Histoire de la Guerre Froide:Quand les États-Unis lançaient des centaines de ballons espions contre l’URSS

Les ballons de reconnaissance ont précédé l’utilisation des avions U-2 à haute altitude que les États-Unis ont utilisés pour espionner l’URSS à la fin des années 1950.
L’armée de l’air américaine a lancé le programme de ballons espions à haute altitude peu après la Seconde Guerre mondiale. Malgré de nombreuses complications, ces dispositifs se sont avérés être un moyen économique et efficace de recueillir des renseignements sur l’Union soviétique, ouvrant la voie à l’utilisation d’avions espions à haute altitude, qui provoqueront un scandale diplomatique en 1960.
Un ballon -espion américain au-dessus de l’Europe de l’Est.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les années 1950, alors que les tensions de la guerre froide avec l’Union soviétique se cristallisaient, les États-Unis ont ressenti le besoin d’un outil de reconnaissance pour surveiller leur ennemi sans être repérés.

Après avoir découvert que les courants-jets de haute altitude serpentent généralement d’ouest en est, l’armée de l’air américaine a conclu que les ballons de haute altitude lâchés depuis l’Europe occidentale voleraient hypothétiquement vers l’est, ce qui signifie qu’ils survoleraient très probablement l’URSS et atteindraient ensuite les bases militaires américaines au Japon où il serait possible de collecter les données.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si tel était le cas, les ballons espions américains seraient en mesure de recueillir des renseignements précieux sur l’armée de l’URSS, notamment sur les capacités nucléaires du pays, et – surtout – de rester hors de portée de la défense aérienne soviétique en volant à 15 000 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Le 10 janvier 1956, l’armée américaine a par conséquent lancé huit ballons espions depuis le territoire de la Turquie et un depuis celui de l’Allemagne de l’Ouest. Au cours des semaines suivantes, le nombre de lancements réussis a augmenté pour atteindre le chiffre impressionnant de 448 ballons espions se dirigeant vers l’est.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’apparition de centaines de ballons espions dans l’espace aérien soviétique n’est toutefois pas passée inaperçue. Le 4 février 1956, l’URSS a émis une note de protestation officielle aux États-Unis par voie diplomatique, accusant ces derniers de violer l’espace aérien et la souveraineté soviétiques. Pendant ce temps, l’armée soviétique réfléchissait aux moyens de neutraliser la menace.

Rapidement, les pilotes d’avions de chasse MiG soviétiques ont découvert que les ballons espions descendaient en altitude la nuit, dans leur zone de frappe. Ce constat s’est avéré crucial : on estime que 90% des ballons volants américains ont été abattus par les Soviétiques ou se sont écrasés dans des endroits non identifiés avant de pouvoir quitter le vaste territoire de l’URSS.

Récupération d’un ballon-espion américain par un navire US conçu a cet effet…en mer de Chine,près du Japon!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’incident de l’U-2

Système de missile sol-air S-75 Dvina de l’URSS.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À la fin des années 1950, les États-Unis sont passés des ballons espions à un outil d’espionnage plus avancé et plus fiable : l’avion de reconnaissance et de surveillance à haute altitude U-2.

En 1956, Washington a ainsi commencé à envoyer secrètement des avions U-2 au-dessus du territoire soviétique pour des missions de reconnaissance. L’on supposait à juste titre que les Soviétiques n’avaient pas les moyens d’abattre ces appareils à l’altitude de 21 000 mètres. Cependant, le président Eisenhower a insisté pour autoriser personnellement chaque vol, car il était impossible d’anticiper une réponse soviétique.

Les militaires soviétiques ont détecté les avions, mais n’ont pas réussi à les atteindre avec les missiles sol-air existants. Il est intéressant de noter que le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev n’a pas accusé les États-Unis publiquement, car une telle protestation aurait révélé l’incapacité de l’armée soviétique à abattre des avions à haute altitude.

Le 1er mai 1960 – deux semaines avant que le président Eisenhower ne rencontre le dirigeant soviétique Khrouchtchev à Paris – la Maison Blanche a autorisé un nouveau vol de l’U-2 au-dessus du territoire soviétique. Pour les Américains, ce vol s’est soldé par une débâcle.

 

Débris de l’U-2 abattu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En effet, un missile lancé par un système de défense aérienne soviétique nouvellement déployé a frappé l’avion U-2. Celui-ci s’est écrasé et le pilote américain, Francis Gary Powers, a été capturé par les Soviétiques.

L’incident de l’U-2 a entraîné l’annulation du sommet de Paris et brisé les espoirs naissants, bien que prématurés, d’une résolution pacifique de la guerre froide.

Francis Gary Powers jugé par l’URSS pour espionnage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fait intéressant : le programme américain de ballons espions a profité aux Soviétiques d’une manière inattendue. En examinant les ballons écrasés, les scientifiques soviétiques ont en effet découvert que le film de fabrication américaine utilisé dans les appareils photo était capable de résister à l’action des hautes températures et à l’exposition aux radiations. Il s’agissait donc d’un outil parfait pour les Soviétiques, qui l’ont utilisé pour photographier la face cachée de la Lune en 1959.


EN COMPLÉMENTAIRE

Comment les Soviétiques ont dévoilé la «face cachée de la Lune» et remporté 1.000 bouteilles de vin grâce aux infos trouvées sur les ballons-espions américains

 

 

Pour obtenir les premières photographies de la face cachée de la Lune, les scientifiques ont totalement «fait taire» la flotte de la mer Noire.

