La Sixième Extinction Massive d’Espèces:Les derniers cœlacanthes menacés par l’exploitation pétrolière

Les derniers cœlacanthes menacés par l’exploitation pétrolière

Au large de l’Afrique du Sud, les derniers spécimens de ces poissons plus vieux que les dinosaures pourraient bientôt disparaître, selon « The Guardian

 

Ce sont des témoins de l’histoire. Les cœlacanthes n’ont presque pas évolué depuis 420 millions d’années. Plus vieux que les dinosaures et pesant autant qu’un être humain, ils n’ont pourtant été découverts que très récemment. Mais ces poissons sont les plus menacés en Afrique du Sud et font partie des plus rares au monde.

Un fossile du coelanthe datant du jurassique.

L’espèce a été découverte quand le premier spécimen vivant a été capturé dans un port anglais en 1938. Plusieurs autres ont ensuite été attrapés dans les Comores, permettant de confirmer que l’espèce n’est pas éteinte. Selon les estimations, il n’en resterait plus aujourd’hui qu’une trentaine, au large de l’Afrique du Sud. Une colonie découverte en décembre 2000 près de la baie de Sodwana. L’existence de ces derniers survivants pourrait bien être remise en question, explique le quotidien britannique The Guardian. En effet, le groupe italien Eni veut forer plusieurs puits sous-marins dans la zone.

Le risque d’une nappe de pétrole

Les forages ne sont pas prévus dans la zone d’habitat des cœlacanthes, située à presque 200 kilomètres. Mais, pour les organisations environnementales, cela pourrait ne pas être suffisant, une nappe de pétrole pouvant se répandre loin très rapidement. « Le déversement d’hydrocarbures de Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique en 2010 a décimé les populations de poissons. Donc, si un déversement d’hydrocarbures se produisait au large d’iSimangaliso, il est fort probable qu’il pourrait éliminer ces cœlacanthes », explique le docteur Andrew Venter, responsable de Wildtrust, un groupe qui milite pour une augmentation des zones maritimes protégées en Afrique du Sud. Les spécialistes soulignent également que ces animaux sont très sensibles à une modification de leur environnement. 

Eni a commandé l’an dernier une étude sur l’impact environnemental des forages. Celle-ci concluait qu’il était très improbable de trouver des cœlacanthes à proximité des puits. Mais cela ne serait pas suffisant selon Mike Bruton, un expert en cœlacanthes interrogé par The Guardian. « Le risque doit être soigneusement évalué avant que ce projet n’ait progressé trop loin et qu’il soit trop tard. Les marées noires ne respectent pas les limites des aires marines protégées. »

EN CONCLUSION

Nous  faisons face ici a  un summum de la bêtise humaine : une créature splendide va s’éteindre parce qu’on a tellement besoin de pétrole pour faire avancer  nos petits bolides,fabriquer des niaiseries inutiles avec du plastique  et permettre au néolibéralisme de survivre un petit peu plus.

Nous avons perdu totalement le sens des valeurs et personnellement je préfère de plus en plus la présence des animaux qu’a celle des humains.

 

Quand il ne restera que ceux-là, les humains.

Lorsque toute vie aura disparu par la faute des Hommes qui ne font que croître et se  multiplier, ce sera à leur tour de disparaître. 
Homo Sapiens est décidément un prédateur, tueur et qui détruit tout ce qui n’est pas lui.

 

 

Alerte réchauffement climatique:La couche de glace la plus solide de l’Arctique se fracture pour la première fois

Une hausse des températures particulièrement importante a causé une rupture dans la glace au nord de la côte groenlandaise. C’est la deuxième fois cette année, phénomène qui n’avait jamais été observé auparavant.

C’est maintenant une évidence!

 

C’est un phénomène inquiétant auquel ont pu assister les scientifiques qui surveillent les glaces polaires, comme le rapporte le Guardian. Dans l’Arctique, au nord du Groenland, la plus vieille et plus épaisse couche de glace a commencé à se briser. Habituellement, cette zone polaire reste pourtant figée toute l’année, y compris pendant les mois les plus chauds de l’été. Et pourtant, c’est la deuxième fois cette année que ce phénomène se produit, alors qu’il n’avait jamais été observé auparavant.


HORS TEXTE

Jusqu’à 4,5 degrés de plus: l’eau a été exceptionnellement chaude cet été

 

Jusqu’à 4,5 degrés de plus que la normale à Marseille sur tout le mois d’août, ou encore 3,3 degrés supplémentaires en moyenne en juillet en Bretagne: l’eau a été exceptionnellement chaude cet été sur l’ensemble des côtes françaises. Pour les autres destinations, consultez notre carte interactive.

 

La vie marine menacée par la canicule

S’il est plus facile de rentrer dans l’eau, l’augmentation de la température marine n’est pourtant pas une si bonne nouvelle que ça pour les vacanciers. Les fortes chaleurs attirent des espèces tropicales sur les côtes, beaucoup plus dangereuses pour les baigneurs. Sur la côte d’Azur, la baignade a été interdite sur plusieurs plages à cause de la présence de raies pastenagues, dont la piqûre est très venimeuse. Les eaux plus chaudes favorisent également la prolifération des méduses.

Mais le réchauffement marin inquiète surtout les spécialistes pour ses répercussions écologiques: l’océan absorbe près d’un tiers des rejets de CO2 liés aux activités humaines. Or, l’eau froide, plus dense, dissout mieux le carbone.

Toujours à cause de la chaleur: les récifs coralliens blanchissent et privent les poissons de leur habitat naturel. A l’avenir, de nombreuses populations humaines pourraient ainsi être privées de leurs ressources alimentaires, d’autant plus que la faune tend à rapetisser dans les eaux chaudes, à cause de la raréfaction de l’oxygène.

Les océans toujours aussi chauds, leur niveau toujours plus haut

Une haute marée pénètre à l’intérieur des terres aux îles Marshall, le 3 mars 2014. L’archipel pourrait disparaître à cause de la montée des eaux.

Le niveau des océans a grimpé de 7,7 centimètres en moyenne depuis 1993, tandis que leur température en surface n’a jamais été aussi chaude que ces trois dernières années.

Outre la montée des eaux, le réchauffement des océans a de lourdes conséquences sur les coraux, dont il provoque le blanchissement. Les poissons et autres animaux marins se retrouvent privés d’un précieux habitat.

« Le plus récent épisode mondial de blanchissement du corail a duré trois années pleines, de juin 2014 à mai 2017, et a été le plus long et le plus étendu jamais enregistré », révèle le rapport.

Si la moyenne des températures à la surface des océans était légèrement moins élevée en 2017 qu’en 2016, la tendance est à la hausse, assure l’étude de la NOAA. « Ces trois dernières années sont les trois plus chaudes jamais observées », affirme-t-elle.

L’Arctique n’a jamais été aussi chaud « depuis 2000 ans »

En parallèle, le réchauffement de l’air et la hausse des températures à la surface de l’eau contribuent à la fonte toujours plus importante des glaces aux pôles. En 2017, la température au sol était supérieure de 1,6°C à la moyenne entre 1981 et 2010. L’étude pointe par ailleurs « que l’Arctique n’a pas connu de températures aussi anormalement élevées de l’air et de la surface de l’eau depuis 2000 ans ».

En mars 2017, l’étendue maximale de la banquise était la plus faible depuis 37 ans qu’elle est mesurée par satellite. Les glaciers de la planète ont aussi rétréci pour la 38e année consécutive. Ce recul cumulé depuis 1981 équivaut à « couper 22 mètres du sommet d’un glacier de taille moyenne », illustre le rapport.

https://www.meteomedia.com/nouvelles/articles/larctique-perd-en-glace-lequivalent-de-la-superficie-du-quebec/97365/?ref=msncda_news_hdln&link=mainArticle

 

 


RETOUR SUR L’ARTICLE PREMIER

 

En cause selon les scientifiques: une vague de chaleur sans précédent causée par le changement climatique, associée à des vents chauds. En février et au début août, des pics de température anormalement élevés ont ainsi été recensés. Ils auraient fragilisé la glace qui n’aurait dès lors pas pu résister aux vents chauds qui ont suivi.

Phénomène « effrayant »

Cité par un  journal français, un météorologue décrit cet épisode comme « effrayant ». D’autres disent qu’il pourrait remettre en cause l’idée selon laquelle cette zone serait le dernier bastion de glace permanente à supporter le réchauffement des températures. « La quasi totalité de la glace au nord du Groenland est partiellement brisée et donc mobile », explique Ruth Mottram, une chercheuse de l’Institut danois de météorologie.

« L’ouverture des eaux au large de la côte nord du Groenland est inhabituelle. Cette zone a souvent été appelée « la dernière zone de glace » car il a été suggéré qu’elle serait la dernière mer gelée pérenne dans l’Arctique. Les événements de la semaine passée suggèrent en fait que la dernière zone gelée serait plus loin à l’ouest ».

