En 20 ans, la planète a perdu 10 % de ses espaces sauvages

En 25 ans la Terre a perdu trois millions de kilomètres carrés : c’est deux fois la taille de l’Alaska. Les scientifiques de l’Université du Queensland en Australie, James Watson et James Allan, ont révélé ces chiffres dans une étude parue le 8 septembre dans la revue Current Biology. En se basant sur des cartes représentant les zones modifiées par l’Homme.

foret-detruite-001

‘Aujourd’hui, les milieux sauvages se dégradent à une vitesse supérieure à celle de leur protection, s’alarme James Allan. Si on continue à ce rythme, il ne restera aucune parcelle de nature vierge d’ici à la fin du siècle. La perte du caractère sauvage de la planète en seulement deux décennies est stupéfiante. Pourtant, ces espaces sont des sanctuaires de la biodiversité menacée et jouent un rôle essentiel pour réguler les climats régionaux et assurer l’existence de nombreuses communautés comptant parmi les plus marginalisées politiquement et économiquement dans le monde’.

Son collègue affirme que la situation est d’autant plus catastrophique qu’elle est irréversible: ‘Ces milieux ne peuvent pas retourner à l’état sauvage s’ils ont été occupés par l’Homme, insiste James Watson. Une fois érodés, les processus écologiques qui maintiennent ces écosystèmes ne reviennent jamais à leur état initial.’ Une fois ces espaces disparus, impossible de faire machine arrière et de réparer les dégâts.

Sans mesures globales concrètes, les derniers joyaux de la nature seront perdus à jamais perdus. Il faudrait des milliers d’années pour restaurer les processus écologiques des écosystèmes. Les espaces sauvages ne couvrent aujourd’hui plus que 30,1 millions de kilomètres carrés : moins d’un quart de la surface de la planète.

 

deforestation-en-amazonie_4105170

 

 

 

 

Alerte écologique:La Terre a perdu 10% de ses espaces sauvages en 20 ans

deforestation-en-amazonie_4105170
Ce constat a été réalisé alors que depuis le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 le nombre de zones protégées a presque doublé dans le monde. REUTERS/Mariana Bazo

En vingt ans, la planète a perdu 10% de ces espaces « libres de toute perturbation humaine ». Une catastrophe écologique irréversible qui pourrait mener à la destruction de tous les espaces sauvages d’ici la fin du siècle.

Trois millions de km². C’est la superficie d’espaces sauvages que la Terre a perdu en vingt ans, relève une étude australienne publiée jeudi dans la revue Current Biology. Les chercheurs James Watson et James Allan ont découvert que 10% des espaces sauvages de laplanète avaient disparu au cours des vingt dernières années. 

Dans la majorité des cas, ces zones « libre de toute perturbation humaine » sont situées en Amérique du Nord, dans le nord de l’Asie, en Afrique du Nord ou encore sur le continent australien, explique Le Monde. La carte des zones sauvages souligne l’importance des disparitions (en rouge) depuis le début des années 1990.  

 

Les régions les plus impactées sont l'Amazonie et l'Afrique centrale, avec des pertes respectives de 30% et de 14%.2016 Elsevier Ltd. Published by Elsevier Inc
Les régions les plus impactées sont l’Amazonie et l’Afrique centrale, avec des pertes respectives de 30% et de 14%.2016 Elsevier Ltd. Published by Elsevier Inc

 

 

« Aucune parcelle de nature vierge d’ici à la fin du siècle »

Ce constat a été réalisé alors que depuis le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 le nombre de zones protégées dans le monde a presque doublé. Sauf que cela ne suffit plus. En vingt ans, 2,5 millions de km² ont été déclarés zones protégées quand 3,3 millions de km² disparaissaient. 

