Chute de l’Empire : Londres, Washington et Paris au bord de l’effondrement

Malgré les gesticulations hystériques de l’appareil de désinformation de l’OTAN, le cœur de l’empire a démarré l’année 2019 dans un état de chaos intégral.

 

Washington, Londres et Paris — les trois capitales de l’Empire — sont aujourd’hui effectivement en panne de gouvernance, paralysées, au bord de l’effondrement ou assiégées par leur propre peuple.

 

Les Némésis qu’elles se sont elles-mêmes choisies —Moscou et Pékin — ont entre-temps porté un toast à la nouvelle année dans un état d’optimisme et de confiance en soi considérables. Ce sont les faits, ce sont les informations.
Commençons par le sommet de l’Empire. Le gouvernement des États-Unis a fermé ses services fédéraux dans un contexte de paralysie politique et de tirs de barrage intergouvernementaux.[1]
Le secrétaire à la défense, « Mad Dog » (« chien fou ») Mattis, a démissionné, tout comme d’autres subalternes en uniforme en colère contre la détermination retrouvée du président à se retirer de guerres étrangères coûteuses et perdantes. Le véritable « chien fou » — John Bolton — défie ouvertement le président Trump sur la Syrie, Mueller se rapproche de son but[2] et la nouvelle majorité démocrate à la Chambre se prépare à « destituer ce fils de p**e ».
Personne ne sait si le président Trump sera encore là longtemps, mais un simple regard sur son successeur possible — le vice-président Mike Pence — rappelle la célèbre image du président Nixon avec son vice-président, Spiro Agnew, debout derrière lui. La légende de l’image montrait Nixon qui pointait par-dessus son épaule et disait : « Personne ne va me tirer dessus avec ce type comme successeur. »
Theresa May
À Londres, la Première ministre britannique Theresa May est un cadavre ambulant ; la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne est encore dans un flou total, à 80 jours à peine de son entrée en vigueur. Des violences ont commencé à éclater à l’extérieur du Parlement, aucune faction n’a de majorité, aucune élection ne peut avoir lieu parce que son résultat le plus probable serait l’élection de Jeremy Corbyn, un anti-impérialiste chevronné que « l’État profond » préférerait arrêter (ainsi que votre serviteur, selon l’appareil à coups d’État appelé « Integrity Initiative » [3]).
Un Brexit sans accord paralyserait le sud de l’Angleterre, faute de préparation. Une fois à l’arrêt, les camions en provenance et à destination du continent transformeraient le Kent, le « Jardin de l’Angleterre », en parking géant.
Le « Brexit » purement cosmétique concocté par Theresa Mayne pourra pas être adopté par la Chambre des communes, la semaine prochaine, étant donnée l’opposition des travaillistes, d’au moins cinquante députés du gouvernement et des dix membres des partenaires de la coalition des Tories, le DUP.
La troisième option, un nouveau référendum, risque de déclencher le même scénario que dans les rues de Paris et les autres villes françaises (qui est au passage presque entièrement occulté par la presse britannique). Défier le résultat du premier référendum, déposséder 17,4 millions de personnes des résultats de leur vote, c’est mettre en danger la paix sociale en Angleterre. Des millions d’électeurs du Brexit comptent parmi ceux qui, en Grande-Bretagne, n’ont plus rien à perdre.
En France, l’Élysée est devenue la Bastille de Macron et il n’est pas du tout inconcevable qu’elle soit prise.
Le week-end dernier, son propre porte-parole a dû être évacué en catastrophe par une porte arrière après qu’un véhicule de chantier détourné par des manifestants ait défoncé la porte cochère de son immeuble gouvernemental. Les conditions mêmes que Macron s’était tant acharné à créer à Damas et que la France avait aidées à créer à Kiev font maintenant trembler les fondations de la République française .
Aucun « œil de Nelson » – dans un célèbre épisode de la Bataille de Trafalgar, quand l’amiral anglais Nelson avait appris que la marine française avançait à sa rencontre, il avait collé son télescope au bandeau noir qui cachait son œil manquant et avait dit « Je ne vois aucun bateau » – ne changera le fait que, pendant huit semaines, des centaines de milliers de Français de toutes allégeances politiques se sont retrouvés dans les rues des villes du pays pour exiger à cor et à cri la démission de leur président. Et le fait que Macron fasse pleuvoir des euros sur les Champs-Élysées – en contravention absolue des règles fiscales de l’UE — n’a fait qu’encourager « les autres » à continuer à manifester.
Gilets jaunes italiens.
Cette semaine, le gouvernement italien, membre de l’UE (et de l’OTAN) s’est joint aux Gilets jaunes, avec l’Italien Salvini dénonçant personnellement le président français qui « gouverne contre son peuple. »
Ce samedi, une manifestation gigantesque est prévue à Londres pour porter sur la place publique les mêmes exigences anti-austérité contre le gouvernement britannique que celles des Gilets jaunes contre Macron.
Le centre de l’Empire ne peut pas tenir.
L’ancien ordre se meurt, le nouvel ordre n’arrive pas à naître. Si nous ne faisons pas attention, nous serons bientôt au temps des monstres. [4]
Un article de George Galloway
(Il a été membre du Parlement britannique pendant presque trente ans. Il présente des émissions de radio et de télévision (y compris sur RT). C’est un célèbre réalisateur, écrivain et tribun.)

