Étiquette : exploration spatiale
La Chine lance un satellite relais pour la Lune
BEIJING – La Chine a lancé lundi un satellite relais dans le cadre d’un programme sans précédent qui vise le tout premier alunissage d’un engin spatial sur la «face cachée de la Lune», plus tard cette année.
Le satellite, monté à bord d’une fusée «Longue Marche-4C», vise à faciliter les communications entre les contrôleurs au sol et la mission spatiale «Chang’e 4», indique l’agence spatiale chinoise sur son site internet.
La Chine espère devenir le premier pays à faire alunir en douceur une sonde sur la face la plus éloignée du satellite naturel de la Terre.

Le satellite Queqiao lancé lundi doit maintenant relever plusieurs défis, notamment procéder à de nombreux ajustements à son orbite, «freiner» à l’approche de la Lune et mettre à profit la gravité du satellite naturel de la Terre, a indiqué le responsable du projet, Zhang Lihua, à l’agence de presse Chine nouvelle.
Selon l’agence spatiale chinoise, le satellite Queqiao devait atteindre rapidement son site gravitationnel stationnaire, situé à 64 000 kilomètres au-delà de la face cachée de la Lune. Sans ce relais de télécommunications, la sonde aurait dû transmettre ses signaux à travers la masse rocheuse de la Lune, explique le site spécialisé space.com.
La Chine a déjà fait alunir un mini-robot mobile et prévoit envoyer «Chang’e 5» sur la Lune l’an prochain. La sonde doit ramener sur Terre des échantillons lunaires — les premiers depuis 1976.
BIEN ENTENDU: il y a trop de radioactivité sur la Lune pour permettre a un être humain de revenir indemne et voici venir ma question a $100,000:
Pourquoi les communistes chinois ont-ils besoin d’un satellite-relais pour leurs communications quand les américains ont communiqué directement,en 1969,avec une technologie primitive?
Une station spatiale chinoise fonce sur la Terre (et on ignore où elle atterrira)
Sujet d’interrogations, la station Tiangong-1 devrait entrer en collision avec la surface de la Terre le 31 mars. Reste à savoir où. Les spécialistes ne redoutent pas nécessairement des dégâts.

Mais où va s’écraser Tiangong-1? La question attise la curiosité de celles et ceux qui ont la tête dans les étoiles. La réponse, elle, devrait tomber ce week-end. En même temps que cette station spatiale lancée dans l’espace en 2011 et dont le contrôle interroge grandement.
Si l’on en croît les spécialistes, une perte de contrôle n’est pas rare. Le problème, c’est que cela empêcherait les scientifiques chinois de s’assurer que l’engin s’abîmera dans un océan. Pire: il est bien difficile de savoir où le « palais céleste » (c’est son nom en chinois) finira sa course. Alors qu’en début d’année, la Chine affirmait que l’engin était sous contrôle, les questions demeurent.
Une zone de chute très (très) large
Interrogé par Sud-Ouest, Stéphane Christy, expert au Centre national d’études spatiales de Toulouse, explique que « l’inclinaison de l’orbite de la station chinoise est environ de 42,8 degrés. « Cela veut dire que si on projette cette orbite sur un planisphère, la zone terrestre sur laquelle va retomber l’objet est une bande comprise entre les latitudes -42,8° et +42,8 ».
En l’état, c’est un petit peu vague parce que cela concerne aussi bien les Etats-Unis, le Japon ou le Brésil que l’ensemble du continent africain, les Territoires d’Outre-Mer… et la Corse.
Mais rien ne sert de s’alarmer. D’abord parce qu’en entrant dans l’atmosphère, ce cylindre de 8,5 tonnes va dans un premier temps se fragmenter en plusieurs morceaux et que « la plupart (d’entre eux) vont être détruits par la chaleur », assure Stéphane Christy. Reste que certains éléments « peuvent arriver plus ou moins entiers au sol ».
« Une chance sur 40 000 » pour qu’un élément tombe en Corse
Mais là aussi, il faut rester serein. « La probabilité d’avoir un problème ou d’éventuelles victimes est extrêmement faible », assure Christophe Bonnal, spécialiste des débris spatiaux au Centre national d’études spatiales (Cnes), interrogé par LCI.