« Aujourd’hui, les milieux sauvages se dégradent à une vitesse supérieure à celle de leur protection, s’alarme James Allan dans Le Monde. Si on continue à ce rythme, il ne restera aucune parcelle de nature vierge d’ici à la fin du siècle. » 

D’autant plus, souligne son collègue, que la situation est irréversible: « Ces milieux ne peuvent pas retourner à l’état sauvage s’ils ont été occupés par l’Homme, insiste James Watson. Une fois érodés, les processus écologiques qui maintiennent ces écosystèmes ne reviennent jamais à leur état initial. » 

Le Barrage de Belo monte au Brésil aura été l'une des pires décisions humaines...pour rentabiliser  la nature ...
Le Barrage de Belo monte au Brésil aura été l’une des pires décisions humaines…pour rentabiliser la nature …

Sources:L’Express

 

 

 

‘Si nous continuons ainsi, tous les arbres auront disparu d’ici 300 ans’

Nos forêts menacées.
Nos forêts menacées.

 

Il y a actuellement plus de 3.000 d’arbres sur terre, mais ce chiffre baisse rapidement. C’est un total bien plus élevé que les précédentes estimations des scientifiques, mais bien moindre que le celui que l’on devait constater avant l’apparition des hommes, selon une étude publiée mercredi dernier dans le journal Nature.

Une association de jeunes dépendant des Nations-Unies s’était fixé pour objectif de planter 1 milliard d’arbres, et elle a demandé au chercheur Thomas Crowther, de Yale, si la plantation de ces arbres pourrait aider à combattre le changement climatique actuel – car les arbres capturent et accumulent le dioxyde de carbone, responsable du réchauffement climatique. Crowther leur a répondu que pour leur donner cette information, il devait d’abord savoir combien d’arbres il y avait sur Terre à l’heure actuelle.

Le résultat de son inventaire – 3.040 milliards – dépasse de beaucoup les estimations de 400 milliards, basées sur des images satellites. Crowther et ses collègues ont utilisé quelque 429.775 mesures au sol, prises par satellites et modèles informatiques afin d’obtenir une image plus précise.

Mais la terre était couverte d’un bien plus grand nombre d’arbres avant l’apparition des hommes, selon les modèles informatiques de Crowther – environ le double, c’est à dire, 5.600 milliards.

Crowther accuse les hommes, qui détruisent 15 milliards d’arbres par an, alors qu’ils en plantent seulement 5 milliards. A ce rythme, tous les arbres auront disparu dans 300 ans.

Donc, planter des arbres n’aurait pas de grandes conséquences sur le changement climatique, affirme Crowther. Mais cela n’arrêtera pas les jeunes planteurs qui, au vu des résultats, ont décidé d’augmenter leur objectif pour le porter à 18 milliards d’arbres.

Sources:Express.be

La biodiversité et l’humanité en danger:un même combat pour les peuples français et québécois

A partir du 8 avril 2014, les sénateurs français examineront le projet de loi d’avenir sur l’agriculture et la forêt (LAAF). Nos forêts ne seront bientôt plus qu’un joli souvenir si nous ne changeons pas le projet de loi actuellement discuté au Parlement. Bref,on discute du prix de la vie.
A partir du 8 avril 2014, les sénateurs français examineront le projet de loi d’avenir sur l’agriculture et la forêt (LAAF). Nos forêts ne seront bientôt plus qu’un joli souvenir si nous ne changeons pas le projet de loi actuellement discuté au Parlement.
Bref,on discute du prix de la vie.

 

Pendant qu’au Québec tous les yeux et toutes les oreilles sont tournées  vers les pires élections que nous verrons de notre vivant,des élections  fourbes ,mensongères et frustrantes qui n’abordent pas les vrais problèmes du Québec et de son peuple,en France,on s’apprête  à dépouiller les futures générations de la beauté naturelle de ses forêts et de la diversité de sa faune.

Cela n’est pas sans nous rappeler les buts du Plan Nord et du scénario de destruction à grande échelle ,de notre environnement,proposé par le Parti libéral corrompu du Québec de  Jean Charest.