Avant que Neil Armstrong ne marche sur la Lune en 1969, le satellite de la Terre était un mystère pour l’humanité. Plus encore, son « côté obscur ». Surnommé ainsi car en permanence invisible depuis notre planète, la face cachée de la Lune était un objet de désir pour les pionniers des programmes spatiaux américain et soviétique.

En 1957, lorsque les Soviétiques ont lancé le premier satellite artificiel de la Terre – Spoutnik 1 -, cet événement a marqué une étape très importante dans l’exploration spatiale. Néanmoins, les gens du monde entier avaient du mal à croire que l’humanité puisse aller encore plus loin et observer la face cachée de la Lune de sitôt.

La perspective semblait si lointaine, mais si captivante, qu’un vigneron français, Henri Maire, a annoncé publiquement qu’il offrirait 1 000 bouteilles de vin de ses propres réserves à quiconque serait en mesure de photographier la face cachée de la Lune.

Ironie de l’histoire, les scientifiques soviétiques y travaillaient déjà…

Le plan

La mission consistant à photographier la face cachée de la Lune a été dirigée par Sergueï Korolev, père de la conquête spatiale soviétique et cerveau de la plupart des réalisations soviétiques révolutionnaires en matière d’exploration spatiale.

Sergeï Korolev

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le plan était relativement simple : lancer une boîte cylindrique – une sonde spatiale – dans l’espace vers la Lune et laisser la gravité faire le reste. La sonde spatiale était équipée d’appareils photo, d’un système de traitement de film photographique, de batteries, d’un émetteur radio, d’un gyroscope pour maintenir l’orientation et la vitesse angulaire et de plusieurs ventilateurs pour le contrôle de la température.

L’appareil n’avait pas de moteurs de fusée pour les corrections de cap, les scientifiques ayant préféré s’appuyer sur la gravité de la Lune pour les aider à effectuer la manœuvre : selon le plan, la sonde spatiale était censée se rendre sur la Lune et, une fois prise dans le champ de gravité de cette dernière, devait passer derrière le satellite de la Terre du sud au nord avant de retourner vers notre planète.

La sonde spatiale chargée d’observer la face cachée de la Lune a été baptisée Luna-3. Étonnamment, la partie la plus difficile ne fut pas de calculer l’orbite de la Lune ou du satellite, mais de gérer l’équipement et le personnel au sol.

Luna-3

Le signal de Luna-3 a été reçu par une antenne radio montée au sommet d’une montagne en Crimée. Au grand dam de Korolev, le personnel local a signalé des problèmes de communication : Luna-3 ne recevait pas certains des ordres envoyés depuis la Terre. Le commandant a ordonné à son équipe de le suivre en Crimée pour résoudre d’urgence la situation.

Une fois le tout-puissant Korolev arrivé en Crimée, il a pris les choses en main et mis en œuvre des mesures sans précédent : sur ses ordres, les navires de la flotte de la mer Noire devaient cesser toutes communications, tandis qu’un bateau dédié devait naviguer sur la mer Noire afin de rechercher et supprimer les sources possibles d’interférences radio, tandis que la police de la circulation devait bloquer les routes à proximité de l’observatoire.

Ces mesures ont contribué à améliorer le signal, mais un nouveau problème est apparu. À sa grande surprise, Korolev a appris que l’observatoire pourrait se retrouver à court de film magnétique pour enregistrer les images du paysage lunaire.

Une reproduction cinématographique du moment où les scientifiques soviétiques ont photographié la face cachée de la Lune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Sergueï Pavlovich [Korolev] était hors de lui. Je le comprenais. Après tout, si nous avions été prévenus, nous aurions pu apporter ce film rare avec nous de Moscou »a écrit l’académicien Boris Tchertok qui a aidé Korolev lors du lancement.

Ironie du sort, si le film était si rare, c’est parce qu’il avait été extrait de ballons de reconnaissance américains abattus qui espionnaient l’URSS. Ce film était d’une qualité inégalée par l’industrie soviétique.

Furieux, Korolev a ordonné que des pellicules de film supplémentaires soient livrées à l’observatoire de Moscou par avion, puis par hélicoptère.

Tôt le matin du 7 octobre 1959, l’équipe de scientifiques soviétiques attendait avec impatience que Luna-3 s’approche de la Lune. Soudain, la première image a commencé à apparaître sur le papier…

Une copie réduite de la sonde spatiale soviétique Luna-3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le concepteur légendaire, responsable de la réception des données, a regardé le papier et, à la grande surprise de l’assistance, a déchiré la toute première photo jamais réalisée de la face cachée de la Lune. La qualité n’était pas bonne et Korolev était prêt à parier que les prochaines photos seraient meilleures.

L’une des premières photographies de l’autre côté de la Lune prise par la sonde Luna-3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au grand soulagement de tous, les photos suivantes étaient en effet de bien meilleure qualité. Korolev a pris la première photo de la face cachée de la Lune de qualité décente et y a écrit : « La première photo de l’envers de la Lune qui n’aurait pas dû être révélé ». Il l’a signée et dédiée au directeur de l’observatoire astrophysique de Crimée, Andreï Severny.

Un timbre postal soviétique dédié à l’obtention des premières photographies de la face cachée de la Lune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore une fois, la science soviétique avait triomphé. Les Soviétiques ont commencé à nommer les sites géographiques nouvellement découverts sur la Lune tandis que les photographies de la face cachée ont été publiées en une du journal soviétique Pravda, la nouvelle se répandant dans le monde entier.

