Quand les mastodontes habitaient le désert polaire…
Dans une région du Groenland qui n’est plus qu’un simple désert de glace (au-dessus du Pôle Nord), un groupe de chercheurs a recueilli des échantillons, tracé l’ADN et découvert une énorme surprise. Avant la neige, il y a deux millions d’années, c’était un paradis luxuriant peuplé de mastodontes aujourd’hui disparus.
C’était une forêt fabuleuse
Selon le ‘New York Times’, le Dr Willerslev et le Dr Kurt Kjaer de l’université de Copenhague ont commencé à prélever des échantillons de pergélisol (une couche végétale gelée) dans le nord du Groenland en 2006 et les ont étudiés en laboratoire.
Décrypter l’ADN congelé
Les premières tentatives pour déchiffrer l’ADN figé dans les échantillons ont échoué. Mais la technique a progressé, les scientifiques ont persévéré et, après plusieurs années de dur labeur, une équipe dirigée par Eske Willerslev, chercheur à l’université de Cambridge (Royaume-Uni) et directeur du centre de géogénétique de Copenhague (Danemark) a fait une grande découverte.
Plus de 100 espèces de plantes
Le ‘New York Times’ a déclaré que les chercheurs avaient découvert « 102 espèces de plantes différentes, dont 78 précédemment identifiées à partir de fossiles et 24 nouvelles variétés ». Ils ont réussi grâce à une technique novatrice de séquençage de l’ADN de la région du Groenland.
Des forêts de bouleaux mais pas uniquement
D’après ces recherches, des forêts de bouleaux, des peupliers et des pins se trouvaient autrefois là où il n’y a aujourd’hui que de la terre gelée.
Des roses datant de millions d’années
On a également trouvé de l’ADN de plantes dont la fleur serait un ancêtre des roses actuelles.
Les caribous vivaient là
Outre le mastodonte susmentionné, selon les traces d’ADN, il y avait également des caribous dans le désert polaire du Groenland. Un animal typiquement arctique, mais dont les restes n’ont jamais été retrouvés si loin au nord.
Il y avait aussi des lièvres
Les lièvres et les lemmings (des petits rongeurs) ont également élu domicile dans cette région polaire reculée.
Autre faune datant de millions d’années
On a également trouvé de l’ADN de fourmis, d’oies et de crabes qui vivaient autrefois dans ce qui est maintenant un désert peu habité.
Voyage dans le temps
La grande réussite de toutes ces découvertes (rendues publiques dans un article de la revue scientifique ‘Nature’) est d’avoir pu remonter aussi loin que possible dans le temps (soit deux millions d’années) en analysant l’ADN d’échantillons de pergélisol lorsque cet horizon blanc était encore vert.
Un ADN plus ancien que celui des mammouths
Ce qui a été analysé dans le nord du Groenland est le plus ancien ADN connu jusqu’à ce jour. Il est beaucoup plus vieux que le génome du mammouth (1 200 000 ans) qui avait été découvert par des scientifiques du Centre de paléogénétique de Stockholm en 2021.
Regarder au-delà
En réalité, après ce voyage dans le passé, le ‘New York Times’ a révélé qu’un autre projet était déjà en cours pour remonter encore plus loin : trouver de l’ADN d’il y a cinq millions d’années ! Mais, où les échantillons seront-ils cette fois collectés ?
Explorer la glace du Canada
Au Canada bien sûr ! Grâce à ces échantillons, les scientifiques espèrent trouver des traces de ce qu’était la vie sur terre il y a cinq millions d’années.
De l’ADN de dinosaure ?
Toutefois, pour obtenir de l’ADN de dinosaure, il faudrait trouver du ‘matériel’ datant de cinq millions d’années ou plus et, selon les chercheurs, c’est quasi impossible.
Des pistes pour résoudre la crise climatique
Des études comme celle-ci indiquent que d’autres changements climatiques radicaux ont eu lieu. Et ils peuvent nous aider à mieux comprendre notre planète et peut-être même résoudre la crise environnementale dans laquelle nous nous trouvons.
La vie nous réserve pleins de surprises
Des découvertes comme celle du Groenland confirment que l’histoire de la planète regorge de changements et de surprises. Andrew Christ, géoscientifique à l’université du Vermont, a tenu les propos suivants au ‘New York Times’ : « La vie va s’adapter, mais d’une manière inattendue ».