Le mal est fait

La glace de cette partie du cercle polaire est particulièrement compacte en temps normal. Cela s’explique par l’effet du courant de dérive transpolaire, qui entraîne la glace depuis la Sibérie à travers l’Arctique, où elle finit par s’entasser. D’après Thomas Lavergne, scientifique à l’Institut norvégien de météorologie, l’éclatement de cette couche glacée laisserait pénétrer une eau plus chaude le long de la côte, repoussant la glace et accélérant le processus.

« Je ne peux pas dire combien de temps cette ouverture va demeurer, mais quand bien même elle se refermerait dans quelques jours, le mal sera fait: l’épaisse couche de glace plus âgée aura été éloignée de la côte, jusqu’à une zone où elle fondra plus facilement », explique-t-il.

Dans une animation qu’il relaie sur son compte Twitter, on voit clairement un long bras de mer, en bleu, progressivement s’interposer entre la couche de glace jaune orangée et la côte.

Une vague de chaleur anormale

En février, la station météo locale Kap Morris Jesup enregistre en général des températures en dessous de -20 degrés. Cette année, des températures au-dessus du seuil de glaciation ont été enregistrés pendant dix jours, accompagnées de vents chauds. La glace s’était alors fracturée une première fois. Début août, un record historique de chaleur a été enregistré, avec pas moins de 17 degrés. Causant ainsi une réouverture de la fissure déjà provoquée.

Les scientifiques s’alarment de ces changements brutaux de températures. Ils craignent qu’ils soient le signe d’une érosion du vortex polaire, phénomène météorologique qui maintient la zone dans des températures froides propices au maintien de la couche de glace. Le Gulf Stream, courant séparant l’eau chaude et l’eau froide dans les océans, est également à son plus bas depuis quelque 1600 ans. Avec ce ralentissement de la circulation de l’air et de l’eau, les événements climatiques tendent à durer plus longtemps, et donc à avoir un impact plus puissant.

Les vagues de chaleur vont devenir de plus en plus fréquentes

Étendue de la couche artique (juillet 2017)

L’été 2018 marque de nouveaux records de chaleur, notamment en France où s’installe une deuxième semaine de canicule. Si les vagues isolées ne sont pas directement imputables au dérèglement climatique, les tendances à la hausse et records battus chaque année en sont des signes.

« Nos options sont soit mauvaises, soit terribles »

« En ce qui concerne les canicules, nos options sont soit mauvaises, soit terribles », tranche le professeur spécialisé dans la géographie et l’environnement.

« Si nous faisons de notre mieux, c’est-à-dire respecter l’accord de Paris (adopté lors de la COP21 et dont Donald Trump a fait retirer les Etats-Unis, NDLR), presque 50% de la population humaine sera quand même touchée », estime Camilo Mora. « Mais si nous ne faisons rien, plus de 70% de la population sera affectée par ces vagues de chaleur, ce qui est terrible », avance-t-il.

De fait, la migration en raison de changements climatiques est un sujet qui revient de plus en plus souvent dans les discussions des sommets internationaux. D’ici 30 ans, la Banque mondiale estime que plus de 140 millions de personnes pourraient être amenées à se déplacer. Un chiffre qui, selon l’organisme international, pourrait être réduit de 100 millions si des mesures étaient prises (et respectées) au niveau mondial et national.


Voici comment tout cela a commencer:

Il a fait trop chaud en Arctique cet hiver et la fonte glaciaire vient confirmer cette réalité exceptionnelle. En février, la couverture de glace était 1,4 million km2 sous la moyenne des 30 dernières années, ce qui équivaut environ à la superficie du Québec (1,5 million km2).

La moyenne des températures de décembre à février a été environ 4,9 ˚C plus élevés qu’en temps normal. En février, cet écart a été de 11 ˚C plus chaud que la normale en Alaska.

Au Groenland, le mercure a été au-dessus de 0 ˚C en février. Le mercure a grimpé au-dessus du point de congélation à cette période de l’année à deux reprises (mais beaucoup moins longtemps).

Conséquences inévitables

Un contexte aussi exceptionnel a eu des conséquences sur plusieurs parties du globe, à commencer par la vague de froid en Europe en février.

En Amérique du Nord, le couvert de neige a été plus abondant cette année et l’apport en humidité et en douceur en provenance de l’Arctique explique une partie de cette réalité.

« Tout est relié. La glace permet notamment de contenir la chaleur de l’eau dans l’atmosphère. Mais dans ce cas-ci, la perte de glace a fait en sorte que l’eau libre a également généré plus d’humidité dans l’air. C’est un aspect qui permet de générer davantage de précipitations en Amérique du Nord », commente Patrick de Bellefeuille, expert en environnement à MétéoMédia.

On peut également ajouter que l’affaiblissement du froid en Arctique peut également provoquer des débordements plus fréquents du vortex polaire dans l’hémisphère Nord.

Autrement dit lorsque l’air froid est moins concentré en Arctique, le vortex polaire se déplace plus facilement dans l’hémisphère Nord. Ce constat est notamment celui d’un groupe de scientifiques voulant que la diminution importante du couvert de glace dans l’Arctique ait pour effet d’affaiblir le vortex polaire, provoquant ainsi des descentes d’air froid plus fréquentes.

Dans une étude publiée en 2016 dans Nature Climate Change, les chercheurs soutiennent que l’affaiblissement de la concentration d’air froid qui se trouve au-dessus de l’Arctique au cours des trois dernières décennies aurait provoqué un réchauffement de l’air en haute altitude.

Si la masse d’air arctique est moins « forte et concentrée » au nord, elle devient alors plus « instable » et elle a tendance à s’étendre jusque dans l’est de l’Amérique du Nord.

 

 

 

https://www.bfmtv.com/planete/les-vagues-de-chaleur-vont-devenir-de-plus-en-plus-frequentes-1498449.html

 

 

La calotte polaire Artique

 

 

 

Le Québec sous la gérance du crime organisé:L’immigration divise les chefs devant de jeunes électeurs québécois

Économie, immigration, environnement et éducation : les quatre chefs des principaux partis, interrogés par de jeunes électeurs, ont clarifié leur position lors d’un événement organisé par l’Institut du Nouveau Monde (INM), vendredi soir,17 août 2018, moins d’une semaine avant le lancement officiel de la campagne électorale arrangée d’avance sous les bons soins des médias contrôlés par de grandes familles financières,au Québec.

Sur un ton majoritairement amical et détendu, les chefs du Parti libéral du Québec (PLQ), Philippe Couillard, de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, du Parti québécois (PQ), Jean-François Lisée, et la coporte-parole de Québec solidaire (QS), Manon Massé ont répondu à 20 questions, sélectionnées parmi celles rédigées par 400 jeunes électeurs.

L’Institut du Nouveau Monde n’aura invité que 4 représentants de partis politiques néolibéraux et sur-médiatisés sur plus de 20 partis politiques inscrits au Québec.Les urnes doivent être prêtes ,bien dissimulées des yeux du public qui croit que voter va leur donner un changement!

Devant 700 personnes, réunies dans un amphithéâtre de l’Université Concordia (le château-fort de la gauche communiste et des Antifa,au Québec), Manon Massé, Jean-François Lisée et François Legault ont notamment confirmé leur volonté de réformer le mode actuel de scrutin, en instaurant une dose de proportionnelle.

Cette « injustice » du système uninominal à un tour doit cesser, a clamé Manon Massé, avant d’être enlacée par le chef de la CAQ, tandis que Jean-François Lisée levait ses deux pouces(un  message maçonnique connu), un grand sourire aux lèvres.

Manon Massé a ensuite invité « les boys » à « convaincre Philippe ». Ce dernier, qui n’est pas partisan de cette initiative , n’a pas bronché.

 


EN COMPLÉMENT

LES DEMANDES ÉTUDIANTES

 

Moins d’une semaine avant le lancement officiel de la campagne électorale, les jeunes demandent aux chefs politiques québécois de se positionner sur la rémunération des stages et la santé psychologique de leurs pairs.

Guillaume Lecorps, président de l’Union étudiante du Québec (UEQ), qui représente 79 000 étudiants dans la province, estime que les chefs des partis doivent prendre des engagements forts dans différents dossiers que les jeunes jugent primordiaux.

En entrevue à RDI matin, il est revenu sur le débat de vendredi soir, organisé par l’Institut du Nouveau Monde (INM) et Le Devoir, dans un amphithéâtre de l’Université Concordia.

Le président de l’UEQ s’est dit très satisfait de l’échange qu’ont eu Philippe Couillard, du Parti libéral du Québec (PLQ), François Legault, de la Coalition avenir Québec (CAQ), Jean-François Lisée, du Parti québécois (PQ), et Manon Massé, de Québec solidaire (QS).

Les partis nous ont largement dit que l’éducation devait être la priorité. Maintenant, ça va être le temps de les voir passer de la parole aux actes.

Guillaume Lecorps, président de l’Union étudiante du Québec (UEQ)
Guillaume Lecorps, président de l'Union étudiante du Québec.