Parole donnée, parole tenue

À l’autre bout de l’Europe, le vigneron français Henri Maire a lu un article sur l’exploit soviétique et a admis qu’il avait perdu son propre pari. M.Maire a envoyé par la poste 1 000 bouteilles de vin à l’Académie des sciences de l’URSS.

Le président de l’Académie a ordonné que les bouteilles soient livrées à l’équipe qui avait travaillé sur le projet Luna 3. « Nous avons eu l’honneur de recevoir plusieurs dizaines de bouteilles de l’Académie des Sciences. Vous recevrez quelques bouteilles, le reste sera distribué à l’administration et aux autres non-participants », a déclaré Korolev à son équipe.

Des années plus tard, lorsque la fille de Korolev, Natalia Koroleva, a eu vent de cette anecdote, elle s’est donné pour mission de retrouver au moins une de ces bouteilles. Il s’est avéré que l’ancienne secrétaire de Korolev avait conservé une bouteille, bien que vide.

 

Aujourd’hui, une réplique miniature de Luna 3 et la fameuse bouteille peuvent être observées au Musée de l’astronautique de Moscou.

 

 

 

 

 

 

 

La Chine lance la mission historique Chang’e 5 pour collecter les premiers échantillons de lune depuis 1976

La première mission de retour d’échantillons lunaires depuis les années 1970 est en cours.

La mission robotique chinoise Chang’e 5 a été lancée aujourd’hui (23 novembre) depuis le centre de lancement spatial de Wenchang dans la province de Hainan, s’élevant dans le ciel au sommet d’une fusée Long 5 mars vers 15h30 HNE (21h30 GMT; 4h30 le novembre 24 heure locale à Hainan).

Si tout se passe comme prévu, l’audacieux et complexe Chang’e 5 ramènera des échantillons de lune immaculés sur Terre à la mi-décembre – ce qui n’a pas été fait depuis la mission Luna 24 de l’Union soviétique en 1976.

Une fusée chinoise Long March 5 lance la mission de retour d’échantillons de lune Chang’e 5 en orbite depuis le site de lancement de l’engin spatial Wenchang sur l’île de Hainan, dans le sud de la Chine, le 24 novembre 2020, heure de Pékin (23 novembre HNE). (Crédit d’image: Administration spatiale nationale chinoise)

La courte mission de Chang’e 5 sera pleine d’action. Les 18 100 livres. Un vaisseau spatial (8200 kilogrammes) arrivera probablement en orbite lunaire vers le 28 novembre, puis enverra deux de ses quatre modules – un atterrisseur et un véhicule d’ascension – sur la surface lunaire un jour ou deux plus tard . (Les responsables chinois ont été généralement vagues sur les détails de Chang’e 5, de sorte que les informations sur la chronologie ont été rassemblées à partir de diverses sources par des observateurs de l’espace chinois comme Andrew Jones de Space News , qui fournit également des articles pour Space.com.)

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La mission atterrira dans la région de Mons Rumker de l’immense plaine volcanique Oceanus Procellarum (« Ocean of Storms »), dont des parties ont été explorées par un certain nombre d’autres missions de surface, dont Apollo 12 de la NASA en 1969.

L’atterrisseur fixe étudiera ses environs avec des caméras, un radar pénétrant dans le sol et un spectromètre. Mais son travail principal est d’accrocher environ 4,4 livres. (2 kg) de matériau lunaire, dont certains seront creusés jusqu’à 6,5 pieds (2 mètres) sous terre. Ce travail sera effectué sur deux semaines, ou un jour lunaire – une date limite ferme, étant donné que l’atterrisseur Chang’e 5 est alimenté par l’énergie solaire et ne pourra plus fonctionner une fois la nuit tombée à son emplacement.

 

Mons Rumker abrite des roches qui se sont formées il y a à peine 1,2 milliard d’années, ce qui signifie que Chang’e 5 « aidera les scientifiques à comprendre ce qui se passait à la fin de l’histoire de la lune, ainsi que comment la Terre et le système solaire ont évolué », comme l’a noté la Planetary Society à but non lucratif. sa description de la mission . (Les 842 livres, ou 382 kg, de roches lunaires rapportées par les astronautes d’Apollo entre 1969 et 1972 sont considérablement plus anciennes, offrant une fenêtre sur un passé lunaire plus profond.)

L’atterrisseur Chang’e 5 transférera ses échantillons vers le véhicule d’ascension, qui les lancera sur l’orbite lunaire pour une rencontre avec les deux autres éléments de la mission, un module de service et une capsule de retour terrestre. Le matériel lunaire sera chargé dans la capsule de retour, que le module de service ramènera vers la Terre, la libérant peu de temps avant un atterrissage prévu le 16 décembre ou le 17 décembre.

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« Alors que les véhicules à classification humaine comme la capsule Apollo de la NASA reposaient uniquement sur un solide blindage thermique, Chang’e 5 effectuera un ‘saut de rentrée’, rebondissant une fois dans l’atmosphère pour ralentir avant de plonger pour un atterrissage en Mongolie intérieure, » la Planetary Society a écrit. « Le site d’atterrissage est le même que celui utilisé pour le vaisseau spatial Shenzhou avec équipage de retour [en Chine]. »

Cette illustration montre les composantes de l’ambitieuse mission de retour d’échantillons lunaires Chang’e 5 en Chine. (Crédit d’image: All About Space // Future)

 

Cette photo de la lune prise par les astronautes d’Apollo 15 de la NASA en 1971, la mission chinoise Chang’e-5 débarquera dans la région fin 2020. (Crédit d’image: NASA)

Chang’e 5, le tout premier effort de retour d’échantillons en Chine, est la sixième et la plus ambitieuse mission du programme d’exploration lunaire robotique de Chang’e , qui porte le nom d’une déesse de la lune dans la mythologie chinoise. La Chine a lancé les orbiteurs Chang’e 1 et Chang’e 2 en 2007 et 2010, respectivement, et le duo d’atterrisseur-rover Chang’e 3 s’est posé sur le côté proche de la lune en décembre 2013.