Une image réalisée par le télescope ALMA, à gauche, montre la structure annulaire du disque GW Ori, l’anneau le plus interne étant séparé du reste du disque. Les observations de SPHERE, à droite, montrent l’ombre de cet anneau le plus interne sur le reste du disque.Crédit…
Les astronomes ont découvert plusieurs planètes en orbite autour de deux étoiles à la fois, appelées planètes circumbinaires. Et maintenant, ils pourraient avoir trouvé la première planète en orbite autour de trois étoiles , rapporte The New York Times. Un système stellaire à 1300 années-lumière de la Terre appelé GW Ori a deux étoiles en orbite étroite l’une autour de l’autre avec une troisième étoile plus loin qui les entoure, et un énorme disque de poussière qui entoure les trois (vue d’artiste, en haut à gauche). Ce disque poussiéreux est divisé en trois anneaux, avec un grand espace entre l’anneau intérieur et les deux autres. Les scientifiques se sont demandé si cet écart dans l’anneau était un symptôme du couple gravitationnel causé par les trois étoiles, ou s’il s’agissait plutôt d’une preuve que la première planète « circontriple » connue a creusé son orbite. Une nouvelle modélisation pointe vers une planète massive – ou même plusieurs planètes – comme le meilleur moyen d’expliquer cet écart , rapportent des scientifiques dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. Si cela est confirmé, cela pourrait renforcer l’idée que les planètes se forment plus fréquemment dans l’univers qu’on ne le pense, même dans des systèmes particulièrement étranges.
UNE DÉCOUVERTE FANTASTIQUE
Animation d’un artiste du mouvement des trois étoiles au centre de GW Orionis, basée sur un modèle informatique utilisant des observations faites par le Very Large Telescope de l’Observatoire européen austral. Animation par ESO/Exeter/Kraus et al./L. Calçada
GW Ori est un système stellaire situé à 1 300 années-lumière de la Terre dans la constellation d’Orion. Il est entouré d’un énorme disque de poussière et de gaz, une caractéristique commune des jeunes systèmes stellaires qui forment des planètes. Mais de façon fascinante, c’est un système avec non pas une étoile, mais trois.
Comme si cela n’était pas assez intriguant, le disque de GW Ori est divisé en deux, presque comme les anneaux de Saturne s’ils avaient un espace énorme entre eux. Et pour le rendre encore plus bizarre, la bague extérieure est inclinée à environ 38 degrés.
Les scientifiques ont essayé d’expliquer ce qui se passe là-bas. Certains ont émis l’hypothèse que l’espace dans le disque pourrait être le résultat de la formation d’ une ou plusieurs planètes dans le système. Si tel est le cas, ce serait la première planète connue qui orbite autour de trois étoiles à la fois, également connue sous le nom de planète circumtriple.
Maintenant, le système GW Ori a été modélisé plus en détail, et les chercheurs disent qu’une planète – un monde gazeux aussi massif que Jupiter – est la meilleure explication de l’écart dans le nuage de poussière. Bien que la planète elle-même ne soit pas visible, les astronomes pourraient l’observer se tailler son orbite au cours de son premier million d’années d’existence.
Un article sur la découverte a été publié en septembre dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. Les scientifiques disent que cela réfute une explication alternative – que le couple gravitationnel des étoiles a nettoyé l’espace dans le disque. Leur article suggère qu’il n’y a pas assez de turbulence dans le disque, connue sous le nom de viscosité, pour que cette explication suffise.
La découverte met également en évidence combien il reste encore à apprendre sur les manières inattendues dont les planètes peuvent se former.
Quiconque a regardé « Star Wars » (l’original de George Lucas) est familier avec les planètes qui peuvent avoir deux étoiles montantes et descendantes dans leur ciel. La maison poussiéreuse de Luke Skywalker, Tatooine, était dans un tel système stellaire binaire. Mais une planète en orbite autour de trois étoiles serait plus inhabituelle.
Si une forme de vie familière pouvait habiter une géante gazeuse comme celle qui serait en orbite autour de GW Ori, elle ne serait pas réellement capable de voir les trois étoiles dans son ciel. Au contraire, ils ne verraient qu’une paire alors que les deux étoiles les plus à l’intérieur orbitent si près qu’elles apparaissent comme un seul point de lumière. Pourtant, au fur et à mesure que la planète tournait, ses étoiles se levaient et tombaient dans des levers et couchers de soleil fascinants qui ne ressemblent à aucun autre monde connu.
« ‘Star Wars’ a raté un tour », a déclaré Rebecca Nealon de l’Université de Warwick en Angleterre, co-auteur de l’article.
Les scientifiques ont recherché une planète en orbite autour de trois étoiles et ont trouvé des preuves potentielles dans un autre système, GG Tau A , situé à environ 450 années-lumière de la Terre. Mais les chercheurs disent que l’écart dans l’anneau de gaz et de poussière de GW Ori en fait un exemple plus convaincant.
« C’est peut-être la première preuve qu’une planète circumtriple creuse un fossé en temps réel », a déclaré Jeremy Smallwood de l’Université du Nevada à Las Vegas, auteur principal du nouvel article.
William Welsh, astronome à l’Université d’État de San Diego, a déclaré que les chercheurs « présentent de bons arguments. Si cela s’avérait être une planète, ce serait fascinant.
