra mettre un terme aux perspectives de rapprochements des deux partis.

Aldo Moro, prisonnier des Brigades rouges en Italie en février 1979.


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Notes

 

  • [1]
    Le ballet des barbouzes. Au cœur de l’espionnage et des services secrets au Luxembourg, Luxembourg, Les éditions de « L’investigateur », 2005.
  • [2]
    Chambre des députés, rapport de la Commission de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État, Les activités du réseau Stay behind luxembourgeois (Luxembourg, 2008), hhhhttp:// wwww. gouvernement. lu/ salle_presse/ actualite/ 2008/ 07-juillet/ 10-chd_commission/ STBH.pdf.
  • [3]
    Jan de Willems, Gladio, Bruxelles, EPO, 1991 ; Hugo Gijsels, Network Gladio, Louvain, Utgeverij Kritak, 1991 ; Leo Müller, Gladio. Das Erbe des Kalten Krieges. Der NATO Geheimbund und sein deutscher Vorläufer, Hambourg, Rowohlt, 1991 ; Jean-François Brozzu-Gentille, L’Affaire Gladio. Les réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en Europe, Paris, Albin Michel, 1994 ; Ronald Bye, Finn Sjue, Norges Hemmelige Haer. Historien om Stay Behind, Tiden Norsk Verlag, Oslo, 1995 ; William Blum, Killing Hope. Us Military and CIA Interventions since World War II, Maine, Common Courage Press, 1995 ; Emanuele Bettini, Gladio. La republica parallela, Milan, Ediesse, 1996 ; Jens Mecklenburg, Gladio. Die geheime terrororganisation der Nato, Berlin, Elefanten Press, 1997 ; Fulvio Martini, Nome in codice : Ulisse, Milan, Rizzoli, 1999 ; Daniele Ganser, NATO’s Secret Armies. Operation Gladio and Terrorism in Western Europe, Londres, Franck Cass, 2005 (éd. franç. Les Armées secrètes de l’OTAN. Réseaux Stay Behind, Gladio et Terrorisme en Europe de l’Ouest, Parcis, Demi-Lune, 2007).
  • [4]
    Événements survenus au DMF [Département militaire fédéral] : rapport de la Commission d’enquête parlementaire (CEP DMF) du 17 novembre 1990, au nom de la Commission Carlo Schmid, Werner Carobbio, no 90.022 (s.l.n.d. [Berne], [OCFIM], [1990]).
  • [5]
    Senato della Repubblica, Relazione sulla vicenda « Gladio », presentata dal Presidente del Consiglio dei ministri. Communicata alla Presidenza il 26 febbraio 1991 et Senato della Repubblica, Commissione parlamentare d’inchiesta sul terrorismo in Italia e sulle cause della mancata individuazione dei responsabiliy delle stragi : Il terrorismo, le stragi ed il contesto storico politico, redatta dal presidente della Commissione, Senatore Giovanni Pellegrino (Rome, 1995).
  • [6]
    Sénat de Belgique, Enquête parlementaire sur l’existence en Belgique d’un réseau de renseignement clandestin international, rapport no 1117-4 fait au nom de la Commission d’enquête par MM. Erdman et Hasquin, 1990-1991, hhhttp:// wwww. senate. be/ lexdocs/ S0523/ S05231297. pdf.
  • [7]
    Cf. le débat parlementaire dans Tweede Kamer, Handelingen van 21 November 1990, nos 21895-1, 26-1559 et 26-1560.
  • [8]
    Œsterreichisches Bundesministerium für Inneres. Generaldirektor für die öffentliche Sicherheit. Mag. Michael Sika, Bericht betreff US Waffenlager (Wien, 28 November 1997).
  • [9]
    Cf. les dossiers consacrés par le journal Luxemburger Wort ((((http:// wwww. wort. lu/ articles/6107682.html) et la radio RTL ((((http:// wwww. rtl. lu/ cms/ news/ dossier/ )ainsi que le rapport de la Commission luxembourgeoise de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État, Le rôle du service de renseignements dans le cadre des enquêtes relatives à l’affaire des attentats à l’explosif des années 1984 à 1986 (Luxembourg, 2008), hhhhttp:// wwww. gouvernement. lu/ salle_presse/ actualite/ 2008/ 07-juillet/10-chd_commission/bomm.pdf. Cf. aussi la notice « Bommeleeër » sur Wikipedia, établie entre novembre 2007 et juillet 2008 (((http:// lb. wikipedia. org/ wiki/ Bommelee%C3%Abr).
  • [10]
    William Colby, Honorable Men : My Life in the CIA, New York, Simon & Schuster, 1978, p. 91.
  • [11]
    Harry Rositzke, The CIA’s Secret Operations : Espionage, Counterespionage and Covert Action, Boulder, Westview Press, 1988, p. 166.
  • [12]
    François Lenoir, Un espion très ordinaire. L’histoire vue du SDECE, Paris, Albin Michel, 1998, p. 131.
  • [13]
    Entretien de l’auteur avec le général Meyer du 19 décembre 1994.
  • [14]
    Le 4 mai 1947, le traité de Dunkerque inaugurait une collaboration militaire franco-britannique dont les origines puisaient dans l’Entente cordiale.
  • [15]
    Sénat de Belgique, op. cit., p. 17-18.
  • [16]
    Emmanuel Debruyne, « Un service secret en exil. L’Administration de la sûreté de l’État à Londres, novembre 1940 – septembre 1944 », Cahiers d’histoire du temps présent / Bijdragen tot de Eigentijdse Geschiedenis, no 15, 2005, p. 345.
  • [17]
    Ainsi, le Stay behind suisse n’entretenait aucune relation avec les structures de l’OTAN, mais bien, à compter de 1967, avec le MI-6 (Rapport sur la nature des liens éventuels entre l’organisation P-26 et des organisations analogues à l’étranger, 30 octobre 1991, président de la Confédération Cotti et chancelier de la Confédération Couchepin, no ad 90 . 022 [1991-775], p. 20).
  • [18]
    Cf. Georges Heisbourg, Le gouvernement luxembourgeois en exil, 4, Luxembourg, Saint-Paul, 1991, p. 89-163, et Géry Meyers, La Résistance luxembourgeoise et le renseignement de 1940 à 1944, maîtrise, histoire, Université de Paris IV, 1999, p. 87-101.
  • [19]
    Compte rendu de la dixième réunion du Comité clandestin de l’Union occidentale du 28 avril 1952 à Londres, propos du chef de la délégation britannique, cité par la Chambre des députés, op. cit., p. 6-7.
  • [20]
    Le Stay behind luxembourgeois s’inscrivait dans les mêmes limites chronologiques que le réseau helvétique, dont les réflexions liminaires s’échelonnaient entre le 3 décembre 1956 et le 17 octobre 1957. Le service P-26 ne fut fondé qu’une décennie plus tard (Événements survenus au DMF,op. cit., p. 180-183).
  • [21]
    Sénat de Belgique, op. cit., p. 21-22 et Chambre des députés, op. cit., p. 7.
  • [22]
    Lettre du chef des services spéciaux luxembourgeois au président de l’ACC du 23 avril 1959, citée dans Chambre des députés, op. cit., p. 7.
  • [23]
    L’Allemagne, l’Italie, le Danemark et la Norvège rejoignirent la structure à la même époque.
  • [24]
    Dans les années 1950, la représentation militaire luxembourgeoise était assurée par un officier belge (cf. Gaston Stronck, Le Luxembourg et le Pacte atlantique. De la neutralité à l’alliance, Doctorat, Histoire contemporaine, Montpellier, 1991).
  • [25]
    En principe seulement par voie de détachement.
  • [26]
    Les fonds du service furent mis pour autant que de besoin à la disposition de son chef qui rendait compte de leur emploi au ministre d’État, président du gouvernement. La Chambre des comptes avait un droit de regard et un droit de contrôle sur l’exécution du budget. En outre, le ministre d’État pouvait fixer des règles financières particulières destinées à garantir le secret des opérations.
  • [27]
    En Belgique, la structure Stay behind était composée de la Section training, communication, mobilisation (STC/Mob), dépendant de la Sûreté de l’État, et du Service de documentation, de renseignement et d’action VIII (SDRA VIII), rattaché au Service général du renseignement et de la sûreté de l’armée (Sénat de Belgique, op. cit., p. 6).
  • [28]
    Note de la branche « Plans » du 21 mars 1977, citée dans Chambre des députés, op. cit., p. 9.
  • [29]
    Elle était constituée de trois caisses en zinc, chacune contenant deux pistolets mitrailleurs, quatre pistolets, quatre grenades et 600 cartouches de 9 mm (ibid., p. 2).
  • [30]
    Sénat de Belgique, op. cit., p. 227-242.
  • [31]
    Luxemburger Wort du 15 novembre 1990.
  • [32]
    De juillet 1960 à la dissolution du réseau Stay behind en janvier 1991, trois chefs de gouvernement se succédèrent : Pierre Werner (mars 1959 – juin 1974, juillet 1979 – juillet 1984), Gaston Thorn (juin 1974 – juillet 1979) et Jacques Santer (juillet 1984 – janvier 1995).
  • [33]
    Rapport du directeur du Service de renseignements, Charles Hoffmann, à Jacques Santer du 20 novembre 1990, cité dans ibid., p. 11.
  • [34]
    Ibid.
  • [35]
    Vice-président du gouvernement, ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération, ministre de l’Économie et des classes moyennes, ministre du Trésor (1984-1989).
  • [36]
    Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, au Commerce extérieur et à la Coopération, secrétaire d’État aux classes moyennes (1984-1989).
  • [37]
    Ministre de l’Intérieur, ministre de la Famille, du Logement social et de la Solidarité sociale (1980-1989).
  • [38]
    Secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur (1972-1974), ministre de la Santé, ministre de la Force publique, ministre de l’Éducation physique et des Sports (1974-1984).
  • [39]
    Député (1984-1999) et secrétaire du Parti démocratique (1980-1989).
  • [40]
    Chef de cabinet de Gaston Thorn, ministre des Affaires étrangères (1979-1981), puis président de la Commission européenne (1981), directeur des Affaires politiques et culturelles au ministère des Affaires étrangères (1986-1992).
  • [41]
    Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères (1984-1989).
  • [42]
    Jusque-là, le Stay behind luxembourgeois était doté, à l’instar de son homologue belge, du système TAR24.
  • [43]
    Un système coûtait 82 298,70 DM en 1987 et le paiement luxembourgeois fut échelonné sur quatre exercices financiers 1987-1990, comme pour la commande du SDRA VIII. Il est à noter, et ceci est peut-être un indice pour le montant payé et le nombre de systèmes achetés par le Luxembourg, que la Commission de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État de juillet 2008 ne révèle pas, qu’une note du 21 janvier 1991 de la sûreté de l’État belge affirme que la Belgique commanda 79 radios Harpoon, mais n’en paya que 78… (Sénat de Belgique, op. cit., p. 225). Il n’est pas possible d’établir une estimation plus précise, les chiffres présentés par Daniele Ganser, « The British secret service in neutral Switzerland : An unfinished debate on NATO’s cold war stay-behind armies », Intelligence and National Security, vol. 20, no 4, décembre 2005, p. 575, pour la Suisse, et Jens Mecklenbrug (dir.), Gladio. Die geheime Terrororganisation der Nato (Berlin, Elefanten Press, 1997), p. 64, pour l’Allemagne, sont trop imprécis ou reposant sur de sources non encore déclassifiées et incontrôlables, comme le rapport suisse du Schweizer Bundesrat, Schlussbericht in der Administrativuntersuchung zur Abklärung der Natur von allfälligen Beziehungen zwischen der Organisation P26 und analogen Organisationen im Ausland. Kurzfassung für die Œffentlichkeit du 19 septembre 1991 (une demande de déclassification a été refusée par le Conseil fédéral suisse le 10 juin 2005, cf.  http:// wwww. parlament. ch/ f/ cv-geschaefte ? gesch_id= 20053096).En ligne
  • [44]
    Chambre des députés, op. cit., p. 12.
  • [45]
    Il s’en expliqua le même jour devant la Chambre des députés (Luxemburger Wort du 15 novembre 1990). Le député Jean Huss déposa une résolution visant la création d’une Commission d’enquête parlementaire sur le réseau Stay behind, qui fut débattue le 17 décembre suivant devant la Commission des Institutions et de la Révision constitutionnelle. Par neuf voix contre une, les parlementaires décidèrent que les informations fournies par Jacques Santer ne justifiaient pas l’institution d’une Commission parlementaire d’enquête (Chambre des députés, op. cit., p. 2-3).
  • [46]
    Ibid., p. 13.
  • [47]
    Au cœur du secret. 1 500 jours aux commandes de la DGSE, Paris, Fayard, 1995, p. 272-273.
  • [48]
    Chambre des députés, op. cit., p. 3 ; Michel Thiel, « Stay behind : kalter Krieg oder kalter Kaffee ? », Luxemburger Wort du 23 janvier 2008, hhhhttp:// wwww. wort. lu/ articles/ 6408110. html,et Laurent Graaff, « Der staat könnte involviert sein », Revue du 15 janvier 2008, hhhttp:// wwww. revue. lu/ coverstory. php ? id= 1191&view= archive.
  • [49]
    Cf. l’analyse du major D. H. Berger, USMC, à propos des activités couvertes américaines pendant cette même période, dans The Use of Covert Paramilitary Activity as a Policy Tool : An Analysis of Operations Conducted by the United States Central Intelligence Agency, 1949-1951, 22 May 1995, p. 1, hhhttp:// wwww. fas. org/ irp/ eprint/ berger. htm.
  • [50]
    Cf. Jacques Leider, L’armée luxembourgeoise d’après guerre. Structure, fonctions, fonctionnement, Luxembourg, Saint-Paul, 1993.
  • [51]
    Cf. Arthur E. Rowse, « Gladio : The Secret US War to Subvert Italian Democracy », Covert Action, no 49, été 1994, hhhttp:// wwww. mega. nu:8080/ ampp/ gladio. html.