La mission Chang’e 5T1 a lancé un prototype de capsule de retour lors d’un voyage de huit jours autour de la lune en octobre 2014, pour aider à se préparer à Chang’e 5. Et en janvier 2019, Chang’e 4 est devenu la première mission à avoir atterrissage en douceur sur le côté mystérieux de la lune. L’atterrisseur et le rover de Chang’e 4 sont toujours aussi puissants que l’atterrisseur de Chang’e 3. (Le rover Chang’e 3 est mort après 31 mois de travail sur la surface lunaire.)

Illustration d’un artiste du vaisseau spatial chinois Chang’e 5.

Chang’e 5 fait partie d’une récente vague de missions de retour d’échantillons. Le 6 décembre, par exemple, des morceaux de l’astéroïde Ryugu collectés par la mission japonaise Hayabusa2 devraient atterrir en Australie. Et la sonde OSIRIS-REx de la NASA a attrapé un gros échantillon de l’astéroïde Bennu le mois dernier; ce matériel descendra sur Terre en septembre 2023, si tout se passe comme prévu.

 

 

 

 

 

 

La courte opinion du jour:faisant fi des problèmes développés sur Terre,Nokia et la NASA vont installer un réseau 4G sur la lune

La NASA a confié un projet d’une valeur de 14,1 millions de dollars américains à l’entreprise de télécommunications Nokia visant à déployer un réseau cellulaire sur la lune.

 

Selon ce que rapporte le site Mashable, la division nord-américaine de Nokia planifie d’y installer un réseau 4G/LTE et éventuellement, d’effectuer une transition vers la 5G. Selon ce qu’a affirmé NASA dans une annonce officielle, ce sera «le premier système de communications 4G/LTE dans l’espace».

«Le système pourrait permettre des communications sur la surface lunaire sur de plus grandes distances, avec une vitesse accrue, et plus de fiabilité que les standards actuels», peut-on lire dans l’annonce de l’agence fédérale américaine.

Ce sera le premier système de communication 4G/LTE dans l’espace, selon la NASA.

 

L’enveloppe allouée à Nokia s’inscrit dans le programme Tipping Point de la NASA, une initiative de 370 millions de dollars américains vouée à avancer la recherche et le développement dans le domaine de l’exploration spatiale.

La division de recherche et développement de Nokia, Bell Labs, a fourni plus d’explications dans une série de publications sur Twitter. Grâce à son réseau, l’entreprise souhaite permettre le contrôle à distance de véhicules lunaires et la diffusion de vidéos en haute définition à partir du satellite naturel de la Terre.

Le réseau sera «spécifiquement conçu pour résister aux températures extrêmes, à la radiation et au vide spatial.»

Aucun échéancier n’a été dévoilé pour la construction du réseau, mais elle s’inscrit dans l’objectif de la NASA d’avoir une base sur la lune d’ici 2028, a affirmé l’administrateur de la NASA Jim Bridenstine.

EN CONCLUSION

Depuis plusieurs décennies,la NASA ainsi que d’autres agences spatiales sans compter les diverses puissances militaires qui s’affrontent depuis toujours pour le contrôle de l’humanité ,utilisent des  technologies de communication  (rayon laser,amplification de fréquences,etc) permettant aux ondes de communication terrestre de pouvoir voyager et s’étendre dans l’espace jusqu’à 5,000 années-lumière.

À ce rythme,il  est très possible que plus de 1,000 systèmes solaires de notre galaxie reçoivent nos ondes de communications militaires ou scientifiques,chaque jour.

Donc,nous avons signalé notre existence dans toute la galaxie depuis  le début des années ’60…et nous avons reçu l’ordre de faire attention ,par l’ONU,de ne pas envoyer de messages vers d’autres étoiles,par mesures de sécurité.

La question à $1 million de dollars:est-ce qu’il n’y a que des imbéciles sur cette planète pour administrer des secteurs importants de notre vie sociale?

L’édification d’une antenne de 4G va envoyer le message « ailleurs » que non seulement nous polluons et détruisons notre monde,mais que nous sommes prêt à faire de même avec d’autres corps célestes pour améliorer le confort d’une petite élite!

Je ne suis pas sur que  le côté « envahisseur et destructeur » de notre petite élite va être bien reçu par une race extraterrestre plus évoluée et mieux avertie que la nôtre qui vient de commencer la Sixième Extinction Massive de l’Histoire de la Terre!

Mis à leur place,je serais très méfiant et réagirais!

Ils nous ont développé et ils peuvent facilement mettre fin à l’expérience!

 

L’idée,le rêve de conquérir la Lune existe depuis plus de 100 ans.

 

Alerte dans l’espace:Un satellite américain risque d’exploser et de créer des milliers de débris

 

Un opérateur de télévision a demandé aux autorités américaines l’autorisation d’éloigner l’un de ses satellites en raison d’un problème de batterie faisant courir un risque d’explosion.