Selon lui, de nombreux débris tombent de l’espace chaque semaine. « Il y a eu 25 000 rentrées atmosphériques d’objets catalogués et il n’y a jamais eu d’accident majeur ni de victime », argumente-t-il. « Cela nous donne, grosso modo, une chance sur 40 000 de tomber en Corse, une chance sur 308 000 de tomber en Martinique, une chance sur 138 000 de tomber sur la Réunion », confirme Stéphane Christy.
Une seule chose est sûre: avec le temps, les prévisions des spécialistes s’affinent. Après avoir annoncé que Tiangong-1 entrerait en collision avec la Terre dans une période comprise entre le 29 mars et 9 avril, l’Agence spatiale européenne (ESA) considèrent désormais que l’événement devrait survenir le 31 mars.
Google Maps : explorez l’espace et des dizaines de planètes !
Suite à nouvelle mise à jour de Google Maps, vous allez pouvoir explorer virtuellement notre système solaire. Pour vous promener dans l’espace via l’application, il vous suffit de dézoomer en vue satellite jusqu’à ce que vous vous retrouviez hors de l’orbite terrestre. Une fois là haut, vos découvrirez la terre depuis de l’espace mais aussi les planètes voisines, comme Mars, Vénus, Pluton ou la Lune !
Il y a bien longtemps que Google Maps ne se limite plus à sa fonction première, à savoir la navigation. Grâce à de nouvelles fonctionnalités, Google veut vous permettre d’explorer des endroits inaccessibles. Dans ces endroits hors de portée pour les utilisateurs lambda mais accessibles via les services de Google, citons par exemple la Station Spatiale Internationale à découvrir via Street View, ou le Parc National de Katmai en Alaska, sur Google Earth. Plus proches de nous mais parfois uniquement accessibles grâce à l’aide de Google Maps, citons aussi les places de parking dans les grandes villes.
Google Maps : découvrez jusqu’à 16 corps célestes !
Avec la nouvelle mise à jour de Google Maps, vous allez donc pouvoir explorer virtuellement jusqu’à 16 corps célestes. Après avoir dézoomé au maximum hors de la terre, Google Maps va vous proposer la liste des 16 mondes dans le menu déroulant à gauche. Ceux ci comprennent donc Mercure, Mars, Vénus, la Station Spatiale Internationale, la Lune, Cérès, Io, Europe, Ganymède, Mimas, Encelade, Dioné, Rhéa, Titan, Japet et Pluton.
Afin d’élaborer ces cartes spatiales virtuelles, Google a puisé dans les nombreuses données fournies par laNasa et l’Agence spatiale européenne. L’entreprise a aussi eu recours aux talents de l’artiste Björn Jónsson. L’homme est spécialisé dans les représentations en infographie 3D de l’espace. C’est notamment grâce à sa participation que la version anglaise de Google Maps est agrémentée de nombreuses indications sur les cratères et les plaines les plus célèbres. Nul doute que Google a encore bien des idées derrière la tête et compte bien, dans les années à venir, améliorer son application. Vers l’infini et au delà ?
Astronomie:La photo la plus lointaine jamais prise dans l’espace
Aucune image n’avait, jusqu’à aujourd’hui, été prise d’aussi loin de la Terre. En décembre dernier, la sonde New Horizons de la NASA a capté une image au moment où elle se trouvait à 6,12 milliards de kilomètres de la Terre, soit à plus de 40 fois la distance Terre-Soleil. Un record.
L’objet 2012 HE85.
Cette image – dont la précision n’est pas de la plus grande qualité – montre un point jaune entouré d’une couronne vert et bleu sur fond violet.
Elle a été prise à l’aide de l’instrument LORRI embarqué dans la sonde New Horizons, qui a été lancée en 2006 à la conquête de Pluton et des confins du système solaire.
Cette image montre une région de l’amas d’étoiles 2012 HZ84 situé dans la ceinture de Kuiper, qui se trouve bien au-delà de l’orbite de Neptune. New Horizons avait capté une autre image de l’objet appelé 2012 HE85 quelques heures plus tôt.