Guillaume Lecorps, président de l’Union étudiante du Québec, plaide pour une rémunération des stages offerts aux étudiants.  Photo : Union étudiante du Québec

Guillaume Lecorps fait notamment référence à la rémunération des stages et à l’offre de meilleurs services aux étudiants dans un souci d’équité. Pour le président de l’organisme, la compensation financière des stages permettrait de « donner un peu de souffle » aux jeunes.

L’autre dossier que l’UEQ veut voir aborder est celui de la santé psychologique étudiante. M. Lecorps se félicite des positions qu’ont prises les quatre chefs.

« Ils semblent vouloir développer une stratégie panquébécoise pour prévenir et combattre les problèmes de santé psychologique des étudiants », a détaillé M. Lecorps avant de citer une étude de l’Université de Montréal qui rapporte qu’un étudiant sur 10 a des idées suicidaires.

Désintérêt des jeunes pour la politique

Depuis le début des années 1980, le taux de participation des jeunes est en déclin constant. M. Lecorps estime qu’il est de la responsabilité des chefs des partis d’intéresser les jeunes aux enjeux électoraux.

Je leur conseille d’écouter la jeunesse et de parler d’enjeux qui sont chers aux étudiants.

Guillaume Lecorps, président de l’Union étudiante du Québec (UEQ)

 

Un test de français qui divise

Cette bonne humeur a cependant disparu lorsque François Legault a évoqué sa volonté d’instaurer un test de français pour les nouveaux arrivants, notamment les adultes.

Pour le chef de la CAQ, au bout de trois ans, les immigrants doivent « réussir » un tel exercice sous peine de se retrouver « dans une situation illégale ».

Ces propos lui ont valu des sifflets dans la salle, alors que le patron de la CAQ a indiqué qu’il était possible de « négocier » avec le fédéral, seul gouvernement responsable des expulsions.

Un peu plus tard, Philippe Couillard a souligné le « besoin » pour la province d’accueillir de « nouveaux arrivants » afin de pourvoir de nombreux postes. « Il faut aller plus loin dans leur intégration à la société », a-t-il lancé.

« La meilleure façon d’intégrer une personne, ce n’est pas de l’éloigner six mois dans une salle de classe », a-t-il complété, en ajoutant qu’il valait mieux leur offrir un emploi.

Pas de baisse d’impôts pour le PQ

L’éducation a également été au cœur de ce dialogue, où les chefs ne pouvaient se répondre directement.

Jean-François Lisée a promis de ne pas baisser les taxes et les impôts afin de financer le service public, tout comme le système de santé.

« On aimerait ça promettre le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémaillère, mais on ne le fera pas », a-t-il clamé, avec le sourire, en détaillant son vœu d’offrir la gratuité scolaire aux personnes à « revenus modestes ».

Le chef du PQ, qui aimerait des écoles « belles, éclairées et conviviales », a promis qu’en cas de victoire le 1er octobre, il proposera un projet de loi qui interdira de « réduire les budgets de l’éducation en bas de sa progression normale », soit l’inflation, a-t-il précisé.

Questionné sur un thème semblable, François Legault a confirmé son intention d’offrir la maternelle dès 4 ans . Pour l’égalité des chances, a-t-il dit, « on doit agir tôt ».

Pour récupérer du budget, a-t-il insisté, il souhaite « éliminer une partie de la bureaucratie, le gaspillage et les bonis » distribuées dans « certaines sociétés d’État ».

QS défend l’environnement

À plusieurs reprises, Manon Massé a mis en avant la défense primordiale de l’environnement.

Dès son discours d’ouverture, elle a affirmé qu’« on est en train de scrapper notre planète », avant de s’adresser au jeune public. « Et vous êtes ceux qui vont vivre avec ces conséquences », a-t-elle mentionné.

De son côté, Philippe Couillard a défendu le bilan en santé de son équipe en place depuis 2014.

Il a aussi promis une « stratégie étoffée, chiffrée et avec des moyens » pour lutter contre « la pression » subie par les jeunes dans les milieux universitaires.

Un poids démographique important

Ce dialogue a été organisé par l’Institut du Nouveau Monde (INM) dans le but de pousser les jeunes électeurs de 18 à 34 ans à aller voter.

Cette catégorie d’âge pourrait jouer un rôle important cette année, puisqu’elle représente plus du quart de la population en âge de voter.

Le taux de participation des 18-34 reste cependant fluctuant et surtout faible, élection après élection.

En 2014, 56 % des 18-24 ans et 60 % des 25-34 ans sont allés voter. Le taux de participation global était de 71 % lors de ces élections remportées par Philippe Couillard.

En 2008, ce taux était de 36 % pour les moins de 24 ans et de 42 % chez les 25-34 ans, avec une participation globale de 57,4 %.

Le Parti vert du Québec en colère

Une vingtaine de militants du Parti vert du Québec ont manifesté mardi soir devant les locaux de l’Université Concordia. Plusieurs pancartes ont été brandies afin de dénoncer leur absence à cet événement, vue comme une « trahison de la démocratie ».

« C’est antidémocratique, a clamé Alex Tyrrell, le chef du parti, âgé de 30 ans. Les trois quarts de nos candidats ont moins de 35 ans, c’est ridicule de nous exclure. Les organisateurs privilégient le statu quo en donnant une tribune à des gens qui sont déjà médiatisés. »

Le Parti Vert du Québec vient d’apprendre que la  pseudo-démocratie au Québec est contrôlée par les médias et la famille Desmarais,entre-autres! 

Des représentants du Parti communiste révolutionnaire étaient également présents.

EN CONCLUSION

Cette élection confirme que si voter pouvait changer quelque chose au Québec (et au Canada) on abolirait immédiatement le droit de voter a tout le monde,car cela menacerait les intérêts  du 1 % et du Nouvel Ordre Mondial.

Au Québec,dernière colonie survivante de l’Empire Britannique,ce Quebec exclu du Rapatriement de la Constitution Canadienne en 1982,,ce Québec envahi et noyé  par l’immigration massive permise par le  franc maçon Justin Trudeau  et ce Québec  endormi par la fausse richesse de l’économie actuelle qui entre en crise,ce Québec que j’aime, semble accepter son sort en mouton qu’on mène a l’abattoir.

Le réveil sera brutal  pour la jeunesse québécoise qui va souffrir pendant des décennies a venir,de se laisser  mentir et manipuler ainsi par les médias corrompus,les 4 partis néolibéraux de l’Assemblée Nationale et ses très Hauts Fonctionnaires nommés a vie.

Peu de gens semblent avoir compris,en 2018 que nous sommes rendus au point de non-retour social,politique et économique prédit par un certain René Lévesque,après le premier référendum.

Non-seulement,la pensée politique du Parti Québécois est lessivée,mais ses chefs actuels applaudissent  les chefs bolchéviques  de Québec Solidaire pour se donner un mini prestige désuet.

Seule va rester la Désobéissance Civile alliée au courage d’un peuple qui va apprendre a se tenir debout pour vaincre,abolir et changer ce système mensonger d’oppression contrôlée!

En 2018,plus de 70 ans après son message lancé,le Manifeste du Refus Global garde tout son sens:

                            « Vous avez pas fini de mourir,bande de caves! »

*Je vous invite a joindre les rangs du Mouvement Québécois de Désobéissance Civile : lien Facebook 

*Nous  préparons aussi un nouveau parti politique pour prendre le pouvoir quand le système va s’écrouler :lien Facebook de l’Ère Nouvelle du Québec

 

 

Une forêt fossilisée vieille de 280 millions d’années a été découverte en Antarctique

 

Il fut un temps où la glace ne dominait pas l’Antarctique : des chercheurs américains viennent en effet de trouver les restes d’une forêt vieille de 280 millions d’années sur le continent austral.

L’Antarctique n’a pas toujours été une terre de glace. Des scientifiques de l’université du Wisconsin à Milwaukee ont en effet découvert les vestiges d’une flore impressionnante en plein cœur du continent blanc. Des fossiles qui dateraient de plus de 280 millions d’années. 

Il y a 252 millions d’années, l’extinction Permien-Trias a bouleversé l’état de la planète. L’émission massive de gaz à effet de serre par les volcans a entraîné une augmentation brutale des températures, donc un changement des climats terrestres, et a considérablement acidifié les océans. Ainsi, plus de 95% des espèces présentes sur Terre à l’époque ont disparu.

Le paléoécologiste Erik Gulbranson et son équipe de chercheurs se sont donc rendus en Antarctique pour observer les effets de cette extinction sur la nature des continents. Au cours de leurs explorations, ils ont fini par trouver les fossiles d’une forêt datant d’avant ce bouleversement.