Pendant que les journalistes à la solde des deux grands réseaux privés de communication ,nous lavent le cerveau et nous abrutissent sur de faux enjeux  qu’ils relient à cette même  élection,les camions,les pelles mécaniques et les bulldozers n’ont jamais arrêté de fonctionner.Pendant  que les partis politiques  nous abreuvent tous  de fausses promesses  qu’ils savent impossibles à réaliser,l’une d’elles concerne  le développement  de l’industrie pétrolière sur l’île d’Anticosti.Tout ce passe ,comme si  les habitants d’un pays ou d’un territoire n’auraient rien d’autre à faire que de s’incliner devant les décisions unilatérales de nos politiciens corrompus,surtout sur  de frauduleuses idées de croissances économiques purement inventées dans les esprits d’hommes d’affaires et d’économistes mégalomanes.

AUJOURD’HUI,LA FRANCE…DEMAIN MATIN,LE QUÉBEC 

Regardons ce qui se trame tout d’abord en France:

SOS Forêt France, un  collectif rassemblant des dizaines d’associations, de syndicats forestiers et de personnalités qualifiées,  lance  aujourd’hui l’alerte pour protéger les forêts françaises et sauvegarder les emplois de la filière bois.

En 2009, Nicolas Sarkozy lança l’idée que la France devait couper 40 % de bois en plus. François Hollande a bien entendu le message et imagine comme son prédécesseur que l’exploitation intensive de  la  forêt française  est l’une des solutions à tous les problèmes de la  !

Face au déficit commercial du secteur bois et l’appétit grandissant de pays comme la Chine, les dirigeants socialistes français ne pensent qu’à court terme : gagner plus en coupant plus et plus vite. La forêt n’est pourtant pas une usine dont on peut accélérer les chaînes de fabrication.

La forêt de demain : ce qui nous attend

Les orientations actuelles du projet de loi favorisent la concentration économique de la filière autour de méga-scieries ou de méga projets bois biomasse qui projettent des volumes de coupe gigantesque incompatible avec la ressource et qui entrent en concurrence avec les entreprises existantes. Si la forêt française est la troisième d’Europe, elle est aussi l’une des moins denses.

Les petites et moyennes entreprises ne feront pas le poids face à ces traders qui auront les moyens d’aller chercher du bois plus loin et à prix cassés. Les techniciens forestiers assermentés ne pourront plus garantir la gestion soutenable des ressources, car leurs effectifs diminuent drastiquement.

De plus, pour atteindre plus de volume et répondre aux besoins standardisés du marché, le gouvernement sous la pression des lobbys industriels, soutient la culture exclusive d’espèces résineuses, plus rentables à court terme. On plante des champs de résineux, y compris en plaine, qu’on cultive à l’aide de pesticides et qu’on moissonne tous les trente ou cinquante ans.

Pourtant, tous les experts s’accordent à dire que ce modèle n’est pas viable. Au bout de la troisième coupe, la terre n’est plus assez riche. Avec ce type de raisonnement, la loi d’avenir aura pour conséquence irrévocable la ruine de la forêt et de ses emplois. Enfin, de telles forêts sont plus vulnérables face aux changements climatiques.

LE PLAN NORD DE  JEAN CHAREST CONTINUE  D’ÊTRE APPLIQUÉ AVEC LE PQ

Lors de la victoire péquiste du 4 septembre 2012,plusieurs croyaient à tort qu’avec l’arrivée de Pauline Marois,le Plan Nord du Parti libéral corrompu de Jean Charest …était mort et serait abandonné.Il semble que normalement quand un parti politique est battu avec son programme économique,ce programme devrait logiquement  être mis de côté.

Mais c’était sans compter sur les faux écologistes vire-capot ,dont  Martine Ouellet en est l’exemple le plus frappant.

Le plan nord est une preuve supplémentaire du refus de l'homme d'apprendre de ses erreurs.
Le plan nord est une preuve supplémentaire du refus de l’homme d’apprendre de ses erreurs.

Lorsque qu’on relie  les actualités du Plan Nord.com ,on peut y lire que vers le 11 décembre 2013:

La ministre Martine Ouellet (Ressources naturelles) a annoncé, jeudi, l’octroi d’un bail minier à Métanor. La firme, dont tous les dirigeants sont originaires de l’Abitibi, a repris l’extraction d’or, une quinzaine d’années après l’arrêt total des activités.