La sonde parcourt pas moins de 1,1 million de kilomètres quotidiennement.
Et maintenant, elle nous renvoie les images les plus éloignées de la Terre de l’histoire jamais prises par une sonde de conception humaine.
Alan Stern, de la mission New Horizons
© La Terre vue de la sonde Voyager 1.
La sonde se trouve actuellement plus éloignée de notre planète que la sonde Voyager 1 lorsqu’elle a renvoyé la célèbre photo « Un point bleu pâle (Pale Blue Dot en anglais) » en février 1990. Elle avait d’ailleurs inspiré le titre d’un livre écrit en 1994 par l’astronome Carl Sagan. À l’époque, Voyager se trouvait à 6,06 milliards de kilomètres de la Terre. Il a fallu plus de 27 ans pour battre ce record.
Le prochain objectif de la sonde est un autre objet de la ceinture de Kuiper appelé 2014 MU69.
Son diamètre ne dépasse pas 50 kilomètres. Le vaisseau s’en approchera à une distance de 3500 kilomètres en janvier 2019.
L’objet 2012 HZ84 tel que capté par la sonde New Horizons.
Le saviez-vous?
- La ceinture de Kuiper a été découverte dans les années 1990, mais le premier objet dans ses limites, Pluton, avait été identifié dès 1930.
- Il existe une autre ceinture d’astéroïdes dans notre système solaire, beaucoup moins lointaine, située entre Mars et Jupiter.
- La ceinture de Kuiper est beaucoup plus vaste et plus massive que la première.
- Quelques planètes naines se trouvent à l’intérieur de ses limites, telles Pluton, Makemake et Haumea.
Si la ceinture de Kuiper ferme notre système solaire, il existerait une dernière structure l’entourant : le nuage d’Oort. Composé de milliards de rochers recouverts de glace, celui-ci se trouve à la limite gravitationnelle de notre système : plus loin, un objet céleste, comme une comète, serait plus fortement attiré par une autre étoile.
Tiangong-1 : la station spatiale chinoise incontrôlable pourrait s’écraser sur des zones peuplées d’ici 2 mois
Tiangong-1, la station spatiale chinoise devenue incontrôlable, va s’écraser sur Terre dans les prochains mois selon un expert. Celle-ci serait à moins de 300 km d’altitude, une zone où la densité croissante de l’atmosphère devrait freiner sa course. La Chine avait admis avoir totalement perdu le contrôle de cette station permanente inaugurée en 2011. De gros morceaux pourraient tomber accidentellement sur des zones peuplées.
On vous en parlait déjà en septembre 2016 : la Chine a perdu le contrôle de sa station spatiale expérimentale Tiangong-1 dont l’unique module avait été lancé en 2011. Le nom de la station, qui se traduit par Palais Céleste, Palais du Paradis ou encore Palais des Cieux, prend une connotation particulièrement amère car le « ciel », justement pourrait bien nous tomber sur la tête. Et ce n’est vraiment pas une bonne nouvelle.
Les scientifiques chinois ne parviennent en effet plus depuis plus d’un an à contrôler le module. Depuis, Tiangong-1 perd progressivement en altitude hors de tout contrôle, lentement freinée par l’atmosphère résiduelle. Ce freinage se serait accéléré selon les experts puisque la station est désormais à moins de 300km d’altitude, une zone où la densité de l’atmosphère augmente et amplifie le freinage de la station.
Si bien que la rentrée de la station est prévue de manière imminente, d’ici deux mois grand maximum. Une grande partie du module devrait bruler en raison de la grande vitesse de l’ensemble et des frottements de l’air, mais de très gros morceaux jusqu’à 100kg vont vraisemblablement atteindre le sol à très grande vitesse. Ils peuvent tomber n’importe où, n’importe quand, au beau milieu d’un océan ou sur une ville.