Une immense forêt fossilisée a été découverte. Une souche d’arbre vieille de 280 millions d’années est encore attachée à ses racines antarctiques. Les plantes se sont développées sur ce qui est aujourd’hui le continent le plus froid, il y a 400 millions à 14 millions d’années. Comprendre les anciennes forêts polaires pourrait aider les chercheurs à élaborer des prévisions sur la façon dont les arbres réagiront lorsque le changement climatique provoqué par l’homme réchauffera le globe.

 

Avant cette extinction, le genre de plantes dominant en Antarctique était les Glossopteris, explique Erik Gulbranson . Éteinte depuis, cette espèce pouvait mesurer de 20 à 40 mètres de haut et était présente massivement dans l’hémisphère Sud. À cette époque, les forêts n’étaient donc pas très diversifiées en terme de faune, et chacune des espèces avait un rôle bien particulier à jouer dans la survie des autres. Le chercheur se demande donc pourquoi ces plantes robustes n’ont pas survécu à l’extinction. 

Cette découverte est très importante, puisqu’il s’agit là d’un « moyen de voir l’avant, le pendant et l’après-extinction », explique Erik Gulbranson. Ces 13 restes d’arbres fossilisés pourraient donc permettre d’avoir une idée un peu plus précise des conséquences de l’extinction et de leur chronologie.

Erik Gulbranson et son équipe de chercheurs ont retournés en Antarctique de la fin du mois de novembre à janvier 2018 pour continuer leurs travaux et « mieux comprendre comment les gazs à effet de serre et les changements climatiques ont pu affecter la vie sur Terre ».


LES RECHERCHES DE GULBRANSON

La façon dont ils ont passé l’hiver dans l’obscurité et le froid est l’une des questions auxquelles ces fossiles pourraient répondre. Une autre est la façon dont ces arbres et plantes auraient pu basculer entre les modes été et hiver si rapidement avec les conditions changeantes.

Des recherches antérieures ont montré que des arbres à feuilles persistantes et à feuilles caduques étaient disséminés sur les bords de l’Antarctique il ya des centaines de millions d’années.

Il est également probable que le feuillage était moins diversifié que dans les forêts d’aujourd’hui, différents types de plantes ayant des fonctions différentes dans la survie globale de l’écosystème.

L’équipe n’a pas encore publié les résultats de ses découvertes, mais 13 fragments fossiles d’arbres ont été récupérés jusqu’à présent. Avec les roches qui entourent ces fragments, ils peuvent nous en apprendre beaucoup sur les écosystèmes du passé lointain et sur ce qui aurait pu effacer toute cette vie.

« Cette forêt est un aperçu de la vie avant l’extinction, ce qui peut nous aider à comprendre ce qui a causé l’événement », a déclaré Gulbranson .

Chaque voyage dans les friches glacées a le potentiel de découvrir quelque chose de nouveau, que ce soit des vestiges d’un passé préhistorique ou des preuves que des espèces inconnues pourraient prospérer à certains endroits sous la glace.

Des recherches et des expéditions supplémentaires sont prévues pour les mois à venir, et nous pourrons éventuellement découvrir des leçons importantes sur la manière dont notre planète réagira probablement au changement climatique que nous avons aujourd’hui.

« Le dossier géologique nous montre le début, le milieu et la fin des événements liés au changement climatique », déclare Gulbranson .

« Avec d’autres études, nous pourrons mieux comprendre comment les gaz à effet de serre et le changement climatique affectent la vie sur Terre. »


Antarctique: les palmiers prospéraient autrefois sur les côtes glacées d’il y a 52 millions d’années

Une armada d’icebergs dérivant au large des côtes de Wilkes Land en Antarctique.

Compte tenu de la hausse prévue des températures mondiales au cours des prochaines décennies, les climatologues s’intéressent particulièrement aux périodes chaudes qui se sont produites dans le passé géologique. La connaissance des épisodes passés de chaleur mondiale peut être utilisée pour mieux comprendre la relation entre le changement climatique, les variations du dioxyde de carbone atmosphérique et la réaction de la biosphère terrestre. Les scientifiques ont découvert une phase de réchauffement intense il y a environ 52 millions d’années dans des carottes prélevées sur le fond marin près de l’Antarctique, une région particulièrement importante dans la recherche sur le climat.

Tronc fossilisé trouvé en Antartique

L’étude publiée dans la revue Nature montre que la végétation tropicale, y compris les palmiers et les parents des baobabs tropicaux d’aujourd’hui, poussait sur la côte de l’Antarctique il y a 52 millions d’années. Ces résultats mettent en évidence le contraste extrême entre les conditions climatiques modernes et passées sur l’Antarctique et l’étendue de la chaleur mondiale pendant les périodes de niveaux élevés de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

Il y a environ 52 millions d’années, la concentration de gaz à effet de serre (CO 2 ) dans l’atmosphère était deux fois plus élevée qu’aujourd’hui. « Si les émissions actuelles de CO 2 continuent sans relâche en raison de la combustion de combustibles fossiles, le CO 2les concentrations dans l’atmosphère, telles qu’elles existaient dans un passé lointain, devraient être atteintes d’ici quelques centaines d’années », explique le professeur Jörg Pross, paléoclimatologue à l’université de Goethe et membre du Centre de recherche sur la biodiversité et le climat (BiK-F). ) à Francfort, en Allemagne. « En étudiant les périodes de réchauffement climatique naturel dans le passé géologique, notre connaissance des mécanismes et des processus du système climatique augmente. Cela contribue énormément à améliorer notre compréhension du réchauffement climatique induit par l’homme. « 

Les modèles informatiques indiquent que le réchauffement climatique futur sera particulièrement prononcé dans les régions de haute latitude, à savoir près des pôles. Jusqu’à présent, cependant, la manière dont les écosystèmes terrestres de l’Antarctique ont réagi dans le passé géologique à un climat de serre avec des concentrations élevées de CO 2 dans l’ atmosphère n’était pas claire .

Les scientifiques travaillant avec le Pr Pross ont analysé des échantillons de roche prélevés dans des carottes de forage au fond de la mer, au large de la côte de Wilkes Land, en Antarctique, dans le cadre du Programme intégré de forage océanique (IODP). Les échantillons de roches datent de 53 à 46 millions d’années et contiennent des pollens et des spores fossiles provenant de la région côtière de l’Antarctique. Les chercheurs ont ainsi pu reconstituer la végétation locale en Antarctique et, par conséquent, interpréter la présence de forêts tropicales tropicales et subtropicales couvrant la région côtière il y a 52 millions d’années.

Dans une région où la calotte antarctique borde l’océan Austral aujourd’hui, des plantes sensibles au gel et à la chaleur, telles que les palmiers et les ancêtres des baobabs d’aujourd’hui, ont prospéré il ya 52 millions d’années. Les évaluations des scientifiques montrent que les températures hivernales sur la côte de Wilkes Land en Antarctique étaient supérieures à 10 degrés Celsius à cette époque, malgré trois mois de nuit polaire. L’intérieur continental, cependant, était sensiblement plus frais, le climat favorisant la croissance des forêts pluviales tempérées caractérisées par des hêtres du sud et des arbres d’ Araucaria du type courant en Nouvelle-Zélande aujourd’hui. L’analyse des composés organiques produits par les bactéries du sol qui peuplent les sols le long de la côte antarctique fournit des preuves supplémentaires de températures extrêmement douces.

Glossopteris

Ces nouvelles découvertes en Antarctique impliquent également que la différence de température entre les basses latitudes et les hautes latitudes méridionales au cours de la phase de serre il y a 52 millions d’années était significativement plus petite qu’on ne le pensait. « La teneur en CO 2 de l’atmosphère, telle qu’elle est supposée pour cet intervalle de temps, ne suffit pas à elle seule à expliquer les conditions quasi tropicales de l’Antarctique », explique Pross. «Un autre facteur important était le transfert de chaleur par les courants océaniques chauds qui ont atteint l’Antarctique.» Lorsque le courant océanique chaud s’est effondré et que la côte antarctique a subi l’influence des courants océaniques plus froids, les forêts tropicales,

Source de l’histoire:

Matériel fourni par l’ institut de recherche Senckenberg et le musée d’histoire naturelle 

 

 

 

 

 

L’alliance de Trump et du cannabis fait trembler le vin californien

La politique migratoire du président Donald Trump va-t-elle avoir un impact sur le vin américain? Oui, estiment des producteurs de Californie qui s’inquiètent de la pénurie de main-d’oeuvre tout en faisant face à la concurrence de l’industrie du cannabis.

 


Bien que le ciel semble dégagé pour le vin américain à l’issue d’une année 2016 record, les producteurs californiens s’attendent à une saison de récolte agitée en septembre, lorsque d’autres travailleurs seront nécessaires dans les vignes. 
« Le réservoir de main-d’oeuvre est assurément plus réduit » que ces dernières années, déplore Michael Silacci, vigneron au sein de l’Opus One dans la Napa Valley, région au nord de San Francisco, la plus célèbre aux Etats-Unis pour sa production de vin.