 

 

 

Le Danemark dans un état d’effondrement non déclaré

  • La définition statistique officielle de « descendants » n’inclut que la première génération après la personne qui a émigré au Danemark. Donc, les chiffres officiels ne montrent pas la vraie image.
  • Si les statistiques démographiques continuent à suivre cette tendance, les Danois de souche – dont le taux de natalité est bien inférieur à celui des immigrants non occidentaux – deviendront une minorité vers 2065. Selon un rapport publié en 2017 par Statistics Denmark, environ la moitié seulement des immigrés non occidentaux âgés de 16 à 64 ans occupent un emploi (53% d’hommes et 45% de femmes).
  • En 2017, un tiers des personnes couvertes par le système de base de protection sociale du Danemark étaient des immigrés, ce qui représente une augmentation de 82% en seulement sept ans. Ces chiffres montrent que les dépenses publiques liées à l’immigration finiront par mettre un terme à l’État providence.
Contrairement aux informations trompeuses véhiculées par les médias, le Danemark n’oblige pas les réfugiés qui en souffrent à vivre sur une île isolée. Seuls les criminels étrangers « reconnus coupables de crimes et susceptibles d’expulsion aux termes de leur peine » seront logés dans ce lieu. Et on leur offrira même des traversées en ferry vers le continent, sous prétexte que cela est nécessaire en raison de « conventions internationales ».