Et il sera impossible de prévenir les populations au-delà de quelques heures avant sa chute finale. Jonathan McDowell, astrophysicien de l’Université de Harvard cité par The Guardian, explique :
« Maintenant que son périgée est sous les 300 km d’altitude, et que [Tiangong-1, ndlr] se trouve dans une atmosphère plus dense, le taux de déclin devient plus important […] je m’attends à ce qu’il descende d’ici quelques mois – à la fin 2017 ou début 2018 »
Tiangong-1 : la station spatiale incontrôlable devrait s’écraser sur Terre d’ici deux mois
La station est en effet un très gros objet, et en général la rentrée dans l’atmosphère est contrôlée de près, de manière à ce que d’éventuels débris dangereux tombent loin des zones peuplées, de préférence au milieu de l’océan Pacifique. C’est par exemple ainsi que la Russie a volontairement détruit la station MIR, en fin de vie. Mais parfois tout ne se passe pas comme prévu.
En 1991, un module Salyut 7 attaché à une capsule Cosmos 1686 s’est désintégré de façon incontrôlée au-dessus de l’Argentine. Provoquant la chute de nombreux débris au-dessus de la ville de Capitán Bermúdez. En 1979 un sort similaire était réservé à la station spatiale Skylab (77 tonnes !) qui a provoqué la chute de gros objets près de Perth en Australie.
Bien sûr ces accidents sont restés rares, et jusqu’à ce jour, aucune personne n’a été blessée par la chute incontrôlée de satellites artificiels. Tiangong-1 n’avait pas vocation à rester en orbite indéfiniment. Le programme spatial chinois est en effet très avancé, et une deuxième station, Tiangong-2, avait été mise en orbite le 15 septembre 2017. Tiangong-1 avait des visées essentiellement expérimentales.
Le dernier équipage à avoir occupé la station est rentré sur Terre en 2013, et la station était en sommeil depuis. Au sol, les scientifiques se communiquaient régulièrement avec les instruments de bord de Tiangong-1 pour récupérer des informations sur leur état. En mars dernier, la collecte de données avait pris fin et les scientifiques se préparaient à programmer le retour de la station sur Terre. Mais visiblement tout ne s’est pas passé comme prévu.
Astronomie:Une immense grotte de 50 km de long découverte sur la Lune

Jusqu’ à présent, la colonisation humaine de la Lune était plus un rêve qu’un objectif réalisable. Une agence spatiale japonaise a récemment annoncé la découverte d’une énorme grotte sur la Lune, qui pourrait servir de base d’exploration et abriter les astronautes et leurs équipements.
L’orbiteur lunaire Selene, également connu sous le nom de Kaguya, a dévoilé une immense grotte en forme de tube, mesurant 50 kilomètres de long et 100 mètres de large, sous la surface de la Lune, a annoncé l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale (JAXA) le 18 octobre.
Selene a fait la découverte en utilisant un système spécial de sondeur radar pour examiner les structures souterraines.
La grotte, qui repose sous une zone d’un ensemble de dômes volcaniques connus sous le nom de Marius Hills, est considérée comme un tube de lave souterrain formé par l’activité volcanique il y a environ 3,5 milliards d’années.
« Nous avons eu connaissance de ces endroits que l’on croyait être des tubes de lave… mais leur existence n’ a pas été confirmée jusqu’à présent », a déclaré Junichi Haruyama, chercheur principal de la JAXA, a rapporté The Guardian.
L’équipe de la JAXA a révélé que la grotte pouvait contenir des dépôts de glace ou d’eau le long de ses parois. La glace ou l’eau pourrait servir de carburant, ce qui en fait un endroit idéal pour installer la base d’exploration des astronautes.
De plus, la chambre souterraine pourrait servir d’abri aux astronautes et à leur équipement, car elle pourrait protéger les astronautes des températures extrêmes, des rayons cosmiques et du rayonnement solaire.
« Les tubes de lave pourraient être les meilleurs sites candidats pour les futures bases lunaires, en raison de leurs conditions thermiques stables et de leur potentiel à protéger les personnes et les instruments des micrométéorites et des rayonnements », explique M. Haruyama.