« Il y a une préoccupation concernant le changement des politiques d’immigration et la situation dans les zones agricoles devient de plus en plus fragile », reconnait M. Silacci. « Les gens se demandent ce qui se passera et surveillent ce qui se passe dans d’autres cultures agricoles ». 
Les vignerons affirment que le défi consiste de plus en plus à trouver du personnel qualifié parmi un échantillon qui se réduit. Majoritairement, il s’agit de Mexicains ciblés par le durcissement de la politique migratoire, alors que les Américains ne se bousculent pas, compte tenu de la nature éreintante du travail. 

Touriste dans un champs de cannabis

– Vin ou cannabis? –
Une autre préoccupation de l’industrie viticole est le secteur en plein essor du cannabis, estimé à plusieurs milliards de dollars et qui devrait progresser de manière exponentielle avec la légalisation de l’usage récréatif de la marijuana en Californie, l’un des plus grands marchés du pays. 
Le ministère américain de l’Agriculture indique qu’environ 4.200 établissements vinicoles sont installés en Californie, le plus important Etat viticole d’Amérique.
Les producteurs de cannabis ont désormais des revenus deux fois plus élevés que ceux dans le vin, et peuvent ainsi attirer des travailleurs avec des salaires plus élevés, estime John Truchard, PDG de John Anthony Vineyards et FARM Napa Valley, une société de gestion agricole. 
La pénurie de travailleurs -renforcée par une économie qui se relance au Mexique et un reflux de personnes traversant la frontière- a entraîné une guerre pour le recrutement de personnels, les exploitants essayant de conserver leurs travailleurs.
Les salaires ont régulièrement augmenté ces dernières années, variant entre 15 et 25 dollars par heure dans la Napa Valley. Un taux deux fois plus élevé que dans le centre de la Californie (10 à 12 dollars de moyenne). 
Et si certains producteurs de la Napa Valley peuvent se le permettre, la demande pour leurs vins ayant augmenté parallèlement, les producteurs d’autres régions luttent pour leur survie. 
– La solution de l’automatisation –
« Pendant la saison des récoltes, vous avez des équipes de base, mais vous recrutez également des travailleurs supplémentaires et ils vont au plus offrant », précise M. Truchard. Certains exploitants « paient un supplément de cinquante dollars par tonne ». 
En plus des augmentations de salaire, les employeurs proposent des moyens novateurs et incitatifs pour garder leurs travailleurs, comme des services de garde d’enfants ou des possibilités d’étudier.
Les vignerons affirment que la pénurie de main-d’oeuvre et les coûts croissants forceront l’industrie -estimée à près de 60 milliards de dollars annuels- à se tourner de plus en plus vers l’automatisation. 
« Les vignobles qui, dans le passé, ont compté sur la récolte à la main explorent la mise en oeuvre de la récolte par les machines », précise Jim Stollberg, partenaire de deux entreprises de la région viticole de Santa Maria. 
À court terme, cependant, certains pourraient se tourner vers leurs employés de bureau et leur demander de se retrousser les manches. 
« Dans une situation extrême, nous avons parlé d’avoir une équipe venant du bureau », reconnaît Michael Silacci, qui considère qu’il s’agit d’une « réserve » de travailleurs comme une autre. 

Des traces radioactives de Fukushima retrouvées dans le vin californien

Le désastre de Fukushima.

 

À la suite de l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima en 2011, des résidus radioactifs se sont répandus dans les zones environnantes. Sept ans plus tard, des traces de la catastrophe ont été trouvées à l’autre bout du monde – dans le vin californien.

La catastrophe de Fukushima, survenue en 2011, aura donc laissé des traces, aussi infimes soient-elles. Un groupe de physiciens nucléaires français a récemment testé 18 bouteilles de rosé et de cabernet sauvignon californien produites entre 2009 et 2012 dans la Napa Valley – une célèbre région viticole de Californie située au nord de San Francisco. En comparant les différents produits, ils ont constaté que les vins produits après la catastrophe présentaient des niveaux de césium 137, une particule radioactive artificielle.

Afin de quantifier les niveaux de césium 137, les chercheurs ont mis en œuvre une technique particulière de mesure de radioactivité : la spectrométrie gamma. En mesurant l’énergie des rayonnements gamma émis par une substance, elle permet d’identifier la nature de la source de radioactivité. La technique permet aussi d’attester précisément de l’année de production d’un vin (pour éviter les fraudes).

Pour concentrer au maximum les infimes traces isotopiques, les scientifiques ont ensuite porté le vin à une température de 500 °C, et ce durant plusieurs heures. Ce faisant, les chercheurs ont ainsi transformé le vin en « cendres », dont l’analyse a permis de révéler la contamination liée à la libération de particules radioactives par l’explosion de la centrale de Fukushima.

Bien qu’ils aient trouvé des niveaux assez élevés de résidus radioactifs, les experts assurent dans les colonnes du New York Times qu’il n’y a rien à craindre. Il n’y a pas de « problèmes de santé et de sécurité pour les résidents de la Californie », a déclaré sur ce point le département de la santé publique. Même au Japon, bien que plus de 100 000 personnes aient été évacuées de leurs maisons, aucun décès ni aucune maladie liée aux rayonnements n’ont été rapportés jusqu’à présent, rapporte la World Nuclear Association.

Vous retrouverez tous les détails de cette étude sur Arxiv.

Source

 

 

Les ressources de la Terre ne nous suffiront bientôt plus

Nous vivrons donc à crédit pour les cinq prochains mois. Si nous poursuivons à ce rythme, nous aurons besoin de deux Terres en 2030, avertit le Global Footprint Network.

Notre Terre …souveraine!

Selon les calculs de l’organisme international Global Footprint Network (GFN), nous avons déjà épuisé les ressources naturelles de la Terre pour l’année. L’humanité a utilisé plus d’arbres, d’eau, de sols et de poissons que notre planète ne peut en fournir en un an, et nous avons émis plus de carbone que les forêts et océans ne peuvent en absorber.

L’organisme fait ce calcul depuis plusieurs années et, chaque fois, la date avance. Le 1er août est la date la plus précoce depuis que l’humanité a basculé dans le déficit écologique, dans les années 1970.

GFN estime qu’il nous faudrait désormais 1,7 Terre pour combler nos besoins annuels.

Une date symbolique

« C’est un indicateur pour tirer la sonnette d’alarme et dire aux gens que l’on consomme plus de ressources que la planète en produit », soutient Élisabeth Robinot, professeure à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal et membre de l’Observatoire de la consommation responsable.

« Ça souligne qu’il est vraiment urgent que tous les pays changent de comportement et adoptent des pratiques plus vertueuses », ajoute-t-elle.

Pourquoi c’est important?

À mesure que l’économie se développe et que la population grandit, la pression sur les ressources s’accroît. Mais la biocapacité de la Terre n’est pas extensible.

Le dépassement écologique n’est possible que pour une courte période avant que les écosystèmes ne s’écroulent, soutient GFN.

On en voit déjà les résultats dans l’érosion des sols la désertification ,la baisse de productivité des terres agricoles , la déforestation, l’appauvrissement de la biodiversité et l’effondrement des ressources halieutiques, affirme l’organisme.

Si nous continuons à vivre de la même manière, nous aurons besoin de deux Terres en 2030, calcule l’organisme.

Qui sont les pires pollueurs?

Tous les pays ne sont pas égaux en ce qui concerne l’abus de ressources. Certains pays consomment bien plus que leurs capacités, tandis que d’autres, peu développés ou mieux nantis en ressources naturelles, sont encore bien en deçà.

Les Canadiens sont loin d’être les meilleurs élèves.

« Si la planète consommait autant que les Canadiens, la journée du grand dépassement serait le 18 mars plutôt que le 1er août », affirme Sophie Paradis, directrice pour le Québec du Fonds mondial pour la nature. « On aurait besoin de 4,8 planètes si tout le monde vivait comme nous. »

Les pays en développement consomment généralement beaucoup moins de ressources que les pays industrialisés. La situation risque-t-elle donc de se détériorer encore plus à mesure que ces États voudront emprunter notre mode de vie?

« C’est à nous de changer rapidement et de leur offrir de l’aide pour qu’ils évitent les erreurs de notre passé et puissent se développer de la façon la plus vertueuse possible », pense Élisabeth Robinot.

Développement n’égale pas nécessairement abus des ressources, croit aussi Sophie Paradis, donnant en exemple le Costa Rica, « un pays qui protège son territoire, ses forêts naturelles et qui promeut la réduction de l’empreinte écologique des citoyens. »

Comment ralentir ou arrêter le processus?

Il est urgent de revoir nos façons de consommer et cette réflexion doit venir d’en haut, croit Élisabeth Robinot. « Il y a des changements au niveau des consommateurs, mais si on veut aller plus vite, il faut que ça vienne des gouvernements », croit-elle.

Mme Robinot pense notamment qu’il est important de légiférer contre l’obsolescence programmée et pour imposer aux entreprises d’offrir des services de réparation à un prix inférieur au prix d’achat.