Alison Young de l’Université de Leicester en Angleterre, qui a soutenu que les étoiles de GW Ori ont causé l’espace dans le disque du système, plutôt qu’une planète, note que les observations du télescope ALMA et du Very Large Telescope au Chili dans les prochains mois pourraient mettre fin au débat .
« Nous serons en mesure de rechercher des preuves directes d’une planète dans le disque », a déclaré le Dr Young.
Si l’hypothèse de la planète est confirmée, le système renforcerait l’idée que la formation des planètes est courante. Plusieurs mondes, connus sous le nom de planètes circumbinaires, sont déjà connus pour orbiter deux étoiles à la fois. Mais les planètes circumtriples ont été plus difficiles à trouver – malgré les estimations selon lesquelles au moins un dixième de toutes les étoiles se regroupent dans des systèmes de trois ou plus. Pourtant, leur existence possible suggère que les planètes surgissent dans toutes sortes d’endroits, même ici dans ce système des plus étranges.
« Trois étoiles ne suffisent pas pour tuer la formation des planètes », a déclaré le Dr Nealon.
Cela suggère que les exoplanètes sont susceptibles d’apparaître dans des endroits de plus en plus inhabituels. « Ce que nous avons appris, c’est que chaque fois que les planètes peuvent se former, elles le font », a déclaré Sean Raymond, un astronome de l’Université de Bordeaux en France qui n’était pas impliqué dans l’article.
Peut-être même un monde en orbite autour de quatre, ou cinq, ou six étoiles à la fois ?
« Pourquoi pas ,dit-il.
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Un peuplement probable de l’âge du fer ou de l’enceinte romaine (flèches rouges) et un système de champ associé (flèches bleues) révélé par les données LiDAR mais caché aujourd’hui sous les bois
Des dizaines de sites romains, préhistoriques et médiévaux non enregistrés ont été découverts par des volontaires en archéologie basés à domicile pendant la fermeture du coronavirus.
Les fouilles peuvent être suspendues en raison de la pandémie, mais l’équipe a trouvé des parties de deux routes romaines, une trentaine d’enceintes de peuplement remblayées préhistoriques ou romaines, une vingtaine de tumulus préhistoriques, ainsi que les restes de centaines de fermes médiévales, des systèmes de terrain et les carrières . Ceux qui dirigent le projet pensent qu’ils feront beaucoup plus de découvertes dans les semaines à venir.
L’équipe, dirigée par le Dr Chris Smart de l’Université d’Exeter et travaillant dans le cadre du projet Understanding Landscapes financé par le National Lottery Heritage Fund, analyse des images dérivées de LiDAR., ou détection et télémétrie de la lumière, données. Cette technologie laser est utilisée lors des levés aériens pour produire des cartes topographiques très détaillées.
La végétation et les bâtiments modernes peuvent être supprimés, permettant aux archéologues de regarder la forme de la surface du terrain pour trouver les restes de terrassements archéologiques. Les données, obtenues à partir du projet Tellus Sud-Ouest et de l’Agence pour l’environnement, sont systématiquement examinées et recoupées avec des enregistrements d’archéologie connue et des cartes historiques, ce qui signifie que le total des nouvelles découvertes change régulièrement.
Le Dr Smart a déclaré: « Le Sud-Ouest possède sans doute les données LiDAR les plus complètes à ce jour au Royaume-Uni et nous les utilisons pour cartographier le plus possible l’environnement historique. Le projet se concentre actuellement sur la vallée de Tamar, mais cela a été étendu pour inclure une large bande de terre entre Bodmin Moor et Dartmoor, Plymouth et Barnstaple – environ 4000 km2 en tout.
«Il s’agit de la première analyse systématique majeure des données LiDAR de la vallée de Tamar vers l’ouest et s’appuie sur les ateliers de formation que nous avons organisés plus tôt dans l’année. Habituellement, nous serions maintenant sur le terrain pour étudier des sites archéologiques avec des groupes de volontaires ou pour préparer notre communauté. les fouilles, mais tout est maintenant en suspens. Je savais qu’il y aurait de l’enthousiasme au sein de notre groupe de bénévoles pour continuer à travailler pendant le verrouillage – on a même suggéré de renommer temporairement notre projet ‘Lockdown Landscapes’ – mais je ne pense pas qu’ils aient réalisé combien de nouvelles découvertes ils feraient.