« Nous n’avons pas encore vu l’intérieur de la grotte, donc il y a beaucoup d’espoir que l’exploration apportera plus de détails. »
« La grotte est un lieu utile sur le plan scientifique », a déclaré Tetsuya Kaku, un étudiant diplômé de l’Université de Tokai, qui a participé à l’étude à The Japan Times.

JAXA espère mettre le premier astronaute japonais sur la Lune d’ici 2030.
Ce mois-ci, les États-Unis ont également annoncé leur intention d’envoyer d’autres astronautes sur la Lune.
« Nous allons ramener les astronautes américains sur la Lune, non seulement pour laisser des traces de pas et des drapeaux, mais aussi pour jeter les bases dont nous avons besoin pour envoyer des Américains sur Mars et au-delà », a déclaré le vice-président américain Mike Pence.



Astronautique : En hommage aux deux sondes Voyager I et II …1977-2017
Les sondes jumelles Voyager de la NASA ont été lancées à la fin des années 1970 pour explorer les planètes extérieures dans notre système solaire. Les deux engins spatiaux, appelés Voyager 1 et Voyager 2, sortent de notre quartier cosmique, frappant à la porte de l’espace interstellaire.
Voyager 2 a lancé le 20 août 1977 et Voyager 1 a lancé environ deux semaines plus tard, le 5 septembre. Depuis lors, le vaisseau spatial a parcouru différentes voies de vol et à différentes vitesses.
Le mardi 5 septembre marque 40 ans depuis le lancement des sondes Voyager et le début de l’un des programmes les plus ambitieux de la NASA à ce jour, et le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de l’agence veut partager cette étape extraordinaire avec le public en offrant deux merveilleuses ressources en ligne.
Les vaisseaux spatiaux Voyager 1 et 2 ont été lancé en deux semaines , le 20 août et le 5 septembre 1977, dans une mission d’étude des planètes et, éventuellement, du bord du système solaire. Le Voyager 2 a été lancé en premier, bien que le Voyager 1, plus rapide, soit maintenant plus éloigné de la Terre que sa soeur .Voyager 1 a atteint l’espace interstellaire en 2013 . Voyager 2 parcourt actuellement la bulle interne du matériau solaire qui marque la limite entre le système solaire et l’espace interstellaire.
Vous pouvez apporter la mission Voyager dans votre maison en téléchargeant et en imprimant les affiches Voyager gratuites de la NASA. Les affiches font partie d’une série créée par une équipe de stratèges visuels de JPL, connue sous le nom de » The Studio « . L’une des affiches du Voyager est une image d’un ciel nocturne étoilé et une autre annonce la mission en utilisant le style de design flamboyant des années 1970, la décennie où les sondes ont été lancées. Une troisième affiche honore la «grande tournée» des sondes , sur le seuil de la frontière du système solaire.
De plus, les membres du public peuvent faire un regard intérieur sur la mission Voyager de certains scientifiques, ingénieurs et autres contributeurs de la mission sur ses plus de 40 ans d’histoire. Les responsables de JPL ont demandé aux membres de l’équipe Voyager d’écrire sur leur «moment Voyager le plus mémorable», et les ont affichés sur le site JPL . Les histoires comprennent les réflexions de personnes qui étaient là quand la mission a commencé et les personnes qui se sont jointes lorsque Voyager 1 était déjà près de notre système solaire.

« Pour moi, les points forts du Voyager étaient clairement les rencontres planétaires « , a écrit Ed Stone , un scientifique du projet Voyager qui a été la mission depuis sa création. « Tous les six d’entre eux ont été des expériences merveilleuses où chaque jour nous avons vu et appris de nouvelles choses. Nous avons eu une vie de découverte emballée dans chacun d’eux.
« Les éruptions sur [la lune de Jupiter] Io ont été la première preuve directe de volcans actifs ailleurs dans le système solaire », a-t- il poursuivi . « Bien que Io soit beaucoup plus petit que la Terre, il a eu dix fois plus d’activité volcanique. Cette découverte étonnante a clairement indiqué que nous pourrions nous attendre à beaucoup plus de surprises. Et Voyager a certainement révélé une diversité remarquable de planètes et leurs lunes, anneaux et champs magnétiques. Cela a changé notre vision du système solaire. «
Linda Spilker , qui est actuellement scientifique en chef de la mission Cassini à Saturne, a écrit que son poste avec la mission Voyager était son premier travail hors du collège.