 

La représentation du Danemark dans les médias comme un pays hostile et inhumain envers les migrants est trompeuse, voire complètement fausse.

L’une des raisons de cette image inexacte est qu’elle est dépeinte par le parti pris politique des journalistes. Une autre est que les statistiques danoises officielles dignes de confiance sur le problème de l’immigration dans le pays sont à la fois difficiles à trouver et à interpréter. Un autre problème est au mieux le manque de recherche fiable; et délibérément déformé les données, au pire.

La ventilation ci-après montre que le Danemark, au lieu d’être relativement moins touché par les conséquences des migrations massives que les autres pays européens en général et les pays scandinaves en particulier, est en train de s’effondrer. En dépit des nombreuses lois de Copenhague qui régissent les migrations et affectent les immigrants, le peuple danois a connu un changement culturel et politique majeur dans sa vie, tel qu’il l’a toujours été.

Projections démographiques

En 1960, le Danemark comptait 4 580 708 habitants. Aujourd’hui, ce nombres’élève à 5 768 712. Cette croissance semble être due en grande partie à l’immigration.

En 2016, Statistique Danemark prévoyait que le pays compterait 507 000 immigrants «non occidentaux» d’ici 2060 et 342 000 « descendants non occidentaux ».

Les « descendants », cependant, n’incluent que la première génération après la personne qui a migré. Donc, les chiffres officiels ne montrent pas la vraie image.

En 1989, une organisation privée, « The Danish Association », a publié une projection alternative dans le cadre d’une édition spéciale du périodique du groupe Danskeren (septembre 1989, p. 3, non disponible sur Internet.) L’article, publié anonymement – révélant le degré de rectitude politique et d’autocensure requis au Danemark même à ce moment-là – prédit que l’immigration resterait relativement statique, indépendamment des tentatives insuffisantes prévisibles de renforcement de la législation. Cette prédiction s’est avérée presque correcte jusqu’à présent.

L’article prévoyait environ 1,1 million d’immigrants vers 2020, conformément à ce que l’on peut voir dans les statistiques actuelles en incluant la troisième génération de nouveaux arrivants ainsi que le nombre probable d’étrangers non enregistrés.

Si les statistiques démographiques continuent de suivre cette tendance, les Danois de souche – dont le taux de natalité est bien inférieur à celui des immigrés non occidentaux – deviendront une minorité vers 2065. Il est en effet fort probable que cela se produise, les immigrés définis comme: les « réfugiés » continuent à entrer dans le pays; et d’autres, tels que les arrivées de membres de la famille et les visites sans rendez-vous, peuvent rarement être renvoyés dans leur pays d’origine.

Emploi et protection sociale

Selon un rapport publié en 2017 par Statistique Danemark, environ la moitié seulement des immigrés non occidentaux âgés de 16 à 64 ans ont un emploi (53% d’hommes et 45% de femmes). Toutefois, une ventilation par pays d’origine a révélé des différences majeures entre les migrants – le taux d’emploi étant particulièrement bas parmi les personnes originaires d’Irak, du Liban, de Somalie et de Syrie.

En analysant les données de Statistics Denmark, la Confédération des employeurs danois a révélé qu’en 2016, 41,5% des immigrants non occidentaux bénéficiaient de l’aide sociale, alors que 17,5% seulement des Danois de souche bénéficiaient des mêmes avantages. En 2017, un tiers des personnes couvertes par le système de base de protection sociale du Danemark étaient des immigrés , ce qui représente une augmentation de 82% en seulement sept ans.

Ces chiffres montrent que les dépenses publiques liées à l’immigration finiront par mettre un terme à l’État providence.

Éducation

Selon le même rapport publié en 2017 par Statistique Danemark , 49% des descendants masculins non occidentaux et 70% des descendants féminins non occidentaux ont terminé leurs études dans un domaine où ils sont employables, contre 73% d’hommes danois et 81% de femmes danoises.

En outre, les enfants d’origine danoise ont obtenu de meilleurs résultats aux examens finaux que les enfants d’immigrés et leurs descendants de première génération (grades de 6,7 pour les garçons et de 7,4 pour les filles, contre 5,3 respectivement pour les descendants de première génération non occidentaux). Les plus défavorisés sont les descendants de première génération de parents d’immigrants turcs et libanais.

Un rapport publié en 2018 par le ministère danois de l’Éducation a révélé une différence similaire, même parmi les descendants de migrants de troisième génération. L’étude a été contestée , mais les résultats factuels sont valables. Ils indiquent qu’un grand nombre des descendants d’immigrants non occidentaux de longue date auront des difficultés à satisfaire les exigences d’une société occidentale moderne et hautement industrialisée.

Malheureusement, les reportages au Danemark finissent de plus en plus comme celui-ci: Si les responsables publient quelque chose qui contredit les contes de fées des bien-pensants, les journalistes vont agir et effrayer le transgresseur – alors il reformulera ce qu’il a dit sans le corriger directement .

L’économie

Selon un rapport du ministère danois des Finances publié en février 2018, les dépenses annuelles nettes du gouvernement en matière d’immigrants non occidentaux en 2015 s’élevaient à 36 milliards de couronnes danoises – environ 5 milliards USD. Comme il y a environ 5 millions de Danois, le coût supporté par chaque contribuable s’élève en réalité à 1 000 dollars par an, soit 4 000 dollars pour une famille de quatre personnes.

Ce chiffre ne concerne toutefois que les budgets publics directement liés aux immigrés. Il n’inclut pas les fonds publics indirects supplémentaires consacrés à l’application de la loi, aux écoles, à l’administration de la sécurité sociale et à d’autres questions connexes, en raison de la présence d’immigrants non occidentaux.

À long terme, il ne sera pas possible de financer ces dépenses en forte croissance.

la criminalité

Selon le rapport de Statistics Denmark , le taux de criminalité en 2017 était 35% plus élevé chez les immigrants masculins non occidentaux et 145% plus élevé chez les descendants d’hommes d’immigrants non occidentaux par rapport à la population masculine danoise en général. Il convient de noter que les chiffres sont trompeurs, car les descendants d’immigrants de troisième génération sont également considérés comme des Danois. Les descendants masculins des immigrants du Liban – dont beaucoup étaient, selon le rapport, des Palestiniens apatrides – suivis des descendants masculins des immigrants originaires de Somalie, d’Irak, du Pakistan, du Maroc et de Syrie – se classaient au premier rang des crimes.

Les sondages

Des sondages ont été effectués parmi les immigrants. Exemples: En 2006, les jeunes musulmans adultes au Danemark se sont montrés plus religieux que leurs parents; La moitié d’entre eux ont même pensé que la liberté d’expression devrait céder le pas à la considération des règles et traditions religieuses (rapporté dans Jyllands-Posten 21/5 2006). Seulement 59% des musulmans pensent que la constitution devrait être la base de la législation danoise. Plus d’un tiers des musulmans au Danemark se sentaient plus liés à leur pays d’origine qu’au Danemark ( Jyllands-Posten 13/5 2006). Quatre garçons sur dix d’origine turque et libanaise s’attendent à ce que leur mère soit à la maison pour s’occuper de la famille et des enfants ( Jyllands-Posten 12/11 2008). Environ la moitiédes musulmans interrogés pensent qu’Israël n’a pas le droit d’exister. D’autres sondages montrent la même image déprimante.