Un tronçon d’une route probablement romaine
« Je suis très reconnaissant à notre équipe pour ses efforts et je suis heureux que nous puissions continuer à mener des recherches dirigées par des bénévoles en ces temps troublants, au rythme actuel, nous nous attendons à ce qu’ils reconnaissent des centaines de nouveaux sites archéologiques au cours des prochains mois. «
Un bénévole régulier du projet, Fran Sperring, a déclaré: « La recherche de sites archéologiques jusque-là inconnus – et aider à identifier des lieux pour une éventuelle étude future – a été non seulement gratifiant mais captivant. Bien que ce soit une courbe d’apprentissage assez abrupte pour moi – étant un novice relatif au sujet – j’apprécie chaque minute. L’archéologie du confort chaud et sec de votre salon – quoi de mieux? «
Le Dr Smart travaille en étroite collaboration avec son collègue de l’Université d’Exeter, le Dr Joao Fonte,
Le Dr Fonte a déclaré: « La télédétection est un outil très puissant pour la prospection archéologique. Alors que je travaille normalement dans le nord-ouest de la péninsule ibérique, je suis vraiment heureux de collaborer à ce projet et de partager mon expertise au profit des magnifiques paysages du Devon et de Cornwall, et un projet impliquant une communauté de bénévoles intéressés par leur propre patrimoine culturel. «
L’équipe travaille également avec les équipes de Cornwall et du Devon Historic Environment Record pour trouver un moyen d’intégrer toutes ces nouvelles informations dans leurs bases de données et, éventuellement, de déployer le projet sur une plus grande partie du Sud-Ouest.
Lorsque le pire de la pandémie sera passé, l’équipe a l’intention d’entreprendre des levés géophysiques dans un certain nombre de sites nouvellement identifiés dans le cadre du projet Understanding Landscapes .
Le Dr Smart a déclaré: « Il est difficile pour nous de ne pas pouvoir effectuer le travail que nous avions prévu cet été – y compris une fouille au fort romain de Calstock – mais j’espère que ce n’est qu’un coup temporaire et que nous serons de retour à la campagne avec des bénévoles dès qu’il est possible de le faire en toute sécurité. «
Vue d’artiste de l’exoplanète Kepler-1649c avec vue sur son étoile, une naine rouge.
Cette semaine, on découvre une rare planète potentiellement habitable à peine plus grande que la Terre, trois astronautes dont une recordwoman retrouvent la terre ferme, la Nasa ressort son vieux logo rouge pour fêter son retour aux vols habités, et une vue de la «bille bleue» par BepiColombo, qui nous a survolés la semaine dernière.
Une jumelle de la Terre dans les archives de Kepler
Une nouvelle cousine pour la Terre ! En réanalysant des données enregistrées par le télescope spatial Kepler, à la retraite depuis deux ans, une équipe d’astrophysiciens a trouvé la trace d’une exoplanète passée inaperçue jusqu’ici. Toutes les observations de Kepler sont pourtant scannées par un algorithme, chargé de détecter des signaux inhabituels dans la luminosité des étoiles : quand elle faiblit légèrement de façon régulière, c’est sans doute qu’une planète lui passe devant. On appelle cela la méthode des transits – redoutable pour découvrir des exoplanètes à la pelle. Mais l’algorithme avait manqué cette planète-là, raconte la Nasa, et il a fallu un deuxième épluchage humain des données pour corriger l’oubli.
Taille comparée de la Terre et de Kepler-1649c, exoplanète 1,06 fois plus grosse.
Et à côté de quoi on a failli passer ! Kepler-1649c – de son petit nom – fait 1,06 fois la taille de la Terre. Une jumelle presque parfaite. Et elle orbite dans la zone habitable de son étoile, là où la température permet la présence d’eau liquide, ce qui en fait une exoplanète vraiment exceptionnelle. Sur les 4 100 planètes extrasolaires qu’on connaît à ce jour, seule une vingtaine sont à la fois de taille terrestre et potentiellement habitables. Nos meilleures candidates pour y chercher des traces de vie extraterrestre. En janvier, TOI 700d avait rejoint cette liste de happy few.
Située à 300 années-lumière de nous, Kepler-1649c reçoit 75% de la quantité de lumière que la Terre reçoit du Soleil. C’est assez semblable, et les températures en surface de la planète sont peut-être proches des nôtres. En revanche, l’exoplanète orbite autour d’une naine rouge, un type de petite étoile connu pour être parfois éruptive, et donc dangereuse pour son environnement… et hostile au développement de la vie.
Retour sur Terre en pleine crise sanitaire
Les astronautes se sentiront peut-être comme dans Good Bye Lenin ces prochains jours : parachutés (au sens propre !) dans un monde à la fois familier et très différent de ce qu’il était il y a six mois, la dernière qu’ils y ont vécu. Jessica Meir, Andrew Morgan et Oleg Skripochka ont atterri ce vendredi matin dans les plaines du Kazakhstan, redescendus de l’ISS où ils séjournaient depuis septembre – et même juillet pour Andrew Morgan.
Atterrissage de l’expédition 62 de l’ISS au Kazakhstan, le 17 avril 2020.
Les photos de l’atterrissage les montrent souriants sur les fauteuils où on les assied tout de suite, incapables de marcher car écrasés par le retour à la gravité, dans un comité d’accueil tout en masques chirurgicaux. Sur l’ISS, les astronautes ont entre autres mené des expériences sur les fluides humains et le fonctionnement du cœur en microgravité, la mécanique des gouttes d’eau, et amélioré un spectromètre chargé de chercher l’hypothétique matière noire.