«J’étais le spectromètre infrarouge et le radiomètre (IRIS), l’interface entre le projet Voyager et les scientifiques d’IRIS à Goddard [Space Flight Centre dans le Maryland]», a déclaré Spilker. «J’étais la seule femme de leur groupe et très fier de les représenter. Quel frisson pour travailler avec un tel incroyable groupe de scientifiques talentueux. Ils m’ont conseillé et plus tard m’ont invité à les rejoindre dans le cadre de l’équipe infrarouge Cassini».
Source: NASA
Un petit album photo souvenir…en complément et conclusion






Voyager II va faire de même en 2018.



Exploration spatiale:SpaceX lancera 10 satellites de communication aujourd’hui: Regardez en direct

Crédit: SpaceX
La compagnie de vol spatiale privée Space Space de Elon Musk est sur le point de lancer 10 satellites de communication en orbite terrestre aujourd’hui (25 juin), et vous pouvez l’observer ici sur Space.com.
Une fusée SpaceX Falcon 9 portant les 10 satellites pour Iridium Communications est prévue pour décoller de la base aérienne de Vandenberg en Californie à 1:25 pm PDT (4:25 pm EDT / 2025 GMT). La diffusion en direct devrait commencer environ 1 heure avant l’ouverture de la fenêtre de lancement, et vous pouvez le regarder surle site Web de SpaceX , ou ici, sur Space.com .
Il s’agit de la deuxième des huit lancements planifiés d’Iridium avec SpaceX. Les lancements fourniront un total de 75 satellites dans l’espace pour le réseau mondial de communications Iridium NEXT de 3 milliards de dollars.
« Iridium NEXT remplacera la constellation mondiale existante de l’entreprise dans l’une des plus grandes mises à niveau technologiques jamais réalisées dans l’espace », selon un communiqué d’Iridium. «Il représente l’évolution de l’infrastructure de communication critique que les gouvernements et les organisations du monde entier comptent pour gérer les entreprises, permettre la connectivité, dynamiser les efforts de secours et plus».
Le vendredi 22 juin, SpaceX a lancé le premier satellite de communications bulgare en orbite, après environ une semaine de retards. Ce satellite a été lancé à bord d’une fusée Falcon 9 qui a utilisé un amplificateur de première étape dépensé . C’était la deuxième fois que SpaceX a lancé une charge utile commerciale sur un amplificateur utilisé.
L’amplificateur utilisé dans le lancement d’aujourd’hui devrait atterrir sur un droneship appelé «Just Read the Instructions» qui sera stationné dans l’océan Pacifique.
Une fenêtre de lancement de sauvegarde s’ouvre à 1:19 pm PDT (4:19 EDT / 20: 19 UTC) le lundi 26 juin 2017.
http://content.jwplatform.com/previews/eUfrdwV5-3Rpvj9uF
Cri d’alarme de Stephen Hawking : l’humanité doit quitter la Terre le plus vite possible
L’astrophysicien Stephen Hawking a expliqué à l’occasion d’un livestream pourquoi l’humanité doit quitter selon lui la Terre le plus vite possible. Et quelles sont nos destinations les plus réalistes. Le scientifique s’alarme régulièrement des actions de l’être humain qui mènent, selon lui, l’ensemble de l’humanité à sa perte. Cette fois-ci il explique que « l’humanité manque de place » et que se « disperser » est peut-être la seule façon de nous sauver.
Stephen Hawking a donné un livestream cette semaine à l’occasion du Starmus Festival à Tenerife, dans les Îles Canaries (Espagne). Le thème de cette 4e édition du Starmus était la vie et l’univers. Et c’est tout naturellement que l’astrophysicien a exposé son point de vue sur la question. Selon lui, il ne reste qu’assez peu de temps à l’humanité pour survivre sur Terre.