Il s’agit d’un investissement de 96 millions $. Quelque 250 personnes travailleront au gisement situé à 250 kilomètres au nord-est de Val-d’Or.

De passage à Québec, où il a participé au congrès annuel du monde minier, Pascal Hamelin, le vice-président de Métanor, a indiqué que la production commerciale du précieux métal a débuté, en août.

Le bail minier rend officiel le redémarrage du projet «Lac Bachelor». Il s’agit d’un cinquième exploitation minière depuis l’instauration du » Nord pour tous » (la version péquiste du Plan Nord libéral…on a juste changé le nom), a souligné Mme Ouellet, lors d’un entretien téléphonique.

C’est simple,en bon parti néolibéral,le Parti québécois va  continuer ce plan de destruction massive de l’environnement ,sous le prétexte  stupide et mensonger de créer des emplois et de perpétuer  le rêve de l’État-Providence en le maintenant sur le poumon artificiel…en espérant que le peuple ne s’éveille pas trop vite.

Ce que semble craindre les partis politiques du Québec ,ceux qui ont des élus à l’Assemblée nationale,c’est de l’argent qui dort (la pression de faire des profits à tout prix est  extrême) et un peuple qui se réveille .Il s’agit du même type de cauchemar qui affecte les banquiers.

DÉTRUIRE NOTRE ENVIRONNEMENT  POUR CRÉER UNE RICHESSE ÉPHÉMÈRE N’EST PAS  LA SOLUTION POUR NOS SOCIÉTÉS ET NOTRE PLANÈTE

Ils sont tous pareils et corrompus par le pouvoir de l'argent.
Ils sont tous pareils et corrompus par le pouvoir de l’argent.

C’est aussi un sujet discuté à Unaman Shipu. Mais les opposants ne s’affichent pas souvent au grand jour, même s’ils sont nombreux parmi les Innus.

Les plus jeunes revendiquent leur territoire, offusqués de voir le gouvernement provincial du Québec ,agir en valet colonial ,voir un Jean Charest  faire le tour du monde pour l’offrir aux entreprises minières étrangères. Les aînés parlent de «l’erreur blanche» et de leur crainte de voir disparaître pour toujours leur Nitassinan, leur mode de vie ancestral et de voir leurs enfants et petits-enfants être assimilés.

Comme un aîné a dit  l’an passé (sans la moindre agressivité, sereinement, presque avec résignation) : «Vous n’avez pas réussi avec l’école, vous réussirez peut-être avec l’argent.» La route 138 lui semble une aberration, son utilité très discutable. Il se demande comment il se fait que tous ces millions sont disponibles pour faire une route, mais pas pour la santé et l’éducation des jeunes Innus…

 

Les Blancs, eux, parlent plutôt de bénéfices potentiels et de leur crainte de voir des entreprises étrangères s’enrichir à leur détriment « parce qu’après tout on parle de nos richesses naturelles, richesses non renouvelables ». Ils me parlent également de la très désirée route 138 qui, enfin, devrait les relier au reste du Québec.

Deux peuples, deux visions

 

Qui est propriétaire de ce territoire ? Légalement, ce sont les Innus. Quoi que dans la tradition innue, un territoire ne peut être possédé. En fait, le terme « Nitassinan » fait référence au territoire dans le sens sacré du terme, la Terre-Mère. Le Nitassinan est occupé, nourricier, partagé, aimé, protégé, marché et canoté. Il n’est pas à vendre, son sol sert aux gens, aux animaux et à la flore, il n’est pas creusé pour faire de l’argent. Cela dit, quand la menace destructrice et capitaliste pèse sur le Nitassinan, que peuvent faire les Innus sinon se réclamer du droit de propriété ? Toute autre forme de langage risque peu d’être comprise des décideurs blancs.

Vous diriez quoi si les Innus débarquaient dans votre cour pour chercher du fer, sans permission ?