Retombées politiques

Ne vous fiez pas à l’ interdiction très médiatisée de la burqa entrée en vigueur au Danemark en août 2018. Tout d’abord, elle a rarement été appliquée – seulement 13 amendes par demi-an . De plus, ceux qui souhaitent s’opposer à l’idée d’égalité entre hommes et femmes sont libres d’aller dans des pays où de tels codes vestimentaires sont les bienvenus.

« le viol des enfants fait partie de la culture des migrants »Une mosquée danoise de Jutlan, défraie la chronique depuis quelques jours du fait des déclarations de son imam,.

Ne faites pas confiance aux autres reportages des médias qui vont dans le même sens. Les réfugiés qui souffrent ne sont pas obligés de vivre sur une île isolée. Seuls les criminels étrangers « reconnus coupables de crimes et susceptibles d’expulsion aux termes de leur peine » seront logés dans ce lieu. Et on leur offrira même des traversées en ferry vers le continent, sous prétexte que cela est nécessaire en raison de « conventions internationales ».

Les réfugiés ne sont pas « dépouillés » de leurs objets de valeur à la frontière. Des bijoux et des avoirs d’une valeur supérieure à 10 000 couronnes danoises (1 500 USD) doivent être remis aux autorités pour aider à payer les demandeurs d’asile. Tout comme les Danois ne reçoivent pas d’aide sociale s’ils ont des objets de valeur qui leur permettent de subvenir à leurs besoins. Les actions des autorités de contrôle des frontières à ce sujet sont soumises au contrôle des tribunaux.

D’autres exemples de désinformation des médias sur le Danemark abondent.

Le climat politique au Danemark est tel que même le Premier ministre Poul Schlüter (de 1982 à 1993), un conservateur, à une époque où il était question en 1989 de revenir sur la législation en matière d’immigration catastrophique qui avait été adoptée récemment, a été empêché par le secteur privé. l’organisation fortement subventionnée du Conseil danois des réfugiés pour sa rencontre avec un représentant de la plus importante organisation anti-immigration. [1]

Un nouveau projet de loi danois oblige les migrants à serrer la main pour obtenir la citoyenneté du Danemark

Surtout, en grande partie à cause des médias de gauche, la plupart des Danois ne comprennent pas à quel point le problème est sérieux: le pays est confronté à l’afflux de non-occidentaux, dont les enfants et les petits-enfants, en nombre inquiétant, ne semblent pas adopter le danois culture et des valeurs, et qui semblent résister à l’assimilation . Il est donc très peu probable qu’un parti politique opposé à l’immigration obtienne le soutien des électeurs pour influencer suffisamment la législation pour répondre aux besoins urgents du pays.


[1] Divulgation complète: l’auteur actuel qui était alors un fonctionnaire de la Couronne occupant un poste supérieur dans une université; l’histoire complète publiée dans son livre Opgøret , 2001, ISBN 87-90014-73-5, p. 57 avec documentation supplémentaire.

Sources

 

 

 

 

 

Alerte génocide:pendant que les migrants nous envahissent,les chrétiens sont massacrés dans le monde actuel

  • La majorité de ces 6 000 chrétiens massacrés cette année étaient « pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées … Ce qui se passe dans … le Nigéria est un pur génocide et doit cesser immédiatement. » – Association chrétienne du Nigéria.
  • « Il ne fait aucun doute que le seul but de ces attaques est de purifier ethnique, d’accaparer des terres et de chasser de force les indigènes chrétiens de leurs terres et de leur patrimoine ancestraux ». – Association chrétienne du Nigéria.
  • « De manière réaliste, le christianisme est sur le point de disparaître au Nigéria. L’ascendant de l’idéologie de la charia au Nigeria sonne le bilan des morts pour l’Église nigériane. » – Association chrétienne du Nigéria.
  • « Seulement un réfugié syrien sur 400 ayant obtenu l’asile au Royaume-Uni l’année dernière était chrétien alors qu’il était soumis à une » persécution épouvantable « . » – Express, UK.

Un prêtre catholique de la grotte du lait à Bethléem (photo) a été légèrement blessé le 1er juin lorsqu’un homme l’a frappé avec ce qui semblait être un couteau.

Chej d’Al Qaeda au Mali

Le djihad sur les chrétiens nigérians

Dans ce que l’Association chrétienne du Nigeria a appelé un « génocide pur , » 238 plus chrétiens ont été tués et des églises profanées par des musulmans tout au long du mois de Juin. Cela porte le nombre de morts de chrétiens à plus de 6000 entre janvier et juin 2018 seulement. Selon une déclaration commune de l’association chrétienne, un groupe de coordination composé de diverses confessions chrétiennes, « il ne fait aucun doute que ces attaques ont pour seul but de purifier ethnique, d’accaparer des terres et d’expulser par la force les indigènes chrétiens de leurs terres ancestrales et patrimoine. » Lors de l’une des attaques, « plus de 200 personnes ont été brutalement tuées et nos églises détruites sans aucune intervention des agences de sécurité en dépit de plusieurs appels de détresse qui leur ont été adressés.

Boko Haram et les jeunes filles enlevées

La majorité de ces 6 000 chrétiens massacrés cette année étaient « pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées … Ce qui se passe dans … le Nigéria est un pur génocide et doit cesser immédiatement. » Les détails du meurtre de ces milliers de personnes, bien que rarement rapportés, sont souvent effroyables; beaucoup ont été battus à mort ou décapités à la machette; d’autres ont été brûlés vifs (y compris dans des églises ou des maisons verrouillées); et les femmes sont souvent agressées sexuellement ou violées avant d’être massacrées.

Bosun Emmanuel, secrétaire du Forum national des aînés chrétiens, a averti Bosun Emmanuel, en raison de ces attaques incessantes perpétrées par les islamistes. Le 23 juin, il aurait déclaré que l’administration actuelle du président Muhammadu Buhari au Nigeria « poursuit ouvertement un programme anti-chrétien qui a entraîné d’innombrables meurtres de chrétiens dans tout le pays et la destruction de communautés chrétiennes vulnérables ». En conséquence, « l’Eglise a été affaiblie et incapable de se tenir devant ses ennemis. De manière réaliste, le christianisme est sur le point de disparaître au Nigeria. L’ascendant de l’idéologie de la charia au Nigeria sonne le bilan des morts pour l’Eglise nigériane ».

Attaques musulmanes contre des églises chrétiennes

Bosnie : des inconnus ont incendié une église orthodoxe serbe dans la ville à majorité écrasante musulmane de Visoko. L’incendie criminel a eu lieu aux premières heures de la matinée du dimanche 24 juin. Selon le rapport , « une majorité d’objets à l’intérieur de la Nativité de Theotokos – y compris des icônes et des livres saints – a été détruite, ainsi qu’une partie du toit … La partie principale de l’autel a également été brisée.  » Le fait que l’église ait été « récemment réparée sur une période de deux ans » peut être significatif: selon les conditions d’Omar, qui consiste en des stipulations discriminatoires auxquelles les chrétiens doivent adhérer pour exister sous le régime islamique, ils sont tenus « de ne pas construire une église dans notre ville – ni un monastère, un couvent ou une cellule de moine dans les environs – et ne pas réparer ceux qui tombent en ruines ou sont dans des quartiers musulmans « .