L’Américaine Jessica Meir est entrée dans les livres d’histoire spatiale en participant, le 18 octobre 2019, à la toute première sortie dans l’espace 100% féminine. Elle accompagnait sa collègue de la Nasa Christina Koch pour remplacer des batteries en panne.
Coucou la Terre, ici Bepi !
Vendredi dernier (10 avril) était un grand jour pour BepiColombo, la sonde euro-japonaise qui file vers Mercure pour l’étudier en détail. Lancée en octobre 2018, elle a suivi la Terre dans son orbite autour du Soleil pendant un an et demi et doit maintenant infléchir sa course vers l’intérieur du système solaire pour se rapprocher de sa cible. Pour entamer son virage, elle a profité de l’«assistance gravitationnelle» de la Terre en frôlant notre planète. BepiColombo nous a survolés à 12 700 kilomètres, soit la moitié de l’altitude de croisière des satellites GPS et Galileo !
La sonde a pris des photos tout au long de son approche et de son éloignement. Mises bout à bout, elles forment une animation émouvante de notre «bille bleue» vue de loin…
Ci-dessous, une version retraitée pour homogénéiser l’exposition :
BepiColombo devait être surveillée d’un peu plus près que d’habitude durant le survol. Les ingénieurs de l’ESA qui gèrent les sondes au centre de Darmstadt, en Allemagne, n’avaient jamais vécu un tel moment dans des conditions aussi particulières – une partie des salariés en télétravail, les autres devant coopérer sans s’approcher dans les locaux…
Nasa : le retour du logo «ver»
C’est le genre de petit rien qui fait battre les cœurs nostalgiques. Le vieux logo tout rouge de la Nasa, utilisé entre 1975 et 1992, va orner une fusée de SpaceX pour célébrer «le retour des vols habités sur des fusées américaines depuis le sol américain».
La Falcon 9 qui emmènera les premiers astronautes vers l’ISS à bord d’une capsule Crew Dragon est ornée du vieux logo rouge de la Nasa.
La Falcon 9 qui emmènera les premiers astronautes vers l’ISS à bord d’une capsule Crew Dragon est ornée du vieux logo rouge de la Nasa. Photo SpaceX
Cela fait presque dix ans en effet, depuis le retrait de la navette spatiale en 2011, que les Américains n’ont pas pu se rendre sur la station spatiale par leurs propres moyens : tous les ans, ils achètent des places à bord des vaisseaux russes Soyuz, qui assurent seuls le trafic humain vers et depuis la station. Mais les choses vont bientôt changer. Deux nouvelles capsules américaines sont en cours de tests et feront bientôt leur premier vol habité. L’une est conçue par Boeing (la Starliner), l’autre par SpaceX (Crew Dragon). Cette dernière devrait décoller fin mai avec des astronautes à son bord.
Le sceau de la Nasa, son logo entre 1975 et 1992, et le logo historique utilisé aujourd’hui.
«Le design à la fois rétro et moderne du logo illustrera la joie d’ouvrir une nouvelle ère du vol spatial habité»,espère la Nasa. L’agence rappelle que ce vieux logo est surnommé «le ver», avec ses quatre lettres épurées qui se tordent comme des asticots rouges. Le logo historique de la Nasa avec l’orbite blanche et le chevron rouge sur fond bleu, utilisé entre 1959 et 1975 puis de 1992 à aujourd’hui, est surnommé «meatball» (la boulette de viande).
L’hélicoptère martien est visible en bas de l’image, attaché au «ventre» de Perseverance. Il sera déployé environ deux mois et demi après l’atterrissage du rover américain.
L’hélicoptère martien de la mission Mars 2020 a été attaché au rover Perseverance la semaine dernière, au centre spatial Kennedy en Floride. Il est visible en bas de l’image, attaché au «ventre» de Perseverance. Il sera déployé sur Mars environ deux mois et demi après l’atterrissage du rover américain, en février 2021.
C’est le premier objet de notre système détecté à une distance plus de 100 fois supérieure à celle de la Terre par rapport au Soleil.
L’objet nommé 2018 VG18 a reçu le surnom « Farout » en raison de son emplacement extrêmement éloigné, à une distance d’environ 120 unités astronomiques (UA).
Une unité astronomique est définie comme la distance entre la Terre et le Soleil. À ce jour, l’objet du système solaire le plus éloigné était Éris, située à environ 96 UA.
Par comparaison, Pluton se trouve à environ 34 UA. Farout est donc plus de trois fois et demie plus éloigné que la planète naine.
L’objet 2018 VG18 a été découvert par des chercheurs de l’Institut Carnegie pour la science dans le cadre des recherches pour trouver l’éventuelle neuvième planète, la fameuse planète X.
En octobre dernier, la même équipe avait détecté un autre objet extrêmement éloigné du Soleil, bien au-delà de Neptune. Cet objet situé à environ 80 UA avait été surnommé « the Goblin ».