Dessin représentant Spaceway I dans l’espace.

 

Un service de télévision par satellite américain, DirecTV, s’inquiète du risque d’explosion d’un de ses appareils à cause d’un problème de batterie. Le satellite Spaceway 1 a été lancé en avril 2005 et pèse environ 3700 kilogrammes en fin de vie, selon une ancienne fiche de Boeing, le constructeur. Avec ses panneaux solaires déployés, il mesure 41 mètres de longueur et 7 mètres de largeur.

Un risque « important » que les batteries explosent

DirecTV a informé la Commission fédérale des communications (FCC) le 19 janvier qu’une « anomalie majeure » avait causé « des dommages thermiques importants et irréversibles » aux batteries de Spaceway 1.

« Il existe un risque important que ces batteries explosent », écrit DirecTV dans un courrier.

A partir du 25 février, le satellite sera dans l’ombre de la Terre et les batteries abîmées tenteront inévitablement de se recharger, ce qui pourrait provoquer l’explosion. L’opérateur veut donc évacuer son satellite au plus vite vers l’orbite cimetière, 300 km plus loin que l’orbite géostationnaire où se trouvent des centaines de précieux satellites de télécommunications. 

Risque d’endommagement d’autres satellites

Pour réduire le risque d’une explosion accidentelle, DirecTV va vidanger dans l’espace une partie des 73 kg de carburant (bipropergol) encore à bord, mais l’opérateur a prévenu que le temps manquait pour tout vider. Il a demandé une exemption d’urgence car la réglementation exige en temps ordinaire que le carburant soit entièrement vidangé d’un satellite avant sa désorbitation.

L’explosion d’un satellite aussi grand pourrait créer des milliers de débris et endommager d’autres satellites.


EN COMPLÉMENT

LA POLLUTION DES DÉBRIS DE LA CONQUÊTE SPATIALE

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L’espèce humaine pollue la Terre, mais aussi l’espace immédiat environnant notre planète. La Royal Society of London a mis au point une animation qui retrace les étapes de cette dégradation depuis Spoutnik 1 en 1957.

 

SpaceX, avenir des lanceurs réutilisables?

Pour limiter la pollution due aux débris spatiaux, une solution pourrait être d’employer des lanceurs réutilisables. La société SpaceX du milliardaire américain Elon Musk a réussi lundi pour la première fois à faire décoller une fusée Falcon 9 et à récupérer ensuite le premier étage de son lanceur, revenu atterrir en douceur sur Terre après 11 minutes de vol.

Pour Jean-Yves Le Gall, président du Centre national d’études spatiales (Cnes) interrogé par l’AFP, SpaceX a bien accompli un « exploit technologique ». Pour autant, tout n’est pas résolu. Il rappelle que les lanceurs réutilisables ne sont pas nouveaux. Citant l’exemple de la navette spatiale américaine, il souligne que lorsqu’elle devait être remise en vol, les coûts étaient très importants ». Les ambitions du fondateur de Tesla se briseront-elles sur l’argument économique? Le directeur du Cnes croit ce scénario plausible. Tout dépendra du nombre de réutilisations possibles et d’écart de temps entre deux lancements. « Entre un monde parfait où on réutilise en l’état un lanceur un très grand nombre de fois, et un monde réel où il faut remettre les choses d’aplomb, et finalement ça ne fonctionne qu’une ou deux fois, l’écart est très très grand », souligne-t-il.

Le PDG d’Arianespace, Stéphane Israël, se pose les mêmes questions et s’en est ouvert à BFM Business, mercredi. En réponse à SpaceX, il planifie de réduire les coûts du lanceur européen par six d’ci quelques années.

 

 

 

Voyager 3, vers une fiction…

 

 

L’idée ici c’est qu’il y a eu une troisième sonde Voyager, après Voyager 1 et Voyager 2. La sonde Voyager 3 aurait permis de trianguler avec les deux autres sondes, je ne sais pas quoi. Mais là on est pris, car la sonde Voyager 3 empêche la respiration par ambification de se faire. Par là je veux dire que l’ambification c’est la caractéristique qu’ont les astres d’échanger avec d’autres astres. Ce type de respiration implique donc pour l’astre, un commencement et une fin. Tandis que chaque respiration permet de perdurer aussi longtemps que voulu. La fin d’un astre est sa singularité. Donc, un trou noir.

Évidemment, le processus d’ambification complète de la Terre qui la fait suffoquer peut être dû à plusieurs facteurs. Par exemple, les recherches du CERN ont peut-être créé un portail quelconque, une déchirure dans la fiction espace-temps, ou bien quelques singularités qui se promènent maintenant ici et un peu partout avant de pouvoir un jour se réveiller (phoenix).

Si le CERN a créé un trou noir, alors les effet de se trou noir ont commencé à se faire sentir bien avant sa création par le CERN. D’où l’exploration spatiale, d’où les sondes Voyager.

Dans certains milieux, on dit que la Terre est sous quarantaine. Même dans un épisode d’X-Files (l’épisode 4 de la saison 11), vers la fin de l’épisode il y a un extra-terrestre qui vient pour dire que la Terre est sous quarantaine dorénavant.

L’ambification implique une sortie, car autrement il n’y aurait pas d’ambification. Pas besoin d’avoir un mot qui ne veut rien dire, puisqu’il suffit de ne rien écrire pour obtenir le même effet. La nature n’aime pas le gaspillage, oubliez-pas ça.