Stephen Hawking : « l’humanité doit quitter la Terre le plus vite possible »
Et nous pourrions même être contraint de fuir notre planète d’ici 100 ans. Cette fois-ci,, il précise néanmoins sa pensée quelque peu alarmiste. En faisant un peu de perspective historique. Selon lui, il y a deux choses qui concurrent à notre départ de la planète bleue. D’abord le fait que nous « existons en tant qu’espèce depuis 2 millions d’années », mais qu’en 10000 ans de civilisation, notre développement n’a cessé de s’accélérer :
« Si l’humanité peut exister encore un million d’années, notre futur repose sur la possibilité d’aller là où personne n’est allé jusqu’ici […] nous n’avons plus d’espace, et le seul endroit où aller c’est vers d’autres mondes. C’est le moment d’explorer d’autres systèmes solaires. Se disperser pourrait être la seule chose qui nous sauve de nous-mêmes. Je suis convaincu que les humains ont besoin de quitter la Terre. »
Pour Stephen Hawking, l’humanité aura disparu sur Terre d’ici 1000 ans
Stephen Hawking avertit : il va falloir se trouver une autre planète et vite. Selon lui notre planète est bien trop fragile pour supporter la véritable torture permanente qu’est l’humanité. Et d’ici un millier d’années, selon lui, on ne pourra éviter un grosse catastrophe qui rayera l’humanité de la carte. En cela, Stephen Hawking reste, vous allez le voir, fidèle à sa pensée.
Et si aller sur une autre planète, Mars, voire hors de notre système solaire, était la condition sine qua none de notre survie ? Stephen Hawking théoricien britannique de la physique s’est exprimé devant la Oxford Union Society, une vénérable société de débats animée par les meilleurs étudiants d’Oxford. Ce qu’il dit s’inscrit probablement un peu dans le climat post-élections US sur fond d’incertitudes dans le financement des programmes de la Nasa.
Mais ce n’est pas nouveau non plus – le théoricien paraplégique a déjà exprimé mot pour mot la même chose durant un discours de 2013 :
« Je ne pense pas que nous survivrons 1000 années supplémentaires sans nous échapper de notre fragile planète […] nous devons continuer d’explorer l’espace afin d’améliorer notre connaissance de l’humanité. Nous devons aller au-delà de notre humble planète. »
Pour bien comprendre ce à quoi Stephen Hawking fait directement référence, il faut peut-être revenir à une interview qu’il avait donnée en 2010 à Big Think. Dans celle-ci, il explique qu’il va devenir de plus en plus « difficile d’éviter des désastres sur la planète Terre » et que « la race humaine ne devrait pas mettre ses oeufs dans le même panier, ou sur une planète ».
Et d’enfoncer en une phrase le clou : « espérons simplement que l’humanité ne fasse pas tomber le panier avant que l’on puisse distribuer son contenu ». Bien que cela attire moins l’attention que les projets d’Elon Musk, Stephen Hawking est également très impliqué dans la recherche de moyens d’aller vivre sur une autre planète.
Selon lui, le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources, et la surpopulation sont les risques principaux qui peuvent mettre en péril immédiat notre survie. Le seul hic, c’est que pour l’heure, aller explorer d’autres systèmes solaires paraît technologiquement impossible. Il recommande donc de coloniser dans un premier temps des corps plus proches : la Lune et Mars.
« La Terre est menacée dans tellement de domaines qu’il est difficile pour moi d’être positif. »
Selon lui on peut construire une colonie sur la Lune « dans les 30 ans » et atteindre Mars « dans les 15 prochaines années » avec une base permanente « quelques décennies plus tard ». Il appelle les Etats à collaborer à cet effort. Comme un écho aux ambitions de Stephen Hawking, l’ESA européenne et la Nasa américaine prévoient d’établir un « village sur la lune » ou une colonie sur Mars dans les prochaines années.
Il y a aussi des initiatives privées comme celle d’Elon Musk et de SpaceX qui veut réduire le coût du voyage entre la Terre et Mars.