«2018 VG18 est beaucoup plus éloigné et se déplace beaucoup plus lentement que n’importe quel autre objet du système solaire observé à ce jour. Il faudra donc quelques années pour déterminer complètement son orbite.» – Scott Sheppard
Si les simulations actuelles concernant l’existence de ces astres ne prouvent pas qu’il y a une autre planète massive dans notre système, elles sont une preuve supplémentaire que quelque chose d’énorme se trouve à ses confins, estiment les chercheurs.
Le SG-41, également connu sous le nom de Hitler Mill, était le successeur de la machine de cryptage Enigma. Les détectives ont maintenant trouvé un spécimen dans une forêt bavaroise.
Comme on le sait, des spécialistes polonais et britanniques ont brisé la machine de cryptage allemande Enigma pendant la Seconde Guerre mondiale. Certains experts allemands du cryptage connaissant au moins les faiblesses d’Enigma, une nouvelle machine de cryptage a été introduite vers la fin de la guerre – le Schlüsselgerät (clé device) 41, également appelé SG-41 ou Hitler Mill (en raison de la manivelle qui devait être tournée pour le fonctionnement).
Cependant, cette initiative visant à remplacer Enigma est arrivée trop tard. Environ 500 Hitler Mills seulement ont été produits au cours de la dernière phase de la Seconde Guerre mondiale, ce qui était de loin insuffisant pour remplacer toutes les énigmes (on estime qu’il en existe près de 30 000).
Le moulin Hitler a fonctionné complètement différent que l’Enigma. Le mécanisme de cryptage était similaire (avec toutefois d’importantes améliorations) à celui du Hagelin BC-38. Le moulin Hitler est généralement considéré comme indestructible avec les moyens de déchiffrement du code disponibles dans les années 1940. Si les Allemands avaient introduit cette machine plus tôt, les dernières années de la Seconde guerre mondiale auraient pris un cours différent.
Un moulin hitlérien dans la forêt
Selon un communiqué de presse du Deutsches Museum de Munich, deux chasseurs de trésors passionnés ont découvert un moulin Hitler dans une forêt près de Munich – et l’ont transféré au Deutsches Museum (grâce à Wolfgang Bartsch, Dennis Penne, Tobias Schrödel et Dr Ralf Bülow pour l’allusion). Considérant que cette machine reposait dans la forêt depuis plus de sept décennies, elle n’a pas l’air mauvais (photo: Deutsches Museum / Konrad Rainer):
La machine telle que découverte.
Le Deutsches Museum possède une collection cryptographique intéressante. Cependant, il n’est pas actuellement affiché.
Les deux chercheurs, Max Schöps et Volker Schranner, ont fait leur découverte en mai de cette année. La recherche d’objets vintage dans le sol avec un détecteur de métal est leur passe-temps. Le moulin Hitler qu’ils ont trouvé était situé à environ 40 centimètres de profondeur. Schranner a déclaré: «Au début, j’ai été déçu parce que je pensais: nous avons découvert un auteur de type terrain utilisé par les soldats pendant la Seconde Guerre mondiale.» Ce n’est que plus tard qu’ils ont compris qu’ils avaient trouvé la vie.
La photo suivante montre les trouveurs avec Carola Dahlke du Deutsches Museum (photo fournie par le Deutsches Museum):
À la fin de la guerre, de nombreux greffiers ont suivi les instructions et ont détruit leurs machines avant qu’elles ne tombent entre les mains de l’ennemi. Pour cette raison, des machines de chiffrement endommagées (en particulier Enigmas, comme indiqué sur le site Web de Tom Perera) se trouvent parfois dans des forêts ou des lacs. Le moulin Hitler cassé ci-dessous, qui a probablement été dans l’eau pendant des décennies, est exposé dans le musée de la machine à écrire de Partschins:
oici un autre moulin hitlérien abandonné après la guerre et retrouvé des décennies plus tard (la photo a été prise à la radio HAM de Friedrichshafen)
L’exposition sur les codes et les codes au Deutsches Museum devrait rouvrir d’ici la fin de 2019. Je suis sûr que le Hitler Mill, aujourd’hui retrouvé, fera partie de cette collection.
Un géant objet céleste flotte à l’extérieur de notre Système solaire sans que les astrophysiciens puissent déterminer de quoi il s’agit. Certains d’entre eux supposent toutefois que c’est un objet libre de masse planétaire, autrement dit un objet possédant la masse d’une planète, mais qui n’est attaché gravitationnellement à aucune étoile.
Des astrophysiciens ont découvert à l’aide du Très Grand Télescope installé au Chili un objet céleste flottant au-delà de notre Système solaire et ayant une masse 12.7 fois plus importante que celle de Jupiter. D’après les chercheurs, il ne gravite autour d’aucune étoile et se trouve seulement à 20 années-lumière de la Terre.
Loin ,très loin dans l’espace!