Au niveau fictif, j’aime croire qu’il suffira d’un simple signal, une sorte de couleur bleue unique, en quelque sorte, envoyé je ne sais pas où, pour faire en sorte que nous nous libérerons de ce qui nous retiens où nous sommes.

Parce que si la Terre est en processus d’ambification, alors le système solaire aussi. Souvenez-vous où se trouvent Voyager 1 et 2. Et Voyager 3, qui officiellement n’a pas été lancé, mais dont les pièces ont été utilisés (par la très fiable agence NASA, pas du tout sarcastique ici) pour servir je sais pas quoi.

Ben c’est çá. Si nous sommes dans un processus d’ambification, alors le coeur de la Terre se refroidit un peu. Où va la chaleur ? vers l’autre côté de la Terre, c’est-à-dire où nous sommes. Si la Terre est dans un processus d’ambification, alors Mars aussi. Avez-vous lu la nouvelle qui dit que la calotte polaire de Mars est en train de fondre?

 

 

 

 

 

L’Inde a enfin décollé vers la Lune

Le lanceur GSLV-MkIII a placé lundi avec succès Chandrayaan-2 sur son orbite définie. L’expédition inhabitée a pour but de poser le 6 septembre prochain un atterrisseur et un robot mobile près du pôle sud de la Lune.

Lancement de Chandrayan 2

 

 

L’Inde a lancé lundi dans l’espace sa mission lunaire destinée à poser un appareil sur le satellite naturel de la Terre, illustrant le regain d’intérêt international pour l’exploration et l’exploitation de la Lune. Une fusée GSLV-MkIII, le plus puissant lanceur de l’agence spatiale indienne ISRO, a décollé à 14H43 (09H13 GMT) du pas de tir de Sriharikota, dans le sud-est de l’Inde, ont constaté des journalistes de l’AFP présents sur place. Au bout d’une vingtaine de minutes, les scientifiques de l’ISRO ont applaudi et se sont tombés dans les bras les uns des autres. « Je suis extrêmement heureux d’annoncer que le GSLV-MkIII a placé avec succès Chandrayaan-2 sur son orbite définie », a déclaré Kailasavadivoo Sivan, le président de l’ISRO. « C’est le début d’un voyage historique pour l’Inde », a-t-il ajouté.

L’expédition inhabitée a pour but de poser le 6 septembre prochain un atterrisseur et un robot mobile près du pôle sud de la Lune, située à quelque 384.000 kilomètres de la Terre, ainsi que de placer une sonde en orbite lunaire.

Si la mission est couronnée de succès, l’Inde deviendrait la quatrième nation à réussir à poser un appareil sur le sol sélénite, après l’Union soviétique, les États-Unis et la Chine. Une sonde israélienne a raté son alunissage en avril et s’est écrasée.

Chandrayaan-2 (« Chariot lunaire » en hindi) devait initialement être lancée le 15 juillet, mais les responsables ont arrêté le compte à rebours 56 minutes et 24 secondes avant le décollage, à cause d’un « problème technique » que l’ISRO n’a pas détaillé officiellement.

Selon la presse locale, il s’agissait d’une fuite dans une bouteille d’hélium du moteur cryogénique de l’étage supérieur de la fusée.

New Delhi a consacré 140 millions de dollars (124 millions d’euros) à Chandrayaan-2 – un montant bien inférieur à ceux des autres grandes agences spatiales pour des missions de ce type -, qui pèse au total 3,8 tonnes.

Ambition et sobriété

 

La lanceur n’étant pas assez puissant pour atteindre directement la Lune, la mission doit se propulser en utilisant la force de gravité. Chandrayaan-2 va tourner autour de la Terre pendant près de trois semaines en élevant progressivement son orbite, de façon à atteindre l’orbite lunaire. Arrivée à ce stade, elle resserrera alors progressivement ses cercles autour de l’astre.

La Lune a été relativement délaissée par l’homme depuis la fin du  pseudo-programme américain Apollo dans les années 1970, les grandes agences spatiales ayant préféré se consacrer à l’étude et à l’exploration du système solaire.

Mais le satellite de la Terre est l’objet d’un regain d’intérêt ces dernières années. L’Homme, qui ne l’a plus foulée depuis 1972, y prépare son retour et vise, à plus long terme, à s’y implanter de façon durable.

Le gouvernement américain a ainsi demandé à la Nasa de renvoyer des astronautes sur le sol sélénite pour 2024. Le retour sur la Lune est vu comme une étape incontournable de la préparation de vols habités vers des destinations plus lointaines, au premier plan desquelles la planète Mars.

Le projet Chandrayaan-2 est la deuxième mission lunaire de l’Inde, qui avait placé une sonde en orbite autour de la Lune au cours de la mission Chandrayaan-1 il y a onze ans.

Le programme spatial indien s’est fait remarquer ces dernières années en alliant ambition et sobriété budgétaire, avec des coûts opérationnels bien inférieurs à ceux d’autres pays, ainsi que par sa progression au pas de charge.

L’ISRO compte d’ici 2022 envoyer un équipage de trois astronautes dans l’espace, ce qui serait son premier vol habité. Ses scientifiques travaillent aussi à l’élaboration de sa propre station spatiale, attendue au cours de la prochaine décennie.