Indonésie : des musulmans locaux ont forcé la fermeture d’une autre église chrétienne à Banjarmasin. « Les musulmans ont affirmé que l’approbation donnée à l’église par les autorités locales n’était pas valide et devrait être annulée », indique le rapport.en relation. « En raison de la tension accrue, l’église a dû suspendre ses services, laissant la congrégation de 100 personnes sans aucun lieu de rencontre. » La loi indonésienne exige la signature d’au moins 60 ménages locaux et non chrétiens, c’est-à-dire musulmans, avant que les demandes d’adhésion à des églises chrétiennes soient acceptées. En raison de ces exigences, une autre église établie en 1995 dans la même ville a dû changer de lieu de réunion sept fois. « Les chrétiens représentent au moins 15% de la population indonésienne et, jusqu’à il y a une génération, chrétiens et musulmans vivaient paisiblement sur un pied d’égalité », indique le rapport.. « Cependant, les chrétiens sont confrontés à une discrimination et à une violence grandissantes. Plusieurs églises ont été attaquées, y compris les attentats-suicides à la bombe commis par des membres de la même famille le dimanche 13 mai 2018. »

Pakistan : Après des mois de harcèlement local – y compris se dit « pour supprimer tous les signes visibles du christianisme de leur église » – chrétiens ont finalement ordonné de démolir leur église parce que « les musulmans sont majoritaires dans le village, [et] nous ne pouvons pas autoriser une église ici « , citeun dirigeant musulman local. Il a ajouté que les quarante familles chrétiennes auraient besoin de construire une église en dehors du village. « Quand cela sera fait, nous ferons en sorte que les chrétiens écrivent un accord stipulant qu’ils vont vendre l’actuel bâtiment de l’église ou au moins démanteler la structure de l’église et les traverser », a-t-il déclaré. « L’église appartient à Full Gospel Assemblies, un groupe évangélique travaillant au Pakistan, et a été construite sur une terre appartenant à [un] chrétien âgé de 70 ans »le rapport indique. Selon Rafaqat Masih, qui représente la cause chrétienne: « La construction a commencé en 2012 et nous organisons des services de culte depuis. Mais en décembre 2016, les musulmans de la localité s’y sont opposés et ont déposé une requête contre nous au poste de police local. À cette époque, un compromis a été trouvé et nous avons de nouveau commencé à organiser des services. Mais, en décembre 2017, ils ont déposé une demande au poste de police, après quoi nous avons été appelés à signer un accord, « mettant un terme à toute utilisation du le bâtiment comme une église. Après la convocation des chrétiens à une autre réunion le 2 juin, Masih a déclaré:

« Nous sommes obligés de démolir la structure d’église existante et, au lieu de cela, ils nous laisseraient construire une église sur un terrain du gouvernement situé à l’extérieur du village qui est déjà dédié à une école. Ils n’ont même pas fourni de documentaire. la preuve que ce terrain serait transféré aux chrétiens. Un autre problème est que nous avons travaillé pendant plusieurs années à la construction de cette église. Maintenant, qui va payer pour la construction à partir de rien? « 

« La plupart des chrétiens sont de pauvres ouvriers », ajoute le rapport.

Le mépris extrémiste et le mauvais traitement des chrétiens

Bethléem : un homme de la région a frappé un prêtre catholique avec un objet non identifié – décrit de diverses manières comme un couteau, une clé et un objet contondant. Selon un rapport :

« À la grotte du lait de Bethléem, le révérend Fadi Shallufi a ouvert les portes de la chapelle aux touristes étrangers, y compris les femmes harcelées par deux hommes, vendredi après-midi [1] … Les hommes à travers les barreaux des portes fermées. Un des hommes tire ce qui semble être un couteau de sa poche et frappe Shallufi alors que le clergyman franciscain recule, indique le film. « 

Le prêtre a subi des blessures mineures. La police palestinienne aurait arrêté deux hommes alors qu’ils prenaient « de tels incidents au sérieux, car ils peuvent nuire au tourisme. Environ 80 à 85% de la population de la Cisjordanie est musulmane sunnite ». En parlant de cet incident, un activiste des droits de l’homme a déclaré :

« Bien que nous soyons reconnaissants que personne n’ait été sérieusement blessé lors de cet incident, les chrétiens du Moyen-Orient vivent constamment dans la crainte de telles attaques. Malheureusement, l’escalade de l’intimidation, du harcèlement et de la violence à l’égard des chrétiens est un phénomène trop courant Ramadan. »

Pakistan : un chrétien handicapé reconnu coupable de blasphème a été battu par des détenus musulmans pour avoir prié le 22 juin. Trois ans plus tôt, Yaqoob Bashir, 25 ans, avait été accusé par un religieux musulman d’avoir brûlé des pages d’un livret contenant des versets coran. Il a été arrêté et emprisonné. Selon un activiste des droits de l’homme local au courant du cas:

« Bashir devait se présenter devant le tribunal le 23 juin et avant de comparaître, le jeune chrétien voulait prier le soir. Cependant, les prisonniers qui l’accompagnaient ne lui ont pas permis de prier devant eux. Lorsque Bashir a poursuivi, quatre d’entre eux s’est énervé et l’a frappé très fort. Il a été blessé au visage, aux yeux, au menton et à la tête. « 

« Il est triste d’entendre que les chrétiens ne sont pas sûrs même en garde à vue, » évêque Samson Shukardin du diocèse de Hyderabad a dit .

« Il est du devoir de l’État d’assurer la protection de tous les citoyens. Si un jeune chrétien est confronté à la violence et à la torture en prison, alors on ne peut qu’imaginer le nouveau sommet de la persécution … À ce stade, je m’inquiète pour Autoriser une attaque contre un détenu handicapé mental montre que les autorités pénitentiaires ne cherchent pas sincèrement à protéger les citoyens, pas plus que le gouvernement n’a de politique claire pour juguler les mouvements extrémistes. « 

Tadjikistan : des musulmans locaux ont tenté d’ empêcher un chrétien d’enterrer le cadavre de sa femme jusqu’à son retour à l’islam. « Quand une femme chrétienne âgée d’origine musulmane est décédée la semaine dernière », explique le rapport du20 juin .

« … son mari Mihrab et ses enfants – tous chrétiens – ont organisé une cérémonie funèbre et invité des personnes de leur église. Mais les parents musulmans de Mihrab ont également invité des musulmans locaux, y compris un religieux, qui a exigé que Mihrab se reconvertisse refuserait de tenir la cérémonie et les empêcherait d’enterrer la femme chrétienne dans le cimetière local. Mihrab a répondu que le pasteur de son église pourrait tenir la cérémonie, mais les musulmans présents ont juré qu’ils ne laisseraient pas le corps de la femme être enterré, disant Mihrab et sa famille étaient des « traîtres à l’islam ». « 

Après avoir fait appel à un responsable local, la famille chrétienne a finalement été autorisée à laisser reposer sa femme et sa mère. « Les enterrements sont un exemple de la manière dont les chrétiens sont mis sous pression en Asie centrale », indique le rapport .

« La tradition veut que les cadavres reviennent dans la communauté du village d’origine de la famille, mais les convertis sont perçus comme apportant de la honte à la communauté. souvent empêché d’y être enterré « .