Les gouvernements pourraient également favoriser la mobilité durable en développant le réseau du transport en commun et en baissant les prix.

 

« On ne peut pas obliger les gens à faire des choses, mais on peut les y inciter d’une façon positive avec des allégements fiscaux », avance-t-elle aussi.

« Ce n’est pas d’arrêter de consommer, c’est de mieux consommer », explique pour sa part Sophie Paradis, du Fonds mondial pour la nature.

Choisir des produits certifiés, employer des tasses et des contenants réutilisables plutôt que jetables, éviter le gaspillage alimentaire ,limiter l’utilisation du plastique et emprunter les transports en commun sont autant de manières de réduire notre empreinte écologique.

Un signe encourageant, souligne le GFN, est que la détérioration a été plus lente au cours des cinq dernières années. Le Jour du dépassement avance environ d’un jour par année dans le calendrier , plutôt que de trois par année, comme c’était le cas depuis les années 70. 

Adieu la nature sauvage…Adieu pour toujours!

 

Ici ,j’analyse le phénomène de la sixième extinction et la destruction des rares réserves naturelles de la planète

Vue aérienne de la jungle amazonienne où vous pourrez apprécier les effets de la déforestation.

Tous ceux qui prétendent être des conservateurs ne sont pas tous d’accord pour que la biodiversité soit préservée. Une minorité de plus en plus nombreuse croit que l’humanité a déjà changé le monde vivant de manière irréversible et que nous devons nous adapter à la vie sur une planète endommagée . Quelques révisionnistes recommandent l’adoption d’une vision anthropocénique extrême du monde dans laquelle les humains dominent complètement la Terre et les espèces et les écosystèmes sont conservés en fonction de leur utilité pour notre espèce.

C’est la vision future des illuminati pour le contrôle du monde!

Dans cette vision de la vie sur Terre, la nature sauvage cesse d’exister ; Toutes les parties du monde, même les plus reculées, sont corrompues d’une manière ou d’une autre. La nature, telle qu’elle s’est développée avant l’arrivée de l’homme, est morte ou mourante . Selon les défenseurs radicaux de cette idée, ce résultat pourrait avoir été prédéterminé par les impératifs de l’histoire. Si tel est le cas, le destin de la planète doit être totalement dominé et gouverné par l’humanité: d’un pôle à l’autre, par et pour nous, la seule espèce qui compte en fin de compte.

Il y a un peu de vérité dans cette opinion. L’humanité a porté un coup à la planète qui ne ressemble à aucune autre espèce. L’attaque à grande échelle – ou, selon le jargon anthropocénique, « croissance et développement » – s’est produite avec le début de la révolution industrielle. Cependant, cela remonte à l’ extermination de la plupart des mammifères pesant plus de dix kilos, collectivement appelé « la mégafaune », processus initié par les chasseurs-cueilleurs paléolithiques et qui a été renforcé par l’innovation technologique. Le processus a été darwinien dans sa forme la plus pure, obéissant aux dieux de croissance et de reproduction illimitées. Alors que les arts créatifs ont cédé la place à de nouvelles formes de beauté selon les normes humaines, le processus global n’a été beau pour personne, sauf pour les bactéries, les champignons et les vautours.

L’élimination de la biodiversité a eu lieu dans la même mesure que la propagation de l’humanité. Il a tué et dévoré des dizaines de milliers d’espèces. C s , nous avons vu, au moins un millier d’ espèces d’oiseaux, 10% du total, a disparu lorsque les colons de la Polynésie ont progressé à travers le Pacifique avec leurs pirogues doubles et tangons d’île en île , de Tonga à archipels lointains Hawaii, Pitcairn et la Nouvelle-Zélande. Les premiers explorateurs européens en Amérique du Nord ont constaté que la mégafaune, il est possible qu’une fois la plus riche dans le monde, a déjà été détruit par les flèches et les pièges de paleoindios. Les mammouths avaient disparules mastodontes, les grands félins à dents de sabre, les énormes loups géants, les grands oiseaux de vol à voile, les gigantesques castors et les paresseux terrestres. Cependant, même dans les régions les plus pauvres, la plupart des plantes et des animaux plus petits sont restés intacts, y compris les insectes, toujours hyperdivers, et d’autres arthropodes.

Le mouvement de conservation, né aux États-Unis au XIX e et au début du XX e siècle, est arrivé tardivement, mais heureusement pas suffisamment pour ne pas pouvoir conserver ce qui reste de notre faune et de notre flore.

Le concept de conservation est répandu dans le monde, au point qu’au le début du XXI siècle , la grande majorité des 196 Etats souverains dans le monde possédait des parcs nationaux ou réserves de quelque sorte protégé par le gouvernement. Le concept a donc été couronné de succès, bien que partiellement en termes de quantité et de qualité. zones humides gravement menacées qui sont à la maison à un certain nombre d’espèces 10 fois supérieure à celle des stocks européens et americanas- résistent à peine dans les grandes étendues de régions tropicales d’Amérique, l’ Indonésie, les Philippines, Madagascar et l’ Afrique équatoriale. Le taux d’extinction des espèces dans tous ces habitats à travers le monde, calculée à partir des données sur les vertébrés (mammifères, oiseaux, reptiles, grenouilles et autres amphibiens et poissons), a dépassé le millier de fois la valeur de référence pré-humaine et continue de s’accélérer.

Les lacunes du mouvement de conservation ont été au centre de la nouvelle idéologie anthropocentrique. Ses partisans soutiennent que les anciennes tentatives de sauver la biodiversité de la Terre ont échoué. La nature vierge n’existe pas et les territoires véritablement sauvages ne sont que le fruit de l’imagination. Ceux qui regardent le monde à travers le verre des amateurs d’anthropocentrisme ont une vision complètement différente de celle des conservateurs traditionnels. Ces extrémistes croient que nous devrions traiter ce qui reste de la nature comme un produit pour justifier leur salut. La biodiversité qui subsiste est jugée en fonction de son service à l’humanité. Laissez l’histoire suivre son cours apparemment prédéterminé. Par dessus tout,reconnaître que le destin de la Terre doit être humanisé.

Cette idéologie, que certains de ses défenseurs ont appelée « nouvelle conservation », a conduit à une grande variété de recommandations pratiques. Tout d’abord, ils disent que les parcs naturels et autres réserves doivent être gérés de manière à répondre aux besoins des populations. Mais pas de tout le monde, on comprend que seuls ceux qui vivent dans le présent et dans un avenir proche, afin que nos valeurs esthétiques et personnelles soient décisives et durent pour toujours. Les dirigeants qui suivent les préceptes de l’Anthropocène feront que la nature surpassera le point de non-retour,si les prochaines générations le veulent… ou non. Les survivants des plantes et d’animaux sauvages vivront dans une nouvelle harmonie avec les humains. Alors que dans le passé les gens qu’ils avaient accès aux écosystèmes naturels et les visiteurs (de ces écosystèmes), à l’époque des espèces anthropocènes qui composent des fragments frelatés des écosystèmes ,doivent apprendre a vivre parmi nous. Les principaux adeptes de l’Anthropocène semblent indifférents aux conséquences qui en découlent s’ils agissent selon leurs croyances. Leur peur est l’inverse de la liberté qu’ils doivent agir.

 

Mon impression est que les gens qui se soucient moins des zones sauvages et  de  la splendide biodiversité que contiennent encore ces territoires, qui sont plus susceptibles de les traiter avec dédain, qui ont eu souvent moins d’expériences personnelles  sur eux. Je pense, à cet égard, qu’il convient de citer le grand explorateur et naturaliste Alexander von Humboldt, si précis dans ses propos: « La vision du monde la plus dangereuse  vient de celui qui n’a pas vu le monde. »

Prions  pour  nos petits-enfants et pour l’avenir de toutes les formes de vie…sur Terre…comme dans l’espace lointain!


EN COMPLÉMENT:LES ERREURS DE L’HUMANITÉ

Depuis 20 siècles, nous dénigrons le corps par rapport à l’esprit, nous méprisons le monde vivant, nous avons peur de la nature sauvage. Nous opposons nature contre culture, sauvage contre civilisé.

Nous décrétons la toute puissance humaine, qui contrôle, prévoit, domine et nous instaurons le principe universel de la conflictualité qui est à l’origine des tensions entre les êtres, entre les sexes, entre les classes, entre les sociétés, entre les peuples, entre les espèces. Cette théorie du conflit perpétuel est responsable de tant de guerres et du présent désastre écologique, économique et social.

Depuis 20 siècles, nous sommes dans l’erreur. L’être humain n’est ni antinaturel, ni autre, et le vivant est plus proche que différent. La nature n’est pas un ensemble distinct de nous. NOUS SOMMES NATURE !

Quand nous prétendons avoir perdu notre connexion à la nature par la civilisation, cela signifie que nous avons aussi perdu notre connexion à nous-mêmes. L’imagination d’un dieu pour tous, comme substitut, n’est que pure abstraction et ne peut conduire qu’à un profond mal-être. Ce mal-être est très occidental.