 

Pourquoi suis-je contre le plan nord ? Parce que j’y vois la répétition des erreurs faites depuis la première industrialisation: l’accès au gain d’une minorité via l’exploitation de la majorité, la destruction de notre milieu de vie, l’éloignement de nos racines en lien avec la Nature, le refus de comprendre, d’admettre et de considérer que nous ne pouvons, nous n’avons pas le droit d’hypothéquer l’avenir de nos descendants et de la Terre pour notre enrichissement personnel et immédiat.

 

À leur décharge, les premiers capitalistes qui ont débuté la destruction de notre planète l’ont fait de bonne foi, par ignorance des conséquences environnementales de leurs gestes. Mais qui aujourd’hui peut prétendre de bonne foi ne pas être conscient des impacts du capitalisme sur notre milieu de vie ?

 

Pourquoi suis-je contre le plan nord ? Parce que j’y vois un déséquilibre entre nos capacités technologiques et notre sens moral, entre notre vision tunnel à court terme et une considération pour ce qui viendra après nous. Parce que cette recherche mercantile qu’est le plan nord ne répond pas aux besoins réels des humains, elle les éloigne de leur nature, de leur bien-être, de leurs racines spirituelles et animales. Parce que le plan nord est la preuve que l’homme s’acharne à poursuivre sa route vers un cul-de-sac annoncé. Le plan nord est une preuve supplémentaire du refus de l’homme d’apprendre de ses erreurs. Une preuve supplémentaire que l’opportunisme capitaliste domine la sagesse qui devrait être nôtre à une époque où nos moyens technologiques dépassent largement notre capacité à les gérer moralement.

 

Vous y croyez vraiment vous aux promesses des multinationales et de nos gouvernements pour la protection de l’environnement ? Quand un ex-ministre de l’Environnement nous dit, dans une même phrase, « que 50% du territoire visé par le plan nord sera protégé, à moins que l’on trouve des gisements très rentables dans les zones protégées », ça vous rassure ? Elle est protégée ou pas cette zone?

 

Vous y croyez vraiment à l’enrichissement de l’ensemble de la population via le plan nord  libéral (..ou la version péquiste du Nord pour tous)alors que depuis 50 ans le capitalisme n’a fait que polariser l’écart entre riches et pauvres ? Pourquoi subitement votre capitalisme deviendrait-il socialiste ? Vous ne les voyez pas les limites du capitalisme ? Parlez-en aux Grecs et aux Espagnols du capitalisme !

 

Vous pensez vraiment que le plan nord va être LA solution pour notre société ? Pour la planète ? Vous pensez que tous vont s’enrichir, travailleurs et entreprises ? Vous pensez vraiment que LA solution est de s’enrichir ? Vous pensez que les séquelles sur l’environnement, la faune et la flore seront minimes ?

 

Et si, au lieu de prétendre tout savoir, nous prenions la peine d’écouter les Innus sur ce qu’ils ont à dire pour la préservation de notre milieu de vie ?

 

Et si nous devenions une espèce qui agit intelligemment, logiquement, moralement et éthiquement ?

LA MENACE DE L’ESPION PHILIPPE COUILLARD  EST ANNONCÉE

Juste avant le  déclenchement d’élections générales au Québec, le chef libéral corrompu ,Philippe Couillard promettait  aux régions un retour des redevances sur l’exploitation des ressources naturelles ainsi que la relance du Plan Nord et des projets de mini-centrales hydroélectriques s’il forme le prochain gouvernement.

Le chef de l’Opposition officielle à Québec a prononcé la conférence d’ouverture du colloque régional organisé par le Parti libéral, le 22 février, à Amos. Il s’agissait de l’un des derniers arrêts de sa tournée du Québec amorcée en août dans le but de cibler des priorités pour chacune des régions.Donc Philippe Couillard savait longtemps à l’avance qu’il y aurait des élections en 2014.