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Missions Apollo : La Russie veut vérifier si le voyage des Américains sur la Lune n’était pas un canular [Vidéo]

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Photo – Credit : NASA Comme les doutes internationaux entourent les prétentions américaines, diffusées dans le monde entier depuis des années, selon lesquelles les États-Unis auraient débarqué des hommes sur la Lune, le chef de l’agence spatiale russe « Roscosmos » Dmitry Rogozin a proposé à plusieurs reprises de vérifier si les Américains étaient […]

via Missions Apollo : La Russie veut vérifier si le voyage des Américains sur la Lune n’était pas un canular [Vidéo] — Aphadolie

Exploration spatiale:La sonde Solar Probe livre ses premières images du Soleil

La sonde Parker Solar, en route vers le Soleil, a livré ses premières images de notre étoile et étalonné ses instruments.

 

Tout se passe comme prévu pour Parker Solar Probe en chemin vers notre étoile. Un peu plus d’un mois après son départ, à une distance de 24 millions de kilomètres, la sonde a mis en route ses instruments et livré ses premières images. 

« Tous les instruments ont retourné des données, qui serviront à l’étalonnage mais aussi à donner des aperçus de ce que nous attendons d’eux près du Soleil afin de résoudre les mystères de l’atmosphère solaire, la couronne solaire », s’est félicité l’un des chercheurs de la mission, Nour Raouafi, du JHUAPL, le laboratoire de physique appliquée Johns Hopkins.

A terme, l’engin doit rentrer dans une orbite elliptique qui le fera passer à 6,16 millions de kilomètres, au plus près de l’astre. 

 

Photo d’ajustement de la sonde Parker montrant notre Voie Lactée.

Quatre instruments pour cerner notre étoile

De la taille d’une petite voiture et pesant un peu plus de 600 kilos, la dernière née des sondes de la Nasa a quitté la Terre le 12 août. Nommée en hommage au docteur Eugene Parker, physicien célèbre pour avoir prédit l’existence des vents solaires en 1958, elle doit s’approcher du Soleil sans s’y écraser. Pour ce faire, elle devra compter sur la gravité de Vénus, notre planète sœur, pour parvenir dans deux mois environ à son premier passage au plus près de l’astre.

Illustration de Parker Solar Probe approchant le soleil.© NASA/Johns Hopkins APL/Steve Gribben Illustration de Parker Solar Probe approchant le soleil.

Parker Solar Probe embarque quatre suites instrumentales, chacune étant composée de plusieurs appareils fournis par des équipes de différents pays. 

> FIELDS mesurera in situ, c’est à dire localement, le champ magnétique et le champ électrique pour tenter de répondre à « la grosse question »: « qu’est-ce qui chauffe la couronne solaire? », explique Thierry Dudok de Wit, chercheur CNRS à Orléans, responsable du magnétomètre de FIELDS. Cette couronne, la couche la plus externe de l’atmosphère solaire, qui s’étend jusqu’à plusieurs millions de kilomètres de l’étoile, dépasse le million de degrés alors que la surface du Soleil atteint « seulement » 6.000 °C. Un défi aux lois de la nature qui voudraient que, plus on s’éloigne de la source de chaleur, plus la température baisse.

> SWEAP (Solar Wind Electrons Alphas and Protons Investigation) aura pour mission de percer le mystère du vent solaire, le flux constant de particules ionisées qui se déplacent à plus de 500 kilomètres par seconde. « Les physiciens ignorent pourquoi le Soleil exhale le vent solaire et est subitement pris de violentes quintes de toux », note le CNRS.

> ISʘIS (Integrated Science Investigation of the Sun) dont le nom est composé du symbole ʘ qui représente le Soleil va se concentrer sur les ions lourds, particules de plus haute énergie. « Ce sont des particules très énergétiques, qui se dirigent vers la Terre à des vitesses phénoménales, proches de la vitesse de la lumière. Elles peuvent atteindre la Terre en 30 à 60 minutes », explique Thierry Dudok de Wit. « Le jour où l’on voudra aller sur Mars, il faudra pouvoir prédire ces éruptions de particules car elles peuvent avoir des effets mortels », ajoute-t-il.

> WISPR (Wide-Field Imager for Parker Solar Probe) est une caméra, de la taille d’une boîte à chaussures, qui observera le Soleil. Les astrophysiciens espèrent capter les éjections de masse coronale (des particules ionisées projetées à grande vitesse), les flux et reflux de matières, les fluctuations de toutes sortes. Jamais une caméra n’aura filmé notre étoile d’aussi près: à peine plus de 6 millions de kilomètres pour les passages les plus proches, sachant que la distance entre la Terre et le Soleil est de l’ordre de 150 millions de kilomètres.

La destination finale de l’engin est la couronne solaire, l’atmosphère de notre étoile. Les conditions qui y règnent sont extrêmes, avec une température comprise entre un et trois millions de degrés. Pour faire face à cette fournaise, la sonde est équipée d’un épais bouclier thermique en carbone, ainsi que d’un circuit de refroidissement ultra-perfectionné. Actuellement, les seules données que peuvent étudier les physiciens travaillant sur le sujet sont recueillies à distance.

 

Exploration spatiale:Le Japon tentera d’atterrir sur un astéroïde à 186 km de distance

L’agence spatiale japonaise tentera d’atterrir ce mois-ci  un engin de débarquement robotisé sans pilote à la surface d’un astéroïde situé à 300 millions de kilomètres de la Terre.