D’ailleurs le mot nature a été créé spécifiquement pour distinguer l’être humain et le placer au-dessus de son environnement. Dans la langue Japonaise, par exemple, le mot nature n’existe pas car l’environnement et l’homme sont liés ; rien d’autre ne doit être spécifié.

Pour Kinji Imanishi, grand naturaliste Japonais du XXe siècle, ce type de pensée anthropocentrique dans laquelle l’humain et l’environnement sont considérés comme séparés est caractéristique de l’époque glorieuse de la pensée mécaniste. Il reproche à cette pensée sa rigueur et sa rigidité liées à sa principale contrainte : l’objectivité scientifique. Selon lui, la nature est au contraire l’endroit où le subjectif retrouve toute sa place, basée sur la sensibilité et l’intuition.

Imanishi rappelle un principe fondamental de ce monde : un élément unique donne une multiplicité de formes interconnectées.

Philosophiquement, l’homme est de même valeur que l’animal ou le végétal. Un monde dont la pratique consiste à ne pas épuiser la ressource mais à intégrer dans une même intuition dedans et dehors, nature et culture, et les êtres entre les deux.

C’est la théorie d’Arne Næss, le fondateur de l’écologie profonde. Plus simplement, il observe qu’il y a le monde, la vie, et que l’homme en fait partie intrinsèquement.

Arne Naess

Cette approche est très différente des approches anthropocentriques issues du christianisme et qui ont conduit au capitalisme. Nous les qualifierons de « modèles prédateurs » où l’humain utilise toutes les ressources environnementales pour lui seul au profit des nantis et sans limite. Ce qui revient bien sûr à scier la branche sur laquelle il est assis.

Nous le voyons aujourd’hui, notre survie dépend de la nature. Il est essentiel de comprendre que la nature n’est pas un environnement qui entoure l’humain mais un système de systèmes où il s’immerge. Il s’agit en fait d’une collaboration continue entre les espèces, guidée par l’affinité, et aboutissant à des formes infinies de « socialité ».

On est très loin du modèle simpliste et mécaniste de Darwin qui décrit une lutte pour la survie du plus apte et qui sert de base à nos sociétés capitalistes actuelles. Solidarité et partage … un vieux rêve qui pourtant fut réalisé lors de l’insurrection de 1919 menée par Nestor Makhno en Ukraine, lorsque paysans et ouvriers organisaient un système de troc massif entre les productions manufacturières industrielles et celles agricoles. Fondé sur le modèle de Kropotkine. qu’il appela lui-même « l’Entraide », ce type de société en autogestion ne dura que le temps d’une révolution.

Nestor Makhno est a droite.
Photo colorisée de 1922.

 

 

 

Réchauffement climatique : les scientifiques sonnent l’alarme

A partir de contributions de 500 scientifiques, l’Administration nationale océanique et atmosphérique américaine rend compte, dans son rapport annuel, de l’accélération du réchauffement.

Alors que des incendies gigantesques continuent de détruire forêts et habitations en Californie et que Météo France annonce plusieurs jours de canicule dans l’Hexagone, l’Administration nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA) publie un nouveau rapportinquiétant sur l’impact du changement climatique sur la planète. «L’Etat du climat 2017» est le résultat de contributions de 500 scientifiques dans 65 pays. En voici les résultats les plus marquants.

1) Des records de niveaux de gaz à effet de serre

L’année dernière, les concentrations dans l’atmosphère des principaux GES (CO2, méthane, et oxydes nitreux) ont atteint, en moyenne, 405 parties par million (ppm), soit la plus forte concentration jamais enregistrée. D’après les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), pour avoir plus de deux chances sur trois de limiter le réchauffement mondial à 2°C d’ici à 2100 (l’objectif de l’accord de Paris), il faudrait que les émissions de CO2 entre 1870 et la période où sa concentration dans l’atmosphère sera stabilisée n’excède pas 2 900 gigatonnes (Gt) de CO2. Or environ 2 100 GtCo2 ont déjà été émises entre 1870 et 2017. Il ne nous reste donc plus que 800 GtCO2 à émettre si nous voulons avoir des chances de respecter l’objectif des +2°C. Les émissions de GES doivent donc impérativement atteindre un pic en 2020, soit dans deux ans, puis diminuer rapidement.

2) Le niveau des mers toujours plus haut

Sous l’influence du réchauffement qui provoque une dilatation de l’eau et la fonte des glaces, le niveau des océans a augmenté de 7,7 centimètres entre 1993 et 2017. C’est la sixième année consécutive que le niveau de la mer augmente par rapport à l’an précédent et il croît de 3,1 centimètres par décennie en moyenne. Cette élévation n’est pas uniforme sur la planète. Dans l’océan Indien et dans le Pacifique tropical, par exemple, elle a dépassé le taux d’augmentation moyen, au contraire de l’est du Pacifique où il est plus bas. Un phénomène étonnant qui est dû à des changements dans la circulation des vents depuis 2012.

 

3) Des océans toujours plus chauds en surface

Les températures dans la partie supérieure des océans ont aussi atteint des maximales en 2017. Les océans se réchauffent en captant du carbone émis dans l’atmosphère par les activités humaines, et le stockent sous forme de chaleur principalement dans les 700 premiers mètres d’eau. Cela participe à l’acidification des océans qui touche durement les mollusques et les coraux, ainsi qu’à la création de zones mortes privées d’oxygène. Le rapport souligne la poursuite d’un épisode de blanchissement des récifs coralliens depuis juin 2014. Dans certaines zones de la grande barrière de Corail au large de l’Australie, plus de 95% des coraux sont morts. Cet évènement a été le plus long, le plus étendu et certainement le plus destructeur des trois observés depuis le début des relevés.

4) 2017, deuxième ou troisième année la plus chaude

Canicule au Québec en 2018
Au Québec,la canicule de 2018 s’est perpétuée tout l’été et plus de 60 personnes sont mortes.

 

D’après plusieurs études, les températures moyennes océaniques et terrestres combinées ont augmenté de 0,38 à 0,48°C par rapport à la moyenne de 1981-2010. Cela fait de l’année dernière la deuxième ou troisième année la plus chaude enregistrée depuis la seconde moitié du XIXe siècle. Le podium étant occupé par 2015 et 2016. D’après l’Organisation météorologique mondiale, 2018 pourrait rapidement prendre la tête du classement.

5) Des pôles qui souffrent de températures toujours plus élevées

C’est au Groenland que l’on peut le mieux constater le réchauffement climatique!

Dans l’océan Arctique, la couverture de glace maximale a atteint son plus bas en 2017 (sur les trente-huit années d’observation). Pour le mois de septembre, cette surface glacée a été 25% plus petite que la moyenne constatée sur cette même période. L’Antarctique n’a pas été épargné. Au 1er mars 2017, la superficie de glace maritime y est tombée à 2,1 millions de kilomètres carrés, soit le plus bas jamais observé sur une journée depuis 1978.

6) Une multiplication des cyclones tropicaux

On se souvient de l’ouragan Maria qui a ravagé les Antilles, Cuba et Porto Rico. De même pour Harvey, qui a dévasté le Texas et la ville de Houston, frôlant le désastre en Louisiane. D’après la NOAA, le nombre de cyclones tropicaux a légèrement augmenté en 2017 : 85 par rapport à la moyenne de 82 sur la période 1981-2010.


EN COMPLÉMENT

Une étude confirme le lien entre le réchauffement climatique et la vague de chaleur actuelle

A partir de relevés météorologiques dans sept stations à travers l’Europe, une équipe de chercheurs a pu établir que le changement climatique avait multiplié la probabilité de vagues de chaleur.

 

«Il y a vingt ans, le changement climatique était une notion abstraite que l’on visualisait dans les projections scientifiques. Il est incroyable aujourd’hui de voir la vague de chaleur en Europe porter l’empreinte de ce réchauffement du climat», déclare Geert Jan van Oldenborgh, chercheur à l’Institut météorologique royal des Pays-Bas. Avec plusieurs climatologues du réseau international World Weather Attribution, il a publié vendredi une étude attribuant la vague de chaleur extrême que connaît depuis mai l’Europe, de la Scandinavie à la Grèce, au réchauffement mondial dû aux activités humaines.

C’est un exercice complexe qu’ont accompli ces chercheurs. A partir de relevés météorologiques dans sept stations à travers l’Europe (Irlande, Pays-Bas, Danemark, Norvège, Suède et deux en Finlande), ils ont pu établir notamment que le changement climatique a multiplié la probabilité d’extrêmes caloriques par 2 à Dublin en Irlande, par 3,3 à De Bilt aux Pays-Bas, et même par 5 à Copenhague.