«J’habite maintenant en région, à Saint-Félicien au Lac-Saint-Jean, et une des raisons qui m’amènent à revenir en politique, c’est les régions, a d’abord fait valoir M. Couillard, devant près d’une centaine de représentants des secteurs forêt, ressource hydrique, mine, agriculture et des élus.

Il a ensuite abordé les grands projets qu’il avait pour ces régions. «Le Plan Nord, qui a été littéralement abandonné, revient en place immédiatement à notre arrivée au gouvernement. Un des premiers gestes que nous allons poser, c’est de repartir la Société du Plan Nord. Nous allons aussi lancer une stratégie maritime qui devrait créer 30 000 emplois et générer des milliards de dollars en investissement», a-t-il indiqué, en faisant allusion à ce qu’il souhaite être son grand projet pour le Québec.

Retour des redevances

Philippe Couillard a aussi promis deux autres leviers de développement pour les régions. D’abord, il souhaite les voir profiter davantage des richesses qu’elles recèlent. Il fait donc sien le vieil engagement de son prédécesseur, Jean Charest, de partager une partie des redevances des ressources naturelles avec les régions.

«Les redevances sont envoyées à Québec et retournées ensuite dans les régions sous la forme de subventions et de programmes gouvernementaux. Pourquoi ne pas en laisser une partie ici, pour que vous fassiez vous-mêmes vos choix? Vous allez nous aider à développer l’Abitibi-Témiscamingue et vous serez aussi plus motivés à accepter des projets sur votre territoire», a-t-il déclaré, en faisant un lien avec la notion d’acceptabilité sociale.

Les régions sont prêtes

En entrevue, il avait  précisé que ces redevances pourraient constituer un fonds qui serait géré régionalement, avec des objectifs tels la création d’emplois, le développement de nouvelles entreprises et l’amélioration des connaissances.

Questionné sur le fait que M. Charest n’avait jamais donné suite à son engagement malgré ses 9 ans au pouvoir, M. Couillard a évoqué les résistances de l’appareil gouvernemental. «Mais je pense qu’on est rendus là. Les régions ont la maturité maintenant de faire les choix et de gérer ces ressources», a-t-il assuré…donc quant on ne plie pas devant le capitalisme,on est des enfants.

Les mini-centrales

L’autre levier est celui du développement de mini-centrales hydroélectriques, auquel le gouvernement a mis un frein. «On l’a déjà dit et on va le répéter en campagne, on veut les remettre à l’avant-scène parce que ce sont des projets de développement issus des communautés. Il y aura des conditions, bien sûr. Il faut que ça soit mis en place par des organismes sans but lucratif et que les profits soient absorbés par la communauté pour développer l’économie, faire des démarrages d’entreprise, des travaux d’infrastructures, etc.», a insisté Philippe Couillard.

Nous venons de lire le plan de dépossession des peuples québécois et des Premières Nations  au nom du capitalisme  des petits amis et de la survivance d’un  système  politique et économique en train de mourir.

Seule la désobéissance civile pourra vaincre d’un pareil système basé sur le vol et la prédation en alliance avec le crime organisé.

 

 

L'Assemblée Nationale du Québec:un milieu de complot et de traffic d'influences.
L’Assemblée Nationale du Québec:un milieu de complot et de traffic d’influences.

Sauvegardons la richesse économique et écologique de nos forêts

Au quotidien, la forêt joue un rôle fondamental pour la protection de l’eau, de l’air et des paysages, pour notre santé et nos loisirs etc… Elle est un réservoir de biodiversité. il existe des modèles de gestion durable de la forêt qui permettent de protéger notre environnement et ses emplois.

Évitons pour la forêt les mêmes excès qui ont été commis lors de l’industrialisation de l’agriculture et dont nous payons le prix aujourd’hui. Pour augmenter les bénéfices à court terme, cette politique de concentration économique aux mains de lobbies d’investissement ajoutera à la dette financière une dette écologique pour les générations futures.