Maroc : Bien que jugés nettement moins radicaux que les autres nations musulmanes, les chrétiens du royaume musulman d’Afrique du Nord sont toujours considérés et traités comme des citoyens de seconde zone. toute expression publique de la foi leur crée des difficultés. Par exemple, « [b] ien loi, seuls les chrétiens étrangers sont autorisés à adorer collectivement dans des églises, dont beaucoup ont été érigées pendant la période coloniale française, et le prosélytisme est puni de trois ans de prison », selon un rapport du 8 juin . De même, deux convertis au christianisme ont dû:

« … se marier lors d’une petite cérémonie dans la salle de réunion d’un groupe de défense des droits de l’homme dans la capitale marocaine, en ignorant les menaces proférées par des habitants de sa ville natale conservatrice … Ils font partie d’une infime minorité convertie au christianisme et exigeant des conseils juridiques. reconnaissance de leur mariage. L’islam est la religion d’État dans le Maroc à majorité sunnite, où seuls les mariages entre musulmans et juifs sont légaux. « 

« A partir de maintenant, je dois porter le niqab [voile sur le visage] si je veux me promener dans les rues de ma ville natale », a déclaré la nouvelle épouse après la cérémonie. « Nous voulons être reconnus en tant que citoyens chrétiens marocains et jouir du droit aux mariages et aux cérémonies d’inhumation légaux, conformément à notre religion », a déclaré un représentant local des droits de l’homme. Un autre couple chrétien à qui ils ont refusé de se marier dans un cadre charia et, par conséquent, leur mariage chrétien reste non reconnu, a déclaré :

« Nous courons le risque d’être accusés de fornication punissable par le code pénal (…) Nous sommes victimes de discrimination de la part d’autorités qui ne nous reconnaissent pas comme chrétiens marocains, ainsi que de pressions sociales et de harcèlement en raison de notre choix de foi. »

Selon la VOA, « la communauté chrétienne autochtone est estimée à plus de 50 000 par les dirigeants locaux, mais il n’existe aucune statistique officielle ».

Abus extrémistes de chrétiens en Égypte

Après que les chrétiens eurent objecté qu’un groupe d’hommes musulmans nageait complètement nus devant leurs maisons, tandis que les femmes chrétiennes étaient assises à l’extérieur: en criant ‘Allahou Akbar’ [Allah est plus grand] et en scandant des slogans contre les Coptes « , a déclaré un habitant de la région, Nashaat Ezzat . « Ils ont brisé les fenêtres et les portes de certaines maisons, pillé et détruit des propriétés. » Six chrétiens ont été blessés et ont eu besoin de points de suture dans la tête. La police est arrivée trois heures plus tard et a arrêté sept chrétiens et deux musulmans. Selon le rapport« Des chrétiens locaux ont déclaré que la police les avait arrêtés afin de faire pression sur la communauté chrétienne pour qu’elle se réconcilie avec ses assaillants musulmans en échange de la libération des coptes détenus ». Ils ont tous été libérés cinq jours plus tard.

Bien que les chrétiens ne soient pas légalement tenus de respecter le ramadan, y compris en se joignant aux musulmans pour le jeûne pendant la journée, un chrétien a été arrêté et deux chrétiens battus pour ne pas avoir observé la fête musulmane. Quand Hani George, 31 ans, est arrivé à la gare de Gizeh, un officier de police lui a demandé son identité. Une fois que l’officier s’est rendu compte que Hani était chrétien, il a commencé à fouiller dans son sac: « Il y avait une bouteille d’eau dans mon sac et, pendant qu’il le cherchait, il regardait cette bouteille avec colère », a déclaré George . « Il m’a pris ma carte d’identité et m’a demandé de le suivre. Quand j’ai résisté et demandé où il m’emmenait, il a commencé à m’insulter et m’a ordonné de cesser de parler – comme si j’étais un criminel. »

« L’officier m’a dit: ‘Pourquoi avez-vous eu cette bouteille d’eau pendant que nous sommes en Ramadan?’ Je leur ai dit que je ne jeûnais pas parce que j’étais chrétien, mais ils m’ont insulté et ont dit que je resterais là jusqu’au coucher du soleil et que je ne pouvais pas m’asseoir … J’ai été détenu au poste de police pendant plus de deux heures. et a été traitée de façon très humiliante pour n’avoir rien fait. Quand je suis au travail, je ne mange pas et ne bois pas devant mes collègues musulmans, en signe de respect. « 

Par ailleurs, le 6 juin, un agriculteur, Adel Ayoub, âgé de 52 ans, buvait de l’eau à l’extérieur lorsqu’il a été approché par un groupe de jeunes hommes. « Ils m’ont demandé : » Pourquoi rompez-vous le jeûne du Ramadan?  » Je leur ai dit que j’étais chrétien. Dès qu’ils ont entendu le mot «chrétien», ils m’ont attaqué et frappé avec leurs mains jusqu’à ce que je m’évanouisse presque. « 

Dans un autre incident survenu le 1er juin, un chauffeur de bus chrétien a été battu pour avoir bu du thé. En attendant à un arrêt de bus, un témoin oculaire a vu un groupe d’hommes attaquer un bus et en briser les vitres. « J’ai approché le microbus et découvert que le chauffeur avait été attaqué parce qu’il buvait une tasse de thé à l’intérieur et aussi parce qu’il était chrétien. Il portait un tatouage représentant une croix sur son poignet droit », a-t-il ajouté . Selon le rapport :

« La maison égyptienne Fatwa, un centre de recherche islamique présidé par le gouvernement, a déclaré en 2016 que manger ou boire pendant les heures de jeûne du Ramadan » ne fait pas partie de la liberté personnelle des gens « , mais plutôt d’une agression contre l’Islam. »

Enfin, discutant de ce qu’il appelle « une flambée des enlèvements et des disparitions de femmes et de filles chrétiennes dans les zones rurales d’Égypte et dans certaines villes », un rapport du 13 juin a expliqué qu’il existe une « stratégie en matière de traite qui cible les jeunes filles chrétiennes coptes et les contraint à convertissez-les en Islam, puis vendez-les soit pour des soins domestiques dans d’autres pays, soit pour le commerce du sexe.  » C’est « une tactique pour démoraliser les femmes et humilier la communauté chrétienne ».

« Il y a eu sept enlèvements de femmes coptes chrétiennes au mois d’avril [seul] et un huitième le 2 mai … Une des filles qui a été kidnappée, Mirna Malak Shenouda, une chrétienne copte de 16 ans Une fille a échappé à ses ravisseurs… Il a été enlevé par deux femmes et un homme à Assouan. Elle avait été assommée, mais s’était réveillée dans un train. À l’un des arrêts, elle a sauté et a appelé ses parents. La fuite et le sauvetage de Shenouda sont rares. « 

Les familles chrétiennes se plaignent du fait que la police ne fait souvent rien.

Dans un cas , « après que la famille eut signalé à la police, ils sont retournés au poste pour des mises à jour et la police a déclaré que la femme était entrée dans le poste, qu’elle ne manquait pas et qu’elle s’était volontairement convertie à l’islam. Je crois qu’elle adorerait jamais se convertir volontairement à une religion différente, car elle aime Dieu. Cependant, la police locale n’enquêtera plus sur cette affaire ou sur des affaires similaires. « 

Facilitateurs occidentaux du suprématisme religieux contre les chrétiens

Irak : un dirigeant de la communauté chrétienne a déploré que « l’accent mis par le pape [François] sur une plus grande tolérance et compréhension de l’islam ait laissé la minorité chaldéenne profondément persécutée [chrétiens irakiens] se sentir insécurisée et vulnérable », selon un rapport. Dans une interview, Aziz Emmanuel al-Zebari, 68 ans, candidat politique chaldéen et professeur à l’Université catholique d’Erbil, a déclaré« Nous avons en fait été affaiblis par la position prise par le Vatican. Le Vatican enseigne à la communauté à se soumettre. Cela ne nous aidera pas à obtenir nos droits. » Zebari a qualifié l’approche du pape de « naïve et à courte vue … Il ne peut pas y avoir de dialogue quand une partie est en panne et que l’autre partie a le dessus … Il n’y a pas de terrain égal ici. » Les Chaldéens d’Irak, a-t-il déclaré, « ont payé le prix fort pour être chrétiens, et nous ne pouvons pas triompher sans protection. Quand je suis déplacée, quand ma famille est menacée de violences sexuelles, on me dit alors de prier et d’être tolérant. » Nous n’attendons aucun soutien du Vatican. Nous sommes dans une situation désespérée. « 

On se rappellera les chrétiens crucifiés sur des poteaux de téléphone par l’État Islamique.