Notes de la traduction :

[1] Un « partial government shutdown », une fermeture partielle des services fédéraux des USA, a été décrétée pour une durée de 19 jours en réponse à l’opposition du Parti démocrate à la construction du mur de Trump.

[2] L’enquête de Mueller, dite « Russiagate » et menée depuis le 17 mai 2017, cherche à établir la preuve d’une collusion entre la Russie et Trump dans le but de le faire élire. En l’absence de preuves formelles, elle a élargi le champ de ses investigations etinculpé plusieurs personnes de l’entourage de Trump sous divers chefs d’accusation, dont des fraudes fiscales et bancaires, des mensonges sous serment, du blanchiment d’argent, de la subornation de témoins, du détournement de fonds, des financements étrangers illégaux, etc. Il semble que ces derniers jours, l’enquête ait révélé l’existence d’un milliardaire russe devenu informateur du FBI sous Obama, et qui serait lié à Trump. A suivre.

[3] « Integrity Initiative » : A la suite de fuites, les Britanniques ont eu la surprise de découvrir, il y a quelques semaines, que les méga-campagnes de diabolisation contre Jeremy Corbyn, RT, la Russie, etc, qui faisaient les Unes de leurs médias avaient été organisées par le gouvernement britannique… sur l’argent des contribuables.

[4] Allusion à la célébrissime citation d’Antonio Gramsci, « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ».

Source: RT sous le titre Fall of Empires: London, Washington & Paris on brink of collapse (by George Galloway)

Detroit: La mort de la civilisation occidentale

 

Avis aux Justin Trudeau et autres néolibéraux  corrompus de part ce vaste monde:

Quiconque doute de l’effet à long terme de l’inondation du Premier Monde par le Troisième, n’a pas besoin de chercher plus loin que Detroit, où un nouveau rapport a révélé que près de la moitié des adultes de la ville sont «analphabètes fonctionnels» et essentiellement incapables de opérer dans une société normale.

 Le rapport, publié par le « Detroit Regional Workforce Fund » (un partenariat gouvernement-secteur privé mis en place par des libéraux aveugles), a déclaré que « l’Institut national pour l’alphabétisation estime que 47% des adultes à Detroit sont fonctionnellement analphabètes, se référant à l’incapacité d’un individu à utiliser la lecture, la parole, l’écriture et les compétences informatiques dans des situations de la vie quotidienne.