En septembre 2016,Elon Musk dévoilait ses plans pour coloniser Mars et explorer le système solaire
En septembre 2016,Elon Musk n’avait pas été avare d’annonces en dévoilant son système de transport à destination de Mars. L’entrepreneur souhaite y envoyer un million de personnes en cassant le prix du billet. Son lanceur réutilisable pourrait servir à explorer d’autres planètes que Mars. En revanche Elon Musk ne dit pas comment les futurs colons vivront sur la planète rouge.
C’est un projet vertigineux ! Elon Musk avait dévoilé ses plans pour coloniser la planète rouge et y envoyer un million de personnes en espérant rendre la colonie autonome d’ici 40 à 100 ans. Et surtout, c’est d’ailleurs la grosse surprise de la soirée d’hier, comment nous pourrions utiliser le même lanceur pour explorer l’ensemble du système solaire !
Elon Musk l’a rappelé lors de la conférence : le coeur de métier de SpaceX, c’est le transport. Il est resté évasif quant aux conditions dans lesquelles les futurs colons devront vivre sur la planète rouge. Mais parle tout de même d’une ville, et de la promesse d’une autonomie vis à vis de la Terre dans le siècle. Voici un condensé de 5 minutes de la conférence :
La pièce maitresse du projet, c’est le système de lanceur réutilisable. Celui-ci est basé sur une fusée géante qui reprend les lignes de la Falcon 9 et surtout sa technologie de récupération du premier étage. La fusée elle-même sera plus haute que la plus grosse des fusées jamais construite par l’homme (de deux mètres) : la Saturn V. Elle sera propulsée par les nouveaux moteur-fusées Raptor.
Elon Musk propose un voyage planétaire confortable et à prix cassé
L’engin, qui avait emmené le premier homme sur la Lune, faisait déjà 110,6 mètres de haut. Sa version revisitée par Elon Musk en fait donc plus de 112, pourra emporter pas moins de 100 passagers dans une navette de 17 mètres de large et 50 mètres de haut. Navette qui peut emporter en prime jusqu’à 450 tonnes de cargo !
La clé de cette prouesse réside dans la technologie de récupération du premier étage développée pour la Falcon 9. La navette est dans un premier temps mise sur un orbite de parking. Le premier étage redescend sur Terre, et est alors immédiatement coiffé d’un réservoir avant de repartir pour fournir le carburant nécessaire au voyage à la navette. Cette vidéo devrait vous aider à vous faire une idée du système :
Le voyage sera long mais « fun » assure Elon Musk
La navette peut alors dévoiler des voiles solaires qui lui fournissent toute l’électricité nécessaire, puis commence un long voyage compris entre 80 et 150 jours, soit au minimum presque trois mois de vie en apesanteur et dans un espace clos. Elon Musk assure que ce temps sera mis à partie pour se divertir de diverses manières et faire du sport. Il a insisté sur l’aspect « fun » du voyage.
Dès son arrivée, les passagers descendent et le cargo est déchargé. Puis la navette revient à vide vers la Terre où elle pourra être réutilisée. Ces cycles de réutilisation couplés à la capacité de la navette font descendre le coût du trajet par passager en dessous de 100.000 euros. « Une condition » de la réussite du projet pour Elon Musk.
Après Mars, d’autres objets du système solaire pourraient être explorés
Mais là où ça devient vraiment barré, c’est que l’entrepreneur propose d’utiliser son système de lanceur pour aller sur d’autres objets du système solaire. Par exemple permettre à un équipage d’explorer Europe où la Nasa a révélé la présence d’eau liquide et n’importe quel autre objet. Un projet qui offre des perspectives assez vertigineuses comme le montre cette série de représentations d’artiste :
Evidemment, dans un premier temps qui pourrait d’ailleurs être assez long, le voyage retour ne sera pas possible. Il faudrait pour cela réussir à synthétiser du carburant directement sur Mars. Elon Musk pense le faire à partir du CO2 de l’atmosphère. Un prix à payer qui n’effraiera pas tout le monde.
Pour parvenir à ses fins dans des délais raisonnables, le calendrier de l’entrepreneur est serré. Il pense pouvoir faire un premier voyage à vide avec sa nouvelle fusée pas plus tard que 2018. Les premiers passagers pourraient monter à bord dès 2024.