Royaume-Uni : « L’année dernière, seulement un réfugié syrien sur 400 ayant obtenu l’asile au Royaume-Uni était chrétien alors qu’il faisait l’objet d’une » persécution épouvantable «  », selon un rapport du 23 juin . « Le nombre de chrétiens ayant obtenu l’asile de Grande-Bretagne a considérablement diminué depuis 2016, alors que 1,5% d’entre eux étaient chrétiens. » Les critiques de ces statistiques affirment que, comme les chrétiens représentent 10% de la population syrienne, 10% des réfugiés syriens devraient être chrétiens. Pourtant, si tant est que ce soit le cas, « ce pourcentage n’a baissé que de 0,23 l’an dernier, soit 11 des 4 832 Syriens qui ont été réinstallés au Royaume-Uni ». La grande majorité de ces près de 5 000 réfugiés sont des musulmans sunnites, la seule secte non ciblée par l’État islamique, qui est lui-même sunnite.

Canada : au cours d’une session parlementaire, le député Garnett Genius a demandé au Premier ministre Justin Trudeau s’il accepterait, comme d’autres chefs de pays, de reconnaître que l’État islamique persécutait les chrétiens. Trudeau n’a pas donné de réponse claire. Genius a écrit plus tard dans un post Facebook :

Justin Trudeau en prière

« Aujourd’hui, au cours de la période des questions, j’ai demandé au Premier ministre de reconnaître la persécution des chrétiens au Moyen-Orient et de reconnaître que les chrétiens étaient victimes du génocide commis par Daesh / ISIS. Le Premier ministre n’a pas du tout répondu à la question et Il n’a même pas utilisé le mot « chrétien » dans sa réponse. La réponse du gouvernement à la persécution des minorités dans le monde a été décevante, mais sur les questions qui touchent les chrétiens en particulier, ils ont fermement refusé de s’engager. « 

Justin Trudeau:un islamiste converti et dangereux

De même, Andrew Scheer, un autre député canadien, a déclaré: « L’échec de Justin Trudeau à lutter contre la persécution des chrétiens et d’autres minorités dans le monde est totalement inacceptable. » À propos de cet incident, un rapport a noté:

« Lorsqu’il s’agit de critiquer l’islamisme radical, Justin Trudeau le dénonce immédiatement comme étant » l’islamophobie « , cherchant à mettre un terme à toute discussion. Mais lorsqu’il s’agit de persécution contre d’autres religions, en particulier le christianisme, Trudeau reste silencieux. »

Autriche : « Des enfants catholiques forcés d’apprendre des chansons islamiques à [une] école primaire autrichienne », est le titre d’un rapport du 20 juin . « Dans une école primaire de Linz, les enfants catholiques doivent mémoriser et réciter des chants islamiques dans le cadre du festival islamique du Ramadan. Ils ont été forcés de participer et punis s’ils refusaient. » Après avoir récupéré son jeune fils à l’école, une mère catholique a été choquée de l’entendre crier « Allah, Allah ». Il lui a dit que pendant deux mois, toute la classe avait été contrainte de chanter des chansons sur l’islam ou risquait d’être punie. « C’était comme une gifle au visage! » dit la mère. Selon le rapport, « L’instituteur religieux islamique est venu voir les enfants de la classe et leur a ordonné d’apprendre les chansons appropriées pour le ramadan, car toute la classe doit célébrer ce festival. »

L’école en Autriche

De tels incidents liés à l’ « islam d’abord » se multiplient autour des écoles autrichiennes. Un professeur d’école primaire de Vienne avait déclaré plus tôt qu’il devenait impossible d’intégrer les enfants musulmans. « La charia est supérieure à beaucoup de mes étudiants », a-t-elle averti.

« La musique et la danse sont rejetées pour des raisons religieuses. De plus en plus de discussions et de luttes ont lieu de plus en plus confessionnelles … De nombreuses écoles deviennent de moins en moins incontrôlables » et « les problèmes dans les salles de classe sont presque impossibles à résoudre . « 

Source : LesObservateurs.ch


En Suède ,on brûle le drapeau national.

 

 

À propos de cette série

Bien que tous, voire la plupart des musulmans ne soient pas impliqués, la persécution des chrétiens par des extrémistes se développe. Le rapport postule que cette persécution n’est pas aléatoire, mais plutôt systématique, et se produit sans distinction de langue, d’ethnie ou de lieu.

 

 

Nouvel Ordre Mondial:Les Frères Musulmans ont été créé par la British Intelligence Service

 

*Message  envoyé d’un ami en Syrie que j’ai traduit récemment.

 

Chers  humains de la Terre: Les musulmans ne  nous haïssent pas  en dépit de ce que nous sommes entraînés à croire,par la  déformation médiatique  que l’on subit ,tous les jours.
Alors écoutez, parce que nous tous sommes  espionnés et scrutés à la loupe  par ces mondialistes et leurs marionnettes, les compliments  viennent de leurs termes  et des médias complices.

Nous avons vraiment besoin de bien prendre note,ce que j’écris  ici … Les Frères musulmans sont  une création britannique. La Grande-Bretagne est un pays qui est fortement liée à International Banking sionisme (rappelez-vous que Al-Qaïda, Alias: al-CIA-da, est un outil créé, aussi).

 

Le Nouvel Ordre Mondial en divisant les  pays  de religion musulmane ,s'organise simplement pour les affaiblir  suffisamment en se servant de leurs règles de vie odieuses pour les anéantir...par la suite.
Le Nouvel Ordre Mondial en divisant les pays de religion musulmane ,s’organise simplement pour les affaiblir suffisamment en se servant de leurs règles de vie odieuses pour les anéantir…par la suite.

 

Le but est d’obtenir que  les chrétiens de l’Occident et les musulmans de l’Est se battent  entre eux et les  uns  contre les autres, avec le  Nouvel Ordre Mondial  qui tire les ficelles derrière les rideaux .Puis  le Nouvel Ordre Mondial  les abandonne à eux-mêmes, tout en restant  encore debout comme les «bons défenseurs» de la paix , sous le couvert de nos  forces armées fournissant une protection contre les  ennemis qu’ils se sont  créé . Ceci, en vérité, est de savoir comment ils continuent leur règne sur leurs esclaves obéissants . Ils utilisent des  » religions « qu’ils opposent entre elles  en misant sur leurs différences ,afin de  chercher à faire le maximum de victimes ,entre nous , car ils créent artificiellement  des luttes intestines (  leur devise est : diviser pour régner…c’est  à  l’ordre du jour ) et ils  fonctionnent partout ainsi ,même dans mon propre pays,le Québec. Les gens ordinaires  continuent  à travailler parce que la plupart des gens ne peuvent pas comprendre cela et  sans  s’en rendre compte,ils continuent  à jouer dans les mains des mondialistes .
Les VRAIS  musulmans sont ceux qui pratiquent la religion pacifique de l’islam , pas les  » extrémistes  radicaux et dangereux» qui sont créés par le renseignement britannique pour promouvoir la haine , assassiner et  fabriquer des luttes intestines  . C’est ainsi que les mondialistes nous jouent …. en utilisant la religion d’un peuple et le financement des psychopathes saoudiens   afin de laver le cerveau d’humbles fidèles  qui  vont devenir  des extrémistes croyant  détenir la Vérité Absolue.  En présentant ainsi  la religion ,ils créent ainsi l’illusion que cette  religion est l’unique vérité  et que les autres , leurs gens sont des terroristes que les croyants ne peuvent pas faire confiance .