«Compte tenu de sa taille, cet objet est juste à la limite entre une planète et une naine brune, ou une étoile manquée. Il nous réserve sans doute son lot de surprises susceptibles de nous aider à comprendre les processus magnétiques se déroulant sur d’innombrables étoiles et planètes», a expliqué l’astrophysicienne Melodie Kao, chargée des observations.
Pour rappel, une naine brune est un objet trop gros pour être une planète, mais en même temps n’est pas assez grand pour maîtriser une fusion nucléaire d’hydrogène dans son noyau, ce qui est essentiel pour les étoiles.L’objet en question, déjà nommé SIMP J01365663 + 0933473, avait été détecté pour la première fois en 2016, et avait d’abord été qualifié comme une naine brune. Les dernières observations laissent toutefois supposer qu’il serait plus jeune qu’on ne le pensait auparavant car son âge ne s’élèverait qu’à 200 millions d’années, et que sa masse ne serait pas si imposante, si bien qu’il pourrait être classé comme une planète. Sa température serait également beaucoup plus froide que celle du Soleil, à savoir 825°C. L’objet possèderait en outre un fort champ magnétique, dont la force serait 200 fois plus grande que celle de Jupiter.
La nature exacte de l’objet reste ainsi à déterminer. Au demeurant, les méthodes utilisées pour sa détection pourraitent constituer «une nouvelle technique permettant de détecter des exoplanètes, y compris celles qui ne gravite autour d’aucune étoile parentale», a conclu le chercheur Gregg Hallinan.
Donc,tout est possible même la Planète Nibiru associée aux sumériens!
Une équipe de chercheurs annonce la découverte d’un lac d’environ 20 km de large situé sous une couche de glace martienne. C’est la première fois qu’un tel volume d’eau liquide est découvert. Les détails de cette étude sont rapportés dans la revue Science.
Une équipe internationale d’astronomes annonce avoir repéré un lac sur Mars. La découverte de cette vaste étendue d’eau souterraine, que vous retrouverez sous le pôle Sud de la planète rouge, est un tournant dans la recherche de la vie sur d’autres planètes. “C’est un résultat stupéfiant qui laisse penser que la présence d’eau sur Mars n’est pas seulement un ruissellement temporaire révélé par de précédentes découvertes, mais une masse d’eau permanente qui crée les conditions pour de la vie sur une période de temps prolongée“, a commenté Alan Duffy, professeur associé à l’université de Swinburne (Australie), qui n’a pas participé à l’étude.
Ce lac, large d’une vingtaine de kilomètres (et pas très profond), “ressemble à l’un des bassins interconnectés situés sous plusieurs kilomètres de glace au Groenland et en Antarctique“, explique Martin Siegert, géophysicien à l’Imperial College de Londres. Selon les premières estimations, qui demandent à être confirmées, cette étendue d’eau liquide se trouverait à environ 1,5 kilomètre sous la surface glacée. Les chercheurs se sont ici appuyés sur les données de MARSIS, un radar installé sur la sonde Mars Express, de l’Agence spatiale Européenne, en orbite depuis 2005, qui a pour objectif principal de “scruter ce qui se trouve en dessous de la surface martienne”.
L’instrument fonctionne en analysant le temps que met l’onde radar à revenir à la sonde. Cette onde réagit différemment en fonction des matériaux traversés. C’est alors qu’à environ 1,5 km sous la couche de glace du pôle sud martien, les données récoltées ne collaient pas avec de la glace, de la roche ou de simples sédiments. Les chercheurs estiment alors que la “matière” traversée la plus probable est bel et bien de l’eau liquide.
Notons par ailleurs qu’il fait -68°C sous cette couche de glace. Comment se fait-il alors que cette eau ne soit pas complètement gelée ? Tout dépend de la pression, mais surtout de la composition de l’eau (plus elle est salée, plus la température doit être basse pour qu’elle gèle). Les chercheurs font ici remarquer qu’une eau avec un fort dosage de sels de sodium, de magnésium et de calcium, peut effectivement rester liquide jusqu’à -74°C. Et ces trois éléments ont été repérés à la surface martienne.
D’autres analyses devront être faites pour confirmer la présence de cette eau liquide sous la surface martienne. Si telle est le cas, cette annonce aura à coup sûr de fortes implications pour les futures missions d’ores et déjà prévues. Pourrait-on y retrouver une vie microbienne ? Rappelons que si Mars est désormais froide, désertique et aride, elle était auparavant chaude et humide et abritait une large quantité d’eau liquide et de lacs il y a au moins 3,6 milliards d’années.
Une découverte récente a ajouté des preuves que la mystérieuse Planet Nine – en orbite dans le nuage Oort bien au-delà de Pluton – existe.