«Les modèles de projection scientifiques correspondent aux observations faites sur le terrain», explique Friederike Otto, directrice adjointe de l’Institut sur les changements environnementaux de l’université d’Oxford, au Royaume-Uni, qui a aussi participé à cette étude. En Europe centrale, on observe même une hausse des températures plus rapide que prévu. «Avec ce rapport, nous voulons montrer que le réchauffement du climat n’est pas seulement une moyenne mondiale, mais qu’il existe d’importantes disparités dans ce que vivent les humains, même au sein de l’Europe», reprend la chercheuse. En ce qui concerne la vague de chaleur que connaît la Scandinavie depuis deux mois, les scientifiques du World Weather Attribution estiment que le changement climatique d’origine humaine augmente les probabilités de tels extrêmes dans la région, sans pouvoir établir à quel point. La variabilité des phénomènes météorologiques atmosphériques est trop aléatoire pour définir un chiffre précis. Selon l’Administration nationale océanique et atmosphérique (NOAA) américaine, l’Europe a vécu son deuxième mois de juin le plus chaud enregistré, juste derrière celui de la canicule de 2003. Certains pays, comme le Royaume-Uni et le Danemark, ont même changé de couleur, passant du vert au jaune, comme le montrent les images satellites de l’Agence spaciale européenne.

Le continent européen n’est pas le seul touché. 41,1 °C à Kumagaya, au nord-ouest de Tokyo. 51,3 °C à Ouargla en Algérie. 48,9 °C à Chino, dans la banlieue de Los Angeles. 36,6 °C dans l’agglomération de Montréal. 42,7 °C à Bakou en Azerbaïdjan. 40,5 °C à Tbilissi, en Géorgie. 32,5 °C à Kvikkjokk, en Suède, près du cercle polaire. Autant de records de chaleur (depuis le début des relevés) atteints pendant le seul mois de juillet. Ces extrêmes provoquent sécheresses, incendies et pics de consommation d’électricité à travers le monde. En Californie, le parc Yosemite vient de déclarer son ordre d’évacuation le plus étendu depuis trente ans alors que l’incendie appelé Ferguson continue de ravager ce site emblématique américain. Au Japon, 22 000 personnes ont été hospitalisées en début de juillet 2018  à cause de la chaleur étouffante.

En Asie:une chaleur mortelle!

L’ENFER DES INCENDIES EN GRÈCE

 

 

 

 

 


EN CONCLUSION

Il s’agit du début de la fin de notre civilisation.Les incendies en Europe,en Asie et en Amérique ,les inondations partout sur la planète,des zones mortes immenses dans les océans,la fonte du Groenland ,de la calotte Antartique  et des glaciers combinés a la montée inexorable des eaux océaniques annoncent le début d’une Ère Nouvelle pour l’Humanité et toutes les formes de Vie sur Terre!

Annoncée par l’événement du 21  décembre 2012,alors que des  profiteurs parlaient de la fin du monde,la Terre et une grande partie de notre système solaire a été exposé a l’énergie  cosmique venant du centre de notre galaxie…et au centre de  notre galaxie,il y a un trou noir supermassif!

Nous ne pouvons pas freiner la puissance dont nous ignorons la force,mais nous savons que la Sixième Extinction Massive d’Espèces est déjà commencée  et la nouvelle a été propagé vers ceux qui nous ont créé…ou du moins intervenu sur notre génétique:les Dieux…les Annunaki…les Extraterrestres…un Grand Intervenant…Qui sait?

Pour vous remémorer: en 2013 de nombreuses pyramides ont émises un signal dont celle de Chichen Itza,celle de Bosnie,etc.Notre évolution vers la catastrophe actuelle,déjà commencée, est connue de nos Frères du Cosmos et nous devons garder espoir qu’ils nous viennent en aide.

Quand vous apercevrez les Vaisseaux-Mère au-dessus de vous,restez dans la lumière…et vous serez  sauvé!

Tel est le message télépathique que j’ai reçu d’eux!

Mais ils ne sauveront que quelques centaines d’individus présélectionnés et nous ignorons qui ils sont!

Priez s’il-vous-plait!

Stephen Hawkins ,le grand savant disait peu avant de mourir que l’humanité  aura cessé d’exister avant 1,000 ans…et moi,je crois qu’on peut enlever un zéro a son chiffre!

Il se peut aussi que  ce Peuple du Ciel,dont j’estime venir d’Aldébaran,ne sauve que des animaux que nous avons maltraité et abandonné!

Cet ours polaire en train de mourir de faim mérite plus d’être sauvé que les centaines de pécheurs japonais qui utilisent des chiens comme appâts pour prendre des requins!

 

Dès mercredi, l’humanité aura épuisé les ressources de la planète pour 2018

D’ici ce mercredi 1er août, l’humanité aura consommé la totalité des ressources que la planète était en mesure de produire pour l’année 2018, prévient l’organisation Global Footprint Network, qui calcule chaque année ce «jour du dépassement». Et si tous les humains consommaient comme les Canadiens, la situation serait encore pire, puisque toutes les ressources disponibles auraient été épuisées dès le 18 mars.

 

Cette date est la plus précoce jamais enregistrée depuis le lancement du «jour du dépassement» au début des années 1970.

Concrètement, au rythme actuel de consommation des ressources planétaires, il faudrait aujourd’hui 1,7 Terre pour suffire à la demande annuelle. Cela signifie que d’ici la fin de 2018, soit pour une période de cinq mois, l’humanité vivra «à crédit», en hypothéquant encore davantage la capacité de la planète à renouveler ses ressources à et absorber nos déchets, notamment nos émissions de carbone.

Qui plus est, cette journée du «dépassement» survient de plus en plus tôt chaque année. Si on remonte au début des années 1970, par exemple, date à laquelle la planète ne comptait que 3,7 milliards d’habitants (contre 7,6 milliards aujourd’hui), nous commencions à vivre à crédit seulement le 21 décembre.

Voyez quels pays vivent le plus (ou le moins) «à crédit

Surconsommation

Symbole du caractère insoutenable de notre consommation globale, l’indice prend notamment en compte l’empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l’élevage, les cultures, la construction et l’utilisation d’eau. Global Footprint Network utilise ainsi des milliers de données de l’ONU, notamment celles du Fonds des Nations unies pour l’alimentation, de l’Agence internationale de l’énergie et du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Globalement, le calcul se base sur la biocapacité de la planète, soit sa capacité à renouveler ses ressources et à absorber les déchets, mais aussi sur l’empreinte écologique. Ce concept inventé au début des années 1990 par deux chercheurs canadiens, représente la quantité de matières consommées par l’humanité (nourriture, terrains à bâtir, bois, produits de la mer, etc.) qui seront converties sous la forme d’une surface terrestre ou marine nécessaire à leur production, ou leur absorption pour ce qui concerne les émissions de CO₂.

En clair, la biocapacité peut être vue comme l’offre de la nature, tandis que l’empreinte écologique représente la demande humaine. Or, la demande excède plus que jamais l’offre, selon ce qui se dégage des données mondiales. «On met à mal la capacité de la planète à se régénérer », en puisant par exemple dans les stocks de poissons, a fait valoir lundi Valérie Gramonddu Fonds mondial pour la nature, partenaire du Global Footprint Network. Et ce mouvement « s’est accéléré à cause de la surconsommation et du gaspillage ».

Cancre canadien

Le Canada est d’ailleurs un bon exemple de ce phénomème. Si l’humanité consommait au même rythme que les Canadiens, nous aurions déjà commencé à hypothéquer les ressources planétaires dès le 18 mars. Il faudrait donc plus de 4,7 planètes Terre pour suffire à la demande en ressources, mais aussi absorber l’ensemble de nos émissions de gaz à effet de serre.

Le Canada fait à peine mieux que les États-Unis, où Global Footprint Network fixe la date au 15 mars pour 2018. Il fait toutefois moins bonne figure que l’Allemagne (2 mai), la France (5 mai), ou encore la Chine (15 juin). Le pire cas est celui du Qatar (9 février), alors que le pays le mieux placé est le Vietnam (21 décembre).

Empreinte carbone

Pour tenter d’inverser la tendance, l’organisation qui établi cette date «du dépassement» souligne qu’il faudrait s’attaquer en priorité à l’empreinte carbone de l’humanité, qui représente plus de 60 % de l’ensemble de l’empreinte environnementale. Si l’humanité parvenait à réduire cette empreinte carbone de 50 %, il serait possible de faire reculer le jour du dépassement de 93 jours, soit l’équivalent de trois mois.

Global Footprint Network insiste aussi sur la nécessité de réduire la demande pour la production alimentaire en réduisant la consommation de viande, mais aussi en réduisant la gaspillage, qui compte pour 9 % de l’empreinte écologique mondiale. À titre d’exemple, 40 % de la nourriture produite pour nourrir les Américains est gaspillée, ce qui équivaut à l’empreinte environnementale combinée du Pérou et de la Belgique.

Enfin, on fait valoir l’importance de réduire la croissance de la population mondiale, qui doit atteintre plus de neuf milliards de personnes en 2050, si la tendance actuelle se maintient.