Il est temps de commencer à nommer les vrais terroristes et obtenir de  tous les citoyens Américains et nos frères et sœurs  dans le monde,nos frères de la Terre , de savoir qui est le véritable ennemi … qui va bien au -delà de cette  devise de diviser pour régner…un  agenda utilisé par ces psychopathes .

Merci d’avoir lu ce message .

 

Une nouvelle chronique du blog:Journal de l’Afrique

Nous présenterons un Journal de l’Afrique ,le plus souvent possible …voici notre première chronique:

 

Ensemble, libérons l’Afrique des médiamensonges !
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Malgré son milliard d’habitants et ses nombreuses ressources naturelles, l’Afrique est quasi absente des grands médias. Confinée aux faits divers, elle se résume à trois grands maux : Dictature, Misère, Guerre.
 
Silence sur les causes et les responsables de ces fléaux. Silence sur l’action des grandes puissances, sur la conquête des zones d’influence et sur les enjeux géostratégiques. Alors que chaque guerre en ce continent vise à faire main basse sur les matières premières. Silence enfin sur les réussites des peuples africains.
 
Ensemble, libérons l’Afrique des médiamensonges et du brouillard dissimulateur ! Les Africains doivent connaître la vérité. Ils doivent être informés sur les causes et les conséquences réelles des actions qui se déroulent sur leur continent et ailleurs.
 
Nous sommes heureux de vous présenter le nouveau “Journal de l’Afrique” (JDA), qui donnera la parole au continent sous forme de newsletter régulière. Fameux défi ! Que nous ne pourrons réaliser qu’avec votre aide, chers lecteurs !
 
Nous comptons sur vous pour libérer l’Afrique des médiamensonges.
 
CARLOS SIELENOU & MICHEL COLLON
 
 
Le dessin du mois…Voici des liens vers des articles écrits par des africains que nous soutenons:
 
 
   par Hugo Chavez Frias
   
   par Mikaël Doulson 
 
   par Capitaine Martin
 
   par Piero Gleijeses
 
   par Sam La Touch
 
   par Théofile Kouamouo
 
 
 
Brèves
 
Après Hollande, Obama convoque une grand’messe néocoloniale
 
Cameroun : Bolloré perd le port de Kribi
 
Télécommunication : Israël espionne les Nigérians 
 
Sud-Soudan : 12 500 casques bleus pour protéger…le pétrole !
 
Média : Euronews s’implante en Afrique
 
Les Frères musulmans déclarés « terroristes »
 
Fonds africains : L’Occident grand bénéficiaire du détournement.
 

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VIDÉO:
L’ancien président Jacques Chirac explique l’origine africaine de la richesse de la France

 

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LES BRÈVES DU MOIS

 

Brève 1 
 
 Euronews s’implante en Afrique
 
Euronews lancera mi-2015 une chaîne d’information multilingue panafricaine, Africanews, basée à Brazzaville, en partenariat avec la télévision publique du Congo.24H/24 Africanews émettra d’abord en anglais et en français, puis dans d’autres langues (portugais, arabe, swahili, etc.). Michael Peters, président du directoired’Euronews, a signé samedi 25 décembre 2014 avec Jean Obambi, directeur général de TV Congo, l’accord de coopération pour lancer la chaîne. BBC a déjà un siège au Sénégal et la Télévision chinoise CCTV s’est installée au Kenya. 
 
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Brève 2 
 
Après Hollande, Obama convoque une grand’messe néocoloniale 
 
Triés sur le volet par l’administration US, les dirigeants de 47 pays africains sont conviés à la Maison Blanche les 5 et 6 août 2014 pour faire « progresser les objectifs de l’administration en matière de commerce et d’investissement en Afrique » et mettre en évidence « l’engagement des Etats-Unis envers la sécurité de l’Afrique, le développement de la démocratie et de ses habitants  ». La présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, est également invitée. Nombre de chefs d’Etat invités s’étaient rendus à l’Elysée fin décembre pour le Sommet de la Françafrique.
 
 
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Brève 3 
 
 Cameroun : Bolloré perd le port de Kribi 
 
Pour la seconde fois en 10 jours, le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a publié le 22 janvier 2014 dans le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, un communiqué déclarant « infructueux » le marché pour le « financement, la construction et l’exploitation du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi ». Le chef du gouvernement camerounais invite par ailleurs « le soumissionnaire » à « passer retirer sa soumission sous quinzaine ». « Le soumissionnaire » n’est autre que le groupe Bolloré Africa Logistics qui contrôle plusieurs ports en Afrique de l’Ouest et centrale.
 
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Brève 4
 
 Israël espionne le Nigeria 
 
 « Les employés de la firme israélienne de défense électronique Elbit Systems, ont discrètement débarqué à Abuja pour installer un centre d’espionnage complet qui aidera le gouvernement nigérian à fliquer toutes les activités en ligne de ses citoyens », révèle le journaliste Oglala Emanuel. Dans le cadre de ce business, une « équipe d’une vingtaine d’officiers de renseignement nigérians sont actuellement en formation » au siège de Elbit à Haïfa pour faire fonctionner le système (WIT) WiseIntelligent Technology, explique le journal Premium Times basé à Abuja. En plus des équipements de surveillance, Elbit fabrique des drones que l’armée israélienne a utilisés lors de l’attaque contre des civils à Gaza.
 
 
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Brève 5 
 
 Sud-Soudan : 12 500 casques bleus pour protéger le pétrole
 
A l’unanimité de ses 15 membres, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté fin décembre 2013 une résolution qui fait passer le plafond autorisé des effectifs de laMinuss de 7 000 à 12 500 soldats. Leur mission avouée : s’interposer entre les forces fidèles au président Salva Kiir et celles de Riek Machar. Les combats se focalisent autour de l’Etat pétrolier d’Unity. Le pétrole est épargné des combats. Car, « les installations et les exportations pétrolières, qui représentent 95% des revenus du pays, ne seraient cependant pas affectées par les combats », a confirmé l’ambassadeur sud-soudanais à Khartoum, Mayen Dut Wol. Comme quoi le déploiement des soldats dans ce pays vise avant tout la protection du pétrole. 
 
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Brève 6 
 
 Les Frères musulmans déclarés « terroristes »
 
Critiqués en novembre par les USA, leurs alliés d’hier, les Frères musulman sont désormais considérés comme « organisation terroriste en Egypte ». La décision a été rendue public le 25 décembre 2013 par le vice-premier ministre, Hossam Eissa. « Toutes les activités » de la confrérie sont désormais interdites, notamment « les manifestations », a ajouté le ministre de la solidarité sociale, Ahmad El-Boraie. Lors de la 28ème session du Conseil consultatif pour la sécurité outre-mer du 20 novembre, John Kerry avait profondément critiqué les frères musulmans en indiquant qu’ils avaient « volé » la révolution égyptienne.
 
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Brève 7 
 
 Fonds africains : L’Occident profite du détournement
 
« Des milliards de dollars sortent illégalement d’Afrique » vers les pays occidentaux, a affirmé le ministre sud-africain des Finances au G20 à Johannesburg. PravinGordhan n’a pas révélé le montant exact de ces transferts illégaux. Mais a précisé qu’avec cet argent, « l’Afrique pourrait être fondamentalement un meilleur endroit avec plus d’écoles, plus d’infrastructures et plus d’activités économiques ».