Le collectif, SOS Forêt France, a transmis aux sénateurs et plus largement aux  élus français des propositions fortes pour sauvegarder les forêts, ses emplois et la biodiversité. Vous trouverez sur ce site l’ensemble de ces propositions. Le temps presse, nous avons besoin de vous pour sauver les forêts autant de la France que celles du Québec. N’hésitez pas à contacter les élus au Québec qui est en campagne électorale …et dont presque personne ne semble vouloir parler d’écologie.Tout le monde semble vouloir jouer à l’autruche et ne rêver que de frauduleuses  croissances économiques.

Grâce à ce  tumblr. ,les résidents français vont pouvoir s’adresser directement à leurs élus.

Pour les québécois et québécoises  qui veulent protéger leurs forêts,dépêchons-nous de crier haut et fort notre indignation,car ici ,seuls l’argent,le profit et les bulletins de vote compte actuellement.Pour nous faire entendre,refusons de voter ou  appuyons des candidats indépendants.

Merci pour votre soutien. Signez, faites signer et partagez !

C’est ensemble ,unis dans un même combat que nous sauverons nos forêts.

 

 

 

 

Nous sommes bien engagé dans la Sixième Extinction Massive

Cette actualisation de ce registre de référence comprend 65.518 espèces, dont près du tiers (20.219) est menacé d’extinction, avec 4.088 espèces en danger critique d’extinction, 5.919 en danger et 10.212 vulnérables. Plus de 400 végétaux et animaux ont rejoint la liste des espèces menacées depuis la dernière version, présentée en juin lors du sommet de Rio+20. Deux invertébrés, une blatte des Seychelles et une espèce d’escargot d’eau douce, ont intégré la catégorie des espèces considérées comme éteintes.

Forêt Madagascar

Une forêt à Madagascar (Source : AFP)

 

Les experts de l’UICN ont aussi insisté devant la presse sur la situation «terrifiante» des palmiers de Madagascar, l’un des sites les plus riches au monde en termes de biodiversité. L’île compte 192 espèces de palmiers uniques au monde dont plus de 80% sont menacés d’extinction alors que certaines populations parmi les plus pauvres en dépendent pour la nourriture et les matériaux de construction. Cette disparition est principalement due au défrichage des terres pour l’agriculture et à l’exploitation des forêts. Le Tahina, ou « palmier suicidaire », est ainsi classé en « danger critique d’extinction », le stade le plus élevé avant la disparition constatée : seuls trente représentants de cette espèce de palmiers géants pouvant atteindre 18 mètres de haut existeraient encore.

Une autre étude publiée lundi soulignait que les lémuriens de Madagascar figurent désormais parmi les primates les plus menacés de la planète, en raison de la destruction de leur habitat et du braconnage. « Madagascar est une région d’une absolue priorité » pour la biodiversité, a insisté Russell Mittermeier, spécialiste de l’île et président de l’ONG Conservation International.

Cette piqûre de rappel de l’UICN intervient alors que plus de 180 pays sont réunis à Hyderabad pour la conférence de l’ONU sur la biodiversité visant à tenter d’endiguer cette érosion toujours plus rapide des espèces. Les discussions, entamées le 8 octobre au niveau technique, se poursuivaient à partir de mercredi, pour les trois derniers jours de la conférence, au niveau gouvernemental avec plus de 70 ministres présents dans le sud de l’Inde. Les discussions achoppent principalement sur les engagements financiers qui pourraient être pris pour atteindre les 20 objectifs pour 2020 adoptés à Nagoya (Japon) en 2010, comme la lutte contre la surpêche ou le développement des aires protégées sur terre et en mer.

Des experts chargés de conseiller les négociateurs ont chiffré ces besoins entre 150 et 440 milliards de dollars (environ 115 à 340 milliards d’euros) par an, a rapporté mercredi l’économiste Pavan Sukhdev, auteur d’un rapport sur la valeur économique des services rendus par la nature. Les financements publics et de mécénat en faveur de la biodiversité sont actuellement estimés à quelque 10 milliards de dollars par an. « Le coût de l’inaction est quelque chose que les gens commencent seulement à évaluer », a souligné le directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Achim Steiner.

Source : 20 Minutes