– Les astronomes à la recherche de preuves d’une grande planète qui se cache à la périphérie de notre système solaire ont plutôt localisé un étrange monde nain qui, bien qu’il ne soit pas exactement ce qu’ils recherchent, fournit néanmoins des preuves supplémentaires de la mystérieuse planète Nine. – Les observateurs astronomiques ont identifié un petit corps céleste techniquement dans le système solaire qui présente une orbite étrange qui – selon les chercheurs – ne peut s’expliquer qu’en supposant qu’un autre objet encore plus grand (et non détecté) décrit également une orbite similaire autour du soleil . – Pendant une poignée d’années, les astronomes ont affirmé l’existence d’une neuvième planète bien au-delà de l’orbite de Pluton entourant notre soleil et ont cherché des preuves dans les cieux. – La chasse est devenue sérieuse après que les observateurs du ciel en 2016 ont remarqué que plusieurs objets du système solaire lointain se comportaient étrangement. Les corps du système solaire de l’orbite lointaine – beaucoup plus loin que Pluton – ont tous orbité le soleil à un angle prononcé de celui des planètes intérieures. – La découverte a suggéré que l’influence gravitationnelle d’une autre planète – et beaucoup plus grande – affectait les orbites des corps orbitaux lointains. Maintenant, des découvertes récentes notant l’orbite étrange de l’objet planétaire nouvellement découvert 2015 BP519 ajoutent des preuves que Planet Nine est réel. – 2015 BP519, en orbite autour du soleil à un angle de 54 degrés par rapport à presque tout le reste à l’intérieur de l’orbite de Pluton, de nombreux astronomes théorisent que la planète Nine est la cause. – La découverte et la confirmation de la planète Nine – et de tous les corps du système solaire en orbite lointaine – est extrêmement problématique, étant donné que son emplacement est considéré comme étant plusieurs fois aussi éloigné que Pluton.
Même les télescopes les plus puissants de l’humanité ont du mal à trouver un minuscule point qui est aussi complètement sombre , car on pense qu’il est trop éloigné pour que les rayons du soleil nous reviennent.
Bien que cela n’aide pas que les astronomes ne sachent pas exactement où pointer leurs télescopes, le nombre croissant de preuves indique que dans un avenir pas trop lointain, la mystérieuse planète Nine est due à son gros plan.
La mise au jour de centaines d’oeufs fossilisés de ptérosaures dans le nord-ouest de la Chine permet de mieux comprendre la vie de ces reptiles volants qui peuplaient la terre aux côtés des dinosaures durant le Crétacé il y a 120 millions d’années.
Dessin d’artiste représentant des ptérosaures Cette découverte de paléontologues brésiliens et chinois permet entre autres d’établir que les bébés Hamipterus tianshanensisétaient incapables de voler à la naissance, et qu’ils devaient donc compter sur les soins de leurs parents.
Certains oiseaux peuvent voler le jour même où ils sortent de l’œuf, tandis que d’autres ont besoin de soins parentaux pendant une longue période. Nous pensons qu’un bébéHamipterus pouvait marcher à la naissance, mais pas voler.
Shunxing Jiang
Pas moins de 215 œufs ont été mis au jour, dont certains contenaient des embryons.
Cette espèce de Hamipterus tianshanensis se nourrissait en grande partie de poissons.
Les adultes possédaient une crête au sommet d’un crâne allongé et des dents pointues. Leurs ailes déployées présentaient une envergure de plus de 3,5 m (11 pi).
En outre, des milliers d’autres spécimens de mâles et femelles ont été découverts sur le même site de la région de Xinjiang.
« C’était certainement un paradis pour les ptérosaures », affirme le paléontologue chinois Shunxing Jiang en décrivant le site, qui devient ainsi l’endroit sur la planète qui recèle le plus d’informations sur ces créatures.
Les ptérosaures furent les premiers vertébrés à voler. Les oiseaux et les mammifères ont suivi par la suite.
Jusqu’à aujourd’hui, aucun oeuf de ptérosaure n’avait été découvert avec des embryons conservés en trois dimensions. Les chercheurs pensent qu’il pourrait exister jusqu’à 300 autres œufs au même endroit, enterrés sous les fossiles exposés.
Selon le paléontologue brésilien Alexander Kellner, les os embryonnaires indiquent que les pattes postérieures d’un bébé Hamipterus se développaient plus rapidement que certaines parties des ailes.
Les chercheurs pensent que les restes de ptérosaures découverts appartiennent à des spécimens qui vivaient dans une grosse colonie près d’un lac d’eau douce.
Ils soupçonnent que des oeufs et certains individus juvéniles et adultes ont été emportés par les eaux du lac lors d’une importante tempête et qu’ils ils y ont été préservés et ensuite fossilisés.
Les oeufs mesurent jusqu’ à environ 7,2 cm de long. Ils ressemblent aux oeufs mous de certains serpents et lézards modernes.
Peu d’oeufs et d’embryons de ptérosaure ont été découverts au cours des années, en partie parce que les œufs à coquille molle se fossilisent difficilement.
Le détail de ces travaux est publié dans le journal Science .
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