«Généralement, les adultes qui obtiennent un score de niveau 1 (sur une échelle de 1 à 5, du plus bas au plus élevé) ont des difficultés à accomplir des tâches quotidiennes telles que repérer une intersection sur une carte, lire un article sur un bon de commande, « continua-t-il.

Le rapport a admis que les niveaux choquants d’analphabétisme ne pouvaient pas être expliqués uniquement par un manque d’éducation secondaire.

« Nous savons également que sur les 200 000 adultes analphabètes fonctionnels, environ la moitié ont un diplôme d’études secondaires ou GED, ce problème ne peut pas être résolu uniquement par l’achèvement des études secondaires adultes », ont déclaré les libéraux déconcertés.

En outre, selon le rapport, ces chiffres sont des «agrégats et communiquent un problème à l’échelle de la ville. Nous savons également que certains quartiers et secteurs de recensement de la ville comptent des concentrations plus importantes d’adultes analphabètes fonctionnels et / ou qui n’ont pas de titres de compétences en éducation.

Le rapport ignore l’évidence: Detroit est maintenant une ville «noire», et a été complètement détruite après que les blancs aient été chassés par une combinaison d’horribles niveaux de criminalité noire, de normes effondrées et d’une bureaucratie inefficace. En un mot, les Blancs ont trouvé qu’il était impossible de vivre dans une région où il n’y a plus aucun semblant de fonctionnement de la société occidentale moderne occidentale.

* Le taux de criminalité violente de Detroit est l’un des plus élevés des États-Unis. Le taux de criminalité officiel est de 62,18 pour 1000 habitants pour les crimes contre les biens, et de 16,73 pour 1000 pour les crimes violents (contre 32 pour 1000 pour les crimes contre les biens et 5 pour 1000 pour les crimes violents). Les registres officiels montrent également que jusqu’à 70% des homicides sont liés à la drogue.

* Le crime noir a couru toutes les dernières grandes épiceries de Detroit. Le vol à l’étalage, le vol de stocks et les conditions inopérables du tiers-monde ont vu le dernier grand magasin, Farmer Jack, partir en 2007. Depuis lors, Detroit, l’une des plus grandes villes américaines, n’a pas de magasin d’épicerie dans les limites de la ville.

* De vastes zones de la ville sont complètement détruites et se trouvent dans des ruines, faisant de cette industrie prospère de l’industrie automobile américaine, une friche qui ressemble à une zone de guerre.

Et la raison de tout cela?

Selon le recensement de 2010 du Census Bureau américain, 1,23% de la population de Detroit est asiatique, 81,84% est noire, 10,42% est blanche et 6,51% est «autre». Fait intéressant, la population «hispanique», qui pourrait être de n’importe quelle race, est compté comme 6.56%, quoi que cela puisse signifier.

Le changement de la mer raciale à Detroit fournit la clé pour comprendre l’effondrement dans cette ville.

En 1930, 92,3% de la population de Detroit était blanche.

En 1940, 90,8% de la population de Detroit était blanche.

En 1950, 83,63% de la population de Detroit était blanche.

En 1960, 70,8% de la population de Detroit était blanche.

En 1970, 56,0% de la population de Detroit était blanche.

En 1980, 35,7% de la population de Detroit était blanche.

En 1990, 22,2% de la population de Detroit était blanche.

En 2000, 12,3% de la population de Detroit était blanche.

Et en 2010, la population blanche a chuté à environ 10%, bien que ce chiffre inclura sans doute aussi les «Hispaniques» et les Moyen-Orientaux.

La destruction de la ville autrefois grande de Detroit dans un trou du Tiers Monde est l’un des aperçus les plus évidents dans l’avenir de la civilisation occidentale si les tendances démographiques raciales actuelles se poursuivent.

Seuls les aveugles volontiers ne verront pas…et encore moins ceux qui ne voient que des Licornes et des arc-en-ciel partout!

 

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