La sonde a été lancée en 2014.
Le vaisseau spatial Hayabusa-2 orbite actuellement autour de l’astéroïde en forme de diamant Ryugu, qu’il a atteint en juin après un voyage de trois ans et demi .
Le 21 septembre, le vaisseau spatial déploiera le premier des deux atterrisseurs sur l’astéroïde lui-même, où ils rassembleront des échantillons et mèneront des expériences. Un deuxième atterrisseur sera lancé le 3 octobre.
Plus tard dans la mission, l’engin spatial atterrira sur l’astéroïde après avoir soufflé un petit cratère à l’aide d’explosifs, afin de prélever des échantillons sous la surface de l’objet qui n’ont pas été exposés à l’espace.
Selon l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale (JAXA), ce sera la première « mission de retour d’échantillons au monde sur un astéroïde de type C ».
Les scientifiques japonais sont en train de faire la course avec la NASA pour cette réalisation historique, la mission de récupération d’échantillon de l’agence américaine devant arriver sur Terre en 2023. Hayabusa-2 devrait revenir en 2020.

Trésor

Sous leur surface désolée, les astéroïdes sont censés contenir un riche trésor d’informations sur la formation des milliards de système solaire il y a des années.
« En explorant un astéroïde de type C, riche en eau et en matériaux organiques, nous clarifierons les interactions entre les éléments constitutifs de la Terre et l’évolution de ses océans et de sa vie, développant ainsi la science du système solaire ».
Les astéroïdes de type C, composés en grande partie de carbone, constituent la variété la plus commune des astéroïdes, représentant plus de 75% de ceux actuellement découverts. Les deux autres principaux types d’astéroïde sont le S métallique et M-types, selon la NASA .
Malgré des années de planification, la forme de diamant de Ryugu a surpris l’équipe alors que la mission approchait de l’astéroïde.
« De loin, Ryugu est d’abord apparu autour de lui, puis s’est progressivement transformé en un carré avant de devenir une belle forme similaire à la fluorite – connue sous le nom de » pierre de luciole « en japonais », a déclaré l’agence dans un communiqué.
« Cette forme de Ryugu est scientifiquement surprenante et pose également quelques problèmes d’ingénierie », a-t-il ajouté, soulignant les difficultés, y compris l’atterrissage, de l’astéroïde de forme inhabituelle.
Cela dit, l’équipe a déjà réalisé un exploit en atteignant la roche de 900 mètres de large, ce qui équivaut à frapper une cible de 6 centimètres à 20 000 kilomètres de distance. .
« En d’autres termes, arriver à Ryugu équivaut à viser une cible de 6 centimètres au Japon », a déclaré l’agence.

Fantastique découverte d’un grand lac d’eau liquide découvert sur Mars

Une équipe de chercheurs annonce la découverte d’un lac d’environ 20 km de large situé sous une couche de glace martienne. C’est la première fois qu’un tel volume d’eau liquide est découvert. Les détails de cette étude sont rapportés dans la revue Science.

 

Une équipe internationale d’astronomes annonce avoir repéré un lac sur Mars. La découverte de cette vaste étendue d’eau souterraine, que vous retrouverez sous le pôle Sud de la planète rouge, est un tournant dans la recherche de la vie sur d’autres planètes. “C’est un résultat stupéfiant qui laisse penser que la présence d’eau sur Mars n’est pas seulement un ruissellement temporaire révélé par de précédentes découvertes, mais une masse d’eau permanente qui crée les conditions pour de la vie sur une période de temps prolongée“, a commenté Alan Duffy, professeur associé à l’université de Swinburne (Australie), qui n’a pas participé à l’étude.

 

Ce lac, large d’une vingtaine de kilomètres (et pas très profond), “ressemble à l’un des bassins interconnectés situés sous plusieurs kilomètres de glace au Groenland et en Antarctique“, explique Martin Siegert, géophysicien à l’Imperial College de Londres. Selon les premières estimations, qui demandent à être confirmées, cette étendue d’eau liquide se trouverait à environ 1,5 kilomètre sous la surface glacée. Les chercheurs se sont ici appuyés sur les données de MARSIS, un radar installé sur la sonde Mars Express, de l’Agence spatiale Européenne, en orbite depuis 2005, qui a pour objectif principal de “scruter ce qui se trouve en dessous de la surface martienne”.

L’instrument fonctionne en analysant le temps que met l’onde radar à revenir à la sonde. Cette onde réagit différemment en fonction des matériaux traversés. C’est alors qu’à environ 1,5 km sous la couche de glace du pôle sud martien, les données récoltées ne collaient pas avec de la glace, de la roche ou de simples sédiments. Les chercheurs estiment alors que la “matière” traversée la plus probable est bel et bien de l’eau liquide.

 

Notons par ailleurs qu’il fait -68°C sous cette couche de glace. Comment se fait-il alors que cette eau ne soit pas complètement gelée ? Tout dépend de la pression, mais surtout de la composition de l’eau (plus elle est salée, plus la température doit être basse pour qu’elle gèle). Les chercheurs font ici remarquer qu’une eau avec un fort dosage de sels de sodium, de magnésium et de calcium, peut effectivement rester liquide jusqu’à -74°C. Et ces trois éléments ont été repérés à la surface martienne.

D’autres analyses devront être faites pour confirmer la présence de cette eau liquide sous la surface martienne. Si telle est le cas, cette annonce aura à coup sûr de fortes implications pour les futures missions d’ores et déjà prévues. Pourrait-on y retrouver une vie microbienne ? Rappelons que si Mars est désormais froide, désertique et aride, elle était auparavant chaude et humide et abritait une large quantité d’eau liquide et de lacs il y a au moins 3,6 milliards